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Djokovic ne pensait qu'à ça - Sport : toute l'actualité sportive sur MSN Tout MSN Accueil MSN Accueil M6.fr http://news.fr.msn.com/sport/djokovic-ne-pensait-quà-ça-1 Faire de MSN ma page de démarrage Outlook.com Options Connexion J’aime 515k Suivre À LA UNE MÉTÉO accueil FRANCE ligue 1 FAITS DIVERS POLITIQUE ligue des champions MONDE équipe de france INSOLITE CÉLÉBRITÉS premier league liga SPORT AUTO rugby coupe du monde 2014 FINANCES HIGH-TECH ÉCOLOGIE jo d'hiver 2014 photos Publicité | Choisir sa pub Mise à jour : jeudi 1 mai 2014 21:05 | Par l’Equipe Djokovic ne pensait qu'à ça Régime alimentaire revendiqué, préparation physique et mentale poussée, conseils de Boris Becker... Novak Djokovic, numéro 2 mondial, se rêve en machine à vaincre. Tout en apprenant à relativiser. Partager 3 Tweeter 2 Recommander 0 dernières actualités Sports - Marseille : l'Argentin Bielsa, futur entraîneur de l'OM jusqu'en 2016 02/05/2014 19:02 - Le Parisien Ile-de-France - ESCRIME. Challenge RFF-Trophée Monal : Blaszyck revanchard 02/05/2014 18:59 - Le Parisien 4 mai 2013, l'épéiste francilien Alexandre Blaszyck (VGA Saint-Maur) atteint la finale du Challenge RFF. Le scénario rêvé s'achève en cauchemar. Un an après, il revient ambitieux, mais toujours marqué. Djokovic ne pensait qu'à ça Salon des joueurs à Monte-Carlo. Pluie fine. Novak Djokovic est à l'heure. Souriant malgré un poignet droit qui le fait souffrir. Naviguant entre ses pulsions d'exigence absolue, son éternelle quête de perfection et cette volonté plus récemment affichée de prendre du recul. Le Serbe essaie de relativiser sa relation aux résultats. Pas facile, quand on a perdu son statut de numéro 1 depuis le 7 octobre dernier. Pas facile, quand on reste sur quatre finales de Grand Chelem perdues sur les six dernières disputées. Pas facile, quand on n'est plus tenant d'aucun titre du « Big Four ». Pas facile enfin de céder face au Suisse Stanislas Wawrinka en quarts de finale de l'Open d'Australie, où il n'avait plus perdu depuis 2010, mettant ainsi fin à une série de 14 victoires de rang face au futur vainqueur de l'édition 2014. Redevenir numéro 1 sans tomber dans la quête obsessionnelle. Faire mine de ne plus revendiquer la quête d'absolu pour mieux l'apprivoiser. Vainqueur à Miami et à Indian Wells cette saison, le Serbe s'essaie à tirer des bords, habité par cette ambivalence. Paradoxe gagnant ? Sports - David Beckham a 39 ans 02/05/2014 18:26 - Le Parisien Foot - Football. Chelsea : entre Mourinho et Hazard, le torchon brûle 02/05/2014 15:31 - Le Parisien Sports - TENNIS.Cédric Pioline : «J'aurais pu mal tourner» 02/05/2014 10:17 - Le Parisien les vidéos sport «Vous avez un point commun avec Victoria Beckham, Oprah Winfrey, Jennifer Aniston ou encore Gwyneth Paltrow. Lequel ?Elles mangent sans gluten comme moi ?Gagné. Et ça change quoi pour vous ?Je me sens mieux dans mon être, en tant que joueur et aussi dans ma vie quotidienne. Nous sommes entrés dans une ère où chacun essaye de faire attention à son corps, à son hygiène de vie, à son bien-être. À ce qu'on mange et à ce qu'on boit. Tout cela concourt également à se sentir bien dans sa tête. La santé ce n'est pas une affaire de docteur. C'est une responsabilité individuelle. Longtemps, face à mes « coups de pompe », j'ai cru que je craquais mentalement. Je me suis mis à la méditation et au yoga. Et en même temps j'ai augmenté de manière obsessionnelle mes doses à l'entraînement. Je progressais, mais sans atteindre mon rêve de toucher le sommet. Pourquoi aujourd'hui essayer de convaincre, à travers un livre (1), ceux qui ne font pas d'intolérance au gluten de suivre votre régime alimentaire ?Je ne suis pas en croisade. Je veux juste partager mon expérience de vie. Et raconter comment ma relation à l'hygiène alimentaire m'a fait avancer. À la fois comme être humain et comme joueur de tennis. J'ai pris conscience que j'avais le pouvoir de vivre mieux en agissant sur mes habitudes de vie. De devenir maître de moi-même.Vous vivez à Monaco, où la cuisine italienne domine, vos parents tenaient une pizzeria en Yougoslavie. Comment faites-vous pour ne pas succomber à la tentation ?Les gens l'ignorent, mais on peut manger des pâtes sans gluten. Je n'ai donc aucun souci à me lâcher. Je me fais plaisir et je mange des pâtes comme tout le monde. Sans gluten, c'est tout.Vous ne craquez jamais face à un bon croissant, une baguette bien croustillante ?Mon corps et mon esprit sont habitués à ce régime. J'y prends même plaisir. Jamais je ne renonce. Et puis je trouve ça bon. Mais je reconnais qu'au début, en 2010, ça n'a pas été simple. En Serbie, aussi, il y a des boulangeries à chaque coin de rue et ça sent bon... Quand je passais devant, au début, j'avais la tentation d'y entrer. C'est fini. J'ai éliminé toutes les toxines que j'avais en moi. Mon message va bien au-delà du gluten. Il vise à responsabiliser chacun sur ce qu'il mange, ce qui lui fait du bien ou pas. La nourriture est notre carburant. Pour un sportif de haut niveau, c'est essentiel. J'ai perdu quatre kilos depuis 2010, je suis devenu numéro 1 et j'ai gagné cinq tournois du Grand Chelem, dont le mythique Wimbledon, contre un seul avant. Et j'en ai fini avec mes allergies et mon asthme. Je suis aussi devenu plus confiant. Moins sensible aux peurs. Tout cela ne confine-t-il pas à l'obsession ?Je n'utiliserai pas le mot « obsession », du fait de la connotation négative qui s'y rattache. Je choisis librement de tout faire pour optimiser ma préparation. Physique, mentale et énergétique. J’aime Partager 0 FOOT - L1 - VAFC - Jacobs : «Montrer le meilleur de soi-même» + récents + partagés + vus Ultras populaires Il y a 10 heures Lille veut en finir au plus vite Il y a 12 heures Arsenal tout près de la C1 Fermer Faire de MSN ma page de démarrage 1 sur 3 02/05/2014 23:08 Djokovic ne pensait qu'à ça - Sport : toute l'actualité sportive sur MSN http://news.fr.msn.com/sport/djokovic-ne-pensait-quà-ça-1 Chaque jour, je dois en savoir plus sur moi, améliorer mon jeu. Viser la perfection. Mes plus grands adversaires, eux aussi, font tout pour améliorer leur tennis, mais aussi leur potentiel. Je n'ai pas le choix. Je dois avancer.Dans les face-à-face avec Rafael Nadal et Roger Federer, vous êtes toujours devancé (2). Légèrement certes, mais tout de même... Comment vivez-vous ce défi permanent ?(Il rit.) Je connais par coeur ces statistiques. Je me souviens de chacun de nos matches. C'est un superbe challenge à trois. Chacun pousse les deux autres à progresser, à se dépasser. J'accepte de relever ce challenge. Et de passer devant eux. Je veux inscrire mon nom dans l'histoire de mon sport. Je suis poussé par cette envie, c'est une émotion positive.On ne peut donc pas être heureux en étant numéro 2 mondial ?J'ai déjà été le premier. J'ai gagné Wimbledon, six tournois du Grand Chelem (quatre Open d'Australie, un US Open et un Wimbledon). J'ai accompli mes rêves. Je suis un homme heureux. Et même si je n'avais pas ce palmarès, je serais aujourd'hui un homme heureux. Parce que je ne puise pas uniquement dans le tennis la source de mon bonheur. Ce ne fut pas toujours le cas. Au début de ma carrière, je ne m'accordais pas le droit d'être heureux en dehors du tennis. Je me mettais trop de pression, trop d'exigences. Je passais par des phases d'exaltation et par d'autres bien plus délicates. Cela influençait mon caractère, mon humeur. L'effet était négatif sur ma vie. Il m'a fallu grandir, apprendre à relativiser. Je veux toujours être le numéro 1, mais cela ne doit plus être et n'est plus ma source principale de bonheur. Si demain j'arrête le tennis, je saurai m'accomplir autrement. Et ça, c'est un vrai soulagement. Je mesure l'anormalité de ma vie. J'ai connu la guerre dans mon pays, alors plus j'ai conscience de ma chance, plus je suis en paix avec moi-même. Cela me permet de profiter et de m'amuser en jouant au tennis. Je n'ai plus l'obsession de devoir gagner chaque match, chaque tournoi. Ma quête m'empêchait de respirer. Cette prise de conscience ne date-t-elle pas de votre demi-finale perdue très douloureusement (9-7 au cinquième set) face à Rafael Nadal, à Roland-Garros l'an dernier ?Je me souviens avoir déclaré à l'époque dans une interview au Sunday Times, en Angleterre, que cette défaite «constituait la plus grande leçon jamais reçue concernant ma force mentale et ma personnalité». C'était vrai. Heureusement, j'ai la chance de tirer rapidement les leçons de mes échecs. Quand tu gagnes, tu te sens bien et, même si tu n'as pas très bien joué, tu te reposes sur tes acquis. Ils deviennent des certitudes. Une défaite te conduit inévitablement à te confronter à toi-même. Tu es alors seul face à tes valeurs les plus profondes, tes peurs les plus secrètes, tes doutes, tes émotions, tes frustrations... Il faut alors les identifier.Quelles sont ces émotions négatives qui ont pu vous polluer dans les matches décisifs ?À Roland, en demi-finales l'an passé, face à Nadal, j'ai certainement joué l'un des matches les plus excitants de ma vie. Je me souviens de l'immense déception qui m'avait envahi alors que j'étais si proche de faire tomber Rafa, là où il est imprenable. J'ai alors analysé les 4 h 37' de match, mais aussi et surtout les trois semaines qui avaient précédé. J'étais alors totalement habité par le désir de gagner enfin le «French». Une telle charge d'envie a brûlé, a consumé une partie de mon énergie. À Roland, mentalement, physiquement, émotionnellement, j'étais vidé. Trop de désir. Trop d'implication.Ce processus d'identification des causes passe par l'auto-analyse, ou bien vous vous confrontez à un professionnel du mental ?C'est à moi de faire le travail. De plonger au fond de moi et d'améliorer mentalement ce que j'identifie comme source d'échec. C'est à moi de savoir qui je veux être et comment je veux être ressenti par le monde extérieur. Il faut laisser s'exprimer en soi toutes les pensées qui surgissent. Puis les analyser sans les juger. Une fois le souci détecté, alors il faut le partager et en parler avec tes proches, avec ceux à qui tu accordes ta confiance pour trouver le « passage ». Comment partir à la conquête des émotions négatives qui interfèrent au plus mauvais moment. Et demander à ceux qui m'aiment de m'aider à ne pas oublier qui je suis et d'où je viens. Comment se reconstruit-on ?Je suis alors parti en Italie avec ma fiancée pour oublier, avant d'aller me tester à Londres sur le gazon, mais avec plus de recul. Et là, j'ai atteint la finale. Je me suis prouvé que, psychologiquement, j'avais digéré. Je me suis prouvé que j'étais fort mentalement. Que j'avais su me débarrasser des scories de cet échec. Et, franchement, ce n'était pas facile.En gros, vous avez appris à nettoyer votre disque dur ?Oui, c'est une forme de « reset », pas de « delete ». On reprogramme tout, mais on n'efface rien. Réussir en tennis nécessite cette faculté mentale. Tu passes d'un tournoi à un autre sans avoir le temps de t'arrêter, et plus tu es au haut niveau et plus tes dimanches s'enchaînent avec des lundis. Tu vas souvent loin dans les tournois, donc tu n'as pas le temps de te poser et de faire le point. Tu quittes Madrid, tu atterris à Rome et, hop ! « reset ».Et le choix de vous entourer de Boris Becker ?Boris a rejoint mon équipe parce qu'il a été longtemps numéro 1 mondial. Parce qu'il a remporté six tournois du Grand Chelem et près de cinquante tournois (49 précisément). Parce qu'il sait exactement ce à quoi je suis confronté au plus haut niveau. C'est avant tout mentalement que j'ai besoin de son aide. De son regard. De son côté allemand, avec cette capacité à vaincre, cette culture de la gagne ?C'est quelque chose que je connais bien. Dès l'âge de 12 ans et jusqu'à 16-17 ans, je suis allé m'entraîner dans le centre de tennis de Nikola Pilic, en Allemagne. J'ai été confronté à la mentalité allemande. J'ai appris à bien parler cette langue. Je me suis imprégné de leur culture, de leur discipline, de leur implication, de leur volonté de ne jamais renoncer. J'aime les gens qui travaillent dur, qui ont en eux le « fighting spirit ». Avec Boris Becker, on se rejoint sur ces valeurs et j'espère que notre association sera profitable.Concrètement, que vous apporte Boris ?Il analyse parfaitement les situations de tension dans les matches clés. Face à des adversaires comme Nadal ou Federer, le travail ne suffit pas pour faire la différence. Chacun frappe des milliers de balles chaque jour. Celui qui gagne à la fin est celui qui, mentalement, arrive à garder son calme et à éloigner la pression. Boris sait. Il peut donc mettre en perspective ce par quoi je passe dans ces moments. Cela a payé à Indian Wells et Miami, mais c'est maintenant que je vais voir si j'ai vraiment progressé dans ma gestion des points importants dans les matches cruciaux. Je sais ce que c'est de lutter contre l'esprit qui s'évade ou la montée de pensées négatives. Mais je ne crois pas au diable. Ni aux diables. Je n'en ai pas dans ma tête. Je crois au doute. Je sais que, parfois, il peut survenir et est provoqué par des peurs, des angoisses. Chaque joueur, de Sampras à Nadal en passant par McEnroe ou Federer, passe par ces moments. Mais eux, comme moi, parviennent ou sont parvenus à se forger un palmarès. C'est la preuve qu'ils ont en eux cette capacité à faire émerger plus de convictions et de pensées positives que d'images négatives. Ils savent faire le vide dans leur esprit, repousser les pensées parasitaires aux moments clés. Parce que, lorsque survient le doute, personne ne sait s'il va vous habiter cinq secondes, cinq minutes ou pendant une heure. Avec Boris, on essaye d'optimiser le processus de « reset ». In Giggs, they trust Il y a plus de 2 jours Publicité DIRECTS Football - Ligue 1 Bastia 1-1 Lille Revoir Football - Ligue 2 Voir les scores Football - Championnat d'Espagne Suivre en direct Football - Championnat de Belgique Voir les scores Football - National Voir les scores Tennis - Munich Tous les matchs Tennis - Estoril Tous les matchs Golf- Wells Fargo Championship - Quail Hollow Club Suivre en direct direct Golf- The Championship - Blackstone Golf Club Suivre en direct direct Hippisme- Quinté+ La course direct Tous les directs Où allez-vous chercher vos émotions positives ?Pas loin ! J'adore signer des autographes, être entouré par une foule de fans. Cela m'est bénéfique. Je me nourris de ces élans. Je me nourris de l'énergie positive qu'ils m'insufflent. C'est ça qui m'aide à penser positif. Il faut entraîner son esprit à croire en soi. À se laisser habiter par de fortes ondes positives. À imprégner le court de ces sensations de plénitude.Avez-vous conscience de ce qui vous habite lorsque vous servez pour le match face à Nadal ou à Federer, par rapport à un adversaire « ordinaire » ?Quand c'est Nadal ou Federer, il faut éviter de regarder de l'autre côté du filet (il sourit). La concentration est à son maximum et pas seulement sur une balle de match. Chaque point doit être tel une balle de match. Vous ne pouvez vous autoriser aucun relâchement face à eux. J'essaie pourtant d'adopter cette même approche quel que soit l'adversaire. Mais on a beau faire... Quand, de l'autre côté du filet, vous voyez Nadal ou Federer s'apprêter à retourner votre service, vous êtes dans une autre dimension.C'est-à-dire ?Le sport de très haut niveau vous fait parfois entrer « dans la zone ». Celle de l'exception. Là où, si vous entrez, vous pouvez atteindre la perfection. Être à 100 % de vos moyens. Combiner concentration, confiance, flexibilité, réactivité. Pouvoir délivrer le meilleur de ce qui existe en vous. Sans vous laisser perturber par celui qui est de l'autre côté du filet. Ni le regarder. Il m'est arrivé de pénétrer dans cette zone. Je suis toujours en quête de ces moments de grâce où tout fonctionne. Je frappe souvent à la porte de la zone, mais elle ne s'ouvre pas toujours...» (1) « Service gagnant », éditions Robert Laffont, 18 euros.(2) Au 21 avril 2014, Nadal vs Djokovic : 22-18 (8-3 en Grand Chelem) ; Federer vs Djokovic : 18-16 (6-5 en Grand Chelem). Fermer Faire de MSN ma page de démarrage 2 sur 3 02/05/2014 23:08