PATREL GLASGOW

Transcription

PATREL GLASGOW
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DEPOT : BRUXELLES X
<;@KF
Pour un renforcement du développement de la Wallonie
A l’occasion des fêtes de Wallonie, le
Gouvernement Wallon et les partenaires
sociaux wallons réunis au sein du Conseil
Economique et Social de la Région Wallonne
(CESRW), parmi lesquels la Fédération
Wallonne de l’Agriculture, ont cosigné
une déclaration par laquelle ils entendent
réaffirmer leur attachement à une
Wallonie du progrès économique, social et
environnemental. Nous en livrons ci-joint
l’essentiel du contenu.
Dans un contexte international difficile et en outre
marqué en Belgique par
la crise communautaire, le
Gouvernement Wallon et les
partenaires sociaux, soucieux
du bien être de la population
et du développement économique, entendent se mobiliser, dès à présent et au delà
des élections de 2009, pour
un renforcement des politiques de développement et
une vigilance institutionnelle.
Depuis la création d’une
Belgique fédérale, les partenaires sociaux ont toujours
été preneur des initiatives
du Gouvernement wallon
visant au redressement économique de la Wallonie. Il ont
ainsi apprécié positivement
les objectifs et les moyens
mis en oeuvre dans le cadre
du « Contrat d’avenir pour
la Wallonie » et ensuite du
« Plan Marshall », qu’il s’agisse de l’aide à la création et au
développement économique
des entreprises, de la recherche et de l’innovation, de la
formation ou des efforts pour
l’emploi et l’inclusion sociale.
Bien qu’une évaluation de
ces politiques doive s’inscrire
dans le temps et qu’on ne
puisse pas encore en mesurer les effets au niveau des
grands indicateurs macroéconomiques, on constate une
série d’indices encourageants,
tels que la migration interrégionale d’entreprises vers la
Wallonie, l’implantation de filiales d’entreprises de niveau
mondial, le triplement de la
participation des entreprises
wallonnes aux programmes
européens de recherche, la
création soutenue de spinoffs, la forte croissance des
exportations wallonnes et,
facteur particulièrement encourageant, une augmentation du taux d’emploi et une
réduction inédite du chômage, en particulier des jeunes.
Toutefois, des efforts importants doivent encore être
poursuivis pour que ces signes positifs se transforment
en une amélioration générale
se traduisant par une progression substantielle et continue
du PIB et la poursuite de la
réduction du chômage. C’est
pourquoi les partenaires sociaux demandent que la politique industrielle, la politique
en faveur du développement
des PME et la politique de
l’emploi des prochaines années s’inscrivent dans une
logique de continuité de manière à renforcer et à développer les inflexions positives
initiées.
L’image d’une Wallonie
en retard de développement
s’efface au profit de celle
d’une Wallonie qui multiplie et concentre ses efforts
pour se redresser et qui utilise mieux les outils qui sont
à sa disposition dans le cadre
d’un Etat fédéral. C’est cette
voie là qu’il faut poursuivre.
Le Gouvernement wallon et
les partenaires sociaux réaffirment avec conviction leur
engagement en ce sens. Ils
veilleront tout particulièrement à ce que l’ensemble de
ces démarches s’inscrivent
dans une logique de développement durable.
Les partenaires sociaux
considèrent que la plus grande vigilance doit être accordée
à toute velléité de réformes
institutionnelles qui viendrait
à mettre à mal:
- le respect de l’unité économique fédérale, pour notamment éviter une concurrence fiscale néfaste et stérile
tant pour les entreprises que
pour les citoyens,
- le maintien de la solidarité interpersonnelle incarnée
par notre système de sécurité
sociale,
- la garantie du caractère
fédéral du droit du travail.
Quelles que soient les compétences qui seraient amenées à être défédéralisées, le
Gouvernement wallon et les
partenaires sociaux considèrent que le principe de neutralité financière devra être
strictement respecté, avec le
transfert intégral des moyens
équivalents provenant de
l’Etat fédéral.
Par ailleurs, Gouvernement
et partenaires sociaux wallons insistent sur le respect
de Bruxelles comme Région
à part entière et sur le renforcement des synergies de tous
ordres, notamment structurelles, entre Bruxelles et la
Wallonie.
Les fêtes de Wallonie sont naturellement l’occasion de déclarations qui réaffirment le redressement de notre Région
Enfin, les problèmes institutionnels doivent trouver leur
solution à la lumière des questions économiques, sociales
et environnementales. Les
partenaires sociaux, réunis au
sein du CESRW, formuleront,
ensemble, des propositions
concrètes sur les priorités et
les axes qui doivent fonder les
nouveaux accents d’un plan
stratégique pour la législature
2009 – 2014.
Les fêtes de Wallonie sont
naturellement l’occasion de
déclarations qui réaffirment le
redressement de notre Région.
Dans le cas présent, politiques
et partenaires sociaux sont
unis dans une même dynamique. Il est important et remarquable que la Fédération
Wallonne de l’Agriculture, en
qualité de représentante des
employeurs, soit présente et
participe à cette dynamique.
Zwischen Eupen
und Sankt Vith
Informationen in deutscher Sprache
auf den Seiten 18-19
8:KL8C@KyJ
Réaction des
FWA et grande distribution
producteurs-multiplicateurs au
poursuivent le dialogue
prix élevé des semences de céréales Benoît Lutgen,, Ministre wallon de
modalités à déterminer rapi-
La conjoncture économique de nombreuses
productions agricoles est mauvaise. Les
céréales n’échappent malheureusement
pas à la règle et un approvisionnement
beaucoup plus abondant qu’en 2007 a
ramené leurs prix à des niveaux nettement
moins favorables. Hélas, le prix des
semences, qui avait augmenté dans les
mêmes proportions l’an dernier, semble
bien accroché aux sommets! Pourquoi?
Est-ce justifié? C’est ce qui préoccupe les
responsables d’ Agri-Semza, l’association
belge des agriculteurs multiplicateurs, qui
ont réagi par un courrier adressé à leurs
membres.
La conjoncture économique de nombreuses productions agricoles
est mauvaise
Lors de négociations
professionnelles de 2007,
SEMZABEL, l’association des
négociants-multiplicateurs,
avait adopté le principe selon
lequel le prix des semences de
base devait se faire en fonction des évolutions de prix
des matières premières et du
coût de la vie, avec une évaluation et une adaptation à
convenir annuellement avant
les semis.
)
S’en inspirant, Agri-Semza
estime que la chute du prix
des céréales (plus de 100
euros par tonne entre septembre 2007 et 2008) nécessite une remise à niveau; elle
demande donc à SEMZABEL
et à ASSINSEL, l’association
des obtenteurs, d’en revenir
au prix de l’automne 2006,
soit une diminution de 10
euros par 100kg de semences
de base. Le même principe est
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d’ailleurs aussi réclamé pour
les semences certifiées R1
et R2. Une autre alternative
« compensatoire » pourrait
être la revalorisation des primes de multiplication.
De son côté, SEMZABEL a
proposé simplement une réduction de maximum 4 euros
et a suspendu les négociations.
Les responsables d’ AgriSemza considèrent évidemment cela insuffisant et demandent à leurs membres
de réagir en renégociant
individuellement leurs prix
de semences de base (idem
à 2006) et leurs primes de
multiplication (au moins 21,8
euros par tonne en E3 et 18
euros en R1) et en examinant
la réelle rentabilité de leurs
activités de multiplication.
Ce qui devrait, le cas échéant,
les amener à refuser de souscrire à des contrats trop peu
intéressants par rapport aux
contraintes y afférant.
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Pays de Herve
Jeudi 23 octobre
Assemblée générale:
dîner suivi du cabaret.
Programme: 10h30 accueil
par le comité; 11h apéritif
offert par l’Amicale; 11h15
ouverture de l’assemblée
par le président: rapport
du secrétaire sur l’année
écoulée, comptes de l’exercice par le trésorier, approbation des comptes par les
vérificateurs, décharge à
donner au comité, projets
éventuels d’activités pour
2009; 12h dîner 4 services;
14h 1ère partie du cabaret
aux chansons animé par
des membres de l’Amicale,
ensuite dessert dont le café
est offert par Marie-France.
Reprise de la 2ème partie
du cabaret. Pour terminer, tirage de la tombola dont les
lots sont issus des produits
du terroir.
Inscription au dîner jusqu’au 10/10/09: 30 euros.
Les places étant limitées, il
sera tenu compte du jour de
l’inscription. Celle-ci devra
se faire impérativement par
téléphone suivie du versement faisant foi au n°1030158635-11 Victor Taeter
dîners aînés auprès de Victor
Taeter 087/301.326.
l’Agriculture, a réuni autour d’une même
table les représentants des agriculteurs et
la FEDIS.
Dans la ligne de la plateforme agriculteurs – consommateurs mise en place le 30
mai dernier, le ministre a
encouragé la grande distribution et les représentants du
monde agricole à renouer un
dialogue porteur de solutions
concrètes.
Lors de cette réunion, il
a été notamment convenu
que des informations sur les
produits issus de l’agriculture wallonne soient publiées
dans les journaux publicitaires des membres de la FEDIS.
D’autres mesures seront
également prises selon des
dement par la FEDIS.
En ce qui concerne la transparence au niveau des marges,
le ministre régional a salué le
travail déjà réalisé, au sein des
groupes de travail qu’il a mis
en place, par les producteurs
de lait et de viande ainsi que
par d’autres acteurs en amont
de la distribution (exemple :
les abattoirs). Le Ministre a
demandé à la FEDIS d’en faire
de même et salue la volonté
affichée par la grande distribution d’aller dans ce sens. Dans
ce cadre, l’observatoire fédéral
des prix doit voir le jour très
rapidement. Il devra aussi approfondir l’examen des marges
bénéficiaires de chaque acteur.
Pour lui, la création d’un tel
outil est indispensable pour
ramener un climat serein et
constructif entre chaque acteur. Cette transparence bénéficiera tant aux consommateurs qu’aux agriculteurs qui
doivent percevoir un revenu
juste et équitable pour leur
production.
L’agriculture européenne
a besoin de bras jeunes
Tel est le point de vue du
Parlement européen qui veut
agir pour inverser le cours
des choses. C’est que, selon
Eurostat, plus de 50 % des
exploitations sont aujourd’hui
dirigées par des agriculteurs de
plus de 55 ans. Leurs collègues
de moins de 35 ans ne représentent, dans l’Union, que 7,6
% des exploitants; avec 14
% , ils sont en dessous de la
moyenne en Belgique qui fait,
sur ce plan, un peu moins bien
que l’Autriche, l’Allemagne et
la Finlande, mais la situation
est tout aussi catastrophique
au Portugal (3,7 %) et en Italie
(5,2 %). Dès lors, le Parlement
plaide pour que les soutiens à
l’installation et à la formation
des jeunes agriculteurs soient
renforcés. Les élus demandent
que l’accès aux crédits soit
amélioré en faveur des jeunes
agriculteurs et que des pistes
soient explorées afin qu’une
exploitation puisse être plus
facilement transmise au-delà
du cercle familial, tant il est
vrai, insistent les députés
européens que la relève des
générations doit constituer
une priorité. (Eurinfo)
LA CLEF DES CHAMPS
1ère diffusion le samedi 27 septembre 2008
à 14H00 sur La Une
rediffusion le mardi 30 septembre
à 09H15 sur la Une
rediffusion le mercredi 1er octobre
à 09H30 sur la Une
rediffusion le jeudi 2 octobre
à 23H55 sur la Une
et dans la boucle de nuit du jeudi 2
La Nature sera à la Une
ce samedi dans la Clef des
champs:
Premier rendez vous avec
des photographes animaliers
passionnés:dont Philippe
Moes et Jean-Pierre Friappiat,.
Nous vous emmenons à leur
rencontre dans la forêt de
Nassogne et sur le site enchanteur du lac de Bambois .
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Retrouvez
LA CLEF DES CHAMPS
sur le télétexte de la RTBF
à la page 156
Présentation :
Philippe Soreil
Équipe :
Véronique Darimont –
Alice Sommeneyn
Réalisation :
Natacha Masse
Une coproduction: RTBF
(Guy Lemaire)-APAQ-W
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Certification des produits
agricoles : GIQF et VVAK
mutuellement reconnus
Les représentants de la Plate-forme de
concertation pour la Transformation et le
négoce des Matières premières et produits
végétaux (PTMV) et ceux de Akkerbouw
Certificeringsoverleg ont conclu un
accord relatif à l’acceptation mutuelle des
standards belges GIQF et néerlandais VVAK.
Les standards GIQF (Belgique) et VVAK
(Pays-Bas) sont équivalents. Cela signifie
que les agriculteurs belges et néerlandais
peuvent désormais vendre leurs produits
agricoles aussi bien en Belgique qu’aux
Pays-Bas sans contrôle supplémentaire.
Cet accord peut évidemment se traduire par l’ouverture de
nouveaux marchés et débouchés pour les agriculteurs
Les représentants de la
PTMV et ceux de Akkerbouw
Certificeringsoverleg ont examiné ensemble si le système
de qualité néerlandais VVAK
(Voedsel- en Voederveiligheid
Akkerbouw) et le système de
qualité belge GIQF (gestion
intégrale de la qualité de la
filière) avaient un contenu
équivalent. Il s’est avéré qu’à
quelques différences près,
c’était le cas. Les deux systèmes garantissent en effet que
les produits agricoles livrés
par les agriculteurs certifiés
sont sûrs et «traçables».
Cette acceptation mutuelle
concerne la culture des légu-
mes destinés à l’industrie, des
betteraves sucrières et des
céréales, des légumineuses et
des semences. Concrètement,
les agriculteurs certifiés GIQF
peuvent donc désormais livrer
leurs produits à des acheteurs
néerlandais sans devoir se
soumettre à des contrôles
supplémentaires, et à l’inverse, les produits certifiés VVAK
répondent aux exigences posées en Belgique. Cet accord
peut évidemment se traduire
par l’ouverture de nouveaux
marchés et débouchés pour
les agriculteurs. C’est là que
l’on comprend mieux l’importance de cette évolution pour
le GIQF, donc, reconnu par les
négociants et industriels hollandais. Si la Wallonie est un
peu à la traîne en la matière
aujourd’hui et que le GIQF ne
concerne pas nécessairement
beaucoup de producteurs
wallons pour l’instant, cela
peut évoluer.
L’interchangeabilité s’applique également, de façon
implicite, aux certificats individuels néerlandais VVC
(«voedselveiligheid certificaat») pour les céréales, les légumes industriels, les semences et les légumineuses, parce
que ces certificats correspondent aux modules correspondants dans le cahier des
charges VVAK. L’acceptation
mutuelle ne s’applique par
contre pas aux certificats individuels néerlandais VVC pour
les betteraves sucrières.
Cette acceptation mutuelle
va faire l’objet d’une convention entre la PTMV et l’Akkerbouw Certificeringsoverleg
– les gestionnaires des deux
systèmes. Ces gestionnaires resteront dorénavant en
contact afin de se communiquer et de coordonner les
évolutions de contenu des
deux systèmes.
Chicorées: concertation
difficile à Warcoing
Prix inchangés, campagne allongée et
marché de dupes sur les primes tardives: ce
sont là quelques-uns des griefs formulés par
les producteurs de chicorées de Warcoing à
l’égard de leur acheteur.
La sucrerie a cependant fait mine de «faire un geste»
Il y a quelques semaines,
nous évoquions dans ces colonnes le refus de la direction
d’Orafti d’adapter les prix de
la chicorée. Cette attitude
contraste avec celle de Sensus
aux Pays-Bas qui a porté le
prix de base de la tonne de
chicorée à 70 euros pour la
campagne 2009.
A Warcoing, les producteurs regroupés au sein de
l’OPPCW (Organisation professionnelle des producteurs
de chicorées de Warcoing) ne
sont pas plus satisfaits que
leurs confrères d’Oreye.
Impossible tout d’abord
pour l’OPPCW d’obtenir une
concertation constructive
avec la direction de Cosucra:
c’est uniquement avec les
agronomes de l’usine que se
discutent les futurs contrats.
Alors que l’usine promet
toujours de réduire la longueur des campagnes, l’organisation regrette que ce
soit exactement l’inverse qui
se passe. Une campagne qui
se termine aux alentours du
20 janvier ne peut qu’entraîner des pertes considérables
pour les planteurs devant
livrer aussi tardivement. Il y a
tout d’abord la chute importante de la teneur en inuline
qui peut parfois descendre en
dessous de 14%. Il y a aussi
des pertes de poids pour les
chicorées dégradées ainsi
qu’une tare élevée. Il y a enfin
les risques de dégradation de
la structure du sol que peut
occasionner une récolte effectuée en conditions difficiles et dont les conséquences
peuvent se faire ressentir sur
les cultures suivantes pendant
plusieurs années.
Malgré les promesses, rien
n’est fait par l’usine. Pour
l’OPPCW, il est pourtant
grand temps que la «grosse
diffusion» soit remise en service.
La sucrerie a cependant
fait mine de «faire un geste»
pour mieux rémunérer les primes pour livraisons tardives.
Mais pour l’organisation de
planteurs, c’est un marché de
dupes dans la mesure où non
seulement cette augmentation se fait au détriment des
primes pour livraisons hâtives
mais de surcroît d’une manière inéquitable. Ainsi, l’augmentation de prime n’est que
de 0,42 euro/tonne pour les
livraisons au 31 décembre et
de 2,37 euros/t pour celles
effectuées au 15 janvier alors
que dans le même temps une
livraison au 10 septembre
verra son prix se réduire de ...
7,54 euros/tonne!
Certes, le prix de la chicorée
payée au producteur est passé
de 46 à 58 euros/t en 2008,
mais pour 2009, ce prix reste
inchangé. Quasi impensable
au vu de l’évolution des coûts
à la production, d’autant que
l’augmentation de prix de
2008 a été absorbée par l’explosion du prix de revient (carburant, matériel, engrais...).
Enfin, en 2008, certains
planteurs ont été confrontés à
des problèmes de levée imputables à une variété. Sachant
que les graines sont mises à
disposition des planteurs par
l’usine, la moindre des choses serait que cette dernière
prenne ses responsabilités
pour les pertes encourues, ce
qui n’est pas le cas.
Didier Lievens, président de
l’OPPCW, veut encore croire à
une culture de chicorées rentable... pour autant que l’usine joue le jeu. L’organisation
demande donc à chaque
planteur de prendre ses responsabilités par rapport aux
contrats 2009.
Echéancier
30 septembre
Prime à la vache allaitante : date limite pour l’introduction des demandes de prime à la
vache allaitante (MRW-IG2, direction des services extérieurs)
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: L CK L I < J
Récolte européenne de pommes
de terre en légère baisse
Le NEPG, association regroupant les
producteurs de pommes de terre des
principaux pays producteurs du nord-ouest
européen, estime que la production de
pommes de terre devrait être cette année
de 4% inférieure à la récolte de l’année
dernière, ce qui devrait stabiliser le marché.
Notre prochain avis est prévu
pour le 30 septembre.
La mouche grise des
céréales quasi absente
Suite à nos tournées d’observations des
sites généralement les plus sujets aux dégâts de mouche grise, nous avons constaté
le très faible niveau des pontes cette année.
La mouche grise ne constitue dès lors en
aucune manière une menace et aucune
protection des semences ne doit être envisagée contre cet insecte.
Jaunisse nanisante
de l’orge, la saison va
démarrer
Pour l’ensemble des cinq
principaux pays producteurs
de pommes de terre que
sont l’Allemagne, la GrandeBretagne, les Pays-Bas, la
Belgique et la France, les
surfaces emblavées en pommes de terre cette année sont
estimées en recul de 3% par
rapport à 2007, mais restent
cependant supérieures à celles de 2006 ou 2005.
Cette réduction des surface
serait avant tout à attribuer à
l’explosion des coûts de production, principalement due
à l’augmentation du prix des
plants de pommes de terre,
de l’énergie et des engrais.
Si les cultures ont bénéficié
de pluies suffisantes, elles ont
par contre manqué de soleil
et de températures élevées
+
Les contrats à terme négociés à la Bourse d’Hanovre et
les contrats physiques pour
des ventes futures montrent
des prix similaires ou supérieurs à ceux du marché physique actuel.
Le NEPG prévoit un maintien des prix de vente à l’in-
Actualité – céréales du 23
septembre 2008 (C14)
durant l’été. De ce fait, les
prévisions de rendements
pour les principales variétés
sont très hétérogènes. Début
septembre, les rendements
étaient attendus en baisse par
rapport à 2007 en Belgique,
France et Allemagne, alors
qu’ils seraient en augmentation en Grande-Bretagne et
aux Pays-Bas.
D’après le NEPG, qui s’est
récemment réuni à Villers StChristophe à l’occasion de
Potato Europe 2008, la baisse des surfaces associée à un
rendement moyen en léger
recul va entraîner un baisse
de la production d’environ
4%, ce qui devrait garantir
une stabilité du marché en
2008.
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dustrie au dessus de 100
euros/t. Ce niveau de prix est
requis pour que les marges
de la culture de pomme de
terre restent intéressantes
et que les producteurs ne se
tournent pas en 2009 vers
des cultures moins risquées
ou avec des coûts moins importants.
Avec la levée des premiers escourgeons,
notre campagne de suivi des populations
de pucerons vecteurs de jaunisse nanisante
va reprendre.
Afin d’estimer le pouvoir virulifère des
pucerons migrant vers les céréales, des
collectes de pucerons sont en cours, notamment dans les avoines de couvert et
en repousses de froment. Les résultats des
analyses virologiques devraient permettre
de situer le risque.
Coordination scientifique : Groupe « ravageurs », G.
Jaquemin & M. de Proft ;
Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site : http://cadcoasbl.be
Réalisés grâce au concours et au soutien : du MRW/DGA/
Direction développement et vulgarisation, d’Agrisemza ASBL,
du Brabant wallon agro-qualité ASBL, du CARAH ASBL, du
CHPTE ASBL, du CEFA ASBL, du CRA-W, des Comices wallons,
du CORDER ASBL, de la Fédération Wallonne de l’Agriculture, de
la FUL, de la FUSAGx, de l’OPA qualité Ciney ASBL, de Réquasud
ASBL.
Cet avis ne peut être diffusé sans l’accord du ou des
auteur(s)
Manipulation
des semences
La manipulation de semences traitées
demande un minimum de protection. Dans
la mesure du possible, on veillera à éviter
le contact du produit avec la peau et les
muqueuses.
Il est vivement recommandé de porter,
lors du remplissage du semoir, des gants
imperméables aux produits chimiques
et un masque limitant la pénétration des
poussières. L’utilisation de protections
particulières est souvent recommandée
sur l’étiquette. La peau est la première voie
d’entrée des produits dans le corps, ne négligeons pas sa protection.
ir. J. Marot, Comité régional PHYTO (010/473754, www.
crphyto.be)
La maturité du maïs ensilage à nouveau
en nette progression
Les bonnes conditions
climatiques de la
dernière semaine ont
à nouveau permis un
progrès des taux de
matière sèche du maïs
ensilage de l’ordre
de 2 à 3% dans la
plupart des régions de
prélèvement du Centre
Pilote Maïs, soit un
gain de matière sèche
d’environs 0.3 à 0.45%
par jour.
Les premières récoltes de
maïs ensilage ont débuté cette semaine dans les situations
les plus favorable du pays
et pour des semis effectués
avant le 01 mai.
Il est toujours très important de surveiller l’évolution
de la maturité de ses propres
parcelles en tenant compte
que la plupart des variétés
modernes ont un bon « staygreen » (épi mûr sur tige
verte).
D’autre part, il faudra être
attentif aux températures
nocturnes car certaines parcelles de maïs ont déjà été
victimes de gelées aux sols
ces derniers jours.
Les avertissements sont
disponibles sur le site du
Centre Pilote Maïs (www.
centrepilotemais.be). Ils sont
réalisés grâce au concours
du Ministère régional de
l’Agriculture, du CARAH de
Ath, du CIPF, du CHPTE de La
Reid, de Brabant Wallon Agro
Qualité, de l’OPA de Ciney, et
du SPIGVA de Marloie. Les
avis ne peuvent être diffusés
sans l’accord du Centre Pilote
Maïs.
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Quatrième édition du concours de l’Entrepreneur de jardins de Wallonie
Durant le printemps et l’été 2008 l’APAQW a organisé le concours de l’Entrepreneur
de jardins de Wallonie. Fruit de la
collaboration avec les éditions Rekad, la
FBEB, et la FWH ce grand concours permet
aux entrepreneurs de jardins de mettre
en valeur leurs réalisations et leur travail.
Le concours réservé aux entrepreneurs de
jardins de Wallonie en est maintenant à
sa quatrième édition. Fin mai-début juin,
le jury a visité les 13 projets qui avaient
finalement été retenus.
C’est dans le cadre du
domaine provincial de
Chevetogne, qu’ont été proclamés les résultats de la quatrième édition du concours de
“L’entrepreneur de jardins de
Wallonie”. Pour cette quatrième édition, treize projets
ont été nominés, répartis en
trois catégories: petits jardins
(moins de 350 m2), jardins
de taille moyenne (de 350 à
1.000 m2) et grands jardins
(plus de 1.000 m2).
Les 13 projets nominés
diffèrent assez fortement du
point de vue du style et du
contenu, ce qui prouve que
les entrepreneurs de jardins
de Wallonie n’ont pas de
problème pour s’exprimer
de manière flexible dans les
différents exercices de style.
Par rapport aux éditions précédentes, nous avons vu cette
année peu de piscines, même
si l’eau reste un élément dominant, présent dans la plupart des jardins. Nous avons
régulièrement découvert, parmi les créations de verdure,
une présence remarquable de
statuettes et d’ornements, qui
donnent au jardin un caractère ludique et parfois même
féerique. Le jury a vu des jardins où l’accent était surtout
mis sur la facilité d’entretien,
mais il a également évalué
des projets exécutés avec
beaucoup de raffinement et
avec une grande compétence
technique. Le succès d’un jardin est indissolublement lié à
la passion du maître d’oeuvre.
De temps en temps, un propriétaire a indiqué auprès de
chaque exemplaire le nom de
la plante. On est frappé, dans
beaucoup de petits jardins,
par la présence d’un potager
plus ou moins élaboré, ce qui
marque la renaissance du
jardin de production. Si, cette
année, la qualité moyenne des
projets nominés est peut-être
un peu moins élevée que l’an
passé, le jury a tout de même
eu beaucoup de mal à attribuer les récompenses dans
chaque catégorie. Quelques
jardins supérieurs étaient
en effet du même calibre, de
sorte que la différence entre
l’or et l’argent s’est traduite
en fractions de point. Le jury
a toutefois été unanime pour
attribuer la première place à
un jardin déterminé dans les
différentes catégories.
Palmarès
Pour cette édition, la qualité des projets présentés a
permis de confirmer la vitalité et la créativité du secteur
de l’entreprise de jardins en
Wallonie. Durant le mois de
juin, un jury composé d’un
entrepreneur de jardins, d’un
botaniste, d’un journaliste
horticole, d’un architecte de
jardin et d’un membre de la
Fédération Wallonne de l’horticulture a sillonné la Wallonie
à la découverte des jardins
concourants.
A l’issue de la délibération
du jury le palmarès suivant a
été retenu:
Catégorie
de moins de 350 m2
Or : ACER sprlBenoît Evrard de Wavre
Argent: Fabrice
Massagé de Bruxelles
Bronze: Geneviève
Malacord de Momignies
Participation : Sébastien
Brison de Chimay
Catégorie de moins
de 350 m2
Or : Alain Martini de
Saint-Nicolas - Liège
Argent: Olivier Piga
de Beauraing
Bronze : Grégory Floener
de Neufchâteau
Participation:
Philippe Lhoas de Leignon.
Catégorie + 1000 m2
Or : Jean-Marie Bolly
de Pépinster
Argent : Philippe
Matthieu de Verviers
Bronze : Morgan
Leidgens de Verviers
Participation: Jean-Michel
Hertay de Grand-Rechain
et Jean-Louis Feron
de Fontaine-L’Êvêque
Prix spécial du Jury:
Jean-Marie Bolly
On remet ça
Fort du succès de ce concours,
une nouvelle édition du
concours “L’Entrepreneur
de jardins de Wallonie” sera
bientôt planifiée, car c’est un
excellent instrument pour pro-
mouvoir le beau métier d’entrepreneur de jardins. L’APAQW s’associera à la Fédération
Wallonne Horticole et un
certain nombre d’entreprises
du secteur des espaces verts,
pour organiser un concours
réservé aux entrepreneurs de
jardins de Wallonie. D’ores
et déjà les candidatures
de l’édition 2009 peuvent
être envoyées à l’APAQ-W,
concours de l’entrepreneur de
jardins de Wallonie 2009, rue
Burniaux, 2 à 5100 JAMBES
Plus d’infos: www.apaqw.be
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Résidus phytosanitaires: un règlement L’agriculture après 2013
UE acceptable pour les agriculteurs
ces lignes), les deux «camps»
Ces 22 et 23 septembre, les Ministres de
La communauté agricole de l’UE salue
l’harmonisation des règles communautaires
relatives aux limites maximales de résidus
pour les produits phytosanitaires.
Un nouveau règlement modifiant les dispositions harmonisées pour les limites maximales de résidus (LMR) de
produits phytosanitaires dans
les aliments et les aliments
pour animaux est entré en vigueur en septembre de cette
année. Le COPA (Comité des
organisations agricoles dont
fait partie la FWA) salue cette
nouvelle législation et sont
convaincus qu’elle constitue
le fondement nécessaire pour
améliorer la confiance des
consommateurs dans le mode
de production alimentaire de
l’UE. Il se félicite par ailleurs
du fait que cette législation
s’appliquera également aux
produits importés.
Le Secrétaire général du
COPA, a déclaré: « Ce règlement est un pas important
parce qu’il veille à ce que les
mêmes normes scientifiques
d’évaluation des limites de
sécurité pour l’utilisation des
produits phytosanitaires s’appliquent aux consommateurs
à travers toute l’Europe. Par le
passé, les autorités nationales
n’ont souvent pas réalisé de
telles évaluations pour les produits agricoles qui n’étaient
pas cultivés dans leurs pays
respectifs ».
Et d’ajouter: « Les règles
qui s’appliquaient avant le
mois de septembre de cette
année étaient souvent si complexes qu’elles en venaient à
manquer de pertinence. Cette
nouvelle harmonisation aura
pour effet de non seulement
mettre fin aux distorsions de
la concurrence entre opérateurs dans les différents Etats
-
membres, mais également
de contribuer à l’élimination
de LMR fixées de manière
aléatoire et non scientifique
comme ce fut le cas par le
passé ».
« Le COPA en appelle
maintenant aux décideurs
politiques du Parlement européen et du Conseil pour qu’ils
garantissent que les autres
éléments du « paquet » législatif sur les produits phytosanitaires, faisant actuellement
encore l’objet de discussions,
soient également guidés par
une approche fiable et scientifique » a conclu le Secrétaire
général.
Une seule liste pour
l’ensemble des 27
Pour rappel, c’est le 1er septembre que la Commission
européenne a annoncé la mise
à disposition sur Internet d’une
base de données permettant de
consulter l’ensemble des LMR
(limites maximales de résidus)
tolérées dans les aliments. Une
seule liste pour l’ensemble de
l’UE donc, et qui couvre 1100
substances pour 315 produits
différents.
Ancienne réglementation trop complexe
«La réglementation précédente des LMR était trop complexe,
car elle associait certaines dispositions harmonisées à l’échelon
de l’Union à des règles nationales divergentes », explique la
Commission européenne. Il était
dès lors difficile de savoir quelle
LMR était applicable, précise
–t’elle. .
Malgré tout, la nouvelle législation ne satisfait pas les organisations écologistes qui l’accusent
de faire augmenter « de façon
spectaculaire » certaines LMR.
Selon le « Réseau d’action contre
les pesticides », la consommation de pommes, poires, raisins,
tomates et poivrons pourrait
désormais poser des risques pour
la santé des enfants. « En augmentant les LMR, la Commission
européenne nous entraîne vers
une contamination toujours plus
importante de plus en plus de
pesticides dans les aliments (…).
La Commission a identifié le pays
ayant la plus mauvaise limite de
sécurité et a adopté ce niveau
pour les normes européennes »,
déplore le réseau.
l’agriculture de l’UE se sont réunis en
Conseil informel à Annecy. Objet de leurs
travaux: lancer le débat sur ce que sera la
Pac après 2013.
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Des résidus «sûrs»
A l’inverse, la commissaire
européenne à la santé, Androulla
Vassiliou, considère que « les
nouvelles dispositions sont régies
par le principe selon lequel les
denrées alimentaires produites
ou importées dans un Etat membre doivent être sûres pour les
consommateurs dans l’ensemble
des Etats membres ». Elles donnent l’assurance que la quantité
de résidus de pesticides ne présente « pas d’effet dommageable », assure Mme Vassiliou.
De son côté, les fabricants de
produits phytopharmaceutiques
(ECPA) ont « applaudi » l’entrée
en vigueur de cette harmonisation. Selon eux, « en améliorant
le fonctionnement du marché,
cette législation va faciliter l’approvisionnement en grande
quantité de fruits et légumes variés, avec tous les bénéfices que
cela apporte pour la santé des
citoyens européens».
Infos : http://ec.europa.eu/
sanco_pesticides/public/index.
cfm
Le ministre français de l’agriculture Michel Barnier a voulu d’ores
et déjà lancer le grand débat de fond sur ce que sera l’agriculture
européenne après 2013
Le Conseil informel n’est
pas, comme son nom l’indique, un lieu où se prennent
des décisions. Il se réunit une
fois par semestre au fil des
présidences successives de
l’Union. C’est donc plutôt un
lieu où se dessinent certaines
orientations, et qui présente le
mérite de faire apparaître sur
des sujets bien précis les différents camps en présence.
Ce semestre, le ministre français de l’agriculture
Michel Barnier a voulu d’ores
et déjà lancer le grand débat
de fond sur ce que sera l’agriculture européenne après
2013 – cette date étant on le
sait celle de l’échéance de la
Pac actuelle.
La présidence française ne
cache pas – et nous sommes
à la FWA franchement de
son avis, qu’une définition
de la nouvelle Pac doit s’effectuer préalablement au débat budgétaire qui aura lieu
en 2009/2010. Dans le cas
contraire, en effet, ce sont les
considérations budgétaires
qui dicteront la configuration
de la Pac post 2013 et l’on devine, si l’on n’est pas naïf, que
ce sera dans un sens inévitablement restrictif.
Or, il est essentiel que les
objectifs pour l’agriculture
européenne soient définis
en tant que tels, en fonction
de l’intérêt bien compris de
l’Union Européenne, de ses
citoyens, de ses consommateurs.
D’après les échos que nous
avons de la réunion d’Annecy
(qui continue de se dérouler
au sommet où nous écrivons
habituels s’y opposent.
D’une part, les pays du Nord
(Royaume-Uni, Suède…)
pour qui l’agriculture est une
marchandise comme une
autre et dont la gestion politique doit occasionner les
moindres coûts possibles.
Face à eux, les pays du Sud
aux yeux de qui l’agriculture
est une spécificité non seulement parce qu’elle garantit
la souveraineté alimentaire
de l’Union, mais aussi par ses
divers impacts: sur l’emploi,
l’environnement, l’aménagement du territoire.
Le débat se conclura vraisemblablement sur le constat
de cet antagonisme de points
de vue.
On ne manquera pourtant
pas pour notre part de relever une position inquiétante
parmi celles qui se sont exprimées à Annecy: celle de la
Commissaire à l’agriculture,
Mariann Fischer Boel - dont
le libéralisme «ultra» est bien
connu, et qui s’est confirmé
à Annecy, puisqu’elle a refusé la constitution de stocks
alimentaires de sécurité
dans l’UE, mesure trop « dirigiste »…- selon qu’il est
prématuré d’esquisser dès à
présent la configuration de la
nouvelle Pac. Il est nécessaire
de procéder à cette opération
conjointement aux décisions
budgétaires.
Une perspective lourde de
menaces car les discussions
se dérouleront alors successivement sous présidences
tchèque et suédoise. Des
pays réputés ne pas avoir de
sympathie excessive pour la
Pac… et qui annoncent pour
les agriculteurs une période
où la plus grande vigilance
s’imposera.
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: L CK L I < J
Choisir ses variétés de froment
Les résultats des essais variétaux en froment
réalisés par les services agricoles des
Province de Liège et du Hainaut constituent
une des références sur laquelle le céréalier
peut utilement se baser au moment du
choix des variétés pour les prochains semis.
Voici les résultats des essais récoltés en 2008
ainsi que les recommandations de l’Isaw.
F% DX_`\l# D% MXe Bfe`eZbocff ( # C% Il\cc\ \k E% A\_fkk\ )
Les Provinces du Hainaut et
de Liège couvrent les principales zones de production céréalière en Wallonie (régions
limoneuse, sablo-limoneuse
et Condroz).
Depuis plus de 15 ans,
dans le cadre de l’Isaw
(Interprovinciale des Services
Agricoles de Wallonie), ces
deux provinces collaborent
étroitement à la rédaction
d’une recommandation commune et concertée de variétés
de froment d’hiver.
Le réseau d’essais variétaux sur lequel s’appuie cette
publication compte plus de 1
500 parcelles réparties sur 6
sites d’expérimentation. Tous
les essais de ce réseau sont
réalisés en blocs aléatoires
complets, en huit répétitions
(4 répétitions totalement protégées contre les maladies et
4 répétitions non-traitées).
Cette année, pas moins de 42
variétés ont été testées cette
année.
L’année culturale
En fonction de la variabilité
des conditions climatiques à
l’époque des semis, les emblavements se sont réalisés
parfois dans un contexte favorable mais aussi dans des
terres présentant des problèmes de structure, suite à
l’arrachage de betteraves ou
de chicorées en conditions
difficiles. Si en moyenne les
levées ont été régulières, ce
ne sera pas le cas partout et
principalement dans les terres
lourdes et abîmées.
Des vols de pucerons ont
été signalés début octobre,
mais au vu d’une population
limitée, les traitements aphicides n’ont pas été recom-
/
mandés, d’autant que les refroidissements nocturnes de
fin octobre ont eu raison des
derniers individus.
Les observations effectuées
sur les pontes de la mouche
grise n’ont rien révélé.
L’hiver a été une fois de
plus très doux avec un mois
de janvier exceptionnellement chaud. Février a été sec
et ensoleillé.
Fin de l’hiver, la majorité
des parcelles avaient bel aspect.
Vers la mi-mars, nous avons
subi des conditions climatiques particulièrement froides
et humides avec le retour des
pluies, des giboulées, de la
neige et du gel.
La pluviosité enregistrée à
Uccle a été presque trois fois
plus élevée que la moyenne.
Dans les semis les plus
tardifs et dans les terres où la
structure laissait à désirer, des
phénomènes d’asphyxie racinaire ont été observés.
De nombreux travaux au
champ (herbicides, première
fraction azotée, etc…) ont dû
être postposés et ont été réalisés pendant les préparatifs
des semis de betteraves entre
autres.
Début avril, des foyers de
rouille jaune ont été signalés
en Flandre, mais aussi dans le
nord du Hainaut, sur variétés
sensibles. Cette maladie n’a
pas tardé à s’exprimer dans
toutes les autres régions du
pays.
La septoriose était également bien présente à cette
époque mais sans gravité à
ce stade.
Quant aux maladies du
pied, elles n’ont quasiment
pas été observées cette année.
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Vers la mi-avril, les plantes
de froment avaient atteint le
stade épis à 1 cm et moins de
quinze jours plus tard, le stade
deuxième nœud.
Début mai, la rouille jaune,
et dans une moindre mesure
la septoriose, ont fortement
progressé et les premières
pustules de rouille brune sont
apparues.
Pour ce qui est des ravageurs, principalement les
pucerons, leurs populations
étaient peu nombreuses et
le nombre suffisant de prédateurs a permis de faire
l’économie d’un traitement
insecticide.
En juin, de fortes précipitations dans un laps de temps
très court, suivies de violentes
rafales de vent, ont provoqué
la verse dans un grand nombre de parcelles, responsable
de pertes de productions en
quantité et en qualité.
La maturation du grain
s’est réalisée progressivement, sans stress particulier,
sauf dans les situations ou le
froment n’a pas été protégé
contre les maladies.
Comme en 2007, la fusariose des épis a marqué l’année 2008 et a parfois montré
une influence négative aussi
bien sur le rendement que sur
la qualité (présence de mycotoxines).
Enfin, en raison de conditions climatiques défavorables, la moisson a pris un certain retard poussant parfois
les agriculteurs à récolter dans
des conditions difficiles.
En 2008, les rendements
peuvent être qualifiés de bons
voire d’excellents dans certaines situations. La qualité boulangère était généralement
acceptable, mais le taux d’humidité, le poids spécifique et
la teneur en DON ont parfois
déprécié certains lots.
Descriptif des
variétés
Voici l’appréciation de
synthèse des variétés testées
favorablement par l’Isaw en
2008. Nous commencerons
par les variétés testées depuis
au moins 2 ans
- ADEQUAT (Philip Seeds):
Variété de précocité intermédiaire, panifiable, aux
rendements grain et taux de
protéines moyens, par contre
bon Zélény, bon rapport Z/P et
très bon poids spécifique.
Sensible à la septoriose,
moyennement sensible à la
rouille brune, bon comportement vis-à-vis de la rouille
jaune. Pertes de rendement
moyennes en l’absence de
traitements fongicides.
- CENTENAIRE (Jorion):
Variété assez tardive en 2008,
destination «autre usage».
Rendements moyens, très bon
poids spécifique, moyennement sensible à la septoriose,
assez bon comportement à
la rouille brune mais sensible
à la rouille jaune, très bon
comportement vis-à-vis de la
fusariose des épis. Les pertes
de rendement en l’absence
de fongicides sont élevées.
Sa résistance à la verse est
moyenne. Centenaire allie un
bon compromis rendement en
grain et production de paille.
- CONTENDER (Jorion):
Variété précoce à destination
«autre usage» qui présente
des rendements très élevés.
Elle est moyennement sensible à la septoriose et à la
rouille brune. Elle résiste très
bien à la rouille jaune et se
comporte honorablement visà-vis de la fusariose des épis.
- HAUSSMANN (Matton):
Variété de précocité intermédiaire présentant des niveaux
de rendement assez moyens.
Elle est pourvue d’une bonne
qualité surtout en ce qui
concerne l’indice de Zeleny
et le rapport Z/P. Bonne tolérance vis-à-vis de l’oïdium, de
la septoriose et de la rouille
jaune mais moyenne à la
rouille brune. Elle est sensible
à la fusariose des épis ainsi
qu’à la verse. Sa production
de paille est très bonne.
- ISTABRACQ (Brichart):
Variété tardive à destination «autre usage», avec
un très bon rendement en
grains, mais faible en paille.
Résiste très bien à l’oïdium,
assez bien à la rouille jaune
et à la verse mais moyennement bien à la septoriose
et à la fusariose des épis.
Au vu de ses pertes de rendements en absence de traitement fongicide, cette variété
doit être bien protégée.
- KODEX (Brichart): Variété
de précocité intermédiaire.
Variété de bonne qualité, surtout pour ce qui est du Zélény
et du rapport Z/P, mais avec un
taux de protéines ainsi qu’un
poids spécifiques moyens.
Au niveau du rendement
et des pertes de production
en absence de traitement
fongicide, elle se situe dans
la moyenne, par contre, son
rendement en paille est faible.
Variété très sensible à l’oï-
dium, sensible à la rouille brune, la fusariose des épis et qui
présente un comportement
moyen à la septoriose. Résiste
très bien à la rouille jaune.
Bon comportement vis-à-vis
de la verse.
- LION (SCAM): Variété de
précocité intermédiaire, fourragère, procurant d’excellents
rendements à condition d’être
bien protégée. Le rendement
en paille est faible. Cette variété résiste très bien à l’oïdium,
bien à la rouille jaune, mais est
très sensible à la rouille brune.
Comportement moyen face à
la septoriose et à la fusariose
des épis et bonne résistance à
la verse.
- MANAGER (Jorion):
Variété tardive, de qualité
intermédiaire qui procure de
bons rendements en grains et
en paille. Elle pêche surtout par
son taux de protéines un peu
faible, par contre, elle possède
un très bon poids spécifique.
Moyennement résistante à
la septoriose, sensible à la
rouille brune et très sensible à
la rouille jaune, bon comportement à la fusariose des épis,
résiste très bien à la verse.
- MULAN (SCAM): Variété
très précoce et panifiable avec
de bons rendements en grains
mais très faibles en paille.
Mulan se caractérise par un
Zélény et un poids spécifique
très élevés.
Elle a un assez bon comportement vis-à-vis de toutes
les maladies et résiste très
bien à la verse.
- OAKLEY (Brichart):
Variété très tardive, fourragère, qui, en 2008, a procuré
de très hauts rendements en
grains. Par contre, les rendements en paille sont faibles.
Bonne tolérance à l’oïdium.
Sensibilité moyenne vis-à-vis
de la septoriose, très résistante aux rouilles mais présente
une faiblesse vis-à-vis de la
fusariose des épis. Très bon
comportement vis-à-vis de la
verse.
- PATREL (Matton): Variété
de précocité intermédiaire
fourragère, moyennement
productive en grains avec des
rendements en paille en dents
de scie. Patrel est sensible à
l’oïdium, mais est très résistante à la septoriose ainsi qu’à
la rouille brune, elle est peu
sensible à la rouille jaune et
moyennement résistante à la
fusariose des épis et à la verse.
De toutes les variétés testées,
elle reste une des plus productives en l’absence de toute
protection fongicide.
- POTENZIAL (Verla Seeds):
Variété de précocité intermédiaire panifiable, aux rendements grains légèrement inférieurs à la moyenne. Elle présente un Zélény, un rapport
Z/P et un poids spécifique très
élevé. De plus, son rendement
en paille est très bon. Elle résiste très bien à l’oïdium et a
une bonne tolérance vis-à-vis
de toutes les maladies sauf
pour la fusariose des épis où
elle est moyenne. Bonne tolérance vis-à-vis de la verse.
- ROBIGUS (Brichart):
Variété très tardive, fourragère procurant de bons rendements en grains à condition
d’être bien très bien protégée
contre la rouille jaune vis-àvis de laquelle elle est très
sensible. Par contre, Robigus
est une variété qui résiste très
bien à l’oïdium, à la septoriose, à la rouille brune ainsi qu’à
la verse. Elle est, par contre,
assez sensible à la fusariose
des épis. Son rendement en
paille est très bon.
- SAHARA (Brichart):
Variété très tardive à destination «autre usage», avec de
très bons rendements grain
mais plutôt faible en paille.
Elle présente une bonne résis-
tance à l’oïdium et à la fusariose des épis et elle a un très
bon comportement vis-à-vis
de la septoriose, des rouilles
jaune et brune et de la verse.
- TUAREG (Matton): Variété
tardive, en principe panifiable mais qui n’a pas satisfait
aux normes Synagra dans
nos essais en 2008 en raison
principalement de son taux
de protéines trop faible. Par
contre, son Zélény et son rapport Z/P sont très élevés. Son
poids spécifique se situe dans
la moyenne.
: L CK L I < J
Tuareg résiste très bien à
l’oïdium, est moyennement
sensible à la septoriose et à
la fusariose des épis, mais, par
contre, est très sensible aux
rouilles ainsi qu’à la verse.
- WINNETOU (Brichart):
Variété de précocité intermédiaire à destination
«autres usages». Bon rendement en grain et très
bon rendement en paille.
Très sensible à l’oïdium et à
la rouille jaune, bon comportement vis-à-vis de la septoriose et de l’oïdium, tolérance
moyenne à la fusariose des
épis ainsi qu’à la verse.
On possède évidemment
moins de recul pour juger les
très précoce de bonne qualité. Sa teneur en protéine,
son indice de Zélény et son
rapport Z/P sont bons. Son
poids spécifique est moyen.
Rendements en grains
moyen et très faible en paille.
Bonne tolérance à l’oïdium,
moyenne à la septoriose et
à la fusariose des épis. Très
résistante à la rouille brune
mais très sensible à la rouille
jaune. Sensible à la verse.
- BATTANT (Rigaux):Variété
précoce, classée comme intermédiaire, aux rendements en
grain moyen et bon en paille.
La teneur en protéines, l’indice de Zélény, le rapport Z/P
et le poids spécifiques sont
moyens.Très bonne résistance
- JULIUS (Brichart): Variété
tardive, au rendement se situant dans la moyenne. Elle
a cependant une très bonne
note en ce qui concerne les
pertes de rendement en l’absence de toute protection
fongicide. Les rendements en
paille sont bons. Au niveau
de la qualité, elle pêche principalement par son taux de
protéines, mais possède un
très bon poids spécifique.
Variété qui résiste très bien
aux diverses maladies et à la
verse mais doit confirmer.
- LIMES (Brichart): Variété
précoce, classée «autre
usage», au rendement grain
moyen, mais bon en paille,
qui avait déjà été testée il
y a plusieurs années déjà!
Cette variété possède une très
bonne résistance à l’oïdium et
à la rouille jaune et de bonnes
tolérances à la septoriose, à la
rouille brune et à la fusariose
des épis, mais présente une
certaine sensibilité à la verse.
- SELEKT (Matton): Variété
précoce, de qualité intermédiaire. Bon niveau de rendement en grain mais faible en
paille. Indice de Zélény et rapport Z/P très bons, mais teneur
en protéines un peu faible.
Très bonne résistance à l’oïdium et à la rouille jaune,
sensible à la septoriose et à
la fusariose des épis, moyennement tolérante à la rouille
brune et très bonne résistance
à la verse.
- TABASCO (Matton):
Variété très tardive, à destination «autre usage». Très
bon rendement en grain et
moyen en paille. Variété particulièrement résistante aux
maladies, que ce soit l’oïdium,
la septoriose ou les rouilles et
qui possède une bonne tolérance à la fusariose des épis.
De plus, elle résiste très bien
à la verse.
- WALDORF (Matton):
Variété très tardive, classée
autres usages. Rendement
moyen en grain et bon en
paille. Très bonne résistance
à la septoriose et à la rouille
brune, bonne tolérance à l’oïdium et à la rouille jaune, sensibilité moyenne à la fusariose
des épis et très résistante à la
verse.
Mulan auront la priorité. Sans
oublier la nouveauté Altigo
mais qui devra confirmer.
- Pour ce qui est des cultures à réduction de fongicide,
Patrel semble la mieux adaptée et parmi les nouveautés,
nous trouvons Adonis, Julius,
Tabasco et Waldorf.
- Pour celui qui désire allier
rendement et production de
paille, Centenaire, Hausmann,
Manager, Potenzial, Robigus
et Winnetou auront la priorité et parmi les nouveautés, Carenius. Notons enfin
que certaines variétés sont
partiellement sensibles à
l’une ou plusieurs maladies
nouveautés mises pour la première fois en essai en 2008.
Voici cependant une première
appréciation.
- ADONIS (Matton): Variété
de précocité intermédiaire à
destination «autres usages»,
aux rendements moyen en
grains et faible en paille.
Bon comportement vis-à-vis
de l’oïdium et de la septoriose, très bonne tolérance visà-vis des rouilles. Résistance
moyenne à la fusariose des
épis. Peu sensible à la verse.
- ALTIGO (Brichart): Variété
à l’oïdium et aux rouilles, légère faiblesse à la septoriose et à
la verse, et tolérance moyenne
à la fusariose des épis.
- ARENIUS (Philip Seeds):
Variété tardive aux qualités
intermédiaires avec de très
bons rendements aussi bien
en grain qu’en paille. Bon
poids spécifique. Les autres
qualités sont moyennes.
Très bonne résistance à l’oïdium et aux rouilles, bonne
tolérance à la septoriose et
sensibilité moyenne à la fusariose ainsi qu’à la verse.
- En culture classique,
avec phytotechnie normale,
Centenaire, Contender,
Istabracq, Lion, Manager,
Mulan, Oakley, Robigus,
Sahara et Winnetou se montrent des valeurs sûres. Parmi
les nouveautés, Battant,
Carenius, Selekt et Tabasco
semblent également prometteuses mais demandent
confirmation.
- Pour celui qui désire allier rendement et qualité:
Adequat, Kodex, Manager et
(1) Province de Hainaut (CARAH)
(2) Province de Liège (CHPTE)
9LVLWHGHO·H[SORLWDWLRQ
de D. RAUCQ (Hainaut)
Jeudi 2 octobre
³³³³³³³³³³³
Départ du CER
à Marloie à 10h
(retour prévu vers 17h)
Recommandations
de l’Isaw
comme Centenaire, Hattrick,
Istabracq, Lion, Oakley,
Robigus ou Tuareg. Elles demanderont par conséquent
une attention toute particulière en cours de végétation.
Le comportement d’une variété pouvant différer suivant
les situations, il peut s’avérer
utile de se référer aux valeurs
régionales en consultant les
données disponibles auprès
du Carah en Province du
Hainaut et du Chpte ou des
Services Agricoles provinciaux
en Province de Liège.
³³³³³³³
Renseignements &
inscriptions :
&
Rurale
CHQWUHG·((FRQRPLH5
Département Agri-Développement
Rue du Carmel, 1
6900 Marloie
Dans la poursuite de
la conférence
« En route vers une agriculture
durable, autonome et économe ... »
( A. POCHON & D. RAUCQ)
le CER vous invite à
YLVLWHUO·H[SORLWDWLRQGH
D. RAUCQ (Lens), éleveur laitier
en parfaite autonomie alimentaire
Marie-Hélène BURON
Tél. : 084/220 349
GSM : 0473/72 69 61
Voyage en autocar (gratuit)
Inscription indispensable
[email protected]
Merci de confirmer votre présence
pour le 30 septembre au plus tard
),j\gk\dYi\)''/
0
I<ML<;<GI<JJ<
Glané pour vous
reconnaissance européenne.
(L’Echo)
Pays-Bas:
fusion suspecte
1 kilo de viande...
Le travailleur belge
parmi le plus cher
d’Europe
tionne en troisième place de
la classe européenne, derrière
la Suède (32,16 euros) et le
Danemark et le Luxembourg
(31,98 euros chacun). En bas
de l’échelle, le coût horaire
de la main d’oeuvre n’est en
revanche que de 1,65 euro
en Bulgarie, 2,68 euros en
Roumanie et 3,41 euros en
(LLB)
Lettonie.
Une bactérie digérant
la dioxine
Bruxelles a ouvert une enquête sur la fusion programmée des groupes néerlandais
Friesland Foods et Campina,
qui doit créer un géant mondial des produits laitiers.
Bruxelles émet de « sérieux
doutes » sur la compatibilité du projet avec les règles
européennes du droit de la
concurrence.
(La France agricole)
Fruits gratuits dans
les écoles
C’est l’augmentation annuelle de la consommation
par Chinois. Sachant qu’ils
sont aujourd’hui 1,3 milliard,
cet accroissement va entraîner
une énorme augmentation
des besoins en protéines animales et, par conséquent, en
produits végétaux pour nourrir les animaux. (Agriculture
et nouvelles technologies)
Le coût horaire moyen de
la main d’oeuvre dans les
secteurs belges de l’industrie
et des services figure parmi
les plus élevés d’Europe, selon Eurostat. Avec un coût
horaire moyen de 31,58
euros, la Belgique se posi-
La dioxine est un composé
chimique émis notamment
lors de la production d’herbicides ou de désinfectants.
Elle est très difficile à décomposer. Mais des chercheurs
taïwanais ont découvert une
bactérie capable de digérer
la dioxine. Des tests en laboratoire ont été probants et
des essais en extérieur sont
prévus. A terme, cette bactérie
pourrait être utilisée pour remédier à la pollution des sols.
(Direct Affaires)
Dépenses du ménage
moyen
Un ménage belge a dépensé en moyenne 31.548eur en
2006, révèle le SPF Economie.
Les dépenses pour les loyers
ont augmenté de 6 pc, pour
Le chocolat noir bon
pour les artères
$ &! "!
La distribution gratuite de
fruits dans les écoles pour lutter contre la prise de poids des
enfants va bientôt faire partie
du quotidien des élèves en
Europe, selon une proposition
de la Commission européenne présentée début juillet. La
commissaire à l’agriculture
Mariann Fischer-Boel met
sur la table un budget de 90
millions d’euros par an pour
financer l’opération. Cette
idée a germé à l’origine lors
d’une réforme du mécanisme
de subventions au secteur des
fruits et légumes intervenue
l’an dernier dans l’UE. (LLB)
Le chocolat noir améliore le
fonctionnement des artères,
selon une étude qui confirmerait les vertus médicinales du
cacao pour le système cardiovasculaire. Sans inviter le public à se goinfrer de chocolat,
ces chercheurs de l’université
de Yale à la Nouvelle-Orléans
ont jugé les résultats de cette
étude suffisamment probants
pour justifier un essai clinique
plus étendu et sur une longue
période parmi quarante personnes.
(Métro)
1,65 %
les voyages à l’étranger de
13 pc, pour la voiture de 11
pc, pour la bière (+13 pc) et
les alcools (+12 pc). Sont en
baisse: les téléphones (-18
pc), les CD et DVD (-24 pc), les
télés (- 14 pc), les livres (-12
pc) et les animaux domesti(LLB)
ques (-5 pc).
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Le chicon bruxellois de
pleine terre « Brussels grondwitloof » figure désormais
au registre des Indications
géographiques protégées
(IGP). C’est le troisième produit flamand, après les tartes
au maton de Grammont et
le raisin de table du Brabant
flamand, a bénéficier de cette
('
Les aliments bio comptent
pour 1,65 % dans la consommation alimentaire totale en
Belgique. La grande distribution intervient pour 60 %
dans ces ventes, les magasins
bio pour 30 % et les marchés
ou les ventes à la ferme pour
6 %. En termes de surfaces,
la Wallonie totalise six à sept
fois plus de champs cultivés
bio que la Flandre.
(Le Vif/L’Express)
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Chicons protégés
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Récolte record en Mer Noire… mais difficultés de commercialisation
Que ce soit en Russie, en Ukraine ou au
Kazakhstan, c’est à une explosion de la
moisson céréalière que l’on a assisté cette
année. Mais les experts internationaux
soulignent le manque de débouchés intérieurs
et le déficit d’infrastructures pour experts. En
tout état de cause, l’UE se trouve, avec ces
trois pays face à de redoutables concurrents.
Les informations que nous
vous livrons nous viennent de
l’Agence Agra-Presse.
«Nous avons déjà récolté
plus de 90 Mt de grains», a indiqué Andrey Slepnev, secrétaire d’Etat à l’Agriculture, lors
de la conférence internationale organisée par la Russian
Grain Union (fédération russe
des céréales), le 9 septembre
à Moscou. «Compte tenu
des bonnes conditions climatiques, nous récolterons
au moins 95 Mt, un record
depuis 10 ans». Selon Ikar,
institut russe réputé spécialisé
dans les études sur les marchés agricoles, celle-ci doit
même dépasser les 100 Mt.
La moisson de blé monterait
à 60 Mt, celle d’orge à 20 Mt
et celle de maïs à 6 Mt. Pour
cette céréale, « c’est la plus
grosse récolte que nous ayons
jamais réalisée », a souligné
Dmitry Rylko, directeur général
d’Ikar, le 9 septembre. Toutes
les provinces enregistrent de
bons résultats, à l’exception
de celle de Krassnodar, où le
temps trop sec a pénalisé les
performances.
Faibles débouchés
dans l’élevage
Cette récolte « géante »
risque de ne pas se révéler
facile à commercialiser. D’une
part, les besoins de la Russie
sont limités. En blé meunier,
ils sont évalués autour de 14
à 15 Mt.
Quant aux céréales fourragères, « nous estimons la
consommation totale pour
cette campagne à 37 Mt, sachant que la répartition entre
les différentes cultures est
encore incertaine », signale
Dmitry Rylko. Peut-être plus
encore que ses voisines, la
Russie a bien du mal à développer une activité d’élevage.
Elle est loin de couvrir ses
besoins et se trouve dans
une position structurellement
importatrice. Selon les chiffres de l’USDA (département
américain de l’Agriculture), le
pays ne devrait produire en
2008 qu’à peine 56% de ses
besoins en bœuf contre 69
% en 2004. « La production
de viande de bœuf se réduit
graduellement », confirme
Dmitry Rylko. Sur quatre ans,
la baisse s’établit à 14 %…
Perte de savoir-faire
Pourquoi cette situation ?
Parce que, selon les experts,
«les Russes ont perdu le savoir-faire en élevage bovin».
L’arrivée de nouveaux investisseurs avides de profits à
court terme ne devrait pas
améliorer les choses. «Ils sont
dans une logique de gros
élevages, et recherchent des
cheptels de 10 000 têtes clé
en main». L’investissement
dans la formation ou l’accompagnement des hommes
n’est pas à l’ordre du jour.
La filière porcine n’est
guère en meilleure posture.
S’il constate une légère reprise sur les dernières années, Dmitry Rylko estime
la production « instable ».
Entre 2004 et 2008, celle-ci a
progressé de 18 %, mais du
fait de la hausse des besoins,
elle ne représente aujourd’hui
plus que 69 % de la consommation contre 74 % quatre
ans auparavant.
Seule la volaille s’en sort
un peu mieux, avec une production affichant un taux
de croissance de 15 à 20 %,
selon Ikar. Un chiffre à relativiser néanmoins, puisque sur
2,7 Mt équivalent prêt à cuire
consommés par an, le pays
n’en fabrique qu’1,5 Mt.
Un chemin de fer à
rationaliser
Pour écouler sa récolte,
la Russie devra donc miser
sur l’export. Toutes céréales
confondues, son potentiel
serait de 18,5 Mt dont 10 Mt
en blé. « Mais nous ne savons
pas ce que le marché nous
laissera exporter », observe
Dmitry Rylko, prudent.
La campagne de commercialisation ne se déroulera pas
sans difficulté. Les capacités
de stockage comme la logistique font défaut.
Un point crucial dans un
pays qui s’étend sur plus de
17 millions de kilomètres carrés et où les récoltes ont lieu
des deux côtés de l’Oural.
C’est grâce au chemin de
fer que 70 % des céréales
arrivent sur les ports ou vers
leurs utilisateurs finaux, or
l’état du réseau et du matériel
est préoccupant.
«Pour les sept premiers
mois de l’année, seuls 70 %
des transports demandés
ont pu être assurés», dé-
plore Elena Kunaeva, de la
compagnie de chemin de fer
RZD, principale entité ayant
succédé au monopole d’Etat
qui a pris fin en 2003. Ce
chiffre risque de se dégrader
encore davantage au second
semestre 2008, compte tenu
du volume de la récolte. « Les
routes allant vers les ports du
Sud vont connaître une pression supplémentaire », estime
un autre responsable des chemins de fer.
Le coût d’entretien du matériel est trop élevé et le transport insuffisamment optimisé
Vers un changement
de la donne ?
Exporter pour limiter
la baisse des cours
Pour Elena Kunaeva, le
coût d’entretien du matériel
est trop élevé et le transport
insuffisamment optimisé, entraînant des immobilisations
inutiles et une sous-utilisation
globale du réseau et du matériel. Depuis le 13 août, une
nouvelle compagnie privée
s’est mise en place pour se
consacrer exclusivement au
transport de grains.
Détenue à 51 % par RZD,
RusAgroTrans part avec un
capital de plus de 7,5 milliards de roubles et utilisera
le matériel de RZD. La compagnie est pleine d’ambition : «
Nous voulons développer les
voies permettant d’exporter
les grains, réduire de moitié le
temps de rotation des trains,
utiliser des wagons plus larges pour le marché domestique », explique notamment
Oleg Rogachev, dont la société est partie prenante dans
la création de RusAgroTrans.
Affaire à suivre, sachant que
cette année, la Russie devra
de toute façon se passer des
améliorations que pourra
apporter ce nouvel opérateur
ferroviaire dédié.
Ce qui ne l’empêchera pas
d’exporter. Le pays a déjà
vendu à l’étranger plus de 3,4
Mt de céréales depuis le début de campagne, principalement vers l’Egypte, la Turquie,
l’Iran, mais aussi à destination
du Maghreb et de l’Afrique
noire.
Un record… qui a sa logique. L’export risque d’être le
seul moyen pour les opérateurs de limiter la baisse des
cours. Bien qu’il prône plus
que jamais le renforcement
de l’agriculture russe, l’Etat ne
devrait pas acheter plus de 4
Mt de grains en vue de réguler le marché. Un bien faible
tonnage au regard des 100
Mt à commercialiser.
Idem pour l’Ukraine
et le Kazakhstan
Tout comme la Russie,
l’Ukraine et le Kazakhstan
vont également se placer dans
une logique exportatrice pour
la campagne 2008/2009.
L’Ukraine n’a que peu de débouchés domestiques pour
écouler une production imposante. Seul pays de la zone à
récolter moins que l’an passé,
le Kazakhstan aura besoin de
l’export pour s’assurer des
revenus corrects compte tenu
des frais importants engendrés par la mise en culture de
nouvelles terres. Comme la
Russie, l’Ukraine fait face à
une récolte record. Aux 46 Mt
de céréales prévues jusqu’à
présent, s’ajoutent 5,75 Mt
de tournesol, et pas loin de
3 Mt de colza. Comme son
grand frère, le pays n’a pas
produit une récolte de bonne
qualité, la moitié de la moisson de blé étant classé en
fourrager. « Les organismes
stockeurs font marcher les
outils de nettoyage afin de
compenser la forte proportion
de grains fourragers », a indiqué le 9 septembre à Moscou
Sergey Feofilov, directeur
d’Oukragroconsult, lors de la
conférence internationale organisée par la Russian Grain
Union (fédération russe des
céréales). En ce début de campagne, le blé russe a d’ailleurs
réussi à damer le pion à son
homologue ukrainien sur certains marchés. « Notre blé de
basse qualité contient malgré
tout un fort taux de protéines,
analyse Dmitry Rylko, directeur de l’institut Ikar. Nous
parvenons à l’exporter moins
cher que le blé ukrainien,
alors qu’il est utilisé en alimentation humaine ».
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<C<M8><
Aides FCO aux régions défavorisées: enfin du nouveau!
Les exportations belges de bovins de nouveau menacées!
En juin dernier, la FWA attirait l’attention du
Ministre Benoît Lutgen sur les conséquences
indirectes de la maladie de la langue bleue
sur le calcul de la charge en bétail qui
conditionne le paiement de diverses aides
(voir Plein Champ du 19 juin). Quelques
semaines plus tard, il nous informait qu’une
procédure était mise en place pour ne
pas pénaliser les agriculteurs touchés par
l’épizootie de la FCO quant au paiement
d’indemnités compensatoires. Les détails
de cette fameuse procédure nous arrivent
seulement.
Il y a des métiers sur lesquels le sort semble
s’acharner… celui d’exportateur de bovins
vivants fait incontestablement partie de ceuxlà. Alors que les commerçants de bestiaux
wallons spécialisés dans l’ exportation vers le
sud de l’Europe viennent de vivre 2 années
complètes de chômage technique et à l’heure
où quelques camions d’animaux vaccinés
FCO ont quitté notre pays pour l’Italie, deux
mauvaises nouvelles sont tombées pour
le secteur belge de l’élevage bovin. Nous
reproduisons ci-après un cri du cœur d’un
représentant des exportateurs.
@jXY\cc\ AXldfkk\
A\Xe <k`\ee\ ( Certes le Ministre nous a informés qu’une procédure était
mise en place pour le paiement
des indemnités compensatoires aux agriculteurs touchés
par la FCO, mais il ne nous en a
pas précisé les modalités. Nous
avons enfin réussi à mettre la
main sur les démarches à suivre par l’agriculteur pour que la
charge en bétail ne soit pas un
critère d’exclusion pour recevoir l’indemnité compensatoire
aux régions défavorisées.
Pour rappel, l’accès à l’indemnité compensatoire aux
régions défavorisées est conditionné au respect de plusieurs
conditions dont notamment
la liaison au sol. Mais depuis
2007, cette même indemnité
est liée au respect d’une charge minimale de 0,6 UGB/ha de
superficie fourragère.
Or, bon nombre d’entre vous
ont été touchés par la maladie
de la langue bleue et ont ainsi
subi de nombreuses pertes, à la
fois par mortalité mais également par infertilité. Ces conséquences ont évidemment un
effet direct sur la charge bétail
des exploitations, charge en
bétail qui est une des conditions d’accès aux indemnités
compensatoires. Pour ce type
d’épizootie, la réglementation
prévoit que des mesures puissent être prises pour déroger à
certaines conditions d’accès.
Malgré les nombreux articles
de presse parus sur l’obligation
légale et la nécessité sanitaire
et commerciale de vacciner
les jeunes animaux pour pouvoir les exporter vers le sud de
l’Europe, les chiffres sont très
décevants.
Démarches à suivre
Ceux qui veulent connaître
les démarches à entreprendre
par les agriculteurs touchés
par la FCO et qui n’ont pas reçu
l’indemnité compensatoire doivent savoir que la DGA dispose
de la liste de l’AFSCA reprenant tous les agriculteurs qui
ont été déclarés foyer FCO. Si
vous êtes sur cette liste et que
vous avez subi des pertes de
bétail, la DGA n’appliquera pas
le critère d’exclusion qu’est la
charge en bétail et vous payera
l’indemnité compensatoire aux
régions défavorisées.
Si vous ne disposez pas
d’une attestation de foyer FCO
auprès de l’AFSCA, vous devez
envoyer à la DGA une copie des
résultats d’un test ELISA positif
pour l’année de la demande
à savoir, dans le cas présent,
pour 2007. Moyennant un de
ces deux documents et après
vérification par la DGA, vous
Pénurie d’animaux
vaccinés
Bon nombre d’exploitations ont été touchées par la langue bleue
serrez éligibles à l’indemnité
compensatoire qui vous sera
payée dès que possible pour
autant que toutes les autres
conditions soient respectées.
Si vous ne disposez pas de ce
type de document et même si
vous avez eu des pertes importantes, l’Administration considérera que vous n’êtes pas en
mesure de prouver que vous
avez été réellement touché par
la FCO et ne pourra rien faire
pour le paiement de votre indemnité compensatoire.
La FWA insiste
A côté de cette mesure exceptionnelle pour les cas de FCO, la
FWA continue de revendiquer,
pour l’indemnité compensatoire
aux régions défavorisées :
- de la souplesse pour l’indemnité 2007 étant donné
qu’aucune information n’a été
faite aux agriculteurs sur les
nouvelles conditions d’accès;
- que la charge minimale
en bétail ne soit pas un critère
d’exclusion mais que, dans le
cas d’une charge minimale infé-
rieure à 0,6 UGB/ha, l’aide soit
octroyée aux hectares nécessaires pour atteindre la charge
de 0,6 UGB/ha comme c’est le
cas pour la MAE faible charge
et pour les aides à l’agriculture
biologique;
- que la définition de la superficie fourragère qui, depuis
le 1er janvier 2007 inclus entre
autres les céréales, les oléagineux et les protéagineux, soit
revue pour ne prendre que les
superficies réellement destinées
à la production de fourrage.
Enfin, nous vous informons
que, suite à notre intervention
concernant les réductions et exclusions conduisant à une diminution de l’indemnité compensatoire (voir article Plein champ
du 17 juillet 2008), les dossiers
de 94 producteurs sur les 219
qui s’étaient vus « rabotés »
leurs aides ont pu être revus.
Ces agriculteurs devraient donc
recevoir prochainement, ou ont
peut être déjà reçu, le complément correspondant à la pénalité qui leur avait été infligée sur
le montant de leur indemnité
compensatoire.
Seuls 25 % des bovins sont
déjà vaccinés 2 fois. La composition de lots suffisamment
nombreux pour assurer des
transports complets vers l’Italie va s’avérer très difficile en
automne au moment où le
commerce en a le plus besoin.
Après l’embargo sanitaire, l’embargo administratif!
Lors d’une visite de contrôle de l’autorité vétérinaire
européenne en juin dernier,
plusieurs infractions à la réglementation communautaire
ont été constatées, en voici les
principales:
-Exportations à partir des
étables de négociants non
agréées comme centres de
rassemblement ou d’animaux
ayant transité dans des étables
de négociants.
-Non respect du délai de 6
jours entre la sortie de la ferme
et le moment de l’exportation.
-Manque de traçabilité à
l’entrée et à la sortie des étables de négociant.
En d’autres mots, l’Europe
condamne aujourd’hui totalement le système de commercialisation belge autrefois
défendu par l’ancien Ministère
Fédéral de l’agriculture qui,
avec pragmatisme, avait créé
le concept de négociant exportateur.
Face à cette situation et sans
tenir compte des conséquences économiques de son choix,
l’AFSCA a annoncé ce 11 septembre qu’à partir du premier
novembre, elle ne certifierait
plus à l’exportation qu’à partir
des exploitations agricoles et
des centres de rassemblement
agréés pour l’exportation, c’est
à dire le marché de Ciney. Dans
ce dernier cas de figure, il s’agit
uniquement d’animaux qui
sont venus au marché en ligne
droite des fermes, soit moins
de 10% des animaux!
Les choses doivent
changer
Au nom des exportateurs
de bovins, je veux aujourd’hui
signaler 3 choses:
- Même si nous sommes
prêts à faire quelques efforts
en terme de traçabilité, nous ne
sommes plus financièrement et
moralement prèts à investir de
gros capitaux dans des infrastructures qui, pour un oui ou
pour un non sont bloquées à
tout bout de champ: dioxine,
fièvre aphteuse, FCO…
- Nous en avons ras-le-bol
d’être handicapés par l’AFSCA
eu égard à nos concurrents
européens: coût des certificats,
lourdeur des procédures de
certification (J’ai par exemple
du payé 2 ouvriers et un vétérinaire délégué par l’AFSCA pendant 4 heures pour rédiger un
certificat pour 50 animaux!).
En France par exemple, la certification est gratuite et les marchands peuvent se procurer les
papiers directement auprès
de l’autorité vétérinaire. Par
ailleurs, le délai de 6 jours ne
prend cours qu’à l’entrée dans
les centres de rassemblement
et non à la sortie de la ferme.
- Il est grand temps que
nos fonctionnaires prennent
conscience de la fragilité économique de l’ensemble du secteur de l’élevage et le défendent plutôt que de se réfugier
derrière des réglementations
dépourvues de tout bon sens
ou non appliquées dans les
autres pays pour engager toujours plus de contrôleurs dont
le coût pompe la dernière valeur ajoutée et nous met hors
compétition à l’échelle européenne.
L’Europe condamne aujourd’hui totalement le système de commercialisation belge
Appel aux politiques
En conclusion, je pense
pouvoir dire que l’ensemble
du secteur risque demain
d’être plongé dans une crise
sans précédent si l’ensemble
de l’exportation vers les autres
pays européens devait être
fermée (on parle ici non seulement de l’Italie mais aussi de
la Hollande et de la France, nos
plus gros acheteurs!) et que les
exportateurs n’ont aujourd’hui
aucune réponse concrète à
cette menace.
Il serait temps que le pouvoir
politique se réveille et reprenne
en main les autorités vétérinaires européennes ou belges qui, éloignées du terrain
et imperméables aux réalités
économiques sont en train de
mettre à mal le secteur de l’élevage par des mesures parfois
totalement ridicules. Comment
appeler autrement par exemple l’interdiction de regrouper
des bêtes de commerce en
prairie et l’obligation de les
tenir à l’étable en plein été ou
en automne sous prétexte que
les prairies ne sont pas désinfectées? Comment justifier
économiquement la présence
obligatoire d’un vétérinaire
lors de chaque chargement et
chaque déchargement dans un
centre de rassemblement?
(1) Président de la commission export de
la FNCB, au nom des exportateurs
()
),j\gk\dYi\)''/
!
""
"
""
+
(%"$+*"!%#, '""$$$&$,$!%$$&$%#
),j\gk\dYi\)''/
(*
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Couvin
Mettet
Génisses de 13 à 18 mois, série de la championne
Epiée (Ogival) à Dumay Ph. et Sébas., Senzeille
Ebène (Opérateur) à idem
Eve (Paysan) à idem
Vaches de 5,1 ans, série de la championne
Roxane de l’Escaille (Radar) à Pierrard St. – Toussaint B.,
Boussu - Vedette de l’Escaille (Emigré) à idem
Viviane de l’Escaille (Leader) à idem
Primipares de 38 à 40 mois : série de la championne Intention
des volées (Despote) à Lebrun Philippe, Saint-Gérard - Javotte
D’Anthée (Imprudent) à Scohy Pierre, Anthée - Xochipilli du
Champ Bouval (Imprudent) à Crépin Ph., Villers-Le-G.
Champion des taureaux
Absolu des Cinses, 8 mois (Germinal x Lasso) à Melin
– Moreau Patrick, Le Brûly
Génisses de 24 à 31 mois, série de la championne
Carole de L’Escaille (Fédéral) à Pierrard Stép.et Toussaint,
Boussu - Détonnante (Latent) à Dumay Ph. et Sébas.,
Senzeilles - Décalée (Fétiche) à idem
Graide
Vaches de 4,8 ans et plus : série de la championne - Décue
de St –Roch (Radar) à Crépin Philippe, Villers-Le-Gambon
- Vorace (Radar) à Verlinden Elie, Fosse-La-Ville - Virole du
Champ Bouval (Ubidet) à Crépin Philippe, Villers-Le-Gambon
Génisses de 20 à 23 mois, série de la championne
Hélice du Molinia (Offusqué) à Debry Françis et Thomas,
Malvoisin - Honorable du Molinia (Lasso) à idem
Grandville (Blak) à Martin-Etienne J-P. et G., Naomé
Vaches de 5,9 ans et plus, série de la championne
Tania du Bois D’Auge (Osborne) à Maldague J., Houdremont
Anémone du Bois D’Auge (Torréro) à idem
Kim de Mouffrin (Ridge-Star) à Poncelet F. et C., Gedinne
Génisses de 9 à 10 mois : série de la championne
Intime du Molinia (Dartagnan) à Besombe Laurent, Vitrival
Zone du Champ Bouval (Xespote) à Crépin Ph., Villers-Le-Ga.
Identique du Molinia (Davidson) à Besombe Laurent, Vitrival
Thuillies
Génisses de 16 mois, série de la championne
Idylle du Molinia (Ecrin) à Debry Françis et Thomas, Malvoisin
Claudia (Débordant) à Poncelet F. et C., Gedinne
Claudine (Débordant) à idem
Taureaux de 23 à 36 mois
Aljoli du Champ Oies (Blak) à Poncelet F. et C., Gedinne
Beaujolais ET (Débordant) à idem
Génisses de 8 à 11 mois : série de la Championne
Audacieuse du Champ Loup (Occupant) à Basile G.et B.,
Lobbes - Jing Jing de Falimont (Monarque) à Copenaut V. et
B., Sars-Buis. - Ambassadrice de Ste Hélène (Groom) à Sevais
Séb. Macquenoise
Primipares de 38 à 42 mois : série de la championne
Indienne ET du Champ Loup (Lasso) à Basile G. et B., Lobbes .
Imbattable ET de Ste Hélène (Dandi) à Sevais Séba .,
Macquenoise - Ibiza de St Druon (Artaban) à Gastigny L. et
M., Grandrieu
Vaches de 3,9 à 7,1 ans : série de la championne - Harmonie
de Ste Hélène (Osborne) à Servais Séba., Macquenoise
- Havane de la Queue Rance (Filou) à idem - Evasion de la
Source (Indulgent) à Copenaut V. et B., Sars-La-Buis
Taureaux de 13 à 16 mois : série du champion - Artiste de Ste
Hélène (Occupant) à Servais Séba., Macquenoise - Apéro du
Champ Loup (Osborne) à Basile G. et B., Lobbes - Kelner de
Falimont (Occupant) à Copenaut V. et B., Sars-La-Buis
),j\gk\dYi\)''/
Taureaux de 7 à 9 mois : série du champion - Merveilleux du
Circuit (Sjaka-Zoeloe) à Burgraff J-P., Mettet - Insupportable
de Bioul (Paysan) à Besombe Jean-Pierre, Bioul - Météore des
Tiennes (Paysan) à Rossomme Y. & Chr., St – Gérard
Taureaux de 11 à 13 mois : série du champion
ILot du Molinia (Ogival) à Besombe Laurent, VItrival
Holding de L’Ecluse (Davidson) à Halloy André, Rosée
Heurté de St – Roch (Fluor) à Cosse Dominique, Villers-Le-Ga.
=@ID<J
Omnibib, un pneu série 70 chez Michelin
Meilleure adhérence, consommation réduite
et moindre compaction des sols: selon
Michelin, avec de tels avantages, l’Omnibib
constitue la nouvelle référence dans le
domaine des pneus agraires série 70, un
créneau duquel le manufacturier français
était jusqu’ici absent.
9\ieXi[ B\ijk\e
Outre les pneus «standards» sur lesquels le rapport
entre la hauteur des flancs et
la largeur de la bande de roulement tourne généralement
autour des 85%, les tracteurs
peuvent se voir doter de pneumatiques dits «taille basse»
(souvent erronément appelés
«basse pression»), avec un
rapport hauteur/largeur plus
faible. L’intérêt? Tout simplement de pouvoir augmenter
la largeur de la bande de roulement (et donc agrandir la
surface de contact avec le sol)
sans modifier ni le diamètre
de la jante ni la circonférence
de roulement (ou diamètre du
pneu).
En pneus taille basse, deux
séries se taillent la part du
lion, à savoir les séries 65 et
70 (correspondant respectivement un rapport hauteur/largeur de 65 et 70%). La série
65 a actuellement le vent en
poupe en première monte
(tracteurs neufs), surtout pour
des puissances au-delà de
120-130 ch. Quant à la série
70, elle conserve des adeptes,
notamment pour des puissances moins élevées mais
aussi pour le marché du pneu
de remplacement car non seulement ces pneus sont moins
onéreux que les séries 65 mais
surtout ils peuvent être montés sur les mêmes jantes que
les pneus standards.
Haut de gamme
La plupart des manufacturiers disposent des 2 séries
à leur catalogue. Jusqu’ici,
Michelin faisait figure d’exception en ne proposant pas de
pneu série 70. En tout cas sous
sa propre marque puisque
d’autres marques propriétés
du groupe offrent bel et bien
des séries 70, à commencer
par le Fitker de Kleber mais
aussi chez Taurus, Stomil etc.
Avec le lancement de l’Omnibib, Michelin vient de combler cette lacune.
Certes, ce nouveau pneu
n’est pas à proprement parler un haut de gamme si on
le compare au Multibib (série
65) ou au Xeobib (série 60)
de la marque mais il est par
contre un «haut de gamme
parmi l’offre en série 70».
C’est en tout cas ce que l’on
affirme chez Michelin où on
avance d’ailleurs des performances assez remarquables
(qu’il ne nous a toutefois
pas été donné de vérifier par
nous-même). Ainsi, selon
Michelin, l’Omnibib est en
mesure de travailler à une
pression de gonflage inférieure de 0,2 bar à celle de
ses concurrents de la série 70,
ce qui contribue à lui conférer
une surface d’empreinte de
16% plus grande que celle
du 1er concurrent. Combinée
aux crampons les plus hauts
du marché, cette surface de
contact accrue offre alors
une meilleure adhérence. Sur
base de ses propres essais,
Michelin affirme que dans des
conditions de traction et de
sol données, pour lesquelles
on enregistre par exemple
un patinage de 14% pour un
tracteur chaussé de pneumatiques d’une autre marque, ce
même tracteur, cette fois doté
de pneus Omnibib voit son
taux de patinage descendre
à 12%. Cela se traduit à la
fois par une réduction de la
consommation, une économie de temps et une structure
du sol mieux préservée.
Mais, toujours selon
Michelin, les atouts de leur
nouveau pneumatique ne se
cantonnent pas aux économies de temps et de carburant.
Ce pneu d’indice D (autorisé
jusqu’à 65 km/h) présente
également un indice de charge supérieur aux autres séries
70. Il offrirait également un
excellent niveau de confort
et enfin sa longévité serait
de 13% plus élevée que celle
de son premier concurrent,
caractéristique attribuée par
Michelin à une usure régulière
des crampons tout au long de
la vie du pneumatique.
L’Omnibib est conçu pour
des tracteurs d’une puissance
comprise en 70 et 180 ch.
Huit dimensions sont d’ores
et déjà disponibles et huit
autres le seront dès l’année
prochaine. L’offre couvrira
alors une gamme complète
allant du 320/70 R 24 au
620/70 R 42.
Avec l’Omnibib, Michelin fait son entrée dans le créneau des pneumatiques séries 70 en proposant un produit aux intéressantes
caractéristiques annoncées en matière d’adhérence, de capacité
de charge, de longévité ou de confort
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<C<M8><
Restrictions en produits de trempage
La législation sur les produits de trempage
des trayons a changé. Depuis le 1er
mars, seuls les produits ayant reçu une
autorisation de mise sur le marché ainsi
que ceux pour lesquels une demande a été
introduite, sont autorisés à la vente. A ce
jour, 3 produits ont reçu cette autorisation
tandis que 11 autres sont en attente d’une
décision.
9\ieXi[ B\ijk\e
La réglementation sur les produits de trempage vient d’être modifiée. Seul les produits disposant d’une autorisation de mise sur le
marché (AMM) pourront encore être commercialisés à l’avenir
Les antiseptiques et désinfectants utilisés en trempage des trayons sont depuis
longtemps déjà considérés
comme des médicaments. On
parlait jusqu’ici de « médicaments déclarés ». En vertu de
l’arrêté royal du 14 décembre
2006 relatif aux médicaments
à usage humain et vétérinaire, lui-même inspiré des
directives européennes, les
obligations concernant ces
produits viennent cependant
d’être revues. Les « médicaments déclarés » doivent en
effet à présent obtenir une
« autorisation de mise sur le
marché » (AMM) pour pouvoir être commercialisés dans
notre pays.
A ce jour, seuls trois produits de trempage ont reçus
ce fameux sésame. Il s’agit du
Kenostart, du Kenostart Spray
& Dip et du Alcide uddergold
Platinium Teat Dip.
Précisons cependant
que la liste des produits de
trempage pouvant être commercialisés en toute légalité
ne se cantonne pas à ces 3
seuls produits. En effets,
pour un certain nombre de
produits approuvés sur base
de l’ancienne législation, les
producteurs ont introduit en
temps voulu une demande
d’autorisation de mise sur le
marché. Il s’agit du Poviderm
dermicum, du Vet-Clean, du
Jodiumtinctuur, du Coditane
5%, du Dipal Conc., du
Proactive (et Proactive plus),
du Blockade, du Kenocidin (et
Kenocidin SD) et de l’Ecutan
5%.
Pour ces onze produits,
la procédure d’autorisation
n’a pas encore été finalisée.
En conséquence, ils peuvent
toujours être commercialisés
jusqu’à ce qu’il soit statué sur
leur demande. Si une autorisation de mise sur le marché
leur est octroyée, il est évident
qu’ils pourront continuer à
être distribués. Si à l’inverse,
la procédure aboutit à une
décision de refus d’octroi de
l’AMM, il est clair que le produit concerné devra immédiatement être retiré du marché.
La procédure d’agréation
est assez longue et demande
au minimum 2 ans pendant
lesquels des études de stabilité sous différents climats
sont effectués ainsi que de
nombreux tests en laboratoire et des essais cliniques
menés dans des exploitations
laitières.
Au fur et à mesure des décisions d’octroi ou de refus
des AMM, les listes d’antiseptiques et désinfectants ayant
reçu une AMM ou ayant introduit une demande seront
mises à jour. Ces deux listes
peuvent être consultées sur
le site Internet de l’Agence
Fédérale des Médicaments et
Produits de Santé à l’adresse
www.afmps.be, rubrique
Médicaments, usage vétérinaire, banque de données, antiseptiques et désinfectants.
Cid Lines en premier
Dès 2004, soit bien avant
la publication de l’arrêté
du 14 décembre 2006, les
producteurs de produits de
trempage ont été informés
par les autorités que les déclarations de produits jusque
là en vigueur allaient bientôt
être périmées. Une nouvelle
procédure d’autorisation, plus
complexe, allait se mettre en
place.
Active depuis plus de 20
ans dans le domaine de la
désinfection et du nettoyage
et exportant aujourd’hui sa
production dans plus de 70
pays, l’entreprise Cid Lines ne
pouvait rester sans réaction.
Sur son site principal d’Ypres,
elle a entrepris la construction
d’une nouvelle unité pharmaceutique dédiée à la production (sous GMP) de la nouvelle génération de produits
de trempage des trayons.
Pour Cid lines, la construction de cette nouvelle unité
étaient nécessaire pour l’obtention de l’AMM dont les
exigences concernent tant la
qualité des matières premières que celle du produit fini.
Celui-ci doit présenter toute
les garanties de sécurité et
d’efficacité, démontrés par
des tests en laboratoire et des
essais dans des élevages.
Cet investissement a
permis à Cid Lines d’être le
premier à mettre sur le marché un produit de trempage
ayant reçu une autorisation
de mise sur le marché. L’AMM
du Kenostart a en effet été
délivrée dès le 11 juin 2007
tandis que celle de Kenostart
Spray & Dip (Kenostart SD)
date du 19 novembre 2007.
Formation Professionnelle Agricole
Saison 2008-2009
Cours B
Cours C
Province du Brabant
Nivelles et Perwez
Province du Brabant
Nivelles et Perwez
Toutes provinces
Province de Hainaut
Soignies, Chimay,
Tournai
Province de Hainaut
Ath, Chimay, Soignies , Tournai
et Anderlues
Province de Liège
Battice et Waremme
Province de Liège
Battice, Waimes , Waremme
Agriculture Générale
Reprise d’exploitation
Province de Luxembourg
Etalle, Michamps,
Libramont et Marche
Province de Namur
Ciney, Philippeville, Fosses-la-ville
(-
Province de Luxembourg
Etalle, Michamps,
Libramont et Marche
Province de Namur
Ciney, Fosses
99985409 3908 plc sle
),j\gk\dYi\)''/
Spécialisation
Soudure, électricité, maçonnerie,
menuiserie, mécanique agricole,
comptabilité, phytopharmacie, alimentation du bétail, insémination
artificielle, informatique à la ferme,
soins aux onglons, aménagement
des bâtiments agricoles, diversification en petits élevages…
15/9
Gembloux
FWA:
Commission environnement
Bruxelles
Copa: GT lait
Marchin
Ficow: Bureau
Namur
Apaq-w: CA
Liège
Cerw: Bureau
Namur
Cabinet Lutgen:
rencontre grande distribution
Bruxelles
Conseil central de
l’économie: sous-commission
directive services
Han-sur-Lesse
Natura 2000 et mesures
agri-environnementales
16/9
Namur
Cabinet Lutgen: GT
opérateurs «marges»
Namur
Conseil supérieur
wallon pour la
conservation de la nature
Namur
DGA: comité de
concertation
Namur
IEW: Naturawal
Bruxelles
Belplume: CA
Bruxelles
SPF-conseil du Fonds :
GT ovins-caprins
Namur
Cabinet Lutgen: SRDD
Marloie
Divisin nature et forêts:
Idélux/Wex
17/9
Liège
Commission des eaux
Namur
IEW: Natura 2000
Givry
Nitrawal: action captage
Bruxelles
Subel: aides diversification
Liers
ISPC: rencontre
«promotion viande»
Liège
petits abattoirs
Bruxelles
CESE: groupe III + plénière
Bruxelles
Cabinet Van Quickenborne:
GT «prix et marges»
Marche
Camp militaire:
Natura 2000-mesures
agri-environnementales
18/9
Namur
DNF: Natura 2000
Gembloux
FWA: comité directeur
Gembloux
FWA/QFL: module
environnement
Jambes
DNF: comité
d’accompagnement
Gembloux
CRNPB: cartographie
IG2-DGA
Liège
FWA: cotisations fonds bovins
Bruxelles
Copa/Cese: bilan de santé
+ plénière
Liège
Cesrw : commission
environnement
Gembloux
Requasud: CA
Gembloux
FWA: directive-cadre eau
19/9
Gembloux
Filière porcine wallonne:
«Comase»
Robertville
Journée d‘étude Nitrawal
Bruxelles
Copa: ‘phyto’
Liège
Cesrw: GT agriculturebiocarburant
Hogne
Natura 2000
Si vous désirez vous inscrire à un cours, merci de renvoyer le formulaire d’inscription ci-joint
- soit par courrier à la Fédération des Jeunes Agriculteurs,
Chée de Namur, 47 à 5030 Gembloux ;
- soit par fax au 081/60 05 27 ;
- soit par téléphone au 081/627.441
Nom :
Prénom :
Adresse:
Localité:
Code Postal :
Tél:
Lieu et date de naissance:
Num. de carte d’identité (12 chiffres):
……….-……………………..-………..
Je désire m’inscrire au cours : A B C
Lieu du cours :
Cours A
Fait pour vous
par le Service d’Etudes
D8I:?yJ
La colonne de gauche reprend les dernières cotations disponibles à la clôture du journal. La colonne
de droite indique, entre parenthèses, les cotations du
marché précédent. A défaut d’indication contraire, les
prix s’entendent hors TVA.
;<
9FM@
J
23/09/2008
Apports: 358
euros/kg sur pied
Taureaux: cdp <24m & 650kg :
2,78-2,97 (2,78-2,97)
cdp >24m & 650kg:
2,63-2,73 (2,63-2,73)
assimilés:
2,38-2,53 (2,38-2,53)
bonne conformation:
2,13-2,28 (2,13-2,28)
60 %:
1,78-2,03 (1,78-2,03)
55 %:
1,49-1,69 (1,49-1,69)
holsteiner
1,24-1,39 (1,24-1,39)
Vaches: culs-de-poulain
2,58-2,68 (2,58-2,68)
assimilées:
2,28-2,48 (2,28-2,48)
bonne conformation:
1,83-2,18 (1,83-2,18)
55 %:
1,34-1,74 (1,39-1,74)
50 %:
1,09-1,24 (1,09-1,29)
fabrication:
0,79 -0,89 (0,79-0,89)
Génisses: culs-de-poulain 2,63-2,93 (2,63-2,93)
assimilées
2,28-2,43 (2,28-2,43)
bonne conformation:
1,64-2,08 (1,64-2,08)
ordinaires:
1,34-1,54 (1,34-1,54)
Par rapport au marché précédent, on a enregistré 20
têtes de bétail en moins.
Marché fluide sans écart de prix. Plus difficile dans les
vaches noires.
98KK@:<
:@E<P
19/09/2008
Nombre d’animaux exposés: 3.311. Bétail maigre et de
boucherie: 3.138; 160 veaux, 13 chevaux. Prix du bétail
bovin hors T.V.A. et frais de marché inclus.
a) Bétail maigre: euro/pièce:
I. Veaux:
PN:
0-70
(0-70)
PR:
25-100
(25-100)
BBB ordinaire:
125-350
(125-350)
C.d.p. mâle:
500-700
(500-700)
C.d.p. femelle:
450-625
(450-625)
17/09/2008
Nombre: 229
Prix à la pièce
Vaches ordinaires:
250-600
(250-600)
Vaches p.n. et p.r.:
150-500
(150-500)
Vaches bonne conform:
350-750
(350-750)
1000-1100 (1000-1100)
Vaches cdp:
Vaches cdp âgées:
850-1050 (850-1050)
Vaches de qualité moyenne: 600-850
(600-850)
Vaches bonne qualité:
750-900
(750-900)
Génisses 10-18 mois:
750-900
(750-900)
Génisses cdp:
600-850
(600-850)
Taureaux 6-10 mois:
350-500
(350-500)
Taureaux cdp:
800-1050 (800-1050)
Têteurs cdp:
700-950
(700-950)
Veaux rouges:
70-80
(70-80)
Veaux noirs-blancs:
25-60
(25-60)
Veaux blancs-bleus:
150-240
(150-240)
Veaux culs de poulain:
400-550
(400-550)
Prix au kg
Taureaux 5 à 10 ans:
1,75-2,00 (1,75-2,00)
Commerce plus calme et forte baisse dans tous les
veaux. Prochain marché le 24/09/08.
98JKF>E<
17/09/2008
Nombre: 298
Prix au kg:
Taureaux ordinaires:
1,00-1,50 (1,00-1,50)
Taureaux cdp âgés:
1,60-2,30 (1,60-2,30)
Prix pièce
Vaches ordinaires:
300-550
(300-550)
Vaches bonne confor:
575-900
(575-900)
1050-1450 (1050-1450)
Vaches cdp:
Vaches cdp âgées:
850-1000 (850-1000)
Génisses ordinaires:
400-750
(400-750)
Génisses cdp:
600-1000 (600-1000)
Taureaux cdp 6 à 10 mois: 800-1100 (800-1100)
Taureaux ord. 6 à 10 mois: 350-550
(350-550)
Jeunes veaux:
30-250
(30-250)
Très calme. Prochain marché le 24/09/08.
JK$KIFE;
18/09/2008
Bovins: 106; veaux: 39.
Euro/kg:
Génisses 56%:
1,20-1,41
58-60%:
1,46-2,11
63-65%:
2,14-2,59
cdp 70%:
2,96
Taureaux 55%:
0,98-1,23
60%:
1,23-1,58
62%:
1,77-2,03
assim. :
2,23-2,43
(1,20-1,41)
(1,46-2,11)
(2,14-2,59)
(2,96)
(0,98-1,23)
(1,23-1,58)
(1,77-2,03)
(2,23-2,43)
:8I:8JJ<J;<>IFJ9FM@EJ
Sem. du 8 au 14 septembre 08
(Entre parenthèses,
les cotations de la semaine précédente)
Taureaux de moins de deux ans
A - S2
466,73
(465,61)
A - S3
430,43
(429,15)
A - E2
409,41
(408,92)
A - E3
375,67
(375,47)
A - U2
338,72
(338,13)
A - U3
312,39
(312,63)
A - R2
299,55
(296,20)
A - R3
272,33
(270,85)
A - O2
258,65
(258,22)
A - O3
245,49
(244,92)
Vaches
D - R2
297,98
(298,84)
D - R3
288,33
(289,47)
D - O2
261,63
(263,57)
D - O3
255,79
(257,14)
D - O4
248,48
(249,57)
D - P2
219,28
(220,91)
D - P3
206,30
(207,30)
Génisses
E - U2
347,00
(345,50)
E - U3
328,00
(327,00)
E - R2
283,00
(282,00)
E - R3
267,00
(266,00)
GIF;L@KJ C8@K@<IJ
Cotations de la Confédération Belge
de l’Industrie Laitière
17/09/2008
Prix euro/kg
Beurre
2,77
(2,82)
Poudre de lait écrémé
2,14
(2,17)
Poudre l. écrémé alim anim
1,88
(1,95)
Poudre de lait entier
2,60
(2,65)
Gouda
3,22
(3,40)
Cheddar
3,25
(3,32)
GFI:J
M@8E;<GFI:@E<
Sem. du 8 au 14 septembre 08
(Entre parenthèses,
les cotations de la semaine précédente)
Porcelets
(euro/pce + 8E supp inclus)
23kg:
44,50
(44,50)
Porcs carcasses 100kg
166,30
(166,60)
8M @ :LCK
LI <
20/09/2008
Nombre de bovidés: 547
CATEGORIE BOUCHERIE:
• euro/kg :
Taureaux:
C.d.p.:
2,60-3,20 (2,60-3,20)
assimilés:
2,40-2,70 (2,40-2,70)
bonne conformation
1,60-2,10 (1,60-2,10)
60%:
1,50-1,85 (1,50-1,85)
poids lourds:
1,25-1,45 (1,25-1,45)
• euro/tête:
Vaches:
Bonne conformation
800-950
(800-950)
1ère catégorie 45%:
600-750
(600-750)
2ème catégorie 40%:
425-525
(425-525)
de fabrication:
150-275
(150-275)
Génisses (euro/kg):
c.d.p.:
2,50-2,85 (2,50-2,85)
Assimilées.:
2,20-2,50 (2,20-2,50)
Bonne conformation:
700-850
(700-850)
Ordinaires:
325-550
(325-550)
Stationnaire.
CATEGORIE COMMERCE:
• euro/Tête:
1250-1700 (1250-1700)
Vaches c.d.p. -5 ans:
Vaches c.d.p. +5 ans:
1050-1250 (1050-1250)
Bonnes vaches ordinaires: 650-950
(650-950)
Vaches ordinaires:
350-500
(350-500)
Génisses 2 ans:
nc
(-)
Génisses 1 an:
nc
(-)
Veaux cdp:
400-750
(400-750)
Veaux blancs bleus:
270-370
(270-370)
Veaux Bleus Holstein:
85-160
(85-160)
Veaux rouges:
50-90
(50-90)
Veaux noirs bonne qualité: 15-75
(15-75)
Veaux noirs moyenne qual.: 0-15
(0-15)
Stationnaire, vaches maigres en baisse. Veaux: baisse
sf bonne qualité.
E<L=:?8K<8L
cdp 67%:
2,33-2,83 (2,33-2,83)
cdp extra hors marché :
3,00
(3,00)
Vaches: 50%
0,81-0,96 (0,81-0,96)
55%
1,31-1,41 (1,31-1,41)
60%:
1,61-1,86 (1,61-1,86)
Bonne conformation:
2,08-2,68 (2,08-2,68)
fabrication:
0,45-0,60 (0,45-0,60)
Euro/pièce:
Veaux cdp extra:
625-675
(625-675)
Veaux cdp 2e cat.:
475-575
(475-575)
BBB extra:
335-385
(335-385)
BBB 2e cat.:
235-285
(235-285)
Rouges extra:
25-75
(35-85)
rouges 2e cat.:
10-35
(10-45)
noirs extra:
25-75
(35-85)
noir 2e cat.:
10-35
(10-45)
BBB génisses:
155-255
(155-255)
veaux génisses:
10-35
(10-45)
Bovins: marché normal. Veaux: calme. Prochain marché:
25/09/08
;<@EQ<$MFC8@CC<J
17/09/2008
• Poules à bouillir:
extra lourdes (+ 3,5 kg): 0,43-0,45
brunes (1,8 à 2,0 kg):
0,17-0,19
blanches (1,6 à 1,8 kg):
0,13-0,15
• Poulets à rôtir (1,8 kg): 0,90-0,92
• Lapins:
1,85
(0,41-0,43)
(0,15-0,17)
(0,11-0,13)
(0,90-0,92)
(1,80)
BIL@J?FLK<D$F<L=J
23/09/2008
Prix euro/100 pces
Prix producteurs
blancs
Cat. 0: + 75 g
6,76 (6,50)
Cat. 1: 70 à 75
5,52 (5,26)
Cat. 2: 65 à 70
5,21 (4,95)
Cat. 3: 60 à 65
4,90 (4,64)
bruns
6,73 (6,52)
5,49 (5,28)
5,19 (4,97)
4,88 (4,64)
Cat. 4: 55 à 60
Cat. 5: 50 à 55
Cat. 6: 45 à 50
Cat. 7: - 45
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
4,55 (4,32)
4,13 (3,96)
3,66 (3,55)
2,54 (2,43)
Prix négoce
7,16 (6,90)
5,61(5,35)
4,95 (4,72)
3,86 (3,75)
4,48 (4,25)
3,86 (3,69)
3,22 (3,11)
2,10 (1,99)
7,13 (6,92)
5,59 (5,37)
4,88 (4,65)
3,42 (3,31)
M<><K
8LO
8E;<IC<:?K$>IFJ
II. Génisses:
180-250kg: PN/PR:
200-300
(200-300)
BBB culard:
540-740
(540-740)
250-400kg: PN/PR:
350-450
(350-450)
BBB culard:
850-1100 (850-1100)
400-500kg: PN/PR:
390-590
(390-590)
1090-1390 (1090-1.390)
BBB culard:
pleines:
1200-1800 (1200-1800)
III. Vaches:
Moyennes, PN/PR:
400-800
(400-800)
mixtes cat.I:
700-950
(700-950)
mixtes cat. II:
900-1100 (900-1100)
1100-2050 (1100-2050)
C.d.p. 2 à 4 ans:
âgées:
950-1800 (950-1800)
IV. Taureaux:
Ordin.: 180-250kg:
250-480
(250-480)
250-320kg:
480-540
(480-540)
320-370kg:
515-615
(515-615)
370kg et +:
600-740
(600-740)
Assimil.: 180-250kg:
640-765
(640-765)
250-320kg:
790-915
(790-915)
320-370kg:
940-1015 (940-1015)
370kg et +:
990-1165 (990-1165)
C.d.p.: 180-250kg:
825-975
(825-975)
250-320kg:
975-1175 (975-1175)
1175-1275 (1175-1275)
320-370kg:
370kg et +:
1275-1375 (1275-1375)
b) Bétail de boucherie (prix/kg)
I. Vaches:
Fabrication:
0,95-1,15 (0,95-1,15)
50%:
1,25-1,45 (1,25-1,45)
55%:
1,45-1,65 (1,45-1,65)
II. Taureaux:
55%:
1,65-1,85 (1,65-1,85)
60%:
1,90-2,10 (1,90-2,10)
assimilés
2,60-2,80 (2,60-2,80)
C.d.p.
2,80-3,25 (2,80-3,25)
Stationnaire. Prochain marché le 26/09/08.
9ILO<CC<J
Sem. du 11 au 17 septembre 08
(Prix livr. usine E/tonne )
Blé panifiable
165,00
(178,00)
Blé fourrager
153,00
(166,00)
Escourgeon fourr
148,00
(164,00)
JPE8>I8
23/09/08
(Prix culture en E/tonne )
Prix des céréales payés aux producteurs, communiqués
par l’association des négociants en céréales. Prix purement indicatifs susceptibles d’importantes variations
régionales.
Ces prix sont adaptés plusieurs fois par semaine.
Blé fourrager
129,00
(130,00)
Blé meunier (1)
132,00
(133,00)
Escourgeon fourr
121,50
(126,00)
Maïs indigène
(-)
(1) proteïnes: 12 - Zeleny: 35 - Hagberg: 220
D8K@<I<JGI<D@<I<J
8C@D<EK8K@FE9<K8@C
17/09/08
Prix par 1000kg en vrac hors TVA, départ négoce
Pulpes sèches bett. 8mm Fr 211
(213)
Luzerne 18% pellets 6mm Fr 224
(225)
Tourteau Tournesol 28% Arg 160
(174)
Tourteau colza 34% Belg 158
(172)
Tourteau soja 43% Arg
314
(327)
Tourteau soja 44% Holl
308
(319)
Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés
356
(368)
Tourteau soja 49% Belg
320
(337)
Tourteau lin 40% Belg
395
(397)
Glutenfeed maïs 22% EU 185
(181)
Manioc Thaïlande
177
(181)
Mélasse cannes
171
(171)
:?@:8>F
16/09/2008
1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau
= 27,2 kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg
pour le tourteau de soja; 2ème col.: en E/Tonne; 3ème
col.: prix de la semaine précédente en euros.
Froment
690,00 177,49
(184,61)
Maïs
532,25 146,98
(147,50)
Tourteau Soja
320,50 241,22
(241,22)
@EK<IE8K@FE8C$FCy8>@E<LO
4/09/2008
Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les
marchés mondiaux, en $/tonne.
Soja
Graines U.S. Cif. Rotterdam:
545
(574)
Graines Arg. Cif. Rotterdam:
546
(576)
Pellets 44,46% Arg. Cif. Rotterd.: 428
(451)
Pellets 48% Brésil Cif.Rotterdam: 440
(465)
Colza
Graines Europe “00” Cif. Hamb: 555
(594)
Tourteaux 34% Fob Hambourg: 226
(239)
Lin
Graines Canada Cif. Europe:
(875)
Tourteaux 36% Allemagne:
(525)
GFDD<J;<K<II<
23/09/2008
euro/100kg HTVA
Bintje : Marché plus calme et plus difficile. L’offre varie
selon les sous régions, mais elle reste globalement faible malgré les arrachages en cours.
La demande industrielle est présente, mais sans forcer.
On signale de l’export vers le Sud de l’Europe. Prix entre
9,00 – 10,00 E /100 kg pour le 35 mm +, fritable, livraison immédiate, en fonction du calibre, des besoins de
l’acheteur, et de la maturité des tubercules (induration
de la peau).
),j\gk\dYi\)''/
(.
M o n a t s a u s g a b e d e r R e g i o n a l e n Ve r e i n i g u n g d e r T i e r g e s u n d h e i t u n d - I d e n t i f i z i e r u n g
Infos
N°56
Septe
mbe
2008 r
Züchten, herstellen, verarbeiten … die Arsia begleitet Sie !
Edito
Verschiedene Gerüchte, die in Verbindung mit der Blauzungenkrankheit stehen (und dies trotz der Impfung),
erreichen uns regelmäßig...
Kennt man die geringe Anzahl
der momentan geimpften Tiere
(laut den Behörden sind 1/3
der belgischen Rinder komplett
geimpft, d.h. sie haben 2 Impfdosen erhalten), so denken
wir, dass diese Behauptungen
mit Vorsicht zu genießen sind;
zumal die am Häufigsten auftretenden Symptome ebenfalls
bei anderen Krankheiten auftreten können.
Wir ermutigen die Züchter, die
glauben, einige ihrer Tiere hätten sich mit der Blauzungenkrankheit (FCO) angesteckt,
ihren Tierarzt um die Übergabe
einiger Proben zu bitten (ein
Röhrchen mit Serum und eins
mit nicht koaguliertem Blut),
sowie der Dokumente, die für
diese Tests notwendig sind und
den Verdacht bestätigen oder
verneinen. Dieses Vorgehen ist
sehr wichtig, da es die Wirksamkeit der Impfkampagne überprüfen kann und dadurch lässt sich
feststellen, ob andere Serotypen
bis zu uns vorgedrungen sind...
Erinnern wir uns daran, dass
die FASNK noch immer die
Kosten für die Analysen übernimmt, die in diesem Rahmen
beantragt werden. Achtung,
die Analysen, die für den Nachweis anderer Krankheiten
notwendig sind, bleiben zulasten des Viehhalters.
Auch die Schweine haben ihre
Probleme... Die Viehmäster
werden mit dem Kampf gegen
die Salmonellen konfrontiert.
Es handelt sich hier um eine
besonders schwierige Aufgabe,
an der wir auch mitarbeiten
(siehe Seite 4).
Der Kampf gegen die Aujeszky
Krankheit geht einen anderen
Weg, da die Impfung bald verboten sein wird und die Schweinepest in entfernter Erinnerung
liegt... Die Risiken bleiben jedoch präsent, denke man an
die wild lebende Fauna, insbesondere an die Wildschweine
(siehe Seite 3). Die Kontrollkampagnen der Schweinepest
bei den Wildschweinen, an
denen sich die ARSIA sehr aktiv beteiligt hat, haben sich
mehrfach bewährt. Zitieren wir
hier die Wiederherstellung des
Schweinefleischmarktes mit
den asiatischen Ländern.
Diese Aktivitäten fallen von
nun an unter die Zuständigkeit
der Wallonischen Region und
letzere scheint diese Aufgabe
der FASNK nicht übernehmen
zu wollen, leider... Obwohl die
Schweinepest im Jahr 2007
bei unseren deutschen Nachbarn durchaus anwesend
war... Reicht diese Tatsache
nicht schon alleine aus, um die
Bedeutung und den Fortbehalt
der sanitären Kampagnen zu
rechtfertigen...!?
Kurz vor Herbstanfang wünschen wir Ihnen eine angenehme Lektüre dieser Ausgabe.
Jean Detiffe,
Präsident der l’Arsia
Wiederaufnahme des Dienstes zur Einsammlung von
Kadavern zwecks Autopsie
- Nutztiere von maxima 300 kgs
Jodoigne
- Kosten des Besuchs: 25,75 € ( tarif 2008 )
- Anfrage für einen Besuch nach
Loncin senden, bis spätestens am selben Tag (vor 8 Uhr)
Namur
Dienstag
Donnerstag
Tél: 04 239 95 00 - Fax: 04 239 95 01
E-Mail: [email protected]
- Eine vom Tierarzt unterschriebene Transportbescheinigung
ist unerläßlich für die Einschreibung ( verfügbar auf www.arsia.be, Rubrik
« Download » oder bei Ihrem Dispatching Dienst )
- Dieser Dienst steht nur den zahlenden Mitgliedern zur Verfügung.
1
Montag
Mittwoch
Direkt vom Labor
Durch Pilze bedingte Fehlgeburt und FCO (Blauzungenkrankheit)
Die Fehlgeburten bei Rindern, die aufgrund einiger Pilze vorkommen, sind neu auftauchende Infektionen. Die
Labors der Arsia diagnostizieren dieses Problem regelmäßig. Ferner herrscht die Blauzungenkrankheit in unseren
Herden. Nachstehend ein konkretes Beispiel.
Innerhalb kurzer Zeit hat ein
Viehhalter die dritte Fehlgeburt
in seinem Betrieb erlebt. Sie
tritt zwischen dem 5. und 6.
Monat der Trächtigkeit auf und
komischerweise ist der Abort
mit einem feinen weißen Flaum
bedeckt. Dies weist auf einen
eventuellen Pilzbefall hin. Proben, insbesondere des Labmagens des Fötusses werden dem
Labor übergeben. Gemäß der
Gesetzgebung in Sachen Fehlgeburt wird der Mutterkuh eine
Blutprobe entnommen..
Resultate
48 Stunden nachdem eine Kultur der Probe angelegt wurde,
bestätigt die mikroskopische
Untersuchung die Anwesenheit
eines Pilzstammes, « Scedosporium apiospermum », für die
Vertrauten...
Gleichzeitig wurden im Blut der
Mutter Antikörper gegen den
Virus der Blauzungenkrankheit
nachgewiesen.
Behandlung ?
Keine spezifische Behandlung,
aber sicherlich eine gewissenhafte Prophylaxe, bestehend
aus einer konstanten Überwachung der Nahrungsmittel; d.h.
die Eliminierung schimmeliger
Nahrungsmittel und die stete
Sorge um eine optimale Lagerung des Futters (Orte, die
gut belüftet sind, desinfiziert
wurden und trocken sind). Eine
angemessene Lüftung des Stalls
verringert ebenfalls den Infektionsdruck.
Ferner wurde bewiesen, dass
günstige klimatische Bedingungen bei der Futterernte die Anzahl von Fehlgeburten aufgrund
von Pilzen stark verringert. Dieser Sommer war ja nicht sehr
vorteilhaft und hat diese Bedingungen nicht erfüllt. Gegebenenfalls sollten Sie also sehr
aufmerksam sein.
Überlegungen
In diesem präzisen Fall ist es
jedoch schwierig, dem Pilz die
Gesamtverantwortung zukommen zu lassen.
Der Pilz, der in den vorliegenden Fall verwickelt ist, ist auf
alle Fälle ein Kosmopolit des
Erdreichs, der verschiedensten
Substrate wie die Einstreu der
Tiere, der Dung, der Schlamm,
die verschmutzten Gewässer, alles Bereiche, die in der Umwelt
eines Bauernhofes vorkommen.
Wir wissen, dass er für Gewebsverletzungen
verantwortlich
sein kann, sich ausbreiten kann
und somit auch für Fehlgeburten sorgen kann.
Angesichts des positiven Resultats auf die Blauzungenkrankheit bei der Mutter, könnte die
Zirkulation des Virus die Rolle
des Pilzes bei dieser Fehlgeburt
begünstigt haben.
Wir wissen, dass verschiedene
Keime immer in Verbindung mit
anderen Missetätern agieren
und daher sollten wir auch die
Untersuchungen vorerst ohne
jegliche Unterstellung durchführen... Dies ist die Aufgabe
unseres Projekts GPS - Fehlgeburt, in dessen Rahmen eine optimale Anzahl Analysen unternommen wird, um die Ursache
einzukreisen.
Bei eventuellen Fragen, zögern
Sie bitte nicht, die Verantwortliche des Projekts, Dr. Maude
Lebrun, zu kontaktieren (siehe
Rahmen).
P. - E. Lagneau, M. Lebrun
Das Projekt GPS - Fehlgeburt startet in ein neues Jahr
Kont
Das Projekt Verwaltung – Vorsorge – Gesundheit beginnt am 15. Oktober 2008 sein zweites Jahr.
akt
D
480 Dossiers wurden 2007-2008 angelegt, die in Verbindung mit Fehlgeburten bei Rindern stehen.
r. Vet.
Maud
e
Was gibt’s Neues für die Saison 2008-2009 ? Das Projekt GPS Fehlgeburt Rind geht weiter : maude
.lebru Lebrun
n@ar
- mit einem neuen Auskunftsblatt, welches die beiden alten ersetzt, anders gesagt, ein Tel : 083
sia.be
2
einziges Formular muss ab dem 15. Oktober ausgefüllt werden ! Gegebenenfalls wird das Fax : 08 3 05 18
3 23 0
Transportdokument des Aborts und das FCO Formular der Fasnk Meldung beigefügt.
5 19
- ein neuer « Kit » für die Probenentnahmen.
Diese neuen Angaben vervollständigen diejenigen, die während des ersten Jahres gesammelt wurden
und verfeinern unsere Studie bezüglich des Problems der Fehlgeburten beim Rind.
Für jegliche Frage, nehmen Sie bitte Kontakt mit uns auf.
Parasitosen in Ihrem Milchbetrieb beherrschen
Die Arsia bietet Ihnen die Möglichkeit an, den Parasitenbefall der Kälber, der jungen Rinder und der Milchkühe
zu ermessen. Dieses Hilfsmittel erlaubt eine gezielte Orientierung der Behandlungen gegen Würmer und somit
eine wirklich wirksame und finanziell vorteilhafte Benutzung. Denken Sie daran und befragen diesbezüglich
Ihren Tierarzt, er wird Ihnen zwei Aktionen vorschlagen.
1/ Bestimmung des PepsinogenGehalts im Blut der Kälber beim
ersten Weidegang
Eine Erhöhung des PesinogenGehalts im Blut des Tieres ve-
rweist auf Verletzungen des
Labmagens, die durch einen
Wurmbefall des Typs « Ostertagia » bedingt sind. Diese Technik kann während der Zeit des
Weidegangs benutzt werden,
um einen klinischen Verdacht
zu bestätigen. Beim Einstallen
kann sie benutzt werden, um
den Befall der Weiden und die
Wirksamkeit des Programms zur
Ungezieferbekämpfung abzuschätzen. Das Pepsinogen spielt
nur bei den Kälbern des ersten
Weidegangs eine Rolle.
Um zu einer zuverlässigen In-
terpretation der Ergebnisse zu
gelangen, fügen wir ein Untersuchungsformular bezüglich der
Verwaltung der Weiden bei.
Dank der Informationen über
die vergangene Weidesaison
und den Parasitenbefall der
Tiere beim Einstallen, kann Ihr
Tierarzt mittels des PepsinogenTests die geeignetste Behandlung für die nächste Weidesaison verschreiben
2/ Entdeckung des Leberegels
und der Darmwürmer über die
Tankmilch
Alle erwachsenen Rinder, die
2
Zugang zu den Weiden haben,
weisen den Wurm « Ostertagia » im Labmagen auf. Der Expositionsgrad steht in direkter
Wechselbeziehung mit dem Antikörpergehalt gegen Ostertagia
im Blut und in der Milch.
Dieselbe Beziehung gilt für den
Egel in den Betrieben, die ihm
ausgesetzt sind.
Die « Elisa » Tests anhand von
Tankmilch haben sich als verlässlich erwiesen, um die Schwere
des Befalls mit beiden Parasiten
in den Züchtungen abschätzen
zu können. Bezüglich Ostertagia
konnte bewiesen werden, dass
ab einem gewissen Befallsatz
erhebliche Verluste der Milchproduktion vorhergesehen werden können.
Die Resultate der Analysen können somit die Rechtfertigung
und die Wirkung einer Behandlung der Herde mit Wurmmitteln abschätzen.
Ihr Tierarzt entnimmt die Proben
( Blut und/oder Milch ), füllt den
Analyseantrag aus und übergibt
das Ganze dem Sammeldienst
der Arsia.
8><E;8
LUNDI 29 SEPTEMBRE
SL HANNUT: à 20h, au Palace II, parking de la Cense. «Certaines
de nos céréales finiraient-elles dans les fours de cimenteries – Les
résultats des variétés et les critères de chacune» par JL Herman du
Dpt Végétal de Gembloux, G Sinnave Ing Agronome de la Recherche
agro de Gx, secteur de qualité des productions agricoles et «Les mycotoxines» par Cl Bodson, Synagra
FÉDÉRATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
VENDREDI 26 SEPTEMBRE
FJA HAUTS PAYS: Soirée d’ouverture à Dour (Parking Dour Festival). (voir encart)
SAMEDI 27 SEPTEMBRE
FJA WAREMME: La FJA Waremme fait sa rentrée Goldstrike le
27 septembre à l’As de Cœur à Borlez (voir encart)
FJA HAUTS PAYS: Second auto-cross, testage de tracteurs et la
nuit des déjantés à Dour (Parking Dour Festival). (voir encart)
FJA HENRI-CHAPELLE: Finale des Concours de Meilleur Juge
en Race Pie Noir, rue de la Papeterie à Stembert.
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE
FJA HAUTS PAYS: Jogging de 10km, repas campagnard, second
Mois Batt Croos à Dour (Parking Dour Festival). (voir encart)
MARDI 7 OCTOBRE
FJA NAMUR ET BRABANT WALLON: «Formons-nous… à la
FJA». Réunion d’information sur le Centre de Formation de la FJA
(stages, cours A, B et C, séances d’étude et FoR-JA) à 20h à la Maison
de la Ruralité, Chaussée de Namur, 47 à 5030 Gembloux.
JEUDI 9 OCTOBRE
FJA LIEGE: «Formons-nous… à la FJA». Réunion d’information
sur le Centre de Formation de la FJA (stages, cours A, B et C, séances
d’étude et FoR-JA) à 20h, à la salle Charlemagne, Rue Moulin à vent
à 4841 Henri-Chapelle.
VENDREDI 10 ET SAMEDI 11 OCTOBRE
FJA NATIONALE: Namur s’éveille au chant du Coq!La Ferme en
Ville sur la place d’Armes à Namur.
MERCREDI 15 OCTOBRE
FJA HAINAUT: «Formons-nous… à la FJA». Réunion d’information sur le Centre de Formation de la FJA (stages, cours A, B
et C, séances d’étude et FoR-JA) à 20h, à la salle l’Union, Place de
Maisières 6 à 7020 Maisières.
JEUDI 16 OCTOBRE
FJA LUXEMBOURG: «Formons-nous… à la FJA». Réunion d’information sur le Centre de Formation de la FJA (stages, cours A, B et
C, séances d’étude et FoR-JA) à 20h, au Centre de conférence, rue
des Aubépines à 6800 Libramont.
)'
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
JEUDI 25 SEPTEMBRE
UAW PROVINCE DU BRABANT WALLON: UAW NIVELLES
La FJA de Bastogne 1
A le plaisir de vous inviter à sa
Finale Nationale des Concours de Meilleur Juge
BlancQuiBleu
Belge
se déroulera le
Dimanche 5 octobre 2008
Qui se déroulera à partir de 18h
Chez Paul-Emile Pierlot-Legrand
& Patrick Pierlot-Hardy
Renuamont 7
6680 Tillet (Sainte-Ode)
“Elevage de Renuamont”
Parcours fléché à partir de la N4, sortie Tillet-Houmont
Programme :
De 18h30 à 21h : inscriptions
De 18h30 à 20h30 accès au ring pour les finalistes
De 20h30 à 22h : concours du jour
Concours de poids, dames et demoiselles
Composition d’une assiette froide « Produits Terroir »
Petite restauration, animations pour enfants,
Sono FBG, Parking derrière la ferme
GENAPPE WAVRE PERWEZ MONT ST-GUIBERT JODOIGNE: 13h30
à VIEUX-GENAPPE salle de la Croix Rouge, chaussée de Nivelles. La
généalogie (une affaire de famille) par Yves Castiaux.
UAW LIBRAMONT: 10h GRAND-VOIR rdv près de l’église
- «Matinée de découverte des champignons des bois» avec guide
mycologique + dégustation. Apporter panier, petit couteau PAF : 2
euros. Inscription Odette Annet 061/27 81 31
MARDI 30 SEPTEMBRE
NEUFCHÂTEAU: voyage d’automne organisé par le comice
agricole de Neufchâteau. Infos: 0496/663.928
MARDI 30 SEPTEMBRE
UAW PHILIPPEVILLE FLORENNES COUVIN CHIMAY: 13h30
PHILIPPEVILLE à la Côte d’Or – réunion festive : «les sectes»
MERCREDI 01 OCTOBRE
UAW STAVELOT LIERNEUX: 19H30 à Meiz ‘Soirée oenologie’
dans le cadre des cours de cuisine. Nombre de places limitées. PAF :
10 euros. Inscriptions chez M-Th Boskin 080/68 43 08
VENDREDI 3 OCTOBRE
Offagne – Michamps: journée de visites d’essais sur le maïs dès
10h. 10h Accueil sur les essais (fléchage à partir de l’église d’Offagne)
essais variétés à Offagne chez M. Dominique Mazy, rue Saulmont,
17. 12h Repas sandwich au Centre de Michamps (sur réservation
au 061/21.08.20) et 13h30 reprise des visites. Organisé par le CIPF,
l’asbl Centre de Michamps, les comices agricoles de Bastogne et de
la Semois ardennaise et la DGA
JEUDI 02 OCTOBRE
UAW MARCHE: 10H rdv chez M-P Leboutte, à Moressée.
‘Excursion’: visite jardin légumes oubliés, fabrication crème glacée.
Dîner chez S. Leboutte à 13H00 suivi d’un golf fermier. Inscriptions
chez M-P Leboutte 086/32 33 87.
SAMEDI 4 OCTOBRE
BATTICE-HERVE: en après-midi au hall de la Criée, 11è concours
du bœuf gras de qualité certifiée. Restauration à l’issue de la remise
des prix
SAMEDI 4 ET DIMANCHE 5 OCTOBRE
16h à 17h Heisel Bruxelles palais des expositions.
Présence de l’UAW au théâtre des dégustations au salon de l’alimentation. Démonstration de cuisine par les agricultrices de l’UAW
pour la promotion des produits de terroirs.
DIMANCHE 12 OCTOBRE
BASTOGNE: 4ème concours de Chevaux de Trait sur la place
Merceny à Bastogne.
JEUDI 09 OCTOBRE
UAW BOUSSU DOUR: 19H30 à la salle Roi Baudouin.
‘Relooking’ par Mme Graveline. Portez des vêtements colorés.
UAW SOIGNIES BRAINE LE COMTE ECAUSINNES: ‘Salon de
l’Alimentation à Bruxelles’. Départ 9H gare de Soignies, 9H02 gare
de Braine. Prix du train; 11,20 euros. Entrée au Heysel offerte (voir
page des femmes du 02 octobre). Inscription pour le 02 octobre chez
G. Meurée 0477/66 02 95 – 067/33 51 29.
UAW DURBUY EREZEE: Journée ‘Salon de l’Alimentation’
– Bruxelles expo. Départ 8H00 Piscine de Barvaux pour le train de
8H45 à Marloie. Entrée au Heysel offerte (voir page des femmes du
02 octobre). Inscription pour le 05 octobre chez MJ Deliège 086/49
94 46 – P Paquay 086/40 02 04.
16ème division JAMIOLLE
VENDREDI 10 OCTOBRE
UAW CONDROZ-LIEGEOIS: Ferme du Château de Corroy-leGrand – ‘Salon Campagne’. Rdv pour co-voiturage à 13H00 chez
Martine Fiasse, rue des Haies n°1 à Pailhe. Inscription 085/41 10 84.
SAMEDI 11 OCTOBRE
Salon de l’Alimentation au palais des expo de Bruxelles. L’UAW
est présente de 16H00 à 17H00 au théâtre des dégustations pour
une démonstration culinaire à base de produits du terroir.
La FJA des Hauts Pays
Dour (Parking Dour Festival)
Vendredi 26 septembre 2008
Soirée d’ouverture dès 20h
Samedi 27 septembre 2008
13h : Départ du 2ème auto-cross ( !!!Pas d’inscription ce jour-là – limité
à 100 voitures !!!)
14h : testage de tracteurs 21h : la Nuit des Déjantés
Dimanche 28 septembre 2008 10h : Jogging de 10 km
12h: Repas campagnard (apéro – jambon braisé – frites – salade – glace) membres et enfants de 6 à 12 ans : 15 euros non membres 18 euros
14h : départ du 2ème Moiss Batt Cross Renseignements 0474/86.06.93
E19-E42 Sortie 26 – parcours fléché
FORMONS-NOUS…
A LA FJA.PARLONS-EN
Pour discuter ensemble des objectifs et des offres
du Centre de Formation
(stages, cours A, B et C, séances d’étude et FoR-JA),
la FJA se déplace au sein des différentes provinces.
Nous vous y attendons nombreux.
NAMUR et BRABANT-WALLON
Mardi 7 octobre 2008
à 20h A la Maison de la Ruralité, Chaussée de Namur, 47
à 5030 Gembloux
LIEGE
Jeudi 9 octobre 2008
à 20h à la Salle Charlemagne, Rue Moulin
à Vent à 4841 Henri-Chapelle
HAINAUT
Mercredi 15 octobre 2008
à 20h à la salle de l’Union, Place de Maisières
à 7020 Maisières
LUXEMBOURG
Jeudi 16 octobre 2008
à 20h, au Centre de Conférence sur le champ de foire
de Libramont (à l’arrière du Walexpo – rue des Aubépines)
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DIVERS
PHILIPPEVILLE
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FEDERATION WALLONNE
DE L’AGRICULTURE (FWA)
SERVICE PUBLIC DE WALLONIE
DIRECTION GENERALE OPERATIONNELLE
DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES NATURELLES
ET DE L’ENVIRONNEMENT
Location au fermage légal de 03 ha 11 a 70 ca
De terres et prairies situés sur la commune
De PHILIPPEVILLE (16ème division JAMIOLLE).
Cahier des charges (conditions et critères de choix) et
Renseignements disponibles chez :
Monsieur GODEAUX - Tél : 081/ 649.628
Madame STASSIN – Tél : 081/649.636
Conditions de participation :
- Etre agriculteur exploitant
- Avoir son siège d’exploitation situé à PHILIPPEVILLE ou
à moins de 5 km des parcelles à louer.
Les candidatures devront parvenir au plus tard le
13 octobre 2008 sous pli recommandé à l’adresse suivante :
Service Public de Wallonie
Direction générale opérationnelle de l’Agriculture,
des Ressources Naturelles et de l’Environnement
Département de la Ruralité et des Cours d’eau
Direction de l’Aménagement Foncier Rural
A l’attention de Mr Francy DEBLED, Directeur
Chaussée de Louvain, 14 - 5000 NAMUR
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A v. arracheuse pdt Grimme
DR1500 état parfait; refroidisseur Mueller 4600L groupe
révisé cause achat; gd cuve
inox 500L. Tél. 069/859.463 ou
0498/175.828
(1694)
A v. désileuse portée Joskin
1,9m3 peu servi état impeccagble. Tél. 0472/663.440 (1705)
A v. semoir Nodet 3m alternative Amazone 3m Paker
semoir engrais 15m Vicon. Tél.
010/813.584
(1720)
A v. déterreur Spissens 8 roul
étoile caoutchouc; arrach pdt
Goossens. Tél. 069/866.643 ou
0495/509.739
(1727)
A v. pulvé porté 1100L 18m;
épandeur Vigneron 9T; monteballots tout en ordre de marche. Tél. 0495/852.476 (1730)
A v. hachoir à viande avec moteur parfait état 350 Eur. Tél.
0477/242.848
(1731)
A v. hache betterave + moteur;
lot de poutrelles fer; enclume;
ancienne arracheuse pdt. Tél.
067/458.260 ou 0479/701.036
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A v. bec maïs 6 rgs série 6 et
8 repliage hydr.; p.u. herbe
pr 690; roues complètes
- pneus. Tél 0488/580.211
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Sous-soleuse 3 dents avec packer
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Relevage frontal pr JD 3650 ou autre
Matériel neuf de stock
- Faneuses Frandent 6m et 5m
- Andaineurs Frandent RA 350 9 bras
- Herses rotatives Frandent 3m,
5m repliable, 1,50m rouleau grillagé
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Bic, vibroculteur, croskillette simple et
double rangée, tasse avant, rouleau
porté ou semi-porté, décompacteur...
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A v. arrach betteraves Stoll
monorg; monte-ball Noël;
2 chariots 5m50 et 5 m. Tél.
085/411.084
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A v. Massey Ferguson 6190
4x4 1997 relevage avant TBE;
Lamborghini 850 Prenum 4x4
+ chargeur faucheux TBE; faucheuse Krone Easy cut 3200cv
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081/513.066 ou 0477/639.356
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A v. arracheuse chicon
D’Hooghe 1 rang. Tél.
083/655.221 ap 19h (1750)
A v. tract Fendt 511c ann
95 7550 HR airco + chargeur Mailleu MX120; bac
Pelican. Tél. 0475/927.573 ou
082/222.635 soir
(1748)
A v. tracteur Ford 8210; grue
agricole; Rotavator vibroculteur; aplatisseur; pulvérisateur.
Tél. 065/652.311
(1749)
A v. collier galva pour attaché
avec sangle; expirtateur 3,4m;
presse balle ronde Welger RP
200. Tél. 0475/825.542 (1752)
A v. salle de traite Westfalia 2x5
épi, décrochage, en bon état;
benne Vigneron 8T pr pièces;
épandeur Jeantil 7T pr pièces.
Tél. 0496/980.834
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A v. tract NH TN 55 2 RM cadre
2001 2200h; pirouette Kuhn
6,40m 6 toupies; bétaillères
5,4m + 6m 2 ess; fauch refus
Joskin 2,70m déportée. Tél.
061/224.716 ou 0495/270.211
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Master 3000 tr.b. état;
Amazone ZAU 1000/2000L,
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prix), rouleau spire 3m. Tél
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800L 12m; herse rotative
Rabewerk 3m; chariot 6m. Tél.
060/455.117
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impeccable 550 Eur. Tél.
061/587.027 le soir
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Massey Ferguson: 8160
Renault: 110-54
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Moissonneuses
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Moreau: arracheuse-effeuil. Lectra 4005 V2
Dewulf: débardeuses 6000T et 7000
Gilles: débard. RB200, RB 200S arrach. AS47
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A v. semoir Hassia 3m 19rg;
semoir Eroplex 3m 21 rg; désileuse bloc; 3 bacs à cochon;
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A v. taureau croisé Maine Anjou
BBL 3 ans belle allure et taille
tout blanc. Tél. 087/31.16.93 le
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A v. Limousins calmes: vaches, vaches avec veaux,
génisses pleines. Tél.
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RC; faucheuses JF 2m80 +
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front; cond TK 211 PZ. Tél
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1000L s/châssis; semoir engrais. Tél. 0474/875.006(1763)
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à vis; pince ballot rond; pulvérisateur Platz Dositron 21m;
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agréation GMP 04-047.
Tél. 071/56.18.82. 0475/43.96.71.
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terre 4ha20).Tél. 0495/790.770
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sur pied soit 25ha à moissonner, faire offre. Cherche fumier.
Tél. 0478/230.157
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Crédits-Pac pour lutter
contre la crise alimentaire
Lors d’une récente audition au Parlement
européen sur les montants que l’UE pourrait
libérer pour lutter contre la crise alimentaire
dans le monde. L’idée avait été d’utiliser les
surplus budgétaires – un milliard d’euros – à
cette fin.
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Jacques Diouf, Directeur général de la FAO
En fait, on se souvient que,
début juillet, les Commissaires
Louis Michel (développement)
et Mariann Fischer Boel (agriculture) avaient suggéré d’utiliser les surplus budgétaires de
la Pac (crédits non utilisés, soit
un milliard d’euros) pour parer
à la crise alimentaire dans les
pays en développement. On
sait – et c’était un grief souvent répété en son temps par
le Ministre José Happart- que
ces surplus budgétaires de la
Pac (qui surviennent bien plus
souvent qu’on ne le croit) retournent systématiquement
dans les caisses des Etats
membres. Un petit «pactole»
auquel, dans les conditions
actuelles des Finances publiques de la plupart des pays,
ceux-ci ne sont guère disposés
à renoncer.
Un milliard pourquoi?
Une partie du milliard
d’euros devra, a-t-il été souligné au Parlement européen
«servir à acheter de la nourriture aux populations, car les
stocks de grain n’ont jamais
)+
été si bas. Mais la plus grande
partie ira à l’achat de semences et de fertilisants, pour
aider ces pays à développer
leur propre production alimentaire».
«Il faut aller vite et prendre des décisions même si un
milliard d’euros ne va pas résoudre la crise alimentaire», a
estimé le président de la commission «développement »
du PE .
Soutien a l’initiative
de l’UE
Malgré le soutien qu’il
a apporté à la proposition,
Jacques Diouf, Directeur général de la FAO (Organisation
des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), a
estimé qu’il est déjà trop tard
pour la campagne de plantation dans l’hémisphère sud.
«Nous aurons une deuxième
occasion en septembre-octobre dans l’hémisphère nord.
Mais il faut aller vite».
«Cette facilité est une
bonne idée, au bon moment», a estimé pour sa
Egoïsme de pays riches…
part le Directeur exécutif du
Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM)
qui a estimé la durée probable
de la crise alimentaire actuelle
à «trois ou quatre ans».
Le président de la commission parlementaire des
budgets, a pour sa part regretté que la Commission
européenne ait compliqué
la procédure avec l’adoption de cette proposition. Il a
néanmoins indiqué que l’avis
budgétaire sur cette «facilité»
serait adopté en septembre.
La commission du développement quant à elle adopter
son rapport le 7 octobre. En
plénière, une majorité qualifiée devra être réunie pour
adopter la proposition.
Respect
des engagements
«Au Conseil, les Etats
membres qui sont en faveur
de la facilité sont aussi ceux
qui consacrent le moins d’argent au développement» (en
pourcentage de PIB), a relevé une députée britannique.
Pour rappel, en 2007, l’aide
publique au développement
fournie par les Etats membres a baissé de 1,7 milliards
d’euros, selon l’OCDE…
Les parlementaires ont rappelé les Etats membres à leurs
engagements en matière de
financement des Objectifs du
millénaire, lors du Sommet
de juin 2008. Enfin, l’idée a
été émise de créer un «Fonds
européen d’aide alimentaire
mondiale «, sous forme d’une
nouvelle flexibilité «qui manque au cadre européen».
«Cette flexibilité serait dotée
avec les marges excédentaires du budget de l’UE», a
expliqué la députée.
Le budget programmé pour la Politique Agricole
Commune est rarement pleinement utilisé. Les
fonds non utilisés retournent chez les Etats
membres à due proportion. Notre compatriote,
le Commissaire Louis Michel, chargé du
développement, avait proposé que ces surplus
servent à développer l’agriculture (l’accès à
l’eau, les infrastructures agricoles, etc.) des pays
pauvres, en particulier de ceux qui viennent de
connaître des émeutes de la faim… Le moins que
l’on puisse dire est que cette initiative n’a guère
suscité l’enthousiasme des Etats membres. Vous
avez dit égoïsme ?
Interrogé le 15 juillet à
Bruxelles en marge du Conseil
agricole, M. Barnier, le ministre français de l’agriculture,
est resté prudent sur l’adoption de cette proposition par
les Vingt-sept. Selon lui, cette
initiative de Bruxelles est «
très ambitieuse, très importante, nouvelle, une mesure
exceptionnelle pour répondre
à une situation exceptionnelle
». « Nous allons l’étudier de
façon constructive, je ne peux
pas dire aujourd’hui au nom
du Conseil, parce que nous
n’en avons pas discuté tous
ensemble, quelle sera la réponse du Conseil », a-t-il encore indiqué.
Pour sa part, le ministre allemand de l’agriculture, Horst
Seehofer, a répété le scepticisme de son pays face à cette
proposition qui vise notamment à financer des engrais
et des semences dans les pays
pauvres. Faisant référence au
système européen de navigation par satellite Galileo, qui
a bénéficié de 1,6 milliard de
surplus de la PAC en 2007,
M. Seehofer a déclaré : « cela
ne doit pas devenir la règle
de dépenser des moyens de
l’agriculture pour l’espace ou
d’autres buts définis par la
Commission.
Pressions de M.
Michel
Comme « cela arrive très
souvent, les Etats membres
prennent une décision de
principe et quand il s’agit de
la mettre en oeuvre on trouve
36 000 raisons pour contourner l’engagement que l’on
a pris publiquement», a dénoncé M. Michel devant la
commission développement
du Parlement européen. «Je
ne suis pas prêt à être le complice silencieux de ces trucs-là
», a-t-il affirmé, dénonçant
les « contorsions » de certains pays pour « échapper
à leurs engagements ». Le
commissaire a appelé les
eurodéputés à faire pression
auprès des Etats membres. «
Si le Parlement nous soutient,
c’est très difficile pour les Etats
membres quels qu’ils soient
de se débiner par rapport aux
engagements qu’ils ont pris »,
a insisté M. Michel.
L’adoption de cette proposition par le Parlement et le
Conseil, selon la procédure de
codécision, doit avoir lieu en
une seule lecture. Les travaux
des commissions parlementaires et du Conseil, devront
être accélérés au maximum,
fait-on valoir le Commissaire,
pour assurer une adoption
définitive de ce projet au plus
tard en novembre.
L’ONU: investir davantage dans l’agriculture
Des marchés déréglementés ne peuvent
garantir la sécurité économique pour tous,
selon un rapport de l’ONU publié le 1er juillet
qui appelle à de nombreux changements de
politique, y compris une augmentation de
l’investissement public dans l’agriculture.
«On ne peut se fier uniquement aux mécanismes
des marchés pour apporter
un niveau satisfaisant de sécurité économique», affirme
le rapport annuel sur la situa-
tion économique et sociale du
monde, publié par l’ONU.
Selon l’étude, la pression
exercée sur les pays en développement pour qu’ils ouvrent
leurs marchés commerciaux
et financiers avant de se doter d’exploitations agricoles
productives et d’une infrastructure rurale, relevait d’une
mauvaise politique.
«Le manque de capacité
(de production) qui en découle est devenu un facteur
déstabilisant concernant un
élément essentiel de la sécurité personnelle et sociale
— la possibilité pour un pays
de nourrir ses citoyens», dit-il.
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