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Transcription

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N°110
Janvier 2009
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En couleur sur le web
www.ens.fr/actualites/
Les vœux de la Direction
Ulm, jeudi 22 janvier à 15h00
Jourdan, vendredi 23 janvier à 14h00
Élèves, lundi 26 janvier à 18h00
Montrouge, mercredi 28 janvier à 14h30
Agenda
Du 19 au 23 janvier
Semaine Tragédie : « La tragédie : poésie
et action »
23 janvier, salle des Actes, 9h-12h
Matinée Yves Bonnefoy : regards étrangers,
recherches actuelles
26, 27 et 28 janvier, amphi Rataud
Colloque « Océanographie et mathématiques »
27 janvier, salle Dussane, 18h00-19h30
Hubert Vedrine : « Les États européens et
le monde »
Du 27 au 30 janvier
Semaine de l’histoire : « Histoire et fiction »
27 janvier, amphi de l’ENPCB, 11 rue
Pirandello, Paris 13e
Colloque « Quelle éthique face au
changement climatique ? Agir en
situation d’incertitude »
28 janvier, amphi Jules-Ferry, 14h30
Conférence-débat avec Jacques Donzelot :
« Vers une citoyenneté urbaine ? »
30 janvier, salle Dussane, 9h30-17h30
Conférence internationale : « L’édition de
sciences humaines dans l’Europe élargie »
30 janvier-1er février, espace des BlancsManteaux, Paris 4e
Participation des éditions Rue d’Ulm aux
Rencontres du livre de sciences humaines
9 février, bibliothèque Ulm-Lettres, 17h-20h
Rencontre autour du volume 4 des « Cours
de l’École normale de l’an III » (littérature)
MATHÉMATIQUES
FRANÇOIS LOESER
Directeur du Département de mathématiques et applications (DMA)
J
e
succède,
depuis le premier
septembre 2008,
à Marc Rosso en
tant que directeur
du département
de mathématiques
et applications (DMA). Normalien de la
promotion Sciences 78, j’ai commencé ma
carrière comme chercheur CNRS au CMAT de
l’École Polytechnique, avant d’être recruté
comme professeur à l’université Pierre et
Marie Curie en 1989. Je suis en fonction à
l’ENS depuis septembre 2000. Mes champs
d’intérêt scientifique comprennent la géométrie algébrique, la théorie des nombres,
les singularités, la théorie des modèles.
On peut ainsi me considérer comme un
mathématicien « pur », à la sensibilité tirant
vers l’algèbre. Ces dernières années j’ai
développé avec différents collaborateurs
« l’intégration motivique », une théorie de
l’intégration algébrique dans un cadre non
archimédien dont les valeurs sont des objets
géométriques.
Le DMA possède une place unique dans le
paysage mathématique français. En effet,
bien que de taille modeste (une petite
quarantaine de chercheurs), il joue un rôle
essentiel dans la formation et le développement de l’école mathématique française,
actuellement reconnue comme l’une des toutes
meilleures au monde. Une fraction importante
des meilleurs mathématiciens français est
issue de notre École et les huit mathématiciens
français lauréats de la médaille Fields sont
des anciens élèves. Il est ainsi de notre
responsabilité de maintenir l’excellence de
cette formation. Notre politique scientifique
est conçue autour de la priorité donnée à
la formation des élèves, par la recherche
et pour la recherche. Une telle priorité,
exceptionnelle dans une unité CNRS, nous
semble fondamentale. Nous avons chaque
année une trentaine au moins d’élèves à
guider à travers la recherche mathématique ;
c’est là une tâche essentielle, à laquelle nous
demandons à tous les chercheurs du DMA
de collaborer sous des formes variées :
cours, tutorat, organisation de groupes de
travail. Cela nécessite que nous restions en
liaison permanente avec nos collègues des
organismes de recherche parisiens ou de
province, de manière à présenter aux élèves
une diversité qui reflète la situation de la
recherche mathématique en France. Il n’est
•••
FRANÇOIS LOESER (SUITE)
évidemment pas question de représenter
l’ensemble de la recherche au DMA, mais
plutôt d’offrir aux élèves un certain nombre
de relais qui pourront les aider à trouver
leur voie. Cette formation est assurée dans
le cadre de la FIMFA (Formation interdisciplinaire de mathématiques pures et appliquées)
dont le responsable est Frédéric Paulin. De
façon institutionnelle notre département
est composé d’une unique UMR CNRS dont
le directeur est traditionnellement celui du
DMA et nous faisons partie de la Fondation
Sciences Mathématiques de Paris.
Une autre singularité de notre département
est qu’aucun membre du DMA ne peut y rester
plus de dix ans. Cette règle qui s’applique
avec inflexibilité à tous sans exception est
bien entendu difficile pour chacun quand
vient le terme, mais c’est le prix à payer
pour garantir un renouvellement régulier
de l’encadrement des normaliens et des
thématiques développées au DMA.
Il en résulte que nous sommes un département
jeune, l’âge des enseignants-chercheurs permanents du DMA ne dépassant pas 50 ans. Ces
dernière années ont vu un développement
important de l’activité en probabilités et
statistiques au sein du DMA sous l’impulsion
de Jean-François le Gall, qui a été remplacé
en 2007 par Wendelin Werner comme
responsable de l’équipe de probabilités et
statistiques. Les deux autres équipes sont
celle d’Analyse qui est plutôt tournée vers les
applications et celle d’Algèbre et Géométrie
qui regroupe les thématiques « mathématiques
pures ». Les remplacements récents de Benoît
Perthame par Laure Saint-Raymond et de
Marc Rosso par Olivier Debarre ont eu pour
effet une réorientation partielle des thématiques respectivement de la modélisation
en biologie vers celle des milieux continus
et de la théorie des représentations vers la
géométrie algébrique complexe.
Les changements en cours et à venir dans
la structuration et le mode de fonctionnement
des organismes universitaires et de recherche
peuvent être matière à inquiétude et imposent une grande vigilance. En particulier, la
Bibliothèque constitue pour nous un outil
de travail essentiel et nous veillerons à ce
qu’elle ne soit pas affectée par le changement
de mode de financement conséquence de
la nouvelle loi LRU ni par la réorganisation
du CNRS. Une des principales difficultés
à laquelle nous sommes confrontés est le
manque de locaux. L’année 2009 devrait voir
la réalisation de nouveaux locaux pour le
DMA dans ceux de l’ancienne bibliothèque
de mathématiques, grâce en particulier
aux efforts de la Direction de l’École que je
tiens à remercier. Toutefois, cette augmentation de surface reste malheureusement
tout à fait insuffisante pour répondre à nos
besoins et ne résoudra pas nos problèmes
de connexité.
Pour terminer, je tiens à rendre hommage
à la mémoire d’Henri Cartan, décédé le 13
août 2008 à l’âge de 104 ans, qui fut professeur
à l’ENS de 1940 à 1965 et qui a joué un rôle
essentiel dans le développement des mathématiques dans notre École.
FRANÇOIS LOESER
annonces
Prix d’Histoire sociale
Le Prix d’Histoire sociale Mattei Dogan
& Fondation des sciences de l’Homme
est attribué à une thèse de doctorat
soutenue dans un établissement d’enseignement supérieur français (seul ou en
cotutelle) entre le 1er septembre 2006
et le 31 décembre 2008. La thèse doit
traiter d’un sujet d’histoire sociale, dans
le sens le plus large du terme, du XIXe
au XXIe siècle, et porter sur la France ou
l’étranger.
Date d’envoi des dossiers de candidature :
avant le 20 janvier 2009
Renseignements : Raquel Sanz Barrio
mél : [email protected]
tél. : +33 1 49 54 21 33
Bourses Musiques françaises
L’Équipe musique française du
Laboratoire musique, histoire et société
(LMHS) offre pour l’année 2009-2010
un programme de bourses de doctorat
(1 bourse) et de maîtrise (2 bourses) à
des étudiantes et étudiants canadiens et
étrangers qui souhaitent entreprendre
des études supérieures à temps plein à
la Faculté de musique de l’Université de
Montréal sur la musique du XIXe et de la
première moitié du XXe siècle en France.
Date limite du concours : 2 mars 2009
Informations : [email protected]
Vie de l’École
Retour sur le débat du 7 janvier 2009
Etats-Unis 2009-2013 : une nouvelle destinée ?
La table-ronde de 18h a réuni salle Dussane,
sous la présidence de Monique CantoSperber : Pap Ndiaye (EHESS), Donald
Morrison (Time, New York Times), Antoine
Compagnon (Collège de France), Kate
Fleming (NYU, Institut Remarque), Philippe
Roger (EHESS, Critique) et Eric Fassin (ENS,
EHESS).
Il s’agissait de jauger l’espoir et la ferveur
suscités par Obama. Le nouveau président
pourra-t-il vraiment, grâce à la force
symbolique de son élection, apporter le
changement tant promis et attendu ? Les
États-Unis vont-ils se régénérer de l’intérieur,
inventer une nouvelle exemplarité, ou
forcément décevoir ?
Sur chacun des thèmes abordés (identité
nationale, renouveau de la démocratie,
2
Janvier 2009
races et égalité), les prestigieux invités ont
pu apporter des éclairages différents et
souvent contrastés. La plupart des analyses
ont montré qu’Obama n’allait pas bouleverser son pays. Ce sera un président comme
les autres, selon Donald Morrison, même
s’il est confronté à une crise d’une gravité
exceptionnelle : il utilisera tous les ressorts
du patriotisme américain pour imposer ses
choix. Président ni de droite ni de gauche
selon Kate Fleming, sa venue au pouvoir ne
change qu’à la marge la réalité des inégalités entre les races, a rappelé Pap Ndiaye.
Obama ne va-t-il finalement que renouer
avec une continuité interrompue par les
années Bush et par ce que Philippe Roger
a appelé « la nouvelle ère du soupçon » des
années 2000 ? C’est une figure présidentielle
modérée, au-dessus des partis, incarnant une
union qu’il pilotera avec pragmatisme ; on
est bien loin de la nouveauté et de la radicalité du mouvement des droits civiques dans
les années 1960, remarque Eric Fassin. Si la
force de la présidence Obama est bien avant
tout d’ordre symbolique, le véritable débat a
opposé ceux qui considèrent que le symbolique reste un effet de surface, et ceux qui,
comme Antoine Compagnon et Eric Fassin
à des titres différents, estiment au contraire
que le changement dans le discours et les
représentations est par lui-même crucial.
Ce sont précisément les discours et images de la
campagne électorale que Pierre Giacometti
est ensuite venu analyser, à partir d’un
montage de films, photos et vidéos choisis.
On y a vu un Obama à la fois extrêmement
bien préparé et sachant user de tous les
imprévus de la campagne, spontané et sincère
autant que stratège, maître des ressorts de
l’identification qui lui ont permis, à partir
d’une société en grave difficulté et en besoin
de changement, de créer une véritable déferlante de soutien.
MARC PAVLOPOULOS
Vie des départements
MATHÉMATIQUES
COLLOQUE INTERNATIONAL
Océanographie et mathématiques
26, 27, 28 janvier 2009, ENS, amphi Rataud
Colloque organisé dans le cadre des projets
ANR Math-Océan et RUGO.
Avec le soutien du CNRS et de l’ENS.
PROGRAMME
Lundi 26 janvier
11h30-12h30 : Fabrice Ardhuin (SHOM, Brest),
« Long-distance ocean swell propagation :
estimation of the dissipation sink term in the
gravity wave radiative balance equation ».
14h00-15h00 : Philippe Bonneton (EPOC,
Université Bordeaux 1), « Modélisation de la
circulation induite par les vagues en milieu
littoral ».
15h00-16h00 : Frédéric Bouchette (Géosciences,
Université Montpellier 2), « Nearshore hydrodynamics through time and space - exemples
of simulations in relation with test cases, flume
experimentations and field campaigns ».
16h30-17h30 : Eric Falcon (MSC, Université
Paris 7), « Laboratory experiments on wave
turbulence ».
Mardi 27 janvier
9h00-10h00 : Bijan Mohammadi (I3M, Université
Montpellier 2), « Shape optimization in coastal
engineering ».
10h30-11h30 : Denys Dutykh (Lama, Université
de Savoie), « Numerical simulation of tsunami
waves ».
11h30-12h30 : Eric Blayo (Université de Grenoble
et Inria), « Numerical methods for coupling ocean
and atmospheric models ».
14h00-15h00 : Marie Farge (LMD, ENS Paris), Titre
à préciser.
15h00-16h00 : Christian Kharif (IRPHE, Universités
de Marseille), « Rogue wave occurrence : linear
and nonlinear focusing mechanisms ».
16h30-17h30 : François Bouchut (DMA, ENS
Paris), « Simulation of rotating multi-layer shallow water equations ».
Mercredi 28 janvier
9h00-10h00 : Eduard Fereisl (Academy of
Sciences, Rép. tchèque), « Incompressible limits
under strong stratification ».
10h30-11h30 : Anne de Bouard (CMAP, École
Polytechnique), « Modeling of long surface
PHILOSOPHIE
COLLOQUE
Quelle éthique face au
changement climatique ?
Agir en situation d’incertitude
Facultés de théologie de Paris (catholique, protestante,
orthodoxe) - Institut Pierre-Simon Laplace - École
normale supérieure (Paris)
Comité scientifique : Edouard Bard, André Berger,
Philippe Bordeyne, Nicolas Cernokrak, Michael Oborne,
Raphaël Picon, Michel Serres.
Comité d’organisation : Philippe Bordeyne, Claude
Debru, Jean Jouzel, Pierre Léna, Michael Oborne,
Françoise Praderie,
Paris, 27 janvier 2009, amphithéâtre de l’ENPCB,
11 rue Pirandello,75013 Paris
Le monde politique et les choix des citoyens
donnent à la science les moyens de progresser.
Les décideurs reçoivent les messages des
chercheurs et, sur la base de leurs analyses,
élaborent de nouvelles décisions. Il appartient
au politique de montrer les enjeux de celles-ci et
d’agir pour que les volontés se rassemblent
autour de la recherche d’un bien commun. Le
changement climatique est, par excellence,
un domaine où l’on doit penser l’action et
son éthique en situation d’incertitude, et
néanmoins agir. Comment éclairer la dialectique entre précaution et risque, sinon par la
réflexion et l’intention éthique, en tant que
projet humain partagé ?
La journée fera le point sur ce que sait et
dit la science, avec les faits et leurs limites
actuelles d’analyse, ainsi que sur l’éthique
qui la gouverne. Elle s’interrogera ensuite :
comment être pleinement humain et rechercher
la justice au sein du développement, lorsque
l’action s’impose tant aux individus qu’aux
collectivités et aux gouvernants mais qu’il
faut peser les valeurs en jeu, les incertitudes
et les possibles, les choix économiques ?
ves with random bottom ».
waves
11h30-12h30 : Jacques Vanneste (Université
d’Edinburgh), « Spontaneous generation of inertia-gravity waves in rapidly rotating, strongly
stratified flows ».
14h00-15h00 : Adrian Constantin (Université
de Vienne), Pressure and particle trajectories
beneath a Stokes wave ».
15h00-16h00 : Nikolay Tzvetkov (Université de
Lille), « Transverse instability for line solitary
water waves ».
16h30-17h30 : Steve Schochet (Université de Tel
Aviv), Titre à préciser.
Conférence-débat
de l’Association Emmaüs et de Normale Sup’
dans le cycle « La rue ? Parlons-en ! »
Avec Jacques DONZELOT,
sociologue, université Paris-X
Vers une citoyenneté urbaine ?
mercredi 28 janvier 2009 à 14h30
ENS, amphithéâtre Jules Ferry, 29 rue d’Ulm
Conférences
organisées dans le cadre
du plan de
formation continue des
personnels
Point sur le nouveau con
trat
quadriennal 2010-2013
Conférence d’actualité adm
inistrative animée
par Marylène Meston
De Ren, Secrétaire
générale
Jeudi 5 février, 14h30,
salle Dussane
Présentation des nouve
aux dispositifs
de la formation profes
sionnelle tout au
long de la vie
– La nouvelle typologie
des actions de
formation
– Les nouveaux outils
pour accompagner
la carrière des agents
et leur promotion
professionnelle
– Le Droit individuel de
formation (DIF)
Réunion organisée par
Ariane Fréhel, DRH,
Cécile Nahon, responsable
formation continue
Mardi 10 février, 14h30,
salle Dussane
http://climate.ethics.googlepages.com/home
Janvier 2009
3
7e Semaine de l’Histoire
HISTOIRE ET FICTION 27-30 janvier 2009
Le Département d’histoire en collaboration avec le Département d’histoire et théorie
des arts organisent une Semaine de l’histoire autour de la problématique « Faut-il
opposer histoire et fiction ? ». Quel regard portent les historiens sur leur métier, leur
production et sur leur place dans une société où le savoir est intégré à des circuits de
communication de plus en plus vastes ? De nombreux participants, parmi lesquels
des écrivains de renom, tenteront d’y répondre à partir de la relation complexe
entre « Histoire et fiction ».
PROGRAMME DE LA SEMAINE
Mardi 27 janvier - Écritures
9h30-12h - Salle des Actes - L’historien
écrivain
Séance animée par N. Laneyrie-Dagen (ENS),
A. Lilti (ENS) et G. Pécout (ENS et EPHE),
avec :
Giovanni Levi (Université de Venise)
Antoine Prost (Université de Paris I)
Michèle Riot-Sarcey (Université de Paris 8)
14h-16h30 - Salle des Actes - La fiction
objet d’histoire
Séance animée par J.-F. Chanet (Université
de Lille III) et C. Charle (Université de Paris I
et IHMC), avec :
Emmanuel Bouju (Université de Rennes )
Florence Dupont (Université de Paris 7)
Judith Lyon-Caen (EHESS)
17h-19h30 - Salle des Actes - L’histoire en
bulles
Séance animée par N. Laneyrie-Dagen (ENS)
et G. Rannou (ENS), avec :
Alain Chatriot (CNRS-CRH-EHESS)
Michel Porret (Université de Genève)
Marjane Satrapi, dessinatrice et écrivaine
4
Jeudi 29 janvier - Sources et inspirations
mutuelles
9h30 -12h - Salle d’histoire - La fiction
source de l’histoire ?
Séance animée par J.-C. Darmon (ENS) et
L. Pinon (ENS), avec
Alberto Mario Banti (Université de Pise)
Annie Bruter (INRP-SHE)
Christian Jouhaud (EHESS)
Anne-Marie Thiesse (CNRS-UMR Transferts
culturels-ENS)
14h-16h30 - Salle d’histoire - Aujourd’hui :
roman historique et uchronie
Séance animée par S. Estienne (ENS)
N. Laneyrie-Dagen (ENS), avec
Serge Bramly, écrivain
Quentin Deluermoz (Université de Paris I)
Christian Goudineau (Collège de France)
17h00-19h30 - Salle d’histoire - Histoire,
récit et fiction
Séance animée par A. Lilti (ENS) et G. Pécout
(ENS et EPHE) avec :
Jacques Revel (EHESS)
Mercredi 28 janvier - Auteurs, acteurs
et héros
9h30-12h - Salle des Actes - Hugo et
Michelet
Séance animée par B. Didier (ENS) et
D. Schreiber (ENS) , avec :
Claude Millet (Université de Paris 7)
Olivier Remaud (EHESS)
Pierre Serna (Université de Paris I)
Vendredi 30 janvier - Histoire et fiction
à l’écran
9h30-12h - Salle des Actes - L’Antiquité au
cinéma
Gwladys Bernard (Casa de Velázquez,
Madrid)
Jean-Loup Bourget (ENS)
Sylvia Estienne (ENS)
Anne-Violaine Houcke (Université de Paris
Ouest-Nanterre-La Défense)
14h-16h30 - Salle des Actes - Machiavel et
Léonard
Séance animée par M. Lezowski (Université
Paris IV) et A. Lilti (ENS), avec :
Etienne Anheim (Université de VersaillesSaint-Quentin)
Christophe Bataille, romancier
Patrick Boucheron (Université de Paris I)
Caroline Callard (Université de Paris IV)
14h-16h30 - Salle des Actes - Le docu-fiction :
la Seconde Guerre mondiale
Séance animée par S. Coeuré (ENS) et F.
Heimburger (EHESS), avec :
Angelo D’Orsi (Université de Turin et
FestivalStoria)
Denis Peschanski (CNRS- Centre d’histoire
sociale du XXe siècle de Paris I)
Antoine Vitkine (journaliste et réalisateur)
17h-19h30 - Salle des Actes - Bonaparte et
Napoléon
Séance animée par D. Diaz (ENS) et G. Pécout
(ENS et EPHE), avec :
Steven Englund (The American University,
Paris)
Nathalie Petiteau (Université d’Avignon et
des pays de Vaucluse)
Jean Tulard (Institut de France, Académie des
Sciences morales et politiques)
17h – Salle des Actes - Conférence-débat
de clôture
Didier Decoin, écrivain et scénariste,
Secrétaire général de l’Académie Goncourt
Quelle histoire pour la fiction ?
Séance présidée par Monique CantoSperber (ENS)
et animée par Thomas Wieder (Le Monde
des livres)
Janvier 2009
LES ÉCRIVAINS INVITÉS :
Christophe Bataille est écrivain et éditeur chez
Grasset. Prix du Premier roman en 1993, pour
Annam, Arléa, il a depuis publié sept romans
dont Absinthe, Arléa, 1994, Quartier général du
bruit, Grasset, 2006. Son dernier roman Le rêve de
Machiavel, Grasset, 2008, qui imagine la vie du
Florentin durant la peste de 1527 sera au cœur
des discussions de l’une des séances consacrée à
« Auteurs, acteurs et héros ».
Serge Bramly est écrivain. Auteur d’une biographie de Léonard de Vinci (J.-C. Lattès, 1995)
et d’un essai sur la Chine (Le voyage de Shangaï,
Grasset, 2005), ainsi que d’ouvrages sur la photographie (Chambre close, Schirmer/Mosel, 2007),
il a écrit plusieurs romans aux sujets puisés dans
l’histoire ou l’actualité. Prix des libraires pour
La danse du loup (LGF, 1982) qui reconstitue la
Florence de Savonarole, il vient de recevoir le
prix Interallié pour Le premier principe, le second
principe (J.-C. Lattès, 2008), une chronique des
années Mitterrand.
Didier Decoin est écrivain, journaliste et scénariste.
Prix Goncourt en 1977 pour John l’enfer, Le Seuil,
il a publié une vingtaine de livres et est depuis
1995 Secrétaire général de l’Académie Goncourt.
Président à deux reprises de la Société des gens
de lettres et Co-fondateur de la SCAM, il est
l’auteur du scénario et des dialogues de plusieurs
séries historiques télévisées et de nombreux
films au cinéma comme : La merveilleuse visite
(Marcel Carné), I comme Icare (Henri Verneuil),
L’homme voilé et Hors la vie (Maroun Bagdadi),
Jakob le menteur (Peter Kassovitz).
Marjane Satrapi est dessinatrice et écrivaine. Elle
est l’auteure de la série Persepolis, L’Association,
4 tomes, 2000-2003, où le récit en noir et blanc
de son enfance se mêle aux événements
politiques et religieux des années 1980 en Iran,
son pays natal. La série a donné lieu à un film
d’animation, réalisé avec Vincent Paronaud et
récompensé par le Prix du jury de Cannes en
2007. Outre Persepolis, Marjane Satrapi a publié
Broderies, L’Association, 2003, sur le thème de la
virginité imposée aux futures épouses, et Poulet
aux prunes, L’Association, 2005.
Semaine Tragédie
LA TRAGÉDIE : POÉSIE ET ACTION
Semaine du 19 au 23 janvier
Une série de manifestations exceptionnelles à l’École
Autour du partenariat avec l’Odéon-théâtre de l’Europe
Mardi 20, mercredi 21 et jeudi 22 janvier
L’Odéon accueilli dans les murs de l’École
Eschyle, Les Sept contre Thèbes, adaptation et mise en scène d’Olivier Py
Avec Nazim Boudjenah et Mireille Herbstmeyer.
Salle des Actes, 20h00-21h00.
Entrée libre sur réservation
([email protected] ou par téléphone au 01 44 85 40 44).
Olivier Py souhaite faire sortir l’Odéon de ses murs afin de sensibiliser dans leur environnement
quotidien tous les publics, habitués des théâtres comme non spectateurs. Cette adaptation des
Sept raconte une guerre des chefs qui trouve son origine dans la lutte fratricide pour la possession
du trône de Thèbes. Trahisons, batailles, politique, tout est là qui fonde la tragédie et sa narration.
L
di 19 jjanvier,
i TTragédie
édi ett cinéma,
i é
j ti
Lundi
projection
d’Œdipe Roi, de Pasolini, suivi d’un débat animé
par le département Histoire et Théorie des Arts.
Salle Dussane, 19h00-22h00. Entrée libre.
Mardi 20 janvier« La tragédie, texte et
contextes »
Organisation Sylvain Perrot (ENS-Paris-IV) et
Laure Petit (ENS).
L’objectif de cette journée d’études est de montrer
qu’on peut étudier le théâtre grec antique selon
différentes perspectives, sans pour autant verser
dans des clivages disciplinaires trop prononcés.
Le texte de théâtre a besoin d’une incarnation
sur scène, dans des structures qui lui étaient
spécifiquement destinées ; c’est un texte que
l’on entend réciter, mais aussi chanter, qui parle
au spectateur. La matinée se concentrera sur des
questions d’analyse littéraire et linguistique : le
traitement du mythe par Eschyle et Euripide, son
successeur, la forme chorale et métrique et la
réception de l’œuvre à l’époque moderne seront
les points à l’honneur. L’après-midi, qui vise à
replacer la tragédie grecque dans ses murs et dans
son histoire, proposera des études sur l’édifice du
théâtre, gradins comme décor, mais aussi sur
les liens entre la tragédie et l’art, la sculpture
comme la musique.
Présidence : Monique Trédé (ENS)
9h00 Paul Demont (Université de Paris IV) : « Les
Sept contre Thèbes, ou le loto tragique »
9h30 Bernadette Leclercq-Neveu (ENS) : « Thèbes :
ses rois et ses spartes »
10h00 Anne-Iris Muñoz (Université de Rouen) :
« Du cri au chant : désordre de la voix lyrique
dans Les Sept contre Thèbes »
11h00 Claire Nancy (Strasbourg) : « Les chœurs
de femmes dans Les Sept contre Thèbes d’Eschyle
et les Phéniciennes d’Euripide »
11h30 Laure Petit (ENS) : « Polinice : Alfieri, lecteur
d’Eschyle… ou d’Euripide ? »
12h00 Discussion et conclusions
14h30 Jacques Des Courtils (Université de
Bordeaux III) : « Les édifices à gradins dans la
Grèce antique »
15h00 Agnès Rouveret (Université de Paris X) :
« Le décor des théâtres en Grèce antique »
Mercredi 21 janvier, « La tragédie, domaine public », Colloque Odéon-ENS.
Coordination Donatien Grau (ENS).
L’association de l’École normale supérieure et de l’Odéon se noue dans un domaine commun
aux deux établissements : la tragédie, que viennent analyser au passé, au présent, et au futur, des
praticiens prestigieux de l’art dramatique, de la théorisation, de la lecture et de l’écriture. Réfléchir
sur un genre, qui est aussi un modèle de perception de l’existence, prend alors une consonance
toute particulière. La tragédie apparaît bien comme un domaine commun, non seulement aux
deux établissements, mais à tout un ensemble de disciplines, et par-delà encore, à chacun d’entre
nous : c’est-à-dire : un « domaine public ».
8h30 Monique CANTO-SPERBER : accueil et introduction
9h15-10h00 Florence DUPONT (Paris VII, Collège international de Philosophie) : La tragédie
dans l’espace public antique
10h-10h45 Renaud DONNEDIEU DE VABRES (ancien ministre) : La tragédie dans la vie
politique actuelle
11h30-12h15 Dialogue Howard BARKER (Gertrude, Le Cas Blanche-Neige, Les Européens,
à l’Odéon de janvier à avril 2009), Daniel LOAYZA (conseiller dramaturgique du Théâtre
de l’Europe) : La question politique dans l’écriture tragique contemporaine
13h45 accueil et début de l’après-midi
14h-14h45 Jean BOLLACK (philologue, auteur de nombreux essais sur les tragiques grecs) :
Adapter les schémas de la tragédie grecque au monde contemporain
14h45-15h30 Dialogue Daniel MENDELSOHN (Les Disparus), Donatien GRAU : La tragédie
dans le roman
15h30-16h15 Dominique BLANC : Jouer la tragédie
16h30-17h15 Olivier PY : Mettre en scène le tragique
17h15-18h Catherine GRENIER (conservatrice au centre Pompidou) : Le tragique dans
l’art contemporain
18h-18h45 George STEINER (La mort de la Tragédie, entre autres…) : Où va la tragédie ?
29 rue d’Ulm, salle Jules Ferry, 8h30-18h30. Entrée libre sur réservation (present.compose@
theatre-odeon.fr ou 01 44 85 40 44). Attention : il est fortement conseillé de réserver, en
précisant si l’on souhaite assister au matin ou à l’après-midi.
16h00 Jean-François Bommelaer (émérite,
Strasbourg II) : « Eschyle, Delphes et son théâtre »
16h30 Sylvain Perrot (Université de Paris IV - ENS) :
« Eschyle et l’héritage musical du VIe siècle »
17h00 Discussion et conclusions
Vendredi 23 janvier, ensemble Kérylos,
dirigé par Annie Bélis (CNRS-Paris IV).
Concert de musique antique.
Salle des Actes, 20h30-22h00. Entrée
et placement libre.
Salle Dussane, 9h00 à 18h00. Entrée libre.
•••
Janvier 2009
5
Semaine Tragédie (suite)
Exposition
Paris-Marathon : visages de la
philosophie grecque
À l’occasion de la
semaine consacrée
à la tragédie, l’ENS
jette de nouveaux
ponts entre l’art
contemporain
et
l’Athènes d’autrefois.
Dès le 21 janvier, les couloirs du rez-de-chaussée
se mettront aux couleurs vives de la philosophie grecque en présentant le travail original
d’un studio de design qui a réalisé une série de
photographies consacrées aux philosophes de
l’Antiquité. Mathieu Chévara et Yoan de Roeck,
de l’atelier Chévara, ont invité le temps d’une
soirée amis et anonymes à poser avec quelques
accessoires pour incarner un philosophe ancien
et ont réalisé 42 clichés, marathon moderne
de la philosophie : avec beaucoup de sérieux,
mais aussi d’humour et d’irrévérence, ils ont su
donner une figure à ces noms illustres ou moins
connus, et mettre en avant les sources anciennes
qui leur ont servi.
Des images qui n’ont pas échappé à la bibliothèque d’archéologie, ni à Dominique Briquel,
directeur du laboratoire AOROC. Grâce au
soutien généreux de Monique Canto-Sperber,
Jean-Paul Thuillier (CEA), Françoise Zamour
(DHTA) et Laurence Frabolot (DRI), ces photographies orneront pendant quelques semaines
nos couloirs. Le laboratoire d’archéologie est très
heureux d’inviter chacun à s’arrêter un moment
devant ces portraits. L’Antiquité n’appartient
pas qu’aux antiquisants : que les artistes et les
anonymes se l’approprient et y trouvent un
intérêt constitue un plaisir immense pour tous
ceux qui font vivre ce laboratoire. Une mosaïque
représentant le reste des images sera visible à
la bibliothèque d’archéologie : la Grèce y sera à
l’honneur puisque la bibliothèque inaugure un
fonds grec exceptionnel légué par Claude Rolley
(1933-2007).
Très belle promenade à tous !
ANNE CAVÉ, JEAN-DAMIEN MAZARÉ
annonce
Recrutement « Un été à l’ENS »
Quelques postes d’enseignants (élèves en
fin de scolarité à maître de conférences)
pour la session 2009 (24 juillet-16 août)
d’« Un été à l’ENS » sont encore ouverts
au recrutement dans les matières suivantes :
– FLE (français langue étrangère)
– Sciences politiques
– Littérature
Rémunération : 45 e net de l’heure
Dossier de candidature : CV, projet de
cours, lettre de motivation
Pour de plus amples informations,
consultez le site www.ete.ens.fr ou
envoyez un mail à [email protected]
ou à [email protected]
6
Janvier 2009
Ressources
ÉDITIONS RUE D’ULM
Dernières parutions
Deux nouveautés en sciences en ce début d’année : l’une en chimie présentant
des énoncés et corrigés de TP, l’autre en physique à la rencontre des trois physiciens
fondateurs du Laboratoire de physique de l’ENS : Henri Abraham, Eugène Bloch
et Georges Bruhat.
Tr
Travaux
pratiques
de chimie tout prêts
Classes préparatoires
Cl
PC et BCPST
IUT – BTS – Licence
IU
Thomas Barilero,
Th
Aurélie Deleuze,
A
Matthieu Émond et
M
Hélène Monin-Soyer
H
L’ouvrage s’inscrit dans les programmes des
classes préparatoires PC et BCPST-Véto, et donc
dans le programme de licence. Les candidats au
CAPES et aux agrégations de sciences physiques
y trouveront un ensemble de manipulations
détaillées et largement commentées. Les
expériences pourront également être exploitées
dans les classes d’IUT ou de BTS, voire dans les
classes de lycée.
Ce ouvrage présente
Cet
des énoncés de travaux
de
pratiques de chimie
pr
« clés en main » inspiré
inspirés des épreuves du
concours d’entrée aux Écoles normales
supérieures de la période 2006-2008.
Les auteurs enseignent au centre de préparation
aux agrégations de sciences physiques de l’ENS de
Paris. Ils sont membres du jury des concours d’entrée
aux ENS, filières PC et BCPST-Véto.
En proposant un format clair, concis et rigoureux
pour la rédaction d’un compte rendu de TP, ce
volume prépare parfaitement les étudiants aux
épreuves pratiques de chimie.
Contact : 01 44 32 36 83
[email protected]
Préface des TP de chimie tout prêts
Depuis qu’elle fait l’objet d’un enseignement
public – pensons au célèbre cours de
Guillaume-François Rouelle, professeur à Paris
au Jardin du Roi, futur Jardin des Plantes,
durant la première moitié du XVIIIe siècle –
l’exposition de la chimie ne se conçoit pas
hors d’une circulation permanente entre
l’approche expérimentale et l’élaboration
théorique dont les modalités varient selon
la nature de l’objet considéré par le chimiste.
Cette circulation entre théorie et expérience
trouve très certainement son origine dans
un aspect essentiel de l’objet sur lequel le
chimiste porte son regard : la matière est
d’abord pour lui une donnée qu’il ne choisit
pas. Elle s’impose à lui – tout chimiste en fait
un jour l’expérience – avec toutes les contraintes
que recouvre l’expression « s’imposer ». C’est
pourquoi l’entrée dans un laboratoire de travaux
pratiques constitue une épreuve tant pour
l’enseignant que pour l’étudiant. Ce laboratoire est le lieu où l’étudiant pourra confronter
le savoir théorique acquis en classe devant
un tableau à un apprentissage à la paillasse
souvent long. L’aspect au premier abord
confus des résultats expérimentaux obtenus
est parfois bien éloigné de la clarté d’un
exposé présenté en classe et peut conduire
à une certaine insatisfaction vis-à-vis de la
discipline, voire à son rejet. On conçoit aussi
que cette confrontation avec la réalité expérimentale constitue pour l’enseignant le lieu où
s’éprouve la fiabilité de son discours professoral. Ni l’étudiant ni l’enseignant ne sortent
indemnes de cette épreuve de vérité. Si cette
208 p. – 15 € – ISBN 978-2-7288-0414-1
épreuve de vérité doit intervenir le plus tôt
possible dans le processus d’apprentissage,
il est essentiel qu’elle se déroule dans les
meilleures conditions. Un ouvrage tel que
celui-ci saura assurément contribuer à rendre
ce passage de la théorie à la pratique le
moins difficile possible pour les deux types
de public. Les enseignants trouveront ici des
informations sûres leur permettant d’illustrer
au mieux des aspects de la chimie abordés en
classe, les étudiants découvriront la rigueur
indispensable dans la conduite d’un protocole
expérimental, laquelle fonde la véracité d’un
enseignement théorique. Plutôt que Travaux
pratiques tout prêts, cet ouvrage aurait pu
s’intituler Travaux pratiques très préparés, tant
la précision y est au cœur. Qu’il s’agisse de
la préparation des expériences, des modes
opératoires, des mesures, de l’analyse des
résultats, toutes les expériences proposées
ont été essayées, vérifiées et critiquées avant
d’être rassemblées et présentées. Réalisés par
des enseignants jeunes qui possèdent déjà un
regard critique sur leur discipline et son enseignement, ces travaux pratiques, par leur qualité,
pourront être utilisés par l’enseignant soit
comme illustration d’un point du cours passé
soit en ouverture d’un sujet à traiter. C’est là
sûrement l’intérêt des travaux pratiques dans
l’enseignement des sciences : permettre que
s’ébauche un chemin vers la connaissance
dans une circulation incessante entre un
discours et une pratique.
JEAN-BERNARD BAUDIN
Directeur des études du Département de chimie
de l’ENS de Paris.
ÉDITIONS RUE D’ULM (suite)
Les Trois Physiciens Henri Abraham, Eugène Bloch, Georges Bruhat
fondateurs du Laboratoire de physique de l’École normale supérieure
Les trois physiciens Henri Abraham, Eugène Bloch et Georges Bruhat fondateurs du Laboratoire de physique
de l’École normale supérieure, pionniers dans leurs domaines scientifiques respectifs, ont également été des
enseignants exceptionnels, suscitant le respect et la gratitude de leurs étudiants.
Se succédant à la direction du laboratoire de l’ENS de 1912 à 1944, ils ont collaboré à la construction du nouveau
bâtiment, inauguré en 1938, qui reste à ce jour un outil de travail adapté et fonctionnel.
Ils ont disparu de manière tragique dans les camps de déportation nazis en 1943-1944.
La Fondation Eugène Bloch, créée par Madame Bloch avec le soutien de la Fondation de France, honore leur
mémoire et permet de décerner chaque année à un brillant physicien le Prix des Trois Physiciens.
84 pages – 7 € – ISBN 978-2-7288-0420-7
Rencontres du livre de sciences humaines
Programme complet : http://www.salonshs.msh-paris.fr/
À l’occasion des Rencontres du livre de sciences humaines organisées par la Fondation
Maison des sciences de l’homme, les éditions de l’EHESS ont le plaisir de vous inviter à une
conférence internationale organisée en partenariat avec la Fondation MSH, l’Institut culturel
roumain, le Centre tchèque, l’Institut polonais et les éditions Rue d’Ulm
L’édition en sciences humaines dans l’Europe élargie
Vendredi 30 janvier 2009, 9h30-17h30
École normale supérieure (45 rue d’Ulm, Paris 5e, salle Dussane)
PROGRAMME
9h30-9h45 : accueil, par Monique Canto-Sperber,
introduction, par Danièle Hervieu-Léger, présidente
de l’EHESS
9h45-12h30 : Éditer des sciences humaines
Présidence : Christophe Prochasson, directeur
des éditions de l’EHESS
En Europe centrale et orientale, le paysage
éditorial s’est recomposé après les bouleversements
politiques et sociaux des années 90, mais là-bas
comme en France, l’édition d’ouvrages de sciences
humaines connaît aujourd’hui des mutations
profondes et rapides. La révolution numérique
bouleverse l’économie du livre, la diffusion, le
rapport auteur/lecteur, le rapport livre/revue, les
échanges internationaux.
Éditer des sciences humaines, une aventure
(9h45-11h00)
Politiques éditoriales face à la mondialisation
des échanges (11h15-12h30)
Circulation et traduction des sciences humaines
(14h30-17h30)
Présidence : Marie-Elizabeth Ducreux (CNRS)
Face à la mondialisation de la recherche et
à l’intensification des échanges internationaux
entre chercheurs, la traduction se trouve désormais
au cœur d’enjeux scientifiques, épistémologiques,
sociologiques, économiques. Quels transferts/
échanges ont lieu entre les pays d’Europe centrale
et orientale et la France ? Quels domaines
restent cloisonnés ? Quelle politique européenne
pourrait-on promouvoir pour soutenir la traduction ?
Des projets éditoriaux transnationaux sont-ils
possibles ?
Les réseaux d’échanges et les conditions de la
circulation (14h30-16h00)
La réception des traductions (16h15-17h30)
Programme détaillé de la conférence :
http://actualites.ehess.fr/nouvelle3273.html
la bibliothèque
Monique Canto-Sperber,
directrice de l’École normale supérieure
Lettres-Sciences humaines et sociales
les éditions Rue d’Ulm
sont heureuses de vous convier
à la présentation des
avec
Jean Dhombres
Béatrice Didier
Étienne Guyon
Barthélémy Jobert
Dominique Julia
Philippe Roger
Élisabeth Schwartz
lundi 9 février 2009
de 17h à 20h
Salle historique
de la
bibliothèque Ulm-Lettres
rencontre suivie d’un cocktail
www.presses.ens.fr
01 44 32 36 80
Invitation
Lundi 9 février de 17h à 20h,
salle historique de la Bibliothèque Ulm-Lettres
Leçons littéraires de l’École normale de l’an III
ÉDITIONS RUE D’ULM
Pendant les 3 jours des Rencontres du livre
de sciences humaines, les éditions Rue d’Ulm
seront représentées sur le stand de la librairie
Tschann.
Dimanche 1er février, 15h30-17h (espace des
Blancs-Manteaux, 4e, salle Germaine Tillion) :
table-ronde « Le savoir des images » avec
Danièle Cohn et Carlo Severi.
Des documents sur les Cours de l'École normale de l'an III
seront présentés dans la salle historique de la bibliothèque
Ulm-Lettres pendant un mois à compter du 9 février.
Une exposition sur les 4 volumes parus des Cours de l'an III et sur
le tout récent volume 4 (consacré aux leçons de Littérature)
sera affichée dans l'escalier menant au hall du 45, rue d'Ulm
du 2 février au 2 mars.
École normale supérieure
45, rue d’Ulm — 75005 Paris
www.bib.ens.fr ˗ 01 44 32 31 51
Janvier 2009
7
Ressources
BIBLIOTHÈQUE LETTRES-SHS
Chronique
de la Bibliothèque lettres
et SHS (Ulm-Jourdan)
La rencontre proposée aux
lecteurs le jeudi 4 décembre
2008
Première du genre, cette rencontre a été
l’occasion d’un échange intéressant pour
les membres de l’équipe et, nous l’espérons
aussi, pour les lecteurs présents, une
trentaine de personnes reflétant la variété
des statuts et générations, dont une élue
élève au CS de l’École.
Les principales questions et remarques ont
souvent rejoint celles formulées par courriel
en réponse à l’invitation lancée mi-novembre
auprès des quelque 4 000 lecteurs inscrits en
2008 à Ulm-lettres et à Jourdan.
Nous vous livrons ici le premier épisode d’un
compte rendu détaillé, parfois enrichi d’informations qui nous semblent utiles pour
mesurer les enjeux. Bien sûr, nous restons
à votre écoute pour compléter les éléments
de réponse si besoin.
Nous remercions vivement toutes les
personnes qui, de près ou de loin, ont
participé à cet échange. C’est volontiers que
nous renouvellerons cette expérience une
fois par semestre et publierons, au moins à ce
rythme, une lettre périodique d’information
pour ceux de nos lecteurs qui ne peuvent y
participer.
1er épisode : « À quand l’extension des
horaires ? »
Elèves et jeunes archicubes principalement
se font l’écho d’un souhait déjà maintes fois
exprimé : l’ouverture plus tardive des bibliothèques. Cette demande n’est ni nouvelle
ni isolée. Toute l’histoire des bibliothèques
françaises, municipales ou académiques, est
jalonnée de cette attente, ce qui confirme,
même à l’ère du numérique, le rôle de l’institution
de lecture comme service et comme lieu, au
cœur de la cité comme de l’université.
Bibliothèques et succès aux diplômes :
quelle volonté politique ?
Au début des années 2000, la Directrice
de l’Enseignement supérieur, Francine
8
Janvier 2009
Demichel, notait que la seule corrélation
pertinente mise au jour dans les enquêtes sur
les causes d’échec ou de succès en premier
cycle universitaire (l’actuel niveau « L » du
LMD), était celle observée entre la fréquentation régulière de la « BU » et la réussite
aux diplômes. La prise de conscience se fait
lentement depuis le rapport Miquel qui fit
date en 1987 : il en appelait à une véritable
volonté politique pour pallier le retard cruel
des bibliothèques françaises. Le transfert de
la Bibliothèque nationale à Tolbiac et les 350
places de l’ancienne salle Labrouste devenues
plus de 3 000 sur le nouveau site, ne peuvent
seuls régler le problème structurel que
manifeste la forte fréquentation étudiante
et académique de cette institution « tête de
réseau » comme celle d’ailleurs de la BPI à
Beaubourg et des grandes bibliothèques
territoriales en général. L’Université n’offre
pas suffisamment de ressources ni d’amplitude horaire en la matière.
L’amplitude horaire dans le Plan « réussir
en licence » : le risque de l’affichage
La question de l’amplitude horaire d’ouverture
est placée au centre du nouveau plan gouvernemental « réussir en licence ». Valérie Pécresse
a fixé l’objectif de 65 heures hebdomadaires
à l’horizon 2010-2011. Plusieurs SCD (Services
communs de la documentation) s’y sont
déjà lancés moyennant un durcissement
des conditions de travail et du « dialogue
social » selon l’expression en vigueur. Encore
faut-il considérer la qualité des collections
offertes et des services rendus pendant ces
heures étendues. Il est important de ne pas
concevoir l’extension isolément, comme un
indicateur seul probant pour évaluer les services.
Même si l’objectif des 65 heures doit nous
mobiliser, il serait désastreux en effet de le
financer au détriment des acquisitions et des
services, seulement pour afficher des horaires
étendus. Déjà, la nécessité de recruter des
renforts sur ressources propres est devenue
concurrente d’autres postes budgétaires ;
or une bibliothèque qui ouvrirait tard en
achetant moins ou en ralentissant le rythme
de traitement des documents serait, au bout
du compte, un moins bon outil. Le pire est
que l’on n’en prendrait pas immédiatement
conscience tant la manne du libre accès
peut faire longtemps illusion, même en se
tarissant.
Bibliothèques et compétition internationale :
un outil au cœur des campus
Puisque le modèle nord-américain s’impose,
à tort ou à raison, en matière de recherche et
d’enseignement supérieur, que ne l’imite-t-on
jusqu’au bout en considérant le rôle structurant
et primordial qu’y jouent les bibliothèques,
24 heures sur 24 ? Le système du libre accès
aux rayons, partout répandu, y permet des
découvertes et des rythmes de recherche
incomparables. Le développement des services à
distance et des nouvelles technologies n’y est
jamais conçu séparément ni concurremment
des services sur place, précisément parce
que la demande de fréquentation du lieu
bibliothèque est sans limite horaire. Au-delà
de l’affichage, l’extension des horaires doit
donc aller de pair avec une véritable offre de
service, le développement des collections
et de tous les supports, la garantie de leur
pérennité et de leur communication fluide,
sans négliger la qualité des Catalogues et
des outils de recherche. L’ENS a la chance
d’hériter d’une collection biséculaire en libre
accès, chose rare en France ; il ne lui manque
donc « que » les moyens d’achever sa modernisation tardive et d’ouvrir plus tard pour
prétendre à un haut niveau de service. Tout
est affaire de volonté politique dans les
futurs arbitrages d’une École autonome. Les
efforts consentis en faveur du budget 2009
de nos bibliothèques sont plutôt encourageants : l’accent y est mis sur l’achèvement
de la rétroconversion (saisie rétrospective
des catalogues papier, accomplie aux deux
tiers).
et même seulement en suivant le parcours
des cuvettes du NIR au quotidien, que les
livres vivent dangereusement sous les douches,
sanitaires et autres lavabos individuels ; réciproquement, l’internat doit être protégé du
potentiel inflammable que représentent
plus de 500 000 volumes. Avec la mise aux
normes de sécurité incendie et l’ouverture
du nouvel accueil au NIR (janvier 2008), de
premiers obstacles réglementaires ont été
levés depuis 2006.
Constituer l’équipe du soir : une vraie
question de « GRH »
Reste un problème important d’effectifs
que le dispositif des « moniteurs étudiants »,
mis en place par Valérie Pécresse en priorité
pour le Plan « réussir en Licence », ne peut
donc résoudre pour l’instant. L’ENS n’est pas
encore destinataire de tels postes qui, par
ailleurs, ne suffisent pas à garantir une extension
horaire. Ce dispositif, très encadré, exige en
U effort d’extension en attendant : à
Un
p
partir de cette année 2009, la fermeture
de printemps est supprimée !
d
À l’ENS : des obstacles levés depuis 2002
À l’ENS, fin 2002, la Direction, très volontariste en la matière, s’était rendue à une
première évidence : l’étendue du libre accès
exigeait, pour assurer la sécurité du public
comme celle des ouvrages, d’attendre la
mise en service d’un nouvel espace d’accueil
muni des équipements de contrôle d’accès
et antivol. Peu de temps après, la visite de
la commission nationale de sécurité édictait
de nouvelles priorités pour l’École si elle
voulait éviter l’arrêté préfectoral de fermeture : mettre aux normes les circulations du
45 et le « SSI » ou système de sécurité incendie,
ces normes étant particulièrement strictes pour
des espaces recevant du public et abritant
des « locaux à sommeil », autre nom de
l’internat. Dans l’architecture en « millefeuille » qui est la nôtre, nul d’ignore plus,
depuis le grand dégât des eaux d’août 2003
Si les moniteurs étudiants sont recrutés
spécifiquement pour des horaires tardifs,
ce n’est pas le cas des agents titulaires qui
devraient désormais assurer l’encadrement.
Il est difficile d’imposer une telle contrainte
horaire à des collègues dont la plupart
auraient à emprunter des RER tardifs pour
la grande banlieue. Il importe enfin de maintenir
les équilibres des présences et des services
entre la journée et la soirée. Or une heure
travaillée après 19h par obligation de service
donne droit à 1h30 de récupération dans
la semaine, ce qui grève d’autant l’activité
diurne. Il faut donc à la fois réaffirmer les
d
demandes de moniteurs étudiants déjà
d
portées par l’École, en espérant bénéficier
p
du deuxième « cercle » de dotation, tout en
d
cconduisant un dialogue réel avec les agents
ttitulaires concernés sur les conditions d’un
ttravail du soir. Nous n’excluons pas de tenter
une expérience avec des personnels volonu
ttaires mais, par définition, il n’y aurait aucune
g
garantie de pérennité pour cette expérience,
le volontariat ne devant devenir un piège.
effet une présence d’un cadre titulaire au
moins, par délégation du chef de service
moins
service,
auprès des moniteurs.1 À fortiori dans un
contexte de libre accès étendu sur près de
5000 m² publics, un effectif minimal est indispensable pour assurer la sécurité des personnes
et des documents. Nous l’estimons au plus
juste à 3 personnes (1 à l’entrée, 1 en salle
des Périodiques, 1 mobile en cas d’intervention requise dans les salles) – ce qui veut
dire aussi prévoir des agents supplémentaires mobilisables en cas de maladie des
personnes prévues.
1. Nous renvoyons au rapport 2008 de L’Inspection
générale des bibliothèques sur cette question,
disponible sur le site de la Sous-direction des
bibliothèques et de l’information scientifique :
http://www.sup.adc.education.fr/bib/
U question sur l’éventualité de recrutements
Une
contractuels au titre de l’extension des horaires,
c’est-à-dire sans attendre les éventuelles
créations de monitorats étudiants, nous
entraîne alors vers la question du budget, que
nous réservons pour un second épisode...
LAURE LÉVEILLÉ
Á venir début 2009 :
Episode 2 : Le budget de fonctionnement et la
part des dons dans les ressources
Episode 3 : Collections et services : délais de
traitement, dictionnaires, bibliocopieur
Episode 4 : Campus Jourdan, salle 1 et autres
questions patrimoniales ou logistiques
Janvier 2009
9
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
Biologie
Informatique
Littérature
Dr. Chiara Zurzolo (Unité Trafic membranaire
et pathogénèse, Institut Pasteur) : « Imaging
Prions :The site of pathological conversion
and mechanisms of intercellular spreading ».
Équipe Cryptographie.
– Duong Hieu Phan (Université Paris 8) :
« Traçage des traîtres dans la diffusion de
données chiffrées : Une construction efficace et
un nouveau type d’attaque (Pirates 2.0) ».
Genèse & Autobiographie (ITEM, CNRS-ENS).
– Erica Durante : « Catherine Pozzi, de la
correspondance à l’œuvre ».
– Bénédicte Vauthier : « Genèse et jeux
autobiographiques dans Paysages après la
bataille de Juan Goytisolo ».
Lundi 19 janvier, 11h, salle P. Favard.
Dr. Agamemnon J. Carpousis (Laboratoire
de Microbiologie et génétique moléculaire,
Toulouse) : « E. coli RNase E is a membrane
binding protein ».
Mardi 3 février, 11h, salle P. Favard.
Jeudi 15 janvier, 10h30, amphi Rataud (Evariste
Galois) NIR.
Samedi 7 février, 10h-13h, salle Beckett.
– Valérie Nachef et Jacques Patarin (Université
de Cergy et UVSQ) : « Le déchiffrement des
lettres de Marie-Antoinette ».
Jeudi 29 janvier, 10h30, amphi Rataud (Evariste
Galois) NIR.
Transferts culturels
Mathématiques
Cours de Jean-Yves Girard « Le fantôme de
la transparence : l’implicite et l’explicite à
la lumière de la logique ».
Mardi 13, mercredi 14, mardi 20, mercredi 23
janvier, 17h salle U/V au sous-sol du Dépt. de
mathématiques.
Physique
Séminaire du LPA. Julien Gabelli (Laboratoire
de Physique des solides, Université Paris-Sud,
Orsay) : « Dynamics and Third Cumulant of
Quantumn Noise ».
Lundi 19 janvier, 13h30, salle T15, 24 rue Lhomond.
Séminaire du LPS. Vivien Lecomte
(Département de physique de la matière
condensée, Université de Genève) : « Inertialike effects in simple depinning models ».
Mercredi 21 Janvier, 11h, salle conférence 4.
Études cognitives
Colloquium du DEC : tous les mardi de 12h
à 13h30, salle Paul Lapie (29 rue d’Ulm) un
intervenant différent dans tous les domaines
des sciences cognitives et de leurs applications.
Informations sur www.cognition.ens.fr.
Séminaire général de l’Institut Jean Nicod.
Le séminaire se déroule vendredi matin de 10h à
12h à l’Institut Nicod, Pavillon Jardin, salle au rezde-chaussée, 29 rue d’Ulm, 75005 Paris.
23 janvier – Augustin Rayo (Linguistics MIT) :
« Lexical Meaning from a Philosopher’s Point of
View ».
9 février (exceptionnellement lundi de 15h30 à
17h30) – Annalisa Coliva (University of Modena) :
« Immunity to error through Misidentification ».
11 février (exceptionnellement mercredi de 14h
à 16h) – Nassim Nicholas Taleb (Distinguished
Professor of Risk Engineering, NYU, New York) :
« Where Economics is a Madof-style hoax ».
13 février – Daniel Haun (Max Planck Institute
for Psycholinguistics and Evolutionary
Anthropology) : « On the attempt to study ancient
cognition and the impact of human culture ».
TAO
Marcello De Michele (chercheur, Bureau
de Recherches géologiques et minières,
Orléans) : « Applications de l’imagerie radar
satellitaire à la télédétection de déformations séismotectoniques ».
Mardi 20 janvier, 11h30, salle 316, 3e étage, 24
rue Lhomond.
Laurent Husson (Géosciences Rennes) : « Les
montagnes : des freins à la tectonique des
plaques ».
Mardi 27 janvier, 11h30, salle 316, 3e étage,
Laboratoire de géologie, 24, rue Lhomond.
Philosophie
Colloque international Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle. Ignác Goldziher (18501921) Un classique des études orientales
ou un autre orientalisme ?
Programme :
http://calenda.revues.org/nouvelle11832.html
Vendredi 23 et samedi 24 janvier, Institut hongrois,
92 rue Bonaparte, 75006 Paris (salle de conférence,
1er étage).
Histoire et théorie des arts
Séminaire ENS – université Paris X-Nanterre
(histoire et théorie des arts, philosophie,
sciences cognitives de l’ENS et histoire de l’art et
d’archéologie de l’UFR SSA de l’université de
Paris X-Nanterre) : Art , création , cognition
– Couleurs , visages et masques
Mercredi 21 janvier – Jeanette Zwingenberger
(ITEM), commissaire associée de l’exposition Une
image peut en cacher une autre : Arcimboldo,
Dali, Raetz, Grand Palais, 8 avril 2009-29 juin
2009. « L’image double ».
Salle Cavaillès (ENS 45, rue d’Ulm), le mercredi de
17h30 à 19h30
Contact :
[email protected]
Histoire de l’archéologie.
Annick Fenet (Paris) : « Autour de la mission
d’Alfred Foucher en Afghanistan, collaborations
et rivalités archéologiques européennes en
Orient ».
Daniel Baric (Tours) : « Histoire de l’archéologie
dans les provinces orientales de l’Empire des
Habsbourg 1848-1918 ».
Vendredi 30 janvier, 9h30-12h30, salle Cavaillès.
Vendredi 6 février – Historiographie et
transculturalité. Atelier sur l’historiographie
culturelle transnationale à l’Institut historique
allemand (programme sur le site de l’UMR
8547)
Vendredi 6 février, 9h30-12h30, Institut historique
allemand.
Archéologie
Rachid Arhabi (professeur invité) : « La carte
archéologique de la Maurétanie occidentale
(Maroc) à l’époque préromaine ».
Jeudi, 12 février, salle des Actes.
Monsieur Hubert VEDRINE,
ancien ministre des Affaires étrangères,
prononcera une conférence sur le thème
« Les États européens et le monde »,
le mardi 27 janvier 2009, de 18h00
précises à 19h30, salle Dussane, 45 rue
d’Ulm, en conclusion du grand séminaire
de « Géopolitiques de l’Europe » du
Master II de géopolitique ENS / Paris I
Sorbonne.
La présentation et le débat seront
animés par POLLENS et ENS Sorbonne
Europe.

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