Bernard Chemouny Soigner le stress par l`homéopathie et la

Bernard Chemouny
Soigner le stress par l'homéopathie et la phytothérapie
Leseprobe
Soigner le stress par l'homéopathie et la phytothérapie
von Bernard Chemouny
Herausgeber: Éditions Odile Jacob
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Chapitre 7
Les médicaments
homéopathiques du stress
Le stress mal perçu nous gêne car il traduit
une souffrance du corps. Cette souffrance
du corps, ce corps qui parle et devrait se
taire, ce « langage du corps », ces « expressions corporelles » se manifestent par des
symptômes inhabituels dont on cherche
naturellement à se débarrasser. Les réactions physiologiques au stress sont asymptomatiques, la présence de symptômes est
un message d'alerte envoyé par le corps qui
survient quand le stress persiste ou quand
nous sommes incapables de nous adapter ;
le retour du corps à l'équilibre antérieur est
alors menacé et le risque de survenue de
maladies augmenté.
L'homéopathie intervient dans ce cadre,
elle comprend, entend, interprète le message et possède les moyens d'y répondre.
Elle y répond de façon individualisée pour
nous permettre de retrouver un équilibre,
comme chacun de nous répond au stress en
fonction de son individualité et des expériences qu'il a vécues.
Quelques explications de
l'homéopathie
L'homéopathie est une méthode de traitement qui, par définition, permet à l'individu
malade ou menacé de maladie un retour à
l'état de bonne santé, donc à son état
d'équilibre et aussi à l'homéostasie. Cette
thérapeutique repose sur le principe de
similitude, sur le traitement de l'individu
dans son ensemble et sur l'emploi de médicaments homéopathiques. Son action est à
la fois préventive et curative.
> Le principe de similitude
Pour cela, l'homéopathie va employer des
substances qui ont la propriété de produire
chez une personne en bonne santé des
symptômes semblables à cette maladie :
c'est le principe de similitude. Par
exemple la piqûre d'abeille provoque au
point d'impact de la piqûre un gonflement
(œdème), une rougeur et une douleur vive
avec une sensation de brûlure qui est
aggravée par l'application d'une compresse
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Extrait de «Soigner le stress par l'homéopathie et la phytothérapie»,
B. Chemouny
Éditeur : Èditions Odile Jacob
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Soigner le stress par l'homéopathie et la phytothérapie
chaude et améliorée par des applications
froides ou glacées.
En homéopathie, on dispose d'un médicament obtenu à partir d'une abeille entière
vivante, broyée et écrasée, Apis mellifica.
Ainsi, on utilise Apis mellifica dans tous les
œdèmes rosés d'apparition brutale qui, localement, sont aggravés par la chaleur et
améliorés par le froid : par exemple dans les
conjonctivites ou les épanchements articulaires du genou quand ils présentent ces
particularités.
L'analogie entre le symptôme provoqué par
la maladie et celui provoqué par l'expérimentation homéopathique permet au
corps d'intégrer la présence d'une information similaire compensatrice.
Ce principe de similitude s'applique en
utilisant
des
médicaments
homéopathiques :
- dont l'administration se fait à des doses
infiniment petites, appelées « doses ho
méopathiques » ou « doses infinitésimales »
ou « hautes dilutions » ;
- choisis en prenant en compte de l'approche
globale du malade, c'est-à-dire en sélec
tionnant un traitement homéopathique
personnalisé prescrit à la fois sur les signes
de la maladie et sur les réactions et l'envi
ronnement individuels.
> Les doses infinitésimales
L'utilisation des doses infinitésimales est
née de l'expérience et de la pratique clinique des médecins homéopathes. En effet,
Hahnemann, le fondateur de l'homéopathie, pour appliquer le principe de similitude utilisa, à l'origine, des doses
pondérales, voire des doses élevées, comme
c'était l'usage à son époque. Mais il constata
que les malades, avant de réagir favorablement, présentaient parfois de fortes réactions. Pour réduire cette aggravation
passagère, il eut l'idée de diminuer progres-
sivement les posologies employées. Ainsi, il
arriva à de très faibles doses, non pondérales, qu'il nomma « doses infinitésimales ».
Le choix de la bonne dilution permet à l'organisme de reconnaître l'information
donnée par le médicament homéopathique
comme fiable et d'y répondre favorablement.
> L'approche globale
de la personne et la notion
de terrain
Quand la maladie persiste, c'est-à-dire
quand l'organisme dans son ensemble (le
« terrain ») est atteint de façon durable,
comme c'est le cas dans le stress, un traitement homéopathique de « terrain » ou « de
fond », termes synonymes, est nécessaire.
Le terrain est bien sûr présent avant la maladie, il constitue le « profil » de l'individu et
comprend le mode de réaction de chacun
face à une agression. Ceci est évident dans
les réactions de stress où chacun va réagir
différemment face à un stress similaire.
Dans l'approche de la notion de terrain, en
dehors de la partie innée propre à chaque
individu, l'organisme met en place des
modes de réaction et des tactiques de défense spécifiques aux agressions qu'il reçoit, stress y compris. L'identification de
ces modes réactionnels généraux permet
au médecin de découvrir les médicaments
homéopathiques les plus adaptés et de
prescrire un traitement spécifique. Ainsi,
l'homéopathie distingue quatre grands
terrains ou modes réactionnels : la psore,
la sycose, le tuberculinisme et le luétisme.
Ces différents terrains ont des spécificités.
Sans les détailler on constate que tous présentent des maladies ou des symptômes en
rapport avec les phénomènes de stress.
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Les médicaments homéopathiques du stress
La psore chez les stressés
allergiques ayant des
maladies de peau
Habituellement bien équilibrés et plutôt de
bonne humeur, leurs réactions au stress vont
se manifester essentiellement par de la tristesse, de la fatigue et de l'anxiété et s'accompagner de troubles psychosomatiques
notamment cutanés et digestifs. Ils diront
leur « mal » « aise » par la peau. Celle-ci est
habituellement au minimum malsaine,
sèche ou transpirante ou d'odeur peu
agréable avec des démangeaisons ; en cas de
stress, la peau peut « exploser », de violentes
réactions cutanées peuvent se produire
allant d'une hypersensibilité de la peau, de la
simple amplification des démangeaisons
à un prurit féroce, à de l'urticaire ou de
l'eczéma. Des maux de tête, des troubles
caractériels et cognitifs peuvent également
survenir.
Ces personnes sédentaires ont tendance
aux excès alimentaires sources de maladies
métaboliques tels la goutte, le diabète, l'excès de cholestérol, l'hypertension artérielle.
Les maladies cutanées et/ou allergiques
(eczéma, asthme, rhinite, allergies alimentaires) restent omniprésentes ; des troubles
de l'élimination, diarrhées, cystites, pertes
vaginales, peuvent survenir.
Elles supportent mal les informations stressantes, leurs répétitions incessantes, le
stress de la vie quotidienne, son rythme
effréné, le bruit; elles souffrent après une
contrariété, une passion non partagée, une
situation conflictuelle insoluble, etc. C'est
dans ces périodes, d'excès ou de moins
bonne élimination ou de difficultés à réagir, qu'elles risquent, en présence de stress,
de déprimer avec souvent un sentiment
d'inutilité et de désespoir.
Les efforts de l'organisme pour retourner
à l'équilibre font peser encore plus lourd
un fardeau allostatique (voir pages 34-35)
déjà
surchargé par une atteinte du versant allergique de l'immunité.
Même bien équilibrées, ces personnes se
plaignent de fatigue importante ou de
coups de pompe, de troubles de la température du corps avec des tendances à avoir
soit trop chaud, soit trop froid. Les
principaux médicaments correspondant à
ce type de sujets sont Sulfur, Calca-rea
carbonica, graphites, Hepar sulfur,
Lycopodium, Sepia, Staphysagria, Arsenicum album.
La sycose
chez les stressés
en surpoids faisant
des infections à répétition
Le stress, les agressions répétées leur sont
particulièrement nuisibles car ils sont
parmi les sujets qui les supportent le plus
mal. Leur tendance dépressive et surtout
obsessionnelle naturelle va prendre le dessus et s'accompagner de troubles de la mémoire. Une prise de poids sans rapport avec
des excès alimentaires quelconques surviendra dans ces circonstances.
Ces sujets ont des difficultés à lutter et à se
défendre et également à oublier, à accepter
ou à se détacher du passé. Leurs émotions et
leur spontanéité s'expriment rarement. Ils
veulent être « conformes », sont peureux,
très sensibles aux remarques, voire susceptibles. Ils sont inquiets sans raison et, en permanence, manquent de confiance, ce qui les
prédispose à faire des erreurs.
Enfants, ils ont des épisodes infectieux,
souvent
ORL,
à
répétition
(rhinopharyngites, otites, bronchites),
adultes, des infections urogénitales
récidivantes et tenaces. Les traitements
(corticoïdes, antidépresseurs, vaccins, etc.)
qu'on leur donne les font souvent grossir,
d'autant que d'ordinaire ils sont assez
corpulents sans que cela soit la règle.
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Soigner le stress par l'homéopathie et la phytothérapie
Les femmes ont tendance à la cellulite et à la
rétention d'eau, les deux sexes transpirent
surtout du visage et ont des troubles des
phanères (poils, ongles, cheveux). Ils
auraient une propension accrue aux cancers, ont souvent des verrues, des papillomes, des condylomes et parfois de
l'eczéma. À l'âge mûr, ils développent de
l'arthrose, supportent mal, d'une façon générale, l'humidité et vont mieux par temps
sec.
Dans ces situations aussi, notamment lors
des stress répétés et de médications qui
agissent sur l'immunité, le fardeau allostatique augmente, le retour à un état de santé
équilibré est précaire et nécessite une aide.
Les principaux médicaments correspondants à ce type de sujets sont Thuya,
Natrum sulfuricum, Causticum.
Le tuberculinisme
chez les stressés maigres
et agités ayant
des infections à répétition
Leur fragilité psychique et physique, leur difficulté naturelle à s'adapter les rendent particulièrement vulnérables à la moindre
agression, au moindre stress ou choc affectif
et au surmenage, notamment intellectuel.
Cette fragilité s'exprime souvent par
une perte d'appétit, voire de l'anorexie, de
l'agitation et de l'irritabilité. Le sujet
tuberculi-nique a besoin, de façon
modérée, d'être compris, entouré, soutenu
et rassuré mais sans excès pour l'aider
sans
l'oppresser.
Sa
fragilité
constitutionnelle en fait rapidement un
candidat à une dépression qui
s'accompagne d'irritabilité et d'épuisement
intense. Il peut être cyclothymique, ses violentes colères souvent injustifiées l'épuisent aussi.
L'adolescent plutôt longiligne, souvent
idéaliste, n'accepte pas le monde réel ; les
drogues et l'alcool sont des pis-aller qu'il
utilise parfois pensant qu'ils l'aideront à
s'en sortir. Il a pour lui une impossibilité à
l'affronter au moins dans un premier
temps. Il a un profond désir d'échange et
d'harmonie avec l'autre, sa sensibilité
l'amène à ressentir particulièrement toutes
les impressions venant de l'extérieur. C'est
pourquoi il a tendance au repli sur luimême, à l'effacement, au silence et, s'il le
faut, à la fuite psychique ou physique. Pour
éviter l'implosion, ce repli, cette introversion se manifeste, « spontanément » ou à la
suite d'un stress ou d'une contrariété, par
un psoriasis.
D'un point de vue physique, ces personnes
sont hypersensibles, vite fatigables et frileuses ; elles ne supportent pas de manquer
d'air, sont beaucoup mieux à la montagne
qu'au bord de la mer. Elles souffrent ont
des troubles de l'élimination révélés par
des intolérances alimentaires, des
diarrhées, des alternances de diarrhée et
de constipation, des « crises de foie » ou
des migraines, et des inflammations
répétées de l'appareil rhinopharyngé,
pulmonaire ou génito-urinaire. Ces
éliminations sont délétères, elles accentuent la fatigue, la frilosité, créent un
amaigrissement malgré un appétit conservé
et sont à l'origine d'un manque de résistance de l'organisme aux affections. Les
enfants ont des infections à répétition
(otites, sinusites, rhinopharyngites, bronchites, trachéites), des poussées de fièvre
inexpliquées (souvent attribuées à des
poussées de croissance) et de fréquents saignements de nez.
Les adolescentes présentent des troubles
des règles, des pertes blanches et déjà des
troubles circulatoires mineurs se manifestant par des jambes marbrées et des veines
apparentes. Adultes, ils peuvent être sujets
à l'hypothyroïdie.
Les principaux médicaments correspondants à ce type de sujets sont Natrum muriaticum, Phosphorus, Tuberculinum,
lodum, Arsenicum album, Pulsatilla.
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Les médicaments homéopathiques du s t r e s s
Le luétisme chez les sujets
instables qui s'adaptent mal
au stress
Comme les précédents, ils sont plus sensibles
que les autres au stress d'autant qu'ils
s'adaptent mal et ont particulièrement besoin de repères et d'un cadre familial dans
lequel ils se sentent en sécurité. Dans un
contexte difficile, ils sont sujets aux maladies
psychiatriques.
L'enfant et l'adolescent sont très dissipés
à l'école. Ils ont des lacunes
intellectuelles,
des
difficultés
en
mathématiques notamment, et une
imagination créatrice gâchée par un
jugement déficient. L'inaptitude familiale
et sociale peut se manifester parfois par des
fugues et de la délinquance et, à
l'adolescence, on peut retrouver la tendance à la cyclothymie et à la toxicomanie
des tuberculiniques, en raison, là aussi, de
leurs difficultés à accepter l'inharmonie et
la dureté du monde environnant. Le
comportement des adultes se manifeste
par des erreurs d'appréciation dans le
temps, précipitation ou lenteur et des erreurs de jugement intellectuel, affectif ou
moral. Ils présentent une instabilité anarchique avec une incapacité à avoir une activité régulière caractérisée, à l'âge adulte,
par le besoin de changer fréquemment de
domicile ou de conjoint, par un rythme de
vie balançant entre des périodes prolongées d'inactivité ou de surmenage, par une
vie tout en excès, sans tact, ni mesure, par
une vie plus nocturne que diurne. Ils
développent aussi des troubles psychiques mineurs ou plus graves allant de
phobies (peur de la nuit, des microbes, de
la contagion avec besoin constant de se
laver les mains) à parfois de véritables psychoses ou névroses en passant par des tendances perverses (cruauté envers les
animaux, perversités sexuelles, etc.) et des
addictions.
Ces personnes sont aussi sujettes aux maladies cardio-vasculaires (hypertension, aortite), aux atteintes ligamentaires (entorses à
répétition, tendinites) ou osseuses (arthrose,
hernie discale), aux maladies cutanées
(ulcères, fistules, chéloïdes), aux atteintes
glandulaires (parotides, thyroïde, prostate).
Le développement psychomoteur de l'enfant est souvent retardé, parfois au contraire
l'intelligence est précoce. L'enfant marche
et parle tard, a peur de la nuit, dort mal et
ne contrôle que tardivement ses sphincters
(urinaire et anal).
La prévention du stress chez ces personnes
prédisposées aux maladies psychiatriques
et cardio-vasculaires est particulièrement
importante.
Les principaux médicaments correspondants à ce type de sujets sont Luesinum,
Mercurius solubilis, Aurum muriaticum,
Lachesis mutus.
Les malades du stress et
les médicaments
homéopathiques
> Des médicaments
homéopathiques pour
agir sur tout
l'organisme
Tous ces terrains présentent des pathologies en relation directe avec le stress ; le
traitement de terrain pourra être adapté en
fonction de ces critères.
Les médicaments des
sujets réactifs
Les sujets au comportement agressif sont
des individus colériques, dominateurs,
grands travailleurs, en lutte avec les autres.
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Soigner le stress par l'homéopathie et la phytothérapie
Ils ont un risque majoré de maladies cardiovasculaires. Commençons par un exemple
non pas caricatural mais caractéristique de
la vie actuelle, la femme Nux vomica, avant
d'aborder les médicaments les plus appropriés à ce type de personne.
NUXVOMICA
La femme Nux vomica
C'est habituellement un homme mais tellement de femmes leur ressemblent que j'ai
choisi de faire le portrait de l'une d'elles en m'inspirant de dizaines de mes patientes.
Cette femme prend un rendez-vous minuté au cabinet médical, car elle ne peut que
le mardi à 18 h 45 pas à 18 h 30 ni 19 heures car elle rentre du travail juste avant et
doit aller chercher sa fille à son cours de piano juste après. Elle peut vivre seule ou
en couple, très souvent c'est elle qui mène la barque et dirige le bateau ; elle « gère »
les courses, les finances, les repas, les enfants. Elle se lève plus tôt que tout le monde
pour se préparer tranquillement, c'est son seul moment « à elle » de la journée.
Ensuite, elle s'occupe des enfants, les réveille, les fait manger, les amène à l'école.
Il est 8 h 30, elle est déjà réveillée depuis au moins 2 heures ; puis elle se rend à son
travail, court après le RER ou fulmine dans les embouteillages. Elle y arrive en retard
ou juste à l'heure ; ses collègues viennent la voir, le téléphone sonne, le travail s'accumule. Pas une minute à soi sauf pour boire un café ou sortir fumer une cigarette et
encore augmenter les effets délétères du stress. La matinée passe, elle mange parfois
dans son bureau un sandwich ou au mieux un plat qu'elle a apporté ; parfois elle
sort mais elle doit choisir entre un déjeuner dans un bistrot ou une promenade salutaire, car elle se connaît et sait le coup de pompe qui la menace après le repas;
parfois elle ne mange pas et fait des courses pour s'avancer. L'après-midi se termine
au même rythme, la voiture ou le train, les enfants à aller chercher à l'école, tous les
soirs les devoirs, les bagarres, les frustrations, les ruminations. Le lundi soir, les
courses, le mardi le piano de l'une, le jeudi le sport de l'autre, le vendredi le dessin de
la première, et le mercredi elle passe la journée à faire ce qu'elle n'a pas pu faire le
reste du temps, s'occuper encore des enfants, faire le ménage etc. Enfin, les enfants
sont couchés, alors elle repasse les vêtements de chacun, fait la vaisselle et le
ménage quotidien. Elle s'arrête pour faire les comptes, fumer une cigarette, boire un
petit verre ; elle s'endort sur le canapé, va se coucher mais ne trouve pas le sommeil,
se réveille dans la nuit, puis se réveille trop tôt et la « vie » recommence.
Ses amis lui ont conseillé de prendre des compléments alimentaires surdosés pour
tenir le coup, elle prend aussi la pilule ou un stérilet aux hormones, fume, mais essaie
sans savoir trop comment de manger correctement. Avec ce portrait, on comprend
pourquoi le taux de maladies cardio-vasculaires augmente chez la femme et se rapproche de celui des hommes.
Et en plus, elle culpabilise parce qu'elle ne fait pas les choses aussi bien qu'elle le
voudrait. Quelle femme !!!
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Les médicaments homéopathiques du stress
Comportement
rester couché et, s'il le peut, il fait une
courte sieste pour se requinquer.
- Habituellement
De manière caricaturale, c'est l'homme
d'affaires surmené encore jeune et dynamique qui ne tient que grâce aux excès d'alcool et de tabac, voire de certaines drogues,
excès qu'il fait tous les jours. Somnolent
après les repas, d'autant qu'il mange
souvent vite et trop, il est bien requinqué
par une courte sieste mais se plaint
rapidement d'insomnie et d'un réveil matinal précoce.
- En période de stress
Nux vomica a besoin de stress pour travailler
et trouver son équilibre. Ce stress est
constructif et lui permet d'avancer et de combattre sa peur de l'échec. Mais c'est quand il
est surmené et hyperactif professionnellement qu'il devient irritable, impatient, autoritaire, agressif et décompense en déprimant
et/ou en augmentant sa consommation d'alcool, de tabac ou de médicaments. Dans les
périodes de surmenage, il se met en colère
à la moindre occasion et ne supporte plus
rien, ni la lumière, ni le bruit, ni les odeurs,
ni le froid.
Ce remède longtemps masculin, concerne
aussi les femmes.
Sommeil
Leur sommeil est perturbé :
- soit un endormissement tardif dû à une
hyperactivité cérébrale, suivi d'un réveil
vers 4 heures du matin avec impossibilité
de se rendormir avant l'aube au moment où
il doit se lever ;
- soit un petit somme dans un fauteuil
après dîner, avec de grandes difficultés à se
rendormir quand il est au lit ;
- soit un sommeil léger émaillé de réveils
fréquents et de rêves agités ;
-le lever est difficile, la mauvaise humeur
et la fatigue présentes. En fait, il aimerait
Signes de reconnaissance
Le comportement. La mauvaise humeur
au réveil. La somnolence après les repas et
l'amélioration de la forme par une courte
sieste. La tendance à manger trop vite, le
besoin de dégrafer sa ceinture, mal
supportée, en période de digestion.
Le ballonnement au niveau de l'estomac
une à deux heures après les repas ; la constipation occasionnelle.
Maladies auxquelles
il est prédisposé
Les maladies cardio-vasculaires telles que
l'hypertension artérielle, l'infarctus du
myocarde, l'athérosclérose. Hémorroïdes.
SULFUR
Comportement
- Habituellement
Sulfur dont le comportement alterne entre
l'optimisme et le pessimisme, une
confiance en soi excessive et des phases
d'inaction, d'asthénie, de paresse.
Équilibré, il est de bonne humeur mais facilement irritable et impressionnable. Il est
d'un naturel optimiste, bon mangeur, bon
buveur, joyeux drille, il peut être rapidement envahissant. Il peut, avec l'âge, devenir obèse et alcoolique. Facilement
congestif, il est peu enclin à remettre en
cause ses convictions.
- En période de stress
II devient irritable, égoïste, asthénique,
paresseux et pessimiste. Déséquilibré, il
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Soigner le stress par l'homéopathie et la
phytothérapie
212 Seiten, kart.
erschienen 2012
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