Les champignons magiques

Transcription

Les champignons magiques
LES CHAMPIGNONS MAGIQUES
DE L’
DE L’
Les champignons magiques
Qu’est-ce les champignons magiques?
Les champignons magiques ou « shrooms », comme on les appelle couramment, appartiennent à l’espèce Psilocybe Mexicana et
contiennent de la psilocine et de la psilocybine, composés actifs qui produisent des effets semblables à ceux du diéthylamide de l’acide
lysergique (LSD).1
L’utilisation des hallucinogènes botaniques remonte à des milliers d’années. Au temps jadis, leur emploi était généralement réservé aux
rites sociaux, religieux ou spirituels.2, 3 Dans les années 1960, époque où les hallucinogènes devenaient facilement accessibles à des fins
récréatives aux populations occidentales à la recherche d’une substance expérimentale, de détente et d’aventure, ces drogues faisaient
alors l’objet d’un usage abusif et continuent de l’être.3
Malgré la variété des catégories dans lesquelles s’inscrivent les drogues psychodysleptiques, la majorité des experts s’appuient sur
la similitude structurale de ces drogues par rapport à différents neurotransmetteurs (notamment l’acétylcholine, la noradrénaline, la
dopamine et la sérotonine) et les classent en conséquence. Ainsi, il existe trois catégories d’hallucinogènes axées sur la structure
chimique, tandis que la quatrième catégorie affecte un récepteur de neurotransmetteur distinct (récepteurs du glutamate appartenant au
groupe des récepteurs NMDA). Les catégories particulières d’hallucinogènes se répartissent comme suit:
JJ
JJ
JJ
JJ
Les psychodysleptiques anticholinergiques (l’atropine, l’hyoscyamine, la scopolamine).
Les psychodysleptiques catécholaminergiques (la mescaline, les dérivés amphétaminiques synthétiques), qui sont aussi connues sous
le nom de « entactogènes » ou de « empathogènes ».
Les psychodysleptiques sérotoninergiques (le LSD, la psilocine/psilocybine, la mescaline, la diméthyltryptamine), qui sont aussi
connues sous le nom de « hallucinogènes classiques ».
Les anesthésiques dissociatifs (la PCP, la kétamine, l’oxyde nitreux, la salvinorine A), qui, semble-t-il, exercent un effet agoniste au
niveau des récepteurs NMDA.1, 3
Tout comme d’autres hallucinogènes ou psychodysleptiques, la psilocybine déforme considérablement les perceptions, d’où une altération
du sens de la réalité et l’apparition d’hallucinations.3, 4
Classée dans la catégorie des hallucinogènes classiques, la psilocybine peut inciter l’utilisateur à réfléchir, à communiquer ou à se
comporter de façon irrationnelle, car il pourrait se produire une altération marquée de sa perception de la réalité. La personne qui
consomme cette drogue peut voir des images, éprouver des sensations et entendre des sons qui, semblent réels, mais qui n’existent pas
en réalité. Les comportements qui en découlent peuvent se révéler étranges, voire dangereux. De plus, l’utilisateur peut manifester des
sautes d’humeur assez radicales, fait attribuable en partie à la peur que peut susciter l’expérience qu’il vit.2
En plus de ressentir les effets immédiats de la consommation de ce type de drogue, les consommateurs de certains hallucinogènes, y
compris la psilocybine, peuvent éprouver des épisodes psychotiques longtemps après avoir consommé la drogue.2
Usage à des fins médicales
À l’heure actuelle, la psilocybine n’est approuvée pour aucun usage
médical.
Dans les années 1960, on a effectué des recherches aux États-Unis
sur le potentiel médicinal de la psilocybine; toutefois, l’adoption
en 1970 de règlements gouvernementaux énonçant que la
drogue n’avait aucune application médicale légitime est venue
interrompre les recherches. C’est dans les années 1990 que les
recherches ont repris afin de cerner les effets de la psilocybine
sur les changements affectifs que vivent les malades atteints
d’un cancer terminal. Les recherches se poursuivent aujourd’hui
pour déterminer l’efficacité de la drogue comme traitement de la
dépression et des douleurs physiques, plus précisément des algies
vasculaires de la face.5
Prévalence de l’usage
Réalisé en 2007 au nom de la Fondation manitobaine de lutte
contre les dépendances, un sondage auprès des élèves de niveau
intermédiaire et secondaire du Manitoba révélait que la psilocybine
constitue un hallucinogène couramment consommé. À 6%, le taux
de prévalence de la consommation de la drogue chez les élèves
interrogés est semblable à celui affiché dans les études d’années
précédentes.6
L’édition 2008 de l’Enquête de surveillance canadienne de la
consommation d’alcool et de drogues (ESCCAD) révélait que
la proportion de la population canadienne ayant consommé
des hallucinogènes était de 2,1%; notons d’ailleurs que les
hommes étaient plus susceptibles que les femmes de se livrer
à ce comportement. À 10,2%, les jeunes âgés de 15 à 24 ans
affichaient les plus forts taux de consommation.7
Suite...
afm.mb.ca
Des recherches américaines indiquent, en général, que la
prévalence de la consommation d’hallucinogènes est moins élevée
que celle des autres substances faisant l’objet d’un usage abusif;
ce qui explique les taux de morbidité et de mortalité nettement
plus faibles chez le groupe en question. La prévalence de troubles
liés à la consommation d’hallucinogènes demeure pour la plupart
inconnue.3
La pharmacocinétique
La psilocybine se vend sous forme de champignons séchés
ou en capsules contenant une poudre de couleur variée. Les
champignons peuvent être ingérés par la bouche ou fumés. La
poudre, quant à elle, peut être aspirée par le nez, administrée par
voie intraveineuse ou fumée. Un mode de préparation couramment
observé consiste à mélanger la poudre à du jus de fruit ou à des
aliments. Une dose orale typique se situe entre un mg à 20 mg.4
Les effets de la psilocybine se font sentir dans les 30 premières
minutes, grosso modo, et durent entre trois et 18 heures suivant
une dose faible à modérée, ou encore plusieurs jours après une
forte dose.4
La pharmacodynamique
La psilocybine exerce une action sympathomimétique sur le
système nerveux central (SNC).3
La psilocybine, composé chimique dont la structure ressemble
à celle de la sérotonine (5-HT), produit ses effets en perturbant
le fonctionnement normal des cellules nerveuses au niveau du
système sérotoninergique; celui-ci influe sur les comportements,
les perceptions et les systèmes de régulation, dont l’humeur, la
faim, la température corporelle, les comportements sexuels, le
contrôle musculaire et les perceptions sensorielles.2, 3
Des études laissent entendre que ces drogues exercent un effet
agoniste au niveau de certains récepteurs sérotoninergiques
5-HT2, principalement ceux situés dans le cortex cérébral, où sont
gérées l’humeur, les fonctions cognitives et les perceptions, et dans
le locus coeruleus, où sont transmis les signaux sensoriels depuis
toutes les régions du corps.2
Effets à court terme
L’état d’euphorie ou le « trip », comme l’appellent les
consommateurs de drogues hallucinogènes, dont la psilocybine,
est imprévisible et peut donc se manifester sous forme d’effets
agréables et/ou désagréables. La quantité de la dose consommée
et l’état d’esprit du consommateur sont des facteurs qui peuvent
avoir une incidence directe sur la nature de l’état d’euphorie.2 En
fait, l’ampleur et le contenu des déformations perceptives ou des
hallucinations imputables à la consommation de toute substance
hallucinogène, y compris la psilocybine, reflètent fidèlement l’état
d’esprit et la psychodynamique du consommateur, ainsi que le
contexte dans lequel il prend la drogue et vit ses effets.3
Selon la dose, le consommateur d’hallucinogènes peut éprouver
une intensification ou une altération du sens des couleurs, des
objets, du temps et de l’espace. Le consommateur peut aussi
vivre la synesthésie, un état caractérisé par la transposition
des perceptions sensorielles de sorte à lui donner l’impression
d’entendre ou de ressentir des couleurs ou de voir des sons. Cette
déformation perceptive peut s’étendre au corps du consommateur
pour ainsi faire naître chez lui une sensation de détente ou de
fatigue, l’impression d’être détaché de ses environs, ou encore
une sensation de lourdeur ou de légèreté. Le consommateur
peut avoir de la difficulté à réfléchir ou à se concentrer, en plus
d’éprouver une diminution de la mémoire à court terme. Il peut
aussi manifester des sautes d’humeur extrêmes se caractérisant
par différentes émotions, dont la joie, l’inspiration, la dépression,
l’anxiété, la panique et la terreur. Par conséquent, le consommateur
peut se montrer agressif.4
Bien que ce ne soit pas toujours le cas, certains utilisateurs
peuvent présenter des effets physiologiques, tels que de l’inconfort
abdominal, une hausse de la tension artérielle et du rythme
cardiaque, des étourdissements, la perte d’appétit, la sécheresse
buccale ou des engourdissements de la bouche, la transpiration,
des nausées et des tremblements.2, 4
Effets à long terme
Les hallucinogènes classiques, y compris la psilocybine, produisent
deux types d’effets à long terme assez importants: la psychose
persistante et le syndrome post-hallucinatoire persistant (SPHP).2
La psychose persistante se caractérise par l’apparition d’effets
psychologiques dévastateurs associés à la consommation de la
drogue. Il convient de noter que ces effets persistent même après
la dissipation des effets physiques, ce qui donne ainsi lieu à un
état psychotique pouvant durer des années. Les personnes qui se
trouvent dans cet état peuvent manifester des sautes d’humeur
radicales – allant de la manie à la dépression aiguë – ainsi que
des perturbations visuelles et des hallucinations semblables à
celles vécues dans l’état hallucinatoire due aux drogues. Ces effets
peuvent prendre racine chez les personnes sans antécédents de
troubles psychologiques.2
La SPHP, que les consommateurs qualifient aussi de flashback,
entraîne la réapparition spontanée, répétée et parfois continue
de certaines des déformations sensorielles ou hallucinations
causées à l’origine par la drogue hallucinogène ainsi consommée.
Tout comme les personnes atteintes d’une psychose persistante,
celles qui souffrent du SPHP en ressentent longuement les effets
et peuvent même vivre une rechute bien des années après avoir
cessé de consommer la drogue.2
Effets toxiques
Aucun décès causé directement par une surdose à la psilocybine
n’a été signalé, mais la confusion due à la drogue a été à l’origine
de décès accidentels.4
La consommation d’hallucinogènes par les personnes atteintes de
troubles psychiatriques graves risque d’aggraver leur état de santé
mentale.3
La consommation de champignons sauvages sans psilocybine
appartenant à une espèce toxique d’apparence semblable peut
causer de sérieuses lésions hépatiques et rénales, voire la mort
imputable à un empoisonnement accidentel.8
DE L’
afm.mb.ca
Tolérance et dépendance
Tout comme le consommateur de substances désignées comme
hallucinogènes classiques (le LSD, la mescaline et l’ibogaïne), le
consommateur de psilocybine développe vite un degré élevé de
tolérance non seulement à l’égard de la drogue ainsi consommée,
mais également aux autres hallucinogènes appartenant à la
même catégorie. À la suite d’une consommation répétée, le
consommateur a besoin de doses plus importantes afin d’obtenir
des effets semblables à ceux vécus à l’origine; toutefois, la
tolérance diminue rapidement – le consommateur n’a qu’à cesser
de prendre la drogue (ou des drogues semblables) pendant
plusieurs jours pour revivre pleinement les effets de la drogue.2
Le consommateur chronique de psilocybine peut développer une
dépendance psychologique à la drogue; cependant, la psilocybine
n’est pas reconnue pour provoquer une dépendance physique.4
Sevrage
Il n’existe pas de preuves que la psilocybine engendre des
symptômes de sevrage après l’abandon de la consommation
chronique de la drogue.2
Questions juridiques
Au Canda, la psilocybine est au nombre des hallucinogènes visés
par la Loi réglementant certaines drogues et autres substances,
Annexe III. La possession constitue une infraction criminelle
passible d’une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 3 ans, en
plus d’une amende d’au plus 1 000 $, ou encore d’une peine
d’emprisonnement allant jusqu’à six mois, ou des deux. En
cas de récidive, le contrevenant écopera d’une amende allant
jusqu’à 2 000 $ ou d’une peine d’emprisonnement d’au plus un
an, ou des deux. Par ailleurs, le trafic, ou encore la possession
pour fins de trafic, la possession pour fins d’exportation, de
production, d’importation et d’exportation constituent des
infractions criminelles passibles d’une peine allant jusqu’à 18
mois. Lorsqu’il s’agit d’une infraction qui fait l’objet d’un procès par
voie de mise en accusation, le contrevenant écopera d’une peine
d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans.4
Par ailleurs, le Code criminel du Canada contient des infractions
liées à la conduite avec des facultés affaiblies par l’alcool ou
d’autres drogues. Le Manitoba a, pour sa part, adopté des lois
permettant de s’attaquer au problème de conduite sous l’influence
de drogues.9
Risques et autres méfaits
Puisque la psilocybine est une drogue illégale qui est distribuée
illégalement, il n’existe pas de règlements qui assurent la pureté
et la concentration du produit acheté, ou même son authenticité.
En raison de ces facteurs, il est extrêmement difficile de prévoir
la toxicité de la drogue et les répercussions possibles de la
consommation de cette dernière. Voilà pourquoi le consommateur
croit souvent à tort qu’il achète de la psilocybine, tandis qu’il s’agit
bel et bien de la PCP ou du LSD.4
À l’instar des cas d’usage abusif de drogues légales et illégales,
il existe des répercussions fâcheuses possibles sur les plans
juridique, financier et des relations familiales, sans oublier de
mentionner le risque auquel s’expose le consommateur en se
livrant à des comportements dangereux avec des facultés affaiblies
par la drogue.9
Grossesse et lactation
La psilocybine ne s’est pas révélée tératogénique chez les souris
enceintes. Il n’existe pas de recherches sur la tératogénicité propre
à cette substance touchant la population humaine, ni de cas de
rapport à cet égard.10
Étant donné l’absence de recherche traitant des effets de
la psilocybine sur le fœtus, ainsi que les facteurs de risque
supplémentaires auxquels sont exposées les personnes qui
consomment cette drogue, on déconseille fortement aux femmes
enceintes et aux femmes qui allaitent de consommer n’importe
quel hallucinogène, y compris la psilocybine, et ce afin d’éviter de
nuire au fœtus ou à l’enfant.
Interventions
Si un patient présente une psychose aiguë due à la consommation
d’hallucinogènes, il est souvent possible de gérer l’anxiété qui
en découle à l’aide d’un agent sédatif comme le diazépam. Bien
qu’il semble opportun de recourir à des agents antipsychotiques
(p. ex., l’halopéridol) dans de pareilles situations, on déconseille
en général l’administration de tels médicaments car ils peuvent
rendre le patient davantage agité. Tout comme il faut choisir
les bons médicaments, il est tout aussi important de créer un
environnement relaxant sans stimulation indésirable. L’idéal pour le
patient c’est de miser sur le soutien et l’assurance de ses amis et
de sa famille pour faire face aux effets de la drogue.1
Il peut être difficile de diagnostiquer des cas de psychose
persistante et de SPHP en raison de la similitude de leurs
symptômes par rapport à d’autres troubles neurologiques. Bien
qu’il n’existe pas de traitements établis, certains antidépresseurs
peuvent contribuer à l’atténuation des symptômes. Si le patient
exprime de la peur face aux symptômes, la psychothérapie peut
se révéler utile pour aider le patient à composer avec l’expérience
qu’il vit.2
Toute stratégie d’intervention auprès des personnes qui font un
usage abusif de drogues doit tenir compte, d’une part, des besoins
propres au patient et, d’autre part, de la substance faisant l’objet
de l’usage abusif. Ce principe prévaut pour le traitement des
personnes qui font un usage abusif de substances, qu’elles soient
légales ou illégales.
De plus, les toxicomanes qui consomment la drogue par voie
intraveineuse s’exposent à d’autres risques, entre autres, le
risque de contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH),
l’hépatite B et C et d’autres virus transmis par le sang.
DE L’
afm.mb.ca
Consommation de drogues et santé mentale
JJ
JJ
JJ
Les problèmes de santé mentale et de consommation de
drogues peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce
que l’on appelle couramment un trouble concomitant.
La consommation de drogues peut augmenter le risque de
problèmes de santé mentale.
Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent
un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie:
–– Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme
moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux.
–– Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool
et d’autres drogues n’a pour effet que de camoufler les
symptômes et risque même de les aggraver.
N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue
quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici
quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer
l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue
consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur
de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le
sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences
antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée
seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux
de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps.
Sources
1. Fandrey, S. L. Applied Aspects of Pharmacology, Fondation manitobaine de
lutte contre les dépendances, 2005. (en anglais seulement)
2. National Institute on Drug Abuse (NIDA). Research Report – Hallucinogens
and Dissociative Drugs Including LSD, PCP, Ketamine, Dextromethorphan,
2001. Accessible sur le site Web: http://www.drugabuse.gov/
ResearchReports/hallucinogens/hallucinogens.html (en anglais seulement)
3. Marsch, L. A. & Bickel, W. K. in Pharmacology and Treatment of Substance
Abuse Evidence- and Outcome-Based Perspectives, ed. L. M. Cohen (et al),
Routledge Taylor and Francis Group, New York, 2009, p. 394-417. (en anglais
seulement)
4. Santé Canada. Les drogues – Faits et méfait, 2009. Accessible sur le
site Web: http://publications.gc.ca/collections/Collection/H39-65-2000F.pdf
(consulté le 10 décembre 2013)
5. Boston University School of Public Health. Medical Uses of Psychedelic
Mushrooms Explored, Site Web Join Together, 2006. Accessible sur le
site Web: https://www.drugfree.org/join-together/drugs/medical-uses-ofpsychedelic (consulté le 10 décembre 2013) (en anglais seulement)
6. Friesen, K., Lemaire, J. & Patton, D. Alcohol and Other Drugs: Students in
Manitoba 2007, Rapport préparé à l’intention de la Fondation manitobaine de
lutte contre les dépendances, 2008. (en anglais seulement)
7. Santé Canada. Enquête de surveillance canadienne de la consommation
d’alcool et de drogues; Résultats sommaires pour 2008. Accessible sur le site
Web: http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/drugs-drogues/stat/_2008/summarysommaire-fra.php (consulté le 10 décembre 2013)
8. Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances. L’essentiel –
Champignons magiques, 2013.
9. Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances. Fast Facts on
Drugs, 2004. (en anglais seulement)
10. Site Web de Illinois Teratogen Information Service (ITIS). The Effects of
Hallucinogen Use During Pregnancy, 2000. Accessible sur le site Web: http://
www.fetal-exposure.org/resources/index.php/2000/10/01/the-effects-ofhallucinogen-use-during-pregnancy/
La Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (ci-après appelée
« la Fondation ») propose une vaste gamme de services de prévention et de
traitement pour les problèmes liés à la pratique du jeu et à la consommation
d’alcool et d’autres drogues. Conçus pour répondre aux besoins de tous les
Manitobains et de toutes les Manitobaines, ces programmes se penchent
également sur la réduction des méfaits et l’abstinence.
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la
Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca.
Clause de non-responsabilité de la Fondation: ces renseignements n’ont pas
pour but de remplacer les conseils d’un professionnel. Tous les efforts nécessaires
ont été déployés afin d’assurer l’exactitude des renseignements présentés au
moment de leur publication.
La Fondation autorise la reproduction de ce document. Si vous désirez commander
plusieurs exemplaires de ce document ou d’autres documents tirés de la série
« L’essentiel », veuillez communiquer avec la bibliothèque de la Fondation par
téléphone au 204-944-6233 ou par courriel à [email protected].
DE L’
afm.mb.ca

Documents pareils