Rapport 4-2 Avis sur Usine du futur

Rapport 4-2
Avis sur Usine du futur
Séance plénière
Vendredi 7 novembre 2014
Commission Économie - Emploi
Rapporteur : Jean-Gabriel Schamelhout
Le programme «Usine du futur» fait partie des 34 plans pour une nouvelle France industrielle. Il rejoint pour partie les objectifs de la démarche
en faveur de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) que porte la Région, en matière notamment d’amélioration des conditions de
travail des salariés et de réduction de l’empreinte sur l’environnement de l’outil et des procédés de production. La mise en œuvre opérationnelle en Franche-Comté portera sur deux types d’actions :
- l’accompagnement de PME/ETI à la définition d’un plan d’actions à travers un diagnostic personnalisé
- le programme «Usine du futur» pour la filière automobile, qui prend la suite du programme Filauto.
Le présent rapport a pour objet d’accorder des subventions au CETIM (104 125€ HT sur un coût total de 152 000€ HT) et au pôle Véhicule du
Futur (378 167 € sur un coût total de 3,3 M€) pour mettre en œuvre le programme «Usine du Futur».
Le CESE note avec satisfaction la réactivité du Conseil régional pour mettre en œuvre dès fin 2014 son plan «usine du
futur». Ce plan fait partie des 10 plans pour lesquels la Franche-Comté s’est positionnée en tant qu’acteur majeur, et cela
parmi les 34 plans pour une France industrielle identifiés en 2013 au niveau national.
Pour les deux premiers dossiers, on constate une synergie possible, et cela dès 2015, avec l’Alsace pour le plan « l’usine du
futur pour la filière automobile » et avec la Bourgogne pour le plan « Usine du futur » en Franche-Comté.
Le CESE a bien pris en compte que dès 2015 d’autres filières pourront déposer des dossiers.
A cet égard, pour le montage des dossiers à venir, il faudra être attentif à :
- d’une part, mobiliser l’ensemble des compétences disponibles sur la région et en particulier tous les acteurs de
l’enseignement et de la recherche, publique et privée et de l’innovation ;
- d’autre part, associer les salariés et leurs représentants, car l’usine du futur sera opérationnelle peut-être grâce à des
robots, mais surtout par l’engagement des femmes et des hommes qui la feront «tourner», en combinant compétitivité,
respect de l’environnement et conditions de travail décentes.
Vote du CESE : adopté à l’unanimité des suffrages exprimés - 6 abstentions (CGT).
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