Magazine d`information

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Magazine d’information
Décembre 2012 - N° 41
Edito
Quels sont vos projets cet hiver? Vous enterrer et hiberner
sous un vieux chêne noueux? C’est une option… mais cela
ne vous laissera que peu de souvenirs et encore moins de
photos. Montrez-vous plus audacieux et lancez-vous plutôt un
nouveau défi. Si vous n’avez jamais dévalé une pente enneigée,
c’est le moment où jamais ! Commencez par repérer une
piste en pente douce, pas trop fréquentée. Une piste où vous
pouvez tomber sans gêner les skieurs plus expérimentés. A
Hochkönig, par exemple, une station idéale pour les skieurs
débutants. Un endroit chaleureux, bien équipé et relativement
méconnu. Rendez-vous vite en page x pour en savoir plus.
Vous préférez tenter l’aventure plus près de chez vous ? Alors,
oubliez une fois pour toutes les préjugés nébuleux à la Dickens
autour de Liège et offrez-vous un city-trip dans la principauté.
Quelle que soit l’aventure hivernale dans laquelle vous vous
lancez, VAB promet à ses membres une protection à toute
épreuve. Un problème en cours de route ? Nous vous envoyons
un patrouilleur et – à peine le temps de prendre une photo
– vous pouvez déjà reprendre la route. VAB est encore et
toujours la meilleure option pour ceux qui veulent préserver
leur mobilité. Ce numéro vous dit tout sur les futures
évolutions, des ‘forfaits mobilité’ aux véhicules hybrides.
Histoire d’être bien documenté avant de vous lancer dans un
débat sur l’avenir de l’automobile.
Et pourquoi pas en savourant un bon verre de vin? Saviezvous que ces dernières années, le taux d’alcool moyen du vin
a augmenté ? Et que cela s’explique par le réchauffement
de la planète ? Les hivers ne sont plus ce qu’ils étaient…
Heureusement, il reste VAB-Magazine!
Au sommaire
• Editorial
p. 1
• Hochkönig
p. 2
• City-trip à Liège…
p.5
• Assistance dépannage
p. 9
• Electrique ou hybride ?
p. 12
• Dilemme
p. 14
• VAB-Telex
p. 14
• Jeu des 7 erreurs
p. 16
Hochkönig
Le paradis des skieurs en herbe
“Y en a marre…”, hurle un skieur quelque peu excédé sur la
piste Bürglalm à Dienten. Maria Alm, Mühlbach et Dienten
sont situées au pied du Hochkönig, un majestueux géant
alpin, particulièrement indulgent avec les skieurs débutants.
Une destination idéale pour un premier contact avec la neige
et la glisse.
N’allez surtout pas croire qu’il est furieux ! Non… s’il crie,
c’est uniquement parce qu’il a besoin d’évacuer la grogne
et la frustration de se retrouver pour la énième fois à terre.
Il faut avouer qu’une première expérience sur des lattes a
quelque chose de stressant. Les débutants ont donc intérêt
à choisir une station proposant des pistes adaptées et
spécialement aménagées pour eux. En d’autres termes,
si vous n’avez jamais skié de votre vie, oubliez les grands
domaines skiables et privilégiez une station aux dimensions
plus humaines.
Mais cela n’empêche pas les trois petits villages de Dienten,
Mühlbach et Maria Alm d’investir lourdement dans la qualité
et l’innovation. Hochkönig consolide peu à peu sa réputation
de destination hivernale de choix pour skieurs moins
chevronnés.
Premiers virages
Les débutants que nous sommes ne peuvent que s’en réjouir.
On nous désigne un moniteur : Franz Herzog. Il possède
une ferme au hameau Hintermoos. L’hiver, quand le bétail
est à l’étable, il enfile sa combinaison de moniteur de ski.
Au Schneewutzel Park, il nous enseigne les tout premiers
rudiments du ski. La piste est courte, la pente est faible et
nous sommes complètement isolés du reste du domaine.
“En haute saison, la piste est parfois encombrée.” Enfants
et adultes débutants découvrent ici les joies de la glisse.
Tourner entre les cônes, passer sous les portiques. “Les
débuts sont difficiles pour tout le monde.”
Nous avons porté notre choix sur Dienten, un petit village
de 700 habitants du Salzburgerland en Autriche. Ici, tout le
monde connaît tout le monde. Comme Klaus, le directeur
du modeste syndicat d’initiative local. Tout ici n’est que
convivialité. Il nous emmène au tout nouveau Skizentrum
à l’orée du village. Avant même de prendre place sur le
rutilant télésiège à six places, nous prenons pleinement
conscience des énormes investissements consentis autour
du Hochkönig. Installations, remontées mécaniques, pistes,
refuges de montagne… Tout est flambant neuf.
En Belgique, le domaine skiable du Hochkönig est
relativement peu connu. Il lutte à armes inégales contre des
stations haut de gamme comme Zell-am-See et Flachau.
Une petite journée suffira pour acquérir les premiers rudiments.
2
Avec une patience infinie, Franz nous apprend à slalomer
entre les cônes, à la manière d’un planeur. Il ne nous faudra
qu’une petite journée pour acquérir les bases élémentaires.
Faire basculer le poids du corps d’une jambe sur l’autre,
freiner, s’arrêter, sentir la neige et ne plus faire qu’un avec
les skis… Du haut de sa grandeur, le Hochkönig nous observe
avec compassion. Majestueux, ce sommet alpin est fait de
couloirs abrupts et de longues arêtes rocheuses, mais aussi
de superbes pentes douces pour skieurs débutants.
Place aux choses sérieuses
Franz nous signe notre billet de sortie. Il est temps de
passer aux choses sérieuses et de nous lancer du haut d’une
vraie piste. Dans le bas de Maria Alm, les pistes bleues
sont larges, très peu pentues et donc faciles. Et comme la
station est peu connue, elles ne sont jamais encombrées.
Un atout particulièrement appréciable pour les novices
que nous sommes. Il n’y a rien de plus stressant que de se
faire couper la trajectoire par des skieurs qui se prennent
pour Bode Miller. Nous embarquons à bord des œufs du
Sinalcolift, flambant neuf lui aussi. La cabine jaune, financée
par le fabricant de sodas allemand Sinalco, nous emmène
au sommet de l’Aberg, à 1900 mètres d’altitude, le point
culminant du domaine. De là, nous avons une vue superbe
sur le Dachstein et le Grossglockner.
Lentement mais sûrement, nous apprivoisons les
pentes du Hochkönig. Nous nous arrêtons volontiers au
Steinbockalmhütte, un agréable chalet en bois et en verre,
moderne et chaleureux à la fois. Jamais un Wiener Schnitzel
mit Pommes ne nous avait paru aussi bon. Un orchestre
tente de nous insuffler un regain d’énergie. Le soleil brille et
le Grüner Veltliner1 a un goût de trop peu. Peu importe les
clichés... Nous l’avons bien mérité, après ces quelques heures
de ski en solo.
Schnaps et luge
Nous estimons que pour une première expérience, six jours
de ski, c’est trop ! Un soir, nous décidons de nous essayer à la
luge. Klaus nous accompagne à la Jausenstation Grünegg,
une vieille ferme isolée à un kilomètre et demi de Dienten.
L’hiver, on ne peut s’y rendre qu’à pied. Mais la promenade
en vaut la peine. Heinrich Rainer nous accueille dans sa cave
à schnaps. “Notre autorisation de distiller de l’eau-de-vie
1
Vin blanc autrichien
Un tour royal !
Depuis l’hiver dernier, la région du Hochkönig propose
une attraction unique à l’intention des skieurs plus
expérimentés : le Königstour, une balade à ski qui relie
les trois villages Dienten, Mühlbach et Maria Alm. 32 km
de pistes et un dénivelé de 7500 mètres, ce qui en fait le
plus long tour skiable des Alpes. Il est accessible à tous les
skieurs capables de dévaler une piste rouge.
Le tour n’existe que depuis 2012, car il a fallu attendre la
fin de la construction du nouveau téléphérique Sinalco, du
centre de ski de Dienten et du nouveau télésiège Bürglalm.
Le domaine skiable est ainsi bouclé et vous pouvez y skier
sans devoir emprunter un bus ou une navette ni traverser
les villages à pied. Ce tour royal à travers le Salzburgerland
est un authentique petit chef-d’œuvre.
Nous empruntons un sombre chemin enneigé et glissons doucement
vers le village.
date de l’époque de l’impératrice Marie-Thérèse. Nous en
produisons 300 litres par an, uniquement à partir des fruits
de notre jardin.” Nous dégustons la spécialité de la maison :
un schnaps de sorbe. Il s’agit d’une eau-de-vie claire et douce,
dont le goût rappelle celui du massepain. “Il faut cinquante
litres de jus de fruit pour faire un litre de schnaps”, nous
explique Heinrich. C’est ce qui fait toute la saveur de son eaude-vie. Tout comme l’assiette de fromage et de jambon local
qu’il nous sert. Nous espérons avoir retrouvé suffisamment
d’énergie pour regagner Dienten en luge. Nous empruntons
un sombre chemin enneigé et glissons doucement vers
le village. L’église illuminée de Dienten nous sourit. Tout
comme le Hochkönig avant elle. Comme s’ils voulaient
souhaiter la bienvenue aux novices. L’hiver prochain, nous
reviendrons… mais plus comme des débutants.
INFOS
Dienten am Hochkönig se situe à 980 km de Bruxelles.
Comptez environ 9 heures de route.
www.hochkoenig.at
www.salzburgerland.com/fr
www.austria.info/be
3
Nous parlons la même langue.
Lorsque nous affirmons que nous parlons la même langue, nous le pensons vraiment.
En effet, s’entendre, parler la même langue, c’est la base pour se comprendre. Pour pouvoir
offrir à autrui ce que l’on attend d’autrui.
S’épanouir ensemble dans un climat de compréhension. Telle est notre vision chez KBC et
ainsi agissons-nous.
CITY-TRIP À LIÈGE
Oubliez les préjugés
On raconte que pour dessiner la gare de Liège-Guillemins, Calatrava se serait inspiré de la silhouette d’une femme couchée
sur le dos. Je découvre une photo aérienne dans une brochure
et l’explication me semble plausible. Le pont suspendu symboliserait les seins, la coupole au-dessus des voies rappellerait un
genou replié. A méditer… Entretemps, me voici arrivé à hauteur
de ses hanches. Il est temps de descendre du train.
Si le corps de la femme est un temple, alors cette gare
ferroviaire est une cathédrale. Via l’escalier roulant – l’artère
fémorale – j’arrive au niveau où le dos débouche sur la
Place des Guillemins. Rien d’étonnant à ce que la brochure
qualifie d’intimiste l’ambiance qui y règne. Un plafond bas et
ondulant, des lumières tamisées, des courbes gracieuses, des
magasins caverneux... Je pourrais poursuivre les analogies,
mais je risquerais de devenir graveleux. Heureusement, ce
n’est pas moi qui ai commencé. C’est Calatrava lui-même !
Bref, cette gare mérite que l’on s’y arrête, tout comme
celle d’Antwerpen-Centraal. Ce n’est pas un lieu de transit
mais un lieu de destination. J’en fais bien six fois le tour.
Je monte et je redescends inlassablement. Je bois un café.
Je prends des notes. J’en sors enfin pour sauter dans le bus 4.
‘Une révolution dans l’architecture ferroviaire’ avait titré la
presse internationale lors de la fête populaire qui avait suivi
l’inauguration officielle de Liège-Guillemins.
La guerre des mots
Rares sont les endroits comme Liège où l’influence de l’Eglise
et la puissance de l’Etat ont été aussi étroitement imbriquées.
Il fallait lui trouver un nom. On en inventa un : “Principauté”.
Georges Simenon, immortalisé
dans sa ville natale
La Montagne de Bueren, 373 marches
raides pour mener à la Citadelle
La langue est conciliante. Mais le peuple aussi est capable de
façonner, de scinder, de composer des mots. “Révolution”
fait partie de ceux-là. Le mot est arrivé de France en 1794.
Le dernier prince-évêque l’a fait souffler, chasuble au vent,
du haut de son trône de velours rouge. Parfois, les mots font
défaut. C’était le cas à l’époque. Le peuple en rajouta une
couche en rasant la cathédrale haute de plus de cent mètres,
symbole de siècles d’esclavage. Un vrai travail de titan, car
l’édifice religieux était un des plus grands d’Europe. On ne
peut pas nier aux Liégeois de l’époque une persévérance et
une ténacité peu communes.
Pendant des années, la place a peiné à retrouver une image.
Difficile de s’habituer au vide laissé par la cathédrale. Mais
une fois la colère du peuple calmée, l’architecte urbain Claude
Strebelle reçut l’autorisation de rappeler – à l’aide de fils
de fer – le souvenir de cet édifice tant haï. Et là où jadis, les
évêques écoutaient religieusement la parole divine en luttant
désespérément contre le sommeil, ce sont aujourd’hui des
dizaines de skateurs qui s’en donnent à cœur joie.
5
Gigantisme
La porte d’entrée monumentale du palais épiscopal me fait
sentir tout petit. C’est sûrement une volonté architecturale. A
20 mètres au-dessus du sol, deux lions semblent maintenir un
bouclier en équilibre. Il suffirait que l’un soit saisi de crampes
pour que l’écusson s’effondre au sol. Il est midi et je me rends
compte à quel point les cloches sont polies à Liège. Elles
s’attendent mutuellement. Elles attendent que l’autre ait fini
de sonner, de sorte qu’elles sonnent midi pendant 5 bonnes
minutes.
Sans le moindre plan en main, je flâne dans les rues des
alentours et j’y découvre tout ce qui fait la ville de Liège
d’aujourd’hui. La galerie et le magasin Arqontanporin, où
deux artistes enthousiastes, Katia et Bruno, proposent un
art à la fois accessible et abordable. Ou la boutique d’Ariane
Lespire, créatrice d’accessoires et de chapeaux à faire pâlir
d’envie les reines d’Angleterre et des Pays-Bas. Ou l’atelier
Todo qui fabrique des bijoux d’inspiration africaine en acier,
en aluminium et en zinc-titane (ce dernier s’apparentant
selon moi au métal dont on fait les boîtes de conserve). On
me conseille le restaurant Les Coulisses où l’on me conduit
à la dernière table libre en terrasse. A la carte, je découvre un
Balthazar de Moët & Chandon, c’est-à-dire une bouteille de
12 litres, au prix de € 2600. Je sais que j’ai le gosier en pente
mais je connais mes limites. Le tartare de Saint-Jacques
est savoureux, délicieusement frais, à la fois doux et salin,
délicatement parfumé… Ceux qui me connaissent savent
que j’exagère rarement. Le tajine d’agneau aux haricots, aux
pommes de terre nouvelles, aux figues et aux dates vaut à lui
seul le voyage à Liège.
Idées préconçues
Dans mes souvenirs, indubitablement influencés par un
professeur de géographie qui ponctuait ses cours de grands
coups de latte sur d’immenses cartes accrochées au mur
de la classe, Liège véhiculait une image sombre, digne d’un
roman de Dickens. Celle d’une ville noyée dans la fumée ou
le brouillard, avec des bistrots pouilleux et à peine éclairés,
des ruelles et des impasses hantées par des meutes de
pickpockets attendant leur prochaine victime et un fleuve
exhalant des effluves pestilentielles… Grossière erreur !
Je descends vers la place de l’Eglise Saint-Bartholomée
et je corrige machinalement l’image. ‘Liège’, criait notre
professeur, et nous étions censés répondre en chœur
‘charbonnages et aciéries’. Aujourd’hui, il serait licencié pour
faute grave. ‘Liège’ ? Je réponds Georges Simenon, boulets
liégeois, peket, César Franck, maisons de maître du XIXe,
statues baroques de Jean Del Cour..
Des siècles séparent ces deux architectures. A gauche l’église SaintJacques – A droite la gare de Liège-Guillemins
Au XVIIIe siècle, une bande d’iconoclastes a percé un trou dans
la façade aveugle de l’église Saint-Bartholomé pour y coller –
au sens propre du terme – une entrée néoclassique. Hideux !
De telles atrocités continuent de me surprendre, car elles ne
surprennent plus personne. Il n’y a pas un guide, pas un livre,
pas un historien d’art pour s’étonner d’une telle forme de
barbarie architecturale. Ça doit être une question d’époque.
L’âge confère à ce genre de rupture de style l’aura de la
respectabilité. Après combien de temps est-ce donc autorisé ?
Après un siècle ? Deux ?
Le paradis des amateurs de shopping
Je continue ma promenade sous le doux soleil estival et longe
le Quai Roosevelt pour me rendre au centre commercial
Médiacité. Une péniche fend la surface de l’eau. Les platanes
qui se reflètent dans son sillon semblent onduler. Le centre
commercial – conçu par l’Israélien Ron Arad et situé en dehors
du centre historique – est un des plus grands de Belgique.
Avec sa haute coupole, ses arches voûtées, ses vitres rouges
et blanches, ses chaises de terrasse jaunes, il évoque une
station spatiale. J’erre de nuage en nuage. Les parfums de
chocolat, de savon, de café et de viande rôtie se fondent et
se confondent. Les occasions de se restaurer ne manquent
pas. Entre la trattoria italienne qui propose des pizzas de
la taille d’une roue de vélo, le concept Célébrities qui sert
des hamburgers, le fast-food chinois… vous avez vraiment
l’embarras du choix. Je n’ai pas encore pris de dessert. Je
m’attable donc en terrasse et je commande une crêpe
Suzette. Un régal ! Mes crêpes baignent voluptueusement
dans un océan de Grand Marnier et de jus d’orange.
Question shopping, vous y trouvez de tout : articles design
et pâtisserie, un jardin d’enfant et une galerie d’exposition. Je
ne suis pas un adepte des centres commerciaux, mais la foule
– mélange hétéroclite d’enfants, de musulmanes, de couples
enlacés, de mères lourdement chargées et de personnes âgées
venues s’offrir un café – semble y trouver son bonheur.
‘Interdiction de toucher’
Au Jardin des Olivettes, rue Pied
du Pont des Arches. Célèbre café
chantant.
6
Le Grand Curtius, un superbe
musée à l’ancienne.
Il est temps de remonter le courant. Mes mollets
commencent à me faire souffrir, mais il fait trop chaud pour
prendre le bus. Un bac glisse lentement sur une Meuse aux
reflets vert épinard. Inauguré en 2009, le Musée Le Grand
Curtius se dresse à côté du Pont Maghin. Je suis heureux de
m’arrêter dans la cour intérieure et de pouvoir reprendre mon
souffle en engloutissant un demi-litre d’eau pétillante.
Aujourd’hui, les musées ne sont plus seulement jugés sur
les trésors qu’ils renferment, mais aussi sur la manière dont
ils les exposent afin de séduire des visiteurs de plus en plus
exigeants. Le maître-mot ? Interactivité ! Jadis, il était interdit
de toucher à quoi que ce soit. Aujourd’hui, c’est presque
devenu une obligation. Sauf au Grand Curtius. Il y règne
encore ce silence que j’apprécie tant et qui pourrait bien
devenir un chef-d’œuvre à lui tout seul. Une ambiance que
l’on ne retrouve plus que dans des pièces fermées, avec dans
un coin un gardien portant autour du cou une pancarte avec
l’inscription ‘Interdiction de toucher’.
Je parcours lentement plusieurs millénaires d’histoire. Je suis
seul au milieu d’ours des cavernes et de smilodons1, de dieux
romains, de saints polychromés au regard désespérément
triste, des personnages de Jacob Jordaens et des anges de
Jean Del Cour. Je sursaute chaque fois qu’une de ces statues
s’anime et que je me rends compte que c’est un gardien. L’un
d’eux me murmure à l’oreille que Del Cour était tellement
avare que son soi-disant marbre blanc est en réalité du bois de
tilleul peint.
Je pourrais facilement y passer la journée, mais lorsque j’arrive
à la section Art Nouveau et que mes mains commencent à me
démanger à la vue d’un billard de l’ébéniste liégeois Gustave
Serrurier, une voix dans le haut-parleur m’intime de quitter
les lieux. C’est l’heure de fermer. Mais je traine en cours de
route. Je m’imagine en train de réussir les coups les plus
difficiles au billard et je me retrouve enfermé dans le musée.
Je frappe au carreau et heureusement, j’arrive encore à attirer
l’attention d’un gardien pressé de rentrer chez lui. Encore un
peu et je me retrouvais condamné à jouer toute la nuit au
billard français. Pas sûr que cela m’aurait déplu !
Carte postale
Ma mère a habité Liège. Une carte postale envoyée d’Anvers
à une adresse qui n’existe plus en atteste. L’expéditrice,
une tante à héritage, lui demandait si elle était déjà capable
de dire ‘oui’. Mais où habitait-elle ? Tous les témoins sont
décédés, de sorte que le fait divers a pris les allures d’un vieux
secret de famille. Elle avait conservé une image de Liège :
un escalier qui, à ses yeux d’enfants, semblait interminable
et qui vous menait très haut au-dessus de la ville. Me voilà
aujourd’hui au pied de cet escalier – la Montagne de Bueren
– haut de 373 marches. Les maisons que le bordent sont
encore occupées. Pas facile pour les habitants de tout porter
à l’intérieur. L’alimentation, la litière pour le chat, le nouveau
congélateur… Et au sommet s’érige la Citadelle. Pour se
rendre en ville, les soldats qui y étaient casernés devaient
emprunter de petites ruelles sinueuses et braver mille
tentations et mille dangers. Bars, bordels, guet-apens… Ils
étaient tellement importunés, devaient tellement jouer de
1
Tigres à dents de sabre
leurs poings ou baisser le pantalon qu’ils y arrivaient rarement
avant l’aube. Jusqu’à ce que le commandant décide de faire
construire l’escalier.
Je sors d’une vilaine bronchite et l’idée d’escalader cette
cascade de marches ne m’inspire pas du tout. J’emprunte
donc la rue Hors-Château. Entre les superbes demeures de
banquiers du XVIIIe aux volets sculptés, les commerces de
maroquinerie et les résidences urbaines de ces dames en
crinoline partent des ruelles et des escaliers plus modestes
vers les demeures du personnel et les collines qui dominent la
ville. Bref vers la campagne liégeoise.
Je grimpe à mon rythme, j’ouvre et je ferme des portillons,
j’escalade des murs recouverts de végétation, je traverse
des jardinets. Je découvre un béguinage et une tour sans
église, des sacs d’ordures ménagères et l’entrée d’une vieille
mine, des bassins de retenue d’eau et un vélo sans pneus,
des abris de jardins, inaccessibles pour les pompiers et les
ambulances. Encore un peu plus haut, j’aperçois des moutons
en train de paître tranquillement. Deux Italiens dont les
grands-pères ont immigré jadis pour venir travailler dans
nos charbonnages surveillent leur troupeau, loin au-dessus
des galeries minières. A l’époque des riches commerçants,
on cultivait la vigne sur ces collines. Elles produisaient un vin
blanc qualifié prétentieusement de ‘Petit Bourgogne’. D’après
les représentants de commerce bourguignons – qui étaient
de parti pris, il faut bien le reconnaître – le vin liégeois était
d’une qualité exécrable, ‘juste bon à repriser des chaussettes’.
Il suffisait, disaient-ils, de tremper la chaussette trouée dans
le vin pour que son acidité fasse fondre les fibres et resserre
les mailles jusqu’à boucher les trous.
Je suis à bout de souffle. La tête me tourne. Je n’entends
plus la ville. Dans cette ambiance silencieuse, je rencontre
des mineurs égarés, des soldats de Charles le Téméraire et la
cuisinière du prince-évêque transportant des têtes de veau
dans son grand panier.
Le buffet de la gare
Je retourne vers le monstre d’acier et de granit de Calatrava.
Son restaurant arbore fièrement l’autocollant rouge du Guide
Michelin, une récompense unique pour un buffet de gare. Je
commande des ‘boulets à la liégeoise’, des boulettes de viande
hachée cuites dans une sauce brune très légèrement adoucie
– quand c’est bien préparé – au traditionnel sirop de Liège. Il
est temps que je prenne congé de madame Guillemins, une
femme que je n’oublierai pas de sitôt. Et dont je rêverai sans
doute encore longtemps !
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Electrique ou hybride ?
Que nous réserve l’avenir ?
Lors de l’édition précédente de l’élection de la “Voiture familiale
VAB de l’Année”, on a vu apparaître pour la première fois une
troisième catégorie : les voitures électriques. On les appelle les
voitures de demain. Mais il semblerait qu’avant d’en arriver là,
elles ont encore du chemin à parcourir. Bilan de la situation.
Nous l’avions prédit : la voiture 100% électrique qui puise
son énergie exclusivement d’une prise de courant est loin
d’avoir conquis le marché. D’après les chiffres de la Febiac, la
Belgique n’aurait immatriculé que 428 voitures électriques
au premier semestre 2012. Le top 5 dans cette catégorie
est occupé par 1. Renault Kangoo (108), 2. Renault Fluence
(82), 3. Nissan Leaf (57), 4. Citroën C-Zero (51), 5. Peugeot Ion
(34). Ne sont pas inclus dans ces chiffres les Opel Ampera et
Chevrolet Volt, car ces produits GM disposent d’un moteur
à essence faisant office de ‘range extender’ (prolongateur
d’autonomie) en produisant de l’électricité en roulant.
Sur le nombre total de véhicules électriques vendus, très
peu le sont à des particuliers. L’intérêt vient surtout des
entreprises qui voient en eux un moyen de transport idéal
pour les petits déplacements. VAB possède notamment une
voiture électrique qu’elle utilise comme “pool-car”.
100% ELECTRIQUE
Ce bilan mitigé ne veut pas dire qu’il faut enterrer la voiture
100% électrique. Elle a ses limites, c’est certain, mais en
améliorant certains points critiques, elle pourrait devenir
une alternative valable pour beaucoup d’utilisateurs.
12
La première pierre d’achoppement, c’est son prix
relativement élevé, en raison notamment du coût de la
batterie. Pour la rendre plus abordable, les constructeurs
pourraient suivre l’exemple de Renault ou de Smart. Le client
n’achète que la voiture, la batterie restant la propriété du
constructeur. Pour pouvoir l’utiliser, le client paie un forfait
mensuel correspondant plus ou moins au prix d’un plein de
carburant.
Le rayon d’action des voitures électriques est généralement
suffisant pour assurer les déplacements d’une journée
de travail normale. Leur utilisation pourrait toutefois se
généraliser plus facilement si les parkings privés et publics
mettaient à leur disposition des bornes de chargement. Le
fournisseur d’électricité Eandis l’a bien compris. Il a prévu de
planter 71 bornes de chargement en Belgique pour voitures,
vélos et scooters. L’été dernier, notre littoral a déjà vu fleurir
sept installations. En marge de l’utilisation quotidienne
pour se rendre au travail ou faire ses courses, une famille
peut avoir envie de profiter d’une belle journée ensoleillée
pour se rendre à la Côte ou dans les Ardennes. Ou de partir
en vacances en voiture. Ces grands déplacements freinent
les acheteurs dans leur élan. Et pourtant, des solutions sont
envisageables. On pourrait imaginer un “forfait mobilité”,
une formule comprenant à la base un véhicule électrique et
le droit à un certain nombre de déplacements en transports
publics par mois ou par an. Ou la possibilité d’échanger son
véhicule électrique contre un véhicule plus grand pendant
une période déterminée. Pourquoi pas ?
HYBRIDES
Les voitures hybrides, qui par définition combinent un
moteur à combustion et un moteur électrique, gomment les
contraintes inhérentes aux véhicules 100% électriques. Le
surcoût d’un véhicule hybride par rapport à une voiture diesel
classique s’amenuise, notamment en raison de la complexité
croissante des nouveaux moteurs diesel afin de réduire les
émissions toxiques en vue de répondre à l’actuelle norme
environnementale Euro 5 et la future norme Euro 6.
Il ne faut toutefois pas mettre toutes les voitures hybrides
dans le même panier. Honda, par exemple, produit des
hybrides dits ‘mild’. Le système du constructeur japonais
s’intitule IMA (Integrated Motor Assist) et équipe l’Insight, la
Jazz et le coupé sport CR-Z. L’électromoteur et le moteur à
essence fonctionnent en tandem. L’électromoteur soutient
le moteur à essence et fournit un surcroît de puissance à
l’accélération et en côte. On qualifie ces hybrides de ‘mild’
car l’alimentation électrique n’est jamais qu’un appoint. En
décélération et au freinage, le moteur électrique devient
un générateur et profite de la récupération d’énergie pour
recharger la batterie. Mercedes et BMW ont également
intégré cette technologie dans leurs hybrides.
Face à ces véhicules, il y a les voitures ‘full hybrides’, comme
la Toyota Yaris HSD, la Toyota Auris HSD, la Toyota Prius
et la Lexus CT 200h. Ces véhicules recourent grosso modo
à la même chaîne cinématique et puisent leur électricité
dans la récupération énergétique, notamment au freinage
et en décélération. La voiture est équipée d’un moteur à
essence couplé à un moteur électrique. La différence, c’est
qu’elles sont capables de rouler en mode 100% électrique,
à condition que la batterie soit suffisamment chargée,
que le conducteur ait le pied léger sur l’accélérateur et
qu’il se déplace à vitesse modérée. Lorsque toutes ces
conditions sont réunies, le moteur à essence se coupe
automatiquement. Le conducteur peut néanmoins passer
lui-même en mode électrique.
Dernière évolution en date, la Prius ‘Plug-in’, dont la batterie
peut être rechargée via le réseau électrique domestique
(avec fiche et prise de courant). Cela augmente logiquement
le rayon d’action en mode 100% électrique de 4 à environ
20-30 km.
PSA (Peugeot et Citroën) a développé, essentiellement
en collaboration avec Bosch, un nouveau système de
transmission hybride. Le constructeur français a opté pour
un concept original. Contrairement à la plupart des systèmes
existants, il combine un moteur électrique à un turbo
diesel plutôt qu’à un moteur à essence. Autre particularité :
le moteur à combustion entraîne les roues avant, tandis
que le moteur électrique entraîne les roues arrière. Il n’y a
aucune connexion mécanique entre les deux groupes de
transmission. La technologie Hybrid 4 de PSA est disponible
sur la Peugeot 3008, la Peugeot 508 et la Citroën DS5.
Dans certaines circonstances, le système Hybrid 4 permet de
rouler en mode 100% électrique sur une distance de 4 km.
Un commutateur permet au conducteur de choisir parmi 4
modes de conduite, dont le mode ‘Auto’, une transmission
hybride dont la priorité est de réduire la consommation.
PSA peut se targuer d’être le premier constructeur
à proposer un diesel hybride. Mercedes et Volvo lui
ont entretemps emboîté le pas. La Volvo V60 est
particulièrement intéressante, car elle peut également être
rechargée via le réseau électrique domestique (technologie
Plug-in), ce qui prolonge son autonomie en mode toutélectrique, lui permettant de parcourir jusqu’à 40 km sans
consommer une goutte de carburant.
par TONY DE MESEL
COMBINAISON ELECTRICITE/DIESEL
Les premiers véhicules hybrides étaient dotés d’un moteur
à essence. Cela s’explique notamment par le fait que ces
hybrides signés essentiellement Honda, Toyota et Lexus
étaient destinés aux marchés japonais et américain, où les
diesels sont interdits en raison de leurs émissions de fines
particules et d’oxyde d’azote.
13
DILEMME
Quid des taux d’alcool dans le vin ?
Avez-vous remarqué que les vins affichent une teneur en
alcool de plus en plus élevée ? Les vins titrant entre 13,5 et
15% de volume d’alcool sont devenus monnaie courante,
même dans des régions comme Bordeaux où il y a à peine
quinze ans, le taux normal était encore de 12,5%.
Les vignerons accusent le réchauffement climatique.
Le problème n’a pas échappé non plus à la Commission
européenne qui vient d’autoriser pour la récolte 2012 des
taux supérieur à 15%. Jusqu’à présent, les vins titrant
plus de 15% de volume d’alcool étaient rangés dans les
catégories vin liquoreux ou vin doux naturel.
Avons-nous des raisons de nous inquiéter ? Pas vraiment
– bien que l’abus d’alcool ne soit jamais conseillé – car
le vin reste la somme de nombreux composants. Un vin
n’affichant que 12% de volume d’alcool peut apparaître très
déséquilibré, avec un alcool très présent en bouche, tandis
que dans un vin titrant 15%, l’alcool peut se fondre dans les
tanins fruités et laisser une impression de grande fraîcheur.
Conclusion ? Goûtez avant de juger !
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VAB-Magazine - Jeu des 7 Erreurs
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2070 Zwijndrecht
avant le 15 janvier 2013.
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Adresse: Tél.:
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Toute communication relative au concours ne pourra se faire que par écrit. Règlement du concours disponible sur simple demande auprès de VAB, Pastoor Coplaan 100, 2070 Zwijndrecht.
Voici les noms des gagnants du concours précédent.
Ils ont tous reçu une souris optique.
André Tant
Peter Rijk
Isabelle Volvert
Philippe Bourtembourg
Vanessa Quibus
Caroline Lecoutere
Annelies Devriendt
Jeanine Taerue
Jean Philippe Mille
Eliane Fensie
Colophon Magazine d’information décembre 2012 | Ce magazine d’information est destiné aux membres de VAB | Editeur Responsable: W.Vos | Réalisation: Typografics | Tous droits réservés
VAB sa | Pastoor Coplaan 100 | 2070 Zwijndrecht | Belgique | t 03 253 61 11 | f 03 253 61 42 | [email protected] | TVA BE 0436.267.594 - RCA Antwerpen | www.vab.be/fr
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