saison 2013 2014
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saison 2013 2014
saison 2013 2014 édito contes à rebours à chaque fois qu’une saison finit de se construire, apparaissent un ou plusieurs fils rouges. Les fruits du hasard s’ordonnent et forment une trame, alors qu’il n’était bien sûr pas question de réaliser une programmation thématique. L’un deux constitue une nouveauté dans la programmation du Granit : Jacques Vincey crée sur notre plateau, en octobre, une adaptation de la nouvelle d’Andersen L’Ombre (p. 8). Laurent Gutmann présente sa version réécrite du Petit Poucet (p. 16). Même chose avec Joël Pommerat et son Cendrillon (p. 34), honoré des plus belles critiques et d’un succès public incroyable, qui dépasse de très loin le cercle des spectateurs habituels du domaine du « jeune public ». Trois metteurs en scène qui ont fait la quasi totalité de leur carrière avec des spectacles dits pour adultes, et qui investissent le champ du conte pour réaliser des spectacles que l’on peut qualifier de « pour adultes à partir de 8 ans », selon la juste et jolie formule de Laurent Gutmann. La nouvelle d’Andersen ne suit pas la structure traditionnelle du conte contrairement aux deux autres spectacles. Elle se rapproche dans son esprit, son étrangeté, des nouvelles de Gogol. Avec l’enjeu scénique de figurer une ombre qui se détache de son « propriétaire » et prend vie pour devenir une sorte de Rastignac qui a tout compris des travers du monde. Le Petit Poucet et Cendrillon sont réécrits par leur auteur-metteur en scène. Pour Laurent Gutmann, le personnage de Poucet est celui qui installe ses parents défaillants (ils l’abandonnent quand même !) à la place qu’ils se doivent d’occuper. Cendrillon plonge dans son histoire, douloureuse mine de rien, pour trouver la force d’enchanter sa vie et celle du Prince. Prendre les bases de la nouvelle fantastique ou du conte pour parler d’humanité, de questions qui nous traversent tous, voilà une belle façon de faire vibrer les plateaux de théâtre. Ajoutons à cela un Hansel et Gretel (p. 58) de la Cordonnerie qui retourne l’histoire initiale : ce sont les enfants qui veulent abandonner les parents qui sont une trop lourde charge. Rapprochons-le du Petit Poucet de Laurent Gutmann et voilà un fil rouge complémentaire : comment abandonner ses parents/enfants (ceux qui sont à votre charge) dans la forêt. Métaphoriquement, ce qui pèse inutilement sur notre budget en situation de crise. Donc une thématique très contemporaine sur fond de sérieux budgétaire. Abandonner ce qui est essentiel, de l’ordre de ce qui nous relie à nos semblables, proches, frères humains, pour maintenir notre pouvoir d’achat. Le détour par le conte ne nous éloigne pas tant que ça de la vraie vie ! Si ce n’est que les contes se terminent bien. Du côté de la vraie vie, une subvention qui baisse à nouveau du côté du Conseil général et nous voilà dans l’obligation de supprimer une soirée d’ouverture rituelle qui subit le même sort qu’en 2010. Cette saison, malgré le contexte difficile, est garantie sans morosité. Et si Emma la Clown (p. 21) s’empare de ce qui nous attend tous au bout de la route c’est pour en exorciser la peur, en rire. Bonne saison au Granit. Thierry Vautherot, directeur Nouveau Calendrier 2013 2014 février les horaires changent Septembre Jeudi 26 musique Orchestre Symphonique de Berlin 20h La Maison du Peuple Page 6 Vendredi 27 vernissage Fixing Shadows (Fixer l’ombre) 18h Galerie du Granit Page 70 Octobre Vendredi 4 chanson Sanseverino 20h La Maison du Peuple Page 7 Mercredi 9 Théâtre création L’Ombre 19h Le Granit Page 8 Vendredi 11 Théâtre création L’Ombre 20h Le Granit Page 8 Mardi 15 danse / hip-hop Yo Gee Ti 20h La Maison du Peuple Page 11 Vendredi 18 jazz Mike Stern Quartet 20h Le Granit Page 12 Théâtre La Nuit tombe... 20h Le Granit Page 13 Mercredi 6 Théâtre La Nuit tombe... 20h Le Granit Page 13 Mardi 12 concert sandwich Go Butterfly 12h20 Le Granit Page 66 Jeudi 14 danse Made in America 20h La Maison du Peuple Page 14 Samedi 16 jazz vocal Susie Arioli 20h30 MPT, Beaucourt Page 68 Jeudi 21 théâtre Le Petit Poucet 19h Le Granit Page 16 Dimanche 24 chanson Nathalie Natiembe 17h Le Granit Page 17 Mardi 26 Théâtre Les Femmes Savantes 20h La Maison du Peuple Page 18 Mercredi 27 théâtre Les Femmes Savantes 20h La Maison du Peuple Page 18 danse / hip-hop The Roots 20h Mals, Sochaux Page 38 Mardi 4 magiecréation On ne bouge plus 20h La Coopérative Page 37 Mercredi 5 magiecréation On ne bouge plus 20h La Coopérative Page 37 Samedi 8 danse Qu’est-ce qu’on danse ? 20h Salle des fêtes, Belfort Page 39 Mardi 11 Théâtre Les Bâtisseurs d’Empire 20h Le Granit Page 40 Mercredi 12 Théâtre Les Bâtisseurs d’Empire 20h Le Granit Page 40 Jeudi 13 vernissage Edith Roux 18h Galerie du Granit Page 72 Vendredi 14 jazz Youn Sun Nah Quartet 20h Le Granit Page 41 Mardi 18 Théâtre création Si je te le disais... 20h La Coopérative Page 42 Mercredi 19 Théâtre création Si je te le disais... 20h La Coopérative Page 42 Jeudi 20 Théâtre création Si je te le disais... 20h La Coopérative Page 42 Mardi 11 Théâtre création Requiem de salon 20h Le Granit Page 43 Mercredi 12 Théâtre création Requiem de salon 20h Le Granit Page 43 Jeudi 13 opérette Croquefer & Tulipatan 20h Mals, Sochaux Page 44 Vendredi 14 humour L’Art du Rire 20h Le Granit Page 45 Mardi 18 Concert sandwich Varga Trio 12h20 Le Granit Page 66 Jeudi 20 cirque-danse L’Art de la Fugue 20h La Maison du Peuple Page 46 Vendredi 21 cirque-danse L’Art de la Fugue 20h La Maison du Peuple Page 46 Mardi 25 jazz Paolo Fresu Devil Quartet 20h Le Granit Page 48 Jeudi 27 Théâtre Une année sans été 20h Le Granit Page 49 Vendredi 28 Théâtre Une année sans été 20h Le Granit Page 49 Vendredi 4 musique Orchestre de chambre de Bâle 20h La Maison du Peuple Page 52 Samedi 5 vernissage Exposition franco-suisse 17h Galerie du Granit Page 73 Mardi 8 Concert sandwich Groupe Suisse Aliose 12h20 Le Granit Page 66 Mardi 8 théâtre Z. Forfait Illimité 20h La Coopérative Page 53 Mercredi 9 chanson Cabaret Cubain 20h Le Granit Page 54 Jeudi 10 Théâtre Les larmes des hommes 20h Le Granit Page 55 Vendredi 11 danse Running on Empty / Cross & Share 20h Bains Douches, Montbéliard Page 57 mars Novembre Mardi 5 Mardi 4 Avril Mardi 3 concert sandwich Duo Violon / Piano 12h20 Le Granit Page 66 Mardi 3 humour création Emma la Clown 20h La Coopérative Page 21 Mercredi 4 humour création Emma la Clown 20h La Coopérative Page 21 Jeudi 5 humour création Emma la Clown 20h La Coopérative Page 21 Vendredi 6 humour création Emma la Clown 20h La Coopérative Page 21 Samedi 7 humour création Emma la Clown 20h La Coopérative Page 21 Mardi 10 jazz Roberto Fonseca 20h La Maison du Peuple Page 22 Jeudi 12 vernissage Manuela Marques 18h Galerie du Granit Page 71 Vendredi 13 Théâtre-musique Petit Robert... 19h Le Granit Page 23 Mardi 17 Théâtre Le Triomphe de l’amour 20h Le Granit Page 24 Mercredi 18 Théâtre Le Triomphe de l’amour 20h Le Granit Page 24 Samedi 21 Opéra rock création Épitaphe 20h Le Granit Page 25 Dimanche 22 Opéra rock création Épitaphe 17h Le Granit Page 25 Janvier Vendredi 10 Musique baroque Les Arts Florissants 20h Le Granit Page 27 Mardi 14 Théâtre création Au pont de Pope Lick 20h Le Granit Page 29 Mercredi 15 Théâtre création Au pont de Pope Lick 20h Le Granit Page 29 Mardi 21 Concert sandwich Les Cinq de Cœur création 12h20 Le Granit Page 32 Mardi 21 Cirque Pfffffff ! 19h La Maison du Peuple Page 30 Mercredi 22 Cirque Pfffffff ! 20h La Maison du Peuple Page 30 Samedi 25 Comédie musicale Bells are ringing 20h La Maison du Peuple Page 33 Mardi 28 théâtre Cendrillon 19h Le Granit Page 34 Mercredi 29 théâtre Cendrillon 20h Le Granit Page 34 Jeudi 30 théâtre Cendrillon 20h Le Granit Page 34 Europe en Scènes Décembre Samedi 12 fado Mariza 20h Mals, Sochaux Page 56 Mardi 15 chanson Jur 20h Bains Douches, Montbéliard Page 57 Mercredi 16 Théâtre Hansel et Gretel 19h Le Granit Page 58 Mardi 6 Théâtre 14 20h Le Granit Page 59 Samedi 10 Théâtre Tout mon amour 20h30 Espace Louis Jouvet Page 69 Dimanche 11 Théâtre Tout mon amour 17h Espace Louis Jouvet Page 69 Mardi 13 Théâtre Germinal 20h Le Granit Page 60 Mercredi 14 Théâtre Germinal 20h Le Granit Page 60 Samedi 17 Théâtre amateur Le Pas de Côté 14h Le Granit /Espace L. Jouvet Page 67 Dimanche 18 Théâtre amateur Le Pas de Côté 10h Le Granit /Espace L. Jouvet Page 67 Mardi 20 Concert sandwich Olga Mitroshina 12h20 Le Granit Page 66 Mardi 27 Théâtre Paroles gelées 20h La Maison du Peuple Page 63 Jeudi 29 Théâtre création Roméo et Juliette 3000 21h30 Parking du Granit Page 64 Vendredi 30 Théâtre création Roméo et Juliette 3000 21h30 Parking du Granit Page 64 Samedi 31 Théâtre création Roméo et Juliette 3000 21h30 Parking du Granit Page 64 Dimanche 1er Théâtre création Roméo et Juliette 3000 21h30 Parking du Granit Page 64 mai-juin Nota bene : l’indication “création” signifie que le spectacle est créé au Granit et/ou que le Granit est coproducteur du spectacle. 2 3 Spectacles septembre à décembre 2013 Le Corps au-delà des frontières © Marc Ginot Roberto Fonseca © Francis Vernhet Yo Gee Ti © Michel Cavalca Emma mort, même pas peur ©DR Musique Chanson Orchestre Symphonique de Berlin Sanseverino Direction Scott Ellaway / Soliste Gauthier Capuçon, violoncelle Wagner : Sigfried Idyll / Dvorak : Concerto pour violoncelle Beethoven : Symphonie n°5 / Beffa : La Nef des fous L Scott Ellaway © Clive Barda Gauthier Capuçon © GregoryBatardon e Berliner Symphoniker fait partie des grands orchestres berlinois dont l’existence, l’identité a dû évoluer à la chute du mur, lorsqu’il a fallu redessiner un paysage cohérent des ensembles musicaux berlinois, intégrant les deux côtés désormais réunis. Fondé en 1967, l’ensemble s’appelle d’abord Symphonishes Orchester Berlin. En 1990, il devient le Berliner Symphoniker. Pour éviter la confusion avec le Berliner Sinfonie Orchester de Berlin Est, lui-même renommé Konzerthausorchester Berlin... Cette recomposition témoigne, bien évidemment, de la prolixité de la culture allemande en matière de musique symphonique. Et, par delà, les questions complexes d’appellation, de la tradition allemande, unique au monde, en matière musicale. Aujourd’hui, le Berliner Symphoniker partage son existence entre une saison à Berlin, et des tournées dans le monde entier. Ils font une escale unique en FrancheComté, grâce au partenariat avec le Festival international de musique de Besançon Franche-Comté. Le très beau programme que propose l’orchestre en tournée est dirigé par Scott Ellaway, jeune chef gallois d’à peine plus de 30 ans –mais qui peut faire état de plus de 10 ans de carrière, en tant que chef d’orchestre. Scott Ellaway est également fondateur de l’Orchestre Europa. Saluons la venue de Gauthier Capuçon, violoncelliste solo du Concerto de Dvorak. Les hasards de la programmation font que nous accueillons dans le courant de cette saison les deux frères, Gauthier et Renaud (avec l’Orchestre de Chambre de Bâle, voir p. 52). Honky Tonk P aroles et Musique. Côté paroles, rien ne change et c’est heureux. Depuis son premier CD (Le Tango des Gens) en 2003, il croque des portraits goguenards, un brin surréalistes, de personnages improbables, avec cette verve, cette façon de balancer les mots, swing, scat, gouaille. Côté musique, on change tout : voyage au pays des grandes plaines, avec le gratin des musiciens de bluegrass made in France. Avec en prime un pack de cinq instrumentistes unis comme les cinq doigts, enchaînant les chorus qui flairent bon l’Amérique, même lorsqu’il s’agit d’une reprise -plus drôle que l’originale- de « Nathalie » de Gilbert Bécaud. Vitesse, virtuosité, et impressionnant sens du rythme -mine de rien- on est loin du swing et du jazz manouche, mais c’est toujours Sansévérino ! © DR vendredi 4 octobre à 20h à la maison du peuple Jeudi 26 septembre à 20h à la maison du peuple Dans le cadre du Festival International de Musique de Besançon / Avec le soutien de la Ville de Belfort Catégorie A + : tarifs de 12€ à 30€ (voir pages 77-79) 6 Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Stéphane Sansévérino : guitare ; Jean Marc Delon : banjo ; Christian Séguret : mandoline ; Christophe Cracéro : violon ; Jidé Jouannic : contrebasse 7 Théâtre / Création / à partir de 8 ans L’ombre à voir e� famill� Texte d’après le conte d’Andersen / Mise en scène Jacques Vincey A près Les bonnes créé en 2011 au Granit, nous poursuivons notre compagnonnage avec la compagnie Sirènes qui revient répéter et créer à Belfort son nouveau spectacle, L’Ombre d’après le merveilleux conte d’Andersen. Cette œuvre, relativement méconnue du grand public, raconte l’histoire d’un savant et de son ombre, qui finit par se détacher, se dissocier du corps du savant afin de mener sa propre vie, voyager et forger sa propre expérience. Parfaitement émancipée, riche et devenue pleinement Homme, l’Ombre décide un jour de revenir auprès du savant. Le vieil homme est alors devenu un individu solitaire et triste dont la raison est malheureusement vulnérable. L’Ombre invite le savant à l’accompagner dans ses voyages. Mais cette proposition a un prix. Certainement le prix de la vie. Car la condition du marché tient au fait que le savant doit à son tour devenir l’ombre de l’ombre. Ne devenir finalement que l’ombre de lui-même. Mais c’est la rencontre de la fille d’un roi qui déclenchera une issue fatale. C’est l’amour soudain qui prend son envol. Mais qui aimera-t-elle ? « La grande et belle singularité de L’Ombre, c’est de montrer le caractère double et ambigu de l’être humain. C’est l’hypothèse que nous tentons de faire à la lecture du texte, car c’est bien sûr un conte mystérieux et fantastique : comment une ombre peut-elle devenir chair et os, voix et intention ? Pourquoi l’ombre devient-elle mauvaise ? L’ombre n’exprime-t-elle pas notre part inquiétante et destructrice ? » Dans ce texte où l’ombre symbolise effectivement le prolongement de l’être humain, mais aussi sa part sombre, le gentil comme le bon démon, des expressions comme « être dans l’ombre de quelqu’un », « n’être que l’ombre de soi-même » ou « avoir peur de son ombre », prennent tout leur sens. « Ma quête de metteur en scène consiste à inventer, pour chaque spectacle, la forme théâtrale qui restituera au mieux une écriture. Je cherche à faire entendre tout ce que la pièce recèle de possibles. Et je parie sur l’intelligence et la sensibilité du spectateur pour se raconter « son » histoire et frayer son propre chemin dans l’épiphanie du sens. De spectacle en spectacle, des thématiques s’entrecroisent, se prolongent, s’approfondissent et ouvrent de nouvelles perspectives pour, inlassablement, remettre en jeu la réalité. » Jacques Vincey mercredi 9 octobre à 19h et vendredi 11 à 20h au granit représentations scolaires jeudi 10 à 9h30 et 14h et vendredi 11 à 9h30 Dans le cadre du festival Conte et compagnies. En partenariat avec la Médiathèque départementale. Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Adaptation du texte : Frédéric Vossier ; Avec : Genneviève de Kermabon, Antoine Fraval, Kristel Largis-Diaz ; Scénographie : Mathieu Lorry-Dupuy ; Lumières : Marie-Christine Soma ; Musiques et sons : Alexandre Meyer, Frédéric Minière ; Costumes : Laurence Forbin assistée de Anna-Maria Di Mambro ; Maquillages, perruques : Paillette ; Production compagnie Sirènes ; Direction de production, diffusion : Emmanuel Magis/ANAHI ; Coproduction : Le Granit, Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône, Scène nationale d’Albi, Gallia-Théâtre de Saintes, Théâtre Jacques-Prévert d’Aulnay-sous-Bois, La Coursive, Scène nationale de La Rochelle, Le Quartz, Scène nationale de Brest, Le Parvis, Scène nationale de Tarbes, Le Rayon Vert–St Valéry-en-Caux, Théâtre Forum Meyrin–Suisse ; Avec le soutien de la DRAC Ile-de-France–ministère de la culture et de la communication; Jacques Vincey est artiste associé au Théâtre du Nord–Théâtre National Lille-Tourcoing Région Nord Pas-de-Calais et en résidence au Centre des Bords de Marne, Scène publique conventionnée du Perreux-sur-Marne. 8 L’Ombre (de moi-même), 2007 / Photographie Marc Domage © Philippe Ramette - ADAGP / Courtesy galerie Xippas Danse / Hip Hop Yo Gee Ti Chorégraphie Mourad Merzouki / Compagnie Käfig A près le succès de Boxe, Boxe, accueilli en avril 2012, nous sommes très heureux d’inviter à nouveau au Granit Mourad Merzouki et sa virtuose compagnie Käfig, pour sa création franco-taïwanaise, Yo Gee Ti, signifiant « organique » en taïwanais. « C’est lors d’un premier voyage à Taïwan où la compagnie présentait un spectacle, qu’un projet de collaboration est né avec le National Chiang Kai-Shek Cultural Center. J’ai été séduit par l’énergie de ces danseurs qui ont partagé le plateau avec nous ce jour-là. J’ai donc voulu aller à la rencontre d’une nouvelle culture, à la fois empreinte de traditions ancestrales et ancrée dans une modernité extrême. La rencontre avec l’“autre” est toujours chez moi source d’inspiration. Le rapport à l’“étranger” est nécessairement et intrinsèquement différent – la barrière de la langue nous force à réfléchir autrement, le langage du corps prime alors sur toute autre forme de communication. La pudeur et la réserve que l’on ressent face à cet autre sont finalement transcendées par un langage nouveau fait de la gestuelle de corps façonnés et pétris de cultures qui viennent s’enrichir et s’entremêler. » Mourad Merzouki « Une fresque élégante, inventive, servie par des Français et des Taiwanais, tous emportés par l’envie de danser et de repousser les limites du geste, qu’il soit hip hop, contemporain ou classique. Avec Yo Gee Ti, le chorégraphe Mourad Merzouki a réussi le pari de composer une troupe mixte basée sur un échange de savoir-faire et de techniques. » Télérama « Dans un écrin sombre sur un sol noir brillant, ils commencent au sol et ne cessent de s’élever, emportés par des musiques envoûtantes. Lumières blanches et chaudes, rideaux de fil, tout est subtil sur scène. Ce qui se crée entre ces cultures mêlées n’est ni du hip-hop ni du contemporain, c’est à la fois énergique et tendre, violent et poétique. Dans l’ivresse de cette danse, on sent une pièce quasi mystique et surtout le parcours incroyable de Mourad Merzouki. » France Inter « Véritable chef-d’œuvre ! Mourad Merzouki tisse une magnifique page de danse pour des interprètes français et coréens. Élan du hip-hop croisant le raffinement asiatique, les mouvements se propagent comme une caresse sur un tissu avec une étonnante variété d’invention, d’ambiance et d’images. L’as du hip-hop est bel et bien devenu un des plus grands maîtres de l’écriture chorégraphique en France. » Le Figaro Mardi 15 octobre à 20h à la maison du peuple En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Durée : 1h10 / Avec : Rémi Autechaud dit RMS, Kader Belmoktar, Hong-Ling Chen, Sabri Colin, Yi-Chun Hsieh, Hai-Wen Hsu, Hsin-Yu Kao, Stéphane Lavallée, Nicolas Sannier, Chien-Wei Wu, Bi-Jia Yang / Distribution complète p. 82-83 11 © Michel Cavalca Jazz Théâtre Mike Stern Quartet La Nuit Tombe... On m’a décerné un prix, l’autre jour, je suis une «légende certifiée» désormais ! C’est bizarre, vraiment, car je ne suis qu’un guitariste parmi tant d’autres. L e monde du jazz a ses références, comme tous les domaines artistiques. Il y a entre autre ce Panthéon des musiciens qui ont joué avec Miles Davis. Chez les guitaristes, l’échantillon est limité et se compte sur les doigts d’une main. C’est lorsqu’il prend la route de ce qu’on appellera la fusion, que Miles Davis -très certainement impressionné par la créativité de Jimi Hendrix- commencera à intégrer des guitaristes dans ses ensembles. Le premier sera John Mac Laughlin et le second sera Mike Stern. Puis ce sera le tour de John Scofield. Chacun a marqué l’histoire du jazz-fusion. Après les années de collaboration avec Miles Davis, Mike Stern jouera avec Jaco Pastorius, Michael Brecker, Stan Getz... La liste est longue. Et le trajet musical toujours cohérent. Et pas une once de baisse de rythme chez ce jeune sexagénaire ! Un son reconnaissable entre tous, des compositions qui marient le jazz, le rock et le blues, la musique funk. Est-ce encore du jazz, certains en doutent. Pas ceux qui ont suivi l’élan donné par Miles Davis dans les années 70. Critique sur ses dernières productions, la presse salue All Over the Place, son dernier CD : « La remise en selle est spectaculaire avec ce All Over The Place où Mike Stern retrouve tout : sa fougue hendrixienne, sa culture, son imagination et son affection d’enfant terrible du jazz, ses compositions au groove du feu de Dieu. » Le Temps Texte et mise en scène Guillaume Vincent A près L’Ombre, en octobre, la rentrée théâtrale se poursuit avec des personnages fantomatiques qui réveillent nos émotions secrètes. La nuit tombe… nous plonge dans une ambiance fantastique et surréaliste où plusieurs intrigues se nouent et se croisent dans un magnifique décor de « chambre d’hôtel somptueuse et décatie, baignée d’une lumière de conte et de songe » (Le Monde). L’histoire se déroule en effet dans un hôtel niché au pied d’une montagne, non loin d’une source. Les suicides s’y multiplient étrangement depuis peu, attirant les visiteurs comme une attraction touristique. « La nuit tombe est placé sous le signe du cinéma. Guillaume Vincent est visiblement fan des films de David Lynch et toute sa pièce en porte la marque. (…) Cette atmosphère où la réalité se dissout dans le rêve, le fantasme dans le souvenir, Guillaume Vincent la maîtrise à merveille. » Libération Servie par des actrices et acteurs remarquables, cette pièce écrite et mise en scène par le talentueux Guillaume Vincent traverse les genres et les registres, et questionne, comme il aime à le faire, le théâtre et sa théâtralité. © Elisabeth Carecchio © Sandrine Lee vendredi 18 octobre à 20h au granit Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Mike Stern : guitare ; Bob Franceschini : sax ; Tom Kennedy : basse ; Keith Carlock : batterie 12 Mardi 5 et mercredi 6 novembre à 20h au granit Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h40 / Avec : Francesco Calabrese, Anne-Lise Heimburger, Florence Janas, Pauline Lorillard, Guillaume Vincent, Susann Vogel / Distribution complète p. 82-83 13 Martha Graham «Sketches from Chronicle» Danse Made in America Merce Cunningham «Fabrication» Les Ballets de Lorraine D epuis le début du XXe siècle, la danse américaine a fortement contribué à nourrir et renouveler l’art chorégraphique. Le CCN Ballet de Lorraine, dirigé par Petter Jacobsson, nous propose un magnifique programme de trois pièces d’une demi-heure chacune, qui réunit trois figures emblématiques de la danse « Made in America » ou issue de cette culture : Martha Graham, Merce Cunningham et William Forsythe. Sketches from chronicle, chorégraphiée en 1936 par la très grande Martha Graham, est une pièce en trois parties pour treize danseuses. Fortement inscrite dans le contexte social et politique de l’avant-guerre mondiale, elle est inspirée par la grande dépression aux Etats-Unis, et se compose notamment d’un solo d’ouverture dédié aux mouvements révolutionnaires et à la guerre d’Espagne. La technique de danse si particulière inventée par Martha Graham, faite de contraction et d’étirement de la colonne vertébrale, de sauts puissants, de grandes traversées, sert magnifiquement son propos. Une des plus élégantes et des plus belles danses de Martha Graham, exprimant l’aliénation de l’individu à l’intérieur du groupe. Fabrications, créée, quant à elle, en 1987 par Merce Cunningham, illustre un procédé de composition imaginé par le chorégraphe et qui repose sur un principe aléatoire d’assemblage de soixante-quatre enchaînements, en écho au nombre d’hexagrammes figurant dans le Yi-King. Avec une telle structure et malgré l’absence de contenu narratif, Fabrications atteint indéniablement une dimension dramatique et mélancolique. Le titre renvoie aux deux significations du verbe « fabriquer » : combiner des éléments pour former un tout, et inventer, concocter, ou même mentir. Sur la musique électronique du compositeur brésilien E. Dimas de Melo Pimenta, la quinzaine d’interprètes met en espace les figures et mouvements si particuliers à l’écriture exceptionnelle du chorégraphe. Steptext, qui clôture ce triptyque, a été chorégraphiée en 1985 par William Forsythe sur la « Partita No. 2 BWV1004 in D minor, Chaconne » de Jean-Sébastien Bach. Héritier de la tradition classique américaine, c’est une immersion complète au cœur de la danse qui est proposée avec William Forsythe : il en décortique le vocabulaire, pour mettre à jour la mécanique qui s’articule autour de la rapidité d’exécution, du déséquilibre des corps, de la rupture des mouvements et des trajectoires. Une grande virtuosité technique alliée à une dimension poétique. Il en résulte une série de « suspens » musicaux, scénographiques et chorégraphiques disloqués, qui créent une ambiance de narration intense, pour une femme et trois hommes. Jeudi 14 novembre à 20h à la Maison du Peuple Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Durée : 1h30 / Distribution complète p. 82-83 14 © Bernard Prudhomme William Forsythe «Steptext» Théâtre / à partir de 8 ans Le Petit Poucet à voir e� famill� ou du bienfait des balades en forêt dans l’éducation des enfants Texte et mise en scène Laurent Gutmann P etit bijou d’humour, ce Petit Poucet n’est pas que pour les enfants ! Vous allez être surpris et conquis par la vision de Laurent Gutmann de ce conte initiatique encore vivace dans notre mémoire collective. En adaptant cette histoire pour ses propres enfants, Laurent Gutmann analyse la société contemporaine sans moraliser et sans éluder les angoisses et les terreurs de l’enfance. Le père et la mère se demandent comment éviter de partager leur pizza avec leur unique enfant « qui n’arrête pas de manger et qui ne parle pas ». La solution : l’abandonner en jouant à cache-cache dans la forêt… L’ogresse, une belle femme avec sa robe de soirée un peu bling-bling, cache le Petit Poucet. Lorsque son ogre de mari « jeune cadre dynamique » arrive du travail fatigué, leur unique fille dort déjà… Trois acteurs géniaux pour servir ce texte décalé, un décor sobre et astucieux, un espace unique pour trois lieux : la maison et sa table de cuisine, la forêt et son rideau d’arbres et l’antre de l’ogre. Une mise en scène de Laurent Gutmann à la hauteur de son texte : inventive, sensible et sans concession à la facilité. Concert dans le cadre du Festival GéNéRiQ Nathalie Natiembe Bonbon Zetwal B ienvenue dans le monde du maloya en direct de l’île de la Réunion. Puisque c’est toujours du maloya que Nathalie Natiembe se revendique. Après la consécration en 2005 avec un « Choc du Monde de la musique » pour Sanker, elle poursuit sa route avec des compagnons de route aussi talentueux que Vincent Segal et Bumcello (Karma en 2009). Elle sera à Belfort pour la sortie de son nouvel album Bonbon Zetwal. Une friandise sucrée, poétique, émouvante et sensuelle. Mais parfois un peu amère. Nathalie Natiembe y chante l’intimité, sans fard. Ce bonbon zetwal, c’est celui de l’enfance, ce gâteau réunionnais que sa mère lui donnait. Sa madeleine de Proust, « quand des fois la vie coule en l’eau noire ». Sur scène, c’est la Natiembe rock qui embarque le public dans la transe, en osmose avec ses trois compères. Invitation au voyage. © Pierre Grosbois © Christophe Pit Jeudi 21 novembre à 19h au granit 16 Dimanche 24 novembre à 17h au Granit représentations scolaires Jeudi 21 à 14h et vendredi 22 novembre à 9h30 et 14h Rencontre avec Jade Collinet à la Médiathèque d’Essert, mercredi 20 novembre à 14h En partenariat avec Territoire de Musiques Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h / Avec : Jade Collinet, David Gouhier, Jean-Luc Orofino / Distribution complète p. 82-83 Yann Costa : claviers ; Cyril Fever Faivre : basse ; Boris Kulenovic : batterie 17 Théâtre Les Femmes Savantes Texte Molière / Mise en scène Denis Marleau H enriette aime Clitandre et souhaiterait l’épouser. Mais voilà, tout n’est malheureusement pas si simple. Pour se marier, le couple d’amants doit faire face à la famille de la jeune fille. Car malgré le soutien de son père et de son oncle, Henriette a fort à faire face à sa mère, sa tante et sa sœur, qui, éprises d’un faux savant nommé Trissotin, tentent par tous les moyens de l’y unir. Des intellectuelles sans grande jugeote bien moins intéressées par les plaisirs de la chair que par les plaisirs de l’esprit. Le contexte est posé. Mais afin de bousculer les conventions et ancrer un peu plus ces femmes savantes dans la modernité, Denis Marleau choisit de situer son intrigue dans les années 50. Des années 50 d’avant la pilule contraceptive et donc d’avant la libération de la femme. Puisqu’il s’agit bien de cela, la libération de la femme. D’une certaine indépendance du corps et de l’esprit, d’une indépendance intellectuelle confrontée au regard des hommes ainsi qu’à celui des autres femmes. « Un Molière dont j’ai pris beaucoup de plaisir à mettre en jeu l’écriture jubilatoire, drôle, brillante et rhapsodique. Un art d’écrire et de phraser où s’incarne une famille entière, cette petite société première qui est certainement un lieu fondamental pour l’exacerbation des caractères. » Une mise en scène brillante, interprétée par des comédiens québécois de grand talent. En marge de la pratique théâtrale québécoise, Denis Marleau commence à se faire connaître dans les années 1980 par ses spectacles-collages conçus à partir de textes avant-gardistes qui sont joués à Montréal au Musée d’art contemporain ou à Paris au Centre Pompidou. Au début des années 1990, la démarche théâtrale de Marleau prend une nouvelle dimension avec des grandes formes scéniques : Les Ubs (1991) d’après Alfred Jarry, Roberto Zucco (1993) de Bernard-Marie Koltès, Woyzeck (1994) de Georg Büchner et Maîtres anciens (1995) de Thomas Bernhard qui s’ouvrent également à d’autres créateurs tels les compositeurs Mauricio Kagel, Denis Gougeon et le sculpteur Michel Goulet. Il se consacre aussi aux écritures d’aujourd’hui, celles de José Pliya, de Jon Fosse tout en abordant des auteurs du grand répertoire : Wedekind, Lessing, Goethe, Beckett, Tchekhov, Shakespeare. En 2002, il crée un magnifique spectacle, à mi-chemin entre installation et théâtre de masques : Les Aveugles, pièce de Maurice Maeterlinck, accueillie au Granit, pour ceux qui s’en souviennent, en février 2004. De 2000 à 2007, il est directeur artistique du Théâtre français au Centre national des Arts à Ottawa. Ah ! Vous dire les bonheurs de cette mise en scène heureuse et libre que l’on doit au très grand artiste québécois Denis Marleau. Les rythmes sont parfaits, les cadrages subtils, la langue est dite à la perfection. L’excellence lie la troupe. Le Figaro Mardi 26 et mercredi 27 novembre à 20h à la Maison du peuple Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Durée : 2h / Avec : Marie-Eve Beaulieu, Carl Béchard, Henri Chassé, Cédric Dorier, François-Xavier Dufour, Stefan Glazewski, Damien Heinrich, Denis Lavalou, Muriel Legrand, Sylvie Léonard, Christiane Pasquier / Distribution complète p. 82-83 19 18 © Yves Renaud Humour / Création Emma la Clown Emma Mort, même pas peur De et avec Meriem Menant B ien connue du public Belfortain,Belfortain depuis 2004 (où elle était venue pour la première fois au Granit avec son spectacle Emma la clown : l’heureux tour), Meriem Menant, la fameuse « Emma la Clown », a déjà abordé avec nous les thèmes de la psychanalyse (dans Emma sous le divan, accueilli au Granit en janvier 2007), de la voyance (Emma la clown, voyante extralucide, en septembre 2011), ou même de l’existence de Dieu (Dieu est-elle une particule, en janvier 2012). Cette saison, elle revient avec un tout nouveau spectacle, créé en partie à Belfort, et évoquant le vaste thème de la mort : « Je sais pas si tu te rends comptes que tu vas mourir. En fait c’est la seule chose dans ton existence de vie que tu peux être sûr. Tu vas abandonner ta vie, ton corps, ton histoire, tes amis, ta vaisselle, ta voiture. Et je sais que tu es très effrayé avec cette idée inempêchable. Alors moi je te propose de te montrer comment ça se passe et de tout t’expliquer, le corps l’âme et tout le tintouin. Pour te rassurer quoi. Et être content de mourir. Et de vivre en fait. » Emma va donc répéter sa mort devant nous. Comme pour conjurer le sort et nous montrer, qu’il vaut mieux être bien préparé et que finalement, ce n’est pas si grave. Et nous lui faisons confiance à Emma. Car comme dans ses précédents spectacles, elle est toujours extrêmement bien renseignée et documentée. Rien n’est vraiment laissé au hasard. Toujours affublée de son nez rouge, de sa jupette d’écolière et de ses vieux godillots mais nouvellement accompagnée d’un instrument de musique étrange ; on s’amuse donc à la voir dans Le grand rôle. Celui de la grande faucheuse. On rit à l’écoute de son testament, on tremble devant certaines de ses expériences, on s’étonne de son audace, et on cogite à son discours. Mais une chose est certaine, c’est que nous finirons bien, grâce à Emma, par tous mourir de rire. Mardi 3, mercredi 4, jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 décembre à 20h à la Coopérative, rue parisot, belfort Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h30 / Ecriture et jeu : Meriem Menant ; Mise en scène : Kristin Hestad ; Composition de la musique : Mauro Coceano ; Conseil batterie : Jean-François Derouet ; Décor et inventions : Didier Jaconelli ; Assistante mise en scène et création lumières : Emmanuelle Faure ; Assistant création lumières : Nicolas Lamatière ; Réalisation film : Dominique Tiéri ; Création vidéo : Yann de Sousa ; Création marionnette : Philippe Saumont, théâtre des Tarabates ; Costumes, habillage décor : Anne de Vains ; Création son: Romain Beigneux Crescent ; Producteur : La Vache Libre ; Coproducteurs : Le Granit, Le Cirque Théâtre d’Elbeuf, Le Carré Sesson Sevignier, Théâtre d’Ivry Antoine Vitez, Le Prisme, La Lucarne 21 © DR à voir e� famill� Jazz Théâtre, musique / à partir de 6 ans Roberto Fonseca Yo Petit Robert et le mystère du frigidaire V oir deux mille personnes debout à l’Olympia saluer le groupe et danser sur des rythmes effrénés, n’est pas une chose si courante. C’était le cas lorsque le groupe a donné un concert parisien à la mi-juillet 2012. Il est vrai que la présence de musiciens cubains et africains, réunis pour rendre hommage aux racines africaines de la musique cubaine était prometteuse. Et Roberto Fonseca mène la danse avec un talent consommé ; il fait le spectacle. Avec déjà un métier bien en main ; 37 ans et plus de 20 ans de carrière. Une première apparition à 15 ans au Festival de Jazz de La Havane ; 4 ans de tournée avec Ibrahim Ferrer et le Buena Vista Social Club, puis avec Omara Portuondo. Son jeu très percussif rend compte de sa passion pour le rythme, les rythmes afrocubains, si proches des rythmes gnawas ... Entre Cuba et l’Afrique, le cocktail est explosif, mais toujours avec une grande maîtrise et précision. Le mariage des timbres entre la section cubaine (jazz) et les instruments traditionnels africains offre une palette incroyablement riche. Une nième rencontre sous le thème des racines africaines, mais celle-ci est totalement aboutie. Caliente ! Compagnie Brico Jardin U n concert rock déjanté et poétique, à partir de six ans. Et le titre n’est pas usurpé : un conte de Noël qui prend la forme d’un vrai concert de rock bien affûté, et sert de cadre à l’histoire de Petit Robert. La nuit de Noël, Ramon, ramoneur de son état, comme ne l’indique pas son nom, prend la place du Père Noël et offre à un petit garçon un cadeau singulier : la visite de son immeuble par le conduit de cheminée, à la découverte de ses voisins. Nous n’en dirons pas plus de l’histoire. Tout au plus qu’elle aborde à sa façon des questions que nous nous sommes tous posées : que deviennent les autres quand je ne les vois pas ; que font les gens quand ils sont seuls ? Les voisins, les autres, juste de l’autre côté du mur. Quelques définitions : Petit Robert, c’est le mariage de la musique « des grands » avec l’imaginaire et les émotions « des petits ». Un bouquet de chansons tendres ou burlesques, de films d’animation pour raconter l’histoire de Petit Robert et de ses étranges voisins. Avec au centre le frigo géant qui se transforme tour à tour en écran de projection, en maison de poupées qui permet de suivre les tribulations de notre héros. Et puis avec son mystère : que contient-il ? © DR © DR 22 vendredi 13 décembre à 19h au Granit Mardi 10 décembre à 20h à la Maison du Peuple représentations scolaires Jeudi 12 et vendredi 13 à 14h Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Roberto Fonseca : piano, clavier, voix ; Joel Hierrezuelo : percussion ; Jorge Chicoy : guitare électrique ; Ramsés Rodríguez : batterie ; Yandy Martínez : bases ; Sekou Kouyate : Kora, percussion africaine Durée : 50 mn / Avec : Mariama Sylla, Simon Aeschimann, Pascal Jean, Marc Jeanneret, Renaud Millet-Lacombe / Distribution complète p. 82-83 23 Théâtre Opéra rock / Création / à partir de 10 ans Le Triomphe de l’amour épitaphe Texte Marivaux / Mise en scène Galin Stoev L éonide, princesse de Sparte, a hérité du trône qui devait revenir à Agis. Afin de rétablir le jeune homme dans ses droits, elle cherche à s’introduire chez Hermocrate, un philosophe qui a élevé Agis. Hermocrate voulait le soustraire au péril qui, pense-t-il, ne manquerait pas de menacer le jeune homme au cas où son existence serait révélée. Mais Léonide poursuit encore un autre dessein : frappée par la « bonne mine » d’Agis, elle en est tombée amoureuse. Et c’est sous l’apparence de Phocion, un jeune homme, qu’elle va s’efforcer de gagner l’amitié d’Agis, afin par ce moyen détourné, de chercher à atteindre son cœur. On le sait, la vérité n’avance pas en pleine lumière et en ligne droite dans les pièces de Marivaux. Le masque, le travestissement sont les seuls moyens d’arriver à ses fins. Travestissement vis-à-vis des autres, masquage de la vérité à soi-même ; puisque celle-ci serait insupportable. Le Triomphe de l’Amour n’échappe pas à la mécanique subtile, implacable, jubilatoire, des pièces de Marivaux. Deux jeunes filles, une princesse de Sparte et sa suivante se déguisent en homme. Mensonge, manipulation, travestissement sont convertis en vérité par la force de l’amour. « Finalement, le travestissement, figure centrale du texte, consiste en un objet artificiel et presque monstrueux que la princesse crée d’elle-même sans tout à fait comprendre ce qu’elle fait...Par un artifice, elle provoque une vérité profonde chez chacun, une vérité qui leur était cachée jusque-là : le sentiment amoureux. » Galin Stoev Après Le Jeu de l’Amour et du Hasard, créé à la Comédie Française avec grand succès, Galin Stoev, metteur en scène d’origine bulgare, qui travaille en France depuis de nombreuses années, poursuit son compagnonnage avec Marivaux. à voir e� famill� La vie de Léon Deubel, le dernier des poètes maudits Avec le groupe Gens de la Lune / Composition et mise en scène Francis Decamps L éon Deubel est présent au Granit ; peut-être ne l’avez-vous pas remarqué. La fresque de Léon Delarbre qui le représente est située à hauteur du premier balcon, à jardin (à gauche lorsque l’on regarde la scène). C’est dire qu’il a sa place dans le paysage artistique de la ville. Même si c’est à Paris qu’il a vécu l’essentiel de sa vie de poète, aux côtés de Louis Pergaud notamment, qui était son ami. Vie tragique, qui s’achève dans le cours de la Marne en 1913. Voilà cent ans. De là est venue l’envie de célébrer le poète ; et c’est Francis Descamps, que nous avons tous connu comme l’organiste, claviériste, d’Ange qui s’attelle à la commande avec un bel enthousiasme. Il compose pour l’occasion un opéra rock sur la vie de Léon Deubel. Il sera sur scène avec son groupe actuel, Gens de la Lune. Et ce que nous avons déjà pu entendre de la maquette nous ramène avec plaisir vers les réminiscences de ce qu’on a appelé le rock progressif dans le courant des années 70 ; et dont Ange et Magma pour la France, Genesis, King Crimson, Pink Floyd, Emerson, Lake and Palmer et Yes pour le Royaume-Uni furent les porte-drapeaux. Climats contrastés, écriture beaucoup plus élaborée que l’habituelle succession couplet-refrain, goût pour les orchestrations flamboyantes, recherche poétique, construction ambitieuse d’univers scéniques, plastiques, ouverture vers la musique classique, le jazz .. ; ces éléments et d’autres encore ont façonné une véritable identité artistique, d’une musique déformatée, sortie des courants commerciaux, qui n’a pas vraiment survécu à la vague punk qui rejetait toute cette sophistication. Gageons que Léon Deubel aura plaisir du haut de sa fresque à écouter et regarder cet honneur posthume . © DR © DR Samedi 21 à 20h et dimanche 22 décembre à 17h au Granit En partenariat avec la Ville de Belfort Mardi 17 et mercredi 18 décembre à 20h au Granit Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Durée : 2h / Avec : Nicolas Maury, Yann Lheureux, François Clavier, Airy Routier, Pierre Moure, Laurent Caron, Julien Alembic Distribution complète p. 82-83 24 Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Avec le groupe Gens de la Lune, composé de Francis Decamps : claviers et chant ; Damien Chopard : guitares et chant ; Farid Boubrit : basse et percussions ; Cedric Mells : batterie ; Jean Philippe Suzan : chant et percussions ; L’Ensemble à cordes et percussions du conservatoire de Belfort à rayonnement départemental, direction Victor Huminic ; Arrangements : Vincent Michelat ; Composition et mise en scène : Francis Decamps ; Textes : Francis Decamps, Robert Belot ; Poèmes : Léon Deubel ; Lumières : Gérard Pascal ; Son : Pierre Michalski, Philippe Muller ; Costumes : Arts en Avant ; Coproduction : Ville de Belfort et Le Granit 25 Spectacles janvier à mars 2014 Musique baroque Les Arts Florissants Sixième livre des Madrigaux de Claudio Monteverdi / Direction Paul Agnew L es Arts Florissants reviennent cette saison avec un nouveau programme Monteverdi pour chanteurs et instruments ; toujours sous la direction de Paul Agnew. Ceux qui ont assisté au concert de novembre 2012 peuvent témoigner de la qualité de l’interprétation des Arts Florissants dans ce registre, qui leur est particulièrement cher. La cohésion des musiciens, que Paul Agnew dirige de manière quasiment imperceptible, leur connivence, la qualité des timbres, l’engagement de chacun des chanteurs, la clarté de l’ensemble ; tout est proche de la perfection. C’est un concert ; et plus encore, les Arts Florissants nous convient à un salon de musique. Qui se développe dans la superbe acoustique du Granit. Le sixième livre des Madrigaux est une œuvre charnière entre Renaissance et Baroque. Monteverdi le compose en 1614. Il vient de perdre sa femme pour laquelle il avait écrit l’Opéra Arianna, aujourd’hui disparu. Il en reste le lamento d’Arianna, œuvre poignante. Comme le dit le Telegraph : « Un style qui va des extrêmes de la joie aux extrêmes de la douleur invite aux extrêmes dans l’interprétation ». © Marie-Emmanuelle Brétel Vendredi 10 janvier à 20h au Granit Catégorie A + : tarifs de 12€ à 30€ (voir pages 77-79) Durée : 1h30 / Miriam Allan, Maud Gnidzaz, Hannah Morrison : sopranos ; Lucile Richardot : mezzo-soprano ; Paul Agnew, Sean Clayton : ténors ; Cyril Costanzo : basse ; Massimo Moscardo, Jonathan Rubin : théorbes et luths; Florian Carré : clavecin 27 Paolo Fresu © Roberto Cifarelli L’Art de la fugue © Christophe Manquillet Pfffffff ! © Alain Buick Théâtre / Création Au pont de Pope Lick Texte Naomi Wallace / Mise en scène Anne Courel A nnées 30 quelque part aux États-Unis... Pace Creagan, traîne ses 17 ans sur le Pont de Pope Lick, elle ère et cherche à défier la mort. Elle invente un jeu dangereux et provoque le jeune Dalton, 15 ans : traverser les voies de chemin de fer avant que la locomotive à vapeur du train de marchandises n’ait eu le temps de passer d’un bout à l’autre du pont. Le jeune homme espère que sa témérité sera récompensée d’un baiser mais le jeu tourne mal... Un très beau texte où se confronte la fureur de vivre de jeunes gens face à un monde adulte complètement désabusé par la crise. Mais c’est aussi un texte où s’entrecroisent des réflexions politiques et économiques d’ordre dramatique, avec des réflexions beaucoup plus humanistes, où l’individu reste au cœur de l’intrigue. « C’est une pièce magnifique qui me permet à la fois de raconter une histoire “de fille”, avec son destin propre de jeune “presque-femme” saisie par la crise de 29, tout en questionnant le rapport au monde de tellement d’autres, aux prises avec un monde bancal, mal ajusté, où l’intimité est sans cesse malmenée par la violence du contexte économique. On est à la croisée de l’individuel et du collectif, loin de tout manichéisme, au cœur de cette société dont le fonctionnement lamine, déchire, attaque les liens entre les individus. Naomi Wallace nous propose là une plongée dérangeante, sans concession, au cœur des mécanismes de « l’american way of life ». Anne Courel Bien sûr, on pense à Steinbeck, à Tennessee Williams, à ces écrivains qui plongeaient leur plume dans le courant l’histoire vivante d’une Amérique profonde, en pleine mutation. Pour rendre sensible cet univers où la machine -le train- est un personnage central, Anne Courel recourt au travail sur l’image et l’univers sonore : « Comme Pace je suis fascinée par les machines à vapeur ; elles sifflent, pulsent comme agitées d’une vie insaisissable. J’ai envie de les mettre en scène elles aussi : sons des pistons et tuyaux qui crachent de la fumée... paysages sonores d’un monde où l’individu a peu de place, avec lequel, au propre comme au figuré, il nous faut composer. » La compagnie Ariadne est née à Lyon à l’initiative d’Anne Courel. Depuis vingt ans elle défend le théâtre contemporain, avec parfois des détours par des œuvres classiques. Elle est venue répéter ce spectacle à la Coopérative la saison dernière. Mardi 14 et mercredi 15 janvier à 20h au Granit Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Texte : Naomi Wallace ; Traduction : Dominique Hollier ; Mise en scène : Anne Courel – Cie Ariadne ; Avec : Mathieu Besnier, Claire Cathy, Stéphane Naigeon, Thierry Mennessier et Jeanne Vimal ; Assistante à la mise en scène : Sabryna Pierre ; Direction technique : Jean-Pierre Naudet ; Scénographie : Stéphanie Mathieu ; Lumières : Hubert Arnaud ; Musique : Patrick Najean ; Costumes : Cara Ben Assayag ; Vidéo : Pierre Grange, Guillaume Marmin et Rémi Devouassoud ; Coproduction: le Granit et le Théâtre Théo Argence à St Priest ; La création de ce spectacle bénéficie du soutien de la Région Rhône-Alpes dans le cadre de l’APSV : Réseau des villes. ; L’auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence MCR, Marie-Cécile Renauld ; La Compagnie Ariadne est en convention triennale avec le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Rhône-Alpes et La Région Rhône-Alpes. Elle est subventionnée par le Conseil général de l’Isère. 29 © Jérôme Granjon-Pupik Cirque / à partir de 6 ans Pfffffff ! à voir e� famill� Mise en piste et scénographie Compagnie Akoreacro A crobaties à couper le souffle, musique riche et colorée, poésie et humour… Pfffffff ! est un spectacle de cirque, un conte de fées moderne où se côtoient sept hommes et une femme. La compagnie Akoreacro est partie d’un postulat simple. Il y a irrémédiablement plus d’hommes que de femmes sur cette Terre. Plus particulièrement en Chine où elle a appris qu’il y avait seulement une femme pour sept hommes. Par conséquent, cette dernière devient rare. C’est pourquoi, nous retrouvons sur scène sept hommes qui se lancent dans un jeu de séduction patenté pour obtenir les faveurs de la seule femme. Les uns sont drôles, les autres sont beaux ou sensibles. Mais tous ont un point commun, ils jouent d’un instrument de musique. Aux sons du jazz, du hip-hop ou de la boîte à rythme humaine, ils virevoltent, font des acrobaties, jonglent avec les objets comme avec mots. Un magnifique tango circassien où la loi du plus fort, n’est pas toujours la meilleure. Mais où règne continuellement la bonne humeur. Un spectacle à vivre en famille. «Voilà huit ans que nous avons commencé l’aventure d’Akoreacro, huit ans passés à faire sourire petits et grands, à se soutenir et défendre notre groupe. Nous avons toujours cherché à garder notre simplicité, dans une complexité qui nous a parfois dépassés. Le travail de groupe est quelque chose de tarabiscoté qui entraîne des sentiments divers, d’une douceur ou d’une dureté parfois surprenantes. “L’Autre” et l’acceptation de “l’Autre” ont donc été des pièces essentielles au fonctionnement de notre machine.» Compagnie Akoreacro « Une ribambelle de séquences font alterner des moments de malice, d’humour (avec des clins d’œil à Chaplin), de séduction, de doute, de tristesse, de mystère... même si l’ambiance récurrente est la joie. (…) Un spectacle pétillant. » Télérama Mais que signifie donc ce titre ? Pfffffff !, c’est un son, celui d’une bouteille de champagne ou d’un feu d’artifice ! Mardi 21 à 19h et mercredi 22 janvier à 20h à la Maison du Peuple Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h15 / Acrobates : Claire Aldaya, Basile Narcy, Romain Vigier, Maxime Solé ; Beat box, guitare : Mathieu Santa-Cruz ; Accordéon : Guillaume Thiollière ; Piano, clarinette : Guilhem Fontes ; Violon, percussions : Boris Vassallucci / Distribution complète p. 82-83 30 © Ben Hopper Concert sandwich / Jazz vocal / Création Comédie musicale / à partir de 12 ans Les Cinq de cœur Bells are ringing Mise en scène Meriem Menant R endez-vous institués et incontournables, les concerts sandwichs reprennent leur cycle cette saison, avec notamment ce concert-spectacle mis en scène par Meriem Menant, alias Emma la Clown, présente en décembre avec Emma mort (voir page 21). Cinq aventuriers de l’a cappella, cinq équilibristes de la corde vocale nous emmènent dans un voyage musical échevelé ; tout avait bien commencé, en habits de gala, un récital dans la plus pure tradition du romantisme vocal, quand tout à coup… le ciel leur tombe sur la tête ! Nos cinq chanteurs sont entraînés dans un drôle de tunnel, ce fameux tunnel dont on parle tant, celui qui sépare la vie de la mort. C’est l’instant où, paraît-il, tout notre passé ressurgit en quelques secondes. Tous les souvenirs, des plus saisissants aux plus dérisoires, jaillissent de leur mémoire et retombent pêle-mêle dans une pluie d’images et de sons. Ces malicieux acrobates étirent le temps à leur convenance, et profitent de l’imminence de leur mort pour se bricoler de nouvelles vies, juxtaposer les époques et modifier le cours de l’Histoire. Ils sont les personnages hauts en couleur de tableaux musicaux orchestrés par Meriem Menant : Brahms, Satie, Michel Jonasz, Queen, Bernstein, Saint-Saëns, Trenet, Rossini, Joe Dassin, Vladimir Cosma, Eagles, Scorpion, Brigitte Fontaine... Sortiront-ils indemnes de ce grand-huit vocal ? Peut-être sont-ils comme les personnages de dessins animés qui se relèvent toujours, même après les aventures les plus rocambolesques ? R Retrouvez les autres concerts sandwichs de la saison page 66. © Roberto Frankenberg Mardi 21 janvier à 12h20 au Granit / entrée libre Pascale Costes : soprano; Karine Sérafin : soprano; Sandrine Mont-Coudiol : alto ; Patrick Laviosa : ténor 32 à voir e� famill� Livret et lyrics Betty Comden et Adolph Green / Musique Jule Styne Mise en scène Jean Lacornerie / Direction musicale Gérard Lecointe J ean Lacornerie et les Percussions Claviers de Lyon nous ont régalés avec Les Folies d’Offenbach en avril 2012. Ils reviennent avec une comédie musicale qui a fait les beaux jours de Broadway : 924 représentations de 1956 à 1959, sans interruption ; une paille, pour Bells are ringing, mise en scène par Bob Fosse, chorégraphiée par Jerome Robbins. Elle fut également adaptée au cinéma par Vincente Minelli, avec Dean Martin et Judy Holliday. Pourtant, Bells are ringing n’a jamais été présentée en France. Bells are ringing est une fable des années 50, sur la grande ville, la solitude et le téléphone qui relie les hommes ; imaginée par des jeunes artistes qui, avec Leonard Bernstein, travaillaient à renouveler le genre de la comédie musicale, en s’emparant de sujets contemporains pour réenchanter le quotidien. Une allégorie sur les relations virtuelles entre les habitants de New York qui sonne forcément «vintage» à l’heure des nouvelles technologies de la communication. Et pourtant rien n’a changé dans le fond, notamment quand il s’agit de rencontres et de solitude. Ella est opératrice téléphonique à New York pour un nouveau type d’entreprise de services. Profondément humaine et généreuse, elle ne se cantonne pas à recevoir et transmettre des messages, elle s’immisce dans la vie privée de ses interlocuteurs. Elle fait fonction entre autre d’ange gardien de Jeffrey Moss, auteur dramatique déprimé qui n’arrive plus à écrire. « C’est la liaison parfaite. Il ne me voit pas. Je ne le vois pas. » Mais l’histoire en décide autrement... En parallèle, se développe toute une galerie de personnages, une intrigue policière abracadabrantesque ; et au milieu de tout cela une standardiste qui s’emploie à les relier les uns aux autres, à tisser un réseau de solidarités... Bells are ringing est une œuvre optimiste, mais sans optimisme béat et factice. C’est sûrement une raison majeure de son succès . Samedi 25 janvier à 20h à la Maison du Peuple En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie A + : tarifs de 12€ à 30€ (voir pages 77-79) Durée:2h10/Avec:LesPercussionsClaviersdeLyon,SébastienJaudon(piano);Et:GillesBugeaud,ClaudineCharreyre,EstelleDanière,Quentin Gibelin, Sophie Lenoir, Colin Melquiond, Julie Morel, Maud Vanderbergue, Jacques Verzier, Franck Vincent / Distribution complète p. 82-83 33 Théâtre / à partir de 8 ans Cendrillon à voir e� famill� Texte et mise en scène Joël Pommerat A près Le petit Chaperon Rouge et Pinocchio, Joël Pommerat revient cette saison avec un spectacle jeune public : Cendrillon. Tout le monde ou presque connaît ce conte. La version de Perrault surtout, assez enfantine, moins la version de Grimm, plutôt sombre. Cependant, dans chacune des versions, les premières lignes du conte abordent brièvement le décès de la mère. Et n’y font finalement plus allusion. Alors le virtuose Pommerat choisit de s’attarder sur ce décès. Puisque le leitmotiv de sa Cendrillon est une phrase quasi-inaudible que la mère de la jeune fille aurait prononcée sur son lit de mort. Une promesse disant de ne jamais l’oublier « sous peine de la faire mourir pour de bon ». Alors Cendrilllon-Sandra, se borne à respecter cette promesse. Malgré son père, qu’elle doit suivre chez une nouvelle belle-mère horripilante dont les deux filles sont de véritables pestes. Une cendrillon masochiste qui accepte de se faire maltraiter par sa belle-famille comme pour accepter la fatalité. La Cendrillon de Pommerat, n’est alors pas vraiment une princesse et le Prince n’est pas tout à fait charmant. C’est pourquoi le beau conte de fées en ressort ébranlé. Mais on se prête au jeu. On rit, jaune parfois, on pleure, on est ému. Parce qu’il y a cette capacité chez Pommerat à nous faire redécouvrir les contes et à les enrichir. « J’avais envie de refaire un spectacle destiné aux enfants et pour moi, c’était évident de me tourner vers les contes. C’est une manière d’être de nouveau en apprentissage de l’écriture. Le conte dépasse la littérature, il y a de l’oralité, mais c’est finalement de la mythologie, de la matière imaginaire extrêmement puissante et pour l’écrivain de théâtre que je suis, c’est une façon de m’exercer, de retourner à l’école quasiment ! Quant au choix de Cendrillon, c’est un défi de plus car selon moi, c’est le conte des contes. Le thème de la méchanceté m’intéressait beaucoup. » Joël Pommerat « Cendrillon est un conte pour enfants, mais le spectacle de Pommerat, est l’un des plus beaux moments de théâtre à vivre, pour les adultes aussi… Ce spectacle, on le vit au moins autant qu’on le regarde, comme une expérience intense et troublante. » Le Monde « Impressionnant, beau, envoûtant, émouvant, très original, magistralement mené et merveilleusement interprété, le conte fascine et bouleverse. Les enfants comme les adultes. C’est remarquable. Courez… Magnifique. » Le Figaro Mardi 28 à 19h, mercredi 29 à 20h et jeudi 30 janvier à 20h au Granit Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Durée : 1h30 / Avec : Alfredo Cañavate, Noémie Carcaud, Caroline Donnelly, Catherine Mestoussis, Deborah Rouach, Marcella Carrara et Nicolas Nore, José Bardio (figuration) / Distribution complète p. 82-83 34 © Cici Olsson Magie / Création On ne bouge plus Conception et interprétation Rémy Berthier / Mise en scène Jade Duviquet L a saison passée, nous avions découvert Rémy Berthier dans le spectacle de Thierry Collet Qui-Vive. Il revient cette fois au Granit avec un projet insolite : un spectacle de magie taxidermique. « Dans un espace intimiste, un taxidermiste parle de son métier aux spectateurs. Il consacre sa vie à l’illusion, et nous questionne sur notre relation aux animaux, ainsi que sur notre propre animalité. Mais la conférence dérape et la magie surgit. Les animaux empaillés reprennent vie, les rapports de pouvoir s’inversent et c’est maintenant le taxidermiste qui va se confronter à la mort : il marche sur du verre brisé, mange des lames de rasoirs ou boit de l’alcool à brûler. La magie, en nous faisant passer par le trouble et la fantaisie, nous interroge alors sur notre rapport à la croyance, au risque et à la mort. La frontière entre la réalité et la fiction s’estompe de plus en plus. Nous devons non seulement participer, mais aussi prendre parti : y croire ou pas, au risque de tuer. » Pourquoi Rémy Berthier s’est-il intéressé à la taxidermie ? Tout simplement parce que le magicien, comme le taxidermiste, s’emploie à fabriquer des croyances. L’un peut donner vie à des objets du quotidien tandis que l’autre peut simuler le retour à la vie de certains animaux. Il existe finalement énormément de similitudes entre ces deux professions, qu’il qualifie lui-même de mégalomanes. C’est pourquoi son spectacle se décline en différents chapitres, dans lesquels le taxidermiste prend de plus en plus de risques jusqu’à finir par affronter la mort elle-même. Pygmalion de Rémy Berthier, Thierry Collet l’accompagne sur ce projet. « La transmission de la magie et ses enjeux me passionnent. Il y a deux ans, nous avons mis en place un dispositif de compagnonnage artistique au sein de la compagnie Le Phalène et choisi d’accompagner Rémy Berthier et son beau projet. Comment un magicien nous fait passer par le trouble, la fantaisie, l’inquiétude et la jubilation pour questionner notre rapport à la croyance et à la mort ? à votre tour de le découvrir. » Thierry Collet Avertissement : des expériences touchant aux propriétés du corps humain sont présentées au cours de ce spectacle de magie ; elles ne doivent pas servir de modèles ni être reproduites dans la réalité. Spectacle déconseillé en dessous de 15 ans. Mardi 4 et mercredi 5 février à 20h à la Coopérative, rue parisot, belfort représentations scolaires Mardi 4 à 14h et mercredi 5 à 10h Stage avec Rémy Berthier les 14 et 15 décembre (voir p. 75) Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Conception du projet et interprétation : Rémy Berthier ; Mise en scène : Jade Duviquet ; Création lumière et régie générale : Yann Struillou ; Accompagnement au développement du projet : Thierry Collet ; Administration / Production : Britt Harnisch ; Assistée de Clémence Huckel ; Diffusion : Carol Ghionda ; Remerciements à Michel Cerda et Sébastien Roux (association Regards et Mouvements) pour la première mise en chantier au plateau du projet ainsi qu’aux intervenants satellites du projet : Kristoff Voisin, Danièle Sastre, et Cyril Casmèze ; Production : Compagnie Le Phalène - Projet issu du compagnonnage ; Co-production : Le Forum - Scène conventionnée de Blanc-Mesnil, Le Trident – Scène Nationale de Cherbourg-Octeville, La brèche – Pôle national des arts du cirque, Le Théâtre – ville de Cusset ; Avec le soutien : du Granit, des Passerelles – ville de Pontault-Combault, du théâtre Jean Marais direction des affaires culturelles de la ville de Saint-Gratien ; La compagnie Le Phalène est soutenue par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France et est en résidence au Forum, scène conventionnée de Blanc-Mesnil ; avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis depuis janvier 2013. 37 © DR Danse / Hip Hop Danse / Conférence, bal, spectacle / à partir de 10 ans The Roots Qu’est-ce qu’on danse ? Direction artistique et chorégraphie Kader Attou / Cie Accrorap R etour aux sources : Kader Attou imagine un parcours dansé dans ses souvenirs. Onze interprètes pour une plongée dans le passé, aux racines multiples de la danse hip hop. Vautré sur un fauteuil, un garçon allume un électrophone. Un morceau de hip-hop crépite, plongeant le jeune homme dans un flot mémoriel. Comme dans une machine à remonter le temps, les souvenirs défilent : repas de famille, chamailleries d’écoliers, séances de boxe. Les interprètes prennent possession de la scène, la peuplent de breakdance, de smurf, d’electric boogie, de popping. Ils créent une danse plurielle, au ralenti ou prise de frénésie, en solo ou en groupe, sur les refrains d’Idir, les envolées de violon de Brahms ou Beethoven, les musiques électro et les beats organiques. « Kader Attou arrive chargé de toutes les traces qu’il a laissées aux parterres urbains, espaces circassiens, rings ou parquets des théâtres. Il revient sur ses pas. En aucune manière pour danser en nostalgie ou en marche arrière. Seulement pour travailler la substance qui est la sienne, nourrie des voyages, des rencontres, des expériences, des échanges et du temps, celui qui a passé, celui qui bouge devant lui. » Elian Monteiro « Kader Attou plonge son univers dans un shaker géant. Parfois, on songe à Buster Keaton, à Charlie Chaplin et aux danseurs de claquettes. » L’Humanité à voir e� famill� Le Bal Dingue / Philippe Chevalier V enez danser en famille au cœur de l’hiver ! Qu’est-ce qu’on danse ? est une conférence-bal-spectacle qui, en racontant l’histoire des danses de bal, nous propose de les apprendre et ainsi de les revivre. Cette soirée alterne des moments d’apprentissage de nouvelles danses drôles et faciles (les danses dingues*), de bal libre et de formes brèves spectaculaires ayant pour thème le rapport à deux. C’est une occasion conviviale de rencontre et de partage du mouvement et de la danse. Pour cette soirée, Philippe Chevalier propose, comme formes spectaculaires, le remontage de deux duos extraits de Meublé sommairement de Dominique Bagouet ayant pour thème la danse à deux (chachacha, balade, tango…) dansés par deux danseurs contemporains. D’autre part des extraits de films, d’images d’archives (montées avec la Cinémathèque de la danse) retraçant cette aventure de danses de bal seront projetés durant la soirée. *Les danses dingues proposées sont des danses créées et librement inspirées de danses existantes : la Valse des bonjours, le Zoo inspirée des danses animalières des années 20 (précurseur du charleston), le Lindy hop première des danses à deux en couple ouvert, ancêtre du swing et du rock’n roll et enfin Le Mango une danse de couple mélangeant le tango et le mambo. Toutes ces danses peuvent facilement être dansées par les enfants, mais surtout par les parents avec leurs enfants. Programme approximatif : 50 minutes d’apprentissage de danses, 30 minutes de formes spectaculaires et de conférence, 80 minutes de bal libre. Belle soirée à tous ! © Joao Garcia Mardi 4 février à 20h à la Mals, sochaux En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Durée : 1h30 / Avec : Babacar “Bouba” Cissé, Bruce Chiefare, Virgile Dagneaux, Erwan Godard, Mabrouk Gouicem, Adrien Goulinet, Kevin Mischel, Artem Orlov, Mehdi Ouachek, Nabil Ouelhadj, Maxime Vicente 38 Samedi 8 février à 20h à la salle des fêtes, Belfort Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Durée : 3h 39 Théâtre Jazz Les Bâtisseurs d’Empire ou Le Schmürz Youn Sun Nah Quartet Texte Boris Vian / Mise en scène Pauline Ringeade U n bruit sourd, mystérieux et menaçant, pousse un couple de bourgeois, leur fille Zénobie et la bonne Cruche, à déménager d’étage en étage, laissant dans leur ascension une partie de leurs effets personnels et de leur mémoire. Ils passent donc d’un appartement six pièces à un deux pièces infiniment plus petit. Mais voilà, à chaque déménagement, un être est là, prostré dans une pièce, c’est le Schmürz. Tour à tour, les parents et la bonne le ruent de coups. Seule la petite Zénobie s’y refuse. Qui est-il ? Pourquoi est-il toujours là ? Que représente-t-il ? Ce texte brillant symbolise le dilemme de l’ascension sociale et des efforts et supplices que l’on doit accomplir pour y accéder. Chacun peut y voir son propre démon et livrer son interprétation personnelle de la place du Schmürz dans cette famille ou bien même dans la société. Est-ce dans la perte de l’humain que nous bâtissons nos propres Empires ? Et si, finalement la vérité sortait effectivement de la bouche des enfants ? Boris Vian signe là un chef-d’œuvre, magistralement mis en scène et interprété par la jeune compagnie de l’Imaginarium Collectif. © Benoit Bretagne Mardi 11 et mercredi 12 février à 20h au Granit Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h35 / Avec : Jean-Christophe Quenon, Marie Seux, Claire Rappin, Stella Cohen Hadria, Nils Ohlünd, Julien Geffroy Distribution complète p. 82-83 40 C omment une jeune Coréenne (du Sud) a-t-elle pu devenir en dix ans une des chanteuses de jazz les plus adulées ? L’histoire est jolie : fille du chef du Chœur National de Corée et d’une cantatrice, elle ne se destine pas vraiment à la musique. Mais, bon sang ne pouvant mentir, elle participe quand même à un concours de chant français à Séoul, chaperonnée par une nonne belge qui lui donne des cours de français. Elle gagne, et la voila engagée dans la carrière de chanteuse à succès dans des comédies musicales. Un voyage à Paris et elle découvre le jazz, musique qui lui était jusqu’alors totalement étrangère. Quinze ans plus tard, elle partage sa vie entre les deux pays et jouit d’une reconnaissance unanime de ses pairs musiciens, des critiques et du public avec cette musicalité unique, cette grâce, et l’incroyable arc en ciel de nuances de sa voix. Michel Contat (Télérama) dit d’elle : « Youn Sun Nah chante comme si elle inventait le chant ». Privilège d’une artiste qui intègre le jazz avec un bagage étranger à cette culture. Mais, que ce soit dans un registre plutôt minimaliste qui met en valeur la pureté de son timbre, ou dans les acrobaties incroyables qu’elle s’autorise à l’unisson avec « son » guitariste Ulf Wakenius –qui a été aussi celui d’Oscar Peterson et du légendaire contrebassiste NHOP- il n’y a aucun doute : le jazz est sa patrie, et elle swingue formidablement. © Sung Yull Nah Vendredi 14 février à 20h au Granit Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Youn Sun Nah : voix ; Ulf Wakenius : guitares ; Simon Tailleu : contrebasse ; Vincent Peirani : accordéon 41 Théâtre / Création Théâtre / Création Si je te le disais, ça ne changerait rien Requiem de salon Texte Falk Richter / Mise en scène et traduction Anne Monfort A nne Monfort retrouve Falk Richter, l’auteur et dramaturge dont elle est la traductrice française, pour une nouvelle création. Autour d’une thématique qui est chère à Richter : comment nos vies individuelles, et singulièrement nos vies amoureuses, sont contaminées, distordues par le système économique dans lequel nous vivons. Amour et capitalisme, tout un programme, qui pourrait nous ramener 35 ans en arrière, à un beau mois de mai. Mais, justement, le monde ne s’est pas arrêté de tourner et ce qui pointait avec les bourgeons en 1968 est toujours plus présent, prégnant. C’est dans un musée que tout se joue : un musée du 24e siècle, consacré à l’art de vivre au 21e « est-ce ainsi que les hommes vivaient » : deux générations, deux couples, l’un d’une vingtaine d’années, l’autre d’une cinquantaine. Et entre le guide de musée et la voix du commentaire, une parole qui oscille entre la fiction et la réalité. Les scènes qui se présentent à nous sont autant d’illustrations de ces questions : comment a-t-on intériorisé les principes du capitalisme dans la vie quotidienne ? Comment les principes de performance et d’économie ont pu contaminer notre existence amoureuse ? La démonstration s’achève, les personnages tentent de se reconfigurer, de se ré-agencer, de trouver leur place, comme des particules isolées. Émergent alors les problématiques des générations, des âges. La problématique du couple cède à la question du groupe : comment se constituer en collectif ? Tout cela n’est ni tragique, ni froidement théorique ; et c’est l’art de Falk Richter de savoir porter sur un plateau de théâtre de manière sensible, vibrante, des questionnements qui nous concernent quotidiennement. Texte Marie Fourquet et Camille Rebetez & Co / Mise en scène Andrea Novicov A près Sous la Glace de Falk Richter et Des Zèbres et des amandes adaptation très libre du livre de Jared Diamond, De l’inégalité parmi les sociétés, Andrea Novicov revient cette saison avec une proposition surprenante : c’est dans une folle comédie familiale où se mêlent musique, chant et même un abat-jour, que l’on découvre des enfants, dévoués, appelés illico-presto au chevet de leur mère. Veuve d’un célèbre artiste, cette mère tentaculaire, en diva tuberculeuse, mène son petit monde à la baguette pour arriver à ses fins avant sa fin. Ce sont des personnages hors du temps, en périphérie de la richesse, des inclassables, des oubliés. Ils sont cocasses et sensibles avec cet air qui leur sied, celui d’être abandonnés au bord d’un monde qui tourne trop vite. Une comédie où les perdants bataillent pour rester magnifiques. Kitsch et drôle, à la lisière des Deschiens, de Kaurismäki et de Marthaler, cette pièce nous livre une famille déjantée qui tente, tant bien que mal, de s’extirper des délires nostalgiques de leur maman. Faites de rebondissements, de surprises, d’un abat-jour et de quiproquos, cette nouvelle création d’Andrea Novicov fait la part belle au jeu des acteurs, au plaisir de la scène et au théâtre musical. Elle utilise les outils de la comédie pour dépeindre avec tendresse l’héritage de l’avant-garde artistique du vingtième siècle, aujourd’hui bien malmenée par les ficelles du marketing. La pièce est créée l’été 2013 au Festival de l’Orangerie à Genève et elle est reprise au Granit pour une belle tournée entre France et Suisse. © Charlène Strock © DR Mardi 18, mercredi 19 et jeudi 20 février à 20h à la Coopérative, rue parisot Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Avec : Katell Daunis, Claude Guyonnet, Julien Romelard, Anne Sée ; Lumières et régie générale : Frédéric Blanc ; Collaboration artistique : Charlène Strock ; Son : Emmanuel Richier ; Assistante stagiaire à la mise en scène : Alexia Krioucoff ; Administration et diffusion : Jean-Baptiste Pasquier et Juliette Medelli (Bureau FormART) ; Production : Day-for-night/Cie Anne Monfort ; En coproduction avec : Le Granit, le Nouveau Relax-scène conventionnée de Chaumont, le Théâtre Paul Eluard- Choisy le roi. Ce spectacle bénéficie du dispositif DIESE de l’Ecole de la Comédie de Saint Etienne. Avec le soutien du CENTQUATRE- PARIS, du Carreau, Scène nationale de Forbach, du CDN de Besançon-Franche-Comté et du Bureau FormART. L’Arche est agent des textes représentés. 42 Mardi 11 et mercredi 12 mars à 20h au Granit Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h30 / Collaboration artistique : Ludovic Chazaud ; Avec : Anne Comte, Sandrine Girard, Stella Giuliani, Shin Iglesias, Lucienne Olgiati H., Frank Semelet ; Musique et chansons : Daniel Perrin ; Lumière : Laurent Junod ; Scénographie et costume : Cie Angledange ; Production : Cie Angledange, Genève ; Coproduction : Le Granit, Arc en Scènes, La Chaux-de-Fonds, Théâtre de L’Orangerie, Genève; Avec le soutien du Canton du Jura, Fonds de coopération Territoire de Belfort-Canton du Jura, Ville de Genève, Canton de Genève, Loterie Romande, Corodis, Pro Helvetia. 43 Opérette Humour Croquefer & Tulipatan L’Art du rire D’après les œuvres de Jacques Offenbach Direction musicale Christophe Grapperon / Mise en scène Jean-Philippe Salério D epuis treize ans, Les Brigands ressuscitent des pièces oubliées et décoiffent l’opéra. Avec Croquefer & Tulipatan, la facétieuse association de malfaiteurs s’attaque à deux perles absurdes d’Offenbach. Croquefer est un fabliau moyenâgeux aussi déjanté que Sacré Graal des Monthy Python. Entre enlèvement, amours contrariées et empoisonnement au laxatif, deux chefs de clans s’affrontent sans répit : Mousse-à-mort, terrifiant chevalier borgne, manchot, unijambiste et bègue, contre le pleutre Croquefer. La malicieuse compagnie des Brigands joue à fond la carte de la dualité en dénichant deux ouvrages en un acte de Jacques Offenbach. Dans chacune de ces partitions, chaque fois cinq chanteurs, dont deux femmes et trois hommes, dans une mise en scène, elle aussi hantée par la figure du double. Dans les deux œuvres, deux royaumes en miroir, deux histoires de fous où costumes et personnages réapparaissent, se font écho d’une pièce à l’autre, ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait autres. « Pour ceux qui pensent que l’opérette est un troupeau de plumes en french-cancan ou Jacques Martin en Ménélas, il faut faire une cure de Brigands (…) La compagnie magnifie deux œuvres hilarantes du compositeur. » Libération © Claire Besse Jeudi 13 mars à 20h à la Mals, sochaux 44 De et par Jos Houben S eul en scène, Jos Houben anime une conférence d’un genre particulier, entre philosophie et anthropologie. Il y dissèque les mécanismes du rire, en analyse leurs causes et leurs effets. Rien ne résiste à la perspicacité de son exposé : nos mimiques, nos gestes, nos comportements recèlent un potentiel comique que son œil expert et son art de comédien savent retranscrire sur scène en révélant leur caractère saugrenu et burlesque. Jos Houben analyse cette mécanique de précision à travers de nombreux exemples puisés dans notre vie quotidienne. Des premiers pas de bébé à notre façon de marcher, de la chute d’un quidam dans un restaurant à la façon de prononcer les noms de fromages, il révèle tous ces infimes éléments, souvent insaisissables, qui déclenchent le rire. « Sur scène, un grand type aux pieds ailés, un dégingandé tout en souplesse, moins danseur ou acrobate qu’homme caoutchouc, se livre à une série d’expériences. Plus pédagogue que bateleur, il ne joue surtout pas à l’amuseur professionnel. Et même lorsqu’il pousse à l’extrême certaines de ses théories, ainsi mimer un camembert, il a l’élégance de rester dans son sujet : le corps et sa tenue. » Libération « C’est une merveilleuse leçon de théâtre que propose Jos Houben, comédien que l’on avait notamment applaudi dans les Fragments de Beckett mis en scène par Peter Brook. Une irrésistible conférence, très logique et complètement folle. » Le Figaro © Annika Johansson En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Vendredi 14 mars à 20h au Granit Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 2h10 avec entracte (20 mn) / Avec : Lara Neumann, François Rougier, Flannan Obé, Emmanuelle Goizé et Loïc Boissier Durée : 50 mn 45 Cirque, danse / à partir de 12 ans L’Art de la Fugue à voir e� famill� Conception et mise en scène Yoann Bourgeois D’après « L’Art de la fugue » de Jean-Sébastien Bach P renez place pour un voyage en apesanteur nous offrant de véritables instants de grâce, où le temps semble suspendu. Poème visuel qui défie les lois de la gravité, ce spectacle se situe au croisement de la danse, des prouesses circassiennes et de la musique. Il s’agit d’un duo, ou plutôt d’un trio, puisque la musique de Bach est interprétée en direct par une pianiste sur scène. L’Art de la fugue est une œuvre inachevée de Jean-Sébastien Bach, qui aurait commencé son écriture aux alentours de 1740 et qu’il a poursuivie jusqu’à sa mort, en 1750. Considérée depuis longtemps comme le « testament du compositeur », comme l’œuvre ultime de Bach, elle représente l’apogée de son style d’écriture et l’un des plus grands aboutissements jamais réalisés en musique occidentale. L’Art de la fugue a inspiré et émerveillé bon nombre des compositeurs qui l’ont redécouverte, parmi lesquels Mozart et Beethoven. Originaire du Jura, Yoann Bourgeois est acrobate, acteur, jongleur et danseur. A l’école du Cirque Plume, il découvre les jeux de vertiges. Plus tard, il sort diplômé du Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne qu’il suit en alternance avec le Centre National de la Danse Contemporaine de Angers. Il devient ensuite artiste permanent du Centre Chorégraphique National de Rilleux-la-Pape, compagnie Maguy Marin. « Le cirque que nous défendons se trouve à l’extrémité-limite des jeux de vertiges et des jeux de masques. Débarrassé des codes traditionnels, c’est d’un cirque dépouillé qu’il s’agit, et la propension à de nouvelles formes de théâtralité est immense. Les matières circassiennes mettent en relation le corps avec des forces physiques (la gravité, la force centrifuge...) et recèle un potentiel suggestif, imaginaire, infini lorsqu’on “les laisse parler”. Notre cirque veut expérimenter tous les espaces de jeux, pour revivifier ce qu’on nomme communément : “représentation”. » Yoann Bourgeois Entre danse et cirque, la création du jeune chorégraphe défie les lois de l’apesanteur. Sous des allures très sobres, ce spectacle est dense, riche, polysémique. Un trampoline envoie les corps dans l’espace, quasiment à l’horizontale. C’est stupéfiant. Chaque propulsion est un moment de grâce. Les pieds à peine posés sur l’arête d’une marche devraient provoquer la chute ; et pourtant, cela tient, comme par enchantement. Libération Jeudi 20 et vendredi 21 mars à 20h à la Maison du Peuple Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h05 / Avec : Marie Fonte et Yoann Bourgeois ; Pianiste : Célimène Daudet / Distribution complète p. 82-83 46 © Christophe Manquillet Jazz Théâtre Paolo Fresu Devil Quartet Une année sans été T rompettiste et bugliste prolifique, Paolo Fresu émerveille avec sa sonorité pleine, claire, envoûtante, dont il émane une certaine lumière, directement inspirée de ses maîtres, Miles Davis et Chet Baker. Ici l’acoustique se mêle à l’électrique sur des compositions superbes où règne en maître la mélodie. Le magicien italien et ses trois sorciers produisent ici un album à la beauté diabolique et enchanteresse. FIP Tout est dit ici, de cette musique diablement belle du Devil Quartet, pas un grain aride, de ce nouvel album Desertico ! Et le passage à la scène tient ses promesses ; c’est une musique pour la scène qui s’incarne un moment en studio. à n’en pas douter, il y a un lien un peu secret entre les États-Unis et l’Italie du côté du jazz, et plus particulièrement des trompettistes ; ce qui est vrai pour Paolo Fresu l’est aussi pour Enrico Rava. Et le rapprochement avec les deux figures emblématiques, Miles Davis et Chet Baker, revient à chaque fois. C’est sûrement du côté de la dimension mélodique, lyrique de l’instrument qu’il faut chercher. Pour notre plus grand plaisir. Mais pas de mièvrerie, pour autant. Que ce soit pour une adaptation de « Satisfaction » des Rolling Stones, ou dans des registres plus classiquement jazz, le quartet regorge d’énergie, de feeling ; produit de la complicité des quatre musiciens. © Roberto Cifarelli 48 Texte Catherine Anne / Mise en scène Joël Pommerat C ’est la seconde fois cette saison que nous accueillons Jöel Pommerat au Granit. Mais il revient ici avec un projet singulier dans son parcours : c’est la toute première fois qu’il met en scène un texte qu’il n’a pas écrit. Car Une année sans été s’inscrit dans un projet de transmission. Transmission à la jeune génération afin de leur promulguer une expérience artistique et professionnelle. « Ce texte met en scène cinq jeunes garçons et filles confrontés aux grandes questions de l’existence : la création (au sens artistique et existentiel), la question du devenir, de la responsabilité face à son avenir, ainsi que l’amour et la mort. L’action se situe au début du XXe siècle. L’écriture est simple, épurée. Elle laisse un espace très ouvert à l’imagination et même à l’abstraction. La parole sonne juste. Catherine Anne a trouvé un équilibre entre romantisme, sentimentalisme et cruauté. Noirceur et légèreté. J’aime beaucoup cela. C’est une pièce très pertinente sur la jeunesse. L’entrée dans l’âge adulte, le passage entre enfance et âge adulte. Le bousculement des questions propre à cette période de la vie, l’enchevêtrement des désirs et des peurs, la révolte contre l’ordre établi, les parents et le besoin de créer de nouveaux repères, la tension entre utopie et recherche d’authenticité. Il y a bien sûr quelque chose de décalé dans ce portrait de la jeunesse – l’action ne se situe pas aujourd’hui mais il y a un siècle. Et c’est peut-être ça aussi qui touche : cette impression que quelque chose est dépassé, qu’un palier de modernité a été franchi, de manière inexorable, à mon avis, depuis une dizaine d’années. » Joël Pommerat © Roger Viollet Mardi 25 mars à 20h au Granit Jeudi 27 et vendredi 28 mars à 20h au Granit Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Paolo Fresu : trompette, bugle ; Bebo Ferra : guitare ; Paolino dalla Porta : contrebasse ; Stefano Bagnoli : batterie Durée : 1h20 / Avec : Laure Lefort, Carole Labouze, Franck Laisné, Rodolphe Martin, Garance Rivoal / Distribution complète p. 82-83 49 Spectacles avril et mai 2014 Festival Belfort-Montbéliard, du 4 au 15 avril Europe en scènes Eurotopie A près Européennes dans le Pays de Montbéliard et Y’a d’l’Europe dans l’Aire à Belfort la saison dernière, nos deux scènes nationales ont voulu aller plus loin dans l’envie partagée de passer les frontières. Nous avons choisi un titre unique pour cette manifestation, Europe en scènes, qui signe une démarche conjointe mais ouverte à des approches et des esthétiques différentes. Cette double programmation qui vous offre une expérience plus riche et un choix plus étendu est un reflet modeste de ce que la création européenne, dans toute sa complexité, a à nous offrir. Une création bouillonnante, palpitant de mille identités. Par la suite, ce festival pourrait, devrait encore s’élargir à d’autres partenaires. C’est en tout cas notre souhait. Après tout, en matière d’Europe, tout est affaire de construction sur la durée. Du temps, précisément, il en faudrait plus que jamais, car à l’heure d’une crise qui fragilise les états, ébranle les institutions, remodèle les choix politiques et durcit les positions, c’est le sentiment d’urgence qui domine, et l’Europe, cette belle idée, reste encore à consolider, à inventer. Le spectacle vivant, en connexion directe avec ce qui agite nos inconscients collectifs, a beaucoup à nous dire sur ce sentimentlà. Colorées par les rêves ou filtrées par le prisme de la créativité, les réalités qu’il nous montre sont tangibles, sanguines, passionnées, terribles, vacillantes. Des réalités qui nous concernent tous. La scène se fait l’écho du monde, les corps reflètent une tension qui bourgeonne de l’intime à l’universel. Europe en scènes vous propose ainsi quelques jours à la croisée des chemins, pour vivre l’Aire Urbaine en carrefour d’Europe, en lieu de passages, en zone polyphonique : une Eurotopie. Après la Belgique la saison dernière, le Granit poursuit avec ses voisins européens, en vous proposant cette fois un focus sur la création suisse. Belles découvertes à tous ! 51 Paroles gelées © Anne Nordmann Musique Théâtre Orchestre de chambre de Bâle Z. Forfait Illimité Direction et violon Renaud Capuçon Texte et dramaturgie Camille Rebetez / Mise en scène Laure Donzé J. S. Bach : Concerto pour Violon en Mi Majeur, BWV 1042 J. S. Bach : Concerto pour Cordes, Violon, Hautbois en Do Mineur BWV 1060a Frank Martin : « Polyptique » pour 2 Orchestres à Cordes et Violon Solo Richard Strauss : Les Métamorphoses pour 23 Cordes solo N ous accueillons avec grand plaisir, dans le cadre de ce focus consacré à la Suisse, une institution voisine et de grande renommée. La ville de Bâle est connue pour avoir vu naître des orchestres exceptionnels : l’Orchestre Symphonique en est un exemple. Fondé en 1926 par Paul Sacher, le Basler Kammerorchester a joué un rôle majeur dans la promotion et le développement du répertoire du XXe siècle. à sa suite, l’Orchestre de Chambre de Bâle a repris le flambeau de la création contemporaine. Mais il s’est, avant tout, illustré dans la défense du répertoire baroque, sous la direction de Christofer Hogwood, Philippe Herreweghe ou Ton Koopman. Ce programme associe des œuvres des deux époques, sous la direction de Renaud Capuçon. Entre les deux grands compositeurs allemands que deux siècles séparent, Frank Martin est avec Arthur Honegger l’un des compositeurs suisses les plus reconnus. Son Polyptique est une œuvre de maturité composée en 1973. Trois ans seulement avant la naissance de Renaud Capuçon. Sa carrière de violon solo est déjà longue et couronnée, comme il se doit dans le domaine de la musique classique, de nombreux prix (dont celui de soliste instrumental de l’année aux Victoires de la Musique en 1985). à l’occasion de ce programme, il sera Konzertmeister, à la direction et au violon solo. D errière le « Z » du titre se cache « Zouc », de son vrai nom Isabelle von Allmen, humoriste suisse née le 29 avril 1950 à Saint-Imier, dans le canton de Berne. Rassurez-vous, ce spectacle n’a pas pour but de proposer une biographie exhaustive de Zouc. Par contre, parler de Zouc, c’est forcément parler de l’identité d’une région. Et presque, en l’occurrence, de destins parallèles. Le canton du Jura voit le jour à la fin des années 70, au moment où Zouc tutoie les sommets. Il incarne à l’époque tous les rêves et les espoirs d’une génération. Trente ans après, que reste-t-il de Zouc ? Et que reste-t-il de la frénésie qui a accompagné la création du Jura ? Ce sont ces parcours croisés, ce portrait en filigrane d’une région à travers la destinée d’une de ses dames les plus illustres que nous conte ici la compagnie suisse Extrapol. Pour croquer sur le vif des morceaux de Zouc et d’identité jurassienne, une comédienne, un percussionniste, des séquences vidéo, et l’envie de faire s’entrechoquer, sur scène, passé et présent dans un vrac organisé. Z. forfait illimité propose des bribes de sketches détournés, distillées ici et là comme des images subliminales, des clichés de nature locale en vidéo, des reprises de chansons en patois sur un mode électro… Un spectacle tendre, drôle et tragique, un condensé d’émotions ! © Jacques Bélat ©Lukas Gysin Renaud Capuçon © Mat Hennek Mardi 8 avril à 20h à la Coopérative, rue parisot, belfort Vendredi 4 avril à 20h à la Maison du Peuple En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie A + : tarifs de 12€ à 30€ (voir pages 77-79) 52 En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Durée : 1h / Avec : Martine Corbat et Alain Tissot / Distribution complète p. 82-83 53 Chanson Théâtre Cabaret Cubain Les larmes des hommes La nueva trova cubana U n zeste de salsa “picante” dans notre focus suisse ! Avec Lien et Rey, Roly Berrio et Amanda Cepero, nous avons le plaisir d’accueillir quatre des musiciens les plus dynamiques et reconnus à Cuba. Ils se retrouvent exceptionnellement pour jouer ensemble dans le cadre de la pièce Les larmes des hommes de Mia Couto. Un auteur mozambicain, des musiciens et acteurs cubains, un metteur en scène suisse : voilà une belle facette de la mondialisation. Et pourquoi ne pas profiter, la veille de leur passage sur scène (voir page ci-contre), de leur talent musical. Cuba ... c’est un peuple riche de poésie improvisée, de guitares qui chantent la vie, de chants anciens arrivés dans les bateaux négriers dormant dans les profondeurs de la mer des Antilles. C’est aussi l’odeur de la canne à sucre qui plane sur la ville de La Havane, la mémoire d’une petite fille métisse, un coffre bien rempli de mélodies envoûtantes gardées précieusement au fond de son sac de voyage. « Oui, je viens de là-bas, écoutez-moi, je vous chante ma terre...» Ils nous proposent une approche singulière et innovatrice de la « nueva trova cubana » « la nouvelle chanson cubaine ». Instrumentistes et chanteurs remarquables, ils ont déjà enregistré de nombreux disques qui ont connu un grand succès à Cuba, et ont tourné en Europe et en Amérique Latine. Ils développent une sonorité originale et des textes forts, qui parlent de leur quotidien dans une langue puissante et poétique. Le musicien et compositeur Sylvio Rodriguez- un des pères fondateurs de ce mouvement musicalles considère comme les héritiers de la Nueva Trova, les troubadours du futur. La soirée se poursuivra en dansant sur le plateau du Granit ! Texte d’après «Le Fil des Missangas» de Mia Couto Mise en scène et adaptation Patrick Mohr L es larmes des hommes est une création métisse, suisse et cubaine, associant le Théâtre Spirale, de Genève, avec le Teatrito, jeune compagnie cubaine multiculturelle et le Conseil National des Arts de la scène de Cuba. Métissage qui réunit également sur scène acteurs et musiciens. Le texte reprend six nouvelles réunies dans Le Fil des Missangas de Mia Couto. Une Missanga, c’est une perle de verre, et comme l’écrit magnifiquement l’auteur « la Missanga, tout le monde peut la voir, mais nul ne remarque le fil qui rassemble les perles en un collier coloré. Ainsi est la voix du poète. Un fil invisible de silence recousant le temps.» Le Fil des Missangas est un recueil de vingt-neuf nouvelles, qui nous parlent des petites gens du peuple et de leur lutte pour exister. Mia Couto donne vie à des êtres abandonnés à la recherche de ce qui les relie aux autres et leur donne une existence. Il s’agit surtout de vibrants portraits de femmes aux prises avec leurs désirs, leurs amours déçues et leurs blessures secrètes; des êtres qui réinventent le réel, des enfants qui revisitent leurs rêves : telles sont les perles qui composent cette œuvre où Mia Couto invente un monde singulier, dans un langage unique et universel. Construite sur une savante harmonie de registres littéraires et populaires et ponctuée de nombreux proverbes, chaque histoire nous ramène sur les sentiers de l’enfance, de la genèse de la langue et de la création poétique. Ce réalisme fantastique rappelle fortement la veine de Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia Marquez. Il y a de plus mauvaises références ! © Patrick Mohr © Patrick Mohr jeudi 10 avril à 20h au Granit En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Mercredi 9 avril à 20h au Granit 54 En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Jeu et musique : Amanda Cepero, Cathy Sarr et Iyaima Martinez Navarro ; Musique et jeu : Amanda Cepero, Rolando Berrio, Lien Rodriguez et Rey Pantoja ; Comédiens sourds : Luisa Marina et Armando Viel Castillo / Distribution complète p. 82-83 55 Fado Danse Mariza Running on Empty / Cross & Share D ivine diva… Une voix de miel et des postures de star de cinéma, une magique alchimie entre poèmes, chants traditionnels et orchestration originale, la chanteuse Mariza distille un fado enflammé. Lorsqu’elle apparaît sur scène, la grande dame en noir en impose. Drapée de longues robes baroques, comme ressurgies du passé, Mariza associe une parure d’héroïne tragique à une coiffure peroxydée résolument actuelle. Un savant mix entre temps révolu et modernisme, reflet de son fado métissé. Voix puissante, émotion à fleur de peau, tour à tour nostalgique ou emplie d’une joyeuse gouaille, elle interprète, vibrante, les poèmes hérités de ses aînés. En 2001, à l’écoute de son premier album, tout le Portugal est éperdu d’amour et la scène internationale, conquise. Après une odyssée de neuf années autour du monde, des concerts pris d’assaut et plus de trente disques de platine, la lauréate 2000 du prestigieux prix « la plus belle voix du fado » s’aventure toujours plus loin dans l’exploration de cette musique profondément gravée en elle. En enchanteresse, l’impétueuse Mariza envoûte son auditoire, incapable de résister à la « saudade ». « Fado oui, mais fougueux et guincheur, lumineux et conquérant. Le fado, seulement le fado, avec son trio de guitares (portugaise, acoustique, basse), au service d’un répertoire emprunté aux grands auteurs du passé et aussi à quelques jeunes plumes (…) Parmi les nombreux talents de la nouvelle scène portugaise, elle est en bonne place pour jouer les étoiles. » Télérama U ne soirée, deux spectacles : Antonia Grove et Julie Dossavi, une anglaise, une française. Deux femmes fortes d’aujourd’hui -ironiques, tendres, énergiques, insolentes, drôles, engagées- qui partagent avec nous une vision intime et singulière du monde. Un vrai bonheur. Antonia Grove, passée par la prestigieuse Rambert Dance Company (Londres) développe une danse qui emprunte autant au répertoire chorégraphique qu’au théâtre ou à la chanson. Julie Dossavi, athlète de formation, a dansé pour JeanFrançois Duroure, Kader Attou, Philippe Decouflé (elle a été son assistante pour la cérémonie des Jeux Olympiques d’Albertville), collaboré à des clips, participé à des défilés de mode (Jean-Paul Gaultier). « Cross & Share est une déflagration somptueuse. » Les Inrockuptibles Vendredi 11 avril à 20h aux Bains Douches, Montbéliard En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h + 1h15 avec entracte Chanson Jur Q uatuor à l’égérie captivante, Jur mêle les langues et répand des sonorités rock, blues ou flamenco. Une musique hors-format à la poésie surréaliste, violente et ambiguë. Grands yeux, chevelure sauvage, voix fissurée, Georgina Domingo Escoffet a un corps de brindille et une présence magnétique. Entourée de trois musiciens, celle que l’on appelle « Jur » fait résonner un timbre unique tout droit sorti des entrailles. Que ce soit en français, en anglais, en catalan ou en espagnol, c’est le corps tendu et l’âme en ébullition que Jur rugit la vie, murmure l’amour. Un chant puissant, physique qui, elle le concède, laisse des séquelles. « Il faut voir Jur sur scène pour saisir l’énergie de cette créature qui semble avoir été conçue un soir de fête de la musique, entre Tina Turner et Léonard Cohen, après une soirée arrosée dans la nuit catalane. » France Inter © Isabel Pinto Mardi 15 avril à 20h aux Bains Douches, Montbéliard Samedi 12 avril à 20h à la Mals, sochaux En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie A+ : tarifs de 12€ à 30€ (voir pages 77-79) 56 En partenariat avec MA scène nationale - Pays de Montbéliard Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Chant : Jur Domingo ; Guitare : Nicolas Arnould ; Batterie : Jean-Baptiste Maillet ; Clavier : Julien Vittecoq 57 Théâtre / à partir de 8 ans Hansel et Gretel à voir e� famill� Texte d’après le conte de Jacob et Willem Grimm / Adaptation, réalisation et mise en scène Métilde Weyergans et Samuel Hercule, La Cordonnerie A près La barbe bleue accueilli en 2010 et Super(Hamlet) en 2012, voici un Hansel et Gretel revisité et très actuel. L’histoire d’Hansel et Gretel est l’une des plus anciennes et plus célèbres du répertoire européen, très proche du Petit Poucet de Charles Perrault. Dans la version proposée par Samuel Hercule et Métilde Weyergans, Hansel et Gretel ne sont pas des enfants, mais des personnes âgées. Nous voilà en pleine crise économique dans une petite ville du nord. Jacob vit avec sa femme Helena et ses parents : son père, Hansel et sa mère Gretel, magiciens à la retraite. Jacob travaillait dans une agence d’intérim, il a exercé toutes sortes de métiers, mais voilà plus d’un an qu’il est au chômage. La famille est très pauvre et leur situation s’aggrave de jours en jours. Durant une de ses nuits d’insomnie où il rumine des idées noires, Jacob propose à sa femme de conduire ses parents au plus profond de la forêt pour les abandonner… Hansel et Gretel est un ciné-spectacle, et suit fidèlement le procédé de fabrication des spectacles de la compagnie La Cordonnerie : dans un premier temps, Samuel Hercule et Métilde Weyergans adaptent une pièce, un mythe ou un conte dans une version décalée, moderne et poétique puis réalisent un film muet (sans prise de son). De son côté, Timothée Jolly compose la musique originale du spectacle. Le film est ensuite projeté et accompagné en direct par les musiciens, acteurs et bruiteurs de la Cordonnerie. Ils créent sur scène la « bande sonore » qui accompagne l’action du film pendant la projection. Les deux univers (celui du film et celui de la scène) se croisent et se font écho pour donner vie à ce très bel objet scénique : le ciné-spectacle. Théâtre 14 Texte Jean Echenoz / Lecture par Dominique Pinon Conception et adaptation Nadine Eghels P lutôt que de tenter de rivaliser avec les fresques guerrières, Jean Echenoz choisit d’évoquer le conflit de 1914-1918 à hauteur d’homme, au ras d’une vie quotidienne que l’entrée en guerre interrompt et reconfigure. C’est l’une des grandes réussites du roman que de rendre sensible, avec une précision autorisant une forme de burlesque, la multiplicité des expériences nouvelles auxquelles se trouvent confrontés les soldats. Toute l’acuité et la délicatesse d’Echenoz se déploient à travers l’évocation de ces éléments concrets, qui peuvent être incongrus ou d’une technicité glaçante. Ni récit de poilu ni fresque historique, 14 est de ces romans qui éclairent le réel en portant sur lui un regard oblique. Pour rendre hommage au vécu de ces hommes et de ces femmes, le romancier les regarde d’un œil neuf et ému, en sachant toujours esquiver l’expression trop frontale des affects, pour mieux les laisser résonner, au fil des pages, dans la conscience du lecteur. Pour cette lecture-spectacle, Dominique Pinon s’empare du texte en donnant corps aux mots de l’écrivain sans jouer les situations, évoquant avec force, mais sans forcer, les images du front et de la vie quotidienne. Sa voix entre en adéquation parfaite avec l’écriture, à la fois précise et comme détachée, et c’est de ce détachement apparent, de cette attention aux détails qui tous participent de l’horreur, et de la vie, que naît l’émotion. «Notre Hansel et Gretel est un conte poétique et cruel en pleine crise financière des années soixante-dix. Voilà une vérité désagréable : la pauvreté et le besoin n’améliorent pas le caractère, mais rendent plus égoïste, moins sensible aux souffrances des autres et donc prêt à se lancer dans des actions insensées et même cruelles. En inversant les rapports enfants/parents, Hansel et Gretel interroge notre rapport aux personnes âgées. Comment vivre la charge matérielle et affective que représente au quotidien la perte d’autonomie de nos ascendants. Le rejet des personnes âgées est une réalité. Si la grande majorité des gens témoigne d’un attachement fort aux personnes âgées de leur famille, cette affection ne fait pas obstacle à certains comportements inavoués de notre société envers les “ vieux”. Confronter le jeune public au monde des personnes âgées peut se révéler précieux et instructif…! » Métilde Weyergans et Samuel Hercule mercredi 16 avril à 19h au Granit © DR représentations scolaires Lundi 14 à 9h30 et 14h, mardi 15 à 9h30 et 14h 58 Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Mardi 6 mai à 20h au Granit Durée : 1h / Avec : : Samuel Hercule, Métilde Weyergans ; Piano : Timothée Jolly ; Percussions, soubassophone : Florie Perroud / Distribution complète p. 82-83 Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Durée : 1h 59 Théâtre Germinal Un spectacle d’Halory Goerger et Antoine Defoort A ttention talents ! Performers hors-pairs, Antoine Defoort & Halory Goerger récupèrent, recyclent et détournent, avec une formidable inventivité, tout clin d’œil que peut leur faire le monde réel. Ils fabriquent des spectacles intelligents et ironiques avec de l’infiniment ténu ou des idées massives. Ici, ils considèrent le plateau comme un espace vierge et fécond où tout est à faire. Dans cet espace, ils font émerger un système, une grande fresque théâtrale bricolée avec les moyens du bord : Germinal, sans rapport direct avec Zola, mais plutôt avec la germination, nous offre une allégorie humoristique et astucieuse de l’histoire de l’humanité. « Germinal, tentative à la fois follement ambitieuse et totalement dérisoire de créer un monde ex nihilo depuis la boîte noire du théâtre, tient moins du Livre de la Genèse que de la devise des Shadocks selon laquelle “au début, il n’y avait rien. Enfin, ni plus ni moins de rien qu’ailleurs”. Une autre source secrète de ce spectacle pourrait être le jeu vidéo de stratégie Civilization, où le joueur doit mener une civilisation de l’âge de pierre à la conquête spatiale, sauf que ça se passerait sur les planches d’un théâtre. Germinal commence comme une pantomime, évolue en poésie sonore, vire en mode chant (avec une séquence hilarante à la Jacques Demy), s’exerce à la dialectique, blablate physique quantique et flirte avec la métaphysique. L’humour Goerger-Defoort, Bouvard et Pécuchet de l’ère Google, tient dans cette façon de mettre sur le même plan des registres de langues différents, des choses triviales et des grandes théories, un son et une idée, avec un art consommé de la digression sauvage et des juxtapositions absurdes. Formé aux sciences de la communication pour l’un, Arts déco pour l’autre, Goerger, échalas flegmatique, et Defoort, moustachu frénétique, puisent leur inspiration autant chez le philosophe Bernard Stiegler que chez les infréquentables humoristes américains Tim et Eric. Germinal réinvente brillamment le théâtre avec trois fois rien. » Libération © Alain Rico Mardi 13 et mercredi 14 mai à 20h au Granit Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 1h20 / Avec : Arnaud Boulogne, Ondine Cloez, Antoine Defoort et Halory Goerger / Distribution complète p. 82-83 60 Théâtre / à partir de 12 ans Paroles gelées à voir e� famill� Texte d’après François Rabelais / Mise en scène Jean Bellorini P aroles gelées est une aventure théâtrale dans un monde fantastique, infernal et merveilleux : celui de Rabelais, et plus particulièrement Le Quart Livre. « Le théâtre doit être une fête, sinon, ce n’est pas la peine d’en faire. Voilà ce que se disent certains metteurs en scène, qui sont en train d’insuffler un air nouveau sur les scènes. Ils sont jeunes, dans la trentaine, travaillent en compagnie, et revendiquent avec sérieux le plaisir avant tout. Parmi eux, il y a Jean Bellorini. Percutant de vie, nourri d’inventions et de chansons, ce spectacle nous emmène en voyage en Rabelaisie, plus particulièrement dans Le Quart Livre, là où, sur une île, Panurge et ses amis découvrent les fameuses «paroles gelées», ces glaçons qui au contact des humains deviennent des mots et prennent un sens différent selon les hommes qui les dégèlent. Pour Jean Bellorini, ce passage du Quart Livre est une métaphore du théâtre tel qu’il l’aime et le pratique, depuis longtemps déjà. Sur le plateau, ils sont treize. Si épatants qu’ils feraient aimer Rabelais à une pierre. Oui, le théâtre peut être une fête, Jean Bellorini le prouve, avec un talent brillant : une nouvelle étoile, joyeuse, dans le ciel du théâtre. » Le Monde « Musicale et aquatique, la mise en scène par Jean Bellorini de l’univers rabelaisien fait crépiter les imaginations. Ecartant d’entrée de jeu les poncifs accolés à son auteur, Jean Bellorini et Camille de La Guillonnière ont plongé dans Le Quart Livre de Rabelais pour un prodigieux voyage dans la langue, qui s’avère aussi une épopée truculente dans les rouages de la machine théâtre. » Les Inrocks « Rabelais parle de nous. De notre temps. Ce temps où, comme au XVIe siècle, les idéologies dominantes s’effondrent alors que l’homme part à la conquête de nouveaux mondes : hier les terres d’un monde concret, aujourd’hui celles de l’invisible. Ce temps aussi où il est nécessaire d’entendre des valeurs humanistes. On n’en finirait pas de relever tout ce qui, dans cette œuvre miroir, renvoie à notre époque : lutte pour la libération des mots et des corps, recherche d’une pédagogie idéale, attaques contre les fanatismes religieux, dénonciation des guerres de conquête... Ma première envie est de faire entendre, chanter, vibrer, danser notre langue à sa naissance, en cet instant où l’on passe du Moyen-Âge à la Renaissance, et où s’enchevêtrent les richesses des deux périodes, temps explosif d’un monde qui se transforme, d’un monde en contradiction. Paroles gelées se veut être un acte de foi en la langue : la langue ouverte, charnue, métissée, multicolore, à la fois savante et populaire, et qui ne survit qu’en se réinventant sans cesse. » Jean Bellorini Mardi 27 mai à 20h à la Maison du Peuple Catégorie B : tarifs de 6€ à 20€ (voir pages 77-79) Durée : 2h15 / Avec : Marc Bollengier, François Deblock, Patrick Delattre, Karyll Elgrichi, Samuel Glaumé, Camille de la Guillonnière, Benjamin Guillard, Jacques Hadjaje, Gosha Kowalinska, Clara Mayer, Geoffroy Rondeau, Juliette Roudet, Hugo Sablic / Distribution complète p. 82-83 63 © Polo Garat Odessa Théâtre en extérieur / Création Roméo et Juliette 3000 D’après William Shakespeare / Mise en scène Julien Travaillé (Serial Théâtre) L ’événement dancefloor de la saison sur le territoire ! Faites briller vos chaussures, ce soir c’est bal au dancing : « Le Vérone* » ! Entrée gratuite pour les filles jusqu’à 21h30. Contrôle des billets à l’entrée (pour les plus jeunes d’entre vous, il est temps de maquiller vos cartes d’identité, le videur n’est pas trop regardant...) C’est le soir qu’a choisi la jeune Juliette pour faire sa première apparition dans le monde de la nuit. L’appel de la piste de danse, l’excitation des rencontres, l’ivresse de la fête sous les projecteurs... Cette nuit est SA nuit. La nuit de tous les possibles, la nuit qui fera peut-être d’elle une vraie femme. Mais attention, belle Juliette, la soirée est « on fire ». Une rumeur court dans le milieu : le jeune Roméo, interdit d’entrée au « Vérone » pour une vieille histoire, aurait décidé de faire sa réapparition dans le fameux établissement. Derrière la fête se tissent des alliances dangereuses. Les esprits s’échauffent, les armes se fourbissent, les trafics pas clairs s’accélèrent. Les videurs vont avoir du boulot ce soir... Il paraît même qu’une figure de la nuit ; le « Prince » himself, sera présent pour s’assurer du bon déroulement de la soirée. Si malgré tout, l’appel du dancing se fait trop fort en vous, et que vous comptiez tout de même venir, ne garez pas votre voiture trop près de l’entrée, faites-vous accompagner, ne portez rien de valeur sur vous et, s’il vous reste encore un peu de foi... Priez. Après le Festin de Pierre, voici une nouvelle création qui réunit amateurs et professionnels du Territoire de Belfort. Acteurs, chanteurs, musiciens, réalisateurs de costumes... Sous la direction de Julien Travaillé et de Solène Froissart, plus d’une centaine de personnes jeunes et moins jeunes vont, dès l’automne, démarrer une longue aventure qui les mènera jusqu’à fin mai, pour quatre représentations en extérieur. Rendez-vous dans notre semestriel en janvier 2014 pour tout savoir sur ce projet ambitieux, et en connaître les partenaires. * Dancing « Le Vérone » // Belfort centre // Parking du théâtre Granit, faubourg de Montbéliard // entrée libre //réservations indispensables Jeudi 29, vendredi 30, samedi 31 mai et dimanche 1er juin à 21h30, parking du Granit entrée libre à partir de 20h30 / réservations indispensables Serial Théâtre : Julien Travaillé, mise en scène ; Liliane David, Solène Froissart, assistantes à la mise en scène, comédiennes ; JeanMichel (Gaby) Sittler, directeur technique, artifices ; Boris Husser, régisseur général ; Haroun animation (25), spécial live showcase Distribution en cours 64 65 © Jacky Vegas Musique Rencontres de théâtre amateur Concerts sandwichs Le Pas de Côté E n partenariat avec le Crédit Agricole de Franche-Comté, le Granit vous propose six nouveaux concerts sandwichs cette saison. Vous pouvez d’ores et déjà prendre date ! Les concerts-sandwichs restent en entrée libre. Ils ont lieu les mardis à 12h20 au Granit. Leur durée est d’environ 45 mn. Possibilité de restauration sur place. Folk / Jazz Go Butterfly Mardi 12 novembre 2013 à 12h20 au Granit Musique classique duo violon / piano Mardi 3 décembre 2013 à 12h20 au Granit Jazz vocal Les Cinq de Cœur Mardi 21 janvier 2014 à 12h20 au Granit (voir page 32) Piano / Violon / Violoncelle varga Mardi 18 mars 2014 à 12h20 au Granit Pop / Folk Groupe trio L a cinquième édition du Pas de Côté est une nouvelle occasion de découvrir les productions de troupes amateurs locales. Lectures, pièces courtes, « cartes blanches », spectacles sont au programme de ce week-end de convivialité, de fête et de réflexion. Parmi les spectacles à déguster : Joséphine à Belfort (texte de Jérôme Brie, Tréteaux 90) : Joséphine Baker engagée dans l’armée de la France Libre cherche à rejoindre le front où elle chantera pour les soldats. Parvenue à Belfort, elle croise le chemin de l’un d’entre eux, sous-officier colonial inspiré de la figure du grand-père de l’auteur. L’enfer c’est les autres ! portraits d’enquiquineur (mise en scène Denis Falk, Théâtre du Coin) : collage d’après des textes de Jacques Bertrand et Topor. Boron 17 (texte Denis Rudler, Théâtre du Royaume d’Evette) : pendant la Grande Guerre, deux poilus sont exécutés à Boron pour « abandon volontaire de poste » ; l’événement crée des tensions dans une famille où cantonne un des officiers qui les a condamnés. Durant ces deux journées, le Pas de Côté apporte son soutien à l’écriture dramatique belfortaine en éditant les textes d’auteurs locaux. Les tapuscrits sont disponibles à la librairie, mais également à travers des rencontres entre les auteurs et le public. Un bar et une animation musicale complètent ce temps fort dédié à la création contemporaine en milieu amateur qui se terminera par la « Pièce montée », mises en scène d’un même texte par plusieurs metteurs en scène. Le Pas de Côté est organisé par un collectif de troupes et de personnes soucieuses de contribuer au développement du théâtre amateur. Il s’adresse exclusivement aux troupes amateurs. Il bénéficie du soutien de la Ville de Belfort, du Conseil général du Territoire de Belfort et du Granit. Suisse Aliose Mardi 8 avril 2014 à 12h20 au Granit Jazz vocal Olga Mitroshina Mardi 20 mai 2014 à 12h20 au Granit Samedi 17 de 14h à minuit et dimanche 18 mai de 10h à 18h au Granit et à l’espace louis jouvet, belfort Tarif unique par jour: 5€ / Billetterie les 17 et 18 mai : hall du granit et de l’espace Louis Jouvet 66 67 Chez nos partenaires Chez nos partenaires Jazz vocal Théâtre susie arioli Tout mon amour L Les grandes chansons de l’âge d’or du jazz n’ont rien perdu de leur pouvoir. L’impressionnante voix de Susie Arioli est là pour nous le rappeler. La musique de Susie Arioli, c’est le swing des années 1930 et 1940, le jazz des années 1950. Forgetful, Here’s That Rainy Day, My Funny Valentine… Ces morceaux cultes semblent faits pour sa voix expressive, profonde, feutrée. La chanteuse canadienne se fait remarquer en 1998 lors du festival Jazz à Montréal, prestation qui lui vaudra d’ouvrir pour Ray Charles quelques mois plus tard. En France, c’est avec Night Lights, premier album que Susie Arioli signe sous son seul nom, qu’elle commence à se faire connaître. Cet album sera d’ailleurs consacré « Meilleur album de jazz vocal 2009 » par TSF Jazz. Sur All the way, son dernier opus, elle revisite Chet Baker, Billie Holiday, Franck Sinatra ou encore Dinah Washington. On redécouvre avec bonheur ces classiques, qui prennent une nouvelle couleur grâce à l’énergie de la chanteuse et la complicité évidente qu’elle partage avec Jordan Officer, guitariste virtuose qui l’accompagne depuis des années. « J’aime que les chansons d’amour soient chantées avec douceur, sans crier, dans l’intimité du microphone. J’ai travaillé ma voix en ce sens. Un peu dans le style des Sarah Vaughan et Chet Baker. » Susie Arioli Texte Laurent Mauvignier / Création collective dirigée par Rodolphe Dana À la mort de son père, un homme revient dans le village où il a passé son enfance. Sa femme l’accompagne. L’enterrement terminé, une jeune fille se présente à eux et prétend être Élisa, leur fille, disparue dix ans plus tôt, à l’âge de six ans. La Mère refuse de la croire. Le Père doute et demande à leur fils, resté à Paris, de les rejoindre. Le Père, la Mère et le Fils se retrouvent alors tous les trois dans la maison familiale. Avant de répondre à la question de l’identité de la jeune fille, c’est d’abord le rendez-vous d’une famille, qui doit affronter ses démons et régler ses comptes, entre les vivants bien sûr, mais aussi avec les disparus, qu’ils soient mort (le grand-père) ou kidnappé (Elisa). A la fois intrigue psychologique et drame familial, Tout mon amour interroge les liens secrets entre un homme et une femme qui ont traversé la perte d’un enfant et sont confrontés au retour possible de cet enfant, mais dans le corps d’une inconnue, une jeune fille. Depuis sa création en 2002, le Collectif Les Possédés, constitué de neuf comédiens, suit la voie d’un théâtre qui s’intéresse profondément à l’humain : ses travers, ses espoirs, ses échecs, ses réalisations, sa société… Prospecter, creuser, interroger ce que nos familles, ce que nos vies font et défont, ce qui rend si complexe et si riche le tissu des relations humaines qui enveloppe nos existences. Ainsi, pour les textes qu’il monte, le collectif creuse l’écriture : c’est d’abord l’approche par une vue d’ensemble qui s’affine en fonction de la richesse des regards de chaque acteur, du degré d’intimité créé avec la matière en question et de la singularité des perceptions de chacun. Une aventure intérieure collective vers les enjeux cachés d’un texte, ses secrets et ses mystères. « Les acteurs jouent sur le fil, formidables équilibristes où chacun tente de (re) trouver sa place. Interruption, altercation, action. Dans ce corps-à-corps où jamais personne n’a le dernier mot, le tragique sourd de tous côtés, suinte par tous les pores, s’entend jusque dans les silences. Et la direction d’acteurs de Rodolphe Dana sublime l’affrontement familial, loin du déballage sordide en vogue. Le fait divers devient tragédie par l’alchimie des mots et le jeu des corps. C’est juste bouleversant. » L’Humanité © Marianne Larochelle samedi 16 novembre à 20h30 à la maison pour tous, beaucourt En partenariat avec la Maison Pour Tous, Beaucourt Catégorie A : tarifs de 7€ à 24€ (voir pages 77-79) Susie Arioli : chant, caisse claire ; Jonathan Éthier : guitare, voix ; Bill Gossage : contrebasse, voix ; Jim Doxas : batterie ; Cameron Wallis : saxophone 68 Samedi 10 mai à 20h30 et dimanche 11 mai à 17h à l’Espace Louis Jouvet, belfort En partenariat avec le Théâtre du Pilier Catégorie C : tarifs de 4€ à 14€ (voir pages 77-79) Durée : 1h40 / Avec : Simon Bakhouche, David Clavel, Julien Chavrial, Emilie Lafarge, Marie-Hélène Roig 69 Galerie du Granit Galerie du Granit Collections photographiques du Musée Nicéphore Niépce, Chalon-sur-Saône Commissaires invités : François Cheval, Anne-Céline Besson Fixing Shadows [Fixer l’ombre] S i l’enjeu majeur de la fabrication d’une image photographique est la lumière, le processus ne peut se départir de son principal corollaire : l’ombre. Au sens littéral du terme, la photographie est la technique qui permet « d’écrire avec la lumière ». Mais dès ses balbutiements, l’un de ses précurseurs, William Henry Fox Talbot, la définira poétiquement comme « The Art of Fixing Shadows », l’art de fixer l’ombre. Forme sans substance, mouvante, l’ombre acquiert en photographie la matérialité dont elle est dénuée dans la nature. à mesure que les performances du médium s’améliorent, elle devient un élément concret, graphique, occupant une place à part entière dans la composition. Tour à tour sa présence dans l’image est recherchée par les photographes ou bien en est bannie. Preuve tangible et directe de la photosensibilité, elle est aussi considérée comme l’élément perturbateur que l’amateur n’aura pas su maîtriser. Acceptée voire revendiquée, l’ombre devient un mode narratif de premier ordre en photographie, jusqu’à en être le sujet central. Photographie/vidéo Manuela Marques Face à ce qui se dérobe J e ne saurais dire ce que l’on doit voir dans mes images. J’accomplis plus certainement une sorte de soustraction du visible pour mettre en évidence que la réalité est par nature multiforme, abtraite et fuyante. C’est bien pour cela, sans doute, que, plus qu’aucun autre médium, la photographie ou la vidéo sont les outils adéquats pour cette tentative d’infiltration entre les deux pôles du visible et du caché, le dérobé en quelque sorte. Ce qui crée le doute est le moteur de mon travail. C’est là où je pense être au plus près de ce que l’on nomme « réel ». Manuela Marques Née au Portugal en 1959, vit et travaille à Paris. Représentée à Paris par la galerie Anne Barrault, à Lisbonne par Caroline Pagès Gallery, à São Paulo par la galerie Vermelho. © John Batho. Eastbourne. Ombres sur gazon. 1977 © Manuela Marques. Sommeil 1 , C Print, 2010 Exposition du 28 septembre au 3 décembre 2013 dans la galerie et en petite salle Vernissage vendredi 27 septembre à 18h en présence des Commissaires invités Conférence de François Cheval, conservateur en chef des Musées de Chalon-sur-Saône, directeur du musée Nicéphore Niépce jeudi 7 novembre à 18h30 à l’école d’art Gérard Jacot, Belfort / Entrée libre Visite expo sandwich mardi 15 octobre à 12h20 / Entrée libre 70 Exposition du 13 décembre au 5 février 2014 dans la galerie et en petite salle Vernissage jeudi 12 décembre à 18h à la galerie, en présence de l’artiste Visite expo sandwich mardi 14 janvier à 12h20 / Entrée libre 71 Galerie du Granit Galerie du Granit Photographie/vidéo Edith Roux Les Dépossédés P hotographe et vidéaste, Edith Roux axe sa réflexion et son travail sur les enjeux politiques et culturels des mutations du paysage, privilégiant les zones frontières, la périphérie des agglomérations, les chantiers d’urbanisation de mégapoles prônant des architectures de plus en plus modélisées. Elle s’intéresse particulièrement aux notions de surveillance, de contrôle et d’occupation des territoires, dans une démarche presque anthropologique. Elle témoigne ainsi des bouleversements de civilisation, à l’œuvre notamment en Chine, où elle a séjourné à plusieurs reprises. Ici nous sommes au Xinjiang, province autonome ouïghoure au nord-ouest de la Chine. Les Dépossédés sont turcophones et musulmans et subissent depuis plusieurs années la colonisation interne des Hans (chinois). Edith Roux les photographie frontalement dans un décor de ruines devant ce qu’il reste de leur maison. Frêles et étranges figures aux parures soyeuses et colorées, sans ombre, elles semblent en suspens, et comme hors du temps, « devant » l’image : à partir d’un dispositif photographique spécifique qu’elle élabore de manière intuitive, -constitué de jeu de flashs et de miroir artifice intégré à la scène-, l’artiste accentue l’étrangeté de la présence des corps et met en abyme l’image photographique en l’ouvrant à un hors champ. La tension propre à ces images n’est pas étrangère à celle des cris contenus et silencieux qui envahissent l’écran dans la vidéo Sous silence également réalisé à Kasghar. © Edith Roux. Les Dépossédés Dans le cadre de l’exposition, Edith Roux signera son ouvrage monographique Les Dépossédés qui paraît en juin 2013, aux Editions Trans Photographic press avec des textes de Erik Verhagen et Jean-Paul Loubes. Née en 1963, Edith Roux vit et travaille à Paris. Elle est représentée par la Galerie Dixneuf, Paris Une exposition franco-suisse, œuvres d’artistes contemporains, sera Dans le cadre du festival « Europe en Scènes » présentée à la galerie du 6 avril au 10 juin 2014. Vernissage, samedi 5 avril à 17h. Le contenu de la programmation réalisée avec et en partenariat avec l’EAC, Espace d’art contemporain des Halles de Porrentruy en Suisse, est en cours d’élaboration et vous sera communiqué dans le courant de l’automne 2013. Plusieurs manifestations auront lieu également au printemps 2014, dont les contenus et dates vous seront donnés ultérieurement. © Edith Roux. Video Sous Silence. Exposition du 14 février au 26 mars 2014 dans la Galerie et en petite salle Vernissage jeudi 13 février à 18h à la Galerie, en présence de l’artiste La galerie du Granit est ouverte du mardi au samedi de 14 à 18h le mercredi de 10h à 18h, les soirs de spectacles, et sur rendez-vous pour les groupes auprès de Monique Chiron au 03 84 58 67 55 et [email protected]. Entrée libre. Visite expo sandwich mardi 11 mars à 12h20 / Entrée libre 72 73 Actions culturelles C ’est, pour beaucoup, une des faces cachées du Granit. Une mission essentielle des scènes nationales. Construites à partir du plateau, c’est-à-dire, de la programmation du Granit, les propositions des artistes qui créent ou viennent jouer leurs spectacles à Belfort. Pour la plupart des spectacles, nous disposons de dossiers de présentation des spectacles pour les enseignants, les élèves et les animateurs. Pour la Galerie et le théâtre, visites à destination des enseignants et des élèves et pour les groupes sur rendez-vous. Plus d’informations sur notre site www.legranit.org et compterendu sur les journaux du Granit. Dans le cadre des Journées du Patrimoine nous vous proposons la visite du Granit les 15 et 16 septembre à 14h30. Sur réservation uniquement et dans la limite de 30 personnes par visite. ATELIERS THéâTRE ADULTES Tout public Autour de Boris Vian, par Solène Froissart, comédienne «Prendre un coup sur la tête, ce n’est rien. Être drogué deux fois de suite dans la même soirée, ce n’est pas trop pénible... Mais sortir prendre l’air et se retrouver dans une chambre inconnue avec une femme, tous les deux dans le costume d’Adam et Ève, ça commence à être un peu fort. Quant à ce qui m’est arrivé ensuite...» En 1948 Boris Vian traduisait Et on tuera tous les affreux 4e roman du non moins illustre Vernon Sullivan. Dernière pirouette de Bison Ravi qui nous offrait là un roman d’anticipation humoristique à travers lequel nous mènerons l’enquête... Réunion d’information de l’atelier “Vian” le mardi 8 octobre 2013 à 19h au Granit. Présentations publiques les 19 et 20 décembre 2013. Autour de Falk Richter, par Anne Monfort, metteure en scène On travaillera autour de Peace et de Dérangement, deux pièces de Richter qui jouent sur un humour du fond du gouffre, alliant politique et intime, histoires familiales déjantées, et point de vue acerbe sur le monde. à travers ces deux textes qui proposent de belles partitions d’acteurs, on travaillera sur l’écriture très particulière de l’auteur allemand Falk Richter, qui allie la rigueur de la forme à la quotidienneté du propos, sur la rythmique qu’impose cette langue, et sur le genre entre comique et tragique abordé ici par Richter. Réunion d’information de l’atelier “Richter” le mardi 11 février à 19h à la Coopérative. Présentations publiques les 9 et 10 mai 2014. Tarif par atelier : 50€ (abonnés, - de 26 ans) ou 100€ (non abonnés). Tarif si vous participez aux deux ateliers : 80€ (ou 160€ non abonnés). Nombre de participants limité, par ordre d’inscription. STAGE de FAKIRISME, D’ESCAPOLOGIE ET DE MAGIE VISUELLE : “çA VA FAIRE MAL ?” Tout public à partir de 15 ans. Par Rémy Berthier, compagnie Le Phalène « En un week-end, devenez l’homme le plus fort du monde. Vous apprendrez à boire de l’acide ou marcher sur une planche à clou. Vous échappez d’une cellule d’Alcatraz vous semblera un jeu d’enfant et la mort ne vous fera plus peur ! Toutes les expériences du stage sont bien-sûr inoffensives, et ne nécessitent aucune préparation physique ! » Stage de deux jours, samedi 14 et dimanche 15 décembre 2013, de 10h à 17h au Granit. Tarif : 25€ (abonnés, - de 26 ans) et 40€ (non abonnés). Places limitées. DANS LES MédIAThÈQUES ET BIBLIOTHÈQUES DE BELFORT ET DU TERRITOIRE Pensez à emprunter ! Vous pouvez retrouver les livres, les CD de la saison dans les bibliothèques et médiathèques près de chez vous. à la médiathèque d’Essert : Rencontre avec Jade Collinet, comédienne dans le spectacle de Laurent Gutmann Petit Poucet, ou du bienfait des balades en forêt dans l’éducation des enfants, mercredi 20 novembre à 14h. à la bibliothèque des 4AS : Bobine/sandwich, rencontres, concerts, le mardi 15 novembre à 12h15, entrée libre, Forum des 4AS, 03 84 54 27 54. AVEC LES CENTRES CULTURELS Ateliers théâtre, chant et musique Serial Théâtre / spectacle Roméo et Juliette du 29 mai au 1er juin. Renseignement au Granit : 03 84 58 67 63, à la Maison de quartier des Forges : Emmanuelle Faivre au 03 84 54 56 12, à la Maison de quartier des Glacis : 03 84 26 42 33 AVEC L’EPIDE – BELFORT Atelier théâtre - Solène Froissart et Stéphane Jordan Cette saison le Granit sera partenaire de l’Établissement Public d’Insertion de la Défense pour un atelier théâtre. Il sera mené par une comédienne et un musicien professionnels avec des jeunes entre 18 et 25 ans autour du texte de Shakespeare Roméo et Juliette. Présentations du travail les mardi 17 et mercredi 18 décembre à la Coopérative, rue Parisot, Belfort. Entrée libre. ASSOCIATION CINÉMA D’AUJOURD’HUI Pour faire écho à la saison du Granit, des films vous seront proposés par Cinéma d’aujourd’hui. Renseignements dans les journaux du Granit et à l’automne sur www.legranit.org ou www.cinemasdaujourdhui.com ATELIER THéâTRE ENFANTS 8 à 11 ans Par Solène Froissart, comédienne « Mots tordus, à l’envers, cette année c’est décidé, nous règlerons leurs comptes aux histoires... » Réunion de présentation de l’atelier, le mercredi 2 octobre 2013 à 17h au Granit. Atelier le mercredi de 17h à 18h30. Tarif : 110€ (ce tarif est valable si vous abonnez votre enfant à 4 spectacles minimum, n’oubliez pas que l’accompagnant bénéficie du tarif “abonnement famille”). 74 75 S’abonner au Granit ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES Le Granit est le partenaire artistique des options théâtre au lycée Cuvier de Montbéliard et des cinq lycées belfortains. Il mène également des actions dans les établissements suivants : UTBM, Cité scolaire Jules Ferry à Delle, Institution Sainte-Marie, Collège Rimbaud à Belfort, LEP Diderot à Bavilliers... Grâce à nos partenaires de l’Éducation nationale, le Rectorat, l’Inspection académique, ainsi que le Conseil général du Territoire de Belfort, la région FrancheComté, et le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous mettons en place des actions de formations, des actions culturelles avec des écoles, des collèges, des lycées et des universités. Grâce à la volonté des enseignants, des chefs d’établissements, des personnels des établissements qui nous permettent de laisser germer la poésie dans l’esprit des élèves. Le jumelage avec le lycée Follereau à Belfort Projet poétique, artistique, philosophique, éthique, humain… par le Serial Théâtre, Julien Travaillé, Solène Froissart et tout le lycée. « Il s’agit de construire une capsule temporelle que nous enfouirons à l’intérieur du lycée. Elle ne pourra être ouverte que dans 50 ans. À l’intérieur seront enfermés des témoignages de l’ensemble des personnes fréquentant, ou ayant fréquenté, l’établissement (élèves, enseignants, personnels). Ces chroniques donneront un aperçu de la vie en 2014 et évoqueront les espoirs que les gens de ce début de siècle ont envers ceux de 2064. Elles seront rédigées sous formes physiques et numériques et donneront lieu à une exposition, précédent l’enfouissement de la capsule. Cette cérémonie sera mise en scène avec les participants des différents ateliers qui se dérouleront tout au long des années scolaires 2013 et 2014. Le projet prendra fin en mai 2064. » Plus d’informations : www.legranit.org Ces actions vous intéressent ? Contactez-nous : Tout public, conservatoires, ateliers adulte, stage de magie : Sonia Pérez 03 84 58 67 68 ou [email protected] / Scolaires, universités, atelier enfants : Maud Cavalca 03 84 58 67 56 ou [email protected] / CE, centres culturels, associations : Marion Treussard 03 84 58 67 63 ou [email protected] Pourquoi s’abonner ? Les avantages de l’abonnement : P Le même tarif privilégié toute la saison (de 20% à 43% de réduction) P La possibilité de choisir ou d’échanger vos spectacles à tout moment de la saison (dans la limite des places disponibles, 24h avant la représentation et pour des spectacles de même catégorie uniquement) P Des facilités de paiement jusqu'à 6 mensualités, sans frais P Des tarifs réduits chez nos partenaires (à MA scène nationale, le Théâtre du Pilier, La Poudrière, le Moloco et la MPT Beaucourt) Quand et comment s’abonner ? P Sur www.legranit.org dès le 12 juin P à l’accueil du Granit : du mercredi 12 juin au samedi 22 juin et du mardi 27 août au samedi 14 septembre, de 13h à 19h, en continu les mercredis de 10h à 19h. Du mardi 25 juin au samedi 6 juillet et à partir du mardi 17 septembre, de 14h à 18h, en continu les mercredis de 10h à 18h. P Par courrier, dès le mercredi 12 juin. Le règlement par chèque est à établir à l’ordre du Granit. Pour vous assurer de la disponibilité des places, vous pouvez contacter l’accueil du Granit. Tarifs par spectacle pour l’abonnement Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C 24 € 18 € 16 € 10 € pour deux adultes maximum accompagnant un jeune 22 € 16 € 12 € 9 € Abo 10 (minimum) adultes 20 € 14 € 10 € 8 € 14 € 8 € 7 € 6 € Abo 4 (minimum) adultes Abo 4 famille Abo 4 (minimum) Scolarisés, étudiants -26 ans, demandeurs d’emploi. Bénéficiaires RSA, minimum vieillesse, carte d’invalidité Qu’est-ce que les catégories A+, a, b et c ? Majoritairement, les catégories A+ et A regroupent les spectacles de grandes formes (opéra, danse, théâtre, concerts) sur la scène de la Maison du Peuple. La catégorie B inclut les spectacles de théâtre, de cirque et de musique au Granit ou à la Coopérative. Enfin, la catégorie C concerne surtout les spectacles jeune public. 76 77 Les différentes formules d’abonnement Places hors abonnement ABO 4 ADULTES à partir de 40€. Abonnement de 4 spectacles minimum. Au-delà de 4 spectacles, vous bénéficiez du tarif ABO 4. Où réserver / acheter des places de spectacles pour le granit ? Abo 4 famille à partir de 36€. Abonnement de 4 spectacles minimum, à destination des familles. Les parents qui accompagnent leurs enfants bénéficient d’un tarif privilégié. Abonnement limité à deux adultes maximum par famille. Les enfants abonnés bénéficient du tarif ABO 4. Achats de places sur www.legranit.org ou à l’accueil du Granit. Dans le réseau France Billet (FNAC, Maison du Tourisme Belfort). Réservations par courriel sur [email protected] ou par téléphone au 03 84 58 67 67 : le règlement doit nous parvenir au plus tard 5 jours après votre commande. Au-delà de ce délai, votre réservation est annulée. Abo 10 adultes à partir de 80€.Abonnement de 10 spectacles minimum. Au-delà de 10 spectacles, vous bénéficiez du tarif Abo 10. Tarifs par spectacle Abo 4 à partir de 24€. Abonnement de 4 spectacles minimum. Au-delà de 4 spectacles, vous bénéficiez du tarif Abo 4. Avec la Carte Avantages Jeunes, vous bénéficiez d’une place offerte supplémentaire pour le spectacle de votre choix en catégorie B ou C et d’une place à 5€ pour le spectacle de votre choix, en catégorie B ou C. Si vous êtes un jeune scolarisé vous bénéficiez du tarif ABO 4, si vous travaillez et que vous avez moins de 30 ans vous bénéficiez du tarif ABO 4 ou 10 ADULTES. Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C 30 € 24 € 20 € 14 € 26 € 20 € 18 € 12 € 16 € 11 € 9 € 6 € Plein tarif Tarif réduit 1 Retraités, demandeurs d’emploi, carte Cezam, adhérents Fnac, abonnés MA scène nationale, MPT Beaucourt, Le Théâtre du Pilier, La Poudrière, Le Moloco Tarif réduit 2 Pour les groupes Le Granit propose des tarifs réduits pour les groupes constitués (CE, associations, scolaires, étudiants, élèves des Conservatoires). Pour connaître et bénéficier de ces tarifs, merci de prendre contact avec le service des relations aux publics du Granit. Pour les comités d’entreprises et les associations, Marion Treussard, 03 84 58 67 63 ou [email protected] Pour les scolaires, Maud Cavalca, 03 84 58 67 56 ou [email protected]. Pour les Conservatoires et Écoles de Musique, Sonia Pérez, 03 84 58 67 68 ou [email protected]. Modes de paiement P Vous pouvez régler en espèces, par chèque, par virement, par carte bancaire, par chèques vacances ou chèques culture. P Pour les abonnements, vous pouvez régler en 3 mensualités (valable jusqu’en mars 2014) ou en 6 mensualités (valable jusqu’en janvier 2014) sans frais, par chèque ou par prélèvement. P Chèque(s) établi(s) à l’ordre du Granit. P Prélèvement: en joignant la demande et l’autorisation de prélèvement avec un RIB, RIP, RICE. 78 Scolarisés, étudiants de -26 ans Bénéficiaires RSA, carte d’invalidité, minimum vieillesse Professionnels du spectacle Avec le chéquier avantages culturels, choisissez un spectacle en catégorie B ou C à 5 € la place. Tarifs par spectacle et par élève pour les groupes scolaires Catégorie A+ Catégorie A Catégorie B Catégorie C Primaire 12 € 7 € 6 € 4 € Collège / Lycée 14 € 10 € 8 € 6 € Pour les scolaires, contactez Maud Cavalca, 03 84 58 67 56 / [email protected] ou Caroline Diet, 03 84 58 67 67 / [email protected] Qu’est-ce que les catégories A+, a, b et c ? Majoritairement, les catégories A+ et A regroupent les spectacles de grandes formes (opéra, danse, théâtre, concerts) sur la scène de la Maison du Peuple. La catégorie B inclut les spectacles de théâtre, de cirque et de musique au Granit ou à la Coopérative. Enfin, la catégorie C concerne surtout les spectacles jeune public. 79 Infos Pratiques www.legranit.org Retrouvez l’ensemble de la programmation, des photos, vidéos, extraits musicaux et autres compléments d’informations sur notre site internet. Vous pouvez également acheter vos billets directement en ligne. Recevez nos lettres d’informations web en vous inscrivant sur le site. Horaires Attention, cette saison les horaires des spectacles changent : 20h et 19h pour certains spectacles à voir en famille. L’accueil est ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h, le mercredi de 10h à 18h et en continu les soirs de spectacles. Ouvertures exceptionnelles pour les abonnements : du mercredi 12 juin au samedi 22 juin et du mardi 27 août au samedi 14 septembre, de 13h à 19h, en continu les mercredis de 10h à 19h. La Galerie du Granit est ouverte pendant les heures d’ouverture de l’accueil et les soirs de spectacles. L’accueil et la Galerie du Granit sont fermés pendant les vacances scolaires d’été et de Noël. Accès Le Granit (Galerie, grande salle et fumoir), la Maison du Peuple et la Coopérative sont accessibles aux personnes à mobilité réduite qui sont accompagnées. Merci d’indiquer votre venue à l’accueil lors de vos réservations. Les spectacles commencent à l’heure. Après le lever du rideau, en raison des contraintes artistiques ou techniques, l’accès aux salles peut être rendu impossible. Les billets peuvent être échangés avant la date du spectacle. Ils ne pourront pas être remboursés. Après l’heure du lever de rideau, les places numérotées ne sont plus garanties. Pour chaque spectacle jeune public, nous signalons un âge minimum pour vous aider dans vos choix. Certains spectacles sont déconseillés aux jeunes enfants. Le cas échéant, le Granit pourra leur refuser l’accès en salle. Baby sitting L’association Coup d’Pouce propose un service de baby-sitting pour les enfants de plus de 3 ans. Tarif : 8€ de l’heure (abattement fiscal possible). Pour les joindre (dans la mesure du possible la veille) : 03 84 58 76 22. optymo à partir du 26 août 2013 (en cas de retard dans les travaux veuillez contacter Optymo) Théâtre Granit : lignes 1 et 6 arrêt «Foch», station Vélo Libre Service (VLS) : Corbis Maison du Peuple : lignes 1 arrêt «Clémenceau», lignes 2, 4 et 5 arrêt «Rabin», station VLS : Maison du Peuple La Coopérative : lignes 1, 2 et 3 arrêts «Gare» et « Faubourg de Lyon», station VLS : Gare Toutes les lignes du réseau urbain circulent jusqu’à 22h30-23h. Pour connaître les horaires en temps réel, calculer vos itinéraires, rendez-vous sur www.optymo.fr, même depuis votre mobile, ou au 03 84 21 08 08 du lundi au samedi de 8h à 20h. 80 Merci à nos partenaires presse Ils relaient nos informations : Le Pays, L’Est Républicain, France Bleu, Belfort Mag, Diversions, Elle, Hebdo Gab, Hors d’œuvres, Marie-Claire, L’Affiche de la Haute-Saône, La Terre de chez nous, Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Novo, Poly, Projet 90, Spectacles,Topo Franche-Comté, Temps libre, Transversalles, Vivre Le Territoire, Zoom, artline.org, paris-art.com, belfort-tourisme.com, franchement-contemporain.blogspot.com, lestroiscoups.com, onfaikoi.com, alaconquetedelest.wordpress.com Merci aux commerçants qui relaient nos informations En partenariat avec Belfort Plein Cœur Axa assurances Jean-Pierre Viotti Christophe Charpentier, Bijouterie Cupillard, Schrapff, Bowling des 4 As, Bureau vallée, Cafés Joko, Caves du Salbert, Chocolatier Kleiber, Coiffure Sandrine, Credit immobilier de France, Déjeun’pouce, Flunch, Formes et décors, Le Grand hôtel du Tonneau d’or, jlr services , Le Millenium, Kleiber chocolatier, La Brasserie des tilleuls, La Mie caline, Librairie Chapitre, Louna bar, Maroquinier Le lézard, Nulle part ailleurs jeans, Parapharmacie des 4 As, Pressing Neumann, Prêt-à-porter Passion, Restaurants Au Pied du lion, l’arizona, Le Palais de chine, Safari gourmand, Tabacs La Civette, La Havanne 10Mentions, Atelier du cadre, Atout savoir, Auto école C. Bollecker, Bar brasserie Le Bosphore, Brasserie de la gare, Bar de la République, Bar les Marronniers, Bijouterie w. lubinski, Biocoop le Grenier vert, Bistrot des Moines, Boulangeries Brun, Jeanmeure, Lescuyer, Bouery, Primet, s.vincent, Bureau Vallée, Café restaurant Le Bistroquet, Cafés Perello, The Lord, Café du Théâtre, Coiffure Allure 17, Léandre, Concept store Le balcon, Cordonnerie des Quais, Couture retouche Delicata artisane, Garage Vizinot, Gur music, Hôtels All Seasons, Boréal, Les Capucins, Interim Triangle, La Cour des halles, La Palette de Bacchus, La Vie claire, Lézard Créatif, maif, Pâtisserie François, Pharmacie Mouilleseaux, Vauban, Pizzeria La Strada, Point accueil information stationnement, Présence Médicale, Pressing du Vieux Belfort, Restaurants Aux 3 maillets, Chez Perello, La Marina, Le Bœuf carottes, Le Jardin d’Aladin, Le Pot au feu, Les Ancêtres, végétarien La Conviviale, Salon de thé La Voile sucrée, Slide box Belfort, Spar Jean Jaurès, La Pépinière, Tabac Le Grand turc, Tabacs presse Au petit caporal, Cortinovis, Le Kennedy Auberge Les Moraines, Lepuix-gy, Bar restaurant La Douce «Chez Marie», Bavilliers, Boulangeries patisserie Isarte, Granvillard Zurbach, Delle, Coiffures kl, Essert, D’elle au naturel, Delle, Edwige pressing, Delle, Hostellerie des remparts, Delle, La Mie caline, Mulhouse, Ma jardinerie, Botans, Naturine, Andelnans, Pharmacie Wichtrey, Offemont, Prêt-à-porter Rien que pour elles, Valdoie, Restaurant d’application adij, Danjoutin, Restaurants du Pont, Valdoie, La Patate flambée, Danjoutin, Le Festival des glaces, Denney, Les Arcades, Delle, Le Capri, Trèvenans, Super U, Essert, Tabac presse Laurence Foltier, Danjoutin, Garage Vizinot, Etupes, Restaurant du Parc, Sochaux Hôtel Au Logis des Ours, Offemont, Bar tabac PMU Le Briand, Offemont, Pharmacie, Danjoutin Vous êtes commerçant et vous souhaitez devenir un des relais d’information du Granit, n’hésitez pas à contacter Samantha Prudot 03 84 58 67 54 [email protected] 81 Les distributions Yo Gee Ti Direction artistique et chorégraphie : Mourad Merzouki ; Assistante du chorégraphe : Marjorie Hannoteaux ; Musique originale : AS’N (interprétée par Fabrice Bihan : violoncelle, Dorian Lamotte : violon, Yi-Ping Yang : percussions) ; Musiques additionnelles : Ludovico Einaudi, Marc Mellits, Le Trio Joubran ; Avec : Rémi Autechaud dit RMS, Kader Belmoktar, Hong-Ling Chen, Sabri Colin, Yi-Chun Hsieh, Hai-Wen Hsu, HsinYu Kao, Stéphane Lavallée, Nicolas Sannier, Chien-Wei Wu, Bi-Jia Yang ; Lumières : Yoann Tivoli, assisté de Nicolas Faucheux ; Scénographie : Benjamin Lebreton en collaboration avec Mourad Merzouki ; Feutre artisanal : Elisabeth Berthon et Chloé Lecoup pour Morse Felt Studio, Johan Ku Design Ltd. ; Costumes : Johan Ku ; Production Johan Ku Design Ltd. ; Producteur délégué : Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne, Compagnie Käfig Commanditaire National Chiang Kai-Shek Cultural Center ; Coproducteurs : Festival Montpellier Danse 2012, Maison des Arts de Créteil, Fondation BNP Paribas ; Le Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne, Compagnie Käfig est subventionné par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Général du Val-de-Marne et la Ville de Créteil. Il reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets et de l’Institut français - Ministère des Affaires Etrangères et Européennes pour ses tournées internationales. La Nuit tombe... Mise en scène et texte : Guillaume Vincent ; Avec : Francesco Calabrese, Anne-Lise Heimburger, Florence Janas, Pauline Lorillard, Guillaume Vincent, Susann Vogel ; Avec les voix de : Nikita Gouzovsky et Johan Argenté ; Et les visages de : Thibaut-Théodore Babin et Io Smith ; Dramaturgie : Marion Stoufflet ; Scénographie : James Brandily ; Assisté de : Emilie Marc et Alice Roux ; Lumières : Niko Joubert ; Musique : Olivier Pasquet ; Son : Géraldine Foucault ; Arrangement : Frédéric Verrières ; Costumes : Lucie Ben Bâta et Guillaume Vincent ; Conception marionnettes : Bérangère Vantusso ; Réalisation marionnettes : Einat Landais et Carole Allemand et Nathalie Régior ; Vidéo : Thomas Cottereau ; Images : Damien Maestraggi ; Régie générale : François Gauthier-Lafaye ; Stagiaire régie plateau : Mathilde Chamoux ; Coiffures et maquillages : Justine Denis ; Production, Administration : Laure Duqué ; Communication : Valentine Jejcic ; Production déléguée : Cie MidiMinuit ; Coproduction : Le Festival d’Avignon, La Colline-théâtre National, CICT, Théâtre des Bouffes du Nord, La Comédie de Reims, Le centre Dramatique national Orléans-Loiret-Centre, Théâtre du Beauvaisis-Beauvais, Espace Jean Legendre Théâtre de Compiègne scène nationale de l’Oise, Ircam-Centre Pompidou, Théâtre des 13 vents - CDN de Montpellier, Festival delle Colline Torinesi (Turin), Le Parvis Scène Nationale Tarbes-Pyrénées, Le Mail Scène culturelle de Soissons ; Avec le soutien de la région Ile-de-France de la DRAC Ile-de-France et de l’Institut français ; Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National ; Avec le soutien du fond SACD Théâtre ; Le texte a reçu l’aide à la création de textes dramatiques du Centre national du théâtre ; Les décors sont réalisés par les ateliers du Théâtre des 13 vents – CDN de Montpellier ; Le texte sera édité aux éditions ACTES SUD - PAPIERS le 13 juin 2012 Made in America SKETCHES FROM CHRONICLE Chorégraphie et costumes : Martha Graham ; Transmission : Denise Vale, Virginie Mecene ; Musique : Wallingford Riegger ; Musique : Spectre-1914 et Prelude to Action arrangée et orchestrée par Stanley Sussman - Nouvelle orchestration Steps in the street : Justin Dello Joio ; Lumières : Jean Rosenthal ; Nouvelles lumières Steps in the street : David Finley ; Nouvelles lumières Spectre-1914 et Prelude to Action : Steven L. Shelley ; Répétiteur : Isabelle Bourgeais ; STEPTEXT Chorégraphie : William Forsythe ; Musique : Jean-Sébastien Bach, «Partita No. 2 BWV1004 in D minor, Chaconne» ; Décor, lumières, costumes : William Forsythe ; Répétiteur : Isabelle Bourgeais ; FABRICATIONS Chorégraphie : Merce Cunningham ; Musique : Emanuel Dimas de Melo Pimenta (Short Waves 1985/ Silences créés par John Cage / SBbr) ; Décor et costumes : Dove Bradshaw ; Éclairage : Josh Johnson ; Répétiteur : Thomas Caley; Productions réalisées par le Centre Chorégraphique National Ballet de Lorraine. Le CCN Ballet de Lorraine est soutenu par le Ministère de la Culture et de la Communication – DRAC Lorraine, la Région Lorraine et la Ville de Nancy. Le Petit Poucet Texte et mise en scène : Laurent Gutmann ; Texte : d’après Charles Perrault ; Avec : Jade Collinet, David Gouhier, Jean-Luc Orofino ; Scénographie : Mathieu Lorry-Dupuy, Laurent Gutmann ; Lumières : Gilles Gentner - Son Madame Miniature ; Costumes : Axel Aust Maquillages, perruques Catherine Saint-Sever ; Production : La dissipation des brumes matinales ; Coproduction : Théâtre Jacques-Prévert d’Aulnay-sous-Bois et Théâtre Anne de Bretagne de Vannes ; Avec le soutien de la DGCA–ministère de la culture et de la communication ; Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et le soutien du Théâtre des 5 diamants, Paris ; Production, diffusion : Emmanuel Magis / ANAHI L’Art du Rire De et avec : Jos Houben ; Production : Jos Houben et Compagnie Rima L’Art de la Fugue Conception et mise en scène : Yoann Bourgeois ; En collaboration avec : Marie Fonte ; Regard extérieur : Vincent Weber ; Avec : Marie Fonte et Yoann Bourgeois ; Pianiste : Célimène Daudet ; Musique : «Die Kunst der Fuge», Jean-Sébastien Bach ; Scénographie : Goury, Yoann Bourgeois et Marie Fonte ; Création lumière : Caty Olive ; Création son : Antoine Garry ; Costumes : Ginette ; Direction technique : Pierre Robelin ; Construction décor : Techniscène et Ateliers de construction du CDNA ; Production déléguée : MC2 : Grenoble ; Avec la complicité de : Cie Yoann Bourgeois ; Coproduction : MC2 : Grenoble ; Centre culturel Agora - Pôle national des arts du cirque de Boulazac ; EPCC Cirque théâtre d’Elbeuf, centre des arts du cirque de Haute-Normandie ; Cie Yoann Bourgeois ; Centre Dramatique National des Alpes ; Résidence de création : Les Subsistances - Lyon ; Théâtre de la Croix Rousse – Lyon ; CDC | Pacifique - Grenoble ; Aides à la création : DGCA, DRAC Rhône-Alpes, Conseil général de l’Isère, SPEDIDAM ; Avec le soutien de : La Ville de Grenoble, La Ville de Paris ; La Cie Yoann Bourgeois bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets ; La Cie Yoann Bourgeois remercie l’Espace Culturel Odyssée - Eybens; Ecole de cirque de Lyon; Jeannine et Jean Boutet, Ella et Pitr, Gus, Denis Janon, Marilou, Régis Petitrenaud, Blandine Soulage, Sophie Tilbe-Cadiot, Karim Youkana, les équipes administratives et techniques de la MC2 : Grenoble Une année sans été Texte : Catherine Anne ; Mise en scène : Joël Pommerat ; Création lumière et scénographie : Eric Soyer ; Création costumes : Isabelle Deffin ; Son : François Leymarie ; Musique : Antonin Leymarie ; Régisseur son : Yann Priest ; Régisseur lumière : Renaud Fouquet ; Collaboration artistique, assistanat a la mise en scène : Saadia Bentaïeb, Marie Piemontese, Philippe Carbonneaux ; Avec : Laure Lefort, Carole Labouze, Franck Laisné, Rodolphe Martin, Garance Rivoal ; Production : Compagnie Louis Brouillard ; Coproduction : Théâtre National de Bruxelles, Odéon – Théâtre de L’Europe, CNCDC-Centre National de création et de diffusions culturelles de Châteauvallon, L’Hippodrome, Scène nationale de Douai, Saint-Valéry en Caux, Le Rayon Vert, Théâtre d’Arles - Scène conventionnée pour des écritures d’aujourd’hui ; La Compagnie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère de la Culture - Drac Ile-de-France et de la Région Ile-de-France ; Joël Pommerat est artiste associé au Théâtre National de Bruxelles. Z. Forfait Illimité Textes et dramaturgie : Camille Rebetez ; Mise en scène : Laure Donzé ; Avec : Martine Corbat et Alain Tissot ; Collaboration artistique : Lionel Frésard ; Scéno, costumes : Coline Vergez ; Lumières : Jérôme Bueche ; Vidéo : Augustin Rebetez ; Graphisme : Damien Comment ; Régie : Gaël Chappuis ; Administration : Alice Kummer ; Coproductions : SAT Jura, ABC La Chaux-de-Fonds, Théâtre St-Gervais Genève Les larmes des hommes D’après «Le Fil des Missangas» de Mia Couto ; Mise en scène et adaptation du texte : Patrick Mohr ; Recherche et transcription de témoignages : Patrick Mohr, Cathy Sarr et Amanda Cepero ; Traduction en espagnol : Amanda Cepero et Lucia Sanchez Carvallo ; Jeu et musique : Amanda Cepero, Cathy Sarr et Iyaima Martinez Navarro ; Musique et jeu : Amanda Cepero, Rolando Berrio, Lien Rodriguez et Rey Pantoja ; Comédiens sourds : Luisa Marina et Armando Viel Castillo ; Traductrice langage des signes : Maria Del Carmen Riviero Suarez ; Lumière et scénographie : Michel Faure ; Costumes : Taimi Ocampo ; Régie : Renato Campora ; Production : Théâtre Spirale ; En collaboration avec le Teatrito et le Conseil national des arts de la scène de Cuba ; Assistante à la mise en scène : Caridad Rodriguez ; Administration : Aurélie Lagille ; Le Théâtre Spirale bénéficie d’un contrat de prestation avec la République et le Canton de Genève et la Ville de Genève (2011/2013) pour l’ensemble de ses projets artistiques. Les Femmes Savantes Texte : Molière ; Mise en scène et scénographie : Denis Marleau ; Avec : Marie-Eve Beaulieu, Carl Béchard, Henri Chassé, Cédric Dorier, François-Xavier Dufour, Stefan Glazewski, Damien Heinrich, Denis Lavalou, Muriel Legrand, Sylvie Léonard, Christiane Pasquier ; Collaboratrice artistique et conception vidéo : Stéphanie Jasmin ; Compositeur : Denis Gougeon ; Conception des costumes : Ginette Noiseux ; Conception des éclairages : Marc Parent ; Création des maquillages et coiffures : Angelo Barsetti ; Assistance à la mise en scène : Martin Emond ; Diffusion vidéo : Pierre Laniel ; Consultante mouvement : Estelle Clareton ; Caméraman : Olivier Schmitt ; Confection des perruques : Rachel Tremblay ; Accessoiriste : Anouk Looten ; Réalisation des décors : Boscus ; Directeurs techniques en alternance : Francis Laporte et Louis Héon ; Régie lumière : Lee Anholdt ; Régie vidéo, son : Michel-Antoine Castonguay ; Chargée de tournée : Pauline Bardin ; Coproduction : UBU compagnie de création, Les Châteaux de la Drôme, Le manège.mons – Centre dramatique Hansel et Gretel D’après le conte de Jacob et Wilhelm Grimm ; Film : Scénario, Adaptation : Métilde Weyergans et Samuel Hercule ; Réalisation : Samuel Hercule ; Direction artistique : Métilde Weyergans ; Musique : Timothée Jolly ; Décors : Bérengère Naulot ; Avec : Samuel Hercule, Métilde Weyergans, en cours ; Spectacle : Voix, bruitages : Samuel Hercule ; Voix, bruitages : Métilde Weyergans ; Piano : Timothée Jolly ; Percussions, soubassophone : Florie Perroud ; Son : Adrian Bourget et Eric Rousson ; Lumières et régie générale : Johannes Charvolin et Sébastien Dumas ; Administration, production : Caroline Chavrier et Anaïs Germain ; Production : Nouveau théâtre de Montreuil, centre dramatique national (producteur délégué), La Cordonnerie ; Coproduction : Le Granit, scène nationale de Belfort, Opéra Théâtre de St Etienne ; Avec l’aide du TRAFFO CarréRotondes ; La Cordonnerie est soutenue par la Région Rhône-Alpes. Petit Robert Scénario : Marc Jeanneret ; Musique : Simon Aeschimann ; Mise en scène et décors : Brico Jardin, Janice Siegrist et Ariane Catton ; Son : Christophe Suchet ; Lumière : Janice Siegrist ; Réalisation films : Janice Siegrist ; Construction décor : Christophe Kiss ; Avec : Mariama Sylla, Simon Aeschimann, Pascal Jean, Marc Jeanneret, Renaud Millet-Lacombe ; Coproduction : Brico Jardin, Am Stram Gram le Théâtre ; Avec le soutien de la République et canton de Genève, Ville de Genève et la Fondation Suisa pour la Musique, Pro Helvetia Germinal Conception: Antoine Defoort et Halory Goerger ; Avec : Arnaud Boulogne, Ondine Cloez, Antoine Defoort et Halory Goerger Direction de production, regard extérieur: Julien Fournet ; Assistante de production, téléconseillère : Mathilde Maillard ; Administration : Sarah Calvez ; Direction technique et régie plateau : Maël Teillant ; Régie lumière et vidéo : Sébastien Bausseron ; Régie son : Robin Mignot Construction : Christian Allamano (Subsistances), Cédric Ravier et Danny Vandeput (Kunstenfestivaldesarts) ; Consultante lumière : Annie Leuridan ; Production : l’Amicale de production ; Coproduction : La Biennale de la Danse de Lyon, Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles), le Phénix, Scène nationale de Valenciennes, Buda Kunstencentrum (Courtrai), Kunstencentrum Vooruit (Gand), le Vivat, Scène conventionnée d’Armentières, le Manège.mons-CECN-technocITé, Beursschouwburg (Bruxelles), alkantara festival (Lisbonne), le TnBA,Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre de la Manufacture, Centre Dramatique National Nancy Lorraine, NTXSTP(avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne) ; Ce projet bénéficie du soutien du Conseil Régional Nord-Pas-de-Calais et du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Nord-Pas-de-Calais) ; Ce projet bénéficie du soutien du programme européen apap/Performing Europe (DGEAC- Programme Culture) ; Antoine Defoort, Halory Goerger et Julien Fournet sont artistes associés au Phénix, Scène nationale de Valenciennes, au BeursschouwburgBruxelles, au CENQUATRE, Paris et à APAP-Performing Europe (DGEAC-Programme Culture) ; Antoine Defoort est artiste associé au Vivat, Scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières ; L’Amicale de production bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication (Conventionnement DRAC Nord-Pasde- Calais), du Conseil régional du Nord-Pas-de-calais, de la Ville de Lille. Le Triomphe de l’amour Texte : Marivaux ; Mise en scène et scénographie : Galin Stoev ; Avec : Nicolas Maury, Yann Lheureux, François Clavier, Airy Routier, Pierre Moure, Laurent Caron, Julien Alembic ; Costumes : Bjanka Adžić Ursulov ; Musique : Sacha Carlson ; Lumière : Elsa Revol ; Production déléguée : Théâtre Vidy-Lausanne ; Coproduction : Théâtre de la Place-Liège, TGP-CDN de Saint-Denis, Fingerprint AsblCompagnie Galin Stoev Pfffffff ! Mise en piste : Compagnie AKOREACRO ; Acrobates : Claire Aldaya, Basile Narcy, Romain Vigier, Maxime Solé ; Beat box, guitare : Mathieu Santa-Cruz ; Accordéon : Guillaume Thiollière ; Piano, clarinette : Guilhem Fontes ; Violon, percussions : Boris Vassallucci ; Soutien aux techniques de cirque : Fabrice Berthet ; Scénographie : Compagnie AKOREACRO ; Régie Lumière : Manu Jarousse ; Régie Son : Tom d’Hérin ; Chargé de production et diffusion : Jean-Francois Pyka ; Résidences de création : El Circo d’Ell Fuego, Anvers; Salto Humano, L’école de cirque de Châtellerault ; Avec le soutien du Sirque, Pôle Cirque de Nexon en Limousin et de La Cascade, Maison des arts du Clown et du cirque - Bourg St-Andéol Bells are ringing Livret et lyrics : Betty Comden , Adolph Green ; Musique : Jule Styne ; Mise en scène : Jean Lacornerie ; Direction musicale et transcription : Gérard Lecointe ; Avec : Les Percussions Claviers de Lyon, Sébastien Jaudon (piano) ; Et : Gilles Bugeaud, Claudine Charreyre, Estelle Danière, Quentin Gibelin, Sophie Lenoir, Colin Melquiond, Julie Morel, Maud Vanderbergue, Jacques Verzier, Franck Vincent ; Chorégraphie : Raphaël Cottin ; Décors : Bruno de Lavenère ; Lumières : David Debrinay ; Costumes : Robin Chemin ; Images : Etienne Guiol ; Son : Emmanuel Sauldubois ; Production : Théâtre de la Croix-Rousse ; Coproduction : Les Percussions Claviers de Lyon, La Clef des Chants, association régionale de décentralisation lyrique Région Nord-Pas-de-Calais, l’Opéra Théâtre de Saint Etienne ; Avec l’aide à la production d’ARCADI ; Et le soutien du DIESE # Rhône-Alpes ; Créé par Jerome Robbins pour The Theater Guild, avec une chorégraphie de Jerome Robbins et Bob Fosse ; Présenté en accord avec Tams-Witmark Music Library, Inc. Cendrillon Texte et mise en scène : Joël Pommerat ; Scénographie et lumières : Eric Soyer ; Assistant lumières : Gwendal Malard ; Costumes : Isabelle Deffin ; Son : François Leymarie ; Vidéo : Renaud Rubiano ; Musique originale : Antonin Leymarie ; Recherches documentation : Evelyne Pommerat, Marie Piemontese, Miele Charmel ; Interprétation : Alfredo Cañavate, Noémie Carcaud, Caroline Donnelly, Catherine Mestoussis, Deborah Rouach, Marcella Carrara et Nicolas Nore, José Bardio (figuration) ; Assistant mise en scène : Pierre-Yves Le Borgne; Assistant mise en scène tournée : Philippe Carbonneaux ; Régie générale tournée : Emmanuel Abate, Nicolas Nore ; Régie lumières : Guillaume Rizzo ; Régie son : Antoine Bourgain ; Régie vidéo : Matthieu Bourdon ; Régie plateau : José Bardio, Nicolas Nore ; Habilleuse : Gwendoline Rose ; Réalisation décor et costumes : Ateliers du Théâtre National ; Production : Théâtre National de la Communauté française, en coproduction avec La Monnaie/ De Munt ; Avec la collaboration de la Compagnie Louis Brouillard 82 Les Bâtisseurs d’Empire ou Le Schmürz Texte : Boris Vian ; Mise en scène : Pauline Ringeade ; Avec : Jean-Christophe Quenon, Marie Seux, Claire Rappin, Stella Cohen Hadria, Nils Ohlünd, Julien Geffroy ; Travail du Clown : Julien Geffroy ; Scénographie : Claire Schirck ; Lumière : Florent Jacob ; Création sonore : Géraldine Foucault ; Régie générale et plateau : Camille Faure ; Costumes : Aude Bretagne ; Maquillage : Justine Denis ; Construction : Camille Faure, Florent Jacob ; Stagiaire scénographie : Anna Jacob ; Production et diffusion : Lucie Vautrin ; Avec le concours de Pierre Chaumont de La Machinerie, pour la construction ; Et celui de Marc Proulx pour le travail physique ; Production : L’iMaGiNaRiuM Collectif ; Coproduction : Comédie de l’Est (CDN d’Alsace), avec la participation artistique du Jeune Théâtre National ; Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication - DRAC Alsace, de la Région Alsace, de la Ville de Strasbourg et de l’ADAMI 14 Texte : Jean Echenoz ; Lecture par : Dominique Pinon ; Conception et adaptation : Nadine Eghels ; Production : Textes et Voix Paroles gelées D’après François Rabelais ; Adaptation : Jean Bellorini et Camille de la Guillonnière ; Mise en scène, création lumières : Jean Bellorini ; Avec : Marc Bollengier, François Deblock, Patrick Delattre, Karyll Elgrichi, Samuel Glaumé, Camille de la Guillonnière, Benjamin Guillard, Jacques Hadjaje, Gosha Kowalinska, Clara Mayer, Geoffroy Rondeau, Juliette Roudet, Hugo Sablic ; Scénographie : Laurianne Scimemi, Jean Bellorini ; Costumes : Laurianne Scimemi assistée de Delphine Capossela ; Composition musicale : Jean Bellorini, Marc Bollengier, Patrick Delattre, Hugo Sablic, Henry Purcell, Gabriel Fauré ; Création son : Joan Cambon ; Régie générale : Luc Muscillo ; Régie son : Sébastien Trouvé, Vanessa Court ; Régie plateau : Ivan Assaël, Guillaume Chapeleau ; Construction des décors Ateliers du TNT sous la direction de Claude Gaillard ; Production, diffusion : Bureau formART (Jean-Baptiste Pasquier, Juliette Décarsin) ; Paroles gelées a reçu en 2012 le Prix Jean-Jacques Lerrant du Syndicat de la critique (révélation théâtrale de l’année) ; Coproduction : Compagnie Air de Lune, Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées (production déléguée à la création), TGP-CDN de Saint-Denis, Arc en Scènes/TPR (La Chaux de Fonds) ; En partenariat avec le 104 - Etablissement artistique de la Ville de Paris et le Bureau formART ; Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication/ DRAC Ile-de-France, d’Arcadi et du Conseil Général de Seine-Saint-Denis ; Jean Bellorini est artiste invité du Théâtre national de Toulouse MidiPyrénées de 2011 à 2013 ; La Cie Air de Lune est accueillie en résidence au TGP-CDN de Saint-Denis de 2011 à 2013. 83 Index édito Page 1 Théâtre L’Ombre La Nuit tombe... Le Petit Poucet Les Femmes Savantes Petit Robert... Le Triomphe de l’amour Au pont de Pope Lick Cendrillon Les Bâtisseurs d’Empire Si je te le disais... Requiem de salon Une année sans été Z. Forfait Illimité Les larmes des hommes Hansel et Gretel 14 Germinal Roméo et Juliette 3000 Le Pas de Côté Page 8 Page 13 Page 16 Page 18 Page 23 Page 24 Page 29 Page 34 Page 40 Page 42 Page 43 Page 49 Page 53 Page 55 Page 58 Page 59 Page 60 Page 64 Page 67 Musique Orchestre Symphonique de Berlin Sanseverino Mike Stern Quartet Nathalie Natiembe Roberto Fonseca Les Arts Florissants Youn Sun Nah Quartet Paolo Fresu Devil Quartet Orchestre de chambre de Bâle Cabaret Cubain Page 6 Page 7 Page 12 Page 17 Page 22 Page 27 Page 41 Page 48 Page 52 Page 54 théâtre musical Épitaphe Bells are ringing Paroles gelées Page 25 Page 33 Page 63 Humour / cirque / magie Emma la Clown Pfffffff ! On ne bouge plus L’Art du Rire Page 21 Page 30 Page 37 Page 45 Danse Yo Gee Ti Made in America Qu’est-ce-qu’on danse ? L’Art de la Fugue Page 11 Page 14 Page 39 Page 46 Chez nos partenaires The Roots Croquefer & Tulipatan Running on Empty / Cross & Share Mariza Jur Susie Arioli Tout mon amour Page 38 Page 44 Page 57 Page 56 Page 57 Page 68 Page 69 concerts sandwichs Page 66 Page 32 Les Cinq de cœur expositions Fixing Shadows (Fixer l’ombre) Manuela Marques Edith Roux Exposition franco-suisse Page 70 Page 71 Page 72 Page 73 Actions culturelles Page 74 Tarifs Page 77 Infos pratiques Page 80 distributions Page 82 à voir en famille L’Ombre Le Petit Poucet Petit Robert... Épitaphe Pfffffff ! Bells are ringing Cendrillon Qu’est-ce-qu’on danse ? L’Art de la Fugue Hansel et Gretel Paroles gelées Page 8 Page 16 Page 23 Page 25 Page 30 Page 33 Page 34 Page 39 Page 46 Page 58 Page 63 Le Granit est subventionné par la Ville de Belfort, la DRAC Franche-Comté, le Conseil général du Territoire de Belfort, la Communauté de l’Agglomération Belfortaine et le Conseil régional de Franche-Comté. L’association Président : nomination en cours ; Vice-présidente : Evelyne Petit ; Trésorier : Marc Simondi ; Secrétaire : Isabelle Chanal ; Membre associée : Béatrice Lafitte L’équipe Directeur : Thierry Vautherot ; Administratrice : Nathalie Cravé ; Secrétaire générale : Élise Ruysschaert ; Directrice des arts plastiques : Monique Chiron ; Graphiste : Stéphanie Renaud ; Secrétaire de direction : Séverine Cara ; Secrétaires : Roselyne Buchwalter, Nathalie Kromer ; Comptable principale : Ludivine Trincklin ; Comptable : Laïla El Moumane ; Directrice des relations avec le public : Sonia Pérez ; Responsable du secteur éducatif : Maud Cavalca ; Responsable du secteur associatif et comités d’entreprise : Marion Treussard ; Responsable de l’accueil : Sylvie Jannière ; Hôtesse d'accueil : Caroline Diet ; Attachée aux relations avec le public : Samantha Prudot ; Directeur technique : Jacques Courtot ; Régisseur général : Boris Husser ; Régisseur son : Olivier Renaud ; Régisseur lumières : Sylvain Lapouge ; Gardien : Patrice Cardot ; Agents d’entretien : Michèle Martinet, Nathalie Benaïssa et Agnès Lahssen ; Et le personnel intermittent, les hôtesses d’accueil et les chargés de diffusion Directeur de la publication : Thierry Vautherot ; Responsable de la publication : Élise Ruysschaert ; Rédaction : Samantha Prudot, Élise Ruysschaert, Thierry Vautherot ; Collecte des informations : Nathalie Kromer ; Graphisme : Stéphanie Renaud ; Photographie de couverture : Sarolta Bàn Tirage 25 000 exemplaires ; Juin 2013 Imprimé sur papier recyclé, Balance Silk, par Est Imprim, Montbéliard Numéros de licences : 1-1045584, 2-1045585, 3-1045586 le Granit scène nationale, Belfort 1 faubourg de Montbéliard CS 20117, 90002 Belfort Cedex 03 84 58 67 67 www.legranit.org