signature de la convention collective par votre comite de negociation
Transcription
signature de la convention collective par votre comite de negociation
SYNDICAT CANADIEN DE LA FONCTION PUBLIQUE - 9650 AVENUE PAPINEAU, MONTRÉAL H2B 1Z7 SECTION LOCALE 301 , AVRIL 1992 VOL. UV No 2 Richard Filiatrault et Jean-Denis Potvin Jean Lapierre et Léa Cousineau. Michel Fontaine Denis Maynard SIGNATURE DE LA CONVENTION COLLECTIVE , , PAR VOTRE COMITE DE NEGOCIATION SOMMAIRE PAG E Éditorial - Sommaire....... .... ....... .... ... ....... .. 2 Mot du Prés ident ... ......... .... ... ... ....... ... ....... 3 Réjea n Morel ............ ...... .......... .... .. .... ...... . 4-5 Pro-Régie - L'affaire Miron ...... .......... .. .. .. .. 6 Denis Maynard ...... ...... .. .. .......... .... .. .. .... .... 7 Sports et Loisirs .......... ...... .. .... .... .. .. .. .. ....... 8 Environnement.. ... .. .... ......... .. .. .. .... .... .... ..... 9-10 Les Femmes en Fête.. ... ........ ... .. .... .. ........ 11 Régimes de retraite. .... .... .. ................. .... ... 12-13 Nationair - Fonds de solidarité Regroupement des Retraités .. .. .... ...... .... . 14 Santé - Sécurité ............. .. .. .. .......... ........ .. .. 15 Comité des griefs - Accès à l'égalité .... .. . 16 Félicitation - Naissance.. .. ... ... ..... .. .. .. .. ..... . 17 Programme d'aide aux employés(ées) .... . 18 NOTRE SOLIDARITÉ GAGNE Le contrat des employés(ées) cols ble us de Montréal vient d'être signé. Nous avons parcouru un sacré bout de chemin, cependant la route est encore longue. C'est par le biais de votre comité de négocia tion que vous avez fait comprendre à l'employeur que tout n'est pas fini. Toutes les banques de stratégies sont restées encore et toujours disponibles lorsqu'il s'agira de montrer aux patrons que très prochainement nos revend ications fondamentales doivent atteindre leur objectif, c'est-à-dire 35/4. Nous retroussons nos manches comme tou jours pour mieux garan ti r la qualité et l'augmen tation des productions en milieu de travail. Et dans ce moment de concertation, de trêve pour une paix industrielle, tout l'ensemble des cols bleus s'attè lent à leur tâche quotidienne avec de nouveaux horaires pou r arrive r à une meilleure fin. La satisfaction d'avoir mieux fa it leur ouvrage au mieux-être de la popu lation montréalaise . Restez toujours branchés(ées) à votre Syndicat, à votre comité de négociation qui aura toujours besoin de votre appui pour le maintien de nos rap ports de force et de notre solidarité indéfectible. Comité d'éducation et d'action pol iti que.. .. 19 REVA ... .... .. ..... ...... ...... ............... ..... .. ... ... ... 19-20 Mise en garde ..... ...... .. .. .... ... ... .. ....... .......... 21 Assemblée ..... .. .. .... .... .... ...... .... .. ....... .... .... . 24 Publie par le Comite d'éducation et d'action politique: Robert Paquette, prés. Pierre Bernier, secrétaire Richard Bisson J.J. Ulysse Les textes publiés dans ce journal n'engagent que leurs auteurs(e). Tous(tes) les membres du Local 301 qui désirent partici per à la rédaction du journal Le 301 sonlles bienvenus(e) . TIRAGE: 7,800 EXEMPLAIRES Sur papier recyclé Imprimé par Atelier QuébécoIs Offset Inc. 2 LE 301 Maintenant nous avons acquis 37 1/2 heures payées pour 40 heures et ce, juste pour une trêve de quelques mois. Très bientôt, nous allons faire face à la musique pou r avoir le 35/4. A part le vieillissement, nous représentons dans la fonction publique, dû aux exigences de nos mul tiples fonctions ajoutées aux intempéries clima tiques parfois difficiles à vivre, le groupe de tra vailleurs(euses) mourant le plus dû aux maladies professionnelles et / ou industrielles ce, même avant ou après la retraite. Donc 35/4, c'est pour assurer la qualité des ser vices en milieu de travail mais aussi pour nous garantir une meilleure qualité de vie . UNE QUESTION D'ÉQUITÉ ET DE BON SENS Comité d'éducation d'action politique MOT DU PRÉSIDENT , REFLEXION POUR RENFORCIR NOTRE AVENIR Nos succès collectifs, étape par étape , pas à pas et le rythme infernal continu de nos batailles, nous ont laissés peu de répit depuis plusieurs années pour analyser nos faib lesses . A l'aube des nombreux défis qui s'élèvent devant nous , si nous voulons vraiment être prêts à les relever le plus aisément possible, il faut pour un instant s'arrêter et être le plus grand nombre possible à se demander qu'est-ce qu'on peut faire personnellement pour renforcir et solidi fier davantage notre Syndicat? Il faut comprend re qu'à l'ère des psychologues indus triels et des nouvelles stratégies patronales auxquelles nos employeurs se sont ajustés; on ne peut surtout pas s'asseoir sur nos lauriers. Il faut se relever les manches sans tarder si on veut conti nuer d'avancer et surtout pas reculer . I! fa ut égaleme nt comprendre que certains cadres tolèrent très mal le fait que lorsqu'ils ont à gérer des cols bleus, ils ont à composer avec notre Syndicat... Certains de ceux-ci tentent donc résolument de nous inonder de problèmes et ce, en les créant de toute pièce; espérant briser le lien de confiance actuel, essentiel à notre soli darité qui fait non seulement notre force, mais aussi la dif férence ... Bien sûr, nous ne les laisserons pas faire! Ils devront apprendre le vrai partenariat, de gré ou de force, coûte que coûte. Cependant, des réalités subsistent auxquelles il faut dès maintenant s'attaquer pour les changer; car c'est là , le pire des dangers qui menace tout Syndicat la démo bilisation La seule façon de nous abattre c'est de l'intérieur. Saviez-vous que lors de notre dernier conflit, (si on fait abstraction de nos confrères et consoeurs auxiliaires qui tenant compte de leurs périodes de chômage pou vaient avoir plusieurs motifs de ne pas être en mesure de participer massivement) Seulement 75% des titulaires se sont intéressés d' une façon ou d'une autre à leur avenir collectif! - A peine 60% des titulaires ont participé aux assem blées générales spéciales! - 37% d 'entre nous avons donné de notre temps! - 15% des membres ont fait plus que leur part! - Tandis que 3% d 'entre eux se sont embarqués jusqu'au cou ! - Dont 1% par-dessus la tête! Malgré tout, nous sommes reconnus comme étant un SYNDICAT FORT dont les membres sont extrême ment militantsl On pourrait donc se croiser les bras, et se gargariser de l'appu i sans précédent obtenu par des votes croissants qui ont passé de 80% à 94% . On pourrait également se consoler en se disant que ça to uj ours été pareil . Ce serait une grave erreu r, dans le contexte actuel. Réalisons l'effort considérable et souten!J qu'il a fall u déployer pou r faire nos derniers gains pourtan t si légitimes et quand même loin d'être exorbitants . LA NÉCESSITÉ DE SE SOLIDIFIER DEVIENT PLUS ÉVIDENTE. Comment peut-on expliquer que 25% de nos effectifs ne jugent pas utile de lever le petit doigt au moins une seule fois pour fa ire avancer l'amélioration des conditions de trava il, dont ils profitent par la suite comme tout le monde et surtout comment changer ça avant la prochaine négociation ? Commen t leur faire comprendre qu 'on a besoin d'eux et que ce serait tellement plus facile si tout le monde se serraient vraiment les coudes? Comment leur faire réaliser que souvent leurs propos encouragent les " BOSS" qui les transmettent en "HAUT LIEU" ce qui a pour effet qu'ils nous essaient encore plus longtemps. Les raisons sont très diverses et souvent ce sont les mêmes qui tiennent les propos suivants : "ON VOUS FAIT CONFIANCE" 'JE PAIE DES COTISATIONS, C'EST LA JOB DU SYNDICA T" - "On est mené par une gang de crosseurs" - "Le Syndicat est arrangé avec les boss" - "Plus ça change, plus c 'est pareil" etc... Comme on peut le constater, ceux et celles qui veulent se justifier ont plusieurs ten dances. Ce ne sont pas tous des individualistes irrécupérables qui passent leur temps à dégobiller contre ceux qui agis sent; afin de mieux se déculpabiliser de ne rien faire ! Je m'adresse donc à tous les militants et toutes les militantes (75% des mem bres) qui veulent continuer à construire . Notre défi en 1992 est non seulement de passer à travers des jeux de division qui continueront toujours d'obstruer notre chem in; mais aussi de sensibiliser chacu n un con frère ou une consoeur afin qu'il ou qu'elle s'implique per sonnellement à nos besoins. BRAVO ET MERCI DE VOTRE SOLIDARITÉ Syndicalement , Jean Lapierre président LE 3D! 3 IMPACT NÉGATIF DU LIBRE ÉCHANGE SUR LES TRAVAILLEURS(EUSES) DE LA FONCTION PUBLIQUE. La lectu re du nouveau livre de Marjorie Cohen , intitu lé Free Trade and the Future of Woman 's Work, pro cure un certain soulagement tout en étant une expérience vraiment trou blante . Une sous-évaluation des Services Au cours des dernières années , le secteur des services a réussi à dom i ner l'économie canadienne; les ser vices comptent maintenant pour les deux tiers de notre produit intérieur brut. Ils représentent 70% de tous les emplois au Canada et plus de 80% des nouveaux emplois créés au cours des dix dernières années se trouvent dans les services . Le secteur des services domine l'économ ie américaine tout comme l'économie canadienne . Par contre Cohen souligne que les États-Unis, au contraire du Canada, se sont développés en un grand pays exportateur de services ~t cela si gn ifie que le Canada et les Etats-Unis ont des intérêts divergents dans ce secteur. Cohen prédit que les femmes seront le plus durement frappées, parce que c 'est dans le secteur des services que les femmes risquent de perdre le plus. Exemp le: Traitement de données, finances , assurance, publicité, culture, t ransp o rt, éc ol es , e tc . .. foyers d'accueil, hôpitaux, centres sociaux. Une pression pour se conformer La majorité des services offerts par le secteur public au Canada et au Québec , comme les serv ices de santé, le service des incendies, le ser vice postal, les prisons, les garderies et la collecte des ordures ménagères , pour n'en nommer que quelques uns, sont fournis par des sociétés à but lucratif aux Etats-Un is. Comme le démontre Cohen , la pression sera indirecte. "Ce qui est dangereux po!-,r le Canada, c'est que, même si les Etats Un is ne d i sen t pas c la irement changez votre système fi scal , nos ser vices de santé, notre régime d'assu rance-chômage (déjà commencé à perte pour tous, référence Journal 301 de Décembre 1991) et vos p rogra mmes de développement régional. C ' est justement dans ces secteurs où nous avons le plus de femmes syndiquées dans la Fonction publique, ces programmes devront être modifiés si le Canada veut continuer à faire des échanges commerciaux avec les États-Unis. Les résultats de cette pression se La filière Mexicaine Lors d'un voyage de repos de 2 semaines a Cancun, au Mexique, en 1990, j'ai eu l'occasion de voir la dif férence de salaire qui eXiste entre les travailleurs(es) québécois(es) et mexicains( es) . Un ouvrier, qui posait de la pierre en plein soleil de 7h du matin à 12 h et de 14h à 18 h, gagnait .80 cents de l'heure, 7.20$ par jour; pour 6 jours soit 43.20$ par semaine et ce sans aucun avantage social, seule ment son salaire. De plus , entre 12 h et 14 h, sieste 4 LE 30 1 de mise car Impossible de se tenir au soleil, 1/ fait plus de 100 degrés fahrenhe it en hiver. Donc , Il sont obligés de fournir 66 heures de présence pour un salaire de 43.20$, ce qu fai t $0.65 de l'heure. La travailleuse qui nettoyait notre chambre à tous les jours , nous avoua qu'elle avait un salaire de $25.00 par semaine pour 6 jours de 8 heures de travail . ce qui fait une moyenne de 0.52 cents de l'heure et elle nous confirma qu'elle est bien payée selon la moyenne des font déjà sentir. Le gouvernement fédéral tente de modifier le système fiscal canadien pour se conformer plus étroitement à celui des États Unis; de plus les tendances gou vernemental es dans tout le Canada vers la privatisation et la dérèglemen tation donnent une image encore plus troublante du libre échange. Tous(toutes) les Canadiens (nes) sont en train de perdre leurs Jobs bien payés pour lesquels ils se sont battus depuis des dizaines d'années. Mu lro ney et son gouvernement doivent être traduits devant le plus haut tribunal du pays pour Haute Trahison envers tous les Canadiens!!! À l 'intérieur du Lion "II se peut que le lion et la brebis puissent être couchés en semble, mais la brebis serait à l'intérieur du lion" citation de: Sir John A. MacDonald. Pre mier Ministre . Allocution sur la propo sit io n d' un e uni on éco nomique avec les États- Unis, novembre 1875. Réjean Morel salariés, car un très grand nombre n'ont pas d'emploi . Lorsque nous avons quitté le Mexique, nous lui avons donné 40,00 pesos, enVIron $16.00, pour ses bons services et les Gracia Signorita et Signor n'en finissaient plus . Imaginez, elle travaillait pour des riches propriétaires américains et mexicains. EUe nous confirma que dans les industries mexicaines qui appartien nent a des américai ns les tra vailleurs(euses) mexicains(es) ne gagnent pas pius de 0 .69 cents l'heure. La baisse des salaires. Aucune analyse du traité commer qial proposé entre le Canada et les Etats-Unis ne serait complète sans qu'on ne tienne compte de l'entente c:ommerciale qui existe déjà entre les Etats-Unis et le Mexique. En novem bre 1987, l'écono miste torontois, John Saul, a vigoureusement décrit la filière américano-mexicaine devant le Comité parlementaire sur le Commerce international. Selon-lui, le Canad a sera envahi de biens fa briqués par de bas salariés mexi cains , parce que ces produ its fa briqués là-bas par des usines améri caines ainsi que quelques cana diennes, pourraient entrer au Canada en franchises douanières, en vertu de l'accord commercia l de Mulroney. La plupart des grandes sociétés Américaines , comm e General Mortors, General Electric et PCA sont déjà étab li es au Mex ique pa rce qu'elles peuven t payer les t ra vailleurs(euses ) à salaire horaire moyen de $0.69. La General Motor$ à elle seule compte 27 usines au Mexique et 24 ,000 personnes à son emploi même si ell e a fermé bon nombre de ses usines américaines. Plus de 1200 usines améri caines sont déjà établies au Mexique. Dans le journal de Montréal du 16 mars 1992 Titre "L'Urgence d unifier un continent" et je cite: Au cours des neuf premiers mois de 1991 , l'ambas sade du Canada à Mexico a reçu 10,693 demandes de représentants d'industries canadiennes contre 3200 pour l'ensemble de 1989. Alors nos jobs s'en vont sur le CUL... Qui va assurer l'avenir de nos enfants et nos petits-enfants, nos frères, nos soeurs, nos amis, en somme toute la société québé coise et canadienne. Le Mexique pays pauvre avec 40% de la population qui vit dans un dénuement presque total et dont le produit intérieur brut, par habitant, s'élève a $2,360.00 ($21,510 pour le Canada). Donc, c'est clair, les canadiens et québécois vont devenir un pays pauvre dans quelques années et ce grâce à Mulroney et à son libre échange. Souvenez-vous lorsquïl a fermé la mine de fer à Schef ferville non pas parce qu'il n'y avait pas de fer, car un de mes amis qui travaillait dans la mine m'a confirmé que la mine était encore rentable pour quelques dizaines d'années, mais il l'a fermée seulement parce qu'au Brésil les salaires payés étaient plus bas et que c'éta it une mine de sur face . Ses boss aux États-Unis lui en avalent donné l'ordre ! ! 1 Imag inez tous ensemble l'erreur qu'on a faite, il est rendu premier mi nistre du Canada. Quel gâchis, il est en tra in de détruire le Canada et le Québec ... L'exode des Sociétés L 'exode des socié tés ve rs le Mexique est la dernière actio n faite par les sociétés qui veu lent quitter les régions où les salaires et les pro grammes sociaux sont re lativement bons pour des régions où les salaires sont bas et le système de sécurité sociale minimal. La première reloca lisation importante s' est faite des états du nord syndiqués vers les états du sud non syndiqués . Comme le Tennessee et le Mississippi. Comme le soulignait Saut" Tech niq uement, les syndicats peuvent exister dans ces endroits, mais les gouvenements veillent à ce que leur création sort dif ficile . Les salaires valent entre $6.00 et $7 .00 l'heure ce qui représente environ fa m~iti é de ceux payés dans le nord des Etats-U nis; de plus, ces usines fonctionnent dans des condi tions sociales et de travail que nous, au Canada , cons idérons co m me inacceptables depuis plus d'un dem i siècle". Non conle nt des bas salaires payés dans les états du Sud, les sociétés explo itent maintenant les paysans mexicains et expédient les produits faits par cette main-d'oeuvre à bon marché vers les États-Unis. En vertu de l'Accord commercial de Mu lroney , tant les frontières mexi caines que canadiennes serai ent effectivement grandes ouvertes au commerce; ainsi les industries cana diennes devront co ncurrencer les salaires horaires de $0 .69 du Mexique et non plus seulement les bas salaires payés dans les états du sud américain . De plus, les multinationales établies au Canada seraient libres de s'établir au Mexique à l'instar de nombreuses usines du Nord des États-Unis. Donc c'est un suicide collectif pour tous les Canadiens et Québécois. DES SALAIRES MINABLES DES SERVICES MINABLES Et à souligner le lien étroit entre les taux de salaire et les programmes sociaux puisque les salaires génèrent le plus de revenus d'impôt néces saires au financement de l'assu rance-chômage, de l'assurance-ma ladie et d'autres programmes simi laires . Un pays où les taux de salaires sont bas ne peut s'offrir un aussi bon réseau de sécu rité sociale. Saul compare le développement du libre échange en Amérique du Nord à l'expérience européenne, Selon lu i " fa clef du succès europ ée n a été la déterm ination d'augmenter les normes pou r se rap procher de celles des pays les plus avancés et non pas de les abaisser pour rejoindre celles des pays les piUS démunis. Aucun pays d'Europe ne pourrait fa i re concurrence ouvertement à la Corée ou à la Tha11ande où la main-d'oeuvre de ces deux pays travaille dans des condi tions similaires à celles du dix-neu vième siècle. La Communauté Européenne limi te donc la concurrence à sa propre défini t ion du te rm e. S inon elle perdrait un combat inégal, subven tionnerait et encouragerait un sys tème social inéquitable. Accepter la défin ition asiatique (ou américaine) de la "concurrence" ne ferait que détruire la société européenne. " Pour Sau l , la volonté d u gou vernement Muironey de conclure une entente directe avec le Mexique , comme partie de l'accord avec les États-Un is, indique qu'il veut abaisser les salaires et réduire sérieusement les programmes sociaux du Canada. Bien que les politiques sociales ne soient pas particulièrement mention nées dans l' accord commercial de Mulroney, il s'est engagé à ce que celles du Mexique et du Tennessee deviennent la norme . Ils produiront des biens à meilleur prix assurant ainsi que leur définition de la concur rence Inacceptable brute, et qui remonte au 1ge siècle, deviendra la version officielle en Amérique du Nord. Réjean Morel Vice-président LE '101 5 " PRO-REGIE L'affaire Miron Le 6 juin 1991, le syndicat des cols bleus de la Ville de Montréal dénonçait la mort d'un travailleur ainsi que les biogaz malodorants du dépotoir de l'ancienne Carrière Miron. Depuis cette conférence, nous avons reçu une let tre du Ministre Paradis qui nous indiquait et confirmait qu'il n'y aurait pas d'enquête publique sur le fameux site. Le 15 février 1992, dans le journal "Le Devoir" un article écrit par Monsieur Louis-Gilles Francoeur se lit comme suit: "L'endroit où les "obstacles" ont été trouvés dans les quatre cheminées se trouve à la même profondeur. Cette partie des tuyaux se trouvait à la surface du site d'enfouissement l'été dernier alors que le conflit avec les cols bleus battait son plein. C'est à la même époque que le site Miron fut victime de vandalisme.» Nous trouvons que cet article est tendancieux et nous accuse indûment. De plus, les actes de vanda lisme commis chez Miron ont été commis en automne dernier vers la fin octob re et non pas durant l'été comme le prétend les bonnes sou rces de Monsieur Francoeur. Maintenant, nous apprenons en début de mars que ce n'est pas seulement 4 cheminées mais une cen taine de chem inées qui aura ient été bloquées. Monsieur Francoeur votre source vous a induit en erreur, par contre , vous auriez dû poser la question suivante: A quelle hauteur le lixivia monte et descend ca r il est fort probable que cette eau polluée (Iixivia) laisse des résidus à chaque fois qu'elle monte et descend. Il est clair que si cette surveillance avait été faite par des cols bleus attitrés à l'entretien de ces con duits , il n'y aurait pas eu de problème. L'entrepreneur qui a toujours effectué les travaux aurait dû faire l'entretien et la surveillance, peut-être est-ce un manque de professionnalisme? C'est pas parce qu'une compagn ie dit faire des travaux de génie qu'ils le sont ! Pour nous c'est clair que si ces travaux avaient été exécutés en Régie, le contrôle aurait été plus sévère et nous ne serions pas pris à endurer les odeurs nauséabondes que respirent les gens du quadrilatère. Richard Imbeault Pour le com ité Pro-Régie ART ICLE 2 7.01, PARAGRAPHE 5 Comme vous le savez tous et toutes, nous avons récupéré , en jui ll et 1989, 20 contrats d 'ordures ménagères mais jusqu'à ce jour, nous sommes tou jours en attente d'une étude des travaux publics qui confirmerait que nous ne sommes pas rentables . Tant qu'à nous, puisque nous aussi nous avons fait une étude en profondeu r et sur le terrain même, je peux vous confirmer que oui nous sommes rentables. Depuis juillet 1989, beaucoup de changements ont été effectués tels que: parcours modifiés (agrandis) . Nos camions trop gros pour certains contrats nous occasionnent des retards, est-ce voulu? Les parcours maintenant se font autant sur l'horaire de jour que de soir. Vous savez tous que sur l'horaire de jour la cir culation est beaucoup plus dense ce qui occasionne encore du retard. Enfin certains parcours en partie ou en totalité ont été modifiés du fait que les camions achetés par la Ville étant trop gros ne pouvaient plus entrer dans certaines ruelles. Auparavant quand le camion entrait dans une ruelle, il se trouvait à faire 6 LE 301 une rue complète sans trop que les journaliers(ères) aient à emjambe r quoi que ce soit, les ordures étaient à leur portée . Maintenant tous ces déplacements d'opérations ne font que rallonger le quart de travail des employés(es) . Personnellement, je tiens à vous féliciter de votre implicatibn. Bravo à tous et toutes ! On lâchera pas ! GASTON LlZOTTE Pour le comité Pro-Régie P.S.: Si Jamais vous avez besoin de la lettre d'entente concernant les ordures menagères, n'hésitez pas à me contacter. Je me ferai un plaisir de vous en donner une copie. UNE SIGNATURE.. . UN ENGAGEMENT.. . POUR QUI? lit pas, ne se comprend pas, ne s'applique pas de la même façon . Voilà donc encore une fois la trêve qui s'effrite. r'r" '" '" f, Après plu s de 18 mois de négociation, d'action, de concil ia tion, d'assemblées sur assem bl ées, rapport de force de part et d' autre , enfin , une entente de principe avec l'emp loyeur Ville (décembre 1991 ). Pas encore au bout de nos pei nes , à la Com mu nauté u rb a i ne de Montréa l pas d'entente, toujours su r le pied de guerre. Un (1) mois et puis deux (2) mois, voilà enfin une lueur d'espoir "Entente de principe" (février 1992). TRÈVE ... OU PAS TRÈVE ? SIGNATURE OU PAS? Vendredi, le 28 février 1992, signature des ententes avec la Ville de Montréal et ses représen tants. Ma i s v oi là le "hic" ce la s'applique comment? Pour nous valets au service l' ente nte s'appl iqu e intégral ement. Po ur certains administrateu rs des ser vices municipaux , l'entente ne se - Prob lème de compré hension ou mauvaise volonté ? - Prob lème d'app licati on ou volonté de résister à l'applica tion? Plein de questions auxq uelles nous sommes confrontés dès le lendemain de cette fameuse signature tant attendue. Dans certains services muni cipaux, c'est la panique! Qui est fautif ? Pas impor tant, il fau t s'entendre sur l'appli cation , ça se règle pe u à peu. Quelle trêve I! 1 Et ce n'est pas fi ni à la CUM, comb le de malheur, la signature ça traîne... On ne s'entend pas sur le choix du président du Comité d'étude sur la productivité, réduction de la semaine et d'heures. La trêve s'effrite encore un peu pl us . Enfin , mi-mars, ça se signe. Mais encore là, pas tout à fai t encore termin é parce que les ententes signées comportent un mécanis me qui pou r nous tous est extrême ment important car le "35 heures sur 4 jours" se trou ve dans cette route. Trêve, voilà "la trêve", le tra vail de ce comité sera détermi nant pou r l'avenir de nous tous. " vous faudra être très attentifs et vigil ants sur les approches de vos contremaîtres, gérants, car ils vous tendront des perches, ils essayeront de vous influencer, de vous piéger, etc ... C'est donc là un aspect extrêmement impo r ta nt dont vo us d ev rez t e n ir compte . Voyez-vous, la bataille reste à faire ve rs l'ÉQUITÉ réelle qu'est l'objectif du 35/4. Comme vous l'avez sû rement constaté, po ur ce rtains d'en tre nous, la trêve est très fragile, 37 1/2 heu res pour certains c'est pas évident , malgré to ut , c'est un grand pas dans la bonne di rec tion. Vingt (20) mois de négocia tion pour y arriver et c'est telle ment fragile ! La trêve , le Com ité d'étude, le résultat c'est pour bientôt. C'est avec vo tre sou tien et votre solid a rité que nous y arriverons ensemb le. Syndicalement, Denis Maynard secrétaire-trésorier-archiviste EN ROUTE VERS ... UN AVENIR MEILLEUR LE301 7 Fête des Neiges Fête des Neiges COMITE" SPORTS ET LOISIRS Le comité des sports et loisirs de la section locale 301 est heureux de vous faire part des activités qui ont été organisées durant la saison hivernale. Le 2 février dernier, dans le cadre de la Fête des Neiges se tenait notre course de Ilits annuelle où plusieurs municipalités avaient été conviées dont: Q uébec, Beauport, Repentigny, MacMasterville... C'est sous une température des plus clémente que cette course composée de treize (13) équipes s'est tenue. En première place: Les col s bleus de la ville de Repentigny suivi de l'ex équipe championne des dernières années soit celle de Gaston Lizotte avec la 'Toutoumachine du 301" et en troisième celle de Léopold Roy avec l'équipe des "Vétérans du 301 ". Félicitations à ces trois équipes ainsi qu'aux dix autres pour leur par ticipation ! Vers l'heure du dîner tous ont festoyé et mangé au chalet des baigneurs à l'Ile Sainte-Hélène. Dans l'après-midi, c'est à "La Plaine des Jeux de l'Ile Sainte-Hélène" que des parties de balle-molle en raquettes et de ballon-volant sur neige ont eu St-Jean-de-Matha 8 .E 30 ! lieu. L'équipe du confrère Pierre Champigny "Les Zambonis" ont été couronnés champion. Pour le ballon-volant l'équipe du 301 s'est taillée la pre mière place. St-Jean-de-Matha: Une journée plein air fut également organisée à Saint-Jean-de-Matha, le 9 février, où plusieurs ont pu "Tripper" à leur guise en descente sur chambre à air. Sainte-Adèle: Durant les fins de semaine du 22 et 29 février derniers, plusieurs cols bleus avec leur famille ont pu se tremper dans une atmosphère de détente et de loisirs à "L'auberge aux Croissants" à Sainte-Adèle située près des centres de ski et d'activités de plein air. D'ailleurs nous vous infor mons qu'un rabais de 10% est offert aux cols bleus et à leurs amis(es) pour le futur. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec votre comité des sports et loisirs. Auberge aux Croissants Qui suis-je? Auberge aux Croissants Activités à venir: Au mois de mai votre comité des sports et loisirs est à organiser une autre dégustation de vins et fromage. L'endroit et le prix des billets vous seront communiqués sous peu. et l'hiver prochain sont priés(es) de le faire auprès du comité dès maintenant afin de former les équipes. A bientôt ! VOTR E COMITÉ DES SPORTS ET LOISIRS Raymond Caron Plusieurs nous ont demandé l'an dernier de for mer des équipes de hockey pour la section locale 301. L'invitation vous est lancée et tous ceux et celles intéressés(es) à s'inscrire pour l'automne Michel Alarie Gilbert Dubé Pasquale Marzano LE SAVIEZ- VOUS? Des plantes anti-pollution chez soi ÉMISSIONS ATMOSPHÉRIQUES, LES COUPABLES Le transport est le principal secteur d'activité responsable de la pollution de l'air au Québec, avec 45.5% de toutes les émissions atmosphériques. Suivent les industries (30,2%) , la combustion (14% ) , les sources diverses (8,4%) et l'in cinération (2%). l ______ ~ Une étude de la National Aeronautics and Space Administration des États-Unis a démontré que des plantes d'intérieur peu exigeantes en lumière absorbent le benzène, le formaldéhyde, le monoxyde de carbone et autres polluants présents dans l'air de la maison . Ils notent qu'entre 15 et 20 plantes suffisent pour purifier une maison de 200 m. carrés de surface de plancher. Parmi ces plantes citons l'hédéra. le dracéna, l'aglaonema, le spathyphyllum, le syngonium et les scindapsus (arums). (tiré de Organis Gardening) QUAND LA NEIGE NEIGE __ -----l HARO SUR LES POTEAUX D HYDRO Les 1,8 million de poteaux utilisés par Hydro Québec contiennent 10 000 tonnes de pen tachlorophénol (PCP) , un pesticide hyperpéné trant, qui contient des dioxines, et dont la for mu lation chimique est voisine des BPC. La société d' État possède 114 cours d'entre posage, où elle stocke 60 000 poteaux gorgés de PCP qui, suintant au soleil ou lavés par les pluies, contaminent le sol. Les poteaux retirés du réseau sont vendus aux campings, commis sions scolaires et municipalités, qui les utilisent pour la construction de quais et de parcs d'enfants . D'autres encore finissent dans le foyer familial. En moyenne, chaque hiver, les déneigeuses de Montréal jettent directement dans le fleuve Saint Laurent plus de trois millions de mètres cubes de neige sou illée. C'est l'équivalent d'environ 130 000 charge ments de camions de 10 roues . C'est 31% de toute la neige transportée. Cette neige est souillée des 347 tonnes métriques de chlorure de sodium et de 121 000 tonnes métriques de sel abrasif épandus dans les rues de la métropole en un seu l hiver. 1 ______________ . RALENTI Est-il vrai qu'il est défendu de laiss.er le moteur tourner pendant qu'on entre chez le dépanneur pour une courte période ? En effet, le Code de la sécurité routière spé cifie que "nul ne peut laisser sans surveillance un véhicule routier dont il a la garde sans avoir préalab lement enlevé la clé de contact et ver rouillé les portières". Si vous ne vous conformez pas à cette disposition du Code, vous vous exposez à une amende de 30$ à 60$. 1 LE 3Cl 9 LE TEMPS DE HAUSSER LE TON Selon l'agronome et écologiste Ren é Dumont: "Chaque année, de 200 000 à 500 000 morts sont dues à la dété rioration du climat, qui entraîne des sécheresses de plus en plus nombreuses" . Dans son dernier ouvrage "La con trainte ou la mort: lettre ouverte aux Québécois", il invite ces derniers à participer aux changements requis pour lut ter contre l'effet de serre, résultat de la trop forte utilisation des combustibles fossi les, qui détériore les climats et remet en question la survie de l'humanité. "Si le ton est dur, c'est qu e la situation l'exige" affirme Dumont. BYE BYE 91 L'an dernier, la déforestation et l'uti lisation de combustibles foss iles ont envoyé 19 millions de tonnes de C02 dans l'atmosphère , aggravant ainsi le phénomène d'effet de serre. L'an dernier encore 11,3 mi ll ions d'hectares de forêt tropicale ont été détruits, tuant du même coup environ cinq espèces vivantes par jour. l LA FORÊT TOMBE, LES REMÈDES DISPARAISSENT Chaque minute, dix hectares de forêt tropicale disparaissent et avec eux, de précieux médicaments qui demeureront inconnus . En détruisant les forêts tropi cales, l'homme détruit du même coup le plus grand laboratoire pharmaceutique au monde, soutiennent plusieurs scien tifiques, dont le docteur Eloy Rodriguez de l'Université de la Californie qui affirme: "On ne sait pas combien de médicaments mis au point par la nature sont déjà per dus". TROP DE DIOXINES? Changeons la norme... Constatant que la population canadienne s'inquiète du fait que les nouveaux-nés allaités au sein absorbent des doses de dioxines et de furannes (très toxiques) 16,5 fois plus élevées que la norme fédérale, le min istre de la Santé invite la population à ne pas s'inquiéter inutilement: son ministère va réviser le règlement actuel qui stipule qu'il n'existe pas de niveau sans danger de dioxine dans les aliments' Rappelons que les dioxines et les furannes sont dispersées dans l'environnement par l'usage des préservatifs du bois, les rejets des in cinérateurs de toutes sortes et le procédé de blanchi ment au chlore des usines de pâtes et papiers. 1 ____ TRAITEMENT DE CANAL 1 En octobre 1990, Québec et Ottawa ont enfin décidé "d'étudier la possibilité" de dépolluer le canal Lach ine. Ce canal renferme aujourd'hui pas moins de 215 000 mètres cubes de sédiments dan gereux, suite à son utilisation comme égout par de nombreuses industries de la région de Montréal. Tout projet de dépollution de ce site est parti culièrement complexe, car il faut éviter, en remuant les sédiments, qu'ils se propagent davantage dans l'environnement... .___ ______ L'EFFET DE SERRE Les villes de Québec, St-John's (Terre-Neuve) et Prince-George (Colombie -Britannique) ont chacune enregistré des diminutions de chute de neige de l'ordre de 15 à 20% au cours des années '80. Au cours des mêmes années, les Prairies ont fait face à la pire séche resse depuis 50 ans. De fait , les sept années les plus chaudes que nous avons connues aux cours du XXe siè cle se sont curieusement retrouvées pendant la même décennie. , '. ,' " • ~ '1 " 1 COMITÉ DE L'ENVIRONNEMENT Jacques Cordeau, préSident Michel Dubé, secrétaire Mario Breault, membre CUM Pour information: 493-1254 - 384-7730 10 LE 30 1 ( •• ~ . .:.. , La Journée internationale de la femme Vendredi 6 mars dernier, dans une ambiance de printemps, plein de fleurs, de ballons , bleus, blancs, roses et d e la belle musique étaient au rendez-vous pour fêter "La journée interna tionale de la femme" . Notre programme de la soirée a débuté avec le mot de bien venue de notre président, Jean Lapierre, suivi d'un témoignage concernant la vie et le travail des femmes dans notre société, par notre invitée spé ciale Madame Elyse Tremblay, conseillère syndicale au C.T.M., responsable de l'éducation et des dossiers de la condition fém inine et de la solidarité internationale. La soirée a continué avec de la danse, des prix surprises pour se terminer avec un grand buffet pré paré et servi par le Comité à la condition féminine . Les responsables du Comité à la condition féminine remercient toutes les personnes qui ont fait que cette soirée soit possible et aussi tous les confrères et toutes les consoeurs qui étaient au ren dez-vous. Chantal Racette Chantal Imbeau lt En espérant que tous et toutes qu i n'ont pu venir seront des nôtres l'an prochain. Pour votre information , au com mencement de l'année, nous avons donné dans notre suivi d'intégration des femmes au tra vail non traditionnel des cours sur le harcèlement sexuel. Les femmes cols bleus, qui ont assisté , étaient très intéressées et les résultats son t que ces dernières en ont discuté avec leurs compagnes ce qui a pour effet que plusieurs autres femmes sont désireuses d'y assister. Nous annoncerons la reprise du cours dans les meilleurs délais. Ce cours sera également donné au Conseil syndical sous peu . LE COMITÉ DE LA CONDITION FÉMININE Chantal Racette Chantal Imbeault Lucrécia Sotomayor, responsable politique du C.C.F. Lucréci a Sotomayor LE 30 1 11 COMITÉ RÉGIME DE RETRAITE PRESTATIONS D'INVALIDITÉ LONG TERME Lors de la négociation de la convention col lective de 1985, nous avons obtenu un gain important soit celui de la protection sal ariale en cas d'accident ou de maladie autres que ceux qui arr ivent au travail et qui relèvent de la Com mission de la santé-sécurité du travail (CSST). Cette protection qu i débutait en mars 1987 comporte deux volets soit l'assurance-salaire court terme qui est étend ue sur les 27 premières semaines de votre invalidité et l'assurance salaire long terme qui s'étend de la 28e semaine jusqu'à la fi n de votre invalidité. Au paravant les cols bleus frappés par la maladie étaient couverts par la banque de malad ie (souvent ils (elles) avaient peu d'heures de maladie ou pas du tout) ensuite ils (elles) avaient ce qu'on appelait le demi-temps qui pou vait durer jusqu'à 3 mois à 50% du sal aire qu'ils avaient. Si l'invalid ité persistait, ils (ell es) avaient alors droit à l'assurance-maladi e gérée par la Commission de l'assu rance chômage qu i donnait quelque 60% du demi-tem ps et ce, pour 17 semaines. Ensuite ils (elles) avaient le choix, soit aller à l'aide social e ou devenir retraité (e) avec le nom bre d'années qu'ils (elles) avaie nt accumulées avant le début de leur invalidité total e permanente. En plus d'être éprouvés(ées) par la mal adie , nos cols bl eus voyaient leur revenu descendre dans la plupart des cas en deça du seuil de la pauvreté. Avec notre régime d'assurance-salaire, la sécu rité finan cière de nos cols bleu s est protégée d'une façon adéquate et ce, jusqu 'au moment où vous atteignez l'âge de 65 ans ou qUEl vous ayez atteint la rente maximale de votre régime de retraite. Dans cet article nous abordero ns seu lement l'assurance sal aire long terme cell e qui débute après l'assurance court terme (27 prem ières semaines) SECTION 4 : PRESTATION D'INVALIDITÉ Montant de la prestation Si vous êtes atteint d'invalidité au cours d'une période de travai l actif, vous avez droit à une prestation d'i nvalidité dont le montant est ég al à 70% de votre salai re fi nal moyen au début de la période d'invalidité. Durée de la prestation Cette prestation est versée à compter de la 28e sem aine d'i nvalidité. Au cours des 27 semaines précédentes, vous bénéficiez de vos congés de maladie ainsi que de la presta tion prévue à la protection d'assu rance-invalidité de courte durée so uscrite par l' employeur. Veu il lez consu lter la brochure de votre programme d'assurance coll ective pour plus de re nseignements à cet effet. Versement de la prestation Votre prestation vous est versée les 2e et 4e mercredis 12 LE 30 1 (Ville de Montréal ) ou les 15e et 30e jours (CUM ) de chaqu e mois, jusqu 'à la première des éven tualités suivantes à se produi re: la cessation de votre invalidité , l' âge de 65 ans, ou la date à laquelle vous complétez 30 années de parti cipation. Définition du salaire final moyen Tout comme pour le calcul de votre rente de retraite, votre salaire final moyen est la moyenne an nuelle de vos sal aires des 3 années consécutives de participation au régime au co urs desquelles les salaires ve rsés ont été les plus élevé s. Si votre période de participation est inférieure à 3 années, la moyenne est calcu lée sur la durée exacte de votre période de participation . Exclusion d'une invalidité relevant de la CSST Si votre in validité résulte de l'exercice de vos fonctions et si votre employeur vous verse votre salaire net en temps régu lier, ou tout montant équivalent, te l que prévu à votre convention collective, vous n'avez pas droit à la prestation d'invalidité du régi me. Exclusion des rentes d'invalidité du RRO et de la RAAO Votre prestation d'invalidité est réd uite de la prestation initiale de la rente d'invalidité de la Régie des renies du Ouébec (RRO) à laquelle vous avez dro it ou de celle payable par la Régie de l'assurance-automobile du Ouébec (RAAO), sans te nir compte de leur indexati on fu ture. Vous devez soumettre votre demande de rente d'invalidité du RRO dès que l'administrateur du régi me l'exige. Une copie de votre demande doit lui être envoyée. Vos prestations d'invalidité ne seront réd uites qu'à partir du mom ent où la RRO vous verse ra une rente d'invalidité. Des ajustements rétroactifs pourront être apportés si cela est nécessaire , ce qui si gnifie que si vo us recevez des prestations de la RR O pour une période pour laquelle vou s aviez déjà reçu des prestatio ns d'invali dité du régime , vou s devrez remettre les prestations payées en double à l'administrateur du régime. Exemple Vo us recevez mensuellement une prestation d'invalidité égale à 1 680 $. Si vo us devenez admissible à la rente d'inval idité de la RRO , soit 680 $ par mois, votre presta tion du régime est réduite à 1 000 $ dès que la RRO vous verse sa rente . Par ailleurs, même si la rente de la RRO est haussée à 720 $ par suite d'une indexation effectuée par ce rég ime public, le régime contin uera de vous verser le même mon tant de rente , soit 1 000 $ . Ce montant sera lui-même indexé an nuellement, tel qu'indiqué ci -après. Formule d'indexation Votre prestation est indexée à com pter du 1er juil let sui vant l'année au cours de laquelle a débuté vot re invalidité et annu ellem ent par la suite selon un pourcentage qui peut être estimé simplement comme la moyen ne (réduite de 2 %) des 5 dernières années des obligation s du Canada d'une durée de plus de 10 ans, moins 3 %. La moyenne utilisée pour ce calcul est établie au 31 décembre 1989. La même formule s'applique à la fois à l'ancien et au nouveau régime. Indexation des dernières années Les taux d'indexation produ its par l'application de cette formule depuis 1988 sont les suivants : 1990 4.9% 1991 4.9 % Au cours des proch aines années, le taux d'indexation devrait se mainten ir aux environs de 5 % par année. Calcul de l'indexation L'indexation de votre prestation est effectuée, pou r la première fois, le 1er juillet de l'année suivant immédiate ment le début de votre invalidité. Il ne s'agit cependant pas d'une pleine indexation. Elle est pl utôt effectuée propor tionn ell ement au nombre de mois pour lesquels votre prestatio n vous a été versée dans l'année de votre inva lidité. Ce n'est qu'à compter du 1 er jui ll et de la seconde année que vous avez droit à une pleine indexation . Définition d'invalidité totalè Pour avoi r droit à cette prestation , vous devez être totale ment incapable, par suite de maladie ou d'accident, de rem plir tout emploi que votre employeur peut vous offrir à son service et pour lequel vous êtes raisonnablement qualifié en raison de votre formation, de votre éducation ou de votre expérience. L'emploi doit com porter une ré munérat ion supérieure à la rente de retraite à laquelle vous auriez droit si vous aviez atteint l'âge de 60 ans. Définition de période d'invalidité Une période d'invalidité doit être une période continue ou une suite de périodes successives attribuables à la même cause ou à des causes reliées entre elles. Il peut y avoir un retour temporaire au travail entre deux périodes successives. Ce retour doit être de moins de 3 mois. Si elles sont séparées par un reto ur de 3 mois ou plus, elles sont alors co nsidérées com me des périodes dis tin ctes. Il s'agit d'une nouvelle invalidité et de nouvelles prestations ne sont payables qu'après 27 semaines au cours desquelles vous utilisez d'abord vos congés de ma ladie et recevez les pre~:ations de la protection d'assu rance-invalidité de courte durée souscrite par l'employeur. De même, une suite de périodes successives d'invali dité attribuables à des causes non reliées entre elles cons titue une seule période d'invalidité s'il n'y a pas un retour au travail d'au moins une journée. Dans ce cas, le régime continue de vous considérer invalide sans aucune inter ruption. Dans le cas contraire, il s'agit d'une nouvelle inva lidité. Preuves d'assurabilité Vous devez fournir à l'adm inistrateur du régime tous les renseignements requis sur les ci rconstances et l'éten due de votre invalidité et vous soumettre aux examens médi caux jugés nécessaires. Si vou s nég ligez de vous con former à ces exigences, l'administrateu r du régime sus pendra le paiement de votre prestation. Les examens médicaux sont effectués par des médecins désignés par l'employeu r. Lors de ces examens, vous pou vez être accompagné, à vos frais, par le médecin de votre choix . Une décision quant à la reconnaissance de votre inva lid ité doit alors vous être rendue par les médecins de l'employeur et communiquée par écrit dan s les qu inze jours suivant la date de chaque examen. Vous pouvez contester cette décision en transmettant, dans les 60 jours (Ville de Montréal) ou les 30 jours (CUM) suivant la réception de leur décision, un avis écrit en ce sens incluant un rapport médical complété par le médecin de votre choix. Si, après analyse de la contestation, une divergence d'opinion pet'siste entre votre médecin et les médecins de l'emp loyeur, vous devez alors vo us soumettre à un nouvel exam en médical. Cet examen est effectué par un médecin arbitre désigné conjointement par votre médecin et le médecin de l'employeur. Tous peuvent assister à cet exa men . Une décision doit alors vous être rendue par le médecin arbitre et com muniquée par écrit dans les quinze jours sui vant la date de cet examen. Cette décision est finale. Vous devez défrayer la mo itié des honora ires du médecin-arbitre. VERSEMENT DE LA PRESTATION Veuillez noter que durant toute la durée de votre période d'invalidité vous êtes exonérés(es) de vos cotisations au régime de retraite. De pl us, vos années comptent comme si vous aviez participé au régime . Ex: Jean , vingt ans de participation au régime de retraite. Il tombe malade durant 5 ans, reçoit des prestations d'inva lidité durant cette période. Quand il reviendra au travai l, il aura 25 années de participation au régime de retraite sans avoir payé sa cotisation durant son invalidité. Comme vous pouvez le constater nous bénéficions d'un régime d'assurance-inval idité qu i nous protège adéquate ment. Si vo us avez des questions, communiquez avec le comité de régime de retraite qui se fera un plaisir d'y répon dre. LE COM ITÉ DE RÉGIME DE RETRAITE Jean-Luc Pagé Yves Doutre Gérard Mélano Roger Daoust Serge Pinel CUM LE 301 13 BOYCOTTONS NATIONAIR C'EST VITAL C'est le 20 janvier dernier que les 440 agents et agentes de bord de Nationai r (sections locales 4026 et 3031 du S.C.F.P.) lançaient une cam pagne de boycottage contre le trans porteur aérien . Le 19 novembre dern ier, la seule réponse que Monsieu r Obadia , prési dent de Nationair, a jugé bon de don ne r a ux de ma nd es po urt an t for t légitimes et réalistes du syndicat à la table de négociation c'est de fa ire un lock-out de ses employés(es). Les 450 employés(es) sont sans convention collective depuis 1990 et recevaient au moment du lock-out un salaire moyen de 15,600.00$ brut par année pou r 72 heures de "vol" vérita bl e par mois . Les heures d'attente entre les vols cie même que les périodes de disponi bil ité ne son t pas pay ées pa r Nationair, ce qui donne un horaire de 45 heures par semaine , pour à peine l'équivalent du salaire minimum . Cette compagn ie (troisième plus im porta nt trans porteur aé ri en au Canada) préfère en gloutir des ce n taines de milliers de dollars en fiers à-bras et en rel ations publiques plutôt que de négocier de bonne foi. L'im portan ce d'ap puyer ces tra - vaill eurs (eu ses) oe uvrant dans le secteur du transport aérien n'est pas seulement pour leur avenir mais pour celui de l'en semble des salariés(es) et gagn e-petits du pays. En effet, depuis un certain te mps, on as s iste à une off ens ive bie n orc hest rée de to ut le monde des affaires pour forcer les syndiqués(es) à accepter de réd uire leur pouvoir d'achat, leur niveau de vie, pour ren dre les profi ts de firmes de toutes so rtes plus alléch a nt s po u r les investisseurs. COMITÉ D'ÉDUCATION ET ACTION POLITIQUE. FONDS DE SOLIDARITÉ Au moment d'écrire ces lignes toutes les données ne nous étaient pas parvenues concernant la dernière cam pagne du Fonds de solidarité qu i se terminait exception. nellement cette année le 29 février dernier Mentionnons tout de même que plusieurs membres de la section locale 30 1 se sont prévalus(es) de l'opportunité de transfére r la balance de leurs journées de maladie dans le Fonds et ainsi bénéficier de réductions et de crédits d'impôts importants . En tout 153,000.00$ ont été ai nsi transférés dans le Fonds. Notons également qu'à la fin de janvier 1992, le Fonds détenait un actif de un demi milliard de dollars, comptait 115,000 actionnaires et avait investi 245 millions de dollars dans les PME québécois es, contribuant à maintenir où crée r 23,000 emplois. Voici quelques-uns des objectifs qui ont été dépassés au mois de janvier dernier: - L'augmentation du montant total des souscriptions de janvier 1992 est de 120 % par rapport à janvier 1991 . - L'objectif de 4,1000,000.00$ fixé pour les souscriptions forfa itaires a été dépassé de 1,183,549.00$ pour attein 'dre 5,283,549.00 $. - L'objectif de 1,000 adhésions par déduction à la source sur le salaire a été fracassé pour atteindre le nombre de 1,345. - Au total 2,28 1 nouvelles personnes ont adhérées au Fonds au mois de janvier dernier. La section locale 301 a maintenant 925 adhérents(es) au Fonds avec un actif de 2,577, 354.00$ dont 447 adhéren ts(es) ont une déduction à la source . Le comité du Fonds de Solidarité de votre section locale ti ent à vous souligner qu'en tout temps durant l'année vous pouvez adhérer au Fonds de Solidarité par l'entre mise de vos douze (12) responsables locaux . LE COMITÉ DU FONDS DE SOLIDARITÉ CHERS(ÈRES) RETRAITÉ(ES) COLS BLEUS Au nom du Regroupement des Retraités(es) cols bleus de la Ville et de la Communauté urbaine de Montréal, il me fait plaisir de vou s annoncer que les activités et les loisirs pour la saison 1991-1992 ont com mencé. Le comité d'ami tié est très actif, l'amusement est de mise tous les mer credis après-midi : danse sociale, jeux de to utes sortes , goûter et café sont servis au sous-sol du bureau du Syndicat. Noël dernier, un bon buffet a été organisé en votre hon neur. Que dire des trois jours des Valentines et Valentins à Sainte-Adèle en février dernier, une expérience inoubli able . Le 7 septembre prochain débutera une ligne de quille au 8366 rue Saint-Laurent au Métropolitain Bowling. Pour 14 LE30 de plus amp les renseignements contactez Mado au : 1-649 5978 ou Réal au: 654-81 82 ou encore directement à la salle de quilles Marco au: 381-1 818. L'invi tation est lancée à toutes et tous . (Stationnement réservé. ) CoCit 5.50 $ la par tie. Nous étudions aussi un projet de voyage pour tous et tou tes avec vos conjoints(es). Une assemblée générale se tiendra aussi en septembre prochain pour fa ire rapport sur l'ensemble des activités et élire un nouveau comité directeur du Regroupement. A tou s et toutes, Bonne fi n de saison ! Réal Létourneau COMITÉ SANTÉ-SÉCURITÉ Contrairement aux autres journaux, le comité de santé sécurité cette fois -ci a décidé de vous informer en bref de dif fé re nts dossiers et de ce rtain es situations actuelles touchan t la santé et la sécuri té du travail chez vous. TRAVAUX SUR LA VOIE PUBLIQUE VERSUS TRAVAUX DE CONSTRUCTION Un chantier de co nstruction est défini dans la loi comme étant un lieu où s'effectue des travaux de fondation , d'érec tion, d'entretien, de rénovation, de réparation, de modification ou de démolition de bâtiments ou d'ouvrages de génie civil exécutés sur les lieux même du chantie r et ce , à pied-d'oeu vre y compris les travaux préal ables d'aménagement du sol. .. Jusqu'à ce jour, la Vi lle de Montréal jouissait plus ou moins d'un statut privil égié du fait que plu sieurs travaux de cons truc tion et surtout de réfection de chaussées n'obligeaient pas l'employeur de s'assurer que ses employés(es) aient su ivi les cours de risques communs reconnus par la constructi on. Dern ièrement, nous avon s renco ntré les inspecteurs de la Commission de la santé et de la sécurité du travail. Ces derniers nous avisèrent que l'ensemble des cols bleus affec tés(ées) à des trava ux de construction et surtout à la ré fec tion des chaussées devaien t au préalable être déten teurs d'une carte attestant qu'il s ou qu'elles avaient suivi le cours de risques communs donné à la Vi ll e de Montréal et reconnu par la construction . Votre comité suggère fortement à tous et to utes les cols bleus qui oeuvrent dans ce domaine de deman der à leur supérieur de les inscrire sans délai aux séances de formati on prévues pour 1992. Advenant une réponse négative de leur part, n'hésitez surtout pas à communiquer avec votre représentant( e) syndical(e) . INSTITUT DE RECHERCHE EN SANTÉ-SÉCURITÉ AU T~AVAIL (I.R.S.S.T.) EBOUEURS ET HACHE BRANCHES (EMONDEURS). Les membres de votre comité siègent présentement sur le comi té aviseur de 2 proj ets d'é tudes effectuées par l'I. R.S .S.T .. Un de ces projets porte sur les risques reliés au travail des éboue urs et l'autre su r la fabrication d'une machine à hache branches qui éliminerait au maximum les risques reli és aux vibrations, aux bruits et aux accidents du travail. Lorsque nous auro ns des développements importants dans chacun de ces dossiers, nous nous fero ns un devoir de vous en Informer. PROGRAMME DE PRÉVENTION VILLE DE MONTRÉAL C.S.S.T.: Depuis le début de l'ann ée 1992, la C.S.S.T. a décidé de Robert Morin Rodrigue Fournier mandater 8 in specteurs pour le dossi er Ville de Montréal. De ces 8 inspecteu rs, 5 seront attitrés pour les établi ssements où l'on retrouve des col s bleus. De plus, la C.S.S .T a avisé l'employeur qu'elle accentuerait ses démarch es afi n que la Ville élabore, telle que la loi sur la santé et la sécurité du tra vail le prévo it, des program mes de prévention pour chacun des établiss ements que les in specte urs visiteront. Pour ce , votre comité dem eure toujours vigil an t afin que ces pro gl-am mes de prévention soien t él aborés de façon paritaire pour que no us puissions en ce sens jouir d'une parti cipation active d'une tell e approch e de prévention. DOSSIER PARC 1992: Lo rs de la saison hiver 1991-1 992, votre co mité a effectué des inspections de conformités dan s pl us de 30 parcs avec patinoires. Ces inspections ont principalement eu lieu dans les rég ions: Pointe-au x-Tremb les , Cen tre-Sud , Riviè re-des Prai ries et Saint-Michel. Plusieurs an omalies tell es que : manque de commun ications, chauffage déficient, toilettes por tatives inadéquates, trousses de premiers soins incompl ètes etc... ont été décelées et rap portées aux gestionnaires respon sabl es. Ce dossier va se pou rsuivre dès ce printemps lors de la réouverture des parcs pour la saison estivale. Nous con ti nuerons de fai re pression auprès des gestionnaires resp on sables et s' il le faut nous exigerons que le service d'in spec tion de la C.S.S.T. oblige l'employeur à apporter des correc tion s. Nous demandons à tous ceux et celles qui devront tra vailler dans les parcs cet été et qui auron t des motifs de croire que ce travail les expose à un où plusieurs dan gers de com muniquer avec vos représentants syndicaux ou avec les mem· bres du comité de santé-sécurité. SANTÉ-SÉCURITÉ Équipements de protectio n individuels pour les femmes co ls ble us. Suite à la pol itique municipale ain si qu'à l'embauche mas sive de plusieurs femm es qui sont venues se joindre à nos rangs, nous avons ciû ren contre r l' employeur et le ch ef ache teu r afin qu e ces de rn iers p ui ssen t fourn ir des équipements de protection individuels les mieux adaptés pour ces dernières. Il existe présentement plusieurs vêtements et équ ipements disponibles dans les magasins de la Vil e de Montréal. Pour plus de renseign ements, n'hésitez surtout pas à communiquer avec vos représentants en santé et sécurité au travail. LE COMITÉ DE SANTÉ-SÉCURITÉ Gilles Lefebvre Normand Lajoie Guy Quevillon Nous annonçons avec infi niment de peine le décès de Monsieur William Mori n, père de Robert , membre du com ité central de santé-sécurité, survenu le 4 mars écoulé, âgé de 67 ans. Le com ité d'éducation et action politique se fai t le porte parole de l'ensemble des cols bleus et du personnel syndical pour présen ter aux parents, familles et amis(es) et plus particu li èrement au confrère Robert l'expression sincère de nos profon des sympathies. LE :101 15 r- 1 1 , "", , COMITE D'ACCES A L'EGALITE " " MYTHE OU REALITE En septembre dernier, nous débattions une séri e d'articles sur l'accès à l'égalité . En décembre, nous abordions une série de 10 mythes en annonçant les deux (2) premiers. Lors du jo urnal le 30 1 de février, nous brillons par notre absence .. . N'ayez crai nte , au cun rappo rt avec l'accès à l'ég alité 1 Aujou rd'hui , no us po ursuivons notre série en abordant une troisi ème et un qua tri ème mythes quant à l'accès à l'égalité. Certains(nes) croi ent que "L'accès à l'égalité signifie de meilleurs emplois, des promotions ou des postes au sein de la direction pour certaines person nes qui n'ont pas à travailler pour les obtenir". Mal he ure useme n t, cel'lai ns e m ployeurs, préocc upés de leur image, ont parfois reco urs à des nom inations sym bo l iq ues. Ils ve ulen t to ut sim p leme nt afficher qu'ils n'ont rien contre le fait de confier des postes de direction et/ou bien rém unérés à des femmes ou des mem bres de minorités vi sibles ou ethniques, Ces mesures nui sent 8. l'accès à l'éga lité. Les véritables pro gram mes d'accès à l'égalité visent à éli miner les obstacles et les injustices à tous les niveaux d'une org anisation et pe rmettre l'intégratio n à tous les types d'emplois. Cela ne signifie pas qu'une fe mme, par exem ple, n'a pas besoin d'acquéri r la compétence , l'expé rience et les qualifications requises pour l'emploi. par l'employeur sont souvent mal adaptés pou r répo nd re aux beso ins de tous les membres. Les efforts syndicaux en v ue d'élimi ner les inég alités feront que les fe mmes , les travaill euses et travailleurs des groupes ci bles accorderont leur con fiance au syndicat et en seront fiers. En esp érant que ces renseignements vous aidero nt à mie ux comprendre les pro grammes d' accès à l'égalité, Nous pou r suiv rons avec un 5iè me et un 6ième mythes dès le prochain jo urnal "Le 301". Merci de votre fidélité .. . L'accès à l'égalité a pour but de faire en sorte qu'un memb re du groupe dis crimi né ne se voit plus refuser un me illeur emp loi o u une pro moti on , simpl em ent parce qu'il est membre de ce groupe. L'accès à l'égalité n'est pas un substi tut au travail ni aux qualifications, c'est un moyen de fou rnir un mil ieu où on travaill e sur un pied d'égalité .. . Certains(es) cro ient que "L'accès à l'égalité accapare une trop grande par LE COMITÉ D'ACCÈS À L'ÉGALITÉ tie du temps et des ressources d'un syndicat devant être consacrés à des problèmes plus importants". Bon nombre de sy ndicats ont décidé d'acco rder bea ucou p de te mps et de ressources à l' accès à l'éga lité parce que: Prem ièrement, cela touche souvent une proportion impo rt ante de leurs mem bres. Deuxièmement, le principe de l'égal ité sociale et économique est l'u n des fon de ments du syndicalisme. Au delà des obli gations légales , la plupart des syndicats Lucrecia Sotomayor poursuivent des objectifs de justice incl us da n s leurs st a t u t s e t rè gl em e nts . Troisièmement, les inégalités divisent les travailleurs (euses) et affaiblissent le mou ve ment sy nd ica l. T a nt que ce rt a in s groupes sero nt mai ntenu s à l'écart du milieu de travail ou form eront un réservoir de ma in-d 'o euvre à bo n ma rch é, les emp lois syndiqués seron t men acés et conséquemment le rapport de force syn dicale. Quatri èmement, les programmes Pierrette Jean Ginette Marquis d'accès à l'égalité établis exclu sivement COMITÉ DE GRIEFS " " REVENDICATION POSTE D'AGENT DE SECURITE (arbitre Dulude) Les plaignants reprochent à l'em ployeur d'avoir affecté des emp loyés auxiliaires en fo nction supérieur à un poste permanent d'agent de sécu rité 34 heures par sem ai ne. La divi sion reg ro upe 3 catégories d'agents de sécurité: ceux de la classe 1 qui assurent la surveillance à l'i ntérieur d'un bàti ment, ceux de la classe 2 qui patrouillent à l'aide d'un véhicule motorisé et ceux de la classe 3 qui exercent El l'intérieur d'une centrale . Jusqu'en 1989, il Y avait 9 postes d'agents classe 3, un agen t fut promu officie r. Pour combler le poste ainsi laissé vacant , l'employeu r eut recours à des em ployés auxilliaires à raison de 32 heures semaine seule ment. Com pte tenu des droits préférentiels des employés titu lair'es sur les em ployés auxiliaires, l'arb itre en déduit qu 'il existe des postes d'auxil iaires, et que ce sont ceux dont l'hora ire de travail est inférie ur à 40 heu res. La sécurité d'emplo i et de traitement confé rée aux employés titulaires s'app li quent tout naturellement à leur poste de titularisation qui en est un de 40 heures semaine au sens de l'article 5.01 de la conven tion. Il déduit donc que les bénéfices du titulariat d'un emp loyé sont incompatibles avec sa re che rche d'un poste dont l'ho raire est inférieur à 40 heures par semaine et que, en conséq uence de tels postes doivent être con sidérés des postes d'auxilliaires. La Vil le était justifiée ic i d'offrir à ses auxiliaires à l' excl usion des plaignants le poste d'agent de sécurité classe 3 , assorti d'un horaire de 32 heures par semaine . (Le grief est rejeté) Depuis la fin de lanvier 1992, nou s avons tenu des rencontres spéciales po ur tenter de régl er les anciens dossiers de griefs , Ces rencontres son t positives et nous poursuivons toujours ses ren contres au rythme de 2 Jou rs semaine dan s les différents services. 16 lf 301 Pour renseignements concernant la période de vacances. 10 .06 a) L'employé peut, si les besoins du service le permettent, prendre une semaine de vacances , un (1) jour à la fo is. L'employé doit faire sa demande à son supérieur au moins sept (7) jours à l'avance . Cette demande ne peut être refusée sans motif valable. b) A l'exception des employés qui prennent moin s de cin q (5) jo urs consécutifs de vacances, l'employé doit rec evoir son traiteme nt pour la période de ses vacances avant son départ. 10.07 a) La Ville demande aux em ployés titulaires leur choix de vacances à partit du 1er mars de chaque année. b) Pour les employés auxi liai res, le choix s'effectue à par tir du 15 mai de chaq ue année. c) Les employés doivent fixe r leur choix de vacances dan s un délai de dix (10) jours à compter de la date de la demande pa r la Vi lle. Une copie de la form ule déterminant le choi x des vacances est remise à l'employé. LE COMITÉ DE GRIEFS Léopold Roy Laurent Clermont Jean-Yves Loiseau Félicitations à la mère des Jumeaux Vous pouvez maintenant bénéficier des conseils ,: d'un agent d'assurances de La Sécurité à votre caisse populaire, Pour en savoir plus sur les primes et les protections offerles aux employés et retraités de la Ville de Montréal et de la C, U. M., appelez ou venez rencontrer votre agent: Nous aImerions félic iter chaleureusement madame Chantal Riopel de la Communauté urbaine de Montréal qui a donné naissance le 23 janvier dernier à des bessons à l'hôpital Anna Laberge de Châteauguay, Jasmin avec ses 5 livres et 15 onces a vue le jour le premier tandis qu'Iris avec ses 5 livres et 3 onces s'est amenée dans le monde des grands avec tout autant d'empressement. Monsieur Marc-André Côté Caisse populaire Desjardins des employés municipaux de Montréal 305, St-Antoine est Montréal (Québec) H2X lR9 Notons ici que Chantal est la première femm e col bleu permanente à la CUM à enfanter de besson s, De plus, Chantal a suscité beaucoup d'intérêt de la pa rt de nos représentants syndicaux, En effet, il y ava it une petite ambiguité concernant la Caisse de Retraite et les cotisati ons syndicales vu que c'est l'assurance-chômage qui paie le congé de maternité, Même les acco uchements peuve nt être utiles à la vie synd icale , (514) 861-7079 LE RÉGIME D'ASSURANCE DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX DE MONTR ÉAL AUTOMOBILE ET HABITATION ~ ~ LA SÉCURITÉ em,tpoII!fIILerr...urolftÇ".tm,.... ~c...n..da l' a~sur.]n ce de grOlJpt"~ signée DESJARDIN S LE PoRTEFEUILLE DESJARDINS: de l'''' à terme, taillée pour vous. Des dépôts à terme très concurrentiels... mais plus encore! C'est vrai que le., dcpô ts ;l term e de la caisse populaire Desp rd in s '" compa rent très O1v3 ntageuse' ment à cc ux Je la co ncurrence. Et c'es( vrai tluss i qu 'il s vo us o ff rent une gf3nde flexibilite. De plus, le ta ux d'int~rèt est gaf3nu pour to ure la durée du te rme ch OISi. MaiS, si vuus vou lez plu.s c ncore, votre cai sse populaire Desja rdin, vous pro puse un exce ll e nt moyen de maXImiser le rendcm cCH d e vos epar· gnL'S : il s'agit du Porte fe u i ll~ Desjard ins. L: Po rtefeu il le De jardins, c'es t un agencement de prod UIt.> d'épargne terme, te ls les d epu ts à terme ~t les reglmes e nregis trés d'epargne-retra ite, sé lec· t ionnes parmi une vaste ga m me Je prod uit s, c t q UI V()\.IS pe rmet dl' reparn r ;)va, rageusemenT vos tpar· gnes se lon vus l'ëssn urces et vus o bJC t iÎs . Re nsc lgn cz·vo us J ès au,ourd'h ui a votre c a i s~c popula ire eSJ,trd ins ; ur les J c['uts ~ tCrm e t le Por•.efe utll e De Ja rdins. N '311cndet plus, car l'é pargne, c'es t la Iiberu;. LA CAISSE POPULAIRE DESJARDINS DES EMPLOYÉS MUNICIPAUX DE MONTRÉAL Siege so cial 305 est . rue St· Antoine Mont real. Que. H2X 1R9 861·1707 Succursate 5836 , rue SI·Hubert Montreal. Que. H2S 2L7 274 ·3325 La caisse populaire • 274-6250 ® Desjardins LE 301 17 ~ LA SANTE MENTALE Il me fait plaisir de vous entretenir d'un sujet qui pour moi est essentiel à une vie saine et enti ère. Tout au long de ces années comme responsable d'aide à l'employé(e) au sein du 30 1, j'ai monopolisé une grande partie de mon temps à aider mes com pagnons et compagnes de travail qui éprouvaient des diff icultés. On s'est beaucoup attardé aux drogues et autres toxicomanies , mais depuis quelques années dû au mouvement parfois exces sif. mises en disponibilité, coupures de postes etc .. , nous nous devons de faire face à un nouvel ennemi au travail : la santé men tale. Dernièrement nous avons eu une rencontre avec la partie patronale où nous avons discuté de cet aspect. Les autorités nous ont assurés de le LJ r appui en ce sens au cours des prochai ns mois. On aura beau essayer d'enrayer le fléau des drogues et boissons alcoolisées, si à la base nos gens sont considérés pure ment et s imp lement comme des numéros, nous ne fe ro ns qu 'enrichir le réseau de décrocheurs(euses) . On veut de la pro ductivité ! Alors valorisons nos travailleurs(euses) donnons-leurs la chance de mettre en branle des idées nouvelles tout en leur faisant confiance . Arrêton s les mouvements excessifs de pe r sonnel qui engen drent fru stration s et agressivité chez certain s individus . Ces mêmes person nes que l'on retrouvent quelques années plus tard avec un problème d'alcool, drogue , endettement, violence etc . L'employeur est de pl us en plus conscientisé à ce nouveau fléau mais il devra éduquer ses gest ionnaires en ce sens car rien ne sert d'élaborer des program mes de préve ntion de toutes sortes si par la porte arrière certains s'évertuent fai re la sourde oreille à ces programmes. Du côté syndical, nous avons tout un réseau de délégués(es) sociaux(les) qui peuvent vous o rienter vers des ressources appropriées dès maintenant. N'hésitez pas à demander de l'aide et ce, en toute con fidentialité. a Fraterne llement, Jacques Forest responsable du programme d'aide à l'employé(e) LISTE DES DÉLÉGUÉ(ES) SOCIAUX(LES) NOM TÉLÉPHONE AU TRAVAIL M. Michel Abdel ah ad M. Marcel Asselin M. Léonce Arsen eau M. Pierre Aub in M. Yvon Au clair M. Robert Beauchamps M. Jean-Paul Beaupré CU M M. Michel Bélanger M. Lou is Boisvert M. Richard Bisson M. Serge Brockaert M. Serge Brouillette Mme Claudette Charest M. Ferdinand Chaussé M. Pie rre Cloutier M. Yves Coul ombe, CUM M. Jacq ues Dion M. Cl ermont Doyon M. Gaétan Drouin, CUM M. Gilbert Dubé M. Denis Dumont M. Jacques Forest M. Gaston Fourn ier M. Claude Goulet M. Jacques Lebel M. Michel Lacombe M. Luc Lacroix, CUM M. Jacques Lajeunesse M. Normand Lajo ie, CUM M. Michel Lamarche M. Romuald Laplante M. Daniel Lauzière Mme Michel ine Lavo ie 18 LE 301 872-1352 872-3099 872-1235 872-1322 872-4205 872-541 0 280-3257 872-6905 872-3099 872-2094 872-2582 872-2885 872-2088 872-2885 280-3240 872-541 0 872-5087 280-6574 872-4007 872-0631 627-0321 872-5555 872-54 11 872-4960 872-5685 280-6502 872-2885 280-6502 872-6505 872-4945 727-4566 872-8663 NOM TÉLÉPHONE AU TRAVAIL M. Jacques Leduc M. Réal Lelièvre M. Jean-Pierre Legris M. Alain Lévesque M. Raymond Loubier M. Claude Marion M. Ginette Marqui s M. Gilles Masson M. Jean-Luc Pagé M. Raynald Pare nt M. Paul Pierre M. Jean Perreault M. Yves Quenneville M. Guy Quevillon M. André Raymond M. Daniel Rochon M. Roland Taylor M. Jacqu es Turgeon M. Léopo ld Roy M. Michel Noël 58-75 M. Sylvain Turcotte 58-73 M. Michel Tremblay 58-87 M. René Beaulieu 58-87 M. Jean-Guy Mainvi lle 58-42 M. Serge Blanchette 26-62 Mme Diane Tremblay 26-62 Mme Marie-Françoise Chouinard 58-77 Mme Pierrette Jean M. Yves Paquette M. Denis Girard 58-95 M. Robin Jean-Guy pensionné M. Claude Valiquette 872-5690 872-4804 872-3494 872-1492 872-1346 872-4044 388-3084 355-8633 872-5855 872-2501 872-2885 872-36 16 872-1 346 384-7730 872-1509 872-3616 728-4290 640-8873 384-7730 872-3616 872-5316 872-2094 872-2094 872-4044 872-6286 872-9269 872-4960 872-6830 388-3084 872-2885 279-4600 872-3847 -' -' 21 MARS, JOURNEE MEMORABLE CONTRE LE RACISME Le comité d'éducation et d'action politique voudrait d'une façon spéciale so uligner l'importance du 21 mars dans nos démarches. En effet, le 21 mars est la date officielle où le monde entier tient à appliquer une solution contre le racisme et la discriminati on raci ale. Pourquoi le 21 mars ? Parce que le 21 mars 1960 en Afrique du Sud mar que l'anniversaire du massacre de Sharpeville où des participant(e)s à une manifestation pacifique contre l'apartheid ont été blessé(e)s ou tué(e)s. En 1966, les Nations Unies ont déclaré le 21 mars JOURNÉE INTERNATIONALE pour éliminer la discrimination raciale, eu égard à ce trag ique évènement. En 1989, le gouvernement canadien a emboîté le pas en lançant sa première campagne nationale du 21 mars contre le racisme. Le thème de cette campagne, cette année: SI VOUS NE MEnEZ PAS FIN AU RACISME, OUI LE FERA? Le 21 mars, ce n'est pas seulement cette journée mais sa signification doit s'étendre pendant toute l'année. Nous du Syndicat des cols bleus, section locale 301, constituons un e grande f amil le de toute s couleurs, de toutes races et de to utes re li gions. Depuis des années, une politique contre le harcè le ment, le racisme, la discrimination sous toutes leurs formes a été mise de l'avant. En effet, toutes et tous les membres syndiqué(e)s et surtout les dirigeant(e)s du conseil syndical ont une tâche de pion nier et de pionnière à rempl ir, celle de répandre le message chez eux tout d'abord ainsi que dans leur lieu de travail. Nous form ons une belle et grande mo saïqu e humaine où l'amour, l'affection , le respect mutuel et l'acceptation de l'autre do ivent être des éléments pri oritaires dans notre quotidien. C'est cette attitude qui fait également la force et la solidarité de notre monde syndical. Le racisme c'est bas , la discrimination c'est plat !.. . Nous du 301 voyons haut et voyons loin pour que nos enfants puissent vrai ment vivre en harmonie avec la réalité et que l'ave nir nous soit plus équilibré. LE COMITÉ D'ÉDUCATION ET D'ACTION POLIT10UE. -' RENCONTRE 1NTE RESSANTE Le 25 janvier dernier, au sous-sol de la section locale 301 , REVA (Regroupement des employés(es) visibles et ami s(es) de Montréal ) avait organisé une fête d'amitié et de partage. Au nombre de cent personnes dont 40 cols bleus accompagnés(es) de leurs co njoints( es). enfants et amis(es), tous ces gens s'étaient donnés rendez-vous pour échanger ensemble des mets et desserts exotiques et quoi encore, leurs idées, leur savoir faire etc ... Cette fête se voulait avant tout une façon de se réuni r pou r com muniquer et resserrer des liens signe de participation, un mon tant de 66.40$ a été ramassé pour un fonds devant servir à fournir du matériel dans des projets concrets . fraternels . En effet poèmes, blagues , chants et danses fol kloriques faisaient l'amusement et la Joie de tout le monde. Le groupe flamboyant (photo ci-jointe) avait tiré son épingle du jeu par des chorégraphies rythmées et en REVA est un organisme apol itique d'aide et d'oeuvres charitables à but non lucratif. Ses membres sont s urtout recrutés(es) au sein des cols bleus , co ls blancs et autres employés(es) de la Ville et de la Communauté urbaine de Montréal . Son objectif fondamen tal vise à aider les pays en voie de développement à se prendre en main par des dons matériels . Actuellement le pays ciblé , c'est Haïti . Suite page 20 Llo 101 19 Toute pe rsonne ou autre assoc iation qui serait intéressée à REVA bien vouloir commu niquer avec les membres suivants: Jean-Jocelyn Ulysse, président 333-6539 - 872-1409 Edith Monel , 256-9552 Joseph Voltaire, 955-5919 Fred Rivière, 595-7548 Maryse Casimir, 522-1101 Gérard Barthelus, 494-3440 Marie L. Pierre, 648-6541 Théagène Pierre, 328-7401 Nous te nons à remercier la section locale 30 1 de to ut coe ur pour tous les appu is techniques et juridiques dont REVA a bénéficié jusqu'à présent. Jean-Jocelyn Ulysse Pour le Comité fondate ur ---------------------------------------------------------.---------------------------------------------------------------------------------,• ,1 FORMULAIRE D'ADHÉSION REVA S.V.P. remplir en lettres moulées Regroupement des employés(ées) visibles et amis(es) de la Ville et de la Communauté urbaine de Montréal. Adresse: 11931 ru e De Tracy Cartierville, Montréal, Qc H4J 2C2 tél : 514-333-6539 NOM ______________________________________ PRÉNOM _____________________ ____ MATRICULE __________________________________ FONCTI ON _________________________ VILLE _ ___________ _ _ _ ____________ PROVIN CE _ _ _ ______ __ CODEPOSTAL __________________________ TÉL. BUREAU _____ _ _ _ _ _ __________ __ TÉL. RES. ________________________ SIGNATURE ________________________________ _ ______________________________ RENOUVELLEM ENT Carte de membre Cotisation Cotisation Cotisation Cotisation NOUVEAU MEMBRE 5.00$ canadien indivi duelle par semaine: fam iliale à votre discrétion: du support à votre discrétion: additionnelle: Payable à REVA. Reçu pour fin d'impôt: Pour avoir un reçu , veuillez inclure une enveloppe affranchie à votre nom. N.B. : S.V.P. Veuillez nous aviser de tout changement d'adresse. MERCI À L'AVANCE 20 LE 3U 1 , MISE EN GARDE AUX RETRAITE(E)S ET AUX FUTURS(ES) RETRAITÉ(E)S DE LA VILLE DE MONTRÉAL ET DE LA CUM L'A.ER. soit l'Association des employé(e)s retraité(e)s de la Vill e de Montreal et de la Communauté urbaine de Montréal Inc. est nu lle ment associée avec le REGROUPEMENT DES RETRAITÉ(E)S DE LA VILLE DE MONTRÉAL ET DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DU SCFP-301. L'AER . regroupe tous les employé(e)s de la Ville et de la CUM soit: cols blancs, cols bleus, contremaîtres, cadres et pompiers, etc ... tandis que le REGROUPEMENT DES RETRAITÉ(E)S DE LA VILLE ET DE LA CUM DU 301 est réservé exclusivement aux cols bleus ainsi qu'à leurs conjoints(es). Voici un tableau comparatif concernant les diverses assurances de chacun des deux (2) regroupements. A VOUS DE JUGER: ASSURANCES: A.E.R.: REGROUPEMENT DES RETRAlTÉ(E)S DE LA VILLE ET CUM-301: Assurance-vie Ass.-frais médicaux para-méd icaux Aucune Familial $26.32 Individuel $13.09 Par période de paie Remboursé à 80% Franch ise $100.00 à 65 ans $2, 00000 Familial $18 .96 Individuel 8.13 Par période de paie Remboursé à 90% Franchise de $50. 00 indépendamment de l'âge du ou de la retraité(e) Assura nce-voyage Ou i À l'étude .. . Lorsque vous irez au 500, Place d'Armes pour votre pension, dites-vous bien que vous n'êtes pas obligé(ée) d 'adhérer à cette association. Ceci est facultatif. Comité d'éducation et d'action politique. PENSIONNÉS(ES) DÉCÉDÉS(ES) PENSIONNÉS(ES) NOM MATRI./FONC. PENSION ANC. GÉNÉRALE AUBI N, ROBE RT 156609/502C 03/03/92 21/12/61 BEAUCHEMIN, MARTIAL 165199/008CUM 03/09/9 1 BEAU DOIN, JULIEN 170959/292C BERNIER, ROBERT NOM MATRICULE DATE DE DÉCES ALEXAND RE BRASSARD 345600 01/1 1/91 17/06/6 3 LOUIS GAGNÉ 29/01/92 22/02/92 17108/56 EUCLIDE GAG NON 335488 06/12/91 277015/281 C 01 /02/92 23/03/66 AU GUSTE GAUTHIER 318906 13/11/91 BILODEAU, YVON 348473/3 i8C 29/0 2/92 27/05/69 OSCAR MARTIN 122021 29/12/91 BOUVIE R. JACQUES 280126/502C 29/02/92 08/1 2/63 LÉO PAGÉ 152658 13/02/92 CADI EUX, CLAU DE 27551 5/341 C 05/03/92 20/06/66 GÉRARD PAPINEAU 147360 31/01/92 DE GRANDPRÉ, GAÉTAN 266445/502C 29/02/92 31/08/65 FRANCESCO SELLARO 348046 29/02/92 DESROSIERS, ROLAND 32 1243/502C 29/02/92 03/11 /66 PAU L SI MARD 274258 29/ 12/91 DU BOIS, GERMAIN 269835/31 SC 29/02/92 11/01/65 ROLAND THÉORET 16571"4 12/1219 1 GRAVEL, GUY 288314/577C 29/02/92 12/06/67 HUBE RT, FRANCOIS 116857/340C 22/02/92 25/11 /63 LÉTOURN EAU , JACQ UES 288332/214C 18/02/92 16/05/67 PRONOVOST, GÉRARD 301425/234C 29/02/92 01 /02/68 ST- LOUIS, FRÉDÉ RIC 327407/633C 29/02/92 26/03/68 SAUVÉ, RENÉ 194 166/494C 18/02/92 30/12/63 LE 301 21 ~ ANNONCES CLASSEES AUTOS À VENDRE AUTO HYUNDAI STELLAR 1987, 64 ,000 km, entièrement éq uipée. Balance de garantie 2 ans. 2 pne us à n ige avec jante. Prix: 6000 $ dis cutable. M. Cll0uinard: 669-0889 . CORVETTE 1974, 350 hp, 4 vitesses man uelles, 23,000 km , pe tit bijou.Tél.. Françoi s 374-2146 ou 872-6505. ISUZU 1MARK 89, 5 vitesses, 4 portes, gris, mags, AM -FM Sté réo cassette . Balanc e de garanti e. comme ne uf. Prix: 5800$. Alain Labbé, 594-3513. BÂTEAUX SCAPCRAFT, MODELE CRUISER, 25 pi ed s en fibre de verre_ Mote ur 188 HP Merc ury "In et ou t" avec équip em ent. Pri x à discuter. Pou r inform ation: Raymond 474-4209_ BATEAU DORAL CAVALIER 1988, 24 pied s, moteu r V6 , 205 Mercr uise r tout équipé. Pri x: 33,000.00$, té l: 584-2344 BATEAU CADORETTE HOLIDAY 26 pieds, tout équipé 1988. Équipement: 260 p.c. V8 mercrui se r. Profondimètre, douche intérieure et extérieure . Ea u c h a ude , m icro -on de s, fri g ida i re . Prix : 48,000.00 $. Michel Latraverse, 652-6093 . CHALETS CHALET HIVERNISÉ, à Laurel, 20 minut es de Morin Hei hts, meubl é, ch auffage poêle co m bus tio n le n te. te rrai n: 20 .00 0 p ie ds , g arage. Carol e: 691-7364 ou le soir: 355-0902 . CHALET SUR ÎLE CHAT, 4-1 /2 pièces, St-André d'Argenteu il . 50 mi lles de Montréa l. Tou t meublé, c ha uffage é lectriqu e , ea u cha ud e , laveuse, séc heuse. Semi -isol é, 30, 000$ ferm e. Jacqueline: 388-0047 jour Ro be rt: 643-0199 soir CHALET À CHERTSEY, tout équip é, meub lé , puits de surface, chambre de rétenti on, terrain boi sé 300 x 1 mille. Jacq ues après 17:00 hrs: 474 0652. CHALET SUISSE HIVER-ÉTÉ, 1987. Si tu é à St Adolphe d'Howard. Salon et cuisine à aire ouverte , salle de bain, 2 chambres avec balcon au 2e étage. Sy stè me d 'a l rm e, foye r, lave-va is se ll e, puit artésien . 64,000$. 254-6522. CHALET À ST- CALIXTE , bord de la r iv iè re l'Achigan, hive rn is' , meubl é. poete à combustion lente, 92 ,000 pi eds carrés. Prix: 38 ,000 $ négo ciable. Ma rc ou Su zelle ' 222-5843 ou 527-2055. ENTREPÔT À LOUER 230 ' x 45' à St-Amable, 18 m illes de Mon tréal. 500,0 0$ pa r mois. Madeleine Gamache 649-5978. LOCATION a MAISON louer à la semaine ou au mois, Florid e St-Petersb urg, 5-1 /2 , lingeri e, vai ss ell e in cl use , grand t e rr ai n, tr ès p ropre, vid éo et pho t os di sponibl es . Richard: 656-8735. MAISONS À VENDRE BUNGALOW 12 pièces + 2 terrains ", 35 ,000 p.c., à Ca rignan près de la rivière Riche lieu . Taxes basses, prix réduit le soir: 333-6539 DUPLEX ATTACHÉ , ru e Pa ul Pau da ns Tétreauville, 2 x 5 1/2 + 4 1/2 au sous-sol avec garage, inf Benoît: 649-3857 CHAMBLY , 3-5-1/2. Quartier rep osan t Prix réduit i 49 0005. 333-6539 (soir). MAISON RÉSIDENTIELLE, 11 0 000$ nég ociable, gran d terrain: 35000 p.c.,. Carignan. Jean -Jocelyn Ulysse : 333-6539 , 6 LOGEMENTS à vendre, situé rue Sherbrooke et Frontenac . Ven te rapide au prix de l' évalu ation de la bâtiss e . Revenu de 2 1,000$ /année . Serge Bég in 253-9382, DUPLEX, sec teu r Mercier. Semi-détac hé (2 x 5 1/2 + bachelo r) - Garag e 187,000 5 négociab le . Informa tion : Gilles - 353-0882.. MAISON RÉSIDENTIELLE , 222 9, rue de Beauri vage Est. Terrai n: 50' x 90' clôturé , garage, chauffage électriqu e, entrée 200 amp .• construC tio n 1966 . Pri x : 149,500$ nég oc iab le . Mario Ferreira 353-6298 MOTORISÉS CAMPEUR WESTFALIA 1987 (Spécial édition). Condition A-1, propre , pneus neufs. Jamais passe l'hiver dehors etc .... Prix: 1g, 100 $ ferme. Lucien 662-1034. MOTORISÉ "CASSE C" 1987 , 22 pieds tout équipé. Génératrice . boite arrière, (our mi cro ondes , douche, bain, eau chaude. Très propre, 36,000 km, prix: 33 ,800$ . Iréné: 474-0715. • ORGUES CLAVIER VAT-RAP YAMAHA, électro nique. Prix à di sc uter. Ginette 327-0333. ORGUE LOWREY , presque neuf. al ice: 646-1562. SKI-DOO SKI-DOO, MX 1991 , tout équipé, pou ce chauffant, miroirs, dossier et toile, 200 km comm e neu f. Prix : 4900 $ . 1 remorque simple pou r ski-doo. Prix: 350 $. Stéphane: 642-2943 . PROFESSIONNEL DANIEL service complet de vidéo profession nel. Effets spéciau x, formats VHS et BETA pour toutes occasions , doublage de cassette, protection sur film po ur assu rances, rabais de 15% pour cols bl eus. Dani el, tél.: 933-4294 ou 725-1920. DISTRIBUTEUR INDÉPENDANT SHAKL E E, Lin da et Jean-P aul St -On ge 471-0747. L'être humain t le produit en harmonie avec la nature. SERVICOM SÉCURITÉ INC., sys tèmes sécu ritaires, feu - vol - inter com. Richard Clouti er, con seill er tochnique: (514)629-7122. FAUTEUIL individuel de marque "Elran" (Lazy boy) en velour gris. Prix: 300.00$ (valeur de 600.00S) France: 385-1873 OUTILS DE POSEUR DE TAPIS. Pri x: 400.00$ (vateur 850.00S) Inf: Daniel: 278-4770 SKI ALPIN "Elan" au caro ure 175 cm , avec har nai s "Look" et botti nes Kkailer, pointur 7 112 femme . Servi se ulement 3 fo is. Prix: 275 .005 (valeur de 400.00$). Inf Jean-Yves: 667-1952 SIROP D'ÉRABLE. 1ère qualit Prix: 28 .00$ le gal Io n o u 4 .25 $/ 5 4 0 ml. Inf: An d re R ay m on d : 387-1944 et 872-5240 Si votre en fant s'étouffa it en mangeant OU si votre p re avait une crise ca rdiaque SAURIEZ-VOUS QUOI FAIRE ? Non 1 Alors appe lez Mart ial ou Joce lyne au 684-4274, (co urs de réani mati on car dio-respi ratoire et de dé sobstruction ). 2 BANCS POUR COMPTOIR OU BAR , en cuir ro bu ste noir. Prix: 250 $ pour les deux. France : 385-1873. BATONS DE GOLF, fabrication et réparation de tou tes sortes. Bernard Marleau : 478-5419 . BATONS DE GOLF DROITIER. Rodrigue Fourn ier 625-3205 . ENSEMBLE DE POIDS ET ALTERES 180 kilo. avec ba rre . Prix: 200$. Jean -Guy 523-3927_ IDÉAL POUR CHALET: Set de salle à dîner com prenant une table de 70 pouces de long. avec 4 chaises en pin, avec buffet va isse lier pour 450,00$. J 'a i a ussi deux tables de salon en pin , une rect angulai re et l'autre octogonale 30, 00$ chac une , et deux lamp es suspendues 15.00$ chac une. Après 16:30 heures 622-2012_ LAVE-VAISSELLE VIKING , vert avocado, 75.00$. 327-0333 1 LIT CAPITAINE EN ÉRABLE, avec table de nuit. Tél.: 679-6834_ MARC LEBLANC , émonde ur. Information : 625 3318. MANTEAU DE CHAT SAUVAGE, g randeur: 10 an s. Presq ue pas po rte . Valeur 3200,00$, lais serais: 925,00$ . Tél. : 254·3738. MICRO-ONDES À CON VECTION KENMOR E prix: 300$ . Cage vec se rin prix. 355 . Cage avec perruche prix: 35$. Machine à coudre avec meu ble pri x: 150$. Carabine 308 , Remington se mi au to matique valeu r de 1200 $ pour 750 $. Tél. : Pat Burns: 955-9139. PLANCHERS GUINDON, sab lage et fini ion de planchers, travail professionnel. Richard Guindon: (514) 273-9925/273-4903. PORTE D'ALUMINUM vendre_ Tél. : 625-3225. POUR UN TRAVAIL BIEN FAIT. PI - tre et ti rage de joints. Appelez-mail Aimé: 727-2571 - Raynald: 727-8605. SERVICE D'UN ÉMONDEUR. Arb res, arbustes. Se rvice paysagi ste. Pour information , Normand 328-4554. a DIVERS ANCIEN INSTRUCTEUR À ROSEMONT Rep résentant BRAULT là&-qu'ça MARYINEAU r ~C'est se passe tnQ. bo"1 des l'U,"nIIU"" Ville L...1. Ou• . ~7M ~Y4 1~1. 667-3210 22 LE 30 1 Un ENSEMBLE DE SALON style espagnon, 1 grand sofa, 1 faute uil , 1 table de centre, 2 tables de coin , 2 la m p e s et 1 ta bl e a u . P r ix: 225.00$, le soir 642-1306 HABIULAGE EN LAITON POUR FOYER- Prix: 80.00$ (valeur 140 $) 2 TABOURETS avec dossier et bra en cuir noi r contour et 4 bar re s ho ri zon tales . Pri x: 225.00 $ pour les deux. faites de votre réception un événement inoubliable - Animateur dynamique en tuxedo - Musique disco et populaire - Danses sociales et de ligne - Répertoire des années '30 à aujourd'hui INFORMATIONS: 514-649-3973 Après 18:00 h. ente explosive , Economisez des centaines de $$$ dollars $$$. Procurez-vous de la gran e qualité à bas prix Louis XIV Prix Offre Prix courant Mat. 60 po. 360 $ 199 $ 239 $ Mat. 39 po. 435 $ 279 $ 279 $ Mat. 54 po. 525 $ 329 $ 349 S Mat. 60 po. 615 $ 389 $ Garantie 20 ans 100% Mat. 78 po. 945 $ 599 $ 159 $ Mat. 54 po. 370 $ 239 $ 189 $ Mat. 60 p . 475 $ 319 $ 239 $ Garantie 15 ans 100% Mat. 60 po. 51 0 $ Garantie 25 ans 100% Garantie 15 ans 100% Voici le Summum de la relaxation, le tout nouveau lit à positions variables Versailles plus. Ce lit est muni d'un vibromasseur qui aide à la détente et atténue le stress muscu laire tout en augmentant votre sensation de bieD être. De plus, un sélecteur vous permet de position ner la tête et/ou le pied de façon à obtenir la position assise ou couchée opti male. Le tout est surmonté d'un matelas de haute qua lité, garanti 25 ans, signé Matelas Versailles. Alors D'hésitez plus, profitez de Dotre spécial printemps et procurez-vous ce bijou de détente qui vous est offert à un prix défiant toute con currence. Offre courant spéciale Offre spéciale Sofas-lits Lit de détente réglable Plusieurs modèles À partir de 5858 RUE CHABOT, MONTRÉAL . 276-3791 395$ H2G 2S7 SOYONS , PRESENTS(ES) C'EST ÇA , POSTE~MAIL Stu:: iiilti l!'3 l1a d;l! lme dt1l postal; C 3n ~(I" PO$! Ca:rpnnlllon P--t:'4J 1'-.1>.1 Nbre Blk '! lb! F-549 LA SOLI DARITE Est publié par le Syndicat Canadien de la Fonction publique . sec tion locale 30 1 - 9650 avenue Paplneal - Montréal H28 1Z7 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE RÉGULIÈRE aura lieu à L.U -1 AUDITORIUM PÈRE-MARQUETTE ~ Z 6030 RUE MARQUETTE Coin Rosemont (une rue à l'Ouest de Papineau) ~ Polyvalente Père Marquette 'w 'w W 'L.I.I -1 CQ ~ L.L.I CI) CI) <C .....1 W C Date: Samedi 25 avril 1992 à 9.00 heures A.M. Ordre du jour: - Lecture du Procès-verbal Rapport du président , Election Affaires nouvelles ~ w .....1 ... BIBLIOTHEQUE 301 3/t1-1992-JOUR-161 24 LE 30 1