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moneycratie ou le règne de l’illusion yan Marcus moneycratie ou le règne de l’illusion yan Marcus Sommaire Préambule 7 L’évolution humaine 15 In Gold we trust 21 Les castes dominantes 37 Le capitalisme dégénéré 69 La mascarade démocratique 87 Esclavage & propriété privée 105 Guerre et destruction 117 Racismophobie 139 Justice, police & liberté d’expression 167 Industrie du divertissement 191 Science / Écologie / Santé 227 Enseignement 255 L’être et le Divin 269 Une fédération de l’humain 285 Petit lexique fantaisiste 291 Lorsque le pouvoir de l’amour surpassera l’amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix. Jimi Hendrix Préambule L’Histoire est comme un océan, ce que l’on voit à la surface n’a finalement que peu d’importance et de répercussions sur les courants profonds qui créent les climats, les tempêtes et permettent toute la vie sous-marine. Sans cette circulation thermohaline l’océan ne serait plus qu’une marre putride et un immense cimetière marin… Pourtant de l’Histoire, les castes dominantes et leurs gardiens des remparts de l’insignifiance (historiens, sociologues, journalistes…) ne nous en parlent jamais et préfèrent nous « raconter des histoires » : Un poisson a fait un rond à la surface de l’eau, il a plu à Honoulu et ça a plu à Lulu. En 1756 le roi machin s’est fait pomper par la Pompadour, puis a augmenté l’impôt au lait et a décidé d’attaquer l’Autre riche avant de faire caca. Voyant cela, le « peuple » s’est révolté et a pris le pouvoir. Effectivement, c’est confondant… d’insignifiance : une suite d’anecdotes plus ou moins vraies, avec comme toute explication le bon vouloir du prince, les histoires de cul des people de l’époque, ou au mieux un laïus sur « la situation économique du pays ». Tout cela aboyé par un caniche sirupeux à la coiffure en berne ou placardé sur les murs de la convenance par l’affichage Decaux. Si l’on veut comprendre le monde actuel et les raisons pour lesquelles il sombre dans le chaos le plus profond et fonce à vive allure vers son auto-destruction génocidaire, il faut s’intéresser aux courants profonds, sortir de la bouillie prédigérée de la pensée arrangeante que l’on nous sert tous les jours dans les journaux du néant et les livres d’école à bois… Il faut sortir de la religion des Lumières sombres qui dans sa cupidité et sa psychopathie congénitale a généré nos moneycraties idylliques… pour 1 % de la population et cauchemardesque pour 99 %. Enfin, il y a deux choses fondamentales à garder en vue, si l’on souhaite aborder l’Histoire : 7 •• On ne peut ouvrir les portes du passé avec les clefs du présent. •• L’histoire que l’on nous apprend est toujours celle des vainqueurs. Monarchie, république, communisme, califat… sont tous sur le papier des projets de sociétés harmonieuses, du moins ce que chacun d’eux imagine être l’harmonie : un état chimérique basé sur des convenances comportementales et le fantasme d’un bonheur préfabriqué qui ne verra jamais le jour, puisqu’il est par essence irréel. Hélas, cela commence toujours par un bain de sang et se termine par des sociétés du spectacle illusoire comme la nôtre. Curieusement, beaucoup de gens amalgament dictature militaire et société totalitaire, et pensent que puisque l’on ne vit pas sous une dictature militaire (quoiqu’on y revienne), on est forcément dans un régime démocratique ! C’est un raccourci un peu bancal et surtout erroné. Si l’on est curieux et honnête, il y a quelques questions simples que l’on peut se poser pour vérifier si l’on vit dans une démocratie ou pas. Par exemple avons-nous : •• un contrôle direct et immédiat de l’État ? •• la possibilité d’initier des référendums ? •• le pouvoir armé entre nos mains ? •• une liberté et une pluralité des médias et de l’Histoire ? •• une autodétermination des peuples et des régions ? •• un contre-pouvoir réel au pouvoir financier ? Et vous serez peut-être surpris de voir avec quelle facilité on peut démontrer que nos sociétés marchandes ne sont plus que des caricatures grotesques de démocratie. Sorte de vieux travesti obèse et barbu avec des talons hauts cassés et une robe à paillettes qui craque de partout, tentant de maquiller avec un rouge à lèvres outrancier les gerçures de toutes les pipes qu’il a taillées ! Regardez, nous dit-il, nous sommes bien en démocratie, puisque tous les 5 ans vous pouvez choisir le parfum de la vaseline avant de vous faire empapaouter ! préambule L’être humain a imaginé et essayé de nombreuses manières de goûter au bonheur, en supposant qu’il devait être familial, matériel ou collectif et tout cela s’est révélé un échec. Les gens ont voulu avoir une femme, puis 2, puis 30… pas de bonheur durable en vu ! Avoir des enfants, une maison, un palais, un empire, une république, une révolution… et après quelque temps, toujours ce même sentiment d’insatisfaction. Cette quête de bonheur guidée par des religieux, des philosophes, des psychanalystes, des présidents, des grands timoniers… conduit toujours au même vide structurel. J’ai donc cherché des amis de la sagesse, mais je n’ai vu que des intellectuels maquillés de prétention, des rabbins argumentant sans fin sur l’interprétation de la Loi, des jésuites défendant leur chapelle, des penseurs mous ne voulant pas se mouiller – ni la chemise, ni la culotte – des petits fonctionnaires de la pensée frigide soucieux de la considération publique et du montant de leur retraite. J’ai aussi écouté longuement les hommes politiques et j’ai vu des intermittents du spectacle de la trahison, des bureaucrates arrivistes et serviles, des parrains de clans mafieux gominés de bienséance, des gigolos du bonheur aux boniments creux, des danseurs de ballet unijambistes, des branleuses de dindons dont nous sommes la farce… Hindouisme, bouddhisme, judaïsme, christianisme, islam, franc-maçonnerie… sont des religions qui prétendent mener l’être humain vers des sphères de conscience plus élevées pour lui permettre d’accéder à un bonheur profond, à une extase du cœur et de l’esprit afin de baigner dans l’Amour universel… Dans la réalité, les pires saloperies, les abominations les plus innommables, les carnages les plus fanatiques ont été, sont et seront toujours commis au nom de ces religions, pourquoi ? Parce que les religions ont trahi la Religion, celle qui relie l’être humain à [ ] et sont devenues des entreprises de pouvoir, comme la politique ou la finance. Si [ ] existe, il y a deux choses que l’on peut dire à son sujet : 9 •• il n’est pas ce que l’on croit. •• il n’a aucun rapport avec les religions. Tragiquement, on peut même dire que les religions contemporaines ne sont plus qu’une forme de commerce où l’on achète sa place au paradis par la plus-value de ses actions. Je ne suis pas sûr que Le Christ serait bien accueilli dans les églises de l’orgueil, ni que Le Prophète ait quelque chose à voir avec les psychopathes égorgeurs qui souillent de leur ignominie son Nom et l’Humanité… L es honnêtes gens Pourtant, il y a un point qui me donne encore espoir en l’humain : en écoutant les « petites gens », on se rend compte que la grande majorité est honnête, parfois un peu conne, mais honnête ! Aussi lorsqu’ils se disputent, se battent, se tuent… ce n’est pas forcément parce qu’ils ont des idées ou une vision du monde si différentes, mais tout bêtement parce qu’ils ne parlent pas de la même chose et n’utilisent pas le même langage, alors évidemment ça crée des incompréhensions ! Combien de fois ai-je entendu ce dialogue entre la gentille dame degoch et le méchant monsieur adroit : –– La gentille dame elle dit : Il faut s’occuper du petit nenfant noir handicapé orphelin qui l’est tout mouru de faim ! –– Alors on demande à la gentille dame : Vous voulez donc vous en occuper, vous ? Vous lever deux fois par nuit, lui préparer et donner à manger 3 fois par jour, le faire boire, lui faire faire ses besoins, lui laver les fesses, le promener sur son fauteuil roulant plusieurs fois par jour et ce pendant tout le reste de votre vie ? –– Alors la gentille dame, elle répond : Oh oui, j’aimerais bien, mais là ch’peux pas, j’ai fitness, et ensuite on sort avec des copines pour le Happy hours, et pi demain, j’ai piscine ! –– Alors on redemande à la gentille dame : Vous êtes donc prête à payer une infirmière et deux éducateurs spécialisés pour qu’ils se relaient auprès du petit nenfant noir handicapé orphelin ? préambule –– Alors la gentille dame, elle répond : Oh oui, j’aimerais bien, mais là ch’peux pas, j’ai trop fait chauffer ma CB, j’me suis payé une paire d’escarpins de folie en solde et le mois prochain je pars à Ibiza avec mon mec, ça va nous faire du bien, notre couple bat de l’aile… D’accord, donc Il faut s’occuper du petit nenfant noir handicapé orphelin qui l’est tout mouru de faim, mais pas vous ! Mais qui alors gentille dame ? Ben ch’ais pas, Létat ? D’accord, demandons donc à Monsieur Létat, combien qu’il lui reste de sous sous dans sa tirelire : Voyons voir, je consulte mon compte, là je suis à -2 000 milliards d’euros. Je m’endette de 5 000 euros de plus chaque seconde, soit environ 13 milliards de plus tous les mois que je ne pourrais jamais rembourser… donc on va dire que je suis un peu juste en ce moment ! Demandons alors au méchant monsieur adroit : Je n’ai ni l’envie ni les moyens de m’occuper du petit enfant noir handicapé ! répond-il. Ouuuh… méchant, raciste, fasciste ! hurle la gentille dame degoch. Pourtant dans le Réel, il n’y a ni gentille dame degoch ni méchant monsieur adroit, et ils se comportent rigoureusement de la même manière. Mais la première ne fait rien en se complaisant dans un imaginaire collectif compatissant, quand le second ne fait rien en se justifiant dans un pragmatisme rassurant. Mais en fin de compte il s’agit du même rien… Tout cela peut paraître caricatural, mais écoutez les débats politiques ou les discussions de fin de banquet, et vous serez probablement surpris. Combien de fois avons-nous entendu des Il faut baisser le chômage et réduire la criminalité. Ah, bon, et vous faites comment ? Vous avez un treuil pour baisser le chômage ? La criminalité vous la réduisez avec une sauce au beurre à feu doux ? Est-ce que les politiques donnent du boulot ? Ben non, éventuellement ils peuvent créer des emplois bidons pour repeindre la girafe, payés avec de l’argent qu’ils n’ont pas et qu’ils doivent emprunter en notre nom… et c’est nous, le peuple, qui devrons le rembourser, pas eux ! On peut certainement dire criminalité tu es vilaine, il faut 11 arrêter maintenant ! Éventuellement on peut mettre des gens en prison, ce qui coute plus de 150 € par jour à la société par prisonnier, mais statistiquement cela ne résout absolument pas le problème de la délinquance… en fait ça l’aggrave. Tiens c’est curieux, dans les sociétés où les gens avaient un travail et un travail intéressant, il y avait très peu de délinquance… Donc quand des politiques vous disent Il faut baisser le chômage et réduire la criminalité, ils parlent juste d’un scénario imaginaire qu’eux savent totalement irréalisable et sur lequel ils n’ont rigoureusement aucune influence. Par contre, leurs employeurs savent trop bien que vous êtes largement assez cons pour gober de telles billevesées. Car n’oubliez jamais que ce que l’on nomme « homme ou femme politique » sont dans la réalité des hommes ou des femmes de paille travaillant pour les castes dominantes qui les coachent et financent leur partie, leur peopolisation, leurs campagnes électorales, leurs vacances, leurs restaurants, leurs putes… La preuve, vous vous faites baiser chaque fois que vous allez voter pour un des 2 candidats des RPSNE* et chaque fois vous recommencez. À ce niveau-là, ce n’est plus de la connerie, c’est pathologique ! Même une souris a plus d’intelligence que vous, vous la piégez une fois avec une tapette et un bout de gruyère, mais si elle en réchappe vous ne la piégerez pas une seconde fois. Vous, on ne vous piège pas avec des tapettes, mais avec des pièges à ours qui font la taille d’un pneu de camion, vous vous êtes fait broyer les pieds et les mains et à chaque élection vous dites : Oh le beau bout de fromage, il doit être rudement bon ! Schlagggg !!! AAaaarrrgh… Lorsque nous acceptons de quitter la burka de l’obscurantisme, nous comprenons que si l’on veut appréhender le monde, il faut sortir de la vision dualiste et morale des choses. La vie dans son expression la plus simple n’est ni morale ni immorale, ni bonne ni mauvaise, elle est… Et bien que ce livre soit essentiellement composé d’évidences, de choses « que tout le monde sait », les sociétés totalitaires n’aiment pas * Républicains du Parti Socialiste National Écologique préambule qu’on démonte leur mécanisme de fonctionnement. Il est important pour elles que les moutons engraissés pour l’abattoir pensent qu’ils sont les propriétaires de la bergerie et que ce sont eux qui élisent le berger. Pourquoi ? Peut-être que si le mouton était conscient de sa destinée il se rebellerait ou refuserait de brouter la bonne herbe à penser qu’on lui sert tous les jours… Ce livre est donc une invitation à la réflexion et à la prise de conscience du monde qui nous entoure. Cela fait des millénaires que l’être humain prétend changer la société en recréant rigoureusement les mêmes structures que la précédente, n’en modifiant, tout au plus, que le nom et la forme. Ultimement, le monde chaotique que nous avons créé n’est que l’expression de notre chaos intérieur, et ce n’est qu’en rétablissant la paix intérieure que nous rétablirons la paix entre nous. La Sainte Trinité maçonnique, donc républicaine, nous promet : la lumière de la science du progrès, la félicité de la marchandise physique et émotionnelle et l’adoration des idoles du spectacle (politiques, sportifs, stars…). Regardez autour de vous, regardez ce qu’ont fait en 3 siècles nos sociétés marchandes : l’état de la planète, de nos cultures, de nos relations humaines et dans quelle confusion nos cœurs se sont plongés. Regardez le mode de vie que l’on nous impose, la malbouffe, les maladies chroniques qui explosent, les guerres et le chaos qui se répandent sur la planète… êtesvous aveugles, êtes-vous stupides ou sourds ? Ne voyez-vous vraiment pas, n’entendez-vous pas les cris de ce monde agonisant ? La République est une mythologie obscurantiste qui voudrait nous entrainer dans sa putréfaction, mais nous avons une botte secrète, une ressource intacte et pure comme au premier jour de la création. Nous avons la même humanité et le même souffle de vie que le premier être humain qui foula l’herbe des savanes originelles… 13 Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. (...) s’ils arrivent au trône par des moyens divers, leur manière de régner est toujours à peu près la même… Étienne de La Boétie – 1549 L’évolution humaine L’instinct primitif qui régit toutes les espèces vivantes est celui de leur survie et de leur perpétuation. Nombre d’espèces évoluées n’ont que peu de chances de perpétuation en dehors du groupe. Pour le lion ou la gazelle, pour l’abeille ou le singe, que ce soit pour chasser ou se protéger, pour élever leur progéniture ou garder leur territoire, point de salut en dehors de la meute, du clan, du troupeau, de la ruche, de la tribu… Pour sa part, l’être humain doit sa survie à 2 spécificités principales : •• L’utilisation de technologies externes •• La liberté d’organisation Il est d’ailleurs possible que ces deux points deviennent aussi la cause de sa disparition. Technologies externes On peut imaginer ce petit animal fragile et sans défense, ne courant pas très vite, perdu dans l’immensité de la savane africaine. Contrairement aux autres animaux, l’homo sapiens n’a que peu « d’outils et d’armes intégrés » : pas de cornes ou de griffes pour creuser la terre ou se défendre, pas de morphologie de sprinter pour poursuivre ou s’enfuir, pas de mâchoires de chasseur pour tuer des proies, pas de fourrure épaisse pour le protéger du froid ou de la pluie… Toutefois, pour compenser ces faiblesses, il développera sa créativité par des outils et des armes extérieures : une branche d’arbre prolongera son bras, une pierre taillée sera son incisive de tueur, une autre lancée à la main ou à la fronde fera fuir l’agresseur ou atteindra l’oiseau en plein vol. Une souche d’arbre creuse produira en y tapant dessus des rythmes qui le mettront en transe. En soufflant dans un bambou percé 15 sortiront de bien étranges mélodies. Une corne d’aurochs creusera le sol pour récolter des racines et des insectes, un éclat de pierre taillée tranchant comme un rasoir coupera la viande. Le silex que l’on frappera contre une pyrite de fer ou la friction de bois dur permettront de faire surgir cette chose magique qui est à la base de toute notre civilisation : le feu ! Feu qui permettra non seulement de se chauffer et de survivre aux hivers rigoureux, de cuire des graines, des racines ou des feuilles indigestes, mais aussi la fusion et la forge des métaux, donc le développement des armes et des outils sans lesquels l’humain est incapable de subsister. Feu qui mènera hélas jusqu’au feu de l’Enfer : la fusion nucléaire. Même l’ours et le félin apprendront vite que cette créature chétive, lente et sans défense peut devenir un prédateur à vingt bras armés de crocs terribles, crachant du feu ou faisant jaillir des pluies de pierres… L’être humain apprendra aussi à faire face en groupe et non plus en tant qu’individu. Là où les autres animaux devront choisir entre une fourrure adaptée au froid ou au chaud, une dentition de carnivore ou d’herbivore, l’être humain créera ses fourrures en fonction des saisons et des climats, apprendra à broyer, préparer, conserver et cuire toutes les sortes de nourriture. Ce qui lui donnera une adaptation exceptionnelle, lui permettant de vivre aussi bien dans le grand froid que dans les déserts les plus arides, au bord de l’océan comme sur les montagnes les plus élevées. Contrairement aux autres animaux dont la technologie ne peut être créée ou modifiée que par la nature au cours de millénaires, l’homo sapiens apprendra à concevoir, et à adapter lui-même sa technologie. Il passera du stade de créature à celui de créateur. La liberté d’organisation Toutes les espèces animales évoluées ont une organisation sociale parfaitement rodée par le temps et souvent efficace dans un contexte donné, mais leur organisation est unique l’évolution humaine et figée. Lorsque le contexte climatique, écologique ou biologique change, elles auront beaucoup de mal à s’adapter. Une abeille vie en colonie, seule ou sans reine, elle meurt. Les lions chassent en groupe, un lion seul a beaucoup moins de chances de survie. Les aigles vivent et élèvent leurs petits en couple, si l’un des deux meurt, les aiglons meurent aussi ! L’être humain peut-être carnivore, végétarien, frugivore, chasseur, pêcheur, cueilleur, cultivateur, trader… il peut vivre en colonie, en tribu, en couple… ou seul, sur terre, sous terre, sur la mer, sous la mer, dans l’espace… Il peut être monogame, polygame, partouzogame, zérogame… ou game over ! Il peutêtre un guerrier impitoyable, un père de famille tranquille, un contemplatif solitaire, une courtisane huppée, le roi des cons ou la reine des emmerdeuses, et tout cela dans une même vie ! Grâce à sa liberté d’organisation et à ses technologies externes, l’être humain est l’espèce qui a le mieux réussi sur la planète, jusqu’à ce jour… Car, si la nature est lente à créer et à modifier les choses, elle garde une vision globale et cherche toujours à maintenir un équilibre et une harmonie à l’ensemble de sa création. L’homme a le pouvoir du « créateur », mais pas sa sagesse, c’est un peu le « fils à papa » de la création qui a accédé à « l’Arbre de la connaissance », a dilapidé les biens et les avoirs de la terre, et se retrouve sans un sou en poche avec des ardoises écologiques aux quatre coins du globe… Si l’organisation en clans et le développement technologique, notamment l’agriculture et les armes, ont permis à l’homme de survivre dans l’adversité, de chasser et de se protéger des prédateurs et des clans adverses, le développement technologique aujourd’hui ne répond plus à aucun besoin, à tel point qu’une grosse partie de l’activité humaine consiste à « provoquer artificiellement des besoins ». L’avancée technologique et notamment la course aux armements est devenue hautement autodestructrice. On peut, très sincèrement se demander, si l’espèce humaine n’est pas rentrée dans une phase de suicide collectif ? 17 Suicide écologique L’espèce humaine est la seule qui n’ait plus de prédateur naturel, ni d’autorégulation naturelle des naissances en cas de surpopulation. La louve va, comme beaucoup d’animaux, arrêter son cycle menstruel en cas de disette. Les populations captives des zoos ne se reproduisent que très difficilement ou refusent de s’occuper de leurs bébés. À l’inverse, plus l’humain est pauvre et meurt de faim, plus il tente de se reproduire, comme en Inde ou en Afrique, en espérant que dans le tas, il y aura bien un enfant qui survivra et leur servira de retraite ! La nécessité est mère de la création, mais si l’on définit l’intelligence d’une espèce par sa capacité d’adaptation et d’autorégulation, on ne peut pas dire que l’espèce humaine brille particulièrement par son intelligence. É volution •• 5 de la population mondiale 000 avant J.-C. 10 à 20 millions •• An 01 250 millions •• 1000 300 millions •• 1800 1 milliard •• 1900 1,7 milliard •• 2000 6 milliards •• 2050 9,5 milliards ? La croissance démographique est plus élevée dans les pays pauvres qui ont déjà beaucoup de mal à nourrir leur population. En Afrique, la propagation de maladies comme le sida réduit grandement l’espérance de vie. En 2010, elle était de 50 ans contre 62 ans dans les années 1990. D’ici 2050, l’Inde avec plus de 1,5 milliard d’habitants sera probablement le pays le plus peuplé de la planète, devant la Chine. Il est très difficile de prévoir l’évolution démographique au-delà des années 2050. La population pourrait continuer à croître de façon exponentielle ou au contraire régresser de façon l’évolution humaine dramatique. De toute manière, vu le comportement de ses habitants, la terre est déjà surpeuplée et l’être humain écologiquement surendetté. C’est-à-dire qu’il consomme et rejette plus que ce que la planète peut produire et absorber de façon durable. Il y a environ 380 000 naissances et 160 000 décès par jour, dans le monde… dont la moitié meurt directement ou indirectement de faim, de malbouffe ou de trop bouffer. G uerres Structurellement, le capitalisme n’a pas d’autre alternative pour subsister que la destruction et le chaos générés par les guerres qui pullulent déjà aux quatre coins du monde. La 3e Guerre mondiale n’est pas une vue de l’esprit, c’est une réalité qui se peaufine tous les jours dans les états-majors et se teste sur le terrain. Mais voyons quelles pourraient être les pertes civiles et militaires au cours d’une 3e Guerre mondiale, en considérant la croissance démographique et la puissance destructive des armes modernes. Estimation du nombre de morts civils et militaire : •• Guerres napoléoniennes : 4 millions •• 1re Guerre mondiale : 12 millions •• 2e Guerre mondiale : 60 millions •• 3e Guerre mondiale : 300 à 500 millions ? É pidémies L’explosion démographique et le développement des communications aériennes et maritimes rendent fort possible une pandémie mondiale brutale. En 2014, on estime que depuis le début de l’épidémie, 75 millions de personnes ont été contaminées par le virus du Sida, dont 30 millions déjà décédés. En 2004, la plus grande catastrophe naturelle de ce début de siècle, le tsunami de l’océan indien faisait 230 000 victimes… à la même époque, le sida en tuait autant en un mois ! Quand la propagande d’État explique que l’épidémie du Sida est en « nette régression », c’est faux. S’il est vrai que le 19 nombre de décès a baissé autour de 1,5 million en 2013, le nombre de nouvelles contaminations tourne toujours autour de 2,1 millions par an. Avec plus de 35 millions de gens officiellement infectés (mais des millions le sont sans le savoir ou le taisent comme en Asie) le nombre de malades contagieux augmente donc chaque année. De plus, personne ne sait à ce jour si en 2030 l’épidémie sera stabilisée ou si elle explosera, ni quel sera l’effet à long terme des traitements médicamenteux lourds. Rappelons que si les traitements actuels stabilisent les malades, ils ne les guérissent pas ! Le sida est une épidémie à propagation « volontaire » contrôlable avec un minimum d’éducation et de moyens. Ce qui n’est pas le cas d’épidémies comme la grippe espagnole qui s’est répandue comme une traînée de poudre en 1918 faisant 40 millions de morts en 18 mois. Il est à noter que les chiffres donnés par les pays occidentaux étaient très en dessous de la réalité. Rien qu’en Inde, alors sous contrôle britannique, une grande partie de l’armée anglo-indienne et de la population ont été infectées par la grippe espagnole qui a décimé localement plus de 15 millions de personnes. Il est vrai que ce n’étaient que des « indigènes », alors à quoi bon les compter dans les statistiques humaines… Le scénario d’une épidémie à propagation incontrôlable de type virus Ebola ou grippe asiatique n’est pas qu’un scénario hollywoodien de film catastrophe, mais est toujours très plausible. On sait par expérience qu’un virus naturel a tendance à s’affaiblir avec le temps et sa dispersion, mais personne ne sait comment évoluerait un virus « artificiel » en cas d’attaque bactériologique. D eux scénarios pour le 21 e siècle N’étant ni prophète, ni particulièrement clairvoyant, je n’ai pu me baser que sur des statistiques historiques et une compréhension de la mécanique économique des moneycraties pour entrevoir le futur. Ayant eu mon certificat d’études avec mention bien pour le chant, je pense avoir toutes les compétences scientifiques requises pour faire ce travail, avec l’aide l’évolution humaine des ordinateurs de la NASA et deux bouteilles de Whisky. Après avoir lancé des algorithmes de calcul extrêmement sophistiqués, et fini la seconde bouteille, j’en suis arrivé à deux scénarios pour estimer le nombre de décès possibles dus à des causes non naturelles ou violentes. L’un optimiste, qui reprend les chiffres du passé mis à jour avec des guerres « conventionnelles » et l’autre plutôt pessimiste, qui prend en compte les nouveaux problèmes de pollution et de réchauffement de la planète, sécheresse et famines, épidémies foudroyantes ou une guerre mondiale nucléaire ou bactériologique. Si aujourd’hui les kamikazes se font sauter avec des pains de plastique ou des voitures piégées, ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils n’aient à leur disposition des armes nucléaires tactiques ou chimiques… et là on ne comptera plus les morts de ces attentats par centaines, mais par centaines de milliers. Scénario optimiste pour le 21e siècle : •• catastrophes naturelles : 5 •• pollution : 50 •• famines et obésité : 50 •• épidémies : 50 •• guerres : 50 Total : 205 millions de morts Scénario pessimiste pour le 21e siècle : •• catastrophes naturelles : 50 •• pollution : 150 •• famines et obésité : 250 •• épidémies : 250 •• guerres : 500 Total : 1,15 milliard de morts En faisant une moyenne, on arrive à quelque chose comme 21 500 millions d’êtres humains qui pourraient être tués en un siècle par les dommages collatéraux du capitalisme. Et si l’on retire les catastrophes naturelles (bien que là aussi la mortalité est souvent liée à la cupidité humaine) tout le reste est directement dépendant de la folie de nos moneycraties aveugles. Alors quand les gens vous disent : Les démocraties capitalistes ne sont pas la panacée, mais elles sont tout de même un moindre mal… réfléchissez-y à deux fois ! Si l’on prend le chiffre de 7,5 milliards d’habitants pour la population mondiale, même en cas d’un scénario pessimiste, l’espèce humaine survivra… mais dans quelles conditions et pour combien de temps ? Notamment en cas de guerre nucléaire, la majorité des grandes villes seront devenues inhabitables contrairement aux espaces désertiques, montagneux ou aux îles. Par contre l’augmentation de la radioactivité et la contamination généralisée des populations produiront des souffrances atroces et des morts prématurées (cancers, leucémies…) des naissances d’enfants difformes ou mutants, et l’on assistera probablement à la prolifération d’espèces opportunistes qui résistent mieux à la radioactivité, notamment chez les insectes. Vient ensuite le scénario très, très pessimiste qui verrait s’ajouter aux catastrophes provoquées par l’homme, une météorite géante, un méga tsunami, un violent changement climatique… Parce que là, à part les commandements militaires dans leurs bunkers, les quelques milliers d’abris antinucléaires personnels et les habitants de contrées désertiques ou montagneuses, il n’y aura plus grand monde à la surface de la Terre. Le globe sera devenu une immense étendue hostile pour toutes les formes de vie évoluées et redeviendra le royaume des plantes et des insectes. Mais même pour les quelques millions de survivants se posera très rapidement le problème de la nourriture et de l’eau potable. l’évolution humaine Imagine… Reste enfin le « happy end » hollywoodien, le paradis sur terre, la venue d’un phrophète, mais non, diront certains ; messie renchériront d’autres. Imagine un monde sans frontières, l’humanité enfin réconciliée avec elle-même, les êtres humains libérés du carcan des religions vivant en harmonie, tous frères et sœurs, enfants de la lune et du soleil, se baignant nus dans une mer de félicité, enivrés d’Ambroisie et dansant au rythme des tambours célestes… oui, j’avoue avoir une petite préférence pour ce scénario, même si cela demanderait de toute évidence un miracle : et pourquoi pas dit l’enfant qui sommeille en moi, humain émerveille-toi, émerveillons-nous ! Dans notre évolution, nos relations géopolitiques et notre rapport à la planète, il y a une partie que nous pouvons contrôler et une autre qui est du domaine du « destin ». Je ne suis pas très optimiste quant à l’intelligence et à la sagesse du troupeau pour changer radicalement de cap. Je crains fort que nous devions assister d’abord à un effondrement violent et désespéré de notre civilisation ou à une prise de conscience quasi miraculeuse pour peut-être en bâtir une autre sur des bases nouvelles et pourtant ancestrales : une fédération humaine pour l’humain, gérée par l’humain. Mais en serons-nous capables ? 23 Les quelques personnes qui comprennent ce système, ou bien seront intéressées à ses profits, ou bien dépendront tellement de ses faveurs qu’il n’y aura pas d’opposition de la part de cette classe, alors que la grande masse du peuple intellectuellement incapable de comprendre les formidables avantages que tire le capital du système portera son fardeau sans complainte et peut-être sans s’imaginer que le système est contraire à ses intérêts. Banque Rothschild – 1865 In Gold we trust Toutes les civilisations ont eu un début et une fin. Celle des Incas, des Égyptiens, de la vallée de l’Indus, du Siam… ou plus proche de nous la civilisation grecque dont nos sociétés occidentales sont les héritières directes. Pourquoi ces civilisations se sont-elles éteintes ? Catastrophes naturelles, changement climatique (déjà), envahisseurs, épidémies, guerres civiles… toutes ces causes sont certainement plausibles et peuvent expliquer la disparition d’une société, voire d’un empire, mais pas d’une civilisation avec sa langue, sa culture, sa mystique… Lorsque des plaques tectoniques de la croûte terrestre rentrent en divergence ou en collision, les forces ainsi créées génèrent des éruptions volcaniques, des tremblements de terre, des tsunamis… Similairement, une civilisation est engloutie ou consumée, lorsque ses principes fondateurs rentrent en conflit intense avec la plaque du Réel. Ainsi l’Occident – qui fut une civilisation bâtie sur la croyance en un Dieu bienveillant où chaque créature s’efforçait de se rapprocher du « Divin » – pratique depuis 3 siècles le culte du progrès technologique et l’adoration du veau d’or. Dans cette nouvelle religion, l’homo sapiens n’est plus une créature, mais s’est autoproclamé « Créateur » et prétend résoudre par la raison et la science les problèmes et les aspirations fondamentaux de l’être humain. Ce qui pouvait sembler un projet « bien sous tous rapports » sur le papier, s’est révélé dans le Réel une ignominie et une escroquerie fondamentale : comme souvent on a oublié de mettre « cupidité » et « soif de pouvoir » dans l’équation avant de vendre au monde la religion maçonnique de liberté, égalité, fraternité. Mais souvenez-vous, pas de liberté pour les ennemis de la liberté, pas d’égalité pour les pauvres et pas de fraternité pour ceux qui ne sont pas « des nôtres ». La principale liberté ayant été de tout réduire en marchandise physique et émotionnelle, car dans 25 cette religion, il n’y pas de marchands du temple : le temple appartient aux marchands ! Trois siècles plus tard, les résultats sont là : dégradation furieuse de la planète, de la faune, de la flore ; inégalités abyssales ; déliquescence des relations familiales et intergénérationnelles ; appauvrissement architectural, musical, artisanal ; nourriture exécrable et narcodépendance médicamenteuse généralisée… entre autres. L’état d’insatisfaction chronique du citoyen matérialiste est au-delà des espérances de nos maîtres marchands. Pas d’insatisfaction chronique : pas de fétichisme de la marchandise. Pas de fétichisme de la marchandise : pas d’esclavage salarial-crédit. Pas d’esclavage salarial-crédit : pas de capitalisme possible ! Réduit aujourd’hui à une société païenne basée sur la vénération du totem $ et l’adoration des dieux du stade et des idoles du showbiz, l’Occident ne peut qu’imploser de ses contradictions structurelles. Tout comme les intermittents du spectacle politique, réduits au « vaudeville médiatique » ont renoncé depuis longtemps à toute vision créatrice, à tout élan vivifiant, à toute utopie… et se contentent de présenter un menu d’amuse-gueules émotionnels et une farandole de déserts analytiques susceptibles de provoquer chez l’électeur au cerveau atrophié, le vote amnésique. Comme il est écrit sur le dollar américain In God we trust, sans que l’on sache vraiment si c’est en Dieu à qui l’on croit ou si le dollar est devenu notre Dieu. Ce rapport incestueux du pouvoir financier avec le religieux est un des fondements des sociétés moneycratiques. Nous vivons de façon évidente la fin d’une civilisation, une de plus pourrait-on dire ? Peutêtre, mais notre situation est unique dans l’histoire de l’humanité, car si nos sociétés sont de structures primitives, elles sont « technologiquement » très avancées. Ce qui donne une situation explosive, un peu comme distribuer des fusils d’assaut chargés à des enfants d’une classe maternelle. La question n’est pas de savoir si un drame se produira ou pas, mais quand il se produira et combien il y aura de morts ? in Gold we trust Non seulement l’espèce humaine a de quoi détruire en quelques minutes toute forme de vie évoluée à la surface de la Terre, mais elle a déjà commencé par la pollution et la déforestation ; l’exploitation aveugle des océans et des terres ; l’utilisation massive d’antibiotiques qui crée des souches virales hyper résistantes ; les manipulations transgéniques qui produisent des espèces animales ou végétales très fragilisées… et la liste exhaustive serait trop longue. Ajoutez à cela les guerres de religion et les conflits interethniques, nous assisterons très probablement au cours du XXIe siècle à des catastrophes d’une ampleur jamais connue dans l’histoire de l’humanité. Que ce soit des catastrophes nucléaires ou (et) bactériologiques, des pandémies, des guerres mondiales et civiles accompagnées de famines et de génocides auxquelles une grande partie de l’humanité est déjà confrontée… Et puis bien sûr l’effondrement inévitable du système financier mondial aux fondements en putréfaction, et de la monnaie fiduciaire, talon d’Achille des moneycraties. En effet, comme son nom l’indique, « fiduciaire » (fiducia, confiance en latin), n’a de valeur que celle que lui accorde les croyants du dieu argent, le fameux In Gold we trust imprimé sur le billet vert. Dans l’économie réelle, aujourd’hui, le dollar ou l’euro ne valent absolument plus rien, et ce n’est que par la dévotion aveugle et la terreur du vide que les castes dominantes arrivent encore à faire croire le contraire au Cheptel humain. Mais pour combien de temps ? Vous pensez probablement que le bateau Monde ne peut sombrer, puisqu’il est insubmersible. Laissez-moi vous conter une histoire, moi qui ai vécu le naufrage du Titanic… Le naufrage du Titanic J’étais sur le pont du Titanic cette nuit-là, avec mes jumelles de vue nocturne et j’ai vu un putain d’iceberg, gros comme deux tours de Manhattan se profiler à l’horizon. 27 J’entendais les relents de l’orchestre qui jouait la chanson Tu n’es plus là depuis que tu es partie, les rires futiles de gens s’enivrant de Champagne et de Martini. Les femmes avaient mis les toilettes qui vendaient au mieux leur viande parfois avariée, ça draguait dur sur la piste de danse et ça baisait à couilles rabattues dans les cabines. Quelques hommes d’affaires pensaient à quelques coups juteux qu’ils pourraient faire en arrivant en Amérique et aux gens qu’ils pourraient arnaquer, plus-values, investissements, usure… ce qui leur procurait même un début d’érection. Des midinettes regardaient La Nouvelle Star 1912 à la télé à bougies, Kevin singeant en anglais avec un accent à couper au couteau Baby don’t go, I love You so… Et puis y aura ensuite Jeny Fair qui imitera Barbant Stressant dans Tonight is bright, I feel alright avec tous les trémolos pleurnichards dans la voix du marchand de tapis jurant sur la tête de sa mère que là, vraiment il peut pas à ce prix, qu’on le saigne à blanc… Je me souviens d’abord, être resté figé dans un mélange de fascination et de terreur : enfin il se passait quelque chose dans ce voyage ennuyeux. Puis, l’instinct de survie reprenant le dessus, je me suis mis à hurler Iceberg, iceberg en vue ! Les promeneurs sur le pont m’ont regardé d’un air bizarre et inquiet, j’ai couru vers le poste de pilotage toujours en hurlant iceberg, on fonce vers un iceberg ! Les membres d’équipage m’ont plaqué au sol, puis le commandant du bateau s’est approché et m’a dit : Calmez-vous jeune homme, le Titanic est insubmersible, nous ne risquons rien contre un petit bloc de glace qui dérive… faites-lui une piqûre pour le calmer ! Ce sont là les derniers mots que j’ai entendus avant de sombrer dans l’inconscience, et ce n’est que plus tard que le contact de l’eau glacée me réveilla. Lorsque j’ai coulé, je n’ai ni souffert ni eu peur. L’océan m’accueillait à nouveau en son sein, comme si je ne l’avais jamais quitté. Vous pensez peutêtre que le naufrage du Titanic est un accident maritime et que cette histoire appartient au passé ? Vous vous trompez ! in Gold we trust Ce qui s’est passé cette nuit-là est tellement « fabuleux de connerie » et hélas, tellement actuel, qu’il est bon de s’y arrêter un moment. Ce bateau était le plus gros, le plus beau, le plus cher, le plus insubmersible, le plus high-tech des bateaux construits par la main de l’homme. Dans l’esprit embrumé des membres de l’équipage, le fait même qu’il puisse couler était inconcevable. D’ailleurs pour un bateau qui pouvait transporter 3 300 personnes on avait prévu que 1 180 places sur les canots de sauvetage. Lorsque le Titanic reçut plusieurs messages de divers bateaux lui signalant de grands icebergs à proximité, l’équipage n’en tint pas compte et poussa même les moteurs du paquebot à fond, dans l’objectif de décrocher le « Ruban bleu » (récompensant la plus rapide traversée de l’Atlantique). Enfin, lorsque le veilleur aperçu le gros glaçon, le 1er officier William Murdoch, alors de quart, a paniqué et au lieu de diriger le Titanic à la gauche de l’iceberg, a barré dans le mauvais sens. Détail particulièrement symbolique, pendant que le bateau sombrait, les 8 musiciens jouèrent du pipeau à blaireaux et périrent tous noyés… Pour mettre un dernier glaçage sur le gâteau de la connerie, 98 ans après que le Titanic eut coulé, la petite-fille de Charles Lightoller, le plus haut gradé des membres d’équipage à avoir survécu, expliqua dans un livre que : « Bruce Ismay, le président de la compagnie White Star Line, n’a pas trop apprécié qu’une collision avec un iceberg mette en doute l’insubmersibilité du navire. Sûr de son fait, il aurait ordonné de poursuivre la route, plutôt que d’attendre un lent naufrage ou un honteux remorquage. Sans cette fuite en avant, qui aurait duré dix minutes, mon grand-père estimait que le bateau aurait pu flotter encore ». Comprenez que nous sommes toujours embarqués sur le Titanic, avec le même aveuglement, la même morgue hautaine, qui nous fait croire dur comme fer que notre système économique est insubmersible, qu’on peut piller et chier sur la planète indéfiniment à boyaux déployés. Même si nous 29 recevons tous les jours des dizaines de messages Attention iceberg à proximité, collision imminente ! La seule chose que nous faisons est de nous poser sur la piste de danse en écoutant Oh bébé, bébé, j’ai l’kiki tout dur… 15 avril 1912 – 2h18 : les lumières du plus grand paquebot du monde clignotent encore une dernière fois, puis il se brise en deux. Alors que la partie avant coule, l’arrière flotte encore quelques instants jusqu’à sombrer à son tour. 2 heures et 40 minutes après une collision due à la bêtise, aux négligences et à l’aveuglement des officiers du paquebot, 1500 vies humaines étaient englouties : dont 38 % des premières classes, 59 % des deuxièmes classes, et 75 % des troisièmes classes… devant la mort aussi, le système des classes fonctionne toujours ! Pas que je sois « obsédé » par les naufrages, mais je trouve qu’il y a là, condensé, toute la connerie, la lâcheté et la tragédie humaine… Dernier en date, le ferry coréen Sewol, ayant sombré en avril 2014 avec plus de 300 morts au large de Jindao en mer de Corée. Le capitaine a quitté le navire dès l’arrivée des secours, abandonnant les passagers en perdition qui avaient pour seule consigne de « rester immobiles » dans leur cabine. Mot d’ordre qui se révéla fatal pour la majorité d’entre eux, emportés par le fond avec le navire, alors que vu la rapidité des secours, ils auraient eu de bonnes chances de survie en allant sur le pont avec leurs gilets de sauvetage et en essayant de déployer les canots ou au pire de se jeter à l’eau avant que le bateau ne coule. Seulement 2 canots de sauvetage furent jetés à la mer, mais presque tous les 33 membres de l’équipage sont sains et saufs… ouf, c’est le principal ! Prostré, le visage camouflé sous une capuche pour s’abriter des flashs, le capitaine Lee Jun Seok répète je suis désolé au policier qui l’interroge. Selon la version officielle, le navire après s’être écarté de sa route habituelle aurait fait un virage soudain entraînant une forte gîte incontrôlée et le ripage de la cargaison en forte surcharge (1000 tonnes autorisées, 3600 in Gold we trust embarquées) provoquant le naufrage en moins de deux heures. Tout est dit ! Surtout restez immobile pendant que le bateau sombre… et je suis sûr qu’après le grand effondrement, les hommes de paille qui nous gouvernent diront aussi nous sommes désolés ! Pourtant, les seuls qui aient survécus sont les veules membres d’équipage qui savaient pertinemment que le bateau allait couler et les passagers qui ont désobéis aux ordres… tirez-en les conclusions qui vous semblent pertinentes ! Kang Min-kyu le vice-principal du collège organisateur du voyage, a pu être sauvé du naufrage. Et bien qu’il ne soit en rien responsable de ce naufrage, il s’est pendu à Jindo, près du gymnase où logeaient les proches des victimes. Dans une lettre découverte dans son porte-feuille, il expliquait : « Survivre seul est trop douloureux alors que 300 vies sont portées disparues... J’en prends toute la responsabilité ». Il y exprimait aussi sa dernière volonté d’être incinéré et que ses cendres soient dispersées sur le lieu du naufrage « pour que je puisse être le professeur au paradis de ces enfants disparus ». Ce mec avait encore un sens de l’honneur tout asiatique, peut-être mal placé, mais d’honneur tout de même. Mais ne vous inquiétez pas, les dirigeants du bateau Monde eux ne se suicideront pas, car lorsqu’on accède au pouvoir, l’honneur est la première chose à laquelle on renonce, vient ensuite la parole donnée et l’honnêteté. Par contre, comptez sur eux pour sabler le Champagne et se faire fellationner par quelques comédjournalechanteuses qu’ils auront pris soin d’emmener avec eux sur leurs îles privées où leurs bunkers 3 étoiles… (non, 5 étoiles en bunker, y’a pas !) Incompétents, orgueilleux, bornés… les hommes qui sont aux commandes du bateau Monde diront certainement après son naufrage comme le fabuleux commandant du Concordia après qu’il eût abandonné son paquebot naufragé : « Grâce à moi, des milliers de vies humaines ont été sauvées… » 31 À qui profite le crime ? Si vous voulez savoir au service de qui sont les politiques, les journalistes, les comédiens, les sportifs… regardez qui finance les partis, les états, les journaux, les films, les clubs… curieusement ce sont à peu près les mêmes. Les castes dominantes, tout comme le capitalisme ont très peu de créativité, beaucoup de perversité, de manières diverses et subtiles d’engraisser le Cheptel humain, mais très peu de vraie créativité. C’est-à-dire cette capacité à imaginer un autre possible, d’autres relations, d’autres beautés… Il suffit de regarder l’affiche d’un candidat politique. Le travail graphique est plat et convenu, la typographie est besogneuse et efficace – c’est écrit gros, quoi – et les photos… ah les photos, quelle tristesse : sourire Colgate et l’air nigaud pour de belles promesses de mensonges ! C’est exactement la même affiche insipide que celle du candidat d’à côté et la même qu’il y a 20 ans et y’a écrit en gros « Le changement c’est maintenant ! » Si t’es même pas foutu de changer la conception d’une affiche, qu’est-ce que tu vas changer au monde ? Ça vaut aussi pour l’argumentaire faiblard des employés à la propagande des castes dominantes (politiques, journaleux, artistes, « philosophes »…). En France, grosso modo, ils ont trois leitmotivs qu’ils ressortent à tout bout de champ lorsqu’ils n’ont plus d’arguments : •• Alors oui bien sur, c’est la théorie du complot, ah, ahh… oui bien sûr… ah, ahh je me gosse ! •• Ça nous rappelle les heures les plus sombres de l’histoire… (généralement avec du trémolo dans la voix ) •• C’est bien la preuve qu’il est antisémite ! À part le fait que ça ne veut pas dire grand-chose, ça marche assez bien en passage télé avec n’importe quoi, essayez, vous verrez ! Par exemple, si votre femme ou votre mari rentre le soir en disant Chérie, je suis passé chez le boulanger et il n’avait plus de pain ! Répondez-lui au choix : Alors oui bien sûr, c’est la in Gold we trust théorie du complot… ou Ça me rappelle les heures les plus sombres de l’histoire… ou C’est bien la preuve qu’il est antisémite ! Ça marche avec n’importe quoi, existe aussi en noir et en finition luxe ! Les grandes compagnies d’assurances sont nées avec les armateurs de commerce maritime qui jouaient à quitte ou double à chaque traversée vers les Indes ou la Chine. Intimement liées aux banques, elles sont devenues aujourd’hui l’esprit malin de nos moneycraties. À part les banques centrales dont les achats restent anonymes, les plus gros acheteurs privés de la dette française sont surtout des assurances : 1• AXA Investment 2• Allianz Global Investors 3• MMA Finance 4• CM-CIC Asset Management 5• BNP Paribas Asset Management 6• CNP Assurances 7• Amundi 8• Covéa Finance SAS 9• Matmut 10• AEGON Investment Management Faut quand même avoir beaucoup de sous sous pour acheter de la dette… non ? Car concrètement, il n’y a pas un seul analyste financier au monde qui peut prétendre que cette dette ait une chance, même minime, d’être jamais remboursée, c’est mathématiquement impossible… alors ? Les banquiers et les assureurs sont de doux rêveurs, altruistes ou philanthropes… ou alors ils sont en train d’acheter quelque chose, de mettre en place un nouvel ordre économique. Mais le gros des acheteurs de la dette (environ 50 % ?) reste les banques centrales et les fonds souverains d’Asie et du Moyen-Orient. Traduisez, pétrodollars et produits manufacturés chinois qui seraient bien embêtés si l’Europe et les USA qui sont leurs principaux clients se retrouvaient en cessation de paiement. 33 Alors ils prêtent de l’argent au mendiant pour que le mendiant puisse acheter son Kebab dans leur restaurant. Lorsque vous hypothéquez votre maison, vous pouvez toujours l’habiter avec votre famille, inviter vos amis, vous êtes toujours « chez vous »… à part que ce n’est plus à vous. Du jour où vous avez hypothéqué votre maison, elle appartient à la banque et vous n’êtes qu’un occupant provisoire tant que vous continuez à rembourser votre emprunt. Pour un état c’est pareil, la France n’est plus un état souverain, elle n’appartient plus aux hommes et femmes qui y vivent. Les grandes entreprises, les grands hôtels, châteaux, vignobles, tableaux… tout ce qu’a produit le travail et le génie de peuples vaillants et créatifs et qui a fait la grandeur et la culture de nos civilisations est bradé aux plus offrants par les tapins des castes dominantes que l’on nomme « politiques »… Tous les mercenaires du pouvoir (professeurs, policiers, militaires, magistrats…) ne sont plus payés, de fait, que par les banques et assurances auxquelles l’État français doit emprunter chaque mois pour leur jeter leurs trente deniers en pâture. À votre avis, au service de qui sont ces mercenaires, à qui obéissent-ils ? Et quand, dans 20 ou 30 ans nous n’aurons plus rien à vendre, nous réaliserons alors, mais un peu tard, que nous sommes devenus les esclaves des grandes banques et assurances mondiales. Nos politiques ne s’en rendent-ils pas compte, sont-ils vraiment si cons que ça ? Naïfs peutêtre ? À moins que ce ne soit justement le projet, faire de nous des émigrés du néant au service des castes dominantes. Des sans racines, des sans passé, des sans genre, des sans défenses immunitaires, des sans culture, des sans idéaux, des sans couilles, des sans cœur, des sans foi, des sans honneur, des sans odeurs, des sans bonheur… les bestiaux idéaux pour constituer le Cheptel humain gardé par des mercenaires qui ont des crédits à rembourser et une famille à nourrir ! Parce que c’est aussi comme cela qu’on tient les hommes et les femmes du Cheptel : par les couilles et les ovaires… ou plus précisément in Gold we trust par le produit des dits organes, leur progéniture qui permet aux castes dominantes d’enchaîner par cet attachement affectif le Cheptel humain de façon durable et naturelle. À part que dans la nature une lionne se battra jusqu’à la mort ou presque pour défendre sa progéniture, là où l’humain la livre aux mains des charognards sans même une esquisse de résistance. Les charognards de l’enseignement, des religions, de la médecine, de l’alimentation, de la télévision… Pourquoi pensez-vous que les pédophiles du cœur (et pas que) qui nous dirigent dépensent des milliards en endoctrinement scolaire, familial, publicitaire, cinématographique… pour nous expliquer, que tu dois sacrifier ta vie, pour celle de tes enfants ! Mais pauvre tâche, quel est le destin prévu pour tes mômes… à ton avis ? Le même que le tien, celui d’esclave ! Parce que tu n’as pas eu le cœur de vivre debout, parce que toute ta vie tu as courbé l’échine, parce que la peur de manquer ou de finir SDF… font que finalement on arrive très bien à dresser l’humain comme un chien avec quelques croquettes… Alors, elles sont pas belles les chaînes de l’esclave moderne ? Plus de fers, plus de menottes et pourtant un contrôle et une servitude totale puisqu’il ne pense même plus à s’échapper, puisque son désir même de liberté a été remplacé par celui de posséder. Car rappelons-nous ce que nous explique depuis l’enfance les employés de la pensée arrangeante, il existe 2 sortes de sociétés fondamentalement différentes : •• Les gentilles sociétés démocratiques qui ont d’excellentes raisons d’être totalitaires pour défendre la « liberté »… •• et les méchantes sociétés totalitaires qui elles n’ont pas de bonnes raisons de l’être… La différence est effectivement abyssale… voire abracadabrantesque ! 35 La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient même pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude… Introduction au Meilleur des mondes d’Aldous Huxley Les castes dominantes Peu importe le nom qu’on leur donne, il faut bien en choisir un et s’y tenir pour faciliter la compréhension : Tribu, confrérie, ordre, compagnie, fraternité, sororité, ligue, guilde, réseau, association, hanse, corporation, groupement, communauté, compagnie, colonie, alliance, coalition, fédération, organe, chambre, consortium, congrégation, patronage, amicale, mutuelle, cercle, communauté, coterie, société secrète, club, gang, mara, triade, bande, clique, clan, cabale, faction, cartel, parti, mafia, lobby, secte, syndicat, caste… Avec « sexe », ça doit être un des mots qui a le plus de synonymes, mais dont il est tabou de parler. En effet les castes dominantes ne peuvent garder les petites gens sous leur joug, que par la terreur, la culpabilité et le mythe de la démocratie : Vous êtes traités comme des merdes, mais en vrai c’est vous les boss ! Les employés à la propagande (qui aiment à se nommer entre eux « journalistes » ou « professeurs ») vous expliqueront que : Il n’y a pas de caste, nous vivons dans une société fondée sur l’égalité des chances et liée aux mérites et au talent individuel ! Mais comme dit le proverbe, si nous sommes tous égaux, certains le sont plus que d’autres… Commençons donc par comprendre un peu le fonctionnement des castes dominantes et la notion de sphères de pouvoir réel et de pouvoir politique, qui sont deux choses totalement différentes. caste : groupe social attaché à ses mœurs et à ses privilèges qui exclut toute personne étrangère. castes dominantes : ensemble des personnes possédant les richesses, le pouvoir réel et exploitant le Cheptel humain. Le système de castes existe ouvertement en Inde depuis des millénaires de façon relativement harmonieuse (tant qu’on croit au Karma). Aussi vieilles que les civilisations humaines, nommées hordes ou tribus dans leur forme primitive, voyons voir comment fonctionnent les castes dominantes au 21e siècle. 37 Sphères des pouvoirs Pouvoir réel Les castes dominantes font la traite du Cheptel humain. Elles créent et financent les partis politiques, contrôlent l’enseignement, les médias, l’art, la finance et l’industrie. Pouvoir politique (maires, députés, ministres…) Pouvoir exécutif Armée, police, administration, pour garder le cheptel dans son enclos. Pouvoir législatif Pouvoir judiciaire Création de lois visant à asservir le Cheptel et à rendre sa captivité légale. Interprétation des lois selon les désirs de leurs employeurs. Obscurantisme Travaille pour les castes dominantes et consomme les produits manufacturés par et pour eux (nourriture, drogues légales et illégales, habillement, habitation, sexe, divertissements…). Divertissement Terreur Culpabilité Cheptel humain les castes dominantes Fonctionnement des castes dominantes La mise en exploitation « libre et démocratique » du Cheptel humain, ne peut se faire à grande échelle que par un endoctrinement dès la plus tendre enfance et une domination spirituelle omnipotente afin de réduire l’humain à un objet de consommation et une créature à désirs/consommer. D omination matérielle •• Finance : devenue omnipotente bien qu’en phase de décomposition finale, la finance internationale n’est rien d’autre qu’un vaste système de Ponzy. •• Industrie : c’est elle qui invente, produit et gave le Cheptel humain des marchandises de l’illusoire. •• Commerce : contrôle aujourd’hui la production des matières premières et de l’agriculture, la grande distribution, l’art, la santé… •• Armée & police : fondement et recours ultime des états totalitaires, ils conservent une grande influence sur l’industrie de l’armement et la géostratégie. •• Mafias, syndicats, ONG : hommes de mains sales des castes dominantes, ils régulent l’emploi, le logement, le commerce des narcotiques, la prostitution, les divertissements, donc les luttes syndicales et les révolutions. D omination spirituelle Qui contrôle l’enseignement, la science, l’histoire, les médias, et la religion, contrôle les esprits, donc les corps consommants. •• Noblesse : garde encore une réelle influence dans l’armée, l’agriculture, l’art, la religion, le patrimoine… •• Franc-maçonnerie : religion officielle et obligatoire de l’armée, de la police, de la justice, de l’enseignement, et de la politique. •• Banco-sionisme : fer de lance du capitalisme, a la mainmise sur l’inculture, donc les médias, le cinéma, la 39 publicité, le divertissement (donc la politique) et une forte influence sur l’industrie de la santé et la finance. •• Politiques & hauts fonctionnaires : hommes de paille des castes dominantes, ils contrôlent l’Endoctrinement national et exercent les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. •• Sportifs, artistes & journalistes : les gros chèques qu’ils reçoivent pour taper dans un ballon, faire des pets sur scène ou lire un prompteur en font les kapos zélés des castes dominantes. G enèse des castes Bien trop faible, pour conserver seul un territoire, labourer la terre, chasser… le groupe était la seule stratégie de vie possible pour l’Homo Sapiens. Le gang est la subsistance la plus primitive de la caste, identique à elle dans son fonctionnement. À part l’ampleur des moyens, et la complexité structurelle quelle différence entre un gang et une société ? « Maras ou pandillas, ces bandes de jeunes ultraviolents qui ont bouleversé en quelques années le paysage politique et social de toute l’Amérique centrale. 35 000 mareros rien qu’au Salvador, un meurtre toutes les deux heures… Tatoués sur le front, le nez, les joues, le cou, toute leur peau s’exprime pour eux. Des petites larmes sur les pommettes, une pour chaque meurtre commis, deux cornes juste à l’extrémité des sourcils pour signifier que l’on a affaire à un tueur, un misionero ou pistolero, des portraits de femmes aussi sur le torse, des crucifix encore et des couronnes, des couteaux. “La mara est une famille, une expérience différente par rapport à ce que nous offre ce pays où tous les cadres sociaux ont volé en éclats. Elle nous apprend le respect et les règles de solidarité…” » Nicolas Bourcier – Le Monde Bien loin de moi, l’idée donc de dénigrer les castes en tant que telles. Comme nous le verrons, si certaines sont utiles et productrices, la grande majorité est de type parasitaire. Mais dans la nature, même les parasites ont leur utilité et vivent souvent en symbiose avec leur hôte, c’est ce que l’on nomme les castes dominantes « vivre en intelligence ». Dans le capitalisme dégénéré, les castes parasites ont perdu toute mesure et toute utilité. En 1789, l’idée d’une société démocratique et humaine avait germé dans l’esprit de certains, malheureusement elle ne fut jamais concrétisée et la Révolution française ne fut que celle des marchands qui imposèrent la liberté des profits maximums et sans limites. Pour cela, ils imaginèrent une nouvelle classe d’esclaves plus rentable et plus qualifiée que les « esclaves traditionnels » qu’il fallait non seulement acheter, surveiller, nourrir et entretenir à vie, mais qui surtout n’avaient aucun pouvoir d’achat. L’esclave salarié était né : il ne coûte rien à l’achat, souvent plus qualifié, jetable à souhait, et en échange d’un modeste salaire, il se présente de lui-même tous les matins aux portes des usines, et va, le soir venu, claquer le blé qu’il a gagné dans la journée, dans les bordels du fétichisme de la marchandise de ses employeurs… Le projet de démocratie fut définitivement enterré en mai 1871 avec l’extermination sanglante du peuple de Paris qui donna lieu à une suite de régimes totalitaires pour finir en apothéose dans les années 60 à notre régime votato-stalinien. Robespierre avait vu juste quant à la dérive que prendrait la non-Révolution française : « Le gouvernement est institué pour faire respecter la volonté générale ; mais les hommes qui gouvernent ont une volonté individuelle, et toute volonté cherche à dominer. S’ils emploient à cet usage la force publique dont ils sont armés, le gouvernement n’est que le fléau de la liberté. Concluez donc que le premier objet de toute constitution doit être de défendre la liberté publique et individuelle contre le gouvernement lui-même. […] Voilà pourquoi les satellites féroces des despotes de l’Europe ont ravagé nos moissons, incendié nos cités, massacré nos femmes et nos enfants ; le sang de trois cent mille Français a déjà coulé ; le sang de trois cent mille autres va peut-être couler encore, afin que le simple laboureur ne puisse siéger au Sénat, à côté du riche marchand de grains ; afin que l’artisan ne puisse voter dans les assemblées du peuple, à côté de l’illustre négociant ou du présomptueux avocat, et 41 que le pauvre, intelligent et vertueux, ne puisse garder l’attitude d’un homme, en présence du riche, imbécile et corrompu ! ». Effectivement la démocratie n’a jamais pu fleurir et le peuple vit toujours sous le joug des tirants, mais à la puissance 10 ! En 2007, Lloyd Blankfein, président de Goldmann Sachs a touché la plus grosse prime de fin d’année encore jamais attribuée à un PDG : 54 millions de dollars. Les spécialités de Goldmann Sachs ? Fusion-acquisition, trading sur actions, obligations, matières premières, produits dérivés… En français simple, on nomme cela de l’escroquerie à grande échelle ! Donc, cet homme de peu qui a largement contribué à la crise des subprimes et qui a touché des dizaines de millions de dollars pour avoir fait mettre à la rue des milliers de familles américaines a une idée de génie lorsqu’en 2009 sa banque se retrouve en difficulté. Il appelle son ami de la Maison-Blanche, Secrétaire du Trésor américain et ancien PDG de Goldman Sachs jusqu’en 2006 (mais ça n’a certainement aucun rapport) et lui dit : –– Écoute Paulo, ch’uis un peu dans la merde là, y’a les connards à qui j’ai refilé mes subprimes en bois qui veulent me faire la peau. On a bien quelques milliards planqués dans des paradis fiscaux, mais ça me chagrinerait d’y toucher… c’est affectif ! –– Bon OK, Blanky, je vais voir ce que je peux faire, mais tu sais qu’on a plus une tune au Trésor ! –– Et Paulo, j’ai une idée hyper gonflée qui m’est venue en chiant ce matin, je sais que c’est ignoble, mais pourquoi on ferait pas rembourser à toutes ces sous-merdes, l’argent qu’on leur a déjà escroqué ? Ça serait l’État américain, donc eux, qui passeraient le restant de leur vie à éponger nos dettes et nous on garde tout le beau pognon qu’on a de côté… c’est énorme non, mais tu crois qu’on pourrait le faire ? –– Yes we can ! Vous pensez que j’exagère, vous avez le droit de le penser. Vous les castes dominantes pensez que c’est caricatural, ça ne l’est pas ! Car à part ce dialogue imaginaire, c’est exactement ce qui s’est passé en 2009 lorsque la caste banco-sioniste a réalisé le plus grand casse de tous les temps avec la complicité des politiques verreux et pétochards de tous les états du monde libre et démocratique ! Noblesse La plus ancienne et « naturelle » des castes fut sans nul doute celle des bellatores ou guerriers qui possédait tous les attributs d’une caste dominante : la force, le pouvoir, le territoire, les denrées…. D’abord purement tribal dans les populations nomades comme les Mongols ou les Oghouzes qui fondèrent respectivement l’empire mongol avec Gengis Khan et l’Empire ottoman avec à son apogée Soliman le Magnifique. Dans cette configuration le « leadership » est basé sur la compétence et l’expérience, et les guerriers partagent de façon plus ou moins équitable les conquêtes et le butin. On est bien là dans une économie du Réel, Gengis Khan n’a pas obtenu son poste en suçant tel ou tel financier ou en allant baisser son froc au dîner du Fric, mais en montrant par son stratège et sa vaillance qu’il était le plus compétent pour le job… il était certainement un barbare, mais avait un minimum de dignité, contrairement aux barbares du politique qui eux ont pillés bien plus que des villes et des villages et ont trahi leur peuple et leurs soldats, sans rien apporter en retour… Dans les peuples sédentaires d’agriculteurs et d’artisans, le seigneur était un peu le préfet et le parrain local. Le glaive et la marmite, protecteur et nourricier des gens rattachés à sa terre. Et non, le seigneur ne troussait pas toutes les jeunettes qui passaient à sa portée (les hommes politiques apparurent plus tard) et n’allait pas chasser dans les récoltes de ses paysans, tout simplement parce que c’était d’abord ses récoltes et que les paysans étaient des ouvriers qualifiés et rares que le seigneur avait tout intérêt à garder ! On peut questionner la 43 « moralité » de cette caste dominante, mais pas sa légitimité, ni son utilité. Et d’ailleurs qu’est-ce que l’impôt aujourd’hui si ce n’est une forme « civilisée » du pillage ? Contrairement à la propagande des employés à la mythologie d’État (qui aiment à s’appeler entre eux « historiens ») le servage n’était pas un statut social dépravant ou inhumain. Bien sûr il y avait des contraintes, bien sûr le travail était parfois rude… tout comme la vie à l’époque. Je me souviens qu’à l’école maçonnique on nous parlait des « serfs » qui mourraient affamés, corvéables à merci, et trimant sans relâche sous le joug d’un seigneur impitoyable, avant que la raie publique ne vienne les libérer : 150 000 Chouans massacrés, égorgés, violés, noyés, épurés… mais libérés ! Déjà prétendre que le serf « trimait sans relâche » est tout bonnement faux, puisque l’on comptait plus de 40 jours fériés par an, en plus des dimanches… à comparer à nos 11 actuels. Les braves industriels du « libre marché » qui mettent à la poubelle des milliers d’employés chaque année pour engranger encore plus de bénéfices « oublient » aussi de préciser que si le serf était rattaché à sa terre, il ne pouvait pas plus en être chassé. Rattaché et attaché aussi, puisque dans la pratique rien ne l’empêchait de s’enfuir ou de rejoindre une sauveté. Et non, le serf ne partait pas une semaine aux Seychelles, ni au ski à Courchevel… d’ailleurs à cette époque personne n’y partait vraiment ;-) Et pour cause, la notion même de « congés » est arrivée beaucoup plus tard, avec le règne industriel où le travail est devenu tellement déshumanisé et « invivable » que les maîtres ont été obligés de donner un peu de temps libre à leurs esclav employés. Au passage, ces derniers peuvent redonner aux entreprises de loisirs qui appartiennent aussi aux maîtres, les quelques sous qu’ils ont durement gagnés… tu comprends la combine ou pas ? Le travail du serf était varié et en harmonie avec les rythmes de la nature. Cultivateur, éleveur, menuisier, vannier, sculpteur sur bois, musicien… Et oui le travail était intense à l’heure des les castes dominantes récoltes, beaucoup moins l’hiver au coin d’un feu à réparer les outils ou à sculpter le bois, en écoutant des contes et en mangeant des marrons… Maintenant que choisir entre la merveilleuse liberté du capitalisme industriel de travailler enfermé 8 à 10h par jour, 5 à 6 jours sur 7, dans une usine éclairée par des néons nocifs, à monter à la chaîne des baladeurs numériques ou mettre en barquette des filets de poulet putréfiés, avant de rentrer en train dans une banlieue nauséabonde et m’endormir en regardant une télévision sordide… ou bien, la très triste vie du serf et vivre au rythme des saisons, sentir le vent, la pluie, et les parfums des champs remplir mes poumons, transpirer sous l’effort et boire l’eau fraîche du puits, danser au son du chalumeau et du tambourin et honorer la coquine sur un lit d’aubépine sous le ciel étoilé et profond ? Là j’hésite ! La noblesse légitime s’est éteinte progressivement avec l’apparition de grands royaumes financés par les banques et les marchands, avec leur noblesse de cour mégalomaniaque, la corruption, l’incompétence et la soif du pouvoir. Pour en arriver à la pathétique « Révolution française » de 1789 où les belles idées d’égalité et de fraternité furent vite remplacées par le massacre des non-alignés, le règne de la pensée unique et de la terreur qui perdurent encore de nos jours. La libre circulation des idées (enfin surtout des leurs) et des marchandises se manifesta abondamment par le pillage immodéré des ressources naturelles mondiales, l’exploitation de l’homme à un niveau jamais atteint, la libre circulation de marchandises inutiles et la répartition des richesses… entre les riches ! La Moneycratie des marchands, des financiers, et des crapules était née, causant la destruction de la planète, les guerres les plus meurtrières et inhumaines de tous les temps, et l’emprisonnement progressif du corps et de l’esprit dans un carcan bien plus contraignant et pervers que les chaînes de l’esclave… le carcan de l’avoir sans espoir. 45 Armée & Police La caste militaire – évidemment, on ne parle pas ici des simples troufions, tirailleurs sénégalais et autres grognards – reste une caste extrêmement puissante, puisque ultimement, toutes les républiques qu’elles soient dites islamiques, communistes ou libérales sont bâties et perdurent par la force et la terreur des armes. À l’origine, chefs de guerre et noblesse étaient une seule et même chose, chaque membre mâle d’une tribu était un guerrier. Puis, il y eut une qualification spécifique de chef de guerre et de soldat. N’oublions pas qu’étymologiquement « soldat » est une personne qui perçoit une solde, des sous, que l’on soudoie donc… Un soldat est un mercenaire, quelqu’un qui contre une somme d’argent est prêt à assassiner d’autres gens… ah pardon, à défendre sa patrie. Comme le petit gars d’Alsace qui va se battre en Ouganda, car comme on le sait, les divisions ougandaises sont aux portes de Strasbourg. Ou les Marins américains qui mettent l’Irak à feu et à sang, car les Irakiens menacent d’envahir le Texas… En France nous avons un nain de jardin Général en chef des armées, et qui – à part de se faire sucer par quelques courtisanes – n’a pas vraiment, comment dirais-je… le profil de l’emploi ! Aujourd’hui les généraux sont surtout des généraux d’apparat, carriéristes, rodés aux intrigues de cours et de loges… Cependant vu le budget important de l’Armée (2,5 % du PIB) son influence sur l’industrie de l’armement, et son pouvoir réel en géopolitique qui permet encore à la France d’envahir ou de protéger ses intérêts dans telle ou telle colonie africaine, les chefs d’armée restent des personnages importants que l’on traite avec déférence. Ne serait-ce que parce que la force brute reste pour les castes dominantes le dernier rempart contre le Cheptel humain au cas où celui-ci se réveillerait de sa léthargie et voudrait recouvrer sa liberté ? les castes dominantes Marchands Au commencement étaient les chasseurs-cueilleurs qui devaient probablement s’offrir ou s’échanger quelques peaux de bêtes, silex tranchants ou amadouviers entre membres du même clan. Mais par définition le fruit sauvage mûrissant sur l’arbre ou le bison paissant dans la prairie n’appartenaient à personne et ne pouvaient donc se vendre, même si la proie revenait aux chasseurs. Plus opportuniste que prédateur né, le chasseur-cueilleur avait certainement la notion de territoire de cueillette et de chasse familliers, mais c’était avant tout un nomade, enfant du soleil et des prairies sans limites. Au néolithique vinrent les agriculteurs-éleveurs ou potentiellement chaque tête de bétail, chaque grain d’épeautre ou de riz, chaque racine ou salade plantée dans leur jardin leur appartenaient et pouvaient dès lors être vendues et achetées. Mais il restait toujours une notion fondamentale qui gardait ce commerce « humain ». L’agriculteur partageait ou vendait sa récolte, l’artisan potier ou forgeron sa production. On était dans la logique du producteur au « consommateur » et du plaisir de faire, sans intermédiaires, sans maquignons, sans parasites… Bien plus tard, apparurent les grands marchands d’Orient qui sillonnèrent les mers et les déserts pour faire commerce de trésors rares provenant des civilisations les plus avancées et amassèrent des fortunes considérables. Du fonctionnement de ces grandes caravanes et flottes naquirent les bases de nos moneycraties : •• dissociation producteur / vendeur •• plus-value •• monnaie de paiement •• assurances Souvent liées aux conquêtes militaires, les castes de marchands imposèrent leurs lois du marché. Les Phéniciens dont les bateaux couvraient la Méditerranée dès le premier millénaire avant J.-C. ou encore les Parthes dont les longues 47 caravanes empruntèrent quelques siècles plus tard la Route de la Soie (elle-même héritière de la Route de Jade vieille de plus de 7 000 ans) de Chine à la ville d’Antioche. La Route de la Soie fut remplacée progressivement au XVIe siècle par les routes maritimes des bateaux de la East Indian Company et la Compagnie des Indes Orientales française et leurs concurrents portugais et hollandais… À son apogée vers le milieu du XIXe siècle, un cinquième de la population mondiale vivait sous le joug de la East Indian Company qui avec son armée de 200 000 hommes fut probablement la plus grande « Word Compagny » de tous les temps. Elle fut aussi la première « joint-stock corporation » (les investisseurs reçoivent des dividendes basés sur leur investissement initial) et le début du capitalisme moderne où 218 marchands obtinrent le monopole et tout pouvoir pour faire commerce à l’est du Cap de Bonne-Espérance… Au cours des siècles, les métaux précieux, le jade, l’ambre, l’ivoire, le corail, le verre, le pourpre, la céramique, la porcelaine, le vin, l’huile, la soie, les étoffes de lin, les épices, le thé, le café, le chocolat, l’opium… firent la fortune de ces marchands dont la particularité était de vendre des produits « exotiques » qui n’existaient pas sur leur lieu de revente. Soit que la matière première n’était pas disponible (cuivre, jade, épices, café, opium…) soit que le savoir-faire technologique (soie, porcelaine, thé… ) n’était pas connu. Ce qui est rare est cher, mais pourquoi après tout ? L’or n’est pas un métal particulièrement utile, trop mou pour en faire un couteau ou un outil… La production d’or en Égypte remonte à 2 000 ans avant J.-C.. Sur la peau sombre d’un Égyptien ou d’une Égyptienne, les parures d’or étaient du plus bel effet. L’assimilation de l’or aux rayons soleil lui donna rapidement une connotation divine et de par son inaltérabilité il accompagna les défunts de la noblesse et du clergé dans le voyage après la mort. Tout cela en fit un métal recherché, qui plus est rare… donc précieux. les castes dominantes Plus pratique à transporter et à troquer que du bétail ou de l’artisanat, il n’en reste pas moins qu’une épée pour un guerrier, ou un soc de charrue pour un agriculteur (tous deux en acier) sont de bien plus grande valeur qu’une pièce d’or. Ainsi pour les gens du peuple des objets plus terre-à-terre et de moindre valeur servirent aussi de monnaie d’échange : sel, briques de thé, coquillages, pierres précieuses, noix… moins pérenne, mais plus pratique ! Pourtant toutes ces monnaies avaient un point commun : une valeur réelle intrinsèque, car même si un bout de métal ne se mange pas, on peut en faire un fer à cheval, une boucle de ceinture, une pioche… La notion de monnaie papier garantie par un pays ou une banque arrivera bien plus tard, jusqu’à la dégénérescence complète du capitalisme avec l’invention de la « monnaie imaginaire ». Aujourd’hui les plus grandes fortunes ne se font plus sur la vente de produits de luxe à une poignée de riches, mais sur des produits de merde aux milliards de pauvres. Grande distribution et grands fournisseurs d’eau, de gaz, d’électricité, de téléphonie, d’Internet, concepteurs de logiciels ou réseaux… sont les nouveaux grands marchands de l’Antiquité, intimement liés à la finance, ils ne produisent rien et sont avant tout des pillards et des parasites. Et pas qu’au sens figuré, les grandes fortunes de l’informatique par exemple ont bâti leur empire en pillant ou rachetant à bas prix des logiciels innovants, puis en s’en octroyant l’exclusivité et en les imposant commercialement au monde par le dumping et le monopole. Pratiques mafieuses, normalement interdites par la loi… Aujourd’hui il serait très facile d’organiser un monde sans intermédiaires parasites directement du producteur à l’utilisateur. Et les marchands parasites le savent. Pourquoi croyezvous que les grandes marques de chaussures dépensent des millions de dollars de pub pour vendre leurs pompes puantes (le pied y respire mal), inconfortables, irréparables et laides ? Pourquoi des sportifs ou rappeurs collabos se prostituent-ils 49 pour cela ? Et bien parce que vous n’en avez pas besoin, il faut donc créer artificiellement le désir de les avoir, sinon personne ne les achèterait. Les grands marchands sont une caste parasite qui a peut-être eu son utilité dans l’Antiquité, en important de l’artisanat ou des produits introuvables sur place. Aujourd’hui on a tout le savoir-faire et les matières premières qui permettraient une production locale de type artisanale ou d’industrie familiale. À quoi servent les grands groupes financiers qui ont pris le contrôle de nos vies avec l’aide des tapins du politique ? À absolument rien, et leur plus grande peur c’est qu’un jour nous le comprenions ! Finance internationale La plus grosse escroquerie jamais imaginée par l’être cupide, les pillards du monde, les parasites dévergondés a un petit nom charmant « finance internationale ». La notion de parasite n’est d’ailleurs pas très juste, puisque dans la nature les parasites ont une utilité et vivent en symbiose avec leur hôte. Pour la finance internationale, le terme de tumeur dégénérative serait plus juste. Les mots « vol & escroquerie » prennent ici tout leur sens. Alors me direz-vous pourquoi on ne les arrête pas ? Et bien, d’une part c’est eux qui font les lois et qui gèrent les organismes de contrôle, et d’autre part, si le système boursier est vaguement légal à la surface, en profondeur il est d’une telle complexité mathématique et mafieuse, d’une telle puissance de frappe politique et médiatique, qu’aucun organisme, aucune police, aucun journaliste n’aura la compétence et le courage suicidaire de s’y attaquer, sans signer son arrêt de mort professionnel et social dans un premier temps, voire plus si affinités… Techniquement, il s’agit d’un numéro de grande illusion, consistant à faire croire à un public ahuri que les billets imprimés par les banques centrales correspondraient à une contrepartie dans le Réel, notamment la fameuse compensation les castes dominantes en or qui fut de règle pendant des siècles. Mais ça fait belle lurette que la seule valeur d’un billet de 100 $ est le poids du papier qui le compose et la croyance aveugle de celui qui l’accepte. Mais la monnaie fiduciaire a les mêmes faiblesses que la mascarade démocratique : le jour ou une masse critique de gens arrêteront d’imaginer qu’elle vaut quelque chose, elle ne vaudra plus rien… Les actions, obligations, options… et autres produits dérivés qui s’échangent en bourse ne sont plus aujourd’hui qu’un gigantesque système de Ponzy basé sur des algorithmes mathématiques instables que plus personne ne contrôle. Et quelle est la fin prévisible et inévitable d’un système de Ponzy ? De fait cette dictature économique ne peut fonctionner que par le terrorisme militaire et idéologique de l’Empire US qui lui permet encore de faire tourner ses planches à billets et imposer le dollar comme monnaie internationale. Oui, mais que se passera-t-il le jour ou une autre grande puissance comme la Chine ou la Russie dira je ne veux plus me soumettre à ta terreur, ton dollar ne vaut pas tripette ? Eh bien, on se dirigera vers la 3e guerre mondiale qui est de fait la seule « résolution » possible de la crise financière actuelle. Tout détruire, pour tout pouvoir reconstruire, régénérer le Cheptel humain par un abattage massif, faire accepter toutes les lois totalitaires, rétablir le racisme obligatoire (la guerre est la forme ultime du racisme vrai) et de l’esclavage (travail non rémunéré), puisque God Bless America of fighting for freedom for bousiller le bougnoul-chintoc for gratos… Si vous croyez encore dans votre naïveté d’écolier, que les Nazis sont les seuls responsables de la 2e guerre mondiale… ben vous avez dû rater un épisode ou deux de la série La finance mondiale joue à la roulette russe. Le jour où la masse bêlante réalisera la nature profondément maléfique de la grande finance, tous les châteaux de cartes des maîtres de l’illusoire s’effondreront en quelques heures et le monde aura une chance de reconquérir son humanité… 51 Industrie Le travail est certainement la chose la plus noble qui sanctifie l’être humain… évidemment je ne parle de ce que l’on nomme « travail » dans nos sociétés dégénérées, souvent ennuyeux et dégradant, que l’on fait par dépit pour pouvoir se « payer » le bonheur social. Non, je parle du travail fondateur de l’humain, celui où il a développé son talent et son génie, celui qui le relit au divin… Je parle de Mozart, du boulanger, de l’ébéniste, du cordonnier, de Van Gogh, de l’agriculteur, du mécanicien… Les gens disent : –– Mais je n’ai pas le talent de Mozart ! –– En êtes-vous sûr ? Et même si vous n’avez pas le talent de Mozart dans la musique, peut-être êtes vous le Mozart de la mécanique ou des fourneaux, le Van Gogh du maraîchage ou de l’informatique, le Jean-Mimi de la coiffure ? « Lorsque vous travaillez, vous êtes une flûte à travers laquelle le murmure des heures se transforme en musique. Toujours on vous a dit que le travail est une malédiction et le labeur une infortune. Mais je vous dis que lorsque vous travaillez vous accomplissez une part du rêve le plus lointain de la terre, qui vous fut assigné lorsque ce rêve naquit » écrivait Khalil Gibran. Mais aujourd’hui pour la plupart d’entre nous, le travail est coupé de l’humain, de la beauté du geste, de la satisfaction du bel ouvrage. Prostitué, menteur, servile, lâche… voilà les qualités exigées d’un bon employé, d’un acteur en vue, d’un serveur dédié, d’un bon communiquant… Savez-vous qu’au moins un tiers de la nourriture produite dans le monde est aujourd’hui jetée, que la moitié des objets manufacturés n’est jamais utilisée et que leur obsolescence est programmée pour 5 à 7 ans de fonctionnement. Oui un drap en lin artisanal c’est cher, mais ça dure toute une vie. Quel intérêt d’avoir 10 draps dans un placard qui ne servent jamais ou qui sont déchirés après 6 mois d’utilisation ? –– C’est à la mode, y’a des motifs ! les castes dominantes –– Ah, bon parce que vous regardez les motifs de vos draps quand vous dormez ? L’industrialisation du travail est une forme moderne de l’esclavage. Coupé du sens, du plaisir créatif, de la responsabilité, l’employé n’est plus qu’un objet de rentabilité tout comme un veau que l’on engraisse et que l’on vend à l’abattoir quand son poids représente le meilleur rapport de rentabilité. Au 18e et 19e siècle, la plupart des patrons des grandes manufactures – pourtant avides de bénéfices, mais encore avec un peu d’humanité et d’attachement à leur région – n’auraient jamais délocalisé leur entreprise et mis leurs employés à la porte pour faire 2 ou 3 % de profits de plus. Les actionnaires oui ! Pour des êtres humains qui ont donné une partie de leur vie – parfois au sens propre en ayant perdu une main ou la santé – en travaillant dur pendant 20 ou 30 ans dans des usines insalubres et nauséabondes, se faire jeter à 50 ans comme du papier cul usagé dans le chiotte de Pôle Emploi, c’est un drame, l’effondrement de leur monde. Et tout ça, pour que quelques vieilles peaux puissent se faire tirer à Miami (dans tous les sens du terme) ou que quelques petrodollariens puissent s’acheter une nouvelle Porsche en or. Pas avec une peinture or, pas des pare-chocs en or, mais bien une Porsche avec une carrosserie recouverte de 540 000 € de feuilles d’or ! Car évidemment que les grands groupes industriels sont intimement liés à la grande finance, c’est même aujourd’hui devenu une « fusion-acquisition ». Et bien sûr que ce sont eux qui choisissent et financent les hommes de paille politiques qui en fonction de leur servilité feront ou pas une grande carrière et qu’on fera élire aux plus hauts postes du pouvoir. Pourtant l’artisanat familial reste la forme naturelle du travail et les corporations son organisation raisonnable. On peut tout à fait imaginer des fabriques autogérées à taille humaine de 10 ou 20 personnes, ou même des usines d’électronique, d’automobile ou d’aéronautique de 1000 ou 2000 53 personnes, organisées et gérées intelligemment. Mais des villes-usines de 100 000 ouvriers-esclaves comme en Chine ? Cadences robotiques, discipline militaire, pollution sonore et atmosphérique, particules cancérigènes, lumières artificielles, rayonnements électromagnétiques… tout cela est extrêmement nocif pour la santé physique et psychique. La condition de l’esclave au 19e siècle dans des propriétés agricoles du Sud américain était certainement plus enviable que celle de l’ouvrier chinois dans ces usines totalement déshumanisées. Abasourdis par notre ignorance pédante et avec la complicité de religions obscurantistes, nous sommes les pires exterminateurs n’ayant jamais vécu sur terre, nous sommes les heures les plus sombres de l’Histoire… Mais il faut bien en bout de chaîne des cons pour acheter leurs produits de merde, il faut bien qu’il y ait des caves qui ne se rebiffent pas pour placer leur argent en banque et acheter leurs Sicav, il faut bien qu’il y ait des moutons décervelés pour aller voter le nom du boucher qui les égorgera… Franc-maçonnerie L’origine légendaire remonte à la construction du temple de Salomon au Xe siècle av. J.-C. par l’architecte Hiram Abif. Mais contrairement à ce que le nom pourrait laisser croire, la franc-maçonnerie dite « spéculative » n’est pas l’héritière des corporations de bâtisseurs du Moyen Âge profondément chrétiennes. Cette guilde de banquiers et de marchands vit le jour au XVIIe siècle avec le développement des grandes compagnies des Indes orientales et du système capitaliste. En opposition à la doctrine corrompue de l’Église catholique, la franc-maçonnerie vendra au monde une religion basée sur la foi en la science et le fétichisme de la marchandise qui lui permettra de fonder des empires de l’illusoire et du mensonge. Ordre dit initiatique se voulant « porteur de lumière », il est organisé en obédiences, où l’on n’initie de fait à pas les castes dominantes grand-chose. Les « hauts grades » se font de petites frayeurs au travers de rituels kabbalistico-pipeau et le chevalier Kadosh (30e degré de l’initiation) se verra révéler le vrai visage du Grand Architecte de l’Univers dans une mise en scène digne d’une mauvaise série B ! Mais pour 99 % des frères, on s’emmerde au cours de rituels vieillots et de lectures convenues dans les « loges bleues » en attendant les agapes dans la « salle humide » pour y papoter ou y faire affaire. On y croise de vieux messieurs au regard endormi et de jeunes loups piaffant d’impatience d’avoir leur carte. Car tout comme la carte de la CGT facilite une carrière à la SNCF ou la RATP, celle de franc-maçon facilite grandement la promotion dans la magistrature, la police, l’armée et bien sûr la politique et les affaires. Non ce n’est pas un mythe, le pouvoir de la franc-maçonnerie est bien réel dans le monde occidental et à son apogée a fortement influencé l’idéologie de la Révolution des marchands de 1789 et la création des États-Unis d’Amérique. Georges Washington, leur premier président, grand maître esclavagiste et maçon, a activement participé au plus grand génocide contemporain : celui des Amérindiens que l’on estime à plus de 50 millions de personnes sur 3 siècles, en comptant l’extermination physique et culturelle et les pandémies. 50 millions d’êtres humains génocidés ça peut sembler beaucoup, mais attention, tout cela a été fait dans l’esprit des Lumières et toujours dans le respect de la personne humaine ! Avec ses 170 000 adhérents, la franc-maçonnerie aurait pu figurer dans la rubrique « réseau d’affaires » ou « secte ésotérique » si elle n’avait pas une telle influence sur la vie politique et sociale. L’Assemblée nationale, le Sénat et le Gouvernement comptent en moyenne 20 à 30 % de francs-maçons. Longtemps officiellement raciste et sexiste, la franc-maçonnerie est essentiellement composée de blancs d’origine juive ou protestante et d’athées, car pour l’Église romaine : « Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la Sainte communion. » 55 On y rentre essentiellement par cooptation, mais certaines loges acceptent aujourd’hui des « candidats libres », des femmes et des hommes de couleur. Mais des prolos musulmans… faut pas non plus déconner ! Une facette plus sombre de la franc-maçonnerie fut révélée au monde, quand en 1981 la loge du Grand Orient italien Propaganda Due ou P2 fut dissoute. Cette organisation criminelle incarna parfaitement les liens entre les réseaux mafieux, maçonniques, politiques et les Brigades rouges dont on apprit plus tard que ses actions « terroristes » étaient télécommandées, comme souvent, par le pouvoir en place. L’alliance de la franc-maçonnerie avec le lobby banco-sioniste est génétique et historique, et le rapport profondément incestueux qu’elle entretient avec la finance et le pouvoir politique donne une bonne idée de la vraie nature de ce syndicat d’arrivistes. Banco-sionisme Le banco-sionisme est le fer de lance du colonialisme capitaliste. Grand ordonnateur du projet de domination mondiale des peuples par les élites marchandes, il est le tronc de la finance mondiale, sur lequel sont rattachées les branches japonaise, chinoise, russe, ou saoudienne. Particulièrement puissante en France, au Royaume-Uni et aux USA, cette caste contrôle la Réserve fédérale avec une forte influence sur le système bancaire mondial et l’industrie occidentale de la propagande et du divertissement (journaux, télés, radios, pub, cinéma…) – donc sur les partis politiques et les gouvernements de ces pays. Même si à l’origine la caste banco-sioniste était essentiellement composée de « grands argentiers juifs », elle n’a aujourd’hui plus aucun rapport avec le judaïsme et en est même son pire ennemi historique. La seule religion des banco-sionistes étant Je possède, donc je suis… Dieu ! « […] Sombart fait démarrer le capitalisme au XVIe siècle par l’initiative de juifs polonais immigrés en Angleterre. Il ne leur prête un les castes dominantes rôle que dans le capitalisme de spéculation, alors que l’important est ailleurs, dans le rôle très ancien joué par les juifs dans la mise en place de l’éthique en général, dans celle de l’économie en particulier, et dans le financement de l’investissement à partir du Xe siècle. Il oublie beaucoup d’autres choses, comme le rôle de la papauté, qui préserve les banquiers juifs dont elle a besoin ; l’importance des banquiers lombards, qui sont en réalité souvent des juifs plus ou moins masqués ; leur rôle dans le formidable développement de l’Espagne, dans les deux berceaux majeurs du capitalisme que furent les PaysBas et l’Angleterre et dans les colonies. Il ne dit rien non plus de leur participation au développement industriel, au XIXe siècle, en particulier dans les industries de la communication, de l’automobile, de l’aviation. Peu de gens savent que l’agence Havas et l’agence Reuter au XIXe siècle sont des créations juives, au même titre que la Deutsche Bank, Paribas ou les principales banques d’affaires américaines. » Interview de Jacques Attali à l’Express Après 1789, les grands prêteurs et marchands internationaux ont continué leurs activités sous forme de compagnies ou de grandes banques, dont certaines comme celles de la dynastie des Rothschild ont activement participé à la formation de l’économie capitaliste européenne. Pour donner une idée, rien que pour la filiale française, James de Rothschild possédait à sa mort en 1868, une fortune de 110 millions de francs ce qui était supérieur au capital de la Banque de France. Ce gars-là avait d’ailleurs un sens de la famille très poussé puisqu’il se maria avec la fille de son frère Salomon. Mais comme dit le dicton : L’inceste, tant que ça reste en famille… Mafias, lobbies, syndicats, assurances, ONG … Mafias, assurances, sociétés secrètes, partis politiques, syndicats, clubs sportifs, ONG, lobbies, réseaux pédophiles… toutes ces activités sont intimement liées à tel point qu’il est souvent difficile de les différencier. Quel est le leitmotiv de toute mafia ? Donnez-nous votre argent et l’on vous protégera ! 57 Que vous dit une compagnie d’assurances ou la police ? Ah, mais c’est pas du tout pareil disent les employés à la propagande, avec la mafia vous êtes forcés de payer le pizzo, tandis qu’avec les assurances vous n’êtes pas… euh non, c’est un mauvais exemple ! Et qu’est-ce qu’un syndicat au service des intérêts et privilèges de ses membres ? On parle d’ailleurs volontiers du syndicat du crime, et dans de nombreuses villes, le ramassage des ordures, la gestion des quais de ports, les paris sportifs et les casinos, sans même parler d’activités illégales, sont directement liés à une organisation mafieuse. En Amérique du Sud, les responsables de la lutte antidrogue sont trempés jusqu’au cou dans le-dit trafic. Pas un parti politique ne peut exister sans un financement et un soutien logistique d’entreprises, de lobbies, de trusts, de mafias… la différence est très ténue et relativement floue. Beaucoup de mafieux italo-américains, russes, israéliens ou japonais ont investi dans l’immobilier, l’Internet, le porno, les jeux en ligne, le cinéma, la bourse… toutes sortes d’activités malhonnêtes, mais parfaitement légales. Pour des associations et ONG même honnêtes qui travaillent dans des pays d’Afrique ou d’Asie, il est tout simplement impossible de s’y implanter sans graisser la patte de tel ou tel officiels. Quelle différence y a-t-il entre un cadeau, un bakchich, une taxe, un impôt de vin… ? C’est un point de vue culturel qui varie beaucoup d’un pays à l’autre. D’autres associations sont carrément créées et gérées pour détourner de l’argent ou donner une façade légale à des activités criminelles. Comme au Cambodge où des ONG de protection de l’enfance sont intimement liées à des réseaux pédophiles. La mafia française fut historiquement liée à l’État colonial par le commerce de l’opium et de ses dérivés, de la prostitution et de la pédophilie. Cette mafia est toujours active dans les anciennes colonies françaises d’Afrique et d’Indochine et ne peut fonctionner qu’avec la corruption des états hôtes. Il est toujours bon de rappeler que les guerres de l’opium faites les castes dominantes en Chine par les Anglais et leurs alliés, n’étaient pas pour combatte le « trafic d’opium », mais au contraire pour forcer les Chinois à acheter les tonnes d’opium produites en Inde par l’Empire britannique. Ou que Paul Doumer – Gouverneur général de l’Indochine de 1897 à 1902 et futur président de la République française – fit du commerce de l’opium un monopole d’État et fit construire une raffinerie industrielle pour transformer la résine indienne brute en opium à fumer. Cette petite activité tout à fait légale et officielle représentait tout de même 1/3 des revenus de l’Indochine et permit de financer son élection ! Le haschisch pour le marché français, était et est toujours essentiellement cultivé et raffiné au Maroc et son importation régulé au plus haut niveau de l’État*. En 2012 fut démantelé un vaste réseau franco-marocain de trafic de drogue et de blanchiment d’argent dirigé par trois frères marocains, dont deux exerçaient leurs talents dans la finance suisse. Une élue écologiste parisienne bénéficia notamment des services de ce réseau, ce qui donne une bonne idée du devenu de ce parti représenté en France par un gnome à tête de crapaud. Curieusement, aucun journal n’a trouvé bon de préciser que ce réseau mafieux était composé exclusivement de personnes d’origine séfarade. Des 3 frères marocains à toute la clique parisienne arrêtée : avocats d’affaires, marchands d’art, entrepreneurs du Sentier et élue du peuple élu. Évidemment, si un employé aux écritures s’était risqué à publier cette information, il aurait été frappé immédiatement d’une « fatwa antisémite » et licencié sur-le-champ. En 2015 en France, un journaliste qui dénonce la mafia calabraise est courageux ; le même journaliste qui dénonce la mafia séfarade est « raciste » ! C’est aussi ça, la liberté de la paresse ! S ociétés secrètes et lobbies Les sociétés secrètes et les lobbies sont des entités floues à double ou triple discours, dont par essence, il est difficile de * Comme le rappelle l’implication du commissaire François Thierry (ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic de stupéfiants) dans l’importation de plusieurs dizaines de tonnes de cannabis. 59 parler sans tomber dans le « conspirationnisme ». En France on peut citer Le Siècle dont la plupart des membres occupent des postes clefs dans la politique, les médias ou la finance française… mais là encore c’est un hasard, car nous dit-on, ils ne se réunissent que pour papoter de la pluie et du beau temps. Ou encore les 130 membres du Groupe Bilderberg qui se retrouvent tous les ans à Oosterbeek aux Pays-Bas pour eux aussi, on peut le supposer, boire du thé avec des petits gâteaux secs. Le Bohemian Club fondé vers 1872 dont les 2 000 membres uniquement masculins se réunissent en juillet au Bohemian Grove en Californie pour décider des grandes lignes de la politique américaine. Ou encore Skull and Bones, fraternité active sur les campus américains dont l’appartenance favorisera grandement la carrière professionnelle… Le B’Rnaï B’rith, plus vieille organisation sioniste toujours très active naquit en 1843 à New York. Les Illuminati fondés en 1776 en Bavière, élite franc-maçonne dissoute depuis longtemps pour certains ou dirigeant le monde en sous-main pour d’autres. Là aussi, ceux qui savent ne parlent pas et ceux qui parlent ne savent pas. Mais que ces sociétés secrètes soient des légendes urbaines, des cercles folkloriques ou des gouvernements parallèles n’a que peu d’importance en soi. Ce sont d’abord des leurres destinés à détourner l’attention sur les cercles de pouvoir réels ; polymorphes et opportunistes, ils n’ont nul besoin de structure officielle ni d’enseigne sur le pas-de-porte pour fonctionner. Mais leur projet est à peu près toujours le même : on veut le pouvoir, donc le pèze, toujours plus, organiquement, structurellement, maladivement… Et bien sûr, comme toutes les mafias du monde vous le diront : La mafia ? Quelle mafia, y a pas de mafia ! L’Occident décadent perd de sa suprématie militaire donc de son influence économique, rattrapé par l’Asie qui elle aussi nourrit depuis des millénaires ses sociétés secrètes, triades ou cercles d’influences. Le plus connu et puissant en Chine étant celui des Huit immortels, aristocratie rouge héritière des les castes dominantes leaders de la révolution : Mao Zedong, Deng Xiaoping, Bo Yibo, Chen Yun, Song Renqiong, Peng Zhen, Wang Zhen, Li Xiannian, Yang Shangkun. En 2011, quatre des sept membres du bureau politique du parti communiste descendaient des « Immortels » et cumulaient avec leur famille étendue des biens estimés à 900 milliards d’euros, soit 3 fois le montant des recettes annuelles de l’État français. C’est aussi ça le capitalisme d’état… euh, le communisme ! En Inde, on ne parle même pas de réseaux d’influence ou de corruption des élites, ces notions sous-entendant un état de droit et l’indépendance, du moins théorique, des institutions. Tous les réseaux politiques, administratifs et financiers sont ouvertement liés par la caste ou l’appartenance à un mouvement « spirituel ». Tel Sai Baba qui pour prouver sa nature divine « matérialisait » des médailles plaquées or devant une foule ahurie. Prestidigitateur de pacotille, il aimait aussi prestidigitater les organes génitaux de jeunes disciples, toujours bien sûr dans un but d’élévation spirituelle. Les plus hauts dignitaires de l’État et du gouvernement ont assisté à ses funérailles en 2011. Le bon docteur Goldstein ayant pris en main l’organisation internationale, on ne doute pas qu’il saura la faire fructifier… Les réseaux d’influence qu’ils soient secrets ou pas (G20, forum de Davos, amicale bouliste de Las Pinasse…) ne sont pas en soi « mauvais » et existent depuis la nuit des temps. Ce qui est plus gênant c’est quand ces réseaux – dont les gens qui en font partie nous expliquent qu’ils n’existent pas – ne sont plus des réseaux d’influence, mais de pouvoir direct qui noyautent une République et que le vrai match ne se joue plus sur le terrain, mais dans les coulisses. Plus gênantes encore, sont l’incompétence et la psychopathie de ses membres qui ont subi la même dégénérescence consanguine que la noblesse. Les cercles de pouvoir sont devenus des cercles de branleurs et branleuses de dindons, prétentieux, sans esprit créatif et prêts à tous pour garder leurs privilèges ! 61 S yndicats « ouvriers » Pour comprendre pour qui roulent les syndicats dits « ouvriers », il suffit de savoir – tout comme pour les journaux ou les partis politiques – par qui ils sont financés… et là surprise : par le patronat et l’État, et très loin derrière les cotisations des adhérents, quasi obligatoires dans certaines entreprises. Les chiens obéissent à ceux qui les nourrissent et de fait, les syndicats ne représentent plus aujourd’hui qu’euxmêmes et militent surtout pour conserver leurs privilèges inouïs et leur train de vie luxueux, tels les immeubles, les châteaux, les clubs de vacances privés des comités d’entreprise d’EDF ou de la RATP, les rentes à vie dès 50 ans… Bien sûr certains ont été sincères, tout comme les politiques, les chanteurs, les avocats… et puis… ah et puis, tout s’achète et tout se vend. Chaque honneur, chaque intégrité ont un prix, et s’il est trop élevé, il suffit pour le patronat ou l’État de s’en payer de plus abordables. Les syndicalistes honnêtes, eux, finiront à la voiture-balai des manifs de prolos ! Les gens font semblant d’être étonné quand de temps en temps la presse vermillon rappelle les 65 000 € pour le bureau de tel secrétaire général, ou les 800 000 tapés dans la caisse par un autre camarade… mais ça les aminches, c’est juste la partie émergée de l’iceberg. Qui aujourd’hui a 65 000 € pour refaire son bureau ? Quelle entreprise peut avoir un trou de trésorerie de 800 000 € sans que personne ne s’en aperçoive ? Certainement pas un artisan ou une PME, même pas une entreprise nationale. Seules les multinationales et les banques ont ce genre de budget, ça devrait vous mettre la puce à l’oreille ! Les syndicats ne sont plus que les kapos de la classe ouvrière, au service de leurs employeurs. Les seuls mouvements authentiques sont ceux créés, autogérés et financés par les travailleurs eux-mêmes dans les entreprises ou les corporations. Un syndicaliste professionnel est un traître ! Ne laissons jamais quelqu’un nous représenter, il nous trahira ! les castes dominantes Politiques & Hauts fonctionnaires Difficile de parler vraiment de caste dominante pour les politiques, tant ils sont devenus des hommes de paille directement choisis et éduqués par les cartels financiers et industriels qui financent leurs campagnes, payent leur propagande dans les médias, achètent les journaleux à la langue marron et vendent au con peuple les 3 billevesées d’un pseudo programme qu’ils n’appliqueront jamais. Les politiques, à qui les castes dominantes confient le pouvoir exécutif et législatif, exécutent servilement pendant leur mandat les ordres de leurs employeurs et sont donc plus assimilables à des hauts fonctionnaires véreux qu’à autre chose. Hauts fonctionnaires euxmêmes essentiellement au service de leurs intérêts personnels et corporatifs. Ils achètent leur charge à vie, via un concours montrant leur soumission et leur capacité à mémoriser et à synthétiser des textes législatifs et des données. Souvent intellectuellement brillants, gros bosseurs et issus de familles de hauts fonctionnaires, ils ont le plus profond mépris pour le petit peuple et pourront prospérer sans aucune obligation de résultat. Dans une société humaine, les fonctionnaires et hauts fonctionnaires sont recrutés parmi les Citoyens et Grands-Citoyens selon leurs compétences, leur créativité et leurs intelligences plurielles. Mémoriser et synthétiser des textes législatifs et des données est une forme d’intelligence, mais c’est loin, très loin d’être la seule ! Dans une société humaine, les fonctionnaires sont réellement au service du peuple, nommés pour une période limitée, pour accomplir une tâche précise. Ils ont obligation de résultat et doivent rendre compte de leur action devant les Citoyens qu’ils administrent. Aujourd’hui, ils sont par force les tapins du politique au service d’une minorité ; alors qu’ils devraient être les serviteurs d’une majorité. Comme pour les journalistes, il existe bien quelques grands commis de l’État honnêtes… à Pôle Emploi ou à la retraite anticipée ! 63 M agistrature Vous n’avez pas idée du niveau de putridité de cette caste de pétochards. Alors que les magistrats et juges devraient être les garants des libertés fondamentales des citoyens, ils sont devenus les chiens de garde des castes dominantes. Pas un seul n’osera s’attaquer à un puissant ou à un politique, si ses maîtres ne lui en ont pas donné l’ordre, car il sait très bien que sa carrière serait finie et qu’il se retrouverait au mieux juge pour minots dans une sous-préfecture de la Creuse. Donc le magestueux sur son siège fait comme les Chadoks, il pompe… en ayant renoncé à toute forme de bon sens, d’humanité et d’honneur, il passe des heures à se polir le chinois sur des textes de loi talmudiques totalement sibyllins et imbitables, contradictoires, inapplicables, obscurs, subjectifs, inaccessibles au commun des mortels, puisque créés pour ça. Oh, il y aura bien quelques spectacles judiciaires pour faire croire au peuple qu’il y a une justice : regardez, on poursuit même un ancien Président ! Mais ne vous inquiétez pas, il y aura un non-lieu ou au pire du sursis… ça c’est fabuleux le sursis, ça permet de dire il a été condamné, mais de ne pas le condamner et accessoirement de filer une demi-molle à notre man in black. Pensez-vous, pendant quelques instants il aura fait la une des journaux et titillé ses maîtres… P olice et armée Pour les hauts fonctionnaires de la police et de l’armée, c’est plus mitigé : il y a eu certainement des vocations sincères et tout à fait respectables de « Protéger & Servir ». Aujourd’hui, la question que l’on peut se poser, c’est « Protéger & Servir » qui ? Même si l’on a pas inventé la poudre, on peut bien voir que comme on dit vulgairement en occitan : i a quicòm que truca. Que fait aujourd’hui un ministre de l’intérieur, pour qui il bosse, dans quels dîners mondains va-t-il se prosterner, de qui reçoit-il ses ordres ? Pareil pour l’armée, même un adolescent de 12 ans comprend bien que l’on n’a rien à foutre dans tel ou les castes dominantes tel pays que l’on va envahir avec de vagues prétextes humanitaires ou de sécurité nationale, mais pour de vrais motifs colonialistes ; ressources naturelles et contrôle géopolitique. Il n’y a plus aujourd’hui de fonctionnaires au service des citoyens ou de militaires pour défendre le pays. Il y a des mercenaires locaux et des mercenaires internationaux au service des castes dominantes. Les mercenaires locaux – pudiquement nommés « policiers » – sont là pour protéger les dominants, leurs privilèges et leurs larbins du politique. Accessoirement faire un peu de ménage dans la petite délinquance (il faut bien justifier sa paye) mais surtout garder le Cheptel humain dans la terreur et l’esclavage de la marchandise. Pourquoi croyez-vous que seuls la police et les gangsters sont armés et pas les honnêtes gens ? Dans une fédération humaine, le pouvoir est aux Citoyens, donc si armes il y a, elles sont aux Citoyens ! Puis il y a les mercenaires internationaux, pudiquement nommés « jihadistes » ou « militaires de carrière » selon par qui ils sont payés. Est-ce qu’assassiner des gens qui ne m’ont rien fait et que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam est un métier, une carrière ? Est-ce défendre mon pays que d’envahir à des milliers de kilomètres de chez moi un pays d’Afrique du Nord ou du MoyenOrient pour voler ses richesses, détruire sa culture et imposer celle mondialiste, avec un vague cache-sexe humanitaire ? –– Oh, mais mon général, c’est votre grosse pine colonialiste qui pointe le bout de son nez sous votre pagne ? –– Ah mais pas du tout, c’est pour la freedom of liberté über alles of mascarade démocratique qui permettra de mettre en place notre homme de paille pour la grandeur de l’Afrique à nos bottes, grâce à des élections garanties 100 % bio avec de vrais morceaux de démocratie, qui leur permettra ensuite de choisir librement entre Pepsi et Coca-Cola ! Les guerres civiles qu’ils ont fomentées et alimentées en Irak, en Afghanistan, Libye, Syrie, Mali… – avec le chaos, les famines, les viols, les assassinats sommaires, les familles qui se déchirent, les maladies, la terreur à jamais dans le cœur 65 des enfants, et les millions de morts qui s’en suivent – sont à mon sens, et je pèse mes mots, de nature diabolique ! Artistes et sportifs Souvent issus du peuple et pas mauvais bougre, ils ont vite appris que leur petit talent d’amuseur public ou de mumuseur de baballe ne valait pas tripette, s’ils n’apprenaient pas d’abord à fermer leur cœur et à s’asseoir sur leur humanité. Très sincèrement, je ne pense pas qu’il y ait eu d’époque dans l’histoire de l’humanité où les acteurs aient été aussi serviles, veules, sans couilles au cœur, sans grandeur, sans vaillance, sans panache… Se sont pratiquement tous aujourd’hui des « petits culs » comme disait Raimu, des rires-petits, des pue-la-sueur du gag, nian-nian-chialeurs oscarisables, des manque-de-bol bankables, des tapineurs du cacheton, des léchouilleurs appliqués de prépupuce à son producteur… Mais attention, artistes et sportifs sont tout à fait capables de faire bénévolement de belles actions humanitaires pour la recherche sur le syndrome diapagrosymentoris dégénératif, dont il y a trois cas dans le monde ou pour les petits nenfants cancéreux… bon, ça ne les empêche pas non plus de faire la pub pour des boissons et bouffes industrielles diététiquement infâmes, dont on sait pertinemment qu’elles conduisent à l’obésité, au diabète et au cancer du côlon… faut bien qu’ils vivent aussi ! après tout, ils ne touchent que 1 ou 2 millions par mois de salaire et vous comprenez leur carrière s’arrête jeune et au prix de la Ferrari et de la pute de luxe… À leur décharge et contrairement aux politiques, artistes et sportifs ont souvent un vrai talent, et même si leurs salaires sont délirants ils ne sont pas que des parasites. Leur rôle est essentiellement mythique au sens antique du terme. Ils sont les héros des temps modernes auxquels le Cheptel humain peut s’identifier et dont les exploits illuminent la médiocrité convenue de son quotidien. les castes dominantes Le Cheptel humain Difficile de parler de castes dominantes sans parler de leur bien le plus précieux et principale source de revenus : le Cheptel humain. En effet quelle valeur a une mine d’or s’il n’y a pas de travailleurs pour l’exploiter ? Quel intérêt à produire des vêtements, des smartphones, des jeux et des séries télévisées de merde à la chaîne, des tubes de dentifrice ou musicaux, s’il n’y a pas une masse bêlante pour les consommer ? La principale difficulté au cours des siècles a été de trouver des techniques pour garder le Cheptel humain dans son enclos. Bien sûr les chaînes peuvent garder une bête en captivité, mais ça limite grandement ses déplacements et ses possibilités d’exploitation, donc sa rentabilité – sans compter qu’il peut s’échapper. Mais si l’on pouvait convaincre l’esclave qu’il veut ces jolies chaînes en or, mais qu’il va falloir qu’il travaille, économise, emprunte et passe sa vie à rembourser pour se les payer, ne serait-ce pas merveilleux… pour l’esclavagiste ? Bien sûr on peut lui mettre le carcan de la religion ou de la patrie, très utile en temps de guerre, mais très mauvais pour la consommation compulsive. Et puis la religion ou le devoir donnent à l’humain des notions de bien et de mal, de déontologie, d’honneur… Avez-vous vu récemment un banquier, une femme politique, un journaléche, un présentateur de jeux, une actrice, un publiciste… avoir la moindre once de dignité, de déontologie, ou d’honneur ? Rassurez-vous non, ils sont juste très bien payés pour leur ignominie et cela leur suffit largement à se trouver beaux et fréquentables. D’ailleurs, ils ne se fréquentent qu’entre eux, car les parfums capiteux dont ils s’aspergent l’asperge n’arrivent que difficilement à masquer l’odeur de merde qu’ils dégagent… Donc, comment garder le Cheptel humain entre les quatre murs de l’enclos, sans chaînes d’acier, sans religion, ni patriotisme : Terreur & Culpabilité Obscurantisme & Divertissement 67 Quand les riches spéculateurs prospèrent alors que les paysans perdent leurs terres : quand le gouvernement dépense de l’argent en armes plutôt qu’en médecines quand la classe supérieure est extravagante et irresponsable alors que les pauvres n’ont nulle part où se tourner, tout cela est vol et chaos. Ce n’est pas être en accord avec le Tao Lao Tseu – 道德 經 – 53 Le capitalisme dégénéré Pour comprendre le fonctionnement du capitalisme, il faut d’abord comprendre sa nature et sa genèse : •• Historiquement, il est né de l’insatisfaction maladive de l’être qu’il a essayé de combler par l’avoir. •• Spirituellement, c’est la promesse d’un monde paradisiaque auquel on accède par l’abondance de biens (matériels et affectifs) et l’assouvissement de tous ses désirs. •• Biologiquement, c’est un organisme glouton autophage ne possédant pas d’organe de déjection qui régurgite ses propres excréments et en meurt étouffé. •• Politiquement, c’est une mythologie visant à justifier et à optimiser la traite du Cheptel humain et le pillage de la planète par les castes dominantes. •• Économiquement, c’est un système d’exploitation sans limites de biens extrêmement limités, basé sur le principe du partage : les pertes sont partagées entre le Cheptel humain et les bénéfices entre les castes dominantes. Les républiques maçonniques ou communistes furent créées pour donner un statut légal à la dictature capitaliste et servir au mieux ses intérêts. Comme tous les systèmes d’escroquerie en bande organisée, le capitalisme ne peut exister que par le mensonge, la duperie, et la sacralisation d’un peuple d’élus et d’électeurs, de patrons et de prolétaires, de stars et de fans… il a besoin aussi de donner l’illusion du progrès social et oscille donc entre le fascisme et le libéralisme. Le fascisme – ou sa variante communiste – est engendré par l’effondrement économique et moral du libéralisme qui luimême voit le jour en réaction à l’impasse du fascisme. Ainsi la boucle est bouclée et la tyrannie polymorphe des moneycraties s’exerce en alternance, soit par la dictature libérale, plus féminine et mentale, soit par la dictature plus virile et 69 physique du fascisme. Aussi lorsqu’un libéral degoch vous dit que le fascisme c’est vilain, c’est comme s’entendre dire par un cultivateur de pavot : la drogue, c’est de la merde ! Au moment de la révolution néolithique (à partir de 7000 av. J.-C. en Europe), le développement de l’agriculture et de l’élevage va créer des stocks importants de récoltes et de viandes, et donc de surplus. Ces surplus importants vont générer la notion d’échange, donc de marchandise et de monnaie. 1 000 à 2 000 ans av. J.-C., les grands négoces internationaux, les caravanes, les compagnies maritimes vont rapidement avoir besoin d’un système d’échange bancaire et d’assurance pour prospérer. Mais la nature humaine, le pouvoir militaire, la religion ont contrecarré pendant des siècles la soif de domination absolue du capitalisme naissant. Symboliquement on peut dire que la révolution des marchands de 1789 date la prise de pouvoir du capitalisme comme projet de société, et du fétichisme de la marchandise et du progrès social comme religion. Il n’est absolument pas question de savoir ici, si le capitalisme est moral en soi ou pas, pas plus que d’en comprendre les algorithmes complexes de fonctionnement. Le capitalisme est une entité polymorphe que l’on sait parfaitement – à l’image d’un réacteur nucléaire – mettre en route et alimenter, mais que l’on est totalement incapable d’arrêter ou d’en prévoir le comportement en cas de dysfonctionnement, comme on a pu le constater à Tchernobyl ou à Fukushima. Un économiste ancien comme Adam Smith écrivait en 1776 en parlant de l’entrepreneur : « À la vérité, son intention, en général, n’est pas en cela de servir l’intérêt public, et il ne sait même pas jusqu’à quel point il peut être utile à la société. […] et en dirigeant cette industrie de manière à ce que son produit ait le plus de valeur possible, il ne pense qu’à son propre gain ; en cela, comme dans beaucoup d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions ; » Cette théorie de la « main invisible » autorégulatrice de l’économie de marché le capitalisme dégénéré fut largement reprise par les théoriciens du libéralisme, mais malheureusement, la seule main qui régule les marchés est celle de la cupidité et elle bien visible… D’autres économistes, comme Marx, Polanyi, ou plus récemment Thomas Piketty ont tenté de donner une définition plus rigoureuse du capitalisme « cette impossibilité en mouvement » et d’en prévoir l’évolution. Pour Piketty, le capitalisme ne sait pas s’autoréguler et subit des forces d’aimantation qui attirent irrésistiblement les capitaux vers les capitaux. La principale force venant du taux de rendement des capitaux, plus élevé que le taux de croissance de l’économie. Les revenus du capital augmentent donc plus vite que ceux obtenus par le travail, créant alors une situation ubuesque : Plus le peuple travaille, plus il s’appauvrit et plus il enrichit les possédants du capital. Par contre les solutions que Piketty propose oublient le cynisme profond et la nature autodestructive du capitalisme. Totalement incapable de s’adapter ou d’évoluer, il préférera tout détruire dans son anéantissement plutôt que de s’humaniser. Chose que l’on peut constater pratiquement dans sa gestion de la planète, sans aucun sens commun ni qualification. C’est d’ailleurs le drame majeur du capitalisme, son incompétence, son inadaptation à l’humain et au vivant et son incapacité à évoluer, répétant immuablement son cycle de Création/Saturation/Destruction dans sa furie aveugle. Les civilisations humaines existent depuis plus de 2 000 siècles, et en moins de 3 siècles, le capitalisme a détruit une grande partie des ressources de la planète et l’a rendue peu viable pour les générations futures. Le développement technologique a été inversement proportionnel à celui de la sagesse et du bon sens. C’est de fait, un système empirique peu et mal pensé, capable de gérer localement les échanges commerciaux de quelques marchands. Laisser à quelques gros banquiers incultes et avides le soin de concevoir le système de gestion de l’économie mondiale, c’est comme confier une colonie de vacances de jeunes filles à Émile Louis ou la gestion d’un 71 stock d’explosif au Mollah Omar… va-y avoir des pertes ! En informatique on dirait que c’est une version ßeta d’un programme mal écrit, gourmand en ressources processeur et buggé à mort. En plus de cela, on a appliqué les mêmes principes véreux et obsolètes du capitalisme de marché à tous les secteurs de la vie humaine : Agriculture, élevage, alimentation, santé, architecture, arts, vie amoureuse et sexuelle… Quand la bombe écologique explosera, les terres arides surexploitées ne donneront plus rien sans des tonnes d’engrais chimiques, les cultures transgéniques ne résisteront ni aux parasites ni aux brusques changements climatiques, les famines décimeront l’Afrique et l’Asie. Les super virus et bactéries enfantés par la consommation aveugle et meurtrière des antibiotiques prescrits par les VRP des trusts pharmaceutiques (qui aiment à s’appeler entre eux « médecins ») seront incontrôlables et généreront des pandémies mondiales. La première entérobactérie fut officiellement identifiée en 2009, elle est productrice de l’enzyme New Delhi métallo-beta-lactamase NDM-1. Les organismes empoisonnés depuis leur plus tendre enfance par la pollution et la nourriture industrielle seront déjà grandement affaiblis et se retrouveront incapables de lutter contre de tels virus ou bactéries. Le système capitaliste – tel un ogre jamais rassasié – est à l’image de la population américaine obèse ou bodybuildée (autre forme d’obésité dite musculaire) qui mange et mange sans fin des produits de consommation bourrés d’agents de textures et de goûts artificiels qui ne peuvent la rassasier. Population qui meurt à petit feu de la plus grosse pandémie des temps modernes : le diabète ! La chose principale à retenir est que si le capitalisme fut un formidable moteur de développement technologique et un terrifiant dénie de l’humain et de la nature, ultimement, il n’est que l’expression de l’insatisfaction humaine et l’humanité ne pourra en guérir qu’en renouant avec son être profond, débarrassée du voile de l’illusion de l’avoir. le capitalisme dégénéré Le besoin de posséder La soif de posséder chez l’être humain semble inextinguible, peut-être la souvenance du divin et sa soif d’absolu qui sommeille en lui ? Car cela va au-delà du besoin matériel et de tout bon sens. Préserver un territoire de chasse, de cueillette, protéger ses cultures, faire des réserves… tout cela est directement lié aux besoins pratiques de la survie humaine. Pour l’homo sapiens, la possession de fourrures chaudes, de réserves de grains, de fruits secs, de viande séchée… est une nécessité qui va lui permettre de passer l’hiver ou pas. Mais sa possession s’arrête à son besoin et à celui de son groupe pour une saison donnée. Toutes les espèces possèdent l’instinct territorial nécessaire à leur survie. Mais on imagine mal un lion mettre 10 000 antilopes au congélateur « au cas où » il y aurait une pénurie d’antilopes dans les années à venir… l’être humain, si ! Et non seulement il va mettre 10 000 antilopes au congélateur pour lui, mais il va aussi en mettre pour ses enfants et petits-enfants qu’il aura peut-être un jour. Il devrait donc se retrouver satisfait avec ses 100 000 cadavres au froid ? Et bien pas du tout, car il va se dire si j’avais le monopole de la viande d’antilope, je contrôlerais les cours du marché ! Et pour arriver à ses fins, il va faire massacrer toutes les antilopes de la savane et qu’importe si des milliers d’humains sont morts de faim autour de lui, s’il a rayé de la carte cette espèce d’antilope et déséquilibré tout l’écosystème, il a fait fortune et le système capitaliste le lui permet. Mais, le capitaliste n’est toujours pas satisfait et a du mal à trouver le sommeil, il pense que s’il avait la main mise sur tout le négoce international de viande, il deviendrait le maître du monde… Le lion lui, après avoir mangé son antilope, s’endort satisfait, il est le roi de sa savane et ça lui suffit. L’être humain lui se trompe, il recherche la satisfaction de l’âme dans la matière, alors qu’elle réside dans le silence du Souffle qui l’anime… 73 Pecunia pecuniam non parit* À l’origine, le commerce était une activité naturelle de l’être humain qui procède du besoin, mais aussi du désir d’échange et de communication avec ses semblables. Tu me donnes cette belle jarre que tu as façonnée et cuite avec bonheur, moi je partage avec toi cette mesure de grand épeautre dont tu feras de délicieuses galettes. Vinrent ensuite les premières monnaies : sel, briques de thé, coquillages, pierres précieuses, tabac, opium, pièces d’argent ou or… toutes avaient un point commun, elles étaient bien réelles et leur valeur tout à fait pratique. On pouvait saler sa nourriture, se faire un thé, s’en bourrer une petite ou faire fondre l’or pour réaliser des bijoux ou des décorations. Mais l’apparition de la monnaie fiduciaire et de produits bancaires allaient complètement changer la donne et l’esprit du commerce, pour en faire ce que l’on en connaît aujourd’hui : une escroquerie en bande désorganisée ! Les premières esquisses de systèmes bancaires ont vu le jour dés l’Antiquité en Mésopotamie, en Égypte, en Chine… et probablement partout où il y avait des commerces importants, mais nous limiterons notre étude aux 8 derniers siècles de l’Occident. Au Moyen-Âge, il n’est plus question de laisser l’exclusivité de la manne usurière à ce que l’on nomme alors la « juiverie ». Le dogme chrétien considérant l’usure comme un péché, il fallut donc trouver des aménagements et des combines pour passer outre. Il y a 2 choses auxquelles l’esprit humain excelle : créer des lois et trouver les moyens pour les contourner : On ne parlera donc plus d’intérêts, mais de « cadeau spontané » au prêteur, d’amende en cas de non-respect des termes du prêt « sans intérêts », de prêt en une monnaie et de son remboursement en une autre… et pi si ça suffit pas… un p’tit coup de confesse et ça repart ! Dès le XIIe siècle, les Templiers développeront un réseau bancaire en Europe du Sud jusqu’à Jérusalem. Les Cahorsins * L’argent ne fait pas d’argent le capitalisme dégénéré quant à eux (à l’origine des marchands de Cahors) essaimeront sur l’axe Montpellier-La Rochelle, puis dans toute l’Europe : Londres, Amsterdam, Gênes… Ils furent remplacés progressivement par les Lombards, créanciers de la papauté plus influents et mieux implantés. Les premiers banchieri*, comme les célèbres Médicis en Italie sont intimement liés au pouvoir politique et religieux et développent des produits bancaires variés : dépôts, comptes à vue, prêts sur gage, assurances pour les navires, lettres de change (sorte de chèque de banque n’ayant de valeur qu’entre négociants des grandes cités marchandes de Venise, Gênes, Anvers, Amsterdam…) Au XVIe siècle, la position de quasi-monopole des prêteurs lombards et juifs s’estompe avec l’émergence de grandes familles protestantes comme les Fugger, les Welser, les Höchstetter en Allemagne pour qui la doctrine de la Réforme permettra l’usure. Là encore, selon que l’on soit croyant ou matérialiste, on pensera que la Réforme arriva par l’opération du Saint-Esprit et facilita fortuitement le commerce et la banque, ou que le commerce et la banque se sont taillé une religion adaptée à leurs besoins. En 1609, la première Banque Nationale d’Amsterdam et les premières bourses font leur apparition… et donc le premier krach boursier en 1637 dit des « bulbes de tulipes ». Les tulipes provenant d’Asie étaient rares et signe extérieur de richesse dans les jardins des bourgeois hollandais. Elles se négociaient à des prix équivalents à des années de salaire d’un artisan. Jusqu’à ce qu’un nombre suffisant d’investisseurs réalise qu’il s’agissait de fleurs… Mais c’est vraiment avec la création des Compagnies des Indes dans la plupart des pays européens que vit le jour le capitalisme spéculatif et financier avec comme toujours la religion qui va bien avec : la franc-maçonnerie républicaine. Culte basé sur la croyance que les connaissances scientifiques et la possession d’objets manufacturés doivent apporter le bonheur aux hommes… enfin surtout à ceux qui les vendent ! *Ils traitaient leurs affaires assis sur des bancs… d’où leur nom. 75 Les compagnies des Indes Orientales Les Portugais furent les premiers Européens à contourner le monopole terrestre arabe en mettant au point une route maritime vers « les Indes orientales ». Vasco de Gama atteignit la côte occidentale de l’Inde en 1498. Les Portugais devinrent alors les maîtres du commerce maritime et Lisbonne le port européen du commerce asiatique. Les autres pays européens cherchèrent bien sûr à casser ce monopole par leur propre compagnie coloniale : la première créée en 1600 fut la British East India Company par la reine Elizabeth Ier, suivit par la Vereenigde Oost Indiche Compagnie hollandaise, première entreprise à émettre des actions et des obligations, et déjà à la traîne, la Compagnie des Indes Orientales française créée en 1664 à l’initiative de Colbert. Au XVIIe siècle, les Hollandais dominent les mers, avec 6 000 navires de 400 000 tonneaux de jauge, loin devant l’Angleterre et la France. Bien sûr, il faut comprendre que ces compagnies n’étaient pas de simples entreprises commerciales, mais bien les fers de lance de l’expansion capitaliste coloniale et devinrent rapidement des états dans l’État. Elles avaient non seulement le monopole du commerce pour leur pays respectif, mais aussi le droit de justice souveraine, de battre monnaie, de lever des armées, d’envahir les pays et « Le droit d’esclavage et autres droits utiles qui pourroient nous appartenir à cause de la Souveraineté des dits Pays ». Tout comme la British East India Company qui allait devenir la première joint-stock corporation* de 218 actionnaires et la plus puissante de tous les temps, avec à son apogée une armée de 200 000 mercenaires et le monopole du commerce à l’est du Cap de Bonne-Espérance avec toute liberté de pillage et occasionnellement de génocide… car comme l’a si finement exprimé le grand philosophe BHV (Bazard de l’Hôtel du Vide) à propos du génocide syrien : On fait pas d’omelette sans casser des œufs ! * les investisseurs reçoivent des dividendes basés sur leur investissement initial. le capitalisme dégénéré Vers le milieu du XIXe siècle, la British East India Company contrôle la moitié du commerce mondial (coton, soie, indigo, porcelaine, thé, épices, salpêtre, opium, esclaves…) et un cinquième de la population mondiale vit sous son joug. Elle a fondé les Indes Britanniques, le Raj, la Birmanie, Hong Kong, Singapour, organisé la production du thé et de l’opium en Inde et imposé son usage en Chine (mais toujours dans le plus grand respect de la personne humaine), retenu Napoléon captif à Sainte-Hélène, provoqué la célèbre Boston Tea Party en 1773 qui fut l’amorce de la guerre d’indépendance américaine, et bien d’autres choses encore… Lorsqu’en 1769 les récoltes du Bengale furent désastreuses – une grande partie de l’agriculture traditionnelle avait été remplacée de force par celle du pavot –, la famine qui s’en suivit décima plus de 10 millions de personnes. Mais la Company qui avait engrangé des millions de livres sur le commerce de l’opium et dont la devise maçonnique était Freedom, Fraternity, Federation, non seulement ne bougea pas le petit doigt pour les aider, mais exigea des paysans qui mourraient librement de faim qu’ils payent leurs impôts comme chaque année, et confisqua fraternellement leurs terres. N’oublions jamais la vraie nature du capitalisme et de la fraternité maçonnique ! Banques, assurances et bourses Le triplet gagnant pour les dominatores et le cycle infernal pour les laboratores ! Qu’elles soient des valeurs (actions, obligations, produits dérivés…), de matières premières, de biens de consommation ou spécialisées dans les contrats à terme, les bourses ont une fonction essentielle : transformer la vie en marchandise. Que ce soit les matières premières, les animaux, les terres, la planète, le pouvoir créatif des hommes ou leur force de travail, tout s’achète et tout se vend dans une bourse. 77 Toute la difficulté pour expliquer le système financier ne vient pas tant de sa complexité que de son immatérialité… à l’école, on nous apprend qu’on ne peut additionner des torchons et des serviettes, mais là on va devoir additionner des torchons et des algorithmes. Jongler sur des plans sémantiques et même des mondes de nature fondamentalement différents. En effet on va avoir : d’un côté des banques de dépôt ou centrales, et des bourses qui ont le pouvoir de créer de l’argent de façon totalement fictive et selon des règles rarement respectées bien que faites par elles ; des états qui peuvent prendre autant de crédits qu’ils le veulent sans jamais les rembourser ; et de l’autre côté nous, les prolos, les sans-dents, les classes moyennes qui devons extraire du Réel chaque grain de riz, gagner chaque euro et rembourser chaque centime que nous empruntons avec des intérêts parfois usuriers. Comment expliquer qu’une banque puisse à partir de rien alimenter un distributeur de billets duquel je pourrais retirer du papier imprimé qui, par la foi du marchand, me permettra d’acheter un kilo de pommes bien réelles et de les manger ? Comment expliquer que la Réserve fédérale US, la Banque centrale du Japon ou européenne puissent miraculeusement grâce à un coup de baguette magique QE (Quantitative Easing*) faire apparaître sur la table des milliards de dollars, de yens ou d’euros ? Que dire d’une partie de poker où votre adversaire connaît votre jeu, peut avoir autant de cartes qu’il le souhaite et changer les règles en cours de partie ? Et bien tout cela est expliqué dans le titre de ce livre : Moneycratie ou le règne de l’illusion. Au commencement, l’être humain tirait sa subsistance de la nature, par la chasse, la cueillette… et les partages réciproques dans sa tribu. Puis vinrent l’agriculture et l’élevage, la notion de travail spécialisé, les stocks, les surplus, donc le commerce et le concept de crédit : 1• 100 m de soierie coûtent 10 pièces d’or au prix de gros. * Équivalent moderne de la planche à billets où une banque centrale achète des bons du Trésor et autres titres, ce qui revient à prêter à l’État, à mettre de l’argent en circulation et à augmenter les réserves bancaires. le capitalisme dégénéré Je peux revendre ces 100 m au détail pour 20 pièces d’or. 2• Ayant 10 pièces d’or, je ne peux donc acheter que 100 m de soierie et espérer doubler ma mise, à moins que… 3• on me prête 10 pièces d’or qui me permettront d’acheter en tout pour 200 m de soierie et en tirer 40 pièces d’or. Même en remboursant 50 % d’intérêts à mon prêteur je gagnerais 15 pièces d’or au lieu de 10… C’est une forme de crédit rustique, basé sur la confiance et l’honneur, où l’on se prête un or que l’on a vraiment pour acheter un tissu que l’on peut palper. On est encore ancré dans le Réel, et il faudra attendre la pratique des réserves fractionnaires pour commencer à entrer dans le crédit virtuel… S ystème de réserves fractionnaires Les premiers échanges non matériels entre grands marchands, s’effectuaient par lettre de change, plus sure et légère qu’un coffre de pièces. Mais cela reste encore dans le domaine de la « transaction réelle » puisque l’on échange des marchandises contre la promesse d’un or que l’on possède vraiment… enfin du moins au début. La cupidité des premiers orfèvres ou banquiers les ayant rapidement poussés à échafauder des plans pour gagner plus en travaillant moins. À partir d’un certain nombre de dépôts, ils ont pu constater que tout le monde ne venait pas retirer son argent en même temps : il suffisait dès lors de conserver une fraction des dépôts disponibles pour faire tourner la baraque et faire fructifier le reste, plutôt qu’il ne dorme dans des coffres. Dans un premier temps donc, ces orfèvres en la matière prêtèrent l’argent déposé par leurs clients à des taux usuriers et souvent à court terme. Mais pourquoi se limiter à cette petite magouille, alors qu’on peut faire dans l’escroquerie à grande échelle ? C’est ce que l’on nomme le système de réserves fractionnaires, soit le droit pour une banque de prêter, par des jeux d’écritures virtuelles, de l’argent qu’elle n’a pas, mais sur lequel elle touchera des intérêts. Seul petit problème, ce 79 système de Ponzi à grande échelle vole en éclat le jour où tous les clients veulent récupérer leur argent. On nomme cela improprement une « panique bancaire », quand on devrait plutôt parler de « lucidité comptable » ! La masse critique La poussée nécessaire pour décoller du monde des laboratores vers l’espace des dominatores est immense… mais une fois cet espace atteint, le rapport au Réel change fondamentalement. Vous n’êtes plus soumis aux lois de « la pesanteur économique » et rentrez dans « l’apesanteur de la finance ». Vous n’avez plus a gagner votre argent par votre travail puisque vous le créez… ou comme dirait Marguerite : L’argent n’a plus d’importance, ce qui est important c’est d’en avoir ! Contrairement à la propagande distillée par les grands patrons et les économistes d’État, les moneycraties et les dominatores ne créent aucunes richesses : ils les volent, les rackettent, ou les escroquent aux humains et les pillent à la Terre. Que ce soit pour l’esclave salarié, agricole ou « indépendant », il est littéralement forcé de déposer le fruit de son labeur dans les banques : le vol ! De payer la protection mafieuse de l’État et des assurances (maison, santé, auto, retraite, impôts…) : le racket ! D’être traidé comme une merde qui fera que sa force de travail ou les économies de toute une vie auront de la valeur ou ne vaudront plus tripette : l’escroquerie ! Pourtant, il serait faux de dire qu’il n’y a pas de porte d’accès au « monde merveilleux » du pouvoir financier. Pendant les révolutions industrielles ou politiques, les guerres et aprèsguerres, les krachs boursiers… si vous avez peu d’humanité et êtes assoiffés de pouvoir, il y a une sorte de porte « spatio-temporelle » qui s’ouvre sur le cercle des dominatores. Que ce soit par les manufactures du XVIIIe siècle, ou la dernière « révolution » de l’informatique, des empires financiers et de nouveaux cercles de pouvoir se sont bâtis. Mais pour 99 % le capitalisme dégénéré des gens, ils naîtront et resteront toute leur vie dans leur caste d’origine : prolétaire ou capitaliste. Que ce soit pour un ouvrier, un fonctionnaire, un artisan, un agriculteur ou un petit commerçant, il sera confronté à cette « masse critique » du capital qui fait que globalement les pauvres restent toujours pauvres et les riches deviennent de plus en plus riches. C’est ce qui fait qu’en 2015, 1% de la population mondiale la plus riche possède plus que les 99% restants… ou encore que les 62 personnes les plus riches au monde ont autant de biens que les 3,6 milliards les plus pauvres (pas mal pour des sociétés basées sur la fraternité et l’égalité)… ou encore que 1800 milliardaires accumulent à eux seuls 7000 milliards de dollars (soit 20 fois les recettes annuelles de l’état français). 7000 milliards, ça fait tout de même une somme rondelette et permet – en plus de faire rentrer du bois pour l’hiver, du foin pour les bêtes et quelques sacs de haricots –, de se payer des journaux, des télés, de belles campagnes présidentielles, des clubs de foot, quelques compagnies de téléphonie et de grande distribution, de fomenter une révolution ou une armée islamiste ici ou là (et les attentats qui vont bien avec), de modeler le cours des matières premières et le marché du travail… grosso modo, ça permet d’exploiter le Cheptel humain et de contrôler son comportement. La dégénérescence capitaliste Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée, l’orage… disait Jean Jaurès, mais le principal problème pour servir ce cycle de Création/Saturation/Destruction est de maintenir le Cheptel en esclavage productif et consommant pendant le début du cycle, puis le convaincre en fin de cycle d’aller assassiner ses frères et sœurs et anéantir des siècles de culture. Au XVIIIe siècle, le concept « Dieu le père » de la holding Vatican n’arrivant plus à fidéliser assez de clients, il fut remplacé progressivement par celui plus maçonnique de « Mère patrie » avec un 81 packaging plus accrocheur de Marianne à gros nichons. Pure vue de l’esprit ne correspondant à aucune réalité culturelle ou historique palpable. Tout d’un coup, le Catalan de Perpignan, Le Corse d’Ajaccio, le Breton de Saint-Malo ou l’Alsacien de Mulhouse devront n’avoir plus qu’un but dans la vie : vivre et mourir pour La Frrranceuh… (mettre du trémolo dans la voix) –– La quoi ? –– Vous allez bosser et crever pour la grandeur de La Frrranceuh, Meuuuusieur ! –– Ah bon et ça me rapporte quoi ? –– À toi rien connard, mais à nous un max de blé ! Même si elle est inscrite dans ses gènes, la dégénérescence du capitalisme s’intensifia au début du XXe siècle lorsque ses fondations passeront de l’économie réelle et locale, à celle virtuelle et mondiale des banques et des fonds d’investissement. La création de la Réserve fédérale en 1913 suite à la panique bancaire US et la guerre de 14-18 ne sont pas une simple coïncidence de dates. Première boucherie véritablement mondiale, cette guerre ne répondait à aucun intérêt ni motivation des pays ou des peuples, seule l’haleine putride de la finance internationale mêlée aux piaffements des industriels de l’armement mit le feu aux poudres. Le krach boursier de 1929 engendra la Grande dépression qui plongea des millions de familles du Land of plenty dans une misère noire et participa grandement à l’effondrement de l’Europe. Le Dow Jones aura perdu 85 % en 1932, ce qui conduisit logiquement au retour des républiques viriles et à la Deuxième Guerre mondiale, selon le cycle de Création/Saturation/Destruction nécessaire à la survie du capitalisme. En 1946, après les génocides de la guerre, les Américains imposèrent – non pas, par leur capacité de production, mais par celle de destruction –, les Accords de Bretton Woods où le dollar devint monnaie étalon non convertible, indexée sur l’or, obligeant toutes les banques centrales à acheter du dollar le capitalisme dégénéré comme réserves. Ce viol anal monétaire était évidemment une aberration financière d’une fragilité totale ! Le gouvernement américain garantissant la valeur du dollar sur… rien. Les Accords de la Jamaïque de1976 mettront même fin à la convertibilité du dollar en or. Donc le dollar n’est convertible en rien, n’est basé sur rien – si ce n’est la capacité de destruction de l’Empire –, mais toutes les monnaies du monde reposent sur lui… vous voyez un peu la solidité des fondations d’un tel système le jour du grand tsunami boursier ! Pourtant le dollar reste la principale monnaie de réserve utilisée dans le commerce international ainsi que la principale devise traitée sur le marché des changes. Le commerce le plus stratégique étant « l’or noir » payé en « pétrodollar », si demain les pays arabes vendaient leur pétrole en euros ou en yuans, le dollar s’effondrerait… ceci expliquant peut-être cela ! Quand on dit que : le capitalisme, c’est partager les dettes avec le plus grand nombre et conserver les bénéfices avec une minorité d’élus, il ne s’agit pas d’une « vue de l’esprit » de quelques gauchistes. En 2007, fut porté au grand jour la crise des subprimes, au départ, des prêts hypothécaires insolvables que les banques revendaient pour s’en débarasser… à l’arrivée et d’après le FMI 2 200 milliards de dollars de pertes aux banques, donc ultimement aux contribuables. Pourtant en 2006, parfaitement consciente de l’insolvabilité de ses subprimes, la banque d’affaires Goldman Sachs distribua un bonus de 16,1 milliards de dollars à ses 26 000 employés, soit une prime moyenne de 622 000 dollars en sus de leur salaire. Plus curieusement encore, en 2010 les institutions financières « ruinées » ont versé un montant record de 144 milliards de dollars de rémunérations variables à leurs dirigeants et employés, mais pas un centime aux contribuables qui avaient épongé leurs dettes ! Le système bancaire est un peu comme ces grands cardiaques : il peut passer l’arme à gauche à la première crise ou vivre 10 ou 20 ans sous médicalisation lourde. Le système eut 83 une attaque grave en 2008 et aurait très bien pu y rester, mais il fut mis en réanimation artificielle. Incurable et inopérable, il fait illusion, donne le change, crée de la fausse monnaie et du QE… Il peut très bien échapper au Réel encore 5, 10 ou 20 ans… ou avoir une crise fatale dans 2 mois. Une crise énergétique importante, une catastrophe naturelle, une épidémie, un grand état en cessation de paiement, une panique bancaire, ou tout simplement des mouvements boursiers incontrôlés, et en 48 h tout le système bancaire mondial sera gisant et vos belles économies et billets ne seront plus que roupie de sansonnet ! Cet effondrement brutal et forcément mondialisé fera paraître la crise de 1929 pour une blague de potache. Pour faire une analogie navale, au début du siècle dernier chaque état souverain pilotait son bateau monétaire qui rentrait le soir au port. Aujourd’hui le système monétaire mondialisé est un supertanker qui dérive en haute mer, sans aucun sas étanche, ni aucun port d’attache. Mais disent les tapins du pouvoir financier : Ne vous inquiétez pas, le système monétaire est insubmersible ! vraiment ? demande le rescapé du Titanic. Lorsque le système s’effondrera le dollar n’aura plus que sa valeur réelle, c’est-à-dire à peu près rien. Les autres monnaies étant indexées sur le dollar ne pourront que le suivre dans son effondrement. Et la terreur impérialiste ne sera plus suffisante pour imposer un nouveau système d’escroquerie en bande désorganisée, les gens n’y croiront plus, en auront gros sur la patate et mettront probablement plusieurs mois avant de pouvoir se rasseoir… Qui acceptera les limites ? Les banques et le système boursier sont des parasites pour les petites gens, mais fondamentaux à l’enrichissement des castes dominantes. Dans une fédération humaine, si argent il y a, il est géré par les Citoyens, sans besoin d’intermédiaires véreux, le capitalisme dégénéré de banques parasites, ou de roulette boursière. Et que se passera-t-il, le jour où les banques refuseront de prêter un argent imaginaire à des états ruinés ou que les esclaves du crédit-salaire réaliseront que leurs chaînes sont fictives ? Que feront les millions de fonctionnaires sans solde ? L’armée, la police, les transports, les pompiers, les hôpitaux, les professeurs… ? Que fera le consommateur lambda devant les rayons vides de son supermarché et la bougie qui éclairera l’écran de son ordinateur désespérément éteint ? Le capitalisme est inapte à la vie et à l’humain, il ne produit au bout du compte que destruction et chaos, il a fait de la terre une immense décharge à ciel ouvert, et conduit à l’extermination d’une partie de l’espèce humaine. Est-il encore possible de changer de cap ? Techniquement oui, les maîtres mots sont : limites, conscience et compétence. Mais nous vivons à l’époque du fast-food, du gang bang et des réseaux sociaux où l’on est fiers de produire des millions de hamburgers indigestes à l’odeur de matière fécale ; où une pauvre fille se fait baiser par 200 bites dans une soirée et publie ça comme un « exploit » ; où il faut avoir 2 000 amis sur Facebélier qui n’ont rigoureusement rien à foutre de toi. Alors qui acceptera la limite des naissances, la limite des biens maximum, la limite de la production, la limite de la taille des usines, des villes, des élevages, des biens de consommation… ? Car de limites, le capitalisme n’en a aucune et l’être humain s’est coupé de ses limites naturelles. Tout cela demandera de l’intelligence et de l’altérité, choses qui font cruellement défaut aux castes dominantes. Il faudra que l’humain, reprenne le contrôle du monde et de sa vie, qu’il mette en œuvre son bon sens et renoue avec une économie du Réel, qu’il passe de l’état d’esclave à celui d’artisan de sa destinée. Malheureusement, je crains qu’il ne faille un effondrement abrupt de nos moneycraties pour nous éveiller de notre rêve collectif et nous reconnecter aux lois immuables du Vivant… 85 Ça s’appelle le « rêve américain » et il faut vraiment être endormis pour y croire… George Carlin La mascarade démocratique Mascarade : divertissement où les participants avancent déguisés et masqués. Ce qui a de fabuleux dans l’escroquerie fondamentale de la couillonnade démocratique c’est que ça commence toujours par on vous envahie, on vous massacre, on vous prive de votre culture et de vos coutumes, éventuellement on vous parque dans des réserves… et maintenant vous êtes libres ! –– Ah bon, parce que moi Indien d’Amérique, j’étais plutôt peinard, je vivais en bonne harmonie avec la nature et je ne demandais rien… –– Oui, mais tu étais un « sauvage », tu ne connaissais pas la « l i b e r t é » ! –– C’est-à-dire que moi, Chouan de Bretagne j’aimais bien ma culture, ma langue, mes croyances et vivre au pays… –– Oui, mais ton esprit ne baignait pas dans celui des Lumières et donc tu ne connaissais pas le « p r o g r è s », la libre circulation des idées (surtout les nôtres, parce que les tiennes c’est de la merde !) et des biens… –– Ah ça c’est bien, on va être beaucoup plus riches et heureux maintenant grâce au « p r o g r è s » ? –– Oui enfin, là aussi surtout nous… Le 19 janvier 1794, le sympathique et affable Général des armées libres et républicaines Turreau qui avait monté avec une bande de copains un groupe de Hard Metal connu sous le nom The Infernal Columns envoya à ses généraux les instructions suivantes : « Instruction relative à l’exécution des ordres donnés par le général en chef de l’armée de l’Ouest, contre les brigands de la Vendée (30 nivôse an II) : Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur 87 patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas. Les personnes seulement suspectes ne seront pas plus épargnées, mais aucune exécution ne pourra se faire sans que le général l’ait préalablement ordonné. Tous les villages, métairies, bois, genêts et généralement, tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes, après cependant que l’on aura distrait des lieux qui en seront susceptibles, toutes les denrées qui y existeront ; mais, on le répète, ces exécutions ne pourront avoir leur effet que quand le général l’aura ordonné. » Ah bon, j’ai eu peur un instant, j’ai cru qu’il s’agissait d’un génocide perpétré par quelque état islamiste barbare… mais non, il s’agissait d’exterminer des « brigands vendéens ». Et en plus, « ces exécutions ne pourront avoir lieu que quand le général l’aura ordonné. » Ouf, je respire ; si c’est le général qui l’ordonne, et si en plus c’est fait dans l’esprit des Lumières… Aucun rapport donc avec une dictature militaire où le pouvoir est imposé par la terreur, alors que notre République a était instaurée par La Terreur… ça n’a rien à voir ! Vous pensez que cela appartient au passé ? Regardez ce que fait l’Empire US dans tous les pays qu’il envahit… euh pardon, qu’il libère. Nous allons vous apporter la « l i b e r t é ». Maintenant vous allez pouvoir choisir entre Coca-Cola et Pepsi-Cola… petits veinards ! Et l’on dit merci qui ? Merci McDonald’s ! Quand on pense que la plus « grande démocratie du monde » comme elle plaît à s’en branler, a été fondée sur le vol des terres, le génocide de plus de 50 millions d’Amérindiens et la mise en réserve du bétail survivant… ça fait envie ! Suivie de l’importation massive d’esclaves irlandais et africains pour lancer leur économie et d’ouvriers chinois pour construire leurs routes et leur chemin de fer. Une fois que la technologie mécanique a permis de se passer de cette maind’œuvre bon marché, les maîtres ont dit aux esclaves : –– Maintenant vous êtes « l i b r e s » ! la mascarade démocratique –– Ah bon, et on fait quoi ? –– Ben, vous pouvez devenir mendiants, héroïnomanes, maquereaux, jouer de la trompette ou travailler dans des usines à poulets… Plumer des poulets morts toute la journée, c’est pas beau la « l i b e r t é » ? La mascarade démocratique D’abord il faut bien comprendre la différence entre une dictature républicaine et une démocratie. Dans la première, un petit groupe d’individus corrompus et assoiffés de pouvoir sont censés représenter « le peuple ». Dans une démocratie, il n’y a ni représentants, ni représentés puisque les êtres humains ont le pouvoir réel et direct. La « représentation démocratique », c’est un peu comme jouait à la dînette lorsqu’on était enfant. Il suffit de prétendre verser du thé dans des petites tasses, de faire semblant de boire et de payer avec des boutons de culottes… Tout l’art de la mascarade démocratique est là : faire semblant et prétendre… c’est d’une simplicité biblique ! Voyons donc ses 4 fondamentaux : 1• Parti unique : Républicrates aux USA, parti communiste en Chine ou RPSNE* en France sont des partis uniques entièrement financés par les castes dominantes et totalement dévoués à leur service. À cela, se rajoutent divers petits partis d’animation théâtrale qui n’ont aucune chance d’exercer un jour le pouvoir puisqu’ils n’ont ni l’accès aux médias mainstream, ni l’argent pour acheter des journaux et des chaînes de formatage idéologique, et ne servent donc qu’à crédibiliser la mascarade démocratique. 2• Pensée unique contrôlée par les 2 moules à penser de la moneycratie : L’Éducation nationale et les médias. Ces derniers appartiennent pour 95 % aux grands groupes financiers, qu’ils financent par la publicité et les aides de l’État. L’Éducation nationale est, elle, totalement inféodée à l’État banco-sioniste qui l’a mise au tapin de sa * Républicains du Parti Socialiste National Écologique 89 Fonctionnement d’une moneycratie Parti unique (Financé par les castes dominantes) Pensée unique Dualité électorale Les scénaristes du parti unique créent des tensions dramatiques imaginaires. Spectacle du pouvoir Pendant 5 ans, Auguste degoch & Clown blanc adroit interprètent l’alternance unique. Blocus de la démocratie 500 parrainages d’élus, scrutin non représentatif, pas d’accès aux médias, budget de campagne colossal, endoctrinement scolaire… et coup d’État si nécessaire : aucune chance donc pour un être humain intègre d’accéder au pouvoir. Cheptel humain Choisit librement qui des 2 comédiens du parti unique incarnera le pouvoir et l’opposition similaire. Le suspens est intense… Divertissement Terreur Culpabilité Obscurantisme la mascarade démocratique religion marchande. Pour les professeurs, après 4 ou 5 ans d’études universitaires il ne reste plus grande trace d’intelligence ou de sens critique et ils sont devenus généralement « degoch », c’est-à-dire, des ruminants de la « pensée fastfood ». Pour les journalistes, c’est encore plus simple : il existe effectivement des journalistes intègres… à Pôle Emploi ! Restent les autres, à genoux, sous la table, serviles, veules… ceux qui « font leur métier ». 3• Dualité imaginaire : mise en scène d’une alternance imaginaire, sous la forme d’un duo de clowns électoraux : théâtralisation de l’Auguste degoch et du Clown blanc adroit. •• Pouvoir / Opposition •• Good cop / Bad cop •• Féminité / Virilité •• Liberté / Sécurité Cette dualité imaginaire étant censée représenter « un choix démocratique », avec 2 programmes qui de toute manière ne seront jamais mis en application. L’opposition consistant essentiellement à être contre tout ce qui est pour, et pour tout ce qui est contre… évidemment le jour ou l’opposition accéde au pouvoir elle sera frappée d’une amnésie foudroyante ! La distribution des rôles est faite au suffrage universel : en alternance, un des deux comédiens incarnera pendant 5 ans le pouvoir et l’autre l’opposition… Mais pas de panique, ils partagent bien les recettes à 50/50 ! 4• Blocus de la démocratie : Malgré le contrôle total de l’endoctrinement éducatif et médiatique, il peut arriver tout de même que l’humain s’éveille, que son intelligence et ses capacités analytiques refonctionnent. Internet, certains ouvrages ou spectacles pouvant échapper à la main mise du pouvoir, il est fondamental pour ce dernier qu’il soit totalement impossible à un être humain intègre d’accéder à la mafia étatique. En contradiction totale avec la constitution française, il est de fait impossible à un citoyen 91 de se présenter à une élection nationale ni de participer à la rédaction des lois : 500 parrainages d’élus, mode de scrutin non représentatif, pas d’accès aux médias, budget de campagne colossal… Pour mémoire, plus d’un milliard de dollars (oui vous avez bien lu) pour l’achat du mandat présidentiel US, et 22 millions théoriques pour celui de la France… mais beaucoup plus en réalité. Dans les faits, il est impossible pour un simple citoyen d’être élu à un poste un tant soit peu important sans l’aide d’un parti… mais disent les maquignons du babillage télévisuel « il vous suffit d’en monter un ! ». Ce qui est, là encore, totalement impossible pour des êtres humains intègres, sans puissants appuis financiers et régisseurs du spectacle votatif. Mais bon, supposons que vous arriviez à monter un parti dissident, vous seriez par voie de conséquence en « dissidence » : action ou état de ceux qui se séparent d’une communauté religieuse, politique, ou philosophique. Donc un danger pour la sureté de l’État et vous véhiculeriez des propos qui seront jugés par leurs larbins de cour comme étant une « incitation à la haine et à l’insoumission » à l’État votato-stalinien (« Aux armes citoyens, qu’un sang impur abreuve nos sillons » étant lui une incitation à l’amour bucolique et à la réflexion philosophique). Donc, tout parti dissident au capitalisme adroit ou degoch sera dissout immédiatement… si par hasard il arrivait à passer entre les mailles du filet bureaucratico-financier. Il faut aussi se souvenir, qu’une moneycratie ne suit jamais ses propres règles et si le résultat de la mascarade votative ne correspond pas à ses intérêts, ça ne lui pose aucun problème de faire péter l’article 49.3 de la Constitution (qui lui permet de faire passer n’importe quelle loi sans le vote de l’Assemblée) ou de fomenter un coup d’État (USA 1963 Kennedy, Grèce 1967, Chili 1973, Algérie 1992, Venezuela 2002…) et de repasser en mode plus basique de dictature militaire. Car n’oublions jamais que ce que l’on nomme « République démocratique » n’est ultimement qu’une dictature militaire la mascarade démocratique nappée de sauce caramel et de divertissements votatifs. Toujours dans le Réel, le peuple ne pourra jamais faire entendre sa voix ; avez-vous déjà entendu des interviews ou des débats dans les médias avec des gens du peuple ? Non, et pourquoi ? Ils sont trop cons ? Y’en a certainement qui n’ont pas inventé la poudre, mais quand vous voyez le regard à l’éclat pur purin (sic) d’une députe, y’a pas nécessairement la lumière à tous les étages non plus. Donc y’a pas plus de cons chez les gens du peuple que chez les députes, mais les premiers vivent plus dans le Réel et ont tendance à exprimer leur vécu. Alors qu’une députe est là pour pomper et satisfaire ses employeurs, vaseliner l’anus de ses électeurs, et pour te dire très sérieusement au moment où le bateau est en train de sombrer : Il n’y a rien à craindre, la situation est parfaitement sous contrôle ! Le référendum est un moyen simple de savoir si l’on vit dans une société totalitaire ou une démocratie. La réunion autour du feu de camp où les membres de la tribu prennent les décisions importantes est depuis la nuit des temps la base de toute société humaine. Extrêmement facile à mettre en œuvre à l’heure de l’informatique et des réseaux, et bien sûr totalement bannie d’une moneycratie comme la nôtre, puisque, disent les employés des castes dominantes : Le peuple c’est nous, puisque c’est le peuple qui nous a élus… enfin le peuple a pu choisir entre les clowns Bobo et Pipo ! Mais souvenons-nous de ce à quoi nos pairs révèrent : Art. 6. La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Avez-vous déjà concouru personnellement à la formation de lois ou connaissez-vous des citoyens l’ayant fait ? Moi pas ! Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. 93 Avez-vous vu récemment un président des Français ou un ministre ayant des vertus et des talents ? Moi pas ! Vous a-t-on consulté récemment via un référendum ? Moi pas ! Qui plus est, le type de scrutin et de gouvernance est majoritaire, c’est-à-dire, qu’aujourd’hui il suffit de 25 % des votants pour accéder au pouvoir. En comptant les 50 % d’abstention et en se rappelant que le second tour est surtout le vote du dépit, de la lâcheté et de l’amnésie, il suffit d’appâter 10 à 15 % du Cheptel humain – par le mensonge, le charme, la manipulation… qu’importe, puisqu’on s’adresse à du bétail sous sédatif – est l’affaire est dans le sac ! Pourtant ce « représentant » de 10 à 15 % du « peuple » aura 100 % du pouvoir, ce qui est là aussi une aberration démocratique totale, comme le fait que les 50 % des citoyens qui ne votent pas ont 0 % de représentation ! De fait, il y a à tous les niveaux de la mascarade démocratique des barrages, des cloisonnements, des manipulations, l’endoctrinement de l’école maçonnique, la propagande constante de tous les médias (vous êtes en démocratie, la preuve c’est vous qui choisissez le directeur de l’abattoir parmi les 2 candidats du propriétaire), mais de fait, il n’y a aucun espoir qu’une moneycratie puisse être changée de l’intérieur. Ce système archaïque de « talent show » votatif n’a tout simplement plus aucune raison d’être ! Dans une société humaine, les représentants du peuple ne sont pas les tapins des partis du pouvoir, puisque par définition, il n’y a ni représentant, ni parti… le pouvoir et toutes les grandes décisions étant entre les mains des Citoyens, directement, localement, régionalement ou par vote électronique public au niveau de la Fédération humaine. Les clowns Pipo et Bobo Comprendre que les numéros de cirque de Pipo et Bobo sont des numéros répétés à l’avance et coécrits dont le but est de divertir le spectateur. Divertir au sens propre… L’antagonisme la mascarade démocratique purement théâtral de l’Auguste et du Clown blanc a pour seul but de créer une tension dramatique. C’est ce que l’on nomme, la « gauche et la droite », ou « démocrates et conservateurs », le scénario étant à peu près le même dans tous les pays. Ce que l’on nomme « démocratie » est tout simplement la capacité d’un des 2 employés du parti unique à investir plus d’argent et à avoir une propagande plus efficace pour vendre aux moutons ce vide qu’ils nomment « programme » et qu’ils ne mettront jamais en œuvre. Le lobby banco-sioniste, qui par exemple a mis en place un clown blanc à la Maison-Noire, parce que le peuple américain est profondément racialiste et qu’on lui a vendu du Il est noir, donc il est sympa et compétent. Pour cela, les responsables de campagne ont simplement appliqué les bons vieux conseils d’Adolphe Hitler : « La faculté d’assimilation de la grande masse n’est que très restreinte, son entendement petit, par contre, son manque de mémoire est grand. Donc toute propagande efficace doit se limiter à fort peu de points et les faire valoir à coups de formules stéréotypées aussi longtemps qu’il le faudra, pour que le dernier des auditeurs soit à même de saisir l’idée. » Yes we can ! a-t-on fait bêler à la masse votante et stupide… Mais on peut quoi ? Ce n’est pas précisé, Just do it ! Bien sûr la première chose que fit l’homme de paille du lobby banco-sioniste, c’est de nommer chef de cabinet un ex-militaire israélien, du jamais vu même en Amérique, mais au moins on sait pour qui il bosse. Les Américains sont cons, cons comme des balais ! Yes we can… we can l’avoir dans l’cul ! Un autre point fondamental à comprendre dans la mascarade démocratique, c’est qu’elle oublie toujours la notion de continuum, de « timeline » comme on dit en cinéma. Elle oublie tout ce qui a eu avant, et occulte ce qui de toutes évidences aura lieu demain, pour vous focaliser sur un instant chimérique, le « cheese » de la photographie ou tout le monde sourit artificiellement. Elle oublie de rappeler que cette démocratie s’est bâtie sur le sang, le pillage et le viol et que par nature c’est ce qu’elle engendre. Quand des abrutis 95 télévisuels bêlent leur ça nous rappelle les heures les plus sombres de l’histoire, ils n’ont rien compris ! La guerre, les massacres, la terreur ne sont que l’expression de la nature même du capitalisme à un instant T, sur la ligne temporelle de l’Histoire. C’est un peu comme si vous étiez chez vous avec votre famille et qu’un gang de narcotrafiquants envahisse votre maison. Les homejackers tuent le mari, violent la femme, emportent tous les biens de valeurs, vendent le jeune fils à un réseau pédophile et mettent la fille dans un bordel de Caracas… 10 ans plus tard les violeurs reviennent trouver la femme qui a survécu dans la douleur et lui disent : On s’excuse, c’était pas bien ce qu’on a fait, mais là on vous apporte un truc qui va changer votre vie, le m a r i a g e d é m o c r a t i q u e ! Vous pouvez choisir librement votre nouveau mari parmi les hommes qui vous ont violé ! Pour en revenir aux États-Unis, ils s’excusent disent-ils ? Ah bon, ils vont donc rendre les terres aux Indiens et partager les richesses des grands propriétaires terriens avec les descendants d’esclaves ? Ah, ben non, pas tout à fait. Ils disent que c’est pas bien, qu’ils s’excusent une fois qu’il n’y a plus rien à voler et ils gardent tout… mais démocratiquement ! Il est important de garder à l’esprit cette dimension historique dans nos moneycraties, parce qu’une société qui se crée dans la violence et la terreur, comme le coup d’État des marchands de 1789, n’a jamais été et ne pourra jamais être une société démocratique dirigée par l’humain, pour l’humain. Ce fut une société de marchands pour les marchands, imposée par la terreur d’abord physique et culturelle et aujourd’hui culturelle et physique. Il est fondamental de comprendre cela, si l’on veut avoir une chance de créer un jour une Fédération humaine… Le principe de Guignol Les hommes politiques sont des « guignols »… pas au sens figuré ou injurieux, mais au sens propre. Leur fonction est identique à celle des marionnettes du théâtre de Guignol la mascarade démocratique bien connu des enfants. Le transfert symbolique qu’opère le Cheptel humain sur le politique, le sportif ou l’artiste lui permet d’évacuer sa frustration et son mal-être ; qu’il l’aime ou le déteste est tout à fait secondaire. Mais bon sang de Bon Dieu, comprenez que c’est un spectacle ! Uniquement un spectacle, ces gens n’ont absolument aucun projet pour vous, pour la France, pour mon cul sur la commode ou pour qui que ce soit ! Leur seule et unique obsession est le pouvoir, la jouissance qu’il procure et la fascination sexuelle qu’il engendre sur la journalo-actriço-brailleuse de base. Leur cœur est sec comme le vagin d’une actrice porno, et les politiques sont des êtres humainement médiocres, sans talent, sans vision, sans panache… ceci expliquant peut-être cela ! D’où aussi le succès d’émissions de marionnettes comme Les Guignols de l’info et des spectacles d’imitations vocales. La marionnette du politique, de la star, du puissant – ou leur imitation – devient alors une sorte d’objet fétiche par lequel le public peut, comme quand Guignol donne la bastonnade au Gendarme, évacuer sa frustration, être vengé de ses brimades, et croire qu’il est libre puisqu’il peut rire de tout… du moins, ce dont ses maîtres lui permettent de rire ! Le Showbiz du politique « Dans la lutte pour le pouvoir, il n’y a pas de concession possible ! Donc à partir du moment où les idéologies ont disparu, c’est un combat pour arriver au pouvoir et quand on y est, y rester le plus longtemps possible… ». Jean-Louis Debré (Président du Conseil Constitutionnel) La politique n’est qu’une sous branche du Show business avec qui elle partage les techniques de marketing. Au début de sa création, le langage était porteur de sens, quand on disait « aïe ! » ça signifiait « J’ai mal ». Aujourd’hui, le langage est devenu une coquille vide et « aïe ! » peut signifier « Si t’es assez con pour croire que j’ai mal ». On sait aussi, pour 97 l’avoir constaté mille fois, que les politiques n’ont ni couilles ou ovaires, ni parole, ni dignité… ils sont tout au plus des lecteurs du codex de l’indigence du cœur. Tout l’art du discours politique consistant de nos jours à ne rien dire tout en émettant des borborygmes familiers et en intercalant quelques mots-clefs pavloviens : « Il est certain que la nabe prononciale fait état d’une saménarite positive au service de la République qui rétablira pour chaque Français et pour chaque Française, la sécurité qui se manifeste dans le respect et l’umlelar de la liberté et le combat de l’antisémitisme des mouldits! ». Ça ne veut absolument rien dire, mais les gens applaudissent, y’a le mot « liberté » dedans, ça doit être bien, et le mot « antisémitisme »… ça fait peur ! Une des expressions de nos sociétés totalitaires est aussi le totalitarisme vestimentaire. Toute forme de créativité ou de goût est bannie des assemblées de vieillards séniles et serviles qui se branlent entre eux sur des bancs honteux. Par exemple un députe ne peut pénétrer à l’Assemblée nationale s’il n’est pas habillé d’un costume deux-pièces et d’une cravate pénienne, alors que cela n’est écrit dans aucune loi. Cela peut sembler anecdotique et sans grand intérêt, mais ça ne l’est pas, car il est de toute première bourre que les « représentants du peuple » soient des êtres sans goût, sans personnalité et surtout ne fassent preuve d’aucune créativité. Car s’habiller différemment c’est déjà commencer à penser différemment, et penser différemment serait la fin de la pensée unique, base de tous nos systèmes totalitaires. Car c’est bien là, la peur primale des castes dominantes, que le Cheptel humain prenne conscience de son état d’esclave et souhaite obtenir son affranchissement. Bakchich, pots-de-vin, dessous de table, corruption, courtisanes, catins… aujourd’hui, on utilise les mots anglo-saxons de « lobbying et call-girl », mais si les mots changent, la finalité est la même : acheter les gens ! Peut-il en être autrement ? Malheureusement non, toute élection politique est avant tout un budget communication, puisque souvenez-vous il n’y a la mascarade démocratique plus de projet, plus d’idéal, plus de vision… juste la soif du pouvoir pour le pouvoir, une soif inextinguible, et c’est comme les boissons gazeuses sucrées, plus on en boit, plus on a soif ! Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il n’y a pas de choses politiques honnêtes en France ? Tout simplement parce que c’est impossible ! Pour faire de la politique, il faut d’abord renoncé à son humanité, puis appartenir à un parti corrompu, utiliser le sophisme et le double langage comme mode relationnel, avoir un budget de propagande de plusieurs millions d’euros et un accès massif aux médias… évidemment un honnête homme ou une honnête femme ne peut prétendre à cela. Seule une crapule corrompue ayant son rond de serviette au dîner du Fric et son tablier à la loge, la bouche ou l’anus accueillant pour ses sponsors aura une chance de participer au Magical Mystery Tour. À l’aide de leurs 2 tapineuses, Éducation nationale et médias, les choses politiques essayent encore de vous convaincre que vous avez besoin d’elles ! Quelle galéjade, non seulement vous n’en avez nullement besoin, mais comme tous les parasites ce sont elles qui vous pourrissent la vie. Chiez-les et tirez la chasse ! Vous verrez le bien-être que l’on ressent… Le régime votato-stalinien Pour comprendre le fonctionnement d’un régime votato-stalinien, donc à parti unique, il suffit de voir qu’avec seulement quelques milliers de voix on peut monter sur le trône d’une ville de 2 250 000 habitants une figurante du parti. Parti unique qui propose trois saveurs que l’on peut mélanger à souhait : •• capitalisme libéral, dit adroit •• capitalisme social, dit degoch •• capitalisme fasciste, dit vilain Pourtant, malgré les centaines de millions d’euros investis dans la propagande du songe, l’endoctrinement à la pensée 99 d’État dès la plus tendre enfance, la mafia des partis, la corruption du système électoral et la masse visqueuse de journalisses, les chiffres réels du vote « démocratique » sont pathétiques. Et si ça ne suffit pas, reste le joker du 2e tour « Dépit et terreur » : Oui c’est vrai, je suis une merde, mais si vous ne votez pas pour nous, les fascistes-antisémites-islamistes vont venir égorger vos fils et vos compagnes ! Dans un régime votato-stalinien, les castes dominantes financent les partis qui forment des « représentants du peuple », qui bien sûr ne représentent dans le Réel que les intérêts du parti. Dans une fédération humaine, il n’y a pas de représentants du peuple, puisque le peuple détient le pouvoir réel. En 2014, la future maire de Paris fut investie par le vote de 2715 adhérents de la fédération UMPS degoch. Elle était la seule à se présenter… et a obtenu 100 % des voix ! C’est aussi ça la démocratie, choisir librement parmi une candidate ! Sur les 205 000 habitants du 18e arr., 23 336 gueux et gueuses ont voté au premier tour pour la candidate unique degoch, ce qui en déduisant la population infantile et déficiente (-20 %) représente environ 14 % du cheptel ovin de l’arrondissement et 1,3 % de celui de la ville. Donc en étant soumise au parti, sans avoir aucune vision, aucun idéal (si ce n’est d’être assoiffée de pouvoir vulvaire), aucun programme (à part, kavec moa sasra mieu kavan ke CT pamoa !), avec des capacités cognitives modestes, et même en perdant le second tour, on peut accéder au trône d’une ville de 2 250 000 habitants, avec 23 336 voix ! Ah oui, et puis surtout, on nous avait servi un plateau avec un large choix de hors-d’œuvre des 2 entremetteuses du parti unique : Pipote adroite et Bobote degoch nous ont gratiné un spectacle distractif et tout public, où elles se jetèrent quelques tartes à la crème, se crêpèrent un peu le chignon – faut bien que ça « fasse vrai » et amuser un peu la galerie –, puis se partagèrent avec leurs sponsors et leurs valets le gros gâteau en coulisse… mais là, on n’était pas invité ! Mais qu’en est-il de la majorité de gens qui ont la mascarade démocratique accompli leur devoir citoyen en ne votant pas ou qui ont eu suffisamment de lucidité pour ne pas agir par dépit ou par terreur ? Qui les représente, qui porte leur dignité, qui parle pour la majorité humaine ? Pourtant, malgré l’endoctrinement scolaire, historique, affectif, la terreur et la culpabilisation mémorielle, moins de 50 % du Cheptel humain adulte ont participé à cette mascarade. Le carcan se fissure, la vie pointe le bout de son frais museau et le chant du merle maraudeur clame aux fils et aux filles de putes du Barnum, le droit à la beauté, à un espace non souillé. Le doux murmure du possible d’une communauté, où le plaisir d’être au service de ses frères et sœurs humains aura remplacé la soif putride du pouvoir. Dans une démocratie, nul ne peut souhaiter exercer le pouvoir, c’est un honneur octroyé aux Citoyens et grands-Citoyens selon leurs compétences, par nomination aléatoire et consultation populaire sur un projet chiffré et défini avec obligation de résultat. La dictature technocratique La mascarade démocratique étant un spectacle lourd à produire et le dénie du Réel une position de plus en plus difficile à tenir, les tapins du politique ont mis en place pour les castes dominantes, un stalinisme au nouveau packaging : la dictature technocratique européenne : les membres du Conseil européen et du Conseil des ministres européen qui prennent la plupart des décisions économiques et législatives de nos pays sont cooptés directement dans les confréries, les loges, les lobbies et les réseaux pédophiles, sans autre forme de pseudo-démocratie. La Commission européenne est nommée par le Conseil européen, puis ratifiée par les paltoquets du Parlement européen : petits mignons des partis politiques qui se palpent 12 000 € par mois + 22 000 € pour la rémunération de leurs « assistantes » et divers privilèges à vie. Ils sont là pour faire de la figuration 2 ou 3 fois par mois et un peu de boucan pour étouffer les 101 cris des peuples que les technomafieux violent dans le fion ! Toutes les décisions importantes sont prises discrètement par le Conseil des ministres européen, seul organe à voter les lois en maquillant les intitulés et les finalités, dans le silence complice de la presse et des médias rampants. Discrétion motivée par le fait que si leurs actes de trahison économique étaient soumis au peuple, pas un seul ne serait ratifié, et si ces ministres européens devaient un jour être jugés par un tribunal populaire, ils seraient passés par les armes pour haute trahison. La privatisation de l’argent dans les années 70 a enlevé aux états leur droit régalien et aux producteurs et industriels la tutelle de l’économie réelle dorénavant soumise aux banques privées qui détiennent 95 % du crédit mondial. En 1992, les premiers états de l’Union européenne renoncèrent à leur souveraineté même au profit de la technomafia de Bruxelles, qui les réduisit à des décors de théâtre sur lesquels se jouent des vaudevilles à même de divertir les masses concupiscentes. Le nouveau Traité transatlantique (Transatlantic trade and investment partnership) verra la finalisation du Plan Marshall de 1948 faisant finalement de l’Europe une colonie de l’Empire US qui pourra ainsi racheter – avant l’effondrement massif et brutal du système bancaire – les entreprises européennes pour une bouchée de pain avec de la monnaie de singe et imposer sans plus aucune restriction les lois du chaos banco-sioniste ! Donc si la mascarade démocratique du régime votato-stalinien est pathétique, son remplacement par une technomafia est éminent, grâce à la complicité des agents à l’enfermement émotionnel (qui aiment à se nommer entre eux « journalistes » ou « professeurs ») et des techniciens de surface du politique. Il sera finalisé par un « état d’urgence » ou des « lois d’exception » quelconques, motivés par des attentats de méchants terroristes antisémites contre-révolutionnaires très vilains qui tomberont pile-poil dans un grand charlivari… la mascarade démocratique Le monde de l’illusion Si l’on veut comprendre comment fonctionne un numéro de grande illusion, il nous faut d’abord avoir un minimum conscience du Réel et savoir par exemple, que l’on ne peut pas couper un être humain en deux et le recoller une minute après. Qu’ensuite ce n’est pas parce que l’on voit ou l’on croit voir quelque chose que cela est vrai : miroirs, double fonds, mécanismes secrets, escamotages, prothèses, contorsions… de fait ce que l’on voit au devant de la scène n’a rigoureusement aucun rapport avec ce qui se passe derrière le rideau de l’illusionniste ! Avec une moneycratie c’est pareil, il nous faut d’abord nous éveiller au Réel, à partir de là, tout son fonctionnement devient transparent.t La révolution de 1789 – ou du moins celle que l’on nous a vendue – n’a pas eu lieu, même techniquement, même au niveau le plus pratique, les dirigeants politiques ne sont, non seulement pas choisis par le peuple – tout au plus validés par dépit par une minorité –, mais ne représentent que leur parti, leur confrérie, leur loge, leur holding… Et bien sûr une fois sur le trône, ils n’ont de comptes à rendre qu’à leurs sponsors. Le peuple n’a rigoureusement aucun moyen de contrôle sur la noblesse d’état qui n’a aucune obligation de résultat… à vrai dire, elle fait même souvent le contraire de ce qu’elle a promis, et seul le niveau d’abrutissement massif, d’avinerie télévisuelle, de défonce sportive et bandantesque donne à la masse bêlante cette amnésie pathologique qui lui fait se faire voter bien profond à chaque élection. Car dans une société démocratique, il n’y a ni représentants, ni représentés : il y a des êtres humains qui prennent en charge leur destin ! Le seul vote utile aujourd’hui est l’abstention ! Seul acte citoyen à même de montrer aux castes dominantes que l’on ne veut plus faire partie de la traite « républicaine » ou être les ouailles de la dictature technocratique et que nous, hommes et femmes honnêtes avons atteint notre TDAM*… * Taux de Dilatation Anale Maximum : échelle de mesure scientifique mise au point par les chercheurs de la Nasa permettant d’évaluer la capacité d’un être humain à s’en prendre dans le cul. L’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux. Société des Nations – 1926 Convention relative à l’esclavage, article premier Esclavage & propriété privée Défini comme « outil animé » par Aristote, l’esclave est un être humain dont la force vitale a été réduite par la contrainte ou la ruse à l’état d’objet marchand et exploitable. Souvent liée à la guerre armée ou économique – puisque par définition la guerre est le déni de son humanité et de celle de l’autre –, la pratique de l’esclavage est aussi vieille que l’humanité, et pourrait-on dire « universelle ». Encore de nos jours, la razzia est courante dans des tribus dites « primitives ». On déboule de préférence de nuit dans un campement, les hommes qui ne s’enfuient pas dans la forêt sont tués, et l’on kidnappe les femmes jeunes avec leur bébé. Elles deviendront esclaves sexuelles et ménagères plus ou moins consentantes et finiront par intégrer le nouveau clan où leurs enfants seront pris en quelque sorte en otage. C’est vraiment l’esclavage de base, on fout sur la gueule à l’autre et on lui présente un marché très simple : Soit tu meurs, soit tu me sers… Mais nous verrons que dans nos sociétés dites « évoluées », si les techniques employées pour soumettre ou kidnapper l’humain sont parfois plus complexes et perverses, l’axiome de base reste à peu près le même : Soit tu meurs, soit tu me sers… La mise en esclavage des prisonniers de guerre fut monnaie courante sous l’Empire romain et perdura jusqu’au XIXe siècle par les razzias des Barbaresques de Méditerranée. La capture ou l’achat d’esclaves pour l’approvisionnement des places de commerce des pays côtiers était souvent le fait de chefs tribaux et de marchands locaux qui constituaient le premier chaînon de la traite négrière. Et comme le rappelle l’écrivain congolais Alain Mabanckou « Pourtant, il serait inexact d’affirmer que le Blanc capturait tout seul le Noir pour le réduire en esclavage. La part de responsabilité des Noirs dans la traite négrière reste un tabou parmi les Africains, qui refusent d’ordinaire de se regarder dans un miroir ». Là encore, la cupidité n’avait pas de couleur ! Dans sa 105 forme archaïque, l’esclave reproductif et de main d’œuvre est encore couramment utilisé dans certains pays comme la Mauritanie (150 000 personnes asservies, soit environ 4 % des 3,8 millions d’habitants du pays). « Ces esclaves des temps modernes sont, pour la plupart, éparpillés dans le désert. Ils n’ont pas droit à l’école, aux terres, à l’héritage. Ils ne peuvent ni se marier ni divorcer sans la permission de leur maître. Ils sont totalement dépendants et soumis. […] Les enfants de Chada ont, pour la plupart, hérité de sa peau d’ébène. Mais quelques-uns ont le teint beaucoup plus clair. Bien malgré eux, ces enfants mulâtres lui rappellent sans cesse les viols que son maître lui a fait subir, année après année. En Mauritanie, la couleur de la peau distingue dans une large mesure le maître de l’esclave. Les premiers sont maures, d’origine arabo-berbère, et forment l’élite du pays. Les seconds sont haratines, descendants des Noirs africains qui vivaient le long du fleuve Sénégal avant d’être capturés et asservis, il y a des siècles, par les envahisseurs maures. » La Presse – Isabelle Hachey – Mars 2014 Ou encore au Qatar où le statut de travailleur étranger est extrêmement contraignant. Environ 1,2 million de migrants originaires d’Asie représentent 94 % de la main-d’œuvre du Qatar. Dans le cadre de la kafala, le système qui régit la vie des travailleurs étrangers, les patrons qataris sont responsables juridiquement de leurs employés, et on pratiquement tous les droits (sauf théoriquement celui de vie et de mort). Par contre, un employé en a très peu. Il ne peut ni changer d’employeur, ni exiger le salaire spécifié sur son contrat de travail, ni quitter le pays, ni louer de logement, ni ouvrir un compte en banque… sans l’autorisation de son employeur. Au passage on peut remarquer que si des Arabo-berbères traitent des Africains comme du bétail ou des travailleurs étrangers comme des serfs, ça n’a rien avoir du racisme, puisque souvenons-nous, seul le « goy blanc » est raciste, tout le reste est purement c u l t u r e l ! Évidemment, si je vous dis que la condition d’une ancilla, esclavage & propriété privée (servante-esclave à Rome) au service d’une bonne famille était bien plus enviable que celle d’une bonne bretonne au XIXe siècle que les maîtres pouvaient jeter comme un mouchoir usagé après l’avoir engrossée, vous êtes en droit d’être étonné. Pourtant ce qui est important ce n’est pas tant le terme qui définit une personne, mais sa réalité quotidienne. Il y avait à Rome des « esclaves » secrétaire particulier ou précepteur qui avaient une qualité de vie tout à fait équivalente à celle qu’ils auraient aujourd’hui comme employés dans une famille bourgeoise. Inversement, il y a encore de nos jours des « travailleurs libres » dont la condition est bien pire que celle de l’esclave. Esclave qui d’ailleurs pouvait aussi être « affranchi » par son maître, par son propre rachat, par testament, par décision d’un tribunal ou par retour à sa terre natale. Cela me semble un projet tout à fait réalisable, pour nous esclaves des moneycraties : regagner notre terre natale en humanité et recouvrer notre indépendance… Certains seront surpris d’apprendre que dans les pays capitalistes, l’abolition de l’esclavage est due essentiellement à son manque de rentabilité, comparée à l’esclavage salarial du Cheptel humain. Mais enfin à l’école, dans les romans, à la télé, on m’a dit… Oui, à l’école, dans les romans, à la télé… mais là on parle du Réel ! La cliométrie (approche analytique et statistique de l’évolution économique des pays) montre une réalité bien plus crue, loin du pathos moraliste, et constate que les sociétés capitalistes (libérales ou communistes) ne créent pas leur constitution et leurs lois sur une morale ou une philosophie, mais créent les morales et les lois qui servent au mieux leurs intérêts financiers. Quand la propagande historique nous vend la Guerre de Sécession comme les bons soldats de l’Union combattant les méchants esclavagistes du Sud, on n’oublie de rappeler que le Nord était en train de devenir une grande puissance industrielle qui avait surtout besoin d’une main-d’œuvre malléable et mobile : l’esclave salarié. Alors que le Sud était resté très 107 agricole et avait toujours besoin d’une main d’œuvre liée à la terre : l’esclave agricole. On oublie aussi de mentionner que les premiers « travailleurs asservis » arrivés aux USA et en Australie furent essentiellement irlandais. Dénommés « intendured servant », on devait les affranchir après 5 à 7 ans de travail et leur donner 20 hectares de terre. Oublié aussi qu’Anthony Johnson qui débarqua en Virginie en 1621, après avoir été capturé par une tribu ennemie dans l’actuel Angola et vendu à des marchands arabes devint en 1655 par décision de justice le premier propriétaire officiel d’esclaves sur le sol américain… ou encore qu’en 1830, 3775 familles afro-américaines du sud des États-Unis possédaient des esclaves. Quand on nous apprend à l’école que le national-socialisme se fondait sur des théories ségrégationnistes… oui c’est vrai. Mais pour mémoire, la ségrégation raciale régie par les lois Jim Crow ne fut abolie aux États-Unis qu’en 1964 et tout le colonialisme et le sionisme occidental – avec les génocides qui vont bien avec – sont basés sur des théories semblables. Jules Ferry, grand maître de la loge de l’endoctrinement obligatoire et de la négation des cultures régionales, tint à peu près ce langage : « Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures… ». En 1944, lorsque les Américains envahirent le marchais français, il y avait, ce qu’ils nommaient des « bataillons de nègres » que ces braves généraux blancs ne voulaient surtout pas mélanger avec leurs bons aryens. Aujourd’hui encore, promenez-vous aux USA, il y a des quartiers entiers où de fait ne vivent que des Afro-américains. Il y a peu de mixité dans les écoles, et aucune dans les gangs et les prisons. Oui je sais à la télé, au cinéma… l’argent et le sexe n’ont pas de couleur, mais pour le reste, c’est pas comme à la télé ! Il est amusant de constater que les petites épiceries racialistes financées avec l’argent de la traite négrière contemporaine, pudiquement nommée « émigration de masse » sont là pour culpabiliser les « souchiens » en leur expliquant que ce sont esclavage & propriété privée eux les responsables de ces maux et aux nouveaux émigrants, la haine de l’autre, ce fils de pute blanc qui a volé toutes ses richesses et l’a mis en esclavage. Dans la réalité, peu de gens ont été impliqués dans la traite négrière : hommes de terrain, souvent de tribus locales, marchands arabes et juifs, armateurs européens, et pour la France les ports de Marseille, Bordeaux et Nantes. Cela représente quelques milliers de personnes qui ont directement participé à, ou bénéficié de cette traite. Quelle perversité quand certains de leurs descendants – qui ont aujourd’hui diversifié leurs trafics dans la finance, l’industrie pharmaceutique, les médias ou les organes du parti – sont justement ceux qui financent la propagande culpabilisante. L’immense majorité de la population européenne des siècles passés n’a ni participé, et encore moins bénéficié de la traite négrière. Et même, si c’était le cas, je ne porte pas mon identité dans mes gènes ! Même si mon père ou mon grand-père avait été sérail qui leurre, violeur d’enfants, bourreau des cœurs ou pire, animateur de jeux télévisés… en quoi cela me concernerait-il ? Après tout, il y a bien des fils de génie qui sont cons comme des balais et des filles de femmes politiques qui ne sont pas putes… La propriété privée Par définition même, un esclave n’a pas accès à la propriété privée. Pourtant l’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen accorde au citoyen ce droit et le définit comme « inviolable et sacré dont nul ne peut être privé… si ce n’est lorsque la nécessité publique l’exige… ». Dans cette contradiction fondamentale se trouve toute la perversité de l’escroquerie républicaine. Que penserez-vous d’un état qui dans sa constitution écrirait : Votre femme et vos enfants sont inviolables et sacrés, si ce n’est lorsque la nécessité publique de les baiser l’exige ? C’est d’ailleurs souvent lié : la violation du territoire et de l’espace personnel va de pair avec le viol des femmes et 109 des enfants et les assassinats de masse. Il faut choisir, soit le bien commun et la propriété privée existent aussi pour le peuple et ils sont inaliénables, soit nous avons un statut d’esclave et n’y avons pas accès. Mais pas, quand il faut payer les charges et l’entretenir, c’est pour nos gueules, quand les castes dominantes en ont besoin, c’est à elles ! Pas, notre vie nous appartient et nous sommes des êtres humains dotés de libre arbitre, mais quand il faut aller crever sur leurs champs de bataille, nous ne sommes plus que des pions. Dans les moneycraties, la propriété privée, c’est un peu comme la liberté d’expression : tant que ça les arrange et que telle Ninon, nous ne sortons pas de l’enclos… tout va bien ! Ou toujours plus fort dans l’inventivité putassière, la graine que tu as plantée dans la terre de tes ancêtres et que tu as obtenue par le travail de tes mains ne t’appartient pas, nous dit Monsieur Monsanto… elle est à moi ! Et chaque année tu devras nous la racheter au prix fort si tu veux la replanter et elle ne poussera qu’avec nos engrais de merde qui ont détruit toute autorégénération des sols… et si la récolte est mauvaise et que ta famille crève de faim, tu auras le droit te de suicider pauvre merde ! Mais attention tu crèveras de façon libre et démocratique, rien à voir avec l’esclavage ! La propriété privée existe bel et bien pour l’État et les castes dominantes, mais très peu, et de façon provisoire et conditionnelle pour le Cheptel humain. Déjà, il y a ce que l’on nomme l’état d’exception, d’urgence, de guerre, de ce que l’on veut… et où l’on peut réquisitionner vos biens sans aucune compensation financière… (c’est-à-dire « voler » en bon français) à commencer par votre bien le plus précieux : votre vie ! Vous trimerez, assassinerez, crèverez… grâce à un truc fabuleux imaginé par l’état franc-maçon : la « religion de la patrie ». Pas la vôtre, pas celle du peuple ou des citoyens… non, la « patrie » des grandes castes industrielles et financières à qui la guerre va permettre des bénéfices colossaux, en détruisant les infrastructures (donc en les reconstruisant esclavage & propriété privée ultérieurement), en bénéficiant de main-d’œuvre soumise et pratiquement gratuite, et en cassant toute revendication ouvrière. Tout cela permettra de purger la saturation du marché et de relancer la machine de la consommation et de l’emploi. La guerre est un enfer pour le Cheptel humain, mais un paradis pour les castes dominantes ! En temps de paix, la DUP (déclaration d’utilité publique) peut être faite à la demande d’un groupe financier privé ou public pour la construction de routes, de stades, de lotissements… Un simple arrêté ministériel ou préfectoral – après une vague enquête publique – permet dès lors de vous exproprier contre une maigre compensation financière fixée par les employés des gens qui vous exproprient. Même pour les biens du quotidien, la propriété privée inaliénable n’existe pas pour les petites gens. Sans même parler des taxes, impôts et assurances que vous êtes forcés de payer de façon continue pour pouvoir conserver vos biens (c’est étrange non, d’être forcés de payer pour ce qui est supposé nous appartenir ?), de fait l’État mafieux possède déjà 60 % de tous vos biens… et vous le réalisez le jour où vous souhaitez les donner. Seule exception, la succession ou donation de son vivant à ses enfants, qui eux bénéficieront d’un régime « favorisé », puisque l’État ne leur volera, selon les montants, « que » 5 à 45 % après abattement. Par contre, si vous souhaitez donner ou léguer 100 000 € à un ami – sur lesquels vous avez déja payé tous les impots possibles et imaginables –, l’État mafieux vous en volera 60 000 ! Sauf bien sûr si vous faites partie des castes dominantes, dans ce cas vos montages financiers, vos actions en sous-main dans des sociétés fictives, vos comptes dans les paradis fiscaux, votre collection de tableaux de maîtres, vous éviteront ces désagréments imposés au petit peuple. Ce dernier s’étant fait baiser toute sa vie, l’État mafieux ne voudrait pas qu’il se sente dépaysé après sa mort, mais de là à dire que l’État est nécrophile… non ça me semble excessif ! 111 Si vous pensez que vos éconocroques sont bien au chaud sur votre Livret A ou votre assurance vie, demandez donc aux Grecs ou aux Chypriotes dont 47,5 % des montants des dépôts au-dessus de 100 000 € leurs ont été subtilisé en toute légalité, ou attendez un peu, et vous allez comprendre à qui appartient réellement votre argent… Si les maîtres de la finance vous en laissent l’usufruit, c’est pour que vous puissiez acheter leurs merdes. Mais ils le reprendront s’ils en ont besoin, et vous serez ce jour-là Gros-Jean comme devant ! Le capitalisme est comme un grand magasin de jouets qui verse un salaire mensuel à ses employés pourvu qu’ils le déposent dans la banque du magasin et le dépensent à l’intérieur de celui-ci. Mais si un jour ils ont besoin de sous, ils tapent dans la caisse… puisqu’ils le peuvent, puisqu’on est assez con pour leur faire confiance ! E st - il permis de construire ? Si vous voulez construire ou modifier votre maison, vous n’en avez pas le droit, c’est une machine bureaucratique connue pour la beauté de ses cités-dortoirs qui jugera si vos goûts correspondent à ceux du conseil municipal qui a établi le plan local d’urbanisme. Généralement, pour la couleur, on a droit à du blanc ou du beige pour peindre sa maison… Quiconque a vu la beauté des couleurs chatoyantes des maisons du Tibet, du Brésil ou d’ailleurs, ou lu la description des échoppes bariolées du Moyen Âge reste figé devant l’uniformité stalinienne de nos sociétés de l’indifférenciation… Tout comme l’uniformité vestimentaire du costume-cravate sensée représenter le sommet du bon goût et de l’élégance, l’uniformité architecturale vise clairement à castrer le Cheptel humain par la terreur du créatif… Ça serait l’anarchie ! hurlent les tenants du régime votato-stalinien. Ça serait beau et vivant disent les tenants de la vie. Dans une société où l’on nous rabâche à longueur de journée la théorie du nos différences font notre richesse, apparemment l’administration ne doit pas lire les discours de ses ministres ! esclavage & propriété privée L’État mafieux Donnez-nous votre argent et nous vous protégerons, disent nos amis mafiosi… je me suis souvent demandé pourquoi on nous présentait toujours les mafias italiennes ou russes comme des organisations diaboliques. Et puis un jour j’ai compris, ils sont des concurrents directs de l’État mafieux, à part qu’ils ne prennent pas 50 % de vos revenus et que leurs guerres ne font que quelques dizaines de morts, là où les états capitalistes en exterminent des millions. Selon l’université de Palerme, le pizzo versé à la mafia s’élève à 450 € par mois pour un commerce de détail, 600 pour les hôtels et restaurants, et 2 000 pour les entreprises du bâtiment. Comparés aux taxes, cotisations, assurances, retraites et impôts obligatoires de l’État, ce n’est pas cher payé ! Si demain je souhaite exploiter un terrain agricole et y bâtir une petite maison, je devrais les payer en achat et en crédits, puis chaque année débourser taxes et impôts. Si je souhaite produire des pommes et du blé bio pour fabriquer des tartes aux pommes et aller les vendre au marché, la mafia étatique s’en octroiera plus de 50% en taxes, patentes, impôts, TVA, label bio, droit d’emplacement… En rajoutant les frais de banque et de fonctionnement, si à l’arrivée il me reste 20 à 30 % du prix de vente de ma tarte aux pommes, je pourrais m’estimer heureux ! C’est vrai que ça motive moyennement l’esprit d’entreprise… Dans une fédération humaine, la terre est un bien commun et tout Citoyen a droit de la travailler et de vendre le fruit de son travail sans avoir à engraisser la machine obèse de la bureaucratie d’État. Tout citoyen peut choisir librement sa stratégie de vie et son approche santé, sans se faire rançonner par les caisses de retraites et de sécu en faillite. Faillite causée par les pratiques délirantes d’une médecine prostituée aux trusts pharmaceutiques qui poussent à la surconsommation et à la narcodépendance médicamenteuses. 113 Donc pour en revenir à nos moutons, votre belle maison est à vous, mais vous ne pouvez pas en faire ce que vous voulez, vous ne pouvez pas la donner et vous devez payer chaque année impôts locaux, impôts fonciers, assurance… éventuellement impôt sur la fortune et remboursement d’emprunt, sans compter le chauffage, les charges, l’entretien… et si en plus vous êtes dans un immeuble en copropriété, les charges de l’immeuble et les travaux divers… Combien de couples modestes, de petits retraités se retrouvent en grande difficulté financière avec les huissiers au cul ? Combien de petits emprunteurs comme aux USA – après la baisse vertigineuse de l’immobilier suite à la crise des subprimes – se sont retrouvés à la rue après avoir vendu leur maison pour une bouchée de pain tout en devant continuer à rembourser leur crédit ? À l’arrivée, leur « propriété privée » s’est transformée en « privé de propriété » et « enchaîné à son crédit » : en d’autres termes, ils sont les esclaves des temps modernes ! Autre arnaque, si un jour vous souhaitez revendre votre bien, il ne faudra pas oublier de cracher 4 à 5 % au bassinet de l’agence immobilière, et près de 9 % de droits dus au Trésor public et en émoluments du notaire, vieille charge moyenâgeuse et totalement anachronique comme les huissiers ou les greffiers (pas les chats, hein ?). Encore une de ces mafias parasites d’une société crevant étouffée dans ses propres excréments. La principale activité de la mafia notariale étant de parler et d’écrire l’argot de notaire, qui comme tous les argots permet aux voyous de fomenter de mauvais coups, sans risquer d’être compris par des non-affranchis. Dans le monde d’aujourd’hui, un simple formulaire signé et enregistré sur un fichier central par les partis, la mairie et le cadastre, ferait très bien l’affaire des Citoyens… mais du notariat crapuleux moins ! Quelle inégalité fondamentale ferait que les biens du domaine public soient inaliénables et imprescriptibles et que ceux du Citoyen ne le soient pas ? Dans une démocratie, si propriété privée il y a, elle est réelle et inaliénable : le bien immobilier esclavage & propriété privée dont on est propriétaire et dans lequel on vit, n’est ni hypothécable, ni saisissable de notre vivant. On peut donner nos biens à qui on veut, quand on le veut, sans avoir ni de comptes à rendre, ni d’impôts à payer à qui que ce soit. Les moneycraties ont figé l’argent comme seule monnaie d’échange ou de paiement. Redécouvrons l’entraide, le bien commun, la participation active… notre vraie richesse est notre créativité et notre capacité à retranscrire la beauté dans nos œuvres. Une histoire philosophique Pour terminer sur une vision plus large de l’avoir, tout le monde connaît l’épopée d’Alexandre le Grand, roi de Macédoine qui conquit au IVe siècle avant J.‑C. un immense empire allant de la Grèce jusqu’à l’Inde. On raconte qu’un jour sur les marches d’un temple, il croisa un sage auquel il demanda de lui dire son avenir… Contre toute attente le sage lui répondit Tu es venu dans ce monde les mains vides et tu repartiras de ce monde les mains vides… Réponse qui évidemment ne satisfit pas Alexandre le Grand, lui qui avait conquis le plus grand empire de tous les temps et il fit fouetter l’impertinent. Pourtant quelques années plus tard, sentant sa mort venir à Babylone, il se remémora cette phrase et demanda que ses mains vides ouvertes soient exposées lors de la procession funéraire, pour que tous et toutes puissent voir qu’il était venu dans ce monde les mains vides et qu’il repartait les mains vides… Parfois on l’oublie, mais les choses que l’on croit posséder sont en réalité, la croyance pendant un bref instant en cette possession. Mais le temps est le plus grand des voleurs, aucune serrure ne lui résiste et non ce n’est pas un gentleman et même pour votre enterrement il n’envoie jamais de fleurs ! Notre maison qui fut peut-être celle d’un autre sera un jour peuplée de parfaits étrangers qui dormiront dans notre lit… d’ailleurs si ça se trouve, c’est déjà le cas ! ;-) 115 Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la Grande ! La voilà devenue la tanière des démons et des esprits impurs, repaire de bêtes immondes, rampantes, volantes et répugnantes ! Toutes les nations se sont furieusement enivrées du vin de sa prostitution. Les rois de la terre se sont vendus avec elle et les marchands du monde se sont vautrés dans son luxe et sa démesure. Apocalypse de Jean –18 Guerre & Destruction La guerre est la seule possibilité pour le capitalisme de se régénérer. Dès lors, elle n’est donc pas seulement souhaitée comme revenus importants, mais elle est indispensable et immuable selon un cycle de Destruction-Reconstruction-Déclin. Pourquoi croyez-vous que même après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Empire US a continué d’envahir des pays qu’il a mis à feu et à sang, en détruisant leurs infrastructures avant d’envoyer ses VRP pour tout reconstruire ? 1950 Corée, 1961 Vietnam, 1990 guerre du Golf, 2001 Afghanistan, 2003 Irak… pour ne citer que les plus grandes. Pour les libérer ? Non, sérieusement… s cr éa an tio 40 n n 40 cli dé an s saturation destruction 1940-44 destruction 202x Le cycle actuel du capitalisme L’esprit du guerrier Avant le début du XXe siècle, le cycle de destruction/reconstruction du capitalisme s’est réalisé en partie dans la destruction et le pillage de civilisations indigènes d’Afrique et d’Orient. Aujourd’hui comme en 14, le capitalisme a fait le tour du proprio, dilapidé son héritage, et il ne peut plus que se dévorer lui-même. Son appétit est devenu monstrueux et les petites guerres qu’il mène ici et là ne seront pas suffisantes pour rassasier son appétit d’ogre psychopathe. 117 Il semblerait que le cycle actuel de Destruction-Reconstruction-Déclin du capitalisme dure environ une vie humaine, soit de l’ordre de 80 ans. Le principal problème étant d’arriver à convaincre le Cheptel humain de quitter sa petite vie médiocre, mais peinarde, pour l’envoyer assassiner des gens qu’il ne connait pas et qui ne lui ont rien fait, pour le compte de gens qui se connaissent très bien et font des affaires ensemble. –– Écoutez les gars, ça fait pas mal d’années qu’on se paye un tout petit peu votre gueule : la liberté, la fraternité, le respect des différences, la démocratie… c’est bien joli, mais maintenant la rigolade c’est fini ! L’autre, ce fils de pute d’infidèle, cet enculé de coco-négro-terroriste de merde, tu vas aller lui exploser sa putain de race, sinon il va venir égorger ta femme et tes enfants et te piquer ta maison et ta terre ! –– Oui, mais c’est-à-dire que moi j’ai ma liberté de pensée, et puis personnellement je pense qu’il faut se réunir pour en discuter et… –– Tu fermes ta gueule pauvre merde, je t’ai dit que la mascarade était finie, là on repasse en mode Réel. C’est pas toi qui décides, ta vie est un produit qui nous appartient et là on doit renouveler le stock ! « […] vous êtes les défenseurs de la civilisation elle-même, les forces du bien contre celles du mal ! Car cette guerre est de fait, une croisade. En vérité je vous le dis, les Allemands ne se comportent pas comme nous, ni ne pensent comme nous, car ils ne sont pas comme nous, des enfants de Dieu. Ceux qui avancent derrière des femmes et des enfants sont-ils des enfants de Dieu ? Avec l’aide de Dieu, vous devez tuer les Allemands, bons ou mauvais, jeunes ou vieux… tuez-les tous » ! C’est beau, c’est bien tourné, c’est plein d’amour pour son prochain… Est-ce le texte d’un méchant Jihadiste barbu au cerveau embrumé par l’opium ? Non c’est le discours daté de 1915 de l’Archevêque de Londres adressé aux soldats anglais qui partaient servir de chair à canon pour farcir les pintades du festin des lobbies financiers. Les mêmes qui aujourd’hui guerre & destruction encore à la City ou à Wall Street font mumuse avec nos capitaux et pour qui notre vie a autant de valeur que leur étron disparaissant dans la cuvette des WC. Parce que l’être humain n’est pas fait pour assassiner d’autres êtres humains, un militaire n’est rien d’autre qu’un tueur à gages légal. Mais même les tueurs à gages ont une conscience et les guerres ne laissent pas que des morts et des blessés physiques. J’ai personnellement connu des anciens combattants de la guerre de 14-18 ou d’Algérie qui 40 ou 50 ans après se réveillaient encore la nuit, hantés par les cauchemars de l’inhumanité des assassinats de masse, de la terreur des visages qu’on détruit, par l’odeur particulière de la poudre mélangée à l’odeur de sang et d’excréments des cadavres qui se vident de leur substance et des cris de souffrance des camarades blessés dont on sait très bien qu’ils vont crever, comme le porc à abattoir qui voit son frère d’élevage se faire égorger devant lui. La guerre est une folie, pas au sens philosophique, mais au sens psychiatrique. Pour devenir soldat, il faut renoncer à son équilibre psychique et accepter le dérangement mental. C’ est ma prière … Ceci est mon flingue. Il y en a beaucoup des comme ça, mais celui-là c’est le mien à moi. Mon flingue est mon meilleur ami, c’est ma vie, je dois le maîtriser comme je maîtrise ma vie Mon flingue sans moi est inutile, sans lui je ne suis rien… Mon flingue est humain, tout comme moi, puisqu’il est toute ma vie… ainsi soit-il. Le texte ci-dessus ne provient pas d’un serial killer enfermé dans un asile psychiatrique, mais est un extrait du Credo du marine américain écrit par le général Rupertus. Parler de « guerre propre » est certainement l’oxymoron ultime. Selon le Département américain des Anciens Combattants, 22 vétérans de l’armée US ayant « servi » en Irak ou en Afghanistan se suicident en moyenne par jour. Oui, vous avez bien 119 lu, 22 suicides par jour ! Les vétérans se plaignent de cauchemars, de flash-back, et d’idées suicidaires ou de pulsions morbides qui les font parfois tirer dans le tas. Être un tueur à gages n’est pas quelque chose de naturel pour l’humain, il le vit et le meurt très mal. Une fois de plus le fossé entre le discours officiel et le Réel est immense. Lorsqu’un nain de jardin nourri au flamby, entre 2 pipes de starlettes ou journalistes, envoi ses mercenaires tuer du Bougnoulo-negro-niakoué pour défendre les intérêts financiers des gens qui l’ont mis en place, il a bien sûr le discours n° 33 bis à l’attention du Cheptel humain : La liberté of freedom des droits de Lom, de l’égalité fraternelle contre les méchants terroristes qui sont tout vilain aux sévices de la France et de la Raie publique ! Évidemment sur le terrain, il y a le Réel : des envahisseurs colonialistes qui viennent envenimer des problèmes qu’ils ont enfantés ! Le terrorisme d’État Quelle différence y a-t-il entre la guerre et les attaques dites « terroristes » ? Certains disent : –– Ah mais le terrorisme c’est contre des civils innocents ! –– D’accord, donc par exemple, les attaques américaines relatées ci-dessous de Dresde, Nuremberg, Hambourg, Hiroshima… sont des attaques terroristes ? –– Rien à voir, c’était pendant la guerre ! –– Ah d’accord, donc par exemple si je fais le Jihad, la guerre sainte, je peux assassiner n’importe qui ? –– Mais non, là c’est des méchants bougnouleux, nous on est les gentils Américains ! –– Alors si j’ai bien compris, les Américains et leurs vassaux font la guerre, et tous les autres sont des terroristes ? –– En gros oui… c’est ça ! Les défiolages massifs du Nord-Vietnam entre 1962 et 1970 avec l’Agent orange à base de dioxine TCCD ont – en plus de guerre & destruction détruire la forêt primitive et tuer directement plusieurs milliers de paysans locaux – produit des dégénérations génétiques sur la population. Selon la Croix-Rouge vietnamienne, 150 000 à 200 000 enfants sont nés difformes ou avec des maladies dégénératives. Des analyses du sol de la forêt Nord-vietnamienne ont trouvé à certains endroits des niveaux de contamination de TCCD 180 millions de fois supérieurs au niveau de sécurité admis par l’agence américaine de protection environnementale. Les victimes ont même eu l’outrecuidance de faire un procès aux principales firmes qui ont produit les armes chimiques (Monsanto, Dow Chemicals et 8 autres) et au gouvernement américain sous prétexte que la Convention de Genève de 1925 bannit l’utilisation d’armes chimiques et que ça serait un crime de guerre… Non, mais où va-t-on là ? Des niakoués, qui plus est, des cocos qui osent attaquer de bons et braves Américains qui leur ont apporté la liberté et les fast-foods… Quelle ingratitude ! Le gouvernement américain a déjà largement participé à l’écriture du texte de la Convention de Genève, il ne va pas en plus l’appliquer… quand même, merde ! Il faut bien comprendre que des actions militaires d’envergures sur des civils que l’on classe comme « terroristes » ou de « libération » selon les besoins en manipulation du Cheptel humain, ne peuvent être réalisées sans une certaine assistance ou permissivité du pouvoir en place. Prenons l’action militaire aux USA dite du 11 septembre, qui a permis par la suite à l’armée américaine d’annexer l’Irak et l’Afghanistan. Que ce soit par espionnage, par omission, par incitation, ou par divulgation d’informations techniques, il a bien fallu que des personnes à un haut niveau coordonnent une telle attaque. Qui, comment, jusqu’où ? Il y a probablement dans le monde une poignée de personnes qui le savent, et elles n’écrivent pas de livres, ni ne donnent d’interviews à la télévision. Donc tout ce que l’on a pu entendre dans les médias que ce soit la version officielle ou les théories de divers auteurs, sont partielles, 121 partisanes et du domaine des suppositions : •• En 64, d’après le Président Néron, l’incendie qui ravagea Rome a été allumé par les Chrétiens. •• En février 1933, d’après le Président Hitler, l’incendie qui ravagea le Reichstag à Berlin, a été allumé par les communistes. •• En décembre 1941, d’après le Président Roosevelt, l’incendie qui ravagea Pearl Harbor a été perpétré par l’aéronavale japonaise. •• En septembre 2001, d’après le Président George W. Bush, l’incendie qui ravagea les tours jumelles du World Trade Center à Manhattan et le Pentagone à Washington DC a été provoqué par des mercenaires d’Al Qaïda. Bien sûr tout cela est possible, mais il est curieux que chaque fois ça tombe pile-poil au bon moment et que ça ait permis : •• Au Président Néron de faire arrêter les Chrétiens dont le discours humaniste devenait gênant pour le pouvoir romain et de les faire condamner aux jeux du cirque ou supplicier. •• Au Président Hitler de faire arrêter les dissidents à son délire totalitaire et de proclamer la Reichstagsbrandverordnung qui suspendit les libertés individuelles. •• Au Président Roosevelt de rentrer en guerre contre le Japon et l’Allemagne et d’envahir ensuite le Pacifique et l’Europe ce qui sauva l’économie américaine et permit l’hégémonie commerciale des USA avec le plan Marshall. •• Au Président George W. Bush de faire passer comme une lettre à la poste le USA Patriot Act, qui dans la pratique annule les 1er amendements de la constitution américaine, donne tous pouvoirs à la police politique et pose les bases d’un état totalitaire à la George Orwell. Le 11 septembre a également permis aux USA à bout de souffle économiquement d’envahir l’Afghanistan et l’Irak pour les piller et semer le chaos, avant bien sûr de les abandonner selon la nouvelle stratégie de gouvernance chaotique de l’ordre mondial. guerre & destruction La situation existe, je l’exploite, elle n’existe pas, je la crée ! Aussi nous ne saurons jamais, si ces incendies furent provoqués, permis, sous-traités, ignorés, attisés… ni par qui, ni pourquoi, mais ils furent exploités, ça c’est sûr ! Aussi lorsque le contre-amiral Robert Alfred Theobald publia dans ses mémoires en 1955 au sujet de l’attaque de Pearl Harbor : « Notre conclusion principale est que le président Roosevelt contraignit le Japon à faire la guerre en exerçant en permanence sur lui une pression diplomatique et économique, et l’incita à ouvrir les hostilités par une attaque-surprise en maintenant la flotte du Pacifique dans les eaux hawaïennes comme appât. », on comprend qu’en géopolitique on peut être prêt à sacrifier quelques milliers d’hommes ou s’assoir sur quelques amendements pour arriver à ses fins. Concrètement, l’USA Patriot Act efface la distinction juridique entre les enquêtes des services du renseignement extérieur (CIA) et les agences fédérales (FBI), permet de détenir sans limites et sans inculpation toute personne « soupçonnée de projet terroriste », et d’accéder à toutes les données personnelles et informatiques des particuliers et entreprises, sans autorisation d’aucune juridiction et sans en informer les concernés. Et pas seulement aux USA, dans le monde entier ! Grâce aux documents publiés par Edward Snowden, informaticien ayant travaillé pour la CIA et la NSA, on a pu se rendre compte que cette dernière espionnait les communications des ambassades et des présidents « amis », des hommes d’affaires, des dissidents, religieux, journalistes d’investigation… en fait d’à peu près tout le monde ! En plus du programme Prism qui permet de scanner les communications échangées sur des services en ligne comme AOL, Apple, Microsoft, Facebook, Google, Yahoo, YouTube, Skype… : chaque photo publiée peut passer par un système de reconnaissance faciale, chaque message analysé à la recherche de mots-clefs, chaque appel téléphonique écouté électroniquement. Même à leur apogée, le KGB, la Gestapo, la Stasi… n’avaient pas autant de moyens de surveillances et de 123 contrôle sur les gens ! Staline et Hitler en avaient rêvé, la NSA l’a fait ! Ceci étant, il ne faut pas non plus être manichéen, les choses sont toujours plus subtiles, les pouvoirs sont pluriels, il y a même à un très haut niveau des considérations « humanitaires » et le mythe du « complot » employé par la propagande d’État ne veut absolument rien dire. Par contre, la soif du pouvoir, la cupidité, la corruption, la trahison, la bêtise, les mercenaires, les sicaires… oui, ça existe ! Pour tenter de savoir qui fait quoi, on peut aussi utiliser la technique de l’ingénierie inversée et se demander à qui profite le crime ? Mais parfois, un simple grain de sable peut enrayer tout un mécanisme, une simple étincelle mettre le feu à toute une ville… il y a des milliers de choses voulues ou aléatoires qui peuvent se produire dans le monde et déclencher des événements d’une ampleur incontrôlée. Par contre on peut affirmer avec certitude que la destruction, la terreur et le chaos sont dans les gènes même du capitalisme et absolument nécessaire à sa survie. Alors que ce soit de façon directe ou indirecte, que ce soit à Hiroshima ou à Fukushima, que ce soit à Bhopal ou à Manhattan, au Vietnam ou en Irak, le capitalisme engendre la destruction, la guerre civile et le chaos… c’est sa nature ! Pour ceux qui l’auraient oublié, l’explosion à Bhopal en décembre 1984 d’une usine de pesticides de la firme américaine Union Carbide a dégagé 40 tonnes de gaz d’isocyanate de méthyle dans l’atmosphère de la ville et provoqué la mort directe ou indirecte de plus de 20 000 personnes et de longues maladies chez 100 000 autres. Le PDG de l’entreprise, Warren Anderson fut condamné en Inde pour « mort par négligence ». Fugitif, et recherché par Interpole, il vivait paisiblement à Long Island dans l’État de New York… évidemment on ne va quand même pas comparer la mort de quelque 20 000 niakoué-bougnouleux-va-nu-pieds, avec celle des 2 900 bons vrais Américains very beautiful people bénis par Dieu, du 11 septembre ! guerre & destruction Dresde / Dachau / Hiroshima D resde Dresde capitale de la Saxe, ville d’art surnommée la « Florence allemande » avec ses 600 000 habitants et autant de réfugiés, n’était pas un objectif militaire. Elle avait très peu de défenses et d’industries militaires. Elle fut réduite en cendres en février 1945 par la Royal Air Force (RAF) et les United States Army Air Forces (USAAF) avec plus de 750 000 bombes : 1 500 tonnes de bombes explosives et 1 000 tonnes de bombes incendiaires au phosphore (Napalm). Sans parler des bombes à retardement dont le seul et unique but était d’assassiner encore plus de civils et de soignants venus porter secours. Le bombardement de Dresde ne se déroula pas en une fois, ni en deux fois. Pourtant après le deuxième bombardement la ville n’était plus qu’un immense brasier, les survivants en plus ou moins bon état, étaient totalement hors d’état de nuire… mais ça ne suffisait pas aux braves et valeureux soldats de la liberté of freedom of America uber alles. Il y eut un troisième bombardement absurde, sans aucun prétexte militaire, pour être bien sûr de bien exterminer la population civile ou peutêtre juste pour le plaisir… L’incendie était si violent que les pilotes des bombardiers l’apercevaient à plusieurs centaines de kilomètres et qu’une colonne d’air vertical se forma au centre du foyer dont le besoin en oxygène provoqua un ouragan qui littéralement aspira des centaines de personnes dans les flammes. Des enfants pris dans la panique se sont retrouvés englués dans l’asphalte en fusion comme dans des sables mouvants. Leur mort fut lente et douloureuse… d’autres qui s’étaient retranchés dans leur cave-abris recouverte d’éboulis furent cuits à « l’étouffé ». La température à certains endroits est montée à 1200 °C, assez pour faire fondre du verre et plus qu’un four crématoire. Des milliers de gens ont été littéralement 125 transformés en cendres… Cette tempête de feu et de cendres apocalyptique a causé la mort de dizaines de milliers de civils et d’enfants innocents. Même si on ne connaîtra jamais le bilan réel, vu la densité de population et les photos des ruines après l’incendie, 50 à 150 000 morts (immédiats et dans les semaines qui suivirent) semblent être un chiffre raisonnable. Lorsqu’on interroge encore aujourd’hui les braves petits gars qui pilotaient les avions et ceux qui larguaient les bombes et qu’on leur demande qu’est-ce qui fait qu’un être humain puisse un jour lâcher des bombes sur Dresde ou Hiroshima, encore 60 ans après ils répondent : « On avait terriblement honte, mais c’était notre boulot, on n’avait pas le choix… » ou « J’étais fier de participer à tout cela, il fallait bien le faire après tout c’était les Allemands qui avaient commencé… » Mais certains pilotes ont renoncé au confort du dénie et ont renoué avec leur humanité « En fait l’objectif n’avait rien de militaire, on était juste là pour détruire des bâtiments et tuer des civils. Je m’en veux encore, depuis je n’ai cessé de demander pardon à Dieu pour ce qu’on a fait… ». Ce massacre fut élaboré par les états-majors américain et britannique en vue de terroriser le peuple allemand et de rappeler à l’URSS quelques jours après la conférence de Yalta, voilà qui nous sommes et ce que nous sommes capables de faire. Le message était clair, ils ont refait le même coup à Hambourg, Berlin, Nuremberg… une fois de plus, se pose la question doit-on répondre à la Barbarie par la Barbarie ? Si oui, on devient alors soi-même barbare. Et donc dans cette logique, si l’on estime qu’un ennemi est barbare on a donc le droit de jeter des avions dans des tours peuplées de civils ? D achau Le régime votato-stalinien français a interdit au goy toute réflexion sur le sujet sous peine de poursuites judiciaires, de lapidation médiatique et sociale, de rendre-gorge financier et de passage à tabac par ses milices ségréga-sionistes. En France, il y a une loi anticonstitutionnelle et racialiste qui guerre & destruction interdit d’avoir un point de vue historique différent de celui du tribunal militaire américain de Nuremberg de 1945. Et comme on le sait, les services de propagande d’une armée victorieuse sont au top en matière de vérité historique : « Cette loi a pour effet d’accorder à l’État le droit de déterminer la vérité historique et de punir ceux qui s’écartent de ses décrets, ce qui est un principe qui nous rappelle les jours les plus sombres du stalinisme et du nazisme, une loi que Staline et Goebbels auraient admirée… » Noam Chomsky. Pas mieux ! Cette dictature historico-sionisto-moraliste est fondamentale pour le Shoahisme (la religion des états sionistes), afin de faire brouter au Cheptel humain l’herbe de la culpabilité et de le parquer dans l’enclos de la terreur blasphématoire, où toutes possibilités de réflexion, d’humour, et de cartésianisme sont occultées. H iroshima Le bombardement atomique d’Hiroshima a eu lieu le 6 août 1945. D’après le musée du mémorial pour la paix d’Hiroshima, le nombre de personnes tuées par l’explosion, la chaleur, et l’incendie géant consécutifs est de 140 000. À celui-ci, s’ajoutent plusieurs milliers de décès apparus par la suite en raison de cancers, de leucémies et de pathologies dégénératives sur la population locale. Là encore impossible de chiffrer précisément, mais clairement l’exposition à de fortes radiations radioactives, y’a pas Glop ! C’est terrible à dire, mais dans la boucherie industrielle de 14-18, dans les génocides à la chaîne des camps d’extermination Nazi, on est encore dans « l’inhumanité industrielle », c’est-à-dire qu’il y a une intervention humaine dans le processus de destruction massive. Hiroshima c’est les débuts de l’extermination high-tech, des génocides play-station, de la psychopathie propre sur elle, de gens qui viennent d’exterminer 140 000 êtres humains en quelques secondes et qui rentrent chez eux pour sabler le champagne en disant à leur femme : On a fait l’boulot ! Y’a quoi à manger ce soir ? Ci-dessous un extrait Wikipédia plutôt technique qu’il m’a semblé vain 127 de réécrire pour y donner un style ou un semblant d’humanité littéraire tant tout cela me semble irréel et ahumain : « Peu après 8h15, la bombe Little Boy sortit de la soute à une altitude de 9 450 m. À 8 h 16 min 2 s, après environ 43 secondes de chute libre, activée par les capteurs d’altitude et ses radars, elle explosa à 580 mètres à la verticale de l’hôpital Shima en plein cœur de l’agglomération libérant une énergie équivalente à environ 15 000 tonnes de TNT. Une énorme bulle de gaz incandescent de plus de 400 mètres de diamètre se forma en quelques fractions de seconde, émettant un puissant rayonnement thermique. En dessous, près de l’hypocentre, la température des surfaces exposées à ce rayonnement s’éleva à 4 000°C. Les personnes exposées à ce flash furent brûlées. Celles protégées à l’intérieur ou par l’ombre des bâtiments furent ensevelies ou blessées par les projections de débris quand quelques secondes plus tard l’onde de choc arriva sur elles. Des vents de 300 à 800 km/h dévastèrent les rues et les habitations. Le long calvaire des survivants ne faisait que commencer alors que le champignon atomique, aspirant la poussière et les débris, débutait son ascension de plusieurs kilomètres. Un énorme foyer généralisé se déclencha rapidement et si certaines zones furent épargnées lors de l’explosion, elles devaient par la suite affronter un déluge de feu causé par les mouvements intenses des masses d’air. Cette “tempête de feu” fut similaire à celles observées lors des bombardements incendiaires sur les villes allemandes. Bob Lewis, le copilote se demanda : “Mon Dieu, qu’avons-nous fait ?” Le bombardier rentra à Tinian où l’équipage fut décoré pour sa mission et où une grande fête les attendait. » En effet, 140 000 êtres humains et probablement autant d’animaux assassinés d’un coup ça se fête, une petite coupette de champagne, une pute et au lit ! Ah oui, et bien sûr God bless You et bless America, par contre l’humanité… ah bon d’accord, c’était pour sauver des vies humaines. Parce que les Chintoc-niakoués du Japon, essentiellement des femmes et des enfants, n’étaient pas vraiment des « vies humaines » ? Un médecin japonais qui était sur place en périphérie de la guerre & destruction ville a vu arriver des réfugiés de Hiroshima habillés de guenilles en lambeaux… puis en se rapprochant il s’aperçut qu’il ne s’agissait pas de tissus, mais de lambeaux de chairs brûlées qui se détachaient de leur corps… Les raccourcis historiques Une autre billevesée historico-carabistouille est d’entendre des « professeurs d’histoire » vous dire très sérieusement : –– Hitler a envahi la Pologne ! –– Ah, bon ! Balèze le gars, tout seul ? –– Non, c’est une image, un raccourci historique, en fait c’est l’armée allemande qui a envahi la Pologne. C’est plus qu’un raccourci historique, c’est une compression spatio-temporelle ! Si demain je vais voir l’armée allemande et que je lui demande : –– Dis, tu voudrais pas envahir la Pologne pour moi, allez, sois sympa ? –– Oui, oui bien sûr, on va envahir la Pologne, mais là j’ai des patates sur le feu et puis demain j’ai piscine, alors ça va pas être possible tout de suite… Souvenons-nous, la base de toute société totalitaire est de tenir le Cheptel humain en dehors du cercle de la raison et de la compréhension historique. C’est d’ailleurs pour cela que vous ne verrez jamais de livre d’Histoire dans une école ; des livres d’histoires, ça oui, plein, ils adorent ça ! Mais là encore, aucune explication, aucune analyse… non, juste de l’émotionnel et de la morale puisque nos moneycraties ne sont que : Terreur & Culpabilité Obscurantisme & Divertissement Pour en revenir à l’invasion de la Pologne, Hitler ne s’est pas levé un matin en se disant Tiens, je me taperais bien un Kirschenstrudel 129 ce matin… ah non va, je vais plutôt envahir la Pologne… ça me fera faire un peu d’exercice. Même si papy Adolphy était cliniquement fou (ce qui reste à prouver), les fous ont souvent des raisonnements extrêmement logiques et construits et il n’était pas seul, il avait un peuple et une armée derrière lui. Sans rentrer dans les détails, il est évident que l’on ne peut comprendre cette invasion et la folie exterminatrice qui s’en suivit si l’on n’intègre pas dans son analyse des faits historiques passés et les manipulations mentales qui l’ont permise : •• Guerre de 14-18, probablement la guerre humainement la plus dure de tous les temps, où l’on est passé de la « guerre artisanale » à la « guerre industrielle et chimique ». Les cicatrices psychologiques, la honte et l’humiliation ressenties par le peuple allemand ne se sont jamais refermées. De plus le traité de Versailles obligeait l’Allemagne à payer 123 milliards de marks-or et 26 % de la valeur de ses exportations en réparations, ce qui la plongea dans un état d’inflation chronique et de grandes difficultés financières, l’obligeant à emprunter aux grandes banques internationales. •• Situation économique et sociale : ajouté à cela, le krach boursier de 1929 qui eut comme conséquence directe, l’explosion du chômage et la pauvreté pendant la Grande Dépression aux États-Unis, et déclencha un retrait brutal des capitaux américains en Allemagne. Krach lui-même déclenché par la corruption des banques et une bulle spéculative amplifiée par le système d’achat à crédit d’actions, pratiqué à Wall Street depuis 1926. Achat de titres avec 10 % de couverture seulement : Je paye un dollar pour dix dollars achetés… elle est pas belle la joyeuse enculade boursière ? Cela, ajouté à la dette de guerre, a créé une suspicion légitime dans le peuple allemand sur les magouilles boursières des grandes banques « judéo-américaines » et a certainement contribué, par amalgame approximatif, à la montée de l’antisémitisme vrai. guerre & destruction •• Les philosophes allemands comme Heidegger ou Nietzsche avec la théorie du « Surhomme » ou l’économiste Gottfried Feder avec celle de « l’esclavage par l’intérêt » permirent aux responsables de la communication du parti national-socialiste allemand de bricoler une base idéologique grossière et approximative, comme c’est toujours le cas dans nos sociétés votato-staliniennes. •• L’eugénisme très en vogue au début du XXe siècle, cette science qui « étudie et met en œuvre les moyens d’améliorer l’espèce humaine, en cherchant soit à favoriser l’apparition de certains caractères (eugénique positive), soit à éliminer les maladies héréditaires (eugénique négative). Vers 1870 Francis Galton, fonde l’Eugénique scientifique, dont l’objet est d’entraver la multiplication des inaptes et améliorer la race en favorisant la reproduction des plus aptes ». Cette approche est toujours largement favorisée dans la recherche médicale et est la base des accouplements reproductifs chez les castes dominantes. •• La philosophie de l’histoire comme celle de Houston Stewart Chamberlain en rupture avec l’universalisme du XIXe siècle. « Pour lui, il n’y a pas une humanité, mais des races qui sont des individualités. Le génie occidental provient de la “race germanique”. Mais Chamberlain dénonce surtout les méfaits de “la race juive”, un concentré de tous les ennemis des Aryens créateurs. Le Juif, c’est l’internationalisme, qu’il soit communiste ou capitaliste. ». Là encore, théories reprises en partie par Alfred Rosenberg, théoricien du nazisme. Donc après avoir étudié tout cela et bien d’autres choses, on s’aperçoit que les théories du parti National Socialiste allemand n’avaient rien d’extraordinaire pour l’époque. Parce que si vous voulez définir le Nazisme comme « une idéologie totalitaire, cherchant à dominer et à contrôler tous les aspects de la vie des citoyens, embrigadés dès l’enfance dans toutes sortes d’associations maîtrisées par le Parti, qu’ils étaient destinés à servir », regardez autour de vous, allumez une télévision, lisez les programmes scolaires de l’Éducation nationale, les journaux des 131 grands lobbies financiers, c’est-à-dire tous les journaux où il y a de la pub, regardez toutes les associations directement ou indirectement pilotées par le parti unique, écoutez les discours culpabilisateurs des officines racialistes… et vous verrez que cela n’a pas fondamentalement changé. La vraie question qui reste, c’est comment des êtres humains pas plus stupides que vous et moi en sont arrivés à faire des choses totalement inhumaines et absurdes à partir d’une philosophie de comptoir à 2 balles ? Et pensez-vous que nous soyons différents de ces hommes et de ces femmes qui ont suivi aveuglément leur Caudillo et ont gobé toutes les couleuvres servies par les journaux de la pensée arrangeante ? Pensez-vous que quand les télévisions et les journaux vous expliqueront pourquoi il faut aller assassiner les méchants « fascistes, communistes, antisémites, jihadistes, extrémistes, satanistes, islamistes, humoristes… » (rayer la mention inutile) vous serez plus lucides que le peuple allemand en 1939 ? Sionisme Le sionisme, ou plus exactement le banco-sionisme est un mouvement nationaliste codifié vers la fin du 19e siècle par des ashkénazes athées et sponsorisé par les grands noms de la « finance juive ». Très inspiré par la religion maçonnique – avec laquelle il partage la croyance en une science messianique et la dévotion à la marchandise comme jouissance ultime –, il prétendait à son début être une solution aux persécutions antisémites et combattre l’obscurantisme religieux. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les fondements philosophiques du sionisme, du communisme et du national-socialisme partageaient des valeurs communes (et ce n’est certainement pas un hasard si Marx, Trotsky, Rosa Luxemburg et de nombreux dirigeants bolchéviques étaient issus de familles ashkénazes). La croyance en une « race pure » (élue de Dieu, prolétarienne ou aryenne), l’antisémitisme guerre & destruction religieux, ou la pratique de la purification ethnique les amenèrent même à signer plusieurs accords de coopération. Similitudes qui les mirent rapidement en concurrence, puis en conflit avec les conséquences tragiques que l’on connaît. La colonisation de la Palestine nouvellement britannique commença progressivement à la 1re Guerre mondiale, mais s’intensifia dans les années 30 et l’État d’Israël vit officiellement le jour en 1948. Quand Rotschild a eu suffisamment d’argent et de pouvoir pour ne plus attendre Israël de Dieu, mais se le payer lui-même… Sans porter de jugement de valeur, Israël n’est en fin de compte qu’un prototype de colonisation mondialiste, maintenu artificiellement en vie, aussi bien sur le plan économique que militaire, par la caste banco-sioniste et les pays qu’elle contrôle financièrement et idéologiquement. Quant à la nouvelle justification religieuse du sionisme, elle est de fait en total désaccord avec la Tora et le Talmud et est aussi crédible que si demain des chrétiens créaient le « Ciélisme », décrétaient que toutes les planètes leur appartenaient et allaient fonder une colonie sur la lune, puisqu’il est écrit dans le Nouveau Testament « Notre Père qui êtes aux cieux ». Eretz Israël est une métaphore, tout comme « Terre promise », « Royaume des cieux » ou « Porte dorée du paradis ». Il n’y a pas plus de Royaume des cieux dans les cieux que de Eretz Israël en Palestine… Le présent Ceci étant dit, peut m’importe les raisons pour lesquelles l’État d’Israël a été créé, il y a aujourd’hui des hommes et des femmes qui vivent là et en ont autant le droit que n’importe quels autres êtres humains. Tout les « peuples » à un moment ou à un autre ont foutu sur la gueule à leur voisin pour leur piquer leur terre… terre que le voisin avait lui-même piquée à quelqu’un d’autre, qui lui-même… Cela ne justifie évidemment pas les crimes de guerre commis par l’armée israélienne, ni les camps de survie dans lesquels sont parqués les 133 Palestiniens. Mais pensez-vous que les excités de la Kalachnikov islamiques seraient plus modérés et humains s’ils prenaient le pouvoir ? Je ne le crois pas ! Quand on envoie des roquettes sur des populations civiles en sachant en plus que c’est notre propre peuple qui en souffrira le plus, on n’a visiblement pas inventé la poudre… si j’ose dire. De plus, on ne peut pas réduire Israël à une armée coloniale. Il y a aussi un peuple dont la culture et l’intelligence ont produit des universités de haut niveau, une recherche et des technologies de pointe, une presse indépendante (bien plus qu’en France par exemple), une production artistique et cinématographique tout à fait remarquables. Et puis, bien sûr les Israéliens eux-mêmes, dont la plupart sont des personnes humainement attachantes, mais qui pour certains, ont sombré dans une attitude suicidaire et négationniste. Pourtant les Juifs ont vécu avec les Palestiniens pendant des siècles en bonne harmonie, avant de se faire manipuler par la toute puissante armada banco-sioniste et leurs hommes de mains du politique, des médias et autres marchands d’armes. Le capitalisme dégénéré aime à vautrer sa peau purulente dans la boue du chaos… Israël est devenu aujourd’hui un club privé pour VIP friqués où le physionomiste à l’entrée t’explique que c’est bien grâce à la volonté divine qu’existe le peuple juif, mais que c’est un Dieu que c’est pas le tien, qu’il est géomètre et eugéniste tatillon et que l’entrée est réservée au peuple élu au premier tour et que tézigue t’en fais pas parti ! Le seul petit problème c’est que Dieu n’est ni géomètre, ni fonctionnaire au cadastre, et il a autre chose à branler que de tracer des frontières imaginaires au milieu du désert et de faire des tests ADN. Un « État juif » fondé sur des croyances ségréga-sionistes n’a simplement aucune chance de perdurer : « Dans l’État juif, il n’y a de compassion et d’humanité que pour les Juifs, des droits pour le seul Peuple élu. L’État juif n’est que pour les Juifs ». Gideon Levy 2014 – Journaliste israélien guerre & destruction Le futur Le Dailaï Lama à qui on demandait un jour s’il souhaitait une intervention militaire pour libérer le Tibet, a eu cette réponse pleine de bon sens : « Non, pas du tout. Si l’on regarde l’histoire et la géographie, nous sommes voisins des Chinois depuis la nuit des temps, nous serons donc voisins dans le futur. Ce qui est important, c’est que nous apprenions à avoir des relations amicales et chaleureuses, car à long terme, c’est la seule façon d’en tirer un bénéfice mutuel. » La seule chance de survie pour Israël serait donc de créer une nouvelle fédération vraiment laïque avec un nouveau nom, des frontières définies dans sa constitution, les mêmes droits pour tous et en abandonnant toutes les lois ségréga-sionistes, comme la « loi du retour » qui permet à toute personne de « sang juif » – et uniquement à elle – de devenir par pure discrimination raciale, citoyen israélien. Pas plus que ne pourraient perdurer, l’interdiction de propriété dans certaines villes pour les Arabes, l’inexistence du mariage civil, l’impossibilité du divorce sans le consentement du mari, les allocations spéciales pour l’étude de la Torah, les détentions arbitraires pour les non-juifs… Les judéo-sionistes ne peuvent plus reprocher aujourd’hui aux goyim de les enfermer dans des ghettos, puisqu’ils se construisent eux-mêmes leur mur de Berlin en plein désert. Dérisoire et pathétique mur des « lamentables sions » qui s’effondrera à la première vague de l’implosion des moneycraties et le peuple israélien se retrouvera alors nu devant le monde et se rappellera le sens profond de ces mots : « La personne est plus sainte qu’une terre, même quand c’est une terre sainte, car devant une offense faite à une personne, cette terre sainte apparaît dans sa nudité, de pierre et de bois. » Emmanuel Levinas Un silence libre et démocratique… Quelle différence y a-t-il entre envahir un pays et le libérer ? Entre un résistant et un terroriste, un tueur à gages et un 135 sniper, une religion et une secte, la propagande et l’information ? Dans le Réel aucune, il s’agit de synonymes, mais d’un point de vue historique différent ! En 1944, lorsque les « alliés » débarquèrent en France, la plupart des journaux français titrèrent : La France libérée par l’Allemagne du joug de la pègre juive et franc-maçonne subit des attaques de lâches terroristes, traîtres à leur patrie qui font sauter des lignes de chemin de fer pour favoriser l’avancée des envahisseurs américains. Les mêmes journaux après-guerre et après avoir changer de titre (ce fut là leur principal acte de résistance) titrèrent : La France enfin libérée du joug de l’Allemagne et de la pègre nazie, grâce aux valeureux résistants servant leur patrie qui ont fait sauter des lignes de chemin de fer pour favoriser l’avancée des libérateurs américains. Ce que vous appelez « journaux télévisés » n’est dans le Réel, qu’une des techniques de contrôle de l’esprit. La propagande est le fer de lance des guerres capitalistes, elle permet aux castes dominantes d’organiser leurs combats de « chiens prolos » dans l’arène de la haine racialiste et d’encaisser les paris à la fin. Comprenez qu’il n’y a pas plus d’information que de journalistes ! Il n’y a que des employés à la propagande d’un pouvoir ou d’un contre-pouvoir. Dans une société humaine, les journalistes dignes de ce nom diffuseraient une information brute et idéologiquement neutre. Alors qu’aujourd’hui, les journaleux sont tous au service du même pouvoir et il n’y a plus aucun contre-pouvoir, ni encore moins d’information indépendante, si ce n’est peut-être sur Internet… et encore ? Soyez sûr, que si des écrivains ratés – jeunes gigolos à ménagères, vieux-beaux à mémères, vieilles peaux pompantes ou bimbos pimpantes – se palpent 15 à 30 000 euros par mois, ce n’est pas pour leur capacité à lire les prompteurs de la servitude, mais pour leur silence de pétochard… mais attention, un silence libre et démocratique ! Avez-vous remarqué que dans le verbiage journaleux, les USA sont toujours des gars très sympas qui font des guerres justes en envahissant de méchants pays pour les « libérer » de gré guerre & destruction ou de force. Les Russes eux sont toujours des méchants qui élisent des dictateurs et font des référendums illégaux. Comment peut-on « élire » un dictateur et faire un référendum « illégal » qui est l’expression la plus directe de l’autodétermination d’un peuple ? Mais vous l’avalez, puisqu’ils le disent et qu’ils sont « journalistes ». Avez-vous douté une seule fois que la soupe qui vous est servie tous les jours n’est pas une soupe « maison » cuisinée avec amour et des produits frais par mamy Gertrude, mais une soupe industrielle bourrée de conservateurs de la pensée unique et d’arômes d’émotion artificielle ? Le capitalisme est un cycle qui ne peut se comprendre dans une description figée en un lieu et temps : Regardez, tout va bien, y a pas de guerre devant ma porte en ce moment ! La moitié de l’humanité est ravagée par des guerres et l’autre moitié est assise sur un baril de poudre relié à une mèche enflammée… mais tout va bien ! La guerre est la forme ultime du racisme et de la mise en esclavage qui vont conduire un être humain sain d’esprit à aller assassiner ses frères humains pour « la liberté de la République fraternelle ! » ou pour la vengeance « d’Allah le tout miséricordieux ». N’y a-t-il pas une contradiction fondamentale entre « assassiner » et « fraternel », « vengeance » et « tout miséricordieux » ? Le cycle de Construction/Destruction est un tout indissociable : 40 ans de construction suivis de 40 ans de déclin engendrent la destruction. On serait en droit de penser, finalement quelques années de guerre pour 80 ans de paix, ce n’est pas si mal… mais la réalité est tout autre. Ce n’est pas 80 ans de paix, c’est 80 ans pour préparer la prochaine guerre qui sera la plus totale, la plus mondiale, la plus meurtrière, la plus technologique, la plus inhumaine de toutes, au-delà de l’imaginable… Et qu’elle dure 10 secondes ou 10 ans, qu’importe, en enfer le temps ne s’écoule plus ! 137 Avant de devenir musulman, sikh, hindou ou chrétien… devenons d’abord humain… Guru Nanak – 1er maître des sikhs Racismophobie Les petits génies du racism-business ont créé des officines grassement financées par l’État pour « combattre la haine et le racisme ». Je pense que c’est très utile de les combattre et qu’il faut exterminer tous ces fils de putes d’enculés de leur race de racistes… pour que ne subsiste que la race pure des « antiracistes ». « Pas de fachos dans les quartiers, pas de quartier pour les fachos ! » hurlent nos amis gaucho de la Pampa. Ce qui signifie « ne faisons pas de prisonnier », exterminons celui qui est différent de moi : le bougnoul, le facho, le chien d’infidèle… slogan parfaitement mis en application au Bataclan par les mercenaires de Daesh. Car comme dans tout système totalitaire, la manipulation des masses n’est possible que par l’obscurantisme et la création de peurs irrationnelles. Il est donc fondamental pour les castes dominantes que le Cheptel humain n’utilise pas ses capacités cognitives, et vive sous la dictature de l’émotionnel. Au Moyen Âge lorsqu’on voulait discréditer ou se débarrasser de quelqu’un on disait qu’il n’était pas un bon-chrétien ou qu’il faisait commerce avec le Diable. Une femme qui semblait épanouie était peut-être une sorcière. Dans les années 40, pour le même effet, il suffisait de laisser supposer que quelqu’un était juif, franc-maçon ou terroriste (que les mêmes appelleront d’ailleurs plus tard « résistant »). Aujourd’hui, les choses ont beaucoup changé, on ne dit plus de quelqu’un qu’il fait commerce avec le diable, qu’il est juif ou franc-maçon… non aujourd’hui, il fait partie d’une secte, il est raciste, complotiste ou terroriste ! Le changement est impressionnant ! Mais c’est quoi au juste un raciste ? Demandez par exemple au français lambda : mais c’est quoi au juste un raciste ? 139 –– Un raciste ? Ben c’est quelqu’un qui l’est raciste… qui l’aime pas les noirs et les arabes quoi ! –– Ah d’accord, mais la bande de jeunes qui a tabassé à mort un autre jeune parce qu’il était étranger à la cité et sortait avec une vague cousine à eux, ça c’est du racisme aussi ? –– Ah non pas du tout, ils sont un peu taquins, mais là c’est culturel! –– J’ai vu la gueule du mec qui s’est fait taquiner, il a perdu un œil, a la mâchoire brisée et la rate explosée… mais bon, si c’est c u l t u r e l évidemment… Mais le père qui ne veut pas que sa fille se marie avec un goy et menace de lui briser les os, parce qu’il souhaite garder « la pureté de sa lignée », il est raciste donc ? –– Ah non, pas du tout, c’est c u l t u r e l , et puis ça n’a rien à voir avec le racisme, puisqu’il est juif ! –– OK je vois, mais les Hutus par exemple qui ont massacré 1 million de Tutsi à la machette et violé des dizaines de milliers de femmes avant parfois de les éventrer parce qu’ils et elles n’appartenaient pas à la même tribu, ça quand même c’est du racisme ? –– Ah mais non, là aussi c’est c u l t u r e l je vous dis, ce sont de grands enfants vous savez, y’a pas de malice ! –– Mais c’est quoi alors le r a c i s m e ? –– Un goy blanc ! Là c’est pas c u l t u r e l , le goy blanc est raciste, tout petit déjà il était goy et blanc, souvent même ses parents !* Plus sérieusement, supposer que seul le « goy blanc » est raciste dénote déjà d’une profonde méconnaissance de l’histoire de l’humanité et est de fait, une vision raciste des choses. Le racisme est basé sur la croyance qu’il existerait une race, une religion, une caste ou une culture qui serait supérieure aux autres et généralement dont on fait partie. Il faut savoir que cette théorie même de « race pure » ou de « peuple élu » est une vue de l’esprit contredite par la réalité scientifique. Le * Oui je sais, c’est pompé à Coluche ! racismophobie mythe de l’aryen, par exemple, cher à l’idéologie national-socialiste, ne résiste pas à l’histoire de la migration des populations et aux analyses ADN. Pour la petite histoire, une affiche de 1939 de la Wehrmacht vantant les mérites de la pureté de la race soldatesque représentait un fier aryen blond du nom de Werner Goldberg… d’origine juive. De même que la théorie sioniste des 12 tribus d’Israël qui seraient les descendantes directes du patriarche Jacob et auraient conservé leur pureté raciale est aussi totalement pipeau. La majorité des juifs ashkénazes sont des convertis, notamment ceux du royaume Khazar ayant migré vers l’Ouest lors de sa dislocation entre le Xe et XIIe siècle. Les séfarades se sont mélangés bien évidemment avec les peuples où ils se trouvaient. Rappelons aussi que de nombreux juifs vivants en Palestine (Il n’y a d’ailleurs aucune preuve historique qu’ils en furent jamais chassés) sont devenus chrétiens au début de notre ère ou musulmans au VIIe siècle. Comme le rappelle l’historien israélien Shlomo Sand dans son livre Comment le peuple juif fut inventé, l’expression même « peuple juif » n’apparaît qu’au XIXe siècle et « Les chances que les Palestiniens soient des descendants des Judéens de l’Antiquité sont beaucoup plus grandes que celles des juifs… » La pigmentation de la peau plus ou moins sombre est un détail de l’évolution humaine liée au besoin de synthétiser la vitamine D sous divers ensoleillements et ne dénote aucune appartenance à une supposée race. Parler de race « africaine » ou de « peuple noir » est une ineptie anthropologique et culturelle totale. Même si la notion d’ethnie est très discutable, on en dénombre près de 2 000 en Afrique, avec parfois des différences morphologiques, culturelles et linguistiques fondamentales. Plus complexe et délicat à définir, la notion de « peuple ». Quand on parle du peuple français, tibétain, kurde, pygmée, juif ou palestinien, on peut dire que c’est une communauté économico-culturelle rattachée par une histoire et une langue. Quand c’est la population d’un pays, on pense : le peuple français, habitants de la France. 141 Mais qu’est-ce que le « peuple juif », que sont « les Arabes » ? Sur la frontière de l’Irak et de l’Iran vivent… enfin essayent de survivre les Sabian Mandéens, littéralement « Ceux qui sont baptisés et connaissent Dieu ». Ils forment la plus vieille communauté chrétienne du monde persécutée depuis longtemps, mais après l’invasion de l’Irak par les Américains et le chaos qu’ils y créèrent, c’est leur survie même qui est en jeu. Sont-ils Arabes, Irakiens, Chrétiens, Arabes chrétiens ? Le racisme imaginaire Contrairement à la croyance populaire créée essentiellement pour maintenir le Cheptel dans la culpabilisation mémorielle, les moneycraties ne sont pas à proprement parler « racistes ». La seule différenciation qu’elles reconnaissent entre les hommes est l’avoir : ceux qui ont et ceux qui n’ont pas ! Même la traite esclavagiste traditionnelle ou salariale – et je comprends que cela puisse en choquer certains – n’est pas par essence « raciste », c’est avant tout un commerce. Et peu importe la provenance de la marchandise, qu’elle soit irlandaise, africaine, ou chinoise… elle n’a pas le sou ! L’autre bidonnage typique que l’on peut voir dans les « enquêtes » de propagande, c’est que les journajuges travaillent toujours à charge. Oui effectivement des directeurs d’agences immobilières ou des patrons de boîtes de nuit ont des comportements discriminatoires. Ce sont des hommes et des femmes d’affaires et la base de tout commerce c’est de discriminer/cibler le client à qui l’on souhaite vendre un produit. Et jamais, jamais dans une « enquête » télévisée il n’y aura de pourquoi ? Notamment, est-ce purement du « racisme » ou y a-t-il des raisons objectives ? Bien sûr qu’un patron de boite de nuit sait que s’il fait rentrer 2 ou 3 arabo-cailleras fauchés, ils vont peu consommer, mais vont probablement draguer avec élégance et distinction : Et mad’moisel t’es bonne… Pourquoi t’réponds pas, t’es raciste sale pute ? racismophobie et provoquer à plus ou moins courte échéance du baston. Baston, qui va ruiner la soirée, ternir la réputation de la boîte de nuit… donc du chiffre d’affaires. Maintenant si 2 ou 3 arabo-footballers friqués se présentent à l’entrée, ils seront plus que bienvenus pour claquer leurs tunes dans l’établissement. Donc ce qui importe dans ce cas ce n’est pas tant d’être « arabo » quelque chose, mais d’être caillera malpolie ou people riche… Pour un chef d’entreprise, c’est un peu pareil, un employé est un investissement qui doit lui rapporter et selon le job, oui bien sûr que l’aspect physique, l’habillement, la culture générale, l’accent, l’âge… ont une importance. Parfois un employeur ne fera qu’anticiper une réalité sociale que l’on peut constater chaque jour en regardant la télé ou en lisant un journal féminin où l’on ne voit que de jeunes apollons pédérastiques et des fillettes anorexiques sensées représenter la beauté… Qui a dit que la beauté était jeune, anorexique et maquillée comme une pute ? Pas moi en tout cas ! Traitons-nous ces magazines de racistes ? Non, pourtant ils le sont et au plus haut point, mais c’est le racisme officiel, celui qui permet de vendre, donc : Y’a bon racisme qui rapporte sous sous ! Maintenant, il y a aussi clairement du racisme vrai, des gens qui pensent appartenir à telle ou telle ethnie ou à tel peuple élu de Dieu ou pas. D’autres qui pensent que la pigmentation de la peau permet de séparer l’humain en groupes ou que certaines cultures sont supérieures ou en tout cas ne devraient pas se mélanger. On peut trouver cela limitatif, ne pas partager cette vision, mais en vertu de quoi devrait-on interdire telle religion ou telle philosophie ? Plus intéressant encore, si l’on gratte un peu le vernis hypocrite des religions, toutes peu ou prou considèrent les autres comme largement inférieures, voire hérétiques… Oui je sais à la télé, le rabbin il dit que le goy c’est aussi un être humain, l’imam et le curé que nous sommes tous frères, le prêtre hindou que Shiva nous aime tous pareillement. Mais dès que les caméras sont 143 tournées, savez-vous ce que ces braves gens disent de vous qui « n’êtes pas des leurs » ? Comprenez que comme en politique, il y a deux discours religieux : le politiquement correct et le vrai… et ce n’est pas du tout la même limonade ! Le racisme vrai est une phobie, c’est-à-dire une peur maladive et incontrôlée de personnes dont l’apparence éveille des peurs enfouies en nous. Les « antiracistes » pensent que les « racistes » appartiennent à une race inférieure qu’il faut éliminer du paysage culturel par la culpabilisation et l’extermination sociale. Et que par exemple, en sodomisant juridiquement quelqu’un souffrant d’homophobie, ça va le « soigner » bien en profondeur et résoudre le problème. Un jour peutêtre, lorsqu’on sera libéré de la terreur racialiste, on comprendra la perversité de la dictature comportementale des brigades « antiracistes » et l’absurdité du déni de l’autre… La religion d’État Un des mythes fondateurs de la République est celui de la « laïcité » : Conception et organisation de la société fondée sur la séparation de l’Église et de l’État et qui exclut les Églises de l’exercice de tout pouvoir politique ou administratif, et, en particulier, de l’organisation de l’enseignement. Pourtant lorsqu’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que derrière cette pseudo laïcité se cache une doctrine née dans les temples des moneycraties : La religion du profit, de la science messianique et du fétichisme de la marchandise physique et émotionnelle. Religion dont on nous explique qu’elle n’est pas une religion, mais une libération de lom, à laquelle tous (politiques, historiens, enseignants, artistes, religieux…) doivent se convertir et se soumettre sous peine d’excommunication sociale. Plus étrange encore, toutes les religions doivent se soumettre à celle de la République et tous les peuples doivent l’adopter sous peine de génocide et d’extermination libre et démocratique… racismophobie Curieusement, cette séparation de l’Église et de l’État semble moins flagrante lorsqu’il s’agit du banco-sionisme. Quand un premier ministre clame dans une harangue suprémaciste que « les juifs de France sont à l’avant-garde de la République » – et donc que les goyim en sont à l’arrière-garde –, ça passe comme une lettre à la poste. Des milliers de plaques de culpabilisation mémorielle à l’entrée des écoles pour 11 000 enfants juifs, mais pas une seule pour les millions d’enfants amérindiens, chouans, vietnamiens, palestiniens, syriens, maliens… exterminés au nom de la liberté républicaine ! Qu’on chie sur le Phrophète ou qu’on encule la Vierge Marie ne semble pas déranger l’État, mais qu’un quidam se moque de la liturgie banco-sioniste et ce même État lancera une fatwa que s’empresseront de ratifier ses rampants de cour, et le kafir sera exterminé socialement et ruiné à vie. Même s’il est impossible de faire des statistiques précises – puisque par essence les politiques sont les maîtres du faux-semblant –, si l’on analyse, par exemple, la constitution ethnoreligieuse de l’Assemblée nationale, la première chose que l’on note est que cette « représentation » est inversement proportionnelle à la réalité de la population française : 20 % de députés franc-maçons : 0,2 % de la population. 10 % de députés catholiques : 30 % de la population. 10 % de députés judéo-sionistes : 0,5 % de la population, 1 % de députés musulmans : 10 % de la population. On peut bien sûr se demander en quoi cette surreprésentation religieuse serait préjudiciable au bon fonctionnement de l’État si ses fidèles étaient compétents et honnêtes ? Probablement en rien… s’ils l’étaient ! Hélas, si ces gens sont là pour défendre les intérêts de leur lobby, de leur loge, de leur parti, de leur ethnie… qui œuvre aux intérêts de l’humain, des animaux, des plantes, de la Terre, de la Vie ? Je vous laisse juge de l’état de la France et du monde dans lequel cette « religion d’État » nous a plongés. 145 La liberté de l’infâme Toujours pour l’abrutissement massif et laborieux des masses laborieuses (c’est logique), il faut éviter toute réflexion ou tout sens commun qui pourraient nuire gravement au sommeil collectif. On part d’un postulat indémontrable (oui je sais, c’est un pléonasme) : Les femmes sont dominées par les hommes et l’on mélange gaillardement la notion d’égalité et de similitude. Ensuite comme souvent, on oublie de définir ce qu’est un « homme » et une « femme ». Je suis bien conscient qu’il y a des mâles et des femelles Homo sapiens, ce qui permet – comme chez tous les mammifères – la reproduction sexuée. Pourtant, ce n’est plus cette réalité biologique que l’on nomme « homme » et « femme » dans nos sociétés dégénérées, mais deux entités imaginaires visant à produire un vaste marché de consommation de marchandises affectives et de différentiation identitaire. J’ai clairement compris cela en voyant un jour un « homme » hétéro lambda se déguiser en « femme ». Avec une coiffure adéquate, un peu de maquillage, des fringues et l’apprentissage de quelques attitudes et comportements sociaux, il (elle) est devenu une « femme » très baisable… contrairement à un travelo, caricature souvent grossière et sexiste de la femme. Ensuite on nous dit : Les inégalités, c’est terrible, voyez une brave actrice de Hollywood ne gagne que 20 millions de dollars par film alors qu’un acteur peut en gagner 30 ! Ça ne vous choque pas ? Ah si ça me choque ! Ça me choque même énormément qu’une employée à la propagande puisse se payer un palais de marbre en montrant son cul et en versant une larme devant la caméra, quand un ouvrier hautement qualifié ou une agricultrice ne gagnera jamais cela même en travaillant dur toute sa vie ! Mais à part ça, une actrice gagne moins qu’un acteur, pour la même raison qu’un top modèle homme gagne moins qu’une top modèle femme : Le retour sur investissement ! Les violences conjugales, oui aussi ça existe, même si là racismophobie encore les chiffres donnés par le bureau de propagande des ministères sont complètement pipés et très partisans. Rappelons que dans un couple il faut être au moins 2, qu’il y a aussi des couples gay, des couples de différentes origines ethniques, des personnes alcooliques ou narcodépendantes. Rappelons que les hommes portent rarement plainte lorsqu’ils sont victimes de violences et enfin – mais là on soulève un énorme tabou – que la violence n’est pas que physique. Pour les personnes qui disent oui, mais la femme est plus faible que l’homme physiquement, même si c’est loin d’être toujours le cas, faut-il rappeler que depuis la nuit des temps l’utilisation de l’outil et de la ruse ont permis à l’humain de venir à bout d’ours ou de lions bien plus forts qu’eux. Ainsi, si moi ou mes enfants étions victimes de violences répétées, j’appliquerais la stratégie survivaliste qui dit que : 1• Il est préférable de négocier que de s’enfuir, 2• Il est préférable de s’enfuir que de se battre, 3• Il est préférable de se battre que de mourir ! J’ai personnellement connu plusieurs couples lesbiens et hétéros qui entretenaient des rapports violents, à très violents… oui je dis bien « entretenaient ». La réalité de la violence amoureuse est peut-être plus complexe que la caricature culpabilisatrice de la propagande d’État… mais laissons dormir le Cheptel au son de la berceuse de la convenance ! Le féminisme est une idéologie capitaliste visant à promouvoir les femmes par mimétisme machiste dans les castes dominantes. Pourquoi demande le féminisme, n’y a-t-il pas plus de dirigeantes parmi les grands patrons d’entreprise, de banque, de partis politiques ou le commandement militaire ? Peutêtre, répond le candide, parce qu’il y a moins d’enculées sur terre que d’enculés ! J’ai une vision assez taoïste de l’harmonie universelle du Ying/Yang, féminin/masculin, basée sur la complémentarité, mais certainement pas le mimétisme servile. Si vous vous intéressez aux arts martiaux traditionnels, vous verrez que même dans un combat physique, la force 147 n’est en rien supérieure à la souplesse ou à la vitesse et que l’attaque n’est pas plus efficace que l’esquive. Hors parmi les choses étranges du vouloir à tout prix être identiques, les dames veulent devenir militaires ou policières, mais pas faire la guerre ! Le capitalisme féministe nous explique que devenir mercenaire pour aller assassiner des paysans afghans ou libyens, afin de faire fructifier les intérêts de quelques banquiers de Wall Street et crever dans une tranchée boueuse dans sa merde et son sang est une formidable avancée de la liberté de la femme ! Ou encore, et là aussi s’opposent le monde imaginaire véhiculé par la propagande d’État et le Réel, dans de nombreuses vidéos d’interventions des forces de l’ordre aux USA, on peut voir des femmes flics essayant vaguement d’arrêter des suspects, sans y croire elles-mêmes un seul instant et donc d’attendre que des « mâles » arrivent et fassent le boulot ! En 2012 dans le Var, un drame funeste a vu la mort de deux gendarmettes tuées par les balles de leur arme de service. Les employés aux écritures des journaux de l’époque avaient décrit l’assassin comme un « colosse ». En réalité, un beur beurré gras du bide, pathétique clown spécialisé dans le tabassage de gisquette de 1,60 m qui se fait étendre en 2 s par n’importe quel videur de boite de nuit. On a beau voir Simone, qu’elles ont été tuées par les trous de balle de la bourgeoisie féministe de salon parisien, on en reste pas moins bouleversé par la tragédie humaine. Car ce n’est pas tout d’avoir une bite dans le holster, il faut aussi savoir la sortir et tirer son coup… pareillement pour la guerre ! Bien sûr qu’une femme peut avoir l’esprit guerrier et les Vietnamiennes de 1,55 m et 45 kg qui ont foutu la pâtée aux grands et gras G.I. américains nourris aux hamburgers et corn flakes peuvent en témoigner. Mais c’est d’abord dans la tête que ça se passe, et comme toujours dans nos sociétés dégénérées on commence par faire de la morale à 2 balles (voire un chargeur entier…) avec une loi à la mords-moi le nœud, et ensuite on dessine un uniforme de guerrier femme. Mais ce n’est pas racismophobie l’uniforme qui fait le guerrier ! Comme dirait Kung Fu Panda, il faut d’abord éveiller le « Guerrier dragon » qui sommeille en nous, et ce n’est pas notre éducation de bobo-tarlouze ou de bimbo-reality-show qui va nous y aider. Certains reptiles peuvent se reproduire par parthénogenèse si besoin est. L’être humain lui, comme tous les mammifères a besoin de la rencontre d’une femelle et d’un mâle… ça c’est le Réel, mais, nous expliquent les castes dominantes, le Réel est « sexiste » et nous allons changer cela ! Je me souviens du film Après la pluie, où l’on voit cet amour extrêmement subtil, entre un samouraï ronin et sa femme qui le salue respectueusement chaque fois qu’il rentre dans la chambre. Différent ne veut pas dire inégal, respectueux ne veut pas dire soumis. Et là encore les castes dominantes essayent de créer des conflits imaginaires qui leur permettent de régner sans partage : Français de souche/émigrés ; chrétiens/musulmans ; hommes/ femmes ; jeunes/vieux ; écologistes/chasseurs ; PSG/OM… Divide ut regnes ! Le négro-spirituel Le mot « nègre » arriva dans la langue française au début du XVIe siècle par l’occitan negre. Rarement usité avant le XVIIIe siècle où l’on préfère désigner les personnes mélanodermes par leur origine de « Maures ». Donc, on nous gonfle les bombons en nous expliquant que c’est « injurieux » de décrire une personne « noire » en utilisant le mot nègre, négro, ou neger, alors que tous viennent du même mot latin niger et signifient exactement et rigoureusement la même chose : noir ! Maintenant il faut utiliser le verlan « renoi » ou l’anglicisme « black »… ah bon, et ça veut dire quoi « renoi » ou « black » ? Encore aujourd’hui les Afro-américains utilisent massivement « neger » pour « mec », comme on utilise « négro » dans les banlieues françaises, ou « nèg » à Haïti, indépendamment de la teinte de peau. La première question 149 que l’on aurait pu se poser c’est pourquoi « noir » pour désigner une personne mélanoderme ? J’ai vu des corbeaux noirs, des chats noirs, mais une personne avec une couleur de peau noire… jamais ! De même, si vous pensez être blanc, mettez votre main sur une feuille de papier et jugez par vous-même… Bon sang de bordel de merde, il n’y a pas plus de « blanc » que de « jaune », de « peau rouge » que de « noir »… nous sommes tous et toutes des personnes de couleur ! Je ne m’étendrais pas sur cette notion imaginaire de « races humaines ». Par abus de langage, on parle de « race » pour des animaux domestiques d’une même espèce sélectionnés à des fins d’élevage. Mais dans la nature, une race est l’ensemble des individus compatibles génétiquement et sexuellement entre eux. De fait, la seule « race » d’Homo sapiens existant aujourd’hui sur terre est l’être humain ! Si vous avez un doute, mettez une femme du Yunnan avec un Irlandais ou une petite Pygmée avec un grand Suédois sur une île déserte… zizi panpan et beaux bébés, 100 % compatibles ! Ensuite, il y a ce que l’on nomme la culture des peuples, chose totalement différente. Dans tous les pays que j’ai pu traverser ou qui sont venus me visiter, toujours a résonné en moi la musique et les danses rattachées à la terre et à la tradition. Toujours le sourire des bébés dont je comprenais parfaitement la langue m’a parlé. Toujours la beauté des femmes d’ailleurs m’a ému presque jusqu’au mysticisme. Et pas un pays, une culture où je ne me sois régalé de la cuisine du terroir… alors, différences culturelles, oui je veux bien, même si je vois plus de points communs avec mes frères humains que de différences. Qui plus est, les pierres d’achoppement viennent rarement de la culture ancestrale et profonde d’un peuple, mais presque toujours du colonialisme belliqueux du catholicisme, de l’islam ou de la franc-maçonnerie. Ensuite il y a, et ça n’a rien à voir, la traite négrière moderne de l’esclave salarié, pudiquement nommée « émigration de masse » ! racismophobie Émigration de masse La première chose à comprendre c’est le mouvement naturel et immémorial de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs qui allaient où il y avait de l’eau, des baies, un climat plus clément, ou suivaient le gibier qu’ils chassaient. Donc personne au monde ne peut reprocher à un humain de vouloir aller là où la vie lui semble meilleure, de fuir la guerre ou la disette. De la même manière, personne au monde ne peut reprocher à un Homo sapiens sédentaire et cultivateur de vouloir protéger le territoire de ses ancêtres… remarquez si, y’a bien le bobo parisianis qui doit pouvoir le faire ! La seconde chose à comprendre, c’est à qui profite l’émigration de masse. Aux personnes qui émigrent, aux travailleurs français, ou aux personnes qui les emploient ? Ne pensez-vous pas que le Pakistanais ou le Congolais émigré dans une banlieue pourrie préférerait vivre et travailler parmi les siens, avec une épouse aimante, sous son climat et dans sa culture ? Plutôt que de se retrouver dans le froid et la grisaille à squatter des chambres insalubres à 4 ou 5, à se branler sur des photos de « putes blanches » qui les ignorent avec mépris et à faire les travaux les plus cons et les plus durs que plus aucun « Français » ne veut faire, sous la houlette d’un patron rarement pointilleux sur le respect du code du travail ? Personnellement, je vis depuis 30 ans dans un quartier à forte dominante émigrée et je n’ai jamais eu le moindre problème avec des personnes venant d’un autre pays, à vrai dire quand je vois la connerie du bobo parisianis, je suis reconnaissant de vivre avec des gens venant de cultures moins dégénérées. Par contre avec les enfants de ces émigrés, c’est plus mitigé… Écartelés entre la culture des parents qu’ils n’ont pas vraiment assimilée et la culture frico-américaine, ils ont parfois du mal a trouver leur équilibre. Pour une fille, on lui demandera de choisir entre le tchador ou l’éjac faciale. Pour un garçon ça sera entre Fast and Furious ou 5 prières par jour… C’est pas 151 folichon, folichon comme choix. Passés à la moulinette des officines racialistes où on leur apprend la haine du goy blanc – ce fils de pute raciste –, pour ces enfants d’émigrés qui ne veulent plus faire le « sale boulot » de leurs parents, tout en ayant le dernier smartphone à 700 € et les pompes de marque à 250 €, ça pose effectivement un problème… Je me souviens d’un jour où de ma fenêtre, je vis une vieille dame qui marchait avec une canne se faire légèrement bousculer par trois adolescentes d’origine africaine un peu turbulentes, chose tout à fait normale à leur âge. Comme être un peu craintive et avoir du mal à garder l’équilibre étaient de l’âge de la vielle dame qui s’est plainte aux jeunes filles : –– Vous pourriez faire attention tout de même… –– On marche où l’on veut, le trottoir est à tout le monde ! –– Vos parents vous ont bien mal éduqué… –– Fais pas chier la vieille ! –– Ah, non vraiment vous n’êtes pas polies, vivement le FN ! –– Allez, dégage, vieille pute blanche raciste ! Cette dernière phrase m’a particulièrement marqué par la violence et l’ignorance qu’elle véhiculait, condensé de la propagande des officines racialistes d’État, de l’industrie du rap négrier et du formatage judéo-hollywoodien que ces jeunes filles avaient subie depuis leur enfance : vieille – pute – blanche – raciste. D’un autre côté si vous pensez qu’un parti nationaliste va résoudre les problèmes de société… ce que tu te goures fillette, fillette. La doctrine nationaliste est une forme archaïque du mondialisme, la notion même de « France » est un concept flou et artificiel qui ne correspond pas à une réalité humaine ou culturelle, mais est le produit de l’impérialisme des rois de France. Qui plus est, historiquement la première chose que firent tous les nationalistes au pouvoir, c’est d’aller baiser le cul des lobbies de la finance et de l’industrie pour financer leurs projets mégalomaniaques et leurs armées colonialistes. Les partis nationalistes, populistes, clientélistes et menteurs racismophobie comme tous les autres, ont fait grand tord à l’intelligence et à la réconciliation nationale, en stigmatisant l’émigration et souvent les émigrés comme un problème majeur. L’émigration de masse n’est pas la source du problème, en fait, c’est même une stratégie voulue et réfléchie par les castes dominantes pour rafraîchir leur Cheptel humain et déveloper leur emprise commerciale mondialiste. D’abord le cheptel émigré de 1re génération est particulièrement soumis et facile à manipuler idéologiquement, on pourra le mettre en concurrence avec le cheptel local et il sera à même de briser l’unité culturelle et humaine. Comme l’exprime fort bien Francis Cousin : « Ségrégationnisme s’y affirme ici comme l’espace-temps d’une forme d’humanité aliénée qui entend faire de tous les hommes des émigrés, c’est-à-dire des participants d’un territoire d’indifférenciation mondialiste où chacun n’est plus autre chose que l’esclave mimétique de l’argent ». Ensuite les primo-arrivants sont une main-d’œuvre vaillante, suffisamment docile et pauvre pour exécuter les tâches les plus ingrates que les jeunes Français ne veulent plus faire. Leurs familles qui arrivent sans rien feront aussi d’excellents consommateurs compulsifs de produits de grande distribution, d’habits, de téléphonie, de fast-food, de junkfood, de poisons médicamenteux « gratuits », de prestations sociales et médicales en tout genre, qui certes coûtent un bras à la collectivité, mais rapportent gros aux castes dominantes. Rappelons-nous toujours que la base du capitalisme est de partager les pertes et de conserver les bénéfices. Donc si l’émigration sauvage et massive est une catastrophe financière et humaine aussi bien pour les habitants des pays qui la subissent que pour les émigrants, elle est tout bénef pour les castes dominantes esclavagistes, relayées par leurs officines racialistes et autres journalisses degoch. Comme tout organisme vivant, une société a besoin de temps et de sucs culturels pour assimiler de nouveaux arrivants, sans cela elle implose ! Implosion recherchée et voulue, tout comme le développement du crime organisé et le financement du 153 terrorisme international qui permettront la domination par le chaos et l’instauration d’un état policier mondial où toute identité culturelle et humaine aura disparu… En effet, l’émigration de masse n’est rien d’autre qu’une forme moderne de traite esclavagiste : le scénario est le même, la finalité est la même, simplement la main-d’œuvre émigrée est de meilleur marché que l’achat et l’entretien d’esclaves. Curieusement, si les masses bêlantes considèrent les délocalisations à l’étranger comme un sacrilège, les mêmes expliquent que l’émigration de masse est « une chance pour la France ». Ne comprenant pas que l’importation de maind’œuvre étrangère n’est rien d’autre qu’une délocalisation « à domicile » qui participe à la même stratégie mondialiste. Pas plus qu’ils ne comprennent que la décolonisation fut essentiellement liée aux économies réalisées par l’abandon des infrastructures d’un état colonial : écoles, hôpitaux, routes, eau potable, police, justice… tout en continuant à exploiter les richesses locales. On peut discuter de la moralité de coloniser un pays, mais pas de sa pratique courante dans l’Histoire. Là encore s’affronte la morale bobo d’un monde imaginaire et le Réel de l’humain. D’Alexandre le Grand, en passant par Gengis Khan ou Soliman le Magnifique, des tribus d’Amérique à celles d’Afrique, la plupart ont profité de leur supériorité numérique, stratégique et (ou) technologique pour conquérir et assujettir d’autres peuples. Il est aussi très amusant de voir que le capitalisme, le plus grand Empire colonialiste ayant existé soit aussi celui qui produise cette morale culpabilisatrice qui explique à son Cheptel humain réduit à l’esclavage, que c’est « mal la colonisation ». Ah bon, vous allez rendre l’Amérique aux Indiens, Israël aux Palestiniens, et l’Occitanie aux Occitans ? Mais une fois de plus, bien sûr que les émigrés sont nos frères humains, et qu’il n’y a aucune rancœur à avoir à leur égard, car ils sont comme nous les victimes d’un système dégénéré. C’est simplement triste de voir comment les castes dominantes racismophobie ont réussi à monter les têtes de leur Cheptel humain les unes contre les autres, par le truchement des officines racialistes et des partis nationalistes. Divide ut regnes, one more time ! Les Roms Les origines précises des Roms sont incertaines. Dans le Shahnameh (Le livre des rois) écrit en 1011, le poète persan Ferdowsi parle du roi Shangul d’Inde du Nord, qui envoya au Ve siècle des « Luri » pour divertir le roi de Perse, musiciens, jongleurs, danseuses… qui auraient fini par se séparer en deux groupes : les Roms orientaux ou Caraques en Égypte, et les Roms occidentaux ou Zingares en Europe. Mais plus probablement, c’est entre le VIIIe et Xe siècle et par vagues migratoires que des groupes d’artisans et de saltimbanques quittèrent le nord de l’Inde par le plateau iranien et l’Asie centrale. Aujourd’hui encore, les Naths nomades du Rajasthan ont un mode de vie et une culture assez proche de ces Roms. Certains, après avoir servi les Mongols comme palefreniers ou éclaireurs, d’autres en remontant les relais de la Route de la soie parvinrent aux portes de l’Asie Mineure et de l’Égypte. Au XIVe siècle, des Roms vassaux des Tatars atteignirent les Balkans, puis progressivement la Suède et l’Écosse. En 1427, une troupe de Tsiganes arriva aux portes de Paris, d’autres migrèrent vers le Sud et traversèrent les Pyrénées pour l’Espagne. Leurs talents d’amuseurs les rendirent populaires à la table des puissants et les communes les employèrent en qualité de musiciens, vanniers, chaudronniers, maquignons, dresseurs… À partir du XVIe siècle cet état de grâce s’estompa et les villes lassées de les entretenir, leur fermèrent leurs portes. Considérés comme persona non grata dans les campagnes, quelques seigneurs et abbayes d’Europe continuèrent pourtant à les employer. En exhibant fièrement leurs bijoux et leurs dents en or, les Roms rappelaient à leurs protecteurs qu’ils avaient les moyens de racheter leur servage. 155 Par un décret de 1666 signé par Louis XIV, les Bohémiens sont envoyés aux galères et les biens de leurs mécènes confisqués. Tout au long du XIXe siècle, l’Europe alternera méthodes fortes et méthodes douces pour les intégrer dans la société. L’État hongrois leur donnera même des terres et du bétail, qu’ils finiront par revendre pour reprendre la route. Même lorsque les Roms épousent les religions autochtones, ils gardent leurs croyances tintées de mythologie hindoue. L’une d’elles est qu’à la fin du monde actuel, ils seront tous réunis en un lieu mythique d’où naîtra un monde meilleur… La route du R om La route du Rom fut parsemée de bonnes et de mauvaises fortunes, mais aujourd’hui d’une manière générale, c’est pas Byzance ! À qui la faute ? On peut toujours pointer du doigt le gadjo et dire qu’il est « méchant et raciste »… OK. Mais on peut aussi constater que la plupart des Roms ne se considèrent pas, ni n’agissent comme des citoyens des pays où ils vivent. Les Roms se considèrent et on les considère d’abord comme Roms. Ce qui évidemment rend « l’assimilation » difficile. Alors pourquoi pas une province rom ? Sinon, il va vraiment falloir faire un effort si l’on souhaite vivre ensemble, donc partager quelques valeurs communes… parce qu’en temps de récession ou de guerre, il y a rarement de happy end pour ceux qui sont en bas de l’échelle sociale. Dans la plupart de pays où ils vivent, les Roms restent majoritairement en vase clos et peu qualifiés même si un petit pourcentage fait des études et trouve un job « normal » ou développe un vrai talent artistique ou artisanal. Mais statistiquement on parle d’une population où moins de 20 % des enfants vont au lycée, 70 % sont sans emploi et le reste vit, au mieux, d’emplois saisonniers, de « combines aux allocs » ou de mendicité. Quand ils ne sombrent pas dans le banditisme organisé et violent, notamment les réseaux de pickpocket européens, le vol aux personnes âgées ou l’alcoolisme et la prostitution comme en Roumanie. Là encore, je ne porte pas racismophobie de jugement moral, je parle juste d’une dure réalité qui ne me semble digne pour aucun être humain. Je me souviens d’un reportage fabuleusement bidon à la télé de propagande française où l’on voyait une employée servile interviewer une famille de Roms. Le monsieur, obèse, survêtement Adidas, fumant Marlboro sur Marlboro, expliquait très sérieusement Kicherch travail mais ke pa trouv et qu’on « devait » lui trouver du travail. Ah bon très bien, mais vous savez faire quoi, quelle est votre qualification ? aurait probablement demandé une journaliste… S’il avait été électricien, ingénieur réseau, ou cuisinier, on aurait peut-être pu lui proposer un job. S’il voulait bosser comme saisonnier ou manœuvre, il faudrait qu’il perde du poids, fasse un peu d’exercice, se la joue calmos sur la fumette et apprenne à parler un peu français… enfin il faudrait qu’il se sorte les doigts du cul quoi ! Mais sa stratégie principale, c’était plutôt « Comment traire du gadjo en 3 leçons faciles » avec une des rares phrases qu’il connaissait en français et qui semblait faire son petit effet : La franss sé li pali détroi de lom ! Le plus triste dans tout cela, mais vraiment triste, c’est que cette conne d’employée à la propagande ne se rend pas compte que pour faire son audimat de merde, elle se sert de la misère d’une famille qui un jour souffrira plus que de raison de cette pantalonnade. Parce que oui forcément, il y aura un jour où une personne se lèvera et rappellera à cette personne que la France ce n’est pas « le pays des droits de l’homme » d’une part, mais qu’il aurait pu être celui « Des droits et des devoirs des citoyens également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité… » Mais tu sais le gadjo, il t’aime quand même, des fois tu massacres un peu des standards de jazz, tu maquilles quelques bagnoles… on t’en veut pas pour ça, en fait on t’en veut pas du tout. Simplement, tu vaux mieux que ça, tu as le droit de vivre dignement, pleinement sans avoir à faire la manche ou camper sur des terrains insalubres. Alors frère Rom, 157 comprends que le gadjo est aussi rom (humain) que toi, et viens partager le festin des Gaulois, des Celtes, des Occitans… viens avec peu, viens avec rien, mais partage-le ! Antisémitisme & Antigoyisme En 1896, Theodor Herzl, un des pères du sionisme écrivait avec beaucoup de lucidité dans L’état juif : « Je crois comprendre l’antisémitisme qui est un mouvement très complexe. J’envisage ce mouvement en ma qualité de Juif, mais sans haine et sans peur. Je crois reconnaître ce qui dans l’antisémitisme est plaisanterie grossière, vulgaire jalousie de métier, préjugé héréditaire, mais aussi ce qui peut être considéré comme un effet de la légitime défense. » Ce que l’on nomme l’histoire des juifs d’Europe – du moins celle enseignée à l’école des « Lumières » –, est essentiellement une litanie culpabilisante où ce mélangent allégrement faits avérés, approximations, omissions, et mythes dont il est parfois difficile de défaire les nœuds émotionnels. Grosso modo, on nous explique que les Juifs n’ont été que persécutés tout au long de leur histoire, comme ça, sans raison et sont devenus usuriers parce on les empêchait de travailler… D’une manière générale, l’organisation sociale au Moyen Âge était basée sur un systéme de castes et de corporations cloisonnées. Un noble ne pouvait absolument pas devenir boulanger ou forgeron. Dans la même logique, une personne de confession protestante, juive, ou musulmane ne pouvait intégrer une corporation de métier catholique, et travailler à la construction d’églises… mais pensez-vous qu’un goy puisse travailler à celle d’une synagogue ou d’une mosquée ? Les religions sont ségrégationnistes, c’est leur nature et l’avènement de la religion maçonnique comme « croyance universelle » ne fera pas exception. Par contre dans les villes de quelque importance, on trouvait déjà des tisserands, fourreurs, colporteurs, épiciers, boulangers, bouchers cacher, médecins, orfèvres, armateurs, et bien sûr des prêteurs sur gages juifs. racismophobie On mélange aussi souvent us et coutumes et interdits, lois officielles et réalité quotidienne. Pendant des millénaires, les peuples d’Europe – notamment germaniques – ont entretenu un rapport sacral à la Terre. Bien commun qui ne pouvait ni se vendre ni s’acheter, au mieux se conquérir… on naissait et on mourrait sur la terre de ses ancêtres. Mais dire que les Juifs n’avaient « pas le droit » d’être agriculteurs est un nonsens. Comme en attestent les archives rabbiniques du VIe au XIe siècle, il y eut de nombreuses exploitations agricoles juives en Europe. Maintenant est-ce que ces nouveaux colons qui venaient parfois exploiter des terres rachetées ou saisies en remboursement de créances étaient reçus à bras ouverts par les autochtones ? Probablement autant que le sont les sionistes par les Palestiniens ! A pproche historique Historiquement, les persécutions antisémites furent souvent liées à des intérêts économiques et géopolitiques où une majorité de petites gens ont souffert du comportement d’une minorité d’irresponsables avides : expulsion des Juifs d’Espagne au XVe siècle, pogroms du XVIIe siècle en Ukraine, du XXe en Pologne et en Russie, jusqu’au génocide de la 2e Guerre mondiale engendré par le communisme et le national-socialisme. Mais pour les princes et les grands banquiers juifs, ils en ont croqué et en croquent toujours autant que leurs confrères catholiques, protestants, bouddhistes ou confucianistes et clairement, ils ont fait plus souffrir qu’ils n’ont souffert eux-mêmes… comme le décrit fort justement Abraham Léon (décédé à Auschwitz en 1944) dans La conception matérialiste de la question juive : « Aussi longtemps que l’Europe vécut sous le régime de l’économie naturelle, l’initiative du trafic commercial appartint aux marchands venus de l’Orient, principalement aux Juifs. L’industrie lainière devint la base de la grandeur et de la prospérité des villes médiévales. Les draps et les tissus constituaient les marchandises les plus importantes sur les foires du Moyen Âge. Les relations de voyage d’Ibrahim ibn Ya’kob (965) témoignent 159 du développement considérable du commerce juif à Prague au Xe siècle. Le taux d’intérêt chez les banquiers juifs de Prague, dont les affaires étaient fort étendues, oscillait entre 100 et 180 %. En Angleterre, à l’époque du roi Henri II (deuxième moitié du XIIe siècle), les Juifs sont déjà enfoncés dans l’usure. Ils sont généralement très riches et leur clientèle est constituée par des grands propriétaires fonciers. Le plus célèbre de ces banquiers juifs était un certain Aaron de Lincoln, très actif à la fin du XIIe siècle. Le roi Henri II, seul, lui devait 100 000 £, somme équivalente au budget annuel du royaume d’Angleterre à cette époque. La situation économique des Juifs, beaucoup plus nombreux en France (100 000), n’est pas sensiblement différente de celle des Juifs anglais. “À l’avènement de Philippe Auguste (1180) et dans les premières années de son règne, les Hébreux étaient riches et nombreux en France. Suivant l’historien Rigord, ils avaient acquis presque la moitié de Paris... Dans les villages, les villes et les faubourgs, partout s’étendaient leurs créances. Un grand nombre de chrétiens avaient même été expropriés par les Juifs pour cause de dettes”. (G. B. Depping) Les premières émeutes contre les Juifs ayant une grande envergure ont lieu entre 1336 et 1338. Elles furent dirigées par le cabaretier Cimberlin, le Roi des pauvres, et d’Alsace, elles se sont étendues en Bavière, en Autriche et en Bohême. Mais c’est surtout pendant les années de la “mort noire”, entre 1348 et 1350 que le fanatisme joint à la haine fit des ravages terribles. À mesure que l’usure devenait l’occupation principale des Juifs, ils entraient de plus en plus en rapport avec les masses populaires et ces rapports empiraient sans cesse. Ce n’étaient pas les besoins de luxe qui poussaient le paysan ou l’artisan à emprunter chez l’usurier juif, mais la détresse la plus noire. Ils engageaient les instruments de travail qui leur étaient souvent indispensables pour assurer leur subsistance. On peut comprendre la haine que devait éprouver l’homme du peuple pour le Juif en qui il voyait la cause directe de sa ruine, sans apercevoir l’empereur, le prince ou le riche bourgeois qui s’enrichissaient grâce à l’usure juive. » racismophobie Après 1789, les lois vont changer et les juifs vont obtenir progressivement les mêmes droits et devoirs que les autres citoyens. Évidemment, les mentalités seront plus longues à évoluer, et la puissance de l’Église catholique plus dure à s’estomper. L’accès à toutes les professions et le mariage civil furent de vraies avancées pour l’intégration de tous. En replaçant les faits dans leur contexte historique, aucune religion, croyance ou mode de vie n’était accepté en dehors de celles imposées par l’Église impérialiste et le sort des petites gens d’origine juive fut celui que subirent toutes les minorités de l’époque : Cathares, Tsiganes, Huguenots… quant au génocide nazi, faut-il rappeler qu’il se perpétua dans les goulags staliniens, maoïstes, pol potiens… et malheureusement que les génocides soient amérindien, arménien, assyrien, grec pontique, kurde, vietnamien, cambodgien, palestinien, tutsi, kosovar, syrien, chrétien d’Irak… ils ne sont pas une exception dans l’histoire de l’humanité, mais une constante. R aisons objectives de l ’ antisémitisme vrai Il est intéressant d’essayer de comprendre tout d’abord ce qu’est l’antisémitisme vrai, c’est-à-dire le rejet violent et irrationnel de personnes d’origine juive, réelle ou supposée. Sous notre dictature votato-stalinienne, l’État corrompu, en plus de dicter sa vision de l’Histoire, du bien et du mal, de la sexualité, de la santé, de la famille, de l’art, de l’humour… est devenu aussi le grand dictionnaire universel qui impose au Cheptel humain le sens des mots, donc de la pensée. Récemment, un ministre franco-israélien expliquait que : « L’antisionisme est le nouveau visage de l’antisémitisme… » Ah bon, c’est nouveau donc ? Et la chasse aux canards… ça ne serait pas, par hasard, une forme rampante, ignoble (oui, oui et nos haies abondent) de l’antisémitisme ? Probablement ! Car tout le drame est là : l’amalgame grossier de toute critique de la caste banco-sioniste ou de la politique israélienne à de l’antisémitisme provoque la terreur du goy et la montée de l’antisémitisme vrai ! La caste banco-sioniste ne représente 161 absolument pas les personnes de confession israélite, elle en est même leur pire ennemie ! Ces quelques milliers de ségréga-sionistes blancs assoiffés de pouvoir avec un vague cachesexe religieux sont à la tête de la majorité des associations « antiracistes » et des « droits de lom ». Cette caste qui a verrouillé tous les moyens de communication traditionnels a la puissance de feu légale et médiatique des orgues de Staline. Comme au bon vieux temps de l’Inquisition, les nouveaux Torquemada décident de qui est « antisémite » et qui ne l’est pas, par simple fatwa qu’entérinent du chef, des journalisses et des juges défroqués, mais bien logés, au service de leur aimable clientèle… Ensuite, et là on rentre dans le vif du sujet, il y a une contradiction fondamentale entre la vision sioniste du monde et le mythe républicain. N’étant pas spécialement républicain, je ne dis pas que c’est bien ou mal, simplement je constate. Comme dans toute classe nobiliaire, le statut du « juif laïque » est acquis par le sang, là où la République nous parle de libre choix et de mérite. Vous pouvez retourner l’affaire autant de fois que vous le voulez, faire de grands écarts sémantiques, des sauts de grenouilles ou des pets de nonne, ça ne passe pas ! « Sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents » nous dit la Déclaration des droits de l’homme. Ah oui, mais c’est que le judéo-sioniste a énormément de talents et de vertus et c’est pour cela qu’il occupe nombre de postes clefs de l’État, des médias ou juteux financièrement. Pourquoi pas après tout, mais curieusement, lorsque les chances et les règles sont les mêmes pour tous, comme dans le sport, sur YouTube ou dans les télé-crochets… statistiquement, on ne retrouve plus les 25 à 35 % des membres du « lobby qui n’existe pas ». Car autant il est facile de fabriquer une « vedette » de la chanson ou de la politique à coups de biftons, de passages télé et de journaux people, autant il est difficile de piper le Réel. Est-ce à dire que le Réel serait « anti ces mythes » ? Oui, c’est possible ! racismophobie A ntigoyisme Si antisémitisme il y a, alors forcément existe aussi l’antigoyisme. Mais curieusement autant l’existence du premier est constamment mise en avant et exagérée, celle du second est niée et ostracisée. Tout d’abord pour entrevoir l’antigoyisme, il faut mettre de côté sa morale catho-bobo et envisager le judaïsme comme une mystique globale et ancienne, tout à fait cohérente avec elle-même : « Les gens ne savent pas qu’ils sont présentés devant le tribunal avant d’entrer dans ce monde et une fois qu’ils l’ont quitté, ils ignorent qu’ils doivent subir beaucoup de réincarnations et de travaux secrets et que, complètement dépouillés, de nombreuses âmes et une infinité d’esprits errent dans l’au-delà sans pouvoir pénétrer sous le voile du Palais du Roi ». (Zohar II 99b) La tradition kabbalistique précise que l’âme peut se réincarner en 6 niveaux d’évolution : minéral, végétal, animal pas casher, animal casher, goy, juif. Le goy se trouvant dès lors dans un niveau d’évolution spirituelle entre l’animal et le juif, il est parfaitement cohérent de dire : « La seule utilité des nonjuifs est de servir les juifs. Les goyim sont nés pour ça. En dehors de cela, ils n’ont aucune utilité dans ce monde, seulement pour servir le peuple d’Israël. Pourquoi a-t-on besoin de gentils ? Ils vont travailler, labourer, planter, récolter… et nous serons là, assis, festoyant comme des pachas. C’est pour cela que les goyim furent créés… » Ovadia Yosef, Grand Rabbin d’Israël – 2010 Est-ce une vision « raciste » du monde ? Tout dépend de la lecture que l’on en fait. D’un point de vue mystique, non, il s’agit d’un cycle d’évolution ouvert où un goy peut devenir juif et un juif peut retomber dans un niveau animal. D’un point de vue moral… évidemment, ce n’est pas très compatible avec le mythe républicain, par contre ça s’adapte parfaitement avec la réalité de nos moneycraties, puisque c’est exactement le rapport qu’entretiennent les castes dominantes avec leur Cheptel humain… 163 U ne invitation amicale … Curieusement après avoir été forcé à vivre dans des ghettos pendant des siècles, certains juifs sionistes – à l’image du mur d’enceinte « protégeant » Israël – sont en train de s’enfermer eux-mêmes dans un ghetto communautaire. Le problème avec un mur d’enceinte de 7 m de haut, c’est que s’il est difficile d’y entrer, il est encore plus difficile d’en sortir. En imposant le Schoaïsme comme religion d’État à laquelle tous les goyim journalèches, acteurs, chanteurs et autres artristes sont forcés de se convertir sous peine de poursuites judiciaires et de lapidation médiatique, la caste banco-sioniste joue à un jeu très dangereux et crée les conditions objectives du rejet violent des citoyens d’origine juive. Terreur intellectuelle relayée par des journalistes péteux se chiant dessus dès qu’un rabbino-deus-mediaticus agite l’ombre d’une fatwa « antisémite ». Les ségréga-sionistes ont aujourd’hui ce sentiment juvénile de toute-puissance et d’invulnérabilité, mais je les invite à étudier l’effet ressort de l’Histoire. Plus on comprime avec force un peuple, plus il se libère avec violence et sans discernement de ceux qui l’oppriment ! Et en cela, le lobby banco-sioniste est un des meilleurs ferments de l’antisémitisme vrai. Est-ce ma faute si, d’après la légende, les Romains chassèrent les Juifs de Jérusalem en 70 ? Si plus tard en 1492, ils furent virés d’Espagne avec perte et fracas par le décret de l’Alhambra et si Staline et Hitler les firent massacrer à grande échelle ? Non, pas le moins du monde, je ne me sens absolument pas responsable de l’Histoire, ni de près ni de loin, et je n’en tire aucune culpabilité. C’est horrible, c’est injuste, mais vouloir mélanger le passé et le présent me semble extrêmement malsain. Laissons au goy, à l’athée, au bouddhiste, au mormon, au catholique intégriste, au loubbavitch, au derviche, au poète, au couvreur-zingueur, à l’humoriste, au pécheur à la ligne… le droit d’exister et d’exprimer son indifférence. racismophobie Découvre ton humanité Pauvre, gros, chauve, mal habillé, de couleur, complotiste, goy, musulman, PD, chômeur, handicapé, laid, illettré… on est tous le pakistanais ou le facho de quelqu’un. Mais pensez-vous un seul instant qu’il suffise de faire des lois ou de culpabiliser les gens pour changer leur cœur ? Croyez-vous que si vous êtes amoureux d’une fille qui ne vous aime pas, vous allez la séduire en la tabassant ? Le premier pas à faire, est d’accepter l’autre tel qu’il est, donc éventuellement jeuniste, eugéniste, raciste, sioniste, machiste, fist fuckiste, buraliste… Le racisme le plus stupide, le plus violent et le plus hypocrite est ce que la doctrine d’État nomme « l’antiracisme », le rejet et le mépris de l’autre pour sa différence ! D’ailleurs, il est amusant de noter que tous les responsables des officines racialistes sont mélanodermes ou judéo-sionistes… hors, à part de se baser sur des préjugés racistes, en quoi cela leur donnerait-il une compétence ou une légitimité particulière ? Un professeur de sociologie à Paris a fait une étude très intéressante sur le « racisme au travail » en envoyant des centaines de CV avec des marqueurs identitaires mais à compétences équivalentes pour des offres d’emploi. Et savez-vous quel est le groupe de personnes qui a reçu le plus de refus ? Celui d’origine arabe, mélanoderme, gay et lesbien… ? Non, le groupe des vieux ! Si l’on souhaite aller de l’avant, il faut lâcher prise sur le passé. Oui, c’est vrai, tout le monde a niqué tout le monde, même si ces derniers siècles, se sont surtout les magnats de l’industrie et de la finance qui étaient à la manœuvre. Ni pardon, ni oubli disent les partisans du chaos. Vis dans le présent et vois le potentiel créatif de l’autre disent les partisans de la Vie. Découvre ton humanité et tu aimeras aussi l’humanité de l’autre. Et ton humanité n’est ni vieille, ni jeune, ni blanche, ni colorée, ni petite, ni grosse, ni goy, ni juive, ni chrétienne, ni musulmane, ni gauche, ni adroite… elle est universelle, sereine, paisible, aimante… mais faut pas non plus trop la faire chier ! 165 Si l’on est prêt à sacrifier un peu de sa liberté pour se sentir en sécurité, alors on ne mérite ni l’une ni l’autre. Thomas Jefferson – IIIe président des États-Unis de 1801 à 1809 Justice, police & liberté d’expression Nul n’est censé ignorer la loi, mais dans nos sociétés votato-staliniennes aucun être humain ne peut la connaître… Est-ce dû au hasard, est-ce une conséquence ou une volonté que les citoyens ne puissent ni participer à leur création, ni connaître, ni appliquer les lois qui régissent leur vie ? Même les hommes de loi ne la connaissent pas, c’est pour cela qu’il y a des cabinets d’avocats spécialisés et que les juges passent leur temps à lire le Code pénal et à être désavoués par d’autres juges. Le besoin même d’avocats est l’aveu que le système judiciaire est totalement hermétique et incompréhensible pour un honnête homme. Un système de justice humain se doit par définition d’être accessible et compréhensible par tous. Sans compter les sommes astronomiques que ces charognards enturbannés d’arrogance s’empiffrent impunément sur la misère humaine, dans ces extorsions légales basées sur la terreur judiciaire que l’on nomme pudiquement « honoraires », « mises à l’amende », ou « saisies ». Quelle différence entre un proxénète et un avocat ? Les deux protègent leur « client » contre de l’argent. Quelle différence entre une organisation mafieuse et un état ? Les deux brisent ou tuent ceux qui ne s’y soumettent pas… Une société dont les lois ne peuvent être ni connues, ni comprises par tout citoyen adulte normalement constitué, est de fait une société totalitaire. Aucun être humain sain d’esprit ne peut connaître ni approcher les 10 000 lois et 120 000 décrets qui composent l’arsenal juridique français, dont la plupart sont du domaine de l’interprétation très subjective. Pour « abus de faiblesse » on pourrait poursuivre tous les religieux, les psychanalystes, les médecins allopathes, les voyantes, ou les hommes politiques qui font des promesses 167 qu’ils savent ne pouvoir jamais tenir… Ouah, ça va faire du monde en cabane tout ça ! En ce moment le running gag judiciaire c’est « l’incitation à la N… ». Ça ne veut rien dire et son contraire, mais ça permet de museler toute analyse radicale et toute contestation publique. Je n’aime pas les raviolis… dit le dissident. C’est abject, c’est nauséabond aboie le chien de cour… c’est toute l’Italie et tous les Italiens que vous bafouez ! Avez-vous seulement pensé à ce pauvre M. Buitoni, mort dans des souffrances atroces dans un chaudron de concentré de tomate… vous êtes trop peineux, la N t’habite… euh pardon vous habite ! Qui ose parler de justice égalitaire quand les amendes sont les mêmes pour tous ? 15 000 € pour un milliardaire, ce n’est pas le prix d’une soirée en boîte… pour un prolétaire ce sont des années d’économies d’un dur labeur. Qui ose parler de droits de la défense, quand de fait tous ces droits ne dépendent que de l’argent que vous avez pour payer des avocats qui trouveront la faille… car faille, il y a forcément. Un avocat commis d’office regardera vaguement votre dossier 5 minutes. Un cabinet d’avocats spécialisés fera des enquêtes et étudiera toutes les possibilités légales, ce qui prendra des mois de travail, mais vous fera gagner ou annuler votre procès pour un vice de forme quelconque… Dans une société humaine, si nul ne peut ignorer la loi, la loi ne peut ignorer personne. Une centaine de bonnes lois, rédigées en langage moderne, utilisées avec bon sens et bonne foi, seraient largement suffisantes pour couvrir les besoins de fonctionnement d’une société à visage humain. Le foisonnement de lois n’est que l’expression de leur médiocrité et de leur inutilité. La plupart des lois servant à colmater les brèches des anciennes, ou contrebalancer l’absurdité des autres. Le crime organisé Par essence une moneycratie est la mère du crime organisé, un système mafieux qui a « réussie »… et surtout, ne pensez justice, police & liberté pas qu’elle soit plus cool que la Camora, la Bratva ou les Yakuzas. Elle est mieux organisée, plus perverse, plus cruelle et surtout plus manipulatrice. Elle sait comment maintenir le Cheptel humain dans la terreur et la soumission sans nécessairement assassiner et torturer… je dis « sans nécessairement », parce que ça reste quand même un des fondamentaux du crime organisé, donc des moneycraties. Moneycraties qui rappelons-le commencent toujours par quelques colonnes infernales en Vendée ou Commune de Paris, quelques génocides d’Indiens ou d’Africains ou de tout autres autochtones ne goûtant pas les délices de la liberté démocratique… Et puis lorsqu’on parle de « crime organisé », on ne précise jamais, organisé par qui ? Même s’il est difficile, comme pour le terrorisme international de savoir qui le crée, le finance, l’organise, le manipule, le tolère, le combat ou l’attise – la différence étant parfois ténue –, on peut rechercher à qui profite le crime, en suivant les flux financiers qu’il génère. Banques, immobilier, voitures de luxe, haute couture, palaces, avocats… sont les premiers secteurs bénéficiaires de cet argent sale qui à partir d’un certain montant retrouve toute sa pureté biblique. Les petites gens, les travailleurs sont ceux qui casquent les assurances, et qui au final payent les casses, les arnaques, mais aussi les fonctionnaires de police, de justice et qui paieront les 150 € par jour de l’incarcération du grand bandit avant que celui-ci ne retrouve sa fortune, ses putes de luxe et ses voitures de sport qu’il aura volées indirectement au Cheptel humain. Alors non, le crime organisé n’est pas l’œuvre de « rebelles » en dehors du Système, il n’est qu’une des nombreuses facettes du Système qui œuvre comme toute entreprise capitaliste à piller les petites gens et la planète. Et puis de tout temps, le crime organisé a fourni des hommes de main pour les coups tordus du pouvoir officiel, pour abattre tel dissident, mater telle révolte ou pour déclencher une révolution qui l’arrange. Et n’oublions pas que le crime organisé est aussi le grand 169 fournisseur des opiums et autres psychotropes du peuple, quand la télé, la radio ou les drogues légales ne suffisent plus pour abrutir les masses ! Avec 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires mondial, le trafic de drogues se place juste en dessous du commerce des armes et devant celui du pétrole, on comprend mieux pourquoi le pouvoir traite avec autant de respect et de déférence les grands trafiquants. En connaissez-vous un seul qui ait été inquiété ou condamné en France ou en Europe ? Les procès, lorsqu’il y en a, sont invalidés pour « manque de preuves » ou vice de procédure… surprenant non ? Ou plutôt, pour qui comprend ce qu’est le crime et par qui il est organisé, parfaitement cohérent. U ne société criminogène Toute la propagande d’État (Pub, Rap, séries télé, politique…) nous explique que réussir c’est posséder des objets de luxe. Si à 50 ans on n’a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie… La moralité et le sens du beau sont considérés comme des notions réactionnaires et ringardes. Pourquoi faire les étonnés dès lors, lorsque des jeunes de banlieue ou d’ailleurs se convertissent en masse à la religion de l’avoir ou à celle de la nécrophilie spirituelle ? Comme toute organisation mafieuse, les moneycraties forcent les gens à acheter leurs produits et à payer pour leur protection… on nomme cela pudiquement « publicité, impôts et assurances ». Mais ce n’est rien d’autre que du dumping et du racket ! Transformer de la mécanique en marchandise émotionnelle, voilà le travail de tous les magazines auto-moto et campagnes de pub. Mais depuis quand un tas de ferraille avec de l’électronique est-il censé nous apporter des « émotions vraies » ? Gavé dès le plus jeune âge de fantasmes « néfastes et furieux » du cinéma et des jeux vidéo, notre transporteur grandtheftauto adolescent sera complètement coupé des réalités physiologiques lorsqu’il ira rouler des mécaniques sur le bitume… avant de finir sur un fauteuil roulant. justice, police & liberté 1• Dès l’enfance création du désir (publicité, films, jeux vidéo, culture des cités…) 2• À l’adolescence, assimilation de l’objet mécanique au désir de pénétration (dans l’air ) et de jouissance d’essence. 3• À la majorité, permis, crédit, assurance, parking, amendes, essence, entretien, réparations… Ça y est le client est ferré ! Un enfant de travailleur honnête même en bossant les week-ends ou pendant ses vacances n’a évidemment pas les moyens de se payer tout cela cash. Même une petite moto d’occasion à 1 500 € – ce qui pourrait être acceptable –, mais auxquels il faut rajouter le prix délirant du permis de conduire en France. Viennent ensuite le certificat d’immatriculation, l’assurance obligatoire au prix très fort « jeune conducteur », le parking, les amendes, les réparations… et souvent un crédit. Concrètement, si vous n’avez pas des parents un tant soit peu fortunés ou chez qui vous pouvez vivre gratos, vous avez 2 choix principaux : •• Ne pas conduire •• Conduire sans permis ni assurance Donc, de plus en plus d’enfants issus de milieux ouvriers sont poussés par un système aberrant et criminogène à être soi-disant « hors la loi ». Mais hors de quelle loi ? Alors qu’il serait tellement facile d’apprendre le Code de la route et les bases de la conduite à l’école, qui pour le coup servirait à autre chose qu’à l’endoctrinement idéologique. Alors qu’il serait tellement plus écologique de produire des motos simples et robustes, qui consomment peu et pour le tiers du prix, comme en Inde ou en Indonésie. Non, elles ne font pas du 300 km/h, non on ne change pas de modèle tous les ans et oui elles durent des dizaines d’années ! Pas cher, robuste, indémodable… pour un système capitaliste qui dépense des millions de dollars de recherche en « obsolescence programmée » c’est une aberration totale ! Quelle société dégénérée est assez perverse pour produire des mécaniques qui 171 montent à + de 200 km/h, de les mettre entre des mains de jeunes gorgés d’adrénaline et leur dire : mais surtout vous ne dépassez pas les 90, c’est mal ! Qu’est-ce qui a réduit un agent de police à un agent de contrôle d’assurance ? Assurances qui, rappelons-le, font des milliards de bénéfice chaque année leur permettant entre autres de financer à « perte » des états ruinés comme la France. Curieusement, la Sécurité sociale, elle, est en faillite permanente, et prend en charge les accidentés de la route. Rappelons-nous, le capitalisme partage les bénéfices entre les possédants et refourgue les pertes aux petites gens. Mais c’est là, où ça frise le génie, une personne accidentée va être opérée x fois, gavée de poisons médicamenteux très chers, et trimbalée d’hosto en hosto, ce qui va rapporter des bons gros sous sous aux lobbies médico-pharmaceutiques… Donc si l’on résume le tout, un jeune conducteur c’est : •• Se gaver comme des porcs pour les constructeurs, l’État, les assurances, les lobbies médico-pharmaceutiques… •• Se faire saigner comme des agneaux pour le peuple et la Sécurité sociale. Dans une moneycratie tout est conçu pour exploiter à fond le Cheptel humain et engraisser les éleveurs de la finance et des industries. Le plus triste, c’est que l’on s’y est tellement habitué que l’on trouve cela « normal », que c’est certainement parce qu’il n’y a pas d’autres manières de vivre… ben si, il y en a plein d’autres, sans se faire arnaquer par les banques, les compagnies d’assurances et un état mafieux. Dans une société humaine on ne crée pas de faux désirs pour les interdire ensuite et générer ainsi une société criminogène qui rapporte gros aux mafias légales et illégales et justifie le contrôle et les agressions des citoyens par les mercenaires du pouvoir… L’être humain a vécu et très bien vécu pendant des millénaires sans assurances ni sécurité sociale… Sommes-nous sûrs d’être encore en vie demain ? Sommes-nous assurés qu’il n’y aura pas de tremblement de terre, de tempête, de sécheresse, justice, police & liberté d’inondation… ? Sommes-nous assurés que nous ne tomberons pas fou d’amour, de haut, en oubli ou sur un os…? La vie n’est pas assurée, ni assurable, c’est un prêt à 0 % d’intérêts dont on ignore la durée, mais qui peut être sans intérêt ou passionnant. Et les éleveurs-assureurs qui nous proposent une vie aseptisée et castrée, mais 100 % sécure, nous mentent ! Ce qu’ils nous vendent comme une assurance-vie est en réalité un contrat sur notre mort qui les assure de s’enrichir… Justice pour tous ? Il y a deux choses fondamentales à comprendre : •• Les lois sont faites par et pour les castes dominantes. •• Les fonctionnaires supposés les faire appliquer ne sont de fait que les serviteurs de ces castes. N’oubliez pas qui finance les campagnes électorales, à qui appartiennent les journaux, les télévisions, les écoles… qui forme l’esprit des gens comme de la pâte à modeler. Plus l’esprit est jeune et naïf, plus il est facile à manipuler. Pour 2 ou 3 millions d’investissements en com on peut très facilement faire descendre dans la rue des adolescents aux cris de : –– Machin fasciste, non à la loi scélérate ! –– Et c’est qui Machin et la loi scélérate ? –– On sait pas, mais la loi elle est très scélérate… enfin, ils l’ont dit sur Internet, ça doit être vrai ! Naïvement, les gens pensent que n’importe qui peut porter plainte… dans l’absolu c’est vrai, dans la pratique : •• Vous pouvez déposer plainte auprès du Procureur de la République ou d’un service de police. Mais si vous n’êtes ni riche ni puissant, la majorité des plaintes sont classées sans suite sans qu’il soit besoin au procureur de donner une quelconque justification. Si vous attaquez un membre des castes dominantes, ce n’est même pas la peine d’y penser… 173 •• Vous pouvez – si vous êtes riche et prêt à payer très cher les services d’un avocat compétent, à passer des semaines extrêmement anxiogènes et à attendre 2 à 3 ans pour un premier jugement – déposer plainte directement en vous constituant partie civile, ce qui peut être aussi contesté. De fait la bureaucratie judiciaire est inhumaine aussi bien dans sa complexité, que dans son coût et sa durée. Et ce n’est pas un hasard, comme il aurait été difficile de faire passer une loi interdisant aux pauvres l’accès à la « justice », les Zélites ont mis en place une stratégie de tamisage par la caste : Un pauvre ne comprend rien au charabia masturbo-légaliste, ni à la perversité des rituels judiciaires et n’a pas 2 ou 3 ans de trésorerie pour vivre en attente d’un jugement. Et de grâce, ne me faites pas le coup de l’avocat commis d’office ou de l’aide juridictionnelle ! Vous regardez trop les séries télévisées La juge était une femme degoch qui défendait les petits nenfants roumains avec la gentille avocate aussi degoch. Si nombre d’étudiants en droit veulent protéger la veuve et l’orphelin et « faire changer les choses »… quelques années plus tard, dans le Réel, ils et elles ont vite compris quels sont les réseaux, les partis, les clubs, les loges… qui nomment et dénomment les magistrats et quels sont les procès juteux et ceux qui ne rapportent rien. Aussi n’est-ce certainement pas un hasard si la plupart des derniers présidents français – crapules harangantes arrogantes et mystificateurs baveux – furent des avocats… y compris celui qui avait été programmé par la lie crade, mais qui a sorti son cale-pine trop tôt. Il avait pourtant toutes les qualités requises pour devenir président de la République : on apprit dans un procès qu’il aimait enculer violemment par derrière ses électeurs partenaires… encore un talent gâché ! La caste avocatesque est une pleine fouilleuse de toute première bourre, et figure souvent parmi les plus grosses fortunes des pays. Ce qui nous rappelle au passage que, dans nos moneycraties pour la justice aussi, l’argent est le juge ultime ! Car là encore dans cette histoire, il y a deux mondes qui justice, police & liberté s’affrontent : le monde imaginaire télégénique dans lequel il y a des juges indépendants et des avocats au grand cœur, et le Réel. Je ne souhaite à aucune personne honnête de se retrouver dans la machine à broyer judiciaire… humainement, psychiquement, financièrement, c’est un gouffre sans fin. Par contre les crapules et les gollums y sont comme des poissons dans l’eau… c’est normal, c’est eux qui ont pissé et chié le purin judiciaire. Bureaucratie judiciaire La principale raison pour laquelle les magistrats portent encore des robes amples de nos jours, c’est pour cacher la queue qu’ils remuent lorsqu’ils entendent la voix de leurs maîtres… La notion de justice leur est très lointaine et apparaît presque grossière à leurs yeux, comparée au plaisir ineffable de se tripoter l’article de loi. Au service des puissants et des politiques dont dépend totalement leur carrière, ils aiment aller chasser avec eux en passant par Thouzet ou s’ébrouer dans quelques auges maçonniques. Souvent humainement médiocre et sans talents particuliers, la religion d’État a fait d’eux des demi-dieux à la parole infaillible et de droit devin. Dans une communauté humaine, aucun membre ne peut souhaiter en juger un autre et surtout pas en faire un métier. Dans une communauté humaine, les juges ne sont pas là pour se procurer un plaisir personnel sous leur chasuble lors de manipulations digito-légalistes frénétiques. Dans une communauté humaine, les juges ne sont pas là du tout, puisque le pouvoir de justice appartient au peuple et qu’elle est rendue avec humilité par des Citoyens et grands-Citoyens tirés au sort et certainement pas, par des mercenaires des Tables de la loi… On croule sous les lois, la plupart sont inapplicables ou (et) inappliquées, d’autres sont obsolètes ou (et) se contredisent… a-t-on vraiment besoin de dépenser des sommes importantes (je suppose que l’on doit payer tous ces braves 175 gens) pour jouer à la dînette légaliste ? Nous vivons dans une société où l’obscurantisme prévaut dans l’interprétation des lois, calquée sur celle des « Saintes Écritures » supposées écrites par « Dieu ». Où des rabbimollaprétreux passent leur temps à interpréter, imaginer, supposer… ce que peut bien vouloir signifier tel ou tel passage poussiéreux, alors que la vie et l’évidence de la justice sont là devant nous et ne demandent qu’à s’exprimer le plus simplement du monde pour dire que ne sont pas admissibles : mensonge, tromperie, violence, vol… Finalement la plupart des lois peuvent très facilement être résumées à quelques principes simples, car la seule chose qu’amènent leur multiplicité et leur complexité est de rendre leur application plus ardue. C’est le principe du missile et de l’antimissile, du virus informatique et de l’antivirus. Car les lois législatives et la bureaucratie procédurière ne sont pas et ne seront jamais des lois mathématiques justes et vérifiables, et ne servent en définitive qu’à maintenir le Cheptel humain dans l’obscurantisme judiciaire. Les bandits professionnels de la finance, du politique ou de droit-commun ayant eux les moyens financiers et les réseaux pour soumettre un juge, un avocat véreux ou un journaleux merdeux qui trouveront une loi qui en contredit une autre, une « faille procédurière » ou le moyen de créer un « doute raisonnable ». La justice elle, la vraie est un sentiment humain qui existe profondément à l’intérieur de nous et qui n’a besoin d’aucune loi pour se manifester. R emise en liberté des caïds grenoblois Pour entrevoir l’absurdité procédurière bureaucratique d’un état dégénéré, prenons l’affaire des caïds grenoblois. Au mépris du bon sens le plus élémentaire et de tout sens de justice, on a mis à la poubelle des milliers d’heures de travail d’hommes et de femmes, des centaines de nuits blanches, leur enthousiasme, leur motivation. Tout cela uniquement pour satisfaire l’obscurantisme religieux légaliste : « La Cour justice, police & liberté de cassation vient de confirmer l’annulation de toute la procédure visant vingt-deux membres présumés du milieu grenoblois interpellés et mis en examen en décembre 2004. Quatre ans d’enquête sont donc réduits à néant, au grand dam des policiers qui s’étaient beaucoup investis dans ce dossier. Au départ, le juge d’instruction en charge du dossier n’avait été saisi par le parquet que d’une simple affaire d’extorsion de fonds. C’est en méconnaissance des limites de sa saisine que le juge d’instruction commettant un excès de pouvoir, et se saisissant lui-même de faits dont l’instruction ne lui était pas confiée, a prescrit ces investigations. Ce sont donc 25 000 pages de procès-verbaux et d’investigations diverses qui vont finir à la poubelle…». Je ne pense pas que tous les truands soient nécessairement des ordures, mais j’imagine mal un tribunal ordonner de reverser en ville toutes les ordures ramassées depuis 6 mois parce que la société de ramassage n’avait pas tous les permis nécessaires ! Dans un état laïque, on se serait dit : OK, je viens de finir de construire une maison de 200 m2 et je m’aperçois que l’architecte s’est planté de 2 cm dans la hauteur d’une porte, que vais-je faire ? •• Réponse A : Je fais venir les bulldozers, on rase tout, on refait les plans pile-poil et l’on recommence. Coût de l’opération : quelques millions d’euros et des mois de travail. •• Réponse B : Je prends une scie et j’enlève 2 cm à la porte. Coût de l’opération : 15 euros et 1 h de travail. Le bon sens est l’expression de la vie, la religiosité légaliste est l’expression d’une société en putréfaction ! Le parquet torpille la deuxième affaire du S entier Des chèques de fraude fiscale, de fausses factures, d’abus de biens sociaux, d’escroquerie à l’assurance, de détournements de dons… ou tout simplement volés étaient encaissés en espèces en Israël où la loi permet le blanchiment. Cette affaire dite du Sentier II – qui faisait suite à la première affaire du Sentier – fut instruite par une juge qui rédigea en 177 octobre 2003 une ordonnance de renvoi en correctionnelle : 148 mises en examen, dont 33 banquiers, 6 rabbins et un ancien procureur adjoint. La chambre d’instruction qui avait quelques « états d’âme » à poursuivre des grands noms de la finance franco-israélienne trouva un vague vice de forme, cassa l’ordonnance de renvoi, fit muter la juge un peu trop fouineuse et en nomma un nouveau plus apte à passer la serpillière sur le parquet de la génuflexion. À la fin, et c’est ça qui est bien pratique, les juges qui instruisent les « affaires sensibles » sont ceux des bonnes loges, partis ou temples… et qui ont compris ce qui était bon pour leur carrière. Bien sûr les milliards de francs volés de la plus grande escroquerie alors jamais commise en France ne furent jamais retrouvés, et le procès se perdit dans les méandres du temps. Un jugement du Tribunal de Grande instance de Paris de décembre 2008 blanchit totalement les banques par une pirouette sémantique fabuleuse. Grâce à des dons de clairvoyance exceptionnels, les juges purent affirmer que leurs amis banquiers n’avaient pas eu « connaissance de la fraude ni l’intention de la dissimuler », et que donc le délit de blanchiment n’était pas caractérisé. D’ailleurs et d’une manière générale, les banquiers ne sont pas au courant des milliards qui circulent dans leur banque… savais pas, no comprendido ! Par contre, pour les comptes des pedzouilles, des vauriens, des gagne-petit, des gueux, des sans-dents, des prolos, des puela-sueur, ils connaissent le moindre mouvement, provenance ou découvert au centime près… c’est curieux quand même, non ? Les chefs mafieux eux furent condamnés à quelques années de prison symboliques, malheureusement, étant en vacances en Israël, ils ne purent les purger… c’est ballot ! Devant la clémence de la justice et cette jurisprudence, d’autres « entrepreneurs » du même Sentier montèrent une nouvelle affaire dite « à la taxe carbone ». Profitant d’un flou juridique, plus de 5 milliards d’euros furent détournés sur le marché des droits d’émissions de CO2 en Europe. L’arnaque justice, police & liberté consistait à acheter des « droits à polluer » hors taxe via des sociétés créées à Hong Kong, en Écosse et en Israël puis de les revendre en TTC. Les 19,6 % de la TVA s’évaporant au passage sur des comptes à l’étranger. Le cerveau présumé de l’escroquerie préféra finalement se livrer à la police française, début 2014 à sa descente d’avion en provenance de Tel-Aviv. Il avait voulu aussi escroquer la mafia israélienne qui souhaitait lui parler de vive voix… Police La police, ou plutôt en France les polices (Police nationale, Gendarmerie, CRS, DCRI, KGB…) ont un rôle principal et des fonctions accessoires. Leur rôle principal est de maintenir le Cheptel humain captif et de protéger la grande criminalité de l’État profond. Accessoirement et à des fins spectaculaires, les polices régulent la petite et moyenne criminalité, mais pas trop, car elles participent au maintien de l’ordre moneycratique et à l’économie souterraine. Les gredins de cités sont de fait des auxiliaires de police qui servent à terroriser les populations locales, à jouer les casseurs dans les manifs, et à distribuer les drogues anesthésiantes. Tout comme les officines racialistes du pouvoir et les partis dits « d’extrême droite » véhiculent le même obscurantisme dont le but est de maintenir le peuple dans la peur de l’autre et la division. La plus grande peur des castes dominantes étant que le peuple réalise qu’il est un et puissant et sous l’emprise d’un petit groupe qui ne représente en tout et pour tout que quelques dizaines de milliers de possédants. Bien sûr pour maintenir dans l’esprit des masses bêlantes qu’il y aurait une police au service des citoyens, des millions d’euros sont dépensés chaque année en propagande télévisuelle. On appelle ça des « séries policières » où l’on voit de braves fonctionnaires de police au service de leurs concitoyens, chasser les méchants serial killers, les notables corrompus, 179 et arrêter les PDG des multinationales de la chimie qui polluent… Mais vous savez c’est une « fiction ». Dans le Réel, ces gens-là ne sont jamais vraiment inquiétés. Au mieux, ils auront quelques procès au cul, ils paieront quelques millions d’euros en avocats et seront acquittés. C’est eux qui font les lois et mettent en place les politiques qui nomment les juges, donc ils ne risquent pas grand-chose. Peut-être sur les milliers de crapules de la finance, 10 seront poursuivies, et sur ces 10, une sera condamnée. 1 sur des milliers, oui il faut bien aussi que ça fasse vrai, sinon les gens n’y croiraient plus. Le financier « fusible » passera 1 ou 2 ans en prison de luxe aménagée… ah oui, parce que là aussi les castes dominantes ont leur prison, on appelle cela « le quartier VIP ». Est-ce légal ? Non ! Est-ce républicain ? Non, mais ils n’en sont plus là ! Pourquoi croyez-vous que les fabricants de sodas dépensent des millions de dollars en pub pour faire croire que leur liquide marronatre sucré est « désaltérant » ? Parce qu’il ne l’est pas ! Pourquoi croyez-vous que les organes de propagande des castes dominantes vous bombardent de séries policières insipides aux scenarii éculés ? Dans le Réel, la police sert et protège la grande délinquance financière et politique, les réseaux de prostitution et pédophiles de luxe, les grands patrons de la grande distribution des stupéfiants légaux et illégaux… et régule avec l’aide de la magistrature, la petite délinquance. Celle qui permet de garder le peuple dans la peur et la crainte de l’autre, et qui finalement justifie l’existence de la bureaucratie policière. La plupart des petits délinquants ne sont jamais condamnés et quand ils le sont, la peine est sursitaire ou jamais appliquée. Ce qui en terme pédagogique signifie très clairement « nous vous invitons à continuer vos activités ». Dans une fédération humaine, il y a zéro tolérance pour la délinquance, car dans le Réel il n’y a pas de petite délinquance : les Citoyens et grands-Citoyens ont le droit d’être armés et de défendre leurs biens et leur honneur par tous moyens adéquats. Mais dans une fédération justice, police & liberté humaine, on ne devient pas et l’on ne reste pas Citoyen ou grand-Citoyen par le droit du sang ou du sol, mais on acquière ce statut consciemment par son mérite et son talent. La seule délinquance que traque vraiment la police est la moyenne délinquance (grand banditisme, meurtres, contrebande, escroqueries…) et la dissidence politique. La Police nationale devient de plus une police politique au service de la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur). Là encore, il est surprenant de voir la différence de traitement selon que vous soyez proclamé « fasciste » ou « antifasciste », que vous fassiez ou ne fassiez pas « parti des nôtres ». C’est très étrange, car il n’est écrit nulle part dans la Constitution française, que la police doive avoir des partis-pris politiques ou religieux. Ensuite, de façon toujours intéressante, comment reconnaît-on un groupuscule « fasciste » d’un groupuscule « antifasciste » ? Et bien, j’ai posé la question un jour à un « antifa# » et il m’a répondu que c’était un peu comme le bon et le mauvais chasseur : –– Quand des fachos voient un mec dans la rue qui a une sale gueule, ils l’insultent sale bougnoul, négro, on va te péter la gueule ! et ils lui pét’la geul ! Tandis qu’au contraire nous, les antifas, quand on voit un mec dans la rue, même s’il a une sale gueule, on discute d’abord : salop, facho, enculé ! et ensuite seulement on lui pét’la geul… –– Ah, oui… je vois effectivement, mais quelle est la différence fondamentale entre un fasciste et un antifasciste ? –– Ça n’a rien à voir ! Un fasciste c’est un enculé de sa race réactionnaire, tandis que nous en réaction à ça, on lui pét’la geul ! Toujours à 4 ou 5 contre 1, parce que ça peut-être dangereux un facho, y’en a même qui se défendent… –– Oui je vois, vous êtes en réaction aux réactionnaires… –– Et dis donc toi, avec tes insinuations d’intello, tu serais pas un peu fasciste ? Parce que nous les fachos… –– Oui, oui, je sais, vous leur « pét’la geul ! » 181 L es tarlouzes encagoulées Spéciale dédicace aux tarlouzes encagoulées… ISIS et là, GIGHaine, FART, gang des potiches et autres SWAT de PD*. Culturistes de l’agression légalisée aux muscles bien huilés, ils aiment à s’astiquer le chibron de la culasse en se contemplant dans le miroir de la justification. Dans tous les états du monde, à toutes les époques, chez les Romains, les Grecs, les Chinois, on trouve toujours des hommes de main et des sicaires pour faire le sale boulot du pouvoir. Avec notamment les fameux Ninjas japonais, popularisés de façon ridicule et grossière par le cinéma hollywoodien. Ces groupes d’intervention encagoulés se nomment entre eux « braqueurs », « combattants de Dieu », ou « forces spéciales ». Armés jusqu’aux dents, ils aiment agresser en traître des personnes souvent désarmées ou endormies, en se cachant le visage pour, disent-ils, ne pas être reconnus et « semer la terreur »… de là à dire qu’ils sont des « terroristes » ? Puis un jour, j’ai entendu l’interview d’un soldat israélien qui m’a bouleversé. Il expliquait que lorsqu’il partait en opération avec son unité dans les territoires palestiniens, il cachait son visage sous une cagoule, non pas pour ne pas être reconnu, non pas pour semer la terreur… mais parce qu’il avait honte de ce qu’il faisait. Cacher son visage, expliquait-il, c’était renoncer à son humanité, c’était dire « je n’ai plus visage humain », et dès lors je n’ai plus à me comporter comme un être humain. Ce qui permet à n’importe quelle bande de tarlouzes encagoulées, sous n’importe quel prétexte criminel ou judiciaire, anti terroriste ou islamiste d’avoir ce sentiment de toute-puissance si grisant que leur donne leur « permis de tuer ». Hommes de main au courage modéré, souvent à 10 contre un, on les entant hurler File-moi le blé ! ou Police, couchetoi ! ou Allahou akbar !… enfin on les entend hurler, leur peur et la justification de leur inhumanité qu’ils cachent mal derrière leur armure de superhéros et leur cagoule de tarlouze… Dans une société humaine, chaque personne ayant acquis * Special Weapons and Tactics of Police Department justice, police & liberté le rang de Citoyen par ses mérites a le droit de police et de faire respecter la loi. Les gardiens de la Paix sont au service du peuple et non plus à celui des castes dominantes. Ils n’ont plus à avoir honte de leurs actes, ni à se cacher derrière leur cagoule ou leur flingue pour relationner avec leurs frères humains ou pratiquer l’autodéfense immédiate et proportionnelle. Dans les pays d’Amérique du Sud où le peuple a encore un peu d’existence, lorsqu’un voleur se fait gauler par la foule, il est plus qu’heureux de voir arriver la police qui lui évitera de se faire lyncher. D roit à l ’ autodéfense et à l ’ honneur En France et dans la plupart des pays européens dégénérés, l’État totalitaire a fait de nous des petites « tantouzes castrées » terrorisées par la violence. On nous a dit depuis notre enfance qu’assassiner des millions de personnes par des procédés militaires c’était bien, ou tout au moins justifiable. Mais faire valoir son droit à l’autodéfense et à l’honneur était une attitude de fasciste d’extrême droite nauséabond, d’homophobe d’Al-Qaïda de la secte du Ku Klux Klan, de raciste néonazi sataniste antisémite, de xénophobe machiste complotiste réactionnaire caca-boudin… –– Ah bon, et si quelqu’un me pique mon portefeuille et me chie dessus, alors je… –– Alors tu fermes ta gueule et tu baisses les yeux : souviens-toi que tu n’es qu’une pauvre merde, si tu te rebelles quand un voleur t’agresse, un jour tu pourrais très bien te rebeller contre nous ! Passivité, soumission, renonciation à tes droits fondamentaux, telles sont nos lois ! Tu vas voter quand on te dit de voter, tu applaudis quand on te dit d’applaudir, et tu vas manifester quand on te dit de manifester ! Et puis souviens-toi, si tu interviens, tu risques de très gros ennuis judiciaires. Toi pauvre con, tu t’es fait voler ton argent de la semaine, mais en plus il va falloir que tu perdes une journée de travail pour refaire ta carte d’identité et tous tes 183 papiers… Mais les jeunes roumaines qui ont dévalisé une vingtaine de travailleurs et de touristes, elles, ne risquent rien. Même si elles sont arrêtées, elles rigolent, car elles savent que dans 24 h au plus tard, elles seront relâchées : trop cher, trop compliqué de les poursuivre. Leur souteneur esclavagiste les attendra à la sortie et les emmènera sur leur prochain « lieu de travail »… c’est aussi ça, la liberté du commerce européen ! Je ne jette pas la pierre aux policiers de terrain qui font ce qu’ils peuvent, c’est-à-dire pas grand-chose. Je ne jette pas la pierre à ces hordes de voleuses qui sont les actrices involontaires d’une politique réfléchie des castes dominantes. Mais je la jette aux politiques corrompus et cupides qui ont ouvert les frontières à la mondialisation des marchés en ignorant les peuples, passé des lois pour protéger les criminels et très peu les victimes, et font tout pour enlever la notion d’honneur à l’humain et le droit de le défendre pour en faire sciemment un Cheptel castré et soumis. Il est bon de comprendre que ce spectacle de voleuses amateurs – délibérément produit et libéralisé par les castes dominantes – n’est là que pour enfumer la réalité du vol organisé au plus haut niveau du pouvoir financier, justifier la colonisation policière de nos vies et maintenir les gens dans la crainte. Leur projet étant très clairement une société barbare et hyper-violente où le Cheptel humain sera gardé par des mercenaires en uniforme, dont la principale activité sera de défendre la gouvernance mondiale et ses sbires, les trafics financiers des castes dominantes et de mater toute dissidence aux moneycraties : •• 20 à 30 % du Cheptel humain sera affecté à la production et à la vente de biens et de nourriture. •• 20 à 30 % à nous endoctriner, divertir, surveiller, soigner… •• 20 à 30 % seront à la casse : toxicomanie, obésité, dépression, longues maladies incurables devant la télé ou Internet avant d’être internés… ou l’inverse ! •• 5 à 10 % auront quitté le système et vivront en marge. justice, police & liberté Si vous pensez qu’il s’agit d’une vision « négative » du monde, je vous invite à regarder la réalité des États-Unis avec la violence de leurs arrestations et de leurs prisons qui occasionnent des centaines de morts par mois, ils tirent d’abord et discutent ensuite ! On comprend très bien la relation au monde de l’Empire US quand on voit le comportement de sa police suivant leur « protocole » : faire coucher les suspects à terre sur le ventre, mains derrière le dos, les piétiner pour les menotter – même si le suspect est gisant le corps criblé de balles –, parfois leur brisant les côtes ou les asphyxiant, tout cela par pur plaisir de domination sadique et pour « sécuriser la situation ». En fait, cette méthode est non seulement humiliante, mais surtout dangereuse et inefficace pour l’arrestation d’un suspect. La douleur générée par ces pratiques de domination provoque nécessairement une réaction violente de la part de la personne agressée qui n’existerait pas autrement. Ceci étant, je suis bien conscient de la violence endémique de la société américaine et je comprends parfaitement que la police prenne le minimum de risques. Mais la vraie question à se poser, c’est comment en est-on arrivé là ? Les USA ont le plus fort taux de criminalité et la plus grande population carcérale au monde, avec 2,3 millions de prisonniers en 2014 (soit la population de Paris) et 5 millions sous contrôle judiciaire. En sachant qu’un détenu revient en moyenne à 120 $/jour, les prisons coutent donc 100 milliards et 740 millions de dollars par an aux contribuables américains ! Y’a pas de quoi s’étonner que les USA soient ruinés. Si l’on rajoute à cela les 80 millions de personnes classées comme « obèses » dont 10 à 20 millions de sévères qui sont ou vont devenir impotents, avec toutes les maladies cardiaques, veineuses, cancéreuses, diabétiques… que cela engendre et un coût estimé à plus de 150 milliards de dollars par an. Le diabète, de très loin la première pandémie mondiale est en train d’exploser aux USA. Maladie idéale pour les lobbies pharmaceutiques, car un client diabétique vit 185 longtemps en étant narcodépendant à leur insuline. Là aussi les riches blancs sont plutôt bien lotis, puisque la population carcérale et obèse sévère est composée de plus de 50 % d’Afro-américains pauvres, suivis par les Latinos… Il faut comprendre là aussi, que si le système judiciaire et l’obésité sont une plaie pour le peuple américain, ils sont tout bénef pour les castes dominantes. Conséquence directe et voulue des lobbies agroalimentaires, pharmaceutiques et de la grande distribution qui développent dès le plus jeune âge la narcodépendance au sucre, au sel, aux arômes artificiels et aux médicaments. Narcodépendance qui rapporte des milliards de dollars à ces mêmes lobbies et qui mène de façon exponentielle à la toxicomanie des drogues légales ou illégales. Dans de grandes villes comme Detroit, on peut voir des dizaines de milliers de SDF défoncés, errant comme des zombis dans une ville fantôme… pendant qu’une poignée de vieilles peaux se la bronzent devant leur piscine à Miami ou à L.A. en se branlant le glaoui sur leurs revenus boursiers. C’est aussi ça l’avenir que nous promettent les moneycraties, un monde de déchéance extrême pour la majorité du Cheptel et un royaume de jouissances matérielles pour un peuple d’élus, ne nous y trompons pas ! Liberté d’expression La « liberté d’expression totale » est un mythe créé et propagé par les sociétés totalitaires : dans toute société humaine ou animale, il y a des limites, des protocoles relationnels, la notion d’espace privé. Dans une fédération humaine, la liberté d’expression est un équilibre : absolue dans l’expression des idées philosophiques, religieuses, historiques, scientifiques, artistiques… très parcimonieuse et respectueuse lorsqu’on parle nominativement d’un être humain et de sa vie privée. Insulter quelqu’un, enculer sa mère la pute, ou venir faire caca sur son tapis est avant tout une agression ! justice, police & liberté Aussi contrairement à nos sociétés des Lumières, fascinées par « la liberté d’expression de leur pensée à elles », on s’intéressa plus à une vraie écologie relationnelle, où la pratique de l’écoute a autant d’importance que sa propre expression : honnêteté intellectuelle et argumentation étayée vont de pair avec un droit de réponse équitable et proportionnel. Dans une moneycratie, la liberté d’expression est garantie constitutionnellement… tant qu’on n’en fait pas usage ! Il faut bien comprendre que c’est là pour faire jolie, à des fins décoratives… sauf bien sûr pour les castes dominantes et leurs larbins, qui eux peuvent exprimer librement leur soif de pouvoir, leur soumission culturelle et trainer dans la boue tous les dissidents à la pensée arrangeante. Pourquoi en 2014 une grenouille de bénitier du transgressif, a-t-elle pu exposer librement son œuvre bouleversante – un plug anal avec du marron autour – sur la place publique ? Car il est fondamental que les fonctionnaires du néant rappellent au Cheptel humain, Tu l’as dans le cul ! Même la notion du beau, du bon goût, même ta pudeur et ton intégrité physique, nous appartiennent ! À propos de la censure, il est amusant de noter que tous les journaux français écrivent « librement » toutes sortes de ragots et calomnies sur des célébrités, font des citations tronquées et dénaturées de dissidents… mais perdent subitement tout esprit rebelle et critique lorsqu’il s’agit des castes dominantes et du pouvoir réel. Bon, il faut dire que les journaux et les régies publicitaires leur appartiennent… ça limite pas mal la marge de manœuvre, mais permet une grande créativité dans les pratiques fellatoires et le cirage de pompes ! Aussi, lorsqu’il s’agit de la corruption des castes dominantes, subitement, il faut raison garder, présumer innocent, des preuves en béton et le « vice de forme » est la norme. Le juge ne s’étant pas gratté le cul au moment de transmettre le dossier au procureur et l’article 246c alinéa 2 du code de procédure est formel : Lors donc capitoul oncque le cul grattus, icelui se hastera androit poursuivre moulte parties, à douleur et à pleurs. 187 Le pouvoir réel avance toujours sous faux drapeau et n’est pas aisé à débusquer. Tapis dans l’ombre, maquillé, déguisé, camouflé, tout en faux-semblant et prête-nom, comment le reconnaître ? Tout simplement à la violence de sa réaction lorsqu’on le désigne du doigt, c’est son point faible, la lumière du Réel lui est insupportable ! Vous pouvez dire impunément que tel politique est un fils de pute puisqu’il est là pour faire tampon, se prendre la haine du peuple en pleine gueule et protéger ses maîtres. Par contre, amusez-vous à donner les noms des castes qui le financent et l’ont mis en place… vous n’allez pas être déçu du voyage ! Mais les gens disent, vous exagérez, regardez, en France on ne muselle pas les journalistes et l’on ne brise pas les doigts des guitaristes ! D’abord c’est faux, il y a différentes méthodes pour museler ou briser quelqu’un et le plonger dans la terreur, ensuite, pour cette apparente permissivité on peut trouver 2 raisons principales : •• Les journalistes et artistes français jouissent d’une réelle liberté d’expression. •• Les journalistes et artistes français sont soumis comme des péteux à la pensée dominante et broutent à quatre pattes le foin médiatique prédigéré qu’on leur sert… Je vous laisse tirer votre propre conclusion, même si j’avoue avoir mon petit avis personnel sur la question ;-) Mais la censure est partout même et surtout lorsqu’on « donne la parole » aux lecteurs ou auditeurs. Si vous l’ignorez, toutes les interventions et tous les commentaires sont filtrés, censurés ou édités, pour qu’il ne reste plus que la bonne bouillie prédigérée et aseptisée de la pensée fast-food. Chose amusante, on pourrait penser que les médias « dissidents » qui se plaignent, à juste titre, d’être censurés et ostracisés pratiquent eux-mêmes une certaine liberté d’expression… eh bien que nenni ! Essayez de poster un commentaire sur un site comme Égalité et Réconciliation qui ne soit pas totalement dans leur ligne éditoriale (et je ne parle pas de propos tombant sous le coup de la loi ou d’attaques personnelles justice, police & liberté gratuites), la censure est encore plus féroce que sur Le Figaro ou Libération ! Pareil pour leurs articles de propagande qui utilisent les mêmes techniques de manipulation que celles du camp adverse. Mais disent-ils : ils contrôlent tous les médias mainstream, il est donc logique que nous gardions notre site pour notre propagande… Eh bien non camarade ! Si tu ouvres les commentaires, tu joues le jeu, sinon tu les fermes ! Si tu publies des courriers des lecteurs, tu ne mets pas que ceux qui branlent le chef. Si tu fais un travail journalistique, tu le fais honnêtement, sinon tu vas bosser à béhhhfmtv ! Car si aujourd’hui où tu n’as pas le pouvoir, tu pratiques la censure de tout ce qui ne rentre pas dans ton moule, imagine le jour où tu l’auras ? Car grosso modo, on peut diviser les militants politiques en 2 équipes : celle qui a le pouvoir et celle qui aimerait bien l’avoir, portant en cela, le même germe nocif de domination que ceux qui sont en place. Il suffit de regarder l’organisation de cette « dissidence », incapable d’imaginer un autre fonctionnement humain que celui pyramidal de la république, du fascisme, du communisme, du califat… et dont le projet de société se résume souvent à devenir calife à la place du calife. Enfin un peu d’humour pour terminer : L’article 24 sur la liberté de la presse, dite loi de 1881, définit et punit ainsi « l’injure raciste » : « Ceux qui auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, seront punis d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende… » Et c’est quoi le génocide républicain des cultures régionales, les invasions coloniales des « races inférieures » et les guerres mondiales du Kapital ? Ou ce chant de terroristes islamistes qui fait froid dans le dos : Allons enfants du Califat, le jour du Djihad est arrivé, Qu’un sang impur abreuve nos déserts… 189 – La Matrice est omniprésente. Elle est tout autour de nous, même ici, maintenant dans cette pièce… Tu peux la voir quand tu regardes par ta fenêtre, ou lorsque tu allumes la télévision. Tu ressens sa présence, quand tu vas au travail, quand tu vas à l’église, ou quand tu paies tes impôts. Elle est la réalité qu’on a plaquée sur tes yeux pour t’empêcher de voir le Réel. – Quel Réel ? – Le fait que tu es un esclave Néo. Comme tous les autres, tu es né enchaîné. Le monde est une prison où il n’y a ni espoir, ni saveur, ni odeur. Une prison pour ton esprit… Matrix – Dialogue entre Morpheus et Néo Industrie du divertissement du latin divertere « détourner ». Nous évitons les miroirs, parce qu’il est trop douloureux de regarder en face le visage de notre servitude. Pour rendre l’enfermement tolérable nous avons besoin de nous « divertir » de la douleur et de la terreur que suscite en nous la solitude de l’être. Pourtant dans cette solitude réside aussi la porte vers l’infinie béatitude… L’industrie du divertissement est devenue une énorme part du gâteau financier de ces 50 dernières années. D’une part, la production de nourriture et de biens de consommation est de plus en plus robotisée, délocalisée et demande de moins en moins de personnel. D’autre part, c’est aussi un formidable moyen de maintenir l’humain dans un état végétatif de non-pensée et de divertissement… mais de quoi souhaite-t-on nous détourner ? Pourquoi a-t-on si peur que l’humain se retrouve face à lui-même ? Son visage est-il devenu si difforme pour qu’il ne puisse se voir dans le miroir du Réel, sa souffrance est-elle si aiguë pour qu’elle ne puisse tolérer le silence ? En tous cas, les producteurs de drogues télévisuelles qui ne sont fondamentalement pas différents des producteurs de drogues chimiques légales ou illégales vendent aux personnes malades et affaiblies, leur petite dose de « paradis artificiel ». Les stratégies de manipulation des masses à travers les médias sont quasiment infinies dans leur forme, mais tournent dans leur principe autour d’une dizaine de stratégies qui méritent d’être connues de tout humain, pour justement les éluder : •• Occulter : la technique la plus simple, la moins onéreuse et la plus efficace : Ne pas parler d’un événement ou en omettre certaines parties, voire le nier, ne pas inviter telle personne ou la traiter avec mépris… c’est déjà 50 % de la manipulation des masses. divertir 191 •• Mettre en avant : l’inverse d’occulter, le simple fait de traiter un sujet, de mettre l’accent sur un point anodin ou d’inviter une personne et de la présenter avec déférence crédibilise le discours de la pire crapule politico-mafieuse. •• Réaction pavlovienne : Attraction / Répulsion émotionnelle, en endoctrinant le bétail humain dès le plus jeune âge, on peut très facilement déclencher par des mots clefs des réactions de peur ou d’attirance, ou associer un événement avec une personne sans aucun rapport : victoire sportive avec un politique ; attentat avec un dissident… •• Empêcher tout débat d’idées dans la raison et l’argumentation, en maintenant le débat dans la dualité gentil / vilain, invective / défensive et les attaques ad personam. •• Caricaturer et déformer grossièrement les idées dissidentes et les rendre bipolaires et ridicules. •• Poser une question dont l’énoncé est faux ou est un syllogisme approximatif afin de déséquilibrer l’interviewé et de rendre la réponse impossible en 2 minutes. Le fameux « Si ce que vous dites est vrai, alors comment vous expliquez… ? » •• Distraire l’attention : On regarde la main droite du prestidigitateur qui agite un foulard rouge pendant que sa main gauche nous fist-fucke la conscience. •• Zoomer sur les détails circonstanciels pour empêcher toute vision globale et saturer d’informations insignifiantes le réseau neuronal du Cheptel humain afin qu’il n’y ait plus d’espace suffisant pour la réflexion. •• Créer le vide pour imposer le plein : une situation de terreur, par exemple par un attentat sous faux drapeau ou en appâtant au gros, et l’on impose une solution dure, liberticide, répressive, mais nécessaire pour la sécurité de tous… •• Déguiser, diluer, différer : pour faire accepter une mesure inacceptable, on l’habille de beaux mots, et on l’applique progressivement en dilué. Par exemple, la légalisation de la pédophilie (pratique encore mal vue en France) sera industrie du divertissement présentée comme « la liberté pour tous ! » et passera par un vaselinage télévisuel et diverses petites lois anodines… Le but des employés à la propagande des castes dominantes qui possèdent les chaines de télé et les journaux est de maintenir le Cheptel humain dans l’obscurantisme et la terreur. Les méthodes finalement importent peu et évoluent à la demande. L’effet Koulechov & consorts Si l’on comprend ce qu’est l’effet Koulechov, on comprend qu’il n’y a pas vraiment d’information, qu’une image ne décrit pas la réalité, mais n’est fondamentalement que le support de la pensée de celui qui la présente. Au sens strict « l’effet Koulechov » est une expérience menée en 1921 en URSS par le professeur et réalisateur du même nom à l’Institut supérieur cinématographique d’État et qui a mis en évidence l’influence prédominante du montage sur l’interprétation subjective d’un film. On fit un gros plan inexpressif d’un acteur que l’on juxtaposa successivement avec 3 séquences : la première représentant une assiette de soupe, la seconde un cercueil et la dernière un enfant. On projeta ces 3 séquences devant des spectateurs non prévenus qui s’extasièrent devant le formidable jeu d’acteur qui savait si bien exprimer successivement la faim, la tristesse ou l’attendrissement paternel… à part qu’il s’agissait du même gros plan inexpressif et les sentiments n’étaient que ceux « projetés » par le spectateur. Et l’on ne parle ici que d’un film muet projeté de façon neutre. Si l’on étend l’effet Koulechov à l’ensemble des possibilités actuelles de montage et d’habillage d’un film ou reportage, on s’aperçoit rapidement qu’ils sont plus déterminants que les images elles-mêmes. N’importe quel monteur de cinéma vous expliquera l’importance capitale pour un film ou un dessin animé de l’habillage sonore, des commentaires et du découpage pour son impact émotionnel. Essayer de voir un dessin animé, un film d’action ou d’horreur sans le son… 193 La télévision ne produit rien d’autre qu’un flot continu de films de propagande, commentés, introduits, coupés, montés, habillés, avec des fonds musicaux pour promouvoir la pensée arrangeante. Par exemple, les employés aux écritures vont parler d’un « nouveau dérapage » pour citer une personne classée dissidente. Si je dis : Je peux manger des saucisses de Strasbourg, s’il n’y a vraiment rien d’autre à bouffer…, un lecteur de prompteur télévisé dira : Nouveau dérapage de Yan Marcus qui a encore tenu des propos nauséabonds en assimilant les habitants de Strasbourg à des saucisses… rappelant ainsi les heures les plus sombres de l’histoire. Le lecteur de prompteur impose ainsi une déformation négative au spectateur qui se dira : Quelle ordure ce Yan Marcus, manger des saucisses de Strasbourg… cannibale va ! Un journaleux est une sorte de corbeau, qui découpe des bribes d’informations ici et là pour créer sa propre histoire imaginaire et l’envoyer aux lecteurs : Il prend un extrait vidéo par là où l’on voit la femme et le frère se faire la bise, un autre extrait par ici où l’on voit 2 personnes de dos sortir d’un hôtel, met une musique, un commentaire Pris sur le fait ! et fait croire à-peu-près ce qu’il veut. Puisqu’il est journaliste, puisqu’il dit le vrai, puisque seuls les esprits malades et complotistes remettent en cause la pensée arrangeante de la Matrice, sa femme se fait donc baiser par son frère, quel enculé ce frère, ce dissident, ce suppôt de Satan, cet antisémite, ce chien d’infidèle, ce terroriste… Un autre exemple tiré d’un journal télévisé type : La vidéo confirme la violence des forces de l’ordre lors de l’expulsion des squatteurs. Une expulsion est en soit une violence, par contre lorsqu’on regarde la vidéo sans le son et sans l’effet Koulechov on voit surtout la violence physique des squatteurs qui gesticulent de façon ridicule devant les caméras tels des joueurs de foot cherchant le penalty. On voit même une femme se servir de son bébé comme bouclier, puisqu’il y a des caméras… et le t’es laid spectateur léguminal de dire : Illé méchan le force de lortre ! industrie du divertissement Capture d’écran du journal de propagande Le Parisien Il est intéressant d’analyser dans les journaux de propagande d’État la grossièreté des procédés de manipulation utilisés. Dans la capture d’écran ci-dessus – et s’il vous plaît, mettez en veilleuse quelques instants les réflexes pavloviens de « attraction/répulsion » qui vous ont été inoculés pendant des années – que remarque-ton ? •• L’inintérêt total du sujet quand on lit l’article : Une journaliste aurait été bousculée dans un mouvement de foule ? •• L’omission de « qui a déclenché la bousculade ? », les journalistes eux-mêmes ou le service d’ordre ? •• La présentation totalement partisane, exagérée, sans aucune preuve tangible, témoignage, photo… pourtant Il y avait des dizaines de photographes et de caméramans. Elle est des nôtres, donc c’est vrai ! •• La photographie n’a pas de rapport direct avec le sujet 195 de l’article « journaliste / bobo / service d’ordre ». •• Par contre les employés à la propagande ont choisi de publier une photographie d’un ancien leader lors d’un discours, bouche ouverte, l’air vindicatif… et le titre en gros juste au-dessus du visage « diabolique » : Une journaliste jetée à terre par le service d’ordre du FN. Donc quel est le message véhiculé ? •• Une information ? Une journaléche s’est fait gros bobo à son dodo, mais sincèrement, qui ça intéresse ? •• De la bonne grosse propagande ? Le diabolique FN jette à terre et piétine de pauvres femmes sans défense, les bolcheviques dévorent les enfants, et les gens qui défendent la liberté d’expression philosophique sont des antisémites qui construisent en cachette des fours crématoires… Est-ce que je partage les idées du FN ? Non. Est-ce que je suis pour la manipulation totalitaire des masses ? Non plus ! Capture d’écran du journal de propagande Le Parisien industrie du divertissement Au même moment sur une autre page du même journal, on peut voir le portrait d’un camélidé serein, un brave gars qui a beaucoup souffert, mais qui est resté digne. Il n’était pas au courant des magouilles de son parti et que les campagnes électorales coûtaient cher et qu’il fallait les payer. C’est une victime, d’ailleurs il va reprendre son métier de gentil avocat ! Les gens pensent que le journalisme de propagande c’est : Notre leader suprême a visité ce matin la nouvelle usine d’armement libre et démocratique qui permettra de résister à l’envahisseur impérialiste du grand capital. Oui c’est une forme de propagande, celle adaptée aux dictatures communistes, mais dans les dictatures républicaines on pêche un tout petit peu plus fin. Comme on ne contrôle pas toutes les sources d’informations, on utilise beaucoup la non-information et la désinformation couplées aux techniques du leurre, de l’enfumage et de la diversion pour véhiculer la propagande de la pensée unique et éviter toute expression raisonnable. Un journaliste laisse rarement la parole à ses invités plus de 1 ou 2 minutes d’affilée, et les harcèle de questions aussi stupides que futiles, afin qu’ils soient toujours sur la défensive et la justification et qu’ils ne puissent développer une analyse globale et pertinente des situations. La « sacralisation scientifique » fonctionne aussi très bien avec les petites gens, le « C’est écrit dans la Bible » des témoins de Jéhovah ou le « Ils l’ont dit à la télé » de ma grand-mère, preuve irréfutable de la véracité d’une information. On invite un employé à la propagande d’État que l’on présente comme « grand mamamouchi », expert international, professeur d’université et qui vous dit droit dans ses bottes : Le nuage radioactif, s’est arrêté aux frontières de la France ! Et le lobotomisé télévisuel de se dire : Ouf, heureusement sinon on aurait été tous irradié. . De fait, il y a des milliers de façons de déformer, travestir, amplifier, amputer, stériliser, trahir, polir, salir, modifier, estomper, mélanger, dénaturer, amalgamer, simplifier, 197 rewriter, éditer, spéculer, normaliser, recadrer, zoomer, dépecer, formater, broder, réchauffer, édulcorer… l’information. Mais le simple fait pour les mass médias de traiter un sujet ou de l’occulter, de donner la parole à telle personne mais pas à une autre, c’est déjà l’essentiel du travail de manipulation. C’est pour cela que tous les journaux du monde parlent systématiquement, hystériquement, névrotiquement, et ce tous les jours et à chaque édition, des intermittents du spectacle politique alors qu’ils n’intéressent plus personne et ne sont que les junkies impuissants de la morphine capitaliste. Terreur & Culpabilité Obscurantisme & Divertissement Mensondages & statistiques d’État On pourrait penser que sondages et statistiques seraient à même de véhiculer une forme de réalité concrète et nous donner des éléments d’analyse fiables. Mais de fait, c’est le contraire : les statistiques ne sont pas faites pour montrer la réalité du monde, mais pour la modeler et la travestir. Par exemple, quand les chiffres réels de la croissance ou de l’emploi deviennent trop catastrophiques, ils changent la méthode de calcul ou de présentation… ou les deux. C’est-àdire que vous jouez au poker avec des amis et au milieu de la partie le gars qui perd vous dit : Finalement, la carte la plus forte ce n’est pas l’as, mais le valet… et justement j’en ai une paire ! De même, les sondages ne sont pas conçus pour connaître les opinions des gens, mais pour les former ! Tout d’abord lorsqu’on vous dit que dans un sondage 40 % de Français sont pour… c’est tout simplement inexact. La bonne formulation serait : sur 1 000 personnes interrogées et assez connes pour répondre bénévolement à des entreprises crapuleuses qui gagnent des millions d’euros prélevés sur nos impôts, 40 % sont pour… ou en raccourci sur 1 000 cons, 40 % sont pour. Comme ce sont les mêmes cons qui vont aller se faire voter bien profondément, industrie du divertissement on pourrait penser que les sondages sont assez précis concernant les intentions de vote… ben pas du tout. Ils appliquent, ce qu’ils appellent des coefficients d’erreurs et de corrections basés sur les résultats passés. En d’autres termes, même là ils se gourent, ils savent qu’ils se gourent, et ils espèrent qu’ils se gourent comme la dernière fois… et vous facturez ça combien ? 250 000 € par horoscope ! Ah, quand même ! Donc pour résumer, les sondages produisent des résultats faux et souvent invérifiables. À part pour des élections, je peux vous sortir demain un sondage comme quoi je suis la personnalité préférée des Français ou que 40 % sont « globalement satisfaits » de mon action… ça ne veut rien dire, mais ça ne mange pas de pain ! Ensuite les techniques pour manipuler et forger l’opinion du Cheptel humain sont assez grossières et vont de pair avec les médias qui appartiennent aux mêmes lobbies. On en distingue 7 principales : 1• Le choix des sujets : Tout comme en propagande journalistique, le fait de traiter un sujet ou de l’ignorer est déjà un parti pris fondamental. 2• La formulation des questions : Êtes-vous pour la libération de la Syrie qui vit sous le joug d’un tyran sanguinaire par les gentils soldats français avec leurs gentilles bobombes ? n’aura probablement pas la même réponse que : Êtes-vous pour la création d’une guerre civile fratricide qui va plonger la Syrie dans le chaos et la famine, où des dizaines de milliers d’enfants et de femmes seront vendus et violés pendant que leurs frères et leurs maris s’entre-tueront ? 3• Le syndrome du mouton de Panurge : En diffusant largement les résultats d’un sondage, on influence grandement la majorité encore indécise et conditionne ses réponses (cf expérience d’Asch publiée en 1951). 4• Les réponses suggérées : Quand on vous dit par exemple « la personnalité préférée des Français », il s’agit en réalité 199 d’une des 10 personnalités préférées par l’institut de sondage qui a pondu la liste des 10 rampants parmi lesquels vous devez choisir… 5• La non-liberté de réponse : Si vous demandez Êtes-vous contre les homosexuels ? ou Trouvez-vous que les Mormons soient surreprésentés dans les médias ?, vous invitez implicitement le sondé à se soumettre à la morale d’État et s’il ne s’y soumet pas, il encourt 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende (article 225-1 du Code pénal). 6• La compétence du sondé : Êtes-vous pour la fusion froide ? Sous cette question d’apparence anodine se cache une question à laquelle quelques centaines de personnes en France peuvent répondre de façon avisée. En quoi l’avis de M. Glandu sur la question aurait un intérêt quelconque et mériterait d’être publié ? C’est ce que l’on nomme en chinois Noyer le poisson dans l’eau de l’ignorance. 7• L’interprétation des données brutes qui par définition est subjective et facilement manipulable par les mensondeurs… et ils ne s’en privent pas ! Les médias et les instituts de sondage appartiennent tous aux castes dominantes ne sont rien d’autre que des organes de standardisation et de manipulation de la pensée. Prenons l’exemple de l’Union européenne qui est du pain bénie pour les multinationales qui possèdent les journaux, les télévisions et les instituts de sondage et du pain noir pour les petites gens et les travailleurs qui constatent la catastrophe économique de la mondialisation dans le Réel. Comment continuer à piller les richesses des pays sans que les peuples se révoltent ? Dans une fédération humaine, les seuls sondages qui existent sont les référendums initiés par le peuple, et ils sont décisionnaires. Dans les moneycraties, seuls existent les sondages mirifiques de modelage de pensée. Permettez-moi ce conseil : Arrêtez de vous faire mettre, arrêtez de répondre à ces turluttes d’hurluberlu, invitez donc les sondeurs à aller se faire empapaouter chez les Grecs ! industrie du divertissement Propagande, journalisme & publicité Quelle différence entre propagande, journalisme et publicité ? La propagande c’est le journalisme des autres et la publicité est une propagande commerciale. Il n’y a de fait, dans les techniques et les moyens utilisés aucune différence notable, pas plus d’ailleurs que dans le cinéma, comme nous le verrons plus loin… Pourquoi pensez-vous que des grands groupes financiers ou hommes d’affaires qui licencient à tour de bras dans des entreprises qui sont bénéficiaires, achètent des journaux qui perdent de l’argent en sachant pertinemment qu’ils vont continuer à en perdre ? Un journaliste « d’investigation » de la télé française a la même déontologie et rigueur que le juge de l’affaire d’Outreau : Il n’instruit qu’à charge, ne donne pas la parole aux personnes qu’il doit lapider, ou alors manipule les questions et les réponses souvent tronquées et sorties de leur contexte et crée ainsi une sorte de photomontage qui doit correspondre à la ligne éditoriale préformatée de ses employeurs. Le cancre est là dans le petit écran, petit pédant de l’indigence, représentant de commerce du prêt-à-porter de l’onomatopée. « Dans sa grande majorité, le peuple se trouve dans une disposition et un état d’esprit à tel point féminins que ses opinions et ses actes sont déterminés beaucoup plus par l’impression produite sur ses sens que par la pure réflexion. Cette impression n’est pas compliquée, mais très simple et bornée. Ici il n’y a point de nuances, mais seulement la notion positive ou négative d’amour ou de haine, de droit ou de déni de justice, de vérité ou de mensonge ; il n’y a jamais de demi-sentiments. Aucune diversité ne doit, en aucun cas, modifier la teneur de ce qui fait l’objet de la propagande, mais doit toujours, en fin de compte, redire la même chose ». Adolphe Hitler. Depuis la nuit des temps, les gens de pouvoir savent que les conquêtes et la mise en servitude des peuples se font autant par la soumission de l’esprit que par celle du corps. Même s’il s’est beaucoup inspiré des bureaux de propagande de la 201 guerre de 14-18 (Wellington House britannique ou Commission Creel américaine…) on peut dire qu’Adolphe Hitler est un des pères fondateur du journalisme contemporain et de la publicité. Edward Bernays – neveu de Freud avec qui il partageait des origines juives et viennoises et un sens certain pour les affaires, fut aussi un des théoriciens modernes de la mise en esclavage psychique du Cheptel humain. Comme il l’expliquait en 1928 dans le 1er chapitre de son livre Propaganda – Organiser le chaos : « La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important en démocratie. Ceux qui manipulent ce mécanisme occulte de la société constituent le gouvernement invisible qui est le vrai pouvoir directeur du pays. Nous sommes gouvernés, nos esprits sont moulés, nos goûts sont forgés, nos idées suggérées, essentiellement par des hommes dont on n’a jamais entendu parler. » Dans les années vingt, l’American Tobacco Corporation cherchait à étendre son cheptel de toxicomanes nicotineux aux femmes. Avec l’aide des tapins d’Hollywood et du même Edward Bernays, elle fit des campagnes de pub pour la libération de la femme moderne et libre, enfin libérée : Elles allument des flambeaux pour la liberté disait le slogan montrant des femmes la clope au bec. Quelques décennies plus tard, libres et indépendantes certes, mais narcodépendantes et souvent cancéreuses, elles purent apprécier les bienfaits des flambeaux pour la liberté… ah, oui, c’est vrai, quand les moneycraties parlent de liberté, c’est souvent de « liberté de commerce et d’escroquerie organisée » dont il s’agit ! Mais rassurez-vous pas de manque à gagner, après que ces femmes enfin libres, indépendantes et cancéreuses aient pu acheter leurs doses de nicotine aux cartels tabacochimiques, elles purent allumer aussi librement des flambeaux pour la chimiothérapie… Un pays comme Israël – dont la survie dépend beaucoup de son « image à l’international » – a même un département propagande au sein du Mossad qui pilote quelque 5000 sayanim, personnalités influentes françaises, anglaises, industrie du divertissement américaines… de la politique, de l’industrie, de la science et des médias dont la fonction est de maintenir le goy dans un état de soumission et de culpabilité sioniste. Comprenez que si l’on peut vous vendre très cher de l’eau marronâtre sucrée qui donne soif pour vous « désaltérer », on peut vous vendre n’importe quoi ! Et comme l’écrivait fort justement Patrick Lelay, alors PDG de TF1 et grand maître maçon : « Nos émissions ont pour vocation de rendre le cerveau humain disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ». Le doute, pour une société totalitaire est la chose la plus terrifiante, comme un silence à l’antenne, imaginez une fourmi qui se mettrait à douter…. Le travail des employés à la propagande est d’émettre des borborygmes continus ayant une qualité soporifique suffisante, pour maintenir le téléspectateur dans son sommeil. On ne demande pas au bébé de comprendre le sens de la berceuse. J’ai pu constater cela de nombreuses fois en voyant des gens s’endormir devant la télé, mais se réveiller dès qu’on l’éteignait. La télévision n’est rien d’autre qu’une machine à nous maintenir dans la Matrice… Le plus pitoyable pour ces employés serviles qui aiment à s’appeler entre eux « journalistes » est d’essayer de justifier leur veulerie, et plus ils essayent, plus ils s’enfoncent, ça en est même affligeant. Ils expliquent à qui veut les entendre, qu’eux, ils ne crachent pas dans la soupe, avouant par là même que leur métier est de servir la soupe et de se partager les pourlifs. Ils sont tous employés directement ou indirectement par de grands groupes financiers qui régissent la vie économique et politique. Comment pourraient-ils avoir une liberté de critique quelconque de leur employeur ? Vous ne pouvez pas être critique gastronomique et en même temps servir la soupe chaque soir dans les restaurants que vous critiquez… Un journaliste debout est un journaliste au chômage. Restent les autres, à genoux, sous la table, serviles, veules… À titre 203 indicatif cette caste de bouffeur de culs, journalistico-collabo représente en tout et pour tout 20 à 30 000 personnes. Ils n’appartiennent pas vraiment aux castes dominantes, mais sont les kapos du système qui, pour leur lâcheté et leur silence, se palpent des salaires de 5 à 30 000 € mensuel, plus de nombreux avantages en nature (vacances de luxe, soirées privées, putes ou gigolos, habits de grands couturiers…). Dans une fédération humaine, il peut bien sûr y avoir une presse d’opinion politique, religieuse, philosophique… mais il est aussi important qu’il y ait une presse d’information financièrement et idéologiquement indépendante tendant vers la transparence, qui transmet des informations vérifiées ou qui mène des enquêtes en laissant le téléspectateur ou le lecteur se faire sa propre opinion. Dans cette optique un journaliste d’information peut aussi poser des questions pertinentes et impertinentes, mais il ne cherche ni à convaincre ni à vendre sa vision du monde. Rappelons tout de même qu’en 2015, les principaux titres de la presse nationale d’opinion (Libération, Le Figaro, Le Monde, Le Nouvel Observateur, L’Express, Le Point, Marianne…) appartiennent et sont gérés par la caste banco-sioniste et la confrérie du bâtiment. Mais de toute manière comme tout le monde le sait : Il n’y a pas de lobby banco-sioniste dans les médias, puisque nous avons interdit de publication, de télévision, de radio, de cinéma et de spectacle, tous ceux qui le prétendent ! Le monde de la publicité est aussi très largement aux mains de cette caste. Les 2 plus grandes agences en France : Bleustein-Blanchet Publicis, maintenant dirigé par Levy, qui fait entre autres des pubs pour l’armée israélienne, et la plus grande agence de pub européenne, TF1 Publicité, longtemps dirigée par Cohen (et maintenant Lelay fils). Levy & Cohen contrôlant la publicité, donc les médias, c’est tout à fait cohérent quand on sait que la pub est de loin le principal revenu d’un journal, d’une radio, d’une chaine de télévision… viennent ensuite les subventions de servilité au pouvoir et loin industrie du divertissement derrière la vente. Donc de fait, l’agence de publicité est l’employeur du journaliste, présentateur, starlette… celle qui, au bout du compte, signe le chèque en fin de mois, et qui dit : toi tu gicles, toi tu restes ! C’est sûr que ça force le respect ! Édition L’imprimerie déjà pratiquée par les Chinois au VIIe siècle (soit 800 ans avant Gutenberg !) fut un ras de marée pour la diffusion culturelle tout à fait comparable à l’avènement d’Internet et du numérique. La diffusion du savoir et des textes sacrés, censée apporter à l’Occident bien-être et bonheur, pour finalement n’apporter que spécialisation et frustration… Aujourd’hui un enfant de 12 ans a emmagasiné des millions de connaissances – pour la plupart totalement inutiles ou erronées –, et pourtant se retrouve dans un état d’ignorance et de cynisme profond. D’autres cultures comme l’Inde ou l’Afrique préférèrent la transmission orale, plus sure, plus précise, plus adaptée à l’humain. Jusqu’à leur colonisation par l’Occident et le chaos de la fureur capitaliste. Les maisons d’édition furent pendant longtemps les phares de la culture, publiant des ouvrages sur la base du talent ou du savoir ; œuvres de littérature ou de poésie, d’art ou de science, de religion ou de dissidence ; prenant des risques et prêtes à mouiller la chemise… aujourd’hui ces mêmes maisons, les chemises elles les repassent ! Devenues des coquilles creuses appartenant à des grands groupes financiers, elles publient des people insipides, des histoires de cul pathétiques, des scientifiques de la soumission (un diplôme d’État valide essentiellement sa soumission à la pensée d’État) ou des « philosophes » de la bienséance… La terreur pour les maisons d’édition serait que l’humain puisse exprimer le Réel, avec ses fautes de syntaxe, sa crudité, son sens commun… car le Réel est naïf, entier et parfois mal embouché ! Il est donc fondamental pour les employés 205 du divertissement imprimé que seul puissent être publiés les docteurs de la servilité, les romanciers du transgressif homologué, les conquistadors de bac à sable, et ceux qui ont une plume, qu’elle soit dans leur cul ou dans leur âme, qu’importe ! Notre société du spectacle est plus intéressée par l’emballage que le contenu. La beauté, le souffle du vivant la poésie… sont tenus à l’écart des sphères des rotatives. Par mimétisme médiocratique d’abord et puis aussi par lâcheté objective. Tout éditeur contrevenant à l’omerta de l’espace insécable originelle, se verra jeter une fatwa fasciste-antisémite-cruciverbiste et si ça ne suffit pas, donner des bastonnades judiciaires jusqu’à ce qu’il plie, qu’il se couche, qu’il rende gorge… qu’il soit enfin Charlie ! Liberté de la paresse ? Quand je dis : Il n’y a plus de journalistes en France, il n’y a que des employés à la propagande des castes dominantes, vous êtes en droit de penser, il exagère, c’est une caricature grossière ! Laissez-moi vous conter 3 histoires… A gression métro my tho On a été bombardé en juillet 2004 par toute la presse écrite, la radio et la télé d’un fait divers banal : « Une jeune femme a été attaquée vendredi matin vers 9h30 par un groupe de six jeunes gens âgés de 15 à 20 ans, dont certains étaient maghrébins, dans le RER D, entre Louvres et Sarcelles (Val-d’Oise).Les agresseurs lui ont arraché son sac à dos et l’ont fouillé. Trouvant une carte d’identité portant une adresse dans le XVIe arrondissement de Paris, ils ont lancé : « Dans le XVIe, il n’y a que des juifs ». Le groupe l’a alors violemment bousculée et insultée, lui coupant les cheveux, pour garder un souvenir, avant de lui tracer des croix gammées sur le ventre à l’aide d’un marqueur, le tout en présence d’autres voyageurs qui sont restés sans réagir. […] Le Président de la République Jacques Chirac et le ministre de l’Intérieur Dominique de Villepin ont fait part leur « émotion » après cette agression à caractère antisémite… » industrie du divertissement Cette affaire de simple vol avec violence – comme il y en a des centaines par jour dont on n’entend jamais parler – a donc suscité une vive émotion au plus haut niveau de l’État français… à part que, il n’y a rien eu ! Pas d’agression, pas de vol, pas d’insultes… juste la pure affabulation d’une personne perturbée mentalement. Le fait que cette affaire ait été surmédiatisée est assez banal dans un pays ségréga-sioniste comme la France. Une goya blanche qu’on aurait traitée de « sale pute catho » n’aurait pas fait 2 lignes dans la gazette du Coulommiers libéré, bon c’est ainsi… Donc dans le Réel, ce que l’on nomme en France des « journalistes indépendants » sont des lecteurs des dépêches du Ministère de l’Intérieur qui n’ont fait aucune enquête, aucun recoupement, aucun interview, ni même utilisé un gramme de bon sens. A ffaire C lément M éric versus E steban M orillo Ce qui n’était au départ qu’un dramatique fait divers qui a entrainé la mort d’un jeune est rapidement devenu grâce à la complicité de la meute de journalèches et de politiciens baveux, un mensonge d’État. Le fait lui-même est d’une triste banalité : un groupe de jeunes qui se battent et l’un d’eux qui reçoit un mauvais coup qui le fait chuter et entraine sa mort… c’est tragique, regrettable, mais quel maquereau putride peut mettre cette affaire au tapin de sa propagande personnelle ? Le lobby politico-médiatique le put. Les deux jeunes appartenaient à des groupes racialistes prônant la haine de l’autre et la violence comme mode de communication. Seulement voilà, l’un était prolo (ça déjà c’est louche…), agent de sécurité de bonne constitution physique et l’autre était fils de bobos faisant une école de bobo parisien (ça c’est bien) et de constitution fragile. D’après les témoignages concordants des vigiles du magasin où ils se sont croisés, le groupe de jeunes staliniens voulait en découdre avec les skinheads, et les aurait attendus dehors. Confrontation qui conduisit au baston et à la mort du jeune Clément. Évidemment, l’inverse n’aurait pas fait 3 lignes dans la presse, et les aboyeurs degoch auraient 207 trouvé la mort d’un skin tout au plus regrettable, « mais après tout, c’est quand même lui qui l’a cherché ! » D’après l’autopsie : « Les lésions traumatiques, que ce soit le coup porté au visage ou la chute à terre sans retenue sont directement responsables de l’hémorragie méningée ». Dans une société humaine, on aurait porté le deuil avec respect, laissé les enquêteurs faire leur travail et essayé de comprendre ce qui s’était passé. Mais dans notre société spectaculaire, il fallait les voir à la curée chaude, tous les p’tits bras du pouvoir, les Mélenfions, les Autaines, les Besace à nonos, degoch, dedroit, ded’su, ded’sou, de partout… tous ces téteurs fous de la pensée arrangeante, tous ces racleurs de fond de cocote médiatique, il fallait les voir sucer avec délectation leur cuillère merdeuse… C’est parfois gênant le Réel, alors il faut le rewriter, retoucher les photos, éditer les vidéos, c’est quand même la base de tout bon système stalinien… Pourtant si l’on y réfléchit un peu, cette tragédie est une illustration presque parfaite de la nature mensongère et fratricide de la société du spectacle. Clément et Estéban étaient des adolescents un peu naïfs, mais fondamentalement intègres que tout rapprochait dans le Réel, mais que le système a programmé pour en faire des ennemis imaginaires. Tout comme les gendarmettes du Var tragiquement décédées dans leur fonction, Clément n’aura pas eu le temps de comprendre qu’on lui avait menti depuis sa plus tendre enfance. L’Autre, l’Arabe, le Skin, l’Africain, le Rom, le Frontiste… ne sont pas des êtres maléfiques, ils sont nos frères humains et si au lieu de se battre entre nous on s’unissait contre ceux qui nous possèdent et nous manipulent, on se rendrait compte de notre immense pouvoir. D’où la nécessité absolue pour les castes dominantes de maintenir son Cheptel dans la division et la haine de l’autre… Ce sont nos peurs et notre mystification qui nous divisent et nous affaiblissent. J’espère au moins qu’Esteban lui, aura le temps de le comprendre… industrie du divertissement L apidation de D ieudonné L’affaire dite Dieudonné, du nom d’un hérétique à qui l’on reprochait des propos blasphématoires sur la religion Shoahiste fut pour beaucoup une formidable prise de conscience du home jacking du lobby banco-sioniste sur la maison État. Je ne jugerais pas ici de la valeur humoristique ou de la teneur blasphématoire supposée ou réelle du spectacle de cet humoriste. Je ne défends pas non plus le négociant en provocations, ni ses attaques ad personam rectales. Non, ce qui fut intéressant à observer, c’est la panique d’un état et de ses journalèches habitués à n’avoir devant eux que du dissident télégénique à moumoute, du nègre Banania au sourire soumis, et du Tartarin de ta race con comme un balaie… Aussi n’ont-ils rien compris quand ils ont vu pour la première fois un Breton Bantou fier et entier refuser de se coucher au 2e round comme une de bouse devant les maîtres du spectacle banco-sioniste. On glissera tel un pet sur la toile cirée sur les carabistouilles de l’État français pour faire taire le manant. La plus pathétique étant certainement l’ordonnance du Conseil des tas qui va entériner la fatwa d’un garde-barrière israélien avec un jugement rendu avant que l’audience n’eût lieu et en postdatant sa publication. Ce qui est une falsification grossière de documents et en contradiction totale avec tous les principes de la justice républicaine, nous rappelant au passage que le « droit républicain » ne s’applique qu’aux « frères républicains » et pas aux manants. Plus intéressant encore est le contenu de ladite fatwa du 9 janvier 2014 qui interdira le spectacle pour, je cite : « Atteinte à la dignité de la personne humaine ». Là j’avoue qu’on atteint des sommets, c’est précis, clair et ça ne laisse que très peu de marge d’interprétation… et pourquoi pas, parce qu’il est vilain ? Ça c’est bien aussi ! Dans un spectacle hilarant qui lui a valu des affiches tapissées partout dans le métro et d’être invité sur tous les plateaux télé, le jeune Michel (qui se fit connaître en montrant 209 son cul à la télé) disait : « Non franchement les filles, est-ce que nous on vous demande de nous sucer quand on pisse ? Y’a une autre question que je me pose. Vous vous faites poser des piercings, vous vous faites tatouer, liposucer, on vous met des implants mammaires, vous êtes tout le temps en train de vous faire charcuter et vous voulez pas qu’on vous encule parce que soit-disant ça fait mal ! » Est-ce une « atteinte à la dignité de la personne humaine » ? Mais non, pas du tout, c’est de l’humour… et j’ajouterais de l’humour hilarant avec de vrais morceaux de drôlerie dedans. Est-ce que réunir 10 cagoles et 5 cassos sur une île pour une « t’es laid réalité » et leur faire bouffer des excréments, trahir leurs amis et baiser la femme de leur voisin pour du fric est une « atteinte à la dignité de la personne humaine » ? Pas du tout, c’est un jeu bon enfant qui rapporte beaucoup d’argent à la chaîne… donc très digne ! Certains maires firent interdire le spectacle de Dieudonné à la demande d’El Caudillo pour « trouble à l’ordre public ». Là encore on peut se demander : est-ce qu’un match de football qui fait déplacer 3 compagnies de CRS – avec des supporteurs qui occasionnent des millions d’euros de dégâts et laissent des dizaines de blessés sur le carreau – est un « trouble à l’ordre public » ? Que nenni ! Tout au plus une réunion de potaches (à la tomate) un peu virile et sportive ! Est-ce qu’un entrepreneur de l’humour provocateur – dont les spectacles n’ont jamais occasionné le moindre dégât – est un trouble à l’ordre public ? Oui, il l’est ! Parce qu’il est vilain… na ! Si un jour des historiens se penchent sur cette affaire, ils se demanderont certainement comment le peuple français a pu avaler une couleuvre aussi énorme d’un état reniant les fondations sur lesquelles il fut bâti : séparation de l’Église et de l’État (ou dans le cas présent, du Shoahisme et de l’État), et indépendance de l’ordre administratif et de l’ordre judiciaire. Mais quand le bateau coule, il n’y a plus trop de compartiments étanches, c’est d’ailleurs à cela qu’on se rend compte qu’il coule… industrie du divertissement L’Art Nak Les castes dominantes régulent bien sûr le marché de l’art, comme elles régulent les marchés financiers. Car l’art est devenu surtout et avant tout un marché, comme on vend du vent ou des vol-au-vent, on vend de l’art. Il suffit pour cela de contrôler : •• Les critiques et journalistes (donc les journaux) •• Les galeries d’art (donc de les posséder) •• Les musées (donc de financer les politiques qui attribuent les budgets et nomment les directeurs des musées) L’on peut ainsi faire un montage artistique frauduleux assez proche d’un système de Ponzi et contrôler le marché de l’art et 95 % des artistes. Les galeries du lobby de l’art exposent tel ou tel commis soumis, leurs journaux en font des critiques dithyrambiques (ce qui fait monter sa côte), quelques membres du lobby de l’art achètent ses œuvres, parfois la galerie ellemême, créant ainsi un effet de dumping. Enfin les employés à la culture des tas achètent pour leurs musées les œuvres de l’artiste soumis, ce qui fait exploser sa côte et cimente sa notoriété. La pompe est amorcée, les appâts sont jetés, il ne reste plus qu’à attendre le nouveau riche, le pigeon collectionneur et tous les membres du lobby de l’art vont se gaver. Car aujourd’hui la notion même « d’œuvre d’art » est remplacée par celle d’objet marketing et la cote de « l’artriste » est directement liée à sa soumission aux réseaux idéologiques dominants. Il restera toujours, comme chez les journalistes ou acteurs, quelques artistes debout et intègres, des fous, ou des irréductibles pauvres et inconnus qui créeront une œuvre méritante. Mais vous l’aurez compris, un « artriste contemporain » est d’abord et avant tout un lèche-cul du pouvoir à la langue bien pendue, mais attention… un lèche-cul outrageusement rebelle et transgressif ! Demander aujourd’hui à un peintre s’il sait préparer ses peintures ou à un sculpteur travailler le bois et la pierre est presque une insulte. Dire de la musique « contemporaine », 211 qu’elle est fausse et prétentieuse est une apostasie : Oh bien sûr, il faut être initié pour comprendre ! Eh bien non ! Le chant des oiseaux, des baleines ou le silence sidéral font vibrer en l’humain la corde de l’Harmonie universelle, tout comme le souffle du vent balaie le doute du rêveur. C’est pour cela que l’on peut tomber en émoi devant une calligraphie chinoise dont on ne comprend pas un traître mot, ou que l’on peut vibrer dès le premier instant au son du didgeridoo… Par contre il nous faudra des heures d’explications ardues pour tenter de justifier la dissonance malsaine de musiques cacophoniques, ou pour comprendre l’exposition Papiers cul usagés au Grand Palais, où l’artiste nous renvoie aux rites fondateurs de l’eschatologie de l’éphémère. La matière enfin libérée prend forme et fait cale dans cette apocacatastase. Bien sûr que l’art Nak est d’abord et avant tout une négation de l’humain visant à annihiler son rapport à l’Harmonie universelle et au Beau sacral, pour le maintenir dans un déballage de soldes permanentes et un fétichisme de la marchandise, abscons… comme ses pieds ! Spectacle vivant & variétés L umoure Lumouriste de divertissement est à la société ce que la vaseline est à la sodomie. Il permet chez le spectateur la pénétration en profondeur de l’état de servitude et l’acceptation de sa médiocrité. Car si lumouriste d’État est veule, s’il rampe devant le pouvoir, tout comme l’artriste, il peut aussi être très politisé et dénoncer le méchant régime nord-coréen ou le vilain FN… est vilain FN ! Voire pour les plus extrémistes, vilipender la pêche à la baleine et la déforestation amazonienne… Il a des couilles et un cœur gros comme ça lumouriste ! Au départ, les fous du roi avaient un regard lucide et impertinent sur le monde, en décalage avec le pouvoir. Aujourd’hui industrie du divertissement 99 % des lumouristes sont de degoch et pour le « mariage partouze ». Les Molière, Chaplin, Dac, Reiser, Coluche, Desproges, Monthy python, Carlin, Dieudo, Astier… sont les « philosophes du bon sens », donc souvent en dissidence de la pensée arrangeante du monde spectaculaire… Ensuite, il y a l’école du Sentier (pas très lumineux) et du Camel Collabo Club qui représente plus de 80 % des comiques troupiers français, spécialistes du pet sur scène et du stand-up : L’aut’ jour, j’sors d’chez moi et je rencontre une meuf qui m’dit : Alors la frite ? Ch’lui réponds : Oui, la frite équatoriale ! Mort de rire, LOL, NDLR, ;-) Il est amusant de noter que nombre de ces employés du transgressif conventionné font aussi de la pub pour les grandes banques ou compagnies d’assurances. Même en étant con comme un balai, on a une petite idée de ce qu’est une grande banque ou une compagnie d’assurances et qui elles acculent. De là à penser que nos comiques troupiers sont de fieffés acculés… Le monde du showbiz t’expliquera que c’est normal, qu’on ne pas donner à réfléchir et faire rire en même temps. C’est bizarre, y’a des tas de gens qui me font rire comme Pierre Desproges et qui disent des choses qui ont aussi du sens : L’ennemi est bête : il croit que l’ennemi c’est nous, alors que l’ennemi c’est lui ! Ou encore : Les animaux sont moins intolérants que nous : un cochon affamé mangera du musulman… Le chanteur de K araoké Dans la bouillie médiatique et soporifique servie aux masses bêlantes, le rôle du chanteur de karaoké est de maintenir le patient dans un état de léthargie en émettant des sons codés et sans arêtes. Comme le bébé qui dort sereinement tant qu’il entend la voix de sa mère, le Cheptel humain a besoin d’être rassuré dans les salles de traite ou les allées de l’abattoir par des comptines et des fadaises : Tu n’es plus là depuis que tu es parti, ou Tu es le seul que j’ai tant cherché avant que de t’avoir trouvé, oh bébé. Les employés au chantage ont dans leurs modulations vocales la sincérité d’une vendeuse 213 de chaussures qui n’a plus de 41 en boutique mais qui t’affirme que son 40 taille grand… Tout est convenu et prévisible dans l’industrie du divertissement musical, encore nommé « chanson ». Les rimes sont prévisibles, si prévisibles, Baby don’t go, I love You so et les quelques rythmes militaro-techno-rock qui constituent la panoplie du variétiste rock et du technoïste ne sont pas très variés, Poum, tcha ka poum, poum, et font pâle figure devant la riche mélopée rythmique d’un joueur de tablas indien ou d’un batteur de jazz inspiré. Tout comme ces rockeurs rebelles qui tentent de masquer la pauvreté de leur inspiration par une saturation pavlovienne et une tonne de décibels sachant, que leur soupe en brique servira probablement de musique de fond à une pub de lessive… Je ne parle même pas des franchisés français de la gamme de produits rapeux et hipopeux US (gros & demi-gros) : gros culs, grosses bagnoles, gros son et gros fric. Le fait que les chaînes de ces hommes et femmes d’affaires soient en or pourrait laisser croire qu’ils ne sont plus les esclaves de l’industrie du divertissement… mais ils se trompent, simplement ils sont des esclaves pétés de tunes ! De grands penseurs comme Akhetekon expriment très bien le sens du combat de ces rebelles du rap : « Je ne suis pas un altermondialiste, ni un communiste, je suis pour un capitalisme juste… » et moi je suis pour une traite des Nègres équitable et conviviale et des génocides bon enfant ! On comprend dès lors pourquoi le pouvoir déroule un tapis de dollars à ces collabeurs et négro-traitres, pas pour leur petit talent de pousseur de chansonnette, mais bien pour leur soumission à leurs maîtres marchands et pour leur inculture politique totale, parfaite pour sprayer les quartiers de daube et dope soporifiques. Il y a bien quelques tchatcheurs du Sud dans la tradition des joutes trouvères qui ont acclimaté le flot au verbe occitan et français, humanisé le son avec des instruments acoustiques et dont souvent les textes aussi s’émancipent. Écoutez Massilia Sound System, Pauvre de nous ou Les Fabulous Troubadors, Duel de sans-pareils… on est très loin de industrie du divertissement Les flics sont des enculés, ils m’empêchent de dealer. Très clairement aujourd’hui des Ferré, Brassens, Brel… n’auraient que très peu de chance d’exister. Remplacés par ces chanteurs de karaoké, mignons, bronzés et propres sur eux… ah oui, et puis surtout soumis ! D’abord soumis à l’Empire US dont ils doivent reprendre les chansons insipides en anglais, langue qu’ils ne parlent pas et se contentent donc de singer comme la technique vocale grossière, le mixage surcompressé et surmasterisé. Et puis soumis à leur maison de disque, à leur producteur, à leur manageur, soumis à leur attaché de presse, aux journalistes, aux photographes, aux magasines, aux présentateurs télé, aux radios, soumis à la morale d’État et à leur public sans qui ils ne seraient rien… À moins qu’ils ne soient vraiment rien, à moins qu’ils soient conscients d’être aussi grassement payés, non pour les banalités qu’ils perroquent, mais bien pour les choses essentielles qu’ils taisent ? Cinéma & télévision Les productions cinématographiques aux coûts de plus en plus pharaoniques servent à formater le comportement du Cheptel et à dissiper la pression de la cocotte minute sociale. Dans les films de propagande, on voit toujours les gentils gagner et les méchants perdre… évidemment dans la réalité c’est un peu différent. Agissant au nom de Dieu, de son pays ou d’une cause juste, chacun pense qu’il est le gentil et l’autre en face le méchant. Pourtant, dans la grande majorité des cas, on le sait bien, bêtise, force de destruction militaire et pouvoir financier triomphent… alors pourquoi cette supercherie grotesque ? Comme dans toute société primitive, ce rituel d’exorcisme permet au peuple de supporter ce qui n’est plus supportable. De s’imaginer valeureux humain triomphant pour une juste cause, quand il n’est plus qu’objet marchand couard rampant pour ses croquettes. Tuons, 215 puisqu’au cinéma les jolies bobombes ne tuent que les méchants et épargnent les gentils, à qui il suffit de courir en tenant par la main l’héroïne pour échapper aux explosions… C inéma judéo - hollywoodien Il est très facile de manipuler le Cheptel humain par l’émotionnel et les sophismes, mais beaucoup moins par la raison et la connaissance ! Donc pour arriver à leurs fins, les productions hollywoodiennes sont totalement improbables, irréalistes et incohérentes, basées sur l’erroné, le cliché et l’amalgame. Les moneycraties ne peuvent perdurer que dans le mensonge et le rêve collectif, dès lors, ce n’est pas de façon fortuite ou ludique que les scénarios, dialogues, personnages, musiques, bruitages… reposent uniquement sur les tensions émotionnelles et les réflexes pavloviens. Cette stupidité est là pour formater le cerveau humain à la non-réflexion et le préparer à la perfusion des infomensonges et des manipulations de l’insignifiance que lui serviront toute sa vie les médias. Par exemple, pendant le génocide palestinien ou syrien : Oui, on assassine bien un peu des enfants dans des écoles et des hôpitaux, mais c’est parce qu’il y a peut-être des méchants bougnouli-terroristes avec eux. Et 95 % de la population lobotomisée par le substrat cinématographique va gober ça, plus ou moins facilement. Intelligence, raisonnement, sens commun, poses ou silences propices à la réflexion doivent être bannis du champ de la caméra, pour ne garder que la pommade lubrifiante et anesthésiante propice au viol cérébral du Cheptel… Les dialogues aussi sont poignants et d’une force… j’en ai les larmes aux yeux ! –– Oh toi, ma fille, ma bataille, je ne me suis jamais occupé de toi pendant 15 ans, mais tu es tout pour moi, car tu es le sperme de mes couilles ! –– Oh oui, mon papounet chéri, qu’importe que nous détruisions la planète et assassinions des milliers d’êtres humains tous les jours ? Mon trou de balle, ton trou de balle, c’est ça qui est important ! industrie du divertissement –– Je t’apprendrai à jouer au base-ball et puis on mangera des saucisses grillées en buvant de la bière… et puis ensuite, lorsque les niakoué-extra-terrestres t’auront enlevé, je devrais choisir entre ta vie ou la vie de la terre entière, que les méchants terroristes menaceront de détruire… Le héros du cinéma hollywoodien ne doute jamais de sa connerie, c’est sa force… entre la vie de sa progéniture ou la terre entière, il a vite fait son choix ! Personnellement je douterais un peu, sachant que si toute la terre explose, même toi mon enfant, le sang de mon sang, le bon jus de la treille à pépère, tu risques fort d’exploser aussi… Mais apparemment, ces déductions cartésiennes dépasseraient les capacités cognitives du spectateur moyen, abruti par des décennies de séries et de jeux télévisés. Mais il arrive quand même à comprendre le même scénario qu’il revoit depuis 50 ans. Y’a un fil rouge et un fil bleu qui alimentent le détonateur de la bombe atomique… lequel faut-il couper ? Quel suspense ! Dès lors, il est tout à fait logique qu’Hollywood ait viré ou ostracisé les meilleurs auteurs et cinéastes, les Chaplin, Welles, Kubrick, Linch… qui faisaient des histoires bien trop réalistes et humaines : on ne savait pas qui était le gentil et qui était le méchant. Pour ne garder que les médiocres, les besogneux, les lisses, les collabos, les bons américains, les soumis au final cut… Et quand Hollywood accueille des cinéastes comme Fritz Lang qui a réalisé des chefs-d’œuvre comme Metropolis ou M le Maudit, c’est pour l’employer à une production beaucoup plus formatée et lisse. Aujourd’hui, à part des niaiseries qui s’exportent très mal, et des thrillers dont la mécanique éculée a fini par lasser, les producteurs utilisent toujours les mêmes sornettes bourr’moi’lmou pour le formatage des masses : •• Le mythe du gars qui part de rien et qui à force de volonté et de travail réalise ses rêves et devient « le meilleur »… le meilleur en quoi, on ne précise jamais ! Dans son art, la farce mondaine, la joie intérieure… ? Dans une société où 217 tout repose sur l’appartenance à des castes et sa soumission aux lobbies, il est fondamental que le Cheptel humain croie toujours au « rêve américain » et au mérite individuel. •• Des séries de FBICSI sponsorisées par la NSA et les marchands d’armes, où les gentils enquêteurs passent leur temps à boire du café en fliquant nos vies sur Internet, puis vont sortir leur membre d’acier en défonçant les portes de nos maisons pour traquer les méchants pédo-terrorristes-zombies. Le viol de notre vie privée, l’état policier et la laisse cybernétique, c’est pour notre bien ! •• Des films basés sur l’hyperviolence totalitaire « justifiée » qui préparent la future chair à canon humaine, à tuer et à être tuée sans aucun état d’âme, persuadée qu’elle est l’incarnation du bien, puisque l’autre, le bougnouli-kafir-extraterrestre est l’incarnation du mal qui veut envahir l’Amérique. Super-héros « élu », brave, vaillant, n’hésitant pas à se battre à main nue seul contre dix, quand dans la réalité le mercenaire américain caché derrière son fusil à lunette ou son joystick tue comme un pleutre quelques agriculteurs locaux sous-armés. Donc ultimement le cinéma américain est un cinéma de déshumanisation, préparant au génocide de la 3e Guerre mondiale et aux catastrophes écologiques programmées, puisque l’Américain est profondément bon, puisque Dieu bénit l’Amérique et chie sur le reste du monde… C inéma d ’A sie Le cinéma chinois n’est guère mieux sur le fond, même si la forme est parfois sublime, avec ses superhéros taoïstes ou shaolin qui volent dans les airs et foutent tout seuls la pâtée à 50 quidams. On se demande où étaient passés tous ces grands maîtres de Kung-fu lorsqu’en 1860 les 6 000 soldats anglais et français prirent d’assaut le pont de Pa-li-kao. Dernier obstacle sur la route de Pékin, le pont était défendu par des dizaines de milliers de soldats de l’armée chinoise, et à part leur défense qui vola en éclats et les Occidentaux qui industrie du divertissement leur volèrent dans les plumes, pas un seul vol de superhéros ne fut enregistré ce jour-là ! Quelques canonnades et quelques milliers de glandus blancos pour envahir l’Empire du Milieu, c’est pas glorieux, glorieux, et l’on comprend dès lors que le cinéma chinois dépense autant d’énergie pour réécrire une histoire falsifiée du pays. La mise en images, grossièrement adaptée des classiques de la littérature chinoise, des Trois Royaumes à Confucius, avec des super héros sans besoin physique et avec le plus profond mépris pour la vie humaine, montre aussi la barbarie sociale et la violence du capitalisme d’État chinois, loin, très loin, de la mansuétude et du pacifisme inhérents au bouddhisme et au taoïsme authentiques… Le cinéma japonais quant à lui, par sa beauté formelle, la perfection de ses cadrages, l’approche naturaliste du monde, la noirceur de ses héros, et ses unhappy end fut, à mon sens, le plus intègre et le plus réussis artistiquement… mais il y a toute une vraie culture à accepter pour pouvoir l’apprécier pleinement. Dénaturé par la Nouvelle vague et le Western spaghetti, pollué de l’intérieur par la sous-culture Manga et Hentaï, le cinéma japonais a été réduit à la bouillie mondialiste pour ados que l’on connaît. Nous rappelant au passage que le mondialisme culturel n’est absolument pas l’apport des différentes cultures entre elles, ni leur mélange, mais leur annihilation et leur remplacement par la bouillie prédigérée et fade de l’industrie du divertissement banco-sioniste. Le cinéma indien est techniquement le plus grand producteur de films au monde, mais aussi une machine à maintenir un peuple dans un état de soumission et de pauvreté intellectuelle résiduels. Pour l’Indien, le cinéma est une des rares réalités heureuses qu’il peut se payer pour 30 roupies (0,45€). Ce ne sont que clichés sur clichés – finalement pas pires que ceux du cinéma judéo-hollywoodien – en un mix de scènes de combats mal chorégraphiées et pompées au cinéma chinois, et de danses bien chorégraphiées sur des rythmes groovy, entrecoupées de pleurnicheries hindouisantes. C’est 219 un pays où les spectateurs hurlent quand le méchant apparaît à l’écran et applaudissent quand il meurt, et où certains acteurs sont vénérés comme des divinités avec des autels élevés en leur nom. Bollywood se paie maintenant des tournages en Europe, fricote avec Hollywood et copie les clips musicaux occidentaux aussi banalement transgressifs que convenus, bien loin des grandes épopées du Ramayana et du Mahâbhârata de son début. Satyajit Ray doit se retourner dans son salon de musique… C inéma français Et puis en France on a le cinéma troudebaliste degoch avec diverses branches de la diversion. La branche existentialiste bobo-parisianis avec comme thème central je souffre beaucoup, faite par des petits-bourgeois qui n’ont jamais bossé de leur vie et qui passe leur temps à picoler et à baiser… passionnant ! On a la branche du Sentier kétrétrédrol, qu’est-ce qu’on se marre dans ces comédies hilarantes avec des gags à se chier dessus de rire, même que ça peut rapporter gros et demi gros. Et bien sûr les films defam qui abordent des sujets universels : Elle travaille dans une agence de pub parisienne et cherche lamoure… d’après une histoire vraie ! À la fin, notre héroïne trouvera pine à sa chatte… ou chatte à sa chatte. Et ça, c’est le bonheur ! En effet que pourrait désirer de plus un être humain ? Toutes ces branches du cinéma ne sont là que pour cacher la forêt du Réel et maintenir l’humain dans l’enclos du rêve collectif… De plus, la plupart des castings étant faits sur des bases communautaristes, de réseaux et de médiatisation et très peu sur le talent d’acteur, la médiocrité et la standardisation par le bas de l’interprétation deviennent de plus en plus flagrantes. Un jour, j’ai vu une actrice vraiment formidable qui jouait avec une vérité, une profondeur, et une justesse que j’avais rarement vues… elle avait 7 ans ! Enfin, pour ceux qui pensent que faire le guignol devant une caméra est un métier très difficile – évidemment, on ne parle pas ici de mémoriser les 1600 industrie du divertissement vers de Cyrano et de les jouer sur une scène –, c’est en réalité, comme la politique ou le journalisme, surtout un métier de suceur. Il faut savoir sucer avec application et rigueur son producteur, ses « camarades », les journalistes… C’est toute la différence entre une pute et un acteur. La pute suce, mais elle n’embrasse pas, car elle a sa morale. L’acteur lui, suce, embrasse, et si tu le paies bien, il dira même qu’il t’aime. Et je ne parle pas qu’au sens figuré, les politiques qui sont de fins connaisseurs en la matière se font surtout sucer par des journalistes et des actrices… ou éventuellement musiciennes ! T élévision Dans une émission de télévision, le principal invité est le présentateur lui-même dont le souci majeur sera de mettre sa soumission en valeur, pour rappeler à ses employeurs : Voyez, je suis bien la merde soumise que vous rémunérez grassement pour mon silence et ma lâcheté ! Si vous avez un doute sur la véracité de ces propos, vérifiez par vous-même, zappez d’un journal télévisé à l’autre ou lisez la presse écrite… c’est tous les mêmes : mêmes sujets, mêmes traitements de l’info, mêmes invités, mêmes partis pris ! Si l’on vivait dans une société libérale, il devrait y avoir une pluralité de la presse, non ? Des centaines de journaux, mais un seul point de vue, des milliers de journalèches pour « commenter » la mascarade démocratique, mais aucun pour la questionner ? Ça ne vous semble pas bizarre, comme de voir la gent propagandesque s’offusquer, même s’énerver tout rouge quand un gredin ose remettre en cause leur intégrité journalistique : Mais comment osez-vous, je suis parfaitement libre de mes propos et de mes invités, si je suis à quatre pattes c’est parce que j’aime bien ça, et que ça relaxe mes sphincters entre 2 réunions de rédaction. J’invite librement les coqueplumets qui sont sur la liste, et pour 20 000 € par mois, je lis en toute impartialité le texte du prompteur d’investigation ! Ben oui mon grand, comment crois-tu qu’on paie une pute ? Avec du fric, mais pas que, il y a aussi la sensation bandante d’être une « star du petit écran ». Moi pauvre 221 technicien de surface du Ministère de l’Intérieur, je suis tous les jours une putain de star ! Il est aussi intéressant de voir la terreur que suscitent en eux les dissidents du système qu’ils classent comme « malades mentaux ». Je crois même qu’ils sont sincères et que la vision de la non-servitude crée en eux une sorte de vertige qu’ils fuient et nomment folie ou possession démoniaque. Dans les séries télévisées, la médiocrité et l’affaiblissement cognitif sont de règle, et l’on ne pourrait même plus produire aujourd’hui des feuilletons comme Twin Peaks ou Le prisonnier qui paraîtraient une faille dans le béton du néant audiovisuel. Ni même un bon vieux Maigret ou Colombo, dont les enquêtes faisaient appel au raisonnement et non à l’émotionnel entrecoupé des histoires de cul de la capitaine lesbienne dont le frère alcoolique a été violé par sa mère. Restent donc des polars qui mettent en scène une police imaginaire, intègre et au service du peuple. Des sitcoms humoristiques qui décrivent la vie de merde des protagonistes qui ont accepté la médiocrité et le compromis comme projet de vie. Soumis à l’ordre social, petits dans leurs aspirations, menteurs à eux-mêmes, à leurs enfants et à leurs patrons devant qui ils rampent. Aussi lorsque le Cheptel humain rentre chez lui le soir, il peut regarder les désinformations, être vengé par les bons et consciencieux policiers qui attrapent les méchants messieurs ou revoir des gens qui vivent comme lui une vie de merde. Signifiant ainsi au téléspectateur qu’il n’y a rien de plus à espérer puisque même l’industrie du rêve nous montre que la médiocrité et l’état de non-bonheur sont notre seule condition possible ! Pourtant une petite voix vient parfois nous titiller, nous disant qu’en nous, petite créature médiocre et finie réside aussi la possibilité d’un infini bonheur… J eux télévisés Les jeux du cirque télévisés sont vieux comme le monde : Panem et circenses (pain et jeux du cirque) disaient déjà nos amis romains. Car en plus de maintenir le spectateur dans un industrie du divertissement état semi-comateux, tant par la stupidité des questions que la grossièreté libidineuse, ces jeux tentent de contrebalancer la violence et le désespoir du Réel par une fausse atmosphère conviviale, une impertinence consensuelle, et une autodérision égomaniaque. Si la religion fut l’opium du peuple, les jeux, les lotos et les sports télévisés sont aujourd’hui l’addiction du Cheptel humain rapportant des millions d’euros à leurs producteurs. Car en plus d’être forcé de payer une taxe audiovisuelle pour des programmes insipides, de regarder des pubs de merde qui lui vendent de la malbouffe industrielle ou des contrats d’assurance, le couillon télévisuel va jouer ou voter en appelant un numéro spécial surtaxé à 1€ afin de gagner une magnifique tringle à rideaux ou une télévision qu’il a déjà. 50 000 appels x 1 € = 50 000 € : effectivement c’est un super cadeau… pour la production ! J’ai récemment maté un peep-show russe, Danse avec les tsars, où des taxi-boys efféminés exhibaient leurs abdos huilés en se trémoussant avec des danseuses de salon qui dandinaient du fion les cuisses nues, tout en exhibant leur dentition. Ce rictus chevalin, censé exprimer un état de gaîté spontanée, remonte au temps des cabarets et des bordels, lorsque les paysans venaient tâter de la croupe après la foire aux bestiaux et jugeaient de l’état sanitaire du bétail cancanant par inspection dentaire. Être habillée comme une pute ou un gigolo pour faire le tapin télévisuel est assez logique et n’est pas en soi un problème, mais que l’on nous dise : c’est ça la danse, est une insulte au sens commun et à l’Art. Parce que la danse n’est pas qu’une exhibition précopulatoire : La danse c’est aussi swinguer au rythme des saisons et fouler l’offrande des récoltes, l’incantation du chamane à l’âme des défunts, l’union du feu et de l’eau, la transe amoureuse de Rhada pour Krishna… alors que dans ces concours de diversion, danser ce n’est que dandiner du fion les cuisses nues et le torse huilé… pourquoi ? La danse authentique éveille en nous l’appel au sacral et le sacral nous ramène à l’humain, là où 223 les moneycraties doivent nous maintenir dans un paradigme d’objets sexuels applaudissables. Mais l’Art véridique ne s’applaudit pas, il se ressent ! La Vie n’est pas un concours, elle ne nous juge pas : chaque être humain est unique et émouvant, et a un talent particulier et inclassable… à lui de le trouver ! Il y a aussi les émissions de télé-réalité où l’on voit des groupes de crétins des Alpes dans des pseudo aventures survivalistes, bouffer de la merde et des asticots, trahir leurs amis et accepter les pires humiliations pour faire gagner de l’argent à la chaîne. Là, le message est très clair : Ta vie c’est de la merde et tu dois être prêt à en bouffer pour la gagner ! Pourtant même en arrivant premier à une course de rats, je ne serais jamais qu’un putain de rat ! L es joutes sportives Pour terminer avec le moins minable, parlons des joutes sportives. Au-delà des beuglements de supporteurs avinés, et du pathétique ersatz de patriotisme dans sa forme la plus chauvinarde, il y a clairement une intensité de vie, quelque chose de rare qui se passe parfois… Pour une fois un scénario qui n’est pas joué d’avance, un jeu avec des règles identiques pour tous, ce qui nous change de la morne mascarade politique et sociale où tout est protocole stérilisé et pipé. Pour une fois des gens qui vont pouvoir exprimer leur bravoure et leur vaillance, et qui ne devront pas leur réussite à l’appartenance à telle loge, peuple ou syndicat, mais à leurs vertus et leurs talents. Les participants des Jeux olympiques antiques furent certainement les dignes représentants de cet héroïsme sportif… avant que le fric, la pub, la soif de gloire, et le carriérisme ne viennent pourrir le fruit de l’intérieur. Devenu un mercenaire apatride sans états d’âme, le sportif d’aujourd’hui se vend au plus offrant, tape dans ce qu’on lui dit de taper pour celui qui lui signe le plus gros chèque. Mais ça ne lui suffit pas, il fait aussi le tapin pour les grandes compagnies qui vendent des poisons sucrés solides ou liquides et des vêtements de piètre facture au design stéréotypé fabriqués industrie du divertissement par des enfants esclaves en Asie. Le mercenaire n’est pas très regardant sur la provenance de l’argent… c’est même un peu sa définition ! Les gens font semblant d’être surpris quand ils apprennent que tel sportif était défoncé comme un bourrin toute sa carrière ou que les membres de telle fédération sportive touchent des pots-de-vin. Pourtant, le spectacle sportif comme divertissement à la misère est par essence une corruption de l’humain. La FIFA par exemple est une entreprise de spectacle qui consiste à regarder des cuissots numérotés attraper une sphère de cuir pour aller l’éjaculer dans la chatte adverse. Comédiens niais, mais cupides, les joueurs ne sont plus que les chiens courants du maître argent et les produits dérivés de leurs sponsors. Les spectateurs sont devenus une masse avachie d’adorateurs des dieux du stade. Dieux idolâtrés curieusement par de nombreux musulmans qui apparemment ont oublié le sens de la phrase : هللا لوسر ادمحم نأ دهشأو هللا الِا َهـَلإ آل نأ دهشأ.* Mais les gens disent : ce sont des sportifs de haut niveau et peu de gens peuvent faire ce qu’ils font… et c’est vrai ! Mais est-ce que vous savez faire une charpente de cathédrale, une opération à cœur ouvert, traduire du chinois ancien en français… ? Moi pas ! Pourtant les gens qui font cela ne gagnent pas des millions et ne sont pas vénérés comme des idoles… L’obsession maladive des sociétés marchandes à souiller chaque espace vierge a fait du sport un spectacle de la marchandise héroïque quand il aurait du rester un pont entre le corps et l’esprit et la joie fraternelle du jeu collectif, comme ce fut le cas pendant des millénaires dans les communautés humaines. Panem et circenses qu’ils disaient… avant de sombrer ! * J’atteste qu’il n’y a pas de divinité en dehors de Dieu, et que Muhammed est son Messager. 225 Il existe bien une intelligence extra-terrestre, la preuve… ils ne nous ont jamais contacté ! Confucius… ou un mec comme ça Science, Écologie & Santé Le scandale du Néerlandais Diederik Stapel chercheur en psychologie sociale est très révélateur de la mascarade scientifique. Ce « professant » avait falsifié et inventé des jeux entiers de données et élaborait ses expériences avec ses collègues et ses étudiants, mais les réaliserait dans d’autres universités qui se révélèrent imaginaires… De fait, Diederik Stapel remplissait lui-même les résultats et jetait les questionnaires vierges à la poubelle ! Question intéressante, comment ce « scientifique » a-t-il pu pendant plus de dix ans berner collègues, étudiants, et revues scientifiques qui sont supposées vérifier la véracité et la pertinence des articles qu’elles éditent ? Sachant que la falsification était grosse comme une maison, comment les experts qui ont relu les textes n’ont pas remarqué que les expériences étaient infaisables en pratique et les résultats statistiquement impossibles ? À moins que… mais non ce n’est pas possible : personne ne relit quoi que ce soit ou les gens sont d’une compétence d’apparat… Est-ce un cas isolé ? Le blog Retraction Watch a jugé l’année dernière que 500 à 600 travaux de recherche devaient être retirés de la littérature « scientifique », et des milliers d’autres restent très questionnables sur la rigueur de la méthodologie employée. Tout cela est parfaitement logique lorsqu’on comprend que la « science » n’est qu’une des branches de la production capitaliste. Dans la grande majorité des cas, la recherche, tout comme la justice ou le journalisme « d’investigation » ne sont là que pour entériner les fatwas de la pensée « arrangeante* ». À moins de bosser seul dans son garage sur ses fonds propres, un scientifique aura toujours au-dessus de lui la mafia politico-financière qui lui donnera ordre de chercher ou pas, comment et quoi trouver, décidera ou pas de publier et de financer ses travaux, et surtout commercialisera ou pas les applications de l’invention. * pensée qui arrange tout le monde, sauf l’humain. 227 Une science absolue et immuable est un mythe, toute science même validée par l’expérience est partielle et provisoire. La vision messianique d’une science salvatrice telle que propagée à la sombre époque des Lumières nous a amenés au chaos technologique et écologique dans lequel nous sombrons… Ces braves luminaristes n’avaient pas pensé que mettre des joujoux atomiques entre les mains d’enfants turbulents n’était peut-être pas de la plus grande sagesse… Déficit écologique Il n’est évidemment pas possible en quelques lignes de s’étendre sur notre déficit écologique qui ultimement n’est que l’expression de l’insatisfaction humaine et de son non-bonheur. Pourquoi l’être humain s’est-il perdu dans une course effrénée et suicidaire à la surconsommation ? Pourquoi a-t-il quitté la production artisanale et l’agriculture familiale, à quoi lui sert-il de bouffer de la merde, de devenir obèse, diabétique ou cancéreux ? De s’entasser dans des transports en commun stressant, de brasser du vent derrière des écrans et d’aller ensuite faire 2 h de sport bidon en salle. Un chat a une fourrure qu’il entretient avec grand soin toute sa vie et qui lui sert d’habit de travail, d’intérieur, d’habit de soirée, de sport, de chasse, de chemise d’été, de manteau d’hiver, de pyjama, de couverture, de drap… et d’auto aussi*. Sa langue lui sert de gant de toilette, de savon, de serviette, de crème de beauté, de nuit, de jour, antirides… de désinfectant, de premiers soins, de paille, de verre à eau… Un chat, ça sent bon, ça consomme très peu, c’est biodégradable, et son ronronnement apaise l’esprit… Une voiture, ça pue, c’est dangereux, ça consomme des tonnes d’énergie fossile polluante, c’est très difficile à recycler et son vacarme est abrutissant. De l’océan immense provint la vie humaine et la permet encore aujourd’hui sur terre… mais pour combien de temps ? La délicate et discrète abeille œuvre pour polliniser les fleurs * oui, parce que l’habit ça sert d’auto… bon OK je sors… science, écologie & santé qui donneront les meilleures choses que l’on puisse manger : les fruits. Si elle disparait, qui pourra faire ce travail à sa place ? Pourquoi des millions de nos frères animaux sont-ils élevés et exterminés dans des camps de la mort avec moins d’humanité qu’en avaient les kapos SS ? L’ acidification des océans Les océans sont en train de s’acidifier à la vitesse grand V, en absorbant 30 millions de tonnes de CO2 par jour, soit environ 1/4 des émissions journalières. Cela pourrait sembler anodin, si ce n’était le début de la mort irrémédiable des océans, donc de la vie… certes, pas irrémédiable à l’échelle de l’univers, mais à l’échelle humaine, certainement. Déjà de nombreux organismes vivants périclitent, à commencer par les coraux et toute la faune qu’ils abritent. Les animaux à carapace (gastéropodes, échinodermes, moules, huîtres, crabes, crevettes…) qui ont besoin de calcaire pour leur formation (le CO2 ayant tendance à dissoudre le carbonate de calcium) sont aussi directement touchés. Mais cette acidification a aussi une influence majeure sur la formation du squelette de tous les poissons. L’acidité des océans a augmenté de 30 % en 250 ans, et pourrait tripler d’ici la fin du siècle. Elle se produit 100 fois plus vite qu’au cours des 300 derniers millions d’années ! Au cours des millions d’années de vie sur terre, le pH de l’océan a fluctué de 8 à 8,3. À ce rythme vers 2100 il sera descendu à un taux jamais atteint de 7,8 ce qui aura modifié de façon profonde la faune et la vie qui pourra encore s’y reproduire. Les abrutis qui nous gouvernent disent : Ah, mais la vie trouvera toujours un moyen de s’adapter ! C’est tout à fait vrai, en cas de cataclysme nucléaire aussi, les cafards ont de bonnes chances de survie… à part que moi je ne suis pas un cafard ! Le génocide des abeilles Ces petites bêtes peuvent sembler toute bête, mais elles sont d’une intelligence prodigieuse, de pures communautés de 229 l’être, et nos meilleures ouvrières qui travaillent en silence, sans jamais faire grève, sans jamais se plaindre de tout le miel qu’on leur a volé, sans jamais rien demander pour les millions de fruits qu’elles pollinisent chaque année et que nous mangeons sans même leur rendre grâce… Et souvenons-nous, quand on parle de fruits on ne parle pas seulement de pêches ou d’amandes, mais aussi de tomates, de courgettes, d’olives, de piments… Le fruit se forme à partir de la fleur pollinisée : donc pas de pollinisation, pas de fruit ! Et quel est le meilleur pollinisateur naturel ? L’abeille ! Elle n’est pas la seule, d’autres insectes et d’autres modes de pollinisation existent : notamment le vent, les oiseaux, ou l’homme… mais si l’on devait remplacer les fines pattes de l’abeille avec ses corbeilles à pollen avec nos grosses mains pleines de doigts, on serait bien pataud ! Pourtant c’est déjà ce que pratiquent les « femmes abeilles » des vergers du Sichuan en Chine, ravagés par des pesticides auxquels aucune abeille n’a pu survivre. Avec un filtre de cigarette fixé sur une tige et recouvert de pollen séché au soleil, elles pollinisent leurs pommiers. Mais nos amis du lobby militaro-robotique jamais à court d’idées travaillent sur un projet fabuleux : RoboBee. Mis au point par des ingénieurs de Harvard, il serait capable de polliniser les cultures grâce à des robots volants de 80 mg dotés d’intelligence artificielle. Après avoir vendu des pesticides inutiles et très chers qui détruisent le vivant, les castes dominantes pensent qu’il y a un petit billet à faire en le remplaçant par la robotique. Et puis au cas où il y aurait un peu trop de casse lors de la 3e Guerre mondiale, par la pollution ou les épidémies… des clones du Cheptel humain sont déjà dans les cartons. Personnellement, je peux imaginer un monde sans céréales et sans viande, mais sans fruits ? Sans cerises, sans mangues, sans pastèques, sans tomates, sans huile d’olive, sans noix… je crois que j’aurais du mal. Les 20 000 espèces d’abeilles recensées sont sur terre depuis bien plus longtemps que science, écologie & santé nous, probablement 100 millions d’années. Extraordinaire réussite technologique, les abeilles sont en train d’être génocidées dans les pays industriels, USA en tête avec -60 % de ruches en 20 ans, par l’exploitation déshumanisée du vivant par l’humain. L’abeille et la ruche sont des organismes extrêmement sensibles et complexes, ainsi que les causes de leur disparition. Depuis les années 1970 on assiste au « syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles » avec une accélération depuis fin 90, où de nombreux essaims disparaissent de leur habitat. Si on ne connaît pas toujours le processus de disparition, on constate que l’effondrement des populations d’abeilles suit le niveau d’industrialisation de l’agriculture de la région et l’usage des pesticides. L’agriculture industrielle entrainant parasites, prédateurs (petit coléoptère des ruches, frelon asiatique) virus, champignons, bactéries, dégradation des habitats, réchauffement climatique. Deux études faites en conditions réalistes publiées par la revue Science démontrent l’impact négatif sur le système nerveux des insectes des néonicotinoïdes présents par diffusion dans les fleurs de cultures industrielles telles que le maïs et le colza. Une équipe de recherche française a collé des micropuces RFID sur 650 abeilles et ont pu constater le rôle du thiaméthoxam non pas par toxicité directe, mais en perturbant l’orientation des abeilles et leur capacité à retrouver la ruche. Et qu’en est-il des ondes électromagnétiques générées par les antennes relais, des lignes à haute tension, de la pollution atmosphérique ? La disparition des abeilles domestiques et sauvages pénalise la pollinisation indispensable pour plus de 80 % des plantes cultivées et sauvages. Mais les abeilles contribuent aussi à la biodiversité, et la diminution des pollinisateurs sauvages dans le monde entraîne la disparition en cascade de la flore et de la faune associées. Si l’on rajoute à cela une hausse prévue de 2°C à la surface de la terre d’ici à 2050 qui va amplifier tous les phénomènes météorologiques : épisodes de grand froid, tel le vortex polaire qui s’est abattu l’hiver 231 2014 sur l’Amérique du Nord, les vagues de chaleur et les périodes de sécheresse, l’avenir pour la nature s’annonce sombre. Arrêtons le massacre de la terre qui elle aussi s’acidifie, tout comme les océans, tout comme notre corps, tout comme nos pensées… L es camps de la mort La première chose à clarifier, c’est que le choix d’être végétarien ou pas ne rentre absolument pas en compte dans cette réflexion sur l’élevage industriel. On peut tout à fait pêcher, chasser ou élever des poules et des moutons pour les manger et être férocement contre l’élevage industriel. Dans certains pays on mange même du chien, du chat, du cheval, du dauphin… après tout pourquoi pas ? Si l’on estime que l’on a le droit d’assassiner un cochon, pourquoi pas un chien ? Tant que l’on élèvera et exterminera des millions d’êtres vivants dans l’inhumanité la plus complète avec comme seule justification à cette inhumanité : Oh ce ne sont pas des êtres humains, il n’y a aucune raison que l’esclavage du Cheptel humain cesse. Dans une des formes les plus anciennes de prédation du gibier, dite de la « chasse à l’épuisement », le chasseur humain poursuit sa proie jusqu’à ce qu’elle s’effondre et mélange alors sa sueur avec celle de la bête dans une marque de respect fraternel. Depuis la nuit des temps, lorsqu’une tribu sacrifiait un animal, elle le remerciait pour son sacrifice et l’offrait aux dieux. Avez-vous déjà visité un élevage industriel ou un abattoir ? Une odeur de merde et de mort, des cadavres pourrissants, la vibration totalement surréaliste devant des êtres sensibles que nos sociétés négationnistes ont réduit à de la marchandise vendu au kilo… Sans compter la réalité du désastre écologique de l’élevage industriel qui provoque : •• 18 % des émissions de gaz à effet de serre dont 37 % de méthane au pouvoir de réchauffement 20 fois supérieur à celui du CO2). 64% des émissions d’ammoniaque NH3, science, écologie & santé une des principales causes des pluies acides. •• Pollution des eaux par les hormones, antibiotiques et lisiers + engrais et pesticides utilisés dans les cultures intensives pour nourrir le bétail. •• Gaspillage de l’eau en moyenne : 15 000 litres pour produire un kilo de bœuf 3 000 litres pour un litre de lait 500 litres pour un kilo de pommes de terre •• Gaspillage des ressources naturelles de la terre : déforestation pour les pâturages (-20 % de la forêt amazonienne en 20 ans) au détriment de la faune sauvage et des écosystèmes. •• 10 kg de nourriture pour produire 1 kg de viande de bœuf. 50% de la production mondiale de céréales et 90% de celle de soja sont destinés à la nourriture du bétail. En plus donc de la négation du vivant par les industriels de l’extermination animale, pour satisfaire la folie cannibalesque du Cheptel humain endiablé au paluchage et à la mastication du nichon hamburger. L’élevage industriel est une aberration écologique, agricole et morale. Chasser, pécher, élever pour sa consommation personnelle pourquoi pas, mais un mammifère n’est pas un objet et ne peut être vendu. Par essence, une fédération humaine ne peut exister sans humanité, à commencer pour nos frères animaux. La chasse à courre Autant la chasse en soi, est une pratique ancestrale tout à fait respectable lorsque le but est de se nourrir, autant elle devient un rituel glauque pratiqué par ces « équipages de veuleries » modernes. Voir des dizaines de partouzards du sang, charognards endimanchés et à cheval, précédés d’une meute de 50 chiens et suivis par une caravane de 4 x 4, s’excitant le chibron ou la chagatte pour mettre à mort une chevrette de 20 kilos, est un spectacle des plus pitoyables. La bonne bourgeoisie et la petite noblesse (qui porte bien l’adjectif, mais a oublié le sens du nom) font leurs tournantes 233 de chasse dans le local à ordures des forêts de Fontainebleau… Ce petit être, qu’ils vont poursuivre et torturer à 50 ou 100 a, à lui seul, plus de courage, d’honneur et de noblesse que tous ces guignolos déguisés en chasseurs. Je proposerais donc, pour tous ces « amoureux de la nature » de leur carrer leur cor de chasse dans le cul et de les lâcher à poil dans la forêt avec une meute de chiens à leurs trousses ! Et je suis sûr que ces « équipages de veuleries », canaille chevaleresque, pourront ainsi montrer le courage et l’intrépidité qui les habitent… dans le cul ! Santé Géronte – Oui, je n’ai qu’elle de fille ; et j’aurais tous les regrets du monde si elle venait à mourir. Sganarelle – Qu’elle s’en garde bien ! Il ne faut pas qu’elle meure sans l’ordonnance du médecin. Molière – Le médecin malgré lui Dans nos sociétés hyper-primitives, l’humain est devenu si lointain à lui-même que même sa naissance est traitée comme une maladie. La vie du Cheptel humain étant le principal produit de rapport des castes dominantes, il est parfaitement logique que sa maladie et sa mort le soient aussi. Dépossédés de notre vie, de notre santé et même de notre intégrité physique par de grands marabouts aux grigris guérisseurs et aux poudres magiques, nos maladies rapporteront des milliards de dollars aux cartels des drogues légales. Si par exemple vous avez une grippe, les médicaments que vous gobez servent essentiellement à enrichir ces cartels et à ruiner la Sécurité sociale. En effet, au XXIe siècle il n’y a aucun médicament qui soit capable de traiter le virus de la grippe, par contre les antibiotiques que l’on vous prescrit sont non seulement inutiles et destructeurs de la flore intestinale qui régule notre système immunitaire, mais à long terme, bien plus nocifs que la grippe elle-même. Qu’est-ce qui fait alors qu’une personne science, écologie & santé supposée nous aider à être en bonne santé soit devenue la VRP corrompue des cartels pharmaceutiques ? L’ industrie de la santé Pour bien comprendre la notion de santé il faut d’abord entrevoir qu’il y a là, deux entités complètement indépendantes et antinomiques : •• L’industrie de la santé : hôpitaux, trusts pharmaceutiques et leurs VRP qui se nomment entre eux « médecins ». •• La santé personnelle : qui est le bien-être du corps humain et qui n’a rien à voir avec l’industrie de la santé. Pour comprendre le fonctionnement de l’industrie de la santé, il faut faire un peu d’ingénierie inversée et se poser la question : Qu’elle est le but d’une entreprise marchande ? Une entreprise marchande a pour but de vendre le maximum de produits à un maximum de clients en en tirant un maximum de profits. Donc les entreprises pharmaceutiques ont pour seul et unique but de vendre le plus longtemps possible leurs produits à leurs clients. Il faut pour cela que 2 conditions soient réunies : 1• Que la personne soit malade (une personne en bonne santé ne consomme pas de médicaments). 2• Que le client soit en vie (un mort ne consomme plus de médicaments). À partir de là, on comprend aisément la réalité crue du fonctionnement de l’industrie de la santé : maintenir le client dans un état maladif, mais vivant, le plus longtemps possible. Les buts de cette industrie et du corps médical sont donc fondamentalement à l’opposé de la santé personnelle : être en bonne santé, prévenir la maladie et la traiter le plus rapidement possible sans en générer de nouvelles. La très grande spécialité de la médecine d’État dite « allopathique » (qui se contente de soigner les symptômes, sans en soigner les causes) consiste donc à masquer provisoirement une maladie en la déplaçant ou en en créant une autre. 235 M édecins Personne ne doute qu’un médecin expérimenté est aussi un praticien compétent au même titre qu’un boulanger ou un potier. Certains chirurgiens ont un savoir-faire réel et irremplaçable dans des cas d’urgence comme les accidents cérébraux, cardiaques ou de la route. Mais quand ils attribuent l’augmentation de l’espérance de vie à la médecine, ils oublient de rappeler que cette extension provient essentiellement du mode vie (travailler moins jeune, moins dur, moins longtemps, plus nourri…) et de l’hygiène personnelle, à commencer par la leur et celle des hôpitaux. En effet, les chirurgiens ont longtemps opéré ou accouché sans se laver les mains au savon après avoir disséqué des cadavres… évidemment il y avait beaucoup de décès ou d’infections chez leurs patients. Aujourd’hui les maladies nosocomiales représentent toujours des millions d’infections de par le monde (10 % dans certains hôpitaux) entraînant la mort d’environ 1 million de patients par an et 10 000 rien qu’en France. Il ne faut pas oublier aussi de préciser que l’invention du scanner, de la microchirurgie au laser, de l’appareillage électronique et bionique doivent beaucoup à la technologie militaire et aéronautique. L’espérance de vie est aussi liée à la diminution de la toxicomanie tabagique et alcoolique, ventée il n’y a pas si longtemps que ça par ces braves VRP du commerce de la santé. Pasteur lui-même n’affirmait-il pas que le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons ? Enfin, n’oublions pas qu’un centenaire d’aujourd’hui est né avant l’industrialisation de l’agriculture chimique et de l’élevage hyper médicalisé. De nos jours l’espérance de vie stagne ou recule dans la plupart des pays industrialisés comme les USA. Cela est dû notamment à la médiocrité de l’alimentation industrielle, de l’eau du robinet dite « potable » (mais qui reste très polluée, ne serait-ce que par le chlore) et le gavage aux poisons médicamenteux dès le plus jeune âge. science, écologie & santé S anté personnelle Sujet intime, délicat et complexe, la santé personnelle ne supporte pas de recettes universelles, de remèdes miracles, ou de certitudes absolues. Le seul conseil que l’on pourrait donner sur la santé, c’est : Méfiez-vous des gens qui vous donnent des conseils ! La meilleure des thérapies est celle que l’on peut comprendre et mettre en œuvre dans sa vie. Mais en moneycratie, le Cheptel humain est traité comme tout cheptel de rapport : d’abord dépossédé de son corps et de sa dignité, laissé dans l’ignorance, il doit vouer une dévotion aveugle au marabout en blouse blanche et pratiquer le fétichisme du médicament. Réduit à l’état de « patient »*, sa maladie est un placement soigneusement entretenu par le lobby médical qui rapportera des dizaines de milliers d’euros en dividendes. Concernant l’origine des maladies, grosso modo 2 théories principales s’affrontent : •• La maladie est une ennemie à combattre en consommant des poisons qui la tuera ou (et) ou éliminant chirurgicalement les anomalies ou tumeurs. •• La maladie est une amie qui nous informe d’une désharmonie du corps qui se dissipera d’elle-même si nous retrouvons notre équilibre naturel. Dans la première approche, de méchants virus tapis dans les coins sombres du monde veulent nous faire la peau et des tumeurs malignes éclosent par hasard sans que l’on sache ni pourquoi ni comment. Pourtant on est en contact tous les jours avec des milliers de virus (ne serait-ce que ceux de notre flore intestinale) sans que cela nous porte préjudice, bien au contraire. Est-ce qu’une prolifération virale est la cause de la maladie ou sa conséquence ? Est-ce que le développement d’une tumeur que l’on porte en nous depuis 10 ans est la maladie ou son expression ? La médecine allopathique traite les symptômes et dit : hop, on coupe la tumeur et voilà, y’a plus de maladie ! C’est comme si l’alarme incendie se déclenche dans * Personne condamnée à un supplice ou qui va être exécutée. 237 votre maison… coupez-la, et le problème est réglé ! Dans la seconde approche, on part du principe que les causes de son état physique sont à rechercher dans son mode de vie, son alimentation et son biotope émotionnel. L’état de bien-être physique et psychique étant l’état naturel de l’être humain, la maladie n’est que le voyant rouge qui clignote pour nous alerter d’une surchauffe du moteur corps et du besoin urgent d’arrêter sa course à la surconsommation alimentaire et émotionnelle. Revenir à une nourriture appropriée, des relations humaines saines et un mode de vie idoine et le voyant rouge s’éteindra. La maladie me squatte lorsque mon corps n’arrive plus à éliminer les poisons que j’absorbe… Évidemment, si ces poisons sont dans l’eau que je bois ou l’air que je respire… j’ai un problème difficilement résoluble. Mais la plupart du temps, il est possible en changeant radicalement son alimentation et en renouant avec notre énergie vitale de rétablir durablement la santé. Maintenant, il n’y pas non plus de miracles et dans tous les cas de figure, tôt ou tard… on meurt ! Une autre approche thérapeutique est ce que les Chinois nomment le « corps énergétique ». De même que notre corps est irrigué par des vaisseaux sanguins, il l’est aussi par le « souffle vital » et lorsqu’une partie n’est plus ou est mal irriguée, on a tendance à développer des maladies à cet endroit. La tradition chinoise a développé l’art de l’acupuncture pour essayer d’y remédier, mais comme l’allopathie, l’acupuncture ne soigne pas la cause originelle de cette faiblesse énergétique, et le problème aura tendance à réapparaître tôt ou tard ou ailleurs. Le corps humain Génétiquement et physiologiquement l’être humain est proche d’un grand singe (comme le gorille ou le bonobo) et à ce titre possède un système digestif et une capacité d’assimilation nutritive semblables, c’est-à-dire essentiellement : •• fruits frais •• feuilles fraîches science, écologie & santé •• racines •• viande crue Le problème étant qu’il digère et assimile mal ou peu le reste, et que de plus ce n’est pas du tout, du tout dans nos habitudes et pratiques culturelles que de se nourrir « naturellement ». Changer ses habitudes alimentaires est beaucoup plus violent que de changer de croyances. On ne le fait souvent que par absolue nécessité quand notre vie est en danger, et il est parfois trop tard. Il est beaucoup plus facile pour un alcoolique ou un toxicomane d’arrêter sa consommation que de la continuer « un petit peu ». On ne peut pas se passer de manger, mais on doit modifier complètement son rapport au goût, à la satiété, au plaisir… C’est d’ailleurs là où l’on s’aperçoit de la profondeur de notre « hameçonnage », de la force du fil qui nous lie à la société marchande qui dès le plus jeune âge nous rend accros au « sucré-salé-acide-exhausteur ». Le goût naturel des aliments nous semblant dès lors amer, fort ou insipide. Et de la même manière que l’on ingère de plus en plus de plats « tout préparés », on ingurgite de la pensée « toute préparée », celle du pouvoir, celle des moneycraties, la bonne vieille grosse pensée arrangeante prédigérée manufacturée au bon goût de « sucré-salé-acide-exhausteur ». M anger varié ? Les employés à la propagande des lobbies agroalimentaires avec un vague cache-sexe médical nous expliquent qu’il faut bouffer beaucoup de leur merde et de la merde très variée, c’est bon pour la santé de leur cotation de votre corps. Dans la nature, le régime alimentaire est régulé par les saisons et les lieux et jamais au grand jamais on ne peut se nourrir en même temps de tous les fruits, légumes, viandes, poissons, laitages… Quand c’était la saison, nos ancêtres se gavaient de pêches, mais ne faisaient pas une « salade de fruits » avec des fruits poussant à l’autre bout du monde à une autre saison, et n’allaient pas ensuite récolter des bigorneaux sur la plage ou chasser le bison, puisqu’ils étaient repus. Il est resté 239 de cela dans la physionomie humaine une règle très simple : Plus on mélange d’aliments dans un repas, plus ils seront difficiles à assimiler par le système digestif. Alors manger varié oui, mais en faisant confiance aux cycles naturels de la vie, en mangeant des fruits et légumes de saison, en s’adaptant aux productions locales, à la pèche ou la chasse du lieu. C omment ça va ? Tout le monde connaît l’expression Comment ça va ?, mais pas forcément son sens originel qui signifiait comment va ton transit intestinal ? ou plus crûment énoncé t’as fait un beau caca ? Rois d’Europe et empereurs de Chine avaient cela en commun, que leurs médecins respectifs « auscultaient » les selles royales pour connaître leur état de santé. Cette pratique peut sembler archaïque à l’époque de l’imagerie par résonance magnétique, mais des actes simples comme prendre ses pouls (oui on en a plusieurs), ou mesurer son pH sanguin (cf les travaux du Dr Catherine Kousmine) donnent de fait une très bonne idée de notre « terrain corporel ». En faisant un peu d’ingienerie inversée et en observant ce que notre corps rejette, on peut en déduire assez simplement ce qu’il est capable d’assimiler ou pas. Bonne assimilation : •• Selles en petite quantité, bien moulées et sans odeurs. •• État éveillé et bonne énergie après les repas. Mauvaise assimilation : •• Selles abondantes, trop dures ou molles et nauséabondes. •• État lourd et somnolent après les repas. Le régime paléolithique On peut se dire qu’en 5 ou 7 000 ans le système digestif humain a largement eu le temps d’évoluer… eh bien, oui et non. On s’adapte pour survivre, et ce de façon instantanée, mais un panda géant qui se nourrit presque exclusivement de bambous depuis 2 millions d’années ne peut pas se nourrir science, écologie & santé de viande comme ses cousins ours, ni en 2, ni en 10, ni même en 100 générations… et pourtant son système digestif et son microbiote son plutôt ceux d’un carnivore ! Cela a pris des millions d’années pour que les colonies bactériennes de notre système digestif diffèrent à 60% de celles des chimpanzé et en seulement un ou deux siècles les habitants des pays industrialisés ont perdu une grande part de leurs bactéries intestinales. Pour l’humain, le changement de régime fut d’abord dû à la nécessité de survie, et ça le reste encore aujourd’hui pour les populations pauvres. Céréales, salaisons, fruits secs, conserves… ont cette fabuleuse propriété de se conserver pendant les périodes hivernales et d’être faciles à transporter. Même si ce n’est pas la nourriture « diététiquement idéale » personne ne nie que c’est pratique et bon marché. Avec 25 € vous pouvez acheter en France un sac de riz de 25 kg, rajouter 25 € pour de l’huile, des oignons et des piments et vous pouvez faire survivre une petite famille pendant un mois… mais essayez donc pour la même somme de le faire avec de la viande, des fruits et des légumes ! Le régime paléolithique, ou ancestral, ou hygiéniste… (pour faire simple) – qui n’a évidemment rien à voir avec « faire un régime » –, consiste en gros à consommer de bons produits frais de saison, crus ou cuits à basse température pour conserver les vitamines (dans une cocote en fonte brute par exemple) en privilégiant la monodiète. Se bâfrer d’abricots bien mûrs et juteux quand c’est la saison, c’est « le repas ». Un délicieux jus de carotte-céleri, c’est mon déjeuner. Se taper un poulet de Bresse, comme ça, sans rien ? Évidemment, ça veut dire implicitement, oublier toutes les productions industrielles, les recettes à bases de sauces, les repas « apéro, entrée, plat, fromage et dessert, fruits, vin, café ». Oui, c’est simple, c’est délicieux et on est parfaitement rassasié, mais ça va complètement à l’encontre de toute notre culture gargantuesque de bouffeur français. À l’encontre de toute la pub, la propagande, les conseils « diététiques », les habitudes, les 241 souvenirs, les madeleines de Proust, les repas familiaux, les restos entre potes, en amoureux, d’affaires, les sandwichs, les fast-foods, les chinois… en fait à l’encontre de toute la puissance marchande du monde et de nos habitudes sociales et toxicomaniaques qui nous poussent à nous shooter aux sucres, aux viandes et aux farines blanches. La nourriture est d’ailleurs un marqueur très intéressant qui nous permet de réaliser que comprendre quelque chose intellectuellement et le mettre en pratique sont 2 choses très différentes. Il y a enfin un aspect mystérieux dans l’alimentation qui n’a rien à voir avec le bien se nourrir et que l’on pourrait nommer la « transmutation des éléments », chose qui échappe parfois à nos amis crudivores intégristes. L’art culinaire est quelque chose d’unique à l’humain, l’expression de sa créativité et de son ésotérisme. La cuisson des aliments et l’art de combiner les épices comme dans la cuisine ayurveda (approche médicale holistique et millénaire héritée de la civilisation védique) sont aussi une recherche mystique de la matérialisation du Nectar et de l’Ambrosie des dieux… Non, il n’y a pas de bénéfices diététiques à déguster un grand cru de thé ou un grand vin, à se pâmer devant un caviar d’aubergine ou un gigot de sept heures… mais c’est aussi inhérent à notre humanité. C rime contre l ’ humanité Mais l’alimentation industrielle créée de toutes pièces par des lobbies agroalimentaires criminels a poussé le bouchon beaucoup plus loin : il ne s’agit plus aujourd’hui de nourrir des populations, mais de les rendre narcodépendantes à leurs produits manufacturés. L’apport massif de sucres, de farines blanches, d’acides, de conservateurs, d’exhausteurs de goût, de colorants, d’émulsifiants, de gélifiants, de pesticides… a complètement changé la donne et rendu la nourriture impropre à l’assimilation. Tous les grands groupes agroalimentaires vendent sciemment des produits empoisonnés et sont parfaitement conscients du génocide humain qu’ils sont en train de commettre. Dans une société humaine et digne, science, écologie & santé ces lobbies seraient poursuivis devant la Cour pénale internationale de La Haye pour « crime contre l’humanité » et je pèse mes mots ! Sans parler de ces fruits cueillis verts, donc sans goût et sans sucre (et non une fois cueillis les fruits ne mûrissent plus, ils pourrissent), ou de ces énormes légumes insipides gorgés d’eau que la société marchande nous vend comme « bios ». Finalement la médiocrité doit régner dans tous les domaines, quelqu’un qui n’a pas de goût n’en aura pas non plus dans ses choix politiques et humains. Quelqu’un qui bouffe de la merde toute la journée ne sera pas surpris en s’empiffrant de produits culturels merdiques, ni en écoutant un chien de paille expliquer qu’il est normal que la vie ait un goût de merde… Le jeûne thérapeutique Le jeûne thérapeutique hydrique est un peu le Samu de la médecine hygiéniste. C’est en fait un processus tout à fait naturel pour lequel nous sommes parfaitement « étudiés » comme tous les mammifères. Ça se sent d’ailleurs dans chaque cellule lorsqu’on en entame un, que ce soit pour 1 ou 2 jours ou pour plusieurs semaines. Le jeûne thérapeutique n’a rien à voir avec le fait d’être privé de nourriture et encore moins avec l’inanition. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut imposer à son corps, c’est le corps qui le demande lorsqu’il en ressent vraiment le besoin pour éliminer des toxines qui l’asphyxient. I jour de jeûne hydrique et le corps se repose, 3 jours et il commence à se régénérer, 3 semaines et l’on rentre en terra incognita… Mais c’est aussi une introspection humaine, une découverte de son moi ancestral qui demande un repos du corps et de l’esprit total et n’est évidemment pas compatible avec une vie professionnelle et sociale normale. •• Ne rien forcer, ne rien s’imposer. •• Reposer son corps et son esprit. Il serait trop long de parler ici de la pratique du jeûne, mais de nombreux thérapeutes l’ont appliqué avec succès pour des 243 pathologies lourdes sur des dizaines de milliers de patients. Bien sûr avant que les lobbies pharmaceutiques avec la violence et la cupidité qu’on leur connaît ne fassent interdire le jeûne thérapeutique (pratique illégale de la médecine), couper tous les budgets de recherche et dénaturer tous les résultats de recherches faites sur ce sujet. Notamment celles de praticiens comme Shelton, Mosseri, Vivini, Nikolaev et de nombreux médecins russes et allemands du début du XXe siècle dont les travaux furent eux aussi passaient à la broyeuse idéologique. Le jeûne est par essence la pratique thérapeutique la plus « dissidente » qui soit. Je redeviens mon propre médecin, je ne consomme rien, mon esprit devient clair et se dépollue en même temps que le corps, je ne bande plus, je ne désire plus posséder, acheter, tout me paraît vanité, je flotte dans une sorte de défonce euphorique naturelle… mais comme dans toute pratique consciente, il faut aussi savoir s’arrêter. D rogues et médicaments Tout d’abord, quelle est la différence entre un « médicament » et une « drogue » ? Historiquement, chimiquement et médicalement… aucune ! D’ailleurs les mots « drogue » et « médecine » ont longtemps étaient de parfaits synonymes. Aujourd’hui on les différencie par le fait qu’un médicament est légal et rapporte des milliards aux mafias pharmaceutiques et qu’une drogue est illégale et rapporte des milliards aux mafias narcotiques. On ne peut même plus essayer de faire croire que l’une est bonne pour la santé et l’autre pas, puisque l’on connaît les bienfaits de l’opium depuis des siècles en pharmacopée traditionnelle et du chanvre indien pour les thérapies anticancéreuses. Plus personne n’ignore la dangerosité des médicaments à long terme sur l’organisme, alors pourquoi cette différence ? Est-ce que le tabac, le café, l’alcool sont fondamentalement différents ? Non, la caféine est comme la cocaïne, un alcaloïde qui produit d’ailleurs à peu près les mêmes effets, et la feuille de coca est mastiquée depuis des millénaires par les science, écologie & santé habitants des hauts plateaux boliviens avec des effets plutôt bénéfiques*. Mais alors bon sang, c’est quoi la différence ? C’est la même différence qu’entre un soldat et un terroriste, l’enseignement et l’endoctrinement, une secte et une religion, un fasciste et un antifasciste… c’est une vue de l’esprit ! Alors oui bien sûr qu’il y a une différence entre prendre un café et se faire un shoot d’héro, de même qu’entre prendre une aspirine et suivre une chimiothérapie. Il faut savoir que la dangerosité des drogues illégales vient beaucoup de leur surconsommation et des produits ajoutés pour la couper (aspirine, farine, lessive…) qui sont parfois mortels. Personnellement je vis dans un quartier entouré de dealers : pharmacies, tabacs, débits de boisson, haschisch, cocaïne… pourtant, je ne fume pas, je ne picole pas, et je ne prends pas de drogues légales ou illégales ! Je me demande sur quelles bases constitutionnelles, un état peut s’ingérer dans la vie privée des gens et leur dire OK vous pouvez fumer 2 paquets de clopes par jour, boire un litre de Whisky et vous gaver de neuroleptiques (dont les effets dévastateurs sur le métabolisme et le système endocrinien ne sont plus à prouver) mais vous n’avez pas le droit de fumer un joint par semaine… c’est étrange non ? Sans aller jusqu’à installer des distributeurs de clopes, de coca (qui contenait de la cocaïne dans la recette initiale) ou de coke dans les maternelles, pourquoi ne pourrait-on pas proposer de façon ouverte et contrôlée des narcotiques naturels et de qualité à des adultes ? Comme toujours, on doit se poser la question, à qui profite le crime ? Qui a intérêt à maintenir la prohibition et à laisser se développer le trafic de drogues illégales de mauvaise qualité et coupées de poisons qui rapportent des milliards en économie parallèle ? On sait que les cités vivent en partie de ça et que ça participe à la paix sociale, on sait que quelqu’un de défoncé ne pense pas clair et fonctionne de manière individualiste. C’est comme cela que l’Empire US a maté les Indiens d’Amérique en abreuvant leurs révoltes « d’eau de * Selon une étude de l’Institut Bolivien de Biologie d’Altitude, du CNRS et de l’IRD. 245 feu » et en faisant un peuple d’alcoolique obèse. Ou le mouvement Black Panther – qui pour la première fois a politisé et regroupé les descendants d’esclaves en une force potentiellement radicale et dangereuse pour les castes dominantes – fut tué dans l’œuf en inondant le marché d’héroïne importée du Triangle d’or par la CIA. Aujourd’hui, réussite sociale, abrutissement télévisuel, sports, alcoolisme, rap, toxicomanie et bouffe obésifiante maintiennent les Afro-américains totalement soumis à la société marchande qui a remplacé la traite des Noirs, par des traîtres de noirs. Acteurs, rappeurs, sportifs, politiques, prostituées… que l’on arrose de billets verts pour leur silence et leur soumission à l’Empire et qui sont là pour faire croire au rêve américain pendant que la grande majorité d’Afro-américains subsiste dans des ghettos ou croupit en prison (60 % des 2,3 millions de prisonniers). Pourquoi se défonce-t-on à la morphine, au chocolat, à la bière, au cul, au sport, au pouvoir… ? Quand la douleur est insoutenable, quand être en « isolement » avec soi-même semble la punition ultime, alors que c’est la rencontre amoureuse la plus inattendue et émouvante qu’il soit… M édicaments & placébo Qu’est-ce que fondamentalement un médicament ? Pour le corps un poison, pour le commerçant un bénéfice, pour le client un placébo… Est-ce à dire qu’un médicament n’a pas d’effet sur le corps ? Bien au contraire, les médicaments ont énormément d’effets sur le corps humain, le problème c’est qu’on ne sait pas vraiment lesquels… Sur les « médicaments» comme avec toutes les drogues, on sait 2 choses avec certitude : •• Efficacité très limitée, même symptomatique, sur les pathologies lourdes (cancers, allergies, organes internes défectueux, maladies génétiques, auto-immunes…). •• Énormément d’effets secondaires à long terme. Ensuite oui, si vous avez mal à la tête et consommez de science, écologie & santé l’aspirine ça peut soulager… mais boire un verre d’eau, ça soulage aussi ! Il faut savoir que les médicaments passent des tests auprès de laboratoires totalement indépendants… enfin indépendants une fois. Parce qu’évidemment, si un laboratoire fournissait des résultats non conformes aux attentes des industries chimiques qui les fabriquent plus personne ne requerrait ses services. La seule chose dont doit s’assurer un laboratoire de test c’est que le « médicament » ne soit pas un poison foudroyant, parce qu’il faut que le client puisse le consommer le plus longtemps possible et que sa mort ne soit pas liée de façon trop directe à sa consommation. En effet, quand y’a des morts, y’a des procès, et c’est ennuyeux… Maintenant en ce qui concerne l’effet de tel ou tel médicament à long terme sur l’organisme et les effets cumulés de plusieurs médicaments, j’ai une mauvaise nouvelle : aucun essai n’a jamais été fait ni ne peut l’être, donc personne ne les connaît ! Par contre, tout le monde connaît l’inutilité des antibiotiques dans 90 % des cas et leurs effets nocifs sur le système digestif et immunitaire par la destruction de la flore intestinale. Les premières générations d’humains gavés de poisons chimiques médicamenteux datent des années 60/70. En 2020/30 on pourrait avoir une bonne vision statistique de leurs effets globaux ; résultats qui ne seront jamais publiés, puisque le lobby chimico-pharmaceutique finance aussi les plus grandes écoles de médecine et participe en sous-mains à toutes les commissions sanitaires. J’ai participé dans ma jeunesse à une expérience sur les effets de nouveaux psychotropes. Après la prise du médicament, une partie des cobayes était « défoncée et planée » et l’autre partie n’a presque rien ressenti. Pourtant on avait tous avalé les mêmes pilules placébo, mais pour certains, le simple fait d’évoquer la défonce, l’avait rendu réelle. Comme ces personnes hypnotisées à qui l’on suggère l’ivresse vont réellement être ivres alors qu’elles n’ont pas bu une seule goutte d’alcool. Puisqu’on parle de placébo, parlons de psychanalyse… 247 P sychanalyse La psychanalyse, ce rabbinat travesti pour la bourgeoisie européenne est un pur produit des sociétés capitalistes. Quelques banalités pas fausses, que les Grecs avaient déjà bien cernées il y a 2 000 ans, que des chamanes pratiquent depuis la nuit des temps et que des médecins comme Charcot ou Breuer avaient ressorties des cartons bien avant qu’un homme d’affaires autrichien avisé en fasse un juteux business. Freud a voulu faire de ses névroses personnelles et de son interprétation des rêves une théorie universelle, avec le mythe du conscient et de l’inconscient qui nous ramène directement aux notions talmudiques du permis et de l’interdit. C’est bien pratique l’inconscient, puisque comme tout postulat religieux basé sur la foi, il ne peut être ni démontré, ni réfuté, donc on peut y croire ou pas, selon ce qui nous arrange… D’autres auteurs plus talentueux et sincères, comme Sándor Ferenczi ou Carl Jung ont eu une approche plus universaliste et globale de la psyché humaine. C’est d’ailleurs le gros point faible de la psychanalyse, son troudebalisme qui s’adresse essentiellement à la bourgeoisie occidentale et fait office de « confession laïque ». Après s’être étendu sur son spleen, on peut retourner ensuite vivre sa vie de prostituée-épouse, ou de maquereau de la finance en toute sérénité… Maintenant, est-ce que la psychanalyse est efficace ? Oui, si c’est pas du lourd, si c’est du bobo de bobos et autant que le maraboutage, le chamanisme, les grigris, les poupées vaudou, les totems, les médicaments placébo, la méthode Coué… c’està-dire que si l’on y croit fortement, la relation psychanalytique peut être bénéfique. Maintenant la soif profonde de l’être de connaître sa source vive, le désespoir de la solitude du Réel et l’inexorabilité de la mort… bof, psy ou pas psy, t’es dans la merde mon gars ! L’autre petit problème, c’est que cette gentille galéjade est devenue une escroquerie en bande organisée ou des pépés le Moco s’en mettent plein les fouilles et vont danser sur le science, écologie & santé violon avec tous les lacaniens, toutes les lacaniennes. Aucun être humain normalement constitué ne peut souhaiter le pouvoir du politique, du juge ou du psychanalyste… Un psychanalyste est fondamentalement une personne qui compense sa médiocrité naturelle par un processus de domination des autres… donc ça commence mal ! En théorie cette tendance est jugulée par la psychanalyse que suit lui-même le psy, un peu comme le pouvoir financier et le contre-pouvoir de la presse « libre et indépendante ». À part que, dans le Réel la presse étant totalement inféodée au pouvoir financier, elle se contente de cirer les pompes et de pomper les sires. Idem pour les psychanalystes qui aiment s’ébranler entre eux à la queue leu leu, mais je ne vois pas trop où est le contre-pouvoir ? Si vous avez un doute sur ce sujet, observez les réactions à la sortie du livre du moraliste degoch Michel Onfray sur Freud Le crépuscule d’une idole. Ce qui fut intéressant ce n’est pas tant le livre lui-même, mais le grouillement dans la fourmilière des vieilles rombières et rombiers de la psy aveuglés par la lumière de quelques idées « hérétiques ». C’est fou, ce que cette société de l’avoir « laïque » condamne comme hérétiques en ce moment ! Parmi les réponses à ce crime de lèche-majesté, celle d’un certain « Fernando de Amorim » vue sur Youtube, dont j’ai d’abord pensé (en fait, je n’en suis toujours pas sûr) qu’il s’agissait d’un comique caricaturant un psychanalyste : la posture des mains, l’accent à couper au couteau, le toc du « n’est-ce pas », et même à la fin une analyse cadeau Bonux : « C’est de là, n’est-ce pas, que je dis avec la plus grande gentillesse, n’est-ce pas, que le texte de monsieur Onfray c’est plutôt quelque chose avec un règlement de compte avec un père imaginaire, n’est-ce pas… ». C’est c’la oui… je pense qu’il a dû trouver sa vocation en regardant Le père Noël est une ordure. Ou cette négociante en psychanalyse (gros et demi gros) qui a publié des articles furieux et usé de son réseau d’influence pour faire taire le manant et expliquer que l’auteur réhabilitait un discours d’extrême droite et qu’il était un masturbateur degoch… 249 Mais comment fait-il ? Il écrit de la main droite et s’astique avec la gauche… alors là chapeau, belle synchronisation ! Nous ne parlerons même pas ici, car ça serait indécent, des psychiatres acariâtres des hôpitaux d’État dont la seule et unique fonction est de maintenir leurs clients sous camisole chimique. Et encore, il s’agit d’un doux euphémisme pour des dealers prescrivant des drogues légales à des toxicos délabrés par le robot broyeur-déchiqueteur des relations marchandes du monde. Les drogues légales permettant de les plonger dans un état de déchéance physique et de les désensibiliser au Réel devenu trop intolérable et douloureux pour eux. On dit qu’une technique n’a de valeur que par celui qui la pratique. Je ne dénigre pas la psychanalyse dans l’absolu, mais quand on voit la corruption humaine et l’âpreté au gain du psy lambda, on peut avoir quelques réserves. En prenant un peu de recul, on constate d’ailleurs que ladite psychanalyse n’est qu’un des nombreux outils de police et de divertissement des moneycraties, servant à maintenir ou à remettre le Cheptel humain dans un état de servitude « acceptable »… et en cela, elle remplit parfaitement sa fonction ! H omo habilis La sexualité comme toute mystique est du domaine du champ privé… sauf à tomber dans l’esclavagisme ou l’agression physique. Finalement toute pratique entre adultes ayant le con sentant et la pine ailleurs est parfaitement envisageable. Mais là encore la bêtise bêlante règne en maître, et l’on se retrouve souvent pris entre les verges de la dualité du ridicule : C’est super de s’enculer et de se bouffer la chatte, c’est la liberté… ou au contraire c’est très mal et cela vous conduira droit en enfer ! S’enculer n’est ni bien ni mal, pas plus que la preuve d’une quelconque liberté, et si Dieu il y a, il est Amour. Et par nature, l’Amour ne juge ni ne condamne qui que ce soit… L’homosexualité est un processus naturel d’apprentissage par lequel passent la plupart des mammifères à la puberté, science, écologie & santé et ce de façon plus ou moins « poussée ». La chasse, le combat, l’accouplement n’étant pas innés chez les mammifères évolués, les jeux pugilistiques et sexuels sont donc là pour apprendre le comportement adulte. Mais l’homosexualité mimée est généralement un passage, il n’y a pas dans la nature de mammifères strictement homosexuels et même la bisexualité, tout comme la masturbation sont souvent des pis-aller. L’homosexualité exclusive n’est évidemment pas un problème en soi, après tout il n’y a pas non plus d’animaux qui préparent la nourriture à feu doux, et elle pourrait être considérée comme un « raffinement » propre à l’humain. Par contre, justifier comme le fit un intervenant dans un « débat » télévisé soumis à ses maîtres à bander que la légalisation du mariage homo était logique puisque des punaises mâles s’enfilaient dans des grottes au Mexique… là j’avoue, on a du mal à suivre ? Ce brillant esprit pourrait aussi proposer la dépénalisation de l’infanticide, de l’inceste et du parricide… après tout, les lions dominants peuvent tuer des lionceaux, baiser leur progéniture et se faire mettre en pièces par de jeunes mâles… c’est la nature donc ! Qu’est-ce qui fait donc que certaines personnes se cristallisent sur une homosexualité exclusive avec parfois un travestisme comportemental caricatural ? Une prédisposition génétique ou hormonale, un amour exclusif enfant-mère interdisant tout autre rapport, une « planque existentielle » dans l’adolescence, la fascination de Narcisse, un mysticisme sensuel, le hasard, le libre arbitre… un cocktail Martini de tout cela ? Plus étrange encore, lors d’une émission de télévision, un comédien ouvertement « folle » après avoir été hypnotisé et rendu amoureux d’une femme, avouera à son réveil avoir eu pour la première fois de sa vie une envie furieuse de faire l’amour avec cette Homo sapiens femelle. Laissant penser que, biologiquement du moins, l’hétérosexualité était toujours fonctionnelle chez lui… Dans Le Bardo Thödol (Le livre des morts tibétains) on explique 251 qu’après la mort, l’âme humaine est douée de prescience et voyage dans l’éther avant de se réincarner : « Si l’on doit naître mâle, le sentiment d’être un mâle se lève dans l’âme et un sentiment de haine et de jalousie envers le père, d’attirance envers la mère est ressenti. Si l’on doit naître femelle, le sentiment de haine intense envers la mère, d’attraction envers le père est éprouvé. » L’âme se serait-elle mélangé les pinceaux ? Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit là de la sphère privée de l’humain et que seul un état religio-pudibond ou votato-stalinien peut s’autoriser un droit d’ingérence en diabolisant ou sacralisant l’homosexualité. Et le mariage homo me direz-vous ? Pourquoi pas, encore faudrait-il définir ce dont on parle, mais s’il y a « mariage pour tous », sur quelles bases morales ou sociales interdire la polygamie, la polyandrie, la zoophilie, l’inceste ? Ensuite si l’on considère qu’un bébé est un être humain à part entière, la GPA (gestation pour autrui) n’est rien d’autre qu’une forme moderne d’esclavage tel que défini par la Société des Nations : « État ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux ». Cela pour satisfaire les fantasmes de possession d’enfants de quelques grands bourgeois pédérastes est, comment dirais-je… parfaitement cohérent. « Nous ne pouvons pas faire de distinction dans les droits, que ce soit la PMA, la GPA ou l’adoption. Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant ». Pierre Bergé Pour la caste des saigneurs qui a pillé le ventre de la terre sans aucune retenue, modifié génétiquement les fruits et les plantes qui nous malnourissent, qui a exterminé des millions d’êtres humains pour leur appartenance à telle ou telle croyance, qui tous les jours traite les animaux comme des objets sans aucune compassion ni humanité pour les mener à l’abattoir, quelle valeur peut avoir le ventre d’une femme pauvre et son bébé ? Il est dès lors tout à fait prévisible que le capitalisme dégénéré, aidé par les tapins de science, écologie & santé l’écologie degoch, réduise le miracle de la conception (car c’est un putain de miracle !) à une manipulation d’éprouvette où « l’objet bébé » sera un produit manufacturé selon les normes AFNOR au service de la jouissance personnelle de quelques riches homos, hétéros, solos, masos, lesbiennes… pourvu qu’ils soient riches, c’est leur liberté, quand même, merde ! Évidemment que se passera-t-il si le produit livré présente une tare ? Et bien, il suffit de le retourner au service client dans les 7 jours suivant la réception et nous vous l’échangerons contre un produit similaire (dans la mesure des stocks disponibles). Satisfait ou remboursé ! D es êtres de l ’ absence Nous humains sommes la seule espèce animale à rechercher l’absence d’odeur corporelle et à la masquer par celle de savons, parfums ou déodorants chimiques censés « sentir bon »… Qu’est-ce qui nous pousse à être sans odeur, sans saveur, sans identité olfactive ? Et je ne parle pas de prendre une douche lorsqu’on en ressent le besoin, après tout nous n’avons pas la souplesse et la langue râpeuse du chat ou des coreligionnaires pour nous épouiller et qu’en ville il est difficile de se rouler dans des boues argileuses avant un rendez-vous professionnel… Mais notre phobie va plus loin que ça, sommes-nous vraiment des êtres puants qui ne peuvent plus se sentir ? A-t-on perdu la face pour se maquiller de faux-semblants et de masque à rat, se coiffer de mises en plis socialement acceptables, et devenir objet de chirurgie inesthétique ? A-t-on tellement dénaturé les aliments que nous devions maintenant combler leur absence de goût en les noyant d’exhausteurs artificiels, d’acidifiants chimiques, de sauces, de sucre, de sel ? Tout comme nos relations humaines : artificielles, acidifiées, maquillées, recouvertes des sauces de la convenance et du vomi moraliste, et aspergées du parfum du transgressif conventionné… Humain mon ami, où te caches-tu ? Être en bonne santé n’est pas seulement une absence de symptômes, tout comme la paix n’est pas une absence de guerre ! 253 L’avantage de la prison sur l’école, c’est qu’en prison on n’est pas obligé de lire les livres écrits par les geôliers… Georges Bernard Shaw Enseignement L’être humain fait partie de ces animaux qui naissent totalement « non viables » et a besoin d’années d’apprentissage pour avoir une chance de survie dans ce monde. Aussi l’enseignement authentique n’est rien d’autre que ce qui permet à une espèce de vivre et de s’épanouir dans son biotope. Bien loin de ce Réel, l’enseignement est devenu aujourd’hui une grande école du cirque où l’on apprend à l’animal humanoïde non pas à vivre, mais des numéros qui lui vaudront applaudissements ou huées lors de ses représentations sur la piste du grand barnum. Pour ceux qui pensent Ah non, il exagère encore, c’est caricatural, je les invite à regarder ce qu’ont produit en un siècle les enfants formatés par l’école de la Raie publique : architecture, mode, musique, peinture, mobilier, design, mécanique… et de les comparer avec les œuvres du passé. Que penser de ces politiques et de leurs conseillers bardés de diplômes économiques, juridiques, scientifiques, qui ont conduit le monde à l’autodestruction inévitable ? Que dire de ces « génies » qui ont conçu et fabriqué des armes nucléaires faites pour exterminer non seulement leur propre espèce, mais toute forme de vie sur terre ? Sont-ils intelligents ? Ont-ils un sou de bon sens pour s’imaginer que les états vont dépenser des milliards de dollars pour construire des armes de destruction massive et ne vont pas s’en servir ? Les écoles et les médias sont devenus des manufactures de formatage structurel visant à déshumaniser l’humain pour en faire un outil fonctionnel au service des castes dominantes. Réduite à une fonction d’endoctrinement des masses, l’école ne sait même plus enseigner correctement le lire et écrire, toute créativité y est castrée et toute initiative pédagogique interdite… de fait tout ce qui pourrait relier l’humain à la vie et à son essence cosmique y est scrupuleusement annihilé. 255 Endoctrinement / Éducation Pouvoir réel Les castes dominantes possédent les partis politiques, les agences de pub, les maisons d’édition et de production, les journaux, les télévisions, les clubs sportifs… Pouvoir politique (maires, députés, ministres…) religion, psychanalyse, sport… Éducation nationale littérature, cinéma, publicité, journaux, chanson, art… Obscurantisme Gavé par cette bouillie narco-sédative dès sa plus tendre enfance, le Cheptel humain n’a plus aucune connaissance historique, économique ou philosophique qui lui permettrait d’avoir une vision du Réel, et vit donc dans les émotions du monde imaginaire fabriqué par les castes dominantes. Divertissement Terreur Culpabilité Cheptel humain enseignement Pour entrevoir le visage d’une moneycratie, il suffit de comprendre que l’intensité de l’endoctrinement/éducation sur tel ou tel sujet est inversement proportionnelle à sa matérialité. Ainsi par exemple, elle clame : •• « Antiracisme », quand nos moneycraties sont construites sur le génocide et la mise en esclavage des Amérindiens, Africains, Indiens, Chouans, Palestiniens… et d’une manière générale de tout peuple différent dans sa pensée ou son mode de vie. Les guerres colonialistes et les génocides menés encore aujourd’hui par l’Empire banco-sioniste (souvent sous faux drapeau) sont l’expression ultime du racisme dans la négation totale de l’humanité de l’autre. •• « Égalité », dans un système où, dans toute l’histoire de l’humanité, les inégalités économiques n’ont jamais étaient aussi grandes et où tous les postes importants sont attribués, non pas sur la compétence et le mérite, mais par l’appartenance à tel ou tel réseau, loge, parti, communauté… •• « Libération de la femme » dans un marché sexuel où la femme n’a jamais été autant objetisée, soumise à la dictature de la maigreur et vivant sous la burqa du transgressif, elle doit se faire épiler le pubis, et maintenant l’anus. D’abord désodorisé, dégraissé, stérilisé, formaté, dénaturé, déshumanisé, le « produit femme » sera ensuite maquillé, coiffé, onglé, parfumé, musclé, botoxisé, siliconé, déridé, relooké, habillé, chaussé… avant d’être mis à l’étal. •• « Honnêteté », quand la pratique du mensonge, de l’omisssion et du double langage est la norme relationnelle qui permet aux castes dominantes de prêcher le beau en représentation publique et de fomenter l’innommable entre elles. Les moneycraties font souvent le contraire de ce qu’elles professent et créent des lois qu’elles imposent aux autres et n’appliquent pas elles-mêmes. Les conventions de Genève sur le traitement des populations civiles en temps de guerre, oui ! Maitenant si ce sont des Palestiniens, des Iraquiens ou des Syriens… on bombarde et on rase les villes ! 257 Pour l’éducation, les mêmes béni-oui-oui degoch qui bombardent le chaland de c’est nos différences qui font notre richesse, ont dû l’oublier quand ils ont monté leur unité de production d’enfants formatés à la pensée unique. Je veux parler bien sûr du tapin du pouvoir, l’Éducation nationale. Imaginée par Jules Ferry, vieux queutard franc-maçon issu d’une riche famille vosgienne de fondeurs de cloches, il a appliqué avec succès l’ingénierie familiale à l’éducation des enfants et a effectivement fait fondre un paquet de cloches. La profondeur de sa pensée raisonne encore : « Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. [...] Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. » On comprend mieux qu’il soit célébré encore aujourd’hui par tous les rempants de la raie publique colonialiste et suprémaciste degoch. Libre et gratuit sous l’Ancien régime – bien que souvent lié à l’Église – l’enseignement primaire deviendra obligatoire sous la férule ferryienne… belle avancée ! Mais surtout « laïque », enfin la conception très particulière qu’a la franc-maçonnerie de l’école laïque : où l’on enseigne les vertus civiques et la religion de La Patrie. La religion de La Patrie, c’est laïque ça ? Cette école maçonnique est tellement conne, qu’elle est même incapable de comprendre et d’exploiter le potentiel des élèves un tant soit peu doué ou surdoué et les détruit comme elle a toujours détruit la beauté et l’intelligence du cœur. Par contre extrêmement qualifiée pour former les futurs mercenaires des armées du grand Kapital ou de DAESH ! Comme au début du siècle dernier, où les « Hussards noirs » de la République ont formaté des millions d’enfants fanatiques et naïfs qui sont allés la fleur au fusil se faire étriper à la grande boucherie industrielle de 14-18. Cerise sur le gâteau de l’abomination, ceux qui survécurent durent rembourser aux banques les emprunts de la guerre qu’elles avaient financée, par l’impôt sur le revenu créé à cette occasion en juillet 1914… enseignement Éducation ou dressage ? Imaginez le niveau de corruption des élites politiques pour faire introduire à l’école des théories du genre : Je te suce, tu me suces par la bistouquette, le premier de nous deux qui jouira sera une tapette ! Pourquoi pensez-vous que les éleveurs souhaitent avoir un Cheptel humain asexué ? Tout simplement parce qu’il est plus facile de mener paître un troupeau de bœufs que de taureaux… un taureau, ça a tendance à avoir des couilles au cœur et à ne pas se laisser marcher sur les sabots. Plus il sera castré et tapétisé jeune, plus il sera facile à mener ! Ça marche aussi pour les vaches, dont on a besoin pour mettre bas et traire jusqu’à épuisement, qu’elles ne soient plus qu’une paire de mamelles reliées nuit et jour à l’ordinateur central pour en extraire la moindre goutte de leur lait de ménagère de moins de 50 ans. Ça vous fait penser à La ferme des animaux de George Orwell ? Pourtant ce n’est que la réalité de l’élevage du Cheptel humain… L’école est aussi un formidable apprentissage de la vie sociale : Si tu es « sage » (c’est-à-dire si tu comportes comme l’on souhaite que tu te comportes), on exaucera ton souhait de posséder une liste d’objet… et ça, tu vois mon petit, c’est le bonheur ! Oui c’est le bonheur… social, celui du collectionneur. Bien sûr qu’un enfant doit apprendre à lire et écrire un langage commun, mais ensuite, j’ai une question bête : pourquoi le griot africain, le joueur de tabla indien, le facteur de harpe celtique, le calligraphe chinois, le tailleur de pierre, le chaman de Mongolie, le programmeur informatique… ne pourraient pas enseigner leur art dans une école ? Pourquoi l’enseignement devrait-il être délivré par 3 trous du cul degoch qui ont lu quelques bouquins de la pensée d’État, telle prof de français qui n’a probablement jamais rien écrit de sa vie, tel prof d’histoire qui se contente de déglutir la bouillie historico-trotskyste dont il a été gavé sur les bancs de la fac. Ou encore, quel pédophile assez sadique peut jouir de farcir la tête d’un môme avec du Racine ? 259 Il se déguise en vain : je lis sur son visage Des fiers Domitius l’humeur triste et sauvage ; Il mêle avec l’orgueil qu’il a pris dans leur sang La fierté des Nérons qu’il puisa dans mon flanc. C’est chiant, mal écrit, ça ne veut pas dire grand-chose, mais ça rime… on dirait du rap ! La seule chose dont je me souvienne vraiment, c’est la souffrance du viol cérébral pour faire rentrer dans ma tête d’enfant ces vers arides et totalement étrangers à ma vie. La convenance des analyses psychologiques, l’eugénisme élitiste, et la servilité des personnages sans panache sont à l’image de Racine lui-même : lèche-cul des puissants, « historien du Roi-Soleil » et courtisan des plus empressés… aujourd’hui, il aurait au moins présenté le 20 h. Pathétique larbin du pouvoir des nantis C’est de l’alexandrin sans faillir qu’il pondit ; Et encore aujourd’hui, il est donc fort logique Qu’à ces mêmes nantis, ça leur file la trique. La langue, base de l’asservissement Tout comme l’État et les lois devraient être au service du peuple et non servir à sa domination, le langage doit briller par sa simplicité et puiser sa source dans le Réel. L’impérialisme linguistique français est à l’expression humaine ce que le clip d’une hipopute est au jardin zen. L’orthographe et la prononciation de la langue française sont d’une complexité et d’une incohérence pontifiantes. Subsistance de la langue académique, de déformations linguistiques et du snobisme précieux et ridicule de la noblesse. « mé, met, mes, mets, mai, mais, m’est… » se prononcent « mé », ou « longtemps » se prononce « lontan », vous trouvez ça logique ? Longtemps le fumet de mes mets fut, mets les mêlés sur mes fûts fumés. Mémé m’aimait, mais mai arriva…. Deki kon Smok, C2 la Jok ? enseignement Dans toutes les langues du monde et même dans les langues régionales de France, on prononce, certes plus ou moins, les lettres des mots. Cela s’applique aussi au français dans le Sud on l’on dit volontiers « plus ou moins » en faisant bien sonner le « s ». Il n’y a que la bobo-noblesse qui par un maniérisme de précieuse, s’est mise à ne plus prononcer les mots correctement pour se démarquer du peuple et à imposer cela comme norme dans les régions. C’est simplement une dictature linguistique de pédants prétentieux que nous subissons depuis des siècles et qui fait que le français est en train de devenir une langue morte, pour satisfaire la morgue de quelques vieillards pontifiants qui se couvrent de vert à défaut de verdeur. Probablement la langue au monde la plus difficile orthographiquement et que peut-être 1 ou 2 % de la population française arrivent à écrire à peu près correctement. Dans les banlieues c’est devenu du chinois… T iens parlons - en du chinois … Vieille de plus de 5 000 ans, l’écriture chinoise est la plus ancienne écriture au monde encore utilisée en idéogrammes (où chaque signe représente une chose ou un concept). 261 Plus de 3 000 sinogrammes usuels pour former les mots quand notre alphabet latin en compte à peine 26. Pourtant en 1956 ils ont su simplifier l’écriture pour la rendre plus accessible à tous… alors si même les Chinois qui sont pourtant de fervents traditionalistes l’ont fait… Mais c’est comme les réformes économiques, tout le monde sait qu’on doit les faire, mais personne n’en a le courage, pour qu’une petite minorité puisse péter dans le quant-à-soi de son confort décadent. Ah oui, mais c’est pas possible, ça détruirait notre patrimoine littéraire… non seulement ça ne détruirait rien, mais ça a déjà été fait plusieurs fois dans l’histoire du français et il a survécu, justement parce qu’il a su évoluer ! Quelques vers d’une fable célèbre en VO : La Cigale ayant chanté Tout l’Eſté, Se trouva fort dépourvuë Quand la biſe fut venuë. Elle alla crier famine Chez la Fourmy ſa voiſine ; Je vous payray, luy dit-elle, Avant l’Ouſt, foy d’animal, Intereſt & principal. La Cigale ayant chanté Tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l’août, foi d’animal, Intérêt et principal. C’est à la langue de s’adapter à l’humain et à l’évolution sociale et non l’inverse. Il faut donc d’une part simplifier la langue française pour la rendre plus cohérente et d’autre part reprononcer correctement les mots et surtout leur fin comme le firent pendant des siècles nos ancestres françois… Enseignement religieux Une démocratie ne peut être que laïque dans ses fondations et toute voie religieuse n’a de sens que si elle est empruntée consciemment et volontairement à l’âge adulte. enseignement Les moneycraties ont confondu liberté de culte et totalitarisme parental. Je sais que c’est dans les habitudes et les coutumes, mais il se trouve que ces habitudes et ces coutumes sont perverses et ont complètement dénaturé l’aspiration légitime de l’être au beau et au divin, en une pratique obscurantiste et vide de gnose. Si religion, ou voie intérieure, ou mystique, ou aspiration… il y a, elle ne doit venir que de l’enfant lui-même. Sans être limitatif, si l’on souhaite vivre dans une société harmonieuse les enfants devraient recevoir plutôt que le dogme rigide d’une religion intégriste, une approche plus universaliste et étudier l’histoire des religions et de la mystique individuelle, une fois de plus pour ceux que ça intéresse. Bien sûr qu’un enfant ne devrait pas être souillé dès sa naissance par des pseudo baptêmes, ni mutilé par des pratiques barbares d’excision, circoncision, scarification, tatouage… De tout cela il en décidera à sa majorité ! Tous et toutes disent, mais ma religion est universelle ! Ah bon, donc elle n’est ni israélite, ni chrétienne, ni musulmane, ni bouddhiste… puisqu’elle est universelle ? Les gens ne comprennent pas que notre société « dégénérée » – au sens étymologique et sans aucune connotation morale – est le pur produit de la réaction aux religions elles-mêmes dégénérées. Et si l’on veut sortir de ce cercle vicieux, il faut revenir à la source du sacral, sortir de la prison des croyances et revenir à l’expérience du Divin… et peu importe ce que l’on considère comme divin. Comprendre que les maîtres véridiques ne sont pas venus pour instaurer un système de croyances, de protocoles, un mode de vie, un régime alimentaire, ou une mode vestimentaire… l’ont-ils fait de leur vivant ? Soif de savoir La principale condition pour apprécier les nourritures de l’esprit c’est la soif de savoir. Sans soif, il n’y a pas d’enseignement possible ! Même un excellent conférencier qui s’adresse 263 généralement à des gens passionnés par le sujet qu’il traite ne peut captiver son audience plus de 1 ou 2 heures. En cours interactifs et travaux pratiques, le nombre d’heures d’attention soutenue dépassera rarement 2 ou 3 d’affilée. Ensuite, oui, on peut gaver un enfant comme une oie et lui apprendre le Coran, le Code civil, la Thora, la propagande historique et la pensée unicellulaire de l’État qu’il sera capable de réciter à l’endroit et à l’envers sans en comprendre vraiment une seule ligne… si tant est qu’il y ait quelque chose à comprendre ? Pareil pour la tolérance, les moneycraties n’en ont rigoureusement aucune, tout ce qui ne leur est pas totalement soumis doit être éliminé. Les pires étant les « anti » quelque chose… Apprendre à discuter, c’est apprendre à écouter l’autre avec comme principe : Je te crois honnête et j’essaye de comprendre ton point de vue sans porter de jugement, du moins pendant un moment. En fait, c’est très intéressant et même très reposant de ne plus avoir à défendre son « bout de steak »… Je suis toujours surpris par le décalage qu’il y a entre l’excitation de la découverte et l’ennui lourd et pesant de l’enseignement des collèges et lycées. Avec cette absurdité totale et totalitaire de l’avoir rendu obligatoire. Dans une société humaine la première chose que l’on apprendra à un élève c’est : Tu vois cette porte de classe, elle est ouverte dans les 2 sens. Si tu as envie d’apprendre, tu peux rentrer et participer, si tu viens pour foutre ta merde ou faire ton one man show, tu sors ! Qui a dit que Proust avait un intérêt supérieur à la mécanique automobile ? L’enseignant aussi est un être vivant qui transmet sa passion et son savoir, s’il n’en a pas qu’il fasse autre chose ! Rares sont les mômes qui ne sont pas passionnés par quelque chose et on leur dit, non c’est pas bien, c’est pas ça qui te fera vivre ! Un, t’en sais rien connard, t’es pas prophète ! Deux, y’a pas grand-chose que tu apprends à l‘école qui te fera vivre, survivre peut-être et encore… les agences pour l’emploi sont remplies de Bac + 5 ! Ensuite, est-ce parce qu’on n’a pas été capable de créer un monde vivant avec des êtres épanouis enseignement que par vengeance et rancœur on dit à nos enfants, amis ou élèves : Toi aussi tu boiras la coupe amère jusqu’à la lie ! Toi aussi tu connaîtras la médiocrité et l’humiliation qui te donneront le droit de posséder une collection d’objets de confort et de situations affectives que tu nommeras bonheur. Enfin posséder… du moins l’illusion suffisante et nécessaire pour que tu le croies les quelques instants qui te séparent de ta mort ou de l’effondrement économique… Réaliser ses rêves Mon rêve c’est réalisé avant même que j’en rêve dit une héroïne dans une de ces comédies américaines. C’est fabuleux… de connerie et si l’on y réfléchie un instant, d’une impossibilité totale. La définition même du rêve c’est ce qui n’est pas dans le domaine du Réel. Ensuite, y a-t-il une passerelle entre le rêve et le Réel, est-il possible de « réeliser » un rêve ? Probablement autant que les voyages spatio-temporels et la téléportation. Ça existe dans les films de science-fiction, mais dans le Réel, non ! Pour une raison très simple, si personne n’a jamais pu vivre ou avoir une relation avec le futur ou le passé, c’est qu’ils n’existent pas. La seule réalité existante et perceptible est l’instant présent, c’est la réalité immanente, la nature même de la condition humaine et atomique. Mais cette réalité cosmique n’arrange pas beaucoup la société de consommation, car comment maintenir en esclavage sans chaînes une personne qui possède déjà tout en elle et ne souhaite rien ? Elle a donc inventé la magie du Noël permanent, et tous les beaux joujoux que je vois en rêve… Le mythe du père Noël n’est pas là pour donner à « rêver » aux enfants, mais a été inventé au 19e siècle par des businessmen américains pour engranger des bénéfices commerciaux. Et ils n’avaient pas la main sur le cœur, mais plutôt dans le calcif des enfants qu’ils s’apprêtaient à ébranler. Notre maintien en esclavage est largement basé sur le principe de « tous les beaux joujoux que je vois en rêve ». Oui mais pour les avoir il 265 faut se battre, accepter l’adversité, les brimades et l’humiliation qui vont avec et peut-être qu’un jour tu pourras acheter sur Internet en code PHP : $define_list = array(‘list_model’ => list_model, ‘product_list_manufact’ => product_list_manufact, ‘product_list_price’ => product_list_price, ‘product_list_image’ => product_list_image, ‘product_list_buy_now’ => product_list_buy_now); Est-ce que l’enseigne ment ? Lorsqu’on voit écrit sur le fronton d’un établissement « école publique », est-ce que l’enseigne ment ? S’agit-il d’un « lieu appartenant à tous où l’on enseigne » ? Ou d’une machine de formatage structurel appartenant à un tout petit groupe de personnes ? Vous seriez surpris de savoir qui fabrique en France les programmes et manuels d’endoctrinement scolaire, une toute, toute, petite communauté religieusement et sexuellement orientée. Dans une fédération humaine, dans chaque collège, chaque professeur enseigne ce que son cœur et sa passion lui dictent… Il n’y a pas pire danger pour la survie d’une espèce végétale ou animale que lorsque tous ses membres possèdent le même patrimoine génétique. Elle devient d’une fragilité extrême, la moindre bactérie, le moindre virus ou changement climatique l’empêchera de trouver les ressources adaptatives dans ses gènes, puisqu’ils ne restent plus que des gènes suradaptés à une situation. C’est exactement ce que produisent aujourd’hui les sociétés moneycratiques à travers leur moule à gaufres de la tapin nationale et des médias : des « clones humains » qui pensent pareil, ont les mêmes réflexes pavloviens, les mêmes peurs, les mêmes croyances obscurantistes, qui bouffent, baisent, dansent, se soignent, rient pareillement, se taisent, applaudissent ou vont manifester quand on appuie sur le Play de leur télécommande neuronale. Et non contrairement à ce que vous raconte la propagande d’État (n’oubliez pas qu’en général, l’État fait le contraire de ce qu’il enseignement dit), il n’y a aucun mélange de cultures en France. Un colonialisme judéo-américain, oui, mais un mélange culturel, non ! Avez-vous vu ou entendu des joueurs de sitar indien, de flûte shakuhachi japonaise, de oud arabo-andalou, des maîtres de Kyudo ou d’ikebana dans des émissions de télévision publique ou à l’école ? Ah de la bouse rapo-belliquo-bêlante, oui ! Du Raï electro-variété, oui ! De la Bollywoodienne siliconnée et américanisée, oui ! Des tortues ninjas, à la pelle ! Puisqu’il ne peut saisir dans la grossièreté de sa perception la beauté immatérielle des choses, tout ce que touche le capitalisme dégénéré est sali, dénaturé, caricaturé, simplifié à outrance pour en faire un objet marchant facilement reproductible et vidé de sa substantifique moelle… Et pour ceux qui pensent ah mais ça va être un beau bordel, regardez autour de vous où nous a emmené l’école de la pensée unique : c’est déjà un vrai bordel et il n’est même pas beau ! Alors oui tout le monde pense pareil, oui il y a encore 50 % des moutons qui vont se faire voter par dépit, par peur… Mais si les crapules malveillantes qui possèdent cette machine d’endoctrinement ont pu nous rouler dans la farine pendant des siècles ce n’est pas tant par ce qui est enseigné à l’école, mais bien par ce qui y est tu ! On y tait l’Histoire, l’analyse critique, le beau, le sensuel, la création… et on y tait surtout la passion et la jouissance de l’être… Pendant des millénaires l’enseignement des enfants a été indépendant, différent dans chaque région, dans chaque école, élève ou apprenti, théorique ou pratique, dans une classe ou dans la nature… Et oui, au-delà du langage commun nécessaire pour communiquer, les maîtres d’alors ont transmis un savoir personnel, et oui les élèves ne bêlaient pas tous la même pensée arrangeante. Pourquoi couler ce béton culturel, pourquoi ne pas accepter aussi le bambou s’inclinant à la caresse du vent ? Pourquoi gaver tous les enfants au même fast-food du prêt-à-penser et ne pas leur laisser le bonheur ancien et mystérieux de la transmutation des mets du savoir ? 267 Ami, reçois l’Invité de ton vivant… Si tu ne romps pas les liens pendant que tu es en vie, crois-tu que les fantômes le feront à ta place ? La croyance que l’âme goûtera à l’extase, simplement parce que le corps est pourri n’est qu’illusion ! Ce que tu trouves maintenant sera trouvé alors. Si tu ne trouves rien maintenant, tu finiras dans une chambre inhabitée de la cité de la mort. Mais si tu fais l’amour avec le Divin maintenant, tu auras dans la vie prochaine le visage de l’amante satisfaite. Alors plonge dans le Vrai ! Trouve qui est l’Enseignant ! Crois à la splendide musique… Kabir dit ceci : quand on attend l’Invité, c’est l’intensité de l’attente qui donne toute la joie. Regarde-moi et tu me verras enivré d’attente ! L’être et le Divin Un jour un cuisinier merveilleux, le chef des chefs vint s’installer dans un village. Il ouvrit un petit restaurant qui ne payait pas de mine, mais qui servait les plats les plus fins, les mets les plus bouleversants. Quiconque avait goûté un jour à sa cuisine avait vu sa vie se métamorphoser en un émerveillement quasi mystique du palais et un sentiment de plénitude après le repas, sans lourdeurs ni aigreurs, comme un rapprochement avec soi-même que l’on ne saurait expliquer. Les clients et amis vinrent de plus en plus nombreux et de loin, certains évidemment essayèrent de percer le secret de cette expérience gustative unique, mais le chef parlait peu et ne donnait jamais de recette, régalez-vous ! disait-il. Puis un jour le maître des saveurs s’en alla comme il était venu, discrètement, et sans laisser d’adresse. Ceux qui l’avaient connu continuaient de venir au restaurant et se racontaient les repas mémorables qu’ils avaient faits et cet état rare de satiété de l’être que l’on ressentait après. Puis petit à petit, avec le temps eux aussi disparurent, et il ne resta plus que les nouveaux venus qui n’avaient jamais goûté la cuisine du chef, mais avaient entendu les récits des anciens. Ils se mirent alors à compiler des recettes dont ils inventaient la composition et se réunissaient tous les jours à midi, pour les lire… curieusement après avoir lu les recettes de plats qui semblaient pourtant fabuleux, ils avaient toujours aussi faim ! Certains en conclurent, que les anciens avaient menti et que le maître des saveurs était un imposteur. D’autres que c’était parce qu’on ne récitait pas les recettes avec assez de dévotion et que donc, on avait toujours aussi faim. D’autres encore, décrétèrent que la faim était liée à la condition humaine, mais que ceux qui répéteraient les recettes avec assez de conviction seraient rassasiés après leur mort. Les plus malins enfin, se rendirent compte que le maître des 269 saveurs avait ouvert un nouveau restaurant à quelques lieux de là, sous le nom de L’intemporel et y allaient tous les jours pour faire bombance… L’enseignement authentique L’enseignement authentique de tous les maîtres véritables fut et est toujours un enseignement vivant et initiatique. C’est-àdire d’un être vivant à un autre être vivant, ce n’est pas dans les mots encore moins dans les textes et surtout pas dans un protocole figé ou tel mode de vie, vestimentaire, capillaire, diététique ou la création d’un nouveau code pénal que se transmet la connaissance du Divin… Pour prendre une métaphore écologique, un maître véritable est cette personne qui sème la graine du Divin dans le terreau du cœur humain, individuellement, consciemment, amoureusement… Ses paroles au mieux servent à préparer la terre et à arroser de sa sagesse la jeune pousse. Les religions sont des champs arides ou plus rien n’a été planté depuis des siècles voire des millénaires, arrosés de paroles mal traduites, sorties de leur contexte, dénaturées, tronquées, déformées, censurées, voire rapportées de toutes pièces. À votre avis que pousse-t-il dans les champs arides des religions, que peut-il y pousser ? C’est à chacun de répondre à cette question ! Est-ce à dire que le croyant est aride ? Non, bien sûr que non, l’eau arrive parfois à se faufiler dans les endroits les plus improbables et certains rencontrent le Divin malgré leur religion. Il est plus facile de traverser l’océan à la nage que de rencontrer le Divin sans l’intercession de l’Enseignant, dit un proverbe indien. Une des grandes confusions de toutes les religions c’est la croyance que les textes sacrés sont d’origine « divine » donc parfaits, donc figés… Que l’on croie ou non à leur origine divine est une autre question, mais force est de constater que la majorité des textes fondateurs des religions n’ont pas été écrits par les maîtres dont ces religions prétendent être les l’être et le Divin uniques VRP. Mais même si c’était le cas, pourquoi mélanger perfection et rigidité ? Les étoiles aussi sont d’origine divine, pourtant en mouvement perpétuel et en constante transformation. Évolution, mouvement, souplesse sont les qualités mêmes de la vie. Immobilité, dureté, raideur sont les qualités mêmes de la mort. Un organisme vivant qui n’évolue plus est voué à la mort. Privées du souffle de transmutation du Maître, Prophète, Enseignant, Messager, Messie, Guide, Guru, Éveillé, Ami… dont elles prétendent s’inspirer, les religions se sont éteintes. Elles n’ont pas compris que si le Maître creusait un puits dans le désert, c’était pour apporter de l’eau aux gens qui avaient soif. Mais les hommes se sont mis à vénérer le puits, à se battre jusqu’à la mort pour conserver le tas de pierres d’un puits asséché, mourant de soif à deux pas de l’Oasis… oubliant par la même que ce n’est pas du puits dont on a besoin, mais de l’eau qu’il contient. É vangile de T homas Ce texte fut découvert en 1945, à Nag Hamadi, dans le désert égyptien, intact, ni épuré, ni censuré, ni « rewrité », par les rabbins du christianisme comme le furent les évangiles corrompus du Vatican que nous connaissons. Malgré la traduction forcément imparfaite du copte sahidique en français et le fossé culturel, on ressent le souffle vivifiant de l’Enseignement : « Jésus dit : Si vos guides vous disent que le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux en sont plus proches que vous. S’ils vous disent qu’il est dans la mer, alors les poissons y sont déjà. Mais le Royaume est en vous et hors de vous. Quand vous vous connaîtrez, alors vous serez la Connaissance et vous saurez que vous êtes les enfants du Père Vivant. Mais si vous ne vous connaissez pas, alors vous vivez en vain, vous êtes le vain. Jésus dit : Je vous donnerai ce que jamais œil n’a vu, ce que jamais oreille n’a entendu, ce que jamais main n’a atteint, et cela qui n’est jamais monté dans le cœur de l’homme. 271 À ses disciples qui lui demandaient quel jour le Royaume viendrait, Jésus répondit : Ce n’est pas en guettant qu’on le verra arriver. On ne dira pas : Voici il est ici, ni voyez il est là ! Mais le royaume du Père est répandu sur la terre, et les hommes ne le voient pas. » La simple lecture sereine et ouverte de ces textes qui sans être l’enseignement du Maître vivant permet de voir la dégénérescence (toujours au sens étymologique du terme) de l’entreprise du Vatican. Je ne veux blesser personne, mais l’enseignement du Christ était très différent du business du catholicisme ou des autres crèmeries : •• Si vos guides vous disent que le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux en sont plus proches que vous. Mais le Royaume est en vous et hors de vous. Merde, ça c’est con alors, le Royaume des cieux est aussi en nous, là, tout de suite… mais alors l’histoire du ciel et de l’enfer après la mort ? •• Je vous donnerai ce que jamais œil n’a vu, ce que jamais oreille n’a entendu… c’est une parabole ? Ah, et qu’est-ce que tu en sais ? Parce que tu es ignorant et orgueilleux et que tu n’en comprends pas le sens, c’est donc une parabole… pourtant, le Christ a réellement donné à ses disciples ce que jamais œil n’a vu, ce que jamais oreille n’a entendu… •• Mais le royaume du Père est répandu sur la terre, et les hommes ne le voient pas… Ah zut, c’est encore ballot ! Le Royaume des cieux est là, ici et maintenant et même Monsieur le Curé et Papounet ne le voient pas… Et on aurait alors des aveugles guidant d’autres aveugles… et là pour le coup, je crains fort que ça ne soit pas une parabole ! La dérive des religions Personnellement je ne suis pas croyant, c’est-à-dire que je n’adhère pas à l’imaginaire collectif de telle ou telle religion. Je ne suis pas non plus athée, c’est-à-dire que je ne crois pas à l’inexistence de Dieu. Il suffit de contempler un instant un paysage de montagne, s’abreuver à une source fraiche l’être et le Divin lorsqu’on est assoiffé ou simplement écouter le ronronnement d’un chat lové sur ses genoux, pour percevoir la magie, la beauté, la gentillesse organisée de tout cela. J’ai longtemps fui le mot « Dieu » tant je cherchais son sens, sa source vive, sa jouissance… Et c’est un mot que j’évite toujours d’utiliser tant les gens s’en servent comme poubelle de table dans laquelle ils jettent à-peu-près tout et n’importe quoi… Qu’on le nomme « Souffle de Vie », « Essence suprême », « Shiva », ou « Tartempion »… qu’elle importance ? A-t-on besoin de le nommer pour le percevoir, a-t-il besoin de nous pour exister ? Croyons-nous, sérieusement un instant, que nous pouvons enfermer l’infini dans nos pathétiques limitations mentales ? Aussi comme l’infini était difficile à domestiquer, l’être humain à créer un nouveau dieu à son image à lui : petit, prétentieux, bureaucratique, procédurier, revanchard, belliqueux… La chose la plus hideuse que j’ai vue de ma vie – et je m’en excuse auprès de mes amis musulmans, dont la majorité est composée de personnes respectables – est une vidéo de décapitation. Quelques hurluberlus barbus avaient pris en otage un ingénieur civil occidental qu’ils n’avaient pas réussi à revendre et ils étaient en train de l’égorger en criant comme des gorets Allahou akbar, Allahou akbar ! Comme le couteau était mal aiguisé, ils avaient du mal à parvenir à leurs fins. Lorsqu’ils entreprirent de le décapiter laborieusement pour exhiber leur trophée, le pauvre bougre hurlait de douleur et surtout de terreur. Ces cris étaient mélangés aux glouglous macabres du sang qui giclait de sa gorge… Ces mercenaires incultes pensaient certainement « être des guerriers de Dieu », mais non, un guerrier n’égorge pas un être humain les mains ligotées dans le dos, simplement parce qu’il n’a pas réussi a le vendre assez cher ! Et Allah le très miséricordieux a dû se retourner dans son tombeau en entendant son nom mêlé à cette boucherie, pas halal du tout… 273 God bless America ! L’autre contradiction de base des religions est la croyance qu’il existerait des actions qui nous rapprocheraient de Dieu et d’autres qui nous en éloigneraient. Ah bon ? On parle bien de ce « Dieu » qui se trouve en nous, de ce Souffle qui nous habitent… comment dès lors, pourrait-on s’en éloigner ou s’en rapprocher ? Comment imaginer que le fait de répondre à des besoins ou des désirs physiques – donc si l’on est croyant, implémentés par le Divin dans le corps humain –, nous éloignerait de lui ? Quelle perversité divine, quel sadisme : Si tu as soif, ne bois pas ! Si tu as faim, ne mange pas ! Si tu as sommeil, ne dors pas ! Si tu as envie d’amour, flagelle-toi ! En Occident, on nous bassine le mou avec des détails de coquetterie vestimentaire et diététique islamique, mais dans les religions, l’habit ne fait pas le moine, il est le moine ! Les gens disent : Il faut fuir ce monde illusoire ! N’y a-t-il pas là une contradiction fondamentale ? Si ce monde est illusoire, pourquoi voulez-vous le fuir et qui plus est, vous cacher dans un monastère tout aussi illusoire ? Comme ces moines du Mont Athos qui interdisent la présence de toute femme et tout animal femelle sur leur île ? C’est étrange non, des femmes encore on peut comprendre, mais des chèvres ? Il faut porter la panoplie du parfait petit mystique pour bien montrer au monde que vous êtes un spiritueux (sic). Quand j’étais môme je commandais la panoplie de Zorro ou du parfait petit chimiste au père Noël (dont pour être franc je commence à douter sérieusement de l’existence), est-ce que ça faisait de moi un vengeur masqué ou un ingénieur chimiste ? Est-ce que me raser le crane et porter une robe safran fait de moi un moine ? Si une femme porte tel ou tel accoutrement, le niqab ou des bas de soie pour séduire son homme, en quoi cela me ragarde ? Quel père ou quelle mère peut dire : ah oui, parmi mes enfants, je préfère celui-là parce qu’il s’habille de telle manière. l’être et le Divin Demandez à n’importe quel parent aimant, ce qu’il souhaite que devienne son enfant, et il vous répondra certainement « heureux ! ». Et puis il y a les autres, les mesquins, les calculateurs, les arrivistes, ceux qui ont pris leur enfant en otage de leur propre bonheur et qui vous répondront : je veux que mon enfant fasse ci et ça, qu’il s’habille de telle manière, qu’il fasse tel métier, et qu’il ait la même religion que moi… À votre avis, « Dieu » est un parent aimant ou mesquin ? L’être humain a voulu enfermer le Souffle de Vie dans l’enclos des formes pour se rassurer, mettre l’océan dans l’aquarium de son salon… Mais ce qu’il y a dans l’aquarium de votre salon, n’est pas l’océan, et ce qui est écrit dans les livres saints n’est pas la « parole divine » qui par essence est au-delà de l’intellect et de la forme… Cette même peur à laisser son corps et son cœur s’exprimer se retrouve dans toutes les religions dégénérées qui créeront des carcans psychorigides ou la liberté d’expression sera vécue comme la manifestation du diable. Hors de fait, ces notions de bien et de mal varient énormément d’une personne à l’autre, d’une situation à l’autre, d’une époque à l’autre, d’une religion à l’autre… L’exemple le plus cru et grossier et certainement le droit de tuer. Interdit absolu dans la plupart des codes pénaux et moraux, il devient subitement non seulement légal, mais même bien vu dans les armées et pendant les guerres, on s’entraîne pour ça, on reçoit des médailles du « mérite », on met au point des armes et des méthodes, on dépense des budgets colossaux dont le seul et unique but est de pouvoir assassiner le plus de gens possible. On ne parle pas ici de légitime défense, ni même de guerre. Les États-Unis ne sont pas en guerre contre l’Afghanistan et à ma connaissance, l’armée afghane n’a jamais essayé d’envahir les USA… Mais pourtant les braves et héroïques soldats américains vont assassiner massivement des méchants terroristes bougnoulis-niakoués en toute impunité… Ah oui c’est vrai, God bless America et chie sur la gueule du reste du monde ! 275 La religion marchande Le mensonge est intimement lié aux religions, à toutes les religions. On peut même dire qu’elles en sont les « créatrices ». Pourquoi ? La punition vient de l’interdit, de l’évitement de la punition découle le mensonge. Sans interdit ou punition, il n’y a aucune raison de mentir. Tout pédagogue humain ou animal vous dira que toute éducation demande des limites… limite oui, interdit pas forcément ! La maman chatte dit à son chaton si tu me mords, moi je te mords plus fort et le chaton comprend vite le message. La religion dit : si tu bandes tu vas en enfer, et en enfer on te mord très fort, et l’humain là il ne comprend pas… parce que lui il bande, c’est sa nature, il n’y peut rien, c’est quoi l’enfer, a jamais vu l’enfer moi ? Alors l’humain religieux, il a peur et il invente un truc bizarre : je bande et je dis que je ne bande pas, le problème est résolu ! Résolu à part que maintenant ma parole n’exprime plus ce que je ressens, mais ce que la religion me dit que je dois ressentir. Vint ensuite une des plus grandes carabistouilles des sociétés marchandes : tuer les religions primitives et imposer la religion marchande, en disant : Nous on est à ton écoute, on sait que tu bandes, et tu ne bandes même pas assez d’ailleurs, on va te vendre des films de boules et du Viagra. Mais pour fêter ta bandaison de crémaillère, il faut aussi que tu fasses bander les autres, alors on va te vendre de beaux habits bandants, avec les chaussures qui font mouiller et la toto qui fait vroum-vroum éjac… et ça, c’est ce que tu désires ! Alors aujourd’hui ma parole n’exprime plus ce que je ressens, mais ce que la société marchande me dit que je dois ressentir… on est bien avancé ! Hélas, ce que l’on nomme « religion » n’est plus qu’une forme de colonialisme de l’esprit et des peuples imposant une pratique commerciale par laquelle on achète une promesse de « salut » par son comportement. Ce salut fiduciaire fait que la religion est à l’expérience du Divin, ce que le dollar est à l’or… de la roupie de sansonnet ! l’être et le Divin Le church revival Il y a quelques années encore, il était de bon ton de tirer à boulets rouges sur tout ce qui portait une calotte. Mais aujourd’hui, on assiste à une sorte de « Church revival » où l’on nous explique que finalement l’Église catholique c’était cool et le Pape était un mec plein d’amour pour ses ouailles… Deux choses à dire à ce sujet. 1• C’est à ses fruits que l’on reconnait un arbre 2• Ils ont eu leur chance, leur fenêtre de tir et ils l’on lamentablement laissé passer. Est-il nécessaire de rappeler que les principales églises chrétiennes (orthodoxe, catholique, anglicane, protestante…) n’ont pas plus ni moins de légitimité historique ou spirituelle que n’importe quelle secte, congrégation ou communauté chrétienne. Leur réussite coloniale et leur pouvoir financier étant directement liés – tout comme le colonialisme islamique – au développement du commerce international. Désolé, mais si le schisme de 1054 des églises d’Orient et d’Occident n’était pas très glorieux, le Grand Schisme de 1378 fut encore plus pathétique. Le seul but de ces coureurs de jupons ou de pantalons, précurseurs du mariage partouze, était d’être calife à la place du calife. Ils se bouffèrent la gueule (et probablement le cul aussi) de façon tellement lamentable que j’ai un message très clair à transmettre aux papes, aux anti papes, aux sous papes, aux papes au thé et aux papas mobiles : Lâchez nous les basques ! Ils ont usurpé, trahis, salis, l’enseignement d’un être digne du plus grand respect. Qu’il y en ait eu de meilleurs que d’autres c’est fort probable, que certains aient fait preuve d’intelligence et de mansuétude, c’est possible… mais on s’en tape ! Les papes et leur maréchaussée pontifiante en rouge cardinal sont fondamentalement des bonimenteurs et des usurpateurs mondains qui ont pendant des siècles légitimé ou couvert par leur silence des génocides et des pratiques partouzardes ou pédophiles ! 277 Alors oui, qu’il y ait eu quelques curés, moines, mystiques, croyants honnêtes et intègres dans le christianisme, j’en suis persuadé. Mais une fois de plus, ce fut « malgré » l’Église et non grâce à elle. Le pouvoir religieux est comme le pouvoir politique, il corrompt ! On peut être un militant socialiste ou FN intègre, pas très fufute mais intègre, ou maire d’un petit village. Mais pour être maire de Paris, présidente d’un parti ou député, faut avoir tâté du gourdin… et profond ! L’ odeur de sainteté Certains disent que les grands mystiques dégagent un « parfum de sainteté » et que l’on peut percevoir un aura particulier… moi, je n’en sais fichtre rien ! Est-ce que Mahatma Gandhi était une « grande âme », une petite, une moyenne ? Je crains que concernant la sainteté, si sainteté il y a, ça ne soit pas comme le contrôle technique automobile. On ne branche pas tous les 2 ans un appareil électronique qui mesure le niveau de sainteté de la personne : Ah OK, toi tu nous fais du 34 % de taux de sainteté… pour la canonisation tu repasseras, pas contre tu peux passer boire un canon ! Jusqu’à cette mascarade obscène, au printemps 2014, où l’on a pu voir un pape « canoniser » d’autres papes. Un peu comme ces journaleux serviles s’autocongratulant du « grand prix de la liberté de la presse », ou comme dans ces backrooms de boites gays où les clients se branlent entre eux à la queue leu leu. Là, on n’est même plus dans le conflit d’intérêts, ni même dans la corruption… non, on est vraiment dans le sacrilège au sens étymologique du mot. Orgueil démesuré, faste obscène et sentencieux, toutes les putains putrides du pouvoir étaient là : rois nègres, rois et reines pas nègres, putains et puteaux, même ce ministre maçon* était venu tapiner à ce spectacle de l’infâme quelques électeurs pour sa prochaine élection. Pensez-vous un instant, qu’une personne « Sainte » puisse souhaiter être mêlée à un tel simili-simulacre pathétique ? * ce qui est assez amusant quand on connaît la haine que porte la maçonnerie à l’Église… et réciproquement l’être et le Divin Pensez-vous sérieusement, que l’état de sainteté est un examen du Code de la route où il faut avoir x bonnes réponses pour être reçu ? Parce qu’une bonne femme a guéri d’un anévrisme cérébral sans qu’aucune explication médicale n’ait pu être trouvée… vraiment ? Personnellement je peux vous présenter des dizaines de gens ayant guéri de maladies on ne peut plus sérieuses sans qu’aucune explication médicale n’ait pu être trouvée. Essayez le jeûne par exemple, vous serez surpris des capacités d’autoguérison du corps ! Si état de sainteté il y a, c’est au Divin de l’octroyer, certainement pas aux hommes et encore moins aux PDG du Vatican… Tout comme ce préjugé étrange d’une église pétée de tunes qui explique au goy, qu’être riche ce n’est pas bien et que les pauvres seraient plus proches de Dieu… Croyez-moi sur facture, les pauvres sont largement aussi cons, veules, prétentieux, avares et arrivistes que les riches ! Avec la différence que le riche a traditionnellement une culture du pouvoir et une manière de le dispenser qui rendent sa fréquentation plutôt agréable. D’ailleurs, il n’y a rien de pire qu’un nouveau riche ! Finalement comme disait Desproges : Les aspirations des pauvres ne sont pas très éloignées de la réalité des riches… Les philosophes de comptoir Étymologiquement le « philosophos » était vraiment l’ami de la sagesse, le « connais-toi toi-même » de Socrate, qui dans ce haïku résume l’essence de la quête humaine. Il est à noter, que Socrate, comme souvent les enseignants véridiques tels que Confucius, Krishna, Bouddha, Moïse, Jésus, Kabir, Mahomet… n’a jamais rien écrit, car son enseignement était initiatique et non pontifiant. Quelle différence entre une secte, une école de pensée, une église, une religion… ? Les philosophes grecs, souvent aussi mathématiciens et astronomes ont juste oublié que la sagesse ne se trouvait pas dans la réflexion intellectuelle, mais dans le cœur… 279 chose totalement indéfinissable intellectuellement, mais que chacun peut percevoir. Première et fondamentale limitation de la pensée philosophique ! Ensuite, si l’on prend la philosophie contemporaine, elle est essentiellement branlette de sansonnet, consistant à créer des équations intellectuelles basées sur des postulats, donc par essence, tout autant irréfutables qu’indémontrables, par exemple : •• toute action est vaine •• tout rapport amoureux est un commerce •• la liberté est terrifiante Donc je peux m’astiquer le chibron neuronal toute la journée avec des questionnements existentiels : Est-ce que ma femme m’aime pour ce que je suis, est-ce le désespoir de sa solitude ou la terreur d’être libre qui la fait accepter ma médiocrité ? Finalement toute relation humaine est intéressée et faite par dépit ou paresse… Mais le soir je vais me bouger le cul pour aller au Prisu acheter à bouffer parce que mon estomac crie famine ou que bobonne m’a soufflé dans les bronches… alors à quoi sert de cuisiner une bouillie philosophique et de continuer à vivre sa petite vie médiocre ? Nietzsche explique qu’en tout homme existe une « volonté de puissance », élan supra-naturel par lequel il aspire à la réalité transcendante du « Surhomme » : « Toute bête tend instinctivement vers un optimum de conditions favorables au milieu desquelles elle peut déployer sa force et atteindre la plénitude du sentiment de sa puissance ». Et la mère Denis de répondre : Ben, c’est ben vrai ! ou pas, mais à part ça ? Ah par ça, c’est assez compliqué, approximatif, et ça ne me rend plus heureux en fin de journée, donc pour moi ce n’est pas un ami de la sagesse… Même l’approche matérialiste marxiste trouve vite ses limites dans la pratique. En affirmant que c’est la matière qui est première, et non l’esprit : « le mouvement de la pensée n’est que le reflet du mouvement réel, transporté et transposé dans le cerveau de l’homme », ce n’est finalement que la vieille histoire de la poule et de l’œuf. Peut-on changer l’homme en changeant l’être et le Divin l’organisation sociale ou l’organisation sociale n’est-elle que le reflet de la structure mentale de l’homme ? Si l’on regarde ce que devinrent les sociétés staliniennes ou maoïstes (mal) inspirées du marxisme, on a un début de réponse… Et si en plus vous mettez à la tête d’un Empire un clampin qui n’a jamais été éduqué à la pratique parcimonieuse du pouvoir et de la diplomatie, ça donne des trucs pas jolis, jolis… En adaptant une des définitions de la paranoïa : Bâtir des raisonnements justes sur des bases fausses, la définition de la philosophie contemporaine pourrait être : Bâtir des raisonnements plus ou moins justes sur des bases ni fausses ni justes. On joue à une sorte de Lego neuronal, d’assemblage approximatif logico-cartésien complètement coupé du réel et qui n’est validé par aucune réalité expérimentale. Ça mange pas de pain, c’est totalement inutile, à part pour le « philosophe » invité sur tous les plateaux de télé et dont la petite notoriété lui permet de palper de la fraîche et de la pouf j’aime beaucoup ce que vous écrivez ! Par contre le papy qui t’explique qu’il faut éviter de marcher ou parler bruyamment pour pécher la truite si tu ne veux pas l’effrayer communique une sagesse philosophique, en ce qu’elle me rapproche du Réel et de l’écoute de la nature et éventuellement me permet d’attraper du poisson et de m’en foutre plein la lampe… C’est super bon les truites de ruisseau cuites sur un lit de fougères, mais surtout pas trop ! Le philosophe contemporain me fait penser à ces musiciens de jazz ou de hard rock qui jouent des choses très convenues, mais très vite… pour que les gens disent, à ouaaah quel exploit technique ! Est-ce beau, est-ce que ça me touche ? Non, pas spécialement, c’est juste de l’esbroufe. La philosophie contemporaine dit des choses assez banales de façon très compliquée, afin que seule une petite caste onanismo-intellectuelle puisse comprendre. Et en cela, elle est le pur produit de nos moneycraties et participe directement au maintien du Cheptel humain dans un obscurantisme élitiste. 281 C’est ma prière… Un des symptômes des religions est cette pratique étrange que l’on nomme prière, mantra, incantation, psalmodie, chant liturgique… Il semblerait que l’être humain ait beaucoup de requêtes à adresser au Divin, mais ne soit pas très empressé à écouter les siennes… Quand ça ne passe pas par des commandes en ligne ou du marchandage de bouts de ficelle : Oh mon Dieu, fais s’il te plaît que je réussisse mon concours, gagne au Loto, trouve un donneur d’organe pour mon fils à moi, et je te promets d’être bon avec les autres et d’aller à l’église-templemosquée tel jour ! Ah mais, si tu dois réussir ton concours, gagner au Loto, avoir un rein pour greffer à ton fils à toi, ça veut dire implicitement que tu demandes à Dieu que d’autres ratent le concours, perdent au Loto et que d’autres enfants meurent sans rein… Ben si ! Un concours c’est un nombre limité de places ; au Loto les gains que l’on gagne sont ceux que perdent les autres ; et pour les transplantations, il y a beaucoup plus de demandeurs que de donneurs compatibles. Donc c’est pas très chrétien ta prière mon gars ! Et puis bien sûr y’a le classique : Fait mon Dieu, qu’il y ait la paix sur la terre et qu’il n’y ait plus de maladies… Là on ne prend pas beaucoup de risques, les conflits n’étant que l’expression de nos conflits intérieurs et de notre obscurantisme, « Dieu » n’y étant absolument pour rien. Quant aux maladies, elles font partie du cycle naturel de la vie et participent à notre évolution… Les virus sont nos amis pour la vie ! C’est comme ces abrutis qui te jettent à la tête, pensant être de brillants penseurs : Alors oui, mais non, alors que pourquoi que si Dieu il existe, que pourquoi il y a des guerres et des cataclysmes ? Eh ben patate, c’est kiki fait les guerres et massacre ses frères humains au « nom de Dieu » ? C’est kiki fabrique les fusils, les balles et appuie sur la détente ? L’oxymoron ultime : Tuer ses frères au nom de l’Amour du Père ! Même quand il y a un act of God (catastrophe naturelle) comme disent les Américains, l’être et le Divin ce n’est pas « Dieu » qui bâti des complexes immobiliers en bord de mer pour rapporter beaucoup de sous sous, alors que les pêcheurs locaux savent depuis des millénaires qu’il ne faut rien construire là à cause des tsunamis ! Ce n’est pas « Dieu » qui corrompt les entrepreneurs cupides pour construire des maisons avec de piètres fondations qui s’effondreront au premier tremblement de terre venu ou s’envoleront à la première tornade facétieuse ! Tant qu’il y aura des pseudo-religions persuadées d’être élues, choisies ou représentantes exclusives de Dieu pour le secteur Terre… il y a aura des guerres ! Tant qu’il y aura des cultures maçonniques ou autres, persuadées d’être supérieures aux autres et nécessaires au salut de l’humanité… il y aura des guerres ! Tant qu’il y aura des castes dominantes cupides dont le seul but est l’enrichissement personnel jusqu’à l’hyper-obésité matérielle au détriment de la survie des autres habitants de la terre… il y aura des guerres ! Mais le jour où nous redécouvrirons la vraie religion, celle qui relit l’humain au Divin, celle qui s’émerveille de la création et de ses créatures ; le jour où nous nous souviendrons que le maximum de fun réside dans faire des choses, pas de les posséder, que le bonheur est un état d’être, pas d’avoir… ce jour-là, les guerres n’auront simplement plus de raisons d’être, ni de tourbe pour couver. Et puis il y a la prière en boite, toute prête, suffit de la réchauffer : Notre père qui êtes soucieux… Ah bon, il est soucieux papy, savez pas ! Moi j’ai pas l’impression, je le perçois autant dans la flamme vive du feu, dans le silence enveloppant de la voûte étoilée, dans le feulement du renardeau, dans le parfum de la fleur de jasmin lorsqu’elle exhale la nuit, dans le souffle qui m’habite encore pour quelques instants… Finalement la prière c’est ce qui a de plus représentatif de l’orgueil humain : tu as devant toi l’Être, l’Énergie qui a déployé l’univers et ses milliards d’étoiles en un claquement de doigts et toi, tu veux lui parler, lui donner des conseils, le soudoyer, marchander… mais ferme-la, écoute ! 283 Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l’amour infini me montera dans l’âme… Arthur Rimbaud Une fédération de l’humain Dans nos sociétés hyper primitives, l’être humain a égaré le lien qui le relit avec sa nature et la Nature. Profondément perdu dans le no man’s land d’un passé imaginaire et d’un futur prédigéré, il a occulté que le bonheur est un état d’être qui ne réside que dans l’instant présent. Profondément angoissé, il tente désespérément de combler son vide intérieur en y jetant la liste d’ordures que lui fournit la société. Il a même perdu l’usage du langage de communication qui fut pourtant le ciment de son évolution, pour le réduire à quelques borborygmes et codes vestimentaires vides de sens, qui n’expriment plus que sa soumission à la société du spectacle et son appartenance à telle ou telle caste ou religion… Pendant des millénaires, les pires saloperies ont été faites au nom de « Dieu », aujourd’hui les mêmes atrocités sont perpétrées au nom de la « démocratie » et de la « liberté ». Surtout, surtout, ne mélangez pas « Dieu » avec ce que vous imaginez de lui ou d’elle… ne mélangez pas les religions avec la soif de l’Infini qui relit l’humain à sa nature cosmique. Les religions y compris la franc-maçonnerie (donc la République) sont des systèmes inventés par les castes dominantes pour maintenir le Cheptel humain sous leur contrôle. Pensez-vous un seul instant que cette Énergie foudroyante – si puissante qu’elle put édifier l’Univers perceptible et non perceptible en un claquement de doigts, et pourtant si subtile et modeste pour cacher sa signature à l’intérieur du souffle de chaque être vivant – soit là, en train de vous évaluer avec son formulaire photocopié, tels un bureaucrate stalinien ou un examinateur du permis de conduire ? Pouvez-vous imaginer que l’Infini universel et intemporel a quelque chose à braire de vos histoires de chiffons et de régime alimentaire ? Sérieux, c’est à ça que vous avez réduit l’Amour absolu et inconditionnel, le Non-juge, la Matrice universelle ? 285 Bâtardes difformes nées de l’accouplement monstrueux de la religion marchande et du libéralisme pathologique, les moneycraties ont essayé de nous faire croire que le bonheur était collectif et dépendant d’une possession d’objets relationnels ou manufacturés. Mais peu importe le type d’organisation sociale dans laquelle nous vivons, la capacité d’émerveillement et de jouissance est par essence inhérente à l’humain et indépendante du contexte. Découvrons le beau, le sublime et le divin d’abord en nous puis dans le monde, et peut-être serons-nous capable de fonder une communauté humaine basée sur l’humain qui respecte la Vie et sa création. Comprenons que nous sommes invités pour un bref instant au palais de la Vie, mais que l’on n’essuie pas ses pompes sur la moquette de la création, pas plus qu’on ne se mouche au voile du temps… La mascarade démocratique est un type d’organisation sociale où les castes dominées choisissent « librement » les représentants des castes qui les dominent. Ou comme l’écrivait Jean-Claude Michéa : « Comme chacun peut le constater, là où les sociétés totalitaires s’en tenaient au principe simpliste, et coûteux en vies humaines, du parti unique, le capitalisme contemporain lui a substitué, avec infiniment plus d’élégance (et d’efficacité), celui de l’alternance unique. » D’abord on ne vote pas pour un candidat ou un projet, mais par dépit, ou pour la meilleure campagne de pub, bouillie philosophico-émotionnelle dont on nous gave depuis notre plus tendre enfance et qu’évidemment le candidat ne mettra jamais en application, puisqu’elle est du domaine de l’imaginaire. Les moneycraties sont des entités polymorphes perverses sans foi ni loi qui ne peuvent exister dans le Réel du présent. Elles se nourrissent d’un passé romanesque et se projettent sans cesse dans un futur chimérique. Elles peuvent déclencher des guerres et en même temps faire de « l’aide humanitaire », détruire la planète mais « protéger la nature », produire de la nourriture obésifiante et vendre des régimes amincissants… une fédération de l’humain Si ça peut servir leurs intérêts, ces mêmes moneycraties fomenteront des « révolutions » ou généreront des attentats « terroristes » pour revenir aux fondamentaux républicains : la loi martiale. Vous, vous avez des notions de parole donnée, d’honneur, de sincérité, de morale… les moneycraties et leurs pantins du politique sont libres de vos pathétiques entraves ! Si l’on met des chaînes au pied d’un être humain, on pourra l’exploiter assez facilement, mais sa soif de liberté le poussera à s’enfuir ou à se rebeller. Qui plus est, ce système de domination devient peu pratique et onéreux pour des millions d’esclaves. Annihiler la soif de liberté à l’intérieur de l’humain, implémenter en lui le script du désir, ferrer le boulet du crédit, éviter qu’il puisse passer à l’âge adulte afin de le garder dans un état infantile à la recherche de papa-maman, une forte dose journalière de Prozac audiovisuel et le zombie est prêt à travailler-consommer « librement ». La notion de crédit est une aberration biologique qui n’existe nulle part dans la nature, sortir de l’esprit perturbé de l’être humain. Un arbre donne ses fruits sans compter, parfois la récolte est abondante, parfois elle ne l’est pas. Il donne tout, mais quand il n’a plus de fruit, il ne fait pas une avance sur la récolte prochaine. Évidemment, cette dépendance au Réel des récoltes saisonnières pouvait provoquer des disettes. Aussi l’être humain a développé les techniques de conservation de fruits séchés, de salaisons ou saumures et les cultures céréalières qui ont l’immense avantage de se conserver dans le temps. Pourtant, il ne s’agit pas là de crédit ni d’avance sur recette, mais au contraire d’économies et de prévoyance. Aussi, le problème n’est pas la monnaie en soi comme outil d’échange, le problème vient lorsque cette monnaie ne correspond plus à aucune réalité tangible et qu’un jeune con boutonneux et anxieux aux cheveux gominés de La City ou d’ailleurs a le même revenu que 100 chercheurs scientifiques de haut niveau, 1 000 ouvriers européens ou 10 000 travailleurs agricoles indiens, et a le pouvoir de faire monter 287 artificiellement le cours du riz dans le monde et potentiellement d’affamer des milliers de familles du Bihar. Le problème vient lorsqu’un milliardaire possède – sans bien sûr pouvoir l’utiliser – plus que tous les biens des petites gens d’un pays en voie de développement qui ne se développera jamais puisque les richesses du monde sont limitées et que les flux de la finance circulent en vase clos. Et pour qu’un soit milliardaire, il faut que des millions soient dans la pauvreté la plus absolue. Tout cela ne correspond plus à aucun équilibre, à aucun bon sens, et est même vidé de toute utilité ou plaisir. Les sociétés moneycratiques ont créé bien plus d’inégalités et de différences de revenues qu’aucun autre système, et ce jusqu’à l’absurde. Mais l’argent est devenu virtuel tout comme le rapport au travail. Lorsqu’un agriculteur ensemençait son champ, il avait tout intérêt que ce soit bien fait s’il voulait voir pousser sa récolte et ne pas mourir de faim l’hiver venu. Lorsqu’une mère tissait une couverture, elle la faisait chaude et résistante, pour recouvrir ses enfants de tout son amour. Ce rapport affectif de cause à effet, cette « obligation de résultat », ce plaisir à faire ont disparu dans la plupart de nos œuvres, et nous sommes devenus tous plus ou moins « désœuvrés »… Je n’ai aucun doute sur le fait que le Cheptel humain est trop veule et apeuré pour se libérer de lui-même. Tel un oiseau élevé en captivité devant la porte ouverte de sa cage, il n’aura de cesse de s’y camoufler ou d’en trouver une nouvelle. Mais nous arrivons à une fin de civilisation où la cage de la mascarade démocratique va imploser d’elle-même… et si l’Occident n’a pas l’intelligence et le courage d’en sortir, il va se retrouver comme c’est déjà le cas au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, dans un chaos génocidaire orchestré par l’impérialisme américano-sioniste et interprété par les chiens courant de Daesh. Et nous verrons s’imposer, au mieux une dictature militaire mondiale, au pire un scénario à la Mad Max avec des seigneurs de la guerre pillards et sanguinaires ayant renoué une fédération de l’humain avec un tribalisme primitif. Ma critique des sociétés moneycratiques n’est certainement pas basée sur des raisons morales ou religieuses, mais simplement sur la constatation qu’elles sont en train de s’effondrer lamentablement dans le mensonge et l’aveuglement généralisés. Effondrement qui va générer un chaos et une violence inouïs qui potentiellement et technologiquement pourront aller jusqu’à l’extermination partielle ou totale de l’espèce humaine et des formes de vie évoluée sur terre. Donc à la question : pourquoi pas le capitalisme, le sionisme, le communisme, le fascisme, l’islamisme… ? Ma réponse est : parce que ça ne marche pas, parce que ce sont des systèmes autodestructeurs et anthropophages qui ignorent l’humain et le vivant. Et pourquoi une fédération de l’humain, par l’humain, pour l’humain ? Parce que c’est sa nature, parce que c’est ce qui va bien avec la Terre, les rivières, les océans, les autres espèces animales, la Vie… Ultimement, le monde chaotique que nous avons créé n’est que le reflet de notre chaos intérieur et il ne se résoudra vraiment qu’en pleine lumière de l’Être. Il n’y aura de paix sur terre que lorsque l’humain aura apaisé sa « machine à désirs » et réappris à vivre dans le présent, là où seul le Réel subsiste… Le peut-on ? Oui, à chaque instant, à chaque souffle, on le peut encore ! yan Marcus, décembre 2015 3e version du manuscrit Contact : [email protected] Ce texte peut être diffusé et imprimé librement dans son intégralité, mais ne peut être modifié, traduit ou vendu, sans l’autorisation de l’auteur. 289 Petit lexique fantaisiste 1789 : ouverture de la Grande Braderie Humaine. adroit : personne adroite de ses mains pour s’en mettre à gauche. âme sœur (mythe de l’) : croyance en un état de plénitude qui ne pourrait être atteint que par la fusion avec sa « moitié » : un des piliers du fétichisme de la marchandise affective. antifa# : fasciste fashionable. antisémitisme : toute forme d’insoumission au lobby banco-sioniste. antisémitisme vrai : rejet violent et irrationnel de personnes en fonction de leur origine juive, réelle ou supposée. armée : mercenaires apatrides chargés de protéger les castes dominantes, et de maintenir le Cheptel humain dans l’enclos de la terreur. artriste : arthrosé de l’art, adepte du transgressif conventionné. banco-sionisme : apogée du capitalisme de classes issu de la religion maçonnique et fer de lance de la colonisation bancaire et culturelle du monde. bobo parisianis : petit mammifère des forêts degoch qui se reproduit l’été venu grâce à son cri reconnaissable entre tous : cébé, cébé, visagold… BHV : (Bazar de l’Hôtel du Vide) est à la philosophie ce que le pétomane est à Mozart. Des livres comme On a ben du malheur ou C toi kladi, C toi Kilé firent dattes (sic). capitalisme : système d’escroquerie en bande organisée qui consiste à piller la planète et faire travailler le plus grand nombre pour la jouissance d’une minorité d’esclavagistes. caste : groupe social attaché à ses mœurs et à ses privilèges qui exclut toute personne étrangère. 291 castes dominantes : ensemble des groupes de personnes possédant les richesses et le pouvoir réel, et exploitant le Cheptel humain. cheptel : contrat de bail par lequel l’une des parties donne à l’autre un fonds de bétail pour le garder, le nourrir et le soigner. Cheptel humain : ensemble du bétail humanoïde engraissé par les castes dominantes et destiné à l’abattoir du néant. Citoyen et grand-Citoyen : personne ayant obtenu par ses mérites et son engagement – et certainement pas par le sol ou le sang – le titre de Citoyen ou grand-Citoyen avec les privilèges et les devoirs qui en découlent. communisme : voir fascisme vrai. concours de beauté : partouze de fions frais organisée par des gens qui n’ont jamais perçu la beauté vraie. création artistique : forme de soumission à l’ordre immoral et au commerce de proximité. débat démocratique : forme de divertissement des sociétés totalitaires, où l’on jette dans une arène des intermittents du spectacle ambulatoire pour les voir se débattre dans des gloussements sémantiques et des aboiements égocentriques. dégénéré : employé dans ce livre au sens étymologique de « qui a perdu ses caractères originels » et sans aucune connotation morale. degoch ou gaucho : cavalier chargé de surveiller les troupeaux de bovins dans la pampa capitaliste. démocrade : partisan de la démocratie ne crachant pas sur l’argent sale. démocratie : possibilité de choisir entre Coca-Cola et Pepsi. députe : intermittent du spectacle ayant manqué sa vocation et perdu son accent. dîner du Fric : dîner coûteux pour ceux qui s’y pressent en rampant et encore plus coûteux pour ceux qui le conchient. dissidence : action ou état de ceux qui se séparent d’une petit lexique fantaisiste communauté religieuse, politique, ou philosophique. divertissement : lubrifiant humoristique, musical, théâtral, télévisuel, radiophonique, cinématographique… permettant le va-et-vient harmonieux des chaînes des esclaves. Divin : manifestation dans l’instant présent de l’énergie immanente. Complémentaire au Réel. droits de lom : colonialisme culturel et moral visant à imposer lom comme objet marchand. élection : choix du parfum de sa vaseline. égoïste : personne ne pensant pas qu’à moi. état : ancien État souverain devenu vassal des castes dominantes, et ayant perdu ses lettres de noblesse. fasciste : tout fils de pute d’enculé de sa race ne partageant pas mes idées de liberté et d’amour ! fascisme vrai : une des 2 faces de la dictature capitaliste en alternance avec le libéralisme. fatwa : parole sacrée et de nature indiscutable émise par le clergé banco-sioniste, servant de base à toute information, jugement ou discussion. féminisme : colonialisme culturel capitaliste visant à soumettre l’Homo sapiens femelle à la liberté de l’infâme. fétichisme de la marchandise : croyance en la nature salvatrice de la marchandise physique et émotionnelle comme porteuse de lumière et de joie. (cf. théorie des Lumières). franc-maçonnerie : religion suprémaciste des moneycraties basée sur la croyance en une science messianique censée apporter « la Connaissance », le fétichisme de la marchandise matérielle et émotionnelle comme « bonheur ultime », et la dévotion aux dieux du stade et aux idoles du show-business. guerre : un des trois cycles économiques du capitalisme et seule résolution possible des crises financières. Tout détruire, pour tout reconstruire et régénérer le Cheptel humain par abattage. homophobe : personne n’aimant pas se faire enculer. 293 humanité : 1) Caractère de ce qui est humain. 2) Sentiment de bienveillance envers ses semblables. 3) Le genre humain, les hommes en général. 4) Caractère d’une personne en qui se réalise pleinement la nature humaine. imaginaire collectif : ensemble des croyances et des peurs permettant de maintenir le Cheptel humain dans l’enclos de l’illusion du passé et du désir du futur. Imprimatur : autorisation de diffusion d’une œuvre de l’esprit anciennement donnée par le clergé de l’Église catholique romaine, aujourd’hui donnée par le clergé banco-sioniste. information ou propagande : pratique qui consiste à axer tout son discours sur l’émotionnel et la morale, et à présenter de façon partisane une seule facette du Réel, afin de mener le troupeau à son lieu de pâture. information authentique : pratique qui consiste à développer des données objectives en citant ses sources, à exposer les différentes facettes du Réel et à donner la parole aux différents protagonistes. intolérance : défaut intolérable des personnes n’ayant pas les mêmes idées que moi… journaliste : personne sachant lire et écrire. journaliste d’investigation : personne sachant lire et écrire, recopier les dépêches du Ministère de l’Intérieur et de la Maison-Blanche. journaliste politique : personne à la bouche accueillante. judéo-sioniste : personne sans foi ni loi, fascinée par son image dans le miroir du temps. juge : employé aux écritures chargé de ratifier les fatwas de ses employeurs. juif : pratiquant de la religion israélite et (ou) croyant à son appartenance à une nationalité chimérique, dite du « peuple élu ». libéralisme : une des 2 faces de la dictature capitaliste en alternance avec le fascisme. petit lexique fantaisiste liberté : possibilité donnait aux castes dominantes de piller la planète et de sodomiser ses habitants. liberté d’expression : possibilité donnée aux lecteurs de prompteur d’investigation de lire les communiqués de presse du gouvernement. létroa de lom… : mantra des sociétés colonialistes répété avant tout génocide humain et culturel. Lumières : mouvement religieux apparu vers la fin du XVIIe siècle basé sur la négation de la nature divine de l’humain, et ayant imposé la « science messianique » et le fétichisme de la marchandise comme seule réalisation possible de l’être. luminariste : brave con adepte des Lumières qui ne l’a pas forcément à tous les étages… mafia : association secrète et illégale de malfaiteurs dont le slogan est : Donnez nous votre argent et l’on vous protégera ! mafia étatique et bancaire : association publique et en partie légale de malfaiteurs dont le slogan est : Donnez nous votre argent et l’on vous protégera ! mascarade : divertissement où les participants sont déguisés et masqués. mascarade démocratique : reality-show de divertissement où les moutons choisissent librement le conducteur du camion qui les mène à l’abattoir. mensonge : ce n’est pas parce qu’un mensonge est collectif qu’il est nécessairement vrai… moneycratie : type de société primitive dégénérée basée sur l’adoration du dieu argent, le tabou du Réel et la négation de l’humain. monnaie imaginaire : numéro de grande illusion, consistant à faire croire que la monnaie aurait une valeur de change réelle garantie par des états ou des banques. négationnisme : doctrine niant farouchement l’existence des non-dits. 295 obèse : y’a pas que l’obèse dans la vie ! paradigme : Représentation cohérente du monde, reposant sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée). pensée arrangeante : pensée qui arrange tout le monde, sauf l’humain. police : mercenaires chargés de réguler la petite délinquance et de protéger la grande. politique (homme) : personne généralement sans talent ayant renoncé à son humanité en échange de la jouissance du pouvoir. politique (femme) : personne aspirant la fonction suprême. pouvoir politique : spectacle de divertissement donné par les VRP des castes dominantes. pouvoir réel : Ensemble des castes dominantes possédant les biens et contrôlant les personnes à travers le spectacle politique, les mass médias, l’école, la philosophie, l’Histoire… On reconnaît le pouvoir réel à la violence de sa réaction lorsqu’on s’attaque à lui. propagande : information des autres. racisme : attitude insolente du goy blanc manquant de culpabilité et de soumission. racisme vrai : croyance à l’existence de « races » humaines, fondée sur des différences réelles ou supposées, morphobiologiques ou (et) socioreligieuses, accompagnée souvent de notion de hiérarchie et de ségrégation. raciste : personne abjecte et nauséabonde n’appartenant pas à la race supérieure des antiracistes. réactionnaire : personne n’étant pas actionnaire de la même crèmerie que moi. Réel : ce qui reste quand il n’y a plus rien, par opposition à l’imaginaire collectif basé sur un passé mythique et un futur onirique. Complémentaire au Divin. petit lexique fantaisiste réflexe pavlovien : réponse préprogrammée d’attraction-répulsion d’un individu ou d’un groupe d’individus déclenchée par un stimulus extérieur (image, musique, mot, situation…). régime totalitaire : tout régime différent du mien. religion : tout ce qui sépare l’humain du Divin. religion vraie : perception du Divin en soi. rêve collectif : ensemble des certitudes chimériques et des mensonges vrais dans lesquels est maintenu le Cheptel humain à travers l’éducation, l’histoire, les sciences et les médias. salut divin : contrat d’assurance vie promettant au client une prime de jouissance éternelle à sa mort, en échange du renoncement au Divin durant son existence. secte : religion des autres. sayan (pluriel sayanim) : personne d’humeur maussade. show business : « commerce du paraître ». Ensemble de l’industrie de la propagande contrôlant l’enseignement, l’art et la politique. TDAM : Taux de Dilatation Anale Maximum (Maximum Anal Dilatation Rate en anglais). Échelle de mesure scientifique mise au point par les chercheurs de la Nasa permettant d’évaluer la capacité d’un être humain à s’en prendre dans le cul. troudebalisme : mouvement culturel degoch régnant sur les beaux-arts, la littérature, le cinéma, le théâtre, la chanson… apparu au milieu du XXe siècle et caractérisé par la fascination pour son trou de balle, ou pour les plus modérés, leur nombril. votato-stalinisme : mode de gouvernance caractérisée par le centralisme tout-puissant d’un état providence, une manipulation permanente de l’Histoire et de l’information, la main mise sur l’éducation et la culture, et l’emploi de la terreur médiatique et judiciaire pour mater toute dissidence du Cheptel humain qui se fait voter tous les 5 ans. 297 © 2015 yan Marcus – Tous droits réservés Conception & maquette Yan Marcus 4e de couve photo © AP/SIPA : Réfugiés Palestiniens de Yarmouk – janvier 2014 C’est le livre d’un autodidacte curieux dont le petit monde chimérique degoch s’est effondré en quelques années et a été confronté au Réel. S’il s’adresse à l’humain, c’est que cette humanité que nous avons reniée pour adorer le Veau d’or et les idoles du spectacle de l’insignifiant est notre seule chance de sortir du chaos prévisible et imminent. Comment a-t-on pu, pendant des siècles, maintenir le Cheptel humain dans l’esclavage le plus total avec seulement le mot « Liberté » ? Vague concept ésotérique et flou qui permit de coloniser les contrées et les cœurs et de perpétrer les plus grands génocides humains, culturels et écologiques. De fait, la seule liberté qu’ait apportée la dictature du libéralisme est celle du commerce : amour, sexe, santé, travail, loisirs, art, bonheur, religion… tout est devenu marchandise physique ou émotionnelle !