aCTU cHAMBRE D`aGRICULTURE - Chambre d`agriculture d`Alsace
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semaine 49 aLSACE aCTU cHAMBRE D’aGRICULTURE fORÊT SYLVICULTURE Facteurs favorables à la régénération naturelle et nouvelle préconisation d’entretien Plus de 60 sylviculteurs se sont réunis le 15 septembre dernier à Lapoutroie dans le massif du grand Faudé. Au programme : la régénération naturelle Bien que les conditions climatiques jouent un rôle important dans la fructification et dans la réduction des parasites, deux autres facteurs s’avèrent essentiels pour le bon développement des semis : • Le dosage de la lumière doit impérativement éviter le développement d’un tapis de graminées, de carex, de fougères… afin de permettre la germination des graines. Ce dosage doit aussi être adapté aux essences prioritaires. Un taux d’éclairement faible de 2 % donne les taux de survie des semis suivants : 0 % pour le mélèze, 10 % pour le pin sylvestre, 80 % pour le sapin pectiné et 90 % pour le hêtre. Tout l’art du forestier repose sur le bon diagnostic de la dynamique locale de la végétation aGRONOMIE et de l’intensité de la coupe d’ensemencement. • L’équilibre faune-flore. Le meilleur diagnostic, très utilisé par les forestiers allemands et autrichiens, consiste à réaliser quelques petits enclos. Le résultat est souvent étonnant : dans l’enclos se développe un tapis dense de semis tandis qu’à l’extérieur, ils sont inexistants. Les nouvelles préconisations de travaux en phase d’installation Le bourrage végétal ligneux ou semi-ligneux accompagnant les semis contribue à la protection contre le vent, le soleil, le gel et surtout les dégâts des cervidés. Une démonstration de dégagement sélectif a été réalisée au stade de fourré (semis de moins de 2 m) en respectant les étapes suivantes : 1. Ouverture de filets sylvicoles de 1,5 m de large tous les 5 à 10 m, en fonction de la densité de la régénération et du relief. 2. Diagnostic de la régénération pour vérifier la présence d’une densité suffisante de semis «super-vitaux». La densité minimale se situe entre 400 et 500/ha pour le douglas, le mélèze et les feuillus à l’exception du hêtre et 600 à 1 000/ha pour l’épicéa, le sapin et hêtre. 3. Dans le cas où la densité ne serait pas suffisante, un reboisement est nécessaire dans les zones repérées. C’est une opportunité pour favoriser un mélange d’essences à la condition d’être adaptées à la station. 4. Dégagement concentré sur les «super-vitaux» en respectant la devise : «la tête au soleil et le pied à l’ombre». La démonstration a été entièrement faite sur le principe du cassage avec les mains protégées par des gants appropriés. Cette technique présente de nombreux avantages : meilleur ajustement de la hauteur de dégagement des têtes des semis, affaiblissement progressif du bourrage tout en évitant la prolifération d’un tapis indésirable de graminées ou de ronces, protection des semis contre le gibier en rabattant les tiges cassées vers le pied des semis. Ces travaux sont à réaliser en-dehors de la période de reproduction et de nidification de la faune (avril à juillet). Daniel Wohlhuter service productions végétales tél. 03 89 20 97 49 [email protected] ENREGISTREMENT DES PRATIQUES CULTURALES Mesp@rcelles de A à Z… (suite) Mesp@rcelles facilite au quotidien la gestion des pratiques agricoles et permet de répondre aux exigences administratives. BGA (Balance globale azotée), vérification du ratio des 170 kg d’azote organique… Suivez l’abécédaire pour découvrir les fonctionnalités. G comme Gain de temps J comme Justesse Après la saisie des interventions réalisées, les différents calculs, parfois fastidieux et l’ensemble des documents règlementaires sont réalisés automatiquement. Le stock restant après chaque saisie d’intervention est immédiatement calculé. Une fiche de synthèse permet de contrôler les quantités de produits utilisées. H comme Hotline K comme Klaxons Tout au long de la campagne, dans l’utilisation courante du logiciel, une assistance informatique est assurée. Vous pouvez contacter un conseiller qui vous aide à résoudre, dans des délais très courts, des problèmes d’utilisation ou même de matériel. Mesp@rcelles dispose d’outils de vérification des données saisies pour identifier les potentielles erreurs. L’utilisateur est sécurisé. Les vérifications peuvent être réalisées avant les interventions (simulation de mélange phyto), en cours de saisie (calendrier d’épandage des effluents, dose homologuée…) et enfin à posteriori. I comme Indicateurs environnementaux Nombre d’indicateurs environnementaux sont calculés automatiquement : IFT (Indice de fréquence des traitements) pour les signataires de MAET, M comme Mobile Avec la version mobile, Smartphone notamment, enregistrez vos interventions où vous le souhaitez. La vérification du registre phyto permet de sécuriser les enregistrements. L’EST AGRICOLE ET VITICOLE sE fORMER, s’iNFORMER RÉGLEMENTATION Certiphyto Voici quelques rappels concernant la réglementation «Certiphyto applicateurs en prestation de services et l’agrément des entreprises», issue notamment du plan Ecophyto. I comme Import/export Des interfaces vous permettent de répondre aux demandes de vos partenaires, sans ressaisie. L’export des données peut se faire vers les collecteurs de matières premières, demandeurs de la traçabilité. Sapinière avec semis de hêtre et de sapin pectiné bénéficiant d’un éclairement latéral dans une petite trouée. Si des zones de votre exploitation sont mal couvertes par le réseau, Mesp@rcelles Mobile possède un mode déconnecté permettant de continuer les saisies et les synchronisant dès que la 3G est à nouveau accessible. Retrouvez la suite de l’abécédaire dans un prochain numéro. Ce début de campagne culturale 2013 est le moment idéal pour se lancer. Si vous souhaitez découvrir l’outil, assistez à une des réunions de démonstration à la Chambre d’agriculture à Sainte Croix en Plaine, le mardi 18 décembre à 10 h, à Altkirch, le mardi 18 décembre à 14 h. Christine Marx, Nathalie Pringard, service productions végétales tél. 03 89 08 97 61 [email protected] [email protected] Anne Hennard, service économie tél. 03 88 70 72 33 [email protected] Cette réglementation concerne les entreprises réalisant des prestations d’application de produits phytopharmaceutiques dans les zones agricoles ou les zones non agricoles (ex : paysage). Sont notamment concernés tous les travaux agricoles, viticoles, forestiers ou les travaux paysagers utilisant des produits phytopharmaceutiques. Les travaux exécutés par des agriculteurs dans le cadre de l’entraide agricole ne sont pas concernés par cette réglementation. Mais dans ce cas, l’agriculteur devra néanmoins avoir le Certiphyto «décideur en exploitation agricole». Comment obtenir le Certiphyto «décideur en travaux et services» - soit par équivalence de diplômes (diplômes de moins de 5 ans) - soit par test (QCM) - soit par trois jours de formation avec les quatre parties suivantes (la réglementation au sens large - la protection de l’utilisateur ou de l’applicateur - la protection de l’environnement - les solutions alternatives pour utiliser moins ou pas du tout de produits phytos). L’agrément de l’entreprise (à demander à la Draaf/SRAL) L’entreprise doit solliciter un agrément qui sera délivré si les trois conditions ci-dessous sont remplies : - Il faut au moins un certificat individuel (Certiphyto) «décideur en travaux et services» par entreprise. - Une assurance responsabilité civile professionnelle. - Une certification d’entreprise (nouveauté). Un organisme certificateur devra faire un audit de certification avant le 1er octobre 2013. Cette certification entraîne un coût (autour de 800 € HT), mais surtout il faudra que le chef d’entreprise consacre du temps pour préparer cet audit. Pour en savoir plus (www.chlorofil.fr) Arrêté du 21 octobre 2011 portant création et fixant les modalités d’obtention du certificat individuel pour l’activité «utilisation à titre professionnel des produits phytopharmaceutiques» dans les catégories «décideur en travaux et services» et «opérateurs en travaux et services». Cet arrêté est paru au Journal officiel du 22/10/2011 (www.legifrance.fr). Il donne aussi la liste complète des diplômes donnant l’équivalence. Jean-Paul Ringeisen, service formation–emploi tél. 03 89 20 97 72 [email protected] V1 - N° 49 . VENDREDI 7 DÉCEMBRE 2012 . PAGE 8