Journée du Rire " le 14 juin, à Luna-ParK

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Journée du Rire " le 14 juin, à Luna-ParK
Année
5e
Numéro 239
—
0. centimes
RÉDACTION
JABOUNE,
M.
Rédacteur
14,
chef
en
Téléphone
Entre la
et le ciel avec quatre moteurs
:
Après le "Bouquet" de France
du tir à l'arc
Marseille-Alger... deux cents à l'heure
envoyé spécial, Jean Routhier, a
été le premier passager du service régulier
d'hy dravions transméditerranéens.
tirent
Notre
f)
Auparavant, elle
ne servait qu'au transport du courrier
et du fret.
Aujourd'hui, chacun de
nous
peut l'utiliser.
passagers.
Peut-être
ne
souvenez-vous
vous
de cette ligne ? Ils fu¬
Ne s'agissait-iil pas, en
effet, de faire un bond de 800 kilomè¬
tres au-dessus des flots, et les éléments
déchaînés rendaient souvent l'exploit
pas des débuts
rent pénibles.
bien difficile. Demandez donc aux ma¬
rins si la Méditerranée est toujours
calme et débonnaire ?
Mais,
ment
grâce
l'admirable
à
dévoue¬
plutôt à l'héroïsme
ou
—
du
—
personnel navigant, la Grande Bleue
est définitivement vaincue, comme la
Manche.
Benjamin
n'a
voulu
attendre
effec¬
tuer le voyage. Grâce à une autorisa¬
tion spéciale accordée par le ministre
de l'Air, nous avons pu participer à
pas
l'inauguration de la ligne
pour
répétition générale », sur le nou¬
hydravion quadrimoteur LioréOlivier, à bord duquel onze passagers
pourront désormais se rendre réguliè¬
une
«
vel
de la plus grande ville de la
Provence à la plus grande ville de
rement
l'Algérie.
le
benjamins,
.chers
jeu
un
Le
«
Bouquet
décoré
faible,
la
,e t
guirlandes
d'inscriptions
de
fl a
plus
mer
qu'un lac et si, par hasard,
notre hydravion devait se poser, nous
n'aurions
qu'à attendre tranquille¬
ment les secours qui ne tarderaient
certainement pas, grâce aux appels
que
lancerait immédiatement rçotre
radiotélégraphiste.
croisons
nous
c'est
des
voilier avec
quelques hommes d'équipage seule¬
ment ; tous se réunissent pour échan¬
ger
des signes d'amitié.
avec nous
Flus loin, c'est un grand paquebot qui
rapatrie en Afrique plusieurs cen¬
taines de Sénégalais. Givon descend à
cinquante mètres au-dessus de l'eau
ici,
un
et décrit deux cercles autour du na¬
vire, dont le commandant fait action¬
la sirène pour nous
ner
Sur
sage.
le
saluer
au pas¬
passagers en
les
pont,
chéchia lèvent les bras pour nous
souhaiter bon voyage.
Deux
heures
après le départ de
Marseille,
de rochers
où
bienvenue,
n
q u
é
d'un
très versé
à
dans
le tir
l'arc.
Nous arriami
—
bien, me
dit-il
;
c'est
compagnies d'arc
vons
\psp LSt> ' i-21,
l'heure
faisant,
de
où
les
défiler.
vont
Nous
s'avancer sur la
route nationale,
protégé par des
gendarmes pacifiques, un grou¬
pe de jeunes filles en blanc portant
sur
voyons
de
sorte
une
brancard
semblable à celle
coupe
que
mon
—
c'est l'objet d'art
compagnon,
le
sous
gnies d'arc
se
disputent chaque
an¬
nous sommes
attendus
déjeu¬
pour
et
ner,
attarder
nous
un
pour
peu
le
—
laisse ici, nous
vous
c'est
Et
de
le
nouveau
dente,
amarre
d'Alger.
Notre
aviation
commerciale
dé¬
ainsi ses progrès constants.
le légendaire Roland Garros,
montre
Ah !
si
Premier
vainqueur de la Méditerranée,
était encore de ce monde, avec
quelle
légitime fijrté ne considérerait-il
'«
chemin parcouru depuis
raire tentative !
pas
témé¬
sa
après
pour
«
Voici
Grâce
sormais
et
à
l'hydravion, Alger est dé¬
portes de la métropole,
aux
Méditerranée.
voyage
Par
dure
le
bateau,
encore
vingt-
quatre heures.
cinq autres
Jean ROUTHIER.
un
de
as
la
nous emme-
passagers
:
le
Pilote Antoine de Saint-Exupéry, notre
confrère André Reichel, MM. Jean
Chitry et de Arozarena de la Compa¬
gnie Air-France, et. le cinéaste bien
LES PETITS SALES !
a'l°os
faire
une
Joyeusement,
magnifique
nous
Le manier est
un jeu d'enfant, tirer est
déjà plus difficile, quant à viser
bien,..
Comme la Coupe de France de
—
football !
Oui, la société qui le remporte
—
une
année doit le remettre
l'année suivante. Et ces
jeunes filles appartiennent au vil¬
lage qui détient la coupe pour 1933.
Elles
vont
tla faire bénir
par
l'archevêque et cet après-midi la
coupe sera de nouveau attribuée à
la
compagnie dont les archers
sommeil. Giposte de pilo¬
von prend place à son
te, le mécanicien Chartoire jette un
Wnier coup d'œil sur ses moteurs et
Le beau paquebot
alançait mollement
,
ence
sa
r°fond
course.
dans
Il
les
de
l'air
sur
l'eau
creuse
flots ;
qui
un
C0lue,
se
tom-
.
eve
son
moment
et
majestueusement
véritable élément
:
où
que
sur
entre
gracieux
ce
jeu
sur
avant
la plaque de tôle qui
relie la machine
tender.
au
Coup de sifflet
me penche.
voulez acheter
ne sera
sur
plus
ses
flèches...
tu vois
sur
et
ou
soyons
Touchet.)
justes...
les
collent bien
aux
roues.
bien. Je vais desserrer.
va
un
le brasier formidable. La
pression dépasse 16 kilos et, du
coup, la soupape de sûreté fonc¬
tionne et laisse s'échapper un grand
jet qui monte en hurlant.
par
minute à
moment
en ce
successi-.
quatre, cinq, six pelletées
de charbon dans le foyer. Pendant
30 secondes, j'ai été aveuglé et rôti
bateau-mou¬
une
chauffeur enfourne
le marché, mais,
11
heures
50
Dé¬
exactement...
Lentement, le mécanicien
tire à lui le régulateur, longue barre
de fer qui commande l'admission
de la vapeur dans les pistons.
part...
temps.
ces
véné¬
André ROLLAND.
Parfaitement.
—
que
regardez, il me fait signe que
Le
(Lire la suite
en mars
les laisser vivre
((
une
page
pour
sur les
vitres, les petites bouti¬
du Palais-Royal auraient eu l'air
letés
ques
inhabitées. Cet état de choses
ne
pou¬
durer... Les petits oiseaux se
sont-ils plaints de leur solitude ? je
l'ignore ; en tout cas, la galerie du
Palais va connaître, à partir du 8 juin,
vait pas
qu'elle
animation
une
renfermait
ne
plus depuis longtemps, car c'est là que
se
tiendront, jusqu'au 17 juin, des
fêtes qui
précéderont les fameuses
grandes fêtes de la Semaine de Paris
et qui, en quelque sorte, leur serviront
de prélude.
J'ai appris aussi que ces fêtes se¬
raient organisées par l'Union des Ar¬
tistes.
Sachant que l'Union des Artistes
avait à cette occasion constitué une
commission
et
cette commission
M.
Pizani,
l'artiste bien connu, je n'avais plus
qu'à aller voir M. Pizani pour être
avait
que
président
pour
complètement renseignée sur ces pro¬
jets si joyeux et si engageants.
Voyons, monsieur, ai-je dit, tout
—
d'abord à M. Pizani, pourquoi a-t-on
choisi cet endroit si peu fréquenté de
fêtes ?
du Palais
endroit pittoresque
Paris pour y organiser des
Parce que cette galerie
—
est, avant tout, un
charmant
et
et
part, si
d'autre
que,
fréquentée, c'est
elle est peu
infidélité du
Vous
sort.
doute que le
Palais-Royal
truit en 1634
de Richelieu.
sur
par
une
savez
sans
été
cons¬
a
l'ordre du
cardinal
VIOLETTE-JEAN.
7.)
(Lire la suite
page
6.)
BENJAMIN " ET LES GRANDES FÎTES DE PARIS
«
fini. Dans une de
dernières séances, les conseillers
ont
Notre Journée du Rire "
le 14 juin, à Luna-ParK
décidé de supprimer dé¬
siens.
Bien qu'ils eussent gardé une clientèle
fidèle d'environ trois millions de voya¬
geurs,
l'exploitation dés transports flu¬
viaux à Paris était
Les bateaux
nettement déficitaire.
parisiens'ont
eu
Il faut que vous
pourtant,
autrefois, leur heure de gloire.
J'ai eu l'occasion de vous parler, l'an
dernier, des ancêtres des bateaux-mou¬
ches : les canots ou les petits voiliers
qui sillonnaient la Seine au temps de La
toutes
un
tireur qui avait
une
champ voisin...
(Suite page 3). Ch.
un peu trop
vache dans le
Vous savez,
mins,
avec vos
ment
que
en
ce
vous
parents, profiter de
offrir...
N'oublions
chers benja¬
mes
effet,
l'on prépare fébrile¬
moment
une
Grande
mergue
CAHABAS.
lui-même
:
«
viennent
donc
en
foule assister
grandes fêtes, aux grandes
manifestations et aux réjouissan¬
ces qu'on va organiser pour eux,
au mois de juin et au mois
de
aux
Projet de transformation
yacht-mouche,
Fontaine
par
juillet !
en
Souriez et amusezvous !...
Voilà donc,
Gervy.
qui transportaient les voya¬
villages de Passy, d'Auteuil ou
; puis, plus tard, à partir de
1829, les premiers « paquebots » à va¬
peur qui faisaient régulièrement le tra¬
jet de Paris à Saint-Cloud « par nier ».
C'est en 1886 qu'avait été fondée la
Compagnie générale des Bateaux Pari¬
siens, groupant les différentes compa¬
gnies rivales qui assuraient auparavant
et
chers benjamins,
le mot d'ordre du mo- il
ment !...
1
mes
geurs aux
de Javel
(Suite
sur
la Seine.
page
2.)
Henry DORAC.
,
Benjamin, votre
journal, sait être grave quand il
le faut. Mais puisqu'on nous demande d'apporter notre collabo¬
ration aux réjouissances qui se
préparent, nous n'hésitons pas.
en
que
doivent être aussi... de
bonne humeur.
Après les
tragiques événements de février,
a-t-il déclaré, il convient de mon¬
trer que Paris, notre chère grande
ville, a retrouvé sa physionomie
normale. Que les étrangers et que
les habitants de nos provinces
pas,
les benja¬
mins
«
loyaux, stu{&> dieux et serviables »
Quinzaine de Paris.
le trafic
ne
veniez
les attractions GRATUITES que nous sommes
heureux de
anecdotes.
le côté sont destinés
bu est allé tuer
(Dessin de Jacques
en
employé vérifie
vement
l'instant, c'est le
certain nombre
moment, tout à fait
Un
employé
crie
d'en
bas
511 »... C'est le poids du train :
511.000 kilos. Ce renseignement est
utile au mécanicien pour calculer
sa vitesse. 511 tonnes, ce n'est pas
un train
«
lourd ».
moment... Paris vend les siens
I vous
se
de tête
ceux
«
Si vous voulez acheter
un bateau-mouche
C'est
sabots
tout
On démarre ?
—
un
freinait
de queue.
ce
queue,
Et
le quai. Je
sur
on
ceux
En
«
de
Deux mots
nier,
l'air.
Marseille que nous
coin,
duirait si
qui
à empêcher les flèches égarées d'al¬
ler causer des accidents... L'an der¬
f.
aussi
dans
barbus,
retourne et tire sur la cible dont
il est parti... Ces panneaux de bois
il
e temps de jeter un regard sur les
uq08re8ard
vertl°iantes de l'étang de Berre,
autorisation.
Car il faut une autorisation tout
à fait exceptionnelle et spéciale, que
très aimablement la direction du
P.L.M. m'a accordée.
.Je m'installe de mon mieux dans
un
es¬
nette et tous les freins du train se
bloquent à la fois. De cette façon
il ne peut pas y avoir de télescopa¬
ge entre les- wagons, ce qui se pro¬
activité inat¬
se
sillon
d'énormes
jusqu'au
mon
demande ce
locomotive.
di¬
d'explication ! dit
mon guide. Tu vois ce coquet stand
de tir, avec une cible à chaque
bout ? Chaque joueur se met au pas
de tir, décoche sa flèche, l'envoie
dans la cible opposée, la reprend,
es jaillissent de chaque côté de
I
ou
une
—
les
avec
bedonnants
allaient montrer
L'arc,
,e radjo Gellade ajuste déjà son casque,
l'aide duquel il se tiendra constam¬
communication
Postes terrestres.
lui montre
sur sa
l'arc.
a
en
Je
Nous
encore.
L'idée est de M. Gaston Dou-
mais très
monumentale
tendue
ment
je viens faire
le carquois à l'épaule, les
représentants des quelque cent
compagnies d'arc convoquées pour
ce jour. La plupart avaient l'air de
braves paysans, pas très jeunes, un
Paresseux
au
en com¬
pétition
peu
nous
Paris-Marseille qui me
municipaux
SMïs la luxueuse cabine dont les fau¬
teuils profonds inviteraient de plus
que
C'est l'homme qui a la responsa¬
bilité de conduire un des rapides
que
Pas
les freins. C'est une précau¬
tion obligatoire avant chaque dé¬
part. Voyez, je fais jouer cette ma¬
finitivement le service des Bateaux-Pari¬
moins
prome¬
en¬
s'il n'y avait pas eu les
venir faire des sa¬
De sorte que,
sayons
gne,
installons
nous
désirez-
cortège, s'a¬
vançaient, portant leurs drapeaux,
leurs oriflammes et leurs enseignes,
coiffés
d'une casquette plus ou
est splendide et nous
nade.
que
donc ?
l'auront méritée.
En effet, derrière ce
connu Jean Hudelo.
A notre arrivée à Marignane, Givon
n°us accueille avec un
large sourire :
Vous en avez de la chance, nous
dit-il; le temps
monsieur,
là,
vous
leurs
quatre heures suffisent pour traver¬
la
É
H
Non.
—
année encore.
Maintenant c'est
la
revenir à Marseille.
notons-le, le
C'est le pilote Givon,
l'Kne, qui était chargé de
avec
:
;
Quelques
après,
nous
minutes
amerrissons. Notre beau voyage est
terminé. Mais nous le recommence¬
rons
dans
l'autre sens deux jours
ser
Un beau voyage
°er,
annonce
nous
»
changé de demeure,
a
petits oiseaux
avaient décidé de
et, à nos yeux éblouis, appa¬
raît la magnifique baie d'Alger...
terre
l'appareil dans le port
li¬
cana¬
,
seconde partie du parcours.
Après 400 nouveaux kilomètres entre
ciel et mer,
Givon, d'une voix stri¬
Un
bruit d'enfer.
L'imposante machine bondit dans un
1933, il avait été ques¬
tion de les supprimer, mais les conseil¬
lers municipaux
attendris par des rap¬
ports poétiques vantant Je charme des
paisibles promenades sur la Seine,
décollage,
un
se
traînant dans
son
émigration une
foule de petits commerces, ses voisins
coloniaux.
Déjà,
la
pour
aux
poussière, on pouvait
joies de la littérature
Or, depuis quelque temps, la petite
à Suresnes ?
dit-il.
pays
et étrangers, je fré¬
parvenait après avoir traversé
bibliothèque
qui, l'an
dernier encore, faisaient régulièrement
la traversée de Paris, de Maisons-Alfort
mais notre pilote est intraitable ;
Si vous ne vous dépêchez pas, je
rer ;
compétence de
que.
Un bateau-mouche ? Un de
rables « omnibus aquatiques »
savou¬
en
numéro
colonies et
jardin calme et odorant, et, dans
vrer
bientôt, il
préparé un succulent déjeu¬
nous serions tout disposés à
a
vous
simoun de
un
Givon amerrit dans le petit port
d'El Ciudad à l'aspect mauresque. On
nous
On y
un
che, vous n'avez pas
perdre. Il y en a encore
ner.
vous
superbe
une petite bibliothèque qui
dépendait du ministère des colonies et
qui était située dans les bâtiments du
Palais-Royal.
^
nous apercevons une masse
: ce sont les îles Baléares,
que
un
quentais
que,
née...
aussi,
Pour parler avec
de Bouquet, les compa¬
nom
pour
j'espère
lointains, étranges
une
oncle Xavier a remportée à la
Foire au bétail de Camembert-surGaronne en 1892.
Cette coupe-ci, me dit mon
rédigé
et
l'Exposition Colo¬
benjamins, nous
vous, je m'en sou¬
chers
consacré à la gloire de nos
aussi à votre documentation coloniale.
dé¬
voici
mes
souvenez
».
barquant à Aubervilliers, tout
comme
calme
Chemin
bateaux :
l'arc ?
de
moment
avions
parfois les
Me
Bien entendu, nous avons l'impres¬
sion de nous trouver en pleine sécu¬
est
Au
aussi vieux
presque
spectacle est beau lorsqu'on ne voit
que l'azur, le soleil et la mer !
I-e vent
-
viens
plus
rité.
pendant ce voyage
long et difficile, là vie pénible du chauffeur
et du mécanicien sur leur infernal bolide.
des fêtes
royales dans le jardin
et les galeries du
Palais Royal
parlé !
voici
apercevons au loin déjà; et nous
entre deux immensités bleues.
mes
André Rolland partage
faire de la
publicité, se livrent gracieusement
sur les plages de Californie. Mais
ce
sport, dont les plus célèbres
champions furent Diane, les Ama¬
Hercule ; Saint Sébastien,
zones,
patron des archers, n'est nullement
mort dans notre pays. Loin de là !
Il est fort en faveur dans un joli
coin d'Ile-de-France, le Valois, qui
s'étend entre Compiègne, Senlis et
Villers-Cotterets, et dans le dépar¬
tement du Nord où les sociétés
d'archers (mot bien plus joli que
tireur à l'arc) sont en nombre.
L'hydravion glisse sur les flots, avant l'envol.
Ah !
On prépare
niale,
C'est
aux
Paris-Marseille... à cent à l'heure
avait lieu à Auber-
que l'humanité, auquel
stars de Cinéma, pour se
ranime
se
villiers
le ehatapionnat de
France du Tir à l'Arc. Quel dom¬
mage que l'on n'en ait plus
Avez-vous vu déjà tirer à
verte
Quand l'ancien Paris
"Pacifique " et d'une "Mountain
les
mieux que
Sioux...
imanche
12 semaines !
Tous ceux qui enverront en même temps
12 réponses exactes de suite, à ce concours
des dessins-devinettes, auront droit à une
montre offerte par Benjamin.
chèques post. Paris 17 58 - 56
A bord d'une
montre
une
Quelle expression représente ce dessin?
:
25 francs; 6 mois, 13 francs
an,
Com pte
cru ?... Les
archers de notre pays
Qui l eut
Depuis le lor juin, la ligne aérienne
Marseille-Alger, d'Air-France, est ou¬
ABONNEMENTS
1
Brunei,
Étoile 05-50, 9 ligne*
Administrateur
Gagnez
en
ADMINISTRATION
Paris (17*)
Reg. du Com. 259-680 B
ET
Rue
Robert LAJEUNESSE,
mer
7 Juin 1934
Nous vous deman¬
dons instamment de
répondre
en
masse,
d'habitude, à
notre appel, et de par¬
ticiper joyeusement aux « gran¬
des journées de la jeunesse » que
comme
nous
sommes' en
train de
prépa¬
rer
pour vous..
La « Journée du rire »
Vous savez que Paris possède,
depuis quelques semaines, le plus
beau parc d'attractions d'Europe,
le plus beau, le plus moderne
et le plus amusant : Luna-Park.
Grâce à l'amicale obligeance de
son
brillant directeur et anima¬
teur,
c'est
donc
dans
ce
cadre
merveilleux de Luna-Park que va
se
dérouler la première de nos
manifestations : La journée du
rire, le 14 juin, de 13 h. 30 à
19 heures.
(r. s. V. P.)
.
Benjamin
Ce
jour-là, l'entrée de Luna-
Park
EXCLUSIVEMENT
sera
RESERVEE
aux
benjamins et à
leurs familles. Nul ne pourra en¬
présenter sa carte de
trer sans
benjamin.
Il faut donc que, dès cette se¬
vous nous demandiez votre
fêtes de
aux
Benjamin. Pour
maine,
Jardin d'Acclimatation,
carte de
chantera.
benjamin' si vous ne l'a¬
mai
Les attractions
ris
principe de la fête
le suivant
Au lieu de payer, com¬
d'habitude, l'entrée
d'abord, puis chacune des
attractions, vous n'aurez
à acquitter en tout et
pour tout que 5 francs
d'entrée par personne pour
me
tous
frais.
fois entré dans le parc,
vous aurez le droit de profiter li¬
brement de toutes les attractions
SANS PAYER UN CENTIME :
scenic railway, water-chutes, autodrome de petites autos à essen¬
ce,
bateaux, rivière enchantée,
skooter, le cyclone, le palais du
Rire, etc.
Vous serez chez vous et entre
dans ce
leur
lirez le programme
dé¬
taillé, jeudi prochain, dans Benja¬
min, ainsi que des renseignements
sur notre fête du 5
juillet.
en
Et il
dire,
ne
bien
reste
nous
qu'à
vous
chers benjamins, com¬
mes
nous
heureux
sommes
de
penser que ces grandes manifes¬
tations vont bientôt nous permet¬
tre de vous revoir, de vous serrer
la main, et de vous dire de vive
voix
tout
notre
dé¬
affectueux
vouement.
étonnant et
parc
joyeux qui fait
et
Vous
Une
vous
notre
JABOUNE.
l'admiration de
BENJAMIN
LE MESSAGE
UN EXEMPLE A
¥
citerai pas
connais.
e
Il
était_ donc
DONNER
tous.
fois
présidente
président de club qui voulait
que celui-ci marchât très bien, que
tous les membres s'entendissent, eus¬
ou
une
une
conduite; tout
ça,
bien.
une
bonne
je le comprends très
Ce président avait organisé son club
façon splendide,
chacun avait
sa
fonction. Les statuts avaient été votés
à l'unanimité et une discipline rigou¬
reuse régnait dans ce
club, ce qui per¬
mettait de faire des choses très intéres¬
santes.
Tout cela était très bien, mais (car
il y a un mais, et c'est bien ennui/eux,
allez le voir), ce président
(ou cette présidente), qui voulait que
chacun dans son club se tînt parfaite¬
ment bien ne donnait pas un très bon
comme vous
exemple à l'école, et même il lui arriva
d'être si fortement puni qu'il fut .ren¬
voyé... Cela, vous l'avouerez, ne devrait
arriver à des membres de club de
pas
benjamines
ou
benjamins, et
encore
moins à un président de club.
Je crois qu'il est tout à fait utile et
indispensable
que
dans tous les lycées
et toutes les écoles les professeurs se
rendent compte que les membres des
clubs de benjamins sont un peu meil¬
leurs élèves que les autres, justement
qu'ils sont membres de club, et
parce
AU
masqué
a
plus, un grand bal avec or¬
et distribution gratuite
d'accessoires, sera organisé pour
Les
dotés de
UNE DAME OUI REDEVIENT
SUBITEMENT JEUNE A 75 ANS
francs de prix et aux¬
quels vous pourrez participer gra¬
tuitement seront organisés pour
terrains, les dépôts de vivres, les tombes
des
princes romains.
A la suite de cette visite, une réunion ré¬
créative a rassemblé tous les membres du
club. Ce club envoie son salut le plus corsikl à tous les benjamins de France.
C'est
1° Présenter votre
carte de ben¬
jamin. Chaque carte de benjamin
donne droit à l'entrée de trois per¬
sonnes au maximum (vous et deux
parents ou amis).
2° Acquitter pour tous frais une
de 5 francs par person¬
donnant droit : à Ventrée ; au
somme
ne
bal ; aux concours
et à toutes les
attractions.
LA CARTE DE BENJAMIN
est délivrée à nos bureaux seule¬
Brunei). Pour l'ob¬
faut-être- abonné ou s'a¬
Chaque abonné a droit,
(14,
ment
tenir, il
rue
bonner.
s'il .le désire, à autant de cartes
benjamin, qu'il a de frères ou
(La carte
sœurs.
recevoir
ment, utiliser les
Pour la
DENTISTE————
Tout dernièremeni.
de
gardien du jar¬
zoologique de
Prague s'aperçut
qu'un de ses hippo¬
potames ne mangeait
plus. Les dents de
un
de
coûte 1 franc.)
din
sans dérange¬
bulletins ci-des¬
aussi pour nous
jeudi 28 juin et
votre jeudi 5 juillet
votre
juin.
Ce jour-là, en effet,
l'Union des Artistes va
au
Jardin
d'Acclimatation, un gala
sensationnel
auquel
voudrez toutes et tous as¬
organiser,
gueule.
scie les dents du patient
Le directeur du « Zoo » ramassa les
débris de l'opération et les emporta dans
son
de
bureau
vous donner une
idée de la taille que peuvent atteindre
hippopotame quand elles
à pousser sérieusement.
mettent
LE NOUVEAU FUNICULAIRE
ELECTRIQUE DE MONTMARTRE
Le funiculaire
En 1921, cette compagnie était rache¬
tée par la Ville de Paris et l'exploitation
dès bateaux-mouches confiée à la S. T.
C. R. P.
Tant
qu'il n'y eut pas d'abondants
moyens de locomotion reliant Paris à sa
banlieue, les Bateaux Parisiens firent re¬
cette. Tous les petits employés de la
banlieue habitant des bourgs situés au
bord du fleuve prenaient chaque matin
le bateau pour aller à leur travail, à Pa¬
par
le même
—
d'ailleurs
chemin.
Maintenant les tramways
qui étend
ses
ramifications jusque dans
la banlieue, font
currence aux «
victorieuse
une
paquebots
»
con¬
de la Seine.
Pa¬
1931, est
tuellement
recons¬
truit, il entrera
la joie de
service
été d'une
généreuse amabilité
quand il s'agissait de collaborer
avant
ac¬
en
la fin
l'année, mais il
sera
électrique.
On avait tout d'à-
de
charmante etj
Odéon
:
Relais par
tégoriel
équipes,
Les lettres de Bob et de Bobby
Un film
le
Si
vous
n'êtes pas
abonné
(édition 1934).
rien
N'achetez
(alimentation,
vêtements, papeterie, cycles, T.S.
F., phonos, etc.) sans utiliser notre'
carte de benjamin qui économisera
à vos parents des centaines de
francs par an.
carnet
vous
êtes
déjà abonné
BENJAMIN
pendant un an (ou 6 mois).
Envoyez-moi la carte de BENJA¬
Je suis déjà abonné a BENJA¬
MIN et je joins à ce bulletin une
bande récente.
MIN et le carnet des commerçants
amis de Benjamin.
JAMIN
Je
désire
Ci-joint la
recevoir
somme
de
Adresse
et
le
ma
carte
des
carnet
de BEN¬
commer¬
çants amis de Benjamin.
somme
de
—
Mon cher Bobi
Te
souviens-tu
d'un
Nom
que
nous
vu
ensemble, un jeudi, avant
départ pour Bordeaux ? Je ne me
souvenais plus du titre mais seulement
du sujet. Cet homme qui peut, à l'aide
d'une certaine boisson, se transformer
singe, en singe méchant et terrible,
qui accomplit comme homme des ac¬
tions merveilleuses et comme singe des
méchancetés inouïes. On voyait sur le
film sa figure se transformer peu à peu.
en
Adresse
-••••■
—
:
L'abonnement d'un an : 25francs; 6 mois : 13 francs. Pour recevoir la carte et le
carnet, joignez seulement 1 franc en timbres. Si vous voulez recevoir la carte et le
carnet dans le ravissant petit porte-feuille porte-carte spécial de Benjamin (en maro-
cruin chagriné bleu
foncé,
avec
qui fait son charme), une Betty,
et sympathique petite poupée;
Silly Symphony en couleurs, non moins
bien venue que les précédentes.
Ceci est déjà un programme assez complet,
mais le Ciné « L'Auto », dont la modicité du
prix des places est légendaire, tient à nous
en donner plus que pour notre argent : voici
un
film
musical
Madone,
donné avec
le
célèbre orchestre viennois
Dajos Bela,
ce
cette amusante
et une
plus dans cette relation extraordinaire
de
l'odyssée de Georges-Marie Haardt et Louis
Audouin-Dubreuil et de leurs héroïques com¬
pagnons à travers cette Asie restée mysté¬
rieuse en dépit de toutes les inventions mo¬
dernes, grâce auxquelles le temps et la dis¬
tance
semblent abolis !
Après la brillante
réussite des deux premières croisières, celle
qui traversa le Sahara et la deuxième, la
Croisière
centre
noire,
au
de l'Afrique,
voici à présent « La Croisière jaune » qui,
partant de la Syrie où règne la paix fran¬
çaise,
atteignit Shanghaï au moment où
oublier les actualités de la semaine
dernières nouvelles du monde entier.
et
sans
les
EDOUARD VI1É
KatKaxine
x
tfgpbumj
LITTLE WOMEN
grondaient les canons japonais auxquels fai¬
écho les canons chinois.
Les obstacles qu'il s'agissait de franchir
étaient de taille, et non seulement au ^iguiié :
saient
us
quim mifs du docnue
mabch
JARDIN D'ACCLIMATATION
toutes
pour
ca¬
Le Grand Zoo du Bois de
Tous
les
jours
300 mètres
:
avec
5 obs¬
de la saison d'été
Dimanche 16 septembre, jeudi 20,
dimanche 23, jeudi 27, dimanche
30 septembre
Réunions d'automne : culture physi¬
Fin
Permanent
que,
jeux
Dimanche 7
:
ne
plus fréquentés
de grand air et
de
l'eau.
Léon
TRANSFORMÉ
dit, à
CYCLONE
service,
ce
l'Exposition de Chicago
L'AUTODROME DE STRESA
et
pendant tout l'hiver ainsi d'ail¬
que
les pontons et les remor¬
qui
croyez-vous
vous
les
et ses
sur
Nous
—
Le THÉÂTRE des LILLIPUTIENS
La
la Seine...
sommes
se
actuellement
en
avec
et
une
LE
SCENIC-RAILWAY
LE
WATER-CHUTE
vous indiquer un
Ils seront vendus à celui qui
en offrira le
plus et qui payera
amateurs
JEUX
INÉDITS
DEAUVILLE
Le
Nouveau
Dancing
Luna-Park
de
TRANSFORMÉ EN JARDIN
Le
par an et par
!
VÉLODROME DU RIRE
CHTDÉt
CN I IftC
O
CINÉ L'AUTO
-
Toua las Jours
Matin** à 2 h. 30
Henhy KUBNICK.
FLEURI
plus beau Dancing de Paris avec ses incomparables Orchestres
LE
ponton.
aux
SES
et
Tout ce que je puis vous dire
c'est que les acheteurs auront l'autorisa¬
tion d'amarrer les pontons-stations le
long des rives de la Seine, et qu'ils au¬
ront pour cela à payer un droit de loca¬
Avis
Luna-Park
LES
HYDRAVIONS
LE WALTZER
MARCK et ses FAUVES
LA RIVIERE ENCHANTEE
comptant.
deux francs
KERMESSE
AVEC TOUS
Impossible de
un ou
L'ENVERS
sensationnelles
voitures
«te
—
tion de
ses
LA
faire le transport
—
A
LE SKOOTER MODERNE
pour¬
société qui voudrait
des touristes et ama¬
teurs de bains de rivière, entre Paris et
la plage de l'Isle-Adam.
Combien les bâtiments sont-ils ven¬
parlers
MAISON
Le NOUVEAU PALAIS du RIRE
déjà pré¬
sont
rapides bateaux à moteur
LE LABYRINTHE
particuliers, soit des So¬
qui voudront reprendre à leur
compte l'exploitation des « transports en
Soit des
Et des acheteurs
sentés ?
ENRAGÉ
LE YACHT-CLUB DE LUNA
achètera ?
—
véritables voitures à essence
ses
LE VER
queurs.
»
VOL.TERHA)
vente.
monsieur fort aimable, sont en par¬
fait état, tout prêts à fonctionner demain
s'il le faut. Ils ont été repeints et en¬
commun
GRANDS
LES
SES 10 GRANDES ATTRACTIONS NOUVELLES
:
Et, qui
jeunes animaux sauvages
et domestiques
ET
ENTIÈREMENT
que
un
—
Singes,
des Otaries.
LUNA-PAR K
ces
Nos bateaux, m'a
—
500
PETITS
LES
N'importe qui peut s'en rendre ac¬
quéreur. H suffit de se présenter à la
Préfecture de la Seine, au service des
Transports, et de proposer un prix rai¬
sonnable
des
Nourriture
les
pour
sentiments sont très
ils ne justifiaient pas
1.200.000 francs qu'ils coûtaient ; voilà
pourquoi une quarantaine de bateauxmouches, deux remorqueurs de secours
et soixante-huit pontons-station viennent
Evidemment,
louables, mais
30
Plus de défense de leur donner à manger.
(Direction
sont
les amateurs
lentes promenades sur
en
h.
17
Plus de défense de les toucher.
POUR
par
d'être mis
16
à
CIRQUE EN PLEIN AIR
d'hiver.
Ceux-ci
à
Boulogne
Nourriture des Ours,
ZOO DES PETITS
LE
octobre
à 14 h. 30
à Colombes,
Rassemblement général :
Formation des groupes ;
Formation
des
équipes
heures,
heures, Nourriture
Les Eléphants dressés.
30, à Colombes.
14 h.
;
16
à
:
;
dus ?
de belle devenir hideuse. Nous avions
été tous les deux puissamment impres¬
sionnés, je crois même que nous en
avions rêvé la nuit.
Eh bien, je viens de mettre la main
sur le roman d'où le film a été tiré et
tu
penses si
pour le lire.
je me suis jeté dessus
Il est intitulé : l'Etrange
cas du D'Jekyll, par L. R. Stevenson.
Il fait partie de la Bibliothèque Verte.
Le livre est bien plus complet que le
film. Il y a un tas de détails étranges
et curieux. Il y a surtout un mystère
qui dure tout le long du volume, et qui
intrigue beaucoup plus que dans le film,
on
où
voit
la
transformation
de
l'homme au fur et à mesure qu'elle se
produit, tandis que dans le roman on
ce changement. Papa me dit
Stevenson est un très grand au¬
anglais qui a écrit beaucoup de
romans, dont plusieurs ont été trikduits
en français. J'ai vitaWil V en avait un
ignore
que
teur
l'insigne estampé), ajoutez 5 francs.
Verte, l'Ile
au
Trésor que je ne connais pas. Je vais
le demander
à papa, la prochaine
fois que je serai premier. Hélas ! ce
n'est pas pour cette semaine !
Apprends,
Prénoms
■
Laurel et Hardy, nous voyons sur l'écran
trois dessins animés :
un
Mickey, souris
comme
on
n'en voit guère qu'au cinéma
La Croisière
ciétés
film
autre dans la Collection
(Voir ci-dessous)
Nom
Prénoms
Envoyez-moi
Ci-joint la
(Voir ci-dessous)
Toujours dû
C
comiques de Gervalse
CDKHPC
Tous las Soirs
" Il AU II O
Soirée » 20 h. 30
spécial
Pour recevoir carte ou carnet,
utiliser les bulletins ci-dessous.
Si
L.
Cette semaine nous sommes gâtés
pour
les films comiques, car outre un sketch hi¬
larant de ces Empereurs du Rire quë sont
épithètes laudatives pour qualifier les films,
mais pour celui-là, c'est bien le terme qu'il
faut employer, on ne sait ce. qu'il faut admi¬
rer
semble
nouveau.
souvent abusé des
a
où
exalte encore la fierté que
éprouve d'être Français.
nous
CINÉ L'AUTO,
AU
(c'est
splendide! On
pays
R. C.
amoureux
—
tacles.
—
le carnet des commerçants
amis de Benjamin
rappelons, mes chers
benjamins, que la carte de benja¬
min vous donne droit à l'entrée
gratuite permanente au Jardin d'Ac¬
climatation, à des faveurs dans les
théâtres et des réductions de 5 à
20% à vue chez plus de 600 com¬
merçants amis de Benjamin dont
les noms sont inscrits dans notre
Dépit
de
Barberine,
:
jaune.
;
Consolation
leurs
Pou r recevoi r la carte de Ben jam i n
vous
le
Chamjsioniaat du lancer du médecine-
bail; de 2 kilos
nous
Nous
l'Avare,
CINÉ DES VOYAGES.
chiffre.
et
Jeudi
—
de
chacun
tretenus
avons
de
française, et qui
L'Ecole des Maris, Samedi : Matinée poéti¬
que. Dimanche : Le Dîner de Pierrot, L'In¬
discret, Asile de Nuit.
gories;
—
ton
^Montmartre, suppri¬
en
vous
Si vous voulez acheter un bateau-mouche
les dents d'un
se
nous
suite de ce programme :
.Dimanche 24, jeudi -8 juin, à Colombes
'
14 heures Sft
Entraînement en Vite de la réunion
finale àtt 1"* juillet.
Dimanche 1» faille* à ta Crolx-Catelan
à 15 heures
GRANDS PRIX DES JEl'SKS
66 taèttea haies pour toutes lés caté¬
sports
ils lui servent maintenant
:
presse-papier...
Simplement pour
parents, ont toujours
vos
du Sacré-Cœur.
de plus en plus remplacés par des auto¬
bus
le chemin de fer, et le Métro
mé
plus grands acteurs de
terminés en juin ;
électrique ne tardera pas,
alors, à être mis en service, et cet été,
Parisiens et Provinciaux pourront l'uti¬
liser pour faire l'ascension de la colline
seront
gueule maintenue ouverte au
moyen d'un tronc d'arbre. Le dentiste
put alors s'approcher et raccourcir à la
sa
sister.
ris, les vedettes qui font
espère qu'ils
le funiculaire
ris, et revenaient le soir
et
D'ores et déjà, nous vous de¬
mandons, mes chers benjamins, de
nous réserver aussi votre jeudi 28
devaient s'installer sur des sortes de gra¬
dins assez peu confortables.
Les travaux sont activement menés et
ne pouvait plus remuer la
On appela un dentiste. L'hippopotame
fut ligoté à l'aide d'énormes courroies,
qu'il
mdii.
,
petisé à installer un escalier-méca¬
nique, mais «près l'étude dé divers pro¬
jets, on en est revenu à la solution d'un
funiculaire électrique, qui remplacera
avantageusement le précédent dont le
mécanisme hydraulique sembl ait un p>Bii
archaïque.
Le nouveau système permettra d'avoir
des wagons munis d'un plancher hori¬
zontal, alors qu'autrefois, les voyageurs
on
24
(Suite de la première page.)
l'animal s'étaient
tellement allongées
Retenez
Les
et
ans
du
au
AÎNÉS
LES
Comédie-Française.
à côté
verrez,
.
L'HIPPOPOTAME CHEZ SON
sous...
vous
BÊwy-
aveugle
depuis 3 ans, elle re¬
couvre
progressive¬
ment la vue depuis
une
vingtaine
de
jours. En outre, ses
cheveux gris deviennent noirs et onze
nouvelles dents lui sont poussées. Cette
respectable personne, qui peut mainte¬
nant parfaitement lire
son journal et
manger sans son dentier, continue à ra¬
jeunir presque à vue d'œil.
Aucune explication scientifique de Ce
phénomène n'a pu, jusqu'ici, être four¬
nie. Mais on dit que les docteurs qui
s'intéressent à ce cas extraordinaire,
sont en train de préparer un petit ber¬
ceau
et des biberons pour Mrs Elliott.
(iSans garantie.)
75
Pour entrer
Mrs
numéro
donné le début du programme de nos
séances de sport au Racmg-ilitb, voici la
avons
bord
Anne Ëlliott, q»i ha¬
bite Ottawa. Agée de
de 15 à 17 heures.
vous
le dépôt du sable de
la mer sur un fond rocheux et où l'on
peut très bien distinguer chaque couche
de sable déposée par l'eau, a été très in¬
téressante pour tous.
Les membres du club ont également vi¬
sité les soutes à poudre, les refuges sou¬
Pans notre
bavardes de Benjamin
vous.
POUR
naturels
la toiture
vous verrez les terribles Kirghiz, mon¬
tés sur des yacks, animaux bizarres tenant
à la fois du bœuf et du cheval ; vous verrez
les ruines de Palmyre, où régna l'illustre
Zénobie, vous verrez Bagdad, la ville des
prestigieux califes, vous verrez bien d'au¬
tres choses encore dans ce film qui
donne
une si
haute idée de ce que peut l'énergie
La Croisière jaune. (Une ré¬
prix des places est
accompagnant
les
que
raison
semés;
♦
château-fort de Hombourg. La visite de ces
par
Vous
de 25 % sur le
consentie
aux
familles
moins deux enfants.)
avec
régner un printemps éternel, des régions
âpres, désolées, d'aspect aussi farouche que
leurs rares habitants, dans des villages clair¬
matinée jeudi 7 iuin. Le Bossu ou Le Petit
Parisien ; matinée dimanche 10 iuin.
Le club d'Erbach (territoire de la Sarre)
visité le 12 avril les grottes de l'ancien
grottes, formées
—
duction
LE CLUB D'EHBACH
VISITE DES SOUTERRAINS
De
Enfin, des concours
Croix-Rouge.
la
par
VENEZ FAIRE DU SPORT
AVEC NOUS !
chestre
milliers de
organisé
Batignolles).
l'Himalaya
et
coquette.
assez
Albert Locatelli.
CINÉ DES CHAMPS-ÉLYSÉES.
La Croi¬
sière jaune.
ClNÉ Edouard-VII. — Little Women (les
quatre filles du docteur Marsch),
Ciné des Voyages (43 bis, boulevard des
décidé de
a
faire un don en argent à l'œuvre de la
Goutte de Lait.
A la fin de la réunion, tous les membres
du club sont allés officiellement à un bai
les visiteurs étrangers.
tous
Jeudi 7 juin, 20 h. 30. Théâtre des ChampsElysées, grand gala de danses de l'Ecole
Odette Courtiade, avec le concours de l'or¬
—
Le 12 avril s'est constitué à Commercy
un
club de benjamins.
Une carte de membre fondateur vient
d'y être créée et le prix en a été fixé à
5 francs.
Cette carte donne droit :
1" A un billet de tombola gratuit sur
quatre achetés à la tombola ;
2° Au demi-tarif à Une représentation
que le club donnera au profit des pauvres.
Enfin, à l'unanimité, le club
monde
CINÉMAS
BONNE IDÉE
CLUB DE COMMERCT
de
appellent
pays
du
dont les pics dépassent couram-'
ment
8.0Û0
mètres,
alors
que
le
Mont
Blanc n'atteint, comme vous le savez, que
'4.810 mètres, ce qui est déjà une altitude
A QUELLE HEURE ?
chestre
chaîne
la
du
QUEL JOUR ?
UNE
un
sent de nobles sentiments et
de
Le commissaire général,
André ROLLAND.
le club, mais je le
ne
**
dans ce cas les clubs seront très utiles
et tout le monde leur sera favorable,
ce qui sera un très grand bienfait pour
COMMISSAIRE
DU
grande échelle, les
petits rats de l'Opéra, ainsi que
Mlle Mistinguett, M. Jean Weber,
de la Comédie-Française dans des
tours de prestidigitation, etc., etc.
Un grand tournoi pour les ama¬
teurs de ping-pbng est à l'étude.
sera
les
vous en¬
applaudir, com¬
grande fête du 10
dernier, les Pompiers de Pa¬
à
me
Le
»
Vous pourrez y
pas encore...
vez
une
fois, la jeunesse de P-ns et de
province va avoir l'occasion de
manifester sa gratitude et son ad¬
miration aux grands artistes de la
capitale. La fête de l'Union des
Artistes, le 28 juin prochain, au
pauvre
boy,
que
j'ai été
très mal en math., médiocre
en composition
française, nul en an¬
glais, etc. Tu vois d'ici les reproches
que j'ai essuyés. Papa m'a dit que je
n'arriverais à rien si dès maintenant
je ne commençais pas à bûcher un peu
plus !
placé...
Allons,
Au
courage, au
revoir,
travail !
vieux camarade !
BOBBY.
Ne croyez pas les
"on-dit
»
sport correspond une grande
le Tour de France pour le cy¬
clisme. la Coupe Davis pour le tennis, le
Grand
Prix
de
l'Automobile Club de
A chaque
épreuve
France
:
l'automobilisme.
A propos de cette dernière épreuve, ga¬
gnée l'an dernier à Montlhéry par Campour
pari,
ce
peu
beau
2
Cfl
,
JU
Palais Berlitz
lllllllllllliltllt
31, Boul. des Italiens - 25, rue de la Mlchodière
moderne et le moins cher des Boulevards
Studio d'actualité le plus
«
Films sportifs,
ALLEZ-Y
PRIX
EN SEMAINE
3»
.
»
sketches gais, documentaires, dessins animés et les
dernières nouvelles du monde entier.
ALLEZ-Y
HIIU
3 .50
ïHiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHHiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHif'
champion qui devait être
après dans un accident, nous te¬
à rectifier les paroles que nous avons
entendu prononcer par un spectateur qui
n'avait certainement jamais conduit une
voiture de course.
Nous étions à un stand de ravitaille¬
tué
SJIlllMIIItlItlIIIMIII
nons
ment,
un
coureur
couvert
de
poussière
s'arrête pour prendre de l'essence, changer
son train de pneuà, opérations réalisées en
quelques secondes, et absorber avidement
bol de
liquide que lui tendait un de
amis. Or, comme un petit garçon de¬
mandait ce que buvait le coureur, nous
avons entendu quelqu'un
dans la foule
assurer que « pour avoir du cran et de
l'audace jusqu'à la témérité, le champion
automobiliste se dopait avec de l'alcool » 1
Voilà, benjamins, comment on écrit l'his¬
toire ; des gens ignorants ou malinten¬
tionnés détruisent aux yeux des jeûnes et
en
quelques mots ce que le sport a de
beau et de pur. Il était de notre devoir
de détromper le petit garçon curieux, nous
un
ses
l'avons fait immédiatement en lui affir¬
mant que le coureur buvait tout simple¬
ment pour se désaltérer du lait additionné
d'eau et très sucré. Un champion sportif
ne
ce
peut
d'ailleurs
dernier
pas
troublerait
boire
la
d'alcool
lucidité de
réflexes.
cerveau
et amoindrirait
ses
sucre, au contraire, nourrit
St-Cast ■ Côtes-dU'Nord
VILLA MAJESTIC
Mme Dunoyer de Lalande sera très
heureuse de recevoir, comme les an¬
nées précédentes, les nombreux et
ainsi que leur
famille, qui lui feront le plaisir de
charmants Benjamins,
descendre chez elle cet été.
La Villa Majestic possède
toujours
les mêmes agréments : proximité de
la plage, confort moderne, jardin
avec jeux, salle pour la jeunesse.
De plus, il sera fait des prix exces¬
sivement avantageux aux familles qui
pourront venir avant le 14 juillet ou
après le 26 août.
POUR VOTRE PAPA
...
vive la
Et
gentiane
SUZE, apéritif
rend
qui
il assure, après un
bonne digestion.
C'est un amer, mais sa saveur n'est
qu'affaire d'habitude et la SUZE de¬
vient rapidement l'apéritif préféré.
ger
à
sa
copieux
faim
car
repas, une
Le
Le
Imp.
aérant
:
J.-F. Cahen.
GEORGES LANG, 11 bis. Rue Curial
La
rédaction
ne
rend
aucun
manuscrit
1®
Il est pour l'organisme un vérita¬
ble stimulant qui chatouille agréa¬
blement l'appétit et permet de man¬
car
muscles,
combat la fatigue aussi bien morale que
au
de
physique et permet
coureur
conserver
intactes jusqu'au dernier tour de piste ses
qualités de conducteur audacieux, mais
non téméraire.
à
forts
mieux portants.
son
les
plus
£'cunie,
de
(Calvados), la plage de Pasteur,
ferez d'amples provisions
■d'air iodé qui vous permettront
de passer ensuite un bon hiver.
vous
A
EN SYRIE
BENJAMIN
Une belle fête arabe
prodigieuses ruines
Les
de Baalbeck
par
Victor
plein Paris
en
L'institut musulman
De
l'on
un
l'organise
Connaissez-vous
Paris ?
De nom !
FORBIN
peu
mosquée de
A PROPOS DU
«
prétention, ni la pla¬
ce, d'accorder une description à ce
magnifique ensemble de
ruines,
unique en son genre dans le monde
entier. Je
gner
Les
ici quelques détails.
New-York.
des vandales par une en¬
le touriste pénètre en
acquittant une taxe de cent pias¬
tres. soit une vingtaine de francs.
A la même porte d'entrée, il peut
engager un guide, dépense qui lui
fera gagner du temps.
Le monument le plus impres¬
sionnant (ou ce qui en reste !) est
le temple de Jupiter Héliopolitain.
Il comptait 54 colonnes, hautes de
20 mètres, larges de 2 m. 20. La
plupart gisent sur le sol, et il n'en
est que six qui aient résisté à la
prises
où
ceinte
desquels
les ouvriers creusaient un trou où
ils cimentaient un « goujon » de
bronze. Cette pièce scellait les blocs
énormes
Mais
on
centre
au
l'un à l'autre.
Et c'est pour s'emparer de ce mi¬
sérable morceau de métal que les
voleurs ont saigné ces admirables
des ruines
laborieusement
des trous jusqu'au cœur de la
pierre ! Les blocs étant désormais
descellés, le premier tremblement
de terre en détruisait l'équilibre.
Sans ces stupides larcins, qui da-
colonnes,
saurait quitter Damas
ne
blocs
accomplir cette excursion
classique : la visite des célèbres
ruines de Baalbeck, qui s'inscrit
obligatoirement sur l'itinéraire des
sans
creusant
BH
'Vî'-V
touristes.
Le trajet est de quelque 125 ki¬
lomètres. Nous louons une automo¬
bile et nous arrêtons les conditions
avec le chauffeur, précaution tou¬
ï
1
•
jours utile, surtout en Orient !
Mais, quand je dis « nous », j'exa¬
gère !, C'est mon ami qui s'en
charge, lui qui parle couramment
l'arabe et les principaux dialectes
dérivés de cette langue !
Au dernier moment, le conduc¬
teur
de
nous-
demande
prendre
plément
un
en
: c'est un
récemment
sup¬
l'occasion si
jusqu'à
au
pillage.
Chtaura,
pour
des
Pères
'
seraient
A
un
ville,
Jésuites,
de¬
encore
I
millier
de
du monde.
n'oubliez
dans quelques jours, exactement
juin, dans son cadre enchanteur,
obtiendra de la musique indigène et
boira du thé à la menthe au profit
le 15
on
on
des
petits musulmans malheureux.
La saison, déjà, est propice avec ce
beau ciel de belle saison renaissante,
et ce clair soleil qui fait jaillir les
pal¬
mes des palmiers. Ciel
et soleil font
valoir singulièrement les frondaisons
fleurs
en
corolles et exploser les
des massifs rectangulaires,
creusés
contre-bas,
andalouse.
à
la
manière
en
Les fleurs se mirent dans les longs
bassins étroits pavés de faïence. Le ciel
regarde dans le miroir d'eau des
de marbre rose, où l'eau, jour
et nuit, psalmodie son murmure frais.
Ce jour-là, chacun pourra librement
se
vasques
visiter la mosquée.
Et
seulement un qui,
ayant franchi le seuil du grand sanc¬
tuaire blanc, ne voudra pas s'extasier
y
a-t-il
en
à loisir devant les riches décorations
auvents, les dentelles de fenestratissées au couteau dans le plâtre
encore mou, les mosaïques de faïence
reproduites exactement d'après les
plus belles combinaisons du Maroc et
de l'Arabie, par des artistes venus spé¬
des
mètres
de
sur
le sol
évalué à deux mille tonnes !...
Nous sommes assaillis par
camelots
»
méfions de l'authenticité
objets, sachant bien que,
dans maintes régions orientales, on
fabrique « en série » de ces « anti¬
quités », à l'intention des touristes !
Puis, s'il fallait acheter tout ce
(tue l'on vous propose, on devrait
se munir de malles monumentales,
et je suis de ces voyageurs qui
temple
de Jupiter
juché sur une colline dont de belles
vignes drapent les pentes.
De
pittoresques villages s'ac¬
crochent à la montagne. Et l'un
d'eux mérite une mention :. c'est
Kérak-Nouh, qui prétend posséder
le tombeau de Noé (Nouh en lan¬
gue arabe). Il va de soi qu'il ne
s'agit là que d'une de ces fantai¬
sistes légendes que l'on rencontre
a
chaque pas, en Orient, où l'ima¬
gination populaire se moque bien
ces
feraient leur tour du monde... avec
une valise !
Victor FORBIN.
LE
PLUS
GRAND
INCENDIE
DU MONDE
jour l'appel
27,
rue
la pensée, vers l'Orient
mystérieux et magnifiquement enchan¬
porteront,
vous
par
soulagerez quelques petits
a
arborent
leur consentent
et
sur
Fabrication
gue
est
?
Eh ! pardi ! Cette flèche, lon¬
d'une trentaine de centimètres,
terminée par une pointe de
corne.
A environ 35 mètres du ti¬
la flèche peut encore percer
une planche de bois...
Après avoir soupesé la flèche, je
prends en main un arc qu'on veut
bien me prêter.
reur,
Connaissez-vous
l'histoire
de
l'arc d'Ulysse ? En partant pour la
de Troie, il avait laissé à sa
Pénélope un arc immense
que personne ne pouvait porter.
Comme il ne revenait pas de la
guerre et qu'on n'avait de lui aucu¬
ne nouvelle,
de nombreux préten¬
dants pressèrent Pénélope de choi¬
sir l'un d'eux pour époux. Elle dit :
«
J'épouserai celui de vous qui
pourra tendre l'arc d'Ulysse ». Au¬
cun d'eux ne le put, sauf un vieux
mendiant inconnu qui se présenta
en dernier et qui n'était autre qu'U¬
lysse lui-même.
C'est à quoi je pensais en pre¬
nant l'arc que l'on m'offrait. Allaisje pouvoir le tendre ? ou bien pèset-il quatre-vingt-dix kilos, ce qui
guerre
femme
que
je n'ai
pas
à supporter ce
qui est phénicien, ré¬
antiquité ; mais, à vrai
—
dire, on ne connaît rien des pre¬
mières phases de son histoire, soit
jusqu'à la conquête d'Alexandre le
qui la reconstruisit et la
J^rand,
baptisa Héliopolis,
ou « ville du
dieu Soleil ».
Après les Grecs, les Romains y
®tevent des temples splendides, que
'es
conquérents arabes se chargeJ"°nt
de détruire ou de détériorer,
niiatre siècles plus tard, en trans¬
férant les plus beaux édifices en
Xous vous avons parlé la semaine
dernière, du gigantesque incendie Qui
a
ravagé les prodigieux abattoirs de
Chicago et une partie de cette ville,
qui est la plus moderne et la plus
banditesque du monde. Voici une des
t
rope :
photos parvenues en Eu¬
voit comme la plus grande
au
bétail
»
du monde brûle
plus difficile, et à quoi je ne me
suis pas même risqué, c'est d'en¬
voyer la flèche en plein milieu de
la cible... Il y faut du coup d'ceàl,
de l'habitude, de l'adresse; la corde
doit
être tendue
à
un
millimètre
près, c'est tout un art ! (L'art de
l'arc) Le tireur, dans le choix de
sa position,
doit tenir compte du
vent, du soleil, que sais-je encore '?
de ces mille impondérables qui font
Diabolo de sport avec
axe métal
Benjamins
intéressante
une
Poids 40
16,
1
rue
gr.
joueur 13 fr.
Rotation parfaite
—
2 joueurs 15 fr. 50
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Télép. AUTEUIL 84-89
-r.—mrTî
le continent les robinsons
de la
glace. Le Krassine n'en continua
moins son périple, et il vient d'at¬
pas
teindre la baie de la Providence, dans
la mer de Bering, où il a pu porter
secours
à un navire prisonnier des
glaces. Il
a parcouru une
viron 12.000 milles (22.000
jours. C'est
JgPlj!
Petits et
Petits et grands,
grands, jeunes
jeunes
Tous
distance d'en¬
km.),
50
en
et vieux
exigent la marque Amieux!
Car à l'achat d'une conserve
La sagesse veut qu'on observe
Pour être sûr qu'elle est exquise -
grand record, et
pre&que un
pourtant ce magnifique voyage autour
de la Terre, montre que sans l'aviation,
les malheureux naufragés auraient dû
attendre quarante jours de plus. L'au¬
-
Qu'elle porte
bien la devise
:
? Malgré les beaux efforts
des marins, les rescapés du Tchéliouspu
français meilleurs
que les Sioux !
(Suite de la première page)
Est-ce donc si dangereux
—
OLYMPIA
des
Notre
Les archers
tireurs
DIABLOVERT
LE BON
PETIT DIAËLE"
remise.
.o^ANIEUX
%
FRÈRES
S
kine doivent bénir les merveilles de la
science moderne !
PALUEL-MAKMONT.
de la flèche à la taille de l'archer
ne
doit pas dépasser 1.700 ou
1.800 grammes. Les bras ne com¬
mencent à fatiguer vraiment qu'au
d'une
demi-heure
ou
bout
une
heure de tir.
En revanche, ce qui m'a paru
nom,
l'insigne
plein Océan Glacial Arctique, au nord
de la Sibérie, que des aviateurs réussis¬
sent à les secourir. Il vous avait dit que
le 23 mars, le gouvernement russe avait
envoyé un navire brise-glace au secours
des naufragés, qui devait essayer de les
atteindre en passant par... le canal de Pa¬
nama ! Parti du port russe de Kronstadt
le 23 mars, ce brise-glace, le Krassine,
était dans
l'océan Atlantique
lorsque les aviateurs réussirent, enfin, à.
ramener
BENJAMIN
"
Les bicyclettes
attendre deux mois
sur
5 '/■ AUX ABONNES DE
REMISE DE
vient de lancer
à votre intention
début d'avril de
kine, brisé
raient-ils
vous
—
Jacques
glaces,
PAR 1S
PLACE SAINT AUGUSTIN
BORDEAUX 61 COURS DE L'INTENDANCE
LE
Lac
l'angoissante
au
eu grand
fardeau; le
poids d'un arc « en bois d'amou¬
rette », même long de 1 m. 50 — on
adapte la longueur de l'arc et celle
Bourse
bien.
Moscou.
au
TAILLES
VASSEUR, Fabricant
des Blagis, Bourg la Reine (Seine)
CROISIÈRE !
ami,
FRS
2
G.
compatriotes des aviateurs américains...
BELLE
.
PAR
TUNMER
5 f,
8 f,
Envoi franco contre mandat
nouvelles exactes : cela faisait bien de
faire dépendre un peu le succès de nos
UNE
LmC*
EN PLUS
le moindre
aucun moment
passagers
plafond en bois de cèdre, comment ne
pas admirer les curieuses niches pour
les babouches, les tapisseries de nattes,
le sol de marbre recouvert de tapis
mérite
«
à
aux
Eh bien ! entre nous, je dois vous
qui est de 1.150 mètres.
dévastation.
—
Seulement, gênés par le brouil¬
lard, au moment d'atteindre la côte, ils
subirent un léger retard. De là les infor¬
mations erronées de la presse américaine,
qui s'attache plus à publier des nou¬
velles sensationnelles et rapides que des
dix-
croyants.
Dans la grande salle de prières
avouer
voici enfin à Baalbeck,
Jolie ville de 5.000 âmes, encerclée
Par la verdure de son oasis et qui
jouit, nous dit-on, d'un perpétuel
Printemps, grâce à son altitude,
nous
on g
eurent
I FR 50
PENDU
Pipe bois
galalith
besoin.
ture
aux
est assez dur à bout de bras ?
premières
n'en
somptueuses, le grand patio
de l'histoire !
"eresses. Et les tremblements de
?.rre parachèveront l'œuvre de
Etats-Unis, à trente kilomètres
près, au point qu'ils s'étaient fixés.
L'aviation américaine avait, en effet, eu
la cordialité d'ordonner que des avions
prissent l'air pour porter éventuellement
secours à Codos et Rossi, mais ceux-ci
BAIN
LAINE
4 ANS
!
nouveau
Jeu d'adresse
côte des
huit paires de colonnes et le minaret
d'où le muezzin clame cinq fois par
—
des
qui voudraient nous
vendre, à n'importe quel prix,
leurs antiquités : pièces de mon¬
naie, statuettes de bronze, verre¬
ries prétendues phéniciennes. Mais
L'ancien
dû en¬
voyer des avions américains à leur se¬
cours
pour les guider. Or, vous savez
qu'il n'en est absolument rien, et que,
au contraire, les deux célèbres aviateurs
ont parfaitement réussi leur admirable
performance puisque, malgré les remous
et le brouillard épais, ils ont atteint la
poulet
longueur est de vingt-deux mètres
et sa largeur est à peine inférieure
à cinq mètres. On s'accorde à le
considérer comme la plus grosse
pierre du monde. Et son poids est
de
égarés au-dessus de
jeu
LE
s'étaient
l'état du Maine, et qu'on avait
cialement de Meknès et de Fez ? Cha¬
cun
voudra visiter la grande salle
réservée
d'honneur
aux
réceptions
la
les ouvriers de l'époque ro¬
nous
Un
...
POUR ENFANTS
ENFIN !...
visitons la carrière d'où
nous
énorme bloc couché
nous
Au
—
ges
maine avaient achevé de travailler.
Je le mesure par enjambées : sa
«
on
Rossi
et
pas
musulmans très malheureux.
les matériaux de la cité antique
furent extraits. On nous y montre
et que
son
vous
teur.
La plus grosse pierre
un
Son
plus heureuse¬
que,
Et
en
'
plusieurs siècles, la plupart
colonnes
des
du Liban. Nous apercevons
notre gauche
la coupole de
l'observatoire
vélé
le
grandes solitudes du
désert, et les violons monocordes, et
bout.
le pied
Et
aurez
les instruments divers qui vous trans¬
tent de
emprunter une nouvelle qui longe
.
en
si évocatrices des
Les colonnes soumises
Nous avons repris la grande rou¬
te de Damas à Beyrouth et la sui¬
sur
vous
frappés en cadence par les mains indi¬
gènes, des derboukas frappées sur un
rythme sans cesse accéléré, des reïtas
qui sont de petites flûtes au son grêle,
2mfe
Ci-gît Noé.
vons
Mais il
revenir.
vous
ENTIÈREMENT GARANTIS
PUR E
York,
certains
journaux américains
s'empressaient d'an¬
noncer
Codos
que
fois.
du Haouz et le merveilleux lustre
de cuivre à sept étages de lampes ?
Il faudra visiter encore le hammam,
où les musulmans prennent des bains
de vapeur, le café maure avec ses ta¬
bles basses, ses coussins de cuir, ses
tasses minuscules pour le café et ^es
verres "fU'ètés
d'Or poù'f le thé à la
menthe.
Le simple droit d'entrée
donnera
droit à consommer le thé et à écouter
la
curieuse musique des
tam-tams
jeune Libanais
de l'Amérique
du Sud, où il a fait fortune dans le
commerce
et qui va voir ses pa¬
rents fixés
à Baalbeck. Ancien
élève d'un collège tenu par !des
religieux français (les Frères de la
Doctrine Chrétienne), il parle notre
langue aussi bien que vous et moi !
revenu
point
rares
UautocisatixMl
voyageur
une
encore.
MAILLOTS
à
»
anxieusement l'issue
du raid Paris-New-
assez.
C'est mieux
Et
Depuis que la France a pris en
main l'administration de la Syrie,
les ruines sont protégées des entre¬
France,
!
J'y suis alli
—
pilleurs de ruines.
Çà et là, on surprend, pour ainsi
dire, les vandales la main dans le
sac !
Généralement, les colonnes
des temples de Baalbeck se compo¬
saient chacune de trois sections,
vue
tout à fait
vacances
où, en
attendait
m o m e n t
insuffisant.
C'est mieux ; mais ça n'est
—
ment
son
impressionnante
De lieu
—
faut y
violence des tremblements de terre.
Une
Voilà qui est
—-
but étant de visiter
ces fameux gisements dits de Mossoul, situés bien au delà de l'Euphrate et du Tigre !
pection,
contenterai de consi¬
me
cieuses
JOSEPH-LE BRIX
-—
—
my
aller jouer
grand parc public, vous
pourrez pratiquer le tennis et, de
toutes façons, passerez de déli¬
Saint-Aubin-sur-Mer
la
—
vous pourrez,
avantages,
dans le
malheureux
Je n'ai ni la
Beyrouth...
Je me suis attardé à Damas, ce
«
grain de beauté de la terre »,
ainsi que l'enthousiasme des poètes
orientaux appelle cette antique cité,
et bien m'en a pris 1 Au cours
d'une promenade dans le labyrin¬
the des ruelles tortueuses du bazar,
je me suis trouvé nez à nez avec
un vieil ami, M. Maurice Mercier,
secrétaire général de la Compagnie
Française des Pétroles, qui va
m'entraîner dans sa tournée d'ins¬
plage de sable fin,
entre autres
partout
profit des petits musulmans
au
quoi
parle
Saint-Aubin-sur-Mer
PUBL. ELVINGER
TOUJOURS A MIEUX
5155
REBUS
qu'après une gracieuse et rapide
trajectoire la flèche fait mouche ou
tirée par un archer de ma
valeur, va s'écraser par terre à dix
bien,
S
mètres de la cible...
La
palme
Une
vres,
aux
archers de France '■
question
en
brûlait les lè¬
des ar¬
succédaient devant les
me
voyant l'habileté
chers qui se
cibles.
Pardon, monsieur ! Supposons
qu'au lieu de tirer dans une cible,
—
vous
un
vouliez aller à la chasàe
et des flèches...
Mais non, jamais ! L'arc
Ce
A
rébus
tous
lotion
représente
les
benjamins
"XOUR"
la
avec
la
devise
qui
la
un
XOUR.
une
solution juste, la
Envoyez les réponses à
cadeau.
XOUR, 8 bis,
lotion
célèbre
enverront
adressera
Société
de
Lecuirot, Paris.
rue
arc
—
n'est
pas une arme de chasse. C'est gro¬
tesque, ce que vous me demandez...
COMPTOIR
COMMERCIAL
DU
37, boulevard Haussmann, Paris (Métro
:
CAOUTCHOUC
Havre-Caumartin.)
Supposons-le tout de même.
Croyez-vous que vous attraperiez
du gibier ?
Peut-être, si l'on avait l'habi¬
-—
tude
—
de
viser
des
cibles
Et les sauvages
SPÉCIALISTE
LE
DE
L'IMPERMÉABLE
D'ENFANTS
mobiles.
qui
ne se ser¬
comme arme,
de l'arc que
doivent bien quelquefois abattre
des oiseaux ou des antilopes. Ces
vent
sauvages sont-ils plus
les archers amateurs ?
adroits
Non, monsieur, ils
ne
que
sont
pas
plus adroits ! En voici la
preuve. Il y a quarante ans étaient
à
Paris, comme attraction
cirque, des Indiens du Rio
Negro, qui portaient des arcs longs
de trois mètres, les plus
grands
qui soient au monde. Dans leurs
forêts d'Amérique, il paraît qu'ils
prenaient tout le gibier qu'ils vou¬
venus
pour un
MAMANS
Pour
pluie,
'
laient. Eh bien ! croyez-vous que,
conduits au jeu de l'arc de Com-
piègne
ou
de La
Ferté-Milon,
une
fois
sur
nos
Ch.
de
la
imper¬
méables et bottes
le spécialiste.
chez
trable, coupe impeccable,
ils
coloris de saison.
ci¬
40 mètres ?... Tenez !
je n'aurais pas donné gr£nde chance
au
plus fameux chef Peau-Rouge,
s'il
disputait le championnat de
France...
vraiment
contre
achetez
Tissu absolument impéné¬
n'ont pas seulement été capables de
faire mouche
bles placées à
protéger
enfants
vos
Brabant.
ger
lé¬
Baby.
caoutchouté, toutes
Qualité supé¬
teau
—
Vêtement
nuances.
rieure.
En 50 cm
55 fr.
Par 5 cm. en plus, augmen¬
tation de 2 fr. 50.
—
Magnifique
crêpe
de
man¬
Chine
caoutchouté. Bleu, blanc,
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En 45 cm
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NOS
§alnt9
lions, me dit
Mattoh,
ne
sont
pas dangereux du
tout... Il suffit de
savoir les prendre...
Fada-
Entre
Oua¬
et
gadougou, toute la
région que traverse
la
Volta-Blanche
n'est
qu'un im¬
mense steppe.
Depuis quelques cen¬
taines de .kilomètres, ce n'est plus le
Sahara, mais ce n'est pas encore la
forêt vierge. Aussi loin que s'étend la
vue, c'est la brousse, la brousse mono¬
tone et sèche, sans arbre, sans om¬
brage ; rien qu'une végétation ram¬
pante et de maigres buissons qui
s'élèvent tout au plus à hauteur de la
poitrine.
La région regorge de buffles, de
léopards et de lions. Çà et là, on ren¬
contre quelques huttes isolées, entou¬
rées d'un lopin de terre, que de
grands nègres nus cultivent avec une
sereine philosophie.
Ils n'ont donc pas peur des
lions ? demandai-je à Mattoh.
Il haussa les épaules :
Comme si on pouvait avoir peur
D'AVENTURES
Roi
o
es
N'Gorma
CONTES
journée de marche
moins d'une
A
la Jongle !
de
quelques indigènes qui devaient nous
servir de porteurs. Plusieurs chasseurs
volontaires s'étaient joints à nous, tous
des noirs demi-nus, armés d'arcs ou
de lances et portant comme coiffure
une grosse tête d'oiseau empaillée qui
leur permettait, paraît-il, d'approcher
le gibier sans éveiller sa méfiance.
pas lire
s
ralement, le jour, tous les animaux de
brousse dorment. Ce n'est que le
soir qu'ils commencent à sentir la faim
et
qu'ils deviennent un peu belli¬
queux... Alors le lion se met à parcou¬
la
rir la forêt à la recherche d'une
riture quelconque...
moment-là, il
pour l'homme
nour¬
Mais même à
ce
n'est pas dangereux
tu comprends. Missi,
:
0
se dirigea les
inoffensif pro¬
meneur, droit vers le lion.
Le fauve, surpris, s'arrêta et le re¬
garda curieusement. Mattoh marchait
d'un pas souple et rapide.
Son aspect dut rassurer le lion qui,
d'autre part, avait sans doute déjà pris
son
repas, car il ne bougea pas.
Nous étions haletants. Le doigt sur
la gâchette, j'étais prêt à tirer au pre¬
buisson,
redressa et
se
mains vides, comme un
mier mouvement de l'animal.
Mattoh, qui faisait bonne contenance,
bien que dans le fond il ne dût pas
être parfaitement à son aise, ne se
trouvait plus qu'à quelques pas du
fauve. Il s'inclina devant lui, murmura
quelques mots (le fameux
Salut, ô roi
«
de la brousse ! »), puis il le dépassa
et
s'éloigna
calme
avec, sous son
appa¬
rent, une certaine hâte.
Le lion était resté calme,
immobile,
aimable : il avait simplement
légèrement tourné la tête pour suivre
des yeux te promeneur qui s'enfonçait
presque
maintenant dans la brousse.
—
Brusquement Mattoh, qui se trou¬
à une quinzaine de mètres du
fauve, et qui pouvait s'estimer à peu
près hors d'atteinte, détala à toutes
jambes et courut se dissimuler dans
un fourré situé à quelque distance.
Aussitôt le lion se dressa, le poil
hérissé ; il poussa un rugissement ter¬
rible et en trois bonds eut rejoint le
vait
—
des lions ! dit-il.
Mattoh était un magnifique nègre
Mossi. Simplement vêtu d'un pagne, le
cou
orné d'un lourd collier consti¬
tué par trois ou quatre grosses chaînes
de montre en nickel supportant en
I!
me
reprochait de m'étre armé d'un fusil
guise de pendentif un roulement à
billes, il tenait son arc dans une main
et une poignée de flèches dans l'autre.
A Ouagadougou, on me l'avait vive¬
d'Ouagadougou, nous nous trouvâmes
en plein pays des lions.
recommandé :
connaît parfaitement
avec
ment
puis c'est
un
Prenez-le...
«
Il
la brousse, et
chasseur de lions réputé...
il vous rendra de grands
Vous verrez,
services. »
Mattoh s'était
chargé
de
recruter
Mattoh se retournait de temps en
temps vers moi et regardait mon fusil
une
amusée.
ironie
puisque je te dis, Missi, me
répétait-il à tout propos, que le lion
n'est pas méchant du tout... Vous
autres, blancs, vous vous imaginez
toujours des choses... D'abord, généMais
—
Les
joies
plage
que
offre
jointes
nous
magnifique,
charmes
d'une
campagne
aurez
toujours
une
chevelure
pro¬
avec un coup de « Marie-Rose » tous
les jeudis, La Marie-Rose, liquide végétal
parfumé, coûte 3 fr, 80 le flacon. fPharmac„ herborist.)
pre
colère...
Car Mattoh n'était pas de ces indi¬
autres
C'était
au
habitants de la brousse.
contraire un homme intelli¬
gent et civilisé ; il avait suivi les cours
primaire d'Ouagadougou et
il avait par conséquent une certaine
de l'école
instruction. Au
cours
de
ses
différentes
chasses, il avait soigneusement observé
dérouleront.
Il n'en faut pas plus pour qaie
vous décidiez vos parents à vous
nègres Mossi,
les
passer
vacances
à
Houlgate.
Houlgate ! Houlgate !
Vous
en
lions et tiré de ses observations
conclusions
sur
les
d'intéressantes
mœurs de ces fauves.
Et il me raconta que souvent des
emmener
perdu, Mme Poux, tué par la
Marie-Rose, qui nous tuera tous ! ! !
dis !... Et
puis le lion, il a peur de l'homme. La
plupart du temps, quand des chas¬
seurs l'approchent, il s'enfuit : il n'at¬
taque que lorsqu'on l'a blessé ou mis
—
les sports.
La perspective
de participer aux
grandes fêtes benjamines qui s'y
Il est
ga¬
Tu crois, Mattoh ?
Mais puisque je te
—
et
une
aux
ver¬
doyante et pittoresque.
La possibilité de pratiquer tous
—
petite
gènes naïfs et superstitieux qui vivent
dans la terreur des sorciers, des lions
Houlgate ! Houlgate !
GONDAMNË
d'abord il aime mieux une
zelle tendre et appétissante.
•AHstetûl
S
'2'Ru^nSFiues
â Novembre
n.i
S..
J
les
en
Y<STEREdunSO/R
OU
PIERRE DUBARDON
DETECTIVE PRIVE,
Résumé
des
chapitres
précédents
Emile-Jean, jeune garçon de 12 ans, fils
du célèbre industriel Carnavon, a disparu
dans des circonstances incompréhensibles,
alors qu'il était seul avec son père. Ce
dernier fait appel, pour le rechercher, à
le jeune détective privé Pierre
son voisin
Dubardon, qui raconte lui-même son en¬
quête
çonne
dans son journal intime. Il soup¬
Antoine le frère aîné de la victime.
Il le suit, après s'être grimé, dans un bar
où
le jeune homme rencontre son
ami
Gulvère à qui M. Carnavon a fermé les
portes de sa maison. Pierre Dubardon
écoute leur conversation et croit surpren¬
dre un nouveau complot. Un jeune voyou
vient chercher Antoine qui le suit à con¬
d'après ce que Pierre Dubar¬
entend, il s'agit d'aller livrer « un
tre-cœur
don
enfant
;
».
CHAPITRE Y
Le
repaire des bandits.
théorie
une
l
eut à ce moment une sorte
de flottement dans mon en¬
y
quête. Elle s'était précipitée de telle
façon que j'en étais surpris moimême. Je voyais Antoine s'en aller
et Gulvère rester, sans plus savoir
quel parti prendre : devais-je suivre
Antoine
^
ou
filer
Gulvère ?
une
de
mes
princi¬
sortis.
Il
produisit à nouveau alors
une chose que certains pourront ne
pas juger à mon honneur, mais dont
Dourtant je ne rougis point et que
je considère comme assez instruc¬
se
—
lion ne se serait douté de rien... Heu¬
reusement que tu étais là, Missi.,.
D'habitude,
chaque
cette erreur, le lion
fois
vous
qu'on
fait
mange..,
L'ESPRIT
D'AUTREFOIS
Aurélien Scholl, qui avait beaucoup
d'esprit, n'était jamais à court de répli¬
Un de
pourquoi il
ques.
ses
ne
amis lui ayant demandé
causait jamais avec un
certain personnage qu'il connaissait bien
Scholl répondit :
Voici la raison de mon absten¬
tion : « Quand Z..., n'est pas de mon
avis, ça m'afflige pour lui ; quand il
est de mon avis, ça m'inquiète pour
s>
arc,
il sortit du
Au moment où je franchis la
porte du bar, Antoine était encore
sur le trottoir ; il semblait attendre
une voiture qu'il avait dû charger
d'aller chercher.
grimage, car
en passant près d'une glace je m'é¬
tais assuré que j'avais de la peine à
me
reconnaître moi-même, je ju¬
geai inutile de prendre de grandes
précautions et, afin dé rester près
du jeune homme, je fis tout simple¬
ment semblant d'attendre également
voyou
Confiant dans
mon
taxi.
Mon hésitation dura quelques ins¬
tants, je n'ai aucune honte à l'a¬
vouer ; j'ai pour théorie, en effet,
un
qu'aucun homme n'est parfait. Mê¬
me pas moi. Je sais bien que cela
n'a rien d'original, mais chez moi
au moins, ce n'est pas uniquement
Mais
Comme je le
me
pensais, Antoine ne
pas
tout d'abord.
remarqua
au moment où il allait monter
voiture, je dus avoir un mou¬
malheureux qui attira son
attention, car il me regarda, me
en
vement
teur,
Pas de blague !
s'écrie un specta¬
je viens de lui prêter 200 francs !
Le
délicieux
Chocolat
enveloppage d'une de
professeur se promène dans la
campagne avec quelques-uns de ses élè¬
ves. Devant un petit ruisseau, il s'arrête
et, se tournant vers un des jeunes gar¬
çons réputé pour sa paresse, lui dit :
Vous voyez X..., ce ruisseau ? Il
est loin d'être comme vous. Il suit son
en
murmure tout
l'angle de l'avenue
Gulvère contourna un
important immeuble, et y entra par
une porte donnant sur une obscure
impasse ; l'aspect vulgaire et sale
Ternes,
passage dérobé faisait avec
l'imposante façade un contraste
ce
aussi saisissant que lorsque
l'on dé-
en timbres pour frais
d'envoi). Vous pouvez en outre obtenir
GRATUITE
AU CINÉMA & UNE
ENTRÉE
PARTICIPATION à la LOTERIE NATIONALE
Le
Qualité
Ecrire CHOCOLAT
Chocolat
d'été
expérience me prouve, au
contraire, que malgré sa jeunesse,
Antoine a déjà une grande habitude
des détectives et que ce n'était pas
la première fois cru'on le suivait.
cette
la
ver
dans
fût
ouverte
crosse
de
mon
revol¬
ma
sous
mes
pas,
sans
garant.
portes s'of¬
Sur le palier, deux
fraient à moi. Je me dirigeai d'ins¬
tinct vers celle sous laquelle pas¬
sait un filet de lumière. Derrière
i'entendais des cris et des rires.
Il ne me fallut pas longtemps pour
me rendre compte que ces cris pro¬
venaient d'une espèce d'ovation que
les bandits, déjà réunis, faisaient à
leur camarade Gulvère, Et, vrai¬
ment
ces
messieurs-là ne man¬
pas, son
arrivâmes
grouillante
reconnus que
courant d'air m'en était
Je pris le parti de filer Gulvère.
Aussi bien lui ne me connaissait
sais seulement que nous
bientôt avenue Wagram,
le bandit
s'arrêtait au deuxième. Alors, je
montai à mon tour, avec les plus
grandes précautions.
Cette façade brillante, cette porte
secrète, cet escalier et surtout le
personnage qui venait d'en gravir
les degrés, tout me faisait penser
que j'approchais d'un repaire de
dangereux bandits. Marche par
marche, je montais, à pas de loup,
langage, je
qu'aucune étreinte m'eût saisi à lu
gorge et sans même que l'on tût
fermé la porte du bas ; un violent
nous
rentrez
chez
nous...
couvre des vices honteux et bas
dans l'âme d'un homme qui a toutes
les apparences d'une personne res¬
pectable et rangée (1).
Il
gravit
petit escalier en co¬
limaçon sentant le moisi, mal éclai¬
ré, lugubre. Là, je ne pouvais évi¬
demment le suivre qu'à distance ;
(1)
un
Métaphore hardie.
•
au
Lait
Beurville
•
Désaltère
Exigez-le
BEURVILLE, Service C. 11, R. Malebranche, PARIS-V<-*
poche. J'arrivai heu¬
reusement sur le palier du deuxiè¬
me étage, sans qu'aucune trappe se
Si
18 cls
(joindre 1 fr. 50
caressant
pourrait le croire au premier abord
et sans réflexion, que j'étais mal
grimé ; je sais trop que malgré ma
jeunesse, je suis maître en cet art;
-
or
BIlHpiaiieilllHIRlIIBlIRBlHHlli
le temps.
de
plaqué
UNE
—
c'est qu'il
ta¬
d'une valeur de 15 frs
cours.
Oui, réplique le collégien, mais
croyez-bien que cela ne l'amuse guère.
ses
UN SPLENDIDE BIJOU
la cadence de ses pas, et comme je
suis assez habile à comprendre ce
expérience, quelque grande
qu'elle fût, ne pouvait donc pas lui
servir à. me démasquer.
Quelques instants p„lus tard, il
quitta le bar et s'en fut à pied d'un
pas dégingandé, en flânant; en s'arrêtant souvent, soit aux devantures,
soit aux attroupements. J'avais de
la peine à Je suivre, non qu'il allât
trop vite, mais cette lenteur m'exas.
pérait. Comme on sentait bien là
l'homme qui n'est jamais pressé et
qui n'a rien à faire !
Je ne connais pas suffisamment
la capitale pour pouvoir dire par
quelles rues il me fit passer ; je
Beurville
blettes de chocolat achetée chez
un de ses 2000 dépositaires à Paris
Un
mais j'avais la ressource d'écouter
fiter de la voiture ? »
Je dois dire que sur le coup, je
fus froissé. Je haussai les épaules
et, sans répondre, l'entrai à nouveau
au bar.
Mais j'avais tort, car cette expé¬
rience est pleine d'enseignements.
Elle ne prouve pas, comme on
Lait
au
propagande remettra
gracieusement à chaque per¬
sonne
lui faisant parvenir un
des
ment
ssait
talent.
..GRATUITEMENT..
et mal famée. A
j'y vais juste¬
moi-même, voulez-vous pro¬
aucun
—
—
dévisagea et, de la façon la plus
chez nous,
possède
ne
C'est un idiot, sans idées person¬
nelles... il répète ce que tout le monde
dit.
Monsieur Carabosse.
la mémoire.
naturelle du monde, m'interpella
en ces termes :
«
M.
Détective... si
le
vous
rentrez
je
que
à titre de
Et la preuve,
vas
tend
d
me
Je suis navré, Z..., le critique, pré¬
—
Maintenant, le sujet qui a bien
voulu répéter mes expériences va perdre
—
—
geste tous ces
m
C'EST UN IDIOT
—
L'ÉLÈVE X... AVAIT DE L'A-PROPOS
son
SÉANCE D'HYPNOTISME
pourtant,
apportait aucun effluve inquiétant,
et il avançait d'un pas majestueux et
lent. Mon fusil était chargé, j'étais
prêt à tirer. Les indigènes qui nous
accompagnaient se disposaient à glis¬
ser de buisson en buisson, afin d'en¬
cercler le fauve qu'ils attaqueraient à
préparatifs.
Attends, Missi, murmura-t-il, tu
veux pas croire ce que je t'ai dit... Tu
le Grand Prix
Eft celle-dû la coMiaiisseE-wms ?
rencontrâmes notre premier lion. Nous
étions dissimulés derrière un buisson ;
le vent qui soufflait vers nous ne lui
voir...
Abandonnant
(Dessin de J. Touchet.)
C'est la tête qui compte,.. Jeannot-Lapin gagne
Henry DORAC
,
tive.
l'espèce de
i
:
pales forces est de reconnaître im¬
partialement mes faiblesses. (Cette
formule est assez satisfaisante !)
Enfin, je me décidai à suivre le
frère du disparu.
J'appelai le garçon, je payai ra¬
pidement ma consommation et je
J'eus le bonheur de le tuer net.
Quelques minutes plus tard, Mat¬
toh, complètement remis de son émo¬
tion, me confiait :
Tu as vu, Missi si tout a mar¬
ché comme je t'avais dit... Tu as vu
comme
le lion est resté tranquille :
pas plus bougé qu'une statue... Seule¬
ment, à la fin, j'ai mal calculé mon
coup...
J'aurais dû marcher encore
pendant trois ou quatre mètres avant
de courir. Trois mètres de plus et le
moi.
—
allons tourner une grande chasse au Jardin d'Acclimatation, tu
venir, c'est sans danger ! Les fauves... ce sont les animaux du Zoo
îles petits.
toh.
arbre,
Mattoh arrêta d'un
peux
nouveau.
sayer
la flèche et à la lance.
Nous
malheureux
mauvaise cartouche et tirai à
Le fauve était déjà sur Mat¬
cette
—
de se réfugier au sommet d'un
ils continuent d'avancer sans
faire semblant de rien, Lorsqu'ils ar¬
rivent près du lion, ils le saluent en
lui disant: « Salut, ô roi de la jun¬
gle I » Et ils s'éloignent d'un pas tran¬
quille...
Et le lion, que fait-il ?
Rien... Il reste assis sur son
séant et il les regarde paisiblement
passer... Mais s'ils faisaient le moindre
geste un peu brusque, il aurait peur
et se jetterait sur eux.
Quelques instants plus tard, nous
le
Je pressai sur la gâchette, le coup
partit pas... Nerveusement, j'éjectai
suivant la piste qui
—-
..^Immramimilllllllilllllllllll[""
ne
terrait
se
traverse la brousse, se trouvaient tout
à coup, sans arme, en face d'un lion :
Au lieu de s'enfuir, dit-il, ou d'es¬
—
gt?bou^lrd'd|^'«|
du cowair|.^RIS-5 ,
fourré où
Mattoh.
quaient
au
pas
de franchise. En effet,
ce
que
j'entendais alors n'était
qu'une confirmation à laquelle j'at¬
tachais aussi peu d'importance que
le calculateur expert à une preuve
par neuf.
Ah ! le voici le roi du crime,
—i
arrive
luer
aplJi
fier
braillait l'un.
Messieurs, hurlait un autre, je
toast au héros de l'af¬
faire des Petits-Pâtés (1).
Vive Gulvère, surnommé la
«
Honte du Quai des Orfèvres ! »
glapissait un troisième.
Comment dire plus nettement que
l'ami d'Antoine est plus fort que
mes
confrères de la police régu¬
—
propose un
(
—
lière ?...
J'aurais payé cher pour voir la
tête de ces camarades-là, et com¬
bien pour les
le trou de la
ohotograihier ! Mais
serrure
'«Ici
fitur
était obstrué
la clef.
Il y avait pourtant
par
une assez large
laquelle j'aurais peut-être
apercevoir un. coin de la pièce,
fente par
pu
entre
le bas de la porte mal
assu¬
et son encadrement, mais
cette maudite porte s'ouvrait vers
l'extérieur, j'allais l'apprendre aux
dépens de mon nez ; en effet, com¬
jettie
je m'accroupissais pour risquer
œil, elle me heurta brutalement
le visage. Quelqu'un sortait.
me
un
(A suivre.)
milieu du charivari de bravos,
de
chansons, de cris, de proclama¬
tions, de pupitres tapés, de vitres
résonnant, de verres choqués, etc.,
je pus saisir le sens de quelques
exclamations qui auraient été de
nature à convaincre un enquêteur
moins fin que moi ; — moi, j'avais
déjà une opinion bien nette sur la
nature de la profession du per¬
sonnage que je venais de suivre ;
rar |
P. G. C.
:
Jacques CHR1STIAND.
le lecteur qui pren¬
Mémoires dans
la rue des PetitsPâtés est en ce moment à l'ordre du jour,
et son nom en manchette de tous les .iour."
naux
parisiens depuis une semaine, MM(1)
dra
Précisons,
îes
pour
connaissance
plusieurs
années,
reporters
de
ces
que
ayant
présenté
au
tout à fait extraordinaire un
bien banal qui y a été commis.
comme
publi
crinif
'te
rtjatmiir»
SONT DE BONNE HUHEU.
MONSIEUR
Antoinin et M. Spiral
Histoire de silence et de chant,
X
dans
1)
une rue
même
calme. Il avait
cherché
W avant de découvrir cet apVvy partement au premier étage
^
immeuble
d'un
qu'en
Spiral redoutait le bruit par-dessus
j chose. Chez lui, tout était aménagé
le silence. Les portes, garnies de
rCt ne claquaient pas. Le sol, revêtu
lapis épais, amortissait le choc des
ns. Sa vaisselle était de caoutchouc
aiiisé, de sorte que le contact des
chettes et des couteaux ne produiaticiin son lorsqu'il était à table,
x-/1
matin, comme il
, en train de boire
A
café au lait dans
use de caoutchouc,
s
lissa légèrement le
JJ F
à l'audition d'un
/
j
r
itait
Iques
secondes
vieille maman
près de quatre-vingt-dix
Et son enfant, cher innocent,
Avait quelques mois seulement...
Avait
M.
Spiral
WgJ
personne
Très bien.
Rien
de
^
|p
chant.
intrarié, mais très
lossession de luiie, il alla ouvrir
;ntion de
enêtre
et
jj
11
il
11
"
la
eut
faire!
sueur
La
marier à
se
d'autres
chanson
""âg
mon
déjeune de
Oh ! si ! répondit l'autre. Même
j'ai fièrement croûté ! Et c'est jus¬
tement pour vous remercier que je suis
—
que
tantôt.
ce
revenu
C'était inutile, mon bon ami. Il est
surtout inutile <!e chanter, je vous as¬
ans
!
sure.
Mais c'est
—
froide du
vieille
con¬
son
tour
Il y a
du feu dans ton...
Ecoutez ! reprit M.
—
poir,
Spiral au déses¬
m'intéressez décidément. Mon¬
vous
donc !
tez
Antoinin pénétra dans la silencieuse
retraite. Le maître du logis le fit asseoir,
lui offrit du porto et des biscuits, puis
l'interrogea :
Pourquoi
—
riies
chantez-vous
les
dans
?
Parce que je suis en chômage, dit
Antoinin.
Ce n'est donc pas là votre métier
habituel ?
Dame! non. De mon métier, je suis
dans la cordonnerie. Seulement, comme
—
avoir
et
demander
Et il commença :
de
maman
pas oour vous
des sous ! C'est pour vous remercier ;
laissez donc ! Je vais chanter : Il y a
du feu dans ton regard de velours...
innocents, ce qui rendrait la
pratiquement interminable.
—
—
Alors le brave capitaine
milieu de la
ssée, il aperçut
ird une énor-
Agonisant près de la fontaine,
au jeune homme tout tremblant:
« Epouse mon unique enfant ! »
u
j'ai
Dit
Ça y est ! pensa
Alors il cria :
—
L'homme
M. Spiral.
—
se
vous
avec
—
continuait
l'autre, où l'on pourrait vous faire faire
un excellent repas à mes frais. C'est un
peu loin, par exemple. Cela vous est
égal ?... Oui ?... Alors, attendez une se—
y
ami... A propos,
appTlu,
———:——
Antoinin, je m'appelle.
Antonin quoi ?
—
—
Non
—
ouverture,
et
très convenable... Ne me remerciez pas,
ce n'est rien...
Au moment où il raccrochait, M. Spi¬
ral crut rêver debout : la voix d'Antoi-
est un
Antoinin.
:
Monsieur
vous
nm.'plus fausse
à
c'était
jamais, retentissait
Histoires de
Violette-Jean.
Dessins de J.-P
CHAPITRE XII.
Le
avait
JJ E n'ai
pas connu les sept frères
Mohican,
les six aînés
étaient
beaucoup plus âgés
que
moi
;
mais j'étais pensionnaire à l'Institution
Perruche avec le dernier.
C'était,
viens,
autant
que
je m'en
bon élève, docile
un
et
Combien
de
fois
entendez-vobs des
personnes
plus âgées que vous, vos
de faire
pas
un
simple croquis ! Combien de fois tes entendez-vous regretter de
une méthode vraiment efficace !
Or, la chance
toute leur vie,
Ma méthode
'
A. B. C.
ne
avoir pu apprendre à dessiner suivant
Cela
vous
vous
—
est offerte
aujourd'hui d'acquérir
ce
qui leur a fait défaut
de savoir dessiner..
serait
en
effet bien facile
là méthode de l'Ecole A. B.
C., dont
aînés et qui a créé un cours spécia¬
lement réservé aux tout jeunes de huit à treize ans. Sans nuire à vos études
scolaires, en consacrant au dessin un peu de vos loisirs, vous arriverez en très
on
'«très rapidement à " cro-
vous avez
,r 'es mouvements les plus
PiJes, élnsi qu'en témoigne
cr°quis d'un de nos élèves.
certainement entendu
avec
parler
cet
ordrd
:
«
garçon
visiteurs.
«
Sur la pancarte, il y. avait écrit :
Prenez un quinquina Duchapeau. »
Le dernier des Mohican devint
de fureur et déclara qu'il ne
plus les pieds dans ce café.
Je n'ai pas d'ordres à recevoir
d'un marchand d'apéritifs, dit-il pour
rouge
mettrait
—
pliné, mais sa docilité présentait cette
particularité d'être raisonnée : le der¬
clore l'incident.
nier des Mohican était fier et ne se
laissait commander que par qui-de-
nier des Mohican avait eu
fin... je pourrais même dire :
valeur.
sa
sur
Le dernier des Mohican
était un « caractère »,
Il apprenait l'harmonica, instrument
qui convenait remarquablement à son
naturel martial et chevaleresque. Il ne
manquait pas de talent et jouait avec
beaucoup d'ardeur. Un jour qu'il dé¬
chiffrait un morceau qui semblait l'ins¬
pirer spécialement, il me dit :
Vois-tu, il y a une chose que je
regrette quand je joue de l'harmonica,
c'est de ne pas avoir la bouche libre
pour chanter les paroles en m'accompagnant. La harpe présente ce seul
avantage sur le noble harmonica de
permettre les joies vocales.
Mais, lui dis-je, es-tu certain
que le morceau que tu joues comporte
des paroles ?
Bien sûr ; elles sont même écri¬
—
parents eux-mêmes, regretter de ne pas savoir manief le crayon, d'être incapables
Laissez-passer >>,
de bureau, su¬
balterne infime, qui les distribuait aux
que
lui venait d'un
sou¬
qu'après avoir longuement médité
plaisir avec lequel vous parcourez vos journaux et vos revues pour y cher¬
cher les illustrations, les caricatures, les dessins humoristiques. Je n'ignore pas
que vous vous amusez à crayonner sur tous les papiers qui vous tombent sous
la main. Mais si ces essais témoignent souvent de dispositions très prononcées,
ils ne représentent malgré tout que des gribouillages où les erreurs, l'inexpérience
se révèlent à chaque coup de crayon. Alors, puisque vous êtes douéi pourquoi
ne pas apprendre à dessiner?
Pinchon
de tous les tours !
disci¬
droit ; des conflits se livraient dans sa
conscience chaque fois que son honneur
discutait la provenance d'un ordre et
il ne se soumettait à une puissance
ne fait aucun doute : vous aimez le dessin. Car j'ai bien souvent remarqué
£~*ELA
le
Eh ! bien, alors, et elles qui sont
dernier des Mohicans
un
de ces caractères !
car
rue.
donnier d'en face !
Christian SCHEWAEBEL.
M. Spiral prie M. Pondore de faire le
«
que
dans la
Hagard, l'ami du silence se rua à la
et put mesurer la catastrophe :
Antoinin avait été engagé chez le cor¬
Ah ! parfait... Alors, voici ce mot :
—
nouveau
fenêtre
Antoi¬
nin.
m
son
restaurant,
.
gérant, qui
distingua qu'ensuite le possesseur,
me insignifiant. La bouche modifiait
un
a
sîjo&de à j M sW é«5ire,, upw, n^ot, pfluç Je
—voua
dès ce soir. Je suis en relations
le directeur d'un grand office de
placement. C'est bien le diable si, muni
d'une bonne recommandation, il ne vous
trouve pas quelque chose.
Le lendemain, le directeur de l'office
téléphonait :
Allô !... C'est vous, cher ami ?...
J'ai le plaisir de vous apprendre que
votre protégé est casé... Oui, chez un
petit patron qui lui alloue un salaire
—
ï
m'en
—-
une
confus.
Il
entre temps je
Vous préférez tout de même votre
profession véritable ?
Pour ça, y a pas de doute !
En ce cas, dit M. Spiral, considéra¬
blement soulagé, je vais m'occuper de
tut, et le silence retomba
pluie bienfaisante.
Vous ne chantez pas mal ! cria
M. Spiral dont l'indulgence et la dou¬
ceur étaient grandes, mais peut-être préféreriez-vous aller déjeuner ?
L'homme eut un rire approbateur et
comme
belle voix,
—
Hep ! hep !
—
une
sers...
oui'he ouverte.
Bamment
on
ben ?...
comblée : « Allons, bravo !
Assez, maintenant ! »
à
rait bien
jS*
se
Allez vite,
se précipitant tout pâle à la fenêtre,
qu'est-ce qu'il y a... Ce n'était pas
quatre-vingt-dix ans ne paraissait pas
près de mourir. Quant" au cher innocent,
on assistait, bon gré, mal
gré, à toute
sa croissance. Déjà il faisait son service
militaire. M. Spiral entrevit qu'il pour¬
de
mais d'une
restaurant
—
plus. Il fouilla dans son
gousset et, cette fois, jeta une pièce d'ar¬
gent accompagnée d'un bon sourire de
permirent
Spiral de cornidre qu'il s'agissait
cAme exclamation
ou
»
compte.
ce
en
lui-ci n'agit
1,
leur,
à
Avant trois heures et demie, les cla¬
de M. Antoinin emplirent de nou¬
veau la rue.
Eh bien? s'écria l'ami du silence,
ducteur qui manœuvre avec confiance un
frein et s'aperçoit tout à coup que ce¬
lention
iculée
:
meurs
Sa povre
ement
juvante
propre
ami
—
n
soudain qui
de la rue ;
la pose
classique du pousseur de
romances, et demeurait ainsi figé comme
un personnage de gélatine.
M. Spiral nota en soupirant qu'il eût
été difficile de chanter plus fort et plus
faux, puis jeta quarante sous dans la rue
avec l'espérance
de mettre un terme à
ces vociférations.
L'homme s'anima, fit
un signe de
gratitude, et alla ramasser
la pièce sans se taire pour si peu. Il
beuglait :
diotant.
son
bonne heure !
arrière, il avait adopté gauche¬
en
ment
pre-
autos ne passaient
Je rares
tirée
chaussée de macadam
jour sur une
t
muet,
meilleur accueil à M. Antoinin, et de
mettre le montant de son addition sur
à
sonores
L'homme
paraissait croire qu'il chantait : un bras
ballant, l'autre sur la poitrine, une jambe
longtemps
DES ANIMAUX
Christian Schewaebel
par
elle qui émettait ces ondes
fêler les glaces des magasins.
e n est pas sans raison que
M. Spiral avait élu domicile
tr.
/
AMI
MITAINE,
J'ai appris dernièrement
Ce jour-là, le dernier des Mohican
devint rouge de fureur et quitta l'admi¬
nistration.
Je le rencontrai
un
jour
au
coin
d'une rue et l'emmenai dans un café.
Il prit un bock et commença de
converser amicalement. Soùdain, je vis
regard se poser sur
son visage se durcir.
son
et
une pancarte
FABLE
LA
le der¬
une
une
triste
triste
faim.
Le dernier des Mohican, en effet,
est mort d'inanition dans une pièce
dont il n'est pas parvenu à sortir.
Vous pensez peut-être qu'un mau¬
vais plaisant l'y avait enfermé ?... Il
n'en est rien, mais il y avait écrit sur
la porte ce mot : « Tirez. » Alors, par
fierté et par esprit de contradiction, le
dernier des Mohican a poussé, pous¬
sé...
et
ouverte.
DE
que
puis la porte
ne
s'est
pas
jEAN JOPSY.
CORDELIÈRE
-—
par vos
—
de temps à dessiner. Et ce mot
de joies ?
peu
Nous
venons
ne
résume-t-il pas une somme incalculable
Je regardai
justement d'éditer pour vous
un
aibum de renseignements entiè¬
fait la
je serai très heureux de vous envoyer aussitôt que vous m'en
demande. Il me sera très agréable de vous lire, mes chers amis.
Ecrivez-moi.
Louis Bailly,
Directeur de
iC'u"e
bien
d un
"e
de
l'Enseignement.
amusante cari-
nos
élèves M. A.
'"?• -Pour recevoir l'album illustré, il suffit de nous adresser le coupon ci-dessous, après l'avoir
'■ en
l'accompagnant de 1 fr. 50 en timbres français.
12,
a.b.c de
rue
Lincoln
-
et s'écria :
De quoi s'est mêlé
siteur de musique que je
—
me 'a're Parvenir votre Album de renseignements
iimkant
vos cours de dessin et trouver ci-joint 1 fr. 50
ores
français
pour
frais de port.
exprimer ma
reconnaissance. Votre
méth'odesi bien adaptée
à la compréhension en¬
fantine, sa clarté, sa
brièveté, le dévouement
de son professeur, ont
transformé mon enfant.
veux vous
à
toutes
les
autres
branches.
M. C., Autun.
SONME.2
POfcT
s.y-p.
ce
compo¬
de
ne
mes
peu,
FORT
S V V.
concierge. Son travail consistait princi¬
palement à demander aux gens qui sor¬
taient un menu papier portant ces
Vous avez su l'intéresser
lui donner le goût de
l'effort et la passion
du dessin. Ayant pris
l'amour du travail pour
art, elle l'a étendu
DONNEZ
FORT
professeurs.
il prit en dégoût la mu¬
sique à cause de l'influence que les
auteurs exerçaient indûment sur son
esprit.
Le dernier des Mohican grandit et
ne perdit rien de sa superbe. Il entra
dans une administration en qualité de
AU moment, où votre
achève
élève
le
Cours d'Enfants », je
un
montrait
connais
? Je n'ai de directives à recevoir
Peu à
«
:'cs"6Z
me
fureur
que
dessin, studio db
(Champs-Elysées), PARIS
qu'il
J'expliquai alors au dernier des
Mohican qu'il ne s'agissait pas d'un
poème mystérieux, mais de directives
au sujet du sentiment qu'il convenait
de donner à la musique.
Le jeune Mohican devint rouge de
pas
c°le
ce
les portées de sa musique ;
c'étaient de brèves indications : « Cres¬
cendo, dolce, forte... »
entre
rement illustré que
aurez
italien.
tes en
mots
:
«
Laissez-passer.
Le dernier
Croquis de chien remarquable¬
ment
campé par un de
jeunes élèves.
nos
des
»
Mohican
fut
un
concierge de devoir, distingué, correct
et déférent ; mais un j?'.!'', il s'aperçut
Dessin
ET
DU
CORDON
DE
SONNETTE
de Gervv.
Benjarn
les Benjamines... Pour les Benjamines...
Pour les Benjamines... Pour
Juacufotte
tMOfiquje
"PETIT BATEAU"
cit de
"uitju&uji
Çjzb
fl&uto toub
BenyimmJi
Pour
EXIGEZ LA CULOTTE
MARQUE PETIT BATEAU
MAMAN
mies
en
:
Habille-moi
comme
zephir
grandir
mes
et
c'est si Joli i
G
VOICI
Il
LE
DOCTEUR,.,
Parlons
inutile de
s'efforcer à devenir
un
peu
est
Fabriquez vous-même
malade
Une de mes jeunes malades m'a confié
le carnet sur lequel elle inscrit ses im¬
pressions.
5 novembre. — J'ai eu 14 ans le 25 oc¬
tobre. Je suis grande et forte ; j'ai le
teint coloré. Je me porte très bien, mais
Pourquoi n'essaieiions-nous pas de
fabriquer nous-même une originale pe¬
tite table de chevet ?
Prenez donc trois planches de simple
bois blanc de la même largeur; deux
doivent être de la même longueur.
Les deux planches mesurant la mê¬
me longueur serviront de
« pieds »,
la troisième se placera horizontalement
sur les deux autres; vous la clouerez
très solidement pour la fixer sur ces
je suis trop grosse. Mes compagnes m'ap¬
pellent : « Grosse mère », « grosse nour¬
rice.
C'est
»
mince
vexant.
pâle,
et
le monde
comme
Je
voudrais
Yolande
être
que tout
si distinguée.
trouve
deux
11 faut que je maigrisse. Mais pour
maigrir, il faut manger peu.
Aurai-je le courage nécessaire ?
15 décembre.
Je me suis enfin dé¬
cidée à manger le moins possible.
J'ai commencé il y a une quinzaine de
jours. Je n'ai pris qu'un petit morceau
de viande, à peine de légumes, j'ai re¬
fusé l'entremets, bien que l'eau me vînt
à la bouche, rien qu'à le voir et à le
pieds.
Cela fait, peignez la table de ripolin blanc (ou de la teinte assortie aux
meubles de votre chambre).
Et, pour finir, posez une glace bi¬
—
seautée, taillée
aux
dimensions exactes
de la table.
Vous pourrez, par la suite, disposer
cette table très « moderne » un
joli vase de fleurs, ou d'amusants bi¬
belots de verre filé, un petit aquarium...
été surpris. J'ai dé¬
j'avais mal à l'estomac, que je
n'avais pas faim (quel affreux men¬
songe ! ) et que j'irai mieux en ne man¬
que
une
ou
garnie de joyeux benga¬
cage
lis...
geant pas.
10 janvier.
— Je persévère courageu¬
je mange de moins en moins.
Les premiers temps, j'ai beaucoup
souffert. Quelques heures après le re¬
pas, j'avais une faim de loup ; j'éprou¬
vais des malaises, des tiraillements dans
l'estomac et dans la poitrine, j'avais des
crampes d'estomac. A table, j'avais un
grand désir de manger, je devais résis¬
Qu'il est agréable de se
sement et
ter à
promener
Depuis quelques jours, je n'ai plus
faim. Je n'ai plus d'appétit.
Je n'augmente plus de poids, mais
maigris
ne
pas
mine.
Mes parents
je
j'ai mauvaise
encore,
me
font la
guerre pour
leur
février?-®* ' Enfin,- je maigris. J'ai
perdu près de 3 kilogrammes.
12 février.— J'ai encore perdu 3 nou¬
1er
clasçe..:r
jamais... plus appétissant
forme que
aussi...
Nous
1
sommes
encore revenus,
bar¬
bouillés de chocolat jusqu'aux oreilles,
les mains pleines de succulentes frian¬
dises!..
maladie.
Puis, il m'a questionnée, m'a demandé
pourquoi je ne mangeais plus. Il ne m'a
rien dit, mais j'ai bien compris qu'il
cause.
Il m'a dit que je
devais m'efforcer de
manger, car, si je continuais à maigl-ir,
il pouvait survenir des complications du
côté des poumons ; qu'il allait me pres¬
crire des médicaments pour stimuler
ion appétit et me
fortifier.
1er mars.
Après ma visite au mé¬
decin, j'ai recommencé à manger. D'a¬
bord j'ai dû me forcer, car je n'avais
réellement ni faim ni appétit. Puis, sui¬
vant le proverbe, l'appétit est venu en
la mine meilleure et
m'a trouvé
la peau moins flas¬
que.
Je lui ai avoué pourquoi j'avais cessé
de manger et demandé de
de redevenir aussi grosse
m'a donné un régime.
28
mars.
—
de poids sai\s
J'ai
encore
être aussi
m'empêcher
qu'avant. Il
repris
grosse
un peu
qu'avant.
appétit, mais j'observe
régime. Je me trouve bien.
Je reconnais que j'ai fait une bêtise,
qui aurait pu me coûter cher.
Je
mange
avec
mon
Professeur P.
NOBÉCOURT.
les
dans les champs au retour.
Nous avons fort agréablement fait
connaissance ; nous avons galopé dans
les champs émaillés de fleurs, nous
avons aussi beaucoup chanté... nous
avons même organisé d'amusants con¬
de « cris d'animaux », de
cours
« diction », de « chant »...
Et nous nous sommes quittés, en
regrettant que la promenade ne dure
mais ne
HORTEAC
VISITEZ L'ILE
et
les cerises.
doit aimer les épiles trouvez pas bons,
vous ne
ircam,
heures
5
♦
ans..
Rembourtetoén!
lynda
déjeuner fortifiant
fD.ub»
goûter délicieux
D!?BEAUTÉ
Profitez de la douceur des mois de mal
Tout le monde
nards. Si
contre
coucou ge
Faites
noyaux.
QUI EST-CE QUI AIME
LES ÉPINARDS ?
juin
pour
visiter l'Ile de. Beauté.
Pour votre voyage, utilisez au départ
des principales gares P.-L.-M. les billets
d'aller et retour ou les billets circulaires
valables 45 jours. Ces billets comprennent
le parcours maritime et vous permettent
d'enregistrer directement vos bagages pt.
le port ou la gare corse où vous vous ri
.Tout Benjamin
élégant s'habille
dèz.
Pour
veuillez
des
vous
indications plus détaillj
renseigner auprès des sZ, ,|
c'est tout simplement parce que vous
ne
les faire cuire...
il est indispensable
légumes fraîchement
pas
savez
GRANDE
MAISON
Et
d'abord,
d'utiliser
des
cueillis.
Enlevez les plus grosses queues. Puis
lavez les épinards dans plusieurs eaux.
Faites-les blanchir dans une marmite
pleine d'eau bouillante, sur un feu vif,
sans
Paris
15-17 Rue Auber,
assaisonnement. Egouttez-
aucun
les, et rafraîchissez-les avec de l'eau
pressez-les dans un
hachez-les très fine¬
ment, ou encore passez-les au tamis.
Maintenant, faites jaunir un très
gros morceau de beurre, ajoutez vos
épinards, un peu de sel et du poivre,
et laissez cuire à feu doux pendant
vingt minutes.
Servez-les garnis de croûtes de pain
frites, ou d'œufs, soit durs, soit po¬
Ensuite,
et
froide.
linge
propre,
demande
recette...
de
et
pour
la
qui
benjamines
aux
spécialité
enfants
célèbre
vêtements
les épinards d'essayer ma
me
dire,
la suite,
i 31
par
lëtii-'di^in'i'àn'ii tehîâîrigéiï.7''
o
pi
-1
-Cfxjr
11 ( f
|
_ç
CROISSANTS
de Chantemèle vous
rien n'est plus délicieux
à déguster que les croissants, pour le
goûter, et surtout les croissants faits
fidèle G.
Ma
rappelle
C'est la laine de ce petit mouton que
l'on tricotera un jour avec des aiguilles
bien choisies.
certainement remarqué,
benjamines, qu'avec des
aiguilles trop fines vous obteniez un
tricot trop serré, manquant totalement
de souplesse et d'élasticité — mais,
qu'au contraire, avec des aiguilles trop
grosses vous fabriquiez un tricot trop
lâche, tout à fait mou et sans tenue.
Nous vous donnons donc le conseil
suivant ; essayez donc, avant de com¬
mencer un ouvrage des aiguilles de
différentes grosseurs, avec la laine que
vous
devez employer, en tricotant
quelques centimètres carrés. Ainsi
vous choisirez, avant qu'il ne soit trop
tard, celles des aiguilles qui convien¬
dront le mieux à votre laine.
Vous
avez
chères
mes
dement.
T.
Les
du
d'Océanie...
Tante SOPHIE.
absolument,
mais
désagréable de
passer pour une sotte, je m'absteins
d'avouer mon ignorance et je me contentp d'acquiescer d'un air intelligent.
A partir de ce moment, poursui¬
vit M. Pizani, la galerie du Palais de¬
vint le cadre de l'élégance et du bon
ton. Il y avait déjà des petits magasins
où il était très bien porté de venir
acheter mille fariboles. Ce palais ap¬
partint successivement à Louis XIV, à
Henriette de France et à Philippe d'Or¬
léans, qui donna de nombreuses fêtes
dans ses jardins, alors qu'il était ré¬
gent. En 1789, la galerie du Palais ser¬
vit de repaire à Camille Desmoulins et
à nombre de révolutionnaires. C'est là
que fut complotée la prise de la Bas¬
tille. Longtemps les galeries furent le
rendez-vous des mauvais garçons, et
puis elles devinrent peu à peu un lieu
il est toujours
—
calme et
oublié.
—
comme
—
ner
une
:
Alors, maintenant, la
Palais
galerie du
redevenir élégante et animée
autrefois ?
va
l'espérer ! Pour don¬
premier élan à ce mouvement
journée d'inauguration officielle
Il faut bien
t&iA- dxmjc
de sucre, 70 grammes d'amandes
émondées et pilées, 170 grammes de
mes
farine,
pâte, formez
cette
croissants.
Glissez-les
poudrés de
sucre
des petits
four, sau¬
ce*
vanillé.
dorés... eh
seront
Lorsqu'ils
au
,fuUUû.,
att'edyé-ce. yu&.
demi-paquet de levure.
un
Avec
c'etéqm
&ùUoùteàde
bien
mangez-les...
Plus que
J'ai reçu, cette
"Voilà, Monsieur Marius:
amuser et régaler me!
omis, les Benjamins, j'ai «#
Pour
trois jours...
l'idée
semaine, tant de jolis
coloriages — accompagnés
d'anomalies, plus ou moins
de liste:
anorma¬
habituelle, dans de jolie!
boîtes
concours.
contient
de vos amusantes
illustrée en couleurs.
une
relié
fouets
pourra
-
ballons de
foot-ba"'
d'histoires marseillaises qu
pourront faire avec les
venir
ils
imageS
sero"
galéjades, les Benjamins
donc sûrs d'avoir, sans
concou'j'
longue collection de maénV
fiques cadeaux. Il ne leur
coûtera pas autre chose que "
sans
acheter quelque chose,
ferai déballer toute votre
marchandise : je serai cliente et je me
vous
se
vous
un
Pt""
collection
articles de campement, etc. .etc.
eil
Sans compter le beau reçue
marchande avec Mistinguett,
avec Mona Païva, avec Marguerite Moreno, avec Victor Boucher, avec Claude
Dauphin et puis avec moi, aussi.
ferai
la
Je leur réserve d'ailleurs bie"
d'autres cadeaux de valeur
parisiennes. On
J'irai
CADEAUX
d'une valeur de 6 Francs.
jouer à la
je
de
régaler de
mes
bonbons
déliae"
:
malin plaisir de taquiner mes
Mais, en dehors de ces deux
jours de vente, à quoi jouera-t-on ?
On jouera à regarder, de quatre
à six heures, tous les après-midi, de
grands artistes qui viendront sur une
vendeurs.
—
GALÉJADES
scène, disposée à cet effet, amuser le
public. Toutes ces fêtes seront abso¬
lument gratuites : seules les chaises
les
concerts
seront
taxées
MINTOSA
à
HII-CHO-KO
3 francs.
Alors, je vais faire des écono¬
mies, monsieur, je vais porter ma voi¬
ture au Mont-de-Piété, je vais vendre
—
immeubles
de
l'avenue
des
Champs-Elysées... je vais faire n'im¬
porte quoi, mais sûrement je m'offri¬
mes
rai
une
chaise à 3 francs.
un
VIOLETTE-JEAN.
LA PIE QUI
fée
des
gourmands
_J
yjf
CHANT
et
re
Sn
su
fte"'
Ainsi, pour 20 de ces tickets*
je leur enverrai un beau livre
des fêtes se déroulera le vendredi
8 juin. Ce jour-là et aussi le vendredi
15 juin, toutes les boutiques de la ga¬
lerie et tous les stands installés dans
les jardins seront tenus par des ve¬
i—
Les
3°) de mettre également, dans
choque boîte, un ticket qui p
mettra
aux
Benjamins d'ovo'f
presque tout de suite de
BEAUX
v,
bt
galé|WeS
sement leur confiseur.
S.
£
tio
réunir ces bonnes
histoires sous une jolie couver'
ture que leur donnera gracieu¬
première page.)
et
est
et
iamins peuvent
riage cette
bonne chance !...
dettes
bonbons
vendue 2 Francs.
colo¬
semaine... Bon courage et
T.
20
2'1) de mettre dans chaque boV^
Bernard, m'adresser votre
cher
Chaque boîte
parente.
Que les retardataires se réjouissent
donc, et qu'ils se dépêchent de rattra¬
per le temps perdu...
Il faut qu'avant le 10 juin tous le;,
concours aient été mis à la poste.
Grâce à Benoîte, vous pouvez encore,
ma chère
Brigitte, et vous aussi mon
fenêtre trani'
avec
si
qi
mes bonbons
plus de la vente en vrac
en
Benoîte m'a conseillé de
prolonger de trois jours l'échéance de
ce
:
I") de vendre
que
—
pour
Je pense à la petite bibliothèque
poussiéreuse où rêvaient deux Chinois
pelés et un nègre tondu, et je de¬
mande
fondre,
belles fêtes
Palais- Royal
l'ignorais
Je
nous écrit-elle,
140
de beurre, ajoutez 70 gram¬
Faites
grammes
S.
(Suite de la
comme
que
à la maison.
les...
leur forme originale. Au¬
jourd'hui, nous vous signalons que,
pour conserver cette forme originale
des tricots, il est capital de les « bien
tricoter », et pour cela de bien choi¬
sir vos aiguilles. Un tricot trop serré
durcira terriblement au lavage ; un
tricot trop lâche se déformera rapi¬
plus longtemps... Il faudra deman¬
der à Benjamin de nous faire visiter,
une
autre fois,
une
belle ferme
la
les
qu'il épaississe. Parfumez-le au kirsch
sur
le matin et à 4
Echange admlc
une
et versez-le
demandez à votre
Cetieèu ehantanf : 4 © FrtI
Qualité supérieurs : <6 Fr*
Dépôts À Pari* s 75, Rua Lafayééta
de temps. Placez les cerises sur un plat,
et continuez à faire cuire le sirop afin
ki
pas
Tu n'as donc pas apporté ton bateau?
Non, je le garde pour la plage. Là, au moins, avec
ma¬
rée, ce n'est pas le sens unique comme dans ton ruisseau.
EnVoi
casserole d'eau sucrée,
les faites bouillir que très peu
cuire dans
sagesse,
à moitié seule¬
queues
ment. N'enlevez pas
Je
conserver
course
COMPOTE DE CERISES
n'aiment pas
Nous vous avions déjà indiqué la
meilleure façon de bien laver et de
bien faire sécher les tricots pour leur
La
Garanti
Pour qu'une compote de cerises soit
bonne, vôiûi la recette que je vous
recommande :
en
vos
30
chés.
Vous pouvez également ajouter de
crème fraîche au moment de servir.
***
—
Aujourd'hui, le médecin
fils.
que nous
force
La Joie
Enfants
de
échangeons
Coupez
Province
Cou... cou!...
Quelques bonnes
sommés dé
repartis pour Noisiel dans
grands cars confortables, et nue
nous
avons
respiré à nouveau ces
nourrisants effluves... de
chocolat...
Les belles machines, les dociles ou¬
vriers, les tablettes, et la ferme, tout
se trouvait à la même place, plus en
Mes parents sont
mangeant.
« chiffres » qui vont bien
surprendre : une laine de 4 fils
composée de fils de 13.000 m. a pra¬
tiquement la même grosseur qu'une
laine de 6 fils composée de fils de
20.000 m. : 13.000 et 20.000 m. repré¬
sentent la longueur de fil simple con¬
tenu dans 1 kilo de laine. Le titrage
de la laine se compte d'après le nom¬
bre et la grosseur de chacun de ses
Voici des
vous
de
Je suis hideusement pâle ! Ma peau
molle. Je suis fatiguée. J'ai peur de
m'étre rendue très malade...
avait deviné la
A
nouveau,
est
aucune
ensemble..,
Et c'est ainsi que nous
kilogrammes.
très inquiets. Ils ont
pris rendez-vous avec le médecin.
18 février, — Le médecin m'a toisée,
pesée, mesurée le thorax : il m'a palpée,
auscultée, il a demandé un examen de
mes urines et de mon sang, une radiographie du thorax.
11 a déclaré que, réserve faite du ré¬
sultat de ces examens, il ne me trouvait
Lorsque nous parlons de la grosseur
de la laine, nous ne nous inquiétons
pas seulement du nombre de fils dont
la laine est composée, mais surtout de
la grosseur de chacun de ces fils.
Vous n'ignorez pas, n'est-ce pas,
mes chères benjamines, que certaines
laines à 4 fils sont plus grosses que
d'autres à 6 fils. La grosseur de votre
laine dépend donc de la grosseur du
fil simple.
meilleurs camarades »...
En effet, nous avions écrit aux
meilleures élèves des lycées et col¬
lèges de Paris de choisir et de nous
indiqtrèr la « meilleure-camaradeJ » de
je mange. Ils commencent à s'in¬
quiéter et parlent de me conduire con¬
sulter notre médecin. Je leur affirme que
je vais très bien et que, en majipeant
'igiSpeu, je né souffre pas de l'estomac.
veaux
obtenir.
«
que
'
Savez-vous, mes chères benjamines,
qu'il est indispensable, pour bien
réussir un ouvrage de tricot, de choi¬
sir judicieusement les aiguilles que
vous allez employer ?
La grosseur des aiguilles doit dé¬
pendre de la grosseur de la laine uti¬
lisée, elle varie également selon
l'épaisseur de tricot que vous voulez
P Ix imposé : 8 f.. 75
nds Magasin? de Paris et de
CUISINIÈRES
LES
recettes
aiguilles à tricoter
ses
l'ai eu le grand plaisir, jeudi der¬
nier, de refaire l'agréable visite des
usines du Chocolat Menier en compa¬
gnie de charmantes benjamines et de
gentils benjamins...
Cette fois-ci, ce n'étaient pas les
« meilleurs
élèves » de Paris que
nous
avions
conviés, c'étaient les
appétit.
mon
Il faut savoir choisir
sur
sentir.
Mes parents ont
claré
table de chevet
une
POUR
couture...
de
en
petite'
" BOB"
gourmande*
qu
Ce
cil
20
*li.
^gdjannin
BENJAMIN
ET LES SPORTS
Les propos de Monsieur Champion
au match de Coupe Da¬
France-Autriche, la grande se¬
maine des championnats de France
internationaux a réuni un lot impres¬
sionnant de concurrents étrangers de
Faisant suite
vis
Paris-Marseille à cent à l'heure
(Suite de la première paye,)
Les roues patinent en
des étincelles. Le train
projetant
n'a pas
'BU| jjougé. Sablière... Les roues sem¬
blent s'agripper au rail. Tout dou¬
cement le convoi se met en mouve¬
ment...
»*
Sur la
machine, l'impression n'a
de commun avec celle que l'on
rien
dans un wagon.
Le bruit d'abord. Bruit infernal !
a
n'y
de 9 milli¬
exigeait, il
si longtemps, deux ma¬
a pas
Toute
pendant
succession de tunnels
traversée des monts
une
la
d'Or. A toute
vapeur
nous
nous
engouffrons. Noir absolu... FuméeAir irrespirable. Bruit d'enfer... Les
trois minutes me semblent
heures ! Enfin, tout là-bas, un
trois
point
jaunâtre. Un signal ? Non ! La sor¬
tie qui peu à peu grandit et que je
franchis en respirant enfin large¬
ment un air pur !...
Moi je reçois un jet d'eau sur les
pieds !
C'est que je suis en plein devant
la lance qui sert au chauffeur à
le charbon avant de le met¬
dans le foyer. De cette façon,
réaction chimique se produit
moment où il brûle et il dégage
une
au
beaucoup plus de chaleur.
A Lyon, nous avons à nouveau
changé de machine. Celle-ci nous
conduira jusqu'à Marseille.
A Avignon, il fait nuit.
(es r
ÎMtt
îtallfc
Le spectacle est beaucoup plus
impressionnant que pendant la
journée.
Le foyer à la gueule béante, d'un
blanc éblouissant, s'ouvre de rçii-
s S«s
te
rtute en minute et éclaire brutale¬
ment la fumée qui- forme une sorte
Lentement, lu machine enlève
E
le lourd train.
auprès des¬
quelles les secousses des wagons
sont de doux bercements propres
ensuite,
Secousses
i
endormir
bébés.
les
Il
faut
aux mains courantes...
Is s'agripper
Poussière de charbon qui entre
partout, dans la bouche, le nez, les
yeux... On dirait qu'il sort de pe¬
tites escarbilles de partout : de la
cheminée, du tender, du sol...
Enfin, spectacle attirant de la
voie qui se précipite vers vous et
que, en se penchant, on voit droit
devant soi, dans un vent furieux.
>4.
A droite de la
»6.
cabine, une boîte
plombée avec un couvercle de
f5. verre : le compteur de vitesse avec
ses deux
aiguilles, l'une que l'on
de dôme au-dessus de la machiné.
Vers l'avant on ne voit rien. Oà
s'enfonce daits l'inconllu.
Au
loin, une lumière
vingt secondes après elle
derrière
61,
lipht
une
iieùx
vitesses
dessus,
.comme
s'inscrivent aussi les si¬
gnaux fermés et les ralentissements
1
poiir cause de travaux.
Le train se libère des aiguilles,
ponts, gares de banlieue qui ré¬
duisent la vitesse. Peu à peu, de
grandes lignes droites se présen¬
tent. Le régulateur est tiré davan¬
tage.
C'est curieux, j'ai l'impression
qu'on n'avance pas. Et pourtant un
coup d'œil sur le compteur me
&
montre
mon
erreur
95...
:
100...
110... 120 !... La grande masse de
la machine enlève la sensation de
"I
vitesse que
exemple.
J
l'on
a
auto,
en
en
sans
blanche,
a disparu
autre,
une
ainsi
de
fin...
André BOLLAND.
.que
Jeudi dernier, je visitais
avec
Je
croyais
ligne de
chemin de fer si « peuplée ». Et je
suis surpris du nombre d'employés
eu
ne
We
soni
pas
une
rencontrons
nous
vérifica¬
:
teurs de la voie qui la parcourent
sans arrêt, constatent l'état des tra¬
vrac
olies
colat Ménièr, dont on "vous a déjà par¬
lé ici.
La visite de la fabrique proprement
dite étant achevée, on nous conduisit
à l'une de ses nombreuses dépen¬
dances : la ferme modèle.
Il ne s'agit pas d'une petite ferme et
d'un enclos où brouterait une chèvre.
Mille deux cents hectares de cul¬
—
ture, dit
un
des fermiers qui
nous
accompagne, et deux mille en prés et
bois.
Vous faites de l'élevage aussi ?
Bien sûr : chevaux, vaches, mou¬
—
—
tons,
—
verse s
Combien
de
personnes
pour
s'occuper de tout cela ?
Cent cinquante environ. Commen¬
çons la visite par les écuries.
Dans de larges stalles, au-dessus
desquelles sont inscrits leurs noms, une
vingtaine de gros chevaux reniflent et
piaffent.
des rails et resserrent les
qui refont
,de s
ballast
le
ou
Justement, voici au loin un disvert posé
près de la voie,
j ver
wunme retenu par une
cieo-
cible, le train ralentit. En moins de
fOO mètres, la vitesse est tombée
dani
pe''
avoir
ux
kets,
10 à l'heure
a
et
:
refait
on
il faut marcher
force invin¬
un
pont
prudence.
l'obstacle
on
franchi,
un
signal blanc et, à noujeau,
nous reprenons notre course
'°lle, car il faut rattraper mainte¬
avec
Puis,
trouve
nant les deux ou trois minutes de
retard causées par le ralentisse¬
livre ment...
pion
A
bief
ur ■
bail
labourage.
au
signe
Ollfi.
mécanicien
du
..^uffeur met
en
action la
ïéni- omentation, vérifie
pV
le tirage...
et
paille bien
—
On
propre.
change
la
litière
chaque
jour ?
Deux fois par jour.
Nous voici loin des étables sordides
où les vaches couchaient sur un lit de
fumier.
—
ces
—
Quel est l'emploi du temps
pour
dames ?
Le
matin,
on
vient les traire à
;,eu*
I
ke?t un bel exemple d'équipe.
"aïs quel dur labeur que celui-ci.
!
^ chauffeur, sans arrêt, jette du
j. 'rbon dans le foyer. Il transporte
bj Sl Plusieurs tonnes de combustiLaiJ
cours
d'une étape de deux
tarres
! Et il ne doit
aussitôt la
pas
s'arrêter,
pression tomberait
>s
la chaudière.
'heure,
*
en
.
quatre heures. Puis on les conduit au
pré de six à treize heures trente. Le
a
1
vit
tesse
avant Dijon,
rattraPer
se
maintient au maxi-
et nous
abordons à toute al¬
possé¬
Et ceci
fléau des
m'amène à vous parler de ce
auditeurs de radio dont les nerfs sont
si fréquemment agacés par ces bruits
intempestifs qui viènent troubler les
auditiotts.
Ce que sont les parasites en T. S. F.
Ainsi que je vous l'ai expliqué dans
premières notes les ondes sont
produites par des séries de chocs, ou
d'étincelles. Donc tout appareil produi¬
sant des étincelles envoie des signaux,
des bruits, de même nature que les
ondes radiophoniques; tel est le cas
des moteurs, donc des ventilateurs, asmes
—•
Six à sept ans. Après quoi, on la
vend
Garros en
véritable
—
tenu
pour
battre
de
vous
vous
en
doutez
48" 2/5.
en
,
Allons, la saison
si
téger la ligne de descente de l'antenne
vers l'appareil
à l'aide d'un blindage
métallique relié à la terre où il en¬
traine les ondes indésirables et
venues
après l'entenne elle—même. Enfin, on
place sur les canalisations électriques
des
filtres spéciaux, judicieusement
choisis, et qui détournent également
vers
la terre
Cette
tout
mêmes perturbations.
ces
question
étant
actuellement
à fait à
l'ordre du jour, d'assez
nombreuses maisons ont créé de nou¬
veaux
appareils
ou
accessoires aidant
à cette protection : antennes extérieu¬
res verticales de pose facile, câbles
bfindés constitués par un fil tendu aù
eéntre d'un tube recouvert d'une tresse
100 mèa affirmé ainsi de
sensibles progrès.
dans
Les <iuatre champions
du double sourient aux
Pendant
antenne.
(Dans
prochain article commencera la
d'un nouveau montage, sélectif et
entreprendre pour
grandes vacances.)
mon
deux
Naas,
as
sur
motos Gnome-Rhône, ont
conditions imposées
94 heures 10.
par
le règlement
en
A R C T I C
demi-finales. Mais là se dressait de¬
lui l'invincible Australien, Crawford. Sans se laisser impressionner par
le renom de son adversaire, il l'atta¬
qua franchement, de tout son cœur.
vant
CANADIENNE
— PARIS (17-)
MAISON
LA
28, RUE DES ACACIAS
Téléphone: Etoile 12-20
partie qui enthousiasma
tous les spectateurs présents, Boussus
dut s'avouer vaincu, mais non sans
avoir obligé
Crawford à donner la
mesure de son grand talent. Avec un
peu de chance même, il aurait pu le
vaincre. Pensez, chers benjamins, quel
exploit c'eût été. Battre ie champion
du monde !
Après
une
Pendant
m a n
ce
l'Alle-
temps,
TOUT
Von
d
LE
POUR
Tente.
99
Sac à dos.
15
Gilet cuir.
59
Canoë Pjra.975
....
Cramm, faisant
preuve de belles
qualités,
lifiait
.
.
se qua¬
pour
la
PÏIfe
finale aux
dé¬
pens de l'Italien
de
S t é f a n i
sa
Poursuivant
série de succès,
.
France,
en
chouc
contre 3 fr.
timbres,
ou un
canif extra cont. 5 fr.
bat-
bout
,fuji ,£0,$ réelle, empoignade. où, les
tre
joueurs luttèrent
avec
victoire de
leur
surer
la
boxe, merveilleux
moyen
d'éducation
physique et moral
Professeur CUNY
16,
rue
Nicolo, Parls-16*
«
—-
POUR LES VACANCES
des
qua¬
ardeur à
as¬
Camp.
Combien de moutons ?
—
Quatre cents.
—
Ils sont parqués dans une très vaste
construction. Ici pas de stalles numé¬
rotées : on s'installe où l'on veut, sur
la belle paille fraîche; Au milieu, il y
de petits râteliers bas, tout ébou¬
riffés, où les moutons viennent mordil¬
ler distraitement de temps à autre.
a
Ils restent ici le matin à brouter
leur
paille. Dès midi, on les mène au
pâturage jusqu'au coucher du soleil.
Et les jours de pluie ?
Ils restent dedans, et on leur
LOUVRE
—
—
donne du foin
Eux,
—
ou
de la luzerne.
donnent-ils
que
Leur laine.
—
en retour
?
Six livres environ à
chaque tonte. Venez voir la tondeuse
électrique.
Dans une petite pièce bien close, est
installée une machine qui rappelle —
en plus gros — le « tour
» du den¬
lieu d'être terminé par
au
un
fraise, c'est
mouton
avec cela ?
Six minutes, très exactement.
Nous passons chez MM. les gorets.
—
petits logements bien
provoquent la sympathie et
l'admiration de tout le monde.
Je me demande alors pourquoi on
fait au cochon une réputation Si mal¬
veillante.
]e crois que jadis, ce
a
n'étaient pas eux
qui étaient les plus
fermiers qui ne
nettoyaient jamais leurs loges.
Ils mangent délicatement une bonne
pâtée chaude, faite de résidus de son
sales
:
c'étaient
les
et de farine. Vous ne sauriez croire
combien c'est appétissant.
Les cent cinquante porcs passés en
revue, il nous reste à visiter la volaille.
Celle-ci s'égaille un peu partout. Ce
sont des poules Houdan, pour la plu¬
y en a
savez
près de huit cents.
combien le
fumier
est
les terres labourables -de la ferme.
même,
grais I
on
achète
encore
de l'en¬
Aussi
produit-on toute l'avoine,
l'orge et les betteraves nécessaires à
la nourriture du bétail. On produit
aussi du blé, mais celui-ci est vendu
aux minoteries.
La ferme possède plus de vingt véhi¬
les conduisait à l'abreuvoir ; mais on
cules
—
remarqué
que
souvent elles
se
bles¬
quoi
on a
ciment qui
trouve servie à domicile.
Combien une vache fournit-elle
de litres de lait ?
Dix-huit à vingt par traite, soit
—
—
trente-cinq à quarante litres par jour.
Et une vache peut vivre...?
—
:
charrettes, tombereaux, bala¬
deuses. Elle utilise deux tracteurs de
treize et trente-cinq chevaux. Elle a sa
propre batteuse pour les céréales.
En remontant dans les autocars
allaient
nous
ramener
à
qui
Paris, plus
d'un benjamin, j'en suis sûr, s'est re¬
tourné pour voir une dernière fois la
de la ferme où les ombres s'allon¬
geaient sous le soleil de cinq heures.
24.406 MAIUOT 54.293 CHEMISETTE do sport 24.405.
faineàcôtesnat-
(il et
5 à 8
ans
coloris divers.
soie
9 à 12
13 à 16
MAILLOT
55.506.
laine à côtes, rayé SANDALES
53.898.
ENSEMBLE
blanc
et
tier. jade, rouge
nationale
rouge, box blanc, toile
bleue,
nattier. roy ou semelle cuir
verte ou brique.
oubeige.culotte 19.75 21.75
chromé.
ton opposé.
bordeaux.
La marinière :
Vesie assortie. 54.272-SLIf-OVER tricot pure laine,
20 au 27.
motif brodé, blanc, rouge, marine. 2 à
Chaque pièce : 3 et 4 ans 5à8
6à8ans 10à12 14et 15 16à18
9 à 12
13à 16
4 ans
23.75
Uns. 22. 25. 29. 33. 37.
bis. SHORT
pont, toile
5à 8.. 28* 53.839
blanche
13
9à12. 34.
13 à 16 40. 28.
30. 32.
à
simili tussôr.
11 à
7 à 10
ou
3 à 6
ans
5 è
8 ans
9 à
12 ans
13 à
16 ans
27.488. ENSEMBLE
pour le sport toile
apprêt fil bleu.
6
les
betteraves,
à
soigner
les
petits
moutons...
Jacques NIL.
Venez
DIORAMA
DES
Demandez notre
8 ans 10
ans
ans,
ans
ans
ans
au
#
ans
•
cour
Ils ont regretté de ne pas demeurer
avec les gens de la ferme, à cultiver
ans
13.14.15.
21.50 14.
12
14
24.so 28 34. 35.37.43.45.
16. Le pantalon forme à pont ; 16. 17.
27.5o 35 39. 6 à 8 10à12 14 et 15 16118 16
18
30.50 18. 39.41.49.55.
08
C
au
visiter
fr.
"*»ll et une
paire
courroies caout¬
finale.
C'était décidément la période des ré¬
sultats imprévus. Nos deux ex-mousquetaires, Borotra et Brugnon, après
venaient à
frfr-
KIIN catalogues
en
Cramrrf
tant, à l'inverse
en pleine forme.
de tous les pro¬
nostics, l'Australien Crawford et ins¬
crivant pour la première fois son nom
au
palmarès de l'épreuve.
Du côté des dames, même surprise,
alors que l'on escomptait la victoire
de l'Américaine Miss Jacobs, ce fut
l'Anglaise Miss Scriven, d'ailleurs ga¬
gnante l'an dernier, qui remportait la
long débat,
fr•
les
pour
nnii
champion de
le
Australiens Crawford et Mac Grath. Ce
Remy VALIN.
».
motocycliste
motocyclistes Bernard
terminé leur tour de France.
Ils ont effectué leur course, dans les
Vaillamment, notre champion Boussus, en belle forme, écarta un à un
ses
adversaires
des premiers tours,
tant
et
si
bien qu'il
parvint
aux
un
la boucherie.
Nous passons ensuite au quartier
des moutons. La bergerie, en somme.
Mais ici, pas de rubans roses au cou
des agneaux. Il paraît même que les
bergers n'ont plus de flûte.
Les
et
se
réalisation
vos
brasseur
Le Tour de France
ces
ardentes
puissant,
que vous pourrez
«
de la fin/de
benjamins.
huit jours, que de lut¬
déroulaient sous un
ciel uniformément bleu et un soleil
ardent...
tes
maison vient de lancer à
l'occasion de la Foire de Paris une
réelle nouveauté appelée Dielaformer.
Celle-ci consiste en un jeu de deux
même
le
Mais on sait que
Cartonnet est
avant
tout
un
une
appareils placés à l'antenne même et
au poste récepteur et qui sont reliés
par une ligne blindée. L'appareil placé
à portée de la main comporte des bou¬
tons de réglage et permet d'éliminer
à volonté, et suivant les nécessités ou
leur nature, les parasites devenus gê¬
nants, même ceux venant par la cana¬
lisation électrique. Cette installation
offre, de plus, l'avantage de pouvoir
distribuer en même temps à plusieurs
appareils récepteurs des ondes radiophoniques différentes reçues sur la
libre. Il
très nage
métallique, filtres de toutes formes et
toutes puisances.
Enfin
pas
Diener bat Cartonnet.
Au cours d'une
réunion au stade
des Tourelles.
Diener a réussi à
battre
Cartonnet
de descente de l'antenne et les cana¬
lisations électriques qui les transpor¬
dire le plus haut possible et à l'exté¬
rieur des maisons. Il faut ensuite pro¬
s'annonce
ne
mal...
natu¬
dehors de leur rayon d'action c'est-à-
de
deux
anglais, que détenait Jules Ladoumègue, et à Skavinsky de courir —
exploit — remarquable — un 400 mè¬
tres
rellement, ces bruits circulent par con¬
séquent sous forme d'ondes à travers
l'espace et atteignent l'antenne, le fil
tent jusqu'au récepteur en venant l'ali¬
menter. Pour les éviter, il importe donc
tout d'abord de placer l'antenne en
—
des
France
nager.
Comme
champion
grand
un
record
le
milles
1
pirateurs de poussière, etc... qui en em¬
ploient. Tel est aussi le cas des son¬
neries électriques, des vibreurs, et en
général de la plupart des appareils
électriques d'usage industriel ou mé¬
pour
soir, on les trait une seconde fois à
cinq heures, et on leur donne un peu
de fourrage.
Quand boivent-elles ?
Deux fois par jour. Autrefois on
freins,
'"ceèrl: courbes> côtes, travaux se
-nt vilement que nous prer#4 a fan"1.'1 minutes de retard qu'il
en
se
Enfin certains commencent à
der un dispositif antiparasites.
Et
fait faire une gouttière de
court le long des stalles.
Lorsqu'on veut faire boire les bêtes,
on ouvre
un robinet,
la gouttière se
remplit d'eau, et chaque vache se
1otis
particulier.
ser
saient entre elles dans leur hâte de se
servir avant leurs voisines. C'est pour¬
Parcours le plus dur du
petites ondes
désagréable, qui
une
produit important pour la culture.
Ici, on en recueille six mètres cubes par
jour, soit près de deux mille deux
cents mètres cubes, par an. Rien n'est
vendu : tout est utilisé pour engrais¬
exactement, nous arri-
route !
'aiet
malheureusement
Vous
a
rÇ(S.a Laroche — 6 minutes d'ar"••icli
'e temPs de changer de
tajn lne>ded'accrocher une « mounfaire l'essai des
affaiblissement
produit,
trop souvent, sur les
tent, si
part. Il
—-
v0n
évitent
intermit¬
en
un
pompe
le graissage,
cet
Ils occupent de
le
f
r
teéi
et
Cependant d'assez nom¬
présenté des
postes réduits pour auto, fonctionnant
parfaitement, et vous permettant de
tenir le volant tout en écoutant, à cent
kilomètres à l'heure, le bulletin météo¬
rologique du lendemain.
La plupart des bons appareils sont
maintenant présentés au public avec le
montage antifading, c'est-à-dire qu'ils
propres, et
Un geste du chauffeur et le mémain, soulève la
sue'1 wte du foyer sans perdre de vue
'u'ili I1 instant les signaux qui se suc¬
,ro"l
bien moins
».
L'étable est vaste, claire, aérée. Les
bêtes y sont à l'aise, sur une litière de
aiicien, d'une
ageS rent.
Un
encore
breux constructeurs ont
Passons à l'étable.
role !
etc■■■
constater la
Rolland
distingue.
se
—
Plusieurs sont actuellement au
travail. On les emploie au charroi et
—
—
deux hommes qui conduisent
train ne s'adressent pas la pa¬
faut
classe. Le stade
était
transformé
tour de Ballet.
Rochard
La réunion des grands trios des jeu¬
nes
et des grands
prix d'honneur a
obtenu un vif succès. Elle a permis à
Rochard
que nous avons toujours
une large tondeuse
qui s'emmanche à l'extrémité. Lors¬
qu'on établit le contact, la tondeuse
se met à cliqueter à une allure folle.
Combien de temps pour tondre
s...
-es
il
souvent
qualité
«
une
les
nnes Me
et
»
tiste. Mais
»nts...
{.en-
tion
—
re"f sans cesse...,
surs
d'abord
des appareils miniature, si pe¬
tits qu'ils tiennent presque dans le
creux de la main ; mais petitesse ne
veut pas dire toujours « simplifica¬
et volailles.
porcs
Voulonset que les vibrations desseremployés des si¬
est
gnaux,
qui en vérifient le bon fonc¬
tionnement..., équipes de répara
an!1
loîte
Tout
vogue
une
—
me!
de perfection étonnant, des appareils
tels que les G. M. R., par exemple,
sont de véritable chefs d'œuvre.
j'ai visitée à Noisiel avec 150 benjamines et benjamins
désignés par leurs camarades de classe.
centaine de benjamins l'usine de cho¬
par
s:
parler des nouveautés
vous
elles n'y
manquaient pas. La
T. S. F. atteint maintenant un point
AH ! QU'ELLES SONT BIEN, LES VACHES
de la ferme modèle moderne..
bande' siP deMjtlfc^et cfet-'
s'inscrivent
:
suite, toujours,
place sur la vitesse maximum à ne
pas dépasser ; l'autre qui indique
la vitesse du train. Automatique-
16.
voici
encore...
Et
nous
autre
une
Je vais
car
chines.
tre
BENJAMINS
Les merveilleuses nouveautés
et les parasites de la T. S. F.
lure la célèbre rampe
mètres par mètre qui
arroser
at
LES
:
notre
SPORTS (Salle Marengo)
Catalogue de Bains tfe Mer
•
1
Benjamin
s
Pour les
j'étais
Si
poëtes, et pour les gourmands..
tan-
un
LES PROPOS
DE M. BONJOUR
Cassez-vous bien la tête !
Dialogues
pour
Astyanax,
par
idée
Violette-Jean
PETITE MYTHOLOGIE
»
V.
»
—
Un caneton.
La maîtresse.
C'est très
et la maman des canetons ?
René.
Un canari.
—
Je
—
pas
com¬
un
y
bien...,
ne
le gaspille pas, je fais
les
Invalides, le Pan¬
théon, les Arcs de Triomphe de l'Etoile
de Cadet-Roussel...
{Envoi de Jean Coulon.)
HORIZONTALEMENT
premier trait rapide d'un dessin,
l'ébauche d'une peinture ou d'un ouvrage
Le
littéraire. — 8. Un pronom indéfini. —
Au panier, à la tasse. — 11. Au sub¬
jonctif du verbe rire. — 13. Désigne tout
le monde et personne. — 14. Qui ne se
fatigue jamais. — 17. Brillante victoire de
Napoléon 1er, donnant son nom à un pont
de Paris. — 18. Réunion de fête mon¬
daine. — 19. Petit poème du moyen âge.
21. Agent de liaison en temps de paix.
23. Arme ancienne de trait. — 24. Le
maitre de la basse-cour. — 26. Adverbe de
lieu.
27. Espèce d'euphorbe. — 31. Pour
appeler. — 32. Nuance. — 33. Terminaison
de verbe à l'infinitif.
—
—
Aussi
nombre de
trouva-t-elle
un
Que
phone et Proserpine.
nous
révèle Pernotin,
Sournoisement, elle les changea tous
grenouilles.
en
Et les autres prétendants, alors ?
L'un d'entre eux, Neptune, ne se
consolait pas très facilement. Il tour¬
nait continuellement autour de Cérès
Dont
toujours il
Et que
régala,
se
jamais rien n'égala !
Ce Paul est à la fois
cuits
flattez, cher Jean Mignon !
Une benjamine de Provence, Fran¬
çoise Quédec évoque
une
certaine
Jeannette, pas toujours raisonnable,
vous
me
t
monde; connaissant ses exquises qua.
lités, elles vous en donneront certaine,
ment ! Enfin, voici un quatrain
d'm
benjamin d'Esbly, P. Fontaine :
sait que j'aime les rimes riches, aussi
ne
s'en montre-t-il point avare :
Loin par le train, Paul s'en alla
Roi
Mais point n'oublia le gala
un
homme de
précaution, et un connaisseur !
Les trois poètes ci-dessus mention,
nés ont chacun gagné une boîte de bis.
:
de la Gourmandise.
« Démon de la Gourmandise
», eh !
eh ! ce titre ne me déplaît pas du tout,
grand
prétendants. Elle choisit
Jupiter et eut deux enfants : Persé-
le pensez bien,
Démon
Quelle femme précieuse!
—
vous
Adoré de tout benjamin,
Gala Pernot, chose exquise,
Elle était donc également profes¬
de biscottes. Eh bien! j'espère!
seur
fort
semaine cinq quatrains particuliè¬
réussis, parmi tous ceux que
Mignon
le plns
les yeux :
sous
est de demander à vos mamans
des Galas Pernot le plus gentiment du
sage
que
je
sais, moi... Cérès aussi, probablement.
—
train lui tombe
je
car
petite affaire, que de choisir cha¬
Jean
anciens à faire des biscot¬
Les biscottes... heu ! est-ce que
—
part des
une
tes ?
9.
—
Mort au Charabia!
aux
la
je reçois, dont beaucoup ne sont pas
mal du tout, quelques-uns très bien, et
tous très gentils et montrant de la
part de leurs auteurs le plus vif désir
d'être agréables à leur ami Pernotin !
Voici celui d'un benjamin vendéen,
Et les biscottes, qui est-ce qui a
—
Galas
surprend nulle¬
de
?
Evidemment, la recette est bonni
je prie les lecteurs de Benjamin
de ne pas l'ébruiter : des enfants
pea
scrupuleux simuleraient plusieurs foi
de
violentes
par heure
fureurs pour
faire consoler au moyen de Galas
Per.
not, c'est peut-être ce que fera Jean,
nette elle-même, si d'aventure ce qua.
rement
culte pour le pain et pour le blé. Il
avait une déesse des moissons qui
appris
des
la faire taire
mais
après- ceux ^
Suprêmes » !
d'ailleurs, ne
sais qu'ils ont
bon goût !
Ce n'est pas,
des
les anciens, apprit aux hommes à faire
du pain.
1.
moi-même,
benjamins,
s'appelait Cérès. C'était la fille de Sa¬
turne et de Vesta et c'est elle qui, selon
{Envoi de ]. Grosclaude.)
SIMPLE ERREUR
Un élève lit : « Les principaux mo¬
numents de Paris sont : le Louvre, le
«
ment
ton
piller, ça? Mais songe donc, petit
malheureux, que les anciens avaient
—
et
gaspille
petits bonshommes avec la mie.
Et alors, ça ne s'appelle pas gas¬
—
Palais-Royal,
ne
—
Qui me dira
s'appelle le petit canard ?
René.
On lui montre un gala Pernot
Et la paix revient aussitôt !
Cela,
pain.
CHEZ LES PETITS
ment
Les malheurs de Cérès.
-
me
Astyanax,
—
Monsieur, est-ce que « bonbon
traduit good-good ?
(Envoi de Denyse Prud'homme],
La maîtresse.
de
mérites
des
signification
(bon) ; le petit
—
se
Comment peut-on
Pernot,
Le professeur donne la
l'adjectif « good
Roger lève le doigt.
t
foi de Pernotin, tant
les benjamins célè¬
brent
l'envi
les
à
AU COURS D'ANGLAIS
de
n e
jeannette fait la colère,
Quand
orgueilleux,
j'aurais la plus haute
t i
Gaby Le.
celui-ci, outre
son
quatrain, a fait de moi un por.
trait très original. Mes compliments.
Pour jeudi prochain, vous
pouvez,
chers benjamins, exercer votre
mes
muse
sur
un
sujet non moins déli.
cieux, le « Suprême ».
PERNOTIN.
Pernot, de même
que
fèvre et Pierre Fiévet ;
N
a
—
VERTICALEMENT
Sert pour monter à cheval. — 2. At¬
tention diligente. — 3. Signifie « sans per¬
sonnalité ». — 4. Clef musicale. — 5. C'est
le diable en personne. — 6. Soit pronom,
soit préposition. — 7. Retirer un avan¬
1.
tage,
profit d'une
un
chose.
—
10.
Solution du dernier problème
de Vocabulaire
—
lui
en
reprochant de
ne
pas
l'avoir
épousé.
Ter¬
rain. — 12. Emploué. — 15. Réfléchi. —
16.
Pour nettoyer ie logis. — 20. Voûte
devait la barber, cette pauvre
Il
—
femme.
supportant les piles d'un pont. — 22. Pro¬
personnel familier. — 24. Démonstra¬
tif.
25. Vieux mot signifiant camp ou
armée. — 28. Mesure itinéraire chinoise. —
29. Signifie souvent « dans ». — 30. Pré¬
position formant particule ou titre.
nom
Naturellement,
—
—
puis,
et
dans
l'Olympe, n'est-ce pas, on jasait... si
bien qu'à la fin, Cérès est allée se ca¬
cher dans une grotte pour avoir la
paix.
Bonne idée.
Eh ! non, ce n'était pas une bonne
—
Le Carnet de Monsieur Bonjour
—
idée,
L*Atuagagdluitit est Un journal sep¬
tentrional imprimé au Groenland et tiré
chaque mois à 3.000 exemplaires que lisent
les Esquimaux. Il est composé à l'aide de
linotypes à la lueur de lampes à huile de
foie de morue, et il est transporté par des
traîneaux attelés de chiens ià moins de
1.800 kilomètres du pôle.
(Envoi de France Jauffret.)
—
Ne
ment
dites
jamais :
ombrageuse
L'allée était
avec
ses
arbres,
telle¬
que
le cheval prit peur et se cabra ; dites :
L'allée était tellement ombragée d'ar¬
bres,
le cheval prit
bra, il était ombrageux.
que
peur
et se ca¬
des
pendant
parce que,
récoltes
•
la déesse
que
abandonnait
monde, la terre
ne
le
ainsi
produisait plus rien
prix
de
est
10
francs
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ligne
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Geltic Hôtel, Pen-Guen, Saint-Cast (C.-du:
un bon hôtel dans un beau pays;
les conforts: golf, tennis, plage, fo¬
rêt. Un club des benjamins sera spécialement créé à Pen-Guen.
Séjour de
«
comme ça...
»
Pas exactement, il raconta à Ju¬
—
piter
qu'il avait vu. Jupiter envoya
les Parques apaiser Cérès et elle con¬
sentit à revenir dans l'Olympe.
Quel sale caractère !
Elle était, en effet, assez irri¬
table. Il y avait en Arcadie, chez un
peuple appelé les Phigaliens, une sta¬
ce
—
—
tue de Cérès qui se trouva brûlée par
accident. Les Phigaliens négligèrent de
remplacer la statue et Cérès fit sévir la
famine
dans
leur
jusqu'à ce
qu'ils réparassent leur faute.
C'était une femme insupportable.
Il faut avouer qu'elle avait beau¬
coup d'ennuis et que sa nervosité était
pays
—
—
excusable.
Qu'est-ce
—
qu'on
lui
a
encore
fait ?
Pluton, le dieu des Enfers, lui en¬
leva sa fille Proserpine pour se marier
—
avec
elle.
Etait-elle
—
majeure, cette nommée
Proserpine ?
Je n'en sais rien, en tout cas, on
aurait pu demander l'assentiment de
fants délicats
mère.
Cérès
se
donc toute seule à la recherche de sa
fille. Elle s'arrêta à Eleusis et s'assit
pleurer
sur une
pierre
que
depuis
lors les
habitants de la contrée appe¬
lèrent
Pierre Triste
«
».
Evidemment, il était difficile de
l'appeler « Pierre Gaie ».
—
A
Athènes elle fut reçue par un
homme du nom de Céleus. Cérès lui
fut reconnaissante de son hospitalité
et elle fit présent à son fils Triptolème
d'un char attelé de dragons.
—
Quel cadeau à faire à
—
Il
devait
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Cette déesse que j'ai hébergée quel¬
temps,
que
savez
vous
qu'elle
ce
a
donné à mon gamin avant de partir ?
un char avec des dragons ! il
y a vrai¬
ment des gens qui n'ont pas de tact. »
Cérès traversa la Lycie et comme
des paysans troublaient l'eau d'une
—
fontaine où elle voulait boire, elle les
changea tous
—
une
en
y-
grenouilles.
Que
d'histoires pour retrouver
fille qui était mariée et probable¬
ntédcsdenti
ment très
heureuse !
Elle l'était en effet. Elle régnait
sur
les enfers avec Pluton, mais sa
mère ne le savait pas et elle se faisait
—
beaucoup de soucis. C'est
Sicile que
en
la pauvre Cérès finit par rencontrer la
nymphe Aréthuse qui lui donna de
bonnes nouvelles de Proserpine.
En fin de compte, il faut recon¬
naître que Jupiter ne l'avait pas ren¬
due très heureuse, cette pauvre Cérès.
Il ne la soutenait jamais, il la laissait
—
débrouiller
se
ça, sans
toute
seule.
doute, qu'elle
C'est pour
craignait
que
Pluton ne fût pas gentil non plus pour
sa fille.
VIOLETTE-JEAN.
LE
BRESIL
1. Rio de Janeiro, capitale, la plus belle
baie du monde. Le « Pain de Sucre », rocher
de 387 mètres, signale l'entrée de la passe.
Commerce de café et de caoutchouc. — 2.
L'Etat de Sao-Paulo est le premier produc¬
teur de café du monde. Santos-Dumont,
aéronaute brésilien, né à Sao-Paulo, est un
des premiers constructeurs de ballons diri¬
geables et d'aéroplanes en France. — 3. A
Sao-Paulo, Institut pour l'étude des venîns
de serpents et réserve de serpents veni¬
meux.
—
4. Dans les Etats de Parana,
Santa Catharina, Bio Grande do Sul, cul¬
tures de céréales : blé, seigle, orge. — 5. A
Porto Alegre, grand commerce de vanille.
6. A Rio Grande, construction de ba¬
teaux. —- 7. Le tatou habite les « campos »,
découverts.
—
8.
espaces
Les
termites,
construisent des termitières aussi grandes
que des maisons. — 9. Les pécaris habitent
en bandes nombreuses
les endroits four¬
rés. — 10. Dtamantina, ville autrefois très
riche en diamants. — 11. A Ouro Prelo,
gisements d'or. — 12. Les lamantins fré¬
quentent les côtes et embouchures des fleu¬
ves du Brésil. — 13. L'empereur du Brésil,
—
dom Pedro, a proclamé l'indépendance du
Brésil en 1822. — 14. Le tapir vit dans les
lieux marécageux. — 15. Bahia, place forte,
—
16. Pernambouc, com¬
bois, café, caoutchouc. — 17. Na¬
tal, tête de ligne des grands itinéraires
aériens Europe-Amérique du Sud. — 18.
Les singes d'Amérique sont généralement
cigares.
et
sucre
merce
de
très doux et inoffensifs. Ils ont la queue
prenante. — 19. Les tribus indiennes ha¬
bitent la zone des forêts vierges. La sarba¬
cane
est
leur arme préférée. — 20. De
grands paquebots relient directement Manaos, sur le Rio Negro, à l'Europe. — 21.
Le port de Belein fait un grand commerce
de caoutchouc. — 22. Le jaguar est le
fauve le plus féroce de l'Amérimie. — 23.
Dans les forêts vierges de l'Amazone pous¬
sent
les
principaux arbres
caoutchouc.
Le caoutchouc de Para, obtenu par inci¬
sion de l'écorce, est le plus pur. — 24. Le
châtaignier du Brésil produit une graine
connue
sous
25. Les
du Brésil.
le
nom
de
noix
à
du
Brésil.
—
infestent les cours d'eau
26. La Victoria Regia est une
caïmans
—
magnilique plante d'eau qui ressemble à un
nénuphar géant. — 27. Manaos est l'entre¬
pôt de tous les produits de la région. —
L'acajou et le palissandre servent à la
construction navale et à l'ébénisterie. —
29. Le grand tamanoir se rencontre dans
la forêt vierge... — 30. ...où se rencontrent
des
grande
également
Dapillons
d'une
beauté, les oiseaux-mouches et les plus
belles orchidées. — 31. C'est également
l'habitat des perroquets multicolores et des
toucans.
32. L'Etat de Mato Grosso con¬
—
tient
de
richesses
forêts
vastes
minérales.
et
de
grandes
PARAGUAY
merce
de
peaux,
riz.
Sébastien
tabac, oranges, canne à sucre,
— 34. C'est le navigateur italien
Cabot
qui
a
reconnu
le Para¬
guay.
URUGUAY
35. Montevideo, là capitale, fait un im¬
portant commerce dé bestiaux, laine et
viande. Fray-Bentos, fabrication d'extraits
de viande. L'Uruguay exporte des viandes
conservées. Ses usines fabriquent le « Lie-
big
».
recommandé aux fu¬
meurs. Il laisse dans
la bouche une sensa¬
tion de fraîcheur très
plein de grosses astuces
LES POUTRES
Dt BOIS
Une poutre cylindri-
bois pèse
Quel est
le poids d'une autre poutre du même
bois dont le diamètre est 2 fois plus
grand, mais la longueur 2 fois plus
courte
Assomption, la capitale. Les oranges
du Paraguay ont un goût exquis. Le thé
est
exporté en grandes quantités. Com¬
33.
Le DENTOL, eau, pâte, pou*
dre, savon, est un dentifrice
à la fois souverainement anti¬
septique et doué du parfum
le plus agréable. Créé
d'après les travaux de
Pasteur, il est tout
parti eu I i ère m en t
persistante.
IN PETIT PROBLÈME
28.
que
de
200
kilos.
?
Les deux poutres étant de même bois,
le rapport entre leurs masses est le mê¬
me
qu'entre leurs volumes. Or, le
poids de la 2"
poutre
se
trouve
DENTOL se trouve dans
bonnes Maisons vendant de la
et dans toutes les Pharmacies.
Le
toute»
'
Parfum®'
vo¬
lume d'un cylindre varie en raison de la
2' puissance de son rayon et en raison
de sa hauteur.
C'est Nr2 X H en conséquence, le
aug¬
menté quatre fois par l'augmentation
diamètre et diminué deux fois par
diminution de sa longucui.
du
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da
Pathé Baby, caméra, films, accessoires, bon
enfant !
voisins
lei
tr<
1rs
écri.
content, Céleus... Ah !
oui, j'imagine ce qu'il a pu dire et
faire quand Cérès a été partie. Il a con¬
fisqué char et dragons, le petit a
«
au
du
di:
DIVERS
foot-ball b. ét. 15
Caumartin. Paris.
être
hurlé et Céleus racontait
d'
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LE TOUR DU MONDE EN IMAGES
XXXV.
LE BRÉSIL, LE PARAGUAY ET L'URUGUAY
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