Vivre la réconciliation… Sacrement du pardon et de l`amour
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Vivre la réconciliation… Sacrement du pardon et de l`amour
Vivre la réconciliation… « Les relations brisées » Il y a parfois des relations altérées ou rompues, fruits de circonstances douloureuses. Suite à la trahison, à la violence, aux torts causés, l’amertume et le ressentiment s’enracinent dans le cœur. Des familles se disloquent par refus de pardonner les actes ou les propos injustes. L’orgueil ou l’entêtement empêche bien souvent de reconnaître ses torts. Des parents et des enfants, des frères et des sœurs ne se parlent plus. Chacun peut justifier sa position, mais que de larmes, de souffrances et de déchirures ! « Chercher la réconciliation » Ne laissons pas le temps figer ces situations ! Un jour, peut-être, il sera trop tard ; nos larmes de chagrin face à un corps sans vie seront amères. La possibilité de vivre la réconciliation sera alors définitivement perdue. Ne prenons pas le risque de terminer notre vie dans un regret permanent de n’avoir pas fait nous-mêmes les premiers pas. Il serait si réconfortant de se parler avec vérité et humilité. Des blessures pourraient être pansées, des relations pourraient être rétablies, le pardon et la réconciliation pourraient faire leur œuvre dans les cœurs ! pour vivre la réconciliation, désirer le pardon, la force de reconnaître ses torts, tout cela se trouve en Christ : « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation» ( 2 Corinthiens 5, 19). Sans peut-être nous en rendre compte, nous avons tous besoin de vivre cette réconciliation d’abord avec Dieu lui-même. Dans son intimité, nous goûterons à cette relation de paix et d’espérance. « La crainte de faire le pas » Dieu a fait le premier pas vers nous. Sur la croix, Christ s’est chargé de notre orgueil, de notre méchanceté et indifférence vis-à-vis de lui… Il a pris sur lui nos péchés pour nous assurer un plein pardon et une pleine réconciliation avec Dieu. Il nous invite à répondre à son appel : « Nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu !» ( 2 Corinthiens 5, 20). Vivant de cette pleine réconciliation avec Dieu, vous recevrez alors la force d’aller pour apporter à votre tour « la parole de la réconciliation. » Nous vous invitons à nous rejoindre pour méditer ensemble l’Évangile et le vivre de façon concrète ! Que le Seigneur vous bénisse ! Carême 2015 Vivre la Réconciliation… le Sacrement du pardon et de l’amour ! La réconciliation est une dimension essentielle de la foi chrétienne. Ce sacrement nous fait vivre ce qu’a réalisé Jésus luimême, signe de la miséricorde infinie de Dieu. Se reconnaître pécheur, se reconnaître coupable mais le reconnaître devant Dieu, c’est entrer dans une démarche de confiance car Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il vive. Son amour est plus fort que toutes les ruptures. La réconciliation permet à chacun d’exercer sa liberté. Se réconcilier c’est changer sa façon de penser, de se comporter, de regarder l’autre et, tout en reconnaissant son manque d’amour, être capable d’un véritable changement. Dans le sacrement de réconciliation, la démarche de confesser son péché personnellement auprès d’un prêtre, permet une prise de conscience lucide devant l’Eglise. Le prêtre invite alors à la conversion. La pénitence proposée au pécheur est à la fois un signe de réparation et une action de grâce pour le pardon reçu. Dieu vous appelle à vous convertir. Prions-le pour qu’Il vous donne de vivre la conversion en vérité ! Chant d’ouverture : Changez vos cœurs Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle ! Changez de vie, croyez que Dieu vous aime ! 1 - "Je ne viens pas pour condamner le monde : Je viens pour que le monde soit sauvé." 2 - "Je ne viens pas pour les bien-portants ni pour les justes : Je viens pour les malades, les pécheurs." 3 - "Je ne viens pas pour juger les personnes : Je viens pour leur donner la vie de Dieu." La Parole de Dieu : De l’Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc, 19, 1-10 Jésus, étant entré dans Jéricho, traversait la ville. Et voici, un homme riche, appelé Zachée, chef des publicains, cherchait à voir qui était Jésus; mais il ne pouvait y parvenir, à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut en avant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu'il devait passer par là. Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre; car il faut que je demeure aujourd'hui dans ta maison. Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. Voyant cela, tous murmuraient, et disaient : Il est allé loger chez un homme pécheur. Mais Zachée, se tenant devant le Seigneur, lui dit : Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un, je lui rends le quadruple. Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham. Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Acclamons la parole de Dieu ! … Nous rendons grâce à Dieu ! Avant d’aller voir le prêtre, n’hésitez pas à prendre un temps pour relire votre vie spirituelle, familiale, professionnelle… la parole de Dieu, que nous venons d’entendre, peut vous aider à vous mettre sous son regard avec simplicité et vous demander ce qu’elle vous appelle à vivre. Ce qui était autrefois nommé « examen de conscience » est plutôt un appel à vivre en cohérence avec soi-même, avec ses convictions et avec les paroles du Christ. Notre seule conscience ne suffit pas à nous guider. C’est la confrontation au modèle de vie incarnée en Jésus-Christ qui confère la dimension de péché à un acte, une pensée. Il faut différencier la faute et le péché. La faute n’est le fruit que de la confrontation à la simple loi morale, alors que le péché n’existe que lorsque l’on se présente sous le regard d’amour de Dieu. Le prêtre peut vous aider à mieux saisir l’amour de Dieu pour nous et ce que cela demande de notre part. Ce sacrement vous invite à confesser l’amour de Dieu en même temps que votre péché. Exprimez donc sur quels aspects de sa vie, vous recevez l’appel de Dieu, comment vous vous reconnaissez pécheur devant l’amour de Dieu. Exprimez votre désir de conversion et de pénitence. Dans la célébration communautaire, la démarche est commune, et l’expression personnelle est renvoyée à la rencontre avec le prêtre que vous choisirez.