trois questions à - Dominique FABRE Auteur de “La Côte

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trois questions à - Dominique FABRE Auteur de “La Côte
Extrait du Dauphiné Libéré du 22 avril
trois questions à - Dominique FABRE Auteur de “La Côte-Saint-André,
promenades de charme à travers la ville”« Un guide pour découvrir La Côte »
Rencontre avec Dominique Fabre, auteur de “La Côte-Saint-André,
promenades de charme à travers la ville”.
Six ans après les “Caresses du vent, de l’eau, du feu”, vous signez aujourd’hui un second ouvrage
consacré cette fois-ci à la ville de La Côte-Saint-André ?
« Oui, le premier était un voyage photographique dans le désert illustré par des dessins et notes de
mon père, géologue. Celui-ci est un guide pour partir à la découverte de La Côte en empruntant des
“chemins” différents. Je l’ai rédigé à l’incitation de mon ami Louis Fournier, lui-même auteur d’un
ouvrage historique sur Virieu-sur-Bourbre. C’était aussi une réponse à un souhait exprimé par les
personnes que j’accompagne régulièrement en visites guidées. Comme je m’intéresse depuis
longtemps à son patrimoine, qui est le quatrième de l’Isère, j’étais en terrain connu. Il ne me restait plus
ensuite qu’à déterminer les thématiques et les endroits. »
F Que trouvera-t-on dans ces “Promenades de charme” ?
« J’ai imaginé dix circuits thématiques originaux, pour tout type de public. Le premier, celui des
“essentiels”, est consacré aux monuments incontournables, il donne un aperçu de l’histoire de la cité.
D’autres se rapportent à des personnalités de la ville, Berlioz, bien sûr, ou la famille Rocher. D’autres
encore sont liés à tout ce qui fait la spécificité du centre historique, l’architecture, les matériaux, la vie
économique. Le dernier, plus ludique, est réservé aux enfants. Je propose aussi une grande
randonnée “entre montagnes et belles demeures” pour les marcheurs. »
F Vous avez participé activement à l’exposition Jongkind, vous animez des visites guidées sur les
traces du peintre. Ce personnage est très présent dans le livre ?
« Oui, et il est à la source de beaux moments. J’ai eu la chance de pouvoir insérer dans l’ouvrage deux
reproductions très peu connues : l’une représente la Halle et la rue de l’Hôtel-de-Ville, l’autre, le bas de
la rue des Cordiers. Et puis, de faire une rencontre très émouvante, celle d’une personne qui, dans les
années soixante, avait enregistré des conversations avec sa tante. Alors âgée de 80 ans, elle racontait
que petite, on l’emmenait voir Jongkind peindre. Elle m’a aussi confié une photo de cette parente, prise
par le photographe Jules Fesser, fils de Joséphine, la compagne du peintre. À l’époque, personne ne
savait que Jongkind était un artiste connu, l’un des rares à vivre de sa peinture, et qu’il recevait à la
villa Beauséjour ses amis peintres parisiens… »

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