universal soldier : le combat absolu

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universal soldier : le combat absolu
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UNIVERSAL SOLDIER : LE COMBAT ABSOLU
UNIVERSAL SOLDIER : THE RETURN
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Titre original : UNIVERSAL SOLDIER : THE RETURN
Autre titre : UNIVERSAL SOLDIER : LE COMBAT ABSOLU
Année : 1999
Nationalité : Etats-Unis
Acteurs : Jean-Claude Van Damme, Michael Jai White, Heidi Schanz, Xander Berkeley, Justin Lazard, Bill
Goldberg & Kiana Tom
Réalisateur : Mic Rodgers
Scénario : William Malone & John Fasano
Musique : Don Davis
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Soldat Uni-Sol de première génération, Luc Deveraux est
aujourd´hui conseiller technique pour l´armée. Il collabore
notamment à la création des Uni-Sols de seconde génération,
en compagnie de scientifiques qui sont eux-mêmes épaulés par
le super-ordinateur SETH. Mais nul n´échappe à la crise et le
département de recherche doit faire face à une coupe franche
de ses budgets. Le programme Uni-Sol est donc stoppé mais
SETH ne semble pas décidé à en tenir compte. Il reprogramme
alors les soldats, leur ordonne de partir au combat et entreprend
d´injecter sa propre intelligence au sein du plus puissant
d´entre eux. Dernier rempart entre l´humanité et les superguerriers, Luc doit donc repartir distribuer quelques coups de
pieds sautés...
En 1992 sortait UNIVERSAL SOLDIER, un métrage qui
rapportera pas moins de cent millions de dollars, confortera
Jean-Claude Van Damme et Dolph Lundgren dans leur position
de Stars du cinéma d´action et propulsera Roland Emmerich au
rang de réalisateur de Blockbusters burnés. Rien que ça. Les
années passent et le cogneur belge commence quelque peu à
boire la tasse, lentement mais surement. Cela débute avec LE
GRAND TOURNOI, qu´il réalise et vend comme une épopée,
mais ne remportera pas le succès espéré. Puis Jean-Claude Van
Damme enchaîne avec RISQUE MAXIMUM, DOUBLE
TEAM et PIEGE A HONG-KONG qui peinent de plus en plus
à rentrer dans leurs frais. Avec LEGIONNAIRE, il devient
clair que la Star ne fait plus recette. Aussi Jean-Claude Van
Damme accepte-il de faire ce qu´il avait refusé auparavant pour
KICKBOXER et BLOODSPORT : Jouer dans une suite. Nous
sommes en 1999 et ce sera UNIVERSAL SOLDIER : LE
COMBAT ABSOLU.
Lorsqu´elle sort en salles sur le territoire américain, cette
nouvelle aventure des Uni-Sols doit faire face à un public
réticent qui, au final, répondra absent. Outre la décote de la
Star du film, ce rejet s´explique également par le fait que la
télévision vient tout juste de diffuser deux curiosités d´une
qualité déplorable : UNIVERSAL SOLDIER 2 : FRERES
D´ARMES et UNIVERSAL SOLDIER 3 : ULTIME
VENGEANCE. Deux téléfilms particulièrement fauchés et
présentés à l´époque comme les suites du UNIVERSAL
SOLDIER de 1992. En réalité, ces pellicules étaient destinées à
lancer une série télé qui, pour des raisons qualitatives
évidentes, ne verra jamais le jour (ouf !). En outre, ces deux
métrages ne renouaient ni avec Jean-Claude Van Damme, ni
avec Dolph Lundgren, respectivement remplacés par les
mauvais Matt Battaglia et Andrew Jackson. Les spectateurs les
plus pointilleux noteront même que Luc ne s´appelle plus
«Deveraux» au générique mais «Devereaux»... Reste
qu´aujourd´hui, le cinéphile snobera bien évidemment ces deux
étrons pelliculés pour ne considérer qu´UNIVERSAL
SOLDIER : LE COMBAT ABSOLU, suite directe du métrage
d´origine.
Jean-Claude Van Damme reprend donc son rôle et se doit
d´être opposé à des soldats convaincants. Pour cela, la
production se tourne vers une Star du Catch qui semble vouloir
percer à l´écran. Le monstrueux Steve Austin est donc
approché alors qu´il donne la réplique à Don Johnson dans la
série NASH BRIDGES. Finalement, ce ne sera pas lui mais son
camarade de jeu Bill Goldberg qui sera retenu. N´en déplaise
aux amoureux du ring, Bill «Da Man» a la particularité d´être
aussi massif qu´il est laid. Pour le rôle qu´on lui offre, ça ne
serait en rien un souci s´il n´était pas en plus très mauvais
acteur ! Reste que là encore, nul n´est dupe et c´est pourquoi
son personnage tiendra plus d´un «Running gag» débitant des
dialogues minimalistes et débiles, en plus de se vautrer
régulièrement façon Vil Coyote. On appréciera ou pas ce ton
décalé, mais il est vrai qu´il s´inscrit assez dans la continuité du
premier UNIVERSAL SOLDIER, souvent détendu.
Moins second degré sera en revanche le personnage de
SETH, le véritable balaise du film. Le rôle sera attribué à
l´acteur Michael Jai White qui, peu avant cela, avait tenu le
rôle-titre de SPAWN sur grand écran. Les plus attentifs
pourront même témoigner l´avoir vu en 1992 dans...
UNIVERSAL SOLDIER ! En effet, cet authentique expert en
arts martiaux (ceinture noire dans sept disciplines) y
apparaissait furtivement lors de la prise d´otages du barrage,
dans le costume d´un soldat. Le retrouver en personnage
majeur pour UNIVERSAL SOLDIER : LE COMBAT
ABSOLU est d´autant plus réjouissant que notre homme
dispose d´un véritable charisme en plus d´être un cours
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d´anatomie musculaire ambulant. Sa performance est dans le
film très notable, même si nous retiendrons davantage la
vivacité de ses coups que son jeu, à l´époque très imparfait.
Kiana Tom, ex-icône de l´univers Fitness, ne sera guère plus
convaincante alors qu´Heidi Schanz aura bien du mal à
s´imposer en tant que journaliste, remplaçante d´Ally Walker.
Nous dirons donc que si le casting se montre physiquement à la
hauteur, il n´est pas vraiment des plus subtils...
Subtil. Quel adjectif décalé dans la chronique d´un film aussi
lourd et bruyant qu´UNIVERSAL SOLDIER : LE COMBAT
ABSOLU. Car bien que sa durée n´excède qu´à peine les
quatre vingt minutes, nous avons là un film dont on sort
réellement épuisé. La faute notamment à une bande originale
exclusivement Métal, dans laquelle Anthrax, Megadeth et bien
d´autres se succèdent pour souligner furieusement des
séquences déjà visuellement agressives. On sent que derrière la
casquette de réalisateur ici accordée à Mic Rodgers se cache un
passif de cascadeur traumatisant ! Les Jetskis volent, les
bâtiments explosent, les musculeux chargent et se rentrent dans
le lard sans le moindre ménagement... Difficile dans ces
conditions de critiquer la générosité du métrage qui commence
sur les chapeaux de roue et ne se calmera véritablement qu´en
toute fin de générique.
incompréhensible qui rejoindra celle consistant à nommer
l´inspecteur Harry «CallaGhan» dans L´INSPECTEUR NE
RENONCE JAMAIS...
Sur le plan éditorial, cette galette nous propose tout d´abord
les bandes-annonces de trois films de l´éditeur, à savoir THE
FALL, DRAGON WARS et THE DA VINCI CODE dans sa
version rallongée et encore plus pénible. Ensuite, nous aurons
droit à douze minutes d´un Jean-Claude Van Damme qui n´est
pas encore «Aware» et s´exprime normalement, retraçant le fil
de sa carrière. Ces douze minutes ne sont pas passionnantes,
mais se regardent sans déplaisir et sont ponctuées d´images
issues des films distribués par Sony. Michael Jai White prend
ensuite la parole durant quatre minutes. Ce documentaire
pointe essentiellement la préparation physique du bonhomme,
ses techniques de sèche et l´équilibre qu´il cherche à obtenir
entre musculature et rapidité. Les amateurs apprécieront peutêtre, d´autres s´en foutront cordialement, mais force est de
constater que le bonhomme a réussi son pari et que les résultats
sont impressionnants ! Enfin, un dernier supplément d´une
durée de moins de cinq minutes nous est proposé sous le nom
«Making-of». Bien évidemment, il s´agit encore une fois d´une
featurette promotionnelle, donnant la parole à quelques acteurs
qui n´ont rien à dire, mêlant cela avec des images du film et
d´autres issues des interviews précédemment évoquées...
Reste que la bêtise de l´ensemble, les enjeux franchement
vagues et les personnages aussi peu développés qu´ils sont mal
joués plombent clairement l´ensemble. Alors qu´il sort en
salles en toute fin de vingtième siècle, UNIVERSAL
SOLDIER : LE COMBAT ABSOLU n´offre finalement guère
plus qu´un film de Billy Blanks du début des années 90. Ne
vous méprenez pas toutefois car nous sommes généralement
clients de ce genre de pellicules. Mais force est de constater
qu´en tant que suite d´un Blockbuster réjouissant, ce métrage
fait réellement pâle figure. Il ne doit du reste pas être le seul à
être blême puisque Mic Rodgers signait là son premier et
dernier essai à la réalisation !
Xavier Desbarats
Pour les besoins de cette chronique, nous avons opté pour le
Blu-ray français édité par Sony en 2009. Bien qu´il soit donc
sorti assez rapidement, ce disque n´a rien d´une véritable démo
destinée à promouvoir la haute définition. L´écart avec le DVD
est assez visible mais la définition accrue ne propose pas non
plus un gain réellement bluffant. De même, il arrive en de rares
occasions que la compression soit visible. Les couleurs sont
cependant bien restituées et la copie est totalement dénuée
d´imperfections. Le ratio 1.78 proposé ici est en outre assez
proche du 1.85 d´origine.
Sur le plan sonore, nous aurons droit à la version originale
anglaise, mais également aux doublages français, portugais et
espagnol. Seul ce dernier sera proposé dans un format Dolby
Digital 5.1 «classique», les autres ayant droit à du Dolby
TrueHD bien plus en phase avec ce que l´on est en droit
d´attendre d´un support Haute Définition. Sans surprise, les
pistes se montrent tonitruantes et risquent de porter atteinte à
vos relations de voisinage. A l´image du film, la bande-sonore
ne fait pas dans la finesse et s´avère même un peu confuse,
voire cacophonique. Mais qu´importe car l´ensemble est dénué
de défauts techniques et respecte donc le souhait d´un metteur
en scène bourrin... Les habitués aux doublages français en
seront en revanche pour leurs frais car UNIVERSAL
SOLDIER : LE COMBAT ABSOLU n´est de ce point de vue
pas très bien servi. Bill Goldberg débite des «Une femme, on
peut s'en passer» qui sonnent horriblement faux, et de
nombreux seconds rôles sont également doublés à la va-vite.
On notera par ailleurs que dans cette version française, Luc se
nomme «DevrEux» au lieu de «DevrAux». Une erreur
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Spécifications de l’édition Blu-ray chroniquée
Editeur : Sony
Zone : 2 - France
Format Disque : Blu-ray - Simple couche
Durée : 83 minutes
Format d’image : 16/9 - 1.77
Format(s) sonore(s) : English (Dolby TrueHD 5.1),
Francais (Dolby TrueHD 5.1), Portuguese (Dolby
TrueHD 5.1), Spanish (Dolby Digital 5.1)
Sous-titrage(s) : English, Francais, Arabic, Dutch,
Portuguese & Spanish,
Liste des bonus de l’édition Blu-ray chroniquée
• Michael Jai White (4mn04)
• Jean-Claude Van Damme (12mn09)
• Making-of (4mn44)
• Bandes-annonces
• The Fall
• Dragon Wars
• The Da Vinci Code
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