ilanit illouz — Sélection 1 rue de l`amiral

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ilanit illouz — Sélection 1 rue de l`amiral
ilanit illouz — Sélection
1 rue de l’amiral Courbet 94160 Saint-Mandé — 0688317539 — [email protected]
— www.ilanitillouz.com — https://vimeo.com/channels/869045
La pratique d’Ilanit Illouz est essentiellement photographique et vidéographique.
Son travail singulier sur l’image est traversé par la question du récit, toujours appréhendé
par le biais du hors champ ou de l’ellipse. Comment rendre compte d’événements
ou de phénomènes invisibles et « irracontables » ? En filmant des artistes au travail
ou en reconstituant les souvenirs enfouis d’une histoire familiale, elle met en forme
et en scène des narrations éclatées et étirées dans le temps.
Vidéo produite dans le cadre de la résidence de Kyungwoo Chun, 2016, Production MAC/VAL – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne.
Invisible
2009-2016
11 portraits vidéos
https://vimeo.com/channels/869045
Invisible est un ensemble de portraits d’artistes. En les filmant sur leur lieu de travail, je capture les sons,
gestes, silences et hésitations émis par le processus de création en cours.
J’utilise un reflex numérique, exploitant ainsi la profondeur de champ telle qu’elle peut être utilisée au cinéma.
En positionnant l’appareil sur des surfaces planes, le cadre se retrouve divisé en deux : au premier plan une zone
floue, mouvante, au deuxième plan, l’apparition, à sa ligne d’horizon, de points de fuites, volumes, ouvertures,
structurant les plans par des découpages, des hors champs.
Le film enregistre à la fois l’artiste, le lieu dans lequel il s’inscrit, mais également les différentes étapes
nécessaires àl’élaboration du plan (choix du cadre, mise au point). Le montage se fait dès la prise de vue,
il intègre un nombre de plan réduit, préservant ainsi, par un travail sur la durée, la temporalité lente du
processus de création. Des chorégraphies apparaissent (ouverture de portes, déplacements, hésitations),
générées par les interactions entre le lieu et les artistes qui s’y inscrivent. Le parti pris du cadrage fragmente
les corps et les espaces, déplace cette démarche quasi documentaire vers l’émergence d’une fiction possible.
Ilanit Illouz
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Faux Ventis
2015
Tirage lambda, Caisse américaine, 90 cm x 60 cm
Faux Ventis (2015) est issue d’un premier repérage. Le terme faux ventis renvoie à un arbre abattu par le vent.
Assez majestueux, cet arbre déraciné occupe le premier plan de l’image.
Dans un paysage aride où l’on entrevoit quelques habitations, il invite à une lecture métaphorique.
Ilanit Illouz
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Poser
2015
Tirages pigmentaires, verre, kraft, papier naturel 42g, 32,9 cm x 48,3 cm
La série Poser joue d’une décontextualisation. Les débris organiques et minéraux (écorces, bois flottés,
mue de cigale, pierres fossilisées) collectés lors de la marche sont ensuite photographiés par l’artiste sur fond
blanc selon la même méthode. Ces photographies rappellent dans leur mode de présentation des natures
mortes. En faisant poser ces traces, l’artiste les fait apparaître comme des pièces à conviction. Or, ces indices
ressemblent davantage à une amorce de fiction, à une façon de réinventer une histoire passée sous silence.
Ilanit Illouz
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Ilanit Illouz
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Ilanit Illouz
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Rose de Jéricho
2015
Tirage pigmentaire au charbon
Si la notion de survie traverse ce projet en filigrane, elle culmine dans la photographie Rose de Jéricho.
Dans l’image, le végétal enroulé sur lui-même comme une pelote et que l’on croirait mort, est pourtant
susceptible de reverdir au contact de l’eau. Cette espèce archaïque, qui est aussi force de vie, porte le nom
d’une des cités les plus anciennes aux portes du désert et renvoie indirectement au théâtre des opérations qui
se jouent sur les rives de la Méditerranée. Elle symbolise la capacité à renaître de ses cendres et à s’adapter à la
rudesse d’un nouveau milieu.
Ilanit Illouz
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Marcher
2015
40 Tirages pigmentaires sur calque réalisé par l’artiste, kraft, verre, 45 cm x 60 cm
La série Marcher superpose plusieurs photographies imprimées sur feuilles de papier calque.
Prises individuellement, elles pourraient relever d’une approche purement documentaire. Dans le montage
qu’en propose l’artiste la donne est différente. Si l’on distingue une image au premier plan où un détail est
accentué (un mur tagué, une route à la lisière, un chemin caillouteux), le montage joue d’une superposition
d’impressions donnant par transparence un effet de profondeur et rendant la réalité parcellaire et fragmentée.
Il devient impossible d’embrasser l’image d’un seul regard. Des strates se superposent d’où ressort un désert
de cailloux, sous un paysage méditerranéen désertique et désolé.
Ilanit Illouz
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Ilanit Illouz
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Ilanit Illouz
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Îlots défectueux
2015
Vidéo, 8’20’’
https://vimeo.com/channels/869045
La vidéo reprend des lettres officielles provenant des archives de la ville de Marseille. Si le contenu n’en n’est
pas altéré, la forme du document source est modifiée au profit d’un sous-titrage noir sur fond blanc évitant
ainsi toute fétichisation du document. Le montage repose sur une ellipse où l’extension du camp puis
sa démolition sont décrites. Au fil de cette lecture intérieure, le pragmatisme distant des pouvoirs publics n’en
ressort que plus fortement. L’artiste disperse avec parcimonie les indices permettant de recomposer le récit.
Ilanit Illouz
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La jetée
2015
Tirage lenticulaire, contre-collé sur dibond, 120 cm x 80 cm
Le camp de transit fut pour beaucoup un point de passage entre deux rives de la Méditerranée.
Le tirage lenticulaire La Jetée dévoile progressivement deux points de vues assez similaires sur la
Méditerranée avec au premier plan une route. Une rambarde en tôle ou en ciment arrête respectivement
le regard. Le rivage méditerranéen apparaît comme un espace à franchir.
Ilanit Illouz
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Quand le gris remplace le blanc
2015-2016
en cours
Livre d’artiste
Ilanit Illouz
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Dos Bleu
2015
Vidéo, 8min
Voix off et texte : Vincent Thomasset
Dos Bleu est une série de photos en noir et blanc réalisée lors de ma résidence au CPIF.
Cette série est une sorte d’enquête déambulatoire dans un univers à la fois familier et fantastique, celui du
bois de Vincennes la nuit. Je demande à Vincent Thomasset (auteur) de m’accompagner lors de cette marche.
Puis une fois les photographies tirées, je lui demande d’écrire un texte autour de cette balade. Qu’est-ce qui
naît du contact des mots et des images ?La vidéo est un plan fixe où des mains manipulent des images.
Puis le spectateur entend une voix off. Le texte entendu conduit le spectateur à voir autrement les images.
Il interroge la photo qui dépasse les éléments visuels objectifs pour se pencher peut-être sur une histoire intime
de la prise de vue. Le fait que la voix nomme des choses que le spectateur ne perçoit pas forcément ou qu’il
perçoit différemment ont pour effet de créer une sorte de troisième dimension qui est le produit de cette
rencontre entre le texte décalé, l’image et les photographies. Cette dimension est celle du mouvement,
du montage, elle dessine le territoire mouvant de la mémoire : une sorte de paysage animé.
Ilanit Illouz
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Et puis le vert remplace le gris
2014
fontainebleau
10 photographies | technique mixte | 155 mm x122 mm
Ilanit Illouz
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Les oiseaux
2011
Photographie, épreuve pigmentaire, calque A4
Photo réalisée à Massada. Massada est une forteresse antique perchée sur un socle de granite,
située en Israël au sommet d’une montagne isolée sur la pente Est du désert de Judée. Les oiseaux,
tel des statues, surplombent la mer Morte.
Ilanit Illouz
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Bleu
2010
10 épreuves pigmentaires, papier dos bleu, dimension variable
Production : Centre Photographique Ile de France
Ilanit Illouz
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Kiriat Ata
2008
Video HD, 7 mn 10
« Kiryat Ata est un film sans son et sans images. Un film-trajet où les mots défilent au bas de l’écran comme
pour sous-titrer les images absentes.
Quarante ans après, Ilanit Illouz demande à sa mère de lui raconter son enfance.
Son exode d’Algérie à Marseille puis à Kiryat Ata, petit village au nord d’Israël, fait de séjours en centres
d’accueil,d’attente, de rendez-vous manqués… Cette trame narrative initiale sert littéralement de prétexte à une
réécriture. La traduction s’invente au rythme du témoignage oral, intégrant intonations, silences, bégaiements,
hésitations, malentendus. Elle évoque les méandres de la mémoire qui chemine, stagne, se cherche et s’égare à
la surface de l’écran. La vitesse et les particularités de l’énonciation donnent au discours un ton familier, jusqu’à
le rendre quasi-inintelligible. Pour autant, il n’en devient pas excluant. L’artiste s’attache à anonymer le récit,
effaçant les noms propres, éludant tout indice géographique ou chronologique et transforme ainsi
l’expérience personnelle en histoire universelle du déplacement. L’ellipse, narrative et visuelle, ménage un
espace pour un troisième protagoniste : le spectateur. L’écran vide du trou de mémoire se rempli des souvenirs
des uns et des autres, dans un jeu de superpositions et de projection mentale.»
Ilanit Illouz
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Séquence 1/25
2006
180 photographies, épreuves pigmentaires, 100 mm x 150 mm
Ilanit Illouz
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Générique, Pickpocket
2006
Video, Couleur, 2 mn 40
Les deux scénettes qui composent ces deux vidéos Générique et Pickpocket ont été tournées en Corée du Sud
en 2005. Elles sont tour à tour, oppressantes, inquiétantes, un suspens s’installe, le réel devient fiction.
Le chassé croisé des corps révèle la notion de foule et l’abstraction de l’image. Les corps sont volontairement
mis en relation avec un espace non identifiable. Du ralenti émerge une véritable fluidité alliée à une déformation
des corps. Ils se frôlent, se croisent donnant au spectateur l’impression d’un enchaînement de gestes
et déplacements quasi orchestrés.
Ilanit Illouz
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ilanit illouz
Vit et travaille à Paris
EXPOSITIONS PERSONNELLES
2015
Le Goudron et la Rivière, Parc Culturel de Rentilly
2008
Séquence 1/25, Kiosque/Images
2006
à visiter, 11 rue Oberkampf 75001 Paris, pièce in-situ
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2016
Instant-Image, Les Ateliers de l’image, Printemps de l’art contemporain, Marseille expos
Invisible, Kyungwoo Chun, MAC/VAL
2015
Soudain... la neige, Maison Bernard Anthonioz, Commissaire d’exposition Caroline Cournède
2014
The Last Artists Exhibition, Centre d’art Taidehalli, Helsinki
Un dimanche autour des nouvelles expositions, Invisibles, Journées du patrimoines, MAC/VAL
2013
21/12, La Ruche
Les centres d’art font leur cinéma, Nuit Blanche 2013
iki curatorialgroup, Italie
Quel Travail ?! Manières de faire, manières de voir, Centre Photographique d’île de France,
commissaire Nathalie Giraudeau
2012
Tour de France, Public fiction, Lost in LA, Los Angeles
Bron, Bron, Bron, Performance, Mac-Val, Nuit européenne des musées
2010-2014
Collaboration artistique sur les projets (théâtre, danse) de Vincent Thomasset
Sus à la bibliothèque, Les protragonistes, Bodies in the cellar, Médail Décor.
2009
Reprise, Visite ma tente, Berlin
kom.post, Centre Culturel Français, Berlin, Allemagne
Festival CARE OF/DOCVA/LA FABBRICA DEL VAPORE, Milan
Le chaînon manquant, curator Martine Michard, Maison des arts Georges Pompidou,
Centre d’art contemporain, Cajarc
2008
Regard-caméra : portrait de l’artiste en spectateur, Centre d’art contemporain
de la Ferme du Buisson, Commissaire d’exposition Julie Pellegrin
Zapping unit, programmation vidéo itinérante, un projet de Marie Auvity et Keren Detton
Hospitalités 2008, Tram, programmation vidéo itinérante dans les différents centres d’art
associés Jeu de Paume, Palais de Tokyo, Maison Rouge, Crédac...
Festival Vidéoformes, Compétition pour le Prix de la création vidéo
Il faut brûler pour briller, Galerie Immanence
Art-act, Devenir écran, Le Vigan
Vidéo-Salon03,10m2galerija
2006
Biennale d’art contemporain, Panorama de la jeune création, Bourges
Temps 0+3, À peu près au bon endroit, commissaire d’exposition Emilie Renard
Galerie La Vitrine, Paris, CERKA-PROJECT, Galerie La Vitrine, Paris
2003
Traversée, La Cerise, Paris
2002
Les Journées du Patrimoine Français
Les Monuments de France, Palais de Chaillot, Paris
RÉSIDENCES
2014-2015
2010
2009
2006
Projet Invisible invité au MAC/VAL
CPIF, Atelier post-production
kom.post, Berlin, Allemagne
Ecole d’art de Kaïwon, Corée du Sud
AIDES
2016
2016
2014
2008
Aide individuelle à la création, DRAC Île-de-France
FNAGP, Aide au projet
Aide à la création Conseil général du Val de Marne
DRAC Île-de-France, aide à l’installation
Ilanit
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Ilanit
Illouz
INTERVENTIONS
2016
2014
2012
2010
2009
2008
ÉTUDES
2000-2005
Centre d’Art de La Ferme du Buisson
Les portes du temps, Mac-Val
Lisières, Béton Salon
Centre de détention pour mineurs, CEF, Valence, France
CPIF
Centre d’Art de La Ferme du Buisson
École Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris-Cergy
DNAP, DNSEP
PRESSE
Slash, Soudain la neige, La maison d’art Bernard Anthonioz, par Guillaume Benoit
Paris-Art, Soudain la neige, La maison d’art Bernard Anthonioz, par François Salmeron
Web-Mag, Soudain la neige, La maison d’art Bernard Anthonioz, Web-Mag
Le Bourdon, Soudain la neige, La maison d’art Bernard Anthonioz, par Raphaëlle Peria
Quel Travail ?! Manières de faire, manières de voir_Centre photographique d’île de France
L’Humanité, Magali Jauffret, Les mutations du travail vues par l’art de la photo, 6 mai
Le Quotidien de l’Art, dossier « spécial centres d’art », En ce moment dans les centres d’art, 16 mai
Le Quotidien de l’Art, Julie Portier, RER - Art - RER - Art, parcours Hospitalités, 14 juin
Télérama Sortir, Frédérique Chapuis, Et v’là le travail !, 15-21 mai
M le Magazine du Monde, Claire Guillot, Et voilà le travail, 1er juin
Mouvement, Travail à l’oeil, mai-juin
Architecture à vivre, Zélia Couquet, Quel travail ?! Manières de faire, manières de voir, mai-juin
Connaissance des arts Photo, Expositions, Comment photographier le travail ?, n°31, juin-septembre
Actuphoto.com, exposition collective « Quel travail ?! », 5 avril
FranceFineArt.com, Pierre Normann Granier, reportage photo et interview d’Ilanit Illouz, 12 avril
Médiapart.fr, Portfolio de 13 images, 13 avril
Polka Magazine.com, Que fait-on ce week-end ?, 13 et 14 avril
Le Parisien.fr, Le monde du travail en photo, 18 avril
L’Humanité.fr, Magali Jauffret, Les mutations du travail vues par l’art de la photo, 8 mai
Le Parisien.fr, Echangez avec les photographes, 22 mai
Le Monde.fr, Claire Guillot, Et voilà le travail, 31 mai
Slash.fr, Le Magazine, Guillaume Benoit, Quel travail ?! au Centre Photographique d’IDF, 31 mai
Slash.fr, Panorama 06/13 ? Panorama ? Slash Paris, 14 juin
Paris-art, artiste en résidence, Nathalie Giraudeau
Art-Press n°346 article écrit par Keren Detton
Libération, Artistes en état de surveillance à la Ferme du Buisson par Laurent Goumarre
Standard magazine, Escapade buissonnière par Estelle Nabeyrat
http://www.lacritique.org/article-regard-camera par Hughes Jacquet
PUBLICATION
Biennale d’arts contemporains_Panorama de la jeune création_Bourges
Ilanit
Illouz2 24
Ilanit
Illouz