Interview - Ciné Télé Revue
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Interview - Ciné Télé Revue
Ils ont provoqué l’hystérie dans tout un quartier ! Accueillis comme des stars par de nombreux admirateurs, Elodie (qui a même été fleurie par ses fans), Michal, Patxi et Lukas ont découvert le cœur du plus important magazine belge : « Ciné-Télé-Revue » fête ses 60 ans et, plus que jamais, fait la part belle aux idoles ! Dans nos salons, la gagnante de la Star Ac’ 3 choisit ses plus belles photos parmi notre inestimable photothèque, sable le champagne et, dans les jardins, se livre à toutes les acrobaties avec ses compères. Une façon aussi de célébrer la sortie de son nouveau tube, en duo avec Michal : « Viens jusqu’à moi ». Elle ne pouvait trouver meilleur titre ! Interview : Marc Duvinage Photos : Sierakowski / Isopress 12 La Star Academy fête Avant la grande soirée du Parc des Princes diffusée en direct sur TF 1 ce samedi 3 juillet à partir de 20h55, la troupe réserve le plus beau des cadeaux à nos lecteurs les 60 ans de Ciné-Télé-Revue! 13 Repartis à la conquête du Top 50 avec leur magnifique duo, Elodie A Pour tout dire de leur vie royale depuis la fin de la Star Ac’ 3, Elodie et Michal ont passé l’alphabet en revue et répondu aux questions les plus intimes. — A comme avenir. Une angoisse pour demain ? Elodie. — Je suis sincère et le public le ressent dans les paroles de mes chansons. Je suis heureuse, car tout se passe bien pour l’instant. On verra demain. Là, je viens d’enregistrer un single avec Michal, « Viens jusqu’à moi ». Il figurera aussi bien sur mon album que sur le sien. J’ai entendu parler d’un défilé de mode le 2 octobre prochain à Malmédy. J’en serai peut-être la reine, comme le fut jadis Jenifer... Michal. — Je savais que cela se passerait ainsi. J’assume, mais l'on est un peu triste lorsqu'on sort d’une aventure comme celle de la Star Ac’. Il faut être conscient que les gens qui viennent au concert sont ceux qui ont aimé l’émission. C’est le public de la Star Academy, pas celui de Michal, de Romain ou de Sofia. La preuve en est donnée avec la vente des singles, qui n’atteint pas les espoirs annoncés. Maintenant, si l’avenir ne devait pas être rose pour moi, je m’orienterais vers d’autres horizons, mais je ne retournerai pas en Pologne. Je n’y fais qu’un saut pour voir ma famille ou mes amis. — B comme les blagues sur les blondes. Elles vous font rire ou vous énervent ? Elodie. — Elles me font marrer. Cela ne me vexe pas du tout. En plus, je ne me sens pas concernée, puisque je ne suis pas une vraie blonde. Je suis châtain clair ! Michal. — Je n’en connais pas, mais je sais que je n’apprécierais pas trop. Cela dénote un manque flagrant de respect. Je n’ai d’ailleurs jamais ennuyé Elodie avec ce genre de plaisanterie. L’humour est positif, sauf lorsqu’il agace ou qu’il est méchant. Moi, je n’ai pas le don de faire rire. — C comme coup de foudre. Etes-vous un(e) amoureux(se) sensible ? Elodie. — Oui. En revanche, je ne crois pas au coup de foudre. C’est quelque chose que l’on espère, mais qui se produit très rarement. Je n’ai jamais vécu ça. Je pense que pour que ça arrive, il faut être deux. Je préfère les coups de cœur, les sentiments qui s’installent à long terme. Il faut pouvoir apprécier les qualités d’un homme et pas forcément son physique. Moi, je souhaite surtout qu’il soit honnête, sensible comme moi, attentionné et drôle. J’aime aussi une certaine liberté, mais pas excessive, et également qu’il soit un peu « pot de colle ». Le fait d’être à deux me rassure. Michal. — Je suis très touché par la sensibilité de l’autre et je suis attiré par l’intelligence. Je n’ai jamais connu la magie du coup de foudre. Je suis encore jeune et je n’ai pas encore senti de vrais sentiments grandir en moi au point de me dire que j’étais prêt à poser mes valises avec une personne. En amour, je fais très attention à l’autre. L’osmose doit être 14 parfaite. Humour, sensualité... Le reste, je ne veux pas en parler. — D comme dispute. Chez vous, les assiettes ne volent jamais ? Elodie. — Si, elles volent pas mal ! En fait, Edouard et moi, nous avons un petit truc : on s’engueule, et même fort, mais deux heures après, on se réconcilie en rigolant. Parfois, nous simulons la dispute. Maintenant, ne pensez pas que j’aime les conflits. En réalité, je suis assez extrême : soit je provoque la « bagarre », soit je la fuis. Je ne suis pas du tout rancunière. Michal. — Actuellement non, parce que je suis célibataire de cœur... mais pas physiquement ! Je ne me dispute pas facilement. J’évite cela. Ça me met mal à l’aise. Je m'efforce de régler les choses par le dialogue. Même quand je suis énervé, je n’envoie pas les gens balader. Ou alors je le fais discrètement ! Je ne suis pas du style à râler longtemps, tout au plus quelques secondes, et ensuite, j’essaie d’arranger les choses. Si cela ne marche pas, je laisse tomber. La vie est si courte qu’il ne faut pas se faire chier. — E comme éducation. Est-il vrai que vous êtes un(e) enfant de Jésus ? Elodie. — Je n’ai pas eu d’éducation catholique. Mes parents sont athées. Je ne vais jamais à l’église. Je ne connais pas une seule prière. Attention, je ne confonds pas le mal et le bien. Je ne me laisse pas facilement entraîner non plus. Je fais attention à mes fréquentations. Par contre, si j’ai envie d’embobiner mes amis, je n’hésite pas, surtout si je veux déconner. Je déteste être seule. Michal. — Mes parents n’ont jamais pris la religion au sérieux. Je m’en suis occupé moi-même. Avec le recul, je me dis que j’en avais besoin et que cela m’a été bénéfique. Au début, je priais souvent, mais aujourd’hui, je me suis calmé. Je ne suis plus trop pratiquant, surtout parce que je n’ai plus le temps. — F comme famille. Forcément unie ? Elodie. — Oui. A mes yeux, c’est important. Mes proches sont mon équilibre, mon rappel à l’ordre. Ils se rendent compte du changement de vie qui s’est opéré pour moi. Ils me soutiennent depuis toujours et n’hésitent pas à me dire mes vérités en face. Mes parents m’ont aidé à réaliser mon rêve de participer à la Star Ac’, car je n’osais pas. Aujourd’hui, ils sont contents et inquiets à la fois, car ils ne savent pas ce que je fais tous les jours. Pour eux, le plus important est que je reste fidèle à moi-même. Michal. — J’aime mes parents à la folie. Naturellement, il faut un jour s’en séparer pour vivre sa propre vie. A un certain moment, on devient un peu plus indépendant. L’éloignement m’a fait du bien. Mes parents ne m’ont jamais empêché de faire ce que je voulais, parce qu’ils voyaient que j’étais un gar- çon sérieux, mais ils étaient inquiets à l’annonce de mon départ pour Paris. Il m’ont laissé le choix, sans m’encourager. C’était MA décision. — G comme galanterie. Indispensable ? Elodie. — Personnellement, j’en ai peur. Je préfère un mec franc qu’un galant aux faux airs. Edouard fait preuve de petites attentions que j’apprécie beaucoup et qui me touchent énormément, mais il est aussi très franc. J’ai de la chance, non ? Michal. — Je trouve cela romantique. Pour moi, ce n’est ni une question de politesse ni une forme d’éducation, cela doit être naturel. Il n’y a plus assez de gens romantiques autour de nous. La galanterie se perd. Comme les valeurs ont Cela ne m’intéresse pas. Et je ne supporte pas du tout les hommes infidèles. C’est un manque d’amour et de respect. Je pourrais me séparer de la personne si je sens que je ne suis plus amoureuse, si le regard d’un autre homme ne me laisse pas indifférente. Je préfère rompre du jour au lendemain afin de ne pas aggraver la situation. Il est préférable de partir que de tromper. Michal. — Une rencontre qui vous tétanise pour un jour, ça m’est déjà arrivé. Dans ces cas-là, je pense avant tout à l’acte sexuel, sinon j’ai tendance à faire un raisonnement cérébral. (Rires.) Le principe, c’est que tout doit être clair. Mon fantasme serait de faire l’amour dans ma loge avant de monter sur scène. Chez mon par- Accueillis par Marc Deriez, notre rédacteur en chef, Michal et Elodie ont passé des moments inoubliables : ils ne s’attendaient pas à une telle fête ! tendance à disparaître. C’est dommage. — H comme homme. Garçon ou fille manqué(e) ? Elodie. — Je n’ai pas vraiment vécu dans un univers masculin : à la maison, nous étions trois sœurs et un frère. En revanche, le fait d’avoir été élevée dans une famille où il y a beaucoup de filles pousse à vouloir des amis masculins. Les hommes sont plus faciles à vivre. Je les trouve plus sincères, mais ils me font peur pour certaines choses. Ils font preuve de beaucoup de franchise en amitié, mais pas assez en amour. Néanmoins, je pense que l’on peut plus compter sur un homme que sur une femme en cas de pépin. Mais, pour les conversations « tabous », les hommes sont plus timides. Moi, je n’ai aucun mal à parler de sexe. Michal. — Je ne jouais pas souvent à la poupée étant petit ! Je ne passais pas non plus beaucoup de temps avec mes potes. Je dirais que j’étais un enfant très bizarre. Très timide. C’est pour cela que je me suis dirigé très tôt vers la musique. J’avais beaucoup de copains qui ne me respectaient pas, parce que je faisais le Conservatoire. Ils auraient préféré que je vole des cigarettes avec eux, ou que je casse des vitres de voitures. Moi, j’étais branché livres et joie de vivre. — I comme infidélité. Prêt(e) pour une petite aventure ? Elodie. — Je ne suis pas pour les aventures d’un soir. Jamais. tenaire, j’apprécie l’intelligence et l’humour. — J comme jalousie. En la matière, vous n’êtes pas hystérique? Elodie. — Si, je suis une grande jalouse. C’est dû à mes précédentes relations : j’ai été trompée. J’avais aussi un grand-père très jaloux et colérique. C’est peut-être pour cela que j’ai ce vilain défaut. Michal. — Je ne supporte pas la jalousie. Ça me gonfle un peu. Je n'éprouve pas du tout ce sentiment. C’est une prise de tête totalement évitable. Je ne pourrais pas vivre avec une personne violente. — K comme kilos. Vous êtes sans doute le genre à être obsédé(e) par votre ligne ? Elodie. — Oui. Le problème est que je ne fais pas attention, car je suis une bonne vivante. Je raffole du chocolat, du pain, du fromage et des salades. J’apprécie le champagne. Plus jeune, j’ai eu des soucis avec ma ligne. Je n’étais pas grosse, mais plutôt maigre. Aujourd’hui, je me sens bien dans ma peau et dans ma tête. Actuellement, j’aspire à perdre trois kilos, mais j’éprouve quelques difficultés à résister aux “crasses” ! — L comme larmes. On dit que vous pleurez comme une Madeleine ? Elodie. — Par périodes. A la Star Ac’, cela me faisait du bien. En pleurant, je me purifie, je me détends. Actuellement, je n’en ressens pas le besoin. Au contraire, j’ai tendance à devenir colérique. A et Michal se livrent au jeu de la vérité et révèlent tout de leur vie. mon avis, c'est la fatigue de la tournée qui s’installe. — M comme mariage. Vous avez déjà envoyé des cartons d’invitation ? Elodie. — J’y pense, mais je ne trouve pas cela indispensable. C’est devenu une formalité dans l’esprit de beaucoup de jeunes. Evidemment, je trouve ça beau, mais... C’est quelque chose d’important et il ne faut pas prendre cette décision en deux minutes. Michal. — Oui, à Elodie ! A vrai dire, je ne pense pas beaucoup au mariage. C’est romantique, mais pas nécessaire. L’envie d’être père ne me préoccupe pas encore. A ma naissance, mon père avait 19 ans et ma maman, 18. Ils étaient trop jeunes et ils ont connu pas mal de déconvenues. Il faut vivre plein de cho- Par contre, j’avais toujours des super-notes. En matière de rangement, je suis très désordonnée, alors que je n’aime pas le bazar. Michal. — Non. Je n’étais ni méchant ni influençable, mais j’ai vécu une enfance dure en Pologne. Parfois, je ne pouvais plus supporter la vie, tellement elle était lourde. Lorsque j’ai rencontré mes vrais amis, je me suis dit qu’il fallait que je m’éclate. J’avais envie de découvrir l’inconnu. Et je ne le regrette pas. Pour faire ça, j’étais obligé de mentir à mes parents, mais je ne voulais pas les décevoir, parce qu’ils n’ont jamais été étouffants. J’ai énormément de respect pour eux. Il est important de profiter de la vie tout en n’oubliant pas l’essentiel. — P comme passion. Dévoré(e) par celle-ci ? ses afin de s’épanouir et ne pas mourir bête. Avoir un enfant est une très lourde responsabilité. Le faire, c’est facile, mais après, il faut l’assumer... Il faut être certain de soi, car il y a trop d'enfants qui souffrent. — N comme nudité. Vous pourriez poser nu(e) ? Elodie. — Franchement, si je me sens bien dans ma peau, pourquoi pas ? Je n’aurais pas peur de choquer, mais les photos devraient être sensuelles et artistiques. Pas sexuelles ! Je n’ai jamais été gênée physiquement. Me promener sur la plage en maillot ne me met pas trop à l’aise, mais c’est surtout à cause du regard des autres. Je me sens épiée. On est victime de remarques du genre : « Elle n’est pas si bien que dans les magazines... Elle a grossi. » Michal. — Je l’ai déjà fait ! Avant la Star Academy, bien évidemment ! Des amis étaient inscrits dans une école d’art, ils avaient besoin de modèles et n’avaient pas d’argent. Voilà... Je ne pourrais pas poser pour des photos érotiques, mais des clichés me montrant nu dans un magazine ne me dérangeraient pas. Ça dépendrait aussi des personnes avec lesquelles je travaillerais. Actuellement, je pense que je devrais travailler mon corps. Je n’ai pas confiance en moi. — O comme obéissance. Seriez-vous un enfant sage ? Elodie. — Adolescente, j’étais bavarde, turbulente et têtue. Un peu insolente aussi. Je me faisais engueuler par mes professeurs. Elodie. — Qui ne l’est pas ? J’apprécie beaucoup de choses chez Edouard. Je lui trouve peu de défauts, mais il en a, comme tout le monde. Moi aussi, j’en ai. Michal. — Complètement. Amoureux, je suis passionné. Je ne suis pas embêté par les magazines qui se demandent : « A quand une fille au bras de Michal ? » Et puis, je trouve que l’ambiguïté est intéressante. Même si, un jour, on devait écrire : « Michal est homosexuel », je n’attaquerais pas, car je m’en fiche complètement. Je serais plus révolté si la presse prétendait que mon travail est nul, si elle critiquait mon album sans même l’avoir écouté. Ce qui m’intéresse, c’est la musique. — Q comme qualité ou comme quantité ? Elodie. — Qualité, sans aucune hésitation possible. La preuve, je sélectionne mes amis. Finalement, je n’en ai pas beaucoup. Peut-être cinq. Michal. — Qualité. Je ne veux pas avoir des amis en quantité, parce que, en fin de compte, tout ce qui est en « trop » peut vous nuire. La qualité a plus de valeur. C’est quelque chose qui dure. Si vous avez beaucoup d’amis, c’est qu’il y a un problème. Très peu pour moi. — R comme rire. Un besoin vital ? Elodie. — Je ris à tort et à travers. Je fais facilement des blagues aussi. Très souvent, elles sont nulles, mais elles m’amusent. Pas avec des déguisements, mais plutôt des bêtes jeux de mots. C’est vital pour moi. J’adore m’éclater. Je dois vous avouer que, depuis toute petite, je suis un peu le clown : de la classe ou de la famille. Je ne suis pas une accro des films de Louis de Funès, mais il ne me laisse pas indifférente. J’ai adoré « Rire et châtiment », avec José Garcia. Je suis une fan de Pierre Richard. Je lui ressemble un peu, dans le sens où je fais beaucoup de bourdes. Comme dans « La chèvre »... Michal. — Qui n’aime pas rire ? Il paraît que plus vous riez, plus vous vivez longtemps. Je me marre assez facilement, tout comme j’aime taquiner ceux qui m’entourent. — S comme sexe. Irrésistiblement attiré(e) ? Elodie. — Comme beaucoup de gens normaux. (Rires.) Le sexe est important pour s’épanouir. L’amour sans sexe est impossible. J’adore aussi les belles tenues très glamour. Je porte des strings. Je ne trouve pas cela vulgaire. Et puis, c’est dans l’air du temps. Le sexe n’est pas un sujet tabou à mes yeux. Une chose est certaine... je ne pourrais pas m’en passer. Au château, ce n’était pas évident. Michal. — Pour moi, ce n’est pas un tabou. Ce qui est important dans le sexe, c’est la séduction, l’excitation et la jouissance. L’acte sexuel est agréable, je le reconnais. Il m’arrive de faire l’amour juste pour l’acte. C’est du physique, quoi ! Je suis un être tellement sexuel que, par moments, je peux être attiré par une diversité de choses. Je suis pour toutes les expériences. — T comme télévision. Votre but ultime ? Elodie. — Pour la promotion d’un single ou d’un album, c’est un passage important. Il faut savoir devenir copain avec la caméra. Savoir faire passer des messages intéressants. Maintenant, je trouve que la télévision est aussi dangereuse : certaines émissions n’hésitent plus à rendre publique votre vie privée et intime ou à vous tirer dessus à boulets rouges. C’est un peu la dérive, mais qu’y faire ? Quand j’aurai un enfant, je lui interdirai de regarder certains films trop sanglants. Michal. — Je ne la regarde pas beaucoup, mis à part mes DVD. En revanche, je ne pourrais pas vivre sans ma chaîne stéréo. Cela dit, pour notre carrière, le petit écran est un passage obligatoire. Je suis pour un saut dans des émissions à risques, comme celle de Fogiel. C’est réaliste et le direct me branche. J’espère pouvoir y participer. J’y prendrais autant de plaisir que si c’était de la variété. — V comme voyage. Du genre trouillard(e) ? Elodie. — Non. Je n’ai pas peur de prendre l’avion. Je n’ai pas souvent voyagé durant mon enfance. J’ai visité l’Angleterre, la Suisse, la Réunion et maintenant la Belgique, grâce à la tournée. J’aimerais bien aller en Australie, mais c’est loin ! Ce qui m’a freiné, c’est le temps et l’argent. Après la tournée, je vais prendre un peu de recul. Michal. — Franchement, oui, et depuis peu. Il n’y a pas si longtemps, je suis tombé dans une zone de turbulences durant un vol et j’en ai eu des sueurs froides. Cela tremblait dans tous les sens. J’ai vécu un enfer. Je préfère me taper dix heures de voiture que de prendre encore avion ! — W comme www. Complètement Web ? Elodie. — Actuellement, je suis frustrée ! Cela fait des mois que je ne surfe plus sur Internet. J’aime y aller pour les infos, pour faire des achats. Pas vraiment pour chatter. Mon outil de communication reste le portable. Les SMS ont aussi mes faveurs. Michal. — Je consulte mes mails tous les jours, mais je suis surtout pour le contact direct. Il est évident que je me sers d’Internet, mais je n’en suis pas fou pour autant. De temps en temps, je visite les sites de certains chanteurs comme Madonna ou Mylène Farmer parce que je suis fan des ces femmes. L’écriture aussi me plaît, mais la poste est plutôt lente. Mes factures de téléphone sont raisonnables, surtout en France. Là où mon portefeuille s'en ressent, c’est à partir de la Pologne. — Y comme yoga. Indispensable ? Elodie. — Je suis une personne plutôt nerveuse et speedée. Le yoga pourrait m’aider. J’ai un incessant besoin de bouger. Avant, je faisais beaucoup de sport comme de la musculation, de la natation ou de la danse. Parfois douze heures par semaine. Maintenant, je me relaxe en lisant. Des contes, des Stephen King ou encore le dernier bouquin de Stéphane Bern. Je ne suis pas du tout mots croisés ou jeux de société. Michal. — Pourquoi pas ? Par moments, je suis très agité, mais je ne suis pas nerveux dans le sens négatif. Pas colérique, donc. Je ne me sens pas stressé en permanence. Mon trop-plein d’énergie n’est pas évacué par le sport, mais par la musique. Et si je veux vraiment me détendre, je m’installe dans un parc face au soleil. Ou dans un canapé, pour lire. — Z comme zodiaque. Vous lisez votre horoscope ? Elodie. — Je n’y crois pas du tout. Ça me fait même marrer. Il m’arrive de le lire, mais sans plus. Et puis, c’est toujours la même chose et cela correspond à tout le monde. Donc, je ne suis nullement influencée. Vous savez, dans l’horoscope chinois, je suis un chien ! Est-ce que j’ai une tête à aboyer ? (Rires.) Michal. — Je suis Scorpion. Je lis parfois mon horoscope, mais cela n'a aucune influence sur moi. Franchement, il suffit de regarder les dates de naissance et les histoires que l’on conte : ce sont toujours les mêmes! Ne me demandez pas quel est mon signe dans l’horoscope chinois, je n’en sais rien. Et je m’en contrefous ! ■ La semaine prochaine : Patxi et Lukas, les rebelles. 15