Eau - Département de Saône-et

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Eau - Département de Saône-et
L E
J O U R N A L
D U
C O N S E I L
G É N É R A L
n°5 • juin 2009 • www.selinfo.fr
Saône-et-Loire
Eau :
payons le juste prix !
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Votre
supplément
culturel été
dans
ce journal
www.selinfo.fr
RN73
ENVIRONNEMENT
Vers une consultation
à l’automne p.4
ROULONS
PROPRE p.6
librement
2
L’eau, c’est notre affaire
d’épuration qui la traite. Elle est nettoyée, avant
d’être rejetée dans le milieu naturel.
Ces étapes, qui nécessitent des technologies sophistiquées,
ont un coût qui apparaît sur votre facture et que vous
payez. En plus de nombreuses installations, les services
de gestion de l’eau, placés depuis 1992 sous la
responsabilité des collectivités locales, demandent
l’intervention d’un personnel important. Ces services, tout
à la fois indispensables et coûteux, bénéficient d’un budget
spécifique. Autrement dit, c’est l’usager qui finance l’eau.
© DR
Les collectivités locales, qui fournissent l’eau potable
arrivant chez le consommateur, doivent veiller
à la bonne qualité de l’eau. Elles assurent l’entretien
et le renouvellement des réseaux. Mais cette charge
nécessaire pèse sur les contribuables. Pendant des années,
les grandes compagnies fermières se sont partagé notre
territoire, ont encaissé des rentes qui aujourd’hui, devant
la montée du prix de l’eau à la charge de l’usager et en période
de baisse du pouvoir d’achat, apparaissent inacceptables.
L
’eau est un bien précieux, sa distribution
est un service à part entière. La facture
a tendance à augmenter et pèse de plus
en plus lourd sur le budget des ménages.
Les tarifs pratiqués sont très différents
d’une commune à l’autre et aggravent
les inégalités territoriales.
En Saône-et-Loire, le prix moyen de l’eau est passé de
14,5 francs le m3 en 1995 à 2,59 euros en 2001 pour
atteindre 3,11 euros en 2007. Les disparités sont grandes
d’une commune à l’autre. Si vous habitez à Savigny-enRevermont, vous n’aurez payé que 1,74 euros par m3
consommé en 2007, mais si vous vivez à RomanècheThorins, la facture se sera élevée à 4,74 euros par m3.
Voilà le sens du grand chantier de l’eau que nous ouvrons
en Saône-et-Loire.
Qu’est-ce qui fait le prix de l’eau ? En partie, le circuit
qu’elle emprunte. Avant qu’elle coule au robinet, il faut
la prélever dans les nappes souterraines, puis la rendre
potable. C’est alors qu’elle est envoyée dans le réseau
de distribution. Une fois utilisée, elle est évacuée
des habitations, puis acheminée vers une station
Zoom sur
Arnaud Montebourg,
président du Conseil général,
député de Saône-et-Loire
Saône-et-Loire info
L’agenda
« l’aide aux aidants » p.5
expos
p.12
© T.CHASSEPOUX
>
Pendant ce temps, l’état poursuit son désengagement des
territoires, et a programmé pour 2011 la fin de la mission
d’ingénierie publique qu’il assurait jusqu’alors auprès
des syndicats des eaux qui fédèrent nos communes.
C’est pourquoi le Conseil général de Saône-et-Loire a pris
la décision de soutenir la restructuration des syndicats
intercommunaux des eaux en leur donnant les moyens
de leur autonomie et en les aidant à engager des bras
de fer avec les compagnies des eaux. Par ce travail de
regroupement, il s’agit bien évidemment d’éviter que
le prix de l’eau du robinet augmente et, chaque fois
que cela est possible, de le faire baisser. Il s’agit de servir
l’usager que nous sommes tous.
N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
• Directeur de la publication : Arnaud Montebourg
• Rédaction en chef : Richard Llung
• Conception & réalisation : Cités Plume
• Impression : Maury Imprimeur
• Tirage : 267 000 exemplaires
• Distribution : La Poste
• Dépôt légal : 2er trimestre 2009 - Saône-et-Loire info
est disponible en version braille et en cassette audio ainsi
que sur www.selinfo.fr. Les articles contenus dans la page
Tribunes n’engagent pas la responsabilité du directeur de
la publication.
• ISSN : 1289-1584
3
actualités
L’eau est une ressource rare dont la gestion doit être exemplaire et transparente. Avec
neuf syndicats intercommunaux, le Conseil général créera prochainement une structure de mutualisation
et d’étude sur la gestion de l’eau potable offrant aux collectivités une expertise publique indépendante.
Vers une gestion de l’eau exemplaire,
transparente et publique
L
es
Saône-et-Loiriens paient-ils le
juste prix de l’eau ?
C’est la question
que le Conseil général pose
aujourd’hui. D’une part,
l’eau est un bien commun
qui ne peut pas s’apparenter
à une marchandise ordinaire. D’autre part, en période
de crise, les élus ont la volonté de défendre le pouvoir
d’achat des ménages. C’est
pourquoi le 26 juin pro-
chain, ils voteront pour la
création d’un syndicat mixte de mutualisation et d’étude, le Smidem, compétent
en gestion d’eau potable.
l’explique Bernard Lacombre, président du syndicat
intercommunal des eaux de
la basse Dheune (lire ci-dessous), de nombreuses obligations pèsent sur les syndicats
intercommunaux de gestion
de l’eau : la gestion du réseau
des usines de traitement et la
sécurité du dispositif de captage et d’acheminement de
l’eau. Les besoins en conseils
et en études sont donc réels et
constants.
Concrètement, que
fera-t-il ? Ce Smidem aura
notamment pour objectif de
pallier le désengagement
de l’État qui n’apportera
bientôt plus d’assistance
technique aux collectivités en charge de la gestion
de l’eau potable. Comme
Alimentation en eau potable
Modes de gestion et gestionnaires
ANOST
SIVOM de CUSSY-EN-MORVAN
SIVOM du TERNIN
CURGY
1:544 542
SULLY
EPINAC
POURLANS
SAINT-PRIX
LA GRANDE-VERRIERE
SIE COLLONGE, MORLET, SAISY et TINTRY
AUTUN
AUXY
SIE COZANNE
SIE BASSE DHEUNE
SAINT-LEGER-SOUS-BEUVRAYSIE GOURGEOISE
Mise à jour
27/05/09
BROYE
MESVRES
SIVOM ARROUX BRACONNE
SIVOM du BRANDON
LA CHAPELLE-SOUS-UCHON
SAINT-SYMPHORIEN-DE-MARMAGNE
SIE REGION de VERDUN-SUR-LE-DOUBS
CHAGNY
ANTULLY
SIE BRESSE-NORD
SIVOM du BRANDON
SIE VALLE DE LA DHEUNE
SIE NORD de CHALON
BEAUVERNOIS
CHALON-SUR-SAONE
SIVOM de CHATENOY, LANS, OSLON
initiatives gagnantes
SIVOM de CHATENOY-LE-ROYAL, LUX, SAINT-REMY, SEVREY
CHARMOY
CUZY
EPERVANS
Synd Mixte GUYE et DHEUNE
SIE CHARBONNAT
MONTMORT
SIE CHALON SUD-EST
Synd Mixte SEILLETTE
SAINT-LAURENT-D'ANDENAY
SIE CHALON SUD-OUEST
Com CREUSOT-MONTCEAU
TOULON-SUR-ARROUX
LE PULEY
BISSY-SUR-FLEY
SIE BORDS DE LOIRE
SENNECEY-LE-GRAND
Synd Mixte GUYE et DHEUNE SIE REGION de SENNECEY
SAVIGNY-EN-REVERMONT
SIE REGION LOUHANNAISE
SAINT-GENGOUX-LE-NATIONAL
BURNANDSERCY
BOURBON-LANCY
SIE GUYE
GUEUGNON
SAINT-HURUGE
PALINGES
LACROST
SIE TOURNUGEOIS
PRETY
LE VILLARS
SIE GROSNE et GUYE
SIE BASSE-SEILLE
CC canton de CUISEAUX
SIE REGION de l'ARCONCE
SIE BOURBINCE OUDRACHE
DIGOIN
LOURNAND
PARAY-LE-MONIAL
permis cette mutualisation,
ni de discussions transparentes avec les sociétés pri-
les différents secteurs du
département, les disparités
de prix peuvent aller de un à
quatre. L’abondance plus ou
moins importante de l’eau
entre la Bresse et le Morvan
n’explique pas l’ampleur des
différences de coût.
Structure indépendante, le
Smidem interviendra pour
peser dans la négociation
avec les fermiers et promouvoir le retour à une gestion
publique de l’eau chaque
fois que ce sera plus favorable aux consommateurs. Il
garantira ainsi l’intérêt général, c’est-à-dire celui de chacun des habitants. Réagir à
cet article sur www.selinfo.fr
SAINT-JEAN-DE-VAUX
UCHON
LA TAGNIERE
LA MOTTE-SAINT-JEAN
dépenses souvent lourdes.
L’union faisant la force, le
Smidem sera plus puissant
pour négocier le coût de ces
chantiers, donc pour faire
des économies et agir directement sur le prix de l’eau.
Son expertise fera de lui un
interlocuteur privilégié pour
discuter avec les sociétés privées, les amenant par le dialogue à réduire leurs marges
dans l’intérêt des usagers.
Car jusque-là, la pluralité des pratiques liées
à la diversité des structures de gestion, n’a pas
SAINT-LEGER-DU-BOIS
ROUSSILLON-EN-MORVAN
Par ailleurs, ces mises vées, ce qui ne facilite pas la
aux normes entraînent négociation sur les prix prodes travaux, donc des posés aux particuliers. Entre
CHAROLLES
BERZE-LE-CHATEL
LA CHAPELLE-DU-MONT-DE-FRANCE
SOLOGNY
SIE BRIONNAIS
SIE BRIONNAIS
SIE HAUT-MACONNAIS
CLUNY
MONTMELARD
SIE NORD de MACON
Mode de gestion
SIE HAUTE-GROSNE
MATOUR
SIE MACON et ENVIRONS
SIE PETITE GROSNE
LYONNAISE
Concession
VEOLIA
Affermage
LA CLAYETTE
Gestionnaire
Régie, avec ou sans prestataire
SAUR
SDEI
(Société de distributions
d'eau intercommunales)
SIE SOLOGNE-LIGERIENNE
SIE MACONNAIS-BEAUJOLAIS
SIE VALLEE DU SORNIN
CHAUFFAILLES
En France, les initiatives en faveur d’une renégociation des
contrats d’affermage, comme le retour vers une gestion
publique de l’eau se multiplient. Précurseur en la matière le
Département des Landes privilégie le mode de gestion
publique depuis 1995, en accordant notamment des subventions
aux collectivités qui gèrent l’eau en régie. Le service de l’eau
de la ville de Paris confié depuis 1985 à des opérateurs
privés deviendra en 2010 une régie municipale. À Bordeaux, la
communauté urbaine a récupéré en 2006 près de 230 millions
d’euros de trop perçus depuis trente ans par la Lyonnaise des
eaux. En Rhône-Alpes, celle de Lyon (Grand Lyon) a contraint ses
délégataires, Suez et Veolia, à baisser le prix de l’eau de 16 %.
Trois questions à
Bernard Lacombre, président du syndicat intercommunal
des eaux de la basse Dheune, maire de Saint-Loup Géanges
Neuf syndicats intercommunaux ont manifesté leur intention de
rejoindre le Smidem.
Quels sont leurs besoins ?
Bernard Lacombre :
Compte tenu de
l’évolution des
normes sur l’eau,
nous devons améliorer sa
qualité en réalisant des travaux dans nos usines de
traitement. Nous devons
augmenter la cadence de renouvellement du réseau, terminer la mise en place des
périmètres de protection des
captages et assurer la sécurité en cas de pollution.
Vous faites partie des
neuf syndicats à vouloir adhérer au syndicat de mutualisation
et d’études créé par le
Conseil général. Quelle
est votre motivation ?
Auparavant nous bénéficiions de l’aide de techniciens et d’ingénieurs de la
direction départementale
de l’Agriculture pour préparer nos dossiers de consultation de marchés publics
ou de subventions. Nous
avons besoin de l’impartialité d’un service public pour
conduire ces missions.
Et vos intérêts ?
En nous unissant, nous allons réduire le coût de nos
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
travaux. À la place d’une
consultation par syndicat,
nous aurons la possibilité de n’en faire qu’une
et réaliserons ainsi des
économies. Plus nous serons nombreux, plus nous
serons puissants face aux
fermiers pour renégocier
nos contrats.
actualités
4
RN73 : le Conseil général
ne veut pas attendre le pire !
Marie Perraudin, maire de Damerey,
donnera la parole à ses administrés à l’automne.
Vous faites partie des
maires qui réaliseront une consultation
à l’automne
prochain. Sur
quels points ?
Marie Perraudin :
sur l’opportunité d’interdire
la RN73 aux poids lourds
transportant des marchandises de plus de 7,5 tonnes. Cette interdiction ne visera pas
la desserte locale mais plutôt
le transit international, ce qui
permettrait d’alléger le trafic
de moitié. Route nationale
passée route d’intérêt local, la
RN73 n’a pas à supporter le
trafic international.
Entre 1985 et 2007, le
trafic poids lourds sur
la RN73 a augmenté
d e 18 4 % . Q u e l l e s
conséquences cela at-il au quotidien ?
Étroite, la voie qui traverse le
bourg n’est pas conçue pour
Le Livre noir
de la RCEA
À la rentrée, s’ouvrira le débat sur la Route
Centre Europe Atlantique. À cette occasion, le
Conseil général lance un pavé dans la mare
en publiant en juin son Livre noir.
L
Le livre noir
du Conseil
général est
téléchargeable
sur www.cg71.fr
© DR
a privatisation de la
RCEA ? Les Saôneet-Loiriens seront
les premiers à en faire les
frais ! Effectivement, la
décision de l’État aura des
conséquences à l’échelle
du département. Quels seront les coûts pour la collectivité ? Quels seront les
délais d’achèvement des
travaux et les conséquences sociales, humaines
et financières de la mise
en place des péages ? Le
Livre noir du Conseil général donne les clés pour
comprendre les enjeux de
cette privatisation.
Venez
assister au débat
public entre Arnaud Montebourg et Jean-Marc Nesme organisé par France 3
le 18 juin à 20h30 au Cap
de Paray-le-Monial.
accueillir 2 200 camions par
jour. École, maisons et commerces sont construits à ras
de la chaussée et supportent
les nuisances sonores et la
concentration de pollution.
Tous les jours, des rétroviseurs sont arrachés et le mobilier urbain abîmé. Avec les
vibrations, le bâti est lui aussi
sans cesse détérioré. Un budget communal important a
déjà été attribué à cette route
lors de sa requalification et
les dommages permanents
occasionnés dans la traversée du bourg sont également
à charge des collectivités territoriales à savoir le Conseil
général et les communes.
En 2008, on ne dénombre pas moins de 120
accidents, sans dommages corporels, sur cette
route. Réduire son trafic
permettrait peut-être
d’éviter le pire ?
engendre pour eux un surcoût,
faible, au regard de la sécurité
des habitants !
ze morts. Des camions sont entrés dans des maisons, d’autres
ont perdu leur chargement sur
la route, de nombreuses désincarcérations ont été nécessaires
et la route a été coupée à la circulation durant des heures.
Au contraire, la majorité
récupérerait la clientèle
qui n’ose pas s’arrêter soit
parce qu’elle est suivie par
un poids lourd, soit parce
qu’elle n’ose pas traverser
la route. Quant aux commerces dont le manque à gagner serait avéré, le Conseil
général s’est engagé à les
indemniser. Réagir à cet
article sur www.selinfo.fr
Réduire ce transit ne
risque-t-il pas de porter
préjudice aux commerçants qui se situent sur
Depuis 1950, la route a fait dou- cet axe ?
Les poids lourds ont-ils
une autre solution que
de passer par la RN73 ?
Bien sûr ! Ils peuvent passer
par l’A36 ou l’A6. Certes, cela
La Poste : les élus départementaux
toujours mobilisés
Face au désengagement de la Poste, le Conseil général poursuit son combat
pour le maintien d’un service public de qualité dans les campagnes.
D
ans un récent courrier qu’il a adressé
aux maires des
communes menacées par
la transformation de leur
bureau de poste en agence
postale communale ou en
relais de poste, le président du Conseil général,
Arnaud Montebourg, leur
renouvelle son soutien.
Il leur rappelle qu’ils ont
leur mot à dire lorsque
leur bureau de poste est
menacé de fermeture.
La commission départementale de présence postale territoriale (CPDPPT) sert
justement à faire entendre
leur voix. Elle étudie chaque
cas de transformation de bureau de poste en point relais
ou agence postale. Elle fait
remonter également les avis
des conseils municipaux à
la direction de la Poste. Le
Conseil général défend le
service public dans ses villages. Une mobilisation en
forme de bras de fer !
Erratum
Sur le seul
territoire du
CharolaisBrionnais, vingtet-un bureaux
seraient menacés
de fermeture.
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
© T. chassepoux
© T. chassepoux
Pour ou contre l’interdiction des poids lourds sur la RN 73 ? Tel est le
débat qui anime habitants, commerçants et syndicats de transports. Avec
les 2 200 camions qui passent quotidiennement sur cet axe, insécurité,
nuisances sonores et pollution sont le lot quotidien des riverains. C’est
pourquoi, Arnaud Montebourg et les maires des communes traversées
par cette route envisagent l’organisation, le 3 octobre prochain, d’une
consultation. Explications avec Marie Perraudin, maire de Damerey.
Pour les ressortissants
MSA souhaitant savoir s’ils
peuvent bénéficier du RSA :
se renseigner au 03 85 39
51 41 et non pas au 03 85
39 41 41 comme annoncé
dans le n° d’avril. Retrouvez
les adresses des plateformes
RSA du département dans
les brèves des pages locales.
5
les gens
Dépendance :
Durant la période où il s’est occupé
de sa femme atteinte de la maladie
d’Alzheimer, Jean Dubois a bénéficié du
dispositif « d’aide aux aidants ».
Le guichet unique de
Tournus l’oriente alors
dans ses démarches. Une
fois par mois, dans un groupe d’échange, il partage son
expérience avec d’autres
personnes vivant la même
situation et bénéficie des
conseils du corps médical
intervenant. Avec un agent
du Citevam*, il aménage sa
maison et l’adapte au mieux
Le cas de la famille Du- de souffler un peu. Moins Enfin, le Conseil général
bois n’est pas isolé. L’an pourvu en hébergement renouvelle cette année son
Avec ses 139 places, la
Saône-et-Loire est relativement bien dotée
pour ce type de structures
qui permettent aux familles
temporaire, le territoire offre néanmoins une vingtaine de places notamment au
sein d’établissements d’hébergement pour personnes
âgées dépendantes.
Comme Jean Dubois,
chaque « aidant » peut
se rendre au guichet
unique dont il dépend et
soutien aux actions innovantes en faveur des personnes
âgées et l’amplifie par un appel à candidatures pour encourager les actions de soutien aux aidants. Réagir à
cet article sur www.selinfo.fr
* Centre d’interventions
techniques pour la vie
autonome
bénéficier de tous les renseignements nécessaires à
l’accompagnement de son
Témoignage
. CH
©T
proche, des listes d’établissements aux aides
financières en pasvice-présidente du Conseil général
chargée des personnes âgées
sant par des conseils
pratiques. À noter
Nous souhaitons développer encore davantage les lieux
de répit en accueil de jour ainsi que les accueils temporaires
que les guichets unien établissement. Par ailleurs, nous réfléchissons à d’autres
ques de Louhans,
formes innovantes d’accompagnement pour les familles,
Tournus et Autun,
comme la venue d’aide à domicile qualifiée pour des gardes
organisent des réude nuit. Bien sûr, nous ne remplacerons jamais les familles,
nions mensuelles
mais en menant une action conjointe avec les associade soutien psychotions et les fédérations d’aide à domicile, le service
logique et dispensent
public a son rôle à jouer. L’engagement du Département est fort mais sans la solidarité
des formations.
Pour Evelyne Couillerot
«
nationale, nos actions resteront
insuffisantes ».
Propriétaire aujourd’hui, bailleur social demain
Le Conseil général compte sur l’offre immobilière privée pour créer des logements sociaux.
Lorsque l’on cumule Depuis juin 2008, les proprié- convention a d’ailleurs été si- cière pour réaliser les travaux
difficultés financières et taires sont encouragés à ré- gnée en ce sens entre l’État, et d’une déduction fiscale. En
personnelles, trouver un logement tient parfois du parcours
du combattant ! C’est pourquoi le Conseil général aide les
plus démunis à trouver un toit
décent. Pour ce faire, il mise
notamment sur l’optimisation de l’offre locative privée.
habiliter leurs biens immobiliers et à créer des logements à
loyer modéré. L’initiative, inscrite dans le plan départemental d’actions pour le logement
des personnes défavorisées,
permet d’augmenter l’offre
locative sur le territoire. Une
le Département, l’Agence nationale de l’habitat et la Communauté d’agglomération
de Chalon Val de Bourgogne.
Pour les propriétaires,
l’initiative est positive
à tous points de vue : ils
disposent d’une aide finan-
X
dernier, en Saône-et-Loire, on
estimait à 10 200, les personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer. Comme Berthe
Dubois, les deux tiers vivent
chez elles et c’est bien souvent leur conjoint ou encore
l’entourage qui constitue la
première forme d’aide à leur
maintien à domicile. C’est
pourquoi le Département leur
apporte un soutien adapté à
leur situation. L’hôpital Belnay dans lequel Jean Dubois
accompagnait sa femme fait
partie des treize accueils de
jour répartis dans le département. Elle aimait s’y rendre
car elle pouvait participer à
des ateliers qui l’aidaient à
stimuler sa mémoire.
SE
PO
U
en fonction de l’évolution de
l’état de santé de sa femme.
Les mois passent et la maladie gagne du terrain. Jean
Dubois ne peut plus laisser
sa femme sans surveillance.
Pour autant, il doit continuer
d’assumer le quotidien de la
maison. Aussi, fait-il appel
aux services d’une auxiliaire de vie pour effectuer sa
toilette puis l’emmène plusieurs heures par semaine à
l’accueil de jour de l’Ehpad.
Il peut ainsi assurer l’intendance de la maison et se
reposer un peu. Aurait-il pu
gérer cette épreuve sans ces
soutiens ? « Certainement
pas » confie-t-il. Depuis la
mort de sa femme, Jean Dubois continue d’assister aux
réunions du guichet unique
de Tournus. Il se sert de son
expérience pour venir en
aide aux autres et soutient
par ailleurs l’association
Alzheimer 71.
Au recensement de 2007, la Saône-et-Loire comptait
environ 60 000 personnes de plus de 75 ans.
AS
C
’est lors d’une
opération bénigne, il y a six ans,
que les médecins
diagnostiquent chez Berthe
Dubois la maladie d’Alzheimer. Elle est rapidement
prise en charge et suivie par
un neurologue, mais son état
se dégrade. À quatre-vingts
ans, encore alerte et solide
psychologiquement, Jean
Dubois choisit d’accompagner son épouse dans cette
épreuve et de s’en occuper à
leur domicile.
© T. chassepoux
les proches ont
besoin de soutien et
de moments de répit
s’engageant à louer leur bien
pour neuf ans à des familles
en difficulté, ils réalisent aussi un acte de solidarité. D’ici
à 2011, seize opérations de
ce type pourront être conduites chaque année sur l’ensemble du département.
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Où se renseigner ?
Direction de l’Insertion
et de la Politique sociale,
service logement social.
Espace Duhesme - 18,
rue de Flacé, 71026
Mâcon cedex 9.
Tél. 03 85 39 56 28
Mél : [email protected]
6
nous la planète
Rouler propre, rouler électrique
Le Département souhaite réduire
ses rejets de CO2 en recourant à
des véhicules électriques.
D
iminuer
de
20% les rejets
de CO 2 d’ici à
2012 est l’un
des objectifs du Grenelle de l’environnement.
Soucieux de participer
activement à la réduction des émissions de
gaz à effet de serre, le
Conseil général lance un
appel d’offres européen
afin de louer des véhicules électriques pour son
parc automobile.
Pour le Département, cette démarche expérimentale
est une main tendue
vers les constructeurs , qui les incitera
peut-être à accélérer le
passage à l’électrique
et proposer de nouveaux modèles dans les
années à venir.
Le Conseil général
qui dispose actuellement d’une flotte
de 215 voitures à
énergie fossile souhaite,
pour commencer, en intégrer vingt-cinq électriques afin de les affecter
à ses agents qui effectuent des trajets en ville.
Pour un véhicule parcourant en moyenne 20 000
km par an, l’économie
de CO 2 sera alors de 2,3
tonnes, soit pour v i n g t c i n q v é h i c u l e s , 5,4%
des rejets du parc tout
entier.
En 2008, le parc auto du Conseil général
a consommé 931 253 litres de carburant.
Quelques chiffres
Une voiture moyenne, hybride ou diesel,
émet entre 110 et 140 grammes de dioxyde
de carbone par kilomètre.
Une maison de la nature
sur le domaine de Montmain
Le site de Montmain s’enrichira d’un lieu dédié au milieu forestier.
Site exceptionnel de plus de 270
hectares, la forêt de Montmain
est depuis décembre 2003 propriété de la ville d’Autun, de
l’association Autun Morvan
Écologie et du conservatoire
des sites naturels bourguignons. Ce domaine accueille
un riche patrimoine culturel
(une villa et un aqueduc galloromains ainsi qu’une ferme
morvandelle), il abrite la ré-
serve d’eau potable de la ville et
est en partie classé en zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique (Znieff).
C’est pourquoi ces trois partenaires, soutenus entre autres
par le Conseil général, ont décidé de mettre en place une
gestion durable de la forêt. Afin
de préserver l’écosystème par
exemple, les coupes à blanc sont
évitées et la plantation de chênes, de hêtres et autres feuillus
est préférée à celle de résineux,
comme les douglas, qui nuisent
à sa biodiversité. Le site est également protégé de toute exploitation industrielle.
Prochainement, la ferme morvandelle du domaine sera réhabilitée par Autun Morvan Insertion. Elle sera transformée
en un lieu dédié à la forêt et au
développement durable. Cette
maison de la nature pourra
également héberger des classes
vertes, des chercheurs voire
des artistes ou tout simplement
des randonneurs qui pourront y
trouver un lieu de halte idéal.
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Un véhicule électrique descend à 57g/km si
l’électricité est fournie par une centrale à
gaz et à un seuil proche de zéro pour les
énergies renouvelables.
Rapporteur Écolo
Un petit
questionnaire...
Afin de préserver la biodiversité
de son territoire, le Conseil
général acquiert des espaces
naturels sensibles (ENS), dans
le but de les gérer, les protéger
et les valoriser. Il a récemment
confirmé cet engagement
en achetant il y a quelques
semaines le Grand étang de
Pontoux. En partenariat avec
l’association Alterre Bourgogne
qui a pour mission de mobiliser
les Bourguignons autour des
enjeux environnementaux,
le Département souhaiterait
recueillir votre avis sur les
enjeux de la préservation de
ces sites remarquables. Pour
ce faire, répondez à quelques
questions sur www.cg71.fr !
7
les cantons
B R E SS E
Mervans — Saint-Germain-du-Bois — Serley
Promenons-nous
sur les sentiers de la Bresse
Avec l’aide du Conseil général, les communes de Mervans, Saint-Germain-du-Bois et
Serley se sont associées pour mettre en place de nouveaux circuits de randonnée.
Pour toute information
sur ces balades, prenez
contact avec les mairies de
Serley, Saint-Germain-duBois et Mervans. La carte des
itinéraires est gratuite.
R
epérables par le logo
« Balades Vertes », les
randonnées pédestres se
multiplient dans le département. Ces circuits balisés offrent aux
promeneurs le loisir de découvrir les
richesses paysagères et patrimoniales de nos territoires. Idéaux pour la
traditionnelle sortie dominicale, ces
parcours accessibles à pied ou à VTT
font le bonheur des familles. De 4,5 à
17 kilomètres — 18 km pour la boucle
intercommunale — ces excursions
vont de la simple marche digestive à
la journée entière de randonnée.
Le départ pour la balade de Mervans
se fait à partir du parking du champ
de foire, à l’entrée du village. En suivant cet itinéraire, vous découvrirez
les nombreux étangs et cours d’eau
de la région. Ne manquez pas de faire
une pause au clocher Tors… ses tuiles
vernissées du XVe siècle et sa forme
hélicoïdale en font une curiosité qui
vaut le détour ! Si vous préférez vous
balader de ferme en ferme et traverser
de magnifiques villages fleuris, suivez
alors le trajet qui part du parking de
l’église de Serley, dans le bourg. Sinon,
pourquoi ne pas tenter la promenade
au départ du parking principal de la
mairie de Saint-Germain-du-Bois ?
Chemin faisant, vous contemplerez
l’architecture typique des bâtisses
agricoles, passerez devant plus d’une
quinzaine d’étangs peuplés d’une faune et d’une flore riches et l’élevage de
la volaille de Bresse n’aura plus aucun
secret pour vous !
Si vous souhaitez connaître d’autres
circuits « Balade Vertes » sur le département consultez le site Internet
http://www.bourgogne-du-sud.com
ou composez le 03 85 21 02 20.
Proposez un article sur
www.selinfo.fr
La Chapelle Naude
Les puces de la Grange rouge sont de retour
Très
prisées, les puces de la
Grange
sont un rendez-vous estival
incontournable, tant pour les
chineurs que pour les promeneurs
du
dimanche.
Populaire,
la
manifestation attire de plus en plus
de visiteurs. Créé en 1981, ce marché
aux puces avait alors pour but de
générer des fonds pour la restauration
des bâtiments de la Grange rouge.
S’il accueillait alors 200 visiteurs et
une douzaine d’exposants, il attire
aujourd’hui plusieurs dizaines de
milliers de personnes !
Cette année, les puces auront lieu les
5 juillet, 2 août, et 6 septembre de
5 heures du matin à 18 heures. De
stands variés en exposants multiples,
rouge
Cuisery
Louhans : accueil permanent et sur rendez-vous du
lundi au vendredi à l’antenne
Caf, 32, rue du capitaine Vic –
Tél.03 85 74 56 05.
Pierre-de-Bresse : accueil
temporaire uniquement sur
rendez-vous, tous les vendredis de 9h à 11h30, maison
Andrée-Berry, rue des potiers.
Timbres_
Les amis de Châteaurenaud
organisent les 20 et 21 juin une
exposition philatélique sur le
thème : Les oiseaux du monde
à Louhans. Pour l’occasion, le
club ornithologique mâconnais
tiendra un stand. Entrée
gratuite - salle de la Grenette à
Louhans. Tél.03 85 29 20 45.
Deuche_
Avis aux nostalgiques ! Pour
leur 3e rencontre des Pattes de
Bresse, le club de passionnés de
2CV, Ami-Deuche-Chalonnais,
espère rassembler une centaine
de participants deuchistes à leur
manifestation et attirer quelques milliers de visiteurs lors de
leur exposition dominicale.
Du 27 au 28 juin à Simandre Renseignements : 06 13 63 14 56.
Théâtre_
Face à l’augmentation galopante de la population
mondiale, un conférencier et
son assistante cherchent des solutions. Modestes propositions,
mis en scène par Agnès Larroque est un spectacle drôle et
grave à la fois. Salle des fêtes
de Sagy – le 18 juin à 20h30.
Mervans
vous apprécierez aussi de vous
restaurer à la buvette. Et suivez le
conseil du Père Labruyère, exposant
habitué de l’événement, « au
royaume des puces, ne pas négocier
est un sacrilège suprême » !
Tarifs
visiteurs : 2,50 € le
matin/ 1,50 € à partir de midi/
gratuit pour les moins de 16
ans. La Grange rouge 71 500
La Chapelle Naude (à 5 kms de
Louhans).
Le village du livre fête ses dix ans
Quatrième en France, neuvième en Europe, le village du livre de Cuisery a,
depuis dix ans, gagné en notoriété.
Plateformes
RSA_
Sous l’impulsion du conseiller général du canton, Paul Perrault, et du
maire de l’époque, Michel Faivre, qui
souhaitaient dynamiser la grande
rue, bouquinistes et artisans du livre
ont investi progressivement les locaux vacants. Aujourd’hui le village
est largement connu pour le savoirfaire des relieurs et des imprimeurs
qui s’y sont installés. On y vient pour
rencontrer des éditeurs, flâner dans
les librairies, dégoter un opuscule
inédit, mais aussi participer aux débats littéraires, assister aux spectacles et découvrir les expositions qui
animent régulièrement le village.
Pour fêter ses dix ans, l’association le
village du livre de Cuisery a préparé
une semaine entière d’animations
variées du 5 au 12 juillet.
Retrouvez l’essentiel du programme
de la manifestation dans le supplément Culture en tête joint au Selinfo
et/ou sur http://cuisery.livre.free.fr
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Quand
le cirque
rencontre
la musique
Lorsque
le cirque décalé se mêle à la
cela donne un événement détonant à voir en famille. Les
Acrostiches à contretemps, est un spectacle mené tambour battant par la compagnie du même nom. Il présente la
rencontre d’un trio clownesque, composé de Jack, Dimitri et Dangelo, avec
un musicien percussionniste, Octave.
Leur but ? Atteindre l’accord parfait
bien sûr et que portées musicales et
acrobatiques ne fassent plus qu’une !
Vendredi
19 juin, 20h30 au gymnase
de Mervans. Durée : 1h15.
musique exaltée,
les cantons
8
C H AL O NNAIS
Saint-Marcel
Plateformes
RSA_
Es’passerelle : une voie
vers l’insertion
Chalon-sur-Saône : accueil
permanent et sur rendezvous du lundi au vendredi 13, rue Romain-Rolland.
Tél. 03 85 41 25 88.
Pour redonner confiance en
soi aux personnes en difficulté,
le Centre communal d’action
sociale de Saint-Marcel organise
un espace de redynamisation qui
valorise leur capacité à réaliser
des démarches d’insertion.
Le peintre Éric Bari et le
sculpteur Michel Serraz sont
les invités d’honneur de
l’exposition L’art au Château
de Rully à laquelle participent
treize autres artistes
talentueux. Le vernissage aura
lieu en leur présence le 26 juin
à partir de 18 h.
Tél. 03 85 48 83 19.
d’échanges, d’animation et d’intervention de professionnels, les participants retrouvent peu à peu l’estime de soi en effectuant des gestes
simples. En s’appuyant sur le parrainage, l’espace permet également aux
participants de se responsabiliser
et de reprendre confiance en eux et
en l’autre. De la santé à l’élaboration
d’un budget, les thèmes des ateliers
sont variés et toujours transférables
à leur quotidien. Ceux consacrés à la
communication permettent de s’initier à Internet, mais aussi d’exprimer sa créativité par la peinture, le
théâtre, l’écriture ou encore la radio.
Grâce à ces activités, certains bloca-
Châtenoy-le-Royal
Chalon-sur-Saône
ges cèdent, comme la peur de prendre la parole en public par exemple,
et permettent aux participants de
trouver en eux-mêmes les ressources
nécessaires pour reprendre leur vie
en main.
En 2008, Es’passerelle a accueilli
cent vingt personnes. Nombreux
sont les participants qui ont connu
une évolution positive.
Es’passerelle, ancienne gare du
Tacot (zone d’activité des gares)
5, rue Denis-Papin - 71380
Saint-Marcel - Tél. 03 85 96
31 65 ou 06 23 17 55 80.
http://espasserelle.over-blog.fr/
Proposez un article sur www.selinfo.fr
Concours_
Cette année, le concours
de peintres organisé par
le conseil municipal de
Champforgueil fête ses dix
ans. Pour l’occasion, plusieurs
animations sont organisées le
21 juin. Les peintres amateurs
sont invités à s’inscrire aux
deux concours traditionnels :
aquarelle et technique libre.
Par ailleurs, entre 9h et 17h, les
promeneurs du parc municipal
auront le loisir de découvrir
une exposition d’art pictural.
Enfin, tous pourront laisser
libre cours à leur imagination
sur une fresque murale car
une surface de 18 m2 sera
mise à leur disposition sur
le mur extérieur de la salle
Pierre-Châtelet. Tous à vos
pinceaux ! Renseignements et
inscriptions : 03 85 41 41 02.
Un spectacle Nos collégiens
pour grandir découvrent le 7e art
Quand on habite à la campagne, la
première salle de cinéma se trouve parfois à plusieurs kilomètres.
Lorsqu’on est jeune et non véhiculé,
s’y rendre n’est pas chose simple.
Pour remédier à cela et afin que
tous les établissements scolaires, y
compris ceux situés en zone rurale,
participent à l’opération « collège
au cinéma », le Conseil général a décidé de financer la moitié du prix du
transport en plus du ticket d’entrée.
Cette année, ce sont
donc 6 771 élèves de
quarante-huit collèges
du département qui
fréquenteront les salles obscures. La programmation se veut
alléchante ! Durant
l’année, les 6e et 5e des
collèges participants
auront le loisir de voir
Princesse Mononoké de
Hayao Miyazaki, Kes de Ken Loach et
Le bal des vampires de Roman Polanski, tandis que les 4e et 3e découvriront O’Brother des frères Coen,
Mon ami Machuca d’Andres Wood
et Persepolis de Marjane Astrapi.
Si l’opération « collège au cinéma »
représente pour les plus jeunes
une porte d’entrée vers le cinéma
d’auteur, elle est aussi à l’origine
d’une réflexion pédagogique entre
élèves et professeurs.
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Balades Vertes_
© P. Losevsky - Fotolia.com
Le 4 juillet, le Centre communal d’action sociale de
Châtenoy-le-Royal invite
les enfants nés en 2006
ainsi que leurs parents
à découvrir Marche, le
spectacle de la compagnie du Brouillard. Cette
expérience, menée avec le soutien
de la conseillère générale du canton, Nathalie Leblanc, a pour but de
préparer l’enfant à sa première rentrée des classes par l’éveil culturel.
Elle vise aussi à l’inscrire dans la
collectivité et lui montrer les échanges possibles entre ses parents et
les professionnels de l’éducation.
Parcours sensoriel, représentation
et espace lecture, le spectacle se
divise en trois temps autour d’un
thème : grandir. Il vient compléter
les différentes actions menées tout
au long de l’année par le service Petite enfance de la ville.
© djembejambo - Fotolia.com
u moyen d’ateliers et d’activités diverses, Es’passerelle propose aux personnes en difficulté de
retrouver une vie sociale mais surtout de reprendre confiance en elles
et en leur capacité d’entreprendre.
Mis en place par le Centre communal d’action sociale de Saint-Marcel
et soutenu par le Conseil général,
Es’passerelle est un lieu permanent d’accueil et d’écoute pour les
bénéficiaires du RMI-RSA et les personnes en difficulté.
Ouvert six demi-journées par semaine, cet espace propose trois types
d’ateliers : la revalorisation personnelle, la vie quotidienne et la communication. Au cours de ces temps
© F. Chevalier
A
« Vu de ma fenêtre » est le nom de l’atelier photo, mis en place
début 2009. Il est rattaché à l’atelier citoyenneté. Son objectif
est d’entamer une réflexion autour du lieu de vie — ici aux
Prés Saint-Jean à Chalon-sur-Saône — afin de le faire évoluer.
Art_
Sur un parcours de 1,8 km,
venez découvrir le sentier
thématique de MontceauxRagny, riche d’une faune
et d’une flore préservées.
Le long du parcours, des
tables d’interprétation vous
instruiront sur les haies,
les oiseaux, les insectes, la
géologie du lieu, les orchidées
et le paysage. Randonnée
pédestre uniquement.
Pour en savoir plus :
www.bourgogne-du-sud.com
ou 03 85 21 02 20.
9
les cantons
A U T U N O IS
M O R V AN
Anost
Paroles de Saône-et-Loiriens
Une lecture à la maison du patrimoine oral
retrace les échanges entre les habitants d’Anost
et l’écrivain Patrick Grégoire.
L
a ruralité, l’environnement,
l’avenir…
sont
autant de thèmes qui inspirent le travail de l’écrivain Patrick Grégoire. En février
dernier, l’auteur de Ceux qui sont
là, ceux qui sont d’là a évoqué ces
Autun
sujets avec des Anostiens. Il a enregistré une cinquantaine d’heures
d’interview au cours desquelles les
habitants ont parlé sans détour de
leur territoire, leur rapport au passé,
leur façon de vivre le présent et les
doutes liés à l’avenir.
Quand on lui demande d’expliquer
sa démarche, Patrick Grégoire parle
de dialogue, de richesse et d’échanges : « c’est l’humain qui m’intéresse, avec tout le respect que je dois aux
gens qui m’ont confié leur parole ».
Les réponses qu’il a récoltées lui ont
permis d’écrire des textes, beaux et
sensibles. Qu’ils se présentent sous
la forme de dialogues ou de mini
saynètes, tous brossent avec justesse et émotion le portrait de ces
hommes et ces femmes qui font la
Saône-et-Loire.
Pour parler de ce projet et restituer
oralement ces textes, Patrick Grégoire donne rendez-vous aux habitants
d’Anost à la maison du patrimoine
oral le 11 juin prochain à 20 h 30.
Renseignements au 03 85 82 77 00
Proposez un article sur www.selinfo.fr
Si Autun m’était conté
Augustodunum : c’est sous ce nom – la
ville d’Auguste – que Romains et
chrétiens connaissaient la ville
d’Autun au Ier siècle. Certains vestiges témoignent aujourd’hui du
passé prospère de la ville où commerçants, artistes et intellectuels
diffusaient l’influence romaine.
Emile Thévenot (1904 – 1966),
professeur agrégé de l’université
est surnommé « l’archéologue des
Gaules ». Tombé sous le charme de
cette ville d’art et d’histoire où il a
vécu en 1928 et 1929, il y a effectué
de nombreuses recherches. Il est
notamment l’auteur d’un ouvrage
intitulé Autun, cité romaine et chrétienne, paru en 1932 et récemment
réédité par la maison d’édition Le
livre d’histoire.
Renseignements sur www.histo.com
Permanence
RSA_
La plateforme RSA –
revenu solidarité active – vous
accueille à Autun à la permanence du lundi au vendredi,
au 36 rue Charles-de-Gaulle et
sur rendez-vous. Les plateformes d’Épinac et Étang-surArroux reçoivent uniquement
sur rendez-vous. Renseignements au 03 85 86 69 31.
Balade_
Envie de nature ? Enfilez vos
chaussures de randonnée et
rendez-vous sur l’un des dix
circuits mis en place par les
communautés de commune
du département que soutient
le Conseil général. Les itinéraires – de 2,5 km à 24 km –
sont signés et balisés. L’occasion de voir du paysage et de
découvrir le patrimoine local.
Renseignements : www.
bourgogne-du-sud.com
L E C R E U S O T M O NT C H ANIN M O NT C E A U - L E S - M IN E S
Bassin minier – Montceau-les-Mines
– Saint-Vallier
En finir avec la
discrimination à l’école !
Un spectacle tourne dans des
établissements scolaires du bassin minier
pour sensibiliser les jeunes à la tolérance.
E
lle est moche : les yeux
écartés, le nez en patate
et les cheveux en bataille.
Elle, c’est Marie-Mochette, le personnage de la compagnie
Rosa Roberta. Son histoire est celle
d’une princesse en quête d’amour.
Le prince qu’elle convoite n’est pas
très charmant. Il est même bouffi
d’orgueil et de mépris. Vont-ils arriver à s’accepter ? Vont-ils s’aimer
malgré leurs défauts ? La question
s’adresse aux jeunes de 3 à 13 ans.
Le conte musical circule actuellement
dans les écoles primaires du département ainsi que dans trois collèges et
un lycée. Il s’inscrit dans un programme d’actions lancé par le Conseil
général, la Région et la Caf pour
prévenir la discrimination à l’école,
un sujet tabou chez les adolescents.
Jusqu’en décembre 2009, des ateliers d’expression, des conférences et la création d’un café philo
faciliteront ainsi les échanges. Les
jeunes victimes de discrimination
y trouveront le soutien de professionnels et des aides concrètes.
Également concernés, les parents
sont invités à participer à des réunions d’information sur le thème.
Creusot
Verslamaison
de retraite
de demain
La
Saint-Henri a été comafin de préserver l’autonomie et l’intimité des
personnes âgées. Les chambres
sont désormais des studios de
30 m2 que les résidants peuvent
aménager à leur guise : meubles,
décoration personnelle… Ils peuvent y recevoir famille et proches.
Ceux qui le souhaitent peuvent aussi vivre avec leur animal de compagnie. Côté pratique, les logements
sont conçus pour
répondre à l’état de
santé et au niveau
de dépendance des
locataires. Si la présence médicale rassure les résidants,
les nombreux services et animations
– coiffeur, pédicure,
esthéticienne – p e r mettent de rompre l’isolement.
résidence
plètement repensée
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Permanence
RSA_
La plateforme RSA – revenu
solidarité active – accueille
les Creusotins à la permanence du lundi au vendredi,
de 8 heures à 16 h 30 au 12
rue Edouard-Vaillant et sur
rendez-vous.
Renseignements au
03 85 56 06 34. À Montceau-les-Mines, rendezvous aux mêmes horaires
au 1, rue Saint-Exupéry.
Renseignements
au 03 85 68 40 19.
10
M Â C O NNAIS
C L U N i S O IS
Mâcon
Recyclage des déchets :
un collège donne l’exemple
C’est une première en France : le collège Saint-Exupéry transforme les restes
de cantine en compost. Un procédé qui tient lieu d’exemple !
A
vec trois tonnes de déchets alimentaires traités depuis son installation en novembre 2008,
le composteur du collège Saint-Exupéry permet de réduire de 90% la
production de déchets du restaurant scolaire. Un chiffre qui ne
laisse pas de marbre les représentants des départements du Jura, du
Doubs et de l’Ardèche. Lors de leur
visite en mai dernier, ils se sont
dits intéressés par cette initiative à
la fois pédagogique et respectueuse
de l’environnement.
Financée par le Conseil général de
Saône-et-Loire et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de
l’énergie (Ademe), l’installation
comporte bien des avantages. Le
principal Yvan Ketchedji et les pro-
Depuis mars 2009, un
mètre cube de compost
est sorti du composteur
fesseurs y voient une bonne mise
en pratique de l’écocitoyenneté. Les
services de restauration et d’entretien ont parfaitement joué le jeu et
le compost fabriqué nourrit les plates-bandes et massifs du collège.
Quant aux collégiens, ils donnent
l’exemple ! À la fin du repas, ils séparent les déchets dits fermentiscibles, c’est-à-dire qui peuvent aller
au compost, de ceux non recyclables. Un agent se charge de vérifier
régulièrement la température, l’humidité et la bonne décomposition
des déchets. Ensuite, la nature fait
le reste ! Proposez un article sur
www.selinfo.fr
Permanence
RSA_
Rendez-vous du lundi au vendredi
à la plateforme RSA de Mâcon, au
Conseil général espace Duhesme
18 rue de Flacé. Deux plateformes
vous accueillent également à
Tournus et Cluny, uniquement sur
rendez-vous. Renseignements
au 03 85 39 56 66.
Festival_
Concerts gratuits, spectacles
pour enfants, dégustations de
vin, cinéma en plein air… Du
21 mai au 20 septembre, le
domaine de Champgrenon à
Charnay-lès-Mâcon vous invite
à profiter pleinement de l’été
avec deux festivals : Côté scène
et Côté terroir. Renseignements sur www.charnay.com
Mâconnais — Tournugeois
Classe verte_
Sur les sentiers de la mémoire
Ils
et ces femmes de l’ombre.
Une vingtaine de lieux associés à des
événements de la guerre sont ainsi
expliqués. Une marche a été organisée le 14 juin dernier pour inaugurer
le projet en présence d’un représentant du Conseil général. Puis, l’association des Amis de la résistance a invité randonneurs et férus d’histoire à
s’approprier les lieux.
Renseignements au 03 85 21 02 20.
racontent l’histoire des résis-
Saône-et-Loire pendant
la deuxième guerre mondiale. Les
sentiers de la mémoire en Mâconnais-Tournugeois – situés sur les
parcours des Balades Vertes, promues par le Département – retracent, grâce à des bornes informatives et un livret gratuit disponible
au Comité départemental du tourisme, l’itinéraire de ces hommes
tants de la
Cormatin
Les Poilus ont
leur musée
Montagny-sur-Grosne
Largement utilisé dans l’agriculture,
le cheval de trait rend aussi de grands
services en forêt, dans les chantiers
de débardage. En appoint du tracteur,
il peut transporter des troncs d’arbres
dans des zones escarpées et peu accessibles aux machines.
Technique respectueuse de l’environnement et des sols, la traction animale
est portée entre autres par l’association France Trait qui organise depuis
2004 un concours international de
débardage à cheval dont la cinquième
édition se tiendra à Montagny-surGrosne. Amateurs et professionnels
s’affronteront dans des conditions
réelles de débardage, avec différentes
races de chevaux, au cœur de la forêt.
© j.philipp - Fotolia.com
Un concours de débardage
avec chevaux de trait
En plus de la compétition, l’association organise une table ronde sur cette
technique ancestrale qui bénéficie des
progrès technologiques, le vendredi
19 juin, à la Galerie européenne de
la forêt et du bois à Dompierre-lès-Ormes, à 7 km de Montagny-sur-Grosne.
Concours international de débardage.
Vendredi 19 et samedi 20 juin. Démonstrations, concours et table ronde.
Renseignements au 03 80 67 65 52.
Briquets, bijoux, cadres, broderies…
Les objets du musée du Poilu montrent
la Grande Guerre sous l’angle des tranchées. Entre deux combats, les soldats
y fabriquaient bibelots et instruments
avec les moyens du bord, pour s’occuper. Rassemblés patiemment par un
collectionneur, ces objets qui témoignent du quotidien de la guerre de 1418, sont exposés depuis 2008 au musée
du Poilu de Cormatin. En complément
de l’exposition permanente, des représentations théâtrales sont organisées
tout l’été. Dix comédiens-chanteurs de
la troupe du Passavent décriront la vie
du front dans L’escouade, un spectacle
inspiré de la pièce L’homme éclaté.
Musée du Poilu, Le Bois dernier,
Cormatin. Tél. 03 85 50 16 00.
L’Escouade, représentations les
3, 8, 17, 18 et 24 juillet et les
21, 22, 28 et 29 août.
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Le Pep71, les pupilles de l’enseignement public en Saôneet-Loire, proposent des idées
de sorties ludiques et pédagogiques pour écoliers et collégiens. Que diriez-vous d’une
visite découverte de l’abbaye
de Cluny, d’une escapade dans
les écuries du haras national
ou d’une balade à vélo ?
Renseignements
au 03 85 39 28 45.
Randonnée_
Bitume ou sentier ? C’est au
choix ! Le 12 juillet, à l’occasion de la deuxième édition de
la manifestation Entre monts et
merveilles, les coureurs pourront se donner à fond sur deux
itinéraires, 20 km sur route
et 26 km en pleine nature, de
Charnay-lès-Mâcon à Cluny.
Inscriptions sur
http://pointup.free.fr/course.
htm ou au 06 13 97 71 20.
Rideau !_
La Jurassienne de réparation
raconte la vie d’un petit garage
ambulant, avec le père, Camille Goydadin, le fils Claude,
plus jeune, les mécanos Ali
et Nicolas et le vieux Peugeot
J9... Spectacle en plein air, sur
la place du Champ de foire à
Tramayes, le mardi 30 juin à
22 heures.
www.suivez-le-guide.net
© Elenathewise - Fotolia.com
les cantons
11
C H A R O LAIS
les cantons
B R I O NNAIS
Plateforme
RSA_
Charolles
La maison du charolais
souffle ses dix bougies
Pour fêter les dix ans d’existence de son espace muséographique, la maison du charolais s’est
muée en résidence d’artistes. Un savoureux mélange entre art et agriculture !
N
os charolaises prennent
des couleurs, c’est le
nom de l’événement
qu’organise la maison
du charolais pour célébrer ce dixième anniversaire. De la mi-juin à la
mi-août, une dizaine d’artistes y
seront accueillis en résidence pour
réaliser en public et à partir de gabarits grandeur nature, des créations
originales évoquant la race charolaise et son territoire d’origine.
Vaches peintes, habillées de mosaïque
ou encore nées de branchages… les
œuvres d’art présentées rivaliseront
d’originalité. Utilisant l’art comme média, la maison du charolais poursuit
néanmoins sa mission : promouvoir la
richesse et la diversité du territoire charolais-brionnais, valoriser la qualité de
la viande qu’elle produit ainsi que les
débouchés de la filière.
Chaque œuvre sera parrainée par
une collectivité ou des entreprises
et organismes privés représentatifs du monde agricole. Durant
l’événement, les créations seront
disposées autour de l’établissement.
Proposez un article sur
www.selinfo.fr
Gueugnon
Bourbon-Lancy
L’entreprise PBTP
Gueugnon-Le Creusot
distinguée
Découvrir
le territoire
en canoë
Respecter
les valeurs du dévelop -
s’investir en faveur de l’innovation et de la recherche, être attentif à la sécurité
et à l’environnement font partie
des vingt-cinq critères de qualité
sur lesquels repose l’attribution
pement durable ,
du label fournisseur Areva.
En France, 120 entreprises, dont
huit bourguignonnes ont reçu cette
distinction. Parmi elles, PBTP Gueugnon-Le Creusot est l’unique entreprise de génie civil et de bâtiment à
être récompensée. Félicitations !
Marcigny
Le Kikiristan
raconté en fanfare
Originaires
Kikiristan « le pays
», Schtiv, Dandy Pilsen, Octavio Düffbrau, Vizir
Walstar, Kot Kotinov et Sheik Boozi
du
des gens qui rigolent
se sont réfugiés en Bourgogne du
Sud. N’emportant avec eux que
leurs costumes officiels et leurs instruments, ils ont créé leur association Le Galpon.
Munis d’une batterie de poche, d’un
trombone à palets, de saxophones,
d’un bugle et autres soubassophones, ils proposent une fanfare déjantée qui oscille entre spectacle de
rue et parade. Musique, poésie, gestes et humour sont les ingrédients
de ce collectif pour évoquer leur
pays imaginaire, de l’apogée de son
empire à sa chute. Une performance sonore à découvrir !
Vendredi 26 juin à 20h30 — place
du cours à Marcigny.
N aviguer
Peinture_
Venez admirer les toiles et les
dessins de Jean-Yves Bruyère,
artiste du Roannais lors de son
exposition Le dessin et la couleur
qui se tiendra du 27 juin au 23
août dans les salons du château
de Chauffailles. À l’occasion du
vernissage qui aura lieu le 27
juin à partir de 18h30, le critique
d’art Éric Ballandras présentera
l’œuvre de l’artiste et donnera
une conférence sur les peintres
régionaux, parmi lesquels Marcel Journay. Entrée libre pour
le vernissage et la conférence.
Renseignements à l’office du tourisme cantonal de Chauffailles
Tél. 03 85 26 07 06.
Triathlon_
en
toute sécurité
en canoë ou en
kayak sur des
parcours naturels, découvrir
la faune, la flore et le patrimoine tout en
s’amusant…
c’est ce que propose le parcours
écopagayeur de Bourbon-Lancy
créé par le Comité régional de
Bourgogne de canoë-kayak. Ce
nouveau concept vise à développer le tourisme dans la région
mais aussi à sensibiliser les participants à l’environnement.
Grâce à l’audio-guide embarqué,
le cycle de la rivière et l’histoire
du site n’auront plus de secret
pour vous ! Testez ensuite vos
connaissances en répondant aux
questions posées sur les différentes balises installées le long
des berges. Plusieurs parcours
sont possibles de Gilly à Bourbon et permettent de naviguer
sur la Loire et sur une partie du
plan d’eau Bourbon.
R e n s e i g n e m e n t s e t r é s e r v a tions à l’office du tourisme
de Bourbon-Lancy — Tél.03
85 89 18 27.
N° 6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Digoin, Gueugnon, Charolles,
Chauffailles, Marcigny, La
Clayette et Paray-le-Monial disposent de lieux d’accueil pour
vous renseigner sur le RSA uniquement sur rendez-vous. Pour
connaître ces lieux et prendre
rendez-vous, il suffit de téléphoner au 03 85 81 95 60.
Tous à vos baskets ! Le 4 juillet, la
ville de Gueugnon, en partenariat avec les associations locales,
organise le 6e triathlon vert
Chasez/Gueugnon. De portée
départementale, l’événement
rassemble plus de 160 participants classés dans différentes
catégories et sur trois épreuves.
Coupes et trophées récompenseront les meilleurs ! Renseignements : service des sports de la
ville de Gueugnon — Tél. 03 85
85 80 90 ou 03 85 85 82 50.
Critérium_
Le club d’athlétisme de Parayle-Monial, l’UACB, organise son
14e critérium de 10 km, samedi
6 juin. L’épreuve est ouverte à
tous, licenciés ou non, nés en
1993 ou avant. Départ à 20 heures, boulevard Henri-de-Régnier.
Renseignements : www.uacb.eu
Théâtre_
La Compagnie du
détour propose Modestes propositions, un spectacle de théâtre
burlesque mis en scène par
Agnès Larroque et interprété par
Valérie Larroque et Christophe
Noël. Face à l’augmentation galopante de la population mondiale,
un conférencier et son assistante
cherchent des solutions. Un
spectacle drôle et grave à la fois.
Dès 14 ans.
Salle polyvalente de Génelard –
le 17 juin à 20h30.
invitation loisirs
12
Cet été, rendez-vous aux expositions temporaires des sites du Conseil général
juillet / août
AGENDA expos
!
Écomusée
de la Bresse
bourguignonne
La maison
du Charolais
• Exposition Les potiers
retombent en enfance
Jusqu’au 4 octobre 2009.
(Voir notre article du S&L
Info de mai)
• Nos charolaises prennent
des couleurs !
(Voir article principal page 11)
• Nono Schiehle et Alan
Mantle, les invités de l’été
L’un dessine et l’autre
sculpte. Du 27 juin au 27
septembre 2009.
Renseignements
au 03 85 76 27 16
Horaires d’été : du 15 mai au
30 septembre de 10h à 19h
sans interruption. Tarifs musée
et exposition temporaire : plein
tarif adulte : 6 € / Tarif réduit
7-18 ans : 2 € / Entrée gratuite
en dessous de 7 ans. Tarifs
exposition temporaire seule :
adulte : 3 € / 7-18 ans : 1€
Grottes d’Azé
• Quand les outils racontent
notre histoire
Mise en scène d’outils
anciens, de la collection de
Monsieur Pothier. Jusqu’au
30 septembre.
•1999-2009, La maison du
charolais fête ses dix ans
Week-end festif d’animations
gratuites les 12 et 13
septembre.
Renseignements
au 03 85 88 04 00
Horaires d’été : ouvert tous
les jours de 10h à 18h
Tarifs exposition : (visite libre
avec dégustation). Durée de
visite : 1h30 (1h sans la
dégustation). Adulte : 4.60 € /
Enfant moins de 6 ans : gratuit /
Enfant entre 6 et 12 ans :
2.50 € / Tarif spécial pour les
familles (avec fascicule de
jeux) et sur présentation du
chéquier « Balades en Bourgogne
du Sud ».
Accueil de groupes (scolaires,
clubs…) toute l’année sur
réservation.
Brancion
• Conférence Les espèces
disparues d’Azé
par Alain Argant, docteur en
paléontologie, vendredi 10
juillet 2009 à 20h.
• Animation : « Les visites
guidées du professeur
Azémar » : l’humour
au service de la science.
(Voir notre article du S&L Info
de mai)
• Les fouilles archéologiques
Cet été, l’exposition sous la
halle de Brancion présentera
le résultat des dernières
fouilles archéologiques.
Juin : mardi 23 et 30.
Juillet : jeudi 2, mardi 7 et 28,
mardi 21 journée et soirée.
Août : mardi 4, 11, 18,
mardi 25 journée et soirée.
Septembre : mardi 22 et 29.
Octobre : mardi 6, 13 et 20
• Le savoir-faire des laviers
À l’occasion de la
restauration de la maison
Rabut par l’Association
Tremplin, Homme et
Patrimoine, vous pourrez
assister au travail de la lave
et au travail ponctuel de
tailleur de pierre.
Renseignements
au 03 85 33 32 23
Horaires : ouvert tous les jours
du 1er avril au 30 septembre
de 10h à 12h et 14h à 19h.
Ouvert tous les dimanches
d’octobre.
Tarifs : adulte : 6 € /
Groupe : 4,5 € / Enfants Étudiants : 4 € / Tarif
réduit : 4,5 € / Tarif groupe
enfants : 3 € / Visite guidée :
durée de la visite 1h30.
Température moyenne : 12°
Renseignements
au 03 85 32 19 70
Entrée gratuite sur le site et
les expositions.
Horaires du château :
10h-12h30 et 13h30-18h30.
Tarifs visite du château :
Adulte : 4 € (en visite libre) /
Adulte : 6 € (en visite audio
guidée) / Enfants de 5 à 16
ans : 2 € / Enfants de moins
de 5 ans : gratuit / Tarif
groupe : 3 € par personne
(à partir de 10 personnes).
Musée
départemental
de préhistoire de
Solutré
• À la découverte des
dinosaures
(Voir notre article dans le
S&L info de mars)
Jusqu’au 6 septembre 2009.
Renseignements
au 03 85 35 85 24
Horaires d’été : ouvert tous
les jours de 10h à 18h d’avril
à septembre. Tarifs : adulte :
3,5 € / Groupe : 2,5 € /
Étudiants : 2 € / Entrée gratuite
pour les -18 ans et le premier
dimanche de chaque mois.
Musée
départemental du
compagnonnage
• Il rosa di maggio de
Giuseppe Caccavale
Le musée présente un
ensemble de dessins et trois
pièces en verre, peintes et
réalisées par Giuseppe
Caccavale au Cirva, Centre
international de recherche
sur le verre et les arts
plastiques de Marseille.
Du 28 mai au 5 octobre.
Renseignements
au 03 85 35 22 02
Horaires d’été : ouvert tous les
jours de 10h à 18h sans
interruption de juin à
septembre. Visite audio guidée
F, GB, D, NL. Tarifs : adulte :
3,50 € / Étudiant : 2 € /
Groupe : 2,50 € par personne.
Entrée gratuite pour les moins
de 18 ans et le premier dimanche
de chaque mois.
Galerie
européenne de la
forêt et du bois
Découvrez toute la filière bois
à travers la matériauthèque,
la xylothèque et pénétrez au
coeur de la matière…
• L’art roman décliné en chêne
L’exposition Marcel Monnier
retrace toute l’œuvre de
ce passionné d’art roman.
Plus d’une trentaine de
maquettes : un travail
gigantesque à ne pas manquer.
Renseignements
au 03 85 50 37 10
Ouvert toute l’année du mardi
au dimanche de 14h à 18h.
Tous les jours de 10h à 18h
sans interruption en juillet
et août.
Tarifs : adulte : 4 € / Tarif
réduit : 3,50 € (étudiants,
professionnels du bois) /
Entrée gratuite le premier
dimanche de chaque mois.
Centre Eden
• Escapades nature
Activités encadrées du 6
juillet au 31 août 2009.
Partez en balade et
découvrez les sites si
particuliers du Crâ ou des
Charmes.
Le Crâ (durée environ 3h) :
tous les mercredis.
Départ 9h30.
Le site des Charmes (durée
environ 3h) : tous les jeudis.
Départ 9h30.
Sur la trace des animaux
(durée environ 3h) : jouez au
détective et apprenez à
observer et déchiffrer les
traces et indices laissés par
les animaux : tous les
mardis. Départ 9h30.
Papillons et compagnie
(durée environ 5h, repas hors
sac) : jouez à l’entomologiste,
capturez au filet des
papillons et autres insectes
et apprenez à les identifier :
tous les vendredis.
Départ 10h30.
Et d’autres encore…
• Planétarium
Découvrez les étoiles et
apprenez à reconnaître
les constellations (durée
45 min à 1h) : tous les
mardis, mercredis et jeudis
en juillet-août : 15h30.
Dernier dimanche de chaque
mois jusqu’en octobre : 15h30.
Renseignements
au 03 85 27 08 00
Du mardi au dimanche de
14h à 18h du 4 avril au 4
novembre 2009, ouvert tous
les jours de 10h à 18h sans
interruption en juillet et août.
Tarifs escapades nature :
adulte : 5,34 € / enfant -18
ans : 4,58 € / Tarifs musée et
exposition : plein tarif : 4 € /
Tarif réduit : 3 € (étudiants,
groupe de plus de 10 pers.) /
Entrée gratuite pour -18 ans
et le premier dimanche de
chaque mois.
Retrouvez la programmation complète et proposez des événements sur www.selinfo.fr
N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
13
AIR DU TEMPS
LE CHIFFRE
LA RECETTE
85 471
La corniotte
Versez ½ litre de lait dans une casserole
à fond épais. Ajoutez-y 125 grammes
de beurre, une pincée de sel et
125 grammes de sucre. Faites bouillir
le tout et versez 250 grammes de farine
d’un seul coup en remuant avec une
grosse cuillère en bois. Continuez de
travailler sur le feu pour dessécher la
pâte. Lorsqu’elle se détache bien de la
casserole et qu’elle devient brillante, retirez-la du feu. Continuez à la travailler
jusqu’à ce qu’elle soit tiède. Ajoutez sept
œufs, un à un. Étendez une pâte brisée.
Avec l’aide d’un bol, découpez des
ronds. Placez-y une boule de garniture,
de la grosseur d’une mandarine. Relevez les bords de la pâte de façon à former un tricorne, dorez au jaune d’œuf
et enfournez à four assez chaud pendant vingt minutes.
C’est le nombre de trajets réalisés par
le réseau de cars Buscéphale depuis
son lancement en novembre 2008.
Avec un prix attractif d’1,50 euros et
la desserte des principales communes
du département, l’initiative du Conseil
général connaît un grand succès :
en six mois, la fréquentation a doublé !
fun
© DR
LE BUZZ
éthique
dans la tong
EN HAUSSE
Le soleil donne
Le Fontenois Nicolas Guérin
lance sur le marché français
la première tong éthique et
biologique. La sandale, made
in Thaïland, est fabriquée
avec du caoutchouc naturel.
Dans l’usine, pas d’enfants,
mais des salariés bien rémunérés, travaillant dans des
conditions saines. À l’approche
de l’été, Nicolas Guérin et son
associé thaïlandais Bon Chaï
comptent bien trouver des
enseignes de distribution en
Europe. Après Chambéry, les
tongs devraient bientôt arriver sur les étals chalonnais.
RARE !
Deux villes
timbrées
Avis aux philatélistes et aux amateurs
de belles pierres ! La Poste vient de sortir une planche de dix timbres collector consacrés à la Bourgogne. Parmi les
incontournables escargots et les toits
colorés des hospices de Beaune, figurent deux sites de la Saône-et-Loire : les
remparts d’Autun et l’abbaye de Cluny.
Un conseil : hâtez-vous, la planche est
éditée à 21 000 exemplaires seulement !
Renseignements : www.laposte.fr
La production d’électricité photovoltaïque
explose en Saône-et-Loire ! Il est vrai que
le territoire représente l’un des départements français où elle est le plus soutenue. Entre les aides incitatives de l’État,
de la Région, du Conseil général et de
certaines communes, il n’a jamais été
aussi intéressant d’investir dans une installation photovoltaïque.
Pour la plupart des
particuliers du département, l’investissement se rembourse
en sept ou huit ans.
©
DR
Renseignements :
www.hippobloo.eu
web+
Les voies vertes
Parcourir la Saône-et-Loire à vélo, à pied
ou en roller, c’est possible ! Pour préparer
votre itinéraire, connaître la qualité de
l’air ou encore consulter la météo du
week-end, connectez-vous au site des
balades vertes. Il est disponible à partir
de la page d’accueil www.cg71.fr, dans la
rubrique « autres sites du département ».
N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
VU, LU, ENTENDU
Il est à l’origine
de la construction
d’une maison de quartier
à Mâcon. À Torcy,
il a accompagné
la politique sociale
de la ville pendant
sept ans, de 1991 à 1998.
Mansour Zoberi a été
promu dans l’ordre
national de la légion
d’honneur au titre
de secrétaire d’État
à la politique de la ville.
Il est aujourd’hui directeur
des ressources humaines
pour le groupe Casino.
© Jean-Paul COM
PARIN - Fotolia.c
om
Belle opération marketing ! La
maison de vin Collin-Bourisset,
installée à Crêches-sur-Saône,
a profité d’une expédition
scientifique chinoise pour
envoyer ses crus au pôle
Sud. Parties de Shangaï
en bateau, cinquante
caisses de vin ont parcouru 46 300 km avant
d’arriver à destination,
dans la glace polaire. Les bouteilles
seront dégustées au cours des 173 jours
que durera la mission. De quoi donner
du courage aux deux cents scientifiques
chinois venus installer leur observatoire astronomique !
© Badboy - Fotoli
a.com
om
lia.c
oto
m-F
a
s
e
cl
© Un
Du Beaujolais
au pôle sud
vous en ligne
Donnez votre avis
14
reportages vidéo
> Réactions sur la RCEA
B. Flesch : « il faut savoir que selon sa charge, un poids lourd endommage une
J.P. Collaudin : « j’apporte ma contribution à ce débat en reprenant certains
points exposés ici ou là. « C’est à l’usager de payer, pas au contribuable ».
Le raisonnement est logique, il faut le poursuivre. Ce n’est pas au contribuable certains n’ont pas de voiture - de payer pour l’usage des routes ex-nationales et départementales. Donc implantons des postes de péage à toutes les intersections.(…) Mais
il faudra quand même que le contribuable paie, ne serait-ce que parce que le projet
prévoit que l’état injecte 350 millions d’euros soit le tiers du budget prévu pour la
réalisation de l’ouvrage entre Mâcon et Montmarault. Et il paiera encore lorsqu’il
prendra l’autoroute, en tant qu’usager cette fois !(…) « L’autoroute sera doublée par
les routes existantes ». Ou comment faire du neuf avec du vieux. Il y a 40 ans, la voie
expresse a été créée, justement parce que les voies existantes n’étaient plus adaptées
aux conditions de circulation de l’époque. Pour aller de Cluny à Mâcon, on reprendra
l’ancienne route du Bois clair, appelée aujourd’hui route touristique ? Heureux utilisateurs ! Vous n’irez plus au travail, vous ferez du tourisme !(…) « Si on ne construit
pas une autoroute à péage, la RCEA ne sera achevée qu’en 2047 ». Dit autrement,
« quand on veut noyer son chien, on l’accuse de la rage ». Déjà qu’on a de la difficulté
à prévoir le temps qu’il fera la semaine prochaine!(…) Cette solution de l’autoroute
à péage est présentée comme la seule possible. Ce qui a été réalisé dans la Nièvre, en
Alsace, en Auvergne, en Bretagne, ne serait donc pas possible en Saône-et-Loire et
dans l’Allier ? Tous les citoyens sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres !
Reste maintenant à savoir si, comme cela a été dit, le projet n’est pas ficelé et si les
points de vue exprimés seront pris en compte avant décision ».
© Cluny 2010 / Arrêt sur Images Cluny
chaussée 30 à 40 000 fois plus qu’un véhicule léger ! J’ai appris cela jadis et je le
retrouve écrit ici : « Les autobus et les poids lourds en général sont les véhicules qui
causent le plus de dommages aux chaussées municipales. Les ingénieurs estiment que
l’effet d’un poids lourd sur la chaussée équivaut à 30 à 40 mille fois celui d’un véhicule
léger. » Source : http://ceriu.qc.ca/pls/htmldb/adu?p=209203032025259464 site d’un
BE Ponts et Chaussés. Alors oui, appliquons le principe du consommateur / payeur et
faisons payer par exemple 0.01 centime d’euro aux véhicules légers et 100 à 400 euros
aux poids lourds ! Principe de réalité et politique libérale ne peuvent qu’acquiescer !
Grand seigneur, j’accepte un prélèvement d’impôt à la source de 1 euro… »
Avant-première de Cluny 2010
Equivallée - grand national de Cluny
vos photos
Nature congrue
© Pascal GARNIER
Photo d’une
ancienne grue sur
laquelle la nature
a repris ces droits.
Le futur et le passé
© Claude MARCHAL
Travaux aménagement quartier
de la gare à Chalon.
à vous de faire l’info sur www.selinfo.fr rubrique « participez »
Que ceux qui n’ont pas de connexion Internet se rassurent, ils peuvent faire de même par voie postale et nous écrire à
SEL INFO, Direction de la Communication, Conseil général, rue de Lingendes - 71 026 Mâcon Cedex.
N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
15
tribunes
Les élus de L’UNION POUR L’AVENIR
Transfert de compétences :
« La compensation s’est
bien faite à l’euro près ».
D
epuis cinq ans qu’ils
nu minimum d’insertion (fonds
président aux desti-
de mobilisation départementale
nées de la Saône-et-
pour l’insertion – FMDI – doté de
Loire, les socialistes
500 millions d’euros par an
et communistes entonnent tou-
depuis 2006).
jours le même refrain sur le dé-
Au cours du débat, Alain Rousset,
sengagement de l’État réclamant par là-même encore plus
de moyens, alors que l’État finance déjà plus de 50 % du budget départemental.
Pour clore ce chapitre, s’il en faut,
un débat d’initiative parlementaire s’est tenu le mois dernier à
l’Assemblée nationale concernant
député socialiste et président de
l’Association
des
régions
de
France, a d’ailleurs reconnu luimême que « au moment du transfert, la compensation s’est bien
faite à l’euro près. »
Alors, après les grands discours
contre les actions du Gouverne-
justement la compensation des
ment à longueur de séances pu-
charges transférées aux collecti-
bliques, les Saône-et-Loiriens at-
vités locales.
tendent des actions concrètes
À cette occasion, Michèle Alliot-
pour leur département et pour
Marie, ministre de l’Intérieur, de
l’instant tout ce qu’ils ont vu c’est
l’Outre-mer et des collectivités ter-
l’explosion de la dette, qui sera
ritoriales, a rappelé que le prin-
un lourd handicap pour les an-
cipe d’autonomie financière des
nées à venir.
collectivités a bien été respecté et
que l’État est même parfois allé
au-delà de ses obligations, pour
faire face notamment à l’augmentation des dépenses liées au reve-
Jean-Paul Emorine
Sénateur de Saône-et-Loire
Président du Groupe Union
pour l’Avenir de la Saône-et-Loire
Les élus de la majorité,
GROUPE SOCIALISTE, RADICAL ET DIVERS GAUCHE
Privatisation de la RCEA :
halte à la désinformation !
P
our imposer la privatisation de la RCEA, l’État va
engager une procédure
de débat public. Elle
s’appuie sur de nombreux arguments tronqués, relayés par les
parlementaires UMP de notre département. La question des délais
en fait partie : on prétend aménager
240 kilomètres à 2X2 voies en
cinq ans, et livrer cet ouvrage en
2017. Or, aucun exemple comparable d’un tel investissement réalisé dans ces délais n’est connu.
On dit aussi : « il est préférable que
l’usager, au lieu du contribuable,
finance cette autoroute ». Cet alléchant principe libéral contient sa
face cachée : qu’adviendrait-il de
nos services publics si par
exemple l’hôpital était payé uniquement par les malades ou
l’école publique par les familles
utilisatrices ? Tout simplement
leur privatisation et l’abandon
d’un des fondements de l’égalité
républicaine. Voyons plutôt dans
ce paiement une sanction supplémentaire pour ces salarié(e)s aux
revenus modestes qui laisseront
en route l’équivalent d’un mois de
salaire par an pour se rendre à
leur travail.
« Payer plus pour aller travailler »,
voilà ce que propose cette concession néfaste aux intérêts de notre
territoire. Rappelons aussi le caractère primordial de cet axe routier,
dépourvu d’itinéraires de substitution adaptés à un fort trafic. La majorité départementale refuse la privatisation de la RCEA sur un élément
précis : il est scandaleux qu’un investissement public, payé depuis plus
de trente ans par l’impôt, soit ainsi
bradé à un concessionnaire ; enrichissant au passage quelques actionnaires. Il revient à l’État de prendre
ses responsabilités. Lui-même ayant
cédé ses parts et son contrôle dans
les sociétés d’autoroute, provoquant
les dérives et l’opacité de leurs
tarifs : le voilà bien dépourvu de
moyens pour aménager la RCEA…
pour mieux proposer une concession condamnable.
Rémi Chaintron
Conseiller général de Louhans
3e vice-président chargé des Finances
président du Groupe socialiste,
radical et divers gauche
L’eau en débat
Quels objectifs donner à une Politique et gestion de l’eau
nouvelle politique de l’eau ?
Bernard Dessendre
Conseiller général du canton de Couches
© T. CHASSEPOUX
Trois objectifs simples doivent guider notre réflexion en matière de politique de l’eau : transparence vis-à-vis des usagers, efficacité environnementale et solidarité en faveur des plus démunis et entre territoires.
Sur ce dernier point, le Conseil général a toujours été aux côtés
des communes et des syndicats, soucieux d’inscrire son action
dans une démarche qui tende à aller vers un prix unique de l’eau.
De même, pour assurer la préservation des ressources, la qualité générale de l’eau et la sécurisation des approvisionnements comme de la distribution, le Conseil général, aux côtés
de l’Agence de l’Eau, doit rester un partenaire privilégié des
acteurs de l’eau du département et les soutenir en investissement comme en fonctionnement.
À ce titre, comme beaucoup d’actions en direction des communes, puisse-t-on espérer que les changements annoncés ne
servent d’écran de fumée à une baisse des crédits et à un nouveau désengagement du Conseil général vis-à-vis du territoire.
La solidarité départementale doit jouer pleinement son rôle
dans cette délicate question de l’eau.
La majorité départementale, sous l’impulsion d’Arnaud Montebourg,
ouvre, dès 2009, le chantier de l’eau en se fixant deux objectifs.
Obtenir la transparence du prix de l’eau. L’eau est un bien public
et nous devons en garantir l’accès pour tous. Pour cela, il est nécessaire
de mieux connaître son coût de production et obtenir le prix le plus juste.
Mettre en place une nouvelle politique départementale de l’eau. Une
politique qui permettra de préserver
et protéger les ressources en eau,
mais aussi de soutenir les économies
de gestion.
Le Conseil général dispose déjà d’une
cellule d’appui et de conseil et il est
prêt à aider les syndicats à se doter
d’un outil de mutualisation des
moyens pour le plus grand bien
des consommateurs et des finances
publiques.
N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
Pierre Martinerie
Conseiller général du canton de Mâcon sud
Vice-président du Conseil général
chargé de l’économie
et du Développement durable
16
© J.L. PETIT
Avec les yeux de ...
Jean-Paul Fouchécourt
La "voie" de
I
© T. Chassepoux
En septembre, le célèbre ténor inaugurera sa ferme aux arts à Beaumont-sur-Grosne.
l parcourt le monde et
se produit sur les plus
grandes scènes internationales mais c’est bien
en Saône-et-Loire que Jean-Paul
Fouchécourt se sent le mieux.
« C’est complètement affectif »,
reconnaît-il. Né à Blanzy, où ses
parents et sa sœur habitent
toujours, cet acteur-chanteur
aime la région pour ses
paysages vallonnés mais aussi
parce que c’est ici qu’il a
construit une bonne partie de
sa vie et de sa carrière.
Convaincu que la musique est
sa raison de vivre, le jeune
homme entre au conservatoire
de musique de Dijon dans la
classe de saxophone et obtient
une médaille d’or. Il intègre
ensuite le conservatoire national
supérieur de Paris et enchaînant les récompenses nationales et européennes, devient
un saxophoniste hors pair.
Il enseigne alors cet instrument à Montceau-les-Mines,
Chalon-sur-Saône et au Creusot,
puis s’oriente vers la direction
d’orchestre.
Dans sa maison de Beaumontsur-Grosne, l’artiste a aménagé un laboratoire culturel.
L’espace, composé d’une salle
de concert et d’exposition,
accueillera une résidence pour
les musiciens, un fonds de
documentation musicale (partitions, cds, dvds, livres) mais
aussi une salle de concert
et une galerie. Afin de transmettre aux plus jeunes ses
vingt-cinq années d’expérience, il y animera aussi
des master class. Parmi les
membres du comité d’honneur : Nathalie Dessay !
blanzy
Le village de son enfance. Et plus particulièrement la maison
familiale où il est né — au deuxième étage ! — le 30 août 1958.
Ses parents y résident toujours.
une date
1982
C’est l’année de sa rencontre
avec Cathy Berberian. Au cours
d’un stage qu’il suit au château
de Rully, la diva convainc le musicien polyvalent et promis
à un avenir de chef d’orchestre de modifier son orientation
pour se consacrer au chant.
un objet
Une herse
Suspendue au-dessus
de la scène d’un théâtre
ou d’un opéra, on y accroche
les éclairages. Il aime cet objet
qui fait partie de son quotidien.
.C
T
Investi dans la vie musicale
du département, il crée un
orchestre symphonique à vent
en Bourgogne, l’Orsyve, et
anime de nombreux stages.
Ses rencontres avec Cathy
Berberian et, plus tard, avec
William Christie le conduisent vers l’art lyrique où il se
révèle ténor talentueux, tant
par sa voix que par son jeu d’acteur. Avec plus d’une centaine
de disques à son actif et des
dizaines de spectacles en
préparation, son agenda est
r empl i ju sq u’en 2012. I l
s’accordera néanmoins une
parenthèse enchantée en
septembre prochain, pour
inaugurer la ferme aux arts,
un projet qui lui tient à cœur.
©
Tout d’abord Montceau-lesMines, où Jean-Paul Fouchécourt étudie le piano à l’école
municipale de musique et complète sa formation musicale
avec son grand-père, tromboniste à la fanfare « les Amis
réunis ». Puis ses apparitions
dans les opérettes de la compagnie lyrique locale la « Herse 4 »
dans laquelle sa mère chante,
mais aussi ses vacances passées à Curtil-sous-Burnand…
© T. Chassepoux
un lieu
ha
s se
p ou
N°6 • juin 2009 • Le Journal du Conseil Général de Saône-et-Loire
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