Lettes aux agrégés n°2

Transcription

Lettes aux agrégés n°2
La lettre agrégés
du SNFOLC
Syndicat National
FORCE OUVRIERE
des Lycées et Collèges
N° 2
tel : 01 56 93 22 44, [email protected]
Professeurs agrégés,
nous avons des revendications !
Défendons les avec Force Ouvrière
Attachés à la transmission du savoir,
nous avons été sélectionnés par un jury
indépendant et impartial. Recrutés dans
un corps de fonctionnaires d'Etat, les
décrets du 25 mai 1950 régissent nos
obligations réglementaires de service. Ils
précisent en premier lieu notre mission :
la transmission des connaissances
constitutives d'une discipline dont nous
sommes spécialistes. Ils définissent
aussi notre temps de travail : pour la
partie la plus visible et pour la majorité
d'entre nous, 15 heures devant élèves ;
pour l'essentiel souvent méconnu du
grand public, un lourd travail de
construction
des
cours
mêlant
préparation
des
cours
approfondissement
disciplinaire
et
corrections des copies.
Tous les autres corps d'enseignants du
secondaire (certifiés et PLP) ont été
structurés sur ce modèle et prennent
pour
base
des
qualifications
disciplinaires
ou
pluridisciplinaires,
sanctionnés par un niveau universitaire
et la réussite à un concours.
C'est cette organisation, c'est ce statut,
c'est notre mission d'instruction que les
dernières
réformes
ministérielles
(mastérisation du recrutement, réforme
du lycée, réforme STI2D/STL, socle
commun des connaissances au collège,
plan Licence) ont remis en cause !
FO vient d'être reçue par le nouveau
ministre. FO a affirmé son souhait que
des mesures immédiates soient prises
pour bloquer le délabrement actuel de
l’Education nationale. Le Premier
ministre a annoncé l’arrêt de la RGPP.
Pour FO, cela devrait signifier le gel
des 14 000 suppressions de postes de
la rentrée 2012. Personne ne pourrait
comprendre,
les
personnels
ne
pourraient pas comprendre que cette
mesure
immédiate de gel des 14 000
suppressions de postes décidées par
le précédent gouvernement ne soit pas
prise.
Le ministre a indiqué qu’il travaillait
dans le cadre contraint du contexte budgétaire qui lui interdit d’aller plus loin
que les 1 000 postes dans le premier degré. Cependant, il a admis que ses
services essaieraient à la marge, de revoir en académies, toutes les
situations possibles. Il sera attentif à toutes les demandes. Il a affirmé que
son cabinet était à l’écoute. Le ministre a confirmé l'abrogation à venir du
décret du 7 mai 2012 substituant pour les enseignants l'évaluation à la
notation annuelle chiffrée.
Le ministre a indiqué qu’il souhaitait travailler en 2 étapes, la première sur les
mesures d’urgence pour une rentrée qui n’est pas la sienne, puis sur une loi
d’orientation dont les discussions s’étaleront sur juillet et septembre. La FNEC
FP-FO a indiqué qu’elle serait dans la discussion sur ses mandats selon la
tradition de Force Ouvrière récemment réaffirmée par Jean Claude Mailly au
Premier ministre. C’est dans ce cadre que FO défendra tous ses mandats,
confirmant sa demande d’une seule mesure d’urgence : l’annulation des 14
000 suppressions de postes.
Nous voulons continuer à exercer notre mission d'enseignement disciplinaire !
Les différentes réformes, que ce soit au « prestations », de quelques heures dans présence dans les établissements ce qui
collège ou au lycée, ont réduit l’année, dans les cours, modules des autres nécessairement diminue la part du temps
l'enseignement disciplinaire : diminution des disciplines,
dans
les
séances que nous consacrons aux élaborations
horaires, vidage des contenus des d’accompagnement personnalisé, dans les disciplinaires (préparation des cours et
programmes, substitution des compétences TPE.
travaux de correction).
à acquérir aux niveaux d'exigences Les différents dispositifs (enseignements La réforme du lycée qui s'applique depuis
disciplinaires à atteindre, fusion des d'exploration, modules, TPE) qui attentent à 2010 suscite un large rejet comme ne
disciplines (enseignement d'exploration MPS l'organisation des enseignements en cours peuvent d'ailleurs le masquer les derniers
en classe de seconde), disciplines devenant disciplinaires s'opposent à la formation que rapports de l'Inspection générale sur sa mise
optionnelles (mathématiques en classe de nous avons reçue lors de la préparation à en œuvre : avec la diminution des horaires
1ère L , histoire-géographie en classe de l'agrégation.
c'est une course contre la montre pour
terminales S), dénaturation de certaines Les réformes ont introduit des missions réaliser
les
programmes
largement
d'entre elles comme la philosophie pour étrangères à l'enseignement disciplinaire : controversés par les associations de
laquelle
une circulaire de mars 2011 accompagnement
éducatif,
aide spécialistes et dont les contenus s'avèrent
demande, dans le cadre de l’autonomie des personnalisée au lycée, suivi et orientation souvent irréalisables, l'accompagnement
établissements, que des professeurs de des élèves. Pour le ministre sortant il personnalisé
est
une
source
de
philosophie puissent assurer quelques s'agissait d'augmenter notre temps de désorganisation dans les lycées…
 Force Ouvrière demande la garantie que les professeurs agrégés pourront exercer leur mission d'enseignement disciplinaire dans
le cadre des décrets du 25 mai 1950 et qu'aucune tâche étrangère à cette mission ne pourra leur être imposée.
Pour que notre priorité à être affectés en lycée soit effective, il y a urgence à
rétablir les postes supprimés en lycée !
En 2010-2011 seuls 36240 des 45489 agrégés affectés dans l'enseignement secondaire exerçaient en lycée, les autres étant affectés en
collège ou sur ZR : on est loin du statut défini par le décret n°72-580 du 4 juillet 1972 qui dispose que les agrégés «enseignent leur service
dans les classes préparatoires aux grandes écoles, dans les classes de lycée, dans les établissements de formation et exceptionnellement les
collèges».
La réforme du lycée initiée dès la rentrée 2010 était l'une des mesures de la Révision Générale des Politiques Publiques visant à ne pas
remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Des centaines de postes ont été supprimés en lycée interdisant aux agrégés d'être
affectés en lycée ou de muter d'un lycée vers un autre.
La définition rectorale des barèmes pour le mouvement intra académique a aussi brouillé les cartes en opposant les agrégés désireux de
recevoir une affectation en lycée et les certifiés qui sont légitimes pour muter en lycée puisqu'ils appartiennent à un corps de type lycée.
 Force Ouvrière demande le rétablissement des postes supprimés en lycée pour permettre aux agrégés qui le
souhaitent d'exercer en lycée conformément à l'article 4 du 4 juillet 1972.
Nous avons vocation à exercer dans les classes supérieures de lycée !
Notre statut prévoit que nous puissions enseigner en CPGE mais
aussi dans les établissements d'enseignement supérieur. Tout
naturellement nous avons vocation à exercer dans les classes
supérieures de lycée. Pourtant depuis de nombreuses années la
réalité tend à devenir différente. Il est de plus en plus souvent fait
table rase de notre qualification d'agrégé. Au motif que soit disant
nous exercerions soit disant le même métier qu'un certifié, nous ne
sommes pas prioritaires pour avoir les classes de terminales des
séries d'enseignement général. De plus pour la confection des
services l'agrégé tend désormais à être assimilé à un certifié à
temps partiel. A la logique de grade et des missions qui y sont
attachés l'autonomie des établissements oppose choix des équipes
et implication dans les projets.
 Force Ouvrière demande que la qualification des agrégés soit véritablement prise en compte et que ne lui soit plus
opposé le choix des équipes dans le cadre de l'autonomie de l'établissement.
Respect de nos maxima de service !
L'obligation hebdomadaire fixée à 15 heures
et non à 18 heures a une origine. Ces trois
heures en moins permettaient d'une part de
compenser
la
charge
de
travail
supplémentaire que représentaient la prise en
charge des classes supérieures de lycée et
d'autre part de dégager du temps pour mettre
à jour nos connaissances universitaires
compte tenu de leur évolution puisque
statutairement le corps des agrégés constitue
le trait d'union entre l'enseignement
secondaire et l'enseignement supérieur.
 FO demande le respect de l'article
Dès lors qu'être affecté en lycée devient un
véritable parcours du combattant et que
lorsque nous y parvenons nous ne sommes
plus prioritaires pour enseigner dans les
classes de terminales des séries générales,
nos maxima hebdomadaire fixés à 15 heures
sont un privilège aux yeux des détracteurs de
l'agrégation. Au nom de la logique de métier,
il faudrait abolir ce soit disant privilège !
Certains principaux de collège n'hésitent
d'ailleurs pas à imposer 3 heures
supplémentaires aux agrégés.
1er du décret du 25 mai 1950 : maxima
hebdomadaires de 15 heures pour les agrégés
Maintien des CPGE et des STS implantées dans les lycées !
Le " Plan Licence " pris dans le cadre de la
LRU a commencé le transfert des classes
de CPGE et de STS dans les Universités
autonomes. Cela aurait pour conséquence
de faire table rase de l'organisation
nationale de ces classes : enseignements
adossés sur des programmes nationaux,
horaires
hebdomadaires
nationaux,
préparation à des examens et concours
nationaux, professeurs affectés dans le
cadre
de
mouvements
spécifiques
nationaux, obligations de service régies par
les décrets du 25 mai 1950.
Les campagnes de dénigrement des CPGE
ont fait l'objet ces dernières années d'une
campagne de dénigrement : elles seraient
inhumaines et reproductrices des inégalités
sociales. N'est-ce pas le fonctionnement
efficace des CPGE qui est dans le
collimateur ? On dénigre un système qui
fonctionne bien en mettant en doute son
efficacité et sa justice. Alors que dans le
cadre de la Révision Générale des
Politiques Publiques a conduit à la
destruction massive des postes en ne
remplaçant qu'un fonctionnaire sur deux
partant à la retraite, en fermant les classes
et en supprimant des heures de cours, ne
s'agit-il pas finalement de jeter le discrédit
sur les CPGE car celles-ci coûtent cher du
fait d'un taux d'encadrement élevé par des
professeurs dont la charge de travail se
concentrent sur le suivi des étudiants pour
leur réussite aux concours ?
 Force ouvrière demande le maintien et la création des CPGE et des STS nécessaires en lycée avec les postes
d'enseignants statutaires nécessaires et réaffirme son opposition à l’intégration dans les universités autonomes. Force
Ouvrière demande le maintien du statut de leurs enseignants et de leurs obligations de service régies par les décrets du
25 mai 1950.
-2-
Premières affectations et mutations en CPGE
Chaque année est organisée par
discipline le mouvement national
d'affectations
en
CPGE.
Les
propositions émanent des groupes
disciplinaires de l'Inspection générale
après avis d'un groupe de travail
paritaire national où siège Force
Ouvrière.
Cette année chaque groupe disciplinaire
de l'IGEN a rappelé les critères
présidant
à
ses
propositions
d'affectation.
En mathématiques, il y avait cette
année 400 demandes pour une
première affectation et 300 pour une
mutation. La lettre de motivation est un
élément important et il faut y préciser les
classes et filières visées sauf pour une
première affectation. Pour une première
affectation les critères retenus sont la
réussite à l'agrégation (y compris
l'agrégation interne), le rang de
classement au concours, la possession
au moins d'un master (ou d'un DEA), la
note pédagogique et le rapport de l'IPR,
les remplacements effectués en CPGE.
Pour les demandes de mutation, il faut
une ancienneté de poste d'au moins 3
ans. Les situations familiales sont prises
en compte. Certaines académies
(Besançon, Clermont-Ferrand, Caen)
sont peu demandées. Des postes
peuvent y être plus facilement
accessibles. De façon générale il est
recommandé d'élargir ses vœux à des
postes non vacants avant mouvement
mais qui peuvent se libérer en cours de
mouvement.
En anglais il y a eu 139 demandes pour
36 postes offerts au mouvement. Pour
une première nomination l'âge se situe
entre 25 et 55 ans. La lettre de
motivation, qui doit obligatoirement
accompagner la demande, doit exposer
comme être le plus utile pour enseigner
en CPGE. Les demandes comportant
un seul vœu sont d'emblée écartées.
Les vœux ne doivent pas non plus se
limiter aux seuls postes vacants.
 Pour avoir un bilan complet du mouvement national spécifique CPGE et prendre connaissance des critères utilisés
par chaque groupe disciplinaire de l'IGEN, contactez le SNFOLC.
Tous les agrégés ayant au moins 4 ans d'ancienneté dans le 11e échelon
doivent être promus à la hors classe en 2012 !
Les modalités d'accès à la hors classe en
vigueur depuis 2005 - promotions reposant
très largement sur les avis de l'Inspection et
du Chef d'établissement ont
considérablement réduit pour les agrégés la
possibilité d'accéder à l'indice terminal du
corps (indice nouveau majoré 963). La note
de service organisant la campagne 2012
parue au BOEN du 26 janvier 2012 entend
aller encore plus loin en promouvant
davantage d'agrégés n'ayant pas encore
atteint le 11e échelon. Elle précise en effet
qu'au moins 15% d'entre eux doivent faire
l'objet d'une proposition rectorale et qu'une
part significative doit être promue.
S'agit-il améliorer le déroulement de carrière
d'agrégés moins avancés dans la carrière ?
En aucun cas puisque les règles du
reclassement dans la hors classe sont telles
que seuls les promus séjournant dans le 11 e
échelon depuis au moins 4 ans obtiennent
un indice supérieur dès l'obtention de la
hors classe !
Quel est l'objectif recherché ?
La substitution de critères subjectifs à
l'appréciation sur la base de critères
objectifs, comme la réussite au concours et
les
diplômes,
débouche
sur
l'individualisation en lieu et place des
garanties collectives d'un véritable statut.
Cette année la référence à l'expérience
découlant de l'ancienneté détenue et à la
réussite au concours de l'agrégation
disparaît. En outre seuls les bénéficiaires de
l'appréciation rectorale « exceptionnel » ou
« remarquable » ont fait l'objet d'une
proposition au ministère.
En 2011 le contingent de 2304 promotions
aurait permis que tous les 1879 agrégés
séjournant depuis au moins 4 ans dans le
11e échelon soient promus ! Mais seuls
1082 avaient été proposés et 724 promus.
De fait l'accès à la hors classe s'est traduit
par un gain financier immédiat pour
seulement 31,5% des promus.
L'accroissement de la part des promus qui
n'ont pas au moins 4 ans d'ancienneté dans
le 11e échelon est finalement un puissant
levier pour réaliser de substantielles
économies dans le cadre des plans
d'austérité
budgétaire .
 FO demande au ministre de promouvoir tous les agrégés ayant au moins 4 ans d'ancienneté dans le 11 e échelon.
Vers un nivellement sur les corps de la catégorie A-type
En 1961, les agrégés ont été déclassés par rapport aux administrateurs civils : en 1949, seuls 10% des administrateurs civils atteignaient
l'indice maximal des agrégés (indice net 630). En 1966, leur traitement atteint l'indice nouveau 630 (contre l'indice 650 aux agrégés), mais ceux
d'entre eux qui occupent une fonction d'encadrement atteignent l'échelle-lettre A. La parité entre les agrégés et les chefs de bureau de
ministère est rompue. 30% des administrateurs civils peuvent atteindre les échelles-lettres.
En 1968 la création du corps des professeurs de chaires supérieures permet à un nombre très limité d'agrégés affectés en CPGE d'atteindre
les échelles-lettres. Ce n'est qu'en 1978 que les agrégés affectés dans le second degré ont la possibilité d'accéder à l'échelle-lettre A, mais
cela ne concerne que 5% d'entre eux.
Ce n'est qu'en 1996 que le seuil de 15% des agrégés à la hors classe est franchi (ce taux a été atteint pour les certifiés en 1994 alors que
l'instauration de la hors classe date de 1989).
-3-
La déconnexion du corps des agrégés de celui des autres corps de la catégorie A+ (administrateurs civils, ingénieurs des ponts et chausées…)
s'est accélérée à partir 2002 : il a été exclu de la reconstruction de la grille de la catégorie. Leur déroulement de carrière reste décroché :
l'indice 783 (10e échelon) est atteint en 24,5 ans contre 11 ans chez les administrateurs civils et 15,5 ans chez les ingénieurs. Les corps de
catégorie A+ peuvent accéder désormais aux échelles-lettres B (indice terminal 1058). L'indice terminal des agrégés demeure 963.
Le dernier rapport gouvernemental sur la Fonction publique consacre définitivement cette rupture : le corps des agrégés n'est plus classé dans
la catégorie A+ ! Soulignons aussi que les agrégés ont été exclus du relèvement des indices de début de carrière intervenu en février 2012
pour les autres corps enseignants.
 Force Ouvrière demande que l'indice terminal du corps des agrégés soit porté à 1058.
Quel avenir pour le corps des agrégés ?
Le recrutement d'agrégés coûte cher et
cela est incompatible avec la Révision
Générale des Politiques Publiques qui
prévoit de ne remplacer qu'un poste sur
deux. Le dernier rapport de la Cour des
Comptes a d'ailleurs pointé le coût
exorbitant de l'encadrement des élèves
de Paris, académie qui compte le
nombre d'agrégés le plus élevé.
Le concours de l'agrégation n'est pas
compatible avec les différentes contreréformes (lycée, socle commun,
mastérisation) car il est fondé sur des
exigences de spécialisation disciplinaire.
Sa disparition consacrerait à coup sûr
l'affaissement de tous les corps
enseignants et celui de tout
l'enseignement secondaire public fondé
sur la transmission des disciplines.
Le nombre de postes offerts au
concours de l'agrégation est d'ailleurs
révélateur de la menace qui pèse sur
l'existence même du corps : de 3364
postes en 1999 on est passé à 2007
postes en 2012.
Le rapport Pochard en 2008 préconise
déjà d'attribuer le titre d'agrégés pour
d'autres fonctions que l'enseignement :
l'agrégation deviendrait une sélection
sur la base d'acquis de l'expérience de
personnels enseignants jugés aptes à
exercer
d'autres
fonctions
que
l'enseignement ! Le rapport Grosperrin
publié en 2011 allait encore plus loin en
recommandant la suppression de
l'agrégation externe.
Force Ouvrière demande la
garantie que le concours de
l'agrégation soit maintenu sous sa
forme actuelle, que les rapports
Pochard et Grosperrin soient
définitivement enterrés et que tous
les postes supprimés soient rétablis.

2nd syndicat des chefs d'établissement Indépendance et Direction adhère à FO
Réuni à Lyon, le congrès national d’ Indépendance et
Direction (ID) a décidé, à la quasi unanimité, le jeudi 10 mai
2012, de prononcer l’adhésion du syndicat à la Fédération
Nationale de l’Enseignement, de la culture et de la formation
professionnelle Force Ouvrière. ID avait recueilli 17,44% des
suffrages aux CAPN, lors des élections professionnelles du
20 Octobre 2011. L’organisation quitte son ancienne
fédération (La FAEN), qui, au sein de l’Union pour L’Ecole
Républicaine, n’avait pas obtenu de siège au Comité
Technique Ministériel et n’était donc pas reconnue
représentative.
Le nouveau Secrétaire Général d’ID, Patrick Fournié a
déclaré : « Osons affirmer qu’un syndicalisme de cadres
n’est pas un syndicalisme d’accompagnement ou de
connivence. » Il précise, par ailleurs que « les personnels de
direction, s’ils sont des cadres responsables et des
managers de proximité, ne doivent pas devenir des chefs
d’entreprises éducatives. »
Pour la FNECFP-FO, comme pour tous les syndicats qui la
composent, l’arrivée d’ID constitue un important point
Nom :
Etablissement :
d’appui pour élargir une implantation qui ne cesse de progresser.
Force Ouvrière, dans le cadre de la charte d’Amiens, ne cesse
de réaffirmer son indépendance vis-à-vis de tous les partis
politiques. Elle se donne pour vocation de défendre les
revendications de tous les personnels, l’égalité de traitement des
fonctionnaires d’Etat, face à une régionalisation rampante et à
une logique « managériale » qui amplifie la déréglementation et
la remise en cause du statut.
 Force Ouvrière continuera de revendiquer l’augmentation
du point d’indice, elle réaffirmera l’exigence d’une grille
indiciaire pour les personnels de direction et le
rétablissement des postes supprimés, condition nécessaire
au bon fonctionnement des établissements scolaires.
Prénom :
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