Note de synthèse sur les banques de données juridiques
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Note de synthèse sur les banques de données juridiques
81 484 cigref RAPPORT DE SYNTHESE "BANQUES DE DONNEES JURIDIQUES" Aoûr 81 .~ , C.l.C.R.E.F Croupe : "Banque de données juridiques" 'Réunion 7 (1980- 1981) - le 25.03 . 81 NOTE DE SYNTHESE • SUR LES BANQUES DE DONNEES JURIDIQUES Les juristes d' entteprises associées au CICREF se sont réunis pour étudier quel apport documentaire peuvent et devraient leur fournir les banques de do~é~s. Ils se sont f a it prEsenter par les or ganismes serveurs les produits actuellement acceasibles sur le marché français. Cette note de syutèse a pour ob}et de préciser , les ·voenx des juri,st.e s concernant ce moyen nouveau encore balbutiant mais riche da promesses, et ensuite leur appréciation des systèmes préaentés. 1 - DESIRS FORMULES l .1 Y: CBAMP~~~! Les juristes d'entreprises souhaitent des info~rions sur les trois sources classiques ! lea textes, la jurisprudence, et la doctrine. Pour les textes, des rêférences pdcises au support officie.l de la publication accompagnées d'un rés~ suffisent • Le texte intégral est même jugE plut&t nuisible dans la mecure où i l gêne une recherche rapide. .. .. Il convient d'incl ure , outre les lois, dEcrets et arrités, dlune part l a référence aux d€bate parlema.ntaires' pour les lois, d •aÙtra parc lu eircul{lires · ministérielles importantes (même non publiées au JO) comme certaines réj:>onses aux quescious 6crites des déput és at sEnateurs . Pour la jurisprudence, il est important de pouvoir connaitre sur demande (et spi!cialement pour les décisions non publiEes) le texte intégral de la décision. Il est vivement soullai=i que les banques de do:mées ne se restreignent pas aux juridictions supérieures, mais que pour des X'aisons pratiques évidentes elles offrent l'acc~s. au besoin indirect et sur demande particulière, eux d~cisions local es, ll serait donc in tires sant cl' obtenir du in::erconnexions avec des bases dêce~t=alisées. est: enc.o re plus \~ai pour le.s droits éi:Yangers (!. ne pas confonlre avec l e droit in:ernacional). Malgré, et l c~se de la difficul té Ôi tradcire, on pense que la déca=che la pius judicieuse est la connexion à des bases de données !trangêres. Les lois locales sont ?articuli~rement cemend~es dans les domaines des contrats internationaux et du droit du travail (personnel expatrié). .. Ce~i ô • . . • 1••• 2 ' D'une façon globale, etc ce point. est jugé essentiel, les juristes d'eor-reprises sont anxieux d'avoi~ une documentation compl~ te ec à jour sur le sujet qu'ils traitent. Ils préfèrent donc une banque de données spécialisée cais compl~te , plutôt qu'une banque générale oais c~euse , ne contenant !inaleoent que ce qu'ils savent déj1, ou dont ils disposent. 1 portée de la main. L'écran cathodique n'est pas perçu comme un progr~s en soi, mais comme une contrainte, acceptable seulement si elle s ' accompagne d'une information nettœment meilleure. 1.2 METHODES D' ACCES Deux méthodes existent actuellement : L'appel 1 ua intermédiaire qui aide 1 dEfinir la question, interroge la base, et fournit la r éponse. : Cette méthode est appréciée par les juristes peu attirês par des solutiollS avec des machines . Elle a l'avantage de ne pas nécessiter d'installation particulière, ni d 1 appreatis1age , ai même de contrat préalable, Elle ne semble cependant pas bonne pour plusieurs raisons : Elle crée un écran, l'intermédiaire ne pouvanc pas être neutre même s'il se défend d'être un consultent . Elle. entraine un dl!lai et augmente les co,nts. On ne voi-t pas comment 1 'organisme serveur pour; ait ).a généraliser lorsqu'on arrivera li 1 'usage intensif pécessaire ll la rencabilitli d'une base de données. Dans les entreprises toutefois , ce rôle peut être rempli par un documentaliste spécialisé, mais probablement cOIIIille éduc?teur plus que co=e intermédiaire permanent. L'appel direct à la machine par ua terminal. Cette méthode finalement prfférable suppose : que l'on puisse accéder avec le même terminal à toutes les bases, que le vocabulaire des mots clés et la synthi!se soient unifiés, et aussi proches que possible du langage naturel des jcristes ; il est normal qu'il y ait un vocabulaire pa= droit nat ional, qu'il y ai t une bonne aide au cheminement de la pensé& : ?rt:~!i ons successives, notion de 11 voir aussi 11 , no:nbre de riponse.s o::: "i:t: de l2 ques:ion, afb de la préciser ou cie la généralise:- s;,:.;-h~ les cas. Cecte. aide est jugée en général insuffisante, que. le =àe d'emploi des c!illé:rentes bases soit homogbr.- :c·::~ e:: a~ttant ~a~ la concur:ence joue, les juristes voudra~a:-~ ~::·t::e soit réservée à ce qui est substantiel plutêt qu'aux dE~z:che~ mécanique~ (identification. rep=Lses en cas è'er:eQ~, o~ten:io~ de copies ~p:im~es, etc ••. ). . -. 1... -· 3 ).3 ACTUALISATION L'.un des intérêts majeurs d'une· base de données est 1 '.actualisation cie 1 'inioroation, non sur le plan doctrinal qui demande du recul, mais dans les cas pratiques. On souhaiterait les délais suivants de mise à jour : Texte.&' .e.~aux e;t ll~gtemen.t/l..bte.-4 J~pt.ud~~e Vo~e : au j our le jour. : dans la quinzaine suivant la decision: : dans les mois suivant la publication. Dn flash quotidien, accessible seulement sur demande , et portant sur les informations les plus récentes serait apprécié. l . 4 !&LfQUT~ 11 apparatt que les banques de donnl!es offrent plusieurs solutions en ce qui concerne les modes de rémunération : abonnement, durée de connexion, temps de processeur. Les memb.r es du CIGIŒF sont favorables 11 une tarification qui prendrait en compte uniquement le temps de connexion. Elle doit-être. dégressive en fonction d'un cumul annuel des durées d'emploi, et comporter aussi une oodulatio.n bora ire (tarif de nuit). L'abonnement doit être d'un coat symbolique ou nul. Il a été souligné le côté irritant de la facturation des non réponses : si une réponse nl!gative peut être concluant~ et donner lieu à un paiement lorsque la base contient des àonn€es CO!!!plètes, le défaut de r€ponse par manque d 'information n'êquivaut pas à un service rendu. t 'ensemb le des util isateurs souhaitent une assistance efficace à la formation, ~rat i que et faite par des pers onnes au courant des problè~es des juristes ?lus qu e d·es mys"tères de 1 'illfOl;QALique. Cette assi s.tance doit se prolonger par la poss i b i l ité de téléphoner lorsqu'une di f fi culte d'emploi s e présente. a~ serveur L"ne docu:>entet:ion claire, co<>plète et mis e à jour doit évidem."lent suivre l a :o=:lE:tio:\. . . • 1... 11 a ltE suggErE un . service particuliar : l'abonnément temporaire 1 un sujet précis, l'ordinateur informant automatiquement et spontanément l'aôonné des EvEnements qui s'y rapportent suivant une procédure à définir. 2 - APPRECIATION SUR LES BANQUES DE DONNES JURIDIQUES En règle g!n!rale, les banques de donnEes juridiques sont creuses (sauf SIGAD), peu achalandE& et tout en devenir. ·' Doma.ine couvert Nom OOCILIS Richesse MEthode d'accès Fratcbeur Parrain informatiot CoOes (heuna da médiocre B (1) 500 F AB AB ll (2) 700 F TB TB TB (3) Ali ml!diocre 1 (4) ? F B T B B Droit fixe connexion) (Cédij) SYDONl ' SIGAD étroit spécialisE RESEDA AB (luge) .E<..Rll->ë: professionnel bâeimenr: (pa.s saulement juridilque) . Jt:R!S!.\.;1;. :;e s es: ~ :~::·; ::: mauvais ? TB Tll LEXIS 2 600 F + 3 000 tfmoi 250 F P compliqu6 •' immense FRA'\C:S B 1 7 000 F/~tt TB B c 11 n s ltA.CHE'ITE 650 r l 750 F/mo: :o1!r; de 1 'l quipe::-.e,..t) pas rendu . " no·tre invitation . '· Cl) '!'e=leae~" • ~finistère de b Justice , C::-.n~l ci'ï.tf:.: Di:-ecdon Générale ci es Im;>ôt:s, C.'\?:. ? :::·ra :1e so=--::•s pas e.n ~çs~~e àe juger . !;-.: orcition non cc=.:r.içuée. (2) }linistl!re de l'bdusaie, Co:~se:.: S:;?t~~eu= àu Notariat, Caisse ces dépô"ts, Eèidons :. :.rrEBvR;:. (3 ) Union des Industries ~létallurgiQI.IIU a: !·::.nières (UUil'l) • (4) Minis the de 1 'Agri·c ulture. Il\R.:.., Caisst l\HionL~I du Crédit ~g=icoiE, Union des Caisses àe Mutuali té Agricole. Co~trale>