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NOUVEAUTES CD ADULTE
JUIN / JUILLET 2014
1.3 JAZZ
Imagined savior is far easier to paint (The) / Ambrose Akinmusire.
Sur cet album, qu'il a produit lui-même, Akinmusire fait subtilement évoluer sa musique en
plaçant moins l'accent sur ses époustouflants solos que sur ses compositions (douze des
treize que contient l'album sont de son cru), toujours soucieux de laisser suffisamment de
place à son groupe pour s'exprimer et improviser.
Code-barres : 169568, Cote:
1.3 AKI.
Blossom Dearie / Blossom Dearie.
Blossom Dearie est une chanteuse et pianiste de jazz américaine, excellant
particulièrement dans le style bebop. Elle est reconnaissable à sa voix fraiche et enfantine.
1.3 BLO.
Extended circle / Tord Gustavsen, piano.
Le sixième album du pianiste norvégien propose de nouvelles pièces aux airs de gospel,
des ballades composées par ses soins, des improvisations luminescentes en groupe
ainsi qu'une interprétation extatique de la chanson traditionnelle norvégienne "Eg veit I
himmerik ei borg" (Je sais que dans le ciel il y a un château).
1.3 GUS.
Antonio Carlos Jobim et la bossa nova : la leçon de jazz / Antoine Hervé.
1.3 HER.
Concerts / Keith Jarrett, piano.
Réunissant deux concerts improvisés en 1981, le premier enregistré en Autriche au
Festspielhaus Bregenz, le second en Allemagne à la Herkulessaal de Munich (lieux
réputés pour leur acoustique exceptionnelle), ce coffret peut être considéré comme le
sommet de la première période de musique solo de Jarrett. Si le concert de Bregenz avait
déjà fait l'objet d'une réédition en cd par le passé, et si par ailleurs Jarrett en personne
avait choisi quelques extraits de son concert de Munich dans son anthologie : Rarum parue en 2002, cette
réédition propose pour la première fois de retrouver sur disque l'intégralité du concert de Munich.
1.3 JAR.
Over the honeymoon / Novox.
Pour son troisième album Novox rend hommage aux films afro-américains Blaxploitation
des années 70's et leurs légendaires B.O jazzy groove.Tous les grands musiciens noirs
des années 1970 ont exercé leurs talents dans ces films de série B ; la liste est longue et
non exhaustive : James Brown (Black Caesar), Curtis Mayfield (Superfly, Short eyes),
Isaac Hayes (Shaft, Truck Turner, Three tough guys), Johnny Pate (Brothers on the run,
Bucktown), Marvin Gaye (Trouble man), Herbie Hancock (The spook who sat by the door) et Barry White
(Together brothers).
1.3 NOV.
This is Michel Petrucciani / Michel Petrucciani, piano.
« Mon meilleur disque, c’est le prochain » aimait dire Michel Petrucciani.
Par cette boutade, il nous déniait le droit d’espérer son chef- d’œuvre. Aujourd'hui, au
rebours de ce sophisme innocent d'apparence, il nous oblige à réécouter ce qu’il a créé
derrière son piano. Vingt années de carrière discographique précèdent son décès le 6
janvier 1999. Les deux premiers tiers sont généreusement représentés dans ce florilège
sélectionné à partir des catalogues Owl et Blue Note. Le pianiste signera six albums sur chacun de ces
labels.
1.3 PET.
Weltentraum / Michael Wollny.
Michael Wollny, qui est devenu en quelques années l'un des piliers du label ACT, a suivi
une formation classique, et cela s'entend. Il impulse des harmonies complexes et
développe des solos violemment expressionnistes. Tout au long de l'album, la joie de
jouer et l'énergie ne faiblissent point, entraînant irrésistiblement chez l'auditeur beaucoup
enthousiasme et ce bonheur rare mais bienvenu : celui d'entendre en action une beauté à la fois actuelle et
immémoriale.
1.3 WOL.
1.4 SOUL/FUNK
Lift Your Spirit / Aloe Blacc.
Aloe Blacc, le dandy de la soul signe enfin son grand retour avec Lift Your Spirit Pour ce
nouvel opus, il s’entoure de producteurs et auteurs de renom comme Pharrell Williams,
DJ Khalil (Eminem, Dr. Dre...) mais aussi Harold Lilly (Alicia Keys, Faith Evans ou encore
Brandy). La version acoustique de Wake Me Up (son tube avec Avicii) figurera au
tracklisting, tout comme son nouveau single The Man. Aloe Blacc démontre, une fois de
plus, l’étendue de ses qualités vocales avec ce titre aux influences soul et gospel. Après le succès de son
précédent album Good Things et de son projet lounge Roseau, Lift Your Spirit devrait s’inscrire comme un
des albums phare de ce début d’année grâce à une combinaison de talents qui en fait un album brillant,
authentique et à la portée universelle.
1.4 BLA.
Lisa and The Lips / Lisa and The Lips.
Une impressionnante touffe de cheveux, un regard chaleureux et cette voix qui, depuis
plus de 15 ans fait frémir le rock, c'est Lisa Kekaula, grande prêtresse des Bell Rays.
Avec son album Have a little faith, on avait touché à ce que le groupe Californien pouvait
faire de plus passionnant : pousser des cuivres aux côtés de la fameuse guitare de Bob
Vennum, l'autre héros des Bell Rays. Mais sur scène, la section cuivre, il n'en fut jamais
question. Avions-nous perdu espoir ? La solution vint d'Espagne, et c'est à Madrid que s'est nouée l'histoire,
en décembre 2012. Hammond, Wurlitzer, trompette, sax, guitares, vieux amplis à lampes..., 10 titres écrits
par Lisa, Bob, Pablo "Funky" Perez et Henrik Widen (suédois, membre des Diamond Dogs), morceaux
ensuite rapatriés de l'autre côté de l'Atlantique pour y être mixés et masterisés. Le résultat est à la hauteur
des attentes : chaud, coloré, relevé, dansant, funky et joyeux.
1.4 LIS.
In my soul / Robert Cray Band (The).
Pour son 17ème album studio, il frappe très fort et nous délivre un disque de blues épuré
et magistralement teinté de soul, comme seul un véritable géant du genre en est capable
! Onze titres façonnés de main de maître dans le plus pur esprit des années Stax ou
Chess.
1.4 ROB.
1.5 RAP, HIP HOP
Transe lucide / Disiz.
Transe-Lucide est l'album qui clôturera la trilogie des "albums Lucide" qu'il avait
commencé en 2012.
1.5 DIS.
So it goes / King Krule.
L'année 2013 ne fut pas de tout repos pour le groupe new-yorkais. Après avoir joué
avec de nombreux artistes tels que GZA, Death Grips ou King Krule, et collaboré avec
le réalisateur Ari Marcopoulos, il a trouvé le temps pour enregistrer cet album. Autrefois
catalogué comme la réponse East Coast du groupe Odd Future, Ratking fait du hip-hop,
un hip-hop hybride, savant mélange inspiré par les Beastie Boys et les Yeah Yeah
Yeahs. Les quatre teenagers imposent avec So it goes, leur univers sombre et précis, à l'instrumentation
souvent brute. L'objectif premier de cet album est de prendre l'énergie contagieuse du live et de la canaliser
dans un enregistrement.
1.5 KIN.
Ailleurs / Nemir.
Porté par les singles Ailleurs (avec Deen Burbigo) et Wake up (avec Alpha Wann de
1995), il a réalisé en un an ce que les artistes rêvent généralement de réaliser sur
plusieurs années de leur carrière. Nemir est sur toutes les lèvres et ses chansons dans
toutes les têtes, au-delà de la sphère rap. Rappeur de poche au sourire contagieux, il est
une véritable machine à faire bouger les nuques. Il commence à rapper à dix ans, comme d'autres jouent au
foot, avec l'énergie de ceux qui ont le monde à conquérir. Il se taille très vite une solide réputation de free
styler, exercice dans lequel il excelle. A la frontière entre rap et chant, rarement l'accent du Sud n'aura été si
réjouissant. Adoubé par les pontes du milieu, ce premier album est l'expression colorée d'un artiste
polyvalent à la rime bondissante.
1.5 NEM.
1.6 REGGAE
Entre les lignes / Danakil.
Danakil signe là son album le plus abouti, musicalement riche, tout en restant fidèle à ses
valeurs et son histoire.
1.6 DAN.
2. VARIETES INTERNATIONALES
Play all night : live at the Beacon theatre 1992 / Allman Brothers Band
(The).
La 45ème année d'activité du légendaire groupe sudiste sera également sa dernière. Les
Allman Brothers auront fait preuve d'une résilience extraordinaire : plutôt qu'un long
déclin, ces décennies auront été marquées par des sursauts créatifs inespérés, comme
en témoigne ce cd, capté lors des premiers concerts du groupe au Beacon Theater de
New York en 1992. La consistance des nouveaux morceaux, la finesse du set acoustique ainsi qu'une
profondeur d'âme intangible en font aussi le meilleur live de ce monument américain, immédiatement
derrière l'intouchable "At Fillmore East" de 1971. (Bertrand Bouard - Rock & Folk n° 560).
2 ALL.
Working out / Arthur Beatrice.
Avec son premier album, le groupe anglais conforte les attentes et le succès critique
générés par ses premiers EPS, Carter et Grand union, divulgués au compte-goutte et
dans le plus grand mystère. Enregistré dans leur studio et une fois de plus autoproduit, le
disque enchaîne des compositions d'orfèvres magnifiquement spacieuses et pourtant
intimes. Les voix d'Orlando Leopard et Ella Girardot se croisent et s'entrelacent, le
charme opère, sinueux.
2 ART.
Morning phase / Beck.
Il s'est fait connaître du grand public avec son tube Loser en 1994. Artiste clé de la scène
pop folk, Beck a une carrière internationale impressionnante et s'est également fait
remarquer grâce à sa participation à de nombreuses bandes originales de films (Moulin
Rouge, Eternal sunshine of the spotless mind, Scott Pilgrim ou encore Twilight). Plus
récemment en France, il a fait parler de lui en écrivant la plupart des titres de l'album IRM
de Charlotte Gainsbourg, et en apparaissant avec elle sur Heaven can wait.
2 BEC.
Jericho road / Eric Bibb.
Sur Nanibali, morceau envoûté placé à la fin de son nouvel album, Eric Bibb ne joue pas.
Il laisse toute la piste, chant et musique, au joueur de kora sénégalais Solo Cissokho.
Pour Eric Bibb, qui a sorti une trentaine d’albums en quarante ans, ce n’est pas le signe
d’une panne d’inspiration ou de retrait. Plutôt un aboutissement, la preuve d’un monde
musical en expansion, décloisonné, une belle étape au sommet sur un chemin qui l’a
mené du folk-blues américain, en troubadour acoustique, à ce disque riche et chatoyant, entre soul et
musique africaine. Si cet album est sans doute le meilleur d’Eric Bibb, c’est d’abord parce qu’il sonne
méchamment bien, profitant du savoir-faire du musicien et producteur anglais Glen Scott, copilote de
l’affaire. Mais c’est aussi parce qu’il plane sur l’air du temps vivifié, sur cette idée délicieuse et chaque jour
vérifiée que le centre de gravité (et de légèreté) de la musique se déplace, des USA au reste du monde. On
connaît depuis toujours la musique américaine, qui occupe beaucoup de place. Mais je sais aussi qu’il y a
de la musique géniale au Mali, en Arménie, et partout dans le monde en vérité. OK, je me suis fait connaître
comme un Américain qui joue du folk-blues acoustique. Mais je voulais que cet album montre mes
connexions profondes à d’autres musiques. Qui ne datent pas d’hier : Eric Bibb a été tourneboulé par la
musique africaine une première fois en 1965 (il avait alors 14 ans), grâce à l’Exposition universelle de New
York, où un ami avait acheté un disque de kora guinéenne. Sa passion a mûri ("Je ne joue pas de kora, mais
j’en écoute et ça s’insinue dans mon jeu de guitare") et culminé en 2012 avec l’album Brothers in Bamako,
enregistré en duo avec le Malien Habib Koité. Aujourd’hui, Jericho Road n’est pas un album africain, on y
entend plus l’héritage de Donny Hathaway, des Staple Singers ou Curtis Mayfield, mais c’est un disque
pollinisé, créolisé, où les musiques se rencontrent et discutent à égalité. Les cordes, la guitare sèche, la
kora, la trompette et les chœurs gospel, tous dans le même bateau, sur la même route pavée de bonnes
intentions, et de velours. L’idée de Jericho Road est née de la lecture d’un livre sur la dernière nuit de Martin
Luther King, et c’est un album de rêve. (Stéphane Deschamps - Inrockuptibles No.936).
2 BIB.
Underneath the rainbow / Black Lips.
Après trois ans d'absence, le retour du rock'n'roll d'Atlanta avec cet album produit par
Tommy Brenneck (Dap Kings) et Patrick Carney (the Black Keys).
2 BLA.
Ghost stories / Coldplay.
Ce sixième album studio du groupe anglais les voit revenir vers un style plus épuré en
comparaison de leur album précédent, le très coloré Mylo xyloto (2011). Le quatuor a
collaboré pour cet enregistrement avec le producteur Britannique, Paul Epworth mais
aussi Jon Hopkins, Rik Simpson & Dan Green.
2 COL.
Croz / David Crosby.
Dès la pochette minimaliste, un portrait du chanteur, 72 ans, pris par un de ses fils, le
message est clair : David Crosby ne souhaite pas faire « mode », comme sur son dernier
et peu marquant album il y a vingt ans (Thousand Roads), mais juste graver ses
chansons comme il les entend. Du coup, Croz est sa plus belle réussite en solitaire
depuis son inégalable If only I could remember my name de 1971.
Bien sûr, les temps ont changé, et le souffle de liberté et de créativité qui avait vu naître cet ovni
semi-improvisé, monument d'une west coast en apesanteur porté par la voix tout en harmonies hallucinées
du doux mais indomptable grizzly californien, s'est évaporé. Plus concis et cadré, Croz présente onze titres
de facture presque classique d'un soft rock policé, piloté par James Raymond (le fils de Crosby découvert
sur le tard) et gratifié de belles interventions de Mark Knopfler (What's broken) ou de Wynton Marsalis
(Holding on to nothing). Evidemment, on aurait pu rêver d'un Jonathan Wilson pour la touche de modernité
rétro de goût, mais tant pis. Car Crosby, dans la lignée de morceaux comme Delta ou Tracks in the dust
autrefois, y chante avec force, conviction et émotion, de son timbre magique miraculeusement préservé des
années d'autodestruction. Lui qui a traversé le pire (tragédies personnelles ou de l'Histoire) se refuse à
sombrer dans le regret et la désillusion. Son disque respire, possède un souffle inattendu. L'ex-Byrds et
acolyte de Stills et Nash navigue admirablement en solitaire. (Hugo Cassavetti - Telerama n° 3342).
2 CRO.
Age of fracture (The) / Cymbals.
Cet album est nommé d'après un livre de l'écrivain Daniel T. Rodgers, universitaire de
Princeton. Le livre traite de la fragmentation des idées à la fin du siècle dernier et de la
perte du sens collectif. Jack Cleverly, chanteur et guitariste du groupe écrit à ce propos :
"je me sens souvent paralysé par le sentiment que tout est trop compliqué, et beaucoup
de gens de mon entourage ressentent la même chose. J'ai réalisé que cette pensée se
retrouve dans ces chansons." The age of fracture est produit par Dreamtrak (Swim Deep, Chad Valley, Hot
Chip) dans son studio de Hackney et écrit collectivement au cours des 12 derniers mois. Le groupe a pris le
temps de constituer attentivement cet album chanson par chanson, séquence par séquence. Daniel Rejmer
(Foals, Everything Everything) a ensuite réalisé le mix final. Le résultat montre l'attention du groupe au
détail, avec un son clair et lumineux.
2 CYM.
Thirteen tales from urban bohemia / Dandy Warhols (The).
Emmené par le chanteur Courtney Taylor-Taylor, les américains ont marqué l'histoire du
rock indépendant. Paru en 2000, ce troisième album est considéré comme leur chef
d'œuvre. Le second disque contient des inédits studios, des démos et des mixes
alternatifs.
2 DAN.
If looks could kill / Danton Eeprom.
Après le maxi Occidental damage, Danton Eeprom est de retour avec un second album
qui a demandé plus d'un an et demi de travail et jusqu'à 26 versions de certains
morceaux pour atteindre l'excellence. Pour une fois il a pris son temps, poussé par le
patron d'inFiné Alexandre Cazac, le directeur artistique que Danton attendait. Il
embrasse la production avec autant de panache que de désinvolture, entre fraîcheur et
décadence. Le romantique au cœur de silicium savoure sa trentaine et continue de faire fi des
cloisonnements, en effaçant les lignes de démarcation entre électro et rock. Avec If looks could kill, il crée un
virus malin et voluptueux à vous faire fondre le système !
2 DAN.
My life could use a remix / Sophie Delila.
Cette française établie à Londres depuis quelques années maintenant possède tous les
talents. Interprète, auteur, compositeur et réalisatrice, elle s'est faite remarquer en
tournée avec Plan B, et multiplie les collaborations talentueuses. Avec Duffy entre autres,
pour laquelle elle écrit, mais aussi le collectif français tant acclamé Nouvelle Vague, dont
elle faisait partie après Camille et Mélanie Pain. Elle présente ici son deuxième album.
2 DEL.
Unknown (The) / Dillon.
La chanteuse brésilienne basée à Berlin revient avec ce deuxième album tant attendu
après le succès de This silence kills sorti en 2011. Dominique Dillon de Byington n'a pas
perdu de sa superbe. Plus sombre mais tout aussi réussi que son prédécesseur, The
unknown navigue entre mélancolie, noirceur, beauté et hymnes pop.
2 DIL.
English oceans / Drive-By Truckers.
Véritable franchise du Southern rock, le combo revient avec un douzième album. C'est le
disque d'un groupe revigoré, sachant puiser dans le meilleur de lui-même pour s'offrir une
seconde jeunesse. Toujours désireux d'affiner ce son si particulier né au cœur du "dirty
South" américain, les membres fondateurs Patterson Hood et Mike Cooley font une fois
de plus étalage de leurs immenses talents de compositeurs. English oceans symbolise
ainsi le parfait équilibre entre rock & roll débridé et folk-music subtile et émotionnelle.
2 DRI.
Cautionary tales of Mark Oliver Everett (The) / Eels.
Pour la sortie du onzième album d'Eels, son principal auteur/compositeur/interprète Mark
Oliver Everett, nous plonge dans ce qui est peut-être son plus beau disque. Un disque
abouti où l'on retrouve toutes les composantes de mister E : des textes magnifiques, des
arrangements somptueux et surtout des lignes mélodiques incroyables. Entre grâce et
onirisme, les 13 titres qui composent The cautionary tales of Mark Oliver Everett nous
plongent dans l'intimité du chanteur, qui voulait réaliser un opus très personnel.
2 EEL.
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