FRC : Chateauroux / - Pailler Compétition

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FRC : Chateauroux / - Pailler Compétition
FRC : Chateauroux /
Division 3
Jonathan Pailler ouvre son compteur
Révélation de la dernière Coupe de France de Division 3, Jonathan Pailler n’aura eu
besoin que de deux épreuves pour savourer son premier succès de la saison. Ce week-end, sur
le tracé de Châteauroux, le pilote Salaun Holidays a prouvé qu’il avait parfaitement digéré sa
déception de la manche d’ouverture d’Essay, tout autant qu’il est parvenu à se replacer au
cinquième rang du classement général, à une petite unité du champion sortant, Marc Morize…
« C’est toujours une bonne chose que de pouvoir s’imposer même si nous n’avons pas
été en mesure de prendre de points supplémentaires en super pole Echappement ainsi que lors
de la troisième manche où deux points de bonus étaient attribués au vainqueur explique
Jonathan, qui après une manche d’ouverture compliquée, est parvenu à confirmer son statut
acquis la saison passée. Vainqueur de la seconde manche qualificative après un départ et un
premier virage qui ne laissait aucune chance à la Toyota Corolla de Christophe Saunois, le pilote
Pailler Compétition a trouvé matière à se rassurer sur le circuit de Châteauroux.
« Cette victoire me rassure car au lendemain de la manche d’Essay, je ne savais pas
trop comment j’allais pouvoir digérer la transition avec les nouvelles gommes Avon. Ce succès
est encourageant pour la suite de la saison en même temps qu’il vient récompenser le travail de
toute l’équipe. Nous avons pu trouver quelques réglages supplémentaires sur lesquels nous
avons pu jouer et qui ont fait leurs preuves. » souligne le pilote de la Peugeot 206 AXEL
Fermetures – Intermarché Carburant Pro.
Pour autant, et en dépit d’une victoire pleinement méritée, Jonathan avouait son malaise
sitôt la ligne d’arrivée franchie, lui-même convaincu d’avoir précipité la chute de Marc Morize,
dont la première courbe de la finale s’avérait fatale.
« Je m’inquiétais nettement plus de Christophe Saunois que de Marc Morize.
Malheureusement, au moment même où je vois Marc me déborder, il était déjà trop tard pour
éviter un contact qui a renvoyé sa voiture vers Christophe. Ces sept tours de la finale étaient
compliqués à gérer, car je n’aime pas quand les choses se règlent sur le premier virage. Je
pensais que j’étais responsable de l’accrochage, et ce fut difficile de ne pas y penser tout au long
de la finale. J’ai dû essayer de gérer ma course sans de commettre d’erreurs et en contrôlant
mes rétroviseurs. Je n’aime pas faire aux autres ce que je n’aimerais pas recevoir de leur part,
donc il est clair que cela pose certaines limites. Mais en Division 3, nous avons la chance de
pouvoir nous appuyer sur une belle entente, et dès que nous l’occasion de faire de belles
courses, nous ne nous en privons pas ! Faire rouler de telles voitures nécessite une importante
somme de travail, et je sais ce que cela représente pour toutes les équipes. Le plus important
pour moi était de remporter cette course, qui a permis de remonter le moral de l’équipe après nos
problèmes du samedi sur la voiture de Fabien. J’avais à cœur de bien faire, et je crois que cela
s’est vu en seconde manche où je n’ai laissé absolument aucune chance à Christophe Saunois
de prendre l’avantage. Je voulais vraiment participer au fait de remettre de l’influx positif pour
toute l’équipe. Je n’avais pas de pression sur les épaules vis-à-vis du fait d’être le seul pilote
Pailler Compétition encore en course, au contraire, cela m’a donné l’envie d’aller au bout de ce
que je savais faire. » conclut Jonathan, qui retrouvera lors du prochain rendez-vous de Lavaré un
circuit qu’il connaît bien pour y avoir signé son premier podium de la saison 2012.

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