Six familles touchées

Transcription

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BONJOUR
BOBIGNY
L E
J O U R N A L
D E
L A
Brecht à
la MC 93
Bernard Sobel
met en scène
Sainte-Jeanne
des abattoirs
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V I L L E
PHOTO : ANNE GAYAN
24/09/08
CO O P É R AT I O N U N I V E R S I TA I R E
Ils ont dit “oui”
L’université
Paris-XIII
a signé une
convention
avec deux
universités,
israélienne
et palestinienne.
La cérémonie
a eu lieu
dans la salle
des mariages,
symbole
d’union. p a g e 5
I n c e n d i e
d e
l ’ A b r e u v o i r
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Depuis vendredi, la solidarité s’organise autour des sinistrés.
H EBDOMADAI RE
N°
443
SEMAI N E
DU
25
SEPTEMBRE
AU
1
ER
OCTOBRE
2008
:
PHOTO : SERGE BARTHE
01-BB
On en parle
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O N E N PA R L E
<2
R E N T R É E U N I V E R S I TA I R E
La note augmente
haque année,les coûts
de la rentrée augmentent pour les étudiants.
Et ce mois de septembre 2008 n’échappe pas à
la règle. Pour le principal syndicat étudiant,l’Unef,la hausse
est de 5,9 % par rapport à l’an
dernier tandis que la Fédération des associations générales
étudiantes (Fage) l’estime à
3,5%.Dans les deux cas,le budget loyer explose les plafonds.
“Le coût du logement augmente en moyenne de 8 % et
représente 44 % du budget
d’un étudiant en 2008 contre
41,2 % en 2007”, souligne la
Fage dans le compte rendu de
son enquête.La galère de la recherche d’appartements en Îlede-France est particulièrement
criante. Le déficit de locations
entraînant des prix exorbitants
sur la région.La Fage parle d’un
loyer moyen étudiant de
554 euros pour Paris contre
396 euros en province. Et encore, ces chiffres dissimulent
de grandes disparités entre les
colocataires,les logements individuels et les résidences collectives gérées par le Crous. À
Bobigny par exemple, il
n’existe à l’heure actuelle aucun immeuble de ce type.Heureusement,une convention signée entre la Ville, le Crous et
l’université de Paris-XIII devrait
permettre de pallier ce manque.1000 logements sortiront
de terre prochainement, non
loin du campus qui voit
chaque jour défiler près de
C
Les étudiants voient leur pouvoir d’achat
baisser alors que leurs frais de scolarité
croissent dans le même temps.
Le logement est le premier visé.
9000 étudiants.“La mairie a
donné le terrain et nous nous
sommes mobilisés pour que
15% d’étudiants de Bobigny accèdent à cette résidence”,précise Jean-Baptiste Alexanian,
vice-président des étudiants
du Crous de Créteil,élu de l’Association des étudiants en médecine de Bobigny (AEMB) adhérente à la Fage.
Nouveaux calculs. La rentrée
qui s’effectue désormais en
septembre – et non plus en octobre – est d’autant plus difficile que les étudiants ne touchent ni bourse, ni aide au
logement ce mois-là. Sachant
que les droits d’inscriptions
s’alourdissent aussi cette année:+ 2,5 % pour la licence et
+ 5 % en master et doctorat.
L’Unef s’inquiète d’autant plus
que la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a annoncé le nouveau
mode de calculs des bourses
sur critères sociaux.Les organisations étudiantes se félicitent
dans leur ensemble de la création d’un sixième échelon et de
l’augmentation de 50 000
boursiers à l’échelon 0, ceux
exonérés des frais d’inscription
et de sécurité scolaire.Toutefois, les critères d’attribution
des bourses ont été simplifiés,
si bien qu’être handicapé,vivre
dans une famille monoparentale ou habiter loin de son lieu
d’étude n’intervient plus dans
les calculs.L’allocation d’installation étudiante,“Aline”,a elle
aussi disparu au grand dam
des organisations étudiantes.
La Fage demande de mettre en
place une allocation de rentrée
de 390 euros et l’Unef le versement d’un dixième mois de
bourse ainsi que l’aide au logement en septembre.
Tutorat. “L’université de Paris-
XIII est la fac qui compte le plus
de boursiers en France”, tient
à préciser Jean-Baptiste Alexanian. “Il ne s’agit pas seulement de problèmes financiers,
mais plus largement d’un déficit de capital culturel.Nos parents ont rarement fait des
études supérieures, nous ne
maîtrisons pas d’emblée les
données de base”,ajoute l’élu
de l’AEMB. L’association, la seconde force étudiante de Paris-XIII derrière l’Unef, s’est
montée pour y remédier.
“Notre premier objet est clairement de faire du social.
Avant que l’association existe,
il y avait un vrai trafic de revente de cours des secondes
années aux nouveaux arrivants.On en était à 400 euros
la matière. Là, pour toutes les
matières,les étudiants paient
60 euros”, détaille l’étudiant
en médecine. L’AEMB a égale-
ment mis en place un système
de tutorat où les élèves de seconde et troisième années aident ceux de première année à
préparer le concours. L’association organise en outre un
concours blanc.“Tout ça, c’est
pour contrer les prépas privés
dont les tarifs sont de 1500euros par an environ”, poursuit
Jean-Baptiste Alexanian. Impossible qui plus est de travailler pour payer ses études si
l’on veut être reçu au concours
de médecine. À partir de la
quatrième année,les stages en
externat (120 euros par mois)
permettent juste de manger
au resto U.Les tarifs passent à
200-250 euros par mois en
sixième année.
Horaires infernaux. Certains
étudiants en médecine sont
cependant obligés,à partir de
la seconde année et jusqu’à
leur spécialisation (7e année),
de cumuler des horaires infernaux avec un job d’appoint.Et
le même phénomène se rencontre à l’IUT où les cours sont
également chargés.“L’égalité
des chances est forcément
biaisée”,s’indigne Jean-Arnaud
Munch, le représentant de
l’Unef pour Paris-XIII.“Comment apprendre dans de
bonnes conditions quand on
doit d’abord se préoccuper de
ses problèmes financiers?”,interroge l’élu étudiant.
Frédérique Pelletier
l’université
de Paris-XIII
est la fac
qui compte
le plus de boursiers
en France.
PHOTO : SYLLA GRINBERG
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ACTUALITÉS
M A N I F E S TAT I O N N AT I O N A L E
J O U R N É E S D U PAT R I M O I N E
PHOTO :WILLY VAINQUEUR
Une ministre
à Bobigny
La ministre de la Culture, Christine Albanel
(au centre), et la maire Catherine Peyge (à droite).
e samedi 20 septembre,
la ministre de la Culture,
Christine Albanel, s’est
rendue sur le site de l’ancienne
gare de déportation,ouvert au
public à l’occasion des Journées du patrimoine.Aux côtés
de la maire Catherine Peyge et
d’Anne Bourgon, responsable
du projet de restauration,
Christine Albanel a pris le
temps d’apprécier la première
phase de travaux accomplis ici,
avec notamment la restauration du bâtiment“voyageurs”.
Visiblement émue par ce qui
C
aura été “un dernier bout de
France”pour les 22407 Juifs déportés à Auschwitz,la ministre
a également évoqué “la part
immatérielle [de ce lieu de patrimoine] qu’est la souffrance,
qu’est le souvenir”, faisant
référence aux membres de
l’Association fonds mémoire
d’Auschwitz (Afma),partie prenante du projet de mise en valeur du site.
Souvenirs, traces d’un passé
tragique, c’est bien ce que révélait le beau travail photographique de Sylla Grinberg,
<3
exposé sur le mur attenant à
la gare.Neuf photographies en
noir et blanc pour faire le lien
entre la gare de Bobigny – à
l’époque où le ferrailleur Lautard occupait le site – et la destination finale,Auschwitz.Un
temps reporter pour la presse
quotidienne nationale, Sylla
Grinberg photographie Bobigny depuis dix ans et mène
parallèlement un travail personnel.“Des photos qui font
sens”pour Christine Albanel,
en arrêt devant une vue du
camp d’Auschwitz-Birkenau
depuis la judenramp… “La visite de la ministre est très importante, relevait Catherine
Peyge.Depuis que nous avons
entrepris la restauration du
site, la parole commence à se
libérer et l’État commence à
montrer de l’intérêt pour les
lieux de mémoire de la Shoah.”
De fait,la gare de déportation
fait actuellement l’objet d’une
réflexion non seulement en
terme d’aménagements patrimoniaux et paysagers,mais
également en terme de contenus.Une transformation “douce et lente”, explique Anne
Bourgon,qui permettra de “révéler l’esprit du lieu plutôt que
de créer ex nihilo une installation scénographique ou architecturale.”
ÉRIC GUIGNET
SÉCURITÉ PUBLIQUE
Touche pas
à ma Poste
es postiers ont débrayé,
mardi 23 septembre,pour
dénoncer le projet de privatisation.Avant de se rendre à
Paris pour la manifestation nationale, les grévistes du 93 se
sont rassemblés à 11h devant
la direction départementale
de la Poste, à Bobigny. Sur les
blousons des manifestants
s’étale la revendication du
maintien d’un service public
de qualité :“Les actionnaires
nuiraient fortement à la santé
de La Poste,des postiers et
des usagers”.En effet,dans
leur combat contre l’ouverture annoncée du capital
de La Poste,les syndicats espèrent un engagement des
usagers.“Ce n’est pas l’affaire des postiers seulement, c’est aussi l’affaire
des citoyens de Seine-SaintDenis”, déclare Magali Ferou,de la Fapt*. Elle indique
L
E
et au centre de rétention administrative du département.
L’occasion pour la maire de présenter la ville-préfecture en
quelques mots et de souhaiter la bienvenue à ces jeunes
policiers qui, pour beaucoup,
découvrent la région parisienne.Quelles premières impressions ont-ils eu de Bobigny ? Un certain nombre
d’entre eux confient avoir cher-
ché – en vain – le centre-ville.
D’autres s’interrogent sur la
manière dont sont perçues les
forces de l’ordre.Un jeune policier,originaire de l’île de la Réunion, indique qu’il a eu “une
bonne impression, du fait du
métissage qu’il a observé”.
L’une de ses collègues,qui vient
de la campagne,déclare en revanche “que toutes ces tours
lui font un peu peur”.Ils seront
quoi qu’il en soit très vite “mis
dans le bain pour effectuer ce
pour quoi ils ont été formés :
interpellations, contrôle routier, interventions sur des
conflits conjugaux, etc.”,
comme le souligne leur commandant. Les quinze agents
de médiation de la Ville étaient
également présents à cette réunion afin de présenter leur
rôle,qui consiste notamment à
renforcer le lien social dans les
quartiers.
DANIEL GEORGES
* Fédération des activités postales et
télécommunications.
POUR LES SERVICES PUBLICS
Création
d’un collectif
Accueil des
D
nouveaux policiers
n compagnie de Pascal
Schillé, adjoint à la Tranquillité publique, Catherine Peyge recevait le commandant Gautheur et vingtcinq nouveaux gardiens de la
paix, mercredi 17 septembre
dans le salon d’honneur de
l’hôtel de ville. Ceux-ci seront
très prochainement affectés
au commissariat de Bobigny,
ainsi qu’à celui de Noisy-le-Sec
que les syndicalistes sont allés
ce matin-là à la rencontre du
public, dans cinq villes du département,pour faire signer la
pétition “Touche pas à ma
Poste!”. Ce texte qui réclame
notamment un “débat public
national sur l’avenir du service
public postal”a déjà recueilli
13000 signatures,dont plus de
2000 en Seine-Saint-Denis.
KARIM NASRI
ominique Berrou,représentant (CGT) du personnel municipal, annonce d’emblée la couleur :
“Nous sommes face à un rouleau compresseur !”. C’est en
ces termes qu’il parle de la
RGPP,la Révision générale des
politiques publiques mise en
œuvre par le gouvernement et
qui pose désormais le problème de l’égalité et de l’accès
pour tous au service public.
Des propos entendus jeudi
dernier à la salle Pablo-Neruda,
lors d’une réunion tenue à l’appel d’une intersyndicale composée notamment de l’Union
locale CGT,du SNUipp 93,de la
FCPE de Bobigny ou encore de
Sud Éducation 93. Le constat
est amer:l’école,la santé,le logement social, les transports
publics,la poste,l’énergie:tous
ces secteurs voient aujourd’hui
leurs services se dégrader,entraînant une remise en cause
sans précédent des droits sociaux et des solidarités acquises à la Libération.Parmi la
quarantaine de participants,
beaucoup ont raconté comment, au quotidien, le service
public est attaqué. On a par
exemple évoqué la transformation de l’OPHLM en Office
public de l’habitat: exit donc
le terme “loyers modérés”.“On
assiste à l’enterrement du service public du logement et le
tout passe comme une lettre
à la poste”, déplore une participante.
Côté santé,cela ne va pas fort
non plus:“La banque du sang
de l’hôpital Jean-Verdier de
Bondy vient de fermer,ils doivent maintenant venir se fournir à Avicenne!”,indique cet infirmier qui évoque également
tous ces patients que l’on renvoie le plus vite possible chez
eux. Face à l’urgence de la situation, reste la question du
type de mobilisation à adopter. Parmi les propositions retenues : la création d’un collectif balbynien de défense des
services publics, qui proposerait une banderole commune
lors des manifestations ou encore l’idée de retranscrire par
écrit toutes les histoires vécues
au quotidien par les agents ou
les usagers afin de les exposer
sur de grands panneaux. Histoire d’alerter l’ensemble de la
D. G.
population…
Actus
PHOTO : JEAN-MICHEL SICOT
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ACTUALITÉS
<4
I N C E N D I E À L’A B R E U V O I R
Jeudi dernier, les
pompiers sont intervenus
sur l’incendie qui
s’est déclaré au n ° 1
du bâtiment de la place
des Nations-unies.
voir le pharmacien du quartier
pour lui renouveler son traitement.D’autres personnes demandent si elles pourront réintégrer leur logement à la fin
de l’opération des secours.
“Certainement pas, réplique
Mme Farnault,représentante de
l’ODH 93,car les appartements
ont reçu beaucoup d’eau.”“J’ai
donc tout perdu”, s’inquiète
une habitante du 2e étage qui,
en raison des travaux de peinture dans son appartement,a
vidé ses meubles et mis toutes
ses affaires par terre. “Je ne
peux pas parler au téléphone”:une femme craque et
éclate en sanglots quand son
fils tente de prendre de ses
nouvelles.
Tout le monde veut comprendre ce qui s’est passé…
“Certes, une entreprise de
chauffage a été missionnée
par le bailleur pour réaliser des
travaux, mais rien n’établit
pour le moment un lien de
cause à effet”, souligne
Mme Farnault, expliquant que
l’urgence est au relogement
des six familles sinistrées.Trois
familles ont déjà été relogées
définitivement par l’ODH 93.
Lundi dernier, la commission
de relogement a poursuivi ses
entretiens avec chaque famille
pour trouver un habitat définitif sur Bobigny. Six jours
après l’incendie, le bâtiment
est toujours interdit d’accès au
public,et le bailleur attend les
rapports d’experts.Avant une
soirée de solidarité avec les sinistrés qui aura lieu dimanche
prochain,le Secours populaire
a lancé un appel aux dons.
KARIM NASRI
M A L A D I E D ’A L Z H E I M E R
Journée d’information
’hôpital Avicenne organise, vendredi 26 septembre,une journée d’information à destination du
grand public sur la maladie
d’Alzheimer. L’initiative, programmée dans le cadre de la
Journée mondiale Alzheimer
– célébrée le dimanche 21 septembre –,a pour but de sensibiliser sur cette maladie qui
touche plus de 800000 personnes en France.“Troubles de
communication dans la maladie d’Alzheimer”,“Place du malade d’Alzheimer dans la ville”,
etc., seront autant de sujets
L
abordés par la directrice d’Avicenne, des médecins spécialistes des Unités mémoire et
gériatrie,la présidente de l’association France Alzheimer 93
ainsi que la maire de Bobigny.
Ils interviendront lors d’une
conférence prévue de 11 h à
12 h,à la salle des fêtes de l’hôpital. Par ailleurs, des stands
d’information seront ouverts
de 9 h à 13 h dans le hall d’accueil central.
À travers ces deux activités,le
public devrait en savoir plus sur
la maladie d'Alzheimer : ses
causes,ses conséquences,son
accompagnement à domicile,
en institution… Notons que les
troubles liés à la maladie d’Alzheimer ou à une maladie apparentée mettent la personne
en difficulté, et progressivement dans l’impossibilité de
se prendre en charge pour un
certain nombre des actes de la
vie quotidienne. Annoncé en
février dernier,le “plan Alzheimer 2008-2012” prévoit l’engagement de 1,6 milliard d’euros supplémentaires pour
accélérer la recherche et améliorer la prise en charge des
K.N.
malades.
Paix.“L’art pour la paix”, c’est le thème de l’exposition installée dans le hall du salon d’honneur
de la mairie à l’occasion de la Semaine de la paix.
Le vernissage a eu lieu vendredi 19 septembre en présence d’élus et de militants du Mouvement de la paix.
tion. Première mesure: ouvrir
les portes de la maison de l’enfance Guy-Môquet pour accueillir provisoirement les familles,choquées par ce qu’elles
viennent de vivre.“Ce n’est pas
un film,aujourd’hui ça se passe
vraiment chez nous”, répète
une maman qui surveille sa
fille attirée par les jeux de la
maison de l’enfance.Les habitants viennent de réaliser qu’ils
l’ont échappé belle, car le toit
du bâtiment a fini par s’effondrer sur le dernier étage. Une
dame souhaite aller tout simplement chercher des médicaments chez elle.“Impossible
pour le moment”,lui rétorquet-on.Sa voisine lui conseille de
Colloque. “La question du rôle de l’État dans la mise
en œuvre des politiques sociales” était au cœur
d’une rencontre internationale organisée à
l’Illustration. Catherine Peyge a pris part à
l’ouverture du colloque, jeudi 18 septembre.
n vent de panique a
soufflé, jeudi dernier,
sur le quartier de
l’Abreuvoir.Peu avant midi,un
incendie s’est déclaré au n°1 du
bâtiment en forme de demicercle de la place des Nationsunies. Le feu a pris sur le toitterrasse de l’immeuble,et très
vite la fumée s’est propagée
dans les appartements. Paniqués, les locataires se ruent
vers l’extérieur. Arrivés sur les
lieux, les sapeurs pompiers
s’attaquent au feu.Par mesure
de sécurité,les secouristes font
aussi évacuer les appartements des cages d’escaliers
n° 2 et 3.Pendant ce temps,la
police met en place un grand
périmètre de sécurité,fermant
à la circulation une partie de la
rue Robespierre. Le premier
maire adjoint, Abdel Sadi, accompagné de membres du cabinet de la maire,arrive sur les
lieux et s’enquiert de la situa-
U
Écolo. À l’occasion de la Semaine européenne de
la mobilité, des navettes fluviales ont été mises en
place, samedi dernier, entre le parc de la Bergère
et le parc de la Villette pour encourager les déplacements de loisirs respectueux de l’environnement.
Actus
04-BB
Exposition. Le centre de médecine physique et
de réadaptation de Bobigny a invité Oh les murs !,
un collectif photo du 10e arrondissement,
à exposer les œuvres d’une dizaine d’artistes.
À découvrir avant le 30 septembre.
Actus
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ACTUALITÉS
<5
C O N V E N T I O N D E C O O P É R AT I O N E N T R E U N I V E R S I T É S
Un symbole fort
obigny a été le théâtre
d’une importante signature de convention
de coopération entre des universités palestinienne et israélienne et Paris-XIII.Cela s’est
déroulé jeudi 18 septembre,en
marge d’un colloque international organisé au campus de
l’Illustration (lire p. 4). Le lieu
choisi pour parapher l’accord
tripartite:la salle des mariages
de Bobigny.“Une salle qui célèbre l’amour. L’amour n’est-il
pas le contraire de l’ignorance?,a déclaré la maire,Catherine Peyge, à l’adresse de
ses hôtes. Cet espace est un
concert de couleurs, tout entier dédié au bonheur et au
partage.”
Le bonheur et la joie étaient en
effet palpables dans cette salle
où l’on a scellé,en présence des
représentantes des ambassades de Palestine et d’Israël,
un accord scientifique certes,
B
Signature de la convention dans la salle des mariages.
bases d’une coopération qui
permettra notamment aux
étudiants de Palestine et d’Israël de venir parfaire leur formation en France. La convention “concerne tous les
domaines : la recherche, l’enseignement,l’échange des étudiants et l’échange de professeurs.Dès 2009,des étudiants
d’Israël et de Palestine vien-
mais ô combien symbolique.
Car les noms de Palestine et
d’Israël ne rimaient plus,
comme le veut si souvent l’actualité, avec les mots de
conflits,désaccords,attentats…
Les représentants de l’université Al-Quds de Jérusalem-Est,
de l’université Ben-Gourion du
Néguev et de l’université Paris-XIII venaient de poser les
dront faire un doctorat à Bobigny ou dans d’autres universités de Paris”, explique Jimmy
Weinblatt,de l’université BenGourion.“Cette coopération
est très importante pour nous,
Palestiniens et Israéliens,parce
qu’elle nous fait réfléchir à
construire l’avenir ensemble”,
a expliqué Eyad Hallaq,chef du
département Psychologie de
l’université Al Quds – première
université palestinienne avec
ses 12000 étudiants. Il a précisé que cette convention allait permettre aux Palestiniens
de “combler le manque
énorme de diplômés”. Ariane
Desporte, vice-présidente du
conseil d’administration de Paris-XIII,a trouvé cette cérémonie “émouvante et intéressante, à la fois d’un point de
vue culturel et politique” et
s’est dit convaincue que la collaboration sera “fructueuse
entre des universités qui ont
beaucoup de ressemblances:
elles sont pluridisciplinaires”.
KARIM NASRI
S C O L A R I S AT I O N D E S M O I N S D E 3 A N S
Parents et élus mobilisés
Comme partout en France,les
familles balbyniennes font les
frais de la réforme de la carte
scolaire: près de 300 enfants
de moins de 3 ans n’ont pas pu
être scolarisés à la rentrée.Élus
et parents se sont donc réunis
au salon d’honneur de l’hôtel
de ville,mercredi 17septembre,
pour décider des actions à mener afin d’obtenir des scolarisations supplémentaires.“Seu-
que parents, enseignants et
élus mobilisés fassent bouger
les choses. Quelques parents
ont pu parler de leur situation:
une maman, supposée reprendre le travail à la rentrée
après son congé parental, explique qu’elle a dû demander
des congés supplémentaires
en attendant que son enfant
puisse être affecté à une école.
Un papa raconte, amer, qu’on
le une action collective peut
obliger l’inspection académique à changer d’orientation”, a plaidé Laurence Blin,
maire adjointe à l’enseignement.En effet,si “l’accueil des
moins de 3 ans n’est plus une
priorité pour l’Éducation nationale,”Laurence Blin rappelle
que “les batailles ont permis
que la classe de La Fontaine
reste ouverte”. Possible, donc,
lui a proposé de prendre sa fille
en classe,“mais seulement jusqu’à midi”.Il poursuit,ironique:
“Faut-il que je prenne un travail à mi-temps pour garder
ma fille ?”. Pour obtenir des
places supplémentaires,voire
le rétablissement de la classe
supprimée à Marcel-Cachin,
les présents ont souhaité une
mobilisation de l’ensemble des
DOROTHÉE THIÉNOT
parents.
CAMPUS DES MÉTI ERS
Prêt dans un an !
un an de l’ouverture du
Campus des métiers et
de l’entreprise, une visite a permis à différentes personnalités de se faire une idée
de l’avancée des travaux, samedi dernier. Le grand centre
de formation, qui complétera
l’offre du campus estudiantin
À
de l’Illustration,accueillera dès
septembre 2009 jusqu’à 3000
personnes. Patrick Toulmet,
président de la Chambre des
métiers et de l’artisanat, porteur du projet,voit dans ce futur outil de formation“un puissant facteur de dynamisme et
de compétitivité”. Preuve se-
05-BB
lon Roger Karoutchi,secrétaire
d’État aux Relations avec le
Parlement, que la France est
“encore capable d’innover et
de mettre en valeur les métiers
de l’artisanat”, le futur centre
fait l’admiration de tous.“C’est
une fierté pour le département et pour notre ville,poursuit Catherine Peyge. Ce nouvel équipement s’inscrit dans
l’axe choisi par l’équipe municipale:Bobigny pour réussir”.
Devant une poignée d’apprentis du Cifap de Pantin et
du CEFC de Bobigny,les représentants du conseil régional et
du conseil général se sont réjouis de ce futur outil d’une
surface totale de 23000 m2 où
se mêleront apprentis en for-
mation,salariés en stage,créateurs d’entreprises,artisans ou
demandeurs d’emplois. Aux
traditionnelles formations
dans les secteurs de l’alimentation, l’automobile, le bâtiment,la vente,la cordonnerie,
s’ajouteront ceux de la petite
enfance,la climatisation,ou la
réparation d’ascenseurs.Conçu
et construit pour répondre aux
critères de Haute qualité environnementale,le campus des
métiers se veut un lieu de vie
innovant avec des espaces polyvalents, comme l’amphithéâtre, le CDI ou le gymnase
couvert.“La structure est lumineuse et modulable,détaille
Bruno Gaudin,l’architecte.Il ne
s’agit pas uniquement d’espaces techniques.Les ateliers,
par exemple,sont des lieux où
l’apprenti se sentira considéré.”
GUILLAUME THÉCHI
À la télé
Le documentaire de Yamina
Benguigui,9/3,mémoire d’un
territoire, passera sur Canal+ le lundi 29 septembre à
20h50.
OPH de Bobigny
Après avoir changé de dénomination, l’Office public de
l’habitat de Bobigny (exOPHLM) a tenu, jeudi 18 septembre, son premier conseil
d’administration. En remplacement du président sortant,
Jean-Thomas Laurent (qui ne
s’est pas représenté pour raisons personnelles),le CA a élu
José Moury, conseiller délégué à l’histoire locale et la
mémoire, à la présidence de
l’OPH de Bobigny.
Précisions
L’entreprise Transimmeubles
précise qu’elle réalise, dans la
ZAC Jean-Rostand,l’immeuble
Le Carré Plazza et non L’Européen 3,comme rapporté dans
une de nos précédentes éditions.Dont acte.
Crèche
L’Association de parents pour
la création d’une crèche parentale à Bobigny (dénommée Apape) organise une réunion de présentation du
projet le dimanche 28 septembre à 14 h, salle Pablo-Picasso (3,rue Carnot,bâtiment
F). Cette réunion précède la
tenue d’une assemblée générale de l’association à 16 h.
Travaux
Des travaux d’assainissement
sur divers réseaux de voirie
sont engagés dans la ZAC de
la Vache-à-l’aise, au sud du
Campus des métiers, sur un
foncier appartenant à la Sidec.
Ces travaux se poursuivront
jusqu’au 15 octobre et nécessiteront l’abattage d’au moins
sept arbres.
Rue Guesnier
Du 6 au 20 octobre se déroulera une enquête publique portant sur le classement de la rue
Guesnier – actuellement voie
privée – dans le domaine public communal. Un commissaire-enquêteur a été nommé
par un arrêté de la maire.
Distinction
La Chambre de commerce et
d’industrie de Seine-Saint-Denis récompense les entreprises
soucieuses de l’environnement.Le prix “Éco Trophées 93”
sera décerné aux entreprises
lauréates, jeudi 25 septembre
à 11h30,lors d’une cérémonie
au parc de la Bergère où se
tient la Biennale de l’environnement (voir p.8-9).
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INFOS VILLE
MENUS
RESTAURATION SCOLAIRE
SEMAINE DU 29 SEPTEMBRE
AU 3 OCTOBRE
Lundi 29: concombre sauce
bulgare, poulet rôti, pâtes,
yaourt nature, poire au sirop.
Mardi 30: salade vosgienne,
mitonné de porc ou sauté de
veau,petits légumes,emmental, fruits de saison.
Mercredi 1er : salade de tomate, épaule d’agneau,
bûche chèvre,dattes fraîches.
Jeudi 2 : salade mêlée à la
vinaigrette,suprême de hoki,
haricots verts, fromage frais
nature, chou vanille.
Vendredi 3 : velouté de
potiron, cannellonis/salade
verte, camembert, pomme.
ront l’histoire de la ville, ses
nombreuses activités, ses services à la population,ainsi que
ses projets urbains pour les années à venir. Puis le samedi
11 octobre,un tour de ville avec
un guide est prévu de 14h30 à
16h30.Afin de préparer ces rencontres,les nouveaux arrivants
doivent retourner à l’Office de
tourisme,au plus tard le 30septembre,le bulletin d’inscription
reçu à domicile.
OTSI, 125 bis, avenue Jean-Jaurès,
93000 Bobigny.Tél. : 01 48 30 83 29.
PROPRETÉ
Encombrants
La collecte des “monstres” se
fera le vendredi 26 septembre
pour le secteur 4, le samedi
27 septembre pour le secteur 3,
le lundi 29 septembre pour les
cités Chemin-Vert,Hector-Berlioz,Karl-Marx et Paul-Eluard.
Regardez les pages 115,116,117 et 118
des Clefs pour Bobigny 2008-2009
pour connaître votre secteur.
ACCU EI L
Nouveaux
arrivants
L’Office de tourisme invite tous
les nouveaux Balbyniens à un
petit-déjeuner de bienvenue au
salon d’honneur de l’hôtel de
ville, le samedi 4 octobre de
9h15 à 11h45. Autour d’un petit-déjeuner, des responsables
des services municipaux, de
l’Office de tourisme et des élus
du conseil municipal présente-
Dératisation
La troisième opération de dératisation de l’année débutera
le lundi 29 septembre. Elle
comprendra la dératisation
des égouts et des bâtiments
communaux. Afin de renforcer l’efficacité de cette action,
des points de distribution gratuite de produits raticides seront mis en place le mercredi
1er octobre de 10 h à 12 h sur le
marché de La Ferme et le jeudi
2 octobre de 10 h à 12 h sur le
marché Édouard-Vaillant.
AT E L I E R S
Chants du monde
Rendez-vous le vendredi 26
septembre à 18 h à la Maison
des parents pour participer à
un atelier chants du monde
animé par Marie Estève,chanteuse:“Dans la ville monde, à
partager,savourer,transmettre”.
Maison des parents, 32, rue Berlioz
à Bobigny.Tél. : 01 48 45 84 63.
Théâtre
>
1er octobre
M AIRIE ANNEXE E PSTEIN
>
8 octobre
HÔTEL DE VILLE
>
15 octobre
M AIRIE ANNEXE R ACINE
>
22 octobre
M AIRIE ANNEXE AILLAUD
Les ateliers hebdomadaires de
théâtre proposés par la Fox
Compagnie (enfants à partir de
7 ans, ados et adultes) reprendront le mercredi 1er octobre à
la salle Max-Jacob. Les inscriptions sont déjà ouvertes.
atelier. Cours et inscriptions
tous les mercredis à 19h30 au
19,rue Karl-Marx,rez-de-jardin
(plaque sur la porte).
Contact: Nathalie au 0672153554.
E-mail: [email protected].
ENTREPRISES
Loi Handicap
Vous désirez intégrer des salariés reconnus travailleurs
handicapés et baisser votre
contribution à l’AGEFIPH:alors
le Diagnostic court vous est
destiné. Outil personnalisé
pour chaque entreprise de 50
à 500 salariés, le Diagnostic
court, proposé par Unirh 93,
est une véritable opportunité
à saisir par les entreprises de
Bobigny. Le rapport donné à
l’issue de l’étude est un support d’aide à la décision permettant d’intégrer cette problématique dans la politique
globale des ressources humaines de votre entreprise.
Contacts : Muriel Derouet Cimolai,
Katia Normal et Philippe d’Alançon
sur [email protected] ou au
01 48 19 88 63.
CCA S
Cimetière
Le CCAS organise un transport
pour les retraités désirant se
rendre au cimetière intercommunal le 1er mercredi de
chaque mois.Le prochain rendez-vous est donc fixé au mercredi 1er octobre.
Rendez-vous : angle rue Gallieni/
Victor Hugo à 13h55,Passerelle à 14h,
Croizat à 14 h 10, Chambre de Commerce à 14 h 15, Sémard à 14 h 20, Six
Routes à 14 h 25, Monmousseau à
14 h 30, Étoile à 14 h 40, Racine à
14 h 45.
Retraités
Inscriptions à l’hôtel de ville (1er
étage) à partir du 29 septembre pour les ateliers suivants : chorale, dessin/peinture, initiation à l’anglais,
atelier mémoire pour les débutants et les confirmés, initiation à l’informatique,
théâtre, cuisine. D’autre part,
le CCAS et le service santé de
la ville de Bobigny se sont associés pour que les personnes
âgées de 60 à 75 ans puissent
faire un bilan de santé complet par un médecin du CPAM.
Fox Compagnie, 1, rue du Luxembourg à Bobigny.Tél. : 01 48 96 85 85.
E-mail : [email protected].
Inscriptions et renseignements au
01 41 60 93 28.
Photo
Nouveau kiné
L’ACB Photo propose à tous les
passionnés de rejoindre son
SANTÉ
Installation d’un nouveau kinésithérapeute sur Bobigny :
Melle Elvire Noubissi Wouasi au
11, rue Carnot.
Tél. : 01 48 30 48 35.
Assurancemaladie
L’accueil des assurés balbyniens
se fera désormais du lundi au
vendredi de 8h30 à 17 h à l’Immeuble Européen 2 – 23-213,
avenue Paul-Vaillant-Couturier
(entrée promenade Jean-Rostand), ainsi que les mardis et
jeudis de 8h30 à 12h30 et de
13h30 à 16h30 au bureau d’accueil de l’hôpital Avicenne.
N’oubliez pas que de nombreux
services peuvent être effectués en appelant le 36 46 ou sur www.ameli.fr
AV I C E N N E
Conférence
Une conférence sur le thème
de la psychiatrie transculturelle
est organisée le mardi 7octobre
de 14h à 18h à la salle des fêtes
de l’hôpital Avicenne.
Au programme notamment,
des conférences sur le thème
“Une approche transculturelle:
de la psychiatrie à la médecine” ; “Devenir parents en
exil”… À 16 h 15, un film sur la
consultation transculturelle
d’Avicenne sera diffusé.
Inscriptions avant le 29 septembre:
[email protected].
fr ou 01 48 95 50 94.
URGENCES
PHARMACIES DE GARDE
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE
NGUYEN KHAC VINH
11, place Gabriel-Péri,
Dugny
INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS
• Mme Casaleggio,
Mme Pineau, Mme Chabot,
Mme Feuilloy
31, rue Alcide-Vellard
Tél. : 01 48 30 88 14
• Mme Barros
82, rue de l’Étoile
Tél. : 01 48 32 80 05
• M. Marquion,
Mme Mercier
26, avenue Édouard-Vaillant
Tél. : 01 48 91 30 92
• Mme Larive, Mme Duclot
Tél. : 06 86 40 40 72
26, avenue Édouard-Vaillant
AMBULANCES
• 01 48 50 16 89
• 01 48 31 13 10
URGENCES MÉDICALES
La nuit, les dimanches
et les jours fériés.
Tél.: 0148321515
ou 06 09 11 78 56
SOS SUICIDE PHÉNIX
Tél.: 0140444645
lMini-randonnées : vendredi
3 octobre au bois de Boulogne.
Tél. : 01 48 96 25 73.
CHANSON
Chœur
de Bobigny
ÉLECTIONS
Caisse de retraite
Le 2 décembre prochain auront
lieu les élections des représentants à la Caisse de retraite de
la fonction publique.La liste des
agents retraités des différentes
fonctions publiques, habitant
Bobigny,est consultable au rezde-chaussée de l’hôtel de ville
jusqu’au 28 septembre.
Toute réclamation doit parvenir
avant cette date à la Direction des
ressources humaines, au service des
relations sociales, 3e étage.
Tél. : 01 41 60 94 43.
S P O RT
Randonnées
Prochaines sorties organisées
par le service des sports:
l Randonnées : vendredi 26
septembre à Dourdan, vallée
de Chevreuse.
lBowling de la Chapelle:mardi
30 septembre.
Le chœur de Bobigny accueille
tous les apprentis chanteurs,les
mardis de 18h à 20h au conservatoire Jean-Wiéner.
Renseignements : Josiane Collard
au 01 41 60 93 81 et Patrick Le Ster au
01 41 60 96 36/38.
ALLÔ,
LA MAIRIE ?
STANDARD 01 41 60 93 93
FAX : 01 41 60 93 00
www.bobigny.fr /
Mél: [email protected]
HORAIRES D’OUVERTURE
DU LUNDI AU VENDREDI 8 H 30 > 11 H 45
13 H 30 > 17 H 30. LE SAMEDI DE 9 H À 11 H 45.
ATTENTION : LE PREMIER JEUDI DE CHAQUE
MOIS, LA MAIRIE OUVRE SES PORTES
L’APRÈS-MIDI À PARTIR DE 15 H.
AFFAIRES SCOLAIRES 01 41 60 95 91
SERVICE MUNICIPAL DE LA JEUNESSE
01 41 60 04 53
ACTIVITÉS CULTURELLES
01 48 96 25 75
48 96 25 60
CENTRES DE LOISIRS 01 41 60 95 67
SERVICE VOIRIE 01 41 60 95 04
SERVICE SOCIAL 01 41 60 99 50
SERVICE HYGIÈNE 01 41 60 95 44
SPORTS 01
COLLECTE SÉLECTIVE ET PROPRETÉ
08 00 093 001
07-BB-Gens d'ici
24/09/08
12:28
Page 7
LES GENS D’ICI
< 7
KARIM HACH EMI
Étoile balbynienne
Doté d’une volonté farouche,Karim Hachemi a décidé de consacrer
sa vie à la danse. Il vient d’intégrer une école prestigieuse
et rêve de monter sur scène tous les jours. Portrait.
l y a des moments
où l’on a juste envie de tomber tellement on est fatigué ! Mais moi, je ne lâche
jamais l’affaire. En fait,
j’adore ça,être à la barre,faire
un dégagé,une demi-pointe
puis une pointe. Moi qui
n’étais pas hypersportif, je
suis en train de prendre des
muscles !”,confie Karim,né
le 26 juin 1989 à la clinique
de La Ferme de Bobigny. Le
jeune homme se déplace
avec grâce et parle avec
gourmandise. C’est un pur
Balbynien,qui a grandi dans
le quartier du Pont-de-Pierre,
a étudié au collège République et au lycée Louise-Michel, avec une parenthèse
entre les deux au lycée Delacroix de Drancy.“En arrivant à République,je sortais
d’une école privée. On m’a
alors beaucoup mis la pression, on me rabâchait sans
cesse : “Ne mange pas de
porc, fais ta prière, etc.” Et
puis faire de la danse pour
un rebeu,c’est loin d’être évident !”souligne-t-il.
Début au conservatoire. De
l’âge de 10 à 12 ans, Karim
s’est en effet essayé à la
danse jazz et contemporaine.
“Ma sœur en faisait à l’époque,
je la voyais sur scène et cela
m’a donné envie. Je me suis
donc lancé,j’étais le seul parmi
mes copains,mais je ne m’assumais pas encore.J’ai fini par
arrêter. Les moqueries des
autres y étaient sans doute un
peu pour quelque chose”,
glisse-t-il.Mais il en fallait plus
pour décourager celui qui dit
aimer beaucoup sa ville.“Il n’y
a pas que des voyous ici
contrairement à ce que pensent certains.Bobigny,ce sont
mes racines, je sais d’où je
viens. Pourtant, je sais que je
partirai car j’ai envie de faire
ma vie. C’est le rêve de tout
jeune,non ?”Et au cœur de ce
rêve, il y a la danse, bien entendu,que Karim a commencé
à apprendre au conservatoire
Jean-Wiener.“Ce conservatoire,
c’est un peu ma maison ! C’est
“I
vrai qu’au départ, je faisais
avant tout de la danse pour
monter sur scène,pour m’éclater. Mais grâce à l’un de mes
professeurs, Omar Taïebi, j’ai
découvert une autre facette :
la technique,le travail.Moi qui
étais un peu fou fou,j’ai appris
une manière d’être,une façon
de me comporter. Omar est
mon dieu,c’est vraiment lui qui
m’a poussé : c’est une perle
rare, Bobigny a bien de la
chance de l’avoir ! Aujourd’hui
encore,je peux l’appeler n’importe quand, lui demander
conseil.Je crois que je pourrais
parler de lui pendant des
heures.”
Grande famille. Autre personne qui suscite son admiration : Sylvie Guillem, née en
1965 et originaire de Drancy,
entrée à l’Opéra national de Paris à l’âge de 12 ans et engagée
dans le corps de ballet à 16.
“Elle a déjà tout fait,toutes les
compagnies du monde. Elle a
une de ces souplesses, un
corps… C’est la perfection ! Je
l’ai vue à Cannes,au Palais des
festivals.Pendant les trois premières minutes,elle a simplement bougé ses bras,seule sur
scène.C’était impressionnant,
magnifique !”L’année dernière,
Karim l’a passée à Mougins
(Alpes-Maritimes), à l’École
supérieure de danse RosellaHightower. “Je voulais vraiment intégrer cet établissement car les cours dispensés y
sont excellents.Ce fut une année inoubliable qui m’a permis
de faire beaucoup de rencontres. J’ai maintenant des
amis italiens,péruviens,grecs,
etc.On est un peu comme une
grande famille. L’ambiance y
était décontractée,sans doute
plus qu’à l’Opéra de Paris, où
j’ai entendu dire que certains
“Bobigny,ce
sont mes racines.
Pourtant,je sais
que je partirai
car j’ai envie
de faire ma vie.”
danseurs retrouvaient parfois
du verre pilé dans leurs
pointes… Et puis j’ai adoré la
Côte d’Azur. Sauf pendant
l’été : il n’y a plus que des riches,c’est pas terrible !”
Coup de pouce. Karim dit
avoir désormais beaucoup de
soutien autour de lui, notamment de la part de sa mère qui
l’aide énormément.Il a également apprécié le coup de
pouce financier de la Ville en
étant l’un des premiers bénéficiaires du Contrat de réussite
solidaire que la municipalité a
mis en place,ce qui lui a payé
une partie des frais de scolarité (l’école coûtait 8 000 €
à l’année). “Remerciez Catherine Peyge, s’il vous
plaît !”,demande-t-il sincère.
Car Karim en convient,“l’un
des problèmes du monde de
la danse, c’est que c’est un
milieu qui est fait pour ceux
qui ont de l’argent. Quand
on voit qu’il faut compter
90 € pour une paire de
pointe ou 48 € pour un collant…”,se désole-t-il.Depuis
la rentrée,Karim étudie à L’École-atelier Rudra-Béjart de
Lausanne.“J’ai été pris par
miracle”, jure-t-il. Les cours
s’étalent du mardi au dimanche,de 9 h à 19 h.On y
enseigne les danses classique, moderne, les répertoires de Maurice Béjart et
de Martha Graham, le placement vocal, les chants
classique et moderne, les
percussions, le jeu théâtral
mais aussi le kendo,qui aide
à maîtriser son corps.“Je vais
continuer à m’améliorer
techniquement. Je dois accumuler de l’expérience scénographique. En deuxième
année,des voyages sont prévus,en Inde et au Japon :j’ai
hâte ! Au bout de deux ans,on
est censé passer pro.C’est mon
rêve car j’aimerais intégrer une
grande compagnie,comme la
Kylian, la Forsythe ou celle de
Thierry Malandain. Je les
adore :quand je les regarde,je
fonds !”
Pas de repos. Tout cela lui
laisse-t-il le loisir d’avoir
d’autres centres d’intérêt ? “Ah
non, c’est fini, je n’ai plus le
temps ! De toute façon,je déteste les vacances.Je ne me repose jamais :je travaille comme un malade ou alors je ne
fais rien du tout”,lâche le jeune
danseur,qui a rendez-vous cet
après-midi-là avec une journaliste de M6. Karim, le petit
danseur qui monte, qui
monte… Avant de partir pour
la Suisse,il l’assure :“À la vie à la
mort,j’y arriverai !”
Daniel Georges
photo : Sylla Grinberg
08-09-BB Reportage
24/09/08
12:29
Page 8
ÉVÉNEMENT
<8
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Une biennale élém
Crise énergétique,changements climatiques,risques
sanitaires…
Les questions du
développement
durable peuvent
angoisser,
surtout si on ne
comprend pas
bien les enjeux.
Pendant quatre
jours,la 5e Biennale de l’environnement organisée par le
Conseil général
abordera les
thèmes principaux:biodiversité,construction
écologique,
plan climat.
Présentation.
ous la grande halle du
parc de la Bergère, six
grands pôles thématiques : l’eau, l’air et
l’énergie,la terre et la vie,aménagement et habitat durable,
transports et déplacements,et
enfin recyclage et valorisation
des déchets. Forums et ateliers-débats réuniront des spécialistes pour apporter des
éclairages scientifiques, techniques et politiques. Enfin la
biennale Terre en tête,ce sont
aussi de très nombreux spectacles,des expos,des jeux,des
animations, des expériences
échangées,et pour la première
fois un forum emploi.
S
DU 25 AU 28
SEPTEMBRE
PARC DE LA BERGÈRE
Entrée gratuite.Des navettes à cheval,accessibles aux personnes à mobilité réduite, partiront de la gare
routière,samedi et dimanche de 13h
à 18h.
Programme :
www.seine-saint-denis.fr.
Forums
SAMEDI 27 SEPTEMBRE
DE 15H À 16H30 (SALLE FORUM)
Résisterons-nous
au choc pétrolier ?
Quelles modifications des
comportements et des sociétés faudrait-il envisager? Nos
modes de vie sont-ils négociables ? Quels rôles, quels
moyens, quelles perspectives
et avancées pour la recherche
scientifique et technique?
Doit-on dire halte
à la croissance ?
Faut-il interdire
les pesticides ?
DE 15H30 À 17H (SALLE FORUM)
Quels sont les effets connus,
aigus et retardés, des pesticides sur la santé? L’agriculture
biologique peut-elle à elle
seule assumer la production
nationale et mondiale? Est-elle
assez productive? Quelles informations pour les consommateurs?
SAMEDI 27 SEPTEMBRE
Slam Beatbox 100 %
biovégétal PAR VÉGANESH
DE JEANNE SUSPLUGAS
DE VALENTIN SOUQUET
Expo photo
Parasol/lampadaire
D’ERIC VAN OSSELAER ET LA CIE
LES FACTEURS SAUVAGES
Quelle est l’information pour
les consommateurs concernant les OGM, la présence de
pesticides ou l’ionisation des
aliments? La logique actuelle,
qui a conduit à un accès en
quantité suffisante à l’alimentation, favorise-t-elle aujourd’hui un accès en qualité?
Mass destruction,
Installations
Le mobilier urbain peut être
gai:est-ce un banc,un parasol,
un lampadaire,une douche sonore? Venez avec votre baladeur MP3 ou une clé USB vous
“plugger”à l’objet…
Notre alimentation
présente-t-elle des
risques pour notre santé ?
tous les visiteurs qui le souhaitent pour découvrir la biennale en s’amusant. Un tirage
au sort,organisé le dimanche
28 septembre, permettra de
gagner de multiples cadeaux
(vélos,stages de poney,etc.)
Quelle place les médicaments
et leur consommation prennent-ils dans nos sociétés?
DE 16H30 À 18H (SALLE FORUM)
Les logiques économiques libérales sont-elles compatibles
avec le développement durable ? Faut-il tendre vers la
croissance zéro ou la décroissance?
DE 14H À 15H30 (SALLE FORUM)
nétaires.Sans tuyau,plus d’irrigation, plus d’eau courante,
plus de tout-à-l’égout, plus
d’électricité,plus de villes.Une
œuvre pour se questionner sur
les conséquences de la disparition de l’eau,d’un paysage et
d’une culture.
Le Cyclophone,
Installation mécanique,acoustique et participative,le Cyclophone est un vélo qui produit
de l’air et active des instruments à vent.Et c’est plus drôle
à plusieurs cyclistes.
Tout-à-l’égout
DE CAMILLE GOUJON
Une représentation géo-poétique de notre monde de
plomberie et de ses fuites pla-
Les réfugiés climatiques
DU COLLECTIF ARGOS
Une rencontre avec les premiers “réfugiés climatiques”.
De l’Alaska où se pose le problème du dégel des sols arctiques, aux îles Tuvalu, Maldives et Halligen pour illustrer
la montée du niveau des mers,
en passant par le Tchad et la
Chine gagnés par la désertification, le Bangladesh qui subit l’inondation des deltas, le
Népal victime de la fonte des
glaciers ainsi que les États-Unis
où les cyclones sont de plus en
plus violents.
Animation
Spectacles
Délicieuse dégustation de
textes garantis 100% engagés,
rythmés par des performances
simultanées de “beat-box”.
DE 11H À 12H; DE 15H15 À 16H15; DE
17H30 À 18H30 SOUS LA YOURTE
Y’a pas d’arête
dans le plastique,
PAR LA CIE L’ATELIER THÉÂTRE
DE MARIONNETTES
Un sac-poubelle envahit une
grotte sous-marine pleine de
vie…
DE 13H30 À 14H30, SALLE FORUM
Plongez !
PAR THERESA AMOON
Récits de vie, quand la sécheresse est un défi de tous les
jours.
DE 14H À 15H15, SOUS LA YOURTE
Le Jeu de piste PAR L’ASSOCIATION LE TEMPS PRESSE
Le paradoxe de l’Erika
Un jeu de piste sera proposé à
Qui pourrait croire que la ma-
PAR LA CIE LA TRIBOUILLE
08-09-BB Reportage
24/09/08
12:29
Page 9
ÉVÉNEMENT
<9
É C O L E PAU L - L A N G E V I N
Ornithologues
en herbe
ément terre L
vous raconte l’histoire du dernier bateau de marchandise
qui a circulé sur le canal du
Midi jusqu’en 1989.
DE 17H À 18H, PÉNICHE SAN ANTONIUS
Musique tzigane
PAR LA CIE ÉMIGRANTE
Imaginez une diagonale qui
partirait du Moyen-Orient,passerait par la Grèce,la Sicile,l’Andalousie et finirait sa course en
Europe Centrale…
DE 18H À 19H, SUR LA SCÈNE
Et aussi:documentaires,films
de fiction et art vidéo,toute la
journée à la salle de projection.
Tchernobyl ou donner à
voir l’invisible PAR
PATRIMOINE SANS FRONTIÈRES
PHOTO : DR
Courts-métrages et performances contées.
DE 10H À 13H, SALLE FORUM
Récits du monde,
l’invisible, le vivant et le disparu,l’infiniment petit et l’infiniment grand…
DE 15H À 16H, ARÈNE PORTO ALEGRE
Lectures amérindiennes
Voir détails ci-dessus.
DE 14H À 15 H, SOUS LA YOURTE
C’est le paradis !
PAR THERESA AMOON ET
MOHAMED BELDJOUDI
Bienvenue dans le 9-3, dans
une cité où se côtoient les cultures du monde entier.
DE 16H15 À 17H30, SOUS LA YOURTE
La terre entre mes mains
PAR LA CIE ET VOILÀ LA TERRE
Trois comédiens et dix marionnettes pour un voyage onirique autour du monde. Une
pièce qui présente l’ensemble
des questions d’environnement d’une manière scientifiquement rigoureuse.
DE 16H30 À 17H30, SALLE KYOTO
PAR CATHELIJNE BACHRACH
rée noire de l’Erika ou les accidents de la route,entre autres
catastrophes, sont favorables
à la fameuse croissance du
Produit intérieur brut (PIB)?
DE 15 H À 16H30, ARÈNE PORTO ALEGRE
Saurons-nous trouver l’arbre à
souhaits? L’araignée du Sénégal pourra-t-elle nourrir sa famille sans labeur?
DE 11H À 12H; 15H15 À 16H15;
17H30 À 18H, SOUS LA YOURTE
Concert Brass-Band Jazz,
Lectures amérindiennes,
79 jours, globalization
world, PAR LA CIE LES
Et aussi…
PAR MARIE FAVREAU
ET RALF NATAF
Textes d’Indiens d’Amérique
du Nord recueillis entre les XVIe
et XXe siècles.
DE 16H15 À 17H15, SOUS LA YOURTE
Sortie d’Usine,
PAR NICOLAS BONNEAU
Nicolas Bonneau a collecté des
paroles d’ouvriers. La voix
d’une classe ouvrière dont on
semble parfois oublier qu’elle
existe encore.
DE 16H45 À 18H, ARÈNE PORTO ALEGRE
Parade Jardins Migrants,
TAMBOURS BATTANTS
Embarquez sur le vol WTO 79
à destination de la 4e Guerre
mondiale et vivez le grand frisson… Les frères Mac Arthur
vous invitent à faire le tour du
monde de la mondialisation.
DE 12H À 13H, DANS LA CRIQUE
Concert afro-Jazz
La Compagnie Tribeqa transpire le groove, l’africain-caribéen et l’américain,l’ethnique
et l’urbain.
PAR LA CIE KMK
L’Arbre du voyageur
Des brouetteurs jardiniers,des
robes à roses et des musiciens
s’échappent du jardin pour virevolter et jouer en live dans
les allées de la biennale.
15H30 À 18H, EN DÉAMBULATION
PAR TERRE DE JADE
Pinardier 89,
Humus PAR LA CIE LES
PAR L’ASSOCIATION REMISES À
FLOTS ET THÉÂTRE EMBARQUE
ENFANTS DU PARADIS
À bord d’un bateau accosté le
long du canal de l’Ourcq, on
Un tour du monde de contes
traditionnels mis en scène et
en musique.
DE 14H À 15H, AU KIOSQUE DE VIA LE
MONDE (MARCHÉ FERMIER ET SOLIDAIRE)
L’humus est un jeu sensoriel,
vocal et corporel à deux, une
circulation entre le visible et
PAR LA CIE LULU ET LES
COMETS ALL-STARS
Brass-band distillant une musique aux sonorités jazz,funk,
salsa,reggae voire slaves.
왘Un
salon du jardinage où
piocher conseils et astuces.
왘Une ferme pédagogique
avec de nombreux animaux et
des animations sur les produits
de la ferme, comme le lait, le
beurre,les œufs,les fruits et les
légumes.
왘Des animations sur le canal
de l’Ourcq: canoë-kayak, barques,pédal’eaux…
왘Le restaurant saveurs du
monde propose des spécialités des cinq continents.
왘Le marché fermier et solidaire expose et vend ses produits fermiers, issus de l’agriculture biologique et du
commerce équitable.
왘La librairie présente des ouvrages liés aux questions de
l’environnement,de l’écologie
et du développement durable.
왘L’espace emploi-formation
informe sur les filières d’études
liées à l’environnement avec,
pour la première fois cette année,un forum emploi.
Sylvie Spekter
’an dernier,ils avaient 10
ans et traquaient la mésange au parc de la Bergère. Pas au lancepierres, mais au micro et
accompagnés d’ornithologues. Les
enfants de CM2A de
l’école Langevin et leur prof Hélène Maouchi ont participé à
l’opération “Écouter pour voir
les oiseaux.”En trois ans, les
scientifiques du Centre
ornithologique Île-de-France
(Corif) ont appris à près de 750
enfants de la région à reconnaître le chant de la fauvette
babillarde, les improvisations
de la grive musicienne,et à différencier la bergeronnette des
ruisseaux de la bergeronnette
grise.La plupart du temps,les
élèves n’allaient pas très loin.
En Seine-Saint-Denis,il y a toujours un parc à proximité.
“Pour moi, explique Hélène
Maouchi, c’était une façon vivante de leur apprendre cette
partie du programme scolaire
qu’on appelle“Éducation à l’environnement”. Ça change un
peu du recyclage des déchets…
Les élèves étaient contents de
sortir,ils se sont montrés motivés dès le début.”
Observer par l’ouïe. Ils sont
donc partis en petits groupes
au Parc de la Bergère, armés
d’une microparabole,sorte de
téléobjectif sonore,avec un ornithologue. Sous les arbres,
près des bosquets,ils ont commencé par faire silence,appris
à “trier”les sons, les fonds sonores, et y déceler des chants
d’oiseaux bien spécifiques.
“C’est notre propre façon de
travailler, explique Jean-François Magne, directeur adjoint
du Corif. Un ornithologue
n’aborde pas les oiseaux par
observation directe mais par
l’ouïe.D’abord parce que les oiseaux se cachent,ils sont souvent petits : on les entend
avant de les voir. Nous avons
dessin d’enfant
extrait du cd
eu la même démarche avec les
élèves. Nous avions bien sûr
des jumelles, et quelquefois,
on pouvait les observer,en tout
cas les moins farouches. Pour
les autres, les enfants ont fait
des recherches en bibliothèque,sur internet.”
Grues cendrées. Pendant les
trois ans qu’à duré le projet,80
espèces d’oiseaux différents
ont été enregistrées sur la région.Un résultat digne d’un ornithologue assidu. Avec quelques bonnes surprises:“Dans
le parc de l’Île-Saint-Denis,avec
une classe, se souvient JeanFrançois Magne, on a vu arriver des grues cendrées. Nous
étions sur leur passage, elles
descendaient passer l’hiver en
Espagne ou au Maghreb,on a
pu ainsi les enregistrer.”“À côté
de ces sorties,on a fait plein de
choses en classe,complète Hélène Maouchi.Des recherches,
des exposés sur le langage des
oiseaux, leur comportement,
la signification des chants… Ensuite, même dans la cour de
l’école, les enfants étaient attentifs aux oiseaux.”
Grand succès. Initiée en SeineSaint-Denis grâce à un partenariat avec le conseil général,
l’opération “Écouter pour voir
les oiseaux”a connu un grand
succès et s’est étendue à la région Île-de-France.En l’espace
de trois ans,une quinzaine de
classes ont participé à ce projet d’éducation à l’environnement. Chaque année, un CD
des meilleurs enregistrements est sorti,illustré de dessins d’oiseaux et d’un petit
texte réalisés par les enfants.
S. S.
왘À l’occasion de la sortie du 3e CD, une rencontre aura lieu avec tous ceux qui
ont participé au projet le samedi 27 septembre, de 10 h 30 à 12 h, salle Montréal, au parc de la Bergère. Suivie d’un concert de chants d’oiseaux par Fernand
Deroussen, audio-naturaliste qui arpente depuis plus de vingt ans les régions
du monde à la recherche de sons,de chants,de cris issus de la nature,et qui a aidé
le Corif pour cette opération.
STA N D B O B I G N Y
Bobigny aura aussi son espace dans la biennale. Le projet de requalification du secteur RN3/Canal de l’Ourcq aura des ambitions écologiques:constructions Haute qualité environnementale,port de fret
fluvial,port urbain de fret… Pour tout savoir sur l’aspect développement durable de ce projet,rendez-vous sous le stand.
10-BB
parlons franchement
24/09/08
12:29
Page 10
PA R L O N S F R A N C H E M E N T
<10
VOS COUPS DE FIL, VOS COURRIERS, VOS E-MAILS
Le journal des lecteurs
Les remerciements de Marie Chapet et de ses enfants à la suite de l’hommage
à Bernard Birsinger rendu dans nos colonnes.Mais aussi le coup de gueule de Balbyniens
au sujet de l’offre commercial dans la ville.
années passent et
@ Les
j’ai l’impression que
certains problèmes ne
ami(e)s de
@ Chers
Bonjour Bobigny, avec
mes fils Adrien et
Vincent, nous vous remercions de votre émouvant et
si juste portrait-témoignage
paru dans le journal de la
semaine passée (Bonjour
Bobigny n ° 439, Ndlr),
même le choix de votre
photo nous a touchés,
une photo aux côtés de
ceux pour qui son combat
n’avait de cesse, au milieu
d’hommes, de femmes
différents, éclairés par les
couleurs des ballons
d’enfants. Nous sommes
très sensibles de savoir que
nombreux sont ceux qui
poursuivent ses luttes, ses
rêves de vie belle et tout
particulièrement Catherine,
notre maire, avec sa propre
force et son talent, aux côtés
de son équipe et d’Abdel
qui inventent le Bobigny
d’aujourd’hui et de demain.
Merci pour vos mots, merci
aussi à celles et ceux qui
avec leurs gestes discrets
continuent à montrer qu’ils
ont apprécié Bernard et surtout ont compris qu’il avait
que la vie est un éternel
mouvement qu’il faut savoir
enrichir, améliorer. Nous
trois, nous sommes imprégnés de toutes ses richesses
qu’il a su nous apporter,
merci à vous de les mettre
en partage, de les faire
évoluer. Ce petit message
s’adresse à vous “constructeurs” de Bonjour Bobigny,
mais si vous pouviez le
mettre dans votre courrier
des lecteurs, nous remercierions ainsi toutes celles
et ceux qui nous ont fait
ces signes si importants
dans notre vie ici à Bobigny,
notre ville-monde. Merci,
nous vous embrassons.
ADRIEN ET VINCENT BIRSINGER,
MARIE CHAPET
Nous avons, rue
Racine, un supermarché qui ne sert
à rien. Jeudi dernier, je suis
allée chercher des laitages
et du surgelé : rayons vides.
Mardi, j’y suis retournée,
idem toujours rien. De qui
se moque-t-on ! Cela devient
aberrant. Ce n’est pas parce
qu’il y a des vacances. Cela
s’est produit même avant.
Je pense aux personnes
âgées qui ont ce seul
magasin, sinon il faut
aller à La Vache-à-l’aise
ou à Drancy. Je suis vraiment outrée de ce laisseraller. Déjà que nous ne
sommes pas gâtés en magasins. Le seul que nous avons
est vide et ce n’est pas la
JANINE R.
première fois.
12 AOÛT 2008
trouvent jamais de solution.
Quel que soit le jour ou
l’heure, je sais d’avance que
je vais passer un temps fou
à la caisse du supermarché
Atac. J’ai tout essayé pour
trouver un moment creux
afin de réduire ce temps
d’attente. Malheureusement,
les responsables aussi guettent et donc en profitent
pour réduire également le
nombre de caissières. C’est
à croire que des études sont
menées pour que le client
attende au bas mot vingt
minutes. Je trouve déjà
qu’on passe beaucoup trop
de temps à faire les courses
et tout ce temps perdu, à
attendre à ne rien faire me
contrarie. Je suppose que
c’est un problème financier,
les salaires sont une lourde
charge pour l’employeur et
toute réduction du nombre
de caissières représente
certainement une économie.
Si je m’exprime sur ce sujet,
c’est parce que justement,
le problème est récurrent
et que je crois qu’il faudrait
peut-être réfléchir différemment à la prise en compte
du consommateur. J’ai
décidé depuis quelque temps
d’aller faire mes courses
ailleurs, car si personne ne
réagit, il n’y a aucune raison
pour que cela s’améliore.
Ce n’est pas important de
perdre une petite cliente
comme moi mais je ne suis
certainement pas la seule à
être mécontente de ce temps
d’attente aux caisses.
CLÉMENCE
@
bonjourbobigny
@hotmail.fr
24/09/08
12:30
Page 11
SPORT
<11
BASKET
R U G BY
Les nouveaux
passés en revue
Victoire sans panache pour les Rouge et Noir, face
à Saint-Nazaire (25-21), en ouverture du championnat.
Avant un déplacement à Gennevilliers, samedi à 20 h, petite
évaluation des performances des cinq nouvelles recrues
intégrées par l’entraîneur Philippe Canto.
PHOTO : PASCAL RAYNAUD
Julien Danguin (arrappelle le coach. Il a
rière). Demi d’ouverpeut-être peur de s’enture la saison dernière
gager totalement à
à Cergy,Julien Danguin
cause de son genou, il
s’est retrouvé propulsé
faut que j’en discute
au poste d’arrière pour
avec lui. Il n’a pas joué
son premier match
l’an dernier. On sent
sous ses nouvelles couque sur les phases ofleurs.Joueur polyvalent,
fensives, il ne sollicite
il s’est appliqué à répas totalement ses apceptionner puis à occupuis. En revanche c’est
per le terrain en appliun bon défenseur.”De
cation des consignes du
retour à Bobigny, l’austaff. “C’est un joueur
tre ailier Alexis Laureau
très sûr et très mature
a joué une mi-temps :
dans son jeu qui nous
“Il a des qualités de viapporte de la sécurité à
tesse mais il connaît
ce poste-là. Il m’a fait
des problèmes de plaune très bonne imprescement sur les ballons
sion”, remarque Phi- Le demi de mêlée Bouhraoua “répond totalement” aux attentes de Canto. hauts”,constate Canto.
Boris Bouhraoua
lippe Canto.S’il y a une
blessure en 10, Danguin pos- plique l’entraîneur. Je pense l’utilise pas au centre pour dé- (demi de mêlée). Recruté pour
sède l’avantage de pouvoir oc- qu’il découvre le poste, mais placer les défenses avec des remplacer Beltran,décevant la
c’est un joueur qui sent le paquets assez lourds.”
saison dernière, Bouhraoua
cuper le poste à l’ouverture.
Antoine Duffranc (ailier). rugby.De plus,c’est un bon dé- Alexandre Compan (ailier). était sûrement le joueur le plus
Lui aussi a changé de poste fenseur qui sait se placer sur Gravement blessé à un genou, attendu.“Il répond totalement
pour sa première à Henri-Wal- les ballons hauts.”L’arrivée de cet ailier de métier n’avait pas à nos attentes,s’enthousiasme
lon.“Il manque un peu de di- l’ailier sud-africain Sizwe joué depuis deux saisons.“Il a l’entraîneur.C’est un patron,un
mension physique pour jouer Zondo dira si Dufranc continue été très bon sur les matchs leader qui éjecte bien les balau centre,c’est pourquoi je l’ai à ce poste.“Il est très intéres- amicaux mais il est un peu en lons avec une bonne lecture du
positionné sur l’aile droite,ex- sant mais rien ne dit que je ne dedans depuis deux semaines, jeu. En outre, il s’accroche en
défense.”Petit gabarit qui s’infiltre dans les trous,l’ancien de
AU G Y M N A S E M A K O W S K I il sera possible de pratiquer de Limoges a su opérer la liaison
l’escalade,de l’escrime,du footentre trois-quarts et avants.Sa
ball,du handball,du volley,du
vitesse d’exécution a mis l’oubadminton et de l’haltérovreur dans les meilleures
endez-vous national de quano-dyonisiens peuvent ve- musculation (uniquement de
conditions.“D’ailleurs,samedi,
la rentrée,“le week-end nir découvrir et s’initier à plus 10 h à 12 h pour les plus de 15
Alex Pichot a tenté trois drops
du sport en famille” se de 50 activités sportives diffé- ans).Les éducateurs des difféalors qu’il ne l’avait jamais fait
déroulera samedi et dimanche rentes, et ce, gratuitement en rentes sections concernées de
l’année dernière.”
Stéphane Raynaud (deuxièdans notre département. Six famille.La ville de Bobigny sera l’ACB animeront cette journée,
me ligne).Raynaud a le désavilles du 93 (Saint-Denis, La de nouveau l’un des hôtes de avec l’aide de deux assistants
vantage de ne pas être sauteur
Courneuve,Villetaneuse,Dran- l’événement, comme c’est le sportifs de proximité du seren touche. En revanche, il est
cy, Bondy et Bobigny) ont été cas depuis cinq ans – sauf l’an vice des sports.À noter égalesolide en mêlée.“Quand il était
choisies par la DDJS de Seine- passé en raison des multiples ment la tenue, le même jour
là en première mi-temps, on
Saint-Denis pour accueillir animations organisées dans le au parc de la Bergère,d’initian’a pas reculé,note Canto.Encette manifestation. Les Sé- cadre de la Coupe du monde tions au canoë et au kayak
suite,on lui avait demandé de
de rugby.
proposées par le comité dése concentrer sur les phases
Il y a deux ans,ce sont le Centre partemental de la discipline.
défensives avec un travail dans
nautique Jacques-Brel et le Rendez-vous directement sur
l’axe,ce qu’il a bien fait même
gymnase Timbaud qui avaient place en famille ou entre amis
s’il manque un peu de vivacité
été mis à profit. Cette année, pour y participer.
Sébastien Chamois
en défense.Cela devrait se rétout se déroulera dimanche au
gler quand il aura perdu ses
stade et au gymnase Stéphan- 왘Le programme complet est dispoquelques kilos de trop.”
Makowski, de 9 h 45 à 12 h et nible sur le site www.ddjs-seine-saintFrédéric Gouaillard
de 13 h 45 à 17 h 30. Sur place, denis.jeunesse-sports.gouv.fr.
Sport en famille
R
Ça commence bien
En s’imposant devant l’entente
Le Chesnay-Versailles,samedi
soir à Paul Eluard (77-65), les
Balbyniens ont fêté de belle
manière leurs retrouvailles
avec la Division d’honneur.Samedi, les joueurs de l’ACB seront à l’extérieur pour affronter l’équipe de Val-de-Seine 2.
RUGBY FÉMININ
Bon départ
Belle victoire avec le point de
bonus offensif pour les louves
de l’ACB 93,dimanche
à Vincennes (24-0).
Deuxième journée,dimanche prochain à 15
h à Wallon,avec la réception de GrandeSynthe.
HANDBALL
FÉMININ
Deux succès sur deux
L’équipe féminine a remporté
ce week-end, sur le terrain de
Montreuil,sa seconde victoire
en autant de journées jouées
(26-19). Les filles tenteront de
rester invaincues lors de leur
prochain déplacement,samedi
à Aulnay-sous-Bois 2, équipe
qui compte également deux
succès.
HANDBALL
MASCULIN
Deux défaites sur deux
Les garçons ont, quant à eux
perdu, pour la seconde fois
d’affilée au terme d’une rencontre très offensive à Champigny (34-30). Ils sont déjà
sous pression avant la réception de Blanc-Mesnil, samedi
à 20 h 30 à Timbaud.
FOOTBALL
Éliminés
Après deux revers en championnat,les Balbyniens se sont
de nouveau inclinés,ce weekend. Cette fois, ils ont perdu
aux tirs au but (1-1,3 tab à 1) lors
du 3e tour de la Coupe de
France, face à Montigny-LeBrétonneux, qui évolue deux
divisions en dessous (PH). En
déplacement dimanche à Boulogne-Billancourt (9e), l’ACB
tentera d’obtenir ses premiers
points de la saison.
ACB
Plus de 50 ans
Rappel :les responsables de la
section des plus de 50 ans de
l’ACB organisent une réunion
d'information le vendredi
26 septembre à 14 h 30 au
siège de l'ACB (espace Maurice
Nilès - 11 rue du 8-Mai-1945).
Venez découvrir les activités
proposées en journée : gym,
travaux manuels,couture,jeux,
renforcement musculaire…
PHOTO :VINCE NT GABRELLE
Sport
photo : Serge Barthe
12-BB
24/09/08
12:30
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LA SEMAINE DE BOBIGNY
<12
A G E N DA
CINÉMA
왘La fille de Monaco
왘Inju la bête
FRANCE, 2008, 1 H 35
RÉALISATION : ANNE FONTAINE
Bertrand est un avocat
brillant, médiatique, volubile, cultivé, cérébral… Et nul
avec les femmes. Chargé de
sa protection, Christophe
est franc, direct, taciturne,
sportif… Et champion du
monde de séduction. C’est
alors que leur chemin croise
celui d’une ambitieuse Miss
Météo.
Séances: jeu., 20h30; ven.,
12 h, 18 h 30 ; sam., 18 h 30 ;
dim., 14 h 30 ; lun., 14 h 30,
18h30; mar., 20h30.
dans l’ombre (vo)
FRANCE-JAPON, 2007, 1 H 45
RÉALISATION : BARBET SCHROEDER
Débarqué au Japon pour la
promotion de son nouveau
roman, Alex Fayard rencontre une geisha, Tamao,
menacée de mort par un
ancien amant. En acceptant
de l’aider, il se retrouve face
à Shundei Oe, l’auteur de
livres policiers dont il est le
spécialiste français. Dès lors,
il plonge dans un monde de
mystère et de perversité, sur
les traces d’un homme
assoiffé de vengeance…
Séances : jeu., 18 h 15 ; ven.,
20 h 45 ; sam., 18 h 15 ; dim.,
16h15; lun., 16h15, 20h45;
mar., 18h15.
왘Leur morale… et la nôtre
FRANCE, 2007, 1 H 40
RÉALISATION : FLORENCE QUENTIN
La radinerie, le ragot, les relents de racisme,le conservatisme et l’avidité sont des défauts que nous avons tous
vus dans notre vie. On peut
être un couple français modèle et se faire de petits bénéfices au marché noir, voire
왘My Name is
Hallam Foe (vo)
G.-B., 2007, 1 H 35
RÉALISATION : DAVID MACKENZIE
Ado obsédé par la mort de
sa mère, Hallam Foe espionne sa famille, fait une fugue
puis suit une femme de la
rue jusqu’aux toits d’Édimbourg dans une fable picaresque, triste et rock, de l’Écossais David Mackenzie.
Pour l’ado voyeur Hallam, la
curiosité est une passion
qui le mène presque au
bout de ses obsessions, frôlant le danger de très près.
Séances: jeu., 18h30; ven.,
18 h 15 ; sam., 18 h 30 ; dim.,
18 h 30 ; lun., 16 h 15 ; mar.,
20h30.
tures matinales. Entrée libre.
SAMEDI 27 SEPTEMBRE À 10H30.
왘Bibliothèque Émile-Aillaud,
60, av. Édouard-Vaillant, à Bobigny.
Tél.: 0148478117.
être pour vous donner envie
d’enfiler un jean, une chemise à carreaux et de vous
visser un stetson sur la tête.
Laissez juste Jolly Jumper dehors. Gratuit.
JEUDI 25 SEPTEMBRE À 19 H.
왘Salle Henri-Wallon,
rue Bernard-Birsinger à Bobigny.
CIRQUE
9.81
EXPO
L’esprit Mingei
JEUNE PUBLIC
왘Pompoko
JAPON, 1994, 2 H
RÉALISATION : ISAO TAKAHATA
Les Tanukis, mi-chiens miratons-laveurs, sont de
petites bêtes facétieuses
vivant dans les forêts japonaises. Ils pratiquent une
sorte de magie qui leur permet de se transformer. Mais
leur existence douce et paisible est troublée par la
construction de la ville nouvelle de Tama. Leur habitat
devenu trop étroit, il va falloir tenter d’effrayer les
humains pour essayer de
stopper les chantiers… À
voir dès 8 ans.
Séances : sam., 14 h 15 ; dim.,
14h15.
왘Mèche blanche, les
aventures du petit castor
FRANCE, 2008, 1 H 30
RÉALISATION : PHILIPPE CALDERON
Dans le Grand Nord canadien, un jeune castor
espiègle et insouciant,
Mèche Blanche, vit avec
Mère Castor et Petite Sœur.
Mais un jour, le barrage qui
sert de refuge à Mèche
Blanche et à sa petite famille s’écroule. Mèche Blanche
est alors emporté par le
courant loin des siens. Seul
et inexpérimenté, il découvre une forêt hostile et
se retrouve à la merci
de redoutables ennemis… À
voir dès 6 ans.
Séance : sam., 14 h 30 ; dim.
16h30.
MAGIC CINÉMA
Rue du Chemin-Vert, Bobigny
Tél.: 0141601233/34.
Horaires des films et résumés:
0892680029.
Tarifs: 6,5€, 4,5€ et 3,5€.
DA N S E
Country
Une journée portes ouvertes
pour vous faire découvrir la
danse country. Une première
expérience gratuite, peut-
Le mot “Mingei” est une
abréviation qui signifie en japonais “l’artisanat ou l’art
populaire fait par le peuple
et pour le peuple”. À travers
l’exemple d’un des premiers
designers du XXe siècle, on
comprend le rapport entre la
redécouverte de certains arts
traditionnels et l’évolution de
l’art moderne international.
Tarifs: 8,5€, gratuit pour les moins
de 18 ans, les demandeurs d’emploi,
les Rmistes, et le 1er dimanche de
chaque mois.
DU 30 SEPTEMBRE AU 11 JANVIER.
왘Musée du quai Branly,
37, quai Branly, 75007 Paris.
Tél.: 0156617000.
CONCERT
Jam@Canal
Coup d’envoi de la saison à
Canal 93 avec une première
jam-session sous le signe de
la batterie et des percus, festival “Les percussives”oblige!
Avec la participation des artistes/animateurs et adhérents des ateliers de Canal 93.
Instruments sur place à disposition (batterie, claviers).
Une présentation des activités de la saison est aussi prévue. Ouvert à tous les musiciens,inscription sur place. Gratuit.
JEUDI 2 OCTOBRE À 19 H.
왘Canal 93, 60, avenue Jean-Jaurès,
à Bobigny.Tél.: 0149911050.
E N FA N T S
Petits-déjeuners
du livre
Les bibliothécaires attendent
les tout-petits pour des lec-
Photo : S. Redon
SEMAINE DU JEUDI 25
AU MARDI 30 SEPTEMBRE 2008
empoisonner sa voisine pour
capter son héritage…
Séances:jeu.,18h30;ven.,12h,
20h30;sam.,16h30,20h30;
dim., 18 h 30 ; lun., 16 h 30,
20h30;mar.,18h30.
Photo : Atelier Sori Yanagi,Tokyo
Photo : Warner Bros. France
11 Agenda
Éric Lecomte,artiste de cirque
confirmé, se lance dans
une éblouissante succession
d’acrobaties, où il se transforme tour à tour en félin,en
volant,en reptile.La prouesse
technique, toujours, est au
service de la poésie.
Tarif: 10€, 7€ (moins de 26 ans).
SAMEDI 27 SEPTEMBRE À 20H30.
왘Le Forum,1-5,place de la Libération,
93150 Le Blanc-Mesnil.
Tél.: 0148142200.
ET VOI LÀ
L E T R AVA I L !
Atelier
Benoît Marcu
Depuis vingt-cinq ans,Benoît
Marcu restaure le mobilier
des XVIIe et XVIIIe siècles.Marqueterie de bois exotiques,
sculpture, vernis au tampon
sont quelques-unes des spécificités du métier de restaurateur que vous pourrez découvrir dans son atelier.
Tarif: 5€.
MARDI 30 SEPTEMBRE À 11 H.
왘Inscriptions au 0149159898.
DA N S L E S PA R C S
Le jardin
dans l’assiette
Avec Monsieur Cahagnet,
maître cuisinier de L’Auberge
des Saints-Pères à Aulnaysous-Bois, et l’animateur du
parc. Présentation au jardin
de quelques plantes utiles en
cuisine et mise en œuvre d’une
recette surprenante.
Gratuit. Inscription obligatoire
auprès de la Maison du parc
au 0143111300.
DIMANCHE 28 SEPTEMBRE DE 14H30
À 16H30.
왘Parc de La Courneuve.
Culture
24/09/08
12:31
Page 13
C U LT U R E
<13
ertolt Brecht n’étaitil pas un peu visionnaire ? Entreprises
qui mettent la clé
sous la porte, indices boursiers qui plongent, crise financière internationale qui
menace,dirigeants politiques
qui tentent de rassurer des citoyens médusés par les
risques de faillite de l’économie mondiale :on pourrait facilement croire que le
contexte décrit dans son
œuvre, Sainte-Jeanne des
abattoirs, puise ses sources
dans une actualité très récente. Or le dramaturge allemand s’est bel et bien éteint
B
Bernard Sobel
a choisi de travailler
avec de jeunes comédiens.
il y a plus de cinquante ans !
Idéalisme. C’est en fait la
grande crise de 1929 qui lui
sert de trame :le capitalisme
n’aurait-il donc pas changé
depuis ? Écrite en 1933, sa
pièce dénonce un marché
boursier aux mains de spéculateurs prêts à tout pour augmenter leur fortune personnelle.L’action se situe dans les
abattoirs de Chicago,lieu emblématique d’une lutte des
classes opposant le roi de la
viande Pierpont-Mauler à
Jeanne Dark, jeune et naïve
membre d’une association caritative appelée “Les Chapeaux noirs”.Avec sa candeur
et sa bonne foi,elle veut offrir
son aide aux ouvriers en grève
et soulager leur misère matérielle. Chargée de remettre
une lettre aux meneurs, la
voilà qui se retrouve plongée
au cœur du conflit, partagée
entre ce que lui disent les uns
et les autres.Inévitablement,
son idéalisme va se heurter au
mur du matérialisme.
F O X C O M PA G N I E
Reprise des ateliers
D
Humanité. Pourtant, le metteur en scène Bernard Sobel
estime qu’il n’y a aucun manichéisme dans la pièce, indiquant à propos de ses deux
personnages principaux que
“ce sont les deux faces de la
même question :où est la violence dans la société qui nous
entoure et que faire avec
elle ?”* Une réflexion sur l’humanité et l’organisation qui régit les rapports humains dans
la société,qui s’applique autant
au monde d’aujourd’hui
qu’aux années 1930. À cette
époque,Brecht s’engage contre
le nazisme et se rapproche du
Parti communiste, concevant
progressivement son œuvre
comme l’éveil de la conscience
politique du spectateur.
Orthodoxie. L’Allemagne est
justement un pays que le metteur en scène français connaît
bien :germaniste,le jeune Bernard Rothstein, qui adoptera
plus tard le nom de sa mère
dans le cadre de ses activités
théâtrales, a obtenu dans les
tambours, etc.) et de découvrir les rythmes de la musique
brésilienne. Les ateliers théâtre commenceront dès le
1er octobre et s’adresseront
aux enfants, aux ados et aux
adultes, avec un spectacle
joué à la salle Max-Jacob à la
D.G.
fin de l’année.
es cours de théâtre et Compagnie – compagnie prode batucada, voilà ce fessionnelle de théâtre acque propose la Fox cueillie en résidence artistique
à Bobigny depuis 2005 – pour
la nouvelle saison. Pour ceux
qui souhaitent s’adonner au 왘Renseignements et inscriptions sur
plaisir de jouer des percus- place ou par courrier :Fox Compagnie
sions en groupe,la Fox met en - 1, rue du Luxembourg - 93000 bobiplace des ateliers batucada : gny.Tél. 01 48 96 85 85.
l’occasion de s’essayer à diffé- E-mail : fox-compagnie@club-interrents instruments (surdos, net.fr.
PHOTOS : ANNE GAYAN
L’action de
la pièce de
Bertolt Brecht
se situe dans
le Chicago des
années 1930,
mais elle
demeure
d’une actualité criante.
L’auteur
allemand y
invite à une
réflexion sur
les rapports
humains.
Sylla Grinberg,l’un des photographes de Bonjour Bobigny,
mène depuis vingt-cinq ans un
travail photographique sur les
laissés-pour-compte de la société capitaliste. Il a récemment choisi de s’intéresser à la
City de Londres afin de montrer ces hommes de “l’élite”
qui,à l’autre bout de la chaîne,
organisent la misère quotidienne du plus grand nombre.
Le résultat : un très beau livre
en noir et blanc édité par l’association àContreVue.
années 1950 une bourse pour
poursuivre ses études en RDA.
Il est resté quatre ans au Berliner Ensemble,dirigé par Hélène Weigel, la veuve de Bertolt Brecht. De retour en
France,il assiste Jean Vilar pour
sa mise en scène d’Arturo Ui
(1960).Bâtie sur le modèle du
Berliner Ensemble, sa troupe
est alors le représentant de la
ligne brechtienne “orthodoxe”.
En 1968,elle a joué L’exception
et la règle dans les usines occupées.Bernard Sobel est l’un
des fondateurs de l’Ensemble
théâtral de Gennevilliers en
1963 – devenu Centre dramatique national en 1982 – qu’il
a dirigé jusqu’en 2006. Pour
cette pièce, il a choisi de travailler avec de jeunes comédiens issus du Conservatoire
national supérieur d’art dramatique : dans sa mise en
scène, le même personnage
est parfois joué par des acteurs
différents, offrant ainsi toute
une palette d’interprétations
possibles.Car Brecht lui-même
ne prétendait pas donner des
réponses, mais plutôt faire
avancer les comédiens et les
spectateurs dans la connaissance des choses.
Daniel Georges
* Dans un entretien donné à JeanFrançois Perrier en juin 2008.
왘Sainte-Jeanne des abattoirs, de Bertolt Brecht,mise en scène par Bernard
Sobel.Du 29 septembre au 21 octobre
à la MC 93, du lundi au samedi à
20h30 et le dimanche à 15h30. Relâche mercredi et jeudi. Tarif plein :
25 €. Tarifs réduits : de 9 à 17 €. Réservation au 01 41 60 72 72 ou sur
www.mc93.com.
왘“London Traders”, une exposition
de photographies de Sylla Grinberg.
Du vendredi 3 octobre au lundi 6 octobre,de 15 h à 19 h à Lagalerie,27,rue
de la Forge-Royale, Paris 11e (M° Faidherbe-Chaligny). Vernissage le vendredi 3 octobre à 18 h. L’auteur sera
présent tous les jours pour dédicacer
son ouvrage, également disponible
par correspondance au prix de 35 €
(chèque à l’ordre de àContreVue, 26,
rue des Panoyaux, 75020 Paris).
Sous-marin (presque)
coulé
Le Sous-marin 34 de SaintOuen,l’un des lieux de répétition et de diffusion du département, se voit menacé de
fermeture, faute d’appuis financier et institutionnel. Un
concert de soutien y est organisé le samedi 26 septembre
avec les groupes Watcha + Oscar Nip + Sherkan + Slavery.
왘Le Sous-marin 34,23,rue Émile-Zola
à Saint-Ouen. Entrée : 10 €.
Festival
Le Festival d’Île-de-France propose chaque année, en septembre-octobre,une trentaine
de concerts dans des lieux du
patrimoine francilien. Sa programmation variée présente
des musiques classiques, du
baroque à la création contemporaine, des musiques du
monde,avec bien souvent des
passerelles entre ces répertoires. Et la série Factory,consacrée aux musiques jazz et
électroniques. Sur chaque
spectacle, le Festival fait coïncider découverte musicale et
découverte du patrimoine
régional.
왘Le Festival d’Île-de-France a lieu jusqu’au 12 octobre. Programme complet, dates et lieux des spectacles sur
www.festival-idf.fr.
PHOTO : DR
Sainte-Jeanne
et la lutte finale
London Traders
T H É ÂT R E À L A M C 9 3
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
13-BB
14-PA.qxd ok
24/09/08
12:32
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avec double lavabo, balcon,
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bon état.Tél.:0679444590.
Méfiez-vous des faux euros !
our éviter les
contrefaçons,des
signes de sécurité
ont été incorporés dans
les billets afin de
permettre à chacun de
reconnaître un vrai
billet.Première chose à
observer:les euros présentent un toucher
particulier avec une tenue ferme et une sonorité
craquante. Ainsi, les billets
mous,qui ne se tiennent pas
et qui présentent un aspect
terne,sont suspects.
Certaines parties,sur le recto,
sont imprimées en relief
grâce à une technique d’impression particulière : les
lettres, les chiffres et le dessin du motif architectural
sont rehaussés. Sur les
grosses coupures,des signes
tactiles ont été prévus pour
les personnes malvoyantes.
Si l’on regarde un billet par
P
transparence, plusieurs signes de sécurité apparaissent:un fil de sécurité incorporé dans l’épaisseur du
papier est alors visible et l’on
peut distinguer la valeur en
chiffres du billet et le mot
“euro”.En filigrane,vous pouvez apercevoir un dessin plutôt flou accompagné de la valeur en chiffres du billet.
Troisième sécurité,les signes
imprimés dans le coin droit
recto et verso doivent se compléter parfaitement pour reconstituer le nombre corres-
pondant à la valeur du
billet. Enfin, pour bien
vous assurer que la
coupure que vous possédez est authentique,
inclinez-la:sur les coupures de 5, 10 et 20 €,
l’hologramme montre
alternativement la valeur en chiffres et le
symbole €. Sur celles
de 50,100,200 et 500 €,l’hologramme montre alternativement la valeur en chiffres
et une fenêtre ou un portail.
Si jamais vous vous retrouvez en possession de faux
billets, il faut les rapporter à
la Banque de France ou à un
commissariat de police. Sachez qu’aucun remboursement ne peut avoir lieu,mais
que remettre en circulation
des fausses coupures, après
avoir découvert la contrefaçon, est puni d’une amende
de 7500 €. CLAUDE BARDAVID
À LOUER
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mois d’octobre,proche métro
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DIOP (78 06),FRÉDÉRIQUE PELLETIER (78 03),SYLVIE SPEKTER (78 04) • PHOTOGRAPHES :SERGE BARTHE,STÉPHANIE DE BOUTRAY, SYLLA GRINBERG
• DIRECTION ARTISTIQUE, RÉALISATION :ANNIE ARNAL • SECRÉTARIAT :SYLVIA PILLON • ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :CLAUDE BARDAVID,CLAIRE CHARANSONNET,DANIEL GEORGES,ÉRIC GUIGNET,PASCAL RAYNAUD,CHRISTOPHE ROSSI,JEAN-MICHEL SICOT,GUILLAUME THÉCHI,DOROTHÉE THIÉNOT,•
DIRECTRICE DE LA PUBLICATION :CATHERINE PEYGE • DIFFUSION 0141607800 • IMPRESSION :YDPRINT • PUBLICITÉ :STRATÉCOM (TÉL.:0149462946)
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DÉCOUVERTE
24/09/08
12:33
Page 15
DÉCOUVERTE
<15
PHOTOS : SERGE BARTHE
15-BB
Six projets artistiques sont présentés dans autant de villes de Seine-Saint-Denis.
9 E B I E N N A L E D ’A R T C O N T E M P O R A I N
orsque l’on dit SeineSaint-Denis,pense-t-on
spontanément art contemporain ? Pas si sûr…
Mais il est encore temps de réviser son jugement à l’occasion de l’ouverture d’Art grandeur nature, la Biennale d’art
contemporain qui s’intitule
cette année “Zones urbaines
partagées”. Partagées ? Oui,
parce que pour sa 9e édition,
la manifestation – qui se tenait jusqu’alors dans un lieu
unique, les parcs de La Courneuve – s’est totalement renouvelée.“Nous avons cette
fois souhaité que la Biennale
prenne la forme d’une déambulation dans notre département, afin de rapprocher au
maximum le public des
œuvres”, indique Emmanuel
Constant, vice-président du
conseil général en charge de
la culture. Cette année donc,
six projets artistiques sont présentés dans autant de villes
séquano-dionysiennes :Montreuil,Les Lilas,Noisy-le-Sec,Le
Blanc-Mesnil, Saint-Denis et
Pantin.À partir d’une question
commune,“Quelles sont les
manières de vivre et d’habiter
la ville d’aujourd’hui ?”, six
équipes culturelles ont ainsi
été invitées à produire des expositions. Passage en revue –
non exhaustif – de quelques
œuvres à ne pas manquer.
“Folie Lilas”. À Montreuil,rendez-vous à la brasserie Bouchoule, construite en 1924 et
aujourd’hui reconvertie en espace d’exposition.L’artiste Ra-
L
À la rencontre
des habitants
Pendant deux mois, l’art contemporain
prend ses aises dans notre département
et propose une plongée dans la richesse
de son histoire urbaine. Une balade
en tous points surprenante.
phaël Zarka a choisi d’illustrer
l’occupation de l’espace urbain
par l’univers du skateboard.
Vincent Mauger a pour sa part
construit un drôle de jardin intérieur à base de parpaings.
Évitez les talons aiguilles ! Aux
Lilas, prévoir en revanche des
chaussures de marche pour un
parcours dans la ville. Départ
à l’Espace Khiasma, où l’on
peut admirer le travail du photographe contemporain Lewis
Baltz, dont les clichés – il est
vrai légèrement inquiétants –
décrivent un monde moderne
dont l’homme a perdu le
contrôle.Un peu plus loin,dans
le parc Lucie-Aubrac, l’architecte Paul Cox, qui vient du
monde du graphisme, a résolument mélangé art conceptuel et images enfantines. Il a
composé ce qu’il a appelé la
“Folie lilas”,une maison très co-
lorée, modulable et modulaire :lui-même invite le public
“à venir s’y détendre, lire son
journal ou s’y réchauffer l’hiver en fermant les portes”.
Dans le quartier des Sentes,
Christian Vialard a installé des
braseros digitaux :des bidons
qui scintillent pendant la nuit
et sont visibles des immeubles
alentour. Dans la journée, ils
émettent des sons réalisés à
partir de matériaux (entretiens,ambiance,etc.) collectés
dans le quartier. L’idée de l’artiste est d’en faire un espace de
convivialité, en faisant réagir
les habitants et visiteurs.Ceuxci ne manqueront pas d’être attirés par l’œuvre que le sculpteur Rob Voerman a –
carrément – posée sur le toit
d’un centre commercial : une
maison un peu étrange faite
de matériaux bruts associés à
des produits industriels. Elle
donne en tout cas l’impression
de nous surveiller !
Matière.À la Galerie de NoisyLe-Sec, l’architecture est davantage abordée sous l’angle
de la matière que sous celui de
l’urbanisme : Katinka Bock
s’interroge sur l’origine des
matériaux et leur devenir.Un
sujet sur lequel on peut aisément disserter dans la Cité expérimentale de Merlan :
construite après la Deuxième
Guerre mondiale, elle était
destinée à reloger les Noiséens
à la suite des bombardements
subis par la ville. Des architectes venus du monde entier
avaient alors été invités à bâtir des pavillons expérimentaux en bois,en aluminium ou
encore en acier.La plupart sont
encore debout et côtoient les
pavillons plus classiques de
l’avant-guerre. À Saint-Denis,
les berges du canal accueillent
une installation sonore et visuelle qui fait écho aux mouvements des passants et
évoque la mobilité urbaine
tandis que le cinéma Le 104 de
Pantin diffuse Ciudad del Mar,
une œuvre de mémoire sur le
quartier de La petite Espagne
de Saint-Denis.
Utopie. Enfin, au Blanc-Mesnil,impossible de manquer la
cité Pierre-Sémard, le plus
grand ensemble de logements
collectifs en bois de France.
C’est là que l’apiculteur urbain
Olivier Darné a installé l’une de
ses deux “chambres fortes”,
une ruche dont il faut apprécier l’excellent miel.“On peut
désormais dire que le BlancMesnil se mange !”,veut croire
l’artiste. Antonio Gallego, enseignant en architecture, a
quant à lui choisi de se projeter dans le futur avec une maquette utopique de la ville.“Y
a-t-il encore des utopies aujourd’hui ?”, se demande-t-il
d’ailleurs… “Oui”, répondent
sans aucun doute Lucy et Jorge
Orta,qui ont créé,au Forum de
Blanc-Mesnil,un bureau de délivrance de “Passeports Antarctique”. Pourquoi ce continent ? Parce que l’activité
militaire et les armes y sont interdites.L’utopie,quoi !
Daniel Georges
왘Art grandeur nature, du 20 septembre au 23 novembre. Entrée libre.
Programme complet et adresses des
lieux d’exposition sur www.art-grandeur-nature.com.
16-BB CANAL 93
24/09/08
12:33
Page 16
EXPRESSIONS URBAINES
<16
Les percussives
SAMEDI 11 OCTOBRE > 20 H 30
Andy Narell
Steelband
+ K-Spiwit
(Gwo Ka/Antilles)
La veille,à 19 h,conférence musicale avec Andy Narell + film.
SAMEDI 25 OCTOBRE > 20 H 30
PHOTO : AKWA BETOTE
Tribeqa + Alix
Ewandé et invités
Louis-César Ewandé
& Franck Tortiller
VENDREDI 31 OCTOBRE > 20 H 30
Richard Bona
forgerons de Trinidad & Tobago) ; le groupe nantais Tribeqa avec le très original balafoniste Josselin Quentin ; et
pour clôturer le festival, un
concert exceptionnel de la
nouvelle mouture du groupe
du vibraphoniste Mike Mainieri,Steps Ahead.Les batteurs
ne sont pas en reste puisque
Dominique Tauliaut,leader du
groupe de gwo-ka K-Spiwit,
Jean-My Truong et Alix
Ewandé – venue avec le renfort de son frère Louis-César
Ewandé (percussions) et de
Franck Tortiller (vibraphoniste
et ex-directeur de l’Orchestre
national de jazz) – présenteront des œuvres inédites à
l’occasion de la sortie de leurs
albums respectifs. Bref, le festival “Les Percussives”poursuit
sa mission de reconnaissance
de l’art rythmique dans toute
sa diversité.
Andy Narell
PHOTO : DR
왘Plus d’infos sur
www.lespercussives.canal93.net.
Canal
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Bobigny Musiques
63, AV. J EAN-JAURÈS 93000 B OBIGNY
Navette gratuite
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> PARIS - PORTE-DE-PANTIN
après les concerts des 11, 25 et 31 octobre,
8 et 20 novembre et 6 décembre.
Bar-restaurant“Le 63” sur place.
Bâtiment accessible
aux personnes à mobilité réduite.
Tarifs des concerts > DE 5 À 15€
(TARIFS RÉDUITS POUR LES - DE 26 ANS, LYCÉENS,
CHÔMEURS, ÉTUDIANTS, ADHÉRENTS CANAL 93)
PROGRAMME COMPLET
ET RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES :
Tél. : 01 49 91 10 50
www.canal93.net
festival villes
des musiques
du monde
VENDREDI 24 OCTOBRE > 20 H 30
Compil’ à Sons :
Musiques populaires
d’Amérique Latine
SAMEDI 8 NOVEMBRE > 20 H 30
Youss + Electrodunes
JEUDI 13 NOVEMBRE > 20 H
Bal salsa
JEUDI 20 NOVEMBRE > 20 H 30
Richard Bona
Pour la nouvelle édition de ce
festival qui conjugue à tous les
tempos les musiques de la
sono mondiale dans notre département, Canal 93 propose
plusieurs soirées avec séance
d’écoute thématique,bal salsa
(avec l’orchestre PMO Social
Club d’Épinay-sur-Seine).Côté
concerts, on pourra apprécier
le reggae mâtiné d’influences
orientales de Youss, l’ancien
leader du groupe Intik,avec en
première partie le collectif
marseillais Electrodunes,et le
grand Richard Bona.
왘Informations et inscriptions:
Emmanuelle Segura,
[email protected] ou 0149911060.
Christophe Rossi
bobigny terre
hip-Hop
SAMEDI 15 NOVEMBRE > 20 H 30
DRY + Jock’R
+ Ghetto Infanterie
SAMEDI 6 DÉCEMBRE > 20 H 30
The LatitudZ
+ Kohndo and
Velvet Club + DJ set
avec Mongkut
Canal 93 a concocté quelques
soirées consacrées aux musiques urbaines. Il y en aura
PHOTOS : DR
Depuis 2003,date de création
de ce festival à Canal 93,“Les
Percussives” mettent en lumière la créativité et la musicalité des batteurs et des percussionnistes, notamment
leurs qualités de leader et de
compositeur. La thématique
de cette nouvelle édition est
celle de la percussion mélodique, dans tous ses états ou
presque,avec la présence d’instruments rares,comme le balafon,le steel drum ou le vibraphone, maniés ici par les plus
grands virtuoses dans ce domaine. En l’occurrence, Andy
Narell qui est incontestablement un des maîtres du “pan”
(ou steel drum, le fameux bidon transformé en délicat instrument de musique par les
les ateliers
En plus des cours d’instruments de musique, de chant,
d’ateliers en orchestre, Canal
93 propose de nouvelles activités pour cette rentrée. Notamment en ce qui concerne
le multimédia,avec une initiation à la création de blogs, de
pages MySpace et la production et le traitement sonore
avec les nouveaux outils informatiques. À noter aussi le
“Voyage autour du Monde”,un
atelier spécifiquement destiné
aux tout-petits (entre 5 et 8
ans) sur la thématique des
musiques d’ici et d'ailleurs.
Jock’R
DRY
TÊTES D’AFFICHE
VENDREDI 12 DÉCEMBRE >20 H 30
Zaho + DJ Kayus
anal 93 a eu le privilège d’accueillir récemment Zaho en
résidence. L’occasion
de voir cette talentueuse artiste travailler sur
son prochain show,qui sera
donné à Bobigny au cours
de sa tournée. L’univers de
cette chanteuse d’origine algérienne est métissé de
toutes les influences culturelles qu’elle vit au jour le
jour. Variété française, rap,
R’n’B,ou le folk d’Idir,tout la
nourrit. Elle grandit à Alger,
puis émigre au Canada
avant de s’installer en France. Un parcours formateur
qui lui a enseigné la rigueur,
un professionnalisme qui lui
a valu d’être très vite remarquée par le producteur Phil
Greiss, Missy Elliott qui l’invita à faire des featurings,ou
encore Idir, le géant de la
C
musique kabyle avec qui elle
a enregistré un duo, Tout ce
temps, sur l’album La France
des Couleurs.“J’avais écrit une
chanson pour lui et je la lui ai
proposée un soir en backstage, avant son concert,
confiait-elle au journaliste Olivier Cachin. À peine avais-je
commencé les premières
lignes qu’il m’a dit “c’est magnifique, mais si je la prends,
DJ Kayus
Zaho
c’est à condition que vous la
chantiez avec moi”. Dans son
premier album, Dima, une
réussite,Zaho parle avec franchise, sensibilité et un brin
d’humour des problèmes que
rencontre une jeune fille de
notre époque. Elle évoque
aussi son parcours dans une
vie faite de rencontres, de
voyages et de déracinement.
DJ officiel de MC Solaar, DJ
Kayus est aussi à l’aise sur les
concerts d’artistes hip-hop et
R’n’B (Alibi Montana, Diam’s,
DeLa Soul…) que pour chauffer les pistes des clubs parisiens les plus fameux. C.R.
PHOTO : DR
Mike Mainieri &
Steps Ahead + JeanMy Truong Quartet
pour tous les goûts. Du rap
pur et dur avec DRY, escorté
de quelques membres de la
Mafia k’1 Fry,avec pour chauffer la salle notre Jock’R venu
présenter son nouvel album
tout chaud, Les écrits restent,
et Ghetto Infanterie en première partie. Ce même jour,
dans l’après-midi, Olivier Cachin animera une conférence
sur le “Rap made in France”.Il
y aura également du hip-hop
instrumental avec le retour
sur les planches de Canal de
Kohndo & Velvet Club, l’ancien rappeur de La Cliqua toujours en super forme ! Il partagera la scène avec le groupe
qui monte,The LatitudZ.Leur
live enthousiasmant fait de
rap,de métal,de funk et d’un
chouïa de punk a conquis le
jury du dernier tremplin
Grand Zebrock, qui leur a accordé le premier prix.
BRE
OCTOBRE > NOVEMBRE > DÉCEM
PHOTO : DR
Alix Ewandé
PHOTO : DR
Concerts Canal 93

Six familles touchées

Transcription

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Extrait K-bis de moins de 3 mois (PDF - 27 ko)

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