LaWoluwe label Eco-Dynamique - Centre Sportif de La Woluwe

Transcription

LaWoluwe label Eco-Dynamique - Centre Sportif de La Woluwe
Le Centre sportif de la Woluwe :
Premier Centre sportif labellisé Eco-Dynamique !
Le Centre sportif de la Woluwe situé à Bruxelles
est une copropriété de l’Université Catholique de
Louvain, de la Fédération Wallonie Bruxelles et
de la Commission communautaire française.
Les 3 halls, studios polyvalents, terrains de
tennis, dojos, salle de fitness ou d’escalade
accueillent un public très large : étudiants et
personnel du site universitaire, écoles, clubs
sportifs et locations libres génèrent le passage de plus de 1500 sportifs tous les jours.
Une telle infrastructure entraîne un impact non négligeable sur l’environnement. Soucieux de s’inscrire
dans un mode de gestion durable, et minimiser son impact environnemental, l’asbl de gestion accomplit
depuis plusieurs années une réflexion profonde sur l’organisation de ses activités et met en place de
nombreuses actions afin de réduire ses émissions de CO2.
S’inscrire dans un mode de gestion où le développement durable fait partie intégrante du
fonctionnement apparaissait comme une évidence, nous confie Olivier Wouters, Directeur : « La
mission première de notre association est de promouvoir le bien-être et la santé par le sport. En tant
qu’acteur public, mais ayant surtout l’envie d’être cohérent, adhérer au label d’association écodynamique et préserver notre environnement
nous paraissait essentiel ».
Quelles sont les actions concrètes que vous
avez mis-en place ?
Les énergies représentent la partie la plus
importante de nos émissions. Nous avons
commencé par mesurer de façon précise
toutes nos consommations, et agit ensuite là
où nous le pouvions. En hiver, nous essayons
de chauffer suffisamment pour garantir un
confort de jeu, à savoir 18°C dans les studios,
16°C dans les halls et 12°C dans les bulles de
tennis. Ces températures de références sont déterminées selon les sports pratiqués. En fonction des
disciplines et surtout du ressenti de chacun, certains sportifs préfèrent garder un pull durant leur
échauffement, mais comprennent aussi très bien le sens de notre démarche.
D’importants investissements ont été réalisés. « Par exemple, toutes nos structures mobiles de tennis
disposent d’une double toile et de générateurs d’air chaud de dernière génération. Ces structures nous
permettent de réduire nos émissions par 3. Au niveau de l’éclairage, nous avons opté pour un mixte
entre lampes led directes et indirectes. Les premières nous permettent de réduire la puissance
consommée par 4, mais demandent d’être placées à minimum 7 m de hauteur, ce qui n’est pas toujours
techniquement possible. Certains joueurs peuvent également éprouver certains gènes visuels, mais les
plaintes sont très rares. Allier le confort tout en limitant les émissions n’est pas toujours compatible,
nous demandons donc à nos membres de « jouer le jeu » ».
Une autre mesure qui illustre bien ce rôle d’acteur que doit jouer le public est l’emploi des douches. Si
le Centre sportif de la Woluwe met un point d’honneur à proposer des douches à l’hygiène
irréprochable, que ce soit en cabines individuelles ou collectives, la température est de 36°C, le débit
des pommeaux est économique et les boutons poussoirs sont installés partout.
La gestion des énergies et la mise en place d’une comptabilité énergétique passe par une analyse fine
des relevés de compteurs. « Actuellement, tout gestionnaire peut mettre en place une comptabilité
énergétique de ces bâtiments. En fonction de la superficie à gérer et de ses consommations, le
placement de multiples compteurs relevés chaque semaine et analysés pour corriger les anomalies
constitue la première étape. Une automatisation totale ou partielle est également possible mais
nécessite des investissements plus conséquents ». Outre les énergies, le Centre est actif dans le tri des
déchets, l’utilisation de produits d’entretien respectueux de l’environnement ou l’achat de matériel
sportif durable.
Cela vous permet aussi de réaliser de belles économies ?
Bien entendu, les charges sont fortement revues à la baisse, et ont fait d’une pierre deux coups !
Le recours aux subsides publics représente aujourd’hui une partie marginale de nos recettes
d’exploitation, et cette indépendance vis-à-vis des pouvoirs publics - et donc des impôts de nos sportifs
– est positive pour le bon fonctionnement d’une société durable.
Réaliser des économies reste certainement la première motivation, mais permet rapidement d’aborder
la question de la consommation sous un autre angle, et conscientiser les membres du personnel ainsi
que les sportifs sur le rôle d’acteur pour faire évoluer la société.

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