Mise en oeuvre minimale de WinCC

Transcription

Mise en oeuvre minimale de WinCC
P. TRAU, V2
TP Automatisme Mise en oeuvre (minimale) de WinCC
Introduction à la mise en œuvre d'une supervision
WinCC permet une supervision, par un ou plusieurs PC indépendants (nommés OS, station opérateur) d'un ou plusieurs automates (AS). Il y a deux approches possibles :
a) Sur le PC, on appelle WinCC, dans lequel on définit les vues (le graphisme) que l'on prévoit, ainsi que les variables (entrées/sorties/mémos et DB) des différents automates qu'on va superviser. Les automates, quand à eux, sont programmés indépendamment (en Step7 par exemple), il faut simplement que le programme automate prévoie de mettre à jour les variables utilisées par la supervision.
b) Sous STEP7, on crée un projet regroupant l'ensemble : programmes des automates et supervision. Cette deuxième approche me semble préférable, car on gère le problème globalement. Rien que dans le cas de mises à jour des programmes, on évitera le risque d'avoir des versions différentes sur différents matériels.
Choisissons donc le second cas. On crée sous STEP7 un projet. On y insère d'abord les différents matériels (AS : automates et leurs E/S, liaisons réseau). Dans chaque AS on définit les programmes (donnez un nom explicite, plutôt que « programme S7 », il servira pour définir les variables) et les mnémoniques. Dans ces mnémoniques, il faut en particulier définir les variables qui seront supervisées (sélection de la ou les lignes de mnémoniques concernés, clic droit ­> propriétés spécifiques ­> contrôle­commande puis cocher la case contrôle­commande). Rien ne vous interdit de faire un copier­coller (ou glissement de souris) pour récupérer des données dans un projet antérieur.
Insertion d'une station opérateur (OS) et récupération des variables programme :
Au niveau supérieur du projet, insérer (clic droit) un OS. Là, on peut récupérer directement les contrôle­
commande définis dans les AS : il faut compiler l'OS (toujours disponible par clic droit, les options qu'il propose sont cohérentes). On peut définir quels AS seront supervisés par quels OS (par défaut tous). Puis on peut voir le résultat en ouvrant l'objet (encore clic droit), ce qui appelle WinCC, les variables sont dans « stock de variables » « simatic S7 protocol suite » « profibus » (si c'est ce protocole défini dans l'AS). Choisissez le type de réseau Profibus puis par clic droit sélectionnez paramètres système et vérifier que l'unité correspond (Profibus et carte CP5611). S'il demande de relancer WinCC, obéissez !
Sinon, on pouvait définir manuellement les variables, je le détaille ici (surtout pour les projets où les AS n'ont pas été définis à l'intérieur du projet) : Sous WinCC (on l'appelle par exemple par clic droit sur l'OS ­> ouvrir un objet). Dans le stock de variables, on insère (s'il n'existe pas encore) un nouveau protocole, et on choisit le bon protocole (Simatic S7 protocol suite). Avant toute autre chose, choisir le type de réseau (par ex profibus) (clic droit ­> paramètres système) et vérifier que l'unité correspond (Profibus et carte CP5611 par exemple). S'il demande de relancer WinCC, obéissons ! Dans ce protocole, insérons une liaison : donnons lui le nom de l'AS à superviser. Dans les propriétés, donner son adresse (en profibus, pour la valise V15, l'adresse de la station est son numéro Profibus 15, le segment et chassis 0, l'emplacement 2). Dans l'AS, il ne reste plus qu'à insérer vos variables (toute E/S ou mémo est automatiquement transmise sur le réseau, même sans avoir préparé les mnémoniques, en donnant l'adresse absolue). Evidement, c'est plus long que de les récupérer directement de la table des mnémoniques.
Insertion de la vue de supervision
Dans notre OS, on doit insérer une vue (ce sera l'écran graphique que l'on verra sur l'OS lorsqu'il supervisera les AS). Puis on double clique dessus, cela appelle WinCC. On entre dans la partie graphique. On peut y placer tous objets graphiques plus ou moins simples. Insertion d'un objet simple :
Entrer par exemple un texte statique : on le place dans la page, on modifie sa taille, on remplit le texte (un titre par exemple). Puis on va définir plus précisément ses propriétés (clic droit) : par exemple couleur ­> arrière plan, police –> alignement en X ­ >centré (idem en Y). Certaines propriétés peuvent dépendre de variables, par exemple la couleur, le fond,... Créons un texte donnant le nom d'une variable que l'on désire superviser. Puis mettre en face un petit cercle. Propriétés ­> couleur ­> arrière plan. Un clic droit sur la petite ampoule ­> dialogue dynamique. Définir "la plage des valeurs dynamiques" Remplir "Déclenchement", "nom d'événement", la vitesse de rafraîchissement (250ms). Dans Expression/Formule, entrer une variable booléenne (utilisez le bouton ... pour la sélectionner), préciser que le type de données est booléen, puis définir la couleur si vrai (vert) et si faux (rouge). On peut aussi faire clignoter le texte si la variable est vraie (clignotement du texte activé).
On peut aussi par exemple associer la position d'un objet à une variable numérique.
Si l'on veut superviser plusieurs variables, utilisons le copier­coller pour éviter de tout recommencer (et n'oubliez pas de changer la variable associée !)
Insertion d'un objet complexe :
Insérons maintenant un objet complexe : champ d'E/S. Il est associé à une variable (numérique). Dans les propriétés, on définit couleurs, police... mais surtout dans Entrée/Sortie il faut définir la base (décimal, binaire, hexa) et le format (par exemple 999,99 pour 3 chiffres maxi avant la virgule et 2 après, 000,00 pour toujours 3 et 2 chiffres, 9999 pour des entiers, 99,99e99 pour une notation scientifique). Un champs de sortie nous affiche l'état d'une variable, une entrée permet de forcer une valeur dans l'automate, une E/S est généralement associée à un mémo, dont la valeur est affichée et peut être modifiée depuis l'OS. Supervisez par exemple un timer : dans le programme automate, mettre la valeur de la tempo dans un mot double (MD, 32 bits non signé). Du côté supervision, dans le champ d'E/S, choisir le format décimal 99999 . Le temps sera donné en ms, mais on peut facilement le changer : dans les propriétés de la variable, on peut utiliser la mise à l'échelle pour par exemple donner les temps en s.
Il est possible d'insérer des objets encore plus complexes : choisir affichage ­> bibliothèque ­> bibliothèque globale ­> commande ­> bascules ­> marche_arrêt_1 (en cliquant sur l'icône « lunettes » et celui « grandes icônes » on a un aperçu des images de la bibliothèque). On le glisse dans la vue, on va dans ses propriétés, défini par l'utilisateur ­> toggle : clic droit sur l'ampoule ­> variable ­> choisir la variable qui nous intéresse (1 ­ variable si on veut l'inverser).
Activation de la supervision
Une fois tout prêt, enregistrer la vue (si on a oublié, il proposera d'enregistrer mais donne une erreur). Puis on peut tester le résultat (bouton « lecture ») ou (activer le runtime) Pour quitter le runtime, si l'on n'a pas prévu de bouton spécifique pour cela (normalement, la supervision n'a pas à être interrompue), appuyez la touche windows, sélectionnez WinCC explorer et cliquez le bouton « pause »
Remarques : ● quand la liaison OS – AS ne se fait pas, vérifier la config liaison réseau de l'AS (n'utiliser que profibus, et déconnecter Ethernet a bien marché). Dans WinCC, stock de variables ­> simatic S7 protocol suite ­> profibus : clic droit ­> paramètres système : sous Simatic S7 les 3 options sont validées, sous Unité je choisis CP5611(PROFIBUS).
● "D:\Program Files\SIEMENS\WINCC\bin\Reset_WinCC.vbs" m'a déjà permis de débloquer un WinCC planté (mais ça ne marche pas toujours)
P.TRAU