publications_files/newafrican peche illegale nov
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E Re ssources i .. Y ._i ;.. -a ;l :ri -{ ;.' 5 :'lt 'je ,:. P o L fra i r ef a cea L red e n ra rce ro rj o rs g - a r d j s s a nde tese sco rso nra te r rrse r p r0drts ' U r i o r de a rne-, e l ro D e e rrc a p a ssid esaccocls .rver17payspoL- erpOite e)iiede rt de erls te s s o-rc e S r a l re rti q reu5r. n rach ero rsldeiab e p o -te r l L lo l r v r ea a rxte L h fl q L edse rd che c a f d e 5 t i n Le es . co f5 e q u e rte so5ftd e sa5t- e!se5 s r T ' e i v i0 en l e rta q L ra tl qeLt e s!- e cOn0ntie lo c ae .R e r o rtarlgeeS a r:r."l l ri n t 8 NE w A F R ICA N N o,L rL 0LLer r h E2OO9 .-'a a :;' o r r r h , r .\ L r r r .l r t L rr . tl r r o u r c strrlrnrcnrrrLr :Lrddc J:trLorvrr. L r r g r o . b o L L r qL lc Ii ch cu r ' qLri s itrlc co tc. l ) r 'L r r 'l .r rri o L l \ 'r r t r \ \ u r l c L r rh r i c i - b r r L c .j r L r n n r n t L . s r r L , 'sb o u c L L s .q'rL t ic o r r r , 'r q .u Lr r r s l c |tlrrlcnr Icsminrcs |loIt. lirus 1.'sIiosrlLrcs r L r r iL r . . n . L , L r L , l,., L r. r r i p l e. l i e ssi r cs. '. oLrtill.rqr. Lc tour aJ\sffole\,rbor nr.r|chtr, tit,tritiit ( .i, il,t . I ,'r .lgliscr,'rrtng,.lliqrrrs ct l l ' n r o s q L r . r sc o s n r . c l l c s r u s s i , cn r l r r u L r l c o L rr n r f i f l r : s L o q . r rJsi L n i r L lc. l,'so l i d r r r r r . s k r g u r r sr l . r . 1 d . n r p t i o nr t r L r.h r 'l r i n l .n r 5 . LUnion europ6enne, cesaccoros. enDa5sant quele saitparfaitement poisson provient engrande partiedepdche clandestine ouiutilise desbateaux plus de enplusgros, et des avecdesmethodes outilsquiravagent toute lafauneaquatique. /irent le uendreaux dtrangerl Suftout aux Chinoi. Ik sauentqu'ih Peuue te tircl un bien meilltur prix. Unjour, IesChinoi sont uenusI Tamboet ont dit aux p cheursqu'ih pdi€raient toujours ,n bon prix. Meilleur qubu marchl. Alors, ib gatdext leur p?rhe en attendant que desacheteursuiennent. Ils mofitrcnt I/l qudntitl qu'ib ont, et lesprix se fxent commecela. Sanspeser.Et maintenant Iesacheteurschinois rlguliers ne sedlplacent m?meplus. Le businesssefaitpar lc tlllphone mobik,, Qtelqoes p0cheursse sont donc enrichirt ris rapidement.montantune r it itable entreprisede sept)Lhuit embarcations, pendant que d'autresont cessdleur activitd, faute de rentabilitd. Des familles entiires de p€cheursont quittd le village pourvivre ailleurs, ou se nrozzattent i! Ia bonnegrAce dt ceut qui sont deuenusriches", potr un rrarail de mrin-d ceurre payei l; iourrree. +?t s b. Pa,, I r4l Tombo n'ichappe apparemment pas i cemenl.cachesou\ \r capede pluie rouge. .Si t our en uoulez. je uorsdonw mo4 num$o I'ceil de Dieu! Ni ir la vague des pr€cheurs d.emobi/e. Vousmhppe/ez dans deux heures. de nouveauxdvangiles,aux voix rauqueset saccaddes, qui diferle sur lAfrique. Je uousmontrerai,.Il porte un badge bleu, Tombo a tout l'air d'aftendre son exor- c e qLr ilait d e l u i u n m e m b r ed e I a " s o c i r tion locale des p6cheurs.Le businessqu'il cisme. Li, la mer est grise. Le temps pluvieux. Retour de p€che.Les filets diversent proposena pourtant rien de rdgulier. uDa leur prise et passentau ntricot, pour €tre capitaine-. dicil liircmenr err .oulevant Ie couvercled'une immense glaciire, deux rdpards.Les prix sont discutis, pendant heures plus tard. nZr rzeilkur, leplus grot et quau bord de ltau on coupe l€s leteset on /eplus rare,, aloute t-rl. sdpareles viscires. Ce dont on ne veut pas Le responsablede la radio communauestjetdi l?au. Lacdvitd n'estpasddbordante, <Pascommedr|ntr, selon les plus anciens. taire expligre: nLesp?che $nercule tPlus uendrele capitaine aux Sierra llonais. Ils prlUn homme s'approche.M. P. ll parle oou- ( Tout qa, c'est A cause de Black Face'> Black Face, c'est le nom donnd )t l'inorme chalutier qui vient croiser aLr largede la c6te. On Ie voit d'ici, tirer des f i l e r s i m m e n 'e . . P r r i l l o n i n 'i . i b l e , m a i ' l b p i n i o n e 'r u n a n i m e .c e . o n t d e ' C h i n o i ' i bord. Ces dix derniires anndes,leschalutiers listis pour leurs activitis de p€che clandestine sont, pour 1aplupart, enregrstrds en Chine et en Corde du Sud. oParlez en auecM. C., il uousracantera".Tots les p€cheursvous renvoient vers M. C. et son anecdote.M. C. a croisdla route de Black Face d'rn peu trop prts. Laltercation s'estsoldded'un coup de fusil en gutse d'avertissement,et sa pirogue stst renversde daos le remous des hilices. " Parfois nout uolo s Plus de dix bateaux au large. Cela a commencl dis la guerre ciuile, en 1992, mais ga s'estintensify' depuis que la . 59 Dacembr€ 2oo9NEwAFRIC/rN Novembre' Nous, lespdcheurs, nous sommes oblig6s d'aller plus plus de en loin,mais nospirogues nesont pasfaitespouraffronter lesgrosses vagues aularge. Nousconnaissons beaucouD d'accidents. Maiscomme prds il n'ya plusdepoissons delac6te,nousn'avons paslechoix. paix est reuenae (2002). Maintenant, la distance se rhftcit entre leurs uaisseaux et nospirogues. Nous Ie uoyonsbien. Nous, bs Pecbeurt, nous tummer obligis dhller deplus en Plus loin, ttdis nls pitogues ne so t pat faites pout affronter les gtossesuagues au /arge. Nou, ronnais:onsbeauroupd'acridents.Mais commeil n'y a plus depoissons pr de Ia ,itc. nout nauant pat le.botx. Nous sommesautsi obligls d'utiliser des flets auec des mailles deplus en plus serrles Pour Pren,lte ah noia" dc quoi nou: nourri, et lendre un peu. Mais ce sont de jeunes poissonsqui n'ont pdt pu e core gra dir. Eux, /es Chinois, ih uiennent deplus enplus ?rls auecleur batedu. Nous uoyonstaus les iourt un grand nombredepoi::onsnon, qui f.ottent sut l'eau. Ce sont lespoissonsqu'ils rejettent. Beaucoup de petit et de jeunes poissons.Ils ne uiexnentici quepour picher certaifi et cdtlgoriet /lepoisson. Ik jettent taut b rexe ! Qxel gichis !, Se lon l'ONG i nt er nar ionale Env r ronmentalJusticeFoundationer I'organe onusien pour I'agriculture et la sdcuriti alimentaire, la FAO, la p€che ill€gale reprdsenterair prts d'un tiers du volume global de I'activiti en SierraLeone,et les trois quarts de cette pdchepourraient €rre rejetds par les dquipages eux-m€mes qui ne gardent que les espdcesles plus rentables comrnercialement. Les pertes pour 50.NEW AFRICAN Novembre - Decenrbre 2OO9 la SierraLeones'iliveraient129 millions de dollarschaqueannde. Au n i veau mondi al , l es p6cheurs clandestins rejetteraienr entre 11 et 26 millions de tonnesde poissons, morts ou incapables desurvivre.Entre 10er 23 mill i a rd s de dol l arsde perte si che. Les chiffresgrossissent toujours,alorsque 80 Yodeszonesde p€chemondialessont d€ji surexploit€es. de mire, I'UE. Les eaux rerritorialesdes pays de la Communautd ne suffisent plus ) nourrir les appdtits grandissants de ses ressortissantsen produits de la mer, porssons et crustacds.Les dernidrespolitiques er lesligislationren maciirede prore.rion des espices,ainsi que les contr6les de plus en plus sivires emp€chentla suractiviti de la zone territoriale europienne. Pragmatique,I'Union a donc passi des accordsavec 17 pays dans le monde, dont Lesappdtitsde I'Unioneurop6enne 8 en Afrique de I'Ouest pour faire face i la Oi vont cesp€ches? Personne n'enes! demande.I e, rexte..riptlent gue" l Union sir. BlachFacen'estjamais amarrdauporr europy'ennese riserue le droit d'exphitet lc de Freetown.Er lesentreprises de pCche surplusde la pethe moyennanrrcmpensation chinoises sefont discrdres, m€mepour la fnancilre,. La Guinde a signi les accords. Chambrede commerce. En revanche, le Pasla SierraLeone.Les ldgislarionssont, en port de Conakry,dansla Guindevoisine, effet, bien plus dlastiquesdans les pays en abritait lui, en 2005, 53 bareauxconnus voie de ddveloppemeor,quivoient d'abord pour leursactivitdsilldgales.Le circuitde la possibilitdd argent immddiat. commercialisation resreflou et lesauroI U F p r o l i t e a i n s i d e c e r r egi o m i r r i e ritis ne souhair€nr pasI'dclaircir.Elles variable. Les compensationspourraient ser€frrgientderriEreun discours- hdlas!- atteindre entre400000 et 86 millions dtuh :b i tu e l :manquede moyen"pour agi r. ros chaqueanndesuivant lespays.La Guinie ddveloppementd'un secteurcrdateur aurait empochi prEsde 20 millions d euros d'emploiset de richesses, manquede sur cescinq dernidresanndes.Des montants transparence danslescontrals... pourtant ndgligeables comparis au coirt des Les consiquencesde la surexploira- consdquences environnementaleset aux tion des ressourcesocdanesen Afrique de bdndficesque pourrait rapporter un coml'Ouest viennent pourtant d'6rre pointdes merce qui serait normalisd, selon les orgapar des rapports d'organisations onunisrrionsinternarionale.. Manque de prise sienneset internationaies. Avec, en poinr de conscience,manque de moyens,corrup- ,\ tion et filiEreparallEle,le businessemprunte tous leschemins. Au ddtriment des p&heurs locaux d abord, puis desconsomm;reursau bour de la chaine.LUnion europienne,en passantcesaccords,saitparfaitementquele pors<onprovtenren grande parrie de peche cland€irinequ i urilisedesbareauxde plur en plus gros,avecdesmdthodeset desoutils qui ravagenrtoute la faune aquarique.Les p€chess'opdrentdans de, conditions d,hy_ gidne qui ne rdpondenr pas aux srandards que l'Union s'applique,et la chainedu froid testedouteuse. Double politique ? Ces accordsbila_ t€raux semblenrignorer les accordsDG sanco, que l'UE ddfend. Une lisre oe critires prdcissur la chaine des produrts alimenraires, de la p€che ou de I'abar_ tage jusqu'i la commercialisation, en passantpar la conservation avant d,ob_ tenir un numiro de licence qui autolse la possibilitd de commerce-. Un label de n bon1s sar4ri,.,, en quelque sorte. Mais le systdme .o-p or r . des f aille. . Int ent ion ne lles o u no n. Le c onr r 6le de ces ctitete s est la is s d aux ins t ir u_ tions des pays qui souhaitent adhdrcr, et non aux €quipes de I'UE, qui n,en a de roure fagon prs les moyens mime si les accords leur riservent ce droit. Un accordqu i .ariclair ro ur je m onde ec qui dddouanelargement l'UE. (Quevoulez.vous quenousfassions?)) Tombo nb pourtanr rien d,un paysage ._ Les autoritds sierra lionaises se rifu, disoli. Le uill:ge<embleauoirpri, ier aires, gienrderriireleur impuissance er renvoienr refler d'un nouvel eldorado pour quelqucsla taute aux concernds: nNous nbuonsquin uns, et d'une nassemisirable pour tous les seul bateau. Et parfoi pat de carburani poar autres.Des bars bruyanrs qui diffusenr les le mettrc i I'eau. Nous auonsproposl, aiec les grandsmarchsdu championnarde loorball arga tsationt intemationales, desplans dhide d Anglererre.grice i la riceprion par sareJlire. aa deuellppementdut pichears,iai ih lesoxt couvrent les ptidres du soir. Les contrastcs se rystdmattq ement ryfutls ! Ih nbriuent meme creusentet ne seregardent plus. Pdt A s-bttmdrc entreeut. Que uoulez,uousque Le businessa plongedans la pricariri nousfassions ?, n l/ya/! 71p6nfunthspicheurs.Ib presde la moirie des lamillesde picheurs n0$ o1ltpfopo$ det crdditspoar 4cheterdet nou_ a r r i s r n a u x du village quine se nourrij_ uelles pirogua etfusfhts. ilais noo, nhrox, pas saient et ne survivaient que grice i ler_rrs assezdarge tporr qa'ib noasaccardentle ctl_ acrivicis.Poureur,.la reconversion n existe dit! Nous auow deux associationsici, d Tbmbo, pas dans un paysclassddernier de I'indrce pour nousdSndre. Mab elletsoatdirigiespar de ddveloppement humain. Au morns ceux qui font lesaffaba auecks Chiioi! La 230 000 personnes ddpendent encore Police maitime n'interuient iamais quand les directementde la p6cheartisanale,sals chalutiert tont au ldrge.La po/icelesuoit pour_ compter tous les secteursannexesdans le t4nt! On dit m|me que lesChinoisprluieinnt commerce, le fumage, la construction de atant par ladio poar dire qael iaur ih seroxt pirogues et les 6lets. liL. Pour qubn leslaissetaiquijles ! Et pui, b Le poisson reprisenretair encore g0 yo uiritabb probline, ,'est qu,il y a d" ioins e, desprotiines essentielles ! I'iquilibre de lbli_ moinsdepoissonsd ptcher!,, mentation (source FAO, EJF). M. C. 6xe les Le conflit estli. Latent. parfois ouvert. Lcs pirogues qui dodelinent dans le port, lesyeux picheursdu villagede Tombo n hi,irenr pasa dans le vague: ne sa* ien faire dhune lairele parallileaueclesdiamannde Iague,re que dep?cher. ^Je Nous nbuionsjamais manqul cir ile: lesdiamanrsdu : ng. - Ceuxqui-sefont de noatfifitre du?arduafit Je w sai pha com_ b?auokpd aB?hr maint?t?antoublimt qh?leurl mentllire uiure ma ftlmillz maintenant,. ll e@4rt deuront mang?rdemain. On et prits it s'iJoigne, en longeanrla plage.Mr. p. iui. a tautEta|xdon4fuim,.La manned aujourd'hul conclu son affaired'un seulcoup de fil. It se peut deverir la guerrc de demain. prdcipire vers le bar (p our jher 9a>, I Novembre - D6cembre2O0g itEWAFRtCAt{ .6r