n°07 - Mairie de Beausoleil

Juin 2010
n°7
beausoleil
Une folle journée
Belle Epoque
MA VILLE
Samedi 5 juin
Patrimoine
Visiter le Riviera Palace
Loisirs
Un été pour les jeunes
Rencontre
avec le Président des Commerçants
Une folle journée Belle-Epoque
samedi 5 juin centre-ville
Le matin
Performances d’artistes peintres internationaux , Grand défilé costumé dans les
rues, Déambulations musicales aux rythmes des groupes, chœurs et fanfare.
L’après-midi
Loto costumé, Spectacle Charleston et Tour de chant 1920 - 1930, Cabaret de
la Belle-Epoque aux Années Folles, Tournoi costumé de la chance.
La soirée
Défilé Belle-Epoque et Années Folles, Chorale avec La Cantarella, Discours du
Maire et réception, Ambiance musicale et démonstrations de danses, Sur un
air de jazz avec le Monte-Carlo Big Bang, Spectacle Pyromélodique.
Toute la journée
Fête foraine 1900 et ses stands de jeux anciens, Défilés et expositions de véhicules
d’époque, Stands Les métiers d’époque, Broderies et dentelles, Ateliers de lutherie.
Les Expositions
« De l’éclectisme à l’art-déco, Beausoleil creuset artistique majeur » par le
Service Municipal des Archives, Exposition d’instruments anciens, Exposition
du Club Philathélique Cartophile et Numismate de Beausoleil.
L’édito du Maire
EDITO EDITO EDITO
« Des mariages et des fleurs... »
...
Le mois de juin est celui des célébrations, le mois des communions et des mariages, celui des kermesses
de fin d’année et des galas de danse. A Beausoleil, chacun d’entre nous aura bien une occasion de
s’arrêter acheter des fleurs chez les fleuristes des Moneghetti ou des halles du marché, de monter en
famille au Devens profiter de la longueur des jours. Dans cette douceur de vivre retrouvée, la commune
n’en déplaise à certains a un véritable rôle de cohésion sociale à jouer. La ville est là pour remettre l’humain
au cœur du système.
Les Beausoleillois ne s’y trompent pas, eux qui ont démontré leur attachement à l’échelon communal
au référendum dernier, non pas par esprit de repli, mais pour ne pas voir se diluer dans un territoire plus
anonyme, le lien de proximité auquel, à juste titre, ils sont attachés.
Depuis deux ans nous avons avant tout cherché à recréer ce lien perdu avec les associations, avec les
commerçants, avec les familles, avec les jeunes. Nous avons voulu le faire exister au quotidien à travers
une intervention plus efficace et une écoute plus attentive. C’est le lampadaire qui se rallume...
Dans une ville aussi cosmopolite que la nôtre, ce lien est essentiel. Rien n’est moins superficiel pour
l’intégration de chacun dans la collectivité que d’offrir à tous des loisirs, des animations, des moments
de culture comme ce festival du livre pour nos écoliers, des instants de rencontre et de détente.
Comme l’exprime Anne-Marie Simon dans ces pages parlant d’une manifestation organisée par son
association « Je veux que l’on continue d’apporter du bonheur aux gens », je partage entièrement
cette idée. Dans cette société souvent difficile à vivre, accèder librement au divertissement et à la culture,
est au final source d’épanouissement et de richesse personnelle.
Nos préoccupations iront toujours vers vous.
Gérard SPINELLI
Maire de Beausoleil
Conseiller Général des Alpes-Maritimes
Premier Vice-Président de la CARF
Beausoleil Ma Ville est imprimé sur du papier entièrement recyclé
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langue française, les enseignants
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avec la municipalité, une dynamique
autour du livre… Il était une fois le
Festival du Livre de Jeunesse de
Beausoleil !
En amont de la manifestation, une douzaine
d’auteurs et illustrateurs présents sur le festival
sont intervenus dans l’ensemble des écoles de
la ville. Un échange qui a marqué un des temps
forts de ce festival, un moment unique et presque
magique de créativité.
Durant toute une journée, les enfants ont
accueilli les auteurs des livres qu’ils avaient lus
pendant l’année, dans le cadre du « rallye-lecture »
initié par Karin Rivalan, directrice de l’école
élémentaire des Copains.
L’occasion pour ces signatures de la littérature
de jeunesse de rencontrer leurs petits lecteurs
et leur faire découvrir leur métier. Dans chaque
école, les élèves ont participé sous la conduite
des auteurs et des illustrateurs à la réalisation d’un
projet d’écriture et d’illustration. Le résultat de
ces travaux a été présenté au public dès le
lendemain sur le site du festival.
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7
L’été du centre de loisirs
L’Accueil de Loisirs ouvre ses portes à tous les jeunes Beausoleillois âgés de 3 à 12 ans. Pas moins de 262 enfants sont
ainsi accueillis tous les mercredis et durant les vacances scolaires. Une structure adaptée à chaque âge et permettant
la découverte d’une foule d’activités.
Sorties à la journée, séjours, veillées, activités manuelles, artistiques et sportives, spectacles, jeux, sans oublier quelques
moments « détente » indispensables à tous..., la vie de l’Accueil de Loisirs s’adapte à chacun, développe les
connaissances, favorise les découvertes, tout en s’amusant !
En début d’année, une dizaine de groupes est constituée en fonction des âges et baptisée autour d’un thème choisi.
Cette saison « L’arbre » a donc vu naître les Pommes d’Api, les Bonsaïs, les Acajous, les Cocotiers ou encore les Figuiers.
Mais le centre compte aussi son groupe « les artistes », créateurs en herbe de décors en tous genres ou même de grosses
têtes pour le carnaval. Une passion qui emplit les matinées et laisse place aux activités sportives l’après-midi encadrées
par les éducateurs du service des Sports : c’est la formule « les sportifs ». Cet été, de
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Pour le mois d’août où très peu d’enfants
restent sur la commune, la Ville a fait
appel au printemps dernier au
Conseil Général des A-M et obtenu
des places pour les 6 -12 ans dans les
colonies de vacances du département.
Les inscriptions aux deux séjours proposés
- Ecole de la Mer de Saint-Jean-Cap-Ferrat
et Ecole de neige de Valberg - ont été
un succès. A noter pour les familles la
possibilité de séjours organisés
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C A F. Renseignements auprès du
Guichet Unique.
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SOCIAL CABINET SOCIAL SOCIAL
Une aide nouvelle portée aux assurés
Vous avez des dossiers bloqués auprès de la CPAM,
de la CRAM ou de la CAF ? Un nouveau service
d’aide administrative a ouvert ses permanences
depuis peu en mairie pour aider les assurés à
résoudre des problèmes de suivi de dossiers
relativement fréquents.
Un souhait du Maire Gérard
Spinelli d’apporter une aide
constructive au sein de son cabinet
social aux Beausoleillois en
difficulté, par fois même en
situation précaire face à divers
organismes.
René Dalmasso, ancien directeur
de la CPAM de Menton, met ainsi
son expérience professionnelle et
sa connaissance technique des
dossiers deux fois par semaine
au s e r v i c e d e s a s s u r é s p o u r
lesquels il intervient directement,
uniquement sur des situations en
cours et en attente d’aboutissement.
« Il y a toujours une solution, il ne
faut pas se décourager face aux
refus non motivés ou aux décisions
non satisfaisantes. Il existe des
voies de recours amiables, non
explorées car méconnues du
grand public. »
Pour mieux faire connaître vos
droits et leur cadre juridique, le
Cabinet Social a choisi d’éditer
une lettre d’information mensuelle,
traitant des questions les plus
souvent soulevées par les assurés.
Premier thème : « Dès 16 ans,
chacun sa carte vitale ».
Salle de permanence,
rez-de-chaussée de l’Hôtel de Ville,
tous les mardis et jeudis
de 9h à 12h et de 14h à 16h
sur rendez-vous.
Tél. 04 93 41 71 81
BELLE EPOQUE BELLE EPOQUE BELLE EPOQUE
Le Riviera Palace
Joyau de la Belle-époque
s’ouvre
à la visite
Au sommet de l'escalier autour duquel s'est
construit le quartier Monte-Carlo supérieur, alors
turbiasque, s'étale majestueusement le Riviera
Palace signé Georges Paul Chedanne. Témoins
des fastes de la Belle époque et de la naissance
de Beausoleil, ses murs ne demandent qu'à parler.
Grâce aux guides de l'office de tourisme ils ont
retrouvé la parole pour vous livrer tous les secrets
de ce lieu classé à l'inventaire supplémentaire
des monuments historiques.
Pour faciliter la compréhension de l'architecture
démesurée qui s'offre au visiteur, un rappel du
contexte historique s'impose. En 1898, la première
pierre du Riviera est posée sur cette parcelle de
"La Grande Turbie". Beausoleil n'existe pas
encore, mais l'explosion démographique va
justifier sa naissance (le 10 avril 1904). On
est en pleine révolution industrielle, le Train Bleu
relie Monaco aux métropoles européennes, il
faut accueillir dignement une clientèle haut de
gamme composée de têtes couronnées et de la
haute bourgeoisie.
En 1903, le Palace ouvre ses cent cinquante
chambres où s'affairent plus de mille employés !
La clientèle s'appelle Maupassant, Léopold II de
Belgique, Flaubert ou Signac…. il est de bon ton
d'y être vu. Puis, la grande guerre imposera au
bâtiment une nouvelle destination : celle d'hôpital
militaire. La paix revenue, l'exploitation hôtelière
n'est plus viable, le Riviera est revendu et divisé
en appartements.
Ayant foulé le hall, les escaliers et couloirs riches
d'histoire, le jardin d'hiver, point culminant de la
visite, apparaît tel un joyau sous sa coupole de
verre. Née d'un mariage élégant entre le verre
et l'acier, la verrière de 900 m² regarde passer les
nuages et les saisons sans prendre une ride. Les
travaux de restauration menés par la Ville de
Beausoleil et la copropriété B du Riviera Palace
ont permis à ce dernier de garder sa superbe et lui
ont valu le "Prix spécial du jury Patrimoine historique".
Visites guidées gratuites (1h15) sur rendez-vous : 3ème samedi du mois et le jeudi sur réservation
Office du Tourisme - 04 93 78 01 55
34 Bd de la République
[email protected]
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10 DYNAMIQUE COMMERÇANTE DYNAMIQUE COMMERÇANTE DYNAMIQUE COMMERÇANTE
« Beausoleil offre un potentiel « J’aime mon commerçant », le ton est donné pour une visite des commerçants de Beausoleil par le Vice-Président de la Chambre de
Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, Jean-Michel Matas aux côtés du Maire Gérard Spinelli, Lionel Broutin, Président des commerçants de
Beausoleil, André Moro, Conseiller Municipal, Carole Laffont, Directrice du Développement Territorial, Philippe Martin, Directeur de la MDE
du Mentonnais et Patrick Fogola, commerçant.
Rencontre avec Lionel Broutin,
président de l’association des commerçants
A 33 ans, Lionel Broutin est aujourd’hui directeur de « Marché Plus » et président de l’association des commerçants,
artisans et professions libérales de Beausoleil.
Depuis l’âge de 17 ans, ce jeune président travaille dans la grande distribution où il a effectué toutes ses
gammes professionnelles. Une formation doublée d'une expérience de terrain au sein d’une grande enseigne,
celle du groupe Carrefour. Nommé chef de rayon à 22 ans, il est à la tête un an plus tard d’une trentaine de
personnes. Depuis 3 ans, il est le patron du « Marché Plus » de Beausoleil, une franchise de Carrefour, avec treize
employés à plein temps.
Mais Lionel Broutin est aussi très actif dans son nouveau rôle de président de l’association des commerçants de
Beausoleil, élu depuis janvier dernier pour un mandat de 3 ans.
A qui s’adresse l’association des Commerçants ? Qui peut en être membre ?
L’ensemble des commerçants et artisans de Beausoleil.
Pourquoi avoir postulé à cette présidence ?
Je trouvais que Beausoleil avait un potentiel énorme en
terme de rayonnement notamment vis-à-vis de la clientèle
étrangère et qu’on ne diversifiait pas assez nos animations.
Je trouvais que Beausoleil manquait de vie.
Quels sont vos priorités et vos objectifs ?
Dynamiser le centre-ville et les quartiers.
De quels moyens disposez-vous ?
Des adhésions de l’ensemble des commerçants ainsi
que des subventions municipales.
Qu’est-ce que le plan FISAC et qu’en attendez-vous ?
Le plan FISAC est un plan de redynamisation de la ville
de Beausoleil, axé essentiellement sur le commerce et
les infrastructures environnantes.
On attend des aides de l’Etat en vue d’une « remise au
goût du jour » de certains commerces, des halles et surtout
de certaines infrastructures qui ne sont plus en adéquation
avec l’air du temps. Aujourd’hui, on voit bien que c’est
vieillissant et qu’il est urgent de faire quelque chose.
Quel diagnostic faites-vous du commerce à Beausoleil ?
Quelqu’un m’a dit aujourd’hui : « En venant ici, on a
l’impression de faire un bond de 30 ans en arrière ! ». Je
n’ai pas su quoi lui répondre. C’est vrai qu’on associe
Beausoleil à Monaco, mais on s’aperçoit qu’on a des
commerces beausoleillois très vieillissants. Très peu de
DYNAMIQUE COMMERÇANTE DYNAMIQUE COMMERÇANTE DYNAMIQUE COMMERÇANTE
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énorme et inexploité »
Qu’est-ce que le plan FISAC ?
Le FISAC est un dispositif national financé par l’Etat, par le biais d’une taxe perçue sur la grande distribution, afin
de maintenir et développer le commerce de proximité, notamment en centre-ville.
Ce dispositif est porté en partenariat obligatoirement par les villes qui sont alors maîtres d’ouvrages, les associations
de commerçants, avec l’appui technique et d’expertise des chambres consulaires, la Chambre des Métiers et
de l’Artisanat ainsi que la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Le travail est mené en commun, c’est une des conditions du dispositif, afin de développer le territoire de la
commune au niveau commercial.
nouvelles franchises s’implantent ici, alors qu’on a une
clientèle complètement acquise à ce type d’enseignes.
Il y a je pense une déficience de remise en question
mais aussi d’engagement des enseignes par rapport
à Beausoleil. Pourtant il y a un potentiel énorme et
inexploité.
Quels en sont pour vous les points forts ? Les faiblesses ?
La proximité de Monaco est indéniablement un point fort.
Quant aux faiblesses, je dirais qu’en termes de tarifs,
nous ne sommes pas très bien placés. On a des loyers
qui sont assez prohibitifs. On est dans le sud de la
France et on nous le fait bien sentir à tous niveaux. Le
fait d’avoir également la proximité de l’Italie est sans
doute aussi pour nous une faiblesse. La clientèle peut y
trouver une offre de produits plus intéressante.
A nous de nous remettre en question, de faire valoir nos
arguments. La proximité des frontières nous apporte un
rayonnement international. C’est le cas par exemple
pour la clientèle des hôteliers beausoleillois avec la
présence constante d’Italiens, de Russes, d’Anglais. A
nous d’en tirer profit, de retenir cette clientèle, de nous
adapter aussi à leurs habitudes de consommation.
Quel est le profil de clientèle du commerce de proximité ?
On a une assise de clients Beausoleillois et
Monégasques. Il y a également beaucoup de
Portugais à Beausoleil. A nous de nous adapter à leurs
attentes.
Quels sont vos projets immédiats avec l’association ?
Nous venons de réaliser une opération autour de la
Fête des Mères. L’association a procédé à une distribution
de roses auprès des commerçants adhérents pour offrir
à leur clientèle. Nous poursuivrons dans le sens de plus
d’animation. Une nouvelle braderie est prévue en fin
de saison, et à Noël la fête battra son plein avec les
décorations, les animations, la sono, etc…
Le Ville travaille actuellement
à une vaste opération de
réhabilitation du centre-ville,
réaménagement de la rue du
marché, des halles couvertes
et des rues commerçantes. Le
lancement des premières études
a été porté au budget 2010. Que diriez-vous pour convaincre un commerçant qui
hésiterait à adhérer à l’association ? Aujourd’hui, nous mettons en œuvre tous les moyens
pour faire de Beausoleil une commune attractive et
agréable en termes d’animation. On va tout faire pour
aider les commerçants à avoir un meilleur rendement
et un rayonnement maximum.
Quels sont vos rapports et vos attentes vis-à-vis de la
municipalité ?
La mairie de Beausoleil vient de voter une subvention.
Elle ne manquera pas d’être utilisée à bon escient en
matière d’animation de la ville. La commune avec la
Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte
d’Azur et la Chambre des Métiers sont des partenaires
attentifs. Nous pouvons faire remonter des doléances
pour rester constructifs et faire tous ensemble avancer
les choses.
Quels conseils donneriez-vous aux commerçants de
Beausoleil ?
Je n’ai pas envie de leur donner de conseils, je n’en ai
pas la prétention. Il est sûr que si nous pouvions tous
ensemble animer nos commerces de façon individuelle
et autonome, ce serait parfait. Maintenant je n’ai pas
envie de leur dire « il faut faire ceci, il faut faire cela »,
je ne suis pas là pour ça. Cependant dans la perspective
de la mise en place du FISAC nous devrons rester unis
afin de rester une force de proposition active.
Association des Commerçants de Beausoleil
Chez « Marché Plus » rue du marché
[email protected]
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COMMERCE ACTUALITÉ COMMERCE ACTUALITÉ COMMERCE ACTUALITÉ
Le FISAC : 3 questions à Sylvaine Pagani, Adjointe au Commerce
Pourquoi avoir engagé la Ville dans ce dispositif ?
La municipalité a souhaité s’engager dans cette action parce qu’elle s’inscrit parfaitement
dans le plan de redynamisation de la ville que nous souhaitons mener. C’était une urgence.
Nous y mettons beaucoup d’énergie. Le commerce de proximité crée du lien social et anime
la commune. Dès lors, sa sauvegarde et son développement sont essentiels.
Concrètement, en quoi consiste ce plan ?
L’Etat apporte alors une aide aux commerces qui en ont besoin par une injection dans le tissu
local de financements destinés à des opérations bien spécifiques. Ces opérations sont de trois ordres.
Dans le cas de Beausoleil, il s’agit d’une opération urbaine collective pour promouvoir le commerce
local et créer des animations commerciales qui n’existent pas encore telles que braderies et
toutes autres activités originales. Autre opération d’investissement menée cette fois par la commune : la réhabilitation
pour Beausoleil du centre-ville, de la rue du Marché, des halles, des rues commerçantes.
Le dernier volet est l’aide directe se caractérisant notamment par la rénovation des vitrines, la sécurité des commerces
et l’accessibilité aux personnes handicapées.
C’est une aide très conséquente ?
Un plan FISAC complet peut se concrétiser par un financement allant jusqu’à deux millions d’euros. C’est assez
considérable. Des partenaires peuvent s’associer à cette opération. C’est notamment le cas du Conseil Général
des Alpes-Maritimes qui, du moment où le plan FISAC a été approuvé par l’Etat, s’investira à hauteur de 10% dans
les opérations d’investissement. L’Etat peut prendre en charge à hauteur de 50% de toutes les dépenses de
fonctionnement et jusqu’à 30% des actions d’investissement. Ensuite viendront à parité avec la commune, des
opérations d’aide directe pour les commerçants, par exemple la rénovation des boutiques.
"Elle Placard" créateur d'intérieur
Déjà présente à Antibes, l'enseigne qui propose l'aménagement de placard
sur mesures, l'ameublement, la décoration, des luminaires, s'installe en
ville. Au numéro 10 de l'avenue du Général De Gaulle, malgré les travaux
en cours dans cette zone, l'ambassadrice d'Elle Placard, Christine ne se
plaint pas. Elle préfère regarder le côté positif de l'emplacement : un passage
constant. Sur cette artère qui est une porte de sortie de la principauté
voisine, la clientèle monégasque est clairement ciblée.
Elle Placard - Christine 06 62 14 38 12 - 04 93 350 807
10, av. Général De Gaulle 06240 Beausoleil - www.elleplacard.com
"Lucas Coiffure" Lucas Jarrar "Je me sens bien à Beausoleil" Le salon de coiffure de Marie-Agnès Barrière, installé bd de la
République, change de mains. Vous confierez donc désormais
votre chevelure à Lucas Jarrar. Dans le métier depuis 11 ans, c’est
au côté du « grand maître niçois »
Eric Zemmour qu’il a eu la chance
d’essayer ses ciseaux à l’art de la
coiffure et même de la haute-coiffure.
Par passion, Lucas Jarrar n’a de
cesse de se perfectionner, s’adaptant à la tendance et cherchant même à la
devancer pour satisfaire au mieux une clientèle allant du plus jeune au plus âgé.
Coiffures hommes et femmes, couleurs, coupes, mèches et extensions (sur devis)…
la gamme est complète... pour des prix plus qu’abordables et une réduction de 20%
pour les moins de 20 ans. Autre atout, des plages d’ouverture élargies, de tôt le
matin (8h30) jusque tard en fin de journée (21h), en fonction de la demande.
Lucas Jarrar fait parti des professionnels qui ont souhaité adhérer à l’Association
des Commerçants. « Il faut s’entraider et faire revivre le commerce local. Je poursuis
tout à fait le même objectif que l’association, redynamiser la ville, lui redonner une
aura. Il me paraissait donc logique de m’y investir. Réfléchir à plusieurs têtes est
toujours plus bénéfique » nous confie-t-il.
Ouvert du mardi au samedi, sans interruption, de 8h30 à 20h/21h - 27 boulevard de la République Tél. 04 93 78 37 57
QUARTIER DES MONEGHETTI QUARTIER DES MONEGHETI QUARTIER DES MONEGHETTI
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Des fleurs aux Moneghetti
"Au naturel" Nicolas Rossi s'est mis "Au naturel"… C'est sans doute pour cette raison que son magasin sent le bois,
l'humus et la fraicheur des 33 ans du propriétaire. Installé depuis le
11 décembre dernier au 31 bis de la rue Pasteur, Nicolas Rossi assume, sourire rivé aux
lèvres, sa passion pour les fleurs, leurs parfums, leurs couleurs, aussi bien que sa charge
de chef d'entreprise.
Son parcours professionnel a débuté par la bijouterie-joaillerie, mais c'est en donnant un coup
de main à un confrère de Monaco, Marco Traverso (Histoire d'ours, place d'Armes), qu’il découvre
sa propension à composer bouquets et autres arrangements décoratifs. Nicolas y restera deux ans…
"J’ai ensuite travaillé deux autres années dans une boutique des Moneghetti (A fleur de pot) puis le départ de mon
prédécesseur ici m'a incité à franchir le pas. J’ai investi beaucoup personnellement pour rénover une boutique devenue
vieillotte. Mais "Au naturel" possède des arguments commerciaux solides puisqu'il est "relais-colis La Redoute" et fait
partie du réseau Interflora ".
Ouvert de 8 h à 12 h et de 13 h à 19 h
04 93 784 119 - 31 bis de la rue Pasteur - fermé le mercredi et le dimanche.
"Tout pour le jardin" Catherine et Sylvie Gautier, c'est "Tout pour le jardin" ! Leur étal fleure bon le printemps avec ses plantes
d'agrément, d'intérieur ou de terrasse, ses plants de
tomates, poivrons, aubergines, basilique qui n'attendront pas
la Sainte-Catherine pour prendre racine. Ici, au 35, rue
des Martyrs de la Résistance, des salades on n'en raconte
pas, on en vend dans une bonhomie pagnolesque qui invite
à prolonger la visite entre les sacs d'engrais et de terreau.
"Heureusement que l'on apporte un peu d'animation aux Moneghetti, car ça
manque de vie malgré les aspects attrayants du quartier" fait observer Catherine.
"Pourtant c'est le plus beau et le plus ensoleillé de la ville ! Dans la journée ça
ressemble au Brésil. Il faudrait faire venir un marché ambulant (…) et on attend
le kiosque à journaux" (installation prévue pour la rentrée 2010).
En effet, aux Moneghetti règne encore une ambiance de village que l'anecdote
de Sylvie (fille de Catherine) illustre bien. "A l'heure du déjeuner on ferme en laissant
beaucoup de plantes dehors. Personne ne nous les pique. Si quelqu'un se sert, il glisse l'argent
sous la porte avec un mot. On a des clients honnêtes".
Ces dames vendent aussi des citronniers, abricotiers, fleurs de balcon et des graines pour les poules "car
beaucoup de Monégasques ont leur villa aux Révoires, La Turbie ou Saint-Roman" assure Catherine.
Ouvert de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h
04 93 78 54 17 - 35, rue des Martyrs de la Résistance - fermé le dimanche après-midi et le lundi.
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VIE DES ASSOCIATIONS VIE DES ASSOCIATIONS VIE DES ASSOCIATIONS
Le "bien-être"
fait de nouveau
salon à
Beausoleil !
Le Salon du Bien-être
doit son succès à ses 26 exposants et à Anne-Marie Simon,
son organisatrice.
Et la politique, est-ce fini ? "Oui, c'est fini ! J’ai tout donné en 2008. Ce fut une
expérience que je ne regrette pas. D'abord parce que
la campagne m'avait fait perdre 5 kg (rires…) et puis
j'avais fait 5 % des voix. Pas mal pour une novice. Mais
la page est tournée".
Un vœu à exprimer ou un message à faire passer ? "Que l'on continue d'apporter du bonheur aux gens
par nos actions".
TéMOIGNAGE
Le retour du Salon du bien-être Beausoleillois qui s'est
tenu ce printemps, salle des fêtes va de pair avec le
"come back" de son organisatrice dans la vie associative :
Anne-Marie Simon. La présidente de l’association "Anim'actions",
aujourd'hui dissoute, revient après trois ans de repli
avec le "Club Femina Bien-Etre". Pourquoi ce changement ? Anne-Marie Simon se confie à BMV. Quelle différence entre ces deux associations ? "Anim'actions appartient à une époque révolue. Je
reviens avec une nouvelle équipe motivée pour animer
la ville. Les statuts sont semblables, l'esprit reste le même".
Quelle autre vocation pour le "Club Femina Bien-Etre"
que d'organiser le salon du même nom ? "Rapprocher les gens. En absence d'un comité des
fêtes, toutes les initiatives ont leur intérêt, le maire en
convient. Nous reviendrons donc en la salle des fêtes
le 26 juin pour une soirée cabaret (sur thématique
créole) et le premier week-end d'octobre pour exposer
les nombreux talents cachés des Beausoleillois(es).
Tous les domaines artistiques sont concernés. Notre
objectif est de réussir trois belles manifestations
annuelles. Un plus pour notre ville".
Etes-vous toujours présidente de La Cantarella ? "Absolument ! Depuis que je l'ai fondée il y a 28 ans je
suis heureuse de la voir progresser. Maintenant la fusion
avec la chorale Sola Voce (Roquebrune-Cap-Martin)
nous permet d'attaquer des œuvres majeures du répertoire,
telles le Requiem de Mozart ou le Magnificat de Bach.
Et la reconnaissance médiatique est à la clé".
Questions à une visiteuse, Séverine Dany
(présidente de l'association Label Karaïb - Antibes).
- Est-ce la première fois que vous venez au Salon du
Bien-être ?
Oui, c’est la première année
- Que recherchez-vous dans ce salon ?
Je viens acheter les produits naturels, j’en utilise
beaucoup
- Avez-vous assisté aux conférences ?
Oui, sur le massage ayurvédique, c’est une vraie
découverte pour moi
- Avez-vous découvert ou trouvé d’autres intérêts ?
Absolument, le stand des pierres m’interpelle, je
m’intéresse à l’énergie diffusée par les pierres
(lithothérapie)
- Êtes-vous contente de votre visite ?
Je me réjouis d’être ici.
ESPACE LIBRE ESPACE LIBRE ESPACE LIBRE
Liste Gérard SPINELLI
Un festival bien beausoleillois
L’organisation dans notre ville d’un festival du livre pour la jeunesse a suscité les critiques d’une certaine opposition,
avec comme argument principal, celui de ne pas en voir la nécessité. C’est bien mal appréhender la réalité communale.
Première ville cosmopolite de la région PACA *, Beausoleil accueille dans ses écoles les enfants des travailleurs
de Monaco, venus du monde entier améliorer leur situation de vie. 60% de nos écoliers et collégiens n’ont pas
le français en langue maternelle. Dès lors la culture française n’a pas toujours sa place dans la vie familiale.
C’est partant de ce constat que, depuis leurs salles de classe, des enseignants ont souhaité créer avec le soutien
de la Ville une manifestation pour les enfants autour du livre, s’appuyant sur une autre vérité, pédagogique
celle-là : les élèves qui lisent, réussissent mieux à l’école.
Il ne s’agissait pas d’organiser un énième festival du livre dans le département, à vocation touristico-commerciale,
mais un festival bien beausoleillois, en lien direct avec une situation communautaire qui reste somme toute
assez fragile. Le livre et des activités culturelles, vecteurs d’intégration des futures générations de Beausoleil…
c’est toute la nécessité au contraire que nous ressentons, dans une ville où les moins de 15 ans occupent une place
prépondérante : mener une véritable politique en faveur de l’enfance et de la jeunesse. Il est important que les
petits beausoleillois sortent de l’école cultivés et diplômés, riches de culture française, pour mieux vivre et réussir plus tard
sur le territoire communal. L’égalité des chances, un fondement de la République.
*D’après une enquête INSEE publiée fin 2009 par le quotidien « La Provence »
Liste Robert VIAL
Que fait-on de l’argent du contribuable Beausoleillois ? Petit rappel pour mémoire, si besoin était...
- Constat d’une augmentation des dépenses d’investissement de plus 2 millions d’€uros en 2009, par rapport à 2008,
- La majorité inflige à ses administrés, une augmentation de 25-30% des impôts locaux et fonciers ; seule
augmentation prévue durant le mandat de G. Spinelli, nous est-il avancé.
Peut-on alors espérer, entre autres mesures, une amélioration quant à la sécurité dans notre ville et dans
le traitement des encombrants, qui était un des «fers de lance», rappelons le, de la campagne électorale
de Mr le Maire. A constater l’amoncellement desdits encombrants dans certaines rues, notamment celles
du centre-ville, le problème reste entier et nos impôts ne sont apparemment pas destinés à y remédier.
Où sont les escalators promis, là aussi durant la campagne, devant faciliter le déplacement de nos
concitoyens les plus âgés et apporter une redynamisation du centre-ville, favorable aux divers commerces.
Trop chers à l’entretien ? Mais organiser un Salon du livre sur 2 jours, pour un coût de 30.000 € (les exposants
étant pris en charge par la Mairie aussi bien pour le couvert, que le coucher) ; n’ayant aucune retombées
positives pour nos commerçants, coûte certainement plus cher à la population, que l’entretien d’escalators,
dont chacun pourrait retirer le bénéfice, notamment un confort de vie amélioré.
Si la majorité précédente a laissé en fin de mandat des excédents dans les caisses de la commune,
grâce à une gestion saine, tout en ayant créé une école, un gymnase… ne nous attendons pas à ce
qu’il en soit de même en 2014.
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Beausoleil Ma Ville - DIRECTION DE LA PUBLICATION : Gérard Destefanis
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