Fashion Circle : au centre de l`intérêt

Fashion Circle : au centre de l’intérêt
La mode bouge continuellement. Il est donc logique que ce secteur soit suivi de près par un grand groupe
de passionnés de la mode qui ne veulent pas manquer les dernières tendances dans le domaine de
l’habillement, des chaussures et des accessoires.
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Le secteur en Belgique
Chiffre d’affaires en 2013 : 6,8 milliards d’euros, soit une hausse de 3% par rapport à 2012.
79% du chiffre d'affaires est réalisé dans les vêtements et les accessoires, et 21% dans les
chaussures et la maroquinerie.
Majoritairement des PME
D’après les Locatus Retail Facts, l’on dénombre en 2014 12.672 points de vente pour la mode et les
vêtements, contre 12.894 en 2013 et 13.216 en 2012. La surface totale occupée par les magasins de
mode s'élevait à 2.173.000m² en 2014, alors qu'en 2013 elle s'élevait à 2.167.000m². Par 1.000
habitants, cela donne donc 579m² en 2014 et 553m² en 2013. Dans le secteur de la maroquinerie et
des chaussures, l’on dénombre 2.956 points de vente en 2014, contre 2.997 en 2013 et 2.972 en 2012.
Représentait 5,2% du budget des ménages en Belgique en 2013.
Saviez-vous que…
Une famille belge dépense 1.756 euros dans le secteur de la mode chaque année, 54% de ce
montant étant destiné aux femmes, 29% aux hommes et 17% aux enfants.
En 2 ans, le nombre de magasins de mode pratiquant les ventes couplées durant la période
d’attente a doublé. En juin 2014, ils étaient 22% (contre 11% seulement il y a 2 ans) à recourir à ce
système parfaitement légal. De nombreux commerçants estiment qu’ils sont obligés de suivre cette
tendance pour des raisons de compétitivité.
Les femmes (79%) sont majoritaires dans le secteur.
Pour ses achats vestimentaires, le Belge privilégie les grandes rues commerçantes du centre-ville ou
les centres commerciaux. Les magasins en périphérie semblent moins populaires pour ce type
d’achats.
En Europe, la fréquence d’achat pour l’habillement est d’une fois toutes les 4 semaines dans le
centre-ville, et d’une fois toutes les 6 semaines pour les magasins en périphérie.
Le Baromètre du commerce réalisé chaque année par Trendhuis pour notre compte permet d’y voir
plus clair quant aux facteurs incitant le consommateur à opter pour tel ou tel magasin de prêt-àporter. Lorsqu’il s’agit de choisir un magasin, la majorité des répondants (79,7%) optent pour un
magasin présentant un large assortiment. Autres critères importants : l’accueil du personnel (73,8%),
l’équilibre de l’assortiment (72,2%) et des prix bas (69,7%). Les heures d’ouverture précoces (avant
9h) et les heures de fermeture tardives (après 19h) se situent plus bas dans le classement, avec
respectivement 22,9 et 39,5%. Les femmes attachent plus d’importance aux critères suivants :
accueil du personnel, heures de fermeture tardives (après 19h), large assortiment, aménagement du
magasin, dernières tendances et offre unique. Aucun critère ne semble plus important pour les
hommes que pour les femmes, hormis l’existence d’une boutique en ligne (25,7% des hommes
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contre 22,2% des femmes) et, de justesse, les conseils avisés du personnel (59,9% des hommes
contre 59,2% des femmes). Bref : il est important de disposer d’un large assortiment, ce qui ne veut
pas dire que les clients doivent se perdre dans le magasin.
Ce même Baromètre du commerce révèle que 2014 est plus que jamais l’année des concept
stores, ce sont des magasins où les marques prennent vie. Un concept store réussi est un endroit où
il est agréable de regarder des meubles, feuilleter des livres, acheter des cadeaux, essayer des
vêtements et boire une tasse de café.
Les principaux défis du secteur Fashion
Législation sur les soldes
La législation belge sur les soldes et la période d’attente sont relativement uniques. Les soldes ont lieu
deux fois par an. Ces périodes sont fixes et sont toujours précédées d’une période d’attente durant
laquelle aucune réduction ne peut être annoncée sur les vêtements, chaussures et articles de
maroquinerie. Outre ces périodes fixes et les périodes d’attente, d’autres conditions doivent
également être respectées en matière de soldes. Nous avons résumé celles-ci pour nos membres, qui
peuvent y accéder via cette page.
Sécurité
Les pertes de marchandises (par exemple en raison des vols) et les coûts de sécurisation représentent
2% du chiffre d’affaires dans le secteur de la mode. La répartition des coûts en matière de sécurité est
la suivante : 2/3 dus à la perte de marchandises et 1/3 pour le recrutement de personnel de sécurité. De
plus, certains vols échappent aux magasins ou ne sont pas déclarés par ceux-ci, de sorte que ces chiffres
sont probablement sous-estimés. Pour pouvoir estimer ces chiffres de manière plus précise, le nombre
de déclarations devrait refléter davantage le nombre de voleurs démasqués. Or, pour y parvenir,
des procédures simplifiées, des sanctions plus efficaces des vols et encourager une collaboration entre
les chaînes en vue d’un échange d’informations sont absolument nécessaires.
Trouver du personnel
Trouver du personnel qualifié et motivé est une tâche difficile pour le secteur de la mode. Il s’agit d’un
métier varié qui requiert diverses aptitudes : contact facile avec les clients, feeling commercial, sens de
la mode, ...
Que faisons-nous pour le secteur ?
À la demande de nos membres, nous avons mis sur pied le Sunday shopday, un dimanche
d’ouverture nationale des magasins qui se tiendra désormais tous les premiers dimanches du mois
d’octobre. L’édition 2014 a déjà remporté un franc succès, avec plus de 4.000 magasins participants
dans 165 villes et communes. Nous visons haut et espérons que l’ensemble des villes et communes
rejoindront l’initiative dès 2015, afin que tout le monde puisse profiter de cette journée axée sur le
shopping détente ainsi que des animations organisées dans ce cadre.
Début 2012, le Fashion Circle a été créé spécialement pour le secteur de la mode. Il s’agit d’une
réunion organisée deux fois par an au cours de laquelle CEO et décideurs échangent des
informations et discutent dans une ambiance informelle. Nous y commentons des projets (tels que
le Sunday shopday ou le baromètre Fashion), leur communiquons des informations sur le secteur
(par exemple sur les Vêtements Propres, la législation sur les soldes ou les surplus de textile) et
clôturons chaque réunion par un moment d’inspiration.
Nous avons opté pour une approche reposant sur des groupes de travail, afin que les différents
thèmes spécifiques soient traités par les bonnes personnes : par exemple le groupe de travail du
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Sunday shopday, qui rassemble les responsables marketing des différentes chaînes, ou le groupe de
travail sur les VêtementsPpropres, au sein duquel se réunissent les managers RSE.
Nous communiquons également les dernières informations spécifiques au secteur (par exemple sur
les soldes, l’étiquetage, l’affichage des prix ou les actions promotionnelles) à nos membres par le
biais de notre lettre d'information hebdomadaire ACTU et de communiqués de presse .
Nous organisons des moments de networking ainsi que des événements lors desquels les
concullègues du secteur peuvent se rencontrer mais aussi rencontrer des chefs d’entreprise d’autres
secteurs.
Nous nous concertons en permanence avec l’enseignement et les offices de l’emploi en vue de
mieux faire correspondre les formations en vente aux exigences de nos membres. Grâce à nous, des
professeurs donnent désormais cours à leurs élèves dans des magasins. Les membres peuvent ainsi
accueillir des stagiaires de Bruxelles Formation, du Forem et du VDAB dans leurs magasins et ainsi
apprendre à mieux connaître les futur(e)s candidat(e)s. Quant aux hautes écoles, elles forment les
futurs gérants de magasin.
En collaboration avec notre département Communication, nous veillons à donner la visibilité
nécessaire au secteur par le biais d’actions de communication saisonnières.
Contact : Ann Ieven
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