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Conception : Atalante/Paris THÉÂTRE NATIONAL DE LA COLLINE 15, rue Malte-Brun 75020 Paris Téléphone: 01 44 62 52 52 LE COLONEL DES ZOUAVES LE COLONEL DES ZOUAVES Olivier Cadiot Olivier Cadiot Mise en scène et scénographie Mise en scène et scénographie Ludovic Lagarde Ludovic Lagarde Théâtre National de la Colline 15, rue Malte-Brun 75020 Paris Location 01 44 62 52 52 Théâtre National de la Colline 15, rue Malte-Brun 75020 Paris Location 01 44 62 52 52 Petit Théâtre du 14 mai au 20 juin 1999 du mercredi au samedi 21h mardi 19h dimanche 16h – relâche lundi Petit Théâtre du 14 mai au 20 juin 1999 du mercredi au samedi 21h mardi 19h dimanche 16h – relâche lundi Les mardis de la Colline Les mardis à 19h – tarif unique 110 F Mardi 1er juin – débat Les mardis de la Colline Les mardis à 19h – tarif unique 110 F Mardi 1er juin – débat Coproduction CDDB Théâtre de Lorient/Le Carreau Scène Nationale de Forbach/Compagnie Ludovic Lagarde Coproduction CDDB Théâtre de Lorient/Le Carreau Scène Nationale de Forbach/Compagnie Ludovic Lagarde La pièce est la version monologue et accélérée du livre Le Colonel des Zouaves, Editions P.O.L., 1997 La pièce est la version monologue et accélérée du livre Le Colonel des Zouaves, Editions P.O.L., 1997 Presse Dominique Para 01 44 62 52 25 Presse Dominique Para 01 44 62 52 25 1 1 Costumes Virginie et Jean-Jacques Weil Costumes Virginie et Jean-Jacques Weil Lumière Sébastien Michaud Lumière Sébastien Michaud Musicien Gilles Grand Musicien Gilles Grand Conseiller technique Fabien Billaud Conseiller technique Fabien Billaud Assistante à la mise en scène Célie Pauthe Assistante à la mise en scène Célie Pauthe Avec la participation artistique de Odile Duboc, chorégraphe Avec la participation artistique de Odile Duboc, chorégraphe Avec Avec Laurent Poitrenaux Laurent Poitrenaux 2 2 Exilé dans son entresol, un domestique zélé tente d’améliorer son service. La conscience professionnelle tourne très vite à l’obsession dévorante. Il s’oblige à inventer des méthodes de plus en plus complexes et inutiles comme Robinson dans son île, cherchant à contrôler à l’infini tous les stades de son travail. Devenu encyclopédiste sans le savoir, cet autodidacte s’imagine qu’une accumulation de progrès minuscules suffira à lui faire réussir un vrai « Art Ménager ». Diviser à la folie pour mieux régner. Leçons de service total. Exilé dans son entresol, un domestique zélé tente d’améliorer son service. La conscience professionnelle tourne très vite à l’obsession dévorante. Il s’oblige à inventer des méthodes de plus en plus complexes et inutiles comme Robinson dans son île, cherchant à contrôler à l’infini tous les stades de son travail. Devenu encyclopédiste sans le savoir, cet autodidacte s’imagine qu’une accumulation de progrès minuscules suffira à lui faire réussir un vrai « Art Ménager ». Diviser à la folie pour mieux régner. Leçons de service total. Pour bien servir les gens il faut connaître leurs goûts, il faut les écouter. Il finira par enregistrer leurs conversations, les transcrire, transformer sa cave en salle d’écoute, et devenir espion de fait. Dur travail de reconstituer mot à mot, la partition exacte de ce qu’il a entendu. Le monologue central mélange en une seule phrase, propos de table, commentaires, fragments de discours et morceaux de dialogues. Il va convoquer des personnages virtuels, comme preuves à l’appui dans un procès privé. Reconstitutions et tableaux vivants en anamorphose. Pour échapper à ce cauchemar, notre héros file à fond dans la nature. Course à pied pour rassembler ses esprits. Cross pour avaler le passé. Pour bien servir les gens il faut connaître leurs goûts, il faut les écouter. Il finira par enregistrer leurs conversations, les transcrire, transformer sa cave en salle d’écoute, et devenir espion de fait. Dur travail de reconstituer mot à mot, la partition exacte de ce qu’il a entendu. Le monologue central mélange en une seule phrase, propos de table, commentaires, fragments de discours et morceaux de dialogues. Il va convoquer des personnages virtuels, comme preuves à l’appui dans un procès privé. Reconstitutions et tableaux vivants en anamorphose. Pour échapper à ce cauchemar, notre héros file à fond dans la nature. Course à pied pour rassembler ses esprits. Cross pour avaler le passé. Olivier Cadiot, avril 1998 Olivier Cadiot, avril 1998 3 3 Sur le Colonel des Zouaves Sur le Colonel des Zouaves Le Colonel des Zouaves est le deuxième récit important d’Olivier Cadiot, paru deux ans après Futur, Ancien, Fugitif. Il raconte l’histoire désarmante, dans tous les sens du terme, aussi bien pour la narration et le découpage de l’intrigue que pour le portrait touchant qu’il propose, d’une sorte de robot ménager humain. Mais il pose surtout une question embarrassante au critique, qui voyait dans Futur, Ancien, Fugitif l’horizon d’une littérature possible. Car le robot du Colonel des Zouaves, encore qu’il conserve une grande part de la gaieté de Robinson (c’est d’ailleurs le même homme, il porte en tout cas le même nom), semble pencher plus dramatiquement vers le tragique que ne laissait supposer la pente naturelle des écrits de Cadiot. Le Colonel des Zouaves est le deuxième récit important d’Olivier Cadiot, paru deux ans après Futur, Ancien, Fugitif. Il raconte l’histoire désarmante, dans tous les sens du terme, aussi bien pour la narration et le découpage de l’intrigue que pour le portrait touchant qu’il propose, d’une sorte de robot ménager humain. Mais il pose surtout une question embarrassante au critique, qui voyait dans Futur, Ancien, Fugitif l’horizon d’une littérature possible. Car le robot du Colonel des Zouaves, encore qu’il conserve une grande part de la gaieté de Robinson (c’est d’ailleurs le même homme, il porte en tout cas le même nom), semble pencher plus dramatiquement vers le tragique que ne laissait supposer la pente naturelle des écrits de Cadiot. (…) (…) Cadiot, plus encore peut-être que dans Futur, ancien, fugitif, déploie un talent formidable, qui se simplifie sans perdre de sa puissance, et laisse augurer, non seulement d’une nouvelle forme de poésie (L’Art Poétic’ du même Cadiot date déjà de 1986) mais aussi d’une nouvelle forme de romanesque. La forme tient bon, mais le personnage principal exprime des doutes qui recoupent la tonalité mélancolique du siècle, et font craindre que le chemin qu’avait ouvert Cadiot ne soit déjà en train de se refermer. Cadiot, plus encore peut-être que dans Futur, ancien, fugitif, déploie un talent formidable, qui se simplifie sans perdre de sa puissance, et laisse augurer, non seulement d’une nouvelle forme de poésie (L’Art Poétic’ du même Cadiot date déjà de 1986) mais aussi d’une nouvelle forme de romanesque. La forme tient bon, mais le personnage principal exprime des doutes qui recoupent la tonalité mélancolique du siècle, et font craindre que le chemin qu’avait ouvert Cadiot ne soit déjà en train de se refermer. 4 4 Doute de l’écrivain, qui n’arrive pas à écrire : « Il faudrait installer des mannequins…mais je n’ai jamais le temps. C’est la première fois que je suis en retard sur mon programme. Je suis en perte de vitesse. C’est ça. Je suis moins en forme. C’est le souffle. Pas assez de souffle. Il faut changer de rythme. Reprendre tout à zéro. » Doute du narrateur, qui se croit malade : « Le microbe que j’ai attrapé se développe très rapidement. C’est un virus puisque je n’avais rien avant. Voilà. Je n’ai plus de défenses naturelles. Mes respirations contiennent des soupirs intérieurs. Des cicatrices internes remontent à la surface. Je suis au ralenti, je fais tomber des choses sans arrêt. Je ne me souviens d’aucun nom. Il y a des trous dans les mots. J’entends trop fort. Je ne peux plus régler les sons. Il faudrait me re-régler. Le virus est évidemment bien caché dans ma santé générale. » Doute du personnage, qui ne sait plus comment vivre : « Il y a quelque chose qui ne va pas. Ce n’est pas une vraie vie. J’ai l’impression de ne pas vivre ma vie. Je n’ai pas de vie. Ce n’est pas une vie. Je n’ai pas de vie. Ce n’est pas ma vie. » Doute de l’écrivain, qui n’arrive pas à écrire : « Il faudrait installer des mannequins…mais je n’ai jamais le temps. C’est la première fois que je suis en retard sur mon programme. Je suis en perte de vitesse. C’est ça. Je suis moins en forme. C’est le souffle. Pas assez de souffle. Il faut changer de rythme. Reprendre tout à zéro. » Doute du narrateur, qui se croit malade : « Le microbe que j’ai attrapé se développe très rapidement. C’est un virus puisque je n’avais rien avant. Voilà. Je n’ai plus de défenses naturelles. Mes respirations contiennent des soupirs intérieurs. Des cicatrices internes remontent à la surface. Je suis au ralenti, je fais tomber des choses sans arrêt. Je ne me souviens d’aucun nom. Il y a des trous dans les mots. J’entends trop fort. Je ne peux plus régler les sons. Il faudrait me re-régler. Le virus est évidemment bien caché dans ma santé générale. » Doute du personnage, qui ne sait plus comment vivre : « Il y a quelque chose qui ne va pas. Ce n’est pas une vraie vie. J’ai l’impression de ne pas vivre ma vie. Je n’ai pas de vie. Ce n’est pas une vie. Je n’ai pas de vie. Ce n’est pas ma vie. » (…) (…) Pause ou recul ? Deux possibilités : Le Colonel des Zouaves est un adieu au roman, à l’ancienne littérature, et le robot qu’il met en scène est une allégorie-dynamite du vieux personnage, rendu à son terme et sa vérité (effectivement, le robot incarne successivement toutes Pause ou recul ? Deux possibilités : Le Colonel des Zouaves est un adieu au roman, à l’ancienne littérature, et le robot qu’il met en scène est une allégorie-dynamite du vieux personnage, rendu à son terme et sa vérité (effectivement, le robot incarne successivement toutes 5 5 les figures traditionnelles du romanesque, agent double ou triple ou quadruple). Alors Cadiot s’avance toujours plus loin vers une modernité qui tente de faire l’économie de la littérature traditionnelle (depuis Cervantès au moins) en la faisant exploser dans ses contradictions. Ou bien Le Colonel des Zouaves est une interruption dans le chemin engagé plus tôt, une impasse littéraire et théorique. Comme si le retour à l’épistémè de la Renaissance, bien que condition nécessaire, n’était pas encore condition suffisante pour réformer la métaphysique mourante, le Même ne débouchant en définitive, de quelque manière qu’on le prenne, que sur la finitude et le pathétique de l’être-là humain. Quelle que soit l’interprétation retenue, une chose est sûre : autour de cette problématique et de ce cheminement intérieur, autour de ce livre clé, mise en crise tant du romain traditionnel que du travail personnel de Cadiot, mise en crise générale de la littérature contemporaine, se joue sans doute une bonne part du destin de la littérature à venir. les figures traditionnelles du romanesque, agent double ou triple ou quadruple). Alors Cadiot s’avance toujours plus loin vers une modernité qui tente de faire l’économie de la littérature traditionnelle (depuis Cervantès au moins) en la faisant exploser dans ses contradictions. Ou bien Le Colonel des Zouaves est une interruption dans le chemin engagé plus tôt, une impasse littéraire et théorique. Comme si le retour à l’épistémè de la Renaissance, bien que condition nécessaire, n’était pas encore condition suffisante pour réformer la métaphysique mourante, le Même ne débouchant en définitive, de quelque manière qu’on le prenne, que sur la finitude et le pathétique de l’être-là humain. Quelle que soit l’interprétation retenue, une chose est sûre : autour de cette problématique et de ce cheminement intérieur, autour de ce livre clé, mise en crise tant du romain traditionnel que du travail personnel de Cadiot, mise en crise générale de la littérature contemporaine, se joue sans doute une bonne part du destin de la littérature à venir. (…) (…) Mark Alizart Revue M.U.L. (1998) 6 Mark Alizart Revue M.U.L. (1998) 6 En vérité je vous le dis En vérité je vous le dis Cézanne disait, ou à peu près : « Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai. » Olivier Cadiot se garderait bien de rouler de telles mécaniques. Chez lui, rien de déclaratif, pas de manifeste. C’est sans doute qu’il vient après le verbalisme des avant-gardes et leur pathos de véridiction. Sa littérature en est la version sceptique, délibérément « superficielle » (rétive à toute illusion de profondeur substantielle des énoncés). Pourtant cette littérature n’a rien d’un formalisme seulement ludique et détaché. Elle récuse symétriquement d’une part la fuite en avant des exaltations poétiques, d’autre part la rétrospection nostalgique (la Mémoire, l’Histoire, le Sens enfoui des choses). Du coup, l’immanence affichée et la radicale superficialité de cette expérience acide, ironique et froide témoignent de l’indétermination et de la fugacité de l’objet dit « présent ». Elles traitent de cette expérience – et leur effort consiste à en produire un exact équivalent écrit, à en donner une sensation juste. Cette sensation est celle, irrémédiable, effrayante et voluptueuse à la fois, d’une déperdition, d’une fuite. Le texte affronte alors, sans complexe ni arrogance, la vérité fuyante des choses, les choses comme point de fuite imparablement ouvert dans l’horizon de la langue, la langue comme scène où se joue l’acte de cette fuite. Cézanne disait, ou à peu près : « Je vous dois la vérité en peinture et je vous la dirai. » Olivier Cadiot se garderait bien de rouler de telles mécaniques. Chez lui, rien de déclaratif, pas de manifeste. C’est sans doute qu’il vient après le verbalisme des avant-gardes et leur pathos de véridiction. Sa littérature en est la version sceptique, délibérément « superficielle » (rétive à toute illusion de profondeur substantielle des énoncés). Pourtant cette littérature n’a rien d’un formalisme seulement ludique et détaché. Elle récuse symétriquement d’une part la fuite en avant des exaltations poétiques, d’autre part la rétrospection nostalgique (la Mémoire, l’Histoire, le Sens enfoui des choses). Du coup, l’immanence affichée et la radicale superficialité de cette expérience acide, ironique et froide témoignent de l’indétermination et de la fugacité de l’objet dit « présent ». Elles traitent de cette expérience – et leur effort consiste à en produire un exact équivalent écrit, à en donner une sensation juste. Cette sensation est celle, irrémédiable, effrayante et voluptueuse à la fois, d’une déperdition, d’une fuite. Le texte affronte alors, sans complexe ni arrogance, la vérité fuyante des choses, les choses comme point de fuite imparablement ouvert dans l’horizon de la langue, la langue comme scène où se joue l’acte de cette fuite. Christian Prigent Extrait de « III. Au fugitif présent », Une erreur de la nature, Editions P.O.L., Paris, 1996. Repris dans LEXI/textes 2, (Théâtre National de la Colline). Christian Prigent Extrait de « III. Au fugitif présent », Une erreur de la nature, Editions P.O.L., Paris, 1996. Repris dans LEXI/textes 2, (Théâtre National de la Colline). 7 7 A propos de la Revue de Littérature Générale et d’Olivier Cadiot A propos de la Revue de Littérature Générale et d’Olivier Cadiot (…) (…) Olivier Cadiot met en œuvre toute une panoplie de techniques, empruntées parfois au cinéma ou à la musique, toute une série de procédés censés mettre le texte en regard avec lui-même, collage, surimpression, boucle, cut-ups, parodies, bref, l’inventaire exhaustif de la postmodernité et de l’intertextualité. Le texte vit sa vie de texte, et mime ainsi la vie de l’homme, sans avoir besoin d’aller le trouver dans un audelà du sens. « Il suffit de raconter exactement ce qu’on a entendu. Pourquoi ne pas recopier ce qu’on veut dire au lieu de se plaindre ? Reprendre ce qui est dit. Il suffit de raconter exactement ce qu’on a entendu » fait dire Cadiot à l’un de ses personnages dans Futur, ancien, fugitif. Nouveau régime du nouveau. La crise nihiliste est surmontée sur de nouvelles bases. Le neuf, ce n’est pas l’au-delà de la nouveauté, ni même l’impossibilité de l’au-delà et du nouveau, comme chez les avant-gardes et leurs douloureux successeurs, mais le fait même de l’ici, ce jeu de miroir du présent à lui-même, du texte à lui-même, du mot qui renvoie à lui-même. Circularité des temps, recyclage des faits de langue, coq-àl’âne, progression en crabe : la chaîne de l’histoire est rompue, le neuf ne succède plus à l’ancien, il avance à reculons, le temps est mis hors de ses gonds, le texte ne va plus du passé au nouveau, il se tient en permanence au plus proche d’une nouvelle manière d’être au temps, qui donne le titre au premier récit d’Olivier Cadiot, le temps du fugitif. Olivier Cadiot met en œuvre toute une panoplie de techniques, empruntées parfois au cinéma ou à la musique, toute une série de procédés censés mettre le texte en regard avec lui-même, collage, surimpression, boucle, cut-ups, parodies, bref, l’inventaire exhaustif de la postmodernité et de l’intertextualité. Le texte vit sa vie de texte, et mime ainsi la vie de l’homme, sans avoir besoin d’aller le trouver dans un audelà du sens. « Il suffit de raconter exactement ce qu’on a entendu. Pourquoi ne pas recopier ce qu’on veut dire au lieu de se plaindre ? Reprendre ce qui est dit. Il suffit de raconter exactement ce qu’on a entendu » fait dire Cadiot à l’un de ses personnages dans Futur, ancien, fugitif. Nouveau régime du nouveau. La crise nihiliste est surmontée sur de nouvelles bases. Le neuf, ce n’est pas l’au-delà de la nouveauté, ni même l’impossibilité de l’au-delà et du nouveau, comme chez les avant-gardes et leurs douloureux successeurs, mais le fait même de l’ici, ce jeu de miroir du présent à lui-même, du texte à lui-même, du mot qui renvoie à lui-même. Circularité des temps, recyclage des faits de langue, coq-àl’âne, progression en crabe : la chaîne de l’histoire est rompue, le neuf ne succède plus à l’ancien, il avance à reculons, le temps est mis hors de ses gonds, le texte ne va plus du passé au nouveau, il se tient en permanence au plus proche d’une nouvelle manière d’être au temps, qui donne le titre au premier récit d’Olivier Cadiot, le temps du fugitif. (…) (…) Le fugitif définit parfaitement au point de vue grammatical ce que Cadiot défend du point de vue théorique pour l’art et pour la vie, ce mouvement étrange, qui caractérise aussi certaines particules élémentaires en physique nucléaire, d’aller vers le passé en allant vers le futur, c’est-àdire finalement, de retrouver toujours le même de l’ancien dans le nouveau, la fixité de l’être dans le devenir. Le monde est une île ronde, la terre est une boule et un cercle, dont l’en-avant ramène toujours à la même place, et il ne faut pas s’étonner si le premier personnage romanesque de Cadiot est Robinson Crusoé lui-même. Le fugitif définit parfaitement au point de vue grammatical ce que Cadiot défend du point de vue théorique pour l’art et pour la vie, ce mouvement étrange, qui caractérise aussi certaines particules élémentaires en physique nucléaire, d’aller vers le passé en allant vers le futur, c’est-àdire finalement, de retrouver toujours le même de l’ancien dans le nouveau, la fixité de l’être dans le devenir. Le monde est une île ronde, la terre est une boule et un cercle, dont l’en-avant ramène toujours à la même place, et il ne faut pas s’étonner si le premier personnage romanesque de Cadiot est Robinson Crusoé lui-même. (…) (…) 8 8 Certes, le monde de Cadiot est un monde « clos », pour reprendre l’expression d’Alexandre Koyré, clos dans le temps par le fugitif qui se met en boucle, clos dans l’espace qui est fermé comme une île. Mais sa clôture n’est pas en deuil de l’infini, le monde ne cesse pas de s’offrir des perspectives de développement interne. Développement de l’identique comme une série de poupées russes, développement de l’analogique comme au temps de Montaigne, qui laisse augurer d’un « moutonnement infini » du signe. Le monde de Cadiot est clos, comme le nôtre, mais il n’est pas pour autant suicidaire ou narcissique. Pas plus ni moins que l’ancien monde. Gai, parce qu’il fait chère de ce qu’il a, et joue à l’infini d’ouvrir ses limites sans risque d’être débordé, tragique, parce qu’habité, comme le monde des Grecs, d’un destin qui ne laisse aucune illusion à l’homme. Certes, le monde de Cadiot est un monde « clos », pour reprendre l’expression d’Alexandre Koyré, clos dans le temps par le fugitif qui se met en boucle, clos dans l’espace qui est fermé comme une île. Mais sa clôture n’est pas en deuil de l’infini, le monde ne cesse pas de s’offrir des perspectives de développement interne. Développement de l’identique comme une série de poupées russes, développement de l’analogique comme au temps de Montaigne, qui laisse augurer d’un « moutonnement infini » du signe. Le monde de Cadiot est clos, comme le nôtre, mais il n’est pas pour autant suicidaire ou narcissique. Pas plus ni moins que l’ancien monde. Gai, parce qu’il fait chère de ce qu’il a, et joue à l’infini d’ouvrir ses limites sans risque d’être débordé, tragique, parce qu’habité, comme le monde des Grecs, d’un destin qui ne laisse aucune illusion à l’homme. (…) (…) Mark Alizart Revue M.U.L. (1998) 9 Mark Alizart Revue M.U.L. (1998) 9 Olivier Cadiot Olivier Cadiot Livres L’Art poétic’, P.O.L., 1988. Roméo & Juliette I, P.O.L., 1989. Futur, ancien, fugitif, P.O.L., 1993. Le Colonel des Zouaves, P.O.L., 1997. Livres L’Art poétic’, P.O.L., 1988. Roméo & Juliette I, P.O.L., 1989. Futur, ancien, fugitif, P.O.L., 1993. Le Colonel des Zouaves, P.O.L., 1997. Pièces Happy birthday to you. Monologue. APA, Théâtre de l’Athénée, 1988. Mimi, Il-li-ko, Anacoluthe. Solos. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1987. Roméo & Juliette. Opéra. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1989. Cheval-mouvement. Chanson. Katonoma, 1994. Sœurs et frères. Pièce. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1993. Platonov. Adaptation. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1995. 36 prières d’insérer. Solo. Musique Georges Aperghis, Atem, 1995. Le Colonel des Zouaves. Monologue. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1997. Samuel Hall. Chanson. Bashung, 1997. Running. Lecture. Musique Benoît Delbecq, 1998. Dona eis. Requiem. Musique Pascal Dusapin, 1999. Pièces Happy birthday to you. Monologue. APA, Théâtre de l’Athénée, 1988. Mimi, Il-li-ko, Anacoluthe. Solos. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1987. Roméo & Juliette. Opéra. Musique Pascal Dusapin. Salabert, 1989. Cheval-mouvement. Chanson. Katonoma, 1994. Sœurs et frères. Pièce. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1993. Platonov. Adaptation. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1995. 36 prières d’insérer. Solo. Musique Georges Aperghis, Atem, 1995. Le Colonel des Zouaves. Monologue. Mise en scène Ludovic Lagarde, 1997. Samuel Hall. Chanson. Bashung, 1997. Running. Lecture. Musique Benoît Delbecq, 1998. Dona eis. Requiem. Musique Pascal Dusapin, 1999. Textes Rouge, vert & noir, Block, 1989. Mes 10 photos préférées. In Cahiers de la Comédie-Française, 1994. Range ta chambre. In « Les Pilleurs d’épaves », 1996. Home mad. In Mobile, 1998. Textes Rouge, vert & noir, Block, 1989. Mes 10 photos préférées. In Cahiers de la Comédie-Française, 1994. Range ta chambre. In « Les Pilleurs d’épaves », 1996. Home mad. In Mobile, 1998. Critique Revue de Littérature Générale, 95/1 et 96/2, P.O.L. En co-rédaction avec Pierre Alféri. L’Atelier d’écriture d’Olivier Cadiot. Film de Pascale Bouhénic. Centre Georges Pompidou & Avidia, 1994. Critique Revue de Littérature Générale, 95/1 et 96/2, P.O.L. En co-rédaction avec Pierre Alféri. L’Atelier d’écriture d’Olivier Cadiot. Film de Pascale Bouhénic. Centre Georges Pompidou & Avidia, 1994. 10 10 Ludovic Lagarde Ludovic Lagarde Formation Etudes théâtrales à la faculté de Censier. Cours de Jacques Scherrer. Paris III , 1982-1985. Elève comédien à Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal, 1986-1989. Assistant à la mise en scène de Christian Schiaretti en compagnie puis à la Comédie de Reims, Centre dramatique national, 1990-1993. Formation Etudes théâtrales à la faculté de Censier. Cours de Jacques Scherrer. Paris III , 1982-1985. Elève comédien à Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal, 1986-1989. Assistant à la mise en scène de Christian Schiaretti en compagnie puis à la Comédie de Reims, Centre dramatique national, 1990-1993. Mises en scène Trois dramaticules (Solo, Cette fois, L’Impromptu d’Ohio) de Samuel Beckett. Théâtre Granit de Belfort, mai 1991. L’Hymne de Gyorgy Schwajda. Comédie de Reims, décembre 1992. Variété I, cycle de lectures, au Cithéa (Théâtre en Actes), 1993. Le Petit Monde de Georges Courteline. Channel Calais, mai 1993. Sœurs et Frères d’Olivier Cadiot (commande d’écriture). Théâtre Granit de Belfort, novembre 1993. Accordo de Luciano Berio. Ouverture du tunnel sous la Manche, direction musicale Jean-Claude Casadesus, Calais, avril 1994. Platonov et Ivanov d’Anton Tchekhov. Théâtre Granit de Belfort, avril et octobre 1995. Celui qui dit oui, celui qui dit non de Bertolt Brecht ; Faust de Lenau (fragments) ; Antigone 42 de Jean-Marc Lanteri. Résidence au Théâtre Granit de Belfort, printemps 1996. Le Colonel des Zouaves, d’Olivier Cadiot. CDDB Théâtre de Lorient, mai 1997. Variétés II, cycle de lectures. CDDB Théâtre de Lorient, 1997. Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht. La Ferme du Buisson/Marne la Vallée, février 1998. Variétés II, cycle de lectures. Théâtre National de la Colline, septembre 1998. Variétés III, cycle de lectures. Chantier à la Maison de la Culture d’Amiens, décembre 1998. Mises en scène Trois dramaticules (Solo, Cette fois, L’Impromptu d’Ohio) de Samuel Beckett. Théâtre Granit de Belfort, mai 1991. L’Hymne de Gyorgy Schwajda. Comédie de Reims, décembre 1992. Variété I, cycle de lectures, au Cithéa (Théâtre en Actes), 1993. Le Petit Monde de Georges Courteline. Channel Calais, mai 1993. Sœurs et Frères d’Olivier Cadiot (commande d’écriture). Théâtre Granit de Belfort, novembre 1993. Accordo de Luciano Berio. Ouverture du tunnel sous la Manche, direction musicale Jean-Claude Casadesus, Calais, avril 1994. Platonov et Ivanov d’Anton Tchekhov. Théâtre Granit de Belfort, avril et octobre 1995. Celui qui dit oui, celui qui dit non de Bertolt Brecht ; Faust de Lenau (fragments) ; Antigone 42 de Jean-Marc Lanteri. Résidence au Théâtre Granit de Belfort, printemps 1996. Le Colonel des Zouaves, d’Olivier Cadiot. CDDB Théâtre de Lorient, mai 1997. Variétés II, cycle de lectures. CDDB Théâtre de Lorient, 1997. Le Cercle de craie caucasien de Bertolt Brecht. La Ferme du Buisson/Marne la Vallée, février 1998. Variétés II, cycle de lectures. Théâtre National de la Colline, septembre 1998. Variétés III, cycle de lectures. Chantier à la Maison de la Culture d’Amiens, décembre 1998. Enseignement Atelier de formation à la Comédie de Reims : le vaudeville (Labiche, Feydeau, Courteline), mars 1993. Atelier de pratique amateur : Les trois sœurs d’Anton Tchekhov, 1993-1994. Le théâtre de Maeterlinck, 1994-1995. Théâtre Granit de Belfort. Atelier pour les élèves comédiens de 1ère année, Ecole Parenthèse, direction Lucien Marchal, Printemps 1994. Atelier de formation en région, Nouveau Théâtre d’Angers, Brecht, 1997. Atelier à l’école de la Comédie de St Etienne, élèves de 2ème année, Sauvés de Edward Bond, 1998. Enseignement Atelier de formation à la Comédie de Reims : le vaudeville (Labiche, Feydeau, Courteline), mars 1993. Atelier de pratique amateur : Les trois sœurs d’Anton Tchekhov, 1993-1994. Le théâtre de Maeterlinck, 1994-1995. Théâtre Granit de Belfort. Atelier pour les élèves comédiens de 1ère année, Ecole Parenthèse, direction Lucien Marchal, Printemps 1994. Atelier de formation en région, Nouveau Théâtre d’Angers, Brecht, 1997. Atelier à l’école de la Comédie de St Etienne, élèves de 2ème année, Sauvés de Edward Bond, 1998. 11 11 Avec : Avec : Laurent Poitrenaux Laurent Poitrenaux Elève comédien Elève comédien. Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal. 1986-1989. Théâtre en Actes. Direction Lucien Marchal. 1986-1989. Avec Thierry Bédard Pathologie verbale I & III. L’Afrique fantôme. Michel Leiris Vive valeque. Avec Thierry Bédard Pathologie verbale I & III. L’Afrique fantôme. Michel Leiris Vive valeque. Avec Christian Schiaretti Le Laboureur de Bohème. Johannes von Saaz Avec Christian Schiaretti Le Laboureur de Bohème. Johannes von Saaz Avec Christian Schiaretti et la troupe d’acteurs de la Comédie de Reims. L’homme, la bête et la vertu. Pirandello Les Mystères de l’amour. Vitrac La Poule d’eau. Witkiewicz Les Coréens. Michel Vinaver Le Grand Théâtre du monde. Calderon Ahmed le subtil. Alain Badiou Avec Ludovic Lagarde Trois dramaticules, Samuel Beckett L’Hymne. Gyorgy Schwajda Sœurs et Frères. Olivier Cadiot Platonov et Ivanov. Anton Tchekhov Avec Christian Schiaretti et la troupe d’acteurs de la Comédie de Reims. L’homme, la bête et la vertu. Pirandello Les Mystères de l’amour. Vitrac La Poule d’eau. Witkiewicz Les Coréens. Michel Vinaver Le Grand Théâtre du monde. Calderon Ahmed le subtil. Alain Badiou Avec Ludovic Lagarde Trois dramaticules, Samuel Beckett L’Hymne. Gyorgy Schwajda Sœurs et Frères. Olivier Cadiot Platonov et Ivanov. Anton Tchekhov Avec Eric Vigner Brancusi contre Etats-Unis Avec Eric Vigner Brancusi contre Etats-Unis Duo musical Les Frères Lidonne, avec Didier Galas. Duo musical Les Frères Lidonne, avec Didier Galas. Avec Arthur Nauziciel Le Malade imaginaire. Molière, production CDDB, Théâtre de Lorient. Avec Arthur Nauziciel Le Malade imaginaire. Molière, production CDDB, Théâtre de Lorient. 12 12 Gilles Grand Gilles Grand Musicien Musicien Activités 1982, Co-fondateur avec Philippe Le Goff de l’Association de Compositeurs Canope. 1988, Lauréat de la « Villa Médicis hors les murs » à Padoue, Italie. Depuis 1991, « Compositeur intervenant » à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier. De 1993 à 1997, a collaboré avec le Cirm, Centre National de Recherche Musicale de Nice, à des réalisations musicales multimédia. De 1997 à 1998, compositeur intervenant (atelier en réseau) à la Villa Arson à Nice. Depuis 1997, Initiateur et Editeur du Site Internet et du réseau Intranet de l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne. Activités 1982, Co-fondateur avec Philippe Le Goff de l’Association de Compositeurs Canope. 1988, Lauréat de la « Villa Médicis hors les murs » à Padoue, Italie. Depuis 1991, « Compositeur intervenant » à l’Ecole des Beaux-Arts de Montpellier. De 1993 à 1997, a collaboré avec le Cirm, Centre National de Recherche Musicale de Nice, à des réalisations musicales multimédia. De 1997 à 1998, compositeur intervenant (atelier en réseau) à la Villa Arson à Nice. Depuis 1997, Initiateur et Editeur du Site Internet et du réseau Intranet de l’Institut d’Art Contemporain à Villeurbanne. Ecrits Il écrit entre autres dans la Revue de Littérature Générale. Ecrits Il écrit entre autres dans la Revue de Littérature Générale. Compositions La Fange se farde. C.N.R. de Lyon ; Dédicace. C.N.R. de Lyon ; Bleu, Jaune, Rouge, Z. Canope, commande Frigo, Lyon ; Le Crawl de Lucien. Canope, com-mande Tabu, Paris ; Châteaux de sable. INA-GRM création cycle acousmatique 1985 ; Faune Fomitch. C.S.C. di Padova, Italie – Canope ; Quinze. Canope, Lyon. Compositions La Fange se farde. C.N.R. de Lyon ; Dédicace. C.N.R. de Lyon ; Bleu, Jaune, Rouge, Z. Canope, commande Frigo, Lyon ; Le Crawl de Lucien. Canope, com-mande Tabu, Paris ; Châteaux de sable. INA-GRM création cycle acousmatique 1985 ; Faune Fomitch. C.S.C. di Padova, Italie – Canope ; Quinze. Canope, Lyon. Vidéo : Direct indirect, de Pascal Convert, C.N. Photographie, Paris. ; Wandy de Canope, co-production C.N.C., M.C.C., FR3, Canope ; Underwater de F. Plessi, production F.D.S. Lyon. Vidéo : Direct indirect, de Pascal Convert, C.N. Photographie, Paris. ; Wandy de Canope, co-production C.N.C., M.C.C., FR3, Canope ; Underwater de F. Plessi, production F.D.S. Lyon. Spectacle : TAQSIM de Canope, spectacle musical crée à Venise, Italie. Spectacle : TAQSIM de Canope, spectacle musical crée à Venise, Italie. Radio : Couleur froide avec P. Le Goff, commande de la R.A.I., Italie ; C’est le poing, concernant FIST de P. Dusapin, production Canope ; Un opéra en projet, commande Instituts français de Bonn et de Brême. Radio : Couleur froide avec P. Le Goff, commande de la R.A.I., Italie ; C’est le poing, concernant FIST de P. Dusapin, production Canope ; Un opéra en projet, commande Instituts français de Bonn et de Brême. Théâtre : Le Colonel des Zouaves de Olivier Cadiot ; Mes amis d’après E. Bove, mise en scène D. Bagouet, création T.N.P. Villeurbanne. Théâtre : Le Colonel des Zouaves de Olivier Cadiot ; Mes amis d’après E. Bove, mise en scène D. Bagouet, création T.N.P. Villeurbanne. Danse : Le Crawl de Lucien, Les Petites Pièces de Berlin, chorégraphies Dominique Bagouet. Aujourd’hui Simon, Plaisir d’offrir, Faune Fomitch, Vaste ciel ! !, Grands soirs, chorégraphies Michel Kelemenis. Secours de lier, En pièces, chorégraphies de Denis Plassard. Déviances, chorégraphie de Marc Vincent. Danse : Le Crawl de Lucien, Les Petites Pièces de Berlin, chorégraphies Dominique Bagouet. Aujourd’hui Simon, Plaisir d’offrir, Faune Fomitch, Vaste ciel ! !, Grands soirs, chorégraphies Michel Kelemenis. Secours de lier, En pièces, chorégraphies de Denis Plassard. Déviances, chorégraphie de Marc Vincent. Discographie Julien et toi dans un livre/laser de « Berceuses » édité par Albin Michel / CIRM / Paris-Musées, 1991. Discographie Julien et toi dans un livre/laser de « Berceuses » édité par Albin Michel / CIRM / Paris-Musées, 1991. 13 13 Sébastien Michaud Lumière Sébastien Michaud Lumière Formation ENSATT - Paris Obtention du BTS d’Eclairagiste-Sonorisateur. Formation ENSATT - Paris Obtention du BTS d’Eclairagiste-Sonorisateur. Création lumières 1993/1994 Sœurs et frères d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde. Création lumières 1993/1994 Sœurs et frères d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde. 1994/1995 Platonov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde. Œdipe à Colone de Sophocle, mise en scène Compagnie Théâtre du Versant. Rêve des animaux rongeurs de L. Atlan, mise en scène Compagnie Théâtre du Versant. Sale rêveur, Chorégraphie de P. Useglio. 1994/1995 Platonov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde. Œdipe à Colone de Sophocle, mise en scène Compagnie Théâtre du Versant. Rêve des animaux rongeurs de L. Atlan, mise en scène Compagnie Théâtre du Versant. Sale rêveur, Chorégraphie de P. Useglio. 1995/1996 Ivanov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde. La Nuit de Juliette (éclairagiste associé) d’après les correspondances de V. Hugo avec J. Drouet, mise en scène Philippe Adrien. 1995/1996 Ivanov d’A. Tchekov, mise en scène Ludovic Lagarde. La Nuit de Juliette (éclairagiste associé) d’après les correspondances de V. Hugo avec J. Drouet, mise en scène Philippe Adrien. 1996/1997 Le Colonel des Zouaves d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde au Centre Dramatique de Bretagne, Lorient. Une leçon d’anatomie, Chorégraphie de Sidonie Rochon. 1996/1997 Le Colonel des Zouaves d’Olivier Cadiot, mise en scène Ludovic Lagarde au Centre Dramatique de Bretagne, Lorient. Une leçon d’anatomie, Chorégraphie de Sidonie Rochon. 1997/1998 Le Cercle de craie caucasien de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde. 1997/1998 Le Cercle de craie caucasien de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde. 1998/1999 Variétés IV, mise en scène Ludovic Lagarde. Celui qui dit oui, celui qui dit non de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde. 1998/1999 Variétés IV, mise en scène Ludovic Lagarde. Celui qui dit oui, celui qui dit non de B. Brecht, mise en scène Ludovic Lagarde. 14 14 Conception : Atalante/Paris THÉÂTRE NATIONAL DE LA COLLINE 15, rue Malte-Brun 75020 Paris Téléphone: 01 44 62 52 52