signature de la convention collective par votre comite de negociation

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signature de la convention collective par votre comite de negociation
SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE -
9650 AVENUE PAPINEAU, MONTRÉAL H2B 1Z7
SECTION LOCALE 301 , AVRIL 1992 VOL. UV No 2 Richard Filiatrault et
Jean-Denis Potvin
Jean Lapierre
et Léa Cousineau.
Michel Fontaine
Denis Maynard
SIGNATURE DE LA CONVENTION
COLLECTIVE
,
,
PAR VOTRE COMITE DE NEGOCIATION
SOMMAIRE PAG E Éditorial - Sommaire....... .... ....... .... ... ....... .. 2 Mot du Prés ident ... ......... .... ... ... ....... ... ....... 3 Réjea n Morel ............ ...... .......... .... .. .... ...... . 4-5 Pro-Régie - L'affaire Miron ...... .......... .. .. .. .. 6 Denis Maynard ...... ...... .. .. .......... .... .. .. .... .... 7 Sports et Loisirs .......... ...... .. .... .... .. .. .. .. ....... 8 Environnement.. ... .. .... ......... .. .. .. .... .... .... ..... 9-10 Les Femmes en Fête.. ... ........ ... .. .... .. ........ 11 Régimes de retraite. .... .... .. ................. .... ... 12-13
Nationair - Fonds de solidarité
Regroupement des Retraités .. .. .... ...... .... . 14
Santé - Sécurité ............. .. .. .. .......... ........ .. .. 15
Comité des griefs - Accès à l'égalité .... .. . 16
Félicitation - Naissance.. .. ... ... ..... .. .. .. .. ..... . 17
Programme d'aide aux employés(ées) .... . 18
NOTRE SOLIDARITÉ GAGNE
Le contrat des employés(ées) cols ble us de
Montréal vient d'être signé. Nous avons parcouru
un sacré bout de chemin, cependant la route est
encore longue.
C'est par le biais de votre comité de négocia­
tion que vous avez fait comprendre à l'employeur
que tout n'est pas fini.
Toutes les banques de stratégies sont restées
encore et toujours disponibles lorsqu'il s'agira de
montrer aux patrons que très prochainement nos
revend ications fondamentales doivent atteindre
leur objectif, c'est-à-dire 35/4.
Nous retroussons nos manches comme tou­
jours pour mieux garan ti r la qualité et l'augmen­
tation des productions en milieu de travail. Et dans
ce moment de concertation, de trêve pour une paix
industrielle, tout l'ensemble des cols bleus s'attè­
lent à leur tâche quotidienne avec de nouveaux
horaires pou r arrive r à une meilleure fin.
La satisfaction d'avoir mieux fa it leur ouvrage
au mieux-être de la popu lation montréalaise .
Restez toujours branchés(ées) à votre Syndicat,
à votre comité de négociation qui aura toujours
besoin de votre appui pour le maintien de nos rap­
ports de force et de notre solidarité indéfectible.
Comité d'éducation et d'action pol iti que.. .. 19
REVA ... .... .. ..... ...... ...... ............... ..... .. ... ... ... 19-20
Mise en garde ..... ...... .. .. .... ... ... .. ....... .......... 21
Assemblée ..... .. .. .... .... .... ...... .... .. ....... .... .... . 24
Publie par le Comite d'éducation et d'action politique:
Robert Paquette, prés.
Pierre Bernier, secrétaire
Richard Bisson
J.J. Ulysse
Les textes publiés dans ce journal n'engagent que leurs
auteurs(e).
Tous(tes) les membres du Local 301 qui désirent partici­
per à la rédaction du journal Le 301 sonlles bienvenus(e) .
TIRAGE: 7,800 EXEMPLAIRES
Sur papier recyclé
Imprimé par Atelier QuébécoIs Offset Inc.
2
LE 301
Maintenant nous avons acquis 37 1/2 heures
payées pour 40 heures et ce, juste pour une trêve
de quelques mois. Très bientôt, nous allons faire
face à la musique pou r avoir le 35/4.
A part le vieillissement, nous représentons dans
la fonction publique, dû aux exigences de nos mul­
tiples fonctions ajoutées aux intempéries clima­
tiques parfois difficiles à vivre, le groupe de tra­
vailleurs(euses) mourant le plus dû aux maladies
professionnelles et / ou industrielles ce, même
avant ou après la retraite.
Donc 35/4, c'est pour assurer la qualité des ser­
vices en milieu de travail mais aussi pour nous
garantir une meilleure qualité de vie .
UNE QUESTION D'ÉQUITÉ ET DE BON SENS Comité d'éducation d'action politique
MOT DU PRÉSIDENT
,
REFLEXION POUR RENFORCIR NOTRE AVENIR Nos succès collectifs, étape par étape , pas à pas et le
rythme infernal continu de nos batailles, nous ont laissés
peu de répit depuis plusieurs années pour analyser nos
faib lesses .
A l'aube des nombreux défis qui s'élèvent devant nous ,
si nous voulons vraiment être prêts à les relever le plus
aisément possible, il faut pour un instant s'arrêter et être
le plus grand nombre possible à se demander qu'est-ce
qu'on peut faire personnellement pour renforcir et solidi­
fier davantage notre Syndicat?
Il faut comprend re qu'à l'ère des psychologues indus­
triels et des nouvelles stratégies patronales auxquelles
nos employeurs se sont ajustés; on ne peut surtout pas
s'asseoir sur nos lauriers. Il faut se relever les manches
sans tarder si on veut conti nuer d'avancer et surtout pas
reculer .
I! fa ut égaleme nt comprendre que certains cadres
tolèrent très mal le fait que lorsqu'ils ont à gérer des cols
bleus, ils ont à composer avec notre Syndicat... Certains
de ceux-ci tentent donc résolument de nous inonder de
problèmes et ce, en les créant de toute pièce; espérant
briser le lien de confiance actuel, essentiel à notre soli­
darité qui fait non seulement notre force, mais aussi la dif­
férence ... Bien sûr, nous ne les laisserons pas faire!
Ils devront apprendre le vrai partenariat, de gré ou de
force, coûte que coûte.
Cependant, des réalités subsistent auxquelles il faut
dès maintenant s'attaquer pour les changer; car c'est là ,
le pire des dangers qui menace tout Syndicat la démo­
bilisation La seule façon de nous abattre c'est de
l'intérieur.
Saviez-vous que lors de notre dernier conflit, (si on
fait abstraction de nos confrères et consoeurs auxiliaires qui tenant compte de leurs périodes de chômage pou­
vaient avoir plusieurs motifs de ne pas être en mesure de
participer massivement) Seulement 75% des titulaires se sont intéressés
d' une façon ou d'une autre à leur avenir collectif!
- A peine 60% des titulaires ont participé aux assem­
blées générales spéciales!
- 37% d 'entre nous avons donné de notre temps!
- 15% des membres ont fait plus que leur part!
- Tandis que 3% d 'entre eux se sont embarqués
jusqu'au cou !
- Dont 1% par-dessus la tête!
Malgré tout, nous sommes reconnus comme étant
un SYNDICAT FORT dont les membres sont extrême­
ment militantsl
On pourrait donc se croiser les bras, et se gargariser
de l'appu i sans précédent obtenu par des votes croissants
qui ont passé de 80% à 94% . On pourrait également se
consoler en se
disant que ça
to uj ours été
pareil . Ce serait
une
grave
erreu r, dans le
contexte actuel.
Réalisons l'effort considérable et souten!J qu'il a fall u
déployer pou r faire nos derniers gains pourtan t si légitimes
et quand même loin d'être exorbitants . LA NÉCESSITÉ
DE SE SOLIDIFIER DEVIENT PLUS ÉVIDENTE.
Comment peut-on expliquer que 25% de nos effectifs
ne jugent pas utile de lever le petit doigt au moins une
seule fois pour fa ire avancer l'amélioration des conditions
de trava il, dont ils profitent par la suite comme tout le
monde et surtout comment changer ça avant la prochaine
négociation ?
Commen t leur faire comprendre qu 'on a besoin
d'eux et que ce serait tellement plus facile si tout le
monde se serraient vraiment les coudes?
Comment leur faire réaliser que souvent leurs propos
encouragent les " BOSS" qui les transmettent en "HAUT
LIEU" ce qui a pour effet qu'ils nous essaient encore plus
longtemps.
Les raisons sont très diverses et souvent ce sont les
mêmes qui tiennent les propos suivants :
"ON VOUS FAIT CONFIANCE"
'JE PAIE DES COTISATIONS,
C'EST LA JOB DU SYNDICA T"
- "On est mené par une gang de crosseurs"
- "Le Syndicat est arrangé avec les boss" - "Plus ça change, plus c 'est pareil" etc... Comme on peut le constater, ceux et celles qui veulent
se justifier ont plusieurs ten dances.
Ce ne sont pas tous des individualistes irrécupérables
qui passent leur temps à dégobiller contre ceux qui agis­
sent; afin de mieux se déculpabiliser de ne rien faire ! Je
m'adresse donc à tous les militants et toutes les militantes
(75% des mem bres) qui veulent continuer à construire .
Notre défi en 1992 est non seulement de passer à travers
des jeux de division qui continueront toujours d'obstruer
notre chem in; mais aussi de sensibiliser chacu n un con­
frère ou une consoeur afin qu'il ou qu'elle s'implique per­
sonnellement à nos besoins.
BRAVO ET MERCI DE VOTRE SOLIDARITÉ
Syndicalement ,
Jean Lapierre
président
LE 3D!
3
IMPACT NÉGATIF DU LIBRE ÉCHANGE SUR LES TRAVAILLEURS(EUSES) DE LA FONCTION PUBLIQUE. La lectu re du nouveau livre de
Marjorie Cohen , intitu lé Free Trade
and the Future of Woman 's Work, pro­
cure un certain soulagement tout en
étant une expérience vraiment trou ­
blante .
Une sous-évaluation des Services
Au cours des dernières années , le
secteur des services a réussi à dom i­
ner l'économie canadienne; les ser­
vices comptent maintenant pour les
deux tiers de notre produit intérieur
brut. Ils représentent 70% de tous les
emplois au Canada et plus de 80%
des nouveaux emplois créés au cours
des dix dernières années se trouvent
dans les services .
Le secteur des services domine
l'économ ie américaine tout comme
l'économie canadienne . Par contre
Cohen souligne que les États-Unis,
au contraire du Canada, se sont
développés en un grand pays
exportateur de services ~t cela si­
gn ifie que le Canada et les Etats-Unis
ont des intérêts divergents dans ce
secteur.
Cohen prédit que les femmes
seront le plus durement frappées,
parce que c 'est dans le secteur des
services que les femmes risquent de perdre le plus. Exemp le: Traitement de données, finances , assurance, publicité, culture,
t ransp o rt, éc ol es , e tc . .. foyers
d'accueil, hôpitaux, centres sociaux.
Une pression pour se conformer
La majorité des services offerts par
le secteur public au Canada et au
Québec , comme les serv ices de
santé, le service des incendies, le ser­
vice postal, les prisons, les garderies
et la collecte des ordures ménagères ,
pour n'en nommer que quelques­
uns, sont fournis par des sociétés
à but lucratif aux Etats-Un is.
Comme le démontre Cohen , la
pression sera indirecte.
"Ce qui est dangereux po!-,r le
Canada, c'est que, même si les Etats­
Un is ne d i sen t pas c la irement
changez votre système fi scal , nos ser­
vices de santé, notre régime d'assu ­
rance-chômage (déjà commencé à
perte pour tous, référence Journal
301 de Décembre 1991) et vos
p rogra mmes de développement
régional.
C ' est justement dans ces
secteurs où nous avons le plus de
femmes syndiquées dans la
Fonction publique, ces programmes
devront être modifiés si le Canada
veut continuer à faire des échanges
commerciaux avec les États-Unis.
Les résultats de cette pression se
La filière Mexicaine
Lors d'un voyage de repos de 2
semaines a Cancun, au Mexique, en
1990, j'ai eu l'occasion de voir la dif­
férence de salaire qui eXiste entre les
travailleurs(es) québécois(es) et
mexicains( es) .
Un ouvrier, qui posait de la pierre
en plein soleil de 7h du matin à 12 h
et de 14h à 18 h, gagnait .80 cents
de l'heure, 7.20$ par jour; pour 6
jours soit 43.20$ par semaine et ce
sans aucun avantage social, seule­
ment son salaire.
De plus , entre 12 h et 14 h, sieste
4
LE 30 1
de mise car Impossible de se tenir
au soleil, 1/ fait plus de 100 degrés
fahrenhe it en hiver. Donc , Il sont
obligés de fournir 66 heures de
présence pour un salaire de 43.20$,
ce qu fai t $0.65 de l'heure.
La travailleuse qui nettoyait notre
chambre à tous les jours , nous
avoua qu'elle avait un salaire de
$25.00 par semaine pour 6 jours de
8 heures de travail . ce qui fait une
moyenne de 0.52 cents de l'heure et
elle nous confirma qu'elle est bien
payée selon la moyenne des
font déjà sentir. Le gouvernement
fédéral tente de modifier le système
fiscal canadien pour se conformer
plus étroitement à celui des États­
Unis; de plus les tendances gou­
vernemental es dans tout le Canada
vers la privatisation et la dérèglemen­
tation donnent une image encore plus
troublante du libre échange.
Tous(toutes) les Canadiens (nes)
sont en train de perdre leurs Jobs bien
payés pour lesquels ils se sont battus
depuis des dizaines d'années.
Mu lro ney et son gouvernement
doivent être traduits devant le plus
haut tribunal du pays pour Haute
Trahison envers tous les Canadiens!!!
À l 'intérieur du Lion
"II se peut que le lion et la brebis
puissent être couchés en semble, mais
la brebis serait à l'intérieur du lion"
citation de:
Sir John A. MacDonald. Pre mier Ministre .
Allocution sur la propo sit io n d' un e uni on
éco nomique avec les États- Unis, novembre
1875.
Réjean Morel
salariés, car un très grand nombre
n'ont pas d'emploi .
Lorsque nous avons quitté le
Mexique, nous lui avons donné
40,00 pesos, enVIron $16.00, pour
ses bons services et les Gracia
Signorita et Signor n'en finissaient
plus . Imaginez, elle travaillait pour
des riches propriétaires américains
et mexicains.
EUe nous confirma que dans les
industries mexicaines qui appartien­
nent a des américai ns les tra­
vailleurs(euses) mexicains(es) ne
gagnent pas pius de 0 .69 cents
l'heure.
La baisse des salaires.
Aucune analyse du traité commer­
qial proposé entre le Canada et les
Etats-Unis ne serait complète sans
qu'on ne tienne compte de l'entente
c:ommerciale qui existe déjà entre les
Etats-Unis et le Mexique. En novem­
bre 1987, l'écono miste torontois,
John Saul, a vigoureusement décrit
la filière américano-mexicaine devant
le Comité parlementaire sur le
Commerce international. Selon-lui, le
Canad a sera envahi de biens fa­
briqués par de bas salariés mexi­
cains , parce que ces produ its fa­
briqués là-bas par des usines améri­
caines ainsi que quelques cana­
diennes, pourraient entrer au Canada
en franchises douanières, en vertu de
l'accord commercia l de Mulroney.
La plupart des grandes sociétés
Américaines , comm e General
Mortors, General Electric et PCA sont
déjà étab li es au Mex ique pa rce
qu'elles peuven t payer les t ra ­
vailleurs(euses ) à salaire horaire
moyen de $0.69. La General Motor$
à elle seule compte 27 usines au
Mexique et 24 ,000 personnes à son
emploi même si ell e a fermé bon
nombre de ses usines américaines.
Plus de 1200 usines améri caines
sont déjà établies au Mexique.
Dans le journal de Montréal du 16
mars 1992 Titre "L'Urgence d unifier
un continent" et je cite: Au cours des
neuf premiers mois de 1991 , l'ambas­
sade du Canada à Mexico a reçu
10,693 demandes de représentants
d'industries canadiennes contre 3200
pour l'ensemble de 1989.
Alors nos jobs s'en vont sur le
CUL...
Qui va assurer l'avenir de nos
enfants et nos petits-enfants, nos
frères, nos soeurs, nos amis, en
somme toute la société québé­
coise et canadienne.
Le Mexique pays pauvre avec
40% de la population qui vit dans
un dénuement presque total et
dont le produit intérieur brut, par
habitant, s'élève a $2,360.00
($21,510 pour le Canada).
Donc, c'est clair, les canadiens et
québécois vont devenir un pays
pauvre dans quelques années et
ce grâce à Mulroney et à son libre
échange. Souvenez-vous lorsquïl
a fermé la mine de fer à Schef­
ferville non pas parce qu'il n'y avait
pas de fer, car un de mes amis qui
travaillait dans la mine m'a confirmé
que la mine était encore rentable pour
quelques dizaines d'années, mais il
l'a fermée seulement parce qu'au
Brésil les salaires payés étaient plus
bas et que c'éta it une mine de sur­
face . Ses boss aux États-Unis lui en
avalent donné l'ordre ! ! 1
Imag inez tous ensemble l'erreur
qu'on a faite, il est rendu premier mi­
nistre du Canada. Quel gâchis, il est
en tra in de détruire le Canada et le
Québec ...
L'exode des Sociétés
L 'exode des socié tés ve rs le
Mexique est la dernière actio n faite
par les sociétés qui veu lent quitter les
régions où les salaires et les pro­
grammes sociaux sont re lativement
bons pour des régions où les salaires
sont bas et le système de sécurité
sociale minimal. La première reloca­
lisation importante s' est faite des
états du nord syndiqués vers les états
du sud non syndiqués . Comme le
Tennessee et le Mississippi. Comme
le soulignait Saut" Tech niq uement,
les syndicats peuvent exister dans
ces endroits, mais les gouvenements
veillent à ce que leur création sort dif­
ficile . Les salaires valent entre $6.00
et $7 .00 l'heure ce qui représente
environ fa m~iti é de ceux payés dans
le nord des Etats-U nis; de plus, ces
usines fonctionnent dans des condi­
tions sociales et de travail que nous,
au Canada , cons idérons co m me
inacceptables depuis plus d'un dem i
siècle".
Non conle nt des bas salaires
payés dans les états du Sud, les
sociétés explo itent maintenant les
paysans mexicains et expédient les
produits faits par cette main-d'oeuvre
à bon marché vers les États-Unis.
En vertu de l'Accord commercial
de Mu lroney , tant les frontières mexi­
caines que canadiennes serai ent
effectivement grandes ouvertes au
commerce; ainsi les industries cana­
diennes devront co ncurrencer les
salaires horaires de $0 .69 du
Mexique et non plus seulement les
bas salaires payés dans les états du
sud américain .
De plus, les multinationales établies
au Canada seraient libres de s'établir
au Mexique à l'instar de nombreuses
usines du Nord des États-Unis.
Donc c'est un suicide collectif pour
tous les Canadiens et Québécois.
DES SALAIRES MINABLES
DES SERVICES MINABLES
Et à souligner le lien étroit entre les
taux de salaire et les programmes
sociaux puisque les salaires génèrent
le plus de revenus d'impôt néces­
saires au financement de l'assu­
rance-chômage, de l'assurance-ma­
ladie et d'autres programmes simi­
laires . Un pays où les taux de salaires
sont bas ne peut s'offrir un aussi bon
réseau de sécu rité sociale.
Saul compare le développement
du libre échange en Amérique du
Nord à l'expérience européenne,
Selon lu i " fa clef du succès
europ ée n a été la déterm ination
d'augmenter les normes pou r se rap­
procher de celles des pays les plus
avancés et non pas de les abaisser
pour rejoindre celles des pays les
piUS démunis. Aucun pays d'Europe
ne pourrait fa i re concurrence
ouvertement à la Corée ou à la
Tha11ande où la main-d'oeuvre de ces
deux pays travaille dans des condi ­
tions similaires à celles du dix-neu­
vième siècle.
La Communauté Européenne limi­
te donc la concurrence à sa propre
défini t ion du te rm e. S inon elle
perdrait un combat inégal, subven­
tionnerait et encouragerait un sys­
tème social inéquitable.
Accepter la défin ition asiatique (ou
américaine) de la "concurrence" ne
ferait que détruire la société
européenne. "
Pour Sau l , la volonté d u gou­
vernement Muironey de conclure une
entente directe avec le Mexique ,
comme partie de l'accord avec les
États-Un is, indique qu'il veut
abaisser les salaires et réduire
sérieusement les programmes
sociaux du Canada.
Bien que les politiques sociales ne
soient pas particulièrement mention­
nées dans l' accord commercial de
Mulroney, il s'est engagé à ce que
celles du Mexique et du Tennessee
deviennent la norme . Ils produiront
des biens à meilleur prix assurant
ainsi que leur définition de la concur­
rence Inacceptable brute, et qui
remonte au 1ge siècle, deviendra la
version officielle en Amérique du
Nord.
Réjean Morel
Vice-président
LE '101
5
"
PRO-REGIE
L'affaire Miron
Le 6 juin 1991, le syndicat des cols bleus de la Ville
de Montréal dénonçait la mort d'un travailleur ainsi
que les biogaz malodorants du dépotoir de l'ancienne
Carrière Miron.
Depuis cette conférence, nous avons reçu une let­
tre du Ministre Paradis qui nous indiquait et confirmait
qu'il n'y aurait pas d'enquête publique sur le fameux
site.
Le 15 février 1992, dans le journal "Le Devoir" un
article écrit par Monsieur Louis-Gilles Francoeur se lit
comme suit:
"L'endroit où les "obstacles" ont été trouvés dans
les quatre cheminées se trouve à la même profondeur.
Cette partie des tuyaux se trouvait à la surface du site
d'enfouissement l'été dernier alors que le conflit avec
les cols bleus battait son plein. C'est à la même
époque que le site Miron fut victime de vandalisme.»
Nous trouvons que cet article est tendancieux et
nous accuse indûment. De plus, les actes de vanda­
lisme commis chez Miron ont été commis en automne
dernier vers la fin octob re et non pas durant l'été
comme le prétend les bonnes sou rces de Monsieur
Francoeur.
Maintenant, nous apprenons en début de mars que
ce n'est pas seulement 4 cheminées mais une cen­
taine de chem inées qui aura ient été bloquées.
Monsieur Francoeur votre source vous a induit en
erreur, par contre , vous auriez dû poser la question
suivante: A quelle hauteur le lixivia monte et descend
ca r il est fort probable que cette eau polluée (Iixivia)
laisse des résidus à chaque fois qu'elle monte et
descend.
Il est clair que si cette surveillance avait été faite
par des cols bleus attitrés à l'entretien de ces con­
duits , il n'y aurait pas eu de problème.
L'entrepreneur qui a toujours effectué les travaux
aurait dû faire l'entretien et la surveillance, peut-être
est-ce un manque de professionnalisme? C'est pas
parce qu'une compagn ie dit faire des travaux de génie
qu'ils le sont !
Pour nous c'est clair que si ces travaux avaient été
exécutés en Régie, le contrôle aurait été plus sévère
et nous ne serions pas pris à endurer les odeurs
nauséabondes que respirent les gens du quadrilatère.
Richard Imbeault
Pour le com ité Pro-Régie
ART ICLE 2 7.01, PARAGRAPHE 5 Comme vous le savez tous et toutes, nous avons
récupéré , en jui ll et 1989, 20 contrats d 'ordures
ménagères mais jusqu'à ce jour, nous sommes tou­
jours en attente d'une étude des travaux publics qui
confirmerait que nous ne sommes pas rentables . Tant
qu'à nous, puisque nous aussi nous avons fait une
étude en profondeu r et sur le terrain même, je peux
vous confirmer que oui nous sommes rentables.
Depuis juillet 1989, beaucoup de changements ont
été effectués tels que: parcours modifiés (agrandis) .
Nos camions trop gros pour certains contrats nous
occasionnent des retards, est-ce voulu? Les parcours
maintenant se font autant sur l'horaire de jour que de
soir. Vous savez tous que sur l'horaire de jour la cir­
culation est beaucoup plus dense ce qui occasionne
encore du retard. Enfin certains parcours en partie ou
en totalité ont été modifiés du fait que les camions
achetés par la Ville étant trop gros ne pouvaient plus
entrer dans certaines ruelles. Auparavant quand le
camion entrait dans une ruelle, il se trouvait à faire
6
LE 301
une rue complète sans trop que les journaliers(ères)
aient à emjambe r quoi que ce soit, les ordures étaient
à leur portée .
Maintenant tous ces déplacements d'opérations ne
font que rallonger le quart de travail des employés(es) .
Personnellement, je tiens à vous féliciter de votre
implicatibn.
Bravo à tous et toutes !
On lâchera pas !
GASTON LlZOTTE
Pour le comité Pro-Régie
P.S.: Si Jamais vous avez besoin de la lettre d'entente
concernant les ordures menagères, n'hésitez
pas à me contacter. Je me ferai un plaisir de
vous en donner une copie.
UNE SIGNATURE.. . UN ENGAGEMENT.. . POUR QUI? lit pas, ne se comprend pas, ne
s'applique pas de la même façon .
Voilà donc encore une fois la
trêve qui s'effrite.
r'r"
'" '" f,
Après plu s de 18 mois de
négociation, d'action, de concil ia­
tion, d'assemblées sur assem ­
bl ées, rapport de force de part et
d' autre , enfin , une entente de
principe avec l'emp loyeur Ville
(décembre 1991 ).
Pas encore au bout de nos
pei nes , à la Com mu nauté
u rb a i ne de Montréa l pas
d'entente, toujours su r le pied de
guerre. Un (1) mois et puis deux
(2) mois, voilà enfin une lueur
d'espoir "Entente de principe"
(février 1992).
TRÈVE ...
OU PAS TRÈVE ?
SIGNATURE OU PAS?
Vendredi, le 28 février 1992,
signature des ententes avec la
Ville de Montréal et ses représen ­
tants.
Ma i s v oi là le "hic" ce la
s'applique comment? Pour nous
valets au service l' ente nte
s'appl iqu e intégral ement. Po ur
certains administrateu rs des ser­
vices municipaux , l'entente ne se
- Prob lème de compré hension
ou mauvaise volonté ?
- Prob lème d'app licati on ou
volonté de résister à l'applica­
tion?
Plein de questions auxq uelles
nous sommes confrontés dès le
lendemain de cette fameuse
signature tant attendue.
Dans certains services muni­
cipaux, c'est la panique!
Qui est fautif ? Pas impor­
tant, il fau t s'entendre sur l'appli­
cation , ça se règle pe u à peu.
Quelle trêve I! 1 Et ce n'est pas
fi ni à la CUM, comb le de malheur,
la signature ça traîne...
On ne s'entend pas sur le
choix du président du Comité
d'étude sur la productivité,
réduction de la semaine et
d'heures.
La trêve s'effrite encore un peu
pl us . Enfin , mi-mars, ça se
signe. Mais encore là, pas tout à
fai t encore termin é parce que les
ententes signées comportent un
mécanis me qui pou r nous tous
est extrême ment important car le
"35 heures sur 4 jours" se trou­
ve dans cette route.
Trêve, voilà "la trêve", le tra­
vail de ce comité sera détermi­
nant pou r l'avenir de nous tous.
" vous faudra être très attentifs et
vigil ants sur les approches de vos
contremaîtres, gérants, car ils
vous tendront des perches, ils
essayeront de vous influencer, de
vous piéger, etc ... C'est donc là
un aspect extrêmement impo r­
ta nt dont vo us d ev rez t e n ir
compte .
Voyez-vous, la bataille reste à
faire ve rs l'ÉQUITÉ réelle qu'est
l'objectif du 35/4.
Comme vous l'avez sû rement
constaté, po ur ce rtains d'en tre
nous, la trêve est très fragile, 37
1/2 heu res pour certains c'est pas
évident , malgré to ut , c'est un
grand pas dans la bonne di rec­
tion. Vingt (20) mois de négocia­
tion pour y arriver et c'est telle­
ment fragile !
La trêve , le Com ité d'étude, le
résultat c'est pour bientôt.
C'est avec vo tre sou tien et
votre solid a rité que nous y
arriverons ensemb le.
Syndicalement,
Denis Maynard
secrétaire-trésorier-archiviste
EN ROUTE VERS ...
UN AVENIR MEILLEUR
LE301
7
Fête des Neiges
Fête des Neiges
COMITE" SPORTS ET LOISIRS Le comité des sports et loisirs de la section
locale 301 est heureux de vous faire part des
activités qui ont été organisées durant la saison
hivernale.
Le 2 février dernier, dans le cadre de la Fête
des Neiges se tenait notre course de Ilits annuelle
où plusieurs municipalités avaient été conviées
dont: Q uébec, Beauport, Repentigny,
MacMasterville...
C'est sous une température des plus clémente
que cette course composée de treize (13)
équipes s'est tenue. En première place: Les col s
bleus de la ville de Repentigny suivi de l'ex­
équipe championne des dernières années soit
celle de Gaston Lizotte avec la 'Toutoumachine
du 301" et en troisième celle de Léopold Roy avec
l'équipe des "Vétérans du 301 ". Félicitations à ces
trois équipes ainsi qu'aux dix autres pour leur par­
ticipation !
Vers l'heure du dîner tous ont festoyé et mangé
au chalet des baigneurs à l'Ile Sainte-Hélène.
Dans l'après-midi, c'est à "La Plaine des Jeux de
l'Ile Sainte-Hélène" que des parties de balle-molle
en raquettes et de ballon-volant sur neige ont eu
St-Jean-de-Matha
8
.E 30 !
lieu. L'équipe du confrère Pierre Champigny "Les
Zambonis" ont été couronnés champion. Pour le
ballon-volant l'équipe du 301 s'est taillée la pre­
mière place.
St-Jean-de-Matha:
Une journée plein air fut également organisée
à Saint-Jean-de-Matha, le 9 février, où plusieurs
ont pu "Tripper" à leur guise en descente sur
chambre à air.
Sainte-Adèle:
Durant les fins de semaine du 22 et 29 février
derniers, plusieurs cols bleus avec leur famille ont
pu se tremper dans une atmosphère de détente
et de loisirs à "L'auberge aux Croissants" à
Sainte-Adèle située près des centres de ski et
d'activités de plein air. D'ailleurs nous vous infor­
mons qu'un rabais de 10% est offert aux cols
bleus et à leurs amis(es) pour le futur.
Pour de plus amples renseignements, veuillez
communiquer avec votre comité des sports et
loisirs.
Auberge aux Croissants
Qui suis-je?
Auberge aux Croissants
Activités à venir:
Au mois de mai votre comité des sports et
loisirs est à organiser une autre dégustation de
vins et fromage. L'endroit et le prix des billets
vous seront communiqués sous peu.
et l'hiver prochain sont priés(es) de le faire auprès
du comité dès maintenant afin de former les
équipes. A bientôt !
VOTR E COMITÉ
DES SPORTS ET LOISIRS
Raymond Caron
Plusieurs nous ont demandé l'an dernier de for­
mer des équipes de hockey pour la section locale
301. L'invitation vous est lancée et tous ceux et
celles intéressés(es) à s'inscrire pour l'automne
Michel Alarie
Gilbert Dubé
Pasquale Marzano
LE SAVIEZ- VOUS?
Des plantes anti-pollution chez soi
ÉMISSIONS
ATMOSPHÉRIQUES, LES
COUPABLES
Le transport est le principal
secteur d'activité responsable
de la pollution de l'air au
Québec, avec 45.5% de toutes
les émissions atmosphériques.
Suivent les industries (30,2%) ,
la combustion (14% ) , les
sources diverses (8,4%) et l'in­
cinération (2%).
l ______
~
Une étude de la National Aeronautics and Space
Administration des États-Unis a démontré que des plantes
d'intérieur peu exigeantes en lumière absorbent le benzène, le
formaldéhyde, le monoxyde de carbone et autres polluants
présents dans l'air de la maison . Ils notent qu'entre 15 et 20
plantes suffisent pour purifier une maison de 200 m. carrés de
surface de plancher. Parmi ces plantes citons l'hédéra. le
dracéna, l'aglaonema, le spathyphyllum, le syngonium et les
scindapsus (arums).
(tiré de Organis Gardening)
QUAND LA NEIGE NEIGE
__
-----l
HARO SUR LES POTEAUX D HYDRO
Les 1,8 million de poteaux utilisés par Hydro­
Québec contiennent 10 000 tonnes de pen­
tachlorophénol (PCP) , un pesticide hyperpéné­
trant, qui contient des dioxines, et dont la for­
mu lation chimique est voisine des BPC. La
société d' État possède 114 cours d'entre­
posage, où elle stocke 60 000 poteaux gorgés
de PCP qui, suintant au soleil ou lavés par les
pluies, contaminent le sol. Les poteaux retirés
du réseau sont vendus aux campings, commis­
sions scolaires et municipalités, qui les utilisent
pour la construction de quais et de parcs
d'enfants . D'autres encore finissent dans le
foyer familial.
­
En moyenne, chaque hiver, les déneigeuses de
Montréal jettent directement dans le fleuve Saint­
Laurent plus de trois millions de mètres cubes de neige
sou illée. C'est l'équivalent d'environ 130 000 charge­
ments de camions de 10 roues . C'est 31% de toute la
neige transportée. Cette neige est souillée des 347
tonnes métriques de chlorure de sodium et de 121 000
tonnes métriques de sel abrasif épandus dans les rues
de la métropole en un seu l hiver.
1
______________ .
RALENTI
Est-il vrai qu'il est défendu de laiss.er le
moteur tourner pendant qu'on entre chez le
dépanneur pour une courte période ?
En effet, le Code de la sécurité routière spé­
cifie que "nul ne peut laisser sans surveillance
un véhicule routier dont il a la garde sans avoir
préalab lement enlevé la clé de contact et ver­
rouillé les portières". Si vous ne vous conformez
pas à cette disposition du Code, vous vous
exposez à une amende de 30$ à 60$.
1
LE 3Cl
9
LE TEMPS DE HAUSSER LE TON
Selon l'agronome et écologiste Ren é Dumont: "Chaque
année, de 200 000 à 500 000 morts sont dues à la dété­
rioration du climat, qui entraîne des sécheresses de plus
en plus nombreuses" . Dans son dernier ouvrage "La con­
trainte ou la mort: lettre ouverte aux Québécois", il invite
ces derniers à participer aux changements requis pour lut­
ter contre l'effet de serre, résultat de la trop forte utilisation
des combustibles fossi les, qui détériore les climats et remet
en question la survie de l'humanité. "Si le ton est dur, c'est
qu e la situation l'exige" affirme Dumont.
BYE BYE 91
L'an dernier, la déforestation et l'uti­
lisation de combustibles foss iles ont
envoyé 19 millions de tonnes de C02
dans l'atmosphère , aggravant ainsi le
phénomène d'effet de serre. L'an
dernier encore 11,3 mi ll ions
d'hectares de forêt tropicale ont été
détruits, tuant du même coup environ
cinq espèces vivantes par jour.
l
LA FORÊT TOMBE, LES REMÈDES
DISPARAISSENT
Chaque minute, dix hectares de forêt
tropicale disparaissent et avec eux, de
précieux médicaments qui demeureront
inconnus . En détruisant les forêts tropi­
cales, l'homme détruit du même coup le
plus grand laboratoire pharmaceutique au
monde, soutiennent plusieurs scien­
tifiques, dont le docteur Eloy Rodriguez
de l'Université de la Californie qui affirme:
"On ne sait pas combien de médicaments
mis au point par la nature sont déjà per­
dus".
TROP DE DIOXINES?
Changeons la norme...
Constatant que la population canadienne s'inquiète
du fait que les nouveaux-nés allaités au sein absorbent
des doses de dioxines et de furannes (très toxiques)
16,5 fois plus élevées que la norme fédérale, le min­
istre de la Santé invite la population à ne pas s'inquiéter
inutilement: son ministère va réviser le règlement actuel
qui stipule qu'il n'existe pas de niveau sans danger de
dioxine dans les aliments' Rappelons que les dioxines
et les furannes sont dispersées dans l'environnement
par l'usage des préservatifs du bois, les rejets des in­
cinérateurs de toutes sortes et le procédé de blanchi­
ment au chlore des usines de pâtes et papiers.
1 ____
TRAITEMENT DE CANAL 1
En octobre 1990, Québec et
Ottawa ont enfin décidé "d'étudier la
possibilité" de dépolluer le canal
Lach ine. Ce canal renferme
aujourd'hui pas moins de 215 000
mètres cubes de sédiments dan ­
gereux, suite à son utilisation comme
égout par de nombreuses industries
de la région de Montréal. Tout projet
de dépollution de ce site est parti­
culièrement complexe, car il faut
éviter, en remuant les sédiments,
qu'ils se propagent davantage dans
l'environnement...
.___
______
L'EFFET DE SERRE
Les villes de Québec, St-John's (Terre-Neuve) et
Prince-George (Colombie -Britannique) ont chacune
enregistré des diminutions de chute de neige de l'ordre
de 15 à 20% au cours des années '80. Au cours des
mêmes années, les Prairies ont fait face à la pire séche­
resse depuis 50 ans. De fait , les sept années les plus
chaudes que nous avons connues aux cours du XXe siè­
cle se sont curieusement retrouvées pendant la même
décennie.
,
'.
,' "
­
• ~ '1
"
1
COMITÉ DE L'ENVIRONNEMENT
Jacques Cordeau, préSident
Michel Dubé, secrétaire
Mario Breault, membre CUM
Pour information: 493-1254 - 384-7730
10
LE 30 1
(
••
~
. .:..
,
La Journée internationale
de la femme
Vendredi 6 mars dernier, dans
une ambiance de printemps, plein
de fleurs, de ballons , bleus,
blancs, roses et d e la belle
musique étaient au rendez-vous
pour fêter "La journée interna­
tionale de la femme" .
Notre programme de la soirée
a débuté avec le mot de bien­
venue de notre président, Jean
Lapierre, suivi d'un témoignage
concernant la vie et le travail
des femmes dans notre
société, par notre invitée spé­
ciale Madame Elyse Tremblay,
conseillère syndicale au C.T.M.,
responsable de l'éducation et des
dossiers de la condition fém inine
et de la solidarité internationale.
La soirée a continué avec de la
danse, des prix surprises pour se
terminer avec un grand buffet pré­
paré et servi par le Comité à la
condition féminine .
Les responsables du Comité à
la condition féminine remercient
toutes les personnes qui ont fait
que cette soirée soit possible et
aussi tous les confrères et toutes
les consoeurs qui étaient au ren­
dez-vous.
Chantal Racette
Chantal Imbeau lt
En espérant que tous et toutes
qu i n'ont pu venir seront des
nôtres l'an prochain.
Pour votre information , au com ­
mencement de l'année, nous
avons donné dans notre suivi
d'intégration des femmes au tra­
vail non traditionnel des cours sur
le harcèlement sexuel. Les
femmes cols bleus, qui ont
assisté , étaient très intéressées
et les résultats son t que ces
dernières en ont discuté avec
leurs compagnes ce qui a pour
effet que plusieurs autres femmes
sont désireuses d'y assister.
Nous annoncerons la reprise du
cours dans les meilleurs délais.
Ce cours sera également
donné au Conseil syndical sous
peu .
LE COMITÉ DE
LA CONDITION FÉMININE
Chantal Racette
Chantal Imbeault Lucrécia Sotomayor, responsable politique du C.C.F. Lucréci a Sotomayor
LE 30 1
11
COMITÉ RÉGIME DE RETRAITE PRESTATIONS D'INVALIDITÉ LONG TERME Lors de la négociation de la convention col lective de
1985, nous avons obtenu un gain important soit celui de la
protection sal ariale en cas d'accident ou de maladie autres
que ceux qui arr ivent au travail et qui relèvent de la
Com mission de la santé-sécurité du travail (CSST). Cette
protection qu i débutait en mars 1987 comporte deux volets
soit l'assurance-salaire court terme qui est étend ue sur les
27 premières semaines de votre invalidité et l'assurance­
salaire long terme qui s'étend de la 28e semaine jusqu'à
la fi n de votre invalidité.
Au paravant les cols bleus frappés par la maladie étaient
couverts par la banque de malad ie (souvent ils (elles)
avaient peu d'heures de maladie ou pas du tout) ensuite
ils (elles) avaient ce qu'on appelait le demi-temps qui pou­
vait durer jusqu'à 3 mois à 50% du sal aire qu'ils avaient.
Si l'invalid ité persistait, ils (ell es) avaient alors droit à
l'assurance-maladi e gérée par la Commission de l'assu­
rance chômage qu i donnait quelque 60% du demi-tem ps
et ce, pour 17 semaines. Ensuite ils (elles) avaient le choix,
soit aller à l'aide social e ou devenir retraité (e) avec le nom­
bre d'années qu'ils (elles) avaie nt accumulées avant le
début de leur invalidité total e permanente. En plus d'être
éprouvés(ées) par la mal adie , nos cols bl eus voyaient leur
revenu descendre dans la plupart des cas en deça du seuil
de la pauvreté.
Avec notre régime d'assurance-salaire, la sécu rité finan ­
cière de nos cols bleu s est protégée d'une façon adéquate
et ce, jusqu 'au moment où vous atteignez l'âge de 65 ans
ou qUEl vous ayez atteint la rente maximale de votre régime
de retraite.
Dans cet article nous abordero ns seu lement l'assurance­
sal aire long terme cell e qui débute après l'assurance court
terme (27 prem ières semaines)
SECTION 4 : PRESTATION D'INVALIDITÉ
Montant de la prestation
Si vous êtes atteint d'invalidité au cours d'une période
de travai l actif, vous avez droit à une prestation d'i nvalidité
dont le montant est ég al à 70% de votre salai re fi nal moyen
au début de la période d'invalidité.
Durée de la prestation
Cette prestation est versée à compter de la 28e sem aine
d'i nvalidité. Au cours des 27 semaines précédentes, vous
bénéficiez de vos congés de maladie ainsi que de la presta­
tion prévue à la protection d'assu rance-invalidité de courte
durée so uscrite par l' employeur. Veu il lez consu lter la
brochure de votre programme d'assurance coll ective pour
plus de re nseignements à cet effet.
Versement de la prestation
Votre prestation vous est versée les 2e et 4e mercredis
12
LE 30 1
(Ville de Montréal ) ou les 15e et 30e jours (CUM ) de chaqu e
mois, jusqu 'à la première des éven tualités suivantes à se
produi re: la cessation de votre invalidité , l' âge de 65 ans,
ou la date à laquelle vous complétez 30 années de parti­
cipation.
Définition du salaire final moyen
Tout comme pour le calcul de votre rente de retraite,
votre salaire final moyen est la moyenne an nuelle de vos
sal aires des 3 années consécutives de participation au
régime au co urs desquelles les salaires ve rsés ont été les
plus élevé s. Si votre période de participation est inférieure
à 3 années, la moyenne est calcu lée sur la durée exacte
de votre période de participation .
Exclusion d'une invalidité relevant de la CSST
Si votre in validité résulte de l'exercice de vos fonctions
et si votre employeur vous verse votre salaire net en temps
régu lier, ou tout montant équivalent, te l que prévu à votre
convention collective, vous n'avez pas droit à la prestation
d'invalidité du régi me.
Exclusion des rentes d'invalidité
du RRO et de la RAAO
Votre prestation d'invalidité est réd uite de la prestation
initiale de la rente d'invalidité de la Régie des renies du
Ouébec (RRO) à laquelle vous avez dro it ou de celle
payable par la Régie de l'assurance-automobile du Ouébec
(RAAO), sans te nir compte de leur indexati on fu ture. Vous
devez soumettre votre demande de rente d'invalidité du
RRO dès que l'administrateur du régi me l'exige. Une copie
de votre demande doit lui être envoyée. Vos prestations
d'invalidité ne seront réd uites qu'à partir du mom ent où la
RRO vous verse ra une rente d'invalidité. Des ajustements
rétroactifs pourront être apportés si cela est nécessaire , ce
qui si gnifie que si vo us recevez des prestations de la RR O
pour une période pour laquelle vou s aviez déjà reçu des
prestatio ns d'invali dité du régime , vou s devrez remettre les
prestations payées en double à l'administrateur du régime.
Exemple
Vo us recevez mensuellement une prestation d'invalidité
égale à 1 680 $. Si vo us devenez admissible à la rente
d'inval idité de la RRO , soit 680 $ par mois, votre presta­
tion du régime est réduite à 1 000 $ dès que la RRO vous
verse sa rente .
Par ailleurs, même si la rente de la RRO est haussée à
720 $ par suite d'une indexation effectuée par ce rég ime
public, le régime contin uera de vous verser le même mon­
tant de rente , soit 1 000 $ . Ce montant sera lui-même
indexé an nuellement, tel qu'indiqué ci -après.
Formule d'indexation
Votre prestation est indexée à com pter du 1er juil let sui­
vant l'année au cours de laquelle a débuté vot re invalidité
et annu ellem ent par la suite selon un pourcentage qui peut
être estimé simplement comme la moyen ne (réduite de 2 %)
des 5 dernières années des obligation s du Canada d'une
durée de plus de 10 ans, moins 3 %. La moyenne utilisée
pour ce calcul est établie au 31 décembre 1989. La même
formule s'applique à la fois à l'ancien et au nouveau régime.
Indexation des dernières années
Les taux d'indexation produ its par l'application de cette
formule depuis 1988 sont les suivants :
1990
4.9%
1991
4.9 %
Au cours des proch aines années, le taux d'indexation
devrait se mainten ir aux environs de 5 % par année.
Calcul de l'indexation
L'indexation de votre prestation est effectuée, pou r la
première fois, le 1er juillet de l'année suivant immédiate­
ment le début de votre invalidité. Il ne s'agit cependant pas
d'une pleine indexation. Elle est pl utôt effectuée propor­
tionn ell ement au nombre de mois pour lesquels votre
prestatio n vous a été versée dans l'année de votre inva­
lidité. Ce n'est qu'à compter du 1 er jui ll et de la seconde
année que vous avez droit à une pleine indexation .
Définition d'invalidité totalè
Pour avoi r droit à cette prestation , vous devez être totale­
ment incapable, par suite de maladie ou d'accident, de rem ­
plir tout emploi que votre employeur peut vous offrir à son
service et pour lequel vous êtes raisonnablement qualifié
en raison de votre formation, de votre éducation ou de votre
expérience. L'emploi doit com porter une ré munérat ion
supérieure à la rente de retraite à laquelle vous auriez droit
si vous aviez atteint l'âge de 60 ans.
Définition de période d'invalidité
Une période d'invalidité doit être une période continue
ou une suite de périodes successives attribuables à la
même cause ou à des causes reliées entre elles. Il peut y
avoir un retour temporaire au travail entre deux périodes
successives. Ce retour doit être de moins de 3 mois.
Si elles sont séparées par un reto ur de 3 mois ou plus,
elles sont alors co nsidérées com me des périodes dis­
tin ctes. Il s'agit d'une nouvelle invalidité et de nouvelles
prestations ne sont payables qu'après 27 semaines au
cours desquelles vous utilisez d'abord vos congés de ma­
ladie et recevez les pre~:ations de la protection d'assu­
rance-invalidité de courte durée souscrite par l'employeur.
De même, une suite de périodes successives d'invali­
dité attribuables à des causes non reliées entre elles cons­
titue une seule période d'invalidité s'il n'y a pas un retour
au travail d'au moins une journée. Dans ce cas, le régime
continue de vous considérer invalide sans aucune inter­
ruption. Dans le cas contraire, il s'agit d'une nouvelle inva­
lidité.
Preuves d'assurabilité
Vous devez fournir à l'adm inistrateur du régime tous les
renseignements requis sur les ci rconstances et l'éten due
de votre invalidité et vous soumettre aux examens médi­
caux jugés nécessaires. Si vou s nég ligez de vous con­
former à ces exigences, l'administrateu r du régime sus­
pendra le paiement de votre prestation.
Les examens médicaux sont effectués par des médecins
désignés par l'employeu r. Lors de ces examens, vous pou­
vez être accompagné, à vos frais, par le médecin de votre
choix .
Une décision quant à la reconnaissance de votre inva­
lid ité doit alors vous être rendue par les médecins de
l'employeur et communiquée par écrit dan s les qu inze jours
suivant la date de chaque examen.
Vous pouvez contester cette décision en transmettant,
dans les 60 jours (Ville de Montréal) ou les 30 jours (CUM)
suivant la réception de leur décision, un avis écrit en ce
sens incluant un rapport médical complété par le médecin
de votre choix.
Si, après analyse de la contestation, une divergence
d'opinion pet'siste entre votre médecin et les médecins de
l'emp loyeur, vous devez alors vo us soumettre à un nouvel
exam en médical. Cet examen est effectué par un médecin­
arbitre désigné conjointement par votre médecin et le
médecin de l'employeur. Tous peuvent assister à cet exa­
men .
Une décision doit alors vous être rendue par le médecin­
arbitre et com muniquée par écrit dans les quinze jours sui­
vant la date de cet examen. Cette décision est finale.
Vous devez défrayer la mo itié des honora ires du
médecin-arbitre.
VERSEMENT DE LA PRESTATION
Veuillez noter que durant toute la durée de votre période
d'invalidité vous êtes exonérés(es) de vos cotisations au
régime de retraite. De pl us, vos années comptent comme
si vous aviez participé au régime .
Ex: Jean , vingt ans de participation au régime de retraite.
Il tombe malade durant 5 ans, reçoit des prestations d'inva­
lidité durant cette période. Quand il reviendra au travai l, il
aura 25 années de participation au régime de retraite sans
avoir payé sa cotisation durant son invalidité.
Comme vous pouvez le constater nous bénéficions d'un
régime d'assurance-inval idité qu i nous protège adéquate­
ment. Si vo us avez des questions, communiquez avec le
comité de régime de retraite qui se fera un plaisir d'y répon­
dre.
LE COM ITÉ DE RÉGIME DE RETRAITE
Jean-Luc Pagé
Yves Doutre
Gérard Mélano
Roger Daoust
Serge Pinel CUM
LE 301
13
BOYCOTTONS NATIONAIR C'EST VITAL C'est le 20 janvier dernier que les
440 agents et agentes de bord de
Nationai r (sections locales 4026 et
3031 du S.C.F.P.) lançaient une cam­
pagne de boycottage contre le trans­
porteur aérien .
Le 19 novembre dern ier, la seule
réponse que Monsieu r Obadia , prési­
dent de Nationair, a jugé bon de don­
ne r a ux de ma nd es po urt an t for t
légitimes et réalistes du syndicat à la
table de négociation c'est de fa ire un
lock-out de ses employés(es).
Les 450 employés(es) sont sans
convention collective depuis 1990 et
recevaient au moment du lock-out un
salaire moyen de 15,600.00$ brut par
année pou r 72 heures de "vol" vérita­
bl e par mois .
Les heures d'attente entre les vols
cie même que les périodes de disponi­
bil ité ne son t pas pay ées pa r
Nationair, ce qui donne un horaire de
45 heures par semaine , pour à peine
l'équivalent du salaire minimum .
Cette compagn ie (troisième plus
im porta nt trans porteur aé ri en au
Canada) préfère en gloutir des ce n­
taines de milliers de dollars en fiers­
à-bras et en rel ations publiques plutôt
que de négocier de bonne foi.
L'im portan ce d'ap puyer ces tra -
vaill eurs (eu ses) oe uvrant dans le
secteur du transport aérien n'est pas
seulement pour leur avenir mais pour
celui de l'en semble des salariés(es) et
gagn e-petits du pays.
En effet, depuis un certain te mps,
on as s iste à une off ens ive bie n
orc hest rée de to ut le monde des
affaires pour forcer les syndiqués(es)
à accepter de réd uire leur pouvoir
d'achat, leur niveau de vie, pour ren­
dre les profi ts de firmes de toutes
so rtes plus alléch a nt s po u r les
investisseurs.
COMITÉ D'ÉDUCATION
ET ACTION POLITIQUE.
FONDS DE SOLIDARITÉ
Au moment d'écrire ces lignes toutes les données ne
nous étaient pas parvenues concernant la dernière cam­
pagne du Fonds de solidarité qu i se terminait exception.
nellement cette année le 29 février dernier
Mentionnons tout de même que plusieurs membres de
la section locale 30 1 se sont prévalus(es) de l'opportunité
de transfére r la balance de leurs journées de maladie dans
le Fonds et ainsi bénéficier de réductions et de crédits
d'impôts importants . En tout 153,000.00$ ont été ai nsi
transférés dans le Fonds. Notons également qu'à la fin
de janvier 1992, le Fonds détenait un actif de un demi­
milliard de dollars, comptait 115,000 actionnaires et avait
investi 245 millions de dollars dans les PME québécois­
es, contribuant à maintenir où crée r 23,000 emplois.
Voici quelques-uns des objectifs qui ont été dépassés
au mois de janvier dernier:
- L'augmentation du montant total des souscriptions de
janvier 1992 est de 120 % par rapport à janvier 1991 . - L'objectif de 4,1000,000.00$ fixé pour les souscriptions
forfa itaires a été dépassé de 1,183,549.00$ pour attein­
'dre 5,283,549.00 $.
- L'objectif de 1,000 adhésions par déduction à la source
sur le salaire a été fracassé pour atteindre le nombre
de 1,345.
- Au total 2,28 1 nouvelles personnes ont adhérées au
Fonds au mois de janvier dernier. La section locale 301
a maintenant 925 adhérents(es) au Fonds avec un actif
de 2,577, 354.00$ dont 447 adhéren ts(es) ont une
déduction à la source .
Le comité du Fonds de Solidarité de votre section locale
ti ent à vous souligner qu'en tout temps durant l'année
vous pouvez adhérer au Fonds de Solidarité par l'entre­
mise de vos douze (12) responsables locaux .
LE COMITÉ DU FONDS DE SOLIDARITÉ CHERS(ÈRES) RETRAITÉ(ES) COLS BLEUS
Au nom du Regroupement des Retraités(es) cols bleus
de la Ville et de la Communauté urbaine de Montréal, il me
fait plaisir de vou s annoncer que les activités et les loisirs
pour la saison 1991-1992 ont com mencé. Le comité d'ami­
tié est très actif, l'amusement est de mise tous les mer­
credis après-midi : danse sociale, jeux de to utes sortes ,
goûter et café sont servis au sous-sol du bureau du
Syndicat.
Noël dernier, un bon buffet a été organisé en votre hon ­
neur. Que dire des trois jours des Valentines et Valentins
à Sainte-Adèle en février dernier, une expérience inoubli ­
able .
Le 7 septembre prochain débutera une ligne de quille
au 8366 rue Saint-Laurent au Métropolitain Bowling. Pour
14
LE30
de plus amp les renseignements contactez Mado au : 1-649­
5978 ou Réal au: 654-81 82 ou encore directement à la salle
de quilles Marco au: 381-1 818. L'invi tation est lancée à
toutes et tous . (Stationnement réservé. ) CoCit 5.50 $ la par­
tie.
Nous étudions aussi un projet de voyage pour tous et
tou tes avec vos conjoints(es).
Une assemblée générale se tiendra aussi en septembre
prochain pour fa ire rapport sur l'ensemble des activités et
élire un nouveau comité directeur du Regroupement.
A tou s et toutes, Bonne fi n de saison !
Réal Létourneau
COMITÉ SANTÉ-SÉCURITÉ Contrairement aux autres journaux, le comité de santé­
sécurité cette fois -ci a décidé de vous informer en bref de dif­
fé re nts dossiers et de ce rtain es situations actuelles touchan t
la santé et la sécuri té du travail chez vous.
TRAVAUX SUR LA VOIE PUBLIQUE
VERSUS TRAVAUX DE CONSTRUCTION
Un chantier de co nstruction est défini dans la loi comme
étant un lieu où s'effectue des travaux de fondation , d'érec­
tion, d'entretien, de rénovation, de réparation, de modification
ou de démolition de bâtiments ou d'ouvrages de génie civil
exécutés sur les lieux même du chantie r et ce , à pied-d'oeu­
vre y compris les travaux préal ables d'aménagement du sol. ..
Jusqu'à ce jour, la Vi lle de Montréal jouissait plus ou moins
d'un statut privil égié du fait que plu sieurs travaux de cons­
truc tion et surtout de réfection de chaussées n'obligeaient pas
l'employeur de s'assurer que ses employés(es) aient su ivi les
cours de risques communs reconnus par la constructi on.
Dern ièrement, nous avon s renco ntré les inspecteurs de la
Commission de la santé et de la sécurité du travail. Ces
derniers nous avisèrent que l'ensemble des cols bleus affec­
tés(ées) à des trava ux de construction et surtout à la ré fec ­
tion des chaussées devaien t au préalable être déten teurs
d'une carte attestant qu'il s ou qu'elles avaient suivi le cours
de risques communs donné à la Vi ll e de Montréal et reconnu
par la construction . Votre comité suggère fortement à tous et
to utes les cols bleus qui oeuvrent dans ce domaine de deman­
der à leur supérieur de les inscrire sans délai aux séances de
formati on prévues pour 1992. Advenant une réponse négative
de leur part, n'hésitez surtout pas à communiquer avec votre
représentant( e) syndical(e) .
INSTITUT DE RECHERCHE EN SANTÉ-SÉCURITÉ AU
T~AVAIL (I.R.S.S.T.) EBOUEURS ET HACHE BRANCHES
(EMONDEURS).
Les membres de votre comité siègent présentement sur le
comi té aviseur de 2 proj ets d'é tudes effectuées par
l'I. R.S .S.T .. Un de ces projets porte sur les risques reliés au
travail des éboue urs et l'autre su r la fabrication d'une machine
à hache branches qui éliminerait au maximum les risques
reli és aux vibrations, aux bruits et aux accidents du travail.
Lorsque nous auro ns des développements importants dans
chacun de ces dossiers, nous nous fero ns un devoir de vous
en Informer.
PROGRAMME DE PRÉVENTION VILLE DE MONTRÉAL
C.S.S.T.:
Depuis le début de l'ann ée 1992, la C.S.S.T. a décidé de
Robert Morin
Rodrigue Fournier
mandater 8 in specteurs pour le dossi er Ville de Montréal. De
ces 8 inspecteu rs, 5 seront attitrés pour les établi ssements où
l'on retrouve des col s bleus. De plus, la C.S.S .T a avisé
l'employeur qu'elle accentuerait ses démarch es afi n que la
Ville élabore, telle que la loi sur la santé et la sécurité du tra­
vail le prévo it, des program mes de prévention pour chacun
des établiss ements que les in specte urs visiteront. Pour ce ,
votre comité dem eure toujours vigil an t afin que ces pro­
gl-am mes de prévention soien t él aborés de façon paritaire pour
que no us puissions en ce sens jouir d'une parti cipation active
d'une tell e approch e de prévention.
DOSSIER PARC 1992:
Lo rs de la saison hiver 1991-1 992, votre co mité a effectué
des inspections de conformités dan s pl us de 30 parcs avec
patinoires. Ces inspections ont principalement eu lieu dans les
rég ions: Pointe-au x-Tremb les , Cen tre-Sud , Riviè re-des ­
Prai ries et Saint-Michel. Plusieurs an omalies tell es que :
manque de commun ications, chauffage déficient, toilettes por­
tatives inadéquates, trousses de premiers soins incompl ètes
etc... ont été décelées et rap portées aux gestionnaires respon­
sabl es. Ce dossier va se pou rsuivre dès ce printemps lors de
la réouverture des parcs pour la saison estivale. Nous con­
ti nuerons de fai re pression auprès des gestionnaires resp on­
sables et s' il le faut nous exigerons que le service d'in spec­
tion de la C.S.S.T. oblige l'employeur à apporter des correc­
tion s. Nous demandons à tous ceux et celles qui devront tra­
vailler dans les parcs cet été et qui auron t des motifs de croire
que ce travail les expose à un où plusieurs dan gers de com­
muniquer avec vos représentants syndicaux ou avec les mem·
bres du comité de santé-sécurité.
SANTÉ-SÉCURITÉ
Équipements de protectio n individuels pour les femmes co ls
ble us.
Suite à la pol itique municipale ain si qu'à l'embauche mas­
sive de plusieurs femm es qui sont venues se joindre à nos
rangs, nous avons ciû ren contre r l' employeur et le ch ef
ache teu r afin qu e ces de rn iers p ui ssen t fourn ir des
équipements de protection individuels les mieux adaptés
pour ces dernières.
Il existe présentement plusieurs vêtements et équ ipements
disponibles dans les magasins de la Vil e de Montréal. Pour
plus de renseign ements, n'hésitez surtout pas à communiquer
avec vos représentants en santé et sécurité au travail.
LE COMITÉ DE SANTÉ-SÉCURITÉ
Gilles Lefebvre
Normand Lajoie
Guy Quevillon
Nous annonçons avec infi niment de peine le décès de Monsieur William Mori n, père de Robert , membre du com ité central de
santé-sécurité, survenu le 4 mars écoulé, âgé de 67 ans.
Le com ité d'éducation et action politique se fai t le porte parole de l'ensemble des cols bleus et du personnel syndical pour présen ­
ter aux parents, familles et amis(es) et plus particu li èrement au confrère Robert l'expression sincère de nos profon des sympathies.
LE :101
15
r-­
1
1
,
"",
,
COMITE D'ACCES A L'EGALITE "
"
MYTHE OU REALITE
En septembre dernier, nous débattions
une séri e d'articles sur l'accès à l'égalité .
En décembre, nous abordions une série
de 10 mythes en annonçant les deux (2)
premiers. Lors du jo urnal le 30 1 de février,
nous brillons par notre absence .. . N'ayez
crai nte , au cun rappo rt avec l'accès à
l'ég alité 1
Aujou rd'hui , no us po ursuivons notre
série en abordant une troisi ème et un qua­
tri ème mythes quant à l'accès à l'égalité.
Certains(nes) croi ent que "L'accès à
l'égalité signifie de meilleurs emplois,
des promotions ou des postes au sein
de la direction pour certaines person­
nes qui n'ont pas à travailler pour les
obtenir".
Mal he ure useme n t, cel'lai ns e m ­
ployeurs, préocc upés de leur image, ont
parfois reco urs à des nom inations sym­
bo l iq ues. Ils ve ulen t to ut sim p leme nt
afficher qu'ils n'ont rien contre le fait de
confier des postes de direction et/ou bien
rém unérés à des femmes ou des mem­
bres de minorités vi sibles ou ethniques,
Ces mesures nui sent 8. l'accès à l'éga­
lité. Les véritables pro gram mes d'accès à
l'égalité visent à éli miner les obstacles et
les injustices à tous les niveaux d'une
org anisation et pe rmettre l'intégratio n à
tous les types d'emplois. Cela ne signifie
pas qu'une fe mme, par exem ple, n'a pas
besoin d'acquéri r la compétence , l'expé­
rience et les qualifications requises pour
l'emploi.
par l'employeur sont souvent mal adaptés
pou r répo nd re aux beso ins de tous les
membres. Les efforts syndicaux en v ue
d'élimi ner les inég alités feront que les
fe mmes , les travaill euses et travailleurs
des groupes ci bles accorderont leur con­
fiance au syndicat et en seront fiers.
En esp érant que ces renseignements
vous aidero nt à mie ux comprendre les pro­
grammes d' accès à l'égalité, Nous pou r­
suiv rons avec un 5iè me et un 6ième
mythes dès le prochain jo urnal "Le 301".
Merci de votre fidélité .. .
L'accès à l'égalité a pour but de faire
en sorte qu'un memb re du groupe dis­
crimi né ne se voit plus refuser un me illeur
emp loi o u une pro moti on , simpl em ent
parce qu'il est membre de ce groupe.
L'accès à l'égalité n'est pas un substi­
tut au travail ni aux qualifications, c'est un
moyen de fou rnir un mil ieu où on travaill e
sur un pied d'égalité .. .
Certains(es) cro ient que "L'accès à
l'égalité accapare une trop grande par­
LE COMITÉ D'ACCÈS À L'ÉGALITÉ
tie du temps et des ressources d'un
syndicat devant être consacrés à des
problèmes plus importants".
Bon nombre de sy ndicats ont décidé
d'acco rder bea ucou p de te mps et de
ressources à l' accès à l'éga lité parce que:
Prem ièrement, cela touche souvent une
proportion impo rt ante de leurs mem bres.
Deuxièmement, le principe de l'égal ité
sociale et économique est l'u n des fon de­
ments du syndicalisme. Au delà des obli ­
gations légales , la plupart des syndicats Lucrecia Sotomayor
poursuivent des objectifs de justice incl us
da n s leurs st a t u t s e t rè gl em e nts .
Troisièmement, les inégalités divisent les
travailleurs (euses) et affaiblissent le mou­
ve ment sy nd ica l. T a nt que ce rt a in s
groupes sero nt mai ntenu s à l'écart du
milieu de travail ou form eront un réservoir
de ma in-d 'o euvre à bo n ma rch é, les emp lois syndiqués seron t men acés et conséquemment le rapport de force syn ­
dicale. Quatri èmement, les programmes Pierrette Jean
Ginette Marquis d'accès à l'égalité établis exclu sivement
COMITÉ DE GRIEFS
"
"
REVENDICATION POSTE D'AGENT DE SECURITE
(arbitre Dulude)
Les plaignants reprochent à l'em ployeur d'avoir affecté des
emp loyés auxiliaires en fo nction supérieur à un poste permanent
d'agent de sécu rité 34 heures par sem ai ne. La divi sion reg ro upe
3 catégories d'agents de sécurité: ceux de la classe 1 qui assurent
la surveillance à l'i ntérieur d'un bàti ment, ceux de la classe 2 qui
patrouillent à l'aide d'un véhicule motorisé et ceux de la classe 3
qui exercent El l'intérieur d'une centrale . Jusqu'en 1989, il Y avait
9 postes d'agents classe 3, un agen t fut promu officie r. Pour
combler le poste ainsi laissé vacant , l'employeu r eut recours à
des em ployés auxilliaires à raison de 32 heures semaine seule­
ment.
Com pte tenu des droits préférentiels des employés titu lair'es
sur les em ployés auxiliaires, l'arb itre en déduit qu 'il existe des
postes d'auxil iaires, et que ce sont ceux dont l'hora ire de travail
est inférie ur à 40 heu res. La sécurité d'emplo i et de traitement
confé rée aux employés titulaires s'app li quent tout naturellement
à leur poste de titularisation qui en est un de 40 heures semaine
au sens de l'article 5.01 de la conven tion. Il déduit donc que les
bénéfices du titulariat d'un emp loyé sont incompatibles avec sa
re che rche d'un poste dont l'ho raire est inférieur à 40 heures par
semaine et que, en conséq uence de tels postes doivent être con­
sidérés des postes d'auxilliaires. La Vil le était justifiée ic i d'offrir
à ses auxiliaires à l' excl usion des plaignants le poste d'agent de
sécurité classe 3 , assorti d'un horaire de 32 heures par semaine .
(Le grief est rejeté)
Depuis la fin de lanvier 1992, nou s avons tenu des rencontres
spéciales po ur tenter de régl er les anciens dossiers de griefs , Ces
rencontres son t positives et nous poursuivons toujours ses ren­
contres au rythme de 2 Jou rs semaine dan s les différents services.
16
lf 301
Pour renseignements concernant la période de vacances.
10 .06 a) L'employé peut, si les besoins du service le permettent,
prendre une semaine de vacances , un (1) jour à la fo is. L'employé
doit faire sa demande à son supérieur au moins sept (7) jours à
l'avance . Cette demande ne peut être refusée sans motif valable.
b) A l'exception des employés qui prennent moin s de cin q
(5) jo urs consécutifs de vacances, l'employé doit rec evoir son
traiteme nt pour la période de ses vacances avant son départ.
10.07 a) La Ville demande aux em ployés titulaires leur choix de
vacances à partit du 1er mars de chaque année.
b) Pour les employés auxi liai res, le choix s'effectue à par­
tir du 15 mai de chaq ue année.
c) Les employés doivent fixe r leur choix de vacances dan s
un délai de dix (10) jours à compter de la date de la demande
pa r la Vi lle. Une copie de la form ule déterminant le choi x des
vacances est remise à l'employé.
LE COMITÉ DE GRIEFS
Léopold Roy
Laurent Clermont
Jean-Yves Loiseau
Félicitations à la mère des Jumeaux Vous pouvez maintenant
bénéficier des conseils
,: d'un agent d'assurances
de La Sécurité à votre
caisse populaire, Pour en
savoir plus sur les primes
et les protections offerles
aux employés et retraités
de la Ville de Montréal et
de la C, U. M., appelez ou
venez rencontrer votre
agent:
Nous aImerions félic iter chaleureusement
madame Chantal Riopel de la Communauté
urbaine de Montréal qui a donné naissance le 23
janvier dernier à des bessons à l'hôpital Anna­
Laberge de Châteauguay,
Jasmin avec ses 5 livres et 15 onces a vue le
jour le premier tandis qu'Iris avec ses 5 livres et
3 onces s'est amenée dans le monde des grands
avec tout autant d'empressement.
Monsieur Marc-André Côté Caisse populaire Desjardins des employés municipaux de Montréal 305, St-Antoine est Montréal (Québec) H2X lR9 Notons ici que Chantal est la première femm e
col bleu permanente à la CUM à enfanter de
besson s,
De plus, Chantal a suscité beaucoup d'intérêt
de la pa rt de nos représentants syndicaux, En
effet, il y ava it une petite ambiguité concernant la
Caisse de Retraite et les cotisati ons syndicales
vu que c'est l'assurance-chômage qui paie le
congé de maternité,
Même les acco uchements peuve nt être utiles
à la vie synd icale ,
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populaire Desp rd in s '" compa rent très O1v3 ntageuse'
ment à cc ux Je la co ncurrence. Et c'es( vrai tluss i
qu 'il s vo us o ff rent une gf3nde flexibilite. De plus, le
ta ux d'int~rèt est gaf3nu pour to ure la durée du
te rme ch OISi.
MaiS, si vuus vou lez plu.s c ncore, votre cai sse
populaire Desja rdin, vous pro puse un exce ll e nt
moyen de maXImiser le rendcm cCH d e vos epar·
gnL'S : il s'agit du Porte fe u i ll~ Desjard ins.
L: Po rtefeu il le De jardins, c'es t un agencement de
prod UIt.> d'épargne terme, te ls les d epu ts à terme
~t les reglmes e nregis trés d'epargne-retra ite, sé lec·
t ionnes parmi une vaste ga m me Je prod uit s, c t q UI
V()\.IS pe rmet dl' reparn r ;)va, rageusemenT vos tpar·
gnes se lon vus l'ëssn urces et vus o bJC t iÎs .
Re nsc lgn cz·vo us J ès au,ourd'h ui a votre c a i s~c
popula ire eSJ,trd ins ; ur les J c['uts ~ tCrm e t le
Por•.efe utll e De Ja rdins. N '311cndet plus, car
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Desjardins
LE 301
17
~
LA SANTE MENTALE
Il me fait plaisir de vous entretenir d'un sujet qui pour moi est
essentiel à une vie saine et enti ère. Tout au long de ces années
comme responsable d'aide à l'employé(e) au sein du 30 1, j'ai
monopolisé une grande partie de mon temps à aider mes com­
pagnons et compagnes de travail qui éprouvaient des diff icultés.
On s'est beaucoup attardé aux drogues et autres toxicomanies ,
mais depuis quelques années dû au mouvement parfois exces­
sif. mises en disponibilité, coupures de postes etc .. , nous nous
devons de faire face à un nouvel ennemi au travail : la santé men­
tale. Dernièrement nous avons eu une rencontre avec la partie
patronale où nous avons discuté de cet aspect. Les autorités nous
ont assurés de le LJ r appui en ce sens au cours des prochai ns
mois. On aura beau essayer d'enrayer le fléau des drogues et
boissons alcoolisées, si à la base nos gens sont considérés pure­
ment et s imp lement comme des numéros, nous ne fe ro ns
qu 'enrichir le réseau de décrocheurs(euses) . On veut de la pro­
ductivité ! Alors valorisons nos travailleurs(euses) donnons-leurs
la chance de mettre en branle des idées nouvelles tout en leur
faisant confiance . Arrêton s les mouvements excessifs de pe r­
sonnel qui engen drent fru stration s et agressivité chez certain s
individus . Ces mêmes person nes que l'on retrouvent quelques
années plus tard avec un problème d'alcool, drogue , endettement,
violence etc . L'employeur est de pl us en plus conscientisé à ce
nouveau fléau mais il devra éduquer ses gest ionnaires en ce sens
car rien ne sert d'élaborer des program mes de préve ntion de
toutes sortes si par la porte arrière certains s'évertuent fai re la
sourde oreille à ces programmes. Du côté syndical, nous avons
tout un réseau de délégués(es) sociaux(les) qui peuvent vous o­
rienter vers des ressources appropriées dès maintenant. N'hésitez
pas à demander de l'aide et ce, en toute con fidentialité.
a
Fraterne llement,
Jacques Forest
responsable du programme d'aide
à l'employé(e)
LISTE DES DÉLÉGUÉ(ES) SOCIAUX(LES)
NOM
TÉLÉPHONE AU TRAVAIL
M. Michel Abdel ah ad
M. Marcel Asselin
M. Léonce Arsen eau
M. Pierre Aub in
M. Yvon Au clair
M. Robert Beauchamps
M. Jean-Paul Beaupré CU M
M. Michel Bélanger
M. Lou is Boisvert
M. Richard Bisson
M. Serge Brockaert
M. Serge Brouillette
Mme Claudette Charest
M. Ferdinand Chaussé
M. Pie rre Cloutier
M. Yves Coul ombe, CUM
M. Jacq ues Dion
M. Cl ermont Doyon
M. Gaétan Drouin, CUM
M. Gilbert Dubé
M. Denis Dumont
M. Jacques Forest
M. Gaston Fourn ier
M. Claude Goulet
M. Jacques Lebel
M. Michel Lacombe
M. Luc Lacroix, CUM
M. Jacques Lajeunesse
M. Normand Lajo ie, CUM
M. Michel Lamarche
M. Romuald Laplante
M. Daniel Lauzière
Mme Michel ine Lavo ie
18
LE 301
872-1352
872-3099
872-1235
872-1322
872-4205
872-541 0
280-3257
872-6905
872-3099
872-2094
872-2582
872-2885
872-2088
872-2885
280-3240
872-541 0
872-5087
280-6574
872-4007
872-0631
627-0321
872-5555
872-54 11
872-4960
872-5685
280-6502
872-2885
280-6502
872-6505
872-4945
727-4566
872-8663
NOM
TÉLÉPHONE AU TRAVAIL
M. Jacques Leduc
M. Réal Lelièvre
M. Jean-Pierre Legris
M. Alain Lévesque
M. Raymond Loubier
M. Claude Marion
M. Ginette Marqui s
M. Gilles Masson
M. Jean-Luc Pagé
M. Raynald Pare nt
M. Paul Pierre
M. Jean Perreault
M. Yves Quenneville
M. Guy Quevillon
M. André Raymond
M. Daniel Rochon
M. Roland Taylor
M. Jacqu es Turgeon
M. Léopo ld Roy
M. Michel Noël 58-75
M. Sylvain Turcotte 58-73
M. Michel Tremblay 58-87
M. René Beaulieu 58-87
M. Jean-Guy Mainvi lle 58-42
M. Serge Blanchette 26-62
Mme Diane Tremblay 26-62
Mme Marie-Françoise Chouinard 58-77
Mme Pierrette Jean
M. Yves Paquette
M. Denis Girard 58-95
M. Robin Jean-Guy pensionné
M. Claude Valiquette
872-5690
872-4804
872-3494
872-1492
872-1346
872-4044
388-3084
355-8633
872-5855
872-2501
872-2885
872-36 16
872-1 346
384-7730
872-1509
872-3616
728-4290
640-8873
384-7730
872-3616
872-5316
872-2094
872-2094
872-4044
872-6286
872-9269
872-4960
872-6830
388-3084
872-2885
279-4600
872-3847
-'
-'
21 MARS, JOURNEE MEMORABLE CONTRE LE RACISME Le comité d'éducation et d'action politique voudrait
d'une façon spéciale so uligner l'importance du 21
mars dans nos démarches.
En effet, le 21 mars est la date officielle où le monde
entier tient à appliquer une solution contre le racisme
et la discriminati on raci ale. Pourquoi le 21 mars ?
Parce que le 21 mars 1960 en Afrique du Sud mar­
que l'anniversaire du massacre de Sharpeville où des
participant(e)s à une manifestation pacifique contre
l'apartheid ont été blessé(e)s ou tué(e)s. En 1966, les
Nations Unies ont déclaré le 21 mars JOURNÉE
INTERNATIONALE pour éliminer la discrimination
raciale, eu égard à ce trag ique évènement.
En 1989, le gouvernement canadien a emboîté le
pas en lançant sa première campagne nationale du
21 mars contre le racisme.
Le thème de cette campagne, cette année:
SI VOUS NE MEnEZ PAS FIN AU RACISME, OUI
LE FERA?
Le 21 mars, ce n'est pas seulement cette journée
mais sa signification doit s'étendre pendant toute
l'année.
Nous du Syndicat des cols bleus, section locale
301, constituons un e grande f amil le de toute s
couleurs, de toutes races et de to utes re li gions.
Depuis des années, une politique contre le harcè le­
ment, le racisme, la discrimination sous toutes leurs
formes a été mise de l'avant. En effet, toutes et tous
les membres syndiqué(e)s et surtout les dirigeant(e)s
du conseil syndical ont une tâche de pion nier et de
pionnière à rempl ir, celle de répandre le message chez
eux tout d'abord ainsi que dans leur lieu de travail.
Nous form ons une belle et grande mo saïqu e
humaine où l'amour, l'affection , le respect mutuel et
l'acceptation de l'autre do ivent être des éléments pri­
oritaires dans notre quotidien.
C'est cette attitude qui fait également la force et la
solidarité de notre monde syndical. Le racisme c'est
bas , la discrimination c'est plat !.. . Nous du 301 voyons
haut et voyons loin pour que nos enfants puissent vrai­
ment vivre en harmonie avec la réalité et que l'ave nir
nous soit plus équilibré.
LE COMITÉ D'ÉDUCATION
ET D'ACTION POLIT10UE.
-'
RENCONTRE 1NTE RESSANTE
Le 25 janvier dernier, au
sous-sol de la section locale
301 , REVA (Regroupement
des employés(es) visibles et
ami s(es) de Montréal ) avait
organisé une fête d'amitié et
de partage. Au nombre de cent
personnes dont 40 cols bleus
accompagnés(es) de leurs
co njoints( es). enfants et
amis(es), tous ces gens
s'étaient donnés rendez-vous
pour échanger ensemble des
mets et desserts exotiques et quoi
encore, leurs idées, leur savoir­
faire etc ...
Cette fête se voulait avant tout
une façon de se réuni r pou r com ­
muniquer et resserrer des liens
signe de participation, un mon­
tant de 66.40$ a été ramassé
pour un fonds devant servir à
fournir du matériel dans des
projets concrets .
fraternels . En effet poèmes,
blagues , chants et danses fol ­
kloriques faisaient l'amusement et
la Joie de tout le monde. Le groupe
flamboyant (photo ci-jointe) avait
tiré son épingle du jeu par des
chorégraphies rythmées et en
REVA est un organisme
apol itique d'aide et d'oeuvres
charitables à but non lucratif.
Ses membres sont s urtout
recrutés(es) au sein des cols
bleus , co ls blancs et autres
employés(es) de la Ville et de
la Communauté urbaine de
Montréal . Son objectif fondamen­
tal vise à aider les pays en voie de
développement à se prendre en
main par des dons matériels .
Actuellement le pays ciblé , c'est
Haïti .
Suite page 20
Llo 101
19
Toute pe rsonne ou autre assoc iation qui serait
intéressée à REVA bien vouloir commu niquer avec les
membres suivants:
Jean-Jocelyn Ulysse,
président
333-6539 - 872-1409
Edith Monel ,
256-9552
Joseph Voltaire,
955-5919
Fred Rivière,
595-7548
Maryse Casimir,
522-1101
Gérard Barthelus,
494-3440 Marie L. Pierre,
648-6541 Théagène Pierre,
328-7401 Nous te nons à remercier la section locale 30 1 de
to ut coe ur pour tous les appu is techniques et
juridiques dont REVA a bénéficié jusqu'à présent.
Jean-Jocelyn Ulysse
Pour le Comité fondate ur
---------------------------------------------------------.---------------------------------------------------------------------------------,•
,1
FORMULAIRE D'ADHÉSION REVA S.V.P. remplir en lettres moulées
Regroupement des employés(ées) visibles et amis(es)
de la Ville et de la Communauté urbaine de Montréal.
Adresse: 11931 ru e De Tracy
Cartierville, Montréal, Qc H4J 2C2
tél : 514-333-6539
NOM ______________________________________
PRÉNOM _____________________ ____
MATRICULE __________________________________
FONCTI ON _________________________
VILLE _
___________ _ _ _ ____________
PROVIN CE _ _ _ ______
__
CODEPOSTAL __________________________
TÉL. BUREAU _____ _ _ _ _ _ __________ __
TÉL. RES. ________________________
SIGNATURE ________________________________ _ ______________________________
RENOUVELLEM ENT
Carte de membre
Cotisation
Cotisation
Cotisation
Cotisation
NOUVEAU MEMBRE 5.00$ canadien indivi duelle par semaine: fam iliale à votre discrétion: du support à votre discrétion: additionnelle: Payable à REVA. Reçu pour fin d'impôt: Pour avoir un reçu , veuillez inclure une enveloppe affranchie à votre nom. N.B. : S.V.P. Veuillez nous aviser de tout changement d'adresse. MERCI À L'AVANCE
20
LE 3U 1
,
MISE EN GARDE AUX RETRAITE(E)S ET AUX FUTURS(ES) RETRAITÉ(E)S DE LA VILLE DE MONTRÉAL ET DE LA CUM L'A.ER. soit l'Association des employé(e)s retraité(e)s de la Vill e
de Montreal et de la Communauté urbaine de Montréal Inc. est nu lle­
ment associée avec le REGROUPEMENT DES RETRAITÉ(E)S DE
LA VILLE DE MONTRÉAL ET DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE
DU SCFP-301.
L'AER . regroupe tous les employé(e)s de la Ville et de la CUM
soit: cols blancs, cols bleus, contremaîtres, cadres et pompiers, etc ...
tandis que le REGROUPEMENT DES RETRAITÉ(E)S DE LA VILLE
ET DE LA CUM DU 301 est réservé exclusivement aux cols bleus
ainsi qu'à leurs conjoints(es).
Voici un tableau comparatif concernant les diverses assurances de
chacun des deux (2) regroupements.
A VOUS DE JUGER:
ASSURANCES:
A.E.R.:
REGROUPEMENT DES RETRAlTÉ(E)S DE LA VILLE ET CUM-301: Assurance-vie
Ass.-frais médicaux
para-méd icaux
Aucune
Familial $26.32
Individuel $13.09
Par période de paie
Remboursé à 80%
Franch ise $100.00 à 65 ans
$2, 00000 Familial $18 .96 Individuel 8.13 Par période de paie Remboursé à 90% Franchise de $50. 00 indépendamment de l'âge du ou de la retraité(e) Assura nce-voyage
Ou i
À l'étude .. .
Lorsque vous irez au 500, Place d'Armes pour votre pension, dites-vous bien que vous n'êtes pas obligé(ée) d 'adhérer à cette
association. Ceci est facultatif.
Comité d'éducation et d'action politique.
PENSIONNÉS(ES) DÉCÉDÉS(ES)
PENSIONNÉS(ES)
NOM
MATRI./FONC.
PENSION
ANC. GÉNÉRALE
AUBI N, ROBE RT
156609/502C
03/03/92
21/12/61
BEAUCHEMIN, MARTIAL
165199/008CUM
03/09/9 1
BEAU DOIN, JULIEN
170959/292C
BERNIER, ROBERT
NOM
MATRICULE
DATE DE DÉCES
ALEXAND RE BRASSARD 345600
01/1 1/91
17/06/6 3
LOUIS GAGNÉ
29/01/92
22/02/92
17108/56
EUCLIDE GAG NON
335488 06/12/91
277015/281 C
01 /02/92
23/03/66
AU GUSTE GAUTHIER
318906
13/11/91
BILODEAU, YVON
348473/3 i8C
29/0 2/92
27/05/69
OSCAR MARTIN
122021
29/12/91
BOUVIE R. JACQUES
280126/502C
29/02/92
08/1 2/63
LÉO PAGÉ
152658
13/02/92
CADI EUX, CLAU DE
27551 5/341 C
05/03/92
20/06/66
GÉRARD PAPINEAU
147360 31/01/92
DE GRANDPRÉ, GAÉTAN
266445/502C
29/02/92
31/08/65
FRANCESCO SELLARO
348046 29/02/92
DESROSIERS, ROLAND
32 1243/502C
29/02/92
03/11 /66
PAU L SI MARD
274258
29/ 12/91
DU BOIS, GERMAIN
269835/31 SC
29/02/92
11/01/65
ROLAND THÉORET
16571"4
12/1219 1
GRAVEL, GUY
288314/577C
29/02/92
12/06/67
HUBE RT, FRANCOIS
116857/340C
22/02/92
25/11 /63
LÉTOURN EAU , JACQ UES
288332/214C
18/02/92
16/05/67
PRONOVOST, GÉRARD
301425/234C
29/02/92
01 /02/68
ST- LOUIS, FRÉDÉ RIC
327407/633C
29/02/92
26/03/68
SAUVÉ, RENÉ
194 166/494C
18/02/92
30/12/63
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21
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Coin Rosemont
(une rue à l'Ouest de Papineau)
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Polyvalente Père Marquette
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'L.I.I
-1
CQ
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L.L.I
CI) CI) <C
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Date: Samedi 25 avril 1992
à 9.00 heures A.M.
Ordre du jour: -
Lecture du Procès-verbal
Rapport du président
,
Election
Affaires nouvelles
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.....1 ...
BIBLIOTHEQUE 301
3/t1-1992-JOUR-161
24
LE 30 1