quelle balise utiliser

Transcription

quelle balise utiliser
Les nouvelles technologies peuvent-elles améliorer la prévention des risques ou sont-elles des éléments de
déresponsabilisation ?
JEAN-LOUIS SCHMITZ
Référent maritime Agence nationale des fréquences
•
MORVANT
•Chef duJEAN-JACQUES
Bureau du sauvetage et de la circulation maritime à la Direction des affaires maritimes
ANNE QUEMERE
Navigatrice, Vice-présidente du Fonds de dotation Grain de Soleil
•
BENJAMIN SERFATI
•Directeur
des achats de la SNSM
JEAN-YVES POIRIER
•Journaliste
(Voile Magazine)
JEAN-LOUIS SCHMITZ
Référent maritime Agence nationale des fréquences
LES ALERTES DE DETRESSE
MOYENS EXISTANTS ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
POUR LE COMPTE DU MINISTÈRE CHARGÉ DE LA MER,
L’ANFR ASSURE :
• la gestion des licences, des MMSI et indicatifs :
170 000 navires enregistrés dont 83 000 licences actives
et 5300 MMSI (Identité du service mobile maritime)
délivrés en 2013
• organise les examens du CRR (Certificat Restreint de radiotéléphoniste) :
• En 2013, 3 471 candidats + 5.6 % par rapport à 2012. Le pourcentage de candidats en échec à
l'examen est de 4.3 %.
• Le contrôle des navires astreints :
2013
6700 navires à contrôler et 4800 contrôles effectués en
COMMENT CHOISIR SON MATERIEL DE SECURITE RADIOELECTRIQUE
• DETERMINER SON EQUIPEMENT DE RADIO-COMMUNICATION EN FONCTION DE SA ZONE DE
NAVIGATION
 PLAN CADRE DU SMDSM (Système Mondial de Détresse et de
Sécurité en Mer) Ouvrage 92.4 du SHOM
• PRIVILEGIER LES MOYENS RECONNUS PAR LE SMDSM ET UTILISANT UN GPS ainsi qu’un MMSI
(Identité du service mobile maritime)
(EPIRB/PLB COSPAS SARSAT - VHF ASN - INMARSAT)
• DIFFERENCIER LES MOYENS D’ALERTE DE DETRESSE ET LES DISPOSITIFS « MOB » Man Over
Board
• IMPORTANCE DE L’ENREGISTREMENT DE SON MATERIEL (LICENCE)
PROMOUVOIR LA VHF ASN
• TRANSMISSION AUTOMATIQUE D’UNE ALERTE DE DETRESSE AVEC LES INFORMATIONS DE
POSITION ET D’IDENTIFICATION (MMSI)
• ARRIVEE DES VHF ASN PORTATIVES (AVEC GPS)
• IL EST TRES FACILE D’OBTENIR UN MMSI AUPRES DE L’ANFR POUR LES VHF ASN FIXES
(ENREGISTREMENT – LICENCE)
• DES PRIX ATTRACTIFS (A PARTIR DE 100 Euros)
• LA ZONE DE COUVERTURE A1 METROPOLITAINE
ZONE DE COUVERTURE A1 VHF ASN DES CROSS METROPOLITAINS
OBSTACLES AU DEVELLOPEMENT DE LA VHF ASN PORTATIVE
- La portée est < à celle d’une VHF fixe -> Elle n’est pas utilisable dans la totalité de la zone A1. 
choix du matériel en fonction de sa zone de navigation
- La VHF ASN portative n’est pas rattachée à un navire
- la recommandation UIT-R M.585 prévoit une identité distincte pour ce matériel. (Identité
spécifique attribuée à une personne)
- il n’est pas possible en France d’attribuer ces identifiants conformément à ce texte de l’UIT
(Union Internationale des Télécommunications)
 l’enregistrement du matériel est donc impossible
 aucune information disponible pour l’organisation SAR
 Fiabilité du C.70 en ASN compromise si augmentation des fausses alertes
LE SYSTEME MOB AIS
• CONFUSIONS DANS LE GRAND PUBLIC :

CE N’EST PAS UNE BALISE SATELLITAIRE

LA PORTEE MAXIMALE EST DE 4 NAUTIQUES

N’EST PAS DESTINE A TRANSMETTRE UNE ALERTE DE DETRESSE AU SENS DU SMDSM

IL EST NECESSAIRE D’EQUIPER SON NAVIRE AVEC UN RECEPTEUR AIS

NE NECESSITE PAS DE MMSI. Le MOB est codé en usine avec un identifiant sérialisé
dédié à ce système

AUCUN ENREGISTREMENT aucune information disponible pour les autorités
responsables des recherches et du sauvetage (la mission SAR)
AVANTAGES DU SYSTEME MOB AIS

C’EST LE SEUL SYSTEME MOB ENCADRE PAR UN
STANDARD D’ESSAI DE L’ETSI (EN 303 098-1 )

SYMBOLE SPECIFIQUE SUR LES ECDIS ET ARPA

IL EST EQUIPE D’UN GPS ET LES INFORMATIONS DE
POSITIONNEMENT SONT TRANSMISES TOUTES LES 60s

LE NOMBRE DES NAVIRES EQUIPES AVEC UN RECEPTEUR AIS EST EN CONSTANTE
AUGMENTATION

ATTENTION : TOUS LES RECEPTEURS AIS NE SONT PAS CAPABLES DE GENERER UNE ALARME A
LA RECEPTION D’UN MESSAGE MOB AIS

CHOIX DU MATERIEL
• COSPAS-SARSAT aide à sauver des vies humaines!
•
35 000 vies secourues dans le monde depuis
1982
 En 2012 : 5 vies / jour
QUELLE BALISE UTILISER ?
PLB
•?
EPIRB (RLS)
QUELLE BALISE UTILISER ?
Déclenchement manuelle (sur la balise)
Déclenchement automatique (à l’eau de mer)
Flotte librement
Feux à éclat
Étanche
EPIRB (RLS)
Largueur hydrostatique
Fonctionnement
48 heures
QUELLE BALISE UTILISER ?
Déclenchement uniquement manuelle
Catégories:
1: Doit flotter dans l’eau douce
2: Pas d’obligation à flotter
Classe:
1: Fonctionnement entre -40°C et +55°C
2: Fonctionnement entre -20°C et +55°C
24 heures de fonctionnement
EVITER SON UTILISATION POUR UNE NAVIGATION
HAUTURIERE
PLB
QUELLE BALISE UTILISER ?
RLS (EPIRB)
PLB maritime
PLB multi-usages
OUI
OUI
NON
Enregistrement
ANFR
ANFR
FMCC
Etanche, flotte
OUI
OUI
Selon modèle !!!
Déclenchement
Manuel / dans l’eau
Manuel
Manuel
48h
24h
24h
Codage
navire
Autonomie
MMSI
du
ENREGISTREZ VOTRE BALISE !
Arrêté du 20 octobre 2008 portant modification de l’arrêté du 23 novembre 1987
relatif à la sécurité des navires (création de la division 175 et modification de la
division 334 de son règlement annexé)
EPIRB et PLB maritimes codées avec
un MMSI.
Organisme compétent
pour l’enregistrement
A.N.F.R.
PLB maritimes codées avec un
numéro de série.
Organisme compétent
pour l’enregistrement
•
https://registre406
.cnes.fr
• Contact : [email protected]
IMPORTANCE DE L’ENREGISTREMENT DE SON MATERIEL (LICENCE
DELIVREE PAR L’ANFR)
C’est un point capital
•Pertinence des informations disponibles pour les autorités responsables des recherches et du
sauvetage (la mission SAR)
•Un enregistrement correct de votre balise et de votre VHF avec ou sans ASN peut faire la
différence entre le succès et l’échec d’une mission de recherche
LA BASE ANFR DES LICENCES
• près de 10 000 connexions /an via notre site dont plus de 5200 demandes transmises
• Les mises à jour de contact tél (internet et papier) représentent par an 5500 demandes ce qui
prouve l'intérêt que portent les plaisanciers à leur sécurité (données versées dans la base SAR)
• EX (voir diapo suivante contact DLC) :
COSPAS-SARSAT ≠ ARGOS
COSPAS SARSAT
•ARGOS
 Sauvegarde de la vie humaine
 Collecte de données
- Emission uniquement en cas de
détresse
- Emission régulière
- Organismes SAR directement
prévenus pour intervenir le plus tôt
possible
- Couverture globale et radio-ralliement
- Administrations en charge, service
gratuit
- Reconnu par l’OMI et l’OACI
-…
 Moyen SMDSM
- Océanographie, protection de
l’environnement
- Suivi d’animaux, de bateaux de
pêche, de course
- Service payant par CLS
COSPAS-SARSAT ≠ ARGOS
•SEND
COSPAS SARSAT
 Sauvegarde de la vie humaine
 Balise de suivi
- Emission uniquement en cas de
détresse
- Emission régulière
- Organismes SAR directement
prévenus pour intervenir le plus tôt
possible
- En cas de déclenchement, message relayé
à un centre d’appel (911) à Houston
- « SAR » en option
- Couverture globale et radio-ralliement
- Pas de couverture globale ni de radioralliement
- Administrations en charge, service
gratuit
- Service payant sous forme d’abonnement
- Reconnu par l’OMI et l’OACI
-…
 Moyen SMDSM
-…
• Moyen NON SMDSM
•SEND: Satellite Emergency Notification Device
(SEND)
JEAN-JACQUES MORVANT
Chef du Bureau du sauvetage et de la circulation maritime à la
Direction des affaires maritimes
Evolution des comportements
et
de la responsabilité en mer
Direction des affaires maritimes
www.developpement-durable.gouv.fr
Préambule : données fondamentales sur l’activité des CROSS
I) conséquences sur les investissements
II) conséquences sur les messages institutionnels
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Données fondamentales sur l’activité des CROSS
Bilan des opérations de sauvetage
doublement des opérations des CROSS sur 20 ans, dû pour l’essentiel à l’activité de plaisance
Répartition spatiale
Concentration sur le bassin Est-méditerranéen (Var / Corse du Sud) et le bassin Sud-Bretagne
(Morbihan / Finistère)
Répartition temporelle
pic d’activité en saison estivale
Le navire de plaisance représente 75 % des navires impliqués
dans les opérations de sauvetage
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Données fondamentales sur l’activité des CROSS
Bilan humain
Total = 337 personnes décédées - disparues
35
marins pêcheurs professionnels (10 Fr)
14
marins au commerce (0 Fr)
65
plaisanciers
35
baigneurs
23
plongeurs
03
kayakistes
162
autres* dont 88 migrants
* : découverte de corps, suicide, chute de falaise, etc...
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Données fondamentales sur l’activité des CROSS
Moyens d’alerte du plaisancier impliqué dans une opération
VHF (ASN - PHONIE)
60 %
TELEPHONE (GSM*)
37 %
Signal PYRO, BALISE 406 MHz
03 %
* : tous types de téléphone portable y compris satellitaire
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I) conséquences sur les investissements
→ METEO en cycle
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I) conséquences sur les investissements
→ refonte du site d’enregistrement des balises
406 MHz : https://registre406.cnes.fr/
Lancement: mi-avril 2014
Objectifs
- faciliter l’enregistrement des balises de détresses personnelles (PLB) non codées avec un
MMSI.
- fournir aux CROSS toutes les informations utiles en cas de détresse.
Avantages
- spécifier l’utilisation de la balise (zone de navigation, informations sur le navire, trajet, etc.);
- déclarer des contacts d’urgence aptes à donner tous les renseignements complémentaires
demandés par les organismes SAR (CROSS);
- renseignements intégrés automatiquement dans le message d’alerte fourni aux CROSS;
(informations personnelles uniquement consultable par les CROSS)
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II) conséquences sur les messages institutionnels
→ VHF ASN portable
Au préalable
- le matériel radioélectrique doit être impérativement enregistré auprès de l’ANFR ;
- pour une VHF ASN, saisir le code d’identification MMSI (Maritime Mobile Service
Identity) délivré par l’ANFR ;
- vérifier l’exactitude de la position GPS indiquée sur l'écran ;
- maitriser les savoir-faire : procédures d’appel, canal à utiliser, etc.
Avantages
- contact direct avec le CROSS (canal 16 + canal 70 – ASN + GPS)
- repérage par lampe stroboscopique
Limites
- autonomie de la batterie ;
- portée d’émission 5MN pour 5 Watts (moindre qu'une VHF fixe)
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II) conséquences sur les messages institutionnels
→ BALISE COSPAS SARSAT 406
Au préalable
- Vérifier la bonne fonctionnalité de la balise grâce au bouton de test ;
- Enregistrer obligatoirement votre balise, auprès de l’organisme agréé (ANFR ou FMCC)
Avantages
- Système qui a fait ses preuves (+35000 vies sauvées en 30 ans) partout dans le monde;
- Couverture mondiale par satellite;
- Positionnement précis;
- Dispositif de radioralliement sur une fréquence dédiée;
- Lampe stroboscopique pour être vu par les moyens de sauvetage;
- Autonomie en émission de 24 heures minimum ;
Limites
- Pas de contact avec les navires à proximité ;
- Balises de détresse individuelle (PLB) : autonomie mois importante qu'une balise de détresse
spécifique marine (EPIRB) donnée pour 48 heures en émission.
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II) conséquences sur les messages institutionnels
→ TELEPHONE PORTABLE
Limites
- Faiblesse voire absence de réseau ;
- Communication avec un seul interlocuteur ; les navires à proximité ne sont pas informés d’un
éventuel problème ;
- Autonomie de la batterie ;
-Difficulté voire impossibilité de communiquer directement avec les moyens de secours.
Les bonnes pratiques
- Recharger la batterie avant l’appareillage ;
- Mémoriser le numéro du CROSS de la zone et programmer un raccourci de touche,
- Prévoir une poche étanche / Mieux : avoir un téléphone étanche (avec coque).
www.developpement-durable.gouv.fr
Conclusion
 1 matériel adapté
L’emport d’un matériel de sécurité doit correspondre à sa zone de
navigation : BASIQUE – CÔTIER – HAUTURIER
Le + vu du sauveteur : VHF (ASN + GPS)
 1 matériel robuste
Le matériel de sécurité doit être adapté à l’environnement marin:
Protection à l’eau et aux chocs, flottabilité, etc.
 1 matériel redondé (le point de vue des CROSS)
division 240 – arrêté 23/11/1987
Cf : http://www.developpement-durable.gouv.fr
Sans oublier les réflexes du marin : veille, port du VFI
www.developpement-durable.gouv.fr
Merci de votre attention
www.developpement-durable.gouv.fr
ANNE QUEMERE
Navigatrice, Vice-présidente du Fonds de dotation Grain de
Soleil
BENJAMIN SERFATI
Directeur des achats de la SNSM
JEAN-YVES POIRIER
Journaliste (Voile Magazine)
Signature de la convention de mécénat Fondation Airbus
Helicopters
GEORGES RICHELME
• Délégué général de la Fondation
XAVIER de la GORCE
• Président de la SNSM
13h00
Démonstration sans moyen motorisé
Récupération d’une victime sans matériel
Récupération d’une victime grâce à l’intervention d’un sauveteur muni uniquement de
Récupération d’une victime dans les courants avec filin
Récupération d’une victime avec paddle
13h15
Démonstration avec moyens motorisés
Récupération directe d’une victime consciente avec un pneumatique
Récupération indirecte d’une victime consciente avec un pneumatique
Récupération de victime consciente avec un marine-jet
Récupération de victime inconsciente avec un marine-jet et le sled
Démonstration de mise en œuvre des premiers secours
Vincent ROQUES – SNSM
Participation de François GABART
13h50
Atelier du gilet de sauvetage
Pierre BRUGNON – SNSM
Pierre BARREAU-MINSON - Formateur Macif Centre de Voile