Rapport du president du jury concours interne et - Unsa
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Rapport du president du jury concours interne et - Unsa
MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT DURABLE ET DE LA MER en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat Secrétariat général Direction des ressources humaines Service de la gestion du personnel Sous-Direction des personnels administratifs, techniques, d'exploitation et des transports terrestres Bureau du recrutement des personnels administratifs, techniques, d'exploitation et des transports terrestres Paris, le 21 juillet 2010. RAPPORT DU PRESIDENT DU JURY CONCOURS INTERNE ET EXTERNE POUR LE RECRUTEMENT D’INSPECTEURS DU PERMIS DE CONDUIRE ET DE LA SECURITE ROUTIERE SESSION 2010 Dominique LEBRUN Inspecteur général de l'administration du développement durable Comme les années précédentes, ce rapport a été écrit en pensant à la fois aux candidats de la session qui vient de se dérouler et à ceux des services futurs. Il s'agit en effet de rappeler les attentes des membres du jury et de fournir des éléments généraux d'appréciations sur les prestations des candidats des épreuves de ces concours. 1. Rappel des données générales de référence Par arrêté du 12 août 2009 le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, a autorisé l'ouverture d'un concours externe et d'un concours interne de recrutement d'inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière au titre de l'année 2010. Le programme des épreuves défini par l'arrêté du 7 juin 2002 publié au journal officiel du 13 juin 2002 est le suivant : Épreuves écrites et orales Coefficient Concours interne : Rédaction d'une note administrative Concours externe : Rédaction d'une note de synthèse 2 Réponse à une série de questions à choix multiple et à des questions appelant des réponses courtes 1 Conversation avec le jury 3 Conduite sur véhicule léger 2 Réponse à des questions orales sur le code de la route et la sécurité routière 1 Par arrêté du 5 janvier 2010 le nombre de places offertes aux concours a été fixé à 29 pour le concours externe et à 8 pour le concours interne. Les épreuves écrites d'admissibilité se sont déroulées le 14 janvier 2010 et la réunion d'admissibilité s'est tenue le 8 mars 2010. Les épreuves orales d'admission ont été organisées du 7 au 14 avril 2010 sur le site Centrex de Lognes (77). Le nombre d'inscrits reste relativement stable par rapport à l'année précédente, 470 contre 496 pour le concours interne et 2889 contre 2838 pour le concours externe. Par contre, le nombre des candidats présents aux épreuves écrites d'admissibilité est légèrement inférieur à celui de 2009, avec 186 candidats comparé à 236 en 2009 pour le concours interne et 1019 contre 1066 pour le concours externe. Un nombre suffisant de candidats a pu être retenu pour les épreuves d'admission : 31 pour le concours interne et 104 pour le concours externe, soit de l'ordre de quatre candidats pour un poste. A l'issue des épreuves d'admission, le jury a retenu 8 candidats en liste principale et 8 candidats en liste complémentaire pour le concours interne, et 29 candidats en liste principale et 23 en liste complémentaire pour le concours externe. Les candidats retenus sur la liste principale ont obtenu une moyenne générale supérieure à 13,22 pour le concours interne et à 13,13 pour le concours externe. Le dernier candidat admis sur la liste complémentaire avait une moyenne de 11,44 pour le concours interne et de 11,41 pour le concours externe. 2 2. Les épreuves écrites d'admissibilité Les épreuves d'admissibilité comprennent la rédaction d'une note administrative pour le concours interne et d'une note de synthèse pour le concours externe. Elles comprennent également une épreuve commune aux deux concours portant sur des réponses à une série de questions à choix multiples (QCM) et à des questions appelant des réponses courtes (QRC) portant sur des notions élémentaires de droit administratif et de droit pénal. Le dernier candidat admissible pour le concours interne avait une moyenne de 10,75. Le dernier candidat admissible pour le concours externe avait une moyenne de 11,67. 2.1 La note administrative du concours interne La note administrative vise à apprécier : ➔ l'expression écrite du candidat, ses capacités d'analyse et de synthèse, ➔ sa capacité à comprendre des textes réglementaires, ➔ sa capacité à en extraire les éléments utiles pour répondre à la question posée. a) Analyse du sujet Le sujet portait sur le thème des accidents de la circulation impliquant un véhicule de l'État, non assuré. Il était demandé aux candidats de préparer une note au Secrétaire général, chef d'un service déconcentré du Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement Durable et de la Mer, rappelant le cadre réglementaire et faisant des propositions sur les mesures à mettre en place. Le sujet a été en général bien compris. Cependant, une partie des copies n'a répondu que partiellement à la commande passée, en négligeant le rappel des règles générales relatives à la Loi Badinter, et en se contentant de décrire la procédure interne à l'administration. Sur les 191 copies corrigées, la moyenne des notes s'élève à 8,22. b) Typologie des erreurs, lacunes ou défauts les plus graves ou les plus fréquemment relevés. Sur la forme La note administrative est un exercice d'analyse et de synthèse des informations contenues dans le dossier. Les candidats appliquent, en général, la méthodologie, en cherchant à structurer leurs idées et en respectant la longueur de la note. Toutefois, beaucoup d'entre eux survolent le sujet et résument le dossier au lieu d’analyser et de traiter avec précision la question posée. La plupart des copies manquent d’une réelle prise en compte du sujet et le plan n'est pas toujours annoncé. Ainsi, beaucoup d'entre 3 elles s'apparentent plus à un catalogue ou à un inventaire d'idées qu'à un exercice permettant de mettre en valeur les qualités d'analyse, de synthèse et de rigueur intellectuelle. Trop de candidats ne font pas l'effort de retranscrire de manière concise, et avec des expressions personnelles, les idées contenues dans les documents. De nombreux candidats se sont contentés de faire une trop longue paraphrase de la note de la DAJ (document n° 11) au détriment d'une prise de recul par rapport à celle-ci et d'une lecture combinée avec d'autres documents du dossier. L'introduction des devoirs est souvent faible et la conclusion présentant des propositions est absente dans de très nombreuses copies. Le nombre de fautes d'orthographe et de fautes grammaticales reste élevé. Sur le fond L'assimilation de l'État à un assureur n'a pas toujours été bien appréhendée. Beaucoup de candidats ont centré leur note soit sur la loi, soit sur la procédure, avec une tendance forte à reprendre, voire à interpréter, le contenu de ces textes. La notion de tiers payeurs est majoritairement mal comprise, le correspondant local n'est pas positionné, peut-être par méconnaissance de l'organisation d'un service déconcentré. Les meilleures copies étaient structurées et restituaient les points essentiels du dispositif, le style rédactionnel, même pauvre, n'étant pas un obstacle quand les idées étaient comprises et clairement restituées. Les plus mauvaises copies manquaient de structuration, privilégiant le recours au "copier-coller", sans hiérarchie ni cohérence. c) Conseils aux candidats Les candidats doivent : ● prendre le temps de bien lire l'intitulé complet de la commande, d'y répondre en cherchant à ne relever que l'essentiel des idées du dossier, en rédigeant un devoir personnel et synthétique, sans excès de paraphrase ; ● rechercher la structuration des idées autour d'un plan en soignant l'introduction ; ● respecter la neutralité du ton administratif ; ● rédiger en se mettant « en situation ». 2.2 La note de synthèse du concours externe a) Analyse du sujet Le sujet, classique dans son approche (contexte, objectifs et enjeux) et dans son thème (le réchauffement climatique), se présente sous la forme d'un recueil de documents sur ce thème, notamment sur la maîtrise de la consommation énergétique du bâtiment existant. Les attentes répondent à l'objectif de construire une note de synthèse développant les enjeux et les mesures mises en place pour œuvrer à la réduction de la consommation énergétique des bâtiments, moyen de garantir à la société et à l'économie un développement durable. 4 b) Typologie des erreurs, lacunes ou défauts les plus graves Sur la forme Encore une fois, le correcteur est étonné par le niveau très faible de l'orthographe des candidats. Le style employé est parfois familier ou trop oral. Le plus souvent le vocabulaire et les phrases utilisés sont ceux contenus dans les documents, avec peu de reformulations. Les efforts le synthèse sont souvent absents. Sur le fond La lutte contre le réchauffement climatique étant un sujet d'actualité, bien connu du grand public, trop de candidats, sans doute par facilité, ont consacré une large part de leur devoir à des généralités sur l'écologie, l'importance de protéger la planète, les espèces en danger (…) en « oubliant » le sujet de la note de synthèse, limitée aux seules mesures concernant la consommation énergétique des bâtiments. Les objectifs et les mesures destinés à réduire la consommation des bâtiments sont décrits, plus ou moins bien, dans toutes les copies. En revanche, la présentation du contexte et des enjeux, clairement demandée dans la formulation du sujet, est très souvent absente dans un très grand nombre de copies, comme le sont les enjeux économiques et sociaux. La moyenne des notes pour cette épreuve est de 8,33. c) Conseils aux candidats Il est essentiel de rappeler aux futurs candidats que cette épreuve nécessite un entraînement préalable ainsi qu'un travail sur la maîtrise de la langue française et du style administratif. Pour rédiger une bonne copie il est pour le moins nécessaire de prévoir : ● une « vraie » introduction : problématique, annonce d'un plan... ; ● un effort de structuration du devoir : organisation des idées, plan apparent avec parties et sous-parties et maîtrise de l'orthographe et de la grammaire ; ● l'appropriation par le candidat du sujet et une vraie réflexion sur les mesures et les enjeux. 2.3 Les questions de droit (épreuves communes aux concours interne et externe) a) Analyse du sujet Épreuve en deux temps : 10 questions à choix multiples (QCM), puis 5 questions appelant des réponses courtes (QRC) rédigées de façon concise et précise, qui doivent amener le candidat à montrer ses qualités de synthèse et à organiser ses connaissances. Objectifs : tester les connaissances des candidats sur des champs assez larges : droit administratif, droit pénal, code de la route et sécurité routière. Les questions étaient destinées à vérifier si les candidats connaissaient certaines notions de base du droit administratif général : statut et fonctionnement des collectivités 5 territoriales et relations avec l'État, contrat administratif et acte administratif unilatéral, responsabilité pour faute de l'administration, compétence des tribunaux administratifs, sanctions disciplinaires (droit de la fonction publique). Elles portaient également sur le droit pénal général : compétence des juridictions pénales, notion de peine principale, prescriptions de la peine. Certaines questions étaient ciblées sur la sécurité routière et le permis de conduire : nature des infractions en matière d'alcoolémie, possibilités de reconstituer les points du permis de conduire. b) Typologie des erreurs Le niveau dans l'ensemble reste assez faible, en raison principalement d'un manque de préparation sérieuse à cette épreuve, conjuguée à des difficultés évidentes d'expression et de rédaction écrites. Comme les années précédentes, les candidats ont mieux réussi les QCM que les QRC, ces dernières révélant mieux le véritable niveau de connaissance des candidats qui sont dans l'obligation d'élaborer une réflexion sur le sujet à traiter. Sur la forme Beaucoup de candidats ne font pas de phrases ou ne rédigent pas leurs réponses. A l'exception de quelques bonnes copies le vocabulaire utilisé est pauvre et les fautes d'orthographe nombreuses. Sur le fond Les principales lacunes se situent au niveau des questions de droit administratif. Peu de candidats ont été en mesure de décrire la compétence des tribunaux administratifs ou la théorie de la responsabilité pour faute de l'administration. Certains candidats ne font pas la différence entre un acte administratif unilatéral et un contrat administratif. La question sur les sanctions disciplinaires des fonctionnaires a été particulièrement mal appréhendée, la plupart des candidats ne connaissant pas les spécificités du droit de la fonction publique par rapport à celles du droit du travail, ni la différence entre une sanction disciplinaire et une sanction pénale. Sur les questions à réponse courte une majorité des devoirs est très faible en raison de la pauvreté du vocabulaire, de la grammaire et du manque de clarté des explications. c) Conseils aux candidats La réussite à cette épreuve suppose d'appréhender l'ensemble des matières au programme de l'épreuve, d'apprendre les notions de base en droit administratif notamment, et de ne pas se limiter au domaine du code de la route et de la sécurité routière. La moyenne des notes pour cette épreuve est de 8,24 pour le concours interne et de 7,09 pour le concours externe. 6 3. Les épreuves orales d'admission Les trois épreuves (conversation avec le jury, épreuve de conduite sur véhicules légers, réponses à des questions orales sur la sécurité routière et le code de la route) sont identiques pour les deux concours interne et externe. 90 candidats externes et 27 candidats internes ont été examinés. 3.1 Conversation avec le jury Cette épreuve devant un jury composé de trois membres comporte : ➔ un exposé par le candidat, pendant cinq à dix minutes, de son parcours et de son expérience et, en particulier, de sa motivation pour devenir inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière ; ➔ une interrogation par le jury sur cette présentation et l'intérêt du candidat pour le domaine de la sécurité routière ; ➔ des mises en situation, à partir de cas concrets, permettant de mesurer la capacité d'analyse d'une situation difficile et de réaction à cette situation. Avant le début de l'épreuve, un curriculum vitae d'une page maximum, établi par le candidat, est transmis au jury. Ce document n'est pas pris en compte pour la notation de l'épreuve. a) analyse de l'épreuve 1. L'exposé Les candidats se sont en général bien préparés à cette première phase de l'épreuve. L'exposé est en général structuré autour d'un plan annoncé et respecté, tenant dans les limites du temps imparti. Certaines conduites ou certaines formules stéréotypées observées chez plusieurs candidats conduisent cependant à des propos trop standardisés qui nuisent à l'expression naturelle et brident spontanéité et originalité. Les meilleurs candidats réussissent à se dégager d'une forme trop scolaire de présentation et parviennent à prendre suffisamment de recul pour mettre en valeur une réflexion personnelle sur le métier d'IPCSR. Le bon exposé ne se contente pas de reprendre le CV. Du point de vue de la forme, la capacité à entrer en communication avec le jury dès l'exposé est incontestablement un plus. 2. L'entretien et les mises en situation Les entretiens réussis sont ceux de candidats qui font valoir leur capacité à dialoguer avec le jury et à développer des analyses montrant une vraie réflexion et un intérêt pour le métier d'IPCSR. L'entretien réussi met donc en valeur un candidat qui se manifeste, tout à la fois, par une absence de survalorisation et de fausse modestie. Les réponses aux questions se font en croisant prudence et prise de risque et en faisant toujours preuve de bon sens. Les affirmations péremptoires non fondées sur une argumentation et/ou des exemples sont à proscrire. 7 3. Fiche individuelle de renseignements Établi par les candidats admis à l'épreuve orale d'admission, ce document, examiné par les membres du jury avant l'entretien, constitue un support pour l'entretien. La fiche doit rendre compte synthétiquement et précisément de la situation et du parcours professionnel de la candidate ou du candidat. La dernière partie relative aux motivations ne doit pas dépasser 15 lignes et doit mettre en perspective l'expérience ou les études par rapport aux fonctions envisagées. b) évaluation des résultats Les candidats sont apparus bien préparés, sachant que pour beaucoup, exposer leur situation familiale et géographique, leur parcours scolaire et professionnel en établissant des liens avec leur intérêt pour le métier d'IPCSR est souvent une tâche ardue et pas toujours convaincante. c) conseils aux candidats ● Bien structurer son exposé en respectant les délais impartis ; ● Réussir à se projeter dans le rôle d'IPCSR ; ● Réfléchir au nécessaire lien à établir entre ses expériences professionnelles, ses compétences et les fonctions auxquelles on aspire ; ● Ne pas hésiter à prendre parti. Les meilleurs candidats parviennent à trouver le point d'équilibre entre leur liberté de jugement et le respect des principes qui doivent guider leur action ; ● Rester soi-même et ne pas chercher à se montrer différent de ce que l'on est. La moyenne des notes est de 10,64 pour le concours interne et de 10,38 pour le concours externe. 3.2 Épreuve de conduite sur véhicules légers suivie d'une interrogation orale sur la sécurité routière Les épreuves de conduite (40 minutes), dont la durée pourrait probablement être réduite sans conséquences sur la pertinence du jugement porté, et l'interrogation orale sur la sécurité routière étaient assurées par 6 binômes composés d'un délégué et d'un inspecteur. La composition des binômes variait chaque jour de façon à assurer une meilleure harmonisation des évaluations. Pour la session 2010, les questions portant sur les panneaux de signalisation sont passées de une à deux (sans changement de coefficients) afin d'élargir le champ des questions proposées aux candidats. a) évaluation des résultats 31 candidats internes et 104 candidats externes étaient convoqués. Au total : 27 internes et 89 externes ont été examinés. Le taux d'absentéisme (13 %) est en légère diminution par rapport à 2009 (17 %). Il représente le même pourcentage pour les internes et les externes. Les résultats globaux sont bons avec une belle progression par rapport à 2009 pour les interrogations orales aussi bien chez les candidats internes qu'externes. 8 Note moyenne internes/externes Conduite Interrogation orale Internes 12,17 10,73 Externes 13,06 12,30 Très peu de notes éliminatoires : − Internes : sur 27 candidats, 4 éliminés en conduite, 4 en interrogation orale − Externes : sur 89 candidats, 9 éliminés en conduite, 11 en interrogation orale b) conseils aux candidats Pour l'épreuve de conduite : ● respecter les règles essentielles du code de la route ; ● savoir s'insérer dans la circulation ou en sortir ; ● savoir partager la route ; ● savoir gérer les dépassements et les croisements ; ● montrer sa capacité à gérer une conduite apaisée. Pour l'épreuve orale de réglementation et de sécurité routière : ● se réapproprier les règles du code de la route ; ● organiser son exposé ; ● bien réfléchir avant de répondre. 4. Recommandations générales Au-delà des recommandations formulées pour les différentes épreuves, l'attention des candidats doit être appelée sur l'intérêt d'une préparation sérieuse aux différentes épreuves. C'est en particulier le cas pour les questions portant sur des notions élémentaires de droit administratif et de droit pénal pour lesquelles une note inférieure à 6/20 est éliminatoire (le programme détaillé est joint à l'arrêté du 7 juin 2002), mais également pour les épreuves de conduite et les réponses aux questions orales sur la sécurité routière et de code de la route où la note éliminatoire est fixée à 8/20. Pour les épreuves écrites, l'importance de la gestion du temps est à souligner pour éviter de rendre une copie incomplète ou inachevée. Il est naturellement nécessaire d'écrire de manière lisible en évitant les fautes d'orthographe, et plus généralement en maîtrisant la langue française. A l'oral, le candidat doit rester simple et authentique. Une préparation à ce type d'épreuve doit permettre d'acquérir les bons comportements et de réduire le stress. 9