ils Ë

I
87° ANNEE
Le Numéro : 15 cent.
JEUDI 15 SEPTEMBRE 1921
REDACTION ET ADMINISTRATION
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«cims, Marne et limitrophes
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REIMS —
12,
rue Robert-de-Coucy
PETITES
REIMS
L'iiissioi iiiiii
LES COMULSÎOIS
DE LJ IUSSŒ
Le snooesseur de von Kahr
ne sera pis nome
evaoî deax i trois semaines
La Catastrophe Ses Btlwts
que les mili-ux bavarois qui tiennent à
—
"■ •
—
ramener M. von Kahr au pouvoir fassent tout ce qu'ils peuvent pour faire
A LA SOCIETE DES NATIONS
traîner en longueur la nomination du
nouveau président du Conaeil. En effet,
le Journal de l'Etat bavarois, organe officiel, déclare que cette nomination ne
pourra avoir lieu que dans deux ou trois
semaines. Il faudra, dit ce journal, que
la Chambre bavaroise soit convoquée et
que les pourparlers avec le gouverne
Genève, 14 Septembre. — L'Assemblée
fi ni d'Empire soient poursu:vis.
et le Conseil de la Société des Nations,
U'apvès le Tageblatt, la commission réunis dans des locaux séparés, procède la Chambre bavaroise se prononcera dent à la première élection des juges de
aujourd'hui sur la date de la convoca- la cour internationale de justice.
tion de celle-ci. D'autre part commence
Les résultats du premier tour à l'Asra!ent aujourd'hui les délibérations des semblée sont les suivants :
Votants : 42. Majorité absolue : 22 voix
: - bavarois relatives au choix du
Obtiennent la majorité requise :
i /eau président du Conseil.
MM. Altamira (Espagne), 23 voix ; AlD'ajsrèâ le'mêhïe journal, le gouvernent d'Empire continue à rester sur varez (Chili), 24 voix ; Anzilotti (Italie),
24 voix ; Barboza (Brésil), 38 voix ; de
i'exp ctative ; les délibérations qui ont Bustamende (Cuba), 26 voix ; Lord Fineu iii :; hier entre le gouvernement lay (Grande-Bretagne), 29 voix ; Lodor
,V, ipire et les partis de coalition ont
(Hollande), 24 voix ; Oda
(Japon), 29
lé d'ordre général et aucune décision voix ; Weiss (France), 30 voix.
Il va de soi que, pour être élus définitin'a été pria». La commission de surveil[anc0 du Reichstag ne se réunira que vement, ces candidats devront obtenir
f .;;ue la situation en Bavière sera également la majorité absolue au Conseil.,
éclairciie.
L'élection des juges
de la Cour internatiosaie île justice
L'Enquête de M. La Trocquer
Paris, U septembre. - M. Yves Le Trocauer, Ministre des Travaux publics, qui,
comme on le sait, s'est rendu aux Ecliets
pour procéder à une enquête personnelle
sur les causes de l'accident, a fait sur place un certain nombre de constatations intéressantes qui l'ont conduit à demander
à la Compagnie du P.-L.-M. des renseigne•nents complémentaires qui lui sont nécessaires pour pouvoir se prononcer.
LA QUESTION DES CONSTATS
on ÉIÉI a la Hongrie
Londres, 14 Septembre. — Les journaux
croient savoir que la Conférence des Ambassadeurs va envoyer une note énergique, peut-être même un ultimatum a la
Hongrie pour exiger d'elle qu'elle retire
les troupes hongroises du Burgenland en
conformité des stipulations du traité de
rjaix.
LOCALE
la
ligne
RECLAMES
La ligne, 4" page
La ligne, 3' page
•••
••
1- 50
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3 M
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Avec Adresse aux Bureaux du Journal : 1 /r. en plus.
l'arrondissement 'le Reims,
de la Marne et des Ardennes, sont reçues au Courrier de la Champagne.
il Parlement sta-ieii
Les Grèves dii
Un grand tours à M. Briand
g 9 oetokre à liiit-lazaire
de 4 lignes
CHRONIQUE
1 ut ]
4 » {
Les Annonces commerciales, judiciaires et légales de
TELEPHONE 418
Paris, 14 Septembre. -- Le Parlement
La grève du textile a pris dans le Nord
un caractère qui doit retenir tout parti- est saisi d'un proj t de loi tendant à
culièrement l'attention. Pour les socialis- créer la conversation té'éphonique taxéetes et les syndicalistes de toutes les nu- Ce projet est combattu à la Chambra par
■ances, c'est « la guerre des salaires » un grand nombre de députés ut par la
qui commence, et l'on cherche évidem- grosse majorité des abonnés du téléphoL'AREITKASE DU MINISTRE
ment à exploiter le cas particulier des ne.
DU TRAVAIL
ouvriers du textile de Roubaix-Tourcoing
Le projet est soumis à la commission
pour déclancher un mouvement général
M. Daniel Vincent a entendu hier les
contre toute baisse des salaires. On. con- compétente. Il n'a été ni étudié ni dis- délégués des grévistes du Nord, représennaît Ieg pourparlers qui ont eu lieu dans cuté par Cotte commission. Il n'y a pas tants des syndicats affiliés à la C. G. T. et'
la Nord, entre patrons et ouvriers et on de rapport lédigé. La Chambre ne sera les syndicats libres. Les délégués ouvriers
sait que les deux thèses en présence sont pas appelée à examiner le projet avant ont fait connaître au ministre qu'ils estidifficiles à concilier, étant donné que les plusieurs mois. Et tout porte à croire maient que le maintien des salaires acdeux parties expliquent leur attitude par quelle ne l'acceptera pas.
tuels est justifié en fait et en droit; que,
des conceptions totalement différentes des
Comment se fait-il que, rien n'étant depuis l'arbitrage du Ministre du travail
nécessités économiques. Les ouvriers pré- décidé, en l'absence d'une loi, l'adminis- du quatorze avril 1920, leurs salaires
tendent s'opposer à toute diminution des
n'ont pas été augmentés comme ils au-,
salaires étant donné la cherté actuelle tration ait pu passer un marché, faire raient dû l'être en vertu de cet arbitrage,
de la vie. et quelle que soit la situation fabriquer des appareils, les recevoir, les et que la diminution nouvelle s'ajoutant
de l'industrie à laquelle ils appartien- emmagasiner, et évidemment, les payer? aux diminutions déjà effectuées, est hors
nent ; les patrons, de leur côté, l'ont vaCE QU'ON DIT
de proportion avec la réduction du prix de
loir que, même avec la diminution de
AU SOUS-SECRETARIAT DES P. T. T.
la vie. Le maintien des salaires actuels
U fr. 20 qu'ils préconisent, les salaires
s'impose d'autant plus, ont-ils ajouté, que
Au
sous-secrétariat
des
Postes
et
Télé'-eront encore supérieurs au coefficient
3.36 dont la délégation ouvrière a propo- graphes, on donne les explications sui- les ouvriers, depuis de longs mois, souffrent d'un demi-chômage.
sé le maintien jusqu'au 31 décembre de vantes :
On sait que M. Daniel Vincent avait reçu
cette année et que, au surplus, la con« M. Paul Laffont a déposé un projet
currence des autres centres textiles ne cie loi relatif à la taxation des conversa- la veille les représentants du consortium
leur permet pas, en raison de la main- tions, sur lequel le Parlement n'a pas patronal, qui lui avaient exposé leur point
d'œuvre trop coûteuse, de lutter à armes encore eu à se prononcer. Touteio:s les de vue.
Le Ministre du Travail va s'efforcer
égales sur les marchés français et étran- Chambres, saisies en 1920 d'un cahier de
maintenant d'obtenir des deux partis une
gers. Tout le conflit est là : les travailleurs entendent que leur industrie pour- crédits totaux s'élevant à 8 millions pour rencontre qui aurait en principe lieu devoie à tous leurs besoins, quelle que soit la fabrication de compteurs destinés aux main. Les ouvriers ont accepté l'entrevue.
sa situation ; les patrons soutiennent que postes centraux de Paris, votèrent un M. Daniel-Vincent attend la réponse des
. les salaires doivent être conditonnées par premier crédit de 3 millions et en 1921, patrons.
De cette tentative d'arbitrage dépend la
un nouveau crédit de 2.200-000 francs.
le rendement réel de. l'industrie.
Il importe de souligner que, dès le pre- Ce sont ces sommes qui furent consa- tournure que va prendre le conflit. Si des
mier jour du confit, on s'est efforcé dans crées à l'acquisition de compteurs et à pourparlers sont engagés, on peut espérer
les milieux dirigeants socialistes et syn- leur installation dans lus différents pos- éviter dles incidents graves; si, au contraire, c'est la rupture définitive, on peut redicalistes d'en prendre prétexte pour es- tas centraux de Paris.
douter des événements sérieux dans le
sayer de créer une véritable agitation
«
Il
convient
donc
de
remarquer
çpi»
Nord de la France. Déjà, hier soir, une
ouvrière. Les meneurs syndicalistes sont
les
dépenses
engagées
et
qui
ont
été
vive effervescence régnait dans les milieux
intervenus immédiatement dans le Nord
pour prendre la direction du mouvement contestées sont parfaitement régubères grévistes, parmi lesquels les communistes
et c'est à leur influence que l'on doit d'a- au point de vue budgétaire. »
entretiennent une atmosphère dangereuse,
voir vu décréter, la grève générale pour
et si des désordres ne se sont pas produits
soutenir la cause des. ouvriers du textile
c'est grâce aux mesures prises par les auAu nom de la solidarité ouvrière, on
torités civiles et militaires. D'importants
s'est efforcé d'entraîner au chômage tourenforts de troupes, cavalerie et infanterie
tes les catégories de travailleurs de la
sont dirigés sur Roubaix et Tourcoing où
région Roubaix-Tourcoing. On essaye de
les premiers contingents sont arrivés hier
convaincre les ouvriers que c'est leur
soir.
propre cause qu'ils défendent en souteLE POINT DE VUE PATRONAL
nant leurs camarades de. l'industrie texParis, 14 Septembre. — Nous avons
A la suite de l'importante réunion tenue
tile, car, leur dit-on, au cas où ceux-ci
ne l'emporteraient point, le patronat po- annoncé que M- Aristide Briand pro- lundi au Ministère du Travail, entre M.
sera aussitôt la question de la baisse des noncerait un grand discours politique Daniel-Vincent et la délégation des- indus
salaires., dans toutes... les autres indus- avant la rentrée des Chambres ;.et nous triels de Roubaix-Tourcoing, nous avons
tries..
indiquions que ce serait au début d'octo- pu recueillir les impressions d'un des délégués du consortium patronal.
Âloi'3 que la grève du textile crée dé- bre.
« Les représentants des patrons, nous
jà tant de gène parmi les populations si
Nous pouvons, aujourd'hui, ajouter
éprouvées du Nord, on voudrait les pous- que le président du Conseil prononcera dit-il, ont exnosé à nouveau les raisons
pour lesquelles il ne leur est pas possible
ser à la misère et les mettre aux prises «son discours Je 9 octobre, à Saint-Nazaide revenir sur la décision qu'ils ont prise
avec les pires difficultés en . organisant
re.
une grève, générale qui déterminerait
de diminuer les salaires. Il ne s'agit, enNous serons à la veille de la rentrée core une fois, que d'une simple question
l'arrêt .de toute l'activité publique'. Bien
plus, les meneurs ont été jusqu'à deman- des Chambres ; les déclarations de M
économique. Il n'y a pas d'intransigeance
der aux cheminots des réseaux du Nord Brand auront une importance toute
de refuser de transporter les troupes que particulière.
le gouvernement croirait devoir envoyer
dans cette région pour y maintenir l'or- ET DE M. CLEMENCEAU
ENFIN, VOICI LES JETONS I
LE 2 OCTOBRE EN VENDEE
dre. Il y a là une indication quant aux
intentions réelles, de ceux qui se propoFontenay-le-Com-te, 14 Septembre.
sent d'exploiter les grèves du Nord dans
un but inavouable. Les chefs de la Con- L'inauguration du monument élevé par
férération Générale du Travail, à laquelle une souscription publique des Venles extrémistes reproche»! leur réformis- déens, en l'honneur de leur compatriote
me, veulent sans doute profiter des cir- Georges Clemenceau, aura lieu à Sainteconstances pour fournir la preuve que Herrpine le 2 octobre prochain.
les moyens violents ne leur répugnent
Paris, 14 septembre. — Les jetons si imL'ancien président du Conseil a fait
point et pour essayer de reprendre' sur savoir à M. Bujeaud, maire de Sainte- patiemment attendus, les jetons de 1 et 2
le soi-disant prolétariat conscient et orHeirmine qu'il se proposait d'assister à francs, de jolies pièces en bronze d alumiganisé un peu de leur ancienne influence,
cette
cérémome, ainsi qu'au grand ban- nium d'un jaune clair tout à fait conforcelle que tant de fautes de tactique leur
quet
démocratique
organisé à cette occa- table, vont faire enfin leur apparition.
ont fait perdre depuis trois ans.
A partir de demain, 15 septembre, la
Le bon sens des masses populaires fera sion.
Banque de France en commencera la disIl est vraisemblable que M. Clemenéchouer .toutes les tentatives auxquelles
tl
on se risquera pour essayer de transfor- ceau y prendra la parole.
L'échanee sera fait seulement contre des
mer les grèves du Nord en agitation rébillets de"la Banque de France.
volutionnaire. Le chômage des autres inUn certain nombre de jetons, toutefois,
dustries est loin d'être général dans la
seront remis à la Chambre de Commerce
région Roubaix-Tourcoing et les travailqui en fera le remplacement contre ses
leurs, qui ont fait les frais de toutes les
propres coupures usagées.
expériences syndicalistes et socialistes, ne
U a été frappé, comme on le sait, pour
se laisseront plus prendre au mensonge
quarante millions de cette monnaie provid'une solidarité qui n'est que dans les
soire. Les pièces qui portent, cote face, le
formules et qui ne s'affime jamais que
Secours bloqués
petit Mercure assis de ^arnard, entoure
dans un but de désordre et d'anarchie.
Londres, 14 Septembre. — Suivant une des mots en exergue « Commerce, Indus
(Le Temps).
dèpeene ueuter, de i:>i .". onze navires, trie 1921 », et côté pile la mention : « Bon
chargés de blé destiné aux régions affec- pour 1 (ou'2) franc paraissent sousl égide
tées par la famine sont actuellement im- fles Chambres de Commerce de J?rdna*,
mobilisés- dans ce port par suite de l'in- ceîa pouf marquer qu'elles sont émises en
LA CRISE BAVAROISE
suffisance des transports.
dehors des conventions de rUmoirtlatme
- Nous vouions, a-t-on dit à la Banque
Redoublement de terreur
de France, que le public tout entier puisse
Londres, 14 septembre. — Un télégram- rapidement connaître ces jetons et en prome d'Helsingfors annonce que 250 à 300 fité Aussi nous sommes-nous mis en mepersonnes ont été arrêtées après la dé- sure de satisfaire au maximum de demancouverte d'un complot à Petrograd. Une des.
soixantaine de personnalités de l'aristocratie ont été condamnées à mort.
Les arrestations continuent. Les marins de Cronstadt sont strictement isolés.
Parmi les personnes arrêtées, il y aurait
Berlin, 14 Septembre. — Il semble 90 % d'anciens officiers de marine..
La ligne
Au-dessous
(payables d'avance).
ANNONCES
ANNONCES
La réponse n'est pas partie
Londres, 14 Septembre. — Contrairement à ce que l'on croyait, les deux émissaires sinn-feiners envoyés hier de Dublin en Ecosse n'étaient pas porteurs de
la réponse de M. de Valera à la dernière
ni de dureté de la part des patrons; il n'y note du premier ministre.
Leur mission consistait à discuter avec
a pas de conflit social; il n'y a pas'de comparaison à faire avec le coût de la vie. Il y M. Lloyd George certains points concera seulement un fait économique brutal nant la conférence proposée à Inverness.
contre lequel ni les patrons, ni les ouvriers Après une entrevue qui a duré environ
une heure, ils sont retournés à Dublin où
ni l'Etat ne peuvent rien.
» Les prix de revient étant plus élevés à a lieu aujourd'hui la séance pléuière du
Roubaix-Tourcoing que dans les autres ré- Dail Eireann.
Choix laborieux
gions, à cause des salaires plus larges, il<
faut nécessairement que ceux-ci soient diLondres, 14 Septembre. .— Les journaux
minués si l'on veut faire vivre l'industrie sont divisés sur le point de savoir si M.
de ces deux villes aussi bien dans l'intérêt de Valera ira ou non à la conférence
des ouvriers que des patrons.
d'Inverness ; mais on donne dès mainte» Cet abaissement des salaires est d'au- nant comme certains les noms de M. A.
tant plus facile à réaliser que, grâce à des Griffith et de ralderman Cosgrawe.
mesures prises depuis longtemps par ■ les
Le Roi prie
industriels, les populations ouvrières du
Londres, 14 Septembre. — Répondant à
Nord jouissent d'avantages inconnus en
une allocution qui lui a été adressée par
d'autres régions. »
le clergé d'York, le roi a dit qu'il priait
LA MATINEE A ETE CALME
pour que les espérances d'une ère nouvelRoubaix, 14 septembre. — A Roubaix et le soient bientôt réalisées et que le peuà Tourcoing les boulangers ont repris le ple irlandais soit uni dans la paix et
travail ce matin. C'est la seule modifica- dans une commune bonne volonté.
tion à signaler dans la situation de la
*g>-8-<£»
_____
grève.
Tout a été calme jusqu'à 10 heures dans
ini
les deux villes et aucun incident ne s'est
produit. Les grévistes se rendent en grand
nombre aux meetings organisés à Roubaix LES COMMANDES RUSSES
EN ALLEMAGNE
et à Tourcoing et au cours desquels les
délégués des syndicats ouvriers rendent
Berlin, ïi septembre. — Le « Tageblatt »
compte de leur entrevue avec le Ministre signale que les commandes faites par la
du Travail.
Russie à l'Allemagne, surtout en locomotives, représentent actuellement 1 milliard
LES TROUPES SEJOURNENT
et demi de marks.
Roubaix, 14 septembre. — Les troupes
D'autre part, il est arrivé de Russie 12
ont établi leur quartier général à la Mai- wagons de viande fumée; 3 navires de bois
rie de Roubaix et sont sous les ordres du de construction et une certaine quantité
général Dauve.
de lin et de chanvre; on attend un charAprès le meeting de ce matin, les gré- gement de 1.000 tonnes dasbest.
vistes se sont séparés en plusieurs grouM. Krassine est arrivé à Berlin ce mapes qui, escortés par les gendarmes, ont tin, venant de Riga.
parcouru les différents quartiers de la
L'EQUILIBRE BUDGETAIRE
ville.
Paris, 14 septembre. — La sous-commisENTREVUE ENTRE OUVRIERS
sion des finances (législation fiscale), a
ET PATRONS
procédé ce matin à un échange de vues
Une entrevue aura lieu demain jeudi au sur l'équilibre budgétaire.
Ministère du Travail entre M. Daniel-VinElle continuera demain ses travaux et
cent, les patrons et les ouvriers du textile. entendra probablement M. Doumer, Ministre des Finances, avant de prendre une
LES MINEURS
décision.
Les Chambres syndicales des houillères
LA CROIX DE GUERRE
du Nord et du Pas-de-Calais ont convoqué
AUX COMMUNES DU SOISSONNAIS
les représentants des Syndicats ouvriers à
une entrevue qui aura lieu samedi proSoissons, 14 septembre. — Cent treize
communes des cantons de Soissons, Braichain à Douai.
Les syndicats ouvriers ont nomme une ne, Villers-Cotterets,
Oulchy-le-Château,
délégation qui prendra part à la discussion Vic-sur-Aisne, recevront dimanche promais qui auparavant s'entendra avec les chain la croix de guerre.
syndicats des bassins du Nord et d'Antin.
Placée sous la présidence de M. Paul
Doumer, ministre des Finances, la solennité offrira un caractère d'émouvante
grandeur dans les ruines de Soissons.
L'ASSASSINAT D'ERZBERGER
M. STEEG, GOUVERNEUR GENERAL
ve m concilia
ils Ë
Berlin, 14 septembre. — Les autorités bavaroises sont sur la piste de deux jeunes
gens soupçonnés d'être les auteurs du.
meurtre d'Erzberger.
Les assassins présumés, dont on connaît
l'identité, ont été suivis dans leurs déplacements successifs jusqu'à Berlin où l'on
perd leurs traces. Les membres de la famille qui les a hébergés dans cette dernière ville ont été arrêtés, mais trois d'entre
eux ont été remis, par la suite, en liberté.
On mande aujourd'hui de Munich au
« Berliner Tageblatt » que la police a procédé à six nouvelles arrestations de personnalités accusées d'avoir préparé avec
les assassins le meurtre d'Erzberger. La
police garde pour le moment un silence
complet sur ces arrestations.
La « Gazette de Voss » et le « Tageblatt »
estiment que l'enquête va se terminer par
des révélations politiques très intéressantes, qui pourraient avoir une influence sur
la crise bavaroise actuelle.
Ils rappellent que le quartier général du
capitaine Ehrardt est actuellement à Ro
senheim (Bavière).
La « Gazette de Francfort » croit savoir
que les deux meurtriers étaient encore a
Munich il y a trois jours.
LE MEURTRE SERAIT LE RESULTAT
D'UN COMPLOT NATIONALISTE
Berlin, 14 septembre. — L'enquête relative à l'assassinat d'Erzberger a montré
que le crime a non seulement été préparé
à Munich, mais aussi que les deux assassins sont rentrés dans Gette ville une fois
le crime accompli. Ils en sont repartis il
y a quelques jours seulement, au moment
où les traces suivies par la police aboutis
saient à Munich.
Schultz et Tillessen, qui habitaient dans
la même maison, sont partis l'un et l'autre sans avoir préalablement averti leur
propriétaire.
Une correspondance assez volumineuse
a été saisie dans leurs chambres. De cette
correspondance, il résulte clairement que
les deux assassins appartiennent à des milieux nationalistes. La police a pu trouver
des renseignements précieux dans ces diverses lettres.
Schultz et Tillessen ont appartenu à la
fameuse brigade de Erhardt en qualité
d'officiers.
CE N'EST PAS L'ASSASSIN
Berlin, 14 septembre. — On a arrêté à
Potsdam un nommé Hueter qui s'est donné pour un des assassins d'Erzberger.
On ne croit pas à sa culpabiUis et on
pense se trouver en présence d'un mystificateur.
LES EXHUMATIONS
BBS MORTS DE LA GUERRE
Paris, 14 Septembre- — Au moment
où vont reprendre les transports des
corps des soldats morts au Iront, nous
sommes allés demander à M. l'Intendant
Resombes, directeur de l'Etat-Civil aux
armées, des renseignements sur la manière dont s'effectueront ces opérations.
Voici ce qu'il nous a répondu :
« Pour hâter les opérations nous avons
déc'dé de travailler dans plusieurs zones
à la fois.
« Les travaux terminés dans les deux
premières zones vont commencer dans
la troisième qui comprend :
Rozières-en-Santerre, Péronne SaintQuentin, Laon, Château-Porcien, Rethel,
Vouziers, Sedan, Mézières, Marie et
Nouvion.
« Presque immédiatement, nous aborderons la quatrième avec Arras, Albert,
Dunkerque, Valenctennes et Lille et ensuite la cinquième formée par Ep'nal,
St-Dié, Baccarat, Lunéville, Lissey, Nancy, Sarrelouis, Morhange et Metz..
Les trois dernières zones qui resteront,
comprenant la Champagne, la Belgique
et l'Alsace, viendront immédiatement
après.
« Nous terminerons par la zone de
l'intérieur qui renferme 30.000 tombes.
« Mais là, les travaux seront rendus
plus difficiles par la dissémination de
o lles-ci.
« Nous comptons pourtant terminer la
tout pour les premiers mois de 1922.
« Pour les transports des corps des
soldats tués en Orient nous débuterons
en novembre prochain. »
,
^^-®-^»
'■
LE PLUS VIEIL HOMME DU MONDE
New-York, 14 septembre. — M. John
Shell, un fermier des environs de
Lexington, est certainement aujourd'hui
l'homme le plus âgé du monde. U est né
en effet, en 1788, et a célébré dimanche
dernier son 133e anniversaire. Malgré son
grand âge, il jouit, d'une bonne santé,
possède une excellente mémoire et une
bonne vue,. Il est seulement un peu dur
d'oreille..
ISS*"' Paris. — M. Pachitch, arrivé à'
Paris, s'est rendu dans la soirée à Versailles, où il a diné avec le roi Alexandre.;
JWP" Rueil. - Un blessé de guerre,
Edmond Martin, 27 ans, s'est suicidé en
s© logeant, dans la région du cœur, une
balle de revolver.
lÉF" Le Perreux. — Mme Angèle Piou,:
69 ans, a été renversée par .un tramway.;
Elle est morte peu aprèsDE L'ALGERIE
Colombes. — En traversant la
REJOINT SON NOUVEAU POSTE
rue, un enfant de 3 ans, Paul Ponsin,
Marseille, 14 septembre. — M. Steeg, renversé par une voiture, a eu le crâne
gouverneur général de l'Algérie, est arrivé fracturé.
|)8F" Paria — M. Augagneur, gouverà Marseille par le rapide de 10 h. 03.
Il a été salué par MM. Thibon, préfet; neurneur général de l'Afrique équatoriale
Pasquet, sénateur, président du Conseil française, a pris un arrêté octroyant des
subventions aux écoles libres des Misgénéral; Flaissières, sénateur et maire.
Jusqu'à son départ, fixé à demain midi, sions françaises.
StiB" Limoges- — Le Conseil de guerM. Steeg sera l'hôte de M. Thibon.
re de l'ueges ,. acquit"* le capitaine AnUNE PRISE D'ARMES A TOULON
dreau, du 20° dragons, qui frappa d'un
Toulon, 14 septembre. — Au cours de coup de cravache un matelot qui venait
la prise d'amies qui a eu lieu sur la place de frapper un sous officier à la suite d'un
du Champ-de-Bataille, le vice-amiral Sa- incident provoqué par l'attitude incorrecçot-Duvauroux, préfet maritime, a décoré te" du marin qui n'avait pas salué un ofles officiers, les officiers mariniers et les ficier.
i^— Albi. —■ La police mobile arrête
quartiers-maîtres ainsi que des trounes de
Bachir ben Moktar, sujet algérien, qui
terre promus sur les tableaux spéciaux.
L'amira a remis notamment la cravate tira des coups de feu sur le train d'Albi
de commandeur au contre-amiral Soulez, à Carmaux.
Iœ~ Lorient, — Une jeune fille de 26
major général de la marine, et la croix de
chevalier à Mgr Guillibert, évêque de Fré- ans, Mlle/Anna Hervé, s'étant emparée
jus et de Toulon, aumônier général de la d'un litre de pétrole, en imbiba ses vêtements, puis y. mit le feu. La pauvre fille
flotte pendant la guerre.
tomba bientôt inanimée sur le sol, où elle
LES PELERINS ALSACIENS ■.'
acheva de brûler.
ONT QUITTE PARIS
ipT* Charolles. — Un incendie a déParis, 14 septembre.' — Les 1.800 pèlerins truit une ferme ; plusieurs bâtiments
alsaciens qui pendant toute la journée d'exploitation et trois écuries ont été la
d'hier visitèrent Paris dans Tes' autobus proie des flammes. Vingt tonnes de fourmis à leur disposition, sont partis aujour- rages ont été détruites. Les dégâta sont
très élevés.
d'hui pour Orléans.
Alger. — Le vapeur italien « AtCe matin, ils ont tenu à faire une derlantico », arrivé à Alger, venant de Gênes
nière promenade.
Silencieux, graves, habillés de noir ou a recueilli en mer l'équipage du voilier
parés des gracieux costumes nationaux ils mixte français « Du Guesclin », coulé le
ont passé devant le Louvre et leur nombre 9 septembre.
Mayence. — Un cas dramatique
imposant, leur allure ordonnée et calme
de somnambulisme s'est produit/ à Lunen,
faisait l'admiration des curieux.
Les pèlerins furent accompagnés à la en Westphalie. La femme d'un mineur a
gare par un public sympathique qui ne étranglé ses trois fillettes. Au bureau de
police, elle est tombée dans une sorte de
les lâcha que sur les quais.
Ils avaient avec eux la bannière d'Alsa- léthargie. A son réveil, elle ne se rappece qu'ils déposeront dans la basilique d'Or- lait de rien.
■ ÏWS— Londres. — Deux cents démobililéans comme un hommage de leurs prosé;) sans travail se sont embarqués pour
vinces.
aller travailler à la restauration des réDEUX AVIATEURS TUES
gie , dévastées du Nord de la France.
Lyon, 14 octobre. — A Sassieux, l'avion
Amsterdam. — A Wieringen, des
piloté par les caporaux Delangle et Brun fers à cheval forgés par l'ex-kronprinz
de l'aérodrome de Bron est tombé et les sont recherchés jusqu'au prix de 10 florins,
deux caporaux ont été tués.
rv
^- Berlin. — Le « Berliner TageAUX MORTS ITALIENS
DU CHEMIN-D ES-DAMES blatt » croit savoir que MM. Loucheur et
Rathenau se rencontreront de nouveau
Soissons, 14 septembre. —- Sous la pré- avant le 1er octobre.
sidence de la comtesse Bonin-Longare,
hÉT* Coblence. — Entre Godesberg et
des dames italiennes, réunies en Comité, Remagen, l'express Dortmund-Francfort
ont décidé de faire ériger un monument écrase une automobile américaine. Six
au cimetière militaire italien du Chemin- personnes sont tués;
des-Dames, où reposent les soldats "tafisp"~ Coblence. — Une épidémie de tyliens morts pour la France.
phus éclate à l'hôpital de Duisbourg. U y
L'auteur de ce monument est M. Fer- a jusqu'à présent 35 cas et un décès.
nando Cian.
pîifSf- Genève. — La seconde galerie
La cérémonie est fixée au dimanche du Simplon a été percée. Les travaux de
25 septembre au cimetière de Soupir, à maçonnerie approchent également de leur
fin.
4 heures de l'après-midi .
tjjtF" Londres. —- On mande de NewA LA PRESIDENCE DU CONSEIL
York que les Etats-Unis, demanderaient
Paris, 14 Septembre. — M. Théodore en remplacement du R-38, un des trois
Tissier, sous-secrétaire d'Etat, ui on le dirigeables allemands cédés à l'Angletersait, a dû subir il y a! quelque tSrrips une re; M
- ■„'.■.
. "
'
opération chirurgicale, a repris la* direcP!rrTxm -Londres. — Un incendie a dévoré
tion . de ses services à la présidence, du un grand entrepôt de la cité. Quantité
Conseil.
de marchandises ont été détruites
1
Qaemis&ns 0u JtVBi*
de l'arrêté du 12 septembre 1886, aux
OGÏJE->#-;—Tir. ! S3
dates et dans les localités ci-après désignées :
Asstetama Amicale des Anciens PrisonChâlons, le mardi 18 octobre, à 8 heuniers de Gîiorre de Reims et £avisons. —
res, porte Saints-Croix.
v
Sainte-Ménehoukl, le mardi 18 octo- Rappelons que là prochaine réunion générale
trimestrielle
aura lieu le dimam h ! 18
bre, à 14 heures, place de l'Hôtei-deseptembre cou raid, sa lie des Folies BergèVille.
res, 82, rue Gambetta. Le Comité compte
Kpernay, k mercredi 19 octobre, à 8 sur
la présence de tous.
heures, à la caserne" AWré.
Les camarades qui n'ont pas encore d'inReims, le mercredi 19 octobre, à 15 signes en trouveront auprès du Trésoiicr.
heures, au Manège.
Ordre du jour : l'.xcu'ïiou de liilly et
Yi(ry-k-François, 1s jeudi 20 octobre
formation de la Fédération Départemenà 13 h. 1/2, derrière les Casernes.
tale des Anciens P. G.
Nous, pouvons ufiirmcr à notre concide communiquergictr la voix de la. presse
sa quatrième liste de sousc; iptiou ; après (,/ycn eue :es craintes étaient v.iiir , d
y avoir joint ses chaleureux lumercic- que le Comité du Monument av.ut envimeûta aux nombreux et généreux sous- (;agé. c-!„- wesure et décidé de M passecripteurs, il a l'Honneur de les informer panu- le sacrifice des Enluuts dEpeinav,
que : du 10 au 30 septembre courant, des morts au champ d'honneur, des CtvUJ
esquisses du monument, seront i exposées restés dans la ville bombardée, et tues
dans la salle du 1er étage de la niuiric aux en accomplissant leur devoir civique.
Nous remercions le Coltlda du MmiUheures d'ouverture du Secrétariat.
Le Comité serait particulièrement hou- ment aux Morts do cette belle pensée.
heureux que les donateurs et toutes perLE DERNIER SPECTACLE DU CIRQUE. — SPECTATEURS DESAPPOINTES
LA SUPPRESSION DE LCCTfîOI
sonnes, que ce projet intéresse, donu.ui.
LES DECLARATIONS D'UN PROFESSEUR DE EOX^.
leur avis à M. le Secrétaire de Mairie qui
De très nombreuses villes de France,
so fera un devoir de communiquer tous
songent à supprimer le service dflfWjfl,
Malgré ses ruines, Reims est décidé- turellement n'est pus de mon avis.
les désirs ainsi exprimés au Comité.
dont les recettes sont si gravement entament une ville où les distractions abonQuatrième liste de souscription
.« Vous me dites que les matches en
mées par les dépenses, ce. qui nécessairedent...
PRIX DU PAIN
Terriez Marv 20 fr., mariage Diemunsch
public ne sont pas nécessaires. Je prément a une répercussion sur le prix de
Feron 50 fr. 10, Gauthier Claude 20, RolL'autre semaine, 2.000 Rémois, pour tends le ' contraire, car ils donnent de
linet Rose 5, Manichon 20, Morcau Paul
lipaucoup de fraîche date, applaudis- l'émulation aux boxeurs, fit des leçons
En raison de l'augmentation du prix
if faudra bien tôt ou tard que ce- pro10. Jessoa Massin 10, Floquet Alfred 20,
saient à tout rompre les boxeurs qui se de courage, d'énergie et de sang-froid des farines le prix du pain est momentajet aboutisse.
—*—
Brie
Floquet
20,
Vve
Gravé!
Floquet
20,
nément porté à 1 fr. 05 le kilog, à partir
mesuraient snr le ring du Cirque.
Les Journaux d'hier annoncent encore
au public assidu de nos soirées.
MUSIQUE MUNICIPALE DE REIMS
Guillot Fjoquct 10, Germaine Dubruxclle
du 15 septembre prochain.
que le Conseil municipal de Tulle a vote
Ce fut de l'enthousiasme, 'du dé'ire.
« Croyez-vous que tant de jeume gens
Directeur
M.
Joies
Hansen
5,
Vilmart
Charles
20,
Vilmart
Marceau
Pour le Maire,
la suppression des octrois de cette Mile
L*?s matches succédèrent aux matches. qui s'affolent à la moindre menace d'un
5, Vilmart Marceau 5, Vilmart Galilie 5, et décide nue des taxes de remplacement
L'Adjoint délégué: DONEUX.
Le « gong » n'arrêtait pas *de retentir. apache, qui ont peur de se colleter même
Jeudi prochain, à 20 heures 45, dernière Rose Blondel 10, Rousseau Dufreue 20, seraient perçues sur les pianos, orgues,
Bref, malgré le prix des places assez pour rire, ne regarderaient pas nos
sérénade
de la saison, au Jardin de la Quenardel Fernand 1.000, Club du Tra- chevaux, mulets, gaz et électricité — sauf
IL
VOLAIT
POUR
TAIRE
LA
NOCE
élevé, on en eut pour son argent, ou combats de boxe comme un spectacle
vail de Rejms, collecte 23, Vve Chant bon
Patte
d'Oie.
force motrice.' ' t
i_ "■
presque....
Vignot 10, Vve Denizart 2, Joachin Martout aussi moralisateur que celui qu'ils
3 % sur la valeur locative et 2J francs
PROGRAMME
M. Silvft Pino, manœuvre, s'apercevait
Je dis presque... car si, d'après k> com- vont chercher dans les salles de café
cel 20, Vve: Porct Mehaut 10, Guyonnct par élève dans les pensionnats — sauf
L Le Cimbse
Signant.
Céiestin 5, Mignon Roze 5, Ramier Ju'cs pour les boursiers.
muniqué officiel, de belles émotions fu- concert ou dans les bars réputés ? Ilsr le VA août, en .rentrant de son travail, q;.le 2. BaHet Egyptien
LuigmÇ
pendant
son
absence
un
malfaiteur
s'était
r
30, Assailly Ernest 5, Fierfort Eug. 20,
rent réservét-.s au public il y eut par tireraient plus de profit de ces leçons d'éL'application aura lieu à partir du 1ER
introduit,dans la chambre qu'il occupe au 3. Geneerto p .clarinettes . YVettge.
Dorigny
Jesson
25,
Mary
Lucien
10,
Paucontre de légères déceptions-..'On atten- nergie que d'j l'audition de chansons
janvier 1922. Cette décision a été motivée
F. Thomé.
« Tir aux Pigeons » et lui avait dérobé 4. a) Simple aveu
let Éd. 100, Mariage Champenois-Dupont par l'augmentation des_ frais de percepdait mervei'le du match qui devait met- id'otes ou de comiques qui ne le sont une somme de 400 francs qui représentait
b) La Ciaquantame
G. Marie.
!
16
fr.45,
Vve
Crinon
Sauvage
>,
Collecte
tion, qui atteignaient 72 U/0.
tre aux prises un représentant de la race pas du tout-..!! Ils rendraient hommage toutes ses économies.
5. Mascarade (suite d'orFête patronale 71 fr. 50, Floquet Henri
"A Belfort, M. 1e Maire a établi sur la
chestre)
Lacôme.
noire et un champion tito la race blan- aux athlètes adroits et courageux et leur
M. «Pino Silva déposa une plainte à la
Le public est instamment prié de ne pas Varsovie 50, Vve Martinet Soriat 20,. So - question un rapport que la Commission
che. Mais le noir, glissant comme une virilité ne pourrait qu'y gagner.
police, et l'inspecteur de la sûreté Gougat
circuler pendant l'exécution des morceaux. riat Chopin à Pargny 10, Jobard Elisée 5, des Finances du Conseil, réunie en séancouleuvre et sautillant comme un
« Il faut voir surtout dans la boxe ses lut chargé d'enquêter sur cette affaire.
En cas de mauvais temps, le concert Vve Calme 0.50, .Vasselier Maurice 5, Vve ce privée a examiné.
kangourou, esquiva si bien les coups de à-côtés.
Son enquête était déjà bien en route,
Fagot Debeaune 10, Paulet Debeaune 10,
n'aura
pas lieu.
son adversaire que le match fut nul au
Roze Paulet 5, Vve Henri Chauvet 50,
« Si les athlètes veulent maintenir la lorsque le 2 septembre un vol fut commis —
ARRESTATION
«3^®^»
'
1
'
grand désespoir des spectateurs. Coups souplesse de leur corps, entretenir leurs dans un chantier de la Société des AggloLéon Couvreur 20, Emile Couvreur 20,
mérés,
chaussée
Bocquaine,
au
préjudice
dt> sifflet et}azéri ne furent pas ménagés. aptitudes à porter des coups rapides et
Clément 5, Vve Gascon Menu 5, Gascon
La gendarmerie a arrêté le sieur
Le boxeur noir qui paraissait plus en justes, ils seront contraints à un entrai d'un contre-maître, M. Fouquct. Un porteAdrien 10, Vve Folliart 20, Vve Maingon Guyot. Léopold, terrassier, originaire de
feuille contenant 400 francs a \*ait disparu
20, Anonvme 20, L. Quenardel et sa mère Reims, aemeurant actuellement dans la,
caoutchouc qu'en clnvr et en os, ne fera hement constant.
»o«du veston que le contremaître avait accro10, Sergent 10, Vve Petit 2, M. Béni-.;
plus recette sur le ring rémois...
région d'Epernay, pour vagabondage.
.. *
ché dans un coin du chantier.
* *
CIRCUIT DE LA SARTHE
Couvreur 5, Cellier 1, Lue 6, Riorn 5, DeGuyot, au moment de son arrestation,
Au moins ne pourra-t-on pas l'accuser
Un autre inspecteur, M. Guillaume, .fut
launois 5, Vve Francid ChauyeiVesseïier a répondu de façon impertinente, aux
« N'est pas boxeur qui veut. La boxe
à avoir fait au préalable « une combine »
chargé de suivre ce vol, et ne tarda pas à
Désiré 2, Jama Dupont 5, Miguoir Rafi'i 5, gendarmes ; il a été écroué.
Le G rasi d Prix des CycSecars
avec son adversaire... comme cela se est à nos yeux le sport par excellence, se retrouver, en compagnie de son collèDcmerat Menu 2, Crinon Lecomte 10, Li en
(Samedi 17 Septembre 1921)
voit quelquefois dans certaines manifes- car pour devenir un boxeur accompli il gue, sur la piste d'un jeune homme de-Pi
Martin 20, Alfred Sogny 2, Bertuiix PruTHEATRE MUNïCIPAL
tations sportives, qui ne sont qu'un su- faut avoir pratiqué tous les sports, avoir sns, Maurice Dugué.
Nous sommes à quelques jours seule- dent 10, Vve Remy 5, Richard E'.ulfer B»
perbe bluff-..
fait travailler tous ses muscles ; se fa?re
Les inspecteurs s'attachèrent à la vie ment du nouveau et grand Meeting au- Maingon Jules 20, Pichot 20, Launay 10,
Rappelons que c'est dimanche prochain
une sangle abdonr'nale très dure : s'exer- privée du jeune homme et établirent que tomobile que^ prépare i'Automobile:Club
Denizart Aug. 5, Vve Thiéry Robinet 5,
cer aux mouvements des longations celui-ci, depuis les vols, menait joyeuse de l'Ouest et qui se déroulera sur le théâ- Vve Debeaune 10, Vernet 15, Leilune De- 18 septembre, qu'aura lieu par Ja tournée
La ville de Reims était avant la guerre (gymnastique suédoise) afin de se donner vie avec des personnes non moins joyeu- tre habituel de. ses grandes manifesta- maret 2, Vve Masson20, Aubry Jules 10, Georges "Zeller, au Théâtre Municipal
unu des premières villes de France au le'plus d'allonge possible ; pratiquer le ses. Travaillant peu, il dépensait'beau- tions, c'est-à-dire, sur le Circuit de la Brie Henri 5, Anonyme 2, Collig rien 5, d'Epernay, la représentation de « Ber»lemans à Marseille », la charmante coméSarthe.
point de vue sportif. Nous lui souhaitons saut à la corde, exercice qui fait travail- coup.
Deuze Albert 10, Berot 10, Prévôt André die de M. Frantz Fonson, l'auteur du
Le programme de ce meeting comprend
bjen vivement de reprendre son rang, kr les jambes, leur donne la souplesse
Maurice Dugué fut amené au commis1.50, Henrat 10, Fuselier lOO.Bougy Somais nous n'envions pas pour elle le nécessaire pour avancer ou reculer très sariat de la sûreté, où habilement cuisiné, deux' épreuves : le Grand Prix àèa Cycle- gny 5, Perin Viart 20, Vve PSpn Fajilet <e Mariage de Mlle Beulemans ».
L'imprésario _Zeller, toujours Soucieux
cars qui a réuni 22 engagements et la
il
avoua
les
deux
vols
qu'on
lui
reprotitre de cité de la boxe. Sans être l'adver- rapidement.
Coupe Internationale des Voitut'3 tas qui 20, Menancy Osselet 5, Debay 5, Lclo- de sa bonne renommée a tenu à soigner
chait. Il a été ccroué.
sa're de ceite branche du sport, nous,
zanne
Félix
5,
Chauvet
Masson
20,
DU« Seulement après ce développement
en a réuni 26.
tout particulièrement Pinterprétation.
pouvons souhaiter que les combats pu- des muscles, on peut commencer son
Nous donnons aujourd'hui
liste com- faut Léon 5, Roze Signolet 10, Coquet
C'est ivîlîe Hélène Diëu3onhi*, une des
TROUVAILLES
blics ne soient pas trop fréquents. Les apprentissage de boxe. Mais tout n'est
plète engagés dans le Grand Pris des Cy- Farge Jean 5, Dufaut père 5, Mary Gaston artistes les plus sincères de notre époque
10, Picard Romain 5, Mlle Bureau 5, Mme qui interprétera le rôle de TEamie. Costeamateurs de la boxe ont toute latitude pas fini. Avant deux ou trois ans — c'est
clecars.
La. jeune Louise Marque*, demeurant
de jouer du coup de poing dans i s sal- le temps nécessaire pour se faire un poi1. Weler (Weler)* 2. Mourre tMourre), Alipse Bureau 5, Beileau 20, Turphi £0, béîFé, qu'elle a vrH et çbSïis lequel elle
les spéciales-. Là, ils peuvent, tout à leur gnet de fer <i s'endurcir la peau — l'élè- chez ses parents-, 102, boulevard Charles- 3. Rallye (X..,), 4. Elfe (Mauve), 5. Tho- Hubert Désiré 5, Lefèvre 10, Mme Rni'jmt obtient toujours xtu succès considérable.
Arnould, a trouvé une alliance en or.
iomé (Thoiomé), 6. Hinstin (Porporato), 1, -Testory Rollinet 40, Testory Geoig.eé
aise, éprouver leur endurance physique, ve boxeur ne pourra songer à se mesurer
Citons également : M. Jean Coste, dé
= M. Percebois, receveur à la Compa- 7. E.H.P. (Chabreiton), 8. Morgan (Wa- 10, Juillet 25, Vayrat5, Mathelin Ft,ye 5,
la Porte-Saint-Martin, dans le rôle dé CosQu'ont-ils besoin qu'une foule avide de sur un ring.
gnie des tramways, a trouvé mardi, dans re), 9. Salmon (Lombard),
10. Weler Leroy Violette 10," Jardin Charles 40. Vvé
« belles émotions » suivent leurs moin« Aussi, quand il y paraîtra pour la sa voiture, un bracelet ën titre qu'il a dé- (Celerier), 11. Mourre (%...), 12. Hinstin Beuzord Drot 5, Mme Bocart 10, i.bomtl tebelle, M. Snevac, des Galeries-St-Hubert
de Bruxelles, dans le rôle de Beulemans,
dres mouvements...
première fois pourra-t-on dire dtt lui posé au bureau de la Compagnie.
(Molon), 13. E.H.P. (Franquebahne). .14. 5, Lecomte Jobard 10, Truchon f 'éoA 5, etc., etc.
Ici, car il est bon dt faire entendre qu'il est un athlète accompli. »
Morgan (Saadford), 15. G. N, (Honel), Boyer 20, Floquet Fernand 5, Dennequin.
Belle soirée en perspective.;
tous les sons de cloche, je passerai la
ILS OUTRAGENT LES AGENTS
16. Mourre (X...), 17. Hinstin (de Cour- 5, Fourcain 5, Duchêne Hayot 20,'Potion
Telles furent les déclarations du proparole à un professeur de boxe que j'ai fesseur de boxe.
celles), 18- E.H.P. (Brault), 19. Morgan Raymond 10, Deliège 5, Vincent 10, MillDISTRIBUTION D'EAU
eu la bonne fortune de rencontrer à la
Lejeune André, 26 ans, lithographe, de- (Stoffei), 20, G.N.N. (Buéno), 21. Morgan ier 25, Mary Prudent 20, Jorez René 5,
Avis aux imitateurs de Canpentier.
(Baudeiocque),
22.
Morgan
(Desvaux).
suite de la soirée du Cirque, et qui, nameurant
rue
de
Sillery,
15,
Cité
JeanhePicard
Léon
20,
Mme
Refouvelet
5,
DeHEUDAY.
En raison de. réparations ui'gentes à
Le Pesage. — Le pesage des Cyclecars niaret Beaudar't 10, Chauvet Ed. 2, Vve
d'Arc, et Bablcd Jeanne, 38 ans, épouse
effectuer sur la canalisation, la distribuLarget, marchande' de primeurs, 26, rue de çt des Voiturettss engagés dans les deux Betîéndorf 2, Bettendorf Louis 10_, Lepine
Witry, ne doivent pas aimer les gardiens grandes épreuves de Samedi et Dimanche Ferro 5, Vv Pommier 1, Vve Elise Que- tion d'eau sera suspendue, jeudi 15" sepde 14 à 18 heures, dans les ruâî
Htidsieck, sens numéro ; Société Indus- de la paix, car ils ont fait l'objet d'un pro- aura lieu aux Usines Branchu, 31 Lus, nardel 3, Vve Vilkin 5, Herbert Henri 1, tembre,
cès-verbal pour outrages par paroles aux rue des Sablons; Le Mans, qui ont été Ramier Auguste 5, Hubertl, Frey Marcel des Gouttes-d'Or, du Pont-Neuf, des Siètrielle, 18.
obligement mises à la . disposition de 20, Potron Leroy 5, Devillers 2, Barreaud ges et Lafage.
Rue de Pontgivart : Cabanel, 2 ; Sans agents.
Epernay, le 14 septembre 1921.
l'Automobile-Club de l'Ouest, par M. Mary 5, Allaire'lO, Thibault Leroux 5, FeVoilà
l'inconvénient
de
ne
pas
savoir
tenom, 2 ; Trouslardi 3 ; Gauthier, 3 ;
Le Maire ; CHANDON-MOETs
Brànchu.
A PROPOS DE LUMIERE
nir
sa
langue
!
ron Henri 5, Gallant 5, Brugnon Theron
Sans nom, 3 ; Thomas, 15 ; Thierry, S ;
Les sociétaires de l'A.C.O. — Il est rap- 2, Tpurenne Jules 2 50, jQuicheron 3, PeXirna, 5 ; Gauthier, 5 ; Gosset, 9 ; Sans
pelé aux ' sociétaires de l'Automobile-Club chon Wafîard 10, Vve Ducanôy 50, Henry
BAL; RENDU CE SAINT-FIACRE
ELLE S'ENVOLE AVEC L'ARGENT
Nous recevons; la ' , réclamation sui- nom, 10 ; .Harang, 13 Sans nom, 16.
de l'Ouest qu'ils peuvent réclamer dès Léon 20, Senlis 20, Jama Menu 5, Thivante :
Rue 'àu Pont-Neùf V Sans nom, 2 ;
maintenant les cartes de fateur--mises à bault Charles 2, ' Anonyme 2, Anonvm e %
■ Les "jeunes gens qui désirent prendre
DepUi* 7 ou € mois, Dommelier René, leur disposition à l'Administration Cen- Chauvet Victor 10, Primault Louis 3, DeMonsieur le Directeur
Sans nom, 3 : Marchet, 4 ; Sans nom,
Me serait-il permis d'emprunter A^OS 10 ; Brisset 22 ; Sans nom, 22 : Sans âgé de 27 ans, manoeuvre, habitait, 11, rue trale, 34, place de la République, Le labarre 2, Anonyme 5, Jean Berriot 20, part au bat Tendu de Saint-Fiacre, sont
informés qu'il pourront retirer leurs carcolonnes pour « dévoiler » un fait ou nom, 29 ; Sans nom, 3i ; Sans nom, 32; Orandvaî, avec une demoiselle Warnet Mans. Chaque sociétaire à droit à trois I, Lambert 2, Vve Paulet 20, Massonot <
tes vendredi 16 courant à partir de 20
entrées
gratuites.
Marguerite,
âgée
de
20
ans.
plutôt pour « éclairer » une situation qui B i Vu. 34 ; Sans nom, 34 ; Moisi, 35 ;
Joly 5, Grosjean 5, E. Hucbourg 2, L. So- heures 30 (salle Perthuis).
Lundi soir, en rentrant de son travail,
Retenez vos places. — Nous rappelons
menace de s'éterniser.
Sans nom, 40 ; Louis Paul, 42 ; Mortin 5, Thibault 5, L. Debruxeîles 10, Vv'e
il
trouva la maison vide, et s'aperçut que que la location des loges et places numéDepuis plus d'un mois', la lampe élec- gand, 42 ; Daniesse, 50 ; Bouquet, 57 ; son amie avait emporté avec elle une som- rotées des tribunes est ouverte à l'Auto- Debruxelies 10, Peterlet 10, Truchon r
CITATION POSTHUME
trique placée sur le Boulevard St-Mar- Henry Michel, 103 ; Sans nom, 103 ; me de 538 francs, — les économies du mé- mobile-Club de l'Ouest, Les personnes qui Vve Pincherelle 2 50, Poncelet 1 50, F c&aux, a l'angle des rues Ruinart de Bri- Brsset, sans numérovoudront être bien placées, feront bien de 3, Vve Adam Bertrand 50, Vve Félix
nage, — et du linge.
Est cité à l'ordre de l'armée le chasseur
Adam 20, Vve Langlet 5, G. Aubry
ment et Houzeau-Muiron, n'a pas proChaussée du Perl : Sans nom 19 ;
Le manœuvre à prié la police de recher- se hâter, car les places disponibles dimiGabriel-Henri Gacoin, du 1èr bataillon,;
Boinfait
2,
Theron
Noël
5,
Noël
Remv
5,
nuent de jour en jour.
jeté la moindre lumière.
Sans nom, 33 ; Sans nonï, 39 ; Sans cher son indélicate amie.
Arsène Pechon 5, Vve Gaston Floquet i, mort pour la France, qui a mérité la
Pour être juste disons qu'elle a éclairé nom, 61 ; Meillier (Mme), 63 ; Aubert
Lebeau 2, Primault 20, Vve, Henri Bar- belle citation suivante :*
une nuit. Depuis déjà huit jours, plon- (Mme), 63 ; Aulard (Mlle), 63 : Sans LE CAMARADE S'EN VA AVEC
« Chasseur très courageux. Le 15 juillet
doux 20, Anonyme 25, Anonyme 2, Vve
SES EFFETS
gés dans la plus sombre obscurité, les nom, 67 ; Mines de Lens, P. Pinon, 69.
Henriet 5, Anonyme 10, Paul "Chauvet 10, 1018, a été mortellement blessé à son posta
de combat. » ,
habitants du quartier croyaient, cette
Port-Sec : Hurt (Usine Duchâteau).
Tliiry Masson 20, Vve Lambert Ribaille 3,
lampe éteinte à jamais quand un certain
En rentrant de son travail, avant-hier
Nous présentons a la famille nos condoRue de Pavillon : Miet, 1 ; Deligny, 4 ;
Herpet Clément 5, 0. Brugnon 5, Queron
■ " José Lopez, âgé
après-midi, ils virent un ouvrier grim- Sans nom, 4 ; Sans nom, 8 ; Sans nom, soir, l'Espagnol Vasque
Louise 5, A. Brillois 5, Henri Vilmart 10, léances.
AY. — Etat-Civil du 4 au 11 Septembre Booms 15, Legrand 5, Lecomte Martin 5,
per à tous les poteaux avoisinants et vé- 10 ; Sans nom 12 ; Sans nom, 14 ; Sans de 20 ans, manœuvre, logeant à la cantine
L'ABLETTE .S.PARNA.C.IENNS
rifier les godets et las fils.
nom, 19 ; Sans nom, 20 ; Gaiilot, 21 ; Coco, boulevard Pommery, constatait qu'il 1921 :
Paillot Bardoux 1 50, Pierron 20, Irénéa
Naissance. — Marie-Antoinette, fille de Perrin 100, Desbordes L. 20, Mauclère 20,
La huit tombée, l'ampoule scintillait Foisy, 21 '; Sans nom, 22 ; Sans nom, 34; lui manquait du linge et un complet.
Il soupçonne fortement un de ses cama- Goyard-Terrier, caviste, 12, rue. de l'Hô- Lallcuient 5, Anonyme 5, Léon Guerron 5'
Au concours ds pèche de Paris
de son plus bel éclat, mais la durée en Sans nom, 36 ; Sans nom, 37 ; Sans nom,
rade de" chambre, Galifa Mansico, âgé de tel-de-Ville.
Voici les résultats ■ du concours de1 pêche
Thibault Poitrine 10, Thibault 'A'. 10, T7ûfut éphémère. Deux heures après, tes 38 ; Sans nom', 39 ; Sans nom, 41 ;
Publications
de
'
Mariage.
—
Gatmois
•42 ans, d'être l'àuteur du vol.
bault H. 10, A. Legros 5, Percheron 100, de Paris (Bassin de la-Villette), organisé
ténèbres retrouvaient leur empire.
Elouard, 43 ; Sans nom, 43, ; Jacquier,
Galifa a, en effet, quitté brusquement la Charles-Àibert-Lucicn, propriétaire, ' do- R. Pelletier 10, Chalumeau 10, Lessire 20, par les « Francs Pécheurs du XIXe arLes jours ont passé amenant chaque 45.
(Ardennes),
cantine et son chantier, sans dire où il al- micilié à Sault-Saint-Remy
rondissement et auquel prenait part notre:
soir leur nuit, eC chaque nuH fut sans
et Michel Marie-Anne, sans profession, à Vve Drot 5, Anonjune' 5, Desbordes Fer- société de pêche.
lait. La police le recherche.
nand 20, Vve Fagot d'Hespel 20, Bertrand
:
CONSEIL MUNICIPAL
Ay.
lum'ère dtpuis cette tentative.
Ablette Sparnaciennè :
Louis 500, Herpet Cogne ÎO, CrinqUe 20
Décès.
—
Transcription,
du
jugement
Chaque soir, le long ruban qui se proer
UNE COLLISION
1 prix d'éloignement, 30 francs et une
déclaratif du décès de Schmitz Edmond- M. le curé de Rîlly'40, Paulet Georges 5' palme.
Session Extraordinaire
longe tout le long de la rue Ruinart et la
. Rocho Ernest 50, Roche Marguerite 5o'
Jeàn-Ferdinand,
décédé
à
Somme-Tourbe
Séance du Conseil, à l'Hôtel-de-Ville,
rue^Jacquart scintille de tous eS* feux,
28 prix de sociétés, 25 francs et une plaAvant-hier soir, vers 6 heures, en face (Marne), le 22 Avril 1917, mort pour la Pouplin 5, Mery Letocart 1, Martin Gah? boulevard et les autres rues voisines le Vendredi 16 Septembre 1921, à 8 heu- le numéro 153 de l'Avenue de Laon, ujn
quette.
— Transcription du jugement dé- briel 5, Landais Etienne 1, Gobillard Cares et demie très précise* du soir, pour camion auto de la Société de Camionnages France.
s'illuminent, mais la pauvre petite
Prix dei bannière, une médaille.
claratif du décès de Dehecv Félix-Auguste mille 10, Regnault Henri 15, Pechon Tripoule du coin reste seule sjpci&te «8. en délibérer sur les affaires ci-dessous in- lourds, 60, rue des Gobelins, dirigé par le décédé à Bouchavesne (Somme), le -25 chet 3, Noël Delauzanne 5, Baîllv îerôet
Prix de cantinière, une médaille.diquées.
passant eUe m'a exhalé sa détresse. _
Prix individuels :
chauffeur Alfred Krist, a tamponné une Septembre 1916, mort pour la France. — 5, Dévie 5, Vvé Lemarteleur 3, Paulet PrDrot Camille 5
Ordre du Jour
Quelque génie bienfaisant pourrait-il
2« prix, 150 fr., M. Blanchard Lucien
voiture de glace de la Brasserie Maxéville Transcription de l'acte de décès de Han- rard 2, Vve Lievin
Continuation de l'ordre du jour.
<fcscendre ou plutôt monter pour donner
Collet René ; 23e prix Dehu Marsen Léontine-Anna, épouse Minoli, décé- loury Devigne 2, Mlle Jacquemot 10 |febconduite par M. Dubois.
son Herpet 10, Jesson Edgard 5 Mme cel ; a'e prix, Duîour Léon ; 63= prix, ColIl n'y eut pas d'accident de personnes, dée à Epernay, le 16 Août 1921.
un peu de lumière à cette pauvre petite
Blechner 5, Vignot Jules 5', Sabat 8"! M'enta let Paul ; ^0e Aymon Abel ; 82a Relier Ju
luciole qui se désespère ?
ANCIEN COURTIER VIN,S, Paris, s'ins- mais la voiture de glace eut à souffrir du
GERMAINE. — Vol de chaussures. — Le Brugnon 10, Anonyme 5, Champagne Pie
e
les ; 93 Macquart Gaston ; 121 Jouy Jules
Fiat Lux.
tallaat en Belgique, visitant l'Allemagne, choc.
_____
4 septembre, M. Paul Debay, instituteur, per Heidsick-200.
désire s'entendre avec première. Maison,
Viile de Pavillon-scus-Bois
avait placé deux paires de chaussures dans
Total de la 4e liste : 4.874 fr, 05
S. ROBINET, Chirurgien-Dentiste, suc- pour carte et consignation pour les Vins LA RECETTE MUNICIPALE de REIMS un placard de la Mairie, où il loge. Le 11
Grand concours de pêche à la ligne orListes
précédentes
:
25.972
fr
85
de Champagne. Premières références sont
septembre, lorsqu'il voulut les reprendre,
cesseur de H. LEE, anciennement, 2, Rus offertes
ganisé par les « Chevennes de PavillonTotal général : 30.846 fr. 90,
en banaue.
il s'aperçut de leur disparition. Il ignore le
TMers, a transféré son Cabinet 39, Rue
sous-Bois, le dimanche 25 septembre, dans
Nous recevons de la Mairie l'avis offi- jour du vol, et ne possède aucune indicaEcrire : M. SÂHUGUET, 26, Quai de la
le canal de l'Ourcq, de 14 à 16 heures
Eiiirœttc,
4351
STE-EypHRAlSE-ET
-CLAIRIZET.
—
Boverie, LIEGE (Belgique).
4367
ciel suivant :
tion sur l'identité des voleurs.
1er prix : 200 fr.; 100 fr.; 75 fr
Fete Patronale. - Dimanche 18 et Lundi
Monsieur le rédacteur en chef,
19 Septembre, aura lieu la Fête patronaDroit
d'adhésion : 3 francs. Se faire'
LHEFiY.
—
Pour
le
Monument
aux
PAIEMENT DES INDEMNITES
GENEREUSES PENSEES
J'ai l'honneur de vous informer que, je
le Le soir, a 23 heures, grand bal
inscrire ait siège de « l'Ablette SoarnaDE CANTONNEMENT
viens d'être avisé que par décret en date Morts. — Le 10 Septembre 1921, a été céCe meilleur accueil sera réservé à la cienne » Allées de Cumiêres. Dernier dé
lébré le mariage entre M. Eugène Moroy,
Par l'intermédiaire de son dévoué Pré- du 17 août 1921, M. Louis Rousseau a été et Mlle Ernestine Paille, de Lhéry.
jeunesse des environs. On trouvera chez lai le 18 septembre, à 8 heures du soir
nommé
Receveur
municipal
de
Reims.
Le Maire de Reims, en vue de régler sident, M. Hutin, le Bicycle Club Rémois
A la Mairie, une quête a été faite au tous les débitants des consommations de chez M, Lemême Heml, 9, avenue Paul.
Il prendra ses fonctions le 1er octobre
les indemnités de cantonnement versées a fait parvenir 300 francs aux enfants de
prot du Monument aux Morts et de la premier choix. Nous invitons les mai- Chandon, Magenta.
, .
^TTT-r,„T
par l'Autorité militaire, invite les inté- l'Hospice Général et 300 francs aux Or- proebain. I 'adioint délègue
aise des Ecoles ; cete quête a produit la chands forains à se rendre sur les lieux
: CliE^tX.
ETAT CIVIL D'EPERNAY
Ils ne se dérangeront pas inutilement."'
ressés dont les noms et anciens domici- phelins de Ja guerre hospitalisés à l'HosVoilà donc M. Rousseau nommé rece- somme de 75 francs qui a été partagée
pice Général. Ces mêmes Orphelins ont
Naissances
entre
les
communes
de
Lhéry
et
de
Sarcy.
les figurent sur la liste ci-après, à faire également reçu 50 francs du « Réveil Pal veur municipal. Nul ne contestera que le
SAÏNT-HILAIRE-LE-PSTIT. - Le porteMichel-Charles-Eugène-Marie,
fils
de
Merci
aux
généreux
donateurs
et
meUconnaître leur adresse actuell-j au Bu- triotique » du quatrième canton et 1.150 rôle politiauc de M. Rousseau, beaucoup
iemile disparaît, — Rentré pour se cou- Maurice Croix-Meslat, employé de comvœux de bonheur aux nouveaux
reau Militaire (Service des cantonne- fr aucs lu de' l'Alliance Cérès*.
merce.
plus que ses mérites professionnels ont leurs
cher
samedi,
à
22
h.
30,
Corsée
Jean-Marie,
époux.
ments), rue des Augustins, 20, afin de
^2 ans, journalier, habitant un baraqueA l'occasion de son mariage, M. Doyen tâsi dans la balance de l'administration
Madeleine-Suzanne, fille de Stanislas
MON VBRE. — Fête Patronale. — La ment en commun avec deux camarades Gundoin-Lechner, caviste.
pouvoir leur adresser le relevé des in- a remis 50 francs aux enfants, du même pour le choix du nouveau receveur muniFête
patronale
aura
lieu
le
dimanche
18
plaça son portefeuille sous son oreiller A
demnités versées à leur nom.
Hospice. Grâce à Mlle Fouriaux, les 70 cipal.
'
l_i
Marceau-Albert-Eugène,'fille de AlbcrtTant il est vrai que la politique Boaa- Septembre. Les habitants de Montbré in- une heure du matin, il constata que son Eugene Perchat-Ferrand, pointeur.
Rue des Poissonniers : Sans nom, 6 ; fillettes de l'Hospice Général ont passé
vitent
les
habitants
et
la
jeunesse
des
enIMë
n'a
pis
d'autre
but
que
de
procurer,
portefeuille
contenant
50
fr.
avait
disparu
Sans nom, 12 ; Sans nom, 14 ; Lejeune une délicieuse journée (leur vacance...) à
Publications de mariages
»
virons au bal qui aura lieu le soir, sur La gendarmerie n'a rien pu découvrir conla Cure d'Air de Villers-Allerand où elles de belles'sinécures à ses partisans
(Mme), 19.
„
„
la place de l'Eglise ; le meilleur accueil cernant 1 auteur du vol.
Gaston Truinaux, ajusteur, rue Neuve'
ont
été
copieusement
et
combien
cordiaRue Polonccau : Sans nom, 2 ; Sans lement choyées.
WIGDAILLE DF. LA RECONNAISSANCE leur est réservé.
THIL. — One cosnpatsîîe vcîane
lie ~, et Berthe Schaùtaud, sténo-dactvlonom, 3 ; Sans nom, 4 ; Loth (Mlle). 5 ;
—»— Elections
Municipales. — Les
grapbe^ route de Cumières,
FRANÇAISE
Merci à toutes ces généreuses personnes
Ttstory, 5 ; Ruyer Admant, 6 : bans et vœux de bonbeur aux jeunes époux..
électeurs municipaux de la commune de puis S ans, Guillard Alexis, 46 lus, avait
Albert Hem*y, employé de commerce
choisi
pour
compagne
une
dame'
Camille
Montbré,
sont
convoqués
pour
le
dimannom, 6 ; Sans nom, 17 ; Sans nom . 21-23;
Hanchara, agee de 45 ans. Le 8 septembre rue Saint-Thibault, 19, et Anne Grignon
La
Médaille
d'Argent
de
la
Reconnaische
2
Octobre
1921,
à
l'effet
d'élire
quatre
Sans nom, 22 ; Sans nom, 28 ; Hannocelle-ci l'abandonna pour filer avec un ter- fentnie de chambre, rue du Donjon, 5.
NOMINATION DANS LA GENDARMERIE sance française est' conférée à Mme Cas- conseillers municipaux, en remplacement
teaux, sans numéro.
Raymond Schmitz, employé do cn'emin
rassier, emportant 300 fr. et un corn»!et
teran (Paulinc-Jeanne-Lucie), à Paris : de quatre démissionnaires.
de fer, rue Maupin, 2, et Juliette Volpeit,
Boulevard. Pommer// : Sans nom, 1 ;
dune
valeur
de
70
francs.
La
gendarmerie
Le.deuxième tour de scrutin, s'il y a
.Nous apprenons avec plaisir la nomi- « Infirmière bénévole pendant trois ans à
institutrice privée, Courbevoie, rue. Hauss*
Sans nom, 2 ; Sans nom, 5 ; Sans nom,
i'Hôpital auxiliaire 301 à Clermont-Fer- lieu d'y procéder, sera effectué le diman- recherche la dame Hanchard.
mann, ti.
40 ; Sans nom 53 ; Sans nom, 53 ; Sans nation au grade d'adjudant, du chef de
che 9 Octobre 1921.
puis
infirmière
principale
dans
les
brigade
Schimberg,
de
Chàlons,
affecté
1
Georges Arnaud, livreur, La Villa d'\v
nom, 57 ; Sans nom, 60 ; Sans nom, 60 ; Reims.
hôpitaux, complémentaires de la zone des
et Marcelle Doublet, sans profession 4
MU1ZON. — Litoéraïité. — Le 3 SepSans nom, 80 ; Cassyme, 102.
iirmées,
s'est
partout
fait
remarquer
par
de Marne, 15.
'
Le gendarme Robert, de In brigade Ût
RM Pousardin : Soublé Alph., 6 ; disions, ëst nommé chef de brigade à sou dévouement, sa bonté envers les mala- tembre, a été célébré en notre commune
Mario Louis, employé de chemin de ter
le
mariage
de
M.
Raymond
Sauvage,
Bftns nom, 6 ; Sans nom, 22 ; Brouet, 23; Kère-Champonoise.
des et ses hautes capacité professionnelles.
LE MONUMENT AUX MORTS
rue de l'indépendant, 6,
et Charlotte
montré beaucoup de courage au_ cours ajusteur aux chemins de fer, à Reims,
ET LES VICT.3MSS CIVILES DE LA
Sans nom, 23 ; Weldner, 25 ; Phibppe,
Nos félicitations.
avec
Mile
Eugénie
Laurent,
de
Muizon.
Gambier sans profession, Magenta-Diz
GUERRE
de graves épidémies dans un service de
v
43 ; Sans nom, 76 ; Sans nom, 78 ; Sans
Une collecte faite au profit de la Caisse
Leopold Demissy, caviste, lieudit « Ber
contagieux. A été citée à l'ordre du Sernom 88 ; Gossiome, 96 ; Sans nom, 96 ;
des
Ecoles
a
produit
la
somme
dé
25
fr.
non
»,
et
Eugénie
Rieblin,
caviste,
Dizv
MONTE DE t$2&
Nous avons publié une lettre d'un de
vice àe Santé pour le sang-froid et l'intré' J-'1ZJLaurent, 110 ; Quenardel (Mme), 124 ;
Merci et vœux de. bonheur aux jeunes nos correspondants demandant l'in^crin- Magenta*
pidité dont elle a fait preuve au cours époux.
Hoitz, 124 ; Quenardel, 136 ; Hurnier,
René Rondeau, employé de «html. »
La Commission chargée de constater
uon des noms des victimes civiles r d'Fle bombardements qui ont l'ait une victi144 ; Bocquillon, 144 ; Sans nom, 144 ; l'état sanitaire des étalons visitera les
pernay, sur le socle du Monumerù oui sî- fer, Epernay, et
>:e dans îe'personnel'hospitalier. » Tif.uRIL'„V-LA-MONTAGNE.
—
Comité
pour
lessioa, Longuyon.
i'10"
Guerlot, 148 ; Brocco (Mme), 152 ; Crè- étalons de? propriétaires qui ont produit hii're de la Croix de guerre et de la Mêl'érection d'un Monument aux mort? de la ra éngé, dans le ' Jardin de l'Hôtel do
che Bienfait, 160 bis ; Caves Piper la déclaration prescrite par l'article 1" lante d'argent des épidémies.
grande guerre. — Le Comité a l'honneur Ville, en 1 honnem,-, des Efiîants d'E.n. rnay, morts au champ .d'honueui\
*
profession, Paris, ^
%**
A propos des nimbais de boxe
ou les étapes pour devenir boxeur
Racles et
Cf)T©rpqUe Sportive
\i
-»0«-
1,
raira,
W. fm,
nù4*
À"
YvaL/uX?sZ7J*
Pierre Guonard, tourneur, Epernay, et
Marie Lobel, ménagère, Noyelles-Godault
( L'as-de-Calais).
Charles Doutey, fromager, Sommes-ous,
et Eugénie Levé, couturière, ruelle des
Vignolles.
Joseph Lemoine, employé à la Compagnie de l'Est, Saint-Hilaire-au-Temple, et
Yvonne Nautard, sans profession, lieudit
.« La Gare »,
Pierre liourdin, domicilié à Ygrande
(Allier), actuellement militaire au 9° dragons à Epernay, et Marie Lafarge, sans
profession. Saint-Aubin-le-Monial,
Mariages
Georges Rousseau, mécanicien, et Octavie Lépine, sans profession, tous cTèu'x a
Epernay.
Henéi Pillion, employé de chemin de
fer, et Eugénie Richard, sans profession,
tous deux à Epernay.
César Richatin, employé de chemin de
fer, et Raymondé HoTon, ménagère, *
deux à Epernay.
Clément Berthet, maréchal des logis au
9« dragons, et Albertine-Madeleine Nann,
sans profession, tous deux à Epernay,
Décès
Louis-Flavie-Félicie Dumez, épouse Brunet, 30 ans, sans profession, La Villa
d'Ay.
Georges-Augustin Guilpin, 87 ans, vigneron, rue Léger-Bertin, 6.
Charles-Albert Visneux,
6 mois, rue
Montarlot, écvart.
Marie Bazelot, veuve Arbeaumont, 71
ans, sans profession, rue de Metz, 3.
Un enfant présenté sans vie.j
DORMANS. — Union des Coopératives
approuvées de la vallée ds la Marne. —
Le Conseil d'Administration de l'Union
des Coopératives approuvées de la vallée
de. la Marne, s'est réuni samedi dernier
à la Mairie de. Dormans.
M. Doublet, maire de Dormans, a bien
Voulu accepter la préeidence de la réunion, à laquelle assistaient : MM, Marié,
président de l'Union, Orban, vice-président, Routillier, secrétaire-trésorier, Dehours, conseiller d'arrondissement, Hue,
maire de Mareuïi-lfc-Port, Clavier, [de
Vincelles, membres, M, Petitnicolas, ingénieur d'arrondissement,
était également présent.;
MM, Marié et Petit
Nicolas donnent
connaissance des dispositions du décret
du 29 août 1921, déterminant les conditions d'application de la loi du 12 juillet
1921, sur le régime local des Coopératives
et des Unions
Celles-ci ont pour objet de mettre à la
'disposition des sociétés
adhérentes
un
office de renseignements et de consultations d'organiser tous services destinés à
faciliter la défense des intérêts communs,
de passer des marchés et d'effectuer des
achats pour le compte des sociétés unies,
de' provoquer toutes opérations de crédit
en vue de hâter les travaux, de centraliser et de vérifier les comptabilités qui
leur seraient soumises.
Lé Conseil de l'Union décide de créer,
en conformité des dispositions du Décret,
un emploi d'expert-comptable, qui se mettra à la dispocition
des
Coopératives
unies, et qui sera suffisamment qualifié
pour donner des conseils et des directives
particulièrement pour la tenue
de la
comptabilité en partie double
imposée
par la loi, et pour toutes les questions intéressant la bonne marche des Coopératives.
Cette création est rendue nécessaire par
suite de l'importance
de
l'Union, qui
groupe actuellement 22 coopératives iax
24. Il en résultera une plus grande unité
dans le fonctionnement des Coopératives
qui ne seront plus désormais arrêtées par
■des questions d'ordre purement administratif,
M. Marié expose ensuite que dés stocks
importants de matériaux existent dans
des stations-magasins du centre, et peuvent être cédés aux Coopératives, à des
prix inférieurs à ceux du commerce, et
au moyen de bons de cession, c'est-è.-dire
que la valeur de ces matériaux vient s'ajouter aux crédits mis à îa disposition
des Coopératives. Le Conseil d'Administration décide qu'une délégation ira sur
place pour se rendre compte de la nature
et de la qualité des matériaux, et fera les
demandes utiles.:
L'Union déposera à l'Assemblée de la
Fédération qui doit avoir lieu à Reims le
26 septembre prochain, un vœu pour obtenir que les crédits alloués aux Coopératives pour l'année 1921 leur soient mainteius. même si des retards, dus souvent
aux hésitations _du début, n'ont pas permis d'effectuer des travaux pour la totalité des sommes prévues. Le maintien des
crédits ne devra être, en aucun cas, un
prétexte à diminution sur la répartition
de l'exercice suivant.
M. Marié rappelle que les cotisations de
| franc par membre doivent être adressées sans retard à M. B'outillicr, président de la Coopérative de Reuiî, trésorier
de l'Union
Il est enfin décidé qu'une Assemblée générale sera provoquée après la réunion
de la Fédération.
1
" M. Marié remercie M. Doublet, maire
de Dormans de son aimable accueil et de
l'intérêt qu'il porte à l'Union des Coopératives do la vallée de la Marne, et la
séance est levée.
pas redoublés, l'annonce de l'ouverture des
réjouissances patronales.
Des jeunes filles de Gaye, que distinguait leur mise enrubannée, portant des
corbeilles chargées d'insignes de fête, mettaient dans ce cortège la note gaie et rieuse
que prolongeait l'éclat de la tenue claire
et si simplement élégante des dames choristes des XXX.
Le concert donné par le Cercle des XXX
fut fort apprécié et écouté dans un silence
approbateur par l'assistance
nombreuse
groupée sur la place publique.
Puis les deux Sociétés, en un amical casse-croûte, généreusement arrosé, so félicitèrent de la cordialité de leurs relations et
du plaisir chaque fois renouvelé de leur
participation aux mêmes fêtes musicales.
Dons le concert qu'elle donna le lundi
après-midi, l'Union Musicale de Gaye, que
l'on se plaît à voir aujourd'hui en pleine
phase de reconstitution, a fort agréablement surpris la population de Gaye, par
une interprétation de divers morceaux que
l'on n'aurait osé espérer si justement et si
harmonieusement rendus quand on se souvient que cette Société compte parmi ses
exécutants les trois quarts de membres
nouveaux que la patience et le dévouement
de M. Fossoyeur, leur directeur, a pu amener si rapidement au pupitre.
On peut dire, dès aujourd'hui, que la
fanfare de Gaye retrouvera bientôt sa notoriété, son renom d'autrefois.
Nous nous en voudrions
d'oublier la
part de compliments qui revient à Mme
Vinot Piscart, épouse du dévoué vice-président de l'Union musicale de Gaye, pour
la part qu'elle prit à l'organisation de cette fête si agréablement enjolivée par cet
essaim de jeûnes filles de Gaye distribuant
partout, avec l'insigne de la fête, le signal
de la joie enfin revenue.
#
LACHY. — La cérémonie d'inauguration
du monument aux enfants de Lachy morts
pour la France aura lieu le dimanche 18
septembre, à 2 heures 30, avec le concours
du cercle des XXX de Sézanne.
LENHARREE. — Monument aux Morts
-— L'inauguration du Monument élevé à
la mémoire, des Enfants de
Lenharrée,
morts pour la France, aura lieu le Jeudi
22 Septembre, à dix heures
du
matin,
heure légale.
ŒUILLY. — Arrestation.
— Les gendarmes ont procédé à
l'arrestation du
nommé Asdt Amokrane, 29 ans, manouyrier, à Œuilly, qui, le 11 Septembre, a
brutalement frappé et tenté d'étrangler
la veuve Landragin, avec laquelle il vivait.
La malheureuse femme ne dut son salut qu'à l'arrivée de plusieurs personnes
qui sont accourues à ses appels au secours.
Asdi Amokrane a également frappé et
blessé M. Loret qui était intervenu.
Il a été amené au. Parquet d'Epernay
et écroué.
VENTE U IL. — Un noyé. — On a retiré
Marne, à l'écluse de Venteuil, le
de M. Paris Gaston, 42 ans, propriétaire vigneron, qui était disparu depuis la veille.
Après les constatations d'usage, le cadavre a été reconduit au domicile de la
famille.
On attribue l'acte de désespoir de M.
Paris à la réception
d'une
sommation
d'huissier, relative à
un paiement. La
situation de. M, Paris
était
cependant
très aisée.
de la
corps
VERDON. — Election d'un conseiller
municipal. — Electeurs : 74, votants : 52.
Majorité absolue : 27,
! Ont obtenu : MM. jVéry Edmond, 23
voix.
Talon Alfred, 7 voix.
Robcis Jules, 6 voix.
Vieillard Eugène, 6 voix.
Divers : 10 voix.
Ballottage.
Il s'agissait de
remplacer
M.
Royé
Louis-Alexandre, adjoint aU maire, décédé le 6 août dernier.
SEZANME
PASSAGE DE TROUPES
Le Maire de la Ville de Sézanne informe
les habitants que le 5e. chasseurs cyclistes
séjournera dans la ville les 10 et 17 septembre,
i
.
Il logera rue Notre-Dame, rue Moyenne
et rue de Montebello.
Le premier groupe de chasseurs cyclistes sera également de passage le 16 septembre. Il logera rue de Broyés, rue de
Châlons, rue d'Epernay, rue de Châlons,
rue d'Epernay, rue de Traverse et rue Cave-au-Lard.
CERCLE
DES XXX
Programme du concert qui sera donné
par le Cercle des XXX le dimanche 18 septembre, à 20 heures 45, sur le kiosque du
Champ-Beiioist :
1. Marche Espagnole.
2. Ouverture Symphonique (Maquet).
3. Panurge, avec chœurs (Planquette).
4. Scènes cosmopolites (Kelsen).
5. Marche Russe (Garnie).
Le directeur : L. ROUX.
Les membres honoraires qui voudraient
participer au voyage de Coulomniers sont
priés de se faire inscrire chez MM. Bourgoin, président, ou Huet, secrétaire, jusqu'au 22 septembre, dernier délai.
Prix du voyage : 8 fr. 65.
Le président : BOURGOIN.
LES EPAVES DE LA HUE
nombre
Une croupière de cheval a été trouvée
puès de la Fontaine Buvé.
Un réclamer
chez
M. Dufour, garde
champêtre, rue de Paris.
MARCHE AUX VEAUX DE SEZANNE
du 14 Septembre 1921
Veaux gras :
Poids moyen,
50 kil., 2iS0 fr.;
J80 à 310 fr.
Veaux de lait
80 fr. la tête.
Prix extrêmes
amenés, 18; vendus, 18.
120 kil.; prix moyen des
prix extrêmes des 50 kil.,
: amenés, 4 ; vendus, 4 ;
des 50 kil., 60
à
100 fr.
llÉlBl 18 ÛÉH-ii
VERTUS. — Au centra de la bataille. -■
Nous avons eu l'occasion toute cette semaine de rappeler comment les populations de notre région ont commémoré les
grands souvenirs de la. première Marne.
Orbais,
Esternay,
Fère-Champenoise,
ont rivalisé d'entrain et d'empressement
patriotiques dans la célébration de ces
grandes dates où l'histoire de la petite
patrie s'est confondue, en des joies éclatantes avec l'histoire môme de la France.
Il s'est trouvé que dimanche dernier
Fère-Champenoise et Vertus,
face
aux
marais de Saint-Gond célébraient ce qu'on
peut appeler la grande bataille du Centre.
Ainsi dans l'impossibilité où sont tant
de villages, quî d'ailleurs viennent d'être
décorés de la croix de guerre, pour avoir
tant .souffert quand s'est opéré l'immense
redressement de nos armées, de commémorer la grande semaine, ce sera, dans
l'avenir le rôle de nos bourgs cantonaux
de le faire, aussi dignement que posiîbï«»
Ainsi serontrils fidèles à leur rôle de
petites capitales qui rassemblent la terre
d'alentour.
Dimanche passé, Vertus était fidèle à
ce beau programme et à cette haute pensée.
Le 11 septembre, c'est en effet la date
du retour à Vertus des Français tardivement lancés à la poursuite de l'ennemi
qui depuis Charleroi les avait poursuivis.
On «espirait mieux alors. L'invasion
était refoulée.
Certes, la ville ne fut le théâtre d'aucun
combat le 5 septembre, les Allemands s'y
étaient installés et avaient notamment
établi un poste à l'école Saint-Charles,
dans ces locaux où la tradition marque
en 1815 le séjour, rapide du tsar des Russies.
La population fut témoin des allées et
venues de l'ennemi. Il n'y eut point de
réquisition officielle, la vie administrative
ne fut point troublée. On craignait pourtant le pire, quand heureusement sonna
l'heure de la délivrance.
C'est le souvenir de cette délivrance qui
fut fêté dimanche à Vertus.
Dans PSglîse paroissiale, décorée t ■■.
drapeaux tricolores, des chants de circonstance furent exécutés avec un goût
parfait.
La société de gymnastique « Les Enfants de Vertus » assistait en corps à
la cérémonie, s'asseciant ainsi à l'hommage rendu aux aînés.
M. le doyen, dans une intéressante allocution, montra comment cet .arrêt de
l'invasion fut la condamnation' de l'orgueil allemand et l'apologie de. la justice.
A nous de faire de la paix ce que nos
soldats ? ont faitde la. Marne ; la, victoire
des forces morales.
A la fin de l'office, M. le 'doyen donne
l'absoute.
Le soir un pèlerinage à la fois religieux
et patriotique a lieu
au cimetière
qui
garde encore les tombes de 250 soldats.
La méditation sur ces tombes ne peut
tque suggérer de hautes et graves pensées
dans toutes les directions.
A sonder les mystères de la guerre et
de la mort, certain positivisme apparaît
bien sec et bien inefficace.
C'est
sans
doute après de telles réflexions, qui tous
ces jours derniers ont été familières à des
milliers de consciences,' que. tel dé nos
grands poètes s'écriait :
« Malgré nous, .vers le Ciel, il faut lever
les yeux, »
Th. L.
—<!>>-
niai! I? IWsilil
MOIREMONT. — Important incendie.
— Dimanche, vers trois heures de l'après-midi, un très violent incendie srest
déclaré dans la ferme de M. Emile Olivier, cultivateur, en l'absence de celui-ci.
Le feu prit rapidement de l'extension
et devint si violent que, malgré le dévouement de la population et des sapeurs
pompiers, les secours furent inutiles.
Les bâtiments sont complètement détruits. Trois chevaux ont péri dans l'incendie, les instruments agricoles sont brûlés, toutes les récoltes de l'année "sont
anéanties.
Les pertes s'élèvent à 200.000 francs. On
ignore les causes de ce sinistre.
Vient de Paraître
BB
ui
SB
F ERE-CHAMPENOISE.
— La gendarmerie a arrêté, en état de vagabondage,
le nommé Stanislas Fradiot, 43 ans, sujet russe.
Il a été écroué.
—»— Dans la gendarmerie. — M. Robert, chef de brigade à Châlons, est nommé chef de brigade à Fère-Champenoise.
Nos félicitations.
GAYE. — La Fête communale. — La
fête communale de Gave, qui était avant
la guerre, de toutes les fêtes locales des
environs la plus suivie, la plus animée, la
plus « fréquentée » de la jeunesse des villages voisins a retrouvé, cette année, un
peu de l'éclat d'autrefois.
Après l'horrible catastrophe de 1914, un
peif de joie renait à l'occasion des fêtes
patronales.
Ce qui a marqué, cette année, la reprise
des traditions heureuses, c'est la présence
à la fête du Cercle Philharmonique des
XXX de Sézanne, qui a répondu à l'invitation de la Municipalité de Gaye et de la
Fanfare l'Union,
avec un empressement
qui relève les sentiments d'excellente confraternité qui ont toujours marqué les rapports réciproques des deux Sociétés de musique.
■
C'est en quelques mots empreints d un
accent de sincérité émue que M. Jollard,
maire et président de l'Union musicale de
Gaye a souhaité la bienvenue aux musi« ieiis du Cercle des XXX, aux membres de
sou Comité et à ses Dames choristes 4ui,
vers 14 heuiies 30, étaient groupés à l'entrée du village, prêts au défilé cpii porta
par toutes les rues de Gaye, par ses joyeux
«d
MARIAGES
tan
Lundi a été célébré en l'église Saint-Denis le mariage de M. Courtiau, industriel
à Paris, et de Mlle Madeleine Horlaville,
fille de M. le principal du Collège.
Hier mercredi a été célébré le mariage
de M. Henri Huvey, notaire, avec Mlle
Yvonne Jobert.
Beaucoup de Sézannais et d'amis étaient
venus leur témoigner leur sympathie en
assistant à la cérémonie.
Nos meilleurs vœux aux jeunes époux.
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GRAVE ACCIDENT D'AUTO
curé de Craipailles. Un certain
do prêtres de Soissons et des environs avaient pris place dans le chœur.
Inutile de dire (pie tous les pèlerins n'ont
pu trouver place dans l'intérieur de l'église.
Au cours do la grand'messe, le sermon
a été donné par M. le chanoine Grimblot,
curé-doyen
de
Villers-Cotterots
et
les
chants furent exécutés par les chantres do
Soissons et par les pèlerins, très bien accompagnés à l'harmonium par Mlle Barbier, dè Villcrs-Cbttcrets. ;
L'après midi, le chapelet fut commenté
par M. l'abbé Boulanger; avant la fin de
la cérémonie, M. le curé de Liesse a adressé une allocution do circonstance et a terminé en annonçant qu'en raison du trop
granvl nombre de pèlerins de ce jour, il
avait été décidé que, l'an prochain, ce pèlerinage serait divisé en plusieurs fois.
En résumé, malgré le temps incertain,
belle et bonne journée pour les pèlerins.
boulet,
■»
Pour 1921 - 63° Année
|=
80 -PAGES de "fî^eisr.cmcnle Mrr.inUraU/e. g
concernant ta Reconstitution des trois Départements. *n
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de Journaux des trois Départements.
Sa
A.RD J-J1T^ JXTE !
BEAULISU. — Nomination. — M. Savarin Maristan-Jules, retraité des douanes, est nommé garde champêtre de la
commune de Beaulieu, en remplacement
de M, Clouet, décédé,;
BELLEVILLE-SBK-BAH. —
Le cliiîire
des pertes. —
On ne peut encore fixer
qu'approximativement le chiffre des pertes
dans le vaste incendie qui détruisit, comme nous l'avons dit, tout un quartier de
Belleville-sur-Bar.
Ce chiffre dépasserait quatre cent mille
francs, couvert en partie seulement par
des assurances.
La consternation règne au village.
BEAUX. — Sauvetage. — M. Labanière
a été, assez heureux pour retirer de la
Meuse où il venait de tomber le jeune
Broùet, âgé de huit ans, qui s'était penché
pour prendre à la main des petits poissons.
...
-Nos félicitations à M. Labarrière pour
son acte do courage.
OHARLEVÏLLE;, — Le retour des pèlering.
Mardi, à. 2 heures, et à 5 heures, sont
rentrés nos pèlerins de Lourdes.
Nous avons tenu à recueillir les impressions de l'un d'eux, et voici ce qu'il nous
a dit :
'.
'' ',,
« Je rêvions, une fois de plus, enthousiasmé, des bords du Gave, et ce que je
puis vous dire d'abord, c'est que l'an prochain je compte bien y retourner.
» Lorsque nous sommes arrivés à Lourdes, il pleuvait; mais dans la soirée le
temps devînt meilleur et malgré les fatigues d'un grand voyage, le pèlerinage du
diocèse organisa, dès le premier soir, la
procession aux flambeaux;
Celle du jour' de la Nativité et celle du
dimanche furent incomparables; les pèlerins de Reims en tenaient la tête; l'embrasement de la basilique dominant les mille
et mille petites flammés des cierges des
pèlerins fut le plus grandiose
spectacle
qu'on puisse voir.
Son Eminence Mgr Luçon, qu'accompagnait Sa Grandeur Mgr Neveu, fut infatigable; autour de leur vénéré cardinal, les
pèlerins étaient heureux de se retrouver
à toutes les cérémonies; M. l'abbé Abelé
donna les prédications
à la basilique et
à la grotte, où Mgr Luçon parla, à l'heure
où les pèlerins venaient
y
faire leurs
adieux ».
Sur une question, notre pèlerin ajoute :
« Nous avons été, témoins -de deux guérisens : une dame des-environs de Reims,
atteinte depuis longtemps de coxalgie et
ne pouvant ni s'asseoir, ni marcher, a demandé au passage de la procession à se
lever.
» Je l'ai vue, peu après, faire quelques
pas entre deux personnes, en même temps
que sa joie éclatait et qu'elle se proclamait
guérie.
Une autre guérison, dont nous fûmes témoin, est celle d'un petit garçon atteint de
laryngite tuberculeuse et ne pouvant plus
parler; comme la procession passait, l'eniant d'une v.oix claire se mit 'à chanter le
cantiqub avec la foule.
» Nous avons eu, en somme, un superbe
pèlerinage, avec les drapeaux des J. C. de
Mézières et de Mohon, celui du groupe des
cheminots Est Saint-Rcmi, d'autres encore
et notre chemin de croix lut suivi par une
foule, rappelant les plus grands -pèlerinages» H y en avait du reste---.dix à Lourdes
en même temps que celui de Reims; vous;
pouvez juger de l'animation qui y régnait
et des : foules se pressant sans cesse autour
de la grotte Massabielle ?
■
S » M. le chanoine Bihéry, les brancardiers
les prêtres, toits ceux qui encadraient le
pèlerinage et s'occupaient d'en régler les
détails lurent admirables de zèle et d'entrain; je vous le répète je reviens de Lourdes enthousiasmé; on n'est nulle part ailleurs dans un état d'esprit plus dégagé
des préoccupations journalières. »
Très certainement, ce pèlerin ardennais
traduit l'impression de tous ceux qui firent
le voyage avec lui, et parmi eux il s'en
retrouvera plusieurs, dimanche, à la Vierge de Lourdes, du Mont d'Iges, pour revivre, quelques heures, les bonnes impressions rapportées de leur pèlerinage.
OHARLEVÏLLE, —- Pïooàs-vQïbaux.
A la suite d'une scène de violences réciproques au cours de laquelle des injures
furent proférées de part et d'autre, dimanche 11 courant, par plusieurs locataires de l'immeuble portant le n° 10 de
la rue de Daga; un procès-verbal a été
dressé.
Pour violences également, un procèsverbal a été dressé contre Pierrard Louis,
32 ans, chauffeur, demeurant à Charleville.
OHARLRVILLE, •- Et rtblairage.
Messieurs M... Henri, 22 ans et C...:
Constant, 43 ans, ont été l'objet d'un procès-verbal pour défaut d'éclairage. L'un
à une bicyclette, l'autre à une
voiture
attelée.
GïVST. — Arrestation
Les»gcndarmes
ont arrêté le 9 septembre le soldat insoumis Talbot Emmanuel, 44 ans,«pui a déclaré n'avoir pu rejoindre son cqrps puisqu'il
était en prison en Belgique.
HAYBES-SUR-MEUSE, — Ivresse. — Le
nommé \V
a récolté un procès-verbal
Dimanche
après-midi, deux voyageurs
pour ivresse publique et manifeste.
désirant se rendre à Epernay pour obtenir
la correspondance du train de Reims, se
JUMIVILLE, — Ivresse. — Les gendarfaisaient conduire par une auto de louage
mes ont verbalisé pour ivresse publique et
d'un garagiste sézannais. Arrivé à la côte
manifeste contre le nommé N
de Talus, sur la route d'Epernay, le chaufPELERINAGE
feur, par suite d'une rupture des commanLANDREVILLE-BUZANOV. — Incendie
DE SOISSONS ET S3ES ENTRONS
des, i:o put redresser sa machine dans un
— Un incendie s'est déclaré à Landreville
A NOTKE-BAME-DE-LIESSE
chez M. Léon Etienne, cultivateur. Les
vh.'iue accentué. La voiture fut précipitée
contre Un arbre de la route sur. lequel elle
Lundi matin, vers 7 heures 30 et 8 heu- causes du sinistre sont inconnues, 200
s'écrasa. L« chauffeur fut projeté hors du res, deux trains spéciaux, l'un venant de quintaux de blé, 2 à 300 quintaux d'avoivéhicule et £.o releva indemne ; l'un des Compiègno,
l'autre
de Villcrs-Cottercts, ne, des instruments agricoles dont une
deux voyageurs ne fut pas contusionné, amenaient à Liesse deux mille cent pèle- batteuse ont été
détruits.
Les
pertes
quand an second, M. Rosan, de Sézanne, il rins de Soissons et des environs.
s'élèvent environ à 140.000 francs.
fut relevé avec la jambe cassée. Lue voiLes pompiers de Landres et de Buzancy
Après les messes de communion, dites
ture de secours ramena les blessés à leurs au maître autel et à toutes les chapelles ont combattu courageusement le fléau.
domiciles.
4e la Basilique, la grand'mcssc fut céléWAJBTy — Plainte. — M. Couturier a
M. Rosan, qui est le plus grièvement at- brée par M. l'abbé Deharbo, curé-doyen de
porte plainte contre inconnu pour le vol
teint, reçut les soins du docteur Hervé qui Vailly, assisté par M. l'abbé Boulanger, cuaune brouette et do harnais, le tout d'une
réduisit la fractura
ré de Ressons-le-Long, et de M. l'abbé Ca- valeur <h> i:,u francs.
AISNE
«3
M. Couturier n'a aucun soupçon.
Le vol a été commis dans la nuit du 7
au 8 courant, entre 19 et 7 heures.
En Gironde, les vendanges commenceront vers lti 15 septembre, en avança
d'une quinzamo de jours sur celle.-; do
MAÏNBRESSY. — Contravention. — Le 1920cycliste a recollé "une contravention pour
Fruits à cidre. — On cote les pommes
circulation la nuit sur une machine dé- à cidre : 70 à 80 fr. h Bennes ; 65 à 75 fr.
pourvue de lanterne allumée.
h Bouen ; 80 à 85 fr. à Vire, les 1.000
MOUZON. — Coups, outragea et mena- kilogr. départ.
cée. —i Le nommé Derpion est poursuivi
Sucres. — A la Bourse do Commerça
pour avoir menacé et outragé M. Guide Paris, cours en baisse. La cote du sulard; il se jeta sur lui avec une bêche.
cre blanc n° 3 a été établie à 203 fr. conLe soir, il l'attendit à un croisement de tre 210 h 207.50 les 100 kilogr., il y a
routes et le menaça d'un fusil, heurouhu;t jours.
sement pas chargé et hors d'état de serPommes de terre. — Les prix dos pomvir.
Son cas se complique car il insulta mes de terre ont peu varié. Aux 100 kiaussi les gendarmes quand ces derniers logr. par wagon complet départ, on cote:
Plouck, 50 fr. ; Bonde jaune hâtive, 45
intervinrent pour le ramener au calme.
Derpion était ivre,
fr. ; Industrie, 40 fr. ; Boyale Kidnoy,
46 à 48 fr.
*)|M|h*É*
Aux Halles centrales de Pars, on vend
aux 100 kilogr. : Bretagne et Cherbourg,
40 à 55 fr. ; Paris, 40 à 55 fr. ; Saucisse
"24
rouge, 55 à 80 fr. ; Espagne, 60 à 105 fr.;
Situation agricole- — Le temps actuel Hollande vraie du rayon de Paris, 95 fr.
Graines fourragères. — A Patay, on
favorise surtout les charrois de fumier.
Des pluies seraient encore les bienve- cote : trèfle hâtif, nouv-Ue récolte 280 à
nues pour faciliter les déchaumages et 290 fr. ; hâtif récolte 1920, 190 à 220 fr. ;
améliorer les betteraves et les pommes tardifs blancs et rouges épuisés ; vesces
de terre. Tous ces jours derniers, on a d'hiver, 150 fr. les 100 kilogr.
A Toulouse, les vesces de printemps,
continué avec plus ou moins d'activité
en
hausse sensible, valent 125 fr. les 100
les battages dont ks résultats sont toukilogr.
jours favorables aux blés.
On cote à Châlon-sur-Saônei : grains
On récolte le sarrasin dans l'Ouest 0t de trèf'e violet, 550 à 650 fr. ; vesces
le Limousin et il faut attendre quelques d hiver et do printemps, 90 à 100 fr. les
jours pour voir ce qu'en sera le rende- 100 kilogr. , à Laon, graine de trèfle vioment. Sur divers points, il s'établit dans let, 900 fr. ; trèfle incarnat, 290 fr. ; trèune bonne moyenne alors que, dans fle blanc, 720 fr- ; graine de luzerne, 670
d'auties endroits, les, effets de la séche- fr. ; minettes écossées, 370 fr. les 100
resse ont limité sérieusement la produc- kilogr. ; à Nîmes, trèfle incarnat, 305 à!
tion du grain.
320 fr. ; graine de luzerne, 700 à 800 fr.
Blés. — A la Bourse de Commerce de les 100 kilogr.
Paris, les offres ont encore été limitées
Produits de laiterie. — Les prix de§
en blés et les transactions sont restées beurres aux Halles de Paris sont en
calmes. Le d'sponibie, en hausse, a été baisse par suite de la mévente. On a
coté 78 fr. et le livrable 79.50 à 80 fr. On coté : Charentais, 12 fr. 50 à 14 fr. 80 ;
a coté : Bourbonnais et Centre, 78 à Normands, 10 à 13 fr. Bretons, 8 à il
78.50 ; Champagne, 76 à 76.50 ; Bretagne, 71 à 72 fr- en disponible. Aux 100 francs.
Œufs- — Le marché est toujours très
kilogr. départ, on cote tes blés : 76 fr. à
calme et les prix tend.nl à la baisse.
Apt, 75 fr. à Argenton-sur-Creuoe 76 fr.
Graines oléagineuses et huiles. — La
à Beaumont-sur-Sarthe, 78 fr. à Bourgraine
de colza vaut 95 fr. à Bouen, 90
bourg, 75 fr. à Dreux, 75 fr. à Hazeà 95 fr. à Dieppe, 140 fr. à Bennes, la
brouck, 76 fr. à Patay, 74 fr. à Poitiers,
graine de lin, 110 fr. à Rouen, celle da
78 à 80 fr. à Toulouse, 76 à 77 fr. à
navette,
180 fr. à Rennes.
Tours.
On paie aux 100 kilogr. à Dijon : huiLes cours ont été un peu moins soules de colza et de navette pressées à froid
tenus sufles marchés américains ; on a
340 à 350 fr. ; de colza de pays pressées
coté le disponible à Chicago 58 fr- 75
à chaud, 320 à 330 fr. ; repression, 280 à
contre 59 fr;. 74 il y a huit jours.
290 fr.
Farines. — A la Bourse de Commerce
Tourteaux- — Prix très fermes1 à Marde Paris, les farines de consommation
seille,
où l'on cote aux 100 kilogr. les
ont été cotées 105 fr. les 100 kilogr.,
tourteaux en plaques : arachide Bufiscours nominal. Septembre a été demandé à 103 fr. et offert à 104 fr. Le marché que blanc, 62 fr. ; courants, 57 fr. ; arachide Coromandel, 53 fr. ; lin, 80 fr. ;
a été calme.
sésame, 63 fr. ; coprah, 72 à 75 fr. .; palSons. — Les affaires ont encore eu une 'îïi i s 10 5 f i*
'
certaine activité sur les sons et les cours
Houblons. — La récolte de 1921 a comse sont inscrits en hausse sensible sur mencé depuis une dizaine de jours en
ceux enregistrés la semaine dernière. Tchéco-Slovaquie, Yougo-Slavie, AlleC'est une avance d'environ 2 fr. qu'on a magne, Alsace et Bourgogne.
enregistrée.
On recherche ce qui peut rester dë
Seigles. — Les cours sont restés sans bonne récolte 1920 ; aussi, pour les quachangements appréciables en ce qui con- lités de choix, il a fallu payer ces dercerne les seigles, à la Bourse de Com- niers jours des prix relativement élevés:
mierce de Paris. Les prix restent nomi- Hallertau : 950/1.050 ; Wurtemberg,
naux à 58 fr. 50 environ, septembre. 925/1.000 ; Saaz, 1-125/1.175 en gare
Dans les départements on a coté ces brasserie comptant.
Légumes secs. — On cote à Castelsarjours derniers : 50 à 54 fr. à Blois, 54 fr.
a Bouen, 54 à 56 fr. à Saint-Etienne, 50 rasin : haricots, 115 fr. v fèves, 60 fr.fr. à, Nemours, 52 à 55 fr. à Ncvers, 46 l'hectolitre ; à Chalon-sur-Saône : harià 47 fr. à Morlaix, 50 à 55 fr. à Besan- cots, 160 à 190 fr. ; fèves, 75 fr. ; féveçon, 55 fr- à Colmar, 50 fr. à Vernon et rolles 75 fr. les 100 kdogr. ; à Nîmes,
haricots, 180 à 185 fr. les 100 kilogr.
à V;try-le-François.
Orges. — La fermeté enregistrée précédemment sur les orges a persisté sutr
certaines qualités et s'est montrée plus
modérée sur d'autres. La demande a
manqué d'empressement. On a coté les
orges pures du Gâtinais autour de
79 fr. 75. En Beauce, on a coté 76 fr. dé- Entre les divers Traitements
part. Les provenances d'Ille-et-V'laine
qui vous sont proposes,
sont à 75 fr., ceUts du Poitou et des Chaf
rentes, à 73 fr. 50. Les orges de Seine-et- ' SACHEZ CHOISIR LE BON "
Marne valent 75 fr.
Il s'agit de votre santé, soyez donc très
Avoines- — Les battages ont été assez prudents et n'accordez votre confiance qu'à
actifs dans le Centre et l'Ouest 'in ce qui un véritable Spécialiste e? à un traitement
concerne l'avoine. Les qualités sont gé- ayant vraiment irdt ses preuves.
M. A. CLAVERIE, lo grand Spécialiste
néralement des plus sat;sfaisant.s. On a
coté les avoines gares d'arrivée Paris, de Paris, célèbre dans tous les pays du
64 fr. 50 à 65 fr. 50. En province, les globe, a inventé pour supprimer la hernie
avomes grises de Brie et de Beauce ont des Appareils qui sont «niques an monde,
4.000.000 (quatre millions) de hernicux
été tenues de 62 à 63 fr. ; les noires de
été, par eux, délivrés de leurs souffranBretagne, 57 à 59 fr. ; les noires du Cen- ont
ces.
tre, 61 à 61.50, gares de départ.
6.GG0 (six mille) Bocteurs-Kéieeins en
Céréales diverses. — On peut considé- recommandent chaque jour l'application à,
rer la moisson du sarrasm comme termi- leurs malades.
née en Bretagne. Les offres en sarrasin,
L'honnêteté, la loyauté et la compéîenca
à Paris, sont insignifiantes. Les prix de l'émincnt Praticien qui, depuis 35 ans,
s'entendent aux environs de 80 fr. gares visite votre région, sont universellement
départ.
connues et appréciées.
Toutes ces garanties, qu'on ne rencontre
Fourrages. — Au marché da La Chanulle part ailleurs, sont les causes du propelle, on a coté : foin, 230 à 250 fr. ; luzerne, 240 à 260 fr. ; sainfoin nouveau, digieux succès qui accueille partout les
nouveaux Appareils brevetés de A. G LA240 à 250 fr. ; trèfle, 180 à 200 fr. les 104 VERFs», couronnés des plus hautes Récombottes de 5 kilogr. rendues à Paris fran- penses aux grandes Expositions Universel,
co de camionnage et d'octroi au domicile les et Internationales.
de l'acheteur.
Aussi toutes les personnes intelligentes v
Pailles. — Il y a eu un peu de baisse et perspicaces qui ne se laissent pas prensur 'es pailles de blé qui ont été cotées ire aux promesses mirifiques et aux ré60 à 80 fr. Lîes cours doS pailles d'avoine clames tapageuses, ne manqueront pas
ont varié de 50 à 70 fr., ceux de la paille d'assurer leur santé, leur sécurité et leur
bien-être, en allant voir le distingué Spéde seiglfci de 65 à 90 fr., suivant les qua- cialiste des Etablissemeiîïs A. CLAVERIE,
litésqui recevra do 9 h. à 4 h. clans les ville3
Bétail. — Au marché de La Villette du suivantes :
lundi 5 septembre, on a coté au demi- CHALONS, vendredi 16 septembre, Hôtel
ds la Haute-Mèrc-Bieu.
k'iogr. net : bœufs de premier choix,
2.55 ; blancs, 3.35 ; manceaux, 3.35 ; EPERNAY, samedi 17 et dimanche 1S, Hôtel de l'Europe.
qualité plus ordinaire : manceaux, 3.15 ;
normands, 3.55 ; charolais et» nivernais, REIMS, mardi 20 et mercredi 21, Hôtel du
Nord.
3.45 ; nantais, vendéens, choletais, 2.90.
VOUZIERS, Samedi 2Î, Kétcl de Ville da
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les taufeaux de choix, 2.80.
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tinais étaient à 5.15 ; qualité ordinaire, CHATEAU-THIERRY, Vendredi 16 Sep.
4.65 ; les veaux champenois, manceaux,
tembire. Hôtel du Cygne.
3.95 ; les picards, 3.65.
SOISSONS, samedi 17, "Hôtel de la Croixd'Or.
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agneaux étaient tenus à 4.90 ; nivernais,
bourbonnais et berrichons, 4.50 ; briebis
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métisses, 2.90.
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Enfin les porcs valaient : Ouest et Venpour DEPLACEMENT BE MATRICE,
dée, 3.72 ; Centre, 3.64 ; limousms et
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auvergnats, 3-42.
REIN MOBILE, etc.
Ces cours sont en plus-value i>ur ceux
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'
^365^
qui ont perdu quelques centimes.
|
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Nîmes, valent de -78 à 86 fr. Les vins (Jean Pellerm), collection à 1 jv • , . . „
blancs restant en cav-«s sont vendus dans couverture illustrée en coulai"-• l'Asira
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G lr. io%
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4
FEUILLETON OU COURRIER
Numéro 1S..
. .
— Qui dit ce.
— Tout le monde, le journal...
— Oh! le journal!
— Il a été <she#ké de l'Astdria. Ecoutez
ce qu'écrit Thomas Kid.
— Merci,' proteste v'vement Kute, ne
prenez pas la peine de relire; vous me
passerez le journal quand vou.; aurez,
'fini:
— J'ai fini J'
lu tou
rossait », se hâte de di
femme qui découvrait, invariablement,
qu'elle n'avait plus aucun, besoin d'une
chose dès que cette chose pouvait être désirée par sa nièce.
Kate prend le « Herald » et va se nicher
au milieu des coussins de soie d'un' sopha pour lire l'article sensationnel de la
semaine. Ce n'est pas long...
« C'est indigne! s'écrle-t-elle, sans, spécifier à, qui s'adresse son indignation".
— N'est-ce pas? Je n'aurais jamais pu
croire qu'une pareille chose fût possible.
— Elle ne l'est pas... Pauvre garçon!
— Vous le plaignez?
— Oui.
—Hum... J'imagine que Mrs Milton et
"Fany ne sont pas de même. Voua avez vu
qu'il a cherché à assommer Mr Milton,
parce que....
— Oui, pourquoi? Pour quelle cau«e
•'a-t-il frappe un homme, qui lui était absolument inconnu la veille? dit Kate,
pensive.
— Mr Milton dit...
— J'ai bien lu ce qu'il a dit. Mais sa
Etude de Me A. BONNARD,
saire-Priseur, à Reims.
jl ■ • ' • , . 11 > T i i c cSt dans le journal, et J'ai
i fltv'i >" ml yu visage plus untipaUjiquc...
-ci inoîn'3 honiièlc.
'— Je ne .suis piis physionomiste, reconnaît lu 'innlo Jciin'y;'m;ii:s a votre place,
j : n'avouerais pas aux étrangers mu....
pliié, pour un tel grediii... Et, vra.imont,
je ne voudrais pas qu'on sût que j'ai parlé, comme un ami, à ce valet!
• — Volet OM marquiti? dit Kate avec un
faible sourire, c'est un joli titre pour .une
•histoire d'autrefois, écrite en vieux style.
— \ ou» ne pensez pas» à' l'écrire,; j'espère? Le sujet n'est pus digne de vous.
— Digne en non, ii n'est aûr'cnieut pas
dans mes cordes, rusnurez-vous, tante
Jennïî je suis bien trop « moderne »,
connue disent mes éditeurs. Vous savez
qu'ils me reprochent toujours d'être en
avance sur mon temps!
— Tous vos livres sont délicieux, affirme tante Jenny avec un regard d'affectueuse admiration1; mais'vous êtes certainement un peu... irrespectueuse des idées
codraiitésy et il m'arrive parfois de regretter que vous ne pensiez pas...
— Comme tout le monde! complète Kate, malicieuse. Et vous l'avez regretté, il
n'y a pas encore deux minutes, quand
j'ai dit: Pauvre garçon!
— Oh! vous ne parliez pas sérieusement.
— Mais ai. N'en déplaise à Mr Kid, je
crois que j'aurais su deviner. le domestique sous l'habit du maitre, même si je
no lui avais pas parlé,, tous les jours,
pendant plus d'une semaine. Penser le
contraire serait trop humiliant...
— Surtout quand on .est un grand romancier phychologue, taquine gentiment
Mrs Loveland. 1
1 — Un romancier psychologue qui oublie
tous les devoirs professionnels, parce
qu'il en a été détourné par sa tante, ditelle ert riposte.
— Oh!... s'excuse tante Jènny, sincèrement désolée. J'espère'que je n'ai pas fait
fuir vos idées?
— $on:.'., au contraire, vous m'en avez
donné une.
—; A'krt-:--. je Mue salive! J'ai quantité de
■chosérf''ff faire" et d'ordres' à donner. Ne
pensez pus,trop au nuarquis do Loveland,
je veux.dire à son v<Met de chambre.
— Soyez tranquille affirme Kate, la
poussant très affectueusement ver» la
porte, aucun valet ne me fera jamais'
perdre la tête. Mais il cfaut - sérieusement:
que je travaille.
XXV
Oh! papa! Vous- faites'ça?
— Dites ii Sophie' de .se presser un peu;
sans quoi, je serai obligé de sortir avant1
d'avoir fini de déjeuner.
— Vous changez le sujet de la conversation, remarque Jda.
— Pourquoi prembais-je cette peine ?
ricane Alexandre le Grand, mes affaires
ne vous regardent pae.
— C'est moi. qui ai' eu l'idée d'engager
Gordon... Il ne voudra pas rester s'il apprend que vous1 avez mis une réclame à
propos de son- nom'-.dàns'iles grands journaux.
— Peuh!...
— Je vous dis? qu'il nevvoudra pas rester, qu'il « ne restera pas'». Il a peur de
la police.
— Pourquoi? Ce Milton n'a . pas porté
plainte, ni personne d'autre, d'après ce
que vous m'avez dit?
— Bien au monde ne pourra, le retenir
s'il lit ces annonces, répète obstinément
Ida, en montrant les notes écrites par son
père.
— Il ne les lira pas. Croyez-vous qu'il
s'amuse à lire les annonces? Je veillerai,
du reste, à ce qu'il ait autre chose à faire
pour gagner ses cinquante;* francs par
semaine, ajoute férocement le gargotier.
— Quelqu'un peut lui dire...'
— Les gens viennent ici pour manger et
non pour causer, et, si vous ne bavardez
pas vous-même, comme une sotte fille que
vous êtes, il ne se doutera, de rien ».
Les notes du rusé gredin étaient nombreuses mais courtes. Deux ou trois lignes
« Allo... Qui est. la? Oh! c'est vous, complote ie ne sais quoi avec papa... M:-,!
payées « comme amorce », dans chaque
p_ui, non! ne comptez pas .::ur le cher vieux
journal, et une. nuée de reporters :ui,fc-t ;Elinor.?... Vous m'avez éveille
'comte français..., il est uii-u . trop cheva-
raient « pour-rien:» des ordonnes" de fié-i .c'-étàit assez'gentil.'chez les Béverley
■Vous étiez chez Van , der ' Pot?... Non....,
cl,mie.
•'nous n'étions "pas 'invités,... 'Maman?: jeLe' calcul est juste.
Thomas» Kid devait être-le-premior à dé-; Mie;sais'pas 'ce qu'iPyhv'depuis notre '. re-'
couvrit-, au lifts de son journal, cette con- 'tour, c'est';comme, si 'elle s'attendait à reclusion, aussi originale que piquante, cevoir une cheminée sur: la tête d'un moapportée par les événements, à son fa- ment ;à Pautre... Quel journal.... le « Hémeux article: « Un jeune tomme diffici- raid »? Non, je ne l'ai pas encore lu; je
le à approcher »; et il goûta la suiveur viens de vous dire que vous m'aviez éveii'burlesque de la réclame commerciale du,; ;léè:... Oh!.... Vous ètesl sûr?... C'est nftvieux juif:
>freux... -'Garçon'dans un restaurant, lui;!...
PERDU au Waldorf. Astoria, . le marquis; '■Je ne peux pas croire ça, c'est un mensonge.... Un journaliste que je connais?...
.do Loveland.
TROUVE au restaurant 'Alexandre-le- Lequel?.... Thomas Kid?:Oh! alors,,,il n'y
Grand, 12e avenue, le même marquis dé, a rien de vrài! Il ditllui-même qu'il: écrit
.des mensonges toute la nuit après en
Loveland.
« Si vous désirez être servis part un avoir en avoir, inventé toute la journée.
lord, venez diner à Alexandre le Grand Alors, vous voyez!....Non, non, non, je ne
pour 1 fr. 25, lord compris ».
crois pas cela... C'est sûrement un caKid était malheureusement-fort occupé, nard.... Oh!... vous voulez aller là-basf/...
ce jour-là, par un assassinat hors de la :Mn bande pour?;.../Non, bien, sûr, je ri'iville; mais 1' « Affaire Loveland' » no se-' trai pas!... C'était , déjà trop dm--à d-Astor
mit pas sacrifiée pour cela, Un sousror- Ma et' j'e n'oublierai.jamais..... N'Insistez
dre fut chargé d'aller secrètement déjeu- pas, non, vraiment, je ne pourrais pas...
ner à Alexandre le Grand. Il devait y ..ne comptez pas sur moi... Oh!... Vous, ne,
fairc une enquête discrète, dessiner, en trouvez pas que c'est affreusement cruel
quelques coups de crayon, la sàThtfuotte à vous d'aller le relancer jusque làybas,
du fameux «, garçon » et obtenir une dans son pauvre restaurant. Oui, j'aime
mystérieuse interview du patron de l'é-i •à sortir et à voir les. vieux bohèmes, du
-moins, je crois que j'aimerais, mais pas
tablissement.
Muni de ces précieux, documents', lui^: ■pour faire une chose pareille!.... Je ne
-ne peux- pas supporter la pensée de n,n
Kid, ferait le reste.
-humiliation quand vous entrerez tous...
XXVI
La sonnerie du téléphone placé-dans la Vous n'avez pas prévenu votre père?....
chambre même de Fanny Milton l'éveille Sûrement oui, il vous défendrait d'aller!..
d'un rêve délicieux. Lord Loveland lui Mais qu'estree qu'il dira demain?... Madisait qu'il l'aimait infiniment plus que man?... Oh! c'est- différent..., peut-être
Kate Dirmer, et elle lui répondait qu'el- .qu'elle voudra bien vous chaperonner, je
le l'aimait ausai, quand la malencontreu- ne crois pas, qu'elle refuse... Que je lui
demande, moi? Oh! non ! demandez-lui
se sonnette...
i
.De dépit, Fanny se retourne sur l'oreil- vous-même.... Pourquoi?... Parce que je
ne veux pa.s môme faire ça contre lui....
ler, bien disposée à ne pas répondre
Mais la petite sonnette insiste, persiste et Oui, vous pouvez lui téléphoner directedevient si discordante que la boudeuse ment, elfe doit être encore dans sa chamquitte son lit et vient s'accouder, en che- bre, je pense... Le Major?... oh oui! il semise de nuit, cheveux flottants,..devant, vra-., enchanté d'accepter, lui!.... Mais il est
Mn^peu brouillé avec'maman, depuis» ou'il
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plus beaux garçons et les plus « smart >i
et toutes les femmes auxquelles Loveland
a été présenté sur le Maurétamia, doivent composer '« sa partie » pour que celle-ci ait vraiment toute sa saveur de revanche.
Ayant midi., le téléphone lui a Iransmï»
les réponses*
Celles-ci ne répondent pas complètement à son attente, Les femmes se dérobent, sauf deux, encore celles-ci ne sontelles pas des pneux cqtéea
(A suivre)
, Bons WEÊSMJBâJEM
Etude de
Epernay.
je ne 019 BW>
• dierez pas '. ... Bien sûr ?... Eh bien 1 je
"pènse que vous mumaii, votre prince tjâ>
lien et vos. deux Hongrois., si vous allez
'là-bas ce soir,,, me ferez penser aux Romains ip\l'.tf amusaient autrefois a voir
'les chrétiens dévorés par les bêtea...,
Pourquoi riez-vous ?... Si, si, cest la mê:me ch'oso'au fond..., et je vous vois trè*
'bien, en belle patricienne assise a-cote
.'d'un Néron, ou quelle autre Jiorre-ur pareille, et applaudissant quand un homme est terrassé... et que ses oa craquent..
Mais non, je no changerai pas d'a.vis....,
adieu EKnor.i! faut que je m'habille main
tenant... ; vous pouvez sonner maman
si voua voulez..., oui'je vous mets en com7munication.: »
Fany raccroche ;lo récepteur, revient a
►aon lit, se "repelotonne entre les draps
-"bordés de dentelle, fleurant la lavande
"et la violette, et frisonne... non pas de
froid, mais de dégoût 1
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