Dodge Charger 2012

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Dodge Charger 2012
DODGE CHARGER SXT AWD 2012
Après avoir bénéficié de substantielles améliorations l’an passé, notamment en ce qui
concerne l’habitacle (qualité des matériaux), la suspension et surtout le moteur (nouveau
V6), voici que la Charger a droit cette année à une transmission automatique à huit vitesses
avec le V6. De plus, le système quatre roues est offert sur toutes les versions et les sièges
avant peuvent être chauffants et ventilés. Les amateurs de performance peuvent choisir la
version SRT8 dotée d’un V8 de 6,4 litres développant 465 chevaux.
Habitacle et coffre
L’accès aux places avant est facilité par les portes qui ouvrent très grand, tellement grand
d’ailleurs qu’elles peuvent être difficiles à fermer. Les sièges s’avèrent très confortables et
sont tous les deux munis d’un support lombaire réglable. La colonne de direction inclinable et
télescopique ainsi que les pédales réglables permettent au conducteur de se concocter une
très bonne position de conduite. Malheureusement pour la sécurité, les pédales peuvent être
réglées en marche. Le dégagement pour la tête et les jambes est assez généreux.
Les portes arrière ouvrant à presque 90 degrés, l’accès à la banquette est assez facile. Cette
dernière peut accueillir seulement deux adultes puisque la hauteur du tunnel de la
transmission interdit à quiconque de prendre place au centre. Le confort et le dégagement
pour les jambes sont bons alors que l’espace pour la tête des grandes tailles est très limité.
En effet, la tête touche à la lunette arrière. Une fois rabattu, le dossier 60/40 monte
passablement vers l’avant.
Le coffre est très spacieux et bien servi par une bonne ouverture du couvercle. Les charnières
étant encastrées, elles ne risquent pas d’abîmer des objets dans le coffre.
Commodités et sécurité
Dans l’habitacle, la qualité de la finition et des matériaux est très bonne. De même,
l’insonorisation est efficace. Il y a de nombreux espaces de rangement et les porte-gobelets
sont chauffants et rafraîchissants. Fait rare, les pare-soleils peuvent glisser sur leur support
et sont dotés d’une rallonge.
Les instruments et les commandes sont bien disposés, sauf la commande des essuie-glaces
qui est sur le levier des clignotants. Ce serait mieux si elle disposait de son propre levier du
côté droit du volant. Par ailleurs, les commandes pour la chaîne audio sont merveilleusement
placées derrière les rayons horizontaux du volant où on n’a pas à «viser» pour les actionner.
Le soir tout est éclairé. Le système de chauffage est très efficace. Pour activer certaines
fonctions, il faut toutefois passer par l’écran tactile.
Photo : Dodge
À noter que Chrysler ne fournit plus, depuis quelques années, de manuel du propriétaire,
mais plutôt un DVD et un ou deux documents de type résumés qui sont très sommaires.
C’est loin d’être pratique lorsqu’on veut connaître le fonctionnement d’un élément qu’on ne
trouve pas dans le résumé. De plus, le DVD n’est pas des plus faciles à consulter. Par contre,
on peut acheter un manuel à un prix variant entre 50 $ et 70 $.
L’équipement de sécurité comprend sept coussins gonflables (deux à l’avant, deux latéraux,
un pour les genoux du conducteur, deux rideaux), cinq appuie-têtes (ceux à l’avant sont
actifs), quatre freins à disque avec ABS, un système antidérapage, un système d’assistance
au freinage et de bons phares. De plus, lorsqu’il pleut, un système active régulièrement les
plaquettes de frein pour assécher les disques. La visibilité est bonne, sauf de ¾ arrière. Il est
difficile de bien évaluer les distances en reculant.
L’Insurance Institute for Highway Safety décerne à la Charger sa meilleure cote, «bonne»,
pour la solidité du toit, pour la protection du conducteur lors d’une collision frontale décentrée
ainsi que pour la protection de tous les occupants en cas de collision latérale et lors d’un
impact arrière.
Moteur et transmission
Introduit l’an passé, le V6 de 3,6 litres, appelé Pentastar, développe 292 chevaux et
260 livres de couple. Il procure de très bonnes accélérations et des reprises énergiques. Il
monte facilement en régime, ce qui est une bonne chose parce qu’il produit son couple
maximum à un régime aussi élevé que 4 800 tr/min. Ce V6 est bien adapté à la voiture.
La Charger étrenne une nouvelle transmission automatique qui se distingue avec ses
huit vitesses. Elle fonctionne généralement avec beaucoup de douceur, mais elle peut être un
peu brusque en rétrogradant lors d’un arrêt complet. Au moment de rétrograder pour
effectuer une reprise, il lui arrive de chercher le bon rapport, ce qui peut prendre un certain
temps. Est-ce parce qu’il y a trop de rapports ou parce que la programmation n’est pas à
point? D’autre part le fonctionnement du levier de vitesses n’est pas très convivial et il faut
parfois s’y prendre à plusieurs reprises pour obtenir la sélection désirée (R, N ou D).
À la base, la Charger est une propulsion qui peut être équipée d’un système quatre roues
motrices. Ce système transfert du couple aux roues avant lors de l’accélération sous l’une ou
plusieurs conditions suivantes : s’il y a patinage des roues arrière, par temps froid ou lorsque
les essuie-glace sont en fonction. Plus on accélère, plus il transmet du couple à l’avant
jusqu’à concurrence de 50 %. Lorsque les conditions le permettent, il conserve 100 % du
couple pour les roues arrière, ce qui peut diminuer la consommation d’essence. En tout
temps, ce système est efficace, tellement d’ailleurs qu’on oublie qu’il est là.
Comportement routier
La suspension indépendante aux quatre roues procure une très belle douceur de roulement
sur la majorité des surfaces. Certaines inégalités réussissent à provoquer des réactions
fermes, mais exemptes de sécheresse. Malgré le poids et les dimensions de la voiture, la
tenue de route est très bonne. On a l’impression de conduire un véhicule robuste.
Un peu lourde, la servodirection est stable, précise et assez rapide. Malheureusement, elle
procure peu de sensations de la route. Le rayon de braquage est assez court. En conduite
normale, les freins sont efficaces, mais en freinage d’urgence, ceux de notre voiture d’essai
manquaient de mordant. Ils résistent bien à l’évanouissement.
Inspection
Dans un centre de vérification technique de CAA-Québec, nous avons constaté que la Charger
repose sur une plateforme robuste, mais qui n’est pas enduite d’antirouille. Par contre,
plusieurs joints sont scellés. Les canalisations d’essence et du liquide à frein sont bien
protégées. Il n’y a pas de crochet pour permettre d’attacher solidement un canot, par
exemple, sur le toit. C’est une chaîne qui entraîne les arbres à cames.
Conclusion
Avec les nombreuses améliorations apportées depuis deux ans, la Charger est devenue
beaucoup plus homogène et mieux ficelée. Le confort des sièges, le comportement routier, la
vivacité du V6 et l’efficacité du système quatre roues motrices rendent cette voiture agréable
à conduire. Dommage toutefois qu’une voiture aussi imposante ne puisse accueillir que
quatre personnes et que la visibilité laisse à désirer vers l’arrière.
POUR : moteur vif (V6), douceur de roulement, confort à l’avant, tenue de route, grand
coffre, plateforme solide.
CONTRE : visibilité de ¾ arrière, quatre véritables places seulement, système du levier de
vitesses à revoir, direction un peu lourde, transmission à huit vitesses perfectible, commande
des essuie-glaces à déplacer.
DODGE CHARGER 2012
Moteur : V6, 3,6 litres, 24 soupapes; V8, 5,7 litres, 16 soupapes; V8, 6,4 litres, 16 soupapes
Puissance : 292 ch à 6 350 tr/min; 370 ch à 5 250 tr/min; 470 ch à 6 000 tr/min
Couple : 260 lb-pi à 4 800 tr/min; 395 lb-pi à 4 200 tr/min; 470 lb-pi à 4 300 tr/min
Transmission : automatique 5 ou 8 vitesses
Suspension : indépendante/indépendante
Freins : disques/disques
Empattement : 305,3 cm
Longueur : 507,7 cm
Largeur : 190,5 cm
Hauteur : 148,4 cm
Poids : 1 796 à 2 018 kg
Pneus : P215/65R17; P235/55R18; P235/55R19; P245/45R20
Capacité maximale de remorquage : 454 kg
Coussins gonflables : deux à l’avant, deux latéraux, un pour les genoux du conducteur,
deux rideaux
Consommation de carburant avec le V6, la transmission 8 vitesses et le système de
quatre roues motrices
Selon Ressources naturelles Canada :
Ville : 11,4 L/100 km (25 mi/gal)
Route : 7,3 L/100 km (39 mi/gal)
Pendant l’essai : 12,0 L/100 km (24 mi/gal)
Température : - 26 °C à 2 °C
Émissions de CO2 : 4 370 kg/20 000 km
Capacité du réservoir : 72,2 litres
Type de carburant : essence ordinaire; essence intermédiaire recommandée (5,7 litres);
essence super recommandée (SRT8)
Accélération avec le V6, la transmission 8 vitesses et le système de quatre roues
motrices
0-100 km/h : 7,6 secondes
60-100 km/h : 5 secondes
Concurrents : Buick LaCrosse, Chevrolet Impala, Chrysler 300, Ford Taurus
Garanties :
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Véhicule complet : 3 ans/60 000 km
Groupe motopropulseur : 5 ans/100 000 km
Rouille de surface : 3 ans/kilométrage illimité
Perforation : 5 ans/160 000 km
Antipollution : 3 ans/60 000 km sur tout. 8 ans/130 000 km sur le convertisseur
catalytique, le module de commande électronique.
Prix de pièces d’origine :
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Pare-choc arrière : 616 $
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Disque de frein avant : 139 $
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Plaquettes de frein : 241 $
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Amortisseur avant : 156 $
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Aile avant : 270 $
Prix des versions (transport et préparation inclus) :
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SE : 31 495 $
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SXT : 34 595 $
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SXT AWD : 36 595 $
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SXT PLUS : 36 595 $
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SXT PLUS AWD : 38 595 $
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R/T : 39 595 $
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R/T AWD : 41 595 $
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R/T Road/Track : 41 595 $
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SRT8 Superbee : 45 595 $
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SRT8 : 49 595 $
Principales options :
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Transmission automatique 8 vitesses : 1 200 $ (SE)
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Ensemble technologie : 1 025 $
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Ensemble confiance au volant : 1 750 $ (R/T : 1 125 $); (SRT8 : 725 $)
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Ensemble rallye : 1 400 $
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Ensemble régulateur de vitesse adaptif : 900 $ (SRT8 : 750 $)
Prix du véhicule essayé (transport et préparation inclus) : 41 695 $
Nombre de concessionnaires : Québec : 90
Canada : 440
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