election à la socam : l`artiste musicien, ateh bazore sur la ligne de
Transcription
election à la socam : l`artiste musicien, ateh bazore sur la ligne de
ELECTION À LA SOCAM : L’ARTISTE MUSICIEN, ATEH BAZORE SUR LA LIGNE DE DÉPART Écrit par camer.be Dimanche, 27 Octobre 2013 20:11 La nouvelle a été rendue officielle, le 25 Octobre 2013, au cours d’un point de presse, tenu au lieu-dit Bunker, du rond-point Nlongkak, quartier populaire et animé, situé au cœur de Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. Ateh Bazore, journaliste et artiste musicien, a annoncé sa candidature au poste de président du conseil d’administration (Pca), de la Société Civile de l’Art Musical du Cameroun (Socam), pour le compte des élections qui se dérouleront le 02 novembre prochain. Il bénéficie du soutien d’Elvis Kemayo, grosse pointure de la musique, de l’art et du spectacle Camerounais et, candidat malheureux à la dernière élection au poste de Pca de la Socam. Il a aussi l’appui de certains artistes de renom à l’instar de Guy Manu, l’auteur de la chanson à succès « sous-préfet ». Ses collègues de l’Association des Artistes d’Expression Anglaise du Cameroun (Acem), dont il est membre, étaient également de la partie, pour afficher publiquement, le soutien à leur président. Son atout maître, la connaissance d’un milieu dans lequel il exerce, depuis 1996 lorsqu’il est révélé au grand public lors du concours Jingle Radio Bbc dont il est lauréat. De l’aveu du membre du comité des sages de la Socam, c’est en 1988, qu’il commence à s’intéresser à la question des droits d’auteur, un an après la sortie de son premier album en 1987. Engagement L’auteur de l’album « Yi shintu » [Titre de son premier album Ndlr], promet le redressement de la Socam, et l’amélioration des conditions de vie, des artistes musiciens du Cameroun, par le paiement régulier de leurs droits. Pour motiver ce point fort de sa profession de foi, qui, par ailleurs, a été fortement salué par ses collègues artistes musiciens. Il a présenté ses nombreuses années au service de la riche musique Camerounaise. « Je voudrais mettre humblement, toute mon expérience, et mes compétences acquises, au fil des temps, à votre service. La liste que j’ai l’honneur de conduire est non seulement ambitieuse, mais imaginative et pleine de générosité », a lu le musicien dans sa déclaration liminaire. Ces derniers temps, l’art musical Camerounais et ceux qui le pratiquent, subissent les 1/2 ELECTION À LA SOCAM : L’ARTISTE MUSICIEN, ATEH BAZORE SUR LA LIGNE DE DÉPART Écrit par camer.be Dimanche, 27 Octobre 2013 20:11 égoïsmes des personnes qui gèrent la Socam. Ama Tutu Muna ministre des arts et de la Culture (Minac) intervient régulièrement, pour mettre de l’ordre dans un secteur qui semble échapper au contrôle de l’Etat. Du fait de la cacophonie qui y règne. La Socam est traversée par la plus grave crise de son histoire, que l’on impute en partie, à l’actuelle ministre des Arts et de la Culture, Ama Tutu Muna. Il est reproché à la fille cadette de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, Salomon Tadeng Muna, de ne pas respecter les décisions de la Cour Suprême, lorsque celles-ci sont en sa défaveur. Il y’a quelques mois, Roméo Dika ancien administrateur de la Socam, avait été limogé pour malversations financières et, de nombreuses plaintes pèsent contre lui. Odile Ngaska quant à elle, la Pca sortante, n’a eu la liberté que grâce à la proximité de son époux, avec le couple présidentiel. Son mari, Jean Stéphane Biatcha, est l’actuel secrétaire exécutif des Synergies Africaines, une organisation créée par la première dame du Cameroun. L’héritage de l’équipe sortante s’avère difficile à gérer. Déjà, certains poids lourds du secteur de la musique Camerounaise, invitent les artistes à ne pas aller à l’élection du 02 novembre prochain. C’est le cas de Raymond Tchengang, promoteur musical, qui a tenu un point de presse dans ce sens jeudi dernier. Autant dire qu’Ateh Bazore, en plus de l’adversité annoncée, aura non seulement à convaincre de nombreux artistes à aller aux élections, mais aussi, à choisir son bulletin, dans l’urne. Pour cela, l’artiste n’en démords pas « j’ai des arguments », affirme-t-il. 2/2