Dossier De presse - Paris Ramen Week

Transcription

Dossier De presse - Paris Ramen Week
Dossier de presse
un évènement
édito
La cuisine japonaise traditionnelle « washoku » est très
appréciée partout dans le monde et tout particulièrement
en France. En passe d’entrer au patrimoine mondial de
l’UNESCO, elle est plus que jamais reconnue et célébrée.
Sushi et maki font aujourd’hui partie du paysage culinaire
français mais il est néanmoins dommage de réduire la
gastronomie nippone à ces plats.
Le Ministère japonais de l’économie, du commerce et
de l’industrie s’engage depuis 2010 dans de nombreux
évènements internationaux au travers de son label Cool
Japan. Chargé de promouvoir la culture japonaise à
l’étranger, c’est avec l’envie de mettre au premier plan
une des spécialités culinaires les plus populaires que Cool
Japan a choisi cette année notre projet.
Du 20 au 25 janvier 2014, PARIS RAMEN WEEK Zuzutto
invite à découvrir les recettes traditionnelles de cette
soupe de nouilles si connue au pays du soleil levant, et
bouscule les idées reçues en proposant des variantes
novatrices et originales.
Six chefs réputés investissent Paris et apportent avec eux
leur savoir-faire et leurs connaissances afin de faire de cet
évènement un moment de partage placé sous le signe de
la gastronomie et de la convivialité.
Comité Executif de Paris Ramen Week Zuzutto.
Aujourd’hui, les râmen suscitent
l’intérêt de gens venus du monde entier,
bien au-delà des frontières du Japon.
Ce plat très souvent représenté dans la pop culture s’est
inscrit profondément dans l’imaginaire collectif en tant
que tel. Il possède pourtant une histoire riche, une
technique empreinte de traditions. Il est en ce sens très
représentatif du Japon d’aujourd’hui : un mélange entre
deux univers, deux facettes de la culture.
Pendant PARIS RAMEN WEEK, plusieurs activités originales
sont prévues : ateliers de préparation de pâtes, initiations à
la cuisine pour les enfants… Dans une optique de partage
et d’échange, des chefs français collaboreront avec les chefs
japonais afin de faire découvrir et déguster d’authentiques
râmen préparés dans les règles de l’art.
Lors de cet évènement, j’aimerais que les gens découvrent
les saveurs et les charmes de cette spécialité mais aussi
qu’un réel échange se passe entre nos deux cultures et nos
deux cuisines.
Je souhaite que PARIS RAMEN WEEK soit le point de départ
d’un réel engouement et donne envie aux restaurateurs
japonais de franchir le pas et de venir installer des
restaurants en France et en Europe.
Nous allons faire de notre mieux et mettre toute notre
énergie dans ce projet afin de faire de cette semaine
une semaine exceptionnelle. J’espère rencontrer des
gens heureux et avides de découvertes et leur servir les
meilleurs râmen possibles tout en gardant en tête un
souhait : que PARIS RAMEN WEEK devienne un évènement
incontournable et soit reconduit chaque année !
Shigemi Kawahara
Président du comité exécutif du projet Cool Japan, Paris Ramen Week
01.
les râmen :
introduction
01.a
histoire
des râmen
C’est en 1872, à l’ouverture
du Japon vers l’étranger,
que les râmen font leur
apparition dans le pays,
dans les quartiers chinois
de Kôbe et Yokohama, grâce
aux nombreux commerCants
chinois qui apportent avec
eux ce traditionnel bol de
nouilles.
1900
Dès 1900, le plat commence à se répandre. Les
restaurants de cuisine chinoise de Canton et
de Shanghaï offrent un plat simple de nouilles,
quelques garnitures, et un bouillon aromatisé avec
du sel et des os de porc, qui devient avec le temps la
source d’inspiration d’un nouveau plat typiquement
japonais, les râmen.
1926
C’est au début de l’ère Showa, en 1926, que les
râmen deviennent un plat vraiment populaire dans
les restaurants japonais. Chaque région revisite et
se réapproprie ce plat selon les coutumes culinaires
locales. Aujourd’hui, on dénombre plus de 30
recettes différentes.
Bien plus qu’un simple bol de nouilles, les râmen
sont un met qui rassemble. Beaucoup de Japonais
considèrent qu’une bonne soirée entre amis doit
impérativement se terminer autour d’un des stands
ambulants, souvent ouverts très tard dans la nuit,
pour partager un dernier bol de nouilles.
1985
Le plat devient même icône culturelle. Le cinéma lui
donne ses lettres de noblesse en 1985 à travers un
film de Jûzô Itami, Tampopo, qui raconte la quête
du râmen idéal d’une restauratrice japonaise. Ce
film, ancre définitivement ceux-ci dans la culture
japonaise et leur apporte une publicité mondiale
sans précédent. Les râmen s’exportent alors dans le
monde entier.
1994
Ultime consécration, le Shin-Yokohama Raumen
Museum, musée dédié aux râmen, ouvre ses portes
et vient ainsi confirmer la place de choix de ce plat
dans la culture japonaise.
01.b
la fabrication
des râmen
La recette des râmen est à la fois
simple et subtile, à mi-chemin entre
tradition et évolution, puisant
sa richesse dans sa diversité.
Farine de blé, sel, eau, œuf et kansui (eau alcaline),
voici les ingrédients de base servant à la confection
des nouilles. La pâte obtenue est ensuite longuement
travaillée et étirée jusqu’à obtenir le résultat voulu.
En fonction de leur épaisseur, forme, couleur ou
encore ondulation, elles sont ensuite utilisées dans
différentes recettes.
Le bouillon est l’élément clé de la préparation des
râmen. Son goût est déterminé par la recherche
de l’umami, considéré comme l’une des 5 saveurs
de base avec le salé, le sucré, l’acide et l’amer. Le
bouillon est généralement composé d’une base de
sauce soja, miso ou autre, à laquelle on ajoute un
bouillon de viande ou de poisson. Ne suivant pas de
règles particulières, il évolue selon les spécificités
régionales.
De la même façon, les garnitures ne répondent
pas à des normes strictes et sont différentes selon
les traditions locales. Porc, œuf mollet, oignon
vert, menma (bambou fermenté), algue nori…
Les combinaisons sont nombreuses et offrent une
multitude de possibilités.
01.c
les râmen
et leurs régions
Très populaire à travers le pays, le râmen original possède aujourd’hui plus
d’une trentaine de recettes différentes. Parmi elles, quatre spécialités sont
connues pour être les plus appréciées.
tôkyô râmen
Soupe de soja
1
Les Tôkyô râmen appartiennent à la famille des
shôyu râmen et sont très populaires dans tout le
Japon. Composée d’un bouillon clair à base de
viande et de dashi (bouillon d’algue et de bonite
séchée) auquel on ajoute une bonne dose de sauce
soja, cette recette est particulièrement savoureuse.
Les nouilles qui servent à sa préparation sont
généralement fines et ondulées. Les shôyu râmen
sont souvent accompagnés d’épinards, de bambou
fermenté, de ciboule émincée, de nori ou encore
de châshû (viande de porc grillée). Ils sont toujours
agrémentés de rondelles de naruto (pâté de
poisson orné d’une spirale rouge au centre).
Kitakata râmen
Dans la région du Tôhoku, il n’est pas rare de voir
les gens commencer leur journée par un grand bol
de Kitakata râmen. Préparé avec une base de shôyu
à laquelle est rajouté un bouillon de porc, poulet
et sardines séchées, la caractéristique principale
de ce plat réside dans ses nouilles. Larges, plates
et ondulées, elles sont faites avec beaucoup d’eau,
ce qui leur donne une texture particulière et très
fondante. Le plat est traditionnellement garni avec
de grandes tranches de châshû.
Sapporo râmen
Soupe miso
Kyûshû râmen
Soupe blanche d’os de porc
3
Appartenant à la catégorie des tonkotsu râmen,
les Kyûshû râmen sont apparus sur l’île la plus
méridionale du Japon. Servi dans un épais
bouillon réalisé à partir d’os de porc mijotant
plusieurs heures, ce plat à la couleur laiteuse est
un des râmen préférés des japonais. Ses nouilles
raides et très fines sont habituellement servies
avec du gingembre mariné, des champignons, de
la ciboule émincée, ou bien encore du châshû.
2
Soupe de soja
4
Capitale de la région de Hokkaidô, Sapporo est
une ville réputée pour être le lieu d’invention des
miso râmen. Composé d’un riche et épais bouillon
à la pâte de soja fermenté, il est idéal à consommer
durant les hivers particulièrement rudes de cette
île au nord du Japon. Ses nouilles épaisses,
ondulées et fermes sont souvent accompagnées
de maïs, pousse de soja et autres légumes, de porc
et parfois même de beurre.
4
Sapporo râmen
Soupe miso
Hokkaidô
Tsubame râmen
soupe de soja
2
Kitakata râmen
Soupe de soja
Tôhoku
3
Kyûshû râmen
Soupe blanche d’os de porc
1
tôkyô râmen
Soupe de soja
Tôkyô
Yokohama Ie-kei râmen
Soupe blanche d’os de porc et de soja
Kyûshû
Kyôto râmen
soupe de soja
Kagoshima râmen
soupe blanche d’os de porc
Wakayama râmen
soupe blanche d’os de porc et de soja
Onomichi râmen
soupe de soja
02.
l’évènement :
PARIS RaMEN WEEK
02.A
l’évènement :
PARIS RaMEN WEEK
Afin de promouvoir la cuisine japonaise en France, Cool Japan soutient
PARIS RAMEN WEEK. Une semaine pour découvrir l’univers culinaire japonais
à travers l’un de ses plats emblématiques : les râmen.
Du lundi 20 au samedi 25 janvier 2014, PARIS
RAMEN WEEK s’installe au MACéO, au 15 rue des
Petits Champs Paris 1er, en compagnie de grands
chefs japonais. Ils viennent mettre tout leur savoirfaire au service de cet évènement pour faire découvrir
au grand public leurs meilleures recettes de râmen.
Chacun peut se donner rendez-vous au MACéO
pour apprécier l’une des recettes réalisées dans
les règles de l’art. Les nouilles sont entièrement
faites à la main. Le public peut d’ailleurs admirer des
démonstrations de fabrication de pâtes traditionnelles
dans le restaurant à 12h00 et 18h00 tous les jours.
Six chefs réputés font découvrir leurs recettes
emblématiques de rāmen, «Vegi-soba», «Shina-soba»
«Tonkotsu», ou encore «Dip râmen». Autant de plats différents qui donnent un aperçu
du panel extraordinaire qu’offre la cuisine japonaise.
Deux maîtres japonais font également le déplacement
pour faire déguster des sushi et yakitori. Non
seulement le public peut ainsi apprécier l’art culinaire
japonais, mais également savourer du saké.
De plus, du 20 au 24 janvier 2014, le chef étoilé
Dominique Bouchet revisite les râmen dans son selfservice, le Little B.
02.b
02.c
atelier culinaire
pour enfants
Programme
Le Child Kitchen est un atelier où
les enfants, mais aussi les adultes
retombés en enfance, partagent le
plaisir de cuisiner. On peut y préparer,
en famille, des nouilles râmen et des
ravioli gyôza*.
Restaurant Macéo
15 rue des Petits Champs - 75 001 Paris
Ouverture tous les jours de 11h-14h/16h-21h (dernier service)
Lundi 20 janvier :
Râmen «VEGI-SOBA»
Spécialité du chef Chihiro Miyazaki - Restaurant Soranoiro.
Mardi 21 janvier :
Il semble nécessaire de reconsidérer nos
habitudes alimentaires, d’autant plus que
dans la société actuelle, nous mangeons
seuls de plus en plus souvent. Cet atelier
propose aux petits et grands de (re)découvrir
l’importance de la communication à table,
le plaisir de préparer soi-même ses repas, la
valeur des aliments...
«DIP RâMEN» uniquement au service du midi
Spécialité du chef Max Kawabata
Restaurant Ikemen Hollywood.
Les sommes récoltées seront reversées
aux victimes du séisme du Tôhoku par
JAPONAIDE. Un petit cadeau sera offert à
tous les participants.
Râmen «SHINA SOBA»
Spécialité du chef Kenji Chiba - Restaurant Chibaki-ya.
*Le bouillon de râmen et les gyôza sont
préparés avec du porc.
«TOkyo shoyU RâMEN»
Spécialité du chef Shigemi Kawahara - Restaurant Ippudo.
«Vegetable Medley» uniquement au service du soir
Spécialité du chef Shigetoshi Nakamura
Restaurant Ramen Lab.
Mercredi 22 janvier :
Jeudi 23 janvier :
Vendredi 24 janvier :
Ateliers culinaires enfants-parents
Child Kitchen – L’atelier des petits chefs
Samedis 18 et 25 janvier à 12h30 et 16h
Tarif 10 € - Réservation 01 44 37 95 95
Coorganisation : Chikara no Moto Company
Avec le concours de JAPONAIDE
Atelier en japonais avec traduction consécutive en
français. À partir de 6 ans (les enfants de moins de
10 ans doivent être accompagnés par un adulte)
Durée : 2h30
«SHIRAKAWA RâMEN»
Spécialité du chef Kazuyuki Takei - Restaurant Tora Shokudo
Samedi 25 janvier :
Râmen «ALL STAR»
Issu de la collaboration entre les 6 chefs spécialistes.
Une recette exclusive pour PARIS RAMEN WEEK.
little b
11 rue de Treilhard – 75 008 Paris
Dégustez tous les jours du 20 au 24 janvier 2014,
les râmen revisités par le Chef Dominique Bouchet.
Ouverture de 12 h à 15h
03.
les chefs
03.a
Chihiro Miyazaki
Soranoiro
Chihiro Miyazaki est né en 1977 à Tôkyô.
Après des études de marketing, il devient salarié mais
il change très vite de voie en découvrant l’univers des
râmen. Alors qu’il est employé par le Shin-Yokohama
Raumen Museum, il fait une rencontre importante
en la personne de Shigemi Kawahara, chef réputé
et PDG de la société « Chikara no Moto Company »,
qui l’engage et avec lequel il collabore pendant 11
années.
En 2011, il ouvre son propre restaurant, Soranoiro,
dans lequel il propose des types de râmen inédits et
originaux. Attiré par la tradition, il crée le Chûka-soba
ou râmen traditionnel, éveillant la nostalgie du goût
d’antan mais toujours rehaussé par une touche de
modernité. Son râmen végétarien appelé Vegi-soba
est, lui, très novateur et mêle aux ingrédients de
base de nouveaux composants comme de la purée
de carotte ou des poivrons rouges.
« Les râmen sont un repas peu couteux, populaire,
avec une empreinte culturelle dont tous les japonais
sont fiers », nous confesse le chef Miyazaki.
www.soranoiro01.jp
03.b
03.c
Max Kawabata
Shigetoshi Nakamura
Ikemen Hollywood
Ramen Lab
Le restaurant Ikemen Hollywood est né en 2011
en Californie de la rencontre de trois Japonais
souhaitant promouvoir dans le monde entier la vraie
cuisine japonaise et son fameux umami. Les chefs
Max Kawabata et Sean Nakamura s’associent à Jay
Adachi, issu d’une famille de grossistes de bonite
séchée, afin de faire découvrir aux Américains la
culture du râmen et d’en apporter une nouvelle
vision.
Né en 1977, c’est à l’âge de 18 ans que Shigetoshi
Nakamura quitte le Japon pour les États-Unis. Làbas, il découvre une nouvelle façon de s’exprimer
en cuisine et revient 4 ans plus tard dans son pays
d’origine pour y ouvrir son premier restaurant, le
Nakamura-ya. Au sein de cet établissement, il utilise
la technique du tenku otoshi qui consiste à égoutter
les nouilles d’un geste brusque du haut vers le bas.
Ikemen Hollywood remporte un vif succès,
notamment grâce à son style particulier baptisé
tsukemen (dip râmen). En avril 2013, le restaurant
fait son entrée au Shin-Yokohama Raumen Museum
où son goût unique, même pour les Japonais, attire
de nombreux visiteurs.
Loin des recettes traditionnelles, leur soupe de
tonkotsu comporte, selon les menus, du basilic, des
pignons de pin ou encore du fromage. 240g de
nouilles plutôt épaisses sont servies accompagnées
d’une garniture simple mais originale : une grande
tranche de porc grillé, de la salade et des tomates.
http://www.ikemenhollywood.com
Sa popularité augmente, il gagne plusieurs prix,
participe à des émissions télévisées et fait même
partie d’un classement des 4 meilleurs chefs râmen
en compagnie de Shigemi Kawahara en 2004.
En 2010, son talent est reconnu internationalement
et il obtient des États-Unis un Visa O (visa spécifique
aux professionnels ayant des talents exceptionnels
et reconnus dans le domaine créatif). Il travaille
avec l’entreprise Sun Noodle afin de faire connaître
les râmen en Amérique. Il développe Ramen Lab,
un concept novateur qui lui permet de partager sa
passion de la cuisine tout en cherchant à trouver une
évolution, aussi bien dans la préparation que dans
les idées.
« Ramen Lab a été créé dans l’idée de proposer des
râmen de qualité dans le monde entier. En France,
je souhaite partager les saveurs des râmen dans un
esprit convivial et proposer au public un plat à la
hauteur de la ville artistique qu’est Paris.»
Shigetoshi Nakamura
03.d
kenji chiba
Chibaki-ya
Kenji Chiba est né en 1951 à Kesennuma, dans la
préfecture de Miyagi (région Tôhoku). A la sortie de
l’université, il entame une carrière de cuisinier qui
le conduit dans plusieurs restaurants traditionnels
japonais de luxe.
L’année 1992 marque un tournant pour lui puisqu’il
ouvre son restaurant de râmen appelé Chibaki-ya
dans lequel il met à profit toute son expertise et
son sens du détail. Il confie : « le bon goût est un
équilibre. Je pense que connaître parfaitement
tous les ingrédients utilisés pour sa cuisine est
indispensable pour obtenir un équilibre parfait. »
Cette idée constitue l’essence même du Chibaki-ya.
Kenji Chiba gère aussi d’autres restaurants comme
le Makanai kiichi à Ginza (Tôkyô) et le Kamome
syokudo, réplique d’un restaurant de sa ville
d’origine détruit dans le séisme de 2011, situé dans
le Shin-Yokohama Raumen Museum.
http://www.chibakiya.jp/
03.e
shigemi kawahara
Ippudo
Shigemi Kawahara est né en 1952 dans le Kyûshû.
Après ses études, il s’intéresse au domaine de la
gastronomie et travaille dans plusieurs restaurants
européens au Japon. A l’âge de 27 ans, il développe
son premier bar-restaurant, After the rain, qui connaît
un grand succès.
En 1985, il ouvre le premier restaurant Hakata
Ippudo à Fukuoka avec l’envie de changer l’image
du restaurant de râmen et d’en faire un endroit
sophistiqué où l’on peut venir déguster des bols de
nouilles, que l’on soit un homme ou une femme, seul
ou en groupe.
Décor en bois et matériaux naturels sur fond de
musique jazz, Shigemi Kawahara révolutionne
les codes et attire l’attention du public japonais.
Rapidement, d’autres établissements s’implantent
un peu partout dans le pays et l’enseigne s’installe
même dans le Shin-Yokohama Raumen Museum en
1994.
La renommée de Shigemi Kawahara grandit de plus
en plus, notamment grâce à sa participation à la
célèbre émission de TV Tokyo « TV Champion Ramen
Chef » qu’il remporte trois années de suite à partir
de 1997. En 2005, il est couronné « Ramen King » et,
trois ans plus tard, il installe un restaurant Ippudo à
New York, salué par le guide Zagat.
Avec plus de 90 établissements dans le monde
entier, Shigemi Kawahara apparaît comme une
légende vivante des râmen.
http://www.ippudo.com/
03.f
kazuyuki takei
Tora Shokudo
Né en 1955, Kazuyuki Takei est le fils du légendaire
Torajiro Takei, surnommé Tora-san, grand chef
spécialisé dans la cuisine des râmen. A l’âge de 19
ans, il devient apprenti dans le restaurant familial, le
Tora Shokudo, au sein duquel il apprend à maîtriser
le style et le goût des Shirakawa râmen.
A l’âge de 56 ans, Torajiro décède et lègue
l’établissement à Kazuyuki, alors âgé de 28 ans.
Dévoué et travailleur, il commence ses journées à
5 heures du matin afin de perpétuer la tradition
héritée de son père tout en continuant sa recherche
d’un goût nouveau et encore meilleur.
La particularité des Shirakawa râmen réside dans
leurs nouilles ondulées appelées chijiremen qui
s’associent parfaitement avec la soupe de soja. La
pâte, d’abord frappée avec un bâton en bois ou en
bambou, est ensuite coupée puis pétrie avec les
mains.
03.g
dominique bouchet
Little B
Dominique Bouchet commence sa carrière par un
apprentissage chez le chef bourguignon Marcel
Pouilly, suivi d’études à l’école hôtelière. Engagé
à 22 ans par Joël Robuchon pour l’ouverture de
l’hôtel Concorde Lafayette en 1974, il devient dès
1978 Chef de Cuisine du restaurant Jamin, 2 étoiles
Michelin à Paris.
De 1981 à 1988, il est promu Chef des Cuisines
du légendaire restaurant La Tour d’Argent, 3 étoiles
au guide Michelin. Il dirige ensuite Le Moulin
de Marcouze en Charente-Maritime, son propre
établissement, comprenant un restaurant signalé par
2 étoiles au guide Michelin et un hôtel 4 étoiles.
En janvier 1997, il devient Chef des Cuisines de
l’Hôtel de Crillon, 2 étoiles Michelin et, deux ans plus
tard, il est élu Chef de l’année. Il quitte finalement les
ors du palace pour monter son propre établissement
et s’installe dans un restaurant très chic et intime
à deux pas du Parc Monceau. L’enseigne est
simplement à son nom : « Dominique Bouchet », 1
étoile Michelin.
Il ajoute en 2007 à cette création un projet qui lui
tenait à cœur : le Wa-Bi Salon, un lieu confidentiel à
l’esthétique harmonieuse et délicate.
En 2013, il ouvre au Japon le restaurant Dominique
Bouchet – TOKYO, exportant ainsi tout son savoir-faire
à l’étranger.
little b
En 2010, Dominique Bouchet crée un self-service à
côté de son restaurant étoilé : le Little B.
Le concept repose sur deux attentes majeures du
client au déjeuner : gérer son temps et son budget. A
partir de ces deux postulats, il imagine un self-service
après avoir défendu le faste des palaces et des étoiles.
L’idée de prendre son plateau soi-même, la possibilité
de ne choisir qu’un plat, voire même qu’un dessert, se
faire servir directement par le chef, amuse beaucoup
Dominique Bouchet.
Le décalage entre l’esprit convivial de la cantine et les
mets délicats servis dans de la belle vaisselle apporte
un nouveau souffle au self-service et fait de Little B
un lieu chaleureux pour se poser seul ou entre amis.
Crédit photo : Stéphanie Slama
www.littlebparis.com
03.h
03.i
Katsunori Yashima
Masahiko Takasaki
Hachibei
asuke
Spécialiste Yakitori
Spécialiste sushi
Héritier d’un commerce en boucherie, Katsunori
Yashima ouvre le premier restaurant Hachibei
en 1983 dans la ville de Maebaru, à 40 minutes
seulement de Tenjin, au centre du district de Hakata
(Fukuoka Kyûshû). Cette région riche en ingrédients
de qualité et possédant une eau très pure apparait
très vite comme le lieu idéal pour cet homme qui
aspire à fonder une entreprise basée sur l’excellence
des produits et du service.
Véritable bourreau de travail, il passe ses journées
à la boucherie familiale, ses soirées au restaurant
de yakitori et officie également à mi-temps dans un
stand ambulant à Tenjin et Nagahama. Il confie à ce
propos : « J’ai appris en travaillant et je n’ai jamais
jugé cela comme étant une tâche difficile. »
Depuis plus de 20 ans, il aspire à ce que son
entreprise soit avant tout humaine et continue
sa quête d’excellence. Hachibei est, selon lui, un
sanctuaire où la tradition et l’originalité sont au
service de la cuisine et du « vrai yakitori ».
Aujourd’hui, Katsunori Yashima possède plusieurs
établissements Hachibei dans tout le Japon et
souhaite faire connaître sa spécialité dans le monde
entier.
www.hachibei.com
Né en 1952 à Fukuoka, Masahiko Takasaki entame
son apprentissage à 17 ans dans la cité d’Osaka. Il
retourne ensuite dans sa ville natale où il travaille
dans plusieurs établissements japonais traditionnels
et hôtels haut de gamme.
Il intègre par la suite le très célèbre restaurant
Kiyota, fréquenté par de nombreux écrivains et fins
gourmets comme Hideo Kobayashi. Au sein de cet
établissement en vogue situé dans le quartier de
Ginza à Tôkyô, il apprend les secrets de fabrication
des Edomae sushi.
En 2001, il ouvre son propre établissement, Asuke,
dans lequel il entreprend de perpétuer la tradition et
les techniques apprises au Kiyota. Sa rigueur dans le
travail et dans le choix des ingrédients lui apporte un
succès immédiat dans tout le Japon.
«Les racines des sushi sont très lointaines, il faut
remonter jusqu’avant la naissance du Christ, en
Chine. Le nigiri sushi que l’on connait aujourd’hui est,
lui, typiquement japonais et est apparu il y a 200 ans.
Cette spécialité évolue vite et je souhaite présenter
d’authentiques Edomae sushi aux Français et avant
tout passer un bon moment.»
Masahiko Takasaki
partenaire
satoshi kimijima
président de yokohama kimijimaya
spécialiste saké
Né en 1960, Satoshi Kimijima est le quatrième
directeur de Yokohama Kimijimaya, société de
distribution réputée fondée en 1892. Il rejoint
l’entreprise familiale à l’âge de 23 ans et s’applique
à conserver et perpétuer les valeurs héritées de ses
ancêtres.
Yokohama Kimijimaya sélectionne soigneusement
saké, shôchû et vins de qualité. Plus de 300 clients
prestigieux, comme le Grand Hyatt Hotel ou Joël
Robuchon, lui font confiance, que ce soit au Japon ou
un peu partout dans le monde.
En 1997, la société commence à importer du
vin d’Europe et compte aujourd’hui plus de 45
fournisseurs en France et en Espagne.
Satoshi Kimijima s’impose en tant que grand
spécialiste et conférencier et reçoit même plusieurs
distinctions en France, comme celle des Chevaliers du
Tastevin ou de l’Ordre des Coteaux de Champagne.
www.facebook.com/parisramenweek
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