Des conseils pour les entretiens mars 2016 - scuioip

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Des conseils pour les entretiens mars 2016 - scuioip
DES CONSEILS POUR LES ENTRETIENS ET AUTRES
Que ce soit un entretien pour intégrer une nouvelle formation, un entretien pour une stage ou un
entretien d’embauche, voici quelques conseils.
1. 2016 – Conseillères en Insertions professionnelle du SCUIOIP de Paris Sorbonne.
2. Le LOOK - Marine Relinger © Cadremploi.fr - Publié le 30.12.11
3. Recrutement : soyez corporate, c’est plus important que le CV
4. Les réponses aux 5 questions pièges de l'entretien d'embauche
5. Simulateur d'entretien virtuel afin de préparer votre entretien de recrutement.
http://www.jobinlive.com/sorbonne/
6. BOOSTER
7. CV : les erreurs dans les formules de politesse
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2016 – Conseillères en Insertions professionnelle du SCUIOIP de Paris Sorbonne.
Un rappel afin de vous aider à préparer la simulation d'entretien avec un consultant R.H.
d'entreprise ou de cabinet de recrutement.
Préparer l'entretien :
- apporter votre C.V et la fiche de poste (annonce) sur laquelle vous souhaitez passer l'entretien (exp
: poste études marketing L'Oréal)
- quelques questions à préparer (voir pièce jointe)
- être à l'heure au rendez-vous, avoir réfléchi à votre tenue vestimentaire.
Pendant l'entretien :
- être à l'écoute du recruteur et de ses conseils
- valoriser votre expérience, votre formation en donnant des exemples concrets (ligne directrice,
votre histoire : vous êtes unique)
- motiver votre projet professionnel en cohérence avec la mission, l'entreprise (fiche de poste)
- être naturel, le corps doit être en accord avec le discours
Après l'entretien :
Nous vous demandons de nous transmettre par mail une rapide synthèse de cette expérience :
- les points de votre candidature
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- les points d'amélioration
- les actions à prévoir pour préparer un prochain entretien de recrutement
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Le LOOK - Marine Relinger © Cadremploi.fr - Publié le 30.12.11
Résolution 2012 : se sentir bien dans ses baskets au travail (où, en général, la dite basket est à
bannir). Pour tous ceux qui sont las de porter, 5 jours sur 7, des ensembles plus ou moins difformes
et plus que moins grisouilles, voici les conseils avisés de la coach Julia Tchen.
Julia Tchen, jolie coach (on dit ‘conseillère en image’) aux accents russes, dirige l’agence Dress
code Paris. Elle commence par faire tomber une idée reçue : « En vérité, il faut investir dans les
basiques, qui doivent être de qualité et bien coupés, puisqu’ils dureront longtemps. Les économies
doivent être faites sur les pièces à la mode, plus faciles à trouver et interchangeables. »
Retournement psychologique du cadre moyen (Julia est d’ailleurs diplômée d’un master de
psychologie de l’université de Saint-Pétersbourg).
Et quand elle nous dit qu’elle commence dans l’idéal par faire le tri dans le dressing de son/sa
client(e), pour jeter tout ce qui ne va pas et voir ce qu’il manque, on ne tremble même plus pour
notre petit pull préféré (depuis la fac).
Petits travers vestimentaires :
C’est qu’elle nous connait bien, nous et nos petits travers vestimentaires. Et qu’à l’écouter il y
aurait un art en la matière, réglé comme du papier à musique. Premier écueil, donc : « Les vieux
vêtements que l’on garde, en refusant de reconnaître que feu notre joli veston est désormais élimé
». C’est pourtant simple : « Lorsqu’un vêtement n’a pas été porté pendant un an, c’est qu’il est
inutile pendant les 4 saisons de l’année et qu’on peut le jeter sans état d’âme», affirme-t-elle.
D’une manière plus générale, sa clientèle de cadres et dirigeants s’habille soit « de façon trop
classique, sans personnalité, et très différemment en dehors du travail » soit « sans faire aucune
différence, certains étant capables de porter un jean taché ou une robe de soirée au bureau : on voit
de tout », dit-elle.
Chez les femmes, il y aurait les romantiques, cheveux tressés et jupes longues à fleurs ; les
excentriques, enguirlandées de bijoux fantaisies, aux jupes trop courtes ou aux collants bariolés…
Chez les hommes, les chemises se froissent, les pantalons difforment s’invitent en réunion, l’état des
chaussures laisse à désirer… « Le problème de l’habillement ‘inconscient’, c’est qu’il révèle qu’on le
veuille ou non certaines choses de nous-mêmes, qu’il nous enferme dans une image, une stature, qui
ne correspond pas forcément avec ce que l’on veut transmettre », assure Julia.
Pour y remédier, plusieurs possibilités. D’abord, le traitement de choc, soit le recours au coaching.
Et les agences sont nombreuses sur le créneau (à titre d’exemple, outre Dress Code Paris, M&Vous à
Metz ou Relooking Shop à Lyon…). Julia Tchen propose ainsi une prestation de base comprenant un
ou deux entretiens, une séance shopping (en fonction des budgets : prêt à porter, luxe, sur mesure...)
et la constitution d’un portfolio (conseils et photos), à moins de 400 euros. « Les clients qui veulent
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refaire leur garde-robe investissent en général 2500 euros, tout compris », rapporte cette dernière.
Ces formations sont éligibles au Droit individuel à la formation (DIF).
Pour ceux qui ne souhaitent pas aller jusque-là, un travail personnel (ou tri d’armoire approfondi),
l’avis des proches et des collègues, peut déjà être utile.
Les conseils de Julia :
- Pour les femmes : des jupes ou robes au-dessus ou au milieu du genou ; pour les collants, éviter les
couleurs vives, sachant que le beige valorise les jolies jambes et que le noir masque leurs défauts.
- Ne pas faire l’impasse sur le maquillage (sobre) ne serait-ce que pour une simple unification du
teint. Les accessoires peuvent égailler une tenue, mais bannir les ‘breloques’ qui font du bruit.
Attacher les cheveux longs.
- Eviter trop de rouge et les imprimés voyants.
- Investir dans les basiques : un bon manteau, un pull en cachemire, la petite robe idéal pour le
bureau ou un séminaire…
- L’accessoire mixte dans lequel il faut investir : les lunettes [NDRL : les lunettes désormais se louent
au mois].
- Pour les hommes : misez sur les accessoires, indicateurs d’un standing. Et oui, jusqu’aux
chaussettes de marque, en oubliant les chaussettes blanches (« C’est pour le sport ! »). La montre,
évidemment, est une pièce remarquée. Tout comme les chaussures : impossible de faire l’impasse à
ce niveau (mais, ouf, on peut trouver des Derby noires qui font l’affaire à 150 e).
- Le costume homme : contrairement aux idées reçues, on peut faire des économies sur le costume
(si l’on connait sa morphologie). Par ailleurs, on peut trouver des costumes à 400 e aussi satisfaisants
que des costumes deux fois plus chers. Noir à éviter (« Une couleur de cérémonie, préférer le gris, le
marine… ») et total look noir à bannir : il faudra alors une chemise claire.
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Recrutement
:
soyez
corporate,
c’est
Par Elodie Buzaud © Cadremploi.fr mai 2013
plus
important
que
le
CV
Partager la culture de l’entreprise serait au moins aussi important que le CV, pour décrocher le
job mais surtout, au-delà, pour garder votre poste. C’est l’idée que soutient Vadequa, cabinet de
conseil en recrutement, dans une infographie* publiée hier.
D’une part, parce qu’un CV ne permet pas de savoir si un candidat va adhérer aux valeurs de
l’entreprise, alors que bon nombre de nouvelles recrues quittent leur employeur au bout de 18 mois
pour cette raison. De l’autre, parce que près de la moitié des recruteurs (47 %) n’accordent pas plus
d’une minute à la lecture d’un CV.
Mais aussi parce que les salariés adhérant aux valeurs de leur boîte - et s'y sentant donc mieux seraient 48 % plus productifs que les autres. Les sociétés où ils travaillent auraient une performance
6 fois supérieure.
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Embaucher des candidats en accord avec les valeurs de l’entreprise serait ainsi le premier critère à
prendre en compte par les entreprises. Et pour cause : le cabinet en a fait son fonds de commerce. Il
propose aux entreprises de recruter selon leur culture d’entreprise, déterminée par plusieurs profils
(collaborateur, innovateur, organisateur et compétiteur).
Coller à la culture de l’entreprise dans laquelle on postule s’avèrerait donc plus payant pour
l’employeur comme pour le salarié. Mais ça, ils l’ont déjà compris. La culture d’entreprise serait le
premier facteur pris en compte par les candidats pour choisir leur entreprise...
* Qui se base elle-même sur plusieurs études et articles (Leadership IQ, 2006 ; Sondage Robert Half ; Schmidt et
Hunter,1998 ; The Hay Group, Engaged Employees Boost Performance, 2001 ; Bliss, 2001 ; Journal du Net, 2006 ; SHRM
Presentation, 2007 ; Development Dimensions International, 2006 ; Consequences of individuals’fit at work : a metaanalysis of person-job, person-organization, person-group and person-supervisor fit, 2005).
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Les réponses aux 5 questions pièges de l'entretien d'embauche
http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/entretienembauche/detail/article/les-reponses-aux-5-questions-pieges-de-l-entretien-dembauche.html#xtor=EPR-235 Par Sylvie Laidet 24 septembre 2013
En entretien, le recruteur veut certes valider vos compétences mais aussi tester votre répartie,
votre motivation et votre écoute. Pour cela, il dégaine à chaque fois quelques questions
embarrassantes. Nos conseils pour ne pas tomber dans le panneau.
- Question piège N° 1 : « Quel est votre principal défaut ? Votre principale qualité ? »
« Le candidat aura tout intérêt à évoquer ses points de vigilance et/ou ses axes
d’amélioration sur tel ou tel domaine technique. Il pourra également argumenter sur un échec
managérial », conseille Fabrice Coudray, directeur chez Robert Half. Parlez en revanche de vos
qualités sur le plan relationnel. Servez-vous de ce que votre entourage (pairs, subordonnés,
managers) dit de vous. Cela montrera aussi que vous êtes attentif au feed-back des autres.
À éviter ici : les défauts qui sont en fait des qualités déguisées. Par exemple, exit les
qualificatifs du genre « j’suis perfectionniste ». À l’inverse, ne déclamez pas une liste exhaustive de
défauts, vous passeriez pour un candidat à problèmes. Veillez aussi à manier l’humour et la
provocation avec parcimonie. Une phrase du genre « considérons que je n’ai aucun défaut » ou « je
n’ai que des qualités, ce serait trop long de vous les lister », peut faire bondir un recruteur.
- Question piège N° 2 : « Quelles sont vos prétentions salariales ? »
Indiquez franchement votre salaire fixe actuel, le montant de votre part variable sans oublier les
avantages type téléphone, voiture, télétravail… Ajoutez qu’à moins de 45000 euros, vous ne
bougerez pas, car au regard du benchmark effectué sur votre métier et votre secteur, c’est une
prétention minimum.
À éviter ici : hésiter ou déclarer « je gagne environ 40 000 euros par an ». « Si un candidat reste
évasif sur le sujet, je change de ton en lui demandant s’il sait lire car cette info est indiquée sur son
bulletin de salaire », tempête Fabrice Coudray. « Le danger est aussi de gonfler son salaire actuel de
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10% puis de viser 20% supplémentaires. Le candidat se retrouve alors hors marché et ne sera pas
présenté au recruteur final », argumente-t-il. Si vous demandez trop, l’employeur final risque de vous
prendre pour un charlatan et de passer son chemin.
- Question piège n° 3 : « Pourquoi devrais-je vous choisir plutôt qu’un autre candidat ? »
Avec ce type de question, le recruteur cherche à valider votre bonne compréhension des enjeux
du poste. « Donc, insistez sur votre personnalité caméléon qui vous a toujours permis de vous
adapter aux nouvelles situations et restez sur le registre de la pertinence de vos réalisations. Vous
postulez à un poste directeur commercial ? Redites que vous allez faire progresser les ventes et la
marge, que vous êtes capable de fédérer une équipe… », illustre Fabrice Coudray.
À éviter ici : l’excès de confiance en vous. Vous êtes certainement un excellent candidat mais
n’allez dénigrer les autres candidats. Évitez également de tomber dans le pathos, en arguant de vos
éventuelles difficultés personnelles. Lancer un « j’ai vraiment besoin de travailler… » ne vous
poussera pas nécessairement en short list.
- Question piège n° 4 : « Où vous voyez-vous dans cinq ans ? »
« Pour sortir des sentiers battus, évoquez plutôt votre dynamique de carrière comme la courbe
de vie d’un produit. 2 ans « to learn », donc pour apprendre et contribuer au développement de
l’entreprise. 2 ans « to make » autrement dit pour capitaliser sur ce que vous avez appris. Et ensuite,
vous verrez s’il est possible d’évoluer aussi bien verticalement dans l’entreprise que de manière plus
transverse. Ne vous bloquez pas en fermant des portes inutilement. Mais dites bien que sans
perspective au bout de 4 ans, vous aviserez », commente notre expert.
À éviter ici : des réponses du type « je me vois bien partir à la concurrence » ou pourquoi pas « à
la place de mon manager » sont trop dangereuses. Évitez également de vous fixer des objectifs
inaccessibles. Vous passeriez alors pour un doux rêveur.
- Question piège n° 5 : « Que pensez-vous de notre entretien ? »
Bien sûr vous pouvez dire que cela vous a permis de mieux cerner les attentes sur le poste. Mais
au lieu de ça, saisissez-vous plutôt de la question pour aborder des sujets complémentaires ou faire
(ou refaire) passer votre message principal. Comment ? Avec des phrases du genre « j’aurais aimé
qu’on aborde ce thème ensemble » ou « j’aimerais partager cette idée avec vous ». Il est bien rare
que le recruteur vous coupe et ne prête pas attention à vos propos. Enfin, retournez-lui la question.
Ce sera l’occasion d’en apprendre plus sur vos points forts et vos axes d’amélioration mais aussi d’en
savoir davantage sur les autres candidats.
À éviter ici : faire finalement part de vos doutes sur votre aptitude pour tenir le poste.
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Simulateur d'entretien virtuel afin de préparer votre entretien de recrutement.
http://www.jobinlive.com/sorbonne/
Simulation d’entretien filmé en salle de documentation du SCUIOIP ou chez vous avec une webcam
intégrée. Créez-vous un compte sur job in live et préparez-vous à l’aide des questions suivantes :
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Exemples de questions JOBINLIVE
- Pouvez-vous vous présenter rapidement ?
- Quel poste recherchez-vous ?
- Qu’est-ce qui vous intéresse dans ce poste ?
- Quelle expérience professionnelle avez-vous préférée ?
- Quelles sont vos passions ? (Merci de répondre dans la langue de votre choix)
- Qu’attendez-vous de votre manager ?
- Comment gérez-vous les situations conflictuelles avec vos équipes ?
- Avez-vous contacté d’autres entreprises ?
Si vous le souhaitez, vous pouvez avoir un debriefing avec une conseillère.
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Le Programme Booster veut favoriser l'emploi des universitaires dans les
entreprises ! Initié par CapGemini et Manpower, le programme est surtout impulsé
par les entreprises et universités partenaires.
Le Programme Booster est un dispositif construit en quatre phases :
1° La mobilisation et l’information par les universités des étudiants ayant un
projet professionnel clair et convaincant, mais ayant besoin de mieux
comprendre les modalités d’accès à l’entreprise.
2° L’évaluation de leur candidature sur le site Web dédié DoYouBuzz :
formalisation de leur CV et de leur projet professionnel au format 2.0
3° L’accompagnement de ces étudiants en vue d’une labellisation « Programme
Booster », par le biais de coaching et de sessions de formation dédiées à la
recherche d’emploi. Cet accompagnement s’appuie sur des ateliers de
techniques de recherche d’emploi, des entretiens individuels et collectifs, des
conseils de professionnels, des simulations d’entretiens approfondis et le
tournage d’un CV vidéo. Le CV vidéo, proposé par facealemploi, la plateforme digitale de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) est un outil
innovant, totalement adapté à un public jeune et peu expérimenté.
4° Le possible parrainage par les étudiants de la promotion précédente ou en
lien avec des parrains de l’association Nos Quartiers ont des Talents, afin de
continuer à les accompagner vers l’emploi.
Les prochaines dates pour participer au programme seront diffuser sur l’Ent rubrique
Parcours professionnel , sur le site du SCUIOIP Paris-Sorbonne ou via la liste de diffusion.
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CV : les erreurs dans les formules de politesse.
Candidature : les formules de politesse qui font tache
http://www.cadremploi.fr/editorial/conseils/conseils-candidature/lettre-demotivation/detail/article/candidature-les-formules-de-politesse-qui-font-tache.html
Par Aurélie Tachot 18 juin 2012
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Incorrectes, lourdingues, ampoulées… Dans les lettres de motivation, les formules de politesse
sont souvent malmenées. Petit tutoriel pour parfaire votre copie et éviter que de bêtes erreurs
d’orthographe ou de syntaxe ne viennent discréditer votre candidature.
Erreur n°1 : les diminutifs approximatifs Lorsque l’on écrit dans la langue de Molière (et
qu’on ne l’écorche pas)…
- L’abréviation de « Monsieur » est toujours « M. » et non « Mr » ou autre variante.
- Celle de Messieurs est bel et bien « MM. »
- Enfin, Madame devient « Mme », sans point à la fin.
- Et Mesdames, « Mmes », tout simplement.
Pour que la missive soit tout à fait efficace, l’abréviation doit même être suivie du nom de
famille du destinataire du courrier. Ou, à défaut, de sa fonction. Dans ce dernier cas, « il faut
veiller à bien jongler entre les accords si l’interlocuteur est une femme », prévient Pierre
Denier, coach professionnel. On écrira ainsi : « Madame la directrice des ressources
humaines ». Et non : « Madame le directeur des ressources humaines ».
Erreur n°2 : écrire « À l’intention de » Qui ne s’est pas un jour emmêlé les pinceaux entre
ces deux paronymes ? Même si leurs prononciations sont proches, c’est la locution « à
l’attention de » qui doit figurer en en-tête de votre lettre de motivation. La formule « à
l’intention de » indique plutôt un projet d’action et est donc synonyme de « pour » ou de «
en l’honneur de ». On distingue donc : « À l’attention du directeur commercial » et « J’ai
rédigé ce rapport à l’intention des collaborateurs de mon service».
Erreur n°3 : être gré
À en croire les recruteurs, c’est une erreur courante chez les cadres. Or, « elle peut être
rédhibitoire pour les postes qui requièrent de bonnes capacités rédactionnelles », prévient
Claire Romanet, dirigeante du cabinet de recrutement Elaee. L’expression par laquelle l’on
exprime sa reconnaissance est ainsi « savoir gré ». Dans le contexte de la lettre ou du mail de
motivation, ça donne donc : « Vous pourrez juger de mes aptitudes relationnelles lors de
l’entretien que je vous saurais gré de m’accorder. »
Erreur n°4 : remercier pour avoir Nombreux sont les candidats qui hésitent entre les
prépositions « de » et « pour ». Pour éviter que votre candidature ne rejoigne la mauvaise
pile, mieux vaut garder en tête cette règle simple :
- Lorsque le verbe « remercier » est suivi d’un infinitif, il se construit avec la préposition «
de». Comme dans ce cas : « Je vous remercie de prendre ma candidature en considération /
d’avoir accepté de me recevoir ».
- En revanche, lorsque ce verbe est suivi d’un nom dénombrable, la préposition « pour »
est à privilégier. Par exemple : « Je vous remercie pour les précieux conseils délivrés en
entretien ».
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Erreur n°5 : "je vous prie d’agréer l’assurance de mon infinie bienveillance" Vous aimez les
touches finales lyriques ? Vous priez le recruteur d’agréer… l’expression de votre profonde
considération ? / L’assurance de votre infinie bienveillance ? «Vous avez tout faux », assène
Pierre Denier. À moins de persister à vouloir verser dans l’obséquiosité, « le mieux est de
privilégier les formules sobres», affirme Claire Romanet. Par ailleurs, pour conclure votre
lettre de motivation sur une bonne note, il est judicieux de solliciter, via cette formule, une
demande d’entretien.
Choisissez donc, par exemple : « Me tenant à votre disposition pour un prochain
entretien, je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations ».
- Consultez l’environnement numérique de travail (ENT) de l’Université Paris Sorbonne, onglet
«Avenir professionnel » : http://ent.paris.sorbonne.fr
- Inscrivez-vous sur la liste de diffusion du B.A.I.P : [email protected]
Bureau d’Aide à l’Insertion Professionnelle
Pour un rendez-vous, merci de nous communiquer vos coordonnées téléphoniques
Conseil en Insertion professionnelle
Isabelle BAROILLIER : Etudiants du L1 au Master 2 [email protected]
Axelle FERRAILLE : Etudiants
[email protected]
en
Master,
jeunes
diplômés,
doctorants,
docteurs
Documentation Entreprises
Fabienne PREYSSAS [email protected]
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