Pyramide des âges de la population

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Pyramide des âges de la population
Programme « retraites » - Partie I Données de cadrage
Indicateur n° 1 : Pyramide des âges de la population
100 ans
Hommes
Femmes
90 ans
80 ans
70 ans
60 ans
50 ans
40 ans
30 ans
20 ans
10 ans
0 ans
500 000 400 000 300 000 200 000 100 000
0
0
100 000 200 000 300 000 400 000 500 000
Sources : INSEE, statistiques de l’état civil et enquête Villes, 2009.
Champ : France entière (France métropolitaine + DOM).
En 2009, la France enregistre 821 000 naissances (- 0,9 % par rapport à 2008) et 546 000 décès (+ 0,6 %), soit
un accroissement naturel de 275 000 personnes, inférieur à celui observé en 2008. À cet excédent naturel
s’ajoute un solde migratoire positif estimé à 71 000 personnes en 2009, correspondant à un apport modeste en
comparaison de l’accroissement naturel, qui ne se retrouve pas chez les principaux voisins européens de la
France.
Au 1er janvier 2010, 64,7 millions de personnes résident en France, dont 62,8 millions en métropole. La France
compte 13 % des habitants de l’Union européenne et est le deuxième pays le plus peuplé derrière l’Allemagne
(81,8 millions d’habitants), devant le Royaume-Uni (62 millions d’habitants) et l’Italie (60 millions d’habitants).
L’indicateur conjoncturel de fécondité diminue légèrement en 2009 par rapport à 2008 où il avait tout juste
dépassé le seuil de 2 enfants par femmes, soit le niveau le plus élevé depuis 1975 (200,5 pour 100 femmes en
âge de procréer). En 2009, il atteint 199 pour 100 femmes, soit un niveau inférieur mais très proche du seuil de
renouvellement des générations (205). La France reste en tête des pays européens en termes de fécondité, avec
l’Irlande et le Royaume-Uni. La diminution du nombre des naissances de 7 500 en 2009 par rapport à 2008,
s’explique par trois raisons : 2008 était une année bissextile (diminution mécanique de 2 000 naissances en
2009), la population féminine de 15 à 50 ans a diminué en 2009 (contribution négative de 1 500 naissances selon
l’INSEE), et les taux de fécondité des femmes de moins de 30 ans ont diminué.
L’âge moyen à l’accouchement progresse depuis 30 ans, même si actuellement le rythme est moins élevé qu’au
cours des années quatre-vingt : il s’établit à 29,9 ans en 2009. Cet âge se situe dans la moyenne européenne,
qui augmente également : en 2006, il était de 30 ans dans l’Europe des 15.
L’espérance de vie à la naissance des femmes atteint 84,5 ans en 2009, en progression de 2 mois par rapport à
2008, en raison principalement de la baisse de la mortalité entre 70 et 90 ans. Pour les hommes, elle progresse
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également de 2 mois, pour atteindre 77,8 ans, grâce au recul de la mortalité entre 70 et 79 ans. L’espérance de
vie des Françaises est supérieure de 2 ans à celle des femmes de l’Union européenne à 27, tandis que celle des
hommes en France se situe juste au niveau de la moyenne des principaux pays européens.
Avec 3,8 décès d’enfants de moins d’un an pour 1 000 naissances vivantes en 2009, le taux de mortalité infantile
est stable depuis 2006, après avoir diminué fortement jusqu’en 2004. En Europe, d’autres pays obtiennent de
meilleurs résultats : 2,5 pour 1 000 naissances en Suède en 2008, 2,6 en Finlande, et 3,5 en Allemagne.
Le vieillissement de la population se poursuit en France : la part des personnes de moins de 20 ans décroît dans
la population et celle des 65 ans ou plus progresse. Ainsi, au 1er janvier 2010, 16,6 % de la population a 65 ans
ou plus, en progression de 0,1 point par rapport à 2009, ce qui représente 10,7 millions de personnes vivant en
France. Parallèlement, la part des moins de 20 ans passe de 24,8 % en 2009 à 24,7 % en 2010, selon des
résultats provisoires de l’INSEE.
Précisions méthodologiques sur l’indicateur n° 1 :
Les données et analyses présentées dans cet indicateur sont reprises de la publication INSEE Première n° 1276,
Bilan démographique 2009, parue en janvier 2010. Les informations portant sur des comparaisons européennes
proviennent d’Eurostat.
Pour les naissances et les décès, l’INSEE réalise une exploitation statistique des données recueillies par les
mairies au moment de l’établissement des actes d’état civil. Le rythme de transmission de ces informations varie
selon les communes. Aussi les chiffres de 2009 sont-ils encore provisoires. Ils ont été établis par l’INSEE à partir
d’une extrapolation du nombre de décès enregistrés dans un échantillon de grandes villes (enquête Villes) pour
la France métropolitaine et à partir des données partielles de l’état civil pour les départements d’outre-mer.
Pour dresser le bilan démographique, l’INSEE estime le solde migratoire de l’année écoulée, c’est-à-dire la
différence entre les entrées et les sorties du territoire. En raison de la rareté des données sur les mouvements
entre la France et l’étranger (ni les sorties d’étrangers, ni les mouvements de Français ne font l’objet de
décomptes systématiques), l’INSEE s’appuie sur des données partielles de l’Agence nationale de l’accueil des
étrangers et des migrations (ANAEM), du Ministère de l’Intérieur et de l’Office français pour la protection des
réfugiés et des apatrides (OFPRA). Pour ce faire, il complète ces données partielles en prolongeant les
tendances passées appréciées à partir des recensements.
Depuis juillet 2007, les deux îles de Saint Martin et Saint-Barthélémy, jusqu’alors parties intégrantes de la
Guadeloupe, sont devenues des collectivités d’outre-mer, et ne sont plus comptabilisées avec les départements
d’outre-mer.
L’indicateur conjoncturel de fécondité se définit comme la somme des taux de fécondité par âge observés une
année donnée. Il donne le nombre d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie si les taux de fécondité
observés l’année considérée à chaque âge demeuraient inchangés
L’espérance de vie à la naissance est égale à la durée de vie moyenne d’une génération fictive qui connaîtrait
tout au long de son existence les conditions de mortalité par âge de l’année considérée.
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