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Mise à jour : jeudi 1 mai 2014 21:05 | Par l’Equipe
Djokovic ne pensait qu'à ça
Régime alimentaire revendiqué, préparation physique et mentale poussée, conseils de Boris
Becker... Novak Djokovic, numéro 2 mondial, se rêve en machine à vaincre. Tout en apprenant à
relativiser.
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Djokovic ne pensait qu'à ça
Salon des joueurs à Monte-Carlo. Pluie fine. Novak Djokovic est à l'heure. Souriant malgré un poignet droit qui le fait
souffrir. Naviguant entre ses pulsions d'exigence absolue, son éternelle quête de perfection et cette volonté plus
récemment affichée de prendre du recul. Le Serbe essaie de relativiser sa relation aux résultats. Pas facile, quand on
a perdu son statut de numéro 1 depuis le 7 octobre dernier. Pas facile, quand on reste sur quatre finales de Grand
Chelem perdues sur les six dernières disputées. Pas facile, quand on n'est plus tenant d'aucun titre du « Big Four ».
Pas facile enfin de céder face au Suisse Stanislas Wawrinka en quarts de finale de l'Open d'Australie, où il n'avait plus
perdu depuis 2010, mettant ainsi fin à une série de 14 victoires de rang face au futur vainqueur de l'édition 2014.
Redevenir numéro 1 sans tomber dans la quête obsessionnelle. Faire mine de ne plus revendiquer la quête d'absolu
pour mieux l'apprivoiser. Vainqueur à Miami et à Indian Wells cette saison, le Serbe s'essaie à tirer des bords, habité
par cette ambivalence. Paradoxe gagnant ?
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«Vous avez un point commun avec Victoria Beckham, Oprah Winfrey, Jennifer Aniston ou encore Gwyneth Paltrow.
Lequel ?Elles mangent sans gluten comme moi ?Gagné. Et ça change quoi pour vous ?Je me sens mieux dans mon
être, en tant que joueur et aussi dans ma vie quotidienne. Nous sommes entrés dans une ère où chacun essaye de
faire attention à son corps, à son hygiène de vie, à son bien-être. À ce qu'on mange et à ce qu'on boit. Tout cela
concourt également à se sentir bien dans sa tête. La santé ce n'est pas une affaire de docteur. C'est une
responsabilité individuelle. Longtemps, face à mes « coups de pompe », j'ai cru que je craquais mentalement. Je me
suis mis à la méditation et au yoga. Et en même temps j'ai augmenté de manière obsessionnelle mes doses à
l'entraînement. Je progressais, mais sans atteindre mon rêve de toucher le sommet.
Pourquoi aujourd'hui essayer de convaincre, à travers un livre (1), ceux qui ne font pas d'intolérance au gluten de
suivre votre régime alimentaire ?Je ne suis pas en croisade. Je veux juste partager mon expérience de vie. Et
raconter comment ma relation à l'hygiène alimentaire m'a fait avancer. À la fois comme être humain et comme joueur
de tennis. J'ai pris conscience que j'avais le pouvoir de vivre mieux en agissant sur mes habitudes de vie. De devenir
maître de moi-même.Vous vivez à Monaco, où la cuisine italienne domine, vos parents tenaient une pizzeria en
Yougoslavie. Comment faites-vous pour ne pas succomber à la tentation ?Les gens l'ignorent, mais on peut manger
des pâtes sans gluten. Je n'ai donc aucun souci à me lâcher. Je me fais plaisir et je mange des pâtes comme tout le
monde. Sans gluten, c'est tout.Vous ne craquez jamais face à un bon croissant, une baguette bien croustillante ?Mon
corps et mon esprit sont habitués à ce régime. J'y prends même plaisir. Jamais je ne renonce. Et puis je trouve ça
bon. Mais je reconnais qu'au début, en 2010, ça n'a pas été simple. En Serbie, aussi, il y a des boulangeries à chaque
coin de rue et ça sent bon... Quand je passais devant, au début, j'avais la tentation d'y entrer. C'est fini. J'ai éliminé
toutes les toxines que j'avais en moi. Mon message va bien au-delà du gluten. Il vise à responsabiliser chacun sur ce
qu'il mange, ce qui lui fait du bien ou pas. La nourriture est notre carburant. Pour un sportif de haut niveau, c'est
essentiel. J'ai perdu quatre kilos depuis 2010, je suis devenu numéro 1 et j'ai gagné cinq tournois du Grand Chelem,
dont le mythique Wimbledon, contre un seul avant. Et j'en ai fini avec mes allergies et mon asthme. Je suis aussi
devenu plus confiant. Moins sensible aux peurs.
Tout cela ne confine-t-il pas à l'obsession ?Je n'utiliserai pas le mot « obsession », du fait de la connotation négative
qui s'y rattache. Je choisis librement de tout faire pour optimiser ma préparation. Physique, mentale et énergétique.
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Djokovic ne pensait qu'à ça - Sport : toute l'actualité sportive sur MSN
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Chaque jour, je dois en savoir plus sur moi, améliorer mon jeu. Viser la perfection. Mes plus grands adversaires, eux
aussi, font tout pour améliorer leur tennis, mais aussi leur potentiel. Je n'ai pas le choix. Je dois avancer.Dans les
face-à-face avec Rafael Nadal et Roger Federer, vous êtes toujours devancé (2). Légèrement certes, mais tout de
même... Comment vivez-vous ce défi permanent ?(Il rit.) Je connais par coeur ces statistiques. Je me souviens de
chacun de nos matches. C'est un superbe challenge à trois. Chacun pousse les deux autres à progresser, à se
dépasser. J'accepte de relever ce challenge. Et de passer devant eux. Je veux inscrire mon nom dans l'histoire de
mon sport. Je suis poussé par cette envie, c'est une émotion positive.On ne peut donc pas être heureux en étant
numéro 2 mondial ?J'ai déjà été le premier. J'ai gagné Wimbledon, six tournois du Grand Chelem (quatre Open
d'Australie, un US Open et un Wimbledon). J'ai accompli mes rêves. Je suis un homme heureux. Et même si je
n'avais pas ce palmarès, je serais aujourd'hui un homme heureux. Parce que je ne puise pas uniquement dans le
tennis la source de mon bonheur. Ce ne fut pas toujours le cas. Au début de ma carrière, je ne m'accordais pas le
droit d'être heureux en dehors du tennis. Je me mettais trop de pression, trop d'exigences. Je passais par des phases
d'exaltation et par d'autres bien plus délicates. Cela influençait mon caractère, mon humeur. L'effet était négatif sur ma
vie. Il m'a fallu grandir, apprendre à relativiser. Je veux toujours être le numéro 1, mais cela ne doit plus être et n'est
plus ma source principale de bonheur. Si demain j'arrête le tennis, je saurai m'accomplir autrement. Et ça, c'est un vrai
soulagement. Je mesure l'anormalité de ma vie. J'ai connu la guerre dans mon pays, alors plus j'ai conscience de ma
chance, plus je suis en paix avec moi-même. Cela me permet de profiter et de m'amuser en jouant au tennis. Je n'ai
plus l'obsession de devoir gagner chaque match, chaque tournoi. Ma quête m'empêchait de respirer.
Cette prise de conscience ne date-t-elle pas de votre demi-finale perdue très douloureusement (9-7 au cinquième set)
face à Rafael Nadal, à Roland-Garros l'an dernier ?Je me souviens avoir déclaré à l'époque dans une interview au
Sunday Times, en Angleterre, que cette défaite «constituait la plus grande leçon jamais reçue concernant ma force
mentale et ma personnalité». C'était vrai. Heureusement, j'ai la chance de tirer rapidement les leçons de mes échecs.
Quand tu gagnes, tu te sens bien et, même si tu n'as pas très bien joué, tu te reposes sur tes acquis. Ils deviennent
des certitudes. Une défaite te conduit inévitablement à te confronter à toi-même. Tu es alors seul face à tes valeurs
les plus profondes, tes peurs les plus secrètes, tes doutes, tes émotions, tes frustrations... Il faut alors les
identifier.Quelles sont ces émotions négatives qui ont pu vous polluer dans les matches décisifs ?À Roland, en
demi-finales l'an passé, face à Nadal, j'ai certainement joué l'un des matches les plus excitants de ma vie. Je me
souviens de l'immense déception qui m'avait envahi alors que j'étais si proche de faire tomber Rafa, là où il est
imprenable. J'ai alors analysé les 4 h 37' de match, mais aussi et surtout les trois semaines qui avaient précédé.
J'étais alors totalement habité par le désir de gagner enfin le «French». Une telle charge d'envie a brûlé, a consumé
une partie de mon énergie. À Roland, mentalement, physiquement, émotionnellement, j'étais vidé. Trop de désir. Trop
d'implication.Ce processus d'identification des causes passe par l'auto-analyse, ou bien vous vous confrontez à un
professionnel du mental ?C'est à moi de faire le travail. De plonger au fond de moi et d'améliorer mentalement ce que
j'identifie comme source d'échec. C'est à moi de savoir qui je veux être et comment je veux être ressenti par le monde
extérieur. Il faut laisser s'exprimer en soi toutes les pensées qui surgissent. Puis les analyser sans les juger. Une fois
le souci détecté, alors il faut le partager et en parler avec tes proches, avec ceux à qui tu accordes ta confiance pour
trouver le « passage ». Comment partir à la conquête des émotions négatives qui interfèrent au plus mauvais
moment. Et demander à ceux qui m'aiment de m'aider à ne pas oublier qui je suis et d'où je viens.
Comment se reconstruit-on ?Je suis alors parti en Italie avec ma fiancée pour oublier, avant d'aller me tester à
Londres sur le gazon, mais avec plus de recul. Et là, j'ai atteint la finale. Je me suis prouvé que, psychologiquement,
j'avais digéré. Je me suis prouvé que j'étais fort mentalement. Que j'avais su me débarrasser des scories de cet
échec. Et, franchement, ce n'était pas facile.En gros, vous avez appris à nettoyer votre disque dur ?Oui, c'est une
forme de « reset », pas de « delete ». On reprogramme tout, mais on n'efface rien. Réussir en tennis nécessite cette
faculté mentale. Tu passes d'un tournoi à un autre sans avoir le temps de t'arrêter, et plus tu es au haut niveau et plus
tes dimanches s'enchaînent avec des lundis. Tu vas souvent loin dans les tournois, donc tu n'as pas le temps de te
poser et de faire le point. Tu quittes Madrid, tu atterris à Rome et, hop ! « reset ».Et le choix de vous entourer de Boris
Becker ?Boris a rejoint mon équipe parce qu'il a été longtemps numéro 1 mondial. Parce qu'il a remporté six tournois
du Grand Chelem et près de cinquante tournois (49 précisément). Parce qu'il sait exactement ce à quoi je suis
confronté au plus haut niveau. C'est avant tout mentalement que j'ai besoin de son aide. De son regard.
De son côté allemand, avec cette capacité à vaincre, cette culture de la gagne ?C'est quelque chose que je connais
bien. Dès l'âge de 12 ans et jusqu'à 16-17 ans, je suis allé m'entraîner dans le centre de tennis de Nikola Pilic, en
Allemagne. J'ai été confronté à la mentalité allemande. J'ai appris à bien parler cette langue. Je me suis imprégné de
leur culture, de leur discipline, de leur implication, de leur volonté de ne jamais renoncer. J'aime les gens qui
travaillent dur, qui ont en eux le « fighting spirit ». Avec Boris Becker, on se rejoint sur ces valeurs et j'espère que
notre association sera profitable.Concrètement, que vous apporte Boris ?Il analyse parfaitement les situations de
tension dans les matches clés. Face à des adversaires comme Nadal ou Federer, le travail ne suffit pas pour faire la
différence. Chacun frappe des milliers de balles chaque jour. Celui qui gagne à la fin est celui qui, mentalement, arrive
à garder son calme et à éloigner la pression. Boris sait. Il peut donc mettre en perspective ce par quoi je passe dans
ces moments. Cela a payé à Indian Wells et Miami, mais c'est maintenant que je vais voir si j'ai vraiment progressé
dans ma gestion des points importants dans les matches cruciaux. Je sais ce que c'est de lutter contre l'esprit qui
s'évade ou la montée de pensées négatives. Mais je ne crois pas au diable. Ni aux diables. Je n'en ai pas dans ma
tête. Je crois au doute. Je sais que, parfois, il peut survenir et est provoqué par des peurs, des angoisses. Chaque
joueur, de Sampras à Nadal en passant par McEnroe ou Federer, passe par ces moments. Mais eux, comme moi,
parviennent ou sont parvenus à se forger un palmarès. C'est la preuve qu'ils ont en eux cette capacité à faire émerger
plus de convictions et de pensées positives que d'images négatives. Ils savent faire le vide dans leur esprit, repousser
les pensées parasitaires aux moments clés. Parce que, lorsque survient le doute, personne ne sait s'il va vous habiter
cinq secondes, cinq minutes ou pendant une heure. Avec Boris, on essaye d'optimiser le processus de « reset ».
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Où allez-vous chercher vos émotions positives ?Pas loin ! J'adore signer des autographes, être entouré par une foule
de fans. Cela m'est bénéfique. Je me nourris de ces élans. Je me nourris de l'énergie positive qu'ils m'insufflent. C'est
ça qui m'aide à penser positif. Il faut entraîner son esprit à croire en soi. À se laisser habiter par de fortes ondes
positives. À imprégner le court de ces sensations de plénitude.Avez-vous conscience de ce qui vous habite lorsque
vous servez pour le match face à Nadal ou à Federer, par rapport à un adversaire « ordinaire » ?Quand c'est Nadal
ou Federer, il faut éviter de regarder de l'autre côté du filet (il sourit). La concentration est à son maximum et pas
seulement sur une balle de match. Chaque point doit être tel une balle de match. Vous ne pouvez vous autoriser
aucun relâchement face à eux. J'essaie pourtant d'adopter cette même approche quel que soit l'adversaire. Mais on a
beau faire... Quand, de l'autre côté du filet, vous voyez Nadal ou Federer s'apprêter à retourner votre service, vous
êtes dans une autre dimension.C'est-à-dire ?Le sport de très haut niveau vous fait parfois entrer « dans la zone ».
Celle de l'exception. Là où, si vous entrez, vous pouvez atteindre la perfection. Être à 100 % de vos moyens.
Combiner concentration, confiance, flexibilité, réactivité. Pouvoir délivrer le meilleur de ce qui existe en vous. Sans
vous laisser perturber par celui qui est de l'autre côté du filet. Ni le regarder. Il m'est arrivé de pénétrer dans cette
zone. Je suis toujours en quête de ces moments de grâce où tout fonctionne. Je frappe souvent à la porte de la zone,
mais elle ne s'ouvre pas toujours...»
(1) « Service gagnant », éditions Robert Laffont, 18 euros.(2) Au 21 avril 2014, Nadal vs Djokovic : 22-18 (8-3 en
Grand Chelem) ; Federer vs Djokovic : 18-16 (6-5 en Grand Chelem).
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