Concours 2007 - Formation et Ecoles de l`armée de terre

CONCOURS D’ADMISSION EN 2007
(RECRUTEMENT 2008)
DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE
AUX ÉCOLES DE FORMATION SPECIALISÉES
EN VUE DE LEUR RECRUTEMENT COMME OFFICIERS DES ARMES
(O.A.E.A)
ET
A L’ÉCOLE DE FORMATION DES OFFICIERS
DU CORPS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF DE L’ARMÉE DE TERRE
(O.A.E.S)
•
ÉPREUVE DE DISSERTATION
Durée : 4 heures – coefficient 10
Mercredi 10 janvier 2007 de 14H30 à 18H30
•
SUJET :
« Au même titre que le pétrole, l’eau est devenue une ressource stratégique. Tout
comme il y a eu des guerres pour le pétrole, on ne peut exclure que l’eau soit dans
l’avenir le prétexte à des conflits armés.
Après avoir montré pourquoi l’eau bon marché, propre et à profusion reste encore
un rêve inaccessible dans la plupart des pays du monde, vous proposerez les
mesures qui vous paraissent susceptibles d’améliorer la gestion de cette ressource
vitale. »
NOTA : aucun document n’est autorisé pour cette épreuve.
CONCOURS D’ADMISSION EN 2007
(RECRUTEMENT 2008)
DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE
AUX ÉCOLES DE FORMATION SPECIALISÉES
EN VUE DE LEUR RECRUTEMENT COMME OFFICIERS DES ARMES
(O.A.E.A)
ET
A L’ÉCOLE DE FORMATION DES OFFICIERS
DU CORPS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF DE L’ARMÉE DE TERRE
(O.A.E.S)
•
ÉPREUVE DE MATHEMATIQUES
Durée : 3 heures – coefficient 10
Jeudi 11 janvier 2006 de 08H30 à 11H30
•
- AUCUN DOCUMENT N’EST AUTORISE POUR CETTE EPREUVE.
- L’USAGE D’UNE CALCULATRICE DE POCHE, NON IMPRIMANTE, AUTONOME, NON
GRAPHIQUE, AVEC UNE MEMOIRE DE PROGRAMMATION INFERIEURE A 500
OCTETS ET SANS PERIPHERIQUE, EST AUTORISE .
- PAPIER MILLIMETRE OBLIGATOIRE POUR L’EXERCICE N°2
Exercice n°1 :
Une entreprise fabrique des canapés de luxe. Pour des raisons matérielles, l’entreprise ne peut pas
fabriquer plus de 35 canapés par mois. On considèrera que l’entreprise parvient à vendre l’intégralité
de sa production.
On note x le nombre de canapés fabriqués et vendus.
On note R (x) la recette de la vente des x canapés.
On note C (x) le total des coûts de fabrication des x canapés.
1)
On donne : R (x) = 45 x
(exprimée en centaines d’euros).
Quel est le prix de vente en euros d’un canapé ?
2)
On donne : C (x) = x2 + 15 x + 125 (exprimé en centaines d’euros).
Quel est le coût total de production en euros pour 35 canapés ?
3)
Déterminer le bénéfice B (x) correspondant à la production puis à la vente de x canapés.
4)
Voici le graphique représentant le bénéfice en fonction du nombre de canapés vendus :
5)
6)
a)
Déterminer graphiquement les valeurs de x pour lesquelles l’entreprise n’est pas
déficitaire (bénéfice positif ou nul).
b)
Pour quelle(s) valeur(s) de x le bénéfice est-il maximal ?
a)
Vérifier que B (x) = 100 – (x – 15)2
b)
En déduire par le calcul, les valeurs de x pour lesquelles B (x) = 0.
c)
Retrouver, en justifiant, à partir de l’expression de B (x), le nombre de canapés qu’il faut
fabriquer (et vendre) pour que le bénéfice soit maximal.
(en centaines d’euros)
Que pensez-vous de l’affirmation : « pour que le bénéfice soit maximal, il suffit que le coût
1
unitaire ( C (x) ) soit le plus bas possible » ?
x
Exercice n°2 :
1)
2)
Le lundi, on a relevé une température de 4°C à 5 h du matin et de 16°C à 13 h.
On considère que la température T (en °C) est une fonction affine du temps t (en heures)
entre 5 h et 14 h.
C’est-à-dire que, pour t ∈ [5 ; 14], T (t) = a t + b où a et b sont deux nombres réels fixés.
a)
Combien vaut T (5) ? T (13) ?
b)
Représenter graphiquement la fonction T sur l’intervalle [5 ; 14].
Par lecture graphique, déterminer la température à 11 heures (on utilisera des pointillés).
c)
Calculer les nombres a et b.
En déduire la température à 14 heures.
Le mardi, la température est encore une fonction affine du temps t entre 5 h et 14 h.
Mais ce jour-là, il faisait 2°C à 5 h du matin et 20°C à 13 h.
a)
Déterminer la nouvelle expression T (t) de la température en fonction du temps t.
b)
Représenter la nouvelle fonction T sur l’intervalle [5 ; 14], sur le graphique du 1).
c)
Déterminer par le calcul à quel moment (en heures et minutes) la température du lundi
et du mardi étaient égales.
Exercice n°3 :
On considère que la pression atmosphérique (exprimée en hPa) diminue de 1 % de sa valeur à chaque
fois que l’altitude augmente de 100 mètres.
On note p0 la pression atmosphérique au niveau de la mer.
Un promeneur quitte son hôtel situé en bord de mer. Le baromètre de l’hôtel indique : p0 = 1015 hPa.
1)
Quelle est la pression 100 m plus haut ? 200 m plus haut ?
2)
On note p1 , p2 ,…, pn les pressions atmosphériques à 100 m, 200 m, …, n × 100 m d’altitude,
où n est un entier naturel non nul.
a)
Quelle est la nature de la suite (pn) ?
b)
Déterminer l’expression de pn en fonction de n. Retrouver les résultats de la question 1).
3)
Le promeneur atteint le but de sa promenade, le sommet du pic de la Dent du Requin, où un
autre randonneur muni d’un baromètre de poche lui indique que la pression atmosphérique est
de 850 hPa.
A quelle altitude se trouve le sommet de la Dent du Requin ?
On donnera un encadrement d’amplitude 100 mètres.
4)
Six jours plus tard, les conditions météorologiques ont changé. La pression au niveau de la mer
est plus élevée.
Au sommet de la Dent du Requin, un randonneur mesure cette fois une pression de 892,5 hPa.
Quelle est alors la pression au niveau de la mer ? Justifier.
Exercice n°4 :
On souhaite comparer l’évolution de deux capitaux.
Sophie possède 800 € d’économies au 1er janvier qu’elle augmente de 10 % à la fin de chaque mois.
Yves possède, lui, 1 000 € d’économies au 1er janvier 2007. Il ajoute 50 € à la fin de chaque mois.
1)
Etude du capital de Sophie.
On note u0 le capital initial du 1er janvier 2007.
On note un le capital disponible au bout de n mois (n entier naturel non nul).
a)
b)
c)
2)
Etude du capital d’Yves.
On note v0 le capital initial du 1er janvier 2007.
On note vn le capital disponible au bout de n mois (n entier naturel non nul).
a)
b)
c)
3)
4)
Démontrer que la suite (un) est géométrique de raison 1,1 et de premier terme 800.
Calculer la somme dont dispose Sophie au 1er janvier 2008 (au centime d’euro près).
Calculer le pourcentage d’augmentation de son capital au bout d’une année complète
(arrondi à l’entier).
Quelle est la nature de la suite (vn) ? Quel est son premier terme ? Quelle est sa raison ?
Calculer la somme dont dispose Yves au 1er janvier 2008 (au centime d’euro près).
Calculer le pourcentage d’augmentation de son capital au bout d’une année complète
(arrondi à l’entier).
Déterminer à l’aide de la calculatrice à partir de quel mois les économies de Sophie deviennent
supérieures à celles de Yves.
Déterminer à partir de quand les économies de Sophie deviendront le triple de celles de Yves
(on ne demande pas de justification).
Jean et Pauline sont dans une situation comparable à celle d’Yves et de Sophie.
Jean économise de la même manière que Yves, et possède un capital initial supérieur de 200
euros à celui de Pauline, au 1er janvier 2007.
Pauline économise de la même manière que Sophie.
Le capital initial de Pauline en euros est un nombre entier qui se termine par cinq.
Au 1er janvier 2008, Jean et Pauline ont presque exactement les mêmes économies (à moins de
deux euros près)… De combien Pauline disposait-elle au départ ?
Exercice n°5 :
Soit n un nombre entier. On considère les nombres :
A = n2
B = (n + 1)2
C = [n (n + 1)]2
1)
Développer A + B + C (c’est-à-dire n2 + (n + 1)2 + [n (n + 1)]2).
2)
On fait varier n entre 0 et 5. Calculer A, B et C puis A + B + C dans chacun des six cas.
On reproduira le tableau suivant sur la copie :
Valeur de n
0
1
2
3
4
5
Valeur de A
Valeur de B
Valeur de C
Valeur de A+B+C
Quelle particularité ont les six nombres obtenus dans la dernière colonne ?
3)
Après avoir observé les deux dernières colonnes du tableau, prouver que A + B + C est le carré
d’un nombre entier qu’on exprimera en fonction de n (on pourra utiliser les questions 1) et 2)).
Exercice n°6 :
On a indiqué dans le tableau suivant la distance entre le bureau et le domicile (en km) d’un groupe
d’employés parisiens.
Distance
Effectif
0
5
1
21
2
24
3
15
4
20
5
13
8
2
1)
a)
b)
Combien d’employés comporte le groupe étudié ?
Déterminer la distance moyenne entre le domicile et le lieu de travail.
2)
Quel est l’écart-type σ de cette série (on arrondira au centième) ?
3)
Quelle est la médiane de cette série ? Déterminer l’intervalle interquartile.
Représenter le diagramme en boîtes de cette série.
4)
On s’intéresse maintenant uniquement aux employés qui n’habitent pas dans les environs
immédiats du bureau (ceux qui habitent à au moins 1 kilomètre).
Quel est, parmi eux, le pourcentage des employés qui travaillent à cinq kilomètres ou plus de
leur domicile (on arrondira au centième) ?
CONCOURS D’ADMISSION EN 2007
(RECRUTEMENT 2008)
DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE
AUX ÉCOLES DE FORMATION SPECIALISÉES
EN VUE DE LEUR RECRUTEMENT COMME OFFICIERS DES ARMES
(O.A.E.A)
ET
A L’ÉCOLE DE FORMATION DES OFFICIERS
DU CORPS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF DE L’ARMÉE DE TERRE
(O.A.E.S)
•
ÉPREUVE DE LANGUE ANGLAISE
Durée : 1/2 heure – coefficient 10
Jeudi 11 janvier 2007 de 13H30 à 14H00
•
Ce QCM comprend 10 textes.
Chaque texte comporte 2 questions ; chaque question comprenant 4 propositions, dont 1 seule exacte.
NOTA : aucun dictionnaire ni document n’est autorisé pour cette épreuve.
ATTENTION :
-
les candidats veilleront à n’utiliser que la partie de la grille de réponses correspondant aux
réponses 1 à 20 (incluse) ;
-
les olives correspondant aux réponses 21 à 75 ne devront donc pas être utilisées et devront
rester vierges de toute annotation.
DOCUMENT 1
There will be a town meeting at the Wetlands on Manchester Blvd. on Saturday at 9:00 a.m. We encourage all citizens to
get involved in the community and to attend the meeting. Speakers from the development company and environmental
groups will be discussing the pros and cons of the proposed industrial and residential areas.
The City Manager’s Office will be taking up the issue of development in sessions beginning next month. Before that
happens, we feel that the community needs to be well-informed so that we can, in turn, guide our leaders in the action that
they take. The future of our community very much depends on the outcome of this current debate.
Breakfast will be served. We ask everyone to bring a list of questions and concerns to be presented to the speakers. We
look forward to seeing you there. Remember, our community’s future is in your hands!
1. Who should attend the meeting?
a. Residents on Manchester Boulevard
b. Out-of-state tourists
c. A building contractor
d. All the community members
2. When will the city leaders consider development?
a. They will decide at 9:00 a.m. on Saturday.
b. They have already decided.
c. In the next thirty days or so.
d. Immediately after the meeting.
DOCUMENT 2
Are you looking for a job?
Employers from around the country are interested in talking with you! We have gathered over 100 companies, representing
a variety of industries, to meet with you at the SELEX JOB FAIR on Saturday and Sunday, May 7-8, from 9:00 a.m. to
4:00 p.m.
Location :
Harrisburg City Convention Center
105 River Road
Building A
Parking is available. No registration is necessary. Bring copies of your resume. For more details, call our Pittsburgh office
at 717-999-0077.
3. What should interested readers do?
a. Send the employers their resumes.
b. Call to register.
c. Go to the fair.
d. Check the website.
4. Where will the fair be held?
a. At the employer’s office.
b. At a meeting centre in Harrisburg.
c. At locations around the country.
d. In Pitttsburgh
DOCUMENT 3
Sources report that the Dasco Oil Refinery will be closed down by the end of the year. The refinery, located in Davenford,
has experienced safety problems. Two explosions occurred last month, causing one injury and an estimated $10 million in
damages. In January, a leak was detected by a worker. Production was stopped for 24 hours, causing a temporary oil
shortage in the northwest.
There has been no official word from the company headquarters in Dallas. The State Safety Board is leading an
investigation and is scheduled to issue a report on Friday.
5. Where does the information come from?
a. Workers
b. The Safety Board
c. The company headquarters
d. Unnamed individuals
6. What were the results of the accidents?
a. The area had no oil.
b. An employee was fired.
c. The Safety Board is being investigated.
d. One person was hurt.
DOCUMENT 4
Rock climbing – a Beginner’s Guide
Are you nervous about climbing because you think it’s too dangerous? Do you feel you’re not fit enough to climb? Do you
know how to start climbing?
Let’s consider the idea that climbing is dangerous. Being afraid is natural, but if you use suitable ropes and other climbing
equipment you will feel completely safe. Climbers are usually very careful because they know what they are doing is
dangerous. Accidents happen, but when they do, they tend to attract a lot of publicity. As a result, people think there are
many more accidents than there are in reality.
You cannot expect to start climbing straight away. Climbing is a challenge and challenges take time. It is essential first of
all that you achieve a good level of fitness. Begin as soon as you become interested in climbing – go to the gym, go
swimming, take up jogging and continue to do so throughout your training period.
Discover as much as you can about climbing. Visit the library and find books especially for beginners or buy climbing
magazines and look for articles which describe your situation. Look up information on the Internet. Find out about
equipment, methods and places to go.
Next, take a course on a climbing wall. Contact your local leisure centre to find out if there is one in your area. These
training sessions are a quick way to get experience and you are likely to meet other beginners. After this, you can do an
outside course or join a club where you can meet climbers of all abilities and eventually join in group-climbing events.
At first you may not understand the importance of a good training period, but after you have completed your first climb and
you are standing safely at the top of a rock feeling thrilled, then you will know it was the right thing to do.
7.Why according to the writer do people think climbing is dangerous?
a. There are so many climbing accidents.
b. Climbers are usually very careless.
c. When there is an accident, it is given a lot of attention.
d. Climbers often don’t use the right equipment.
8. What does it ( in last line ) refer to?
a. the climb
b. the achievement
c. the equipment
d. the training
DOCUMENT 5
SUBWAY ART
Graffiti has come a long way since it first began to appear in the streets of New York.
The history of subway graffiti in New York dates back to the 1960s, when teenagers in the city began to write their names
on neighbourhood walls. However, instead of using their given names, they chose nicknames, creating a public identity for
the street. Initially, this name graffiti had a territorial function, and it showed which parts of the city belonged to particular
gangs.
Taki 183 was the nickname of a young man who lived on 183rd Street in the Washington Heights section of Manhattan. He
worked as a messenger and travelled by subway to all five districts of the city. In his travels he wrote his name everywhere,
including inside and outside trains on every station. A reporter from the New York Times tracked him down to interview
him, and the resulting article in the paper made him famous throughout the city.
The competition for fame began in earnest as hundreds of youngsters, emulating Taki 183, began to put their names on
trains and public buildings all over the city. As the available space on walls and trains filled up, it was necessary for writers
to develop a distinctive style to make a name stand out from the rest. In addition, they began experimenting with size and
colour; they discovered that they could paint large areas quickly with spray paint, and a new form, the ‘piece’ was
introduced. Short for masterpiece, these paintings grew in size until the entire side of a subway carriage, windows and all,
was painted in 1975.
Graffiti writing was an extremely dangerous pastime, and the writers faced many obstacles in pursuit of their goal. They
worked in darkness, surrounded by heavy machinery and live electrical rails or balanced on narrow ledges high above the
street. Painting their names on the subway trains was illegal and they had to be ready at any moment to dash down the
tracks to safety if the police arrived. In addition, they had to face their parents’ anger at home and attacks of hostile rivals in
the street.
There was also opposition to the writers from the public. To many people in New York, graffiti was linked to crime and
vandalism. At times there was so much graffiti on the subway system that it seemed as if the authorities had lost control.
The police created special squads of detectives to raid the yards and tunnels to catch writers, but they had only limited
success in bringing the problem under control.
9. Taki 183 became well know mainly because
a. He invented a new style of graffiti.
b. He appeared in the newspaper.
c. He had an unusual job.
d. He wrote his name on trains.
10. Graffiti writers were in danger because
a. They were often chased by the police.
b. They worked in unsafe conditions.
c. The tunnels were dark.
d. They were breaking the law.
DOCUMENT 6
Short Story Competition - £20,000 prize money to be won.
The International Writers’ Group ( IWG ), based in San Francisco, is sponsoring an International Open Short Story
Competition, with a total of 500 prizes to be awarded over the next twelve months. The closing date for entry is 31
December. Another competition begins on 1 January. The competition is open to all writers, and entry is free.
‘We are delighted to be extending our sponsorship to Europe this year,’ said the President of IWG, Dorothy Leadbetter.
‘Our competitions in the USA have always been extremely interested in receiving stories from people who have had
nothing published so far, as well as from established authors.’
To enter the competition, simply send in one original short story on any subject and in any style to : The International
Writers’ Group, Dept 4011, FREEPOST, Ipswich, Suffolk, IP2 6SN. Your story should not exceed 3,000 words, and your
name and address should appear at the top of the first page. The text should preferably be typed, but a handwritten copy is
acceptable, as long as it is legible.
All the short stories entered for the competition will also be considered for possible publication in the IWG’s collections of
short stories, which come out at regular two-yearly intervals. The author of each story chosen for publication retains his or
her copyright and is paid royalties on the number of copies sold. The IWG hopes to receive a large number of entries in
order to establish this competition as a regular landmark in the arts world. More than 3,000 writers have so far benefited
from competitions it has sponsored.
11. This is the first time the IWG
a. has run a competition in England.
b. has sponsored a short story competition.
c. has asked for entries from unpublished writers.
d. has eliminated the entry fee.
12. If the judges like your story, it
a. may be published in an annual collection.
b. will earn you a prize and royalties.
c. will be published in two years’ time.
d. may be published with other authors’ work.
DOCUMENT 7
Elderly people all over the world are coming out of retirement to earn enough to feed themselves and their families. In the
developing countries, the elderly were once protected, and highly regarded as a source of wisdom and folklore; in the
highly developed West, those who had worked all their lives used to feel they had at least earned the right to a pension and
a comfortable old age. All this is changing, as wars, disasters and disease hit the Third World, and Western governments
reduce social security budgets.
In African countries like Kenya and Uganda, young people have moved to towns in large numbers, looking for work, and
leaving their grandparents isolated in rural areas. The stresses and strains of modern life are threatening the time-honoured
tradition of financial support for elderly family members, and to make matters worse, there will be a huge increase in the
proportion of people over sixty in the next few years. Many old people no longer feel needed or respected, and may not
even be cared for when fall ill, as jobs become scarcer and poverty spreads among the working population. In addition,
there are many families, particularly in East Africa, trying to cope with the aftermath of AIDS, and it often falls to the
grandparents to look after children whose parents have died.
In parts of Eastern Europe, massive political and economic changes in recent years have meant huge price rises for fuel,
rent and food. Some pensioners have had to return to work just to pay their bills. The hyperinflation caused by the collapse
of the Soviet Union has wiped out many people’s savings, and reduced the standard of living considerably for most
pensioners. In Western Europe, the elderly find it hard to make ends meet on their state pension, and it is now generally
accepted that people will need to make their own pension arrangements in future. From now on, we cannot rely on the
social security system to support us when we are old.
13. Why are the elderly being neglected in Africa?
a. All traditional customs are being forgotten.
b. People are too poor to look after elderly relatives.
c. Towns are not suitable places for old people.
d. Old people do not give such good advice these days.
14. What is most likely to happen in future in Western Europe?
a. Governments will raise the social security budget.
b. Families will look after their elderly relatives.
c. Workers will pay into private pension plans.
d. Everybody will economise to make ends meet.
DOCUMENT 8
The National Trust
In 1896 the National Trust paid £10 for its first purchased property, a 14th century house in East Sussex. And the rest, as
they say, is history.
Today the National Trust owns more than 590,500 acres of land and protects another 79,500 acres. That’s 1.6 percent of the
land in England, Wales and Northern Ireland ( Scotland has its own separate National Trust ). The Trust owns holiday
cottages, tearooms and restaurants, as well as castles, hamlets and villages. It runs a theatre company, and art foundation
and various employment training programmes. It publishes handbooks, magazines, a glossy annual report and a mail-order
catalogue that features bone-china mugs, silk scarves and crystal perfume bottles. It has a gift shop in Japan and an
American affiliate called the Royal Oak Foundation. It has 2,800 permanent staff, 28,000 volunteers and 2,250,000
members.
In the early 1960s the Trust commissioned a survey to evaluate the opportunities for conservation along the coast of
England, Wales and Northern Ireland; Out of more than 3,000 miles of coastline, the Trust judged a thousand to be neither
beautiful nor interesting; another thousand, cluttered with marinas, trailer parks, hotels and factories, to be ruined beyond
redemption; and the remaining shoreline – of which the Trust already owned 200 miles – to be of outstanding beauty and
worthy of protection. In 1965 the Trust launched Enterprise Neptune to acquire these segments.
“We’re a nation of seafarers and an island nation, so the very nature of the project motivates people”, says Richard Offen,
the energetic manager of the Enterprise Neptune appeal. “There is no place in England that is farther than 70 miles from the
coast, and everybody has fond memories of seaside holidays as a child. Contributors see themselves as preserving their
memories.”
15. Which of the following is NOT true about the National Trust?
a. It runs cultural and commercial operations in the UK.
b. It sells presents and souvenirs in Japan.
c. It rents out self-catering accommodation to tourists.
d. It owns factories producing pottery, glassware and silk scarves.
16. Which of these statements is true, according to the text?
a. Nowhere in England is less than 70 miles from the coast.
b. The Enterprise Neptune project aims to provide seaside holidays for children.
c. The British enjoy their beach holidays and want the coastline to be protected.
d. Many supporters of Enterprise Neptune are elderly sailors.
DOCUMENT 9
My work as a BBC TV foreign correspondent means that I spend about one week in five abroad. I specialise in human
rights and environmental stories and travel alone, as a one-woman crew. But when I’m not abroad, I’m at home in north
London, with my two children, researching and preparing for my next trip.
I’m often asked why I do such a crazy job when I’ve got children, but in actual fact I’m outside the school gates far more
often than a high-powered woman who’s, say, an MP or a company executive because I can dictate my own schedules. I
don’t do sudden news stories and choose never to go into war zones, so the danger is minimal.
Working alone as both reporter and cameraman suits me perfectly because I do very little eating and sleeping on trips and I
don't think a crew would appreciate having to fit in with me. I also cut down the amount of time I’m away from home by
using the nights to travel. In Iraq recently I slept through two nine-hour car journeys across the desert, so I could hit the
ground running when I arrived.
At home, my day begins with BBC1’s Breakfast News at 7 a.m. If I’m in it, the children sit on the end of my bed and watch
with me, although they’re usually more concerned about where their breakfast is. When they’ve gone to school, I do 30
lengths of the local pool – my only keep-fit activity – before starting work. I’m always planning several future trips and
have lunch with various opposition leaders, former diplomats and their fellow workers three or four times a week. London
is a very good place to establish these contacts.
The day before I travel is always an at-home day, for packing, checking my equipment and spending time with the children.
I have to clean my camera – a top-of-the-range Sony UXI – and make sure I’ve got all the necessary videotapes, lenses,
bulbs and batteries. I travel so lightly that I could easily be mistaken for a tourist, although if I’m in a country where they’re
likely to be a bit suspicious, I leave my tripod behind. I’m sure that it helps to be a woman because whenever I’m
questioned by the authorities, I play the middle-aged housewife and they usually let me go.
I’m not a domesticated animal so our nanny, Julie, usually cooks the evening meal. But on a pre-travel day I give her the
evening off so we can be alone as a family. I’m sure it’s sometimes difficult for the kids, but there is a plus side as they’re
quite involved in what I do and have met all sorts of interesting people at our house. My daughter has the best foreign doll
collection in London! But I’m prepared for the possibility that one day they’ll turn round and say, “Where were you,
Mum?”
17. Does being a woman help her in her job?
a. No, she has to check and clean all her equipment herself.
b. Yes, because the authorities abroad are not likely to take her seriously.
c. Yes, because she just looks like a tourist.
d. No, she can’t carry her tripod and sometimes leaves it behind.
18.What are the effects of her job on her children?
a. They are gaining an awareness of the issues she specialises in.
b. They often complain about her absences.
c. They both have an excellent collection of souvenirs.
d. They can sometimes be difficult to cope with.
DOCUMENT 10
“The Captive” is a strange but sincere and tender film, as indeed one would expect from a director of
the calibre of Marcel Lyme. In addition to his keen sensitivity, Lyme has a strong feeling for historical
atmosphere, so apparent in his earlier film. “Under the Shadow of the Guillotine”, in which the events
of the French Revolution are depicted with surprising realism and vitality. In “The Captive” Lyme
manages to evoke the atmosphere of an English town in the early part of the nineteenth century, not so
much through the more obvious devices of stage-coaches, old inns, and thatched cottages as through
minute attention to details of speech, dress, customs, and mannerisms. Similar in theme to “Adam
Brown”. “The Captive” is distinguished by a sincerity which the former lacks and which helps to
transform this film from an ordinary adventure story into a memorable and a very moving tragedy.
Especially unforgettable is the farewell scene at Plymouth, when Jonathan Robson sees Catherine
Winsome on his way to the grim, squalid ship which is waiting to take him to Australia. Robson breaks
loose from his captors for a fleeting moment to bid farewell to Catherine. “I’ll prove my innocence”,
he cries vehemently as he shakes his fist at Catherine’s cousin.
As the ship sets sail, one enters a grotesque nightmare world in which evil seems triumphant. Our
identification with Robson becomes so personal that we feel every stroke of the flogging after he has
been caught stealing medicine for his sick companion. We share his sympathy for Joe Biggs as the old
sailor is hauled under the ship’s keel. Indeed, events might well have become unbearable but for the
light relief provided by the comical antics of Bobo, the small cabin boy who skips about
uncomplainingly doing whatever task he is given. We know, of course, that ultimately evil will be
vanquished, and so we are given strength to endure the adversities which confront the hero. The
mutiny and the consequent escape of Jonathan Robson, therefore, come as no surprise.
19. In “The Captive” Marcel Lyme conveys the atmosphere of the nineteenth century chiefly through
a. close attention to small details.
b. the use of conventional scenery.
c. stage-coaches, old inns, and thatched cottages.
d. depicting dramatic events of the time.
20. We can endure the hero’s suffering because we know
a. things cannot get worse.
b. the crew will mutiny.
c. good will win in the end.
d. the hero is very brave.
CONCOURS D’ADMISSION EN 2007
(RECRUTEMENT 2008)
DES SOUS-OFFICIERS DE CARRIÈRE DE L’ARMÉE DE TERRE
AUX ÉCOLES DE FORMATION SPECIALISÉES
EN VUE DE LEUR RECRUTEMENT COMME OFFICIERS DES ARMES
(O.A.E.A)
ET
A L’ÉCOLE DE FORMATION DES OFFICIERS
DU CORPS TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF DE L’ARMÉE DE TERRE
(O.A.E.S)
•
ÉPREUVE DE RÉSUMÉ DE TEXTE
Durée : 3 heures – coefficient 10
Jeudi 11 janvier 2007 de 14H30 à 17H30
•
RAPPEL : l’épreuve consiste à résumer le texte, en français, en 600 mots (plus ou
moins 10%).
DISCOURS DU CHEF D’ETAT-MAJOR DE L’ARMEE DE TERRE
L’armée de Terre doit accélérer son évolution parce qu’elle est désormais confrontée, comme le reste
de la société, à des tensions permanentes. Ne nous berçons pas d’illusions, cet état n’est pas
conjoncturel. C’est une tendance lourde. Nous devons apprendre, dès le temps de « paix » à vivre, à
travailler et à composer avec ces tensions pour en atténuer les conséquences, et même mieux, pour en
tirer parti. Pour ma part, je retiendrai plus particulièrement trois mutations majeures et structurantes
pour l’avenir.
La démographie d’abord. Elle nous concerne au titre du recrutement et de la fidélisation. Elle nous
concerne parce que l’armée de Terre est avant tout un système d’hommes qui sert des systèmes
d’armes. Vous savez bien que la dégradation de la qualité du personnel ou l’impossibilité d’atteindre
nos objectifs de recrutement porteraient directement atteinte à notre capacité opérationnelle. Or,
quelques soient les options retenues par les spécialistes, la tendance générale est à la diminution de la
population active et à l’augmentation du nombre des retraités. …. La conséquence est claire pour nous
qui sommes les plus gros employeurs de la Défense : une concurrence exacerbée pour recruter, une
concurrence exacerbée pour conserver le personnel formé. Et ce, quelques soient les catégories de
militaires. Une concurrence d’autant plus difficile à soutenir que le métier militaire n’est pas un métier
banal. Il nous faudra donc être compétitif sur le marché de l’emploi, au risque de devoir vivre avec des
sous-effectifs importants. Il faudra prendre en compte les évolutions sociologiques de la population
française et poursuivre notre rôle d’intégration. Il faudra savoir s’adapter au niveau de la ressource
pour l’amener au niveau opérationnel requis. Il faudra enfin être attractifs mais sans sombrer dans la
démagogie. Nous avons besoin de soldats en nombre suffisant mais nous avons surtout besoin de
soldats qui savent se battre.
J’aborde la deuxième mutation profonde : les finances. Elles régissent en totalité le fonctionnement de
l’armée de Terre…. Les perspectives financières sont tendues ; elles nous imposent d’être réalistes et
persuasifs sur l’expression de nos besoins, de gérer nos budgets avec toujours plus de rigueur et de
clairement cibler nos priorités. Il y a plusieurs raisons à cette situation. D’abord, la France est engagée
dans un processus inéluctable de réduction des déficits publics qui touche plus ou moins fortement
tous les budgets. Cette politique se traduit concrètement au sein du ministère de la Défense par la
stratégie ministérielle de réforme. Ensuite, la LOLF s’inscrit totalement dans cette optique de
rationalisation de la dépense. Les notions de fongibilité asymétrique, de réserve budgétaire et de
justification au premier euro ont bien pour vocation première de limiter strictement la dépense
publique. Enfin, l’augmentation du budget de la Défense au PLF 2007 de 2.1% contre 0.8% en
moyenne pour les autres budgets de l’Etat, illustre une priorité présidentielle, qui n’est cependant pas
intangible et qui sera débattue à l’occasion des prochaines élections.
…dans ce contexte tendu, c’est un enjeu majeur qui justifie une démarche d’ensemble encore plus
cohérente et résolument proactive.
Je vais maintenant évoquer la troisième mutation : la mutation stratégique. Plus qu’un critère
discriminant, les changements stratégiques doivent fonder toute notre réflexion organique et
opérationnelle.
Observons précisément la nature des engagements militaires conduits ces quinze dernières années par
nous-même et par nos alliés. Deux guerres dissymétriques en coalition en Irak. Une guerre
asymétrique en Afghanistan. Et une multitude d’engagements face à une menace diffuse et multiforme
qui est tout, sauf une menace conventionnelle symétrique.
Or, notre armée, les armées, n’ont pas encore tiré toutes les conséquences de ce nouveau paysage
stratégique. Nous restons encore trop largement marqués par des schémas de pensée, des types
d’organisations, des procédures d’acquisition de nos équipements et des raisonnements tactiques
adaptés à la menace conventionnelle classique. Certes, la résurgence de cette menace sur le continent
n’est pas définitivement à exclure. Dans le reste du monde, cette menace persiste régionalement. Mais
la France, si elle devait intervenir, agirait nécessairement au sein d’une coalition avec seulement une
partie de son outil militaire. C’est pourquoi, si nous devons impérativement conserver une capacité
instantanée d’action de coercition et une capacité organique de remontée en puissance, nous devons
fixer cette capacité à un niveau strictement raisonnable, compatible avec nos ressources et avec la
réalité de nos engagements.
Le risque conventionnel disparu en Europe, la paix tant espérée, cette « émouvante espérance du
siècle » ne l’a pas remplacé. Au contraire, l’état de « guerre », que l’on baptise pudiquement de crise
ou de conflit mais qui se rappelle tragiquement à nous lorsque la terreur frappe le territoire national,
s’est répandu partout dans le monde. Face à nous, non plus des armées régulières de même pied mais
des terroristes, des guérillas et des organisations criminelles. Cette menace ne ressemble pas à la
menace conventionnelle. Elle n’obéit à aucune règle et surtout pas aux nôtres. Elle recherche en
permanence les déséquilibres dans tous les domaines, militaires, médiatiques, éthiques,
technologiques, économiques pour exploiter nos moindres faiblesses. Elle évolue de manière
indiscriminée au cœur des populations, sur tous les terrains, dans les villes comme dans les zones
refuge, là où le terrain exerce son pouvoir « égalisateur » face aux forces conventionnelles. C’est un
type d’engagement pour lequel l’usage de la force n’est qu’une partie de la solution mais pour lequel
l’action militaire, dans un climat d’insécurité généralisée est souvent l’unique ou le principal recours
pour remplir des missions de sécurité générale et de reconstruction. C’est un type d’engagement qui
s’inscrit systématiquement dans la durée. C’est un type d’engagement où les opportunités sont
fugitives et doivent être exploitées toujours plus rapidement. C’est un type d’engagement enfin où
l’intelligence et la « force morale » priment sur les seules capacités de destruction.
Vous comprendrez aisément toutes les conséquences que l’on peut tirer de ce raisonnement. J’y
reviendrai concrètement dans la troisième partie de mon propos.
Mais en attendant, si j’ai la conviction que nous sommes entrés durablement dans une ère de tensions
et de déséquilibres, la pire des attitudes serait la résignation ou le repli sur nous même. Car il existe des
opportunités qu’il nous faut saisir et exploiter pour améliorer les performances de notre outil militaire.
La première de ses opportunités nous est offerte par la qualité présente de l’armée de Terre. Notre
efficacité opérationnelle est unanimement reconnue en France et à l’étranger. Notre système de
projection, souple et remarquablement réactif, notre aptitude à générer une force adaptée à chaque
nature d’engagement, le comportement exemplaire de nos hommes, confrontés pourtant au danger
permanent au milieu de populations versatiles me font vous dire que l’objectif global du plan 20032008 est atteint avant terme... Avec près de 20 000 hommes au total en posture opérationnelle, l’armée
de Terre est bien une armée d’emploi et non d’attente. Au total chaque année, 60 000 d’entre nous sont
mis à contribution dans le cadre de ces engagements opérationnels. C’est une réalité dont nous
pouvons être fiers. Mais cette réalité, je le sais, est fragile et la réalité opérationnelle ne recouvre pas
toujours celle plus difficile de la vie courante. Cette réalité d’autre part, ne l’oublions pas, n’a encore
jamais été confrontée, dans la durée, à des pertes massives dans nos rangs. C’est pourquoi et j’y
reviendrai, nous devons rester vigilants et capables de nous remettre en question, y compris dans nos
domaines d’excellence actuels.
La seconde de ces opportunités, c’est l’interarmées. Vous l’avez peut-être déjà décelé dans mon
propos, je suis résolument convaincu de la nécessité d’inscrire notre action dans un cadre interarmées.
La raison en est d’abord que c’est une exigence opérationnelle. Le paysage stratégique que je vous ai
décrit précédemment me permet d’affirmer sans trop de risque de me tromper que le temps des
campagnes distinctes d’armée est révolu…faute de combattant conventionnel de même pied ! En
revanche, ce dont je suis certain c’est que l’espace terrestre concentrera plus que jamais tous les effets
interarmées parce qu’il sera toujours le point d’application final de l’action militaire et stratégique. En
ayant dit cela, vous comprendrez que les forces terrestres ont un rôle central indispensable mais pas
suffisant, et qu’il est nécessaire de rechercher systématiquement la complémentarité des effets avec les
autres armées. Mais il nous faut aller plus loin. Il ne s’agit plus de limiter aux seuls états-majors
« opératifs » ou à une partie des forces l’intégration interarmées mais il faut la développer jusqu’aux
plus bas échelons tactiques. Mon objectif n’est pas de vernir l’armée de Terre d’interarmées mais
qu’elle devienne véritablement Joint.
L’autre raison qui m’incite à nous inscrire sans réserve dans le processus d’interarmisation, c’est la
redéfinition des attributions des chefs d’état-major par le décret du 21 mai 2005 qui confère au CEMA
des prérogatives organiques pleines et entières. Je vois pour ma part plusieurs avantages au
renforcement du rôle du CEMA. Il doit d’abord permettre d’accélérer la rationalisation des fonctions
de soutien au sein d’entités interarmées. Je souhaite cependant que cette démarche soit poursuivie en
veillant à l’engagement égal de toutes les parties prenantes et au maintien de nos capacités
opérationnelles. Il permet en second lieu d’envisager de trouver des solutions communes aux disparités
entre les armées, en particulier dans le domaine des ressources humaines. Enfin, le CEMA a
dorénavant la possibilité de rendre des arbitrages en fonction de la réalité du besoin opérationnel,
présent et à venir. Je souhaite dans ce cadre, qu’une partie des gains de productivité attendus dans la
démarche générale de rationalisation que j’ai évoquée précédemment, soient affectés au bénéfice des
forces armées de premier échelon, celles qui délivrent effectivement les effets militaires.
La dernière opportunité nous est offerte par la Nation. Car vous le vivez au quotidien dans vos
régiments, nous avons le privilège de partager des enjeux profonds de proximité avec elle. Ces enjeux
sont de deux ordres : des enjeux socio-économiques et de sécurité.. ...Vous les connaissez très bien :
impact sur l’économie locale, maintien des services publics, implication dans les associations,
réserves…Le deuxième enjeu, c’est la sécurité. C’est une préoccupation profonde des Français et par
extension de leurs représentants politiques ; souci de sécurité économique, de sécurité de l’emploi, de
sécurité sociale mais aussi souci de sécurité générale. Plus que jamais, nos forces doivent être en
mesure d’intervenir au profit de la population, partout où sa sécurité est menacée. Nos compatriotes
attendent que nous soyons présents sur le front du terrorisme comme sur le front des catastrophes
humanitaires. Ils attendent que nous soyons déployés avec la même rapidité et la même efficacité à
l’étranger comme sur le territoire français, en métropole et outre-mer. Nous avons déjà largement
prouvé notre efficacité sur le théâtre national comme en opération extérieure. Continuons de nous
préparer à ces défis, dans une perspective résolument interarmées et interministérielle. Nous devons,
dans tous les domaines et sans exclusive être une force de proposition, une force qui produit de la
sécurité sous toutes ses formes. Une force de l’ultime recours, si nécessaire, à la disposition du
Président de la République.
Paris, le 27 septembre 2006.