Dossier presse

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Dossier presse
Conception : Atalante/Paris
THÉÂTRE NATIONAL DE LA COLLINE
15, rue Malte-Brun 75020 Paris
Téléphone: 01 44 62 52 52
LE COLONEL
DES ZOUAVES
LE COLONEL
DES ZOUAVES
Olivier Cadiot
Olivier Cadiot
Mise en scène et scénographie
Mise en scène et scénographie
Ludovic Lagarde
Ludovic Lagarde
Théâtre National de la Colline
15, rue Malte-Brun 75020 Paris
Location 01 44 62 52 52
Théâtre National de la Colline
15, rue Malte-Brun 75020 Paris
Location 01 44 62 52 52
Petit Théâtre
du 14 mai au 20 juin 1999
du mercredi au samedi 21h
mardi 19h
dimanche 16h – relâche lundi
Petit Théâtre
du 14 mai au 20 juin 1999
du mercredi au samedi 21h
mardi 19h
dimanche 16h – relâche lundi
Les mardis de la Colline
Les mardis à 19h – tarif unique 110 F
Mardi 1er juin – débat
Les mardis de la Colline
Les mardis à 19h – tarif unique 110 F
Mardi 1er juin – débat
Coproduction
CDDB Théâtre de Lorient/Le Carreau Scène Nationale de
Forbach/Compagnie Ludovic Lagarde
Coproduction
CDDB Théâtre de Lorient/Le Carreau Scène Nationale de
Forbach/Compagnie Ludovic Lagarde
La pièce est la version monologue et accélérée du livre Le Colonel des Zouaves,
Editions P.O.L., 1997
La pièce est la version monologue et accélérée du livre Le Colonel des Zouaves,
Editions P.O.L., 1997
Presse
Dominique Para
01 44 62 52 25
Presse
Dominique Para
01 44 62 52 25
1
1
Costumes
Virginie et Jean-Jacques Weil
Costumes
Virginie et Jean-Jacques Weil
Lumière
Sébastien Michaud
Lumière
Sébastien Michaud
Musicien
Gilles Grand
Musicien
Gilles Grand
Conseiller technique
Fabien Billaud
Conseiller technique
Fabien Billaud
Assistante à la mise en scène
Célie Pauthe
Assistante à la mise en scène
Célie Pauthe
Avec la participation artistique de
Odile Duboc, chorégraphe
Avec la participation artistique de
Odile Duboc, chorégraphe
Avec
Avec
Laurent Poitrenaux
Laurent Poitrenaux
2
2
Exilé dans son entresol, un domestique zélé tente
d’améliorer son service. La conscience professionnelle tourne très vite à l’obsession dévorante. Il
s’oblige à inventer des méthodes de plus en plus
complexes et inutiles comme Robinson dans son île,
cherchant à contrôler à l’infini tous les stades de
son travail. Devenu encyclopédiste sans le savoir,
cet autodidacte s’imagine qu’une accumulation de
progrès minuscules suffira à lui faire réussir un vrai
« Art Ménager ». Diviser à la folie pour mieux
régner. Leçons de service total.
Exilé dans son entresol, un domestique zélé tente
d’améliorer son service. La conscience professionnelle tourne très vite à l’obsession dévorante. Il
s’oblige à inventer des méthodes de plus en plus
complexes et inutiles comme Robinson dans son île,
cherchant à contrôler à l’infini tous les stades de
son travail. Devenu encyclopédiste sans le savoir,
cet autodidacte s’imagine qu’une accumulation de
progrès minuscules suffira à lui faire réussir un vrai
« Art Ménager ». Diviser à la folie pour mieux
régner. Leçons de service total.
Pour bien servir les gens il faut connaître leurs
goûts, il faut les écouter. Il finira par enregistrer
leurs conversations, les transcrire, transformer sa
cave en salle d’écoute, et devenir espion de fait. Dur
travail de reconstituer mot à mot, la partition exacte
de ce qu’il a entendu. Le monologue central mélange en une seule phrase, propos de table, commentaires, fragments de discours et morceaux de
dialogues. Il va convoquer des personnages virtuels, comme preuves à l’appui dans un procès
privé. Reconstitutions et tableaux vivants en anamorphose. Pour échapper à ce cauchemar, notre
héros file à fond dans la nature. Course à pied pour
rassembler ses esprits. Cross pour avaler le passé.
Pour bien servir les gens il faut connaître leurs
goûts, il faut les écouter. Il finira par enregistrer
leurs conversations, les transcrire, transformer sa
cave en salle d’écoute, et devenir espion de fait. Dur
travail de reconstituer mot à mot, la partition exacte
de ce qu’il a entendu. Le monologue central mélange en une seule phrase, propos de table, commentaires, fragments de discours et morceaux de
dialogues. Il va convoquer des personnages virtuels, comme preuves à l’appui dans un procès
privé. Reconstitutions et tableaux vivants en anamorphose. Pour échapper à ce cauchemar, notre
héros file à fond dans la nature. Course à pied pour
rassembler ses esprits. Cross pour avaler le passé.
Olivier Cadiot, avril 1998
Olivier Cadiot, avril 1998
3
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Sur le Colonel des Zouaves
Sur le Colonel des Zouaves
Le Colonel des Zouaves est le deuxième récit important
d’Olivier Cadiot, paru deux ans après Futur, Ancien,
Fugitif. Il raconte l’histoire désarmante, dans tous les
sens du terme, aussi bien pour la narration et le découpage de l’intrigue que pour le portrait touchant qu’il
propose, d’une sorte de robot ménager humain. Mais il
pose surtout une question embarrassante au critique,
qui voyait dans Futur, Ancien, Fugitif l’horizon d’une
littérature possible. Car le robot du Colonel des Zouaves,
encore qu’il conserve une grande part de la gaieté de
Robinson (c’est d’ailleurs le même homme, il porte en
tout cas le même nom), semble pencher plus
dramatiquement vers le tragique que ne laissait
supposer la pente naturelle des écrits de Cadiot.
Le Colonel des Zouaves est le deuxième récit important
d’Olivier Cadiot, paru deux ans après Futur, Ancien,
Fugitif. Il raconte l’histoire désarmante, dans tous les
sens du terme, aussi bien pour la narration et le découpage de l’intrigue que pour le portrait touchant qu’il
propose, d’une sorte de robot ménager humain. Mais il
pose surtout une question embarrassante au critique,
qui voyait dans Futur, Ancien, Fugitif l’horizon d’une
littérature possible. Car le robot du Colonel des Zouaves,
encore qu’il conserve une grande part de la gaieté de
Robinson (c’est d’ailleurs le même homme, il porte en
tout cas le même nom), semble pencher plus
dramatiquement vers le tragique que ne laissait
supposer la pente naturelle des écrits de Cadiot.
(…)
(…)
Cadiot, plus encore peut-être que dans Futur, ancien,
fugitif, déploie un talent formidable, qui se simplifie sans
perdre de sa puissance, et laisse augurer, non seulement
d’une nouvelle forme de poésie (L’Art Poétic’ du même
Cadiot date déjà de 1986) mais aussi d’une nouvelle
forme de romanesque. La forme tient bon, mais le
personnage principal exprime des doutes qui recoupent
la tonalité mélancolique du siècle, et font craindre que le
chemin qu’avait ouvert Cadiot ne soit déjà en train de se
refermer.
Cadiot, plus encore peut-être que dans Futur, ancien,
fugitif, déploie un talent formidable, qui se simplifie sans
perdre de sa puissance, et laisse augurer, non seulement
d’une nouvelle forme de poésie (L’Art Poétic’ du même
Cadiot date déjà de 1986) mais aussi d’une nouvelle
forme de romanesque. La forme tient bon, mais le
personnage principal exprime des doutes qui recoupent
la tonalité mélancolique du siècle, et font craindre que le
chemin qu’avait ouvert Cadiot ne soit déjà en train de se
refermer.
4
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Doute de l’écrivain, qui n’arrive pas à écrire :
« Il faudrait installer des mannequins…mais je n’ai
jamais le temps. C’est la première fois que je suis en
retard sur mon programme. Je suis en perte de vitesse.
C’est ça. Je suis moins en forme. C’est le souffle. Pas
assez de souffle. Il faut changer de rythme. Reprendre
tout à zéro. »
Doute du narrateur, qui se croit malade :
« Le microbe que j’ai attrapé se développe très
rapidement. C’est un virus puisque je n’avais rien avant.
Voilà. Je n’ai plus de défenses naturelles. Mes
respirations contiennent des soupirs intérieurs. Des
cicatrices internes remontent à la surface. Je suis au
ralenti, je fais tomber des choses sans arrêt. Je ne me
souviens d’aucun nom. Il y a des trous dans les mots.
J’entends trop fort. Je ne peux plus régler les sons. Il
faudrait me re-régler. Le virus est évidemment bien
caché dans ma santé générale. »
Doute du personnage, qui ne sait plus comment vivre :
« Il y a quelque chose qui ne va pas. Ce n’est pas une
vraie vie. J’ai l’impression de ne pas vivre ma vie. Je n’ai
pas de vie. Ce n’est pas une vie. Je n’ai pas de vie. Ce
n’est pas ma vie. »
Doute de l’écrivain, qui n’arrive pas à écrire :
« Il faudrait installer des mannequins…mais je n’ai
jamais le temps. C’est la première fois que je suis en
retard sur mon programme. Je suis en perte de vitesse.
C’est ça. Je suis moins en forme. C’est le souffle. Pas
assez de souffle. Il faut changer de rythme. Reprendre
tout à zéro. »
Doute du narrateur, qui se croit malade :
« Le microbe que j’ai attrapé se développe très
rapidement. C’est un virus puisque je n’avais rien avant.
Voilà. Je n’ai plus de défenses naturelles. Mes
respirations contiennent des soupirs intérieurs. Des
cicatrices internes remontent à la surface. Je suis au
ralenti, je fais tomber des choses sans arrêt. Je ne me
souviens d’aucun nom. Il y a des trous dans les mots.
J’entends trop fort. Je ne peux plus régler les sons. Il
faudrait me re-régler. Le virus est évidemment bien
caché dans ma santé générale. »
Doute du personnage, qui ne sait plus comment vivre :
« Il y a quelque chose qui ne va pas. Ce n’est pas une
vraie vie. J’ai l’impression de ne pas vivre ma vie. Je n’ai
pas de vie. Ce n’est pas une vie. Je n’ai pas de vie. Ce
n’est pas ma vie. »
(…)
(…)
Pause ou recul ? Deux possibilités : Le Colonel des
Zouaves est un adieu au roman, à l’ancienne littérature,
et le robot qu’il met en scène est une allégorie-dynamite
du vieux personnage, rendu à son terme et sa vérité
(effectivement, le robot incarne successivement toutes
Pause ou recul ? Deux possibilités : Le Colonel des
Zouaves est un adieu au roman, à l’ancienne littérature,
et le robot qu’il met en scène est une allégorie-dynamite
du vieux personnage, rendu à son terme et sa vérité
(effectivement, le robot incarne successivement toutes
5
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les figures traditionnelles du romanesque, agent double
ou triple ou quadruple). Alors Cadiot s’avance toujours
plus loin vers une modernité qui tente de faire
l’économie de la littérature traditionnelle (depuis
Cervantès au moins) en la faisant exploser dans ses
contradictions. Ou bien Le Colonel des Zouaves est une
interruption dans le chemin engagé plus tôt, une
impasse littéraire et théorique. Comme si le retour à
l’épistémè de la Renaissance, bien que condition
nécessaire, n’était pas encore condition suffisante pour
réformer la métaphysique mourante, le Même ne
débouchant en définitive, de quelque manière qu’on le
prenne, que sur la finitude et le pathétique de l’être-là
humain.
Quelle que soit l’interprétation retenue, une chose est
sûre : autour de cette problématique et de ce cheminement intérieur, autour de ce livre clé, mise en crise
tant du romain traditionnel que du travail personnel de
Cadiot, mise en crise générale de la littérature
contemporaine, se joue sans doute une bonne part du
destin de la littérature à venir.
les figures traditionnelles du romanesque, agent double
ou triple ou quadruple). Alors Cadiot s’avance toujours
plus loin vers une modernité qui tente de faire
l’économie de la littérature traditionnelle (depuis
Cervantès au moins) en la faisant exploser dans ses
contradictions. Ou bien Le Colonel des Zouaves est une
interruption dans le chemin engagé plus tôt, une
impasse littéraire et théorique. Comme si le retour à
l’épistémè de la Renaissance, bien que condition
nécessaire, n’était pas encore condition suffisante pour
réformer la métaphysique mourante, le Même ne
débouchant en définitive, de quelque manière qu’on le
prenne, que sur la finitude et le pathétique de l’être-là
humain.
Quelle que soit l’interprétation retenue, une chose est
sûre : autour de cette problématique et de ce cheminement intérieur, autour de ce livre clé, mise en crise
tant du romain traditionnel que du travail personnel de
Cadiot, mise en crise générale de la littérature
contemporaine, se joue sans doute une bonne part du
destin de la littérature à venir.
(…)
(…)
Mark Alizart
Revue M.U.L. (1998)
6
Mark Alizart
Revue M.U.L. (1998)
6
En vérité je vous le dis
En vérité je vous le dis
Cézanne disait, ou à peu près : « Je vous dois la vérité en
peinture et je vous la dirai. » Olivier Cadiot se garderait
bien de rouler de telles mécaniques. Chez lui, rien de
déclaratif, pas de manifeste. C’est sans doute qu’il vient
après le verbalisme des avant-gardes et leur pathos de
véridiction. Sa littérature en est la version sceptique,
délibérément « superficielle » (rétive à toute illusion de
profondeur substantielle des énoncés).
Pourtant cette littérature n’a rien d’un formalisme
seulement ludique et détaché. Elle récuse symétriquement d’une part la fuite en avant des exaltations
poétiques, d’autre part la rétrospection nostalgique (la
Mémoire, l’Histoire, le Sens enfoui des choses). Du
coup, l’immanence affichée et la radicale superficialité
de cette expérience acide, ironique et froide témoignent
de l’indétermination et de la fugacité de l’objet dit « présent ». Elles traitent de cette expérience – et leur effort
consiste à en produire un exact équivalent écrit, à en
donner une sensation juste. Cette sensation est celle,
irrémédiable, effrayante et voluptueuse à la fois, d’une
déperdition, d’une fuite. Le texte affronte alors, sans
complexe ni arrogance, la vérité fuyante des choses, les
choses comme point de fuite imparablement ouvert
dans l’horizon de la langue, la langue comme scène où
se joue l’acte de cette fuite.
Cézanne disait, ou à peu près : « Je vous dois la vérité en
peinture et je vous la dirai. » Olivier Cadiot se garderait
bien de rouler de telles mécaniques. Chez lui, rien de
déclaratif, pas de manifeste. C’est sans doute qu’il vient
après le verbalisme des avant-gardes et leur pathos de
véridiction. Sa littérature en est la version sceptique,
délibérément « superficielle » (rétive à toute illusion de
profondeur substantielle des énoncés).
Pourtant cette littérature n’a rien d’un formalisme
seulement ludique et détaché. Elle récuse symétriquement d’une part la fuite en avant des exaltations
poétiques, d’autre part la rétrospection nostalgique (la
Mémoire, l’Histoire, le Sens enfoui des choses). Du
coup, l’immanence affichée et la radicale superficialité
de cette expérience acide, ironique et froide témoignent
de l’indétermination et de la fugacité de l’objet dit « présent ». Elles traitent de cette expérience – et leur effort
consiste à en produire un exact équivalent écrit, à en
donner une sensation juste. Cette sensation est celle,
irrémédiable, effrayante et voluptueuse à la fois, d’une
déperdition, d’une fuite. Le texte affronte alors, sans
complexe ni arrogance, la vérité fuyante des choses, les
choses comme point de fuite imparablement ouvert
dans l’horizon de la langue, la langue comme scène où
se joue l’acte de cette fuite.
Christian Prigent
Extrait de « III. Au fugitif présent », Une erreur de la nature,
Editions P.O.L., Paris, 1996.
Repris dans LEXI/textes 2, (Théâtre National de la Colline).
Christian Prigent
Extrait de « III. Au fugitif présent », Une erreur de la nature,
Editions P.O.L., Paris, 1996.
Repris dans LEXI/textes 2, (Théâtre National de la Colline).
7
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A propos de la Revue de Littérature Générale et
d’Olivier Cadiot
A propos de la Revue de Littérature Générale et
d’Olivier Cadiot
(…)
(…)
Olivier Cadiot met en œuvre toute une panoplie de techniques,
empruntées parfois au cinéma ou à la musique, toute une série de
procédés censés mettre le texte en regard avec lui-même, collage,
surimpression, boucle, cut-ups, parodies, bref, l’inventaire exhaustif de la
postmodernité et de l’intertextualité. Le texte vit sa vie de texte, et mime
ainsi la vie de l’homme, sans avoir besoin d’aller le trouver dans un audelà du sens. « Il suffit de raconter exactement ce qu’on a entendu.
Pourquoi ne pas recopier ce qu’on veut dire au lieu de se plaindre ?
Reprendre ce qui est dit. Il suffit de raconter exactement ce qu’on a
entendu » fait dire Cadiot à l’un de ses personnages dans Futur, ancien,
fugitif.
Nouveau régime du nouveau. La crise nihiliste est surmontée sur de
nouvelles bases. Le neuf, ce n’est pas l’au-delà de la nouveauté, ni même
l’impossibilité de l’au-delà et du nouveau, comme chez les avant-gardes
et leurs douloureux successeurs, mais le fait même de l’ici, ce jeu de
miroir du présent à lui-même, du texte à lui-même, du mot qui renvoie à
lui-même. Circularité des temps, recyclage des faits de langue, coq-àl’âne, progression en crabe : la chaîne de l’histoire est rompue, le neuf ne
succède plus à l’ancien, il avance à reculons, le temps est mis hors de ses
gonds, le texte ne va plus du passé au nouveau, il se tient en permanence
au plus proche d’une nouvelle manière d’être au temps, qui donne le titre
au premier récit d’Olivier Cadiot, le temps du fugitif.
Olivier Cadiot met en œuvre toute une panoplie de techniques,
empruntées parfois au cinéma ou à la musique, toute une série de
procédés censés mettre le texte en regard avec lui-même, collage,
surimpression, boucle, cut-ups, parodies, bref, l’inventaire exhaustif de la
postmodernité et de l’intertextualité. Le texte vit sa vie de texte, et mime
ainsi la vie de l’homme, sans avoir besoin d’aller le trouver dans un audelà du sens. « Il suffit de raconter exactement ce qu’on a entendu.
Pourquoi ne pas recopier ce qu’on veut dire au lieu de se plaindre ?
Reprendre ce qui est dit. Il suffit de raconter exactement ce qu’on a
entendu » fait dire Cadiot à l’un de ses personnages dans Futur, ancien,
fugitif.
Nouveau régime du nouveau. La crise nihiliste est surmontée sur de
nouvelles bases. Le neuf, ce n’est pas l’au-delà de la nouveauté, ni même
l’impossibilité de l’au-delà et du nouveau, comme chez les avant-gardes
et leurs douloureux successeurs, mais le fait même de l’ici, ce jeu de
miroir du présent à lui-même, du texte à lui-même, du mot qui renvoie à
lui-même. Circularité des temps, recyclage des faits de langue, coq-àl’âne, progression en crabe : la chaîne de l’histoire est rompue, le neuf ne
succède plus à l’ancien, il avance à reculons, le temps est mis hors de ses
gonds, le texte ne va plus du passé au nouveau, il se tient en permanence
au plus proche d’une nouvelle manière d’être au temps, qui donne le titre
au premier récit d’Olivier Cadiot, le temps du fugitif.
(…)
(…)
Le fugitif définit parfaitement au point de vue grammatical ce que Cadiot
défend du point de vue théorique pour l’art et pour la vie, ce mouvement
étrange, qui caractérise aussi certaines particules élémentaires en
physique nucléaire, d’aller vers le passé en allant vers le futur, c’est-àdire finalement, de retrouver toujours le même de l’ancien dans le
nouveau, la fixité de l’être dans le devenir. Le monde est une île ronde, la
terre est une boule et un cercle, dont l’en-avant ramène toujours à la
même place, et il ne faut pas s’étonner si le premier personnage
romanesque de Cadiot est Robinson Crusoé lui-même.
Le fugitif définit parfaitement au point de vue grammatical ce que Cadiot
défend du point de vue théorique pour l’art et pour la vie, ce mouvement
étrange, qui caractérise aussi certaines particules élémentaires en
physique nucléaire, d’aller vers le passé en allant vers le futur, c’est-àdire finalement, de retrouver toujours le même de l’ancien dans le
nouveau, la fixité de l’être dans le devenir. Le monde est une île ronde, la
terre est une boule et un cercle, dont l’en-avant ramène toujours à la
même place, et il ne faut pas s’étonner si le premier personnage
romanesque de Cadiot est Robinson Crusoé lui-même.
(…)
(…)
8
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Certes, le monde de Cadiot est un monde « clos », pour reprendre
l’expression d’Alexandre Koyré, clos dans le temps par le fugitif qui se
met en boucle, clos dans l’espace qui est fermé comme une île. Mais sa
clôture n’est pas en deuil de l’infini, le monde ne cesse pas de s’offrir des
perspectives de développement interne. Développement de l’identique
comme une série de poupées russes, développement de l’analogique
comme au temps de Montaigne, qui laisse augurer d’un « moutonnement infini » du signe. Le monde de Cadiot est clos, comme le
nôtre, mais il n’est pas pour autant suicidaire ou narcissique. Pas plus ni
moins que l’ancien monde.
Gai, parce qu’il fait chère de ce qu’il a, et joue à l’infini d’ouvrir ses
limites sans risque d’être débordé, tragique, parce qu’habité, comme le
monde des Grecs, d’un destin qui ne laisse aucune illusion à l’homme.
Certes, le monde de Cadiot est un monde « clos », pour reprendre
l’expression d’Alexandre Koyré, clos dans le temps par le fugitif qui se
met en boucle, clos dans l’espace qui est fermé comme une île. Mais sa
clôture n’est pas en deuil de l’infini, le monde ne cesse pas de s’offrir des
perspectives de développement interne. Développement de l’identique
comme une série de poupées russes, développement de l’analogique
comme au temps de Montaigne, qui laisse augurer d’un « moutonnement infini » du signe. Le monde de Cadiot est clos, comme le
nôtre, mais il n’est pas pour autant suicidaire ou narcissique. Pas plus ni
moins que l’ancien monde.
Gai, parce qu’il fait chère de ce qu’il a, et joue à l’infini d’ouvrir ses
limites sans risque d’être débordé, tragique, parce qu’habité, comme le
monde des Grecs, d’un destin qui ne laisse aucune illusion à l’homme.
(…)
(…)
Mark Alizart
Revue M.U.L. (1998)
9
Mark Alizart
Revue M.U.L. (1998)
9
Olivier Cadiot
Olivier Cadiot
Livres
L’Art poétic’, P.O.L., 1988.
Roméo & Juliette I, P.O.L., 1989.
Futur, ancien, fugitif, P.O.L., 1993.
Le Colonel des Zouaves, P.O.L., 1997.
Livres
L’Art poétic’, P.O.L., 1988.
Roméo & Juliette I, P.O.L., 1989.
Futur, ancien, fugitif, P.O.L., 1993.
Le Colonel des Zouaves, P.O.L., 1997.
Pièces
Happy birthday to you. Monologue. APA, Théâtre de l’Athénée, 1988.
Mimi, Il-li-ko, Anacoluthe. Solos. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1987.
Roméo & Juliette. Opéra. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1989.
Cheval-mouvement. Chanson. Katonoma, 1994.
Sœurs et frères. Pièce. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1993.
Platonov. Adaptation. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1995.
36 prières d’insérer. Solo. Musique Georges Aperghis, Atem, 1995.
Le Colonel des Zouaves. Monologue. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1997.
Samuel Hall. Chanson. Bashung, 1997.
Running. Lecture. Musique Benoît Delbecq, 1998.
Dona eis. Requiem. Musique Pascal Dusapin, 1999.
Pièces
Happy birthday to you. Monologue. APA, Théâtre de l’Athénée, 1988.
Mimi, Il-li-ko, Anacoluthe. Solos. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1987.
Roméo & Juliette. Opéra. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1989.
Cheval-mouvement. Chanson. Katonoma, 1994.
Sœurs et frères. Pièce. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1993.
Platonov. Adaptation. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1995.
36 prières d’insérer. Solo. Musique Georges Aperghis, Atem, 1995.
Le Colonel des Zouaves. Monologue. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1997.
Samuel Hall. Chanson. Bashung, 1997.
Running. Lecture. Musique Benoît Delbecq, 1998.
Dona eis. Requiem. Musique Pascal Dusapin, 1999.
Textes
Rouge, vert & noir, Block, 1989.
Mes 10 photos préférées. In Cahiers de la Comédie-Française, 1994.
Range ta chambre. In « Les Pilleurs d’épaves », 1996.
Home mad. In Mobile, 1998.
Textes
Rouge, vert & noir, Block, 1989.
Mes 10 photos préférées. In Cahiers de la Comédie-Française, 1994.
Range ta chambre. In « Les Pilleurs d’épaves », 1996.
Home mad. In Mobile, 1998.
Critique
Revue de Littérature Générale, 95/1 et 96/2, P.O.L. En co-rédaction avec Pierre
Alféri.
L’Atelier d’écriture d’Olivier Cadiot. Film de Pascale Bouhénic. Centre Georges
Pompidou & Avidia, 1994.
Critique
Revue de Littérature Générale, 95/1 et 96/2, P.O.L. En co-rédaction avec Pierre
Alféri.
L’Atelier d’écriture d’Olivier Cadiot. Film de Pascale Bouhénic. Centre Georges
Pompidou & Avidia, 1994.
10
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Ludovic Lagarde
Ludovic Lagarde
Formation
Etudes théâtrales à la faculté de Censier. Cours de Jacques Scherrer.
Paris III , 1982-1985.
Elève comédien à Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal, 1986-1989.
Assistant à la mise en scène de Christian Schiaretti en compagnie puis à la
Comédie de Reims, Centre dramatique national, 1990-1993.
Formation
Etudes théâtrales à la faculté de Censier. Cours de Jacques Scherrer.
Paris III , 1982-1985.
Elève comédien à Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal, 1986-1989.
Assistant à la mise en scène de Christian Schiaretti en compagnie puis à la
Comédie de Reims, Centre dramatique national, 1990-1993.
Mises en scène
Trois dramaticules (Solo, Cette fois, L’Impromptu d’Ohio) de Samuel Beckett.
Théâtre Granit de Belfort, mai 1991.
L’Hymne de Gyorgy Schwajda. Comédie de Reims, décembre 1992.
Variété I, cycle de lectures, au Cithéa (Théâtre en Actes), 1993.
Le Petit Monde de Georges Courteline. Channel Calais, mai 1993.
Sœurs et Frères d’Olivier Cadiot (commande d’écriture). Théâtre Granit de
Belfort, novembre 1993.
Accordo de Luciano Berio. Ouverture du tunnel sous la Manche, direction
musicale Jean-Claude Casadesus, Calais, avril 1994.
Platonov et Ivanov d’Anton Tchekhov. Théâtre Granit de Belfort, avril et octobre
1995.
Celui qui dit oui, celui qui dit non de Bertolt Brecht ; Faust de Lenau (fragments) ;
Antigone 42 de Jean-Marc Lanteri. Résidence au Théâtre Granit de Belfort,
printemps 1996.
Le Colonel des Zouaves, d’Olivier Cadiot. CDDB Théâtre de Lorient, mai 1997.
Variétés II, cycle de lectures. CDDB Théâtre de Lorient, 1997.
Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht. La Ferme du Buisson/Marne la
Vallée, février 1998.
Variétés II, cycle de lectures. Théâtre National de la Colline, septembre 1998.
Variétés III, cycle de lectures. Chantier à la Maison de la Culture d’Amiens,
décembre 1998.
Mises en scène
Trois dramaticules (Solo, Cette fois, L’Impromptu d’Ohio) de Samuel Beckett.
Théâtre Granit de Belfort, mai 1991.
L’Hymne de Gyorgy Schwajda. Comédie de Reims, décembre 1992.
Variété I, cycle de lectures, au Cithéa (Théâtre en Actes), 1993.
Le Petit Monde de Georges Courteline. Channel Calais, mai 1993.
Sœurs et Frères d’Olivier Cadiot (commande d’écriture). Théâtre Granit de
Belfort, novembre 1993.
Accordo de Luciano Berio. Ouverture du tunnel sous la Manche, direction
musicale Jean-Claude Casadesus, Calais, avril 1994.
Platonov et Ivanov d’Anton Tchekhov. Théâtre Granit de Belfort, avril et octobre
1995.
Celui qui dit oui, celui qui dit non de Bertolt Brecht ; Faust de Lenau (fragments) ;
Antigone 42 de Jean-Marc Lanteri. Résidence au Théâtre Granit de Belfort,
printemps 1996.
Le Colonel des Zouaves, d’Olivier Cadiot. CDDB Théâtre de Lorient, mai 1997.
Variétés II, cycle de lectures. CDDB Théâtre de Lorient, 1997.
Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht. La Ferme du Buisson/Marne la
Vallée, février 1998.
Variétés II, cycle de lectures. Théâtre National de la Colline, septembre 1998.
Variétés III, cycle de lectures. Chantier à la Maison de la Culture d’Amiens,
décembre 1998.
Enseignement
Atelier de formation à la Comédie de Reims : le vaudeville (Labiche, Feydeau,
Courteline), mars 1993.
Atelier de pratique amateur : Les trois sœurs d’Anton Tchekhov, 1993-1994. Le
théâtre de Maeterlinck, 1994-1995. Théâtre Granit de Belfort.
Atelier pour les élèves comédiens de 1ère année, Ecole Parenthèse, direction
Lucien Marchal, Printemps 1994.
Atelier de formation en région, Nouveau Théâtre d’Angers, Brecht, 1997.
Atelier à l’école de la Comédie de St Etienne, élèves de 2ème année, Sauvés de
Edward Bond, 1998.
Enseignement
Atelier de formation à la Comédie de Reims : le vaudeville (Labiche, Feydeau,
Courteline), mars 1993.
Atelier de pratique amateur : Les trois sœurs d’Anton Tchekhov, 1993-1994. Le
théâtre de Maeterlinck, 1994-1995. Théâtre Granit de Belfort.
Atelier pour les élèves comédiens de 1ère année, Ecole Parenthèse, direction
Lucien Marchal, Printemps 1994.
Atelier de formation en région, Nouveau Théâtre d’Angers, Brecht, 1997.
Atelier à l’école de la Comédie de St Etienne, élèves de 2ème année, Sauvés de
Edward Bond, 1998.
11
11
Avec :
Avec :
Laurent Poitrenaux
Laurent Poitrenaux
Elève comédien
Elève comédien. Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal. 1986-1989.
Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal. 1986-1989.
Avec Thierry Bédard
Pathologie verbale I & III.
L’Afrique fantôme. Michel Leiris
Vive valeque.
Avec Thierry Bédard
Pathologie verbale I & III.
L’Afrique fantôme. Michel Leiris
Vive valeque.
Avec Christian Schiaretti
Le Laboureur de Bohème. Johannes von Saaz
Avec Christian Schiaretti
Le Laboureur de Bohème. Johannes von Saaz
Avec Christian Schiaretti et la troupe d’acteurs de la Comédie de Reims.
L’homme, la bête et la vertu. Pirandello
Les Mystères de l’amour. Vitrac
La Poule d’eau. Witkiewicz
Les Coréens. Michel Vinaver
Le Grand Théâtre du monde. Calderon
Ahmed le subtil. Alain Badiou
Avec Ludovic Lagarde
Trois dramaticules, Samuel Beckett
L’Hymne. Gyorgy Schwajda
Sœurs et Frères. Olivier Cadiot
Platonov et Ivanov. Anton Tchekhov
Avec Christian Schiaretti et la troupe d’acteurs de la Comédie de Reims.
L’homme, la bête et la vertu. Pirandello
Les Mystères de l’amour. Vitrac
La Poule d’eau. Witkiewicz
Les Coréens. Michel Vinaver
Le Grand Théâtre du monde. Calderon
Ahmed le subtil. Alain Badiou
Avec Ludovic Lagarde
Trois dramaticules, Samuel Beckett
L’Hymne. Gyorgy Schwajda
Sœurs et Frères. Olivier Cadiot
Platonov et Ivanov. Anton Tchekhov
Avec Eric Vigner
Brancusi contre Etats-Unis
Avec Eric Vigner
Brancusi contre Etats-Unis
Duo musical
Les Frères Lidonne, avec Didier Galas.
Duo musical
Les Frères Lidonne, avec Didier Galas.
Avec Arthur Nauziciel
Le Malade imaginaire. Molière, production CDDB, Théâtre de Lorient.
Avec Arthur Nauziciel
Le Malade imaginaire. Molière, production CDDB, Théâtre de Lorient.
12
12
Gilles Grand
Gilles Grand
Musicien
Musicien
Activités
1982, Co-fondateur avec Philippe Le Goff de l’Association de Compositeurs Canope.
1988, Lauréat de la « Villa Médicis hors les murs » à Padoue, Italie.
Depuis 1991, « Compositeur intervenant » à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier.
De 1993 à 1997, a collaboré avec le Cirm, Centre National de Recherche
Musicale de Nice, à des réalisations musicales multimédia.
De 1997 à 1998, compositeur intervenant (atelier en réseau) à la Villa Arson à Nice.
Depuis 1997, Initiateur et Editeur du Site Internet et du réseau Intranet de
l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne.
Activités
1982, Co-fondateur avec Philippe Le Goff de l’Association de Compositeurs Canope.
1988, Lauréat de la « Villa Médicis hors les murs » à Padoue, Italie.
Depuis 1991, « Compositeur intervenant » à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier.
De 1993 à 1997, a collaboré avec le Cirm, Centre National de Recherche
Musicale de Nice, à des réalisations musicales multimédia.
De 1997 à 1998, compositeur intervenant (atelier en réseau) à la Villa Arson à Nice.
Depuis 1997, Initiateur et Editeur du Site Internet et du réseau Intranet de
l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne.
Ecrits
Il écrit entre autres dans la Revue de Littérature Générale.
Ecrits
Il écrit entre autres dans la Revue de Littérature Générale.
Compositions
La Fange se farde. C.N.R. de Lyon ; Dédicace. C.N.R. de Lyon ; Bleu, Jaune, Rouge,
Z. Canope, commande Frigo, Lyon ; Le Crawl de Lucien. Canope, com-mande
Tabu, Paris ; Châteaux de sable. INA-GRM création cycle acousmatique 1985 ;
Faune Fomitch. C.S.C. di Padova, Italie – Canope ; Quinze. Canope, Lyon.
Compositions
La Fange se farde. C.N.R. de Lyon ; Dédicace. C.N.R. de Lyon ; Bleu, Jaune, Rouge,
Z. Canope, commande Frigo, Lyon ; Le Crawl de Lucien. Canope, com-mande
Tabu, Paris ; Châteaux de sable. INA-GRM création cycle acousmatique 1985 ;
Faune Fomitch. C.S.C. di Padova, Italie – Canope ; Quinze. Canope, Lyon.
Vidéo : Direct indirect, de Pascal Convert, C.N. Photographie, Paris. ; Wandy de
Canope, co-production C.N.C., M.C.C., FR3, Canope ; Underwater de F. Plessi,
production F.D.S. Lyon.
Vidéo : Direct indirect, de Pascal Convert, C.N. Photographie, Paris. ; Wandy de
Canope, co-production C.N.C., M.C.C., FR3, Canope ; Underwater de F. Plessi,
production F.D.S. Lyon.
Spectacle : TAQSIM de Canope, spectacle musical crée à Venise, Italie.
Spectacle : TAQSIM de Canope, spectacle musical crée à Venise, Italie.
Radio : Couleur froide avec P. Le Goff, commande de la R.A.I., Italie ; C’est le poing,
concernant FIST de P. Dusapin, production Canope ; Un opéra en projet,
commande Instituts français de Bonn et de Brême.
Radio : Couleur froide avec P. Le Goff, commande de la R.A.I., Italie ; C’est le
poing, concernant FIST de P. Dusapin, production Canope ; Un opéra en projet,
commande Instituts français de Bonn et de Brême.
Théâtre : Le Colonel des Zouaves de Olivier Cadiot ; Mes amis d’après E. Bove, mise
en scène D. Bagouet, création T.N.P. Villeurbanne.
Théâtre : Le Colonel des Zouaves de Olivier Cadiot ; Mes amis d’après E. Bove, mise
en scène D. Bagouet, création T.N.P. Villeurbanne.
Danse : Le Crawl de Lucien, Les Petites Pièces de Berlin, chorégraphies Dominique
Bagouet.
Aujourd’hui Simon, Plaisir d’offrir, Faune Fomitch, Vaste ciel ! !, Grands soirs, chorégraphies Michel Kelemenis.
Secours de lier, En pièces, chorégraphies de Denis Plassard.
Déviances, chorégraphie de Marc Vincent.
Danse : Le Crawl de Lucien, Les Petites Pièces de Berlin, chorégraphies Dominique
Bagouet.
Aujourd’hui Simon, Plaisir d’offrir, Faune Fomitch, Vaste ciel ! !, Grands soirs, chorégraphies Michel Kelemenis.
Secours de lier, En pièces, chorégraphies de Denis Plassard.
Déviances, chorégraphie de Marc Vincent.
Discographie
Julien et toi dans un livre/laser de « Berceuses » édité par Albin Michel / CIRM /
Paris-Musées, 1991.
Discographie
Julien et toi dans un livre/laser de « Berceuses » édité par Albin Michel / CIRM /
Paris-Musées, 1991.
13
13
Sébastien Michaud Lumière
Sébastien Michaud Lumière
Formation
ENSATT - Paris
Obtention du BTS d’Eclairagiste-Sonorisateur.
Formation
ENSATT - Paris
Obtention du BTS d’Eclairagiste-Sonorisateur.
Création lumières
1993/1994
Sœurs et frères d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde.
Création lumières
1993/1994
Sœurs et frères d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde.
1994/1995
Platonov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde.
Œdipe à Colone de Sophocle, mise en scène Compagnie Théâtre du Versant.
Rêve des animaux rongeurs de L. Atlan, mise en scène Compagnie Théâtre du
Versant.
Sale rêveur, Chorégraphie de P. Useglio.
1994/1995
Platonov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde.
Œdipe à Colone de Sophocle, mise en scène Compagnie Théâtre du Versant.
Rêve des animaux rongeurs de L. Atlan, mise en scène Compagnie Théâtre du
Versant.
Sale rêveur, Chorégraphie de P. Useglio.
1995/1996
Ivanov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde.
La Nuit de Juliette (éclairagiste associé) d’après les correspondances de V. Hugo
avec J. Drouet, mise en scène Philippe Adrien.
1995/1996
Ivanov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde.
La Nuit de Juliette (éclairagiste associé) d’après les correspondances de V. Hugo
avec J. Drouet, mise en scène Philippe Adrien.
1996/1997
Le Colonel des Zouaves d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde au Centre
Dramatique de Bretagne, Lorient.
Une leçon d’anatomie, Chorégraphie de Sidonie Rochon.
1996/1997
Le Colonel des Zouaves d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde au Centre
Dramatique de Bretagne, Lorient.
Une leçon d’anatomie, Chorégraphie de Sidonie Rochon.
1997/1998
Le Cercle de craie caucasien de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde.
1997/1998
Le Cercle de craie caucasien de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde.
1998/1999
Variétés IV, mise en scène Ludovic Lagarde.
Celui qui dit oui, celui qui dit non de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde.
1998/1999
Variétés IV, mise en scène Ludovic Lagarde.
Celui qui dit oui, celui qui dit non de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde.
14
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Conception : Atalante/Paris
THÉÂTRE NATIONAL DE LA COLLINE
15, rue Malte-Brun 75020 Paris
Téléphone: 01 44 62 52 52

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