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Magazine d’information Décembre 2012 - N° 41 Edito Quels sont vos projets cet hiver? Vous enterrer et hiberner sous un vieux chêne noueux? C’est une option… mais cela ne vous laissera que peu de souvenirs et encore moins de photos. Montrez-vous plus audacieux et lancez-vous plutôt un nouveau défi. Si vous n’avez jamais dévalé une pente enneigée, c’est le moment où jamais ! Commencez par repérer une piste en pente douce, pas trop fréquentée. Une piste où vous pouvez tomber sans gêner les skieurs plus expérimentés. A Hochkönig, par exemple, une station idéale pour les skieurs débutants. Un endroit chaleureux, bien équipé et relativement méconnu. Rendez-vous vite en page x pour en savoir plus. Vous préférez tenter l’aventure plus près de chez vous ? Alors, oubliez une fois pour toutes les préjugés nébuleux à la Dickens autour de Liège et offrez-vous un city-trip dans la principauté. Quelle que soit l’aventure hivernale dans laquelle vous vous lancez, VAB promet à ses membres une protection à toute épreuve. Un problème en cours de route ? Nous vous envoyons un patrouilleur et – à peine le temps de prendre une photo – vous pouvez déjà reprendre la route. VAB est encore et toujours la meilleure option pour ceux qui veulent préserver leur mobilité. Ce numéro vous dit tout sur les futures évolutions, des ‘forfaits mobilité’ aux véhicules hybrides. Histoire d’être bien documenté avant de vous lancer dans un débat sur l’avenir de l’automobile. Et pourquoi pas en savourant un bon verre de vin? Saviezvous que ces dernières années, le taux d’alcool moyen du vin a augmenté ? Et que cela s’explique par le réchauffement de la planète ? Les hivers ne sont plus ce qu’ils étaient… Heureusement, il reste VAB-Magazine! Au sommaire • Editorial p. 1 • Hochkönig p. 2 • City-trip à Liège… p.5 • Assistance dépannage p. 9 • Electrique ou hybride ? p. 12 • Dilemme p. 14 • VAB-Telex p. 14 • Jeu des 7 erreurs p. 16 Hochkönig Le paradis des skieurs en herbe “Y en a marre…”, hurle un skieur quelque peu excédé sur la piste Bürglalm à Dienten. Maria Alm, Mühlbach et Dienten sont situées au pied du Hochkönig, un majestueux géant alpin, particulièrement indulgent avec les skieurs débutants. Une destination idéale pour un premier contact avec la neige et la glisse. N’allez surtout pas croire qu’il est furieux ! Non… s’il crie, c’est uniquement parce qu’il a besoin d’évacuer la grogne et la frustration de se retrouver pour la énième fois à terre. Il faut avouer qu’une première expérience sur des lattes a quelque chose de stressant. Les débutants ont donc intérêt à choisir une station proposant des pistes adaptées et spécialement aménagées pour eux. En d’autres termes, si vous n’avez jamais skié de votre vie, oubliez les grands domaines skiables et privilégiez une station aux dimensions plus humaines. Mais cela n’empêche pas les trois petits villages de Dienten, Mühlbach et Maria Alm d’investir lourdement dans la qualité et l’innovation. Hochkönig consolide peu à peu sa réputation de destination hivernale de choix pour skieurs moins chevronnés. Premiers virages Les débutants que nous sommes ne peuvent que s’en réjouir. On nous désigne un moniteur : Franz Herzog. Il possède une ferme au hameau Hintermoos. L’hiver, quand le bétail est à l’étable, il enfile sa combinaison de moniteur de ski. Au Schneewutzel Park, il nous enseigne les tout premiers rudiments du ski. La piste est courte, la pente est faible et nous sommes complètement isolés du reste du domaine. “En haute saison, la piste est parfois encombrée.” Enfants et adultes débutants découvrent ici les joies de la glisse. Tourner entre les cônes, passer sous les portiques. “Les débuts sont difficiles pour tout le monde.” Nous avons porté notre choix sur Dienten, un petit village de 700 habitants du Salzburgerland en Autriche. Ici, tout le monde connaît tout le monde. Comme Klaus, le directeur du modeste syndicat d’initiative local. Tout ici n’est que convivialité. Il nous emmène au tout nouveau Skizentrum à l’orée du village. Avant même de prendre place sur le rutilant télésiège à six places, nous prenons pleinement conscience des énormes investissements consentis autour du Hochkönig. Installations, remontées mécaniques, pistes, refuges de montagne… Tout est flambant neuf. En Belgique, le domaine skiable du Hochkönig est relativement peu connu. Il lutte à armes inégales contre des stations haut de gamme comme Zell-am-See et Flachau. Une petite journée suffira pour acquérir les premiers rudiments. 2 Avec une patience infinie, Franz nous apprend à slalomer entre les cônes, à la manière d’un planeur. Il ne nous faudra qu’une petite journée pour acquérir les bases élémentaires. Faire basculer le poids du corps d’une jambe sur l’autre, freiner, s’arrêter, sentir la neige et ne plus faire qu’un avec les skis… Du haut de sa grandeur, le Hochkönig nous observe avec compassion. Majestueux, ce sommet alpin est fait de couloirs abrupts et de longues arêtes rocheuses, mais aussi de superbes pentes douces pour skieurs débutants. Place aux choses sérieuses Franz nous signe notre billet de sortie. Il est temps de passer aux choses sérieuses et de nous lancer du haut d’une vraie piste. Dans le bas de Maria Alm, les pistes bleues sont larges, très peu pentues et donc faciles. Et comme la station est peu connue, elles ne sont jamais encombrées. Un atout particulièrement appréciable pour les novices que nous sommes. Il n’y a rien de plus stressant que de se faire couper la trajectoire par des skieurs qui se prennent pour Bode Miller. Nous embarquons à bord des œufs du Sinalcolift, flambant neuf lui aussi. La cabine jaune, financée par le fabricant de sodas allemand Sinalco, nous emmène au sommet de l’Aberg, à 1900 mètres d’altitude, le point culminant du domaine. De là, nous avons une vue superbe sur le Dachstein et le Grossglockner. Lentement mais sûrement, nous apprivoisons les pentes du Hochkönig. Nous nous arrêtons volontiers au Steinbockalmhütte, un agréable chalet en bois et en verre, moderne et chaleureux à la fois. Jamais un Wiener Schnitzel mit Pommes ne nous avait paru aussi bon. Un orchestre tente de nous insuffler un regain d’énergie. Le soleil brille et le Grüner Veltliner1 a un goût de trop peu. Peu importe les clichés... Nous l’avons bien mérité, après ces quelques heures de ski en solo. Schnaps et luge Nous estimons que pour une première expérience, six jours de ski, c’est trop ! Un soir, nous décidons de nous essayer à la luge. Klaus nous accompagne à la Jausenstation Grünegg, une vieille ferme isolée à un kilomètre et demi de Dienten. L’hiver, on ne peut s’y rendre qu’à pied. Mais la promenade en vaut la peine. Heinrich Rainer nous accueille dans sa cave à schnaps. “Notre autorisation de distiller de l’eau-de-vie 1 Vin blanc autrichien Un tour royal ! Depuis l’hiver dernier, la région du Hochkönig propose une attraction unique à l’intention des skieurs plus expérimentés : le Königstour, une balade à ski qui relie les trois villages Dienten, Mühlbach et Maria Alm. 32 km de pistes et un dénivelé de 7500 mètres, ce qui en fait le plus long tour skiable des Alpes. Il est accessible à tous les skieurs capables de dévaler une piste rouge. Le tour n’existe que depuis 2012, car il a fallu attendre la fin de la construction du nouveau téléphérique Sinalco, du centre de ski de Dienten et du nouveau télésiège Bürglalm. Le domaine skiable est ainsi bouclé et vous pouvez y skier sans devoir emprunter un bus ou une navette ni traverser les villages à pied. Ce tour royal à travers le Salzburgerland est un authentique petit chef-d’œuvre. Nous empruntons un sombre chemin enneigé et glissons doucement vers le village. date de l’époque de l’impératrice Marie-Thérèse. Nous en produisons 300 litres par an, uniquement à partir des fruits de notre jardin.” Nous dégustons la spécialité de la maison : un schnaps de sorbe. Il s’agit d’une eau-de-vie claire et douce, dont le goût rappelle celui du massepain. “Il faut cinquante litres de jus de fruit pour faire un litre de schnaps”, nous explique Heinrich. C’est ce qui fait toute la saveur de son eaude-vie. Tout comme l’assiette de fromage et de jambon local qu’il nous sert. Nous espérons avoir retrouvé suffisamment d’énergie pour regagner Dienten en luge. Nous empruntons un sombre chemin enneigé et glissons doucement vers le village. L’église illuminée de Dienten nous sourit. Tout comme le Hochkönig avant elle. Comme s’ils voulaient souhaiter la bienvenue aux novices. L’hiver prochain, nous reviendrons… mais plus comme des débutants. INFOS Dienten am Hochkönig se situe à 980 km de Bruxelles. Comptez environ 9 heures de route. www.hochkoenig.at www.salzburgerland.com/fr www.austria.info/be 3 Nous parlons la même langue. Lorsque nous affirmons que nous parlons la même langue, nous le pensons vraiment. En effet, s’entendre, parler la même langue, c’est la base pour se comprendre. Pour pouvoir offrir à autrui ce que l’on attend d’autrui. S’épanouir ensemble dans un climat de compréhension. Telle est notre vision chez KBC et ainsi agissons-nous. CITY-TRIP À LIÈGE Oubliez les préjugés On raconte que pour dessiner la gare de Liège-Guillemins, Calatrava se serait inspiré de la silhouette d’une femme couchée sur le dos. Je découvre une photo aérienne dans une brochure et l’explication me semble plausible. Le pont suspendu symboliserait les seins, la coupole au-dessus des voies rappellerait un genou replié. A méditer… Entretemps, me voici arrivé à hauteur de ses hanches. Il est temps de descendre du train. Si le corps de la femme est un temple, alors cette gare ferroviaire est une cathédrale. Via l’escalier roulant – l’artère fémorale – j’arrive au niveau où le dos débouche sur la Place des Guillemins. Rien d’étonnant à ce que la brochure qualifie d’intimiste l’ambiance qui y règne. Un plafond bas et ondulant, des lumières tamisées, des courbes gracieuses, des magasins caverneux... Je pourrais poursuivre les analogies, mais je risquerais de devenir graveleux. Heureusement, ce n’est pas moi qui ai commencé. C’est Calatrava lui-même ! Bref, cette gare mérite que l’on s’y arrête, tout comme celle d’Antwerpen-Centraal. Ce n’est pas un lieu de transit mais un lieu de destination. J’en fais bien six fois le tour. Je monte et je redescends inlassablement. Je bois un café. Je prends des notes. J’en sors enfin pour sauter dans le bus 4. ‘Une révolution dans l’architecture ferroviaire’ avait titré la presse internationale lors de la fête populaire qui avait suivi l’inauguration officielle de Liège-Guillemins. La guerre des mots Rares sont les endroits comme Liège où l’influence de l’Eglise et la puissance de l’Etat ont été aussi étroitement imbriquées. Il fallait lui trouver un nom. On en inventa un : “Principauté”. Georges Simenon, immortalisé dans sa ville natale La Montagne de Bueren, 373 marches raides pour mener à la Citadelle La langue est conciliante. Mais le peuple aussi est capable de façonner, de scinder, de composer des mots. “Révolution” fait partie de ceux-là. Le mot est arrivé de France en 1794. Le dernier prince-évêque l’a fait souffler, chasuble au vent, du haut de son trône de velours rouge. Parfois, les mots font défaut. C’était le cas à l’époque. Le peuple en rajouta une couche en rasant la cathédrale haute de plus de cent mètres, symbole de siècles d’esclavage. Un vrai travail de titan, car l’édifice religieux était un des plus grands d’Europe. On ne peut pas nier aux Liégeois de l’époque une persévérance et une ténacité peu communes. Pendant des années, la place a peiné à retrouver une image. Difficile de s’habituer au vide laissé par la cathédrale. Mais une fois la colère du peuple calmée, l’architecte urbain Claude Strebelle reçut l’autorisation de rappeler – à l’aide de fils de fer – le souvenir de cet édifice tant haï. Et là où jadis, les évêques écoutaient religieusement la parole divine en luttant désespérément contre le sommeil, ce sont aujourd’hui des dizaines de skateurs qui s’en donnent à cœur joie. 5 Gigantisme La porte d’entrée monumentale du palais épiscopal me fait sentir tout petit. C’est sûrement une volonté architecturale. A 20 mètres au-dessus du sol, deux lions semblent maintenir un bouclier en équilibre. Il suffirait que l’un soit saisi de crampes pour que l’écusson s’effondre au sol. Il est midi et je me rends compte à quel point les cloches sont polies à Liège. Elles s’attendent mutuellement. Elles attendent que l’autre ait fini de sonner, de sorte qu’elles sonnent midi pendant 5 bonnes minutes. Sans le moindre plan en main, je flâne dans les rues des alentours et j’y découvre tout ce qui fait la ville de Liège d’aujourd’hui. La galerie et le magasin Arqontanporin, où deux artistes enthousiastes, Katia et Bruno, proposent un art à la fois accessible et abordable. Ou la boutique d’Ariane Lespire, créatrice d’accessoires et de chapeaux à faire pâlir d’envie les reines d’Angleterre et des Pays-Bas. Ou l’atelier Todo qui fabrique des bijoux d’inspiration africaine en acier, en aluminium et en zinc-titane (ce dernier s’apparentant selon moi au métal dont on fait les boîtes de conserve). On me conseille le restaurant Les Coulisses où l’on me conduit à la dernière table libre en terrasse. A la carte, je découvre un Balthazar de Moët & Chandon, c’est-à-dire une bouteille de 12 litres, au prix de € 2600. Je sais que j’ai le gosier en pente mais je connais mes limites. Le tartare de Saint-Jacques est savoureux, délicieusement frais, à la fois doux et salin, délicatement parfumé… Ceux qui me connaissent savent que j’exagère rarement. Le tajine d’agneau aux haricots, aux pommes de terre nouvelles, aux figues et aux dates vaut à lui seul le voyage à Liège. Idées préconçues Dans mes souvenirs, indubitablement influencés par un professeur de géographie qui ponctuait ses cours de grands coups de latte sur d’immenses cartes accrochées au mur de la classe, Liège véhiculait une image sombre, digne d’un roman de Dickens. Celle d’une ville noyée dans la fumée ou le brouillard, avec des bistrots pouilleux et à peine éclairés, des ruelles et des impasses hantées par des meutes de pickpockets attendant leur prochaine victime et un fleuve exhalant des effluves pestilentielles… Grossière erreur ! Je descends vers la place de l’Eglise Saint-Bartholomée et je corrige machinalement l’image. ‘Liège’, criait notre professeur, et nous étions censés répondre en chœur ‘charbonnages et aciéries’. Aujourd’hui, il serait licencié pour faute grave. ‘Liège’ ? Je réponds Georges Simenon, boulets liégeois, peket, César Franck, maisons de maître du XIXe, statues baroques de Jean Del Cour.. Des siècles séparent ces deux architectures. A gauche l’église SaintJacques – A droite la gare de Liège-Guillemins Au XVIIIe siècle, une bande d’iconoclastes a percé un trou dans la façade aveugle de l’église Saint-Bartholomé pour y coller – au sens propre du terme – une entrée néoclassique. Hideux ! De telles atrocités continuent de me surprendre, car elles ne surprennent plus personne. Il n’y a pas un guide, pas un livre, pas un historien d’art pour s’étonner d’une telle forme de barbarie architecturale. Ça doit être une question d’époque. L’âge confère à ce genre de rupture de style l’aura de la respectabilité. Après combien de temps est-ce donc autorisé ? Après un siècle ? Deux ? Le paradis des amateurs de shopping Je continue ma promenade sous le doux soleil estival et longe le Quai Roosevelt pour me rendre au centre commercial Médiacité. Une péniche fend la surface de l’eau. Les platanes qui se reflètent dans son sillon semblent onduler. Le centre commercial – conçu par l’Israélien Ron Arad et situé en dehors du centre historique – est un des plus grands de Belgique. Avec sa haute coupole, ses arches voûtées, ses vitres rouges et blanches, ses chaises de terrasse jaunes, il évoque une station spatiale. J’erre de nuage en nuage. Les parfums de chocolat, de savon, de café et de viande rôtie se fondent et se confondent. Les occasions de se restaurer ne manquent pas. Entre la trattoria italienne qui propose des pizzas de la taille d’une roue de vélo, le concept Célébrities qui sert des hamburgers, le fast-food chinois… vous avez vraiment l’embarras du choix. Je n’ai pas encore pris de dessert. Je m’attable donc en terrasse et je commande une crêpe Suzette. Un régal ! Mes crêpes baignent voluptueusement dans un océan de Grand Marnier et de jus d’orange. Question shopping, vous y trouvez de tout : articles design et pâtisserie, un jardin d’enfant et une galerie d’exposition. Je ne suis pas un adepte des centres commerciaux, mais la foule – mélange hétéroclite d’enfants, de musulmanes, de couples enlacés, de mères lourdement chargées et de personnes âgées venues s’offrir un café – semble y trouver son bonheur. ‘Interdiction de toucher’ Au Jardin des Olivettes, rue Pied du Pont des Arches. Célèbre café chantant. 6 Le Grand Curtius, un superbe musée à l’ancienne. Il est temps de remonter le courant. Mes mollets commencent à me faire souffrir, mais il fait trop chaud pour prendre le bus. Un bac glisse lentement sur une Meuse aux reflets vert épinard. Inauguré en 2009, le Musée Le Grand Curtius se dresse à côté du Pont Maghin. Je suis heureux de m’arrêter dans la cour intérieure et de pouvoir reprendre mon souffle en engloutissant un demi-litre d’eau pétillante. Aujourd’hui, les musées ne sont plus seulement jugés sur les trésors qu’ils renferment, mais aussi sur la manière dont ils les exposent afin de séduire des visiteurs de plus en plus exigeants. Le maître-mot ? Interactivité ! Jadis, il était interdit de toucher à quoi que ce soit. Aujourd’hui, c’est presque devenu une obligation. Sauf au Grand Curtius. Il y règne encore ce silence que j’apprécie tant et qui pourrait bien devenir un chef-d’œuvre à lui tout seul. Une ambiance que l’on ne retrouve plus que dans des pièces fermées, avec dans un coin un gardien portant autour du cou une pancarte avec l’inscription ‘Interdiction de toucher’. Je parcours lentement plusieurs millénaires d’histoire. Je suis seul au milieu d’ours des cavernes et de smilodons1, de dieux romains, de saints polychromés au regard désespérément triste, des personnages de Jacob Jordaens et des anges de Jean Del Cour. Je sursaute chaque fois qu’une de ces statues s’anime et que je me rends compte que c’est un gardien. L’un d’eux me murmure à l’oreille que Del Cour était tellement avare que son soi-disant marbre blanc est en réalité du bois de tilleul peint. Je pourrais facilement y passer la journée, mais lorsque j’arrive à la section Art Nouveau et que mes mains commencent à me démanger à la vue d’un billard de l’ébéniste liégeois Gustave Serrurier, une voix dans le haut-parleur m’intime de quitter les lieux. C’est l’heure de fermer. Mais je traine en cours de route. Je m’imagine en train de réussir les coups les plus difficiles au billard et je me retrouve enfermé dans le musée. Je frappe au carreau et heureusement, j’arrive encore à attirer l’attention d’un gardien pressé de rentrer chez lui. Encore un peu et je me retrouvais condamné à jouer toute la nuit au billard français. Pas sûr que cela m’aurait déplu ! Carte postale Ma mère a habité Liège. Une carte postale envoyée d’Anvers à une adresse qui n’existe plus en atteste. L’expéditrice, une tante à héritage, lui demandait si elle était déjà capable de dire ‘oui’. Mais où habitait-elle ? Tous les témoins sont décédés, de sorte que le fait divers a pris les allures d’un vieux secret de famille. Elle avait conservé une image de Liège : un escalier qui, à ses yeux d’enfants, semblait interminable et qui vous menait très haut au-dessus de la ville. Me voilà aujourd’hui au pied de cet escalier – la Montagne de Bueren – haut de 373 marches. Les maisons que le bordent sont encore occupées. Pas facile pour les habitants de tout porter à l’intérieur. L’alimentation, la litière pour le chat, le nouveau congélateur… Et au sommet s’érige la Citadelle. Pour se rendre en ville, les soldats qui y étaient casernés devaient emprunter de petites ruelles sinueuses et braver mille tentations et mille dangers. Bars, bordels, guet-apens… Ils étaient tellement importunés, devaient tellement jouer de 1 Tigres à dents de sabre leurs poings ou baisser le pantalon qu’ils y arrivaient rarement avant l’aube. Jusqu’à ce que le commandant décide de faire construire l’escalier. Je sors d’une vilaine bronchite et l’idée d’escalader cette cascade de marches ne m’inspire pas du tout. J’emprunte donc la rue Hors-Château. Entre les superbes demeures de banquiers du XVIIIe aux volets sculptés, les commerces de maroquinerie et les résidences urbaines de ces dames en crinoline partent des ruelles et des escaliers plus modestes vers les demeures du personnel et les collines qui dominent la ville. Bref vers la campagne liégeoise. Je grimpe à mon rythme, j’ouvre et je ferme des portillons, j’escalade des murs recouverts de végétation, je traverse des jardinets. Je découvre un béguinage et une tour sans église, des sacs d’ordures ménagères et l’entrée d’une vieille mine, des bassins de retenue d’eau et un vélo sans pneus, des abris de jardins, inaccessibles pour les pompiers et les ambulances. Encore un peu plus haut, j’aperçois des moutons en train de paître tranquillement. Deux Italiens dont les grands-pères ont immigré jadis pour venir travailler dans nos charbonnages surveillent leur troupeau, loin au-dessus des galeries minières. A l’époque des riches commerçants, on cultivait la vigne sur ces collines. Elles produisaient un vin blanc qualifié prétentieusement de ‘Petit Bourgogne’. D’après les représentants de commerce bourguignons – qui étaient de parti pris, il faut bien le reconnaître – le vin liégeois était d’une qualité exécrable, ‘juste bon à repriser des chaussettes’. Il suffisait, disaient-ils, de tremper la chaussette trouée dans le vin pour que son acidité fasse fondre les fibres et resserre les mailles jusqu’à boucher les trous. Je suis à bout de souffle. La tête me tourne. Je n’entends plus la ville. Dans cette ambiance silencieuse, je rencontre des mineurs égarés, des soldats de Charles le Téméraire et la cuisinière du prince-évêque transportant des têtes de veau dans son grand panier. Le buffet de la gare Je retourne vers le monstre d’acier et de granit de Calatrava. Son restaurant arbore fièrement l’autocollant rouge du Guide Michelin, une récompense unique pour un buffet de gare. Je commande des ‘boulets à la liégeoise’, des boulettes de viande hachée cuites dans une sauce brune très légèrement adoucie – quand c’est bien préparé – au traditionnel sirop de Liège. Il est temps que je prenne congé de madame Guillemins, une femme que je n’oublierai pas de sitôt. Et dont je rêverai sans doute encore longtemps ! par BART PLOUVIER | Photos LAYLA AERTS INFOS Les rives de la Meuse et le Musée d’Art Moderne et Contemporain sont des endroits privilégiés pour profiter du soleil ARQONTANPORIN En Neuvice 26 www.arqontanporin.com ATELIER ARIANE LESPIRE rue Saint-Gilles 253 www.ariane-lespire.be ATELIER TODO rue Colompré 118 www.ateliertodo.be LES COULISSES rue Hamal 12 | tél. 04/222.26.64 www.lescoulissesliege.be MEDIACITE bd Raymond Poincaré 7 www.mediacite.be LE GRAND CURTIUS Féronstrée 136 www.grandcurtiusliege.be entrée € 9 | fermé le mardi INFOS TOURISTIQUES OFFICE DU TOURISME Féronstrée 92 – 4000 LIEGE | Tél. 04/221.92.21 [email protected] | www.lege.be/tourisme 7 ÉTÉ 2013 RÉSERVER MAINTENANT = PROFITER ENCORE PLUS ! 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MONS Rue des Capucines 37, 7000 Mons, tél. 065/84.24.10 MONTIGNIES-SUR-SAMBRE CAROLLO TRAVEL Chaussée de Charleroi 6, 6061 Montignies-sur-Sambre, tél. 071/30.54.14 MOUSCRON Rue de Tournai 18, 7700 Mouscron, tél. 056/34.34.55 Planète Voyages, Rue St Pierre 58, 7700 Mouscron, tél. 056/34.67.51 ROISIN PASSION VOYAGES Rue Eugène Prévost 21, 7387 Roisin, tél. 065/80.06.11 TOURNAI Rue de l’Yser 6-8, 7500 Tournai, tél. 069/22.66.34 LIEGE ANS GILLARD TRAVEL Rue de la Station 14, 4430 Ans, tél. 04/239.08.38 BEAUFAYS VOYAGES BOULANGER Voie de l’Air Pur 162 b, 4052 BEAUFAYS, tél. 04/368.55.47 BONCELLES Carrefour-Route Du Condroz 16, 4100 Boncelles, tél. 04/337.19.66 HERSTAL Carrefour-Rue Basse Campagne, 4040 Herstal, tél. 04/264.89.37 HUY HORIZON OASIS Quai Dautrebande 2, 4500 Huy, tél. 085/23.02.46 JUPRELLE PERFECT TRAVEL SERVICES Chaussée de Tongres 427, 4450 JUPRELLE, tél. 04/278.02.03 LIEGE AIRPORT Liège Airport, 4460 Grace-Hollogne, tél. 04/234.23.30 LIEGE Médiacité, Rue Grétry 58C, 4020 Liege, tél. 04/349.87.49 Bld. De la Sauvenière 30, 4000 Liege, tél. 04/223.18.49 SERAING REVES ET VOYAGES Rue de la Banque 6, 4100 Seraing, tél. 04/337.06.69 VERVIERS Place du Martyr 7, 4800 Verviers, tél. 087/33.10.03 VISE VOYAGES d’Ici et d’Ailleurs Avenue du Pont, 7, 4600 Vise, tél. 04/379.82.58 NAMUR JETAIRCENTER JAMBES Rue de la Croix-Rouge 27, 5100 Jambes, tél. 081/30.48.80 NAMUR Rue E. Cuvelier 28, 5000 Namur, tél. 081/22.92.13 FLANDRE OCCIDENTALE MENIN REAL TRAVELS Rijselstraat 149, 8930 Menin, tél. 056/51.47.16 BRABANT FLAMAND KRAAINEM Carrefour-Wezembeeklaan 114, 1950 Kraainem, tél. 02/731.79.38 RHODE-ST-GENÈSE Zoniënwoudlaan 52, 1640 Rhode-St-Genèse, tél. 02/380.76.75 LUXEMBOURG ARLON AMMAVITA TRAVEL Rue de Faubourgs 8, 6700 Arlon, tél. 063/58.22.25 GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG LUXEMBOURG Rue des Bains 16, 1212 Luxembourg, tél. 00/352/40.62.63 22/11/12 11:30 ASSISTANCE DÉPANNAGE Prémunissez-vous contre les caprices Assistance Dépannage en hiver hivernaux avec VAB-Assistance Dépannage VAB-Assistance Dépannage Le temps d’une photo… et nous voilà repartis ! Dans tout le Benelux A quoi ressemblent nos hivers actuellement? Un mois de décembre anormalement froid, suivi du mois de janvier le plus humide du siècle. Il y a vraiment de quoi être désemparé. Mais la voiture aussi souffre de ces frasques hivernales, avec une augmentation logique des risques de panne : batterie déchargée, problèmes d’allumage, frein à main grippé… De fâcheux contretemps qui bouleversent gravement le programme de votre journée. Et d’autant plus fastidieux si vous vous retrouvez immobilisé dans le blizzard. Heureusement, VAB vous offre une solution fiable. La garantie de pouvoir reprendre la route sans délai. En toutes circonstances ! 9 Continuez à bénéficier des avantages réservés aux membres de VAB. Profitez de réductions à la pompe – même en cas de hausse de prix des carburants ! Grâce à la Carte-Carburant gratuite de VAB, vous bénéficiez d’une réduction sur le prix à la pompe de 1,3 centimes par litre de carburant. Carte-Carburant VAB belge (valable chez Q8) ou Carte-Carburant VAB européenne (valable chez Esso)… à vous de choisir ! Plus d’infos sur www.vab.be/cartecarburant ou au 03 253 61 11. Avec VAB-Assistance Dépannage, ne vous laissez plus surprendre par les intempéries hivernales… La Centrale d’Alarme de VAB est accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 au 070 22 40 30. Bénéficiez de la couverture la plus étendue en cas de panne ou d’accident au Benelux VAB-App gratuite Téléchargez gratuitement l’application VAB sur votre smartphone. En cas de panne ou d’accident, une simple pression sur l’icône suffit pour vous localiser et nous transmettre toutes vos coordonnées. Un précieux gain de temps ! Rendez-vous sur http://m.vab.be. Découvrez tous vos avantages sur www.vab.be/avantagesmembres! On ne peut plus se fier aux saisons, mais vous pourrez toujours compter sur les 260 patrouilleurs de VAB. En tant que membre de VAB, vous pouvez joindre notre centrale d’alarme à toute heure du jour et de la nuit, 7 jours sur 7. • un simple appel au 070 22 40 30 suffit pour être secouru en cas de panne ou d’accident • quelle que soit la nature du problème • votre véhicule bénéficie d’une assistance complète en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg (et même devant chez vous) • jour et nuit à votre service • nos 260 patrouilleurs bénéficient d’une formation et de connaissances approfondies pour remettre votre véhicule en état de marche dans les meilleurs délais. • si nécessaire, nous remorquons votre véhicule jusqu’à l’endroit le plus indiqué pour sa réparation • une assistance dépannage sur mesure pour motos • option Voiture de Remplacement : votre voiture de remplacement est livrée et récupérée par nos soins Que vous conduisiez une voiture neuve ou plus ancienne, vous courez 50% de risque de rencontrer un problème avec votre voiture. Avec VAB-Assistance Dépannage, vous bénéficiez d’une protection ultra complète. Saviez-vous que VAB est la première société de dépannage de Belgique et que nous comptons pas moins de 1,6 millions d’affiliés ? Un chiffre impressionnant qui nous permet d’avoir notre propre réseau de patrouilleurs. 10 50% de risques de panne chaque année Les problèmes les plus fréquents: • batterie déchargée • crevaison provoquée par un objet acéré ou par les irrégularités de la chaussée • accident et/ou tôle froissée à la suite d’une collision • problèmes de démarrage • problèmes de transmission • problème électrique au niveau du démarreur Que vaut vraiment votre voiture ? VAB-Rachat de Voitures vous soumet GRATUITEMENT une estimation honnête Vous souhaitez vendre votre voiture ? Recevez une offre garantie pour la modique somme de 30 euros. (40 euros pour les non-membres de VAB) Sans tracas • avant la vente • pendant la vente • après la vente Fini les laborieuses tractations avec des interlocuteurs que vous ne connaissez pas. Fini les visites fastidieuses d’acheteurs potentiels à votre domicile… Nous vous garantissons une offre honnête pour votre voiture. Si vous acceptez l’offre qui vous est faite, nous nous engageons à l’acheter. Vous pouvez donc nous l’apporter aussitôt. Pas de risques de subir les éventuelles plaintes de l’acheteur. Une fois la vente conclue, VAB prend tout en charge. www.vabrachatvoitures.be Vendez votre voiture sans risques et sans soucis. Introduire les données de votre voiture sur www.vab-rachatdevoitures.be ne vous prendra que cinq minutes. VAB vous soumettra alors gratuitement une estimation honnête et fiable. Si vous choisissez de vendre votre voiture via VAB-Rachat de Voitures, vous êtes assuré d’un prix correct. VAB collabore avec des partenaires spécialisés qui pratiquent la vente de voitures via un site d’enchères européen. 40.000 voitures sont vendues chaque année via ce canal à 10.000 acheteurs enregistrés, originaires des quatre coins de l’Europe. Electrique ou hybride ? Que nous réserve l’avenir ? Lors de l’édition précédente de l’élection de la “Voiture familiale VAB de l’Année”, on a vu apparaître pour la première fois une troisième catégorie : les voitures électriques. On les appelle les voitures de demain. Mais il semblerait qu’avant d’en arriver là, elles ont encore du chemin à parcourir. Bilan de la situation. Nous l’avions prédit : la voiture 100% électrique qui puise son énergie exclusivement d’une prise de courant est loin d’avoir conquis le marché. D’après les chiffres de la Febiac, la Belgique n’aurait immatriculé que 428 voitures électriques au premier semestre 2012. Le top 5 dans cette catégorie est occupé par 1. Renault Kangoo (108), 2. Renault Fluence (82), 3. Nissan Leaf (57), 4. Citroën C-Zero (51), 5. Peugeot Ion (34). Ne sont pas inclus dans ces chiffres les Opel Ampera et Chevrolet Volt, car ces produits GM disposent d’un moteur à essence faisant office de ‘range extender’ (prolongateur d’autonomie) en produisant de l’électricité en roulant. Sur le nombre total de véhicules électriques vendus, très peu le sont à des particuliers. L’intérêt vient surtout des entreprises qui voient en eux un moyen de transport idéal pour les petits déplacements. VAB possède notamment une voiture électrique qu’elle utilise comme “pool-car”. 100% ELECTRIQUE Ce bilan mitigé ne veut pas dire qu’il faut enterrer la voiture 100% électrique. Elle a ses limites, c’est certain, mais en améliorant certains points critiques, elle pourrait devenir une alternative valable pour beaucoup d’utilisateurs. 12 La première pierre d’achoppement, c’est son prix relativement élevé, en raison notamment du coût de la batterie. Pour la rendre plus abordable, les constructeurs pourraient suivre l’exemple de Renault ou de Smart. Le client n’achète que la voiture, la batterie restant la propriété du constructeur. Pour pouvoir l’utiliser, le client paie un forfait mensuel correspondant plus ou moins au prix d’un plein de carburant. Le rayon d’action des voitures électriques est généralement suffisant pour assurer les déplacements d’une journée de travail normale. Leur utilisation pourrait toutefois se généraliser plus facilement si les parkings privés et publics mettaient à leur disposition des bornes de chargement. Le fournisseur d’électricité Eandis l’a bien compris. Il a prévu de planter 71 bornes de chargement en Belgique pour voitures, vélos et scooters. L’été dernier, notre littoral a déjà vu fleurir sept installations. En marge de l’utilisation quotidienne pour se rendre au travail ou faire ses courses, une famille peut avoir envie de profiter d’une belle journée ensoleillée pour se rendre à la Côte ou dans les Ardennes. Ou de partir en vacances en voiture. Ces grands déplacements freinent les acheteurs dans leur élan. Et pourtant, des solutions sont envisageables. On pourrait imaginer un “forfait mobilité”, une formule comprenant à la base un véhicule électrique et le droit à un certain nombre de déplacements en transports publics par mois ou par an. Ou la possibilité d’échanger son véhicule électrique contre un véhicule plus grand pendant une période déterminée. Pourquoi pas ? HYBRIDES Les voitures hybrides, qui par définition combinent un moteur à combustion et un moteur électrique, gomment les contraintes inhérentes aux véhicules 100% électriques. Le surcoût d’un véhicule hybride par rapport à une voiture diesel classique s’amenuise, notamment en raison de la complexité croissante des nouveaux moteurs diesel afin de réduire les émissions toxiques en vue de répondre à l’actuelle norme environnementale Euro 5 et la future norme Euro 6. Il ne faut toutefois pas mettre toutes les voitures hybrides dans le même panier. Honda, par exemple, produit des hybrides dits ‘mild’. Le système du constructeur japonais s’intitule IMA (Integrated Motor Assist) et équipe l’Insight, la Jazz et le coupé sport CR-Z. L’électromoteur et le moteur à essence fonctionnent en tandem. L’électromoteur soutient le moteur à essence et fournit un surcroît de puissance à l’accélération et en côte. On qualifie ces hybrides de ‘mild’ car l’alimentation électrique n’est jamais qu’un appoint. En décélération et au freinage, le moteur électrique devient un générateur et profite de la récupération d’énergie pour recharger la batterie. Mercedes et BMW ont également intégré cette technologie dans leurs hybrides. Face à ces véhicules, il y a les voitures ‘full hybrides’, comme la Toyota Yaris HSD, la Toyota Auris HSD, la Toyota Prius et la Lexus CT 200h. Ces véhicules recourent grosso modo à la même chaîne cinématique et puisent leur électricité dans la récupération énergétique, notamment au freinage et en décélération. La voiture est équipée d’un moteur à essence couplé à un moteur électrique. La différence, c’est qu’elles sont capables de rouler en mode 100% électrique, à condition que la batterie soit suffisamment chargée, que le conducteur ait le pied léger sur l’accélérateur et qu’il se déplace à vitesse modérée. Lorsque toutes ces conditions sont réunies, le moteur à essence se coupe automatiquement. Le conducteur peut néanmoins passer lui-même en mode électrique. Dernière évolution en date, la Prius ‘Plug-in’, dont la batterie peut être rechargée via le réseau électrique domestique (avec fiche et prise de courant). Cela augmente logiquement le rayon d’action en mode 100% électrique de 4 à environ 20-30 km. PSA (Peugeot et Citroën) a développé, essentiellement en collaboration avec Bosch, un nouveau système de transmission hybride. Le constructeur français a opté pour un concept original. Contrairement à la plupart des systèmes existants, il combine un moteur électrique à un turbo diesel plutôt qu’à un moteur à essence. Autre particularité : le moteur à combustion entraîne les roues avant, tandis que le moteur électrique entraîne les roues arrière. Il n’y a aucune connexion mécanique entre les deux groupes de transmission. La technologie Hybrid 4 de PSA est disponible sur la Peugeot 3008, la Peugeot 508 et la Citroën DS5. Dans certaines circonstances, le système Hybrid 4 permet de rouler en mode 100% électrique sur une distance de 4 km. Un commutateur permet au conducteur de choisir parmi 4 modes de conduite, dont le mode ‘Auto’, une transmission hybride dont la priorité est de réduire la consommation. PSA peut se targuer d’être le premier constructeur à proposer un diesel hybride. Mercedes et Volvo lui ont entretemps emboîté le pas. La Volvo V60 est particulièrement intéressante, car elle peut également être rechargée via le réseau électrique domestique (technologie Plug-in), ce qui prolonge son autonomie en mode toutélectrique, lui permettant de parcourir jusqu’à 40 km sans consommer une goutte de carburant. par TONY DE MESEL COMBINAISON ELECTRICITE/DIESEL Les premiers véhicules hybrides étaient dotés d’un moteur à essence. Cela s’explique notamment par le fait que ces hybrides signés essentiellement Honda, Toyota et Lexus étaient destinés aux marchés japonais et américain, où les diesels sont interdits en raison de leurs émissions de fines particules et d’oxyde d’azote. 13 DILEMME Quid des taux d’alcool dans le vin ? Avez-vous remarqué que les vins affichent une teneur en alcool de plus en plus élevée ? Les vins titrant entre 13,5 et 15% de volume d’alcool sont devenus monnaie courante, même dans des régions comme Bordeaux où il y a à peine quinze ans, le taux normal était encore de 12,5%. Les vignerons accusent le réchauffement climatique. Le problème n’a pas échappé non plus à la Commission européenne qui vient d’autoriser pour la récolte 2012 des taux supérieur à 15%. Jusqu’à présent, les vins titrant plus de 15% de volume d’alcool étaient rangés dans les catégories vin liquoreux ou vin doux naturel. Avons-nous des raisons de nous inquiéter ? Pas vraiment – bien que l’abus d’alcool ne soit jamais conseillé – car le vin reste la somme de nombreux composants. Un vin n’affichant que 12% de volume d’alcool peut apparaître très déséquilibré, avec un alcool très présent en bouche, tandis que dans un vin titrant 15%, l’alcool peut se fondre dans les tanins fruités et laisser une impression de grande fraîcheur. Conclusion ? Goûtez avant de juger ! VAB-TELEX VAB-Avantages Votre carte de membre VAB vous donne droit à de nombreux avantages... Profitez-en ! Profitez pleinement et sans soucis des avantages de votre carte de membre VAB. Grâce à elle, vous bénéficiez en Belgique comme à l’étranger d’avantages exclusifs et de ristournes intéressantes. Faites des économies sur vos pleins de carburant Economisez 1,3 centime par litre de carburant avec votre Carte-Carburant VAB gratuite. 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N’oubliez pas de prévenir le Service Clientèle de VAB (03/253.61.11) afin de continuer à bénéficier de nos services. Participez et gagnez 10 x une carte Michelin Avec un peu de chance, vous gagnerez peut-être une des 10 cartes Michelin. Repérez et indiquez les sept différences sur la photo, découpez-la, complétez vos coordonnées et envoyez le tout à VAB-Magazine - Jeu des 7 Erreurs Pastoor Coplaan 100 2070 Zwijndrecht avant le 15 janvier 2013. Bonne chance! Nom + Prénom: Adresse: Tél.: E-mail: Toute communication relative au concours ne pourra se faire que par écrit. Règlement du concours disponible sur simple demande auprès de VAB, Pastoor Coplaan 100, 2070 Zwijndrecht. Voici les noms des gagnants du concours précédent. Ils ont tous reçu une souris optique. André Tant Peter Rijk Isabelle Volvert Philippe Bourtembourg Vanessa Quibus Caroline Lecoutere Annelies Devriendt Jeanine Taerue Jean Philippe Mille Eliane Fensie Colophon Magazine d’information décembre 2012 | Ce magazine d’information est destiné aux membres de VAB | Editeur Responsable: W.Vos | Réalisation: Typografics | Tous droits réservés VAB sa | Pastoor Coplaan 100 | 2070 Zwijndrecht | Belgique | t 03 253 61 11 | f 03 253 61 42 | [email protected] | TVA BE 0436.267.594 - RCA Antwerpen | www.vab.be/fr Panne? VAB est déjà en route.