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1 1 Référence de l’image de la page de titre : MTO. ‐ http://www.creativeguerrillamarketing.com (consulté le 06.11.2014) 2 Edito Association Passionnés de street art et de culture alternative, étudiants à la Haute école de gestion de Genève, notre rêve est de pouvoir faire découvrir cet art qu’est celui de la rue et pouvoir expliquer aux intéressés, quelles sont les motivations et les positions des artistes qui en fournissent la trame Yolande Estermann Wiskott Professeure HES HEG, Information documentaire Graffiti, tags, graphes… m’ont toujours prise aux tripes quand je croisais certaines de ces œuvres superbes, poignantes, si vraies dans leur violence, traductions d’une vie qui m’échappait totalement mais dans laquelle j’aurais pu me trouver ! C’est pour cette raison que j’ai décidé d’accompagner le groupe d’étudiants de la HEG qui se propose de monter une animation Street- art, surtout que la ville de Meyrin se prête idéalement à un tel projet. Les instigateurs du projet: Elina Grela et Pablo Chenu L’association « Au-delà des murs » basée à Genève, fondée en octobre 2014 selon l’article 60 du code civil suisse, regroupe six passionnés de Street art qui ont décidé de faire partager leur engouement pour cette forme d’art méconnue et souvent considérée à tort comme du vandalisme. Dans ce but, l’association a décidé de mettre en place une exposition qui permettrait à un public de tout horizon de se familiariser et d’apprendre à connaître cette forme d’expression artistique. Cette structure demeure à but non-lucratif, toutes les entrées d’argent, quelle qu’en soit la forme, seront utilisées pour la réalisation de sa mission. La bibliothèque Forumeyrin M. Cédric Pauli 3 Genèse du projet L'idée de la création de ce projet émergea lorsque deux étudiants et membres de l'association (Pablo Chenu et Elina Grela) ont eu comme consigne de créer une exposition fictive dans le cadre de leur cours de communication, dispensé à la Haute Ecole de Gestion de Genève. Après concertation, nous nous sommes mis d'accord sur le fait que nous avions envie de traiter un phénomène de société actuel qui faisait polémique en ce moment. Nous avons décidé de traiter de l’art urbain. Notre travail d'exposition fictive ayant été un franc succès, nous avons décidé de garder ce projet sous réserve d'une potentielle ouverture. Dès lors que nous avons appris qu'il nous serait demandé d'exécuter un projet mandaté durant notre deuxième année de bachelor, nous nous sommes très rapidement imaginé soumettre notre projet au responsable des mandats de la HEG, afin de pouvoir exploiter au mieux nos ressources et nos idées sur le sujet. Nous nous sommes donc très rapidement figuré mener à terme ce travail débuté durant notre première année. Dans cette optique, nous avons donc décidé de soumettre notre projet à Monsieur Michel Gorin, responsable des mandats HEG, afin de vérifier si cela rentrait dans le règlement de l'établissement. Le projet a été validé avec succès. Nous avons ensuite contacté Monsieur Cédric Pauli, bibliothécaire responsable de la bibliothèque Forumeyrin afin de voir si ce projet rentrait dans la ligne évènementielle de son établissement et de voir s’il était intéressé à en faire partie. Avec son accord, nous avons donc présenté notre dossier aux étudiants en deuxième année ID afin de sélectionner l’équipe complète nécessaire au bon déroulement de notre mandat. 4 Définition du projet Nous aimerions, durant l'année 2014-2015, créer une exposition ayant comme sujet le Street art. Nous souhaiterions que cette exposition ait lieu dans un endroit public, afin d'informer et de sensibiliser un public hétéroclite au vaste sujet de l'art de rue. Nous envisageons pour ce faire, d'exposer 12 à 15 panneaux qui concerneraient l'historique du Street art, ses artistes les plus reconnus, les problématiques dont cette discipline est sujette, ainsi que les différentes formes et techniques utilisées dans le milieu. En parallèle de l'exposition, nous envisageons de présenter des artistes grapheurs et des peintres de rue, afin de montrer les techniques utilisées le plus fréquemment dans cet art. Nous souhaiterions toucher un maximum de gens dans cette démarche. C'est pour cette raison que nous n'avons pas vraiment défini de public cible, nous laissant ainsi une marge de manœuvre. Cependant, nous pensions plutôt privilégier un public jeune, qui pourrait se manifester lors de sortie scolaire, en axant notre tranche d'âge sur des jeunes de l'école obligatoire. Nous aimerions créer une dimension éducative et un aspect pédagogique dans le cadre de ce projet, et donc de toucher ainsi un public qui serait constitué de personnes ne connaissant pas forcément le sujet. 5 Réalisation du projet Pour la réalisation de ce projet, l’association a donc besoin de fonds, le but étant de collaborer avec des artistes suffisamment reconnus dans l’optique de ramener les aficionados du genre à l’exposition mais également d’intéresser les novices à la thématique. Les coûts liés à l’exposition ainsi qu’à l’évènement dans son enemble sont les suivants : Pour l’exposition : La production et l’impression des panneaux, au nombre de 12 à 15. L’impression des flyers en quantité suffisante afin de pouvoir distribuer des tous-ménage à Meyrin. Les coûts liés à la communication pour cette exposition, à savoir les frais de graphisme pour la mise en page des différents documents cités cidessus et l’élaboration d’un site internet portant sur l’exposition. Pour l’évènement : Les transports depuis le lieu de domicile des différents artistes ainsi que les transports en ville de Genève (cartes journalières TPG). Le catering des artistes, à savoir le logement pour les artistes venant de l’étranger, les frais de nourriture, de boisson et d’activités culturelles selon leurs envies. Puis les frais liés aux infrastructures : Mise en place du lieu d’expression artistique comme une scène avec ou sans tentes selon les conditions météorologiques. Achat des différents supports pour les graffitis comme des toiles, des bâches de protection, des bombes de peintures et autres articles nécessaires au bon déroulement du projet. Il est clair que cet évènement apportera un rayonnement de la bibliothèque dans le milieu culturel genevois. Le but premier étant la mise en avant de cet art au sein de la scène genevoise et meyrinoise. Les bénéfices d’un tel évènement pour la population de Meyrin est l’enrichissement des activités culturelles offertes visant ainsi à une meilleure cohésion sociale mais également à la mise à disposition d’une exposition abordable à toutes personnes susceptible de susciter de l’intérêt pour cette thématique. Références des images utilisées dans ce dossier : Page 3: Image 1 : WALKER, David. – http://artofdavidwalker.com/wp-content/uploads/2013/08 (consulté le 06.11.2014) 2 : JASM.ONE. – http://www.fatcap.org/graffiti/174360-jasm-one-aka-issam-rezgui-lausanne.html (consulté le 06.11.2014) Image Page 4 : 3 : BANKSY. – http://www.banksy-wallpaper.com/wallpapers/1680x1050/02-banksy-pulp-fiction.jpg (consulté le 06.11.2014) Image Image 4 : ESCIF. – http://www.streetartutopia.com/?p=10153 (consulté le 06.11.2014) Page 5: Image 5 : BRUSK. – https://urbanitewebzine.files.wordpress.com/2014/08/brusk-djerbahood-1.jpg (consulté le 06.11.2014) Image 6 : BTOY. – http://itinerrance.fr/btoy-djerbahood (consulté le 06.11.2014) 6