Rapport de présentation 23_07_2009
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Rapport de présentation 23_07_2009
Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation SOMMAIRE AVANT PROPOS ________________________________________________________ 4 I - PREMIERE PARTIE__________________________________________________ 7 " Présentation de la commune et données de base" _________________ 7 1- LE SITE ET LA SITUATION__________________________________________ 8 LA SITUATION __________________________________________________________ 8 LE SITE_________________________________________________________________ 8 SUPERFICIE ____________________________________________________________ 8 UNE PLACE IMPORTANTE DANS LE SUD PARISIEN ______________________________ 11 2- LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES ______________________________ 13 3 – LES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES _________________________ 29 LA POPULATION ACTIVE _______________________________________________ 29 LES EMPLOIS__________________________________________________________ 32 ANALYSE DE LA REPARTITION DES ACTIVITES COMMERCIALES, DE SERVICES, ARTISANALES ET INDUSTRIELLES SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL _____________________________________________________________ 36 4 - LES DONNEES GENERALES SUR LE LOGEMENT ______________ 54 LE PARC DE LOGEMENTS ______________________________________________ 54 TYPE DE LOGEMENT ET OCCUPATION__________________________________ 60 LES CARACTERISTIQUES DES LOGEMENTS DES RESIDENCES PRINCIPALES ___________________________________________________________ 62 MECANISME DE CONSOMMATION DE LOGEMENTS______________________ 65 5- ORGANISATION ET PERCEPTION DU TERRITOIRE COMMUNAL _________________________________________________________________________ 71 UN TERRITOIRE PRESENTANT DES IDENTITES FORTES (HISTORIQUE) ___ 71 ____________________________________________________ 77 ► Le quartier des Prés ► Le Secteur Charcot-Zola et Vallée aux Renards _________________________________ 78 ► Le quartier nationale sud _________________________________________________ 84 ► Quartier Anémones-Tuileries ______________________________________________ 88 ► La Peupleraie _________________________________________________________ 88 ► Quartier du Parc des Sports _______________________________________________ 90 LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET URBAIN REMARQUABLE __________ 94 6- LES EQUIPEMENTS D’INFRASTRUCTURE ______________________ 102 LA DESSERTE ROUTIERE _____________________________________________ 102 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 1 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES TRANSPORTS EN COMMUN _______________________________________ 115 LE STATIONNEMENT __________________________________________________ 120 LES DOCUMENTS D’ORIENTATION EN TERME DE DEPLACEMENTS _____ 127 LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN (PDU) D’ILE DE FRANCE _______________________________ 127 LE PLAN LOCAL DE DEPLACEMENT (PLD) ____________________________________________ 127 LE SCHEME DEPARTEMENTAL D’ITINERAIRES CYCLABLES (SDIC) ____________________________ 128 7- LES EQUIPEMENTS ET LES SERVICES PUBLICS _______________ 130 LES STRUCTURES SCOLAIRES ET PERISCOLAIRES ____________________ 130 LES EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS ET DE SERVICES_________________ 135 LES EQUIPEMENTS SOCIAUX CULTURELS _____________________________ 135 LES EQUIPEMENTS SOCIAUX ET DE SANTE____________________________ 136 LES EQUIPEMENTS DESTINES A LA PETITE ENFANCE__________________ 137 LES EQUIPEMENTS POUR PERSONNES AGEES ________________________ 137 LES EQUIPEMENTS DE SPORTS ET DE LOISIRS ________________________ 138 8- LES RESEAUX ____________________________________________________ 140 LE RESEAU D’ADDUCTION POTABLE __________________________________ 140 LA DEFENSE INCENDIE _______________________________________________ 140 LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT ______________________________________ 140 LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES DECHETS MENAGERS__________ 141 II - DEUXIEME PARTIE _______________________________________________ 143 " ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT" _________ 143 1- LES DONNEES PHYSIQUES ______________________________________ 144 L’ALTIMETRIE ________________________________________________________ 144 LA GEOLOGIE - HYDROGEOLOGIE_____________________________________ 144 LE CLIMAT ___________________________________________________________ 146 L’AIR _________________________________________________________________ 147 L’EAU SUR LE TERRITOIRE____________________________________________ 148 2- LE PATRIMOINE VEGETAL _______________________________________ 151 3- STRUCTURE ET PERCEPTION PAYSAGERE ____________________ 155 LES ENTITES PAYSAGERES URBAINES ________________________________ 155 LES ENTREES DE VILLE_______________________________________________ 157 4- LES RISQUES ET NUISANCES ___________________________________ 160 III - TROISIEME PARTIE ______________________________________________ 162 " LES DISPOSITIONS A PRENDRE EN COMPTE" __________________ 162 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 2 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 1. LES DOCUMENTS D’URBANISME ________________________________ 163 LE SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE FRANCE (SDRIF) _______ 163 LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN (PDU) D’ILE DE FRANCE __________ 165 LE PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT (PLH) __________________________ 166 LE SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SDAGE) _______________________________________________________________ 166 3. LES DISPOSITIONS LEGISLATIVES ______________________________ 168 4. LES PRINCIPALES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE ________ 176 IV - QUATRIEME PARTIE ____________________________________________ 177 " CHOIX ET JUSTIFICATIONS DU PROJET D’AMENAGEMENT " __ 177 1. LES OBJECTIFS ET LES ORIENTATIONS DE LA REVISION DU P.L.U : Le PADD ______________________________________________________ 178 LES OBJECTIFS DE LA REVISION DU PLU ______________________________ 178 RECAPITULATIF DES ORIENTATIONS DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE ______________________________________ 181 LES CHOIX RETENUS POUR METTRE EN ŒUVRE LE PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE________________ 186 2. LES JUSTIFICATIONS DES DISPOSITIONS DU P.L.U : LE ZONAGE MIS EN PLACE ET LA REGLEMENTATION QUI S’Y APPLIQUE ____________________________________________________________ 189 2.1 LES ZONES URBAINES __________________________________________ 191 2.2 LA ZONE AGRICOLE ___________________________________________ 226 2.3 LES ZONES NATURELLES ET FORESTIERES _____________________ 228 CHAPITRE 13. TABLEAU RECAPITULATIF DES SURFACES DES ZONES ET DES SECTEURS _______________________________________________________ 230 V - CINQUIEME PARTIE ______________________________________________ 234 " IMPACTS DES AMENAGEMENTS SUR L’ENVIRONNEMENT " ___ 234 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 3 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation AVANT PROPOS Le P.L.U. - Aspects généraux LE PLAN LOCAL D'URBANISME (P.L.U) est l'un des instruments de l'urbanisme de la loi n°20001208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain (son décret d’application n°2001-260 du 27 mars 2001 modifie le code de l'urbanisme et le code de l'expropriation) modifiée par la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003. Le nouvel article L.121.1 du code de l'urbanisme fixe les principes fondamentaux qui s'imposent aux nouveaux documents d'urbanisme, il s'agit : - du principe d'équilibre entre le développement urbain et le développement rural, préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, protection des espaces naturels et des paysages. - du principe de diversité des fonctions urbaines et de mixité sociale dans l'habitat urbain et rural. Cela se traduit par l'exigence d'un équilibre emploi/habitat, d'une diversité de l'offre concernant les logements (sociaux ou non). A cet égard, prévoir des capacités de construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction sans discrimination des besoins présents et futurs en matière : - d'habitat, - d'activité économique, - d'activité sportive et culturelle, - d'intérêt général, - d'équipement public. - du principe de respect de l'environnement qui implique notamment une utilisation économe et équilibrée de l'espace (urbain, périurbain, rural et naturel) et la maîtrise de l'expansion urbaine. Cela passe également par : - la sauvegarde du patrimoine naturel et bâti, - la réduction des nuisances sonores, - la maîtrise des besoins de déplacement et de la circulation automobile, - la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des écosystèmes, des espaces verts, des milieux, des sites et paysages naturels ou urbains, - la préservation contre les risques et les nuisances de toute nature. La fonction du Plan Local d'Urbanisme est de promouvoir un véritable projet urbain pour la commune de Fresnes. LE CONTENU DU PLU Le P.L.U. comprend : - Le rapport de présentation - Le projet d’aménagement et de développement durable, - Les orientations d’aménagement (document facultatif), - Le règlement, - Les documents graphiques qui découpent le territoire en zones U, AU, A et N ; avec indication des emplacements réservés pour les équipements ou aménagement de l’espace public et les espaces boisés à protéger. - Les annexes concernant notamment les réseaux publics, les servitudes d’utilité publique, etc.… So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 4 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE P.L.U. DE FRESNES : Le premier POS de Fresnes a été approuvé le 5 décembre 1975. Il a nécessité de multiples adaptations afin d’organiser et maîtriser le développement urbain. Il a ainsi été modifié à 12 reprises au cours des 21 dernières années. La première démarche de révision a été lancée par délibération du 24 juin 1992. Le nouveau POS a été approuvé le 16 novembre 2000. La commune de Fresnes, par délibération en date du 14 avril 2002, a décidé de prescrire la révision du Plan d’Occupation des Sols sur l’ensemble de son territoire communal (le POS étant actuellement un POS partiel ne comprenant pas la zone du Delta). Les grands objectifs de la révision sont les suivants : . Adapter les documents d’urbanisme communaux conformément à la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain et la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003 . Faire évoluer et actualiser le Plan d’Occupation des Sols dans le respect des grands équilibre de la commune. . Réaliser un diagnostic global du territoire communal en vue de la conception d’un projet urbain d’ensemble et notamment : - réaffirmer les règles et réactualiser les dispositions réglementaires des ZAC pour les intégrer dans les dispositions générales du document d’urbanisme. Répondre aux besoins d’amélioration du cadre de vie et des liaisons inter-quartiers Affirmer la structure et l’unité urbaine de la ville Maintenir le niveau démographique Favoriser les développement, l’accueil et la diversification des activités économiques . Permettre la réalisation des projets communaux et les intégrer dans une démarche globale. . Mettre en compatibilité le Plan Local d’Urbanisme avec le Programme Local de l’Habitat, le Plan de déplacements urbains de la Région Ile de France, le Schéma Directeur de la Région Ile de France. Ces documents n'étant pas encore en vigueur le projet de PLU ne pourra pas les intégrer. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 5 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE RAPPORT DE PRESENTATION Les objectifs de ce rapport sont d’apporter une information générale et les éléments susceptibles de faire ressortir les problèmes de la commune et les solutions qu’ils appellent, ainsi que d’expliquer et de justifier les dispositions d’aménagement retenues dans le document de P.L.U. « Article R 123-2, le rapport de présentation : 1° Expose le diagnostic prévu au premier alinéa de l’article L 123-1, 2° Analyse l’état initial de l’environnement, 3° Explique les choix retenus pour établir le proje t d’aménagement et de développement durable et la délimitation des zones, au regard des objectifs définis à l’article L 121-1 et des dispositions mentionnées à l’article L111-1 (décret n° 2002-823 du 03 mai 2002, art 3-II), expose les motifs des limitations administratives à l’utilisation du sol apportées par le règlement et justifie l’institution des secteurs des zones urbaines où les constructions ou installations d’une superficie supérieure à une seuil défini par le règlement sont interdites en application du a de l’article L 123-2. En cas de modification ou de révision, il justifie, le cas échéant, les changements apportés à ces régles, 4° Evalue les incidences des orientations du plan s ur l’environnement et expose la manière dont le plan prend en compte le souci de sa préservation et de sa mise en valeur. » A cet effet, il comprend 4 thèmes essentiels : 1- L’état des lieux, ses forces et ses faiblesses. 2- Les caractères généraux de la commune établis au regard des données économiques, démographiques, et sur le logement. 3- L’explication des choix retenus sur les grandes orientations d'urbanisme et d'aménagement. 4- L’évaluation des impacts des aménagements sur l'environnement. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 6 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation I - PREMIERE PARTIE " Présentation de la commune et données de base" So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 7 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 1- LE SITE ET LA SITUATION LA SITUATION Fresnes est une commune de l’agglomération parisienne, située à moins de 10 kilomètres au sud de Paris et à environ 15 kilomètres de Créteil. Commune du Val de Marne, Fresnes est implantée à l’extrémité sud-ouest du département, elle jouxte ainsi les départements des Hauts de Seine à l’ouest et de l’Essonne au sud. Fresnes est limitrophe avec les communes suivantes : . pour le Val de Marne (94) : l’Häy-les-Roses, au Nord-Est, Chevilly-Larue, à l’ouest, Rungis au Sud-Est . . pour l’Essonne (91) : Wissous, au sud; . pour les Hauts de Seine (92) : Antony, à l’ouest. La ville est au croisement d’un réseau routier dense : . axes routiers majeurs : la RN 186 longe l’A86 sur un axe est-ouest et de nombreuses départementales assurent des liaisons nord-sud, . axes autoroutiers : l’A6 (Paris-Lyon) forme une emprise imposante à l’est de la commune; l’A86 coupe la commune en une partie nord et une partie sud. Ces voies assurent des liaisons avec : l’A10 (Paris, Orléans, Bordeaux, Poitiers) et la RN20 (Paris-Orléans), . à proximité : de l’aéroport d’Orly, des lignes de RER B (Roissy – Saint-Rémy-les-Chevreuse) et C (Massy-Palaiseau – Orly et Paris-Austerlitz) et de la gare TGV de Massy-Palaiseau. LE SITE Fresnes se trouve à la limite sud de la petite couronne, juste avant les premiers plateaux agricoles qui précèdent les plaines de la Beauce. La ville est implantée sur les coteaux de la vallée de la Bièvre et de la vallée du rû de Rungis, bénéficiant d’un site de promontoire. La commune se caractérise par un tissu urbain diversifié avec néanmoins une prépondérance du résidentiel. L’est du territoire communal est occupé par des zones d’activités tandis que le sud-est est encore voué à l’horticulture sur 26 hectares (pépinières de la ville de Paris). SUPERFICIE La superficie de Fresnes est de 358 hectares. Le territoire est limité : - au nord, par le parc résidentiel de l’Häy-les-Roses, avec des hauts collectifs au nord de l’avenue de la Liberté marquant la limite communale et un tissu pavillonnaire dense au nord de la vallée aux Renards assurant une continuité du bâti. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 8 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 9 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 10 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - à l’ouest, la ville d’Antony. Une partie des pavillons de Fresnes en limite communale vivent sur Antony. Antony est attractive de part la présence des lignes B et C du RER ainsi que par ses commerces en centre-ville. -au sud, le territoire est fermé par le parc des Sports et l’activité du CEMAGREF. A l’arrière, se trouve la ligne C du RER en limite d’Antony puis la ville de Wissous, avec un tissu urbain plus lâche et aéré, - à l’est, l’emprise de l’autoroute A6 se présente comme une réelle limite communale. Plus à l’est, se trouve le parc d’entreprises de Fresnes, le MIN, dont une petite partie se trouve sur le territoire de Fresnes, et au sud-est les pépinières de la ville de Paris. En limite communale, se trouvent les villes de Chevilly-Larue, Rungis et Wissous. UNE PLACE IMPORTANTE DANS LE SUD PARISIEN Sur le plan administratif, la commune de Fresnes appartient au département du Val de Marne et à l’arrondissement de l’Häy-les-Roses qui regroupe les cantons de Chevilly-Larue, Fresnes, l’Häy-lesRoses et Thiais. Elle se situe dans la région Ile-de-France. La commune, entourée par les villes de l’Häy-les-Roses, Antony, Chevilly-Larue, Sceaux, Wissous, Rungis, présente une place stratégique puisque située au carrefour de voies de communication importante, à proximité de Paris. Depuis Paris, la zone urbanisée de Fresnes s’intègre à la continuité bâtie. Au sud-est, le département de l’Essonne marque la limite petite couronne / grande couronne et amorce une ouverture vers des espaces moins denses. Fresnes est au sud de la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre composée de 7 communes du Val de Marne : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, L'Haÿ-les-Roses, le Kremlin-Bicêtre et Villejuif. Cette entité regroupe 184 998 habitants (population sans doubles comptes - RGP 1999). Il s'agit d’une structure à Taxe Professionnelle Unique, les communes percevant les taxes foncières et la taxe d'habitation. Les compétences obligatoires concernent : Le développement économique : création, aménagement, entretien et gestion de zones d'activités industrielles, commerciales, artisanales et touristiques l'aménagement de l'espace communautaire : réalisation de schéma directeur et schéma de secteur ; création et réalisation de zones d'aménagement concerté d'intérêt communautaire ; organisation des transports urbains L'équilibre social de l'habitat sur le territoire communautaire : programme local de l'habitat ; politique du logement, notamment du logement social d'intérêt communautaire et actions, par des opérations d'intérêt communautaire, en faveur des personnes défavorisées La politique de la ville dans la communauté : dispositifs contractuels de développement urbain, de développement local et d'insertion économique et sociale d'intérêt communautaire ; dispositifs locaux de prévention de la délinquance d'intérêt communautaire. La communauté d’agglomération s’est dotée des compétences optionnelles suivantes : La création, l'aménagement et l'entretien de voiries ou de parcs de stationnement d'intérêt communautaire L’assainissement So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 11 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation L'eau La construction, l'aménagement, l'entretien et la gestion d'équipements culturels et sportifs d'intérêt communautaire. L’environnement : Charte intercommunale de l’environnement Fresnes fait également partie de plusieurs syndicats intercommunaux : - Syndicat intercommunal d’Exploitation et de Valorisation des Déchets (SIEVD). Il a en charge le traitement des déchets ménagers de la commune par incinération avec valorisation énergétique et le tri des emballages recyclables. Les unités de traitement du SIEVD, usine d’incinération et centre de tri, sont situés sur le Marché d’Intérêt National de Rungis (tonnage incinéré par an : 6 500 tonnes). - Syndicat intercommunal de la périphérie de Paris pour l’électricité et les réseaux de communication. Il a la compétence d’autorité concédante des distributions publiques d’électricité et la maîtrise d’ouvrage des travaux d’électrification sur le réseau de ces distributions. 80 communes situées en proche périphérie de Paris (incluse) adhèrent à ce syndicat. - Syndicat intercommunal pour le gaz et l’électricité en Ile-de-France. Il traite les questions liées au gaz (études, décisions relatives à l’organisation du service public de distribution du gaz, …), à l’électricité, à l’éclairage et aux télécommunications. 171 communes d’Ile-deFrance font partie de ce syndicat. Elles se situent en majorité en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, dans le Val d’Oise et dans le Val-de-Marne, et en moindre proportion en Seine et Marne, dans les Yvelines et dans l’Essonne. - Syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne (SIFUREP). Ce syndicat a pour objet d’assurer le service extérieur des pompes funèbres, de créer et de gérer les crématoriums, et de réaliser les études d’aménagement de ces deux équipements. 70 communes des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne adhèrent à cet organisme. - Syndicat intercommunal des établissements du second cycle du second degré du district de l’Häy-les-Roses, qui a pour objet de gérer les installations sportives du lycée Mistral (gymnase et clubs sportifs à Chevilly Larue) - Syndicat intercommunal pour la gestion d’un service infirmier à domicile, qui gère un service de soins infirmiers à domicile. - Syndicat mixte d’action foncière du département du Val-de-Marne A ces structures intercommunales, s’ajoutent les liens naturels entre les villes engendrés par les divers équipements (scolaires, de santé, de loisirs, culturels,…) les transports en commun impliquant des relations étroites entre les habitants de diverses communes du sud parisien et Fresnes. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 12 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 2- LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES Avertissement : l’analyse démographique de Fresnes est fondée sur les données des derniers recensements de 1982, 1990 et 1999, 2006, fournies par l’INSEE. Certaines informations peuvent apparaître incohérentes ; les variations sont dues à l'utilisation de documents disponibles dont la précision est variable. Une distinction doit en particulier être faite entre les sources exhaustives ou les sondages, les données issues des cahiers de recensement ou celle venant des CDRom Communes Profils. Entre 1999 et 2009, les permis de construire déposés en mairie, le nombre de naissances et de décès comptabilisés permettent de cerner plus ou moins l’évolution de la population, du parc de logements et de l’activité économique. L’évolution démographique Population totale Population sans double compte Nombre 1968 Variation totale 6875 1975 Variation totale 7582 1982 Variation totale 8290 1990 Variation totale 9099 1999 26 847 +1793 28 640 -2755 25 885 +1071 26 956 -1730 25 226 26 847 +1692 28 539 -2637 25 902 +1057 26 959 -1746 25 213 Taux de croissance annuel +0,88% -1,37% +0,50% Population 23 835 +1671 25 506 -2086 23 420 -579 22 841 résidente Sources INSEE : Cahiers du recensement de la population 1982, 1990, 1999 et INSEE Chiffres-Clés 1999 -0,74% -372 22 469 La commune de Fresnes accueille en 1999 25 226 habitants. Lors de la dernière période intercensitaire (1990-99) son taux de croissance annuel est négatif : la ville accuse une perte de 1746 habitants. Toutefois, cette évolution globale de la population prend en compte l’évolution de la population carcérale, qui a chuté d’environ 50% entre 1990 et 1999. Ainsi, si l’on considère la population hors prison, on constate une augmentation réelle de la population de 174 personnes. Le recensement de 2006 estime la population de Fresnes à 25 575 habitants, soit une augmentation réelle de la population depuis 1999. La forte augmentation de la population entre 1954 (7344 habitants) et 1975 (28 539 habitants) s’explique surtout par l’implantation de grands collectifs sur le territoire communal. Après une diminution entre 1975 et 1982 (-2637 habitants), la population de Fresnes a augmenté de +1057 habitants entre 1982 et 1990. L’évolution contrastée de cette population peut s’expliquer par deux facteurs : le solde naturel et les migrations (données étudiées ultérieurement). Rappel : les définitions INSEE de population : Population sans double com pte de Fresnes entre 1954 et 1999 29000 27000 25000 23000 21000 19000 17000 15000 13000 11000 9000 7000 19 5 4 19 6 2 19 6 8 19 9 9 19 8 2 19 9 0 19 9 9 La population sans double compte (ss dc) correspond à la population totale, sans : - les militaires et les élèves internes vivant dans un établissement de la commune, ayant leur résidence personnelle dans une autre commune, - les personnes sans domicile fixe rattachées administrativement à la commune, mais recensées dans une autre commune, - les personnes vivant dans une collectivité d’une autre commune, et ayant déclaré avoir leur résidence personnelle dans la commune, - les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur, logés hors internats et collectivités, recensés dans une autre commune et ayant déclaré avoir une autre résidence personnelle dans la commune. La population résidente : population des résidences principales (ou encore celle des ménages). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 13 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La comparaison suivante (département, région, communes de la communauté d’agglomération et communes limitrophes) permet de mieux apprécier la nature et les caractéristiques démographiques de la ville de Fresnes : 1982 Variation totale 82-90 1990 Variation totale 90-99 1999 Evolution 1975-1999 -1,3% 20 064 +1,3% 20 334 -11,2% 18 061 -11,2% 26 442 -9,5% 23 930 +1,4% 24 266 +2,4% 24 838 -6,1% 28 539 -9,2% 25 902 +4,1% 26 959 -6,5% 25 213 -11,7% _ 22 959 +0.8% 23 133 _ 1975* Variation totale 75-82 Arcueil 20 330 Cachan Fresnes Population municipale Fresnes Population hors population carcérale 26 358 _ 23 558 Gentilly 17 026 -1,7% 16 732 +2,2% 17 093 -5,7% 16 118 -5,3% L’Haỹ-lesRoses 31 412 -5,9% 29 568 +0,6% 29 746 -0,3% 29 660 -5,6% KremlinBicêtre 20 061 -12,6% 17 543 +10,3% 19 348 +22,6% 23 724 +18,3% Villejuif 55 606 -5,7% 52 448 -7,7% 48 405 -2,1% 47 385 -14,8% Val de Bièvre 199 416 -6,6% 186 187 0 186 151 -0,6% 184 999 -7,2% Antony (92) 57 540 -5,1% 54 610 +5,8% 57 771 +3,6% 59 855 +4,0% Chevilly-Larue 17 687 -9,4% 16 026 +1,2% 16 223 +11,9% 18 149 +2,6% Rungis 2 986 -11,3% 2 649 +10,9% 2 939 +84,6% 5 424 +81,6% Wissous (91) 4 402 4 394 +1,3% 4 888 +0,6% 5 160 +17,2% Autres communes limitrophes Département du Val de Marne Région Ile-deFrance - 82615 -6,0% 77679 +5,3% 81821 +8,3% 88588 +7,2% 1215713 -1,8% 1193655 +1,8% 1215538 +1,0% 1227250 +0,9% 9878565 +2,0 % 10073059 + 5,8 % 10660554 +2,7 % 10952011 +10,9% * Population ssdc (Sources : INSEE : Cahiers du recensement de la population 1975, 1982, 1990 1999 et INSEE Chiffres-Clés 1999 et Service de l’état civil de la mairie de Fresnes) Entre 1975 et 1999, l’évolution de la population de la commune de Fresnes est caractérisée par de nets changements traduisant un manque de stabilité, tout comme la plupart des communes avoisinantes. - Entre 1975 et 1982, Fresnes connaît une diminution (-9,2%) plus significative que le Val de Bièvre (-6,6%), les autres communes limitrophes (-6,0%), le département (1,8%). Alors qu’au niveau régional, la population totale est en augmentation (+2,0%). - Par contre, comme au niveau départemental et régional, Fresnes connaît une évolution positive de sa population entre 1982 et 1990 : la commune est passée de 25 902 habitants en 1982 à 26 959 habitants en 1990, soit une augmentation de +4,1%. Cette évolution a été plus marquée que dans l’ensemble des communes du Val de Bièvre qui voit sa population stagner. - Entre 1990 et 1999, la variation de population est en régression : -6,5% si l’on calcule l’évolution de la population totale. Toutefois en calculant l’évolution de la population hors prison, plus représentative So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 14 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation de la situation réelle de la commune, on constate une légère augmentation de 0.8% entre 1990 et 1999. Cette évolution de la population hors prison atteste donc d’un phénomène de stabilisation de la population fresnoise. Cette stabilisation est conforme à la moyenne départementale et à l’évolution de la communauté d’agglomération. La population totale de la communauté d’agglomération s’élève en 1999 à près de 185000 habitants, en légère baisse depuis 1990. On peut nettement observer une certaine stabilité depuis 1982, alors que la période précédente avait connu une nette réduction de population. Au sein de la communauté d’agglomération, on perçoit nettement : - deux périodes de développement concernant la Région, le Val de Marne et le Val de Bièvre : 1962-1968 et à un degré moindre 1968-1975 une période de recul, 1975-7982, touchant assez fortement le Val de Bièvre, et un peu moins le Département deux périodes de stagnation du Val de Bièvre : 1982-1990 et 1990-1999, alors que le Département et la Région progressent sensiblement. En terme de poids dans l’ensemble du Val de Bièvre, la situation n’a pas changé de façon spectaculaire : 1962 1999 Arcueil 12,1% 9,8% Cachan 13,9% 13,4% Fresnes 12,9% 13,6% Gentilly 11,5% 8,7% Kremlin-Bicêtre 11,3% 12,8% L’Häy-les-Roses 10,7% 16,0% Villejuif 27,6% 25,7% Val de Bièvre 100% 100% Fresnes est la troisième commune du Val de Bièvre en considérant le poids de la population (14%), après Villejuif (25,7%) et L’Häy-les-Roses (16%). Elle est proche du poids de Cachan (13,4%) et du Kremlin-Bicêtre (12,8%). D’après les données INSEE, le rythme de croissance de la population de la ville de Fresnes est marqué par une diminution du nombre d’habitants depuis 25 ans. Toutefois, pour avoir une vision plus exacte de la situation démographique, il convient de relativiser cette baisse en fonction de la population carcérale. Sans la population carcérale, il apparaît que la population fresnoise connaisse une phase de stabilisation avec 0.8% depuis 1990. La population totale par sexe en 1999 25 226 % 100% Pop totale masculine 99 13 245 Val de Marne 1 226 961 100% IDF 10951136 100% Pop totale 99 Fresnes 52,5% Pop totale féminine 99 11 981 47,5% 591706 48,2% 635255 51,8% 5301378 48,4% 5649758 51,6% % % Source Insee 1999 La population masculine est plus présente que la population féminine : 52,5% contre 47,5%, en 1999. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 15 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Cette tendance est à l’opposée de ce que l’on observe au niveau départemental ou régional. Ceci est à mettre en lien avec la population carcérale présente sur le territoire. Un vieillissement modéré de la population Le mouvement naturel (solde entre les naissances et les décès), est l’une des deux composantes de l’évolution de la population. Il est plutôt élevé lorsque la population est jeune et plutôt faible lorsque la population est âgée. Excédent naturel 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 Naissances 2 467 3 248 2 881 3 035 Décès 531 799 923 1 095 Solde naturel +1 876 +2 449 +1 958 +1 940 source : INSEE, recensements 1962, 1968, 1975, 1982, 1990, 1999 1990-1999 3 518 1 327 +2 191 Depuis 1982, le nombre de naissance ainsi que le nombre de décès augmentent. Evolution du taux de variation annuel dû au mouvement naturel (%¨) Communes 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 Arcueil +1.00 +0.69 +0.48 +0.63 Cachan +0.62 +0.60 +0.43 +0.37 Fresnes +1.50 +1.40 +1.10 +0.92 Gentilly +0.60 +0.52 +0.35 +0.77 L’Häy-les-Roses +1.16 +1.18 +0.81 +0.80 Kremlin-Bicêtre +0.80 +0.64 +0.73 +0.88 Villejuif +0.70 +0.64 +0.47 +0.51 Val de Bièvre +0.85 +0.79 +060 +0.66 Val de Marne +0.80 +0.87 +0.69 +0.71 IDF +0.76 +0.79 +0.68 +0.77 1990-1999 +0.70 +0.39 +0.94 +0.66 +0.71 +1.08 +0.69 +0.75 +0.78 +0.81 Au sein du Val de Bièvre, Fresnes a le taux lié au mouvement naturel le plus fort (+0,94%), après le Kremlin-Bicêtre (+1,08%). Entre 1962 et 1990, l’excédent naturel est en diminution constante : de +1.50, il est descendu à +0.92. Il est aujourd’hui sensiblement supérieur et marque une période de stabilisation. Ce taux est plus fort à Fresnes que dans l’ensemble du Département (+0.78) et de la Région (+0.81). Le taux de natalité est le rapport du nombre de naissances vivantes de l'année à la population totale moyenne de l'année alors que le taux de mortalité est le rapport du nombre de décès de l'année à la population totale moyenne de l'année. Taux de natalité et de mortalité à Fresnes et dans le Val de Marne Fresnes Val de Marne 1982-1990 1990-1999 1982-1990 1990-1999 Taux de natalité 14,4% 14,9% 15,1% 15,4% Taux de mortalité 5,1% 5,6% 8,0% 7,4% source : INSEE, recensements 1982, 1990, 1999 Entre 1990 et 1999, on constate une augmentation du taux de natalité et du taux de mortalité. Le vieillissement de la population est donc en partie compensé par un taux de natalité en progression. A l’échelle du département, le taux de natalité y est de même en hausse alors que le taux de mortalité diminue. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 16 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Ces tendances sont confirmées par la pyramide des âges : la part des moins de 20 ans est en hausse entre 1990 et 1999, ainsi que la part des plus de 60 ans. Dans le Val de Marne et en région Ile-de-France, la part de la classe d’âge des jeunes et des personnes âgées est supérieure à celle de Fresnes. Structure par âge (population totale) Classes d'âge 1982 total 1990 % total Évolution 1990/99 1999 % Total % % Région Val de Val de Ile-deBièvre Marne France 1999 1999 1999 Moins de 6 699 25,9 5857 21,7 5 977 23,7 +2,0% 23,6% 23,8% 25,2% 20 ans 32,9% 31,2% 31,5% 20- 39 ans 10 054 38,8 11 161 41,4 8 576 34,0 -23,2% +3,2% 40 - 59 6 461 25,0 6 396 23,7 6 599 26,2 25,9% 26,4% 26,6% ans +15,0% 60 ans et 2 671 10,3 3 542 13,2 4 074 16,1 17,6% 17,6% 16,6% + 25 885 100 26 956 100 100% 100 -6,4% 100% 100% 100% Total source: INSEE, recensements 1982, 1990, 1999 – Etudes du recensement de la Communauté d’agglomération La proportion des jeunes dans la commune de Fresnes est majoritaire : les moins de 40 ans représentent 57,7% de la population totale. Elle accuse néanmoins une diminution depuis 1982 (64,7% en 1982 et 63,1% en 1990). On peut noter une forte baisse de la part des 20-39 ans entre 1990 et 1999 (-23,2%) liée à la diminution de la population carcérale. La commune doit faire face à un vieillissement de sa population : entre 1990 et 1999 la part des plus de 60 ans a augmenté de +15,0%. Cependant ce taux reste inférieur à la moyenne du Val de Bièvre (17,6%), départementale (17,6%) et régionale (16,6%). Répartition de la population de Fresnes par classe d'âge en 1999 60 ans et + La classe d’âge la plus représentée est celle des 20-39 ans avec 34% de la population. Ensuite, viennent les 40-59 (26,2%) et les 0-19 ans (23,7%). 40-59 ans 20-39 ans ans Les plus de 60 ans représentent 16,1% de la population totale. 0-19 ans 0% 10% 20% 30% Le vieillissement de la population peut également être évalué à travers l’indice de jeunesse (rapport entre la population des 0-19 ans et la population des plus de 60 ans). Indice de jeunesse Arcueil Cachan Fresnes Gentilly L’Häy-les-Roses Kremlin-bicêtre 1982 1990 1999 1,53 1,26 2,51 1,41 2,40 1,76 1,25 1,12 1,65 1,44 1,58 1,55 1,35 1,11 1,47 1,36 1,30 1,56 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 17 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Villejuif 1,90 Val de Bièvre 1,81 Val de Marne 2,4 IDF / Source : INSEE, recensements 1982, 1990, 1999 1,51 1,59 2,0 / 1,34 1,34 1,4 1,51 Entre 1982 et 1999, l’indice de jeunesse baisse à Fresnes, tout comme dans les communes limitrophes et dans le département. En 1982 l’indice de jeunesse était fort : 2,51, alors que dans le Val de Bièvre il était de 1,81. Désormais, il est de 1,47 à Fresnes et 1,34 dans le Val de Bièvre. En 1999, l’indice de jeunesse dans la commune est quasiment identique à celui du département, et inférieur à celui de la région. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 18 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Analyse démographique par quartier L’analyse par quartiers permet d’affiner l’analyse démographique et de prendre en compte des données plus représentatives de la population en excluant du calcul la population du domaine pénitentiaire. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 19 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Répartition de la population par quartier (cf carte des quartiers) Population par quartier en 1999 population totale Nationale sud 3382 Centre ville 2320 Zones d'activités* 77 Pavillonnaire 1449 Parc des Sports 4103 Peupleraie 2930 Charcot-Zola/Vallée aux Renards 7360 Les Près 585 total 22206 % 15,23 10,45 0,35 6,53 18,48 13,19 33,14 2,63 100 (* : Médicis, Les Prés, Cerisaie nord et sud) Nationale sud Répartition de la population par quartier Centre ville 3% Zones d'activités 16% Anémones-Tuileries 34% 11% Parc des Sports 0% 7% 10% 19% Peupleraie Charcot-Zola/Vallée aux Renards Les Près Le quartier le plus peuplé est le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards, regroupant ainsi 34% de la population. Ceci peut s’expliquer par la superficie du quartier qui est la plus importante mais aussi par le type de bâti, qui est majoritairement de type collectif. Le second quartier le plus peuplé est le quartier du Parc des Sports avec 19% de la population. Ce quartier est d’une superficie légèrement inférieure à celle du quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards. Cependant la différence de population s’explique surtout par l’implantation du bâti. En effet, le quartier du Parc des Sports est peu dense et offre plus d’espaces d’aération que le quartier Charcot-Zola, notamment du fait de la présence du Parc des Sports et de la coulée verte le long du rû de Rungis. Le quartier nationale sud se rapproche du quartier du Parc des Sports, avec 16% de la population fresnoise, du fait de la densité du bâti et de la présence de nombreux collectifs, notamment de hauts collectifs. Enfin, le centre ville et la Peupleraie ont a peu près la même part de population, soit respectivement 11 et 10%. Cette répartition peut apparaître surprenante dans la mesure où les tailles et les caractéristiques de deux quartiers sont très différentes. Toutefois, la densité du quartier de la Peupleraie due à la forte présence d’espaces verts collectifs en cœur d’îlots peut expliquer la plus faible part de population, se rapprochant ainsi du centre ville caractérisé par ses faibles hauteurs et la présence de nombreux équipements publics. Le quartier Anémones-Tuileries, qui est un quartier pavillonnaire, est le moins peuplé avec 7% de la population. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 20 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Répartition de la population par tranches d’âge dans l’ensemble des quartiers Moins de 20 ans Quartiers nombre % Nationale 883 15,78 Sud Centre 717 12,81 Ville Zones 29 0,52 d’Activités Anémones331 5,91 Tuileries Parc des 1059 18,92 Sports Peupleraie 602 10,46 Charcot2006 35,84 Zola/Vallée aux Renards Les Près 129 2,30 Total 5756 100 20-39 ans nombre % 985 14,76 40-59 ans nombre % 832 15,41 Plus de 60 ans nombre % 483 18,10 775 11,61 581 10,76 162 6,56 27 0,40 21 0,39 0 0 352 5,27 403 7,46 237 9,63 1324 19,84 995 18,43 477 19,24 909 2350 13,17 35,21 727 1868 13,02 34,60 658 869 22,26 30,15 181 6903 2,71 100 158 5585 2,93 100 70 2956 3,11 100 Charcot-Zola/Vallée aux Renards concentre les plus fortes proportions de chaque tranche d’âge. Ce résultat doit être rapporté à la répartition globale de la population dans chaque quartier, le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards étant le plus peuplé. Les moins de 20 ans Le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards concentre 35,84% des moins de 20 ans. Le quartier du Parc des Sports se place en seconde position avec 15,78% des jeunes fresnois, suivi du quartier Nationale sud avec 18,92% puis du centre ville avec 12.81%. La part des moins de 20 ans est comparativement faible dans la Peupleraie (10,46%) et dans le quartier pavillonnaire des Anémones-Tuileries (5,91%). Le quartier des Près, étant le moins peuplé, apparaît en dernière position avec seulement 2.30% des moins de 20 ans. Les 20-39 ans Le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards concentre 35,21% des 20-39 ans. La répartition des 2039 ans entre les quartiers suit un ordre décroissant en fonction de la taille des quartiers et de la répartition globale de la population. Les quartiers regroupant la plus grande part des 20-39 ans après Charcot-Zola sont donc les quartiers Parcs des Sports (19,84) et Nationale sud (14,76). Le centre ville et la Peupleraie ont des parts de cette tranche d’âge relativement proches soit 11,61% et 13,17%, conformément à la répartition de la population totale. Les 40-59 ans Le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards concentre 34,60% de la tranche des 40-59 ans. La répartition de cette tranche d’âge au sein des autres quartiers correspond à la répartition de la population totale. Le quartier du Parc des Sports concentre donc une part importante de cette tranche d’âge tandis que le quartier des Près ne regroupe que 2,93% des 40-59 ans. Les plus de 60 ans Le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards concentre 30,15% des plus de 60 ans. Les quartiers du Parc des Sports et Nationale Sud regroupent également des parts importantes de cette tranche d’âge, soit respectivement 19,24% et 18,10%. Le quartier du centre ville a en revanche une part des plus de 60 ans particulièrement faible avec seulement 6,56% des plus de 60 ans fresnois. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 21 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Représentation de chaque tranche d’âge au sein de chaque quartier Nationale sud Centre ville Zones d'activités Anémones-Tuileries Parc des Sports Peupleraie Charcot-Zola/Vallée aux Renards Les Près moins de 20 ans (%) 20-39 ans (%) 40-59 ans (%) 60 ans et + (%) 26,11 29,12 24,60 20,17 30,91 33,41 25,04 10,65 37,66 35,06 27,27 0,00 22,84 24,29 27,81 25,05 25,81 32,27 24,25 17,67 20,49 31,45 25,02 23,03 27,26 31,93 25,38 15,43 22,05 30,94 27,01 20,00 Total 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% La répartition des différentes tanches d’âge au sein de la zone d’activités doit être appréciée au regard de la spécificité de cette zone. Elle représente ainsi la plus forte part des moins de 20 ans tandis que la classe d’âge des plus de 60 ans n’est pas représentée. Après la Zone d’Activités, le quartier comportant la plus forte proportion des moins de 20 ans est le centre ville avec 30,91%. Le quartier du centre ville a par ailleurs la plus forte proportion des 20-39 ans et la plus faible part des plus de 60 ans soit 10,65% de plus de 60 ans. Le centre ville apparaît donc comme le quartier le plus jeune. Le quartier Anémones-Tuileries a la plus grande part des plus de 60 ans avec 25% de plus de 60 ans suivi des quartiers Nationale Sud et des Près avec 20% de plus de 60 ans. Les quartiers des Près et Anémones-Tuileries ont également les parts les plus importantes des 40-59 ans, soit 28% et 27%. Enfin, les deux quartiers ont une faible représentation des moins de 20 ans. Le quartier de la Peupleraie a la plus faible part des moins de 20 ans avec seulement 20,49%. L’indice de jeunesse des quartiers L’indice de jeunesse permet d’évaluer et de comparer le vieillissement des différents quartiers. Nationale Sud Centre ville Anémones-Tuileries Parc des sports Peupleraie Charcot-Zola/Vallée aux Renards Les Prés Indice de Jeunesse 1,29 2,90 0,91 1,46 0,91 1,77 1,10 Le quartier le plus jeune est de loin le centre ville. Le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards est également un quartier assez jeune avec un indice de 1,77. Les quartiers au plus faible indice de jeunesse sont ceux des Anémones-Tuileries, de la Peupleraie, soit un indice inférieur à 1. Les quartier des Près et le quartier Nationale Sud présentent également des indices proche de1 (soit une part relativement égale entre les jeunes et les personnes âgées) : 1,1 et 1,29. Ces indices sont inférieurs aux indices du Val de Bièvre (1.34), du Val de Marne (1.4) et de l’Ile-deFrance (1.51). Le quartier du Parc des Sports présente un indice proche de l’indice départemental avec un indice de 1,46. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 22 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Répartition de la population masculine et féminine par quartier % de population masculine Nationale sud Centre ville Zones d'activités Anémones-Tuileries Parc des Sports Peupleraie Charcot-Zola/Vallée aux Renards Les Près % de population féminine 47,46 47,54 50,65 47,90 47,43 47,27 49,33 47,01 52,54 52,46 49,35 52,10 52,57 52,73 50,67 52,99 La part de population féminine est plus importante dans les différents quartiers que la population masculine, selon la tendance nationale, y compris dans les quartiers à l’indice de jeunesse le plus élevés du centre ville et de Charcot-Zola/Vallée aux Renards. A Fresnes, ce sont les 20-39 ans qui sont le plus représentés. La part de population de moins de 20 ans est supérieure à celle de plus de 60 ans et la part des moins de 30 ans est supérieure à la moyenne départementale. Mais, l’indice de jeunesse diminue et l’on observe depuis 1982 un vieillissement de la population. L’analyse par quartier permet de constater que le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards concentre la plus grande partie de la population, soit 34%. Le centre ville est le quartier le plus jeune de la ville tandis que les quartiers de la Peupleraie et des Anémones-Tuileries sont des quartiers vieillissants. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 23 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Un solde migratoire négatif depuis 1968 L’autre composante de l’évolution de la population est le mouvement migratoire : soit le solde entre les arrivées et les départs dans la commune. 1962-1968 1968-1975 Solde +3 444 -757 migratoire Taux d’évolution dû +2,43% -0,39% au solde migratoire source : INSEE, recensement 1999 1975-1982 1982-1990 1990-1999 -4 595 -883 -3 987 -2,38% -0,42% -1,67% Depuis 1968, le nombre de départs est plus important que le nombre d’arrivées sur le territoire communal. Le déficit migratoire est plus fortement marqué entre 1975-1982 et 1990-1999. Toutefois, le déficit migratoire entre 1990 et 1999 est à relativiser en fonction de la population carcérale, si l’on exclut la population carcérale, le solde migratoire est de -2017 habitants. Evolution du taux de variation annuel dû au solde migratoire (%¨) : comparatifs. Communes 1962-1968 1968-1975 1975-1982 1982-1990 1990-1999 -2.01 Arcueil +0.32 -1.72 -0.66 -0.46 -0.13 Cachan +1.06 -0.56 -1.59 -020 -1.68 Fresnes +2.67 -0.02 -2.78 -0.24 -1.31 Gentilly -0.92 -1.96 -0.58 -0.50 -0.74 L’Häy-les-Roses +4.00 +2.56 -1.65 -0.72 +1.21 Kremlin-Bicêtre +0.90 -1.17 -2.64 +0.35 -0.93 Villejuif +1.12 +0.80 -1.25 -1.51 -0.82 Val de Bièvre +1.26 0.00 -1.54 -0.66 -0.68 Val de Marne +1.56 +0.32 -0.93 -0.48 -0.51 IDF +0.72 +0.16 -0.40 -0.06 Dans la dernière période intercensitaire, le taux d’accroissement dû au solde migratoire est négatif dans l’ensemble des communes du Val de Bièvre (sauf le Kremlin-Bicêtre). Il est particulièrement bas à Fresnes et Arcueil (respectivement –1,68% et –2,01%). Ces taux étaient très positifs entre 1962 et 1968, période de forte construction de logements (+1,26% sur le Val de Bièvre, +2,67% à Fresnes et +4,00% à l’Häy-les-Roses). Depuis, ce taux a baissé : - nul dans le Val de Bièvre entre 1968-1975 (négatif à Fresnes et dans les autres communes hormis à Villejuif et l’Häy-les-Roses) - fortement négatif ensuite, notamment entre 1975 et 1982 où il a été négatif dans toutes les communes. A Fresnes, le déficit migratoire est plus important qu’au niveau du Val de Marne (-0,68) ou de la Région (-0,51). La commune de Fresnes accuse un déficit migratoire. Entre 1990 et 1999, alors que 9066 personnes arrivaient dans la commune, 13053 personnes partaient. Le taux d’évolution global dû au solde migratoire suit l’évolution au niveau du Val de Bièvre, du Département et de la Région. Ce déficit migratoire est l’un des facteurs qui a entraîné une diminution de la population communale. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 24 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les nouveaux arrivants à Fresnes entre 1982 et 1999 Nouveaux arrivants* Dont actifs arrivants total /pop totale total 1982 8157 31,5% 4642 1990 8987 33,3% 5409 1999 9066 35,9% 5413 % de la pop. % du total des totale arrivants 17,8% 56,9% 20,1% 60,2% 24,4% 59,7% source : INSEE, recensement 1999 *personnes arrivants dans la commune Au niveau de la communauté d’agglomération (1999) : Même commune Même logement Ensemble du 85012 Val de Bièvre % 45,9% Source : Etude du recensement d’Agglomération – septembre 2001 Autre commune Autre logement 28515 71548 15,4% réalisée 38,7% par la Communauté Plus de 61% des habitants du Val de Bièvre, en 1999, habitaient déjà en 1990 dans leur commune de résidence actuelle (46% dans le même logement). 39% se sont installés dans leur commune de résidence actuelle entre les deux recensements. Habitaient déjà Sont venues la commune d’une autre commune Arcueil 66% 34% Cachan 59% 41% Fresnes 64% 36% Gentilly 65% 35% L’Häy-les-Roses 63% 37% Kremlin-Bicêtre 47% 53% Villejuif 65% 35% Val de Bièvre 61% 39% Source : Etude du recensement réalisée par la Communauté d’Agglomération – septembre 2001 A Fresnes, Arcueil et Gentilly, la proportion des nouveaux résidents est plus faible que dans les autres communes de l’agglomération. Le turn-over de la population fresnoise est donc moins important que l’ensemble du Val de Bièvre. Evolution du nom bre de arrivants entre 1982 et 1999 à Fresnes En 1999, à Fresnes les nouveaux arrivants représentent 35,9% des habitants. 10000 Depuis 1982, leur proportion augmente. 8000 6000 4000 2000 0 1982 1990 1999 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 25 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Provenance des nouveaux résidents à Fresnes par classe d’âge en 1999 Population Nouveaux résidents Répartition de la résidente (nouveaux arrivants) population en 1990 et 1999 Classe d'âge % de Département Hors département Total de Fresnes Total population % des % des en 1999 Total Total "stable" immigrants immigrants 0 - 14 ans 4606 18,3% 2160 46,9% 546 6,0% 1900 21,6% 15 - 24 ans 2816 11,2% 1977 70,2% 166 1,8% 673 7,4% 25 - 29 ans 2327 9,2% 1089 46,8% 169 1,9% 1069 11,8% 30 - 39 ans 5,9% 2006 22,1% 4804 19,0% 2264 47,1% 534 40 - 59 ans 6599 26,2% 4968 75,3% 367 4,0% 1264 13,9% 60 ans et + 4074 101 1,1% 271 3,0% 16,1% 3702 90,9% 25226 100 % 16160 64,1% 1883 20,8% 7183 79,2% Total Source : INSEE, recensements 1999 La population la plus stable est celle des plus de 40 ans et de leurs enfants (15-24 ans) Les 25-39 ans résident moins longtemps à Fresnes, malgré le fait que l’offre en logement correspondent plus ou moins à leur demande (logement de taille moyenne : 3-4 pièces, pour des familles à un ou deux enfants – cf. la partie 4 concernant les logements). La part des nouveaux arrivants à Fresnes croit depuis 1982. Ils représentent 35,9% de la population communale en 1999. Les départs sont cependant plus importants, ce qui induit un déficit migratoire. Dans les années 1960, le solde migratoire important est la cause principale de l’augmentation de la population. Cette arrivée massive de population s’explique par la réalisation de nouveaux logements. A partir de 1968, le solde migratoire est négatif. Il est à l’origine de la perte de population car il n’est pas compensé par le solde naturel qui présente un caractère stable sur l’ensemble de la période. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 26 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Une augmentation du nombre des ménages, notamment les petits ménages Un ménage est constitué de l’ensemble des occupants d’un logement, quels que soient les liens qui les unissent. En 1999, le pourcentage de petits ménages de 1 à 2 personnes est majoritaire à Fresnes (60%), dans le Val de Bièvre (64%), le Val de Marne (61%) et dans la région Ile-de-France (63%). Les familles nombreuses sont néanmoins plus présentes à Fresnes (23% de ménages de 4 personnes et plus) que dans la communauté d’agglomération (20%), le département (21%) ou dans la région (22%). Dans les communes du Val de Bièvre (sauf à l’Häy-les-Roses), les ménages d’une personne sont majoritaires et plus nombreuses qu’à Fresnes. Les familles nombreuses sont moins représentées dans ces villes. Evolution de la composition des ménages de 1982 à 1999 : Année Total des Ménages Fresnes 1982 8 590 1990 8 949 1999 9 181 Arcueil 1999 8 106 Cachan 1999 9 843 Gentilly 1999 7 269 L’Häy-les-Roses 1999 11 680 Kremlin-Bicêtre 1999 10 618 Villejuif 1999 19 379 Val de Bièvre 1999 76073 Val de Marne 1999 499404 Ménage de … personnes 1 % 2 % 3 % 4 % 5, 6 et + % 1 677 2 224 2 712 19,5 24,9 29,5 2 614 2 756 2 778 30,4 30,8 30,3 1 953 1 867 1 619 22,7 20,9 17,6 1 565 1 445 1 405 18,2 16,1 15,3 781 657 567 9,1 7,3 7,7 3 105 38,3 2 299 28,4 1 225 15,1 954 11,8 523 6,4 3 451 35,1 2 875 29,2 1 536 15,6 1 327 13,5 654 6,6 2 915 40,1 2 042 28,1 1 088 15,0 781 10,7 443 6,1 3 309 28,3 3 605 30,9 2 107 18,0 1 723 14,8 236 8,0 4 193 39,5 3 045 28,7 1 548 15,0 1 236 11,6 546 5,1 6 562 33,9 5 577 28,8 3 302 17,0 2 498 12,9 1 437 7,4 26247 34,5 22221 29,2 12475 16,4 9924 13,0 5206 6,9 161852 32,4 % 145000 29,0 % 83565 16,7 70544 14,1 38443 7,7 27,9 707631 15,6 612167 13,5 370194 8,2 Région Ile-de-France 1999 34,6 1258572 4510369 1561805 Source : INSEE, recensements 1982, 1990, 1999 Evolution du nom bre de m énages entre 1982 et 1999 à Fresnes 10000 8000 6000 1982 1990 1999 Entre 1982 et 1999, le nombre croissant de petits ménages (augmentation des familles de 1 et 2 personnes) est dû à l’augmentation des divorces, l’accroissement du nombre de personnes âgées, le départ des enfants,… Ces évolutions sociologiques ne sont pas propres à Fresnes mais se retrouvent à l’échelle nationale. Entre 1999 et 2006, le nombre de ménages a augmenté passant de 9181 à 9562 avec un nombre moyen par ménage constant (2,4). Le nombre de ménages de 1 personne a augmenté avec 31% contre 29,5% au détriment des 2 personnes (29% en 2006). Le nombre des ménages de une à deux personnes en augmentation entre 1982 et 1999 a une influence sur la consommation du parc de logements, notamment sur le desserrement. Ainsi, plus le nombre de ménages augmente, plus la commune a besoin de logements pour héberger un même nombre d’habitants. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 27 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Synthèse de l’évolution socio-démographique à Fresnes depuis 1990 : Une stabilisation de la population Un vieillissement modéré de la population Une structure par âge semblable à celle du département Un solde migratoire négatif compensé par un solde naturel positif Une augmentation du nombre des ménages de petite taille So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 28 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 3 – LES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES LA POPULATION ACTIVE L’évolution du taux d’activité Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actifs (actifs occupés et chômeurs) et la population totale. Taux d’activité Territoire Année 1982 1990 Fresnes 1999 Arcueil Cachan Gentilly L’Häy-les-Roses Le Kremlin-Bicêtre Villejuif Val de Bièvre Val de Marne Ile-de-France 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 1999 Total 12 676 49,0% 12 264 45,5% 11 985 47,5% 51,2% 48,7% 52,2% 49,1% 54,7% 50,0% 50,3% 50,3% 50,1% Hommes 6 927 50,0% 6 444 42,5% 6 199 46,8% 55,3% 52,2% 55,5% 51,7% 58,3% 53,0% 53,0% 53,9% 50,8 Femmes 5 709 47,7% 5 820 49,3% 5 786 48,3% 47,6% 45,4% 49,1% 46,5% 51,4% 47,2% 47,7% 46,7% 49,2 source: INSEE, recensements 1982, 1990, 1999 Le taux d’activité est inférieur à Fresnes (47,5%), aux taux qu’on observe dans le Val de Bièvre (50,3%), le Val de Marne (50,3%) et dans la Région (50,1%). Suite au recensement de 2006, on constate que le taux d’activité se maintient avec 47,94 au total. Taux d'activité de la population de Fresnes, entre 1982 et 1999 (en%) 60,00% . 50,00% En 1990 et 1999, le taux d'activité à Fresnes est en augmentation. Il se maintient entre 1999 et 2006. Il est inférieur à celui du Val de Bièvre, Val de Marne et de la région. 40,00% 30,00% 1982 1990 1999 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris Le taux d'activité féminin est plus élevé que le taux d’activité masculin. 29 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation L’évolution du chômage Le taux de chômage de Fresnes augmente depuis 1982 et est plus élevé pour les hommes que pour les femmes (tendance inverse au niveau départemental et régional). Il atteint 8,8% en 1999 (6,1 % en 1990) : 9,0% pour les hommes (5,2% en 1982), 8,6 % pour les femmes (7,2 % en 1990). On constate que le taux de chômage masculin a subi une évolution plus forte que le chômage féminin entre 1982 et 1999. Ceci est à mettre en lien avec la population carcérale. Au vu du recensement de 2006, le taux de chômage a augmenté avec 1031 chômeurs au total, soit une augmentation en valeur absolue de 28 personnes au chômage entre 1999 et 2006. Fresnes a le taux de chômage le plus bas par rapport à l’ensemble des communes de la Communauté d’Agglomération ce qui démontre son dynamisme. Ainsi, les taux de chômage sont bien plus élevés au niveau du Val de Bièvre (11,4%), du département (11,8%) et de la région Ile-de-France (11,5 %). Taux de chômage en % total taux hommes Fresnes 1982 771 6,1% 362 1990 880 7,2% 413 1999 8,8% 1 059 560 Arcueil (1999) 1 082 11,7% 564 Cachan (1999) 1 257 10,4% 654 Gentilly (1999) 1 119 15,0% 641 L’Häy-les-Roses 1 444 9,9% 760 (1999) Kremlin-Bicêtre 1 484 9,4% 622 (1999) Villejuif (1999) 3 175 13,4% 1 696 Total Val de 11,4% 10 620 5 497 Bièvre Val-de-Marne 11,8% 72 534 37 436 (1999) Ile-de-France 11,5% 633 198 326 449 (1999) Source: INSEE, recensements 1982, 1990, 1999 taux femmes taux 5,2% 6,4% 9,0% 11,9% 10,4% 15,1% 409 467 499 518 603 621 7,2% 8,0% 8,6% 11,5% 10,4% 14,9% 10,2% 684 9,7% 9,4% 602 9,5% 14,0% 1 479 12,8% 11,5% 5 006 11,1% 11,7% 35 098 11,8% 11,3% 306 749 11,8% Evolution du taux de chôm age des hom m es et des fem m es à Fresnes entre 1990 et 1999 Le taux de chômage est en augmentation mais reste raisonnable et très inférieur à la moyenne départementale et régionale. 9,5 9 8,5 8 7,5 7 6,5 6 5,5 5 Femmes Hommes 1990 Le nombre de chômeurs est moins élevé chez les femmes que chez les hommes. 1999 Le taux d’activité de Fresnes est en augmentation. Le taux de chômage est raisonnable. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 30 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les catégories socioprofessionnelles des actifs Population par catégorie socioprofessionnelle en 1999 et 2006 Catégorie Fresnes Val de Marne socio-professionnelle occupée Population Population Total % Total % Agriculteurs 0 0 202 0,03% Artisans, 328 (287 en 4,6% 31998 5,3% commerçants, chefs 2006) d'entreprise Cadres, 993 (2307 en 13,9% 107487 17,7% prof. interméd. sup. 2006) Prof. intermédiaires 1 913 (3282 26,8% 155 571 25,6% en 2006) Employés 2765 (3777 38,8% 198 522 32,6% en 2006) Ouvriers 1136 15,9% 114 974 18,9% (1580 en 2006) TOTAL 7135 100% 608 754 100% (11 232 en 2006) Source : INSEE, recensements 1982, 1990, 1999, 2006 La population active de Fresnes se distingue par une bonne implantation des employés et des professions intermédiaires (65,6% - taux voisin du département). La population ouvrière (15,9%) et de cadre et profession intermédiaire supérieure (13,9%) est moins nombreuse que la moyenne du département (respectivement 18,9% et 17,7%). Au vu du recensement de 2006, on constate une nette augmentation du nombre d’actifs sur Fresnes expliquant ainsi l’évolution positive de toutes les catégories professionnelles. Les catégories les plus représentées restent les employés et professions intermédiaires, puis les cadres, ouvriers et artisans,… Répartition des actifs par statut professionnel dans la commune en 1999 (en %) Agriculteurs 0% 5% 16% 14% Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, prof intell sup Prof. Interméd. Sup 38% 27% Employés La population de Fresnes est majoritairement composée d’employés et de professions intermédiaires, puis d’ouvriers et de cadres et de professions intermédiaires supérieures. Ouvriers La structure de la population active de Fresnes se caractérise par une proportion importante d’employés par rapport à l’ensemble du département (39% contre 30% dans le Val de Marne). Les autres catégories socioprofessionnelles sont proportionnellement moins représentées à Fresnes que dans l’ensemble du département, c’est particulièrement le cas des cadres et professions intellectuelles supérieures (14% contre 18%) ainsi que des ouvriers (16% contre 19%). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 31 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES EMPLOIS Les emplois et le taux d’emploi Le taux d’emploi est le rapport entre le nombre d’emplois existants et la population active – donc population au chômage comprise – sur un territoire donné. - Lorsque ce rapport se rapproche de 1, cela veut dire que la demande d’emploi est équivalente à l’offre à l’intérieur même du territoire. L’agglomération offre autant d’emplois qu’elle n’héberge d’actifs ; - Lorsque ce rapport est inférieur à 1, cela veut dire que l’activité existante sur le territoire en question n’est pas en capacité de subvenir à la demande locale. L’agglomération offre moins d’emplois qu’elle n’héberge d’actifs. Plus cet indicateur s’éloigne de 1, plus il est caractéristique d’une faible attractivité économique - Lorsque ce rapport est supérieur à 1, la population active résidente n’est pas en capacité de répondre à l’offre locale. L’agglomération offre plus d’emplois qu’elle n’héberge d’actifs. Plus il est supérieur à 1, plus il est caractéristique d’un pôle économique à forte attractivité. Dans ces deux derniers cas, l’équilibre ne peut-être recherché qu’à l’extérieur par une émigration ou une immigration journalière de main d’œuvre. A Fresnes, en 1999 , 7067 emplois ont été recensés sur la commune (source INSEE). Le recensement de 2006 en comptabilise 7274. Le taux d’emploi étant de 0.64 en 2006 (0,6 en 1999), la commune offre moins d’emplois qu’elle n’a d’actifs. Ceci engendre des déplacements domicile-travail en terme de flux sortants sur la commune. Le nombre d’emploi a augmenté depuis 1990, il était alors de 694 . Le taux d’emploi est stagnant (0.6 en 90/99 et 0,64 en 2006). Fresnes se situe légèrement en deçà de la moyenne intercommunale (0,75). Pour l’agglomération, ce taux va de 0,37 à 1,36 (0,7 à Cachan, 0,4 à l’Häy-les-Roses et 0.8 au Kremlin-Bicêtre. Arcueil et Gentilly se démarque par un taux d’emploi supérieur ou égale à 1 : ce qui marque un plus fort potentiel en offre d’emplois et des flux entrants dans ces communes. L’emploi par secteur d’activités Dans la commune de Fresnes, la structure des emplois se caractérise par une forte proportion d’emplois dans le domaine du tertiaire qui se renforce depuis 1990. Dans le domaine de l’industrie et de la construction, le pourcentage d’emplois est faible et tend à diminuer depuis 1990 (surtout pour le secteur de l’industrie). % des emplois % des emplois % des emplois dans la dans l’agriculture dans l’industrie construction 1990 1999 1990 1999 1990 1999 0 0,1% 18,5% 9,4% 4,5% 4,2% Fresnes Val-de0,2% Marne Source : INSEE 0,3% 16,4% 10,3% 8,5 6,3% % des emplois dans le tertiaire 1990 77,0% 1999 86,4% 74,9% 85,1% Une forte proportion d’emplois dans le domaine du tertiaire dont 19,2% dans le commerce, 11,8% dans le domaine du service aux entreprises et dans une moindre mesure 5,7% dans les services aux particuliers. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 32 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les migrations alternantes Les mouvements pendulaires domicile-travail ont augmenté dans la commune de Fresnes entre 1990 et 1999. Les actifs de la commune allant travailler à l’extérieur de la commune sont en effet à la hausse. De plus, les emplois de Fresnes occupés par les habitants de la commune sont en faible proportion. Les flux sortants : le lieu de travail des actifs de la commune Population active ayant un emploi total la même commune Fresnes 1982 11 905 2 497 1990 11 384 2 776 1999 10 926 2 435 Val de Bièvre 20% Val de Marne 24% Ile-de-France 31% source : INSEE travaillant dans Hors commune 21% 24% 22% 9408 8608 8 491 79% 76% 77% 80% 76% 69% Un peu moins d’un quart des actifs réside et travaille à Fresnes, ce qui est conforme à la moyenne départementale. Pourcentage d'actifs de Fresnes travaillant en 1999 dans une même zone d’emploi et une même unité urbaine Fresnes Val de Marne Ile-de-France 1 Une même zone d'emploi 2 404 21,8% 422757 68,5% 1 005 266 20,7% 2 Une même unité urbaine 8 184 74,3% 101567 16,5% 2 800 914 57,8% Source : INSEE, recensement 1999 A l’instar de la région, la majorité des actifs occupés à Fresnes travaillent à l’intérieur d’une même unité urbaine (74,3%) et hors de la même zone d’emploi (78,2%). Ce phénomène est à l’inverse de la situation départementale. Le lieu de travail des actifs du Val de Bièvre Actifs travaillant Actifs travaillant dans Actifs partant Actifs partant dans leur commune une autre commune de travailler à Paris travailler hors Val de de résidence l’agglomération Bièvre et hors Paris Nbr % Nbr Arcueil 1566 19% 821 Cachan 2368 22% 1024 Fresnes 2435 22% 842 Gentilly 1189 17% 609 L’Häy-les1689 13% 1631 Roses Kremlin-Bicêtre 1978 17% 750 Villejuif 4874 24% 1606 Agglomération 16099 20% 7282 Source : diagnostic du PLD du Val de Bièvre % 10% 9% 8% 8% 12% Nbr 2787 3198 2356 2883 3211 % 34% 30% 21% 40% 25% Nbr 2987 4232 5294 2456 6549 % 37% 39% 49% 35% 50% Total 100% 100% 100% 100% 100% 6% 8% 8% 5277 6559 26471 45% 33% 33% 3705 7252 32475 32% 35% 39% 100% 100% 100% 1 Zone d’emploi : cadre géographique adapté aux études locales sur l’emploi et son environnement : homogénéité et solidarités économiques, migrations alternantes, taille minimale, respect des limites administratives 2 Unité Urbaine : une ou plusieurs communes sur le territoire desquelles se trouve un ensemble d’habitations qui présentent entre elles une continuité et comportent au moins 2000 habitants (ici : Paris et sa Région) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 33 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Plus de deux tiers des habitants de la communauté d’agglomération travaillent en dehors de l‘agglomération. Le poids économique et l’attractivité générale exercée par Paris expliquent largement ce fait. Néanmoins près de 20% des actifs occupés travaillent au sein de leur commune de résidence (22% pour Fresnes), ce qui démontre une certaine attractivité locale caractérisée par un tissu économique non négligeable. Le pourcentage d'actifs habitant Fresnes et y travaillant est en baisse depuis 1990. Ce pourcentage est proche de la moyenne départementale. Ainsi, 22% des Fresnois actifs travaillent dans leur commune, alors que 78% se rendent dans une autre ville. Paris est un pôle attractif avec 21% des actifs Fresnois qui y travaillent. De même, les actifs travaillent majoritairement dans l’unité urbaine de Paris (74,3%), ce qui est supérieur aux moyennes départementales et régionales. Les modes de déplacement des actifs résidant à Fresnes Actifs ayant un emploi et mode de transport en 1999 Fresnes Val de Val de Ile-de-France Bièvre Marne Mode de transport Actifs ayant un emploi utilisant Seulement la marche à pied 12,5% 10% 7,1% 7,4% Seulement les deux-roues 2,6% 3% 2,4% 2,5% La voiture particulière 47,1% 38% 42,3% 42,6% Transport en commun 24,3% 35% 34,1% 32,7% Pas de transport 2,9% 3% 3,0% 3,6% Plusieurs modes de transport 10,7% 11% 11,2% 11,3% Source : INSEE – étude du recensement réalisé par la Communauté d’Agglomération La voiture particulière est le mode de transport le plus utilisé par les actifs fresnois pour se rendre à leur travail. Sa part est d’ailleurs plus importante à Fresnes que dans l’ensemble du département où elle ne représente que 42,3% des modes de transports ou encore le Val de Bièvre avec 38%. La part des transports en commun est nettement plus faible à Fresnes que dans la communauté d’agglomération ou le Val de Marne. Cette tendance s’explique certainement par l’absence de transport ferré sur le territoire communal. Il existe cependant une liaison en bus vers Antony et la ligne B du RER. Le Trans-Val-de-Manre à Fresnes doit favoriser l’utilisation des transports en commun dans les déplacements domicile-travail particulièrement pour les actifs qui exercent dans le département et à Paris (liaison RER B à la Croix de Berny). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 34 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Répartition des actifs de la commune selon le type de transport utilisé pour se rendre sur leur lieu de travail en 1999 60% 47,1% Le moyen de transport le plus utilisé est la voiture (47,1% des actifs), puis les transports en commun (24,3% des actifs). 40% 24,3% 20% 89,3% des actifs utilisent un seul mode de transport, soit 10 703 actifs, et 10,7% utilisent plusieurs modes de transport. 12,5% 2,6% 0% La voiture Les Seulement Seulement particulière transports la marche à les deux en commun pied roues Une part importante des actifs de Fresnes utilise leur voiture particulière pour se rendre à leur lieu de travail. Sur la commune, les transports en commun sont également assez utilisés. Presque une personne sur quatre les emprunte. Très peu utilisent la marche à pied ou les deux roues à Fresnes car le parcours domicile-travail est important. Synthèse de l’évolution des actifs et des emplois à Fresnes depuis 1990 : Un taux d’activité en augmentation Un taux de chômage peu élevé Une population majoritairement composée d’employés et de professions intermédiaires Un taux d’emploi inférieur à 1 : la commune offre moins d’emplois qu’elle n’héberge d’actifs Une forte proportion d’emplois dans le domaine du tertiaire 22% d'actifs habitent Fresnes et y travaillent soit + des 3/4 des actifs qui travaillent à l’extérieur 66% des emplois occupés par des actifs ne résidant pas dans la commune Utilisation de la voiture particulière et des transports en commun par les actifs de Fresnes pour se rendre sur leur lieu de travail Les actifs travaillant hors de la commune se rendent presque exclusivement dans un cadre départemental et à Paris So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 35 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation ANALYSE DE LA REPARTITION DES ACTIVITES COMMERCIALES, DE SERVICES, ARTISANALES ET INDUSTRIELLES SUR LE TERRITOIRE COMMUNAL Les secteurs d’activités er Au 1 janvier 2007, 763 établissements d’activités étaient recensés sur le territoire de Fresnes (source AGDE) dans des domaines variés (commerces, automobile, industrie pharmaceutique et chimique,…). - Activités de commerces Les entreprises sont réparties pour l’essentiel dans la zone de la Cerisaie ; elles sont tournées vers le jardinage, l’habillement, l’ameublement. Il existe en outre un ensemble de commerces de proximité répartis dans différents pôles de quartier. La plus importante est Castorama dans le Parc d’activités Médicis (170 salariés). - Activités industrielles Le secteur automobile (réparation, commercialisation…) est bien implanté à Fresnes depuis les années 70. Les quatre principaux employeurs sont implantés soit dans la Cerisaie, soit le Parc d’activités Médicis: - Succursale Renault Paris-Sud (La Cerisaie) Sociétés Renault et Valmor/opel (La Cerisaie Nord) Société IDLP (commerce de gros d’équipements automobiles, SIREINE AUTO Fresnes/Peugeot (commerce de véhicules automobiles, MGA (commerces de gros d’équipements automobiles) : Parc Médicis L’industrie pharmaceutique et chimique s’est développée à Fresnes dans les années 80. Ce secteur représente environ 5% des emplois. L’entreprise Fresenius, spécialisée dans la production et la commercialisation de produits de dialyse (environ 130 personnes) implantée à Médicis depuis 2007. Les autres entreprises ont leurs activités axées sur le nettoyage, l’outillage, la restauration. - Les activités de service public, culturelles et sportives Fresnes dispose d’un nombre important d’activités dans les domaines de la culture, du sport et des loisirs mais aussi au niveau des services publics notamment du fait de la présence du domaine pénitentiaire. D’autres entreprises sont présentes sur le territoire de Fresnes, mais dans une moindre mesure (source AGDE 2007) : - Industries alimentaires - Edition, imprimerie, reproduction - Industrie chimique - Travail des métaux - Fabrication de machines et d'équipements - Fabrication d'équipements de radio, télévision et communication - Fabrication d'instruments médicaux, de précision, d'optique et d'horlogerie - Commerce et réparation automobile - Transports terrestres - Intermédiation financière - Activités informatiques - Recherche et développement So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 36 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - Activités associatives - Débit de boissons - Hôtels touristiques avec restauration - Administration d’entreprises - Centrales d’achat alimentaire - Fabrication de menuiserie/fermetures électriques - Travaux d’installation électriques - Peinture - Ingénierie, études techniques - Pratique médicale, dentaire, auxiliaires médicaux - Service annexe aux spectacles - Conseil pour affaires et gestion - Installation d’eau et gaz - Activités vétérinaires So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 37 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les Commerces Source bibliographique : « Etudes de Commercialité – Ville de Fresnes » – CCIP – octobre 2002 ; « Les habitudes de consommation des ménages fresnois » -Credoc – mai 2003 ; « Quelle dynamique commerciale pour Fresnes » – CCIP – juin 1998. La principale caractéristique de l’offre commerciale est son extrême dispersion spatiale. En effet, Fresnes compte 131 commerces et services aux particuliers répartis sur 10 pôles commerciaux. On constate entre 1998 et 2002, une progression de 15% du nombre de commerces. Le phénomène de dispersion ne s’est pas accentué et le nombre de pôles reste identique. Cette progression s’explique par la multiplication du nombre des services aux particuliers sur la commune et notamment sur le centre-ville ou encore dans des pôles périphériques tel le Clos la Garenne en pleine restructuration. Peu de hiérarchisation structure les pôles commerciaux. Le centre-ville ne bénéficie pas d’un rôle de centralité en terme d’activités commerciales et les pôles environnants s’inscrivent dans une logique de quartier. Néanmoins la répartition des commerces banaux et anomaux est un critère discriminant qui atteste du 3 rôle plus prépondérant du centre-ville. En effet, la proportion de commerces anomaux est beaucoup plus importante en centre-ville, tandis qu’elle est largement sous-représentée dans les autres pôles. La plupart des pôles de quartier s’organisent autour d’une locomotive alimentaire, dotée d’une zone de chalandise propre. Bien que le centre ville se distingue par une plus grande offre de commerces anomaux, l’équipement commercial de la ville de Fresnes est faiblement diversifié. L’essentiel de l’offre s’organise autour de commerces alimentaires et de commerces banaux non alimentaires, comme la pharmacie, la presse, les services artisanaux et commerciaux. Le dynamisme et la diversification des commerces sont à appréhender au regard d’un environnement hautement concurrentiel. Le territoire est notamment cerné par deux centres commerciaux régionaux et de nombreux centres-villes, dont l’attractivité n’est pas négligeable de par les grandes surfaces qu’ils accueillent. La multiplication de grandes surfaces spécialisées sur les zones d’activités environnantes limitent la diversification des activités dans les quartiers. Néanmoins malgré une faible diversité, la plupart des pôles ont fait preuve d’un dynamisme, encouragé par les initiatives de la Municipalité et son implication dans la vie du commerce local. Ainsi, ont été mises en œuvre des initiatives privées de promotion des commerces : ravalement de façades, modernisation des vitrines, fidélisation de la clientèle par des actions collectives d’animation. Les efforts restent néanmoins trop circonscrits pour redonner une image dynamique à l’ensemble de l’appareil commercial. STRUCTURE DE L’OFFRE COMMERCIALE L’offre commerciale sur le territoire communal L’offre en magasins d’équipement de la personne, d’équipement de la maison est sous-représentée, ce qui témoigne du positionnement très local de l’offre commerciale de Fresnes. La faible représentation des enseignes nationales confirme également le positionnement très local de l’appareil commercial de Fresnes. 3 « Commerces anomaux » signifie « commerces atypiques ou peu fréquents » (telles une mercerie, bijouterie-horlogerie,…) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 38 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - l’offre commerciale alimentaire L’offre alimentaire (y compris moyennes et grandes surfaces) représente 20% de l’ensemble des points de vente. Le centre-ville accueille le plus grand nombre de commerces de ces secteurs. Cette offre est peu diversifiée et se compose essentiellement de commerces d’alimentation générale et de moyennes surfaces alimentaires. La densité commerciale en alimentaire pour 2002 de 1,109 établissements pour 1000 habitants. Cette moyenne est inférieure à celle du département en 1996, soit 1,53 établissements pour 1000 habitants. - l’offre commerciale en équipement de la personne Ce secteur représente en 2002 : 5.2% des commerces, à l’exclusion des commerces situés dans les zones d’activités. Cette offre est par conséquent presque inexistante sur les pôles commerciaux de Fresnes. On note l’absence d’activités traditionnelles comme la bijouterie et la chaussure. De plus, aucune enseigne nationale n’est représentée. Ce constat est à nuancer par rapport à la zone d’activités de la Cerisaie où les enseignes nationales de commerces en équipement sont présentes. - l’offre commerciale en services Ce secteur représente 45,5% de l’activité commerciale de Fresnes. Il s’agit d’un secteur en pleine expansion, principalement organisé autour des services bancaires, des services liés à l’équipement de la personne, de l’automobile et de la coiffure. L’offre est assez complète dans ce secteur et répartie sur l’ensemble du territoire, contrairement aux autres branches. Ces services sont d’autant plus importants pour le développement commercial qu’ils drainent une chalandise importante. Le Schéma Départemental de Développement Commercial L’instauration d’un Schéma de Développement Commercial dans chaque département a pour objectif la recherche d’un meilleur équilibre entre toutes les formes de commerces. Ce document rassemble à la fois les informations disponibles sur l’activité commerciale et une analyse prospective indiquant les orientations en matière de développement commercial. Les informations du Schéma de Développement Commercial sur l’activité fresnoise D’après le Schéma de Développement Commercial du Val de Marne, Fresnes présente un taux de densité satisfaisant dans les 5 secteurs : alimentaire, équipement de la personne, équipement de la maison, loisirs et culture, bricolage-jardinage. La densité commerciale globale de Fresnes est comprise dans une fourchette de 1140 à 2960 m² pour 1000 habitants. Cette densité commerciale situe Fresnes parmi les communes du Val-de-Marne les plus denses au niveau de l’offre commerciale. En revanche, en ce qui concerne la densité de l’équipement commercial alimentaire, Fresnes présente une densité assez faible, soit 450 m² pour 1000 habitants. Bien que l’offre en commerces alimentaires soit jugée satisfaisante, cette densité est faible au regard d’autres communes, les communes les plus denses en commerces alimentaires offrant une densité de 1500 m² pour 1000 habitants. Fresnes offre par ailleurs un pôle commercial structurant avec la Zone d’activités La Cerisaie. Au cours des dernières années, de nombreux centres-villes ont bénéficié d’aménagements cofinancés notamment par le Fonds d’Intervention pour la Sauvegarde de l’Artisanat et du Commerce (FISAC). On dénombre 6 opérations FISAC à Fresnes. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 39 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les grandes tendances à venir : - - - - La montée des discompteurs : ce type de structure devrait légèrement progresser aux dépends des supermarchés et des hypermarchés notamment en raison de l’attractivité des prix, et de l’amélioration de la qualité des produits distribués. La montée des grandes surfaces spécialisées : celles-ci devraient voir leurs besoins en surface progresser. Cette croissance s’explique par la grande spécialisation de l’offre mais surtout par le service lié à la vente et l’effort sur les prix. L’essoufflement du modèle de l’hypermarché : les besoins en surface pour ce mode de distribution devraient fléchire dans les années à venir. Le succès ou l’essoufflement du modèle semble lié à la capacité d’offrir des prix nets attrayants, capacité freinée par la gestion de produits de plus en plus anomaux. La position constante des supermarchés : cette forme de distribution devrait garder ses positions en raison de son rôle de proximité et de pôle de quartier mais ne devrait pas progresser et, sauf exception, ne nécessiter que peu de besoins en surfaces spécialisées, et ainsi de diminuer d’autant les besoins globaux en surfaces commerciales. Principes devant guider les stratégies de développement et d’encadrement de l’appareil commercial du Val-de-Marne : 1-Les grands équipements commerciaux La création prochaine de deux nouveaux centres commerciaux avec galerie marchande permettra de couvrir l’ensemble du territoire en hypermarché à l’exception de la partie sud du plateau Briard. Ainsi, tout nouveau projet de création ce centre commercial à vocation régionale ou départementale semble peu envisageable. Certains hypermarchés pourront cependant faire l’objet d’une restructuration pour répondre à un besoin déterminé. La création de supermarchés peut être envisagée si l’offre traditionnelle de proximité n’est pas suffisamment développée ou lorsque la création de logements génère des besoins. Cependant, il sera parfois plus opportun d’envisager des extensions d’établissements permettant de répondre à la demande. Il faut éviter la concentration de discompteurs sur un même territoire. Il sera plus judicieux de renforcer l’offre commerciale d’un pôle de quartier à proximité pour mieux répondre aux besoins de cette population locale et regrouper les lieux d’achats. Une attention particulière devra être apportée à la prise en compte de l’intégration de la surface dans le paysage urbain. Au regard du taux équipements important en établissements spécialisés en équipement de la maison, il conviendra de privilégier les concepts novateurs, notamment en centre-ville. Pour le secteur du bricolage-jardinage, le secteur devrait être suffisamment couvert. Il conviendra de statuer au cas par cas sur les territoires dont le taux d’équipement n’est pas satisfaisant. Pour le secteur des loisirs et de la culture, il semble important d’encourager le développement de ce secteur dans les pôles de centre ville à fort potentiel. 2-Les pôles de centre-ville L’implantation de nouveaux équipements est à réguler en fonction de l’équilibre et de la qualité du maillage commercial des communes. Certains de ces pôles semblent insuffisamment équipés notamment dans les secteurs anomaux. L’attractivité des pôles de centre-vile ne passe pas seulement par la densification de l’appareil commercial. La rénovation urbaine, notamment grâce au FISAC, a pu contribuer à la reconquête du consommateur et il apparaît donc important que les actions engagées en ce sens soient poursuivies. 3-Les pôles quartier La survie de ces pôles est constamment menacée par l’arrivée de nouveaux équipements ayant une emprise sur leur zone de chalandise. Il apparaît fondamental de maintenir ces pôles de quartier en encourageant leur restructuration mais seulement lorsqu’elle apparaît nécessaire et viable. Dans le cas contraire, il sera plus opportun de conforter certains pôles existants dans leur zone de chalandise. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 40 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation ANALYSE COMMERCIALE PAR SITES Chaque quartier commerçant possède sa propre zone de chalandise. Il existe un réel équilibre entre les quartiers. Certains quartiers de par leur localisation sur un axe principal ou en bordure de commune peuvent bénéficier d’une clientèle extra-communale. Le centre-ville 4 L’offre commerciale du centre-ville est principalement concentrée autour des rues Maurice Ténine, Pierre et Marie Curie et de la Place de l’Eglise. Ce secteur ayant été rénové, les commerces du centre-ville occupent le plus souvent des locaux récents. Par ailleurs, le centre ville bénéficie d’un aspect bourg, qui le rend facilement identifiable. Ainsi, le centre-ville présente une bonne image environnementale, avec un traitement de qualité des espaces publics et des locaux commerciaux de bon standard. La concentration des principaux équipements publics et commerciaux sur un même pôle permet une bonne identification du centre-ville. Néanmoins, la présence d’arcades sur une partie de la rue Maurice Ténine réduit la visibilité et la mise en valeur des certains locaux. Certains segments alimentaires sont absents du centre ville tels que le traiteur et la fromagerie dans le secteur de l’alimentaire. De plus, l’offre est grevée par le faible nombre de locaux commerciaux dans un même secteur, notamment dans l’alimentaire et dans l’équipement de la personne. La conséquence est que l’offre commerciale est peu concurrentielle, hormis pour les services qui représentent 48% des points de vente. Ainsi, on trouve notamment : - Le long de la rue Maurice Ténine : agence immobilière, coiffeur, maroquinerie, restaurants, équipement de la maison, opticien, location de vidéos - Sur la place Pierre et Marie Curie: tabac, presse, fleurs, brasserie, banque, coiffeur, photos, boulangerie - Sous les arcades : alimentation générale, chocolatier, laverie/pressing, institut de beauté, cordonnier, magasin de vêtements - Une boucherie avenue de la république - … La Tuilerie Il s’agit d’un pôle commercial réalisé en grande partie au début des années 1960 en contiguïté des immeubles de logements. Le type d’urbanisme de l’époque a pour conséquence un centre commercial introverti, organisé de chaque côté d’un passage piétonnier débouchant sur le Casino. On trouve en outre un Hôtel Campanile à proximité. La plus grande partie du pôle commercial n’est pratiquement pas visible depuis le principal accès, rue H. Barbusse. Le supermarché Casino constitue la locomotive de ce pôle. Le centre commercial est fréquenté par les habitants des résidences alentours, mais aussi par ceux du quartier nord grâce à la dalle en face de la rue des Frères Lumière, qui recouvre l’A86 et permet un franchissement aisé. Aujourd’hui le centre commercial connaît des difficultés et beaucoup de commerces sont fermés. A moyen terme, une opération d’extension commercial (600 m² de SHON) et de logements étudiants sera réalisée dans le prolongement du centre commercial, sur les terrains actuellement en friche, situés à l’angle de la rue H. Barbusse et de la RN 186. Cette opération, associée au prolongement su Trans-Val-de-Marne sur la RN 186 devrait insuffler une dynamique nouvelle au secteur et rééquilibrer 4 Définition : le centre-ville est un pôle d’attraction locale de plus de 100 points de vente présentant une image positive ou un pôle organisé autour d’un hypermarché avec une offre en magasins limitée. Son attraction s’étend aux limites de l’agglomération et à la zone rurale environnante. Etude de commercialité de Fresnes, CCIP Val de Marne, 2002. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 41 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation l’offre commerciale. Elle sera un élément porteur en tant que pôle intermédiaire entre le centre Charcot-Zola et l’offre du centre-ville. A l’arrière, le long des délaissés de la RN186, se trouve un pôle attractif avec la présence de Casino. L’environnement est par contre peu attractif du fait d’un aspect trop minéral manquant de mise en valeur. Ce pôle bénéficie d’un parking gratuit de 200 places. Les commerces : pizzeria, fleuriste, institut de beauté, coiffeurs, restauration rapide, laverie, pharmacie…. Le Clos-la-Garenne Ce pôle a été construit dans les années 1960, en même temps que la copropriété dans laquelle il s’inscrit. Ce centre commercial détenait encore récemment le plus de locaux vides du fait des problèmes d’environnement concurrentiel ainsi que de sa situation. Implanté le long de l’avenue Edouard Herriot, en face de la zone commerciale SILIC, ce pôle de quartier occupe une superstructure totalement introvertie, surélevée par rapport au niveau de la chaussée et ne disposant que de très peu d’ouvertures sur la voie extérieure. Deux galeries couvertes distribuent les locaux commerciaux. Ce pôle est actuellement en restructuration avec des locaux bénéficiant de modernisation, de réaffectation qui devraient contribuer à le rendre attractif. La Samrif, propriétaire des murs, souhaitait redynamiser cet espace commercial en perte de vitesse. La commune a soutenu son initiative, en invitant les commerçants en quête de locaux à s’installer dans les locaux restés vacants. Ces initiatives ont rapidement eu des retombées positives : cinq nouveaux commerces s’étant implantés en l’espace de cinq mois. Ce site a pour particularité de drainer une importante clientèle de passage, du fait de sa localisation sur un axe nord-sud de transit important (Avenue Edouard Herriot). Sa position reste stratégique avec le rond-point Roosevelt et le TVM. Toutefois, l’insuffisance des places restreint les possibilités d’extension de l’aire de chalandise, conçue à l’origine pour desservir le quartier. Le sous-sol commercial est insuffisamment exploité en terme de poche de stationnement. Les commerces : café, une librairie-tabac, pharmacie, pressing, traiteur chinois, garage, rôtisserie, agence immobilière, auto-école, cafétéria, restaurant marocain…. La Peupleraie Réalisés dans les années 60, les locaux se répartissent selon deux axes : en façade le long du boulevard Pasteur et dans une galerie perpendiculaire à cette artère. Cette configuration réduit la visibilité des commerces dans la galerie marchande depuis le boulevard Pasteur. Ce centre commercial est distant de 300 mètres d’une grande surface alimentaire : Intermarché. La clientèle provient en majorité des quartiers limitrophes : la Peupleraie, les secteurs pavillonnaires. Les commerçants de ce centre peuvent néanmoins compter sur une clientèle de passage grâce à la circulation de transit supportée par le boulevard Pasteur et les possibilités de stationnement à proximité immédiate. Ce centre possède une offre commerciale assez complète avec à la fois des commerces alimentaires et non alimentaires, bien qu’il n’y ait pas de commerce lié à l’équipement de la personne. L’agrandissement de ED (900m² au total) va venir contrebalancer la présence d’Intermarché. Les commerces : brasserie, institut de beauté, librairie, fleuriste, laboratoire d’analyses médicales, pharmacie, Ed, banque, bar, boulangerie… Les Fleurs Ce pôle commercial de quartier se trouve à l’intersection de deux artères principales de Fresnes, le boulevard Pasteur permettant de raccorder Antony à l’Häy-les-Roses et le boulevard Jean Jaurès reliant le centre-ville de Fresnes à celui très attractif d’Antony. Cette localisation géographique est plutôt favorable mais grevée par l’insuffisance des places de stationnement. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 42 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les commerces sont implantés suivant un linéaire commercial porteur, face à la locomotive alimentaire Petit Casino. L’offre commerciale est relativement complète, notamment en alimentaire. Contrairement aux autres pôles, l’offre des services est peu prépondérante si l’on exclut les deux cafés excentrés du reste de l’équipement commercial. Le pôle des Fleurs correspond à une logique de quartier, attirant une chalandise de proximité, mais également une clientèle de passage provenant des communes limitrophes comme Antony. Les commerces : agence immobilière, coiffeur, boucher, pharmacien, toiletteur pour chiens, pâtissier, presse, équipement de la maison… Les Thibaudes Ce petit centre de proximité est implanté au cœur de la résidence des Thibaudes, au sud-est de la commune. Les commerces sont enclavés au sein d’un tissu résidentiel datant des années 70. Ce pôle se présente sous un aspect résiduel en raison du faible nombre de commerces. Il est en outre desservi par un accès malaisé et par une mauvaise image due à un manque d’entretien. On note la présence d’une friche commerciale. Les commerces : boulangerie, épicerie, un tabac et une pharmacie. Marché Sud En contact avec le marché sud, ce pôle situé au niveau du carrefour de la Déportation, est largement visible depuis l’A86 et la RN 186. Composé d’un supermarché Intermarché et d’une petite galerie marchande, cet ensemble commercial s’est implanté en 1988. Avec presque 1000m² de surface de vente, le supermarché peut produire un effet de filtrage sur les usagers circulant sur la RN 186, qui s’ajoutent à une clientèle de quartier. Le marché sud, implanté en 1988, dans une halle de conception classique est contigu à la galerie marchande d’Intermarché. Sa situation s’est stabilisée après une période de fort déclin mais seul un tiers du linéaire est actuellement occupé. Ce centre, essentiellement organisé autour du supermarché Intermarché, ne répond pas essentiellement à une logique de quartier. Intermarché répond plus à une logique d’achats hebdomadaires et attire une chalandise au-delà des périmètres de quartier. L’offre commerciale traditionnelle est relativement pauvre (coiffeur, pressing, café/brasserie), composée essentiellement de services aux particuliers. Le pôle ne doit son existence qu’à la présence du supermarché. Ce pôle est fragile de par son positionnement géographique, la question se pose du devenir ou de l’éventuel déplacement du marché sud accentué par une éventuelle extension du Casino. Charcot-Plus Conçu au début des années 60, ce centre commercial assure un rôle essentiel dans la partie nord de la commune, occupant une position centrale dans le secteur nord à l’intersection des rues Charcot et Zola, face au terminus de la ligne de bus n°187. La réouverture de la supérette sous l’enseigne Franprix en mars 1998 complète de façon significative l’offre existante. Ce centre commercial présente néanmoins d’importants problèmes de conception : implanté en retrait et en surélévation par rapport au niveau de la rue Emile Zola, une grande partie des locaux est cachée par le bâtiment abritant la boulangerie-patisserie et la BNP. L’offre commerciale est essentiellement alimentaire. La réalisation de la zone d’aménagement concerté Charcot-Zola devrait compléter l’offre de ce pôle. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 43 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La ZAC Charcot-Zola a été créée le 15 avril 1999 par délibération du conseil municipal avec pour objectif la restructuration de ce secteur par la création d’une place centrale entourée d’immeubles de logements et de commerces. La ville de Fresnes a confié à la SEMAF, dans le cadre d’une convention de concession, l’aménagement de cette ZAC. Dans ce cadre, il est programmé 3040 m² de commerces, dont l’agrandissement de la supérette avec 1000m² de surface au lieu de 600m², le renforcement des services, le rapprochement du marché. Par ailleurs, le pôle est desservi par l’organisation de la circulation : sens unique de la rue Emile Zola vers l’Häy-les-Roses et sens unique de la rue Charcot en direction du centre ville. On observe cependant des aménagements qualitatifs avec une signalisation particulièrement lisible et la présence de passages piétons sécurisés. L’aire de chalandise de ce pôle comprend les quartiers de Fresnes situés au nord de l’A86 ainsi que les quartiers pavillonnaires de l’Häy-les-Roses qui lui sont contigus. Le marché nord Le marché nord, localisé à l’intersection entre la rue Hélène Boucher et l’avenue de la Paix. Est actuellement totalement isolé du reste du tissu commercial de la ville. Ce marché va être déplacé sur la future place publique dans le cadre de la ZAC Charcot-Zola. Commerces diffus A ces pôles commerciaux, se rajoutent quelques commerces implantés de manière diffuse dans le tissu urbain : . le long de la rue Auguste Daix, se trouve notamment un commerce d’alimentation générale et produits frais en entrée de résidence. . le long de la rue Emile Zola, entre le pôle Charcot-Zola et le pôle de la Tuilerie de l’autre côté de la RN 186, sont réunis quelques commerces de proximité pharmacie, alimentation. . accolés à la résidence les Hauts de Fresnes, des commerces situés en retrait par rapport à l’alignement de la rue bénéficient d’une faible lisibilité. On y trouve un Franprix et quelques commerces. . la rue de la Liberté : une pharmacie, une pizzeria… . les Prés : un marchand de vin, un encadreur. LES HABITUDES DE CONSOMMATION La clientèle D’une manière générale, la clientèle est en majorité locale et fidèle à ses commerces. La clientèle extérieure est principalement originaire des communes de l’Häy-les-Roses et Antony, Fresnes se trouvant sur leur trajet domicile-travail. Les habitudes semblent s’organiser autour d’une répartition entre les produits « petits commerçants » et les produits de « moyenne surface ». D’après l’enquête du Credoc, Les habitudes de consommation des ménages fresnois (2003), de nombreux habitants déplorent le manque de commerces d’une manière globale et l’absence de certains types de commerces. Un tiers des ménages enquêtés souhaitent l’agrandissement de surfaces commerciales existantes. Toutefois, pour la majorité, la solution résiderait dans une dynamisation de l’existant : plus de services, plus de petits commerçants… So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 44 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Un chiffre d’affaires relativement stable, malgré une baisse de fréquentation des commerces Le chiffre d’affaires des commerçants est resté globalement stable entre 1998 et 2000. Néanmoins, 5 31% des commerçants accusent une baisse de leur chiffre d’affaires. Les raisons invoquées sont la concurrence des grandes surfaces, en particulier Casino, la législation sur les 35h et la concurrence massive des communes limitrophes ayant un appareil commercial plus structuré. L’offre très attractive des communes limitrophes, comme Antony et celles des centres commerciaux limitrophes (notamment le centre commercial Belle Epine à 3 km), ne permet pas aux commerces fresnois de se diversifier sur des créneaux comme le prêt-à-porter, l’équipement de la maison ou les loisirs. L’environnement concurrentiel des commerces fresnois - les zones d’activités Les zones d’activités commerciales de la commune ne sont pas réellement considérées comme des concurrents aux commerces traditionnels, ces dernières proposant une offre n’existant pas sur les pôles de quartiers et répondant aux besoins des fresnois pour tout ce qui relève de l’équipement de la personne et de la maison. Néanmoins, leur présence sur le territoire limite toute possibilité de développement de commerces traditionnels sur ces créneaux. Les enseignes principales sont : DARTY (850m²), BUT (4100m²), CASTORAMA (16155m²). La zone d’activité de la Cerisaie manque d’aménagements, notamment en terme d’intégration paysagère. Ce secteur est renfermé sur lui-même. La partie sud ne bénéficie que d’un accès, qui a pour conséquence de générer un trafic chargé sur l’avenue Herriot. De plus, le nombre de places dans la zone d’activité est insuffisant. Ce parc d’activités à vocation commerciale fait l’objet d’un projet global de réaménagement/extension sur la période 2009-2015 (avec une programmation de 17 000 2 m de surfaces nouvelles, un nouveau parking, réaménagement des espaces publics,...) Il faut noter le projet de réaliser un nouvel accès de desserte de cette zone depuis la RN186, au niveau du carrefour Roosevelt. Le groupe scolaire qui se trouve dans cette zone devrait être déplacé, libérant ainsi de l’espace. - les centres commerciaux périphériques Belle Epine et le centre commercial Vélizy 2 restent les pôles d’évasion principaux en ce qui concerne les achats loisirs. Ces deux centres captent en moyenne 25 à 30% de la clientèle locale pour ce qui est de l’alimentaire et plus de 70% de la population pour l’équipement de la personne et de la maison. Il faut noter à Thiais Village la zone commerciale de l’équipement de la personne et de la maison sur 34 000 m² de SHON qui concurrence la Cerisaie. - les centres-villes traditionnels des communes périphériques 6 L’enquête consommateurs réalisée auprès de la population de Fresnes en 1998 révélait que 56% des Fresnois interrogés fréquentent un autre centre-ville que celui de Fresnes. Le centre-ville d’Antony attire 35% des enquêtés, celui de l’Häy-les-Roses 7% et Paris 6%. 5 Etude de commercialité Ville de Fresnes, CCIP Val de Marne, 2002. Les habitudes de consommation des ménages fresnois, Credoc, mai 2003. 6 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 45 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 46 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 47 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Synthèse de l’activité commerciale: une organisation commerciale hiérarchisée, répondant à une logique de quartier. La ville de Fresnes se présente comme une mosaïque composée de différents quartiers plus ou moins attractifs en fonction de leur offre commerciale et du lieu de résidence des ménages. L’offre commerciale est ainsi éclatée en 10 pôles identifiés de quartier. Peu de commerces sont implantés isolément. L’offre commerciale a peu évolué depuis 1998, hormis la consolidation de certains pôles commerciaux par l’implantation de commerces en alimentation générale. On note cependant : - une multiplication des services sur l’ensemble des centres commerciaux de la commune, en particulier le centre-ville, conformément au phénomène qui touche l’ensemble du Val-de-Marne. - un centre-ville manquant de commerces dans certains domaines comme le secteur de l’alimentaire ou encore le secteur anomal (équipements de la maison, loisirs-culture…) - des logiques de quartier parfois perturbées par les grandes surfaces alimentaires, drainant une chalandise communale et non sectorielle. - des centres commerciaux réalisés pour l’essentiel dans les années 60, pâtissant d’une conception souvent trop introvertie - 57% des commerçants se situent dans la tranche d’âge des 45-59 ans. Ceci pose la question de la relève et de l’avenir de ces commerces. - un stationnement faisant défaut sur la plupart des pôles commerciaux. Néanmoins les actions de la commune dans le cadre des ZAC, ainsi que les initiatives privées permettent le maintien et la réhabilitation progressive de ces pôles. Il existe un potentiel pour développer de nouvelles activités. Par un positionnement plus attractif par rapport à la clientèle de Fresnes, des horaires adaptés, des animations plus fréquentes et quelques améliorations par rapport à l’aménagement des espaces, ainsi qu’un renforcement de la signalétique. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 48 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les zones d’activités La compétence en terme d’activités économiques a été transférée à la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre. Les entreprises sont regroupées principalement à l’est du territoire communal dans deux zones d’activités : - La Cerisaie, créée en 1972 : Cette zone se décompose en une partie nord, avec un parc d’entreprises industrielles, et la présence notoire de BUT et RENAULT à proximité du carrefour Roosevelt. La partie au sud de l’A86 est dénommée « parc SILIC ». Cette zone est très attractive pour les chalands, à une échelle plus importante que la ville de Fresnes – notamment en terme d’activités commerciales et « d’achat-loisirs ». Playmobil attirerait environ 25000 personnes par an. Au sud du parc SILIC, on recense un bâtiment vide (en réaffectation) et quelques entreprises. Les principales entreprises recensées sont : TEAM 5 SPORT FABBIO LUCCI MOBICLUB AUTOUR DE BEBE DARTY STOCK HOUSE COMPLICES FITNESS FIRST ALAIN AFFLELOU CASH EXPRESS - KIABI SYMPA CHAUSSLAND PIER IMPORT LA HALLE AUX CHAUSSURES LA HALLE GEMO CASA MULTI PLAYMOBIL Le parc d’activités Médicis, créé en 1988 : Outre Castorama, il s’agit principalement d’activités tertiaires. On y trouve notamment : - PPB NETTOYAGE - IMOTURIN - GROUPE CTH - CLAAS FRANCE HOLDING - CASTORAMA FRANCE - BRIDGESTONE CORPORATION - GSI - VILLE DE PARIS - EVOLUMAG - ALX CREATIONS - IMPRESS - EUROPEENNE FORCE 8 E.F.8 - SAS FORCE 8 - QUADRIA - ARCULIN - MENUISERIE AMENAGEMENT DECORATION ORLY - SEPRAL - LYOVEL ILE DE FRANCE - EMHART - IREKS FRANCE SARL - COPARIF - ADVANCE REP - AUBRAC SIGNAL - AZKOYEN FRANCE - IGUS - ABUS FRANCE - VENTES INDUSTRIES PRODUITS SERVICES - ETS EUGENE GUILLEBERT - CLASS FRANCE - COMMERCE SPECTACLE INDUSTRIE - THIOLON ET FILS - JEAN ALBERT CASH - BRIDGESTONE FRANCE - ITALIE DIESEL LOBJOY ET PELTRET - ID COMPUTER - G.N.I.V. - BIG BOSS COMPUTER So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris - CARROSSERIE DU PARC MEDICIS - GARAGE COGNET - LEM INDUSTRIES - GPT AGENCEMENT ET AMENAGEMENT - TORDJMAN INDUSTRIE - FRENOTEL - THOR INGENIERIE - CORTEGGIANO THERMIQUE HYDRAULIQUE - DOMOSERVICES MAINTENANCE - MTE - SUNON SAS - CAVESFRANCE.COM - POLYGONE IMMOBILIER - BACQUET - PEINTEC PLUS - COCA-COLA ENTREPRISE - MEDICIS LAVAGE 49 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - Les Prés Au nord ouest de la commune, est implantée une plus petite zone d’activités regroupant 5 entreprises : Les Près (crée en 1982). Enfin, au nord-est du territoire communal, une partie de la zone du M.I.N. est située sur Fresnes. On y trouve des entrepôts. Cette zone est actuellement hors POS et isolée du reste du territoire par le nœud autoroutier de l’A6. La zone d’activités du delta se situe sur Fresnes, Chevilly-la-Rue et Rungis. Ce site, avec contrôle 2 d’accès et péage, a accueilli 3 bâtiments neufs depuis 4 ans totalisant 43 000 m (entrepôts et partie bureaux en étage), avec une vocation logistique. Deux de ces bâtiments sont en partie à Fresnes. Un quatrième bâtiment est programmé pour fin 2009 en façade sur l’autoroute. Synthèse des zones d’activités : ➼ Répartition des activités entre deux pôles majeurs : Parc Médicis, Zone des Cerisaie et un pôle plus petit « Les Prés » - aux extrémités du territoire communal ➼ Ces pôles bénéficient de la proximité immédiate des autoroutes A86 et A6, qui contribuent à une bonne visibilité des enseignes et un accès aisé ➼ Le Parc de Médicis, pôle tertiaire, est néanmoins fréquenté par les chalands pour le magasin Castorama ➼ Le Parc de la Cerisaie se découpe en deux parties : le nord est plus voué aux activités industrielles, au sud le Parc Silic est fortement attractif en terme d’activités commerciales So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 50 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 51 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 52 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les autres activités Le secteur public Ce secteur a un poids économique important, notamment parce qu’il représente plus de 2500 emplois. On y trouve les principaux employeurs de la commune : - le centre pénitentiaire : 965 emplois l’hôpital pénitentiaire : 440 emplois la mairie : 638 emplois (+ 200 vacataires) On peut noter en outre la présence du centre technique du DIRIF au sein de la zone du Delta. Les activités touristiques et culturelles Fresnes dispose de nombreux pôles de culture : - bibliothèque municipale salle de spectacle école nationale de musique conservatoire d’arts plastiques et des arts de la scène écomusée (galerie d’expositions et centre de documentation) le pavillon (centre d’animation sonore) Maison d’art contemporain Chaillioux Maison des jeunes et le culture – espace Louise Michel AVARA (centre socio-culturel de la vallée aux renards) En outre, des manifestations viennent renforcer l’animation de la ville : - début mai : villages gourmands – fête de la grenouille (animation commerciale) - courant mai : Triathlon – festival de la Jeunesse - mi-juin : fêtes de l’été - septembre : forum des associations - début décembre : marché de noël L’activité agricole Elle a progressivement disparu durant le XXème siècle. Au recensement agricole de 2000 réalisé par l’Agreste : aucune exploitation agricole n’est recensée sur le territoire communal de Fresnes. Par contre, au sud-est du territoire communal, les pépinières de la ville de Paris occupent 26 hectares. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 53 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 4 - LES DONNEES GENERALES SUR LE LOGEMENT LE PARC DE LOGEMENTS La structure et l’évolution Structure du parc Logements 1968 1975 1982 1990 1999 Val de Bièvre Val de Marne IDF 6 810 Résidences principales Logements vacants 450 8 502 8 639 8 951 93,8% 90,8% 88,7% 465 406 405 4,3% 7,5% 8,1% 33 93 80 219 9 181 (93,3%) 502 (5,1%) 130 (1,3%) 1,9% 1,7% 3,2% 7 293 9 060 9 125 9 575 9 813 100% 100% 100% Résidences secondaires Total source : INSEE En 1999, le parc de logement est composé de 9813 logements dont 93,3% de résidences principales. Au recensement de 2006, l’ensemble des logements est passé à 9987 logements dont 9562 résidences principales (95,7%), 390 logements vacants (3,90%), 13 occasionnels (0,13%) et 22 secondaires (0,22%). La vacance ainsi que les résidences secondaires ont donc baissé entre 1999 et 2006 alors que les résidences principales sont en augmentation. Évolution du parc Résidences principales Logements vacants Résidences secondaires Total source: INSEE Fresnes 68-75 +1692 +15 +60 +1767 75-82 +137 -59 -13 +65 82-90 +312 -1 +139 +450 90-99 +230 +97 -89 +238 En rapport direct avec l’évolution de la population, et notamment le phénomène de décohabitation, le nombre de logements des résidences principales connaît une évolution positive. L’évolution est croissante depuis 1975. C’est dans les années 50-60 que le nombre de logements a augmenté le plus fortement puisqu’il est passé de 857 en 1949 à 6301 en 1968. Cette période correspond à la réalisation des grandes résidences (Clos la Garenne, la Peupleraie, Tourvoie). Le nombre de logement a continué à augmenter nettement entre 1968 et 1975, puis de façon plus modérée et régulière jusqu’en 1999. Le taux de résidences principales à Fresnes (93,3%) est voisin du taux du Val de Bièvre (93,8%) et supérieur au Val de Marne (90,8%) et à la moyenne régionale (88,7%) La part des résidences secondaires, suite à une évolution contrastée entre 1975 et 1990 (positive entre 1968 et 1975, puis négative entre 1975 et 1982), augmente entre 1982 et 1990 puis décroît dans la dernière période intercensitaire. Quant au nombre de logements vacants, il est globalement stagnant : entre 400 et 500 logements. En 1999, le taux de logements vacants s’élevait à 5,1% du parc total de logement. Ce taux a une valeur normale et incompressible, nécessaire à la fluidité et donc, à la bonne marche du marché du logement. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 54 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Evolution des logements au niveau de la communauté d’agglomération Le nombre de logements 1975-1982 1982-1990 1990-1999 Fresnes +0,7% +4,9% +2,5% Val de Bièvre +1,1% +4,5% +8,4% Val de Marne +4,1. +6,0% +7,7% +7,9% +7,3% +7,1% IDF La progression du parc de logements à Fresnes suit les mêmes tendances dans le Val de Bièvre, le Département et la Région : progression relativement régulière depuis 1975. Toutefois la progression du Val de Bièvre et de Fresnes est plus lente que celle du Val de Marne, elle-même plus lente que celle de la Région. Evolution du nombre de logements entre 1975 et 1999 à Fresnes 10000 9000 8000 7000 Résidences principales 6000 Logements vacants 5000 4000 Résidences secondaires 3000 1000 0 2 3 Le pourcentage de résidences principales est plus élevé à Fresnes que dans le Val de Marne (90,80%) et la Région (88,7%). Le pourcentage de résidences secondaires reste dans la moyenne du Val de Bièvre (1,9%) et du Val de Marne (1,7%). 2000 1 Le parc de logement communal est composé en 1999 de : - 93,3% de résidences principales (95,7 en 2006), - 4,3% de logements vacants (3,90 en 2006, - 1,9% de résidences secondaires (0,22 en 2006). 4 La part de logements vacants à Fresnes et dans le Val de Bièvre (4,3%) est inférieur au taux du Département (7,5%) et de la Région (8,1%). Répartition des logements par quartier Nationale Sud Centre-Ville Zones d’Activités Anémones-Tuileries Parc des Sports Peupleraie Charcot-Zola/Vallée aux Renards Les Prés Total Nb de logements en 1999 1464 940 27 637 1778 1464 2966 269 9526 % par quartier 15,37 9,87 0,28 6,69 18,66 15,17 31,14 2,82 100 source : INSEE So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 55 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Répartition des logements par quartier Nationale sud Centre ville 3% Zones d'activités 15% 31% 10% AnémonesTuileries Parc des Sports 0% 7% 15% 19% Peupleraie Charcot-Zola/Vallée Renards aux Les Près source : INSEE Le quartier offrant le plus important parc de logements est le quartier Charcot-Zola/Vallée aux Renards avec 31% du parc. Les quartiers Nationale sud , la Peupleraie et du Parc des Sports ont également une offre de logements importante représentant respectivement 15%, 15% et 19%. Le quartier offrant le moins de logements est celui des Près représentant 3% du parc. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 56 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Structure du parc par quartier Résidence Résidence Logements principale s vacants s s 1358secondaires 22 84 92,8% 1,5% 5,7% 905 4 31 96,3% 0,4% 3,3% 27 0 0 Nationale sud Centre ville Zones d'activités Anémones-Tuileries Parc des Sports Peupleraie Charcot-Zola/Vallée aux Renards Les Près 600 94,2% 1685 94,8% 1358 93,0% 2761 93,1% 252 93,7% 7 1,1% 17 1% 19 1,3% 47 1,6% 3 1,1% 30 4,7% 76 4,3% 87 5,9% 158 5,3% 14 5,2% source : INSEE Le quartier de la Peupleraie présente la plus forte proportion de logements vacants soit 6,4% tandis que le centre ville a seulement 3,3% de logements vacants. L’ancienneté des logements des résidences principales Ancienneté des logements des résidences principales (1999) Logements construits en % Fresnes Val de Bièvre Val de Marne Ile-de-France nombre % nombre % nombre % nombre % Avant 1915 2,3% 4236 5,1% 57116 215 10,4% 851399 18,9% de 1915 à 1948 4,4% 13576 16,3% 98060 398 17,8% 668404 14,8% de 1949 à 1967 5 255 57,2% 32080 38,5% 157400 28,6% 959866 21,3% de 1968 à 1974 1 963 21,4% 14595 17,5% 101759 18,5% 746454 16,5% de 1975 à 1981 2,8% 4626 5,6% 44348 255 8,1% 475924 10,6% de 1982 à 1989 5,8% 534 5982 7,2% 41156 7,5% 397749 8,8% De 1990 à 1999 6,1% 8145 9,8% 50315 561 9,1% 410573 9,1% TOTAL 9 181 100% 83240 100% 550154 100% 4510369 100% source : INSEE et études de la Communauté d’agglomération de septembre 2001 Fresnes a un parc essentiellement construit entre 1949 et 1974. Par rapport au Val de Marne et à la région Ile de France (où le poids de Paris est déterminant) , la proportion de logements datant d’avant 1915 est faible à Fresnes (2,3%), comme dans le Val de Bièvre (5%). De même, en ce qui concerne les logements construits entre 1915 et 1948, Fresnes a vu peu de constructions s’édifier lors de cette période (4,4%) alors que les proportions dans les communes alentours sont plus élevées et assez proches les unes des autres (entre 15% et 18%). La période principale de développement de la commune et du Val de Bièvre se situe entre 1949 et 1975 : - 78,6% des logements de Fresnes ont été construits pendant cette période So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 57 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - 56% des logements du Val de Bièvre (47% dans le Val de Marne, 37% en Ile de France). Ces 25 dernières années, entre 1975 et 1999, la proportion de logements construits sur le territoire communal ainsi que dans le Val de Bièvre est un peu plus faible que dans le Val de Marne et en Ile de France. Entre 1999 et 2003, selon le recensement de 2006, 180 logements ont été construits. Evolution du nombre de constructions à Fresnes 6000 4000 2000 0 avant 19151949- 19681915 1948 1975- 19821967 1974 1981 1989 19901999 Répartition des logem ents selon l'époque d'achèvem ent en 1999 à Fresnes 6% 6% Répartition des logem ents selon l'époque d'achèvem ent en 1999 dans le Val de Marne 2%4% 9% 10% 8% 3% 8% 18% 21% 58% 19% 28% avant 1915 de 1949 à 1967 de 1975 à 1981 après 1990 de 1915 à 1948 de 1968 à 1974 de 1982 à 1989 avant 1915 de 1949 à 1967 de 1975 à 1981 après 1990 de 1915 à 1948 de 1968 à 1974 de 1982 à 1989 Comparé au Val de Marne, peu de logements datent d’avant 1948 à Fresnes. L’essentiel des logements a été réalisé entre 1949 et 1975 (78,6%), ce qui correspond principalement aux logements collectifs. Ainsi, 85,3% des logements datent d’avant 1975. Le pourcentage de logements construits après 1990 est peu important (6,1% du parc total) notamment par rapport au Val de Bièvre, au département et la région. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 58 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le rythme de construction des logements Selon les données INSEE, le nombre moyen total de logements construits annuellement est en baisse depuis 1982, passant de 450 entre 1982 et 1990 à 238 entre 1990 et 1999. 1982-1990 1990-1999 1999-2003 Fresnes Nombre total de logements construits Nombre de logements construits par an 450 56 238 26 217 54 Source INSEE (de 1982 à 1999) et Service urbanisme de la ville (1999-2003) La construction de logements neufs depuis 1990 présente un caractère très irrégulier. Fresnes est une commune en grande partie urbanisée et les nouvelles réalisations de logements se font au gré des quelques opportunités foncières. Depuis 1999, la construction de nouveaux logements a permis de rétablir un certain équilibre entre le solde naturel et le solde migratoire et l’on note une légère augmentation de la population. En effet, le rythme de construction depuis 99 est supérieur aux deux périodes intercensitaires précédentes puisque 54 logements par an ont été en moyenne construits sur seulement 5 ans. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 59 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation TYPE DE LOGEMENT ET OCCUPATION Typologie des logements des résidences principales en 1999 Pièce Foyers pour indépendante personnes louée, sous-louée, âgées prêtée Fresnes 15,1% 83,7% 1385 7682 12 0,1% 29 0,3% Val de Bièvre 13633 17,9% 60694 79,8% 338 0,4% 535 0,7% Val de Marne 118360 23,8% 368333 73,8% 2951 0,6% 7471 1,50% Ile-de-France 1233924 27,4% 3147838 69,8% 23612 0,5% 43130 1,0% * dont habitation de fortune et chambre d’hôtel utilisées comme habitation principale. source : INSEE Maison individuelle Immeuble collectif Autres* 73 873 2019 62135 0,8% 1,1% 0,4% 1,4% La proportion de maisons individuelles est plus faible (18%) à Fresnes que dans le Val de Bièvre (7,9%), le Val de Marne (23,8%) ou dans l’ensemble de l’Ile de France (27,4%). A l’inverse, la proportion de logements dans les immeubles collectifs est de 83,7% à Fresnes et est plus importante que dans le Val de Bièvre (79,8%) et que les moyennes départementale (73,8%) et régionale (69,8%). Les logements à Fresnes sont principalement collectifs, comme dans les communes voisines, le département et la région. Le pourcentage de la maison individuelle à Fresnes est de 15,1% contre 83,7% de collectifs. Type d'occupation des logements des résidences principales (1999) Fresnes Val de Bièvre Val de Marne Ile-de-France Propriétaires 47,1% 36,7% 43,5% Locataires (ou sous locataires) 47,7% 59,1% 52,3% 18,8% -d’un logement loué vide non HLM 21,3% 21,8% 28,2% -d’une logement loué vide HLM 36,2% 29,0% -d’un meublé ou d’une chambre 0,7% 1,7% 1,5% d’hôtel Logés gratuitement 5,2% 4,2% 4,2% Source : INSEE et études de la communauté d’agglomération de septembre 2001 44,3% 51,1% 25,4% 23,4% 2,3% 4,6% Presque la moitié (47,1%) des résidences principales de Fresnes sont occupées par leurs propriétaires. Cette proportion est plus forte que celle qu'on observe dans le Val-de-Marne, la Région et le Val de Bièvre. Un peu plus d’un quart (28,2%) des résidences principales sont du locatif type HLM, comme dans le Val de Marne (29,0%), soit moins que la moyenne des communes du Val de Bièvre (36,2%), mais plus qu’au niveau régional. Le locatif non HLM représente un peu plus de 20% des résidences principales de Fresnes, proportion voisine du Val de Bièvre et du département, mais sensiblement moins que la région. A Fresnes, une grande part des habitants sont propriétaires de leur logement (47,1%). Soit un pourcentage nettement supérieur à celui du Val de Bièvre. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 60 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La part des logements locatifs sociaux Selon l’INSEE, en 1999, 2 587 résidences principales louées sont de type HLM, ce qui équivaut à : - 59,1% des logements loués, - 28,2% du total des résidences principales Ces proportions sont proches des moyennes départementales et régionales. Les locataires ou sous locataires de Fresnes occupent : - pour 40,9% d’entre eux des logements non sociaux - pour 59,1% d’entre eux des logements sociaux Les logements sociaux ont été construits essentiellement entre 1949 et 1975 (76,5%). Ancienneté des logements sociaux à Fresnes en 1999 Date de construction des logements sociaux Nombre % de la commune Avant 1915 1 0% 1916-1948 1 0% 1949-1967 1 210 46,8% 1968-1974 770 29,8% 1975-1981 32 1,2% 1982-1990 308 11,9% Après 1990 265 10,2% Total 2 587 100% Source INSEE Répartition par date d'achèvement des logements sociaux de la commune en 1999 10% 12% 0%0% 1% 47% 30% Avant 1915 1949-1967 1975-1981 Après 1990 1916-1948 1968-1974 1982-1990 En 2003, à Fresnes, au titre de la loi SRU, 2385 logements locatifs sociaux ont été comptabilisés sur le territoire communal, soit 25% des résidences principales de 1999. Ce taux est donc supérieur au quota minimum institué par le législateur (20% de logements sociaux). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 61 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES CARACTERISTIQUES PRINCIPALES DES LOGEMENTS DES RESIDENCES Confort des logements des résidences principales Equipement % Logements confortables (normes INSEE*) Avec chauffage central, Chauffage Chauffage baignoire central central ou individuel collectif douche et WC intérieur 97,4% 25,3% 74,7% Fresnes Val de 94,2% / Bièvre Val de 93,6% / Marne Ile-de90,6% 31,8% France source : INSEE 1999 (*Selon l'INSEE, douche et le chauffage central) % Logements inconfortables (normes INSEE) Ni baignoire, ni douche, sans WC intérieur Ni Baignoire ou baignoire, ni douche douche sans WC avec WC intérieur intérieur Sans chauffage central, baignoire ou douche et WC intérieur 0,1% 0,3% 1,5% 0,7% / 0,7% 0,9% 2,3% 2,0% / 0,8% 1,0% 2,2% 2,4% 39,4% 1,5% 1,1% 2,8% 4,4% un appartement confortable possède des WC intérieurs ainsi qu'une baignoire ou une 97,4% des résidences principales de Fresnes peuvent être considérées comme bien équipées dans la mesure où elles ont des WC intérieurs, une douche ou une baignoire. Remarquons toutefois que 239 logements ne disposent pas des éléments de confort de base : WC intérieurs, une baignoire ou douche et chauffage central (soit 2,6% des logements). Les habitants de la commune ont des logements confortables (2,6 % manquent de confort en 1999), par rapport à la moyenne du Val de Bièvre, du département et de la région Ile-de-France. Les logements inconfortables peuvent être à l’origine, en partie, du taux de vacance modéré sur la commune. La réalisation de travaux dans ces logements inconfortables, avec l’aide des bailleurs sociaux, pourrait réduire la vacance et permettre la création de logements sociaux. Répartition des personnes occupants les résidences principales selon la classe d’âge et la superficie occupée des logements. Pourcentage des classes d’âge occupant les logements à Fresnes en 1999 (%) Superficie des résidences 40-49 60-74 +75 15-29 ans 30-39 ans 50-59 ans principales ans ans ans 2 24,2% Résidence principale – 40 m 8,9% 6,4% 5,3% 3,8% 5,6% Résidence principale – entre 40 57,0% 56,0% 44,0% 43,6% 50,8% 58,0% 2 2 m et 70 m Résidence principale – entre 70 29,8% 38,4% 39,2% 36,8% 31,4% 14,4% 2 2 m et 100 m Résidence principale – entre 100 4,0% 4,9% 9,7% 10,7% 7,6% 4,1% 2 2 m et 150 m 2 Résidence principale + 150 m 0,3% 0,4% 1,5% 1,2% 1,0% 0,9% Source INSEE, CD profils 1999 A Fresnes, les jeunes de 15 à 29 ans occupent des logements de petite taille : moins de 70 m². Les autres classes d’âge, les plus de 30 ans habitent essentiellement dans des résidences principales d’une superficie comprise entre 40 et 100 m2. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 62 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Diminution du nombre moyen d’occupants par logement Nombre moyen d’occupants des résidences principales 1968 1975 1982 1990 1999 Fresnes 2,5 3,5 3,0 2,7 2,6 Arcueil 2,9 2,6 2,4 2,5 2,2 Cachan 2,8 2,7 2,4 2,4 2,3 Gentilly 2,7 2,4 2,3 2,3 2,2 L’Häy-les-Roses 3,3 3,0 2,8 2,6 2,5 Kremlin-Bicêtre 2,8 2,6 2,4 2,3 2,2 Villejuif 3,1 2,8 2,6 2,5 2,3 Val de Bièvre 2,3 / / / 2,5 Val de Marne 2,4 3,0 2,8 2,6 2,5 Ile-de-France 2,4 2,7 2,6 2,5 2,5 source : INSEE, recensements 1968, 1975, 1982, 1990, 1999 – études de la communauté d’agglomération sept 2001 Le nombre moyen d’occupants par logement est plus important en 1999 à Fresnes (2,5) que dans le département et la région (2,4). Il est également plus élevé que dans toutes les communes de l’agglomération, excepté à l’Häy-les-Roses où il est identique. Ce nombre moyen est globalement en nette diminution sur toute la région depuis 1968. La structure des ménages a fortement changé depuis les années soixante-dix. A présent, le nombre d’habitants par logement est toujours en baisse mais de façon plus modérée. Evolution du nom bre m oyen de personnes par résidence principale entre 1968 et 1999 à Fresnes 1999 1990 1 Depuis 1968, dans la commune comme dans l’ensemble du département, le nombre moyen d’occupants par résidence principale baisse. Ce phénomène est également observé à l’échelle nationale. Il traduit la transformation de la structure des ménages, l’augmentation des familles monoparentales, le vieillissement de la population… 1982 1975 1968 0 1 2 3 4 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris Ce mécanisme de décohabitation est à prendre en compte dans les perspectives d’évolution de la commune. En effet, en raison de la baisse du nombre moyen d’occupants par logement, il faudrait prévoir davantage de logements pour héberger une population en nombre équivalent ou croissant. 63 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Nombre moyen d’occupants des résidences principales par quartier Nationale Centre sud Zones ville Anémonesd'activités Parc des Tuileries Peupleraie Sports Charcot-Zola/Vallée aux Les Près Renards nombre moyen des résidences d'occupants principales 2,49 2,56 2,85 2,42 2,40 2,31 2,53 2,32 Source : Insee Les quartiers présentent un nombre moyen d’occupants par logement proche de 2,4, hormis la zone d’activités qui se démarque toujours de par sa spécificité. La superficie et le nombre de pièces par logement en 1999 à Fresnes Taille des logements des résidences principales (1999) Superficie Nombre de logements à Fresnes Nombre % 2 40 m 727 7,9% 2 40-70 m 50,6% 4649 2 70-100 m 33,3% 3056 2 100-150 m 663 7,2% 2 +150 m 0,9% 86 Total 9 181 100% source : INSEE - recensement 1999 Nombre de pièces des logements des résidences principales (1999) Nbre de Nombre de logements à pièces Fresnes Nombre % 1 506 5,5% 2 1 328 14,5% 3 2 949 32,1% 4 3 060 33,3% 5 1 003 10,9% 6 et + 335 3,6% source : INSEE - recensement 1999 La part des logements de tailles moyennes (3-4 pièces = 65%) est plus importante à Fresnes que dans l’ensemble du département (54%). Ce phénomène s’explique par la réalisation des grandes résidences de logements collectifs ou mixtes (Peupleraie, Clos la Garenne, Résidence de Tourvoie, Résidence des Gémeaux) qui ont privilégié ce type de logements à destination des familles de 1 ou 2 enfants. La taille moyenne des logements est de 3,4 pièces. (3,1 dans le Val de Bièvre, 3,3 dans le département ou la région). Le recensement de 2006 démontre une augmentation depuis 1999 des plus de 3 pièces et une baisse des 1 à 2 pièces. A Fresnes, 83,9% des logements ont une superficie comprise entre 40 et 100 m². Le nombre de pièces par logement est conséquent sur la commune (3,4 pièces par logement) et est supérieur aux moyennes régionales. La part des logements de petite taille (1 à 2 pièces) est faible et représente 7,9% du parc de logements. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 64 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation MECANISME DE CONSOMMATION DE LOGEMENTS La consommation de nouveaux logements ne se traduit pas nécessairement par une augmentation en conséquence de l’offre de résidences principales. Quatre phénomènes sont à prendre en compte et vont consommer une partie du parc nouvellement construit : - le renouvellement, - le desserrement, et dans une moindre part : - la variation du parc de logements vacants, - et la variation du parc de résidences secondaires. LES PHENOMENES Renouvellement urbain (1) LES BESOINS Décohabitation / Desserrement (2) Logements vacants (3) Besoins de compensation Résidences secondaires (4) Construction de développement LES RESULTATS Accroissement de disponibilité du parc de logements Une estimation de cette consommation de logements peut être faite pour les années antérieures. Le phénomène de renouvellement (1) Parallèlement à la construction de nouveaux logements, certains logements sont démolis, abandonnés ou affectés à un autre usage (commerces, bureaux…). Ceci correspond au phénomène de « renouvellement ». Parfois, à l’inverse, ce phénomène ne se produit pas. Des locaux d’activités sont au contraire transformés en logements, ou des logements divisés en plusieurs logements supplémentaires. Le renouvellement se calcule en comparant le nombre de logements construits durant une période intercensitaire, et la variation du parc total de logements durant la même période. Entre 1982 et 1990: Le parc de logements s’accroît de 450 logements alors que 534 logements ont été réalisés. 534-450 logements = 84 logements sont issus de la modification du parc existant (logements démolis, abandonnés ou affectés à un autre usage –commerces, bureaux, …). Entre 1990 et 1999 : Le parc de logements s’accroît de 238 logements alors que 561 logements ont été réalisés. 561-238 logements = 323 logements sont issus de la modification du parc existant (logements démolis, abandonnés ou affectés à un autre usage –commerces, bureaux, …). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 65 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le phénomène de desserrement (2) La construction de logements doit également être suffisante pour assumer de nouveaux modes de comportements sociaux. En effet, à l’échelle nationale et départementale, ainsi que dans la plupart des communes, le nombre moyen d’occupants par résidence principale est généralement en baisse. Cette évolution correspond au phénomène de « desserrement ». elle s’explique par de nouveaux comportements sociaux : progression des divorces et séparations, augmentation du nombre de personnes célibataires, augmentation du nombre de familles monoparentales, vieillissement de la population, décohabitation des jeunes, etc.… Elle implique donc une construction de logements toujours plus nombreux pour loger une population égale. Un nombre accru de résidences principales est en effet nécessaire, pour faire face à l'augmentation des ménages, bien que chacun d'entre eux soit, en moyenne, composé d'un nombre de personnes de moins en moins important. A Fresnes, entre 1982 et 1999, le nombre moyen d’occupants par résidence principale a baissé, passant de 2,71 à 2,45. Le phénomène de desserrement a contribué à la consommation accrue de logements pouvant être évaluée à : Entre 1982 et 1990: Passage de 2,71 à 2,55 personnes par résidence principale. 23420 (population des résidences principales en 1982) / 2,55 = 9184-8639 (résidences principales en 1982) = 545 résidences principales ont été consommées uniquement pour compenser le desserrement. Ainsi, 545 logements ont été consommés pour compenser le phénomène de desserrement. Entre 1990 et 1999 : Passage de 2,55 à 2,45 personnes par résidence principale. 22980 (population des résidences principales en 1990) / 2,45 = 9380–8951 (résidences principales en 1990) = 429 résidences principales ont été consommées uniquement pour compenser le desserrement. Ainsi, 429 logements ont été consommés pour compenser le phénomène de desserrement. La variation des logements vacants (3) L'existence d'un parc de logements vacants est indispensable pour assurer une fluidité du marché et permettre aux habitants d'une ville de changer d'habitation en fonction de leurs besoins (naissance ou départ des enfants…) Un taux équivalent à environ 6 % du parc de logements permet d'assurer une bonne rotation de la population dans le parc de logements. Cependant, l'importance du parc de logements dans une commune est fluctuante : - l'insuffisance du parc de logements provoque une réduction du nombre de logements vacants. - au contraire, une offre abondante ou un parc comportant de nombreux logements anciens vétustes engendre une augmentation du nombre de logements vacants. 1982 1990 Nombre de logements vacants 406 -1 405 +97 502 % 4,4% 4,2% Parc de logements 9125 +450 9575 +238 9813 1999 5,1% Sources : INSEE En 1999, dans la commune, 5,1% du parc de logements correspondent à des logements vacants, soit 502 logements en valeur absolue. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 66 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La variation des résidences secondaires (4) La variation du nombre de résidences secondaires engendre une consommation de logements marginale. Dans la commune de Fresnes, le nombre et la proportion des résidences secondaires restent marginaux. On constate une augmentation entre 1982 et 1990 puis une légère baisse depuis 1990. 1982 1990 1999 Sources : INSEE Nombre résidences secondaires 80 +139 219 -89 130 de % Parc logements 0,9% 9125 2,3% 9575 1,3% 9813 de Récapitulatif sur les périodes intercensitaires : 1982-1990 La construction de logements n'a pas corrélativement pour effet d'accroître le parc de logements. Les besoins endogènes nécessaires au maintien de la population, à la rénovation du parc de logements et pour assurer la fluidité du parc impliquent une consommation de logements. Entre 1982 et 1990 : Le renouvellement a entraîné la consommation de : +84 Le desserrement : Passage de 2,71 à 2,55 + 545 La variation du parc de logements vacants : -1 La variation du parc de résidences secondaires : +139 ----+ 767 TOTAL Entre 1982 et 1990, pour compenser les quatre phénomènes de consommation, 767 logements devaient être construits pour maintenir la population. Pendant cette même période, 534 logements ont été réalisés sur la commune, ce qui n’a pas permis de maintenir la population en place. 233 (logements manquants) x 2,55 habitants par logement en 1990 : 594. Ce qui avoisine la diminution de la population des résidences principales entre 1982 et 1990 : 579 personnes. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 67 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 1990-1999 Entre 1990 et 1999 : Le renouvellement a entraîné la consommation de : +323 Le desserrement : Passage de 2,55 à 2,45 + 429 La variation du parc de logements vacants : + 97 La variation du parc de résidences secondaires : - 89 ----+ 760 TOTAL Entre 1990 et 1999, pour compenser les quatre phénomènes de consommation, 760 logements devaient être construits pour maintenir la population. Pendant cette même période, 561 logements sont construits sur la commune, soit un manque de 199 logements afin de maintenir la population résidente. 199 X 2,45 habitants par logement en 1999 = 488. Ce qui correspond plus ou moins à la diminution constatée de la population résidente entre 1990 et 1999 de 372 personnes. Les mécanismes de consommation constatés au cours des périodes précédentes à Fresnes, ainsi que les mouvements enregistrés sur l'ensemble de la France, démontrent qu'il est nécessaire de réaliser de nouveaux logements, si l’on souhaite maintenir la population de la commune. Synthèse sur le parc de logements à Fresnes: - Une période de stagnation de l’évolution du parc de logement (1982-1999) - Un parc peu récent : plus de 80% des logements construits avant 1975 - Une construction de logements neufs irrégulière depuis 1990 - Un nombre raisonnable de logements vacants - Une part importante de logements collectifs - Un niveau de confort satisfaisant sur l’ensemble du parc de logements - Une part importante de logements de taille moyenne (3-4 pièces) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 68 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Besoins de logements d'ici a l'an 2020 pour assurer le maintien de la population Les mécanismes de consommation constatés au cours des périodes précédentes à Fresnes, ainsi que les mouvements enregistrés sur l'ensemble de la France, démontrent qu'il est nécessaire de réaliser de nouveaux logements, pour assurer le maintien de la population. Calcul des besoins théoriques de logements d’ici à 2020 a) Poursuite du phénomène de renouvellement entre 1999 et 2020 : Le renouvellement du parc (abandon, démolition…) devrait se poursuivre. Il peut toutefois être estimé un taux de renouvellement du parc plus important que lors des dernières périodes intercensitaires Il peut donc être estimé un taux de renouvellement du parc autour de 0,10 % par an pendant 16 ans. 9813 (parc total de logements en 1999) x 1,016 (intérêt composé : 0,10% sur 16 ans) = 9970 9970-9813 =157 logements renouvelés, abandonnés ou détruits ou ayant changé d’affectation. b) La poursuite du phénomène de desserrement entre 1999 et 2020 : Il y a tout lieu de penser que le phénomène de diminution de la taille des ménages et du desserrement dans le parc se poursuivra. Le phénomène de la décohabitation a une incidence très importante sur la consommation du parc. Deux hypothèses peuvent être envisagées : a) Hyp 1 : nombre d'occupants par résidence principale autour de 2,35 en l'an 2020. 22649 (population des résidences principales en 1999) I 2,35 = 9561 résidences principales 9561 – 9181 (résidences principales en 1999) = 380 résidences principales nécessaires. b) Hyp 2 : nombre d'occupants par résidence principale autour de 2,40 en l'an 2020. 22469 (population des résidences principales en 1999) I 2.40 = 9362 résidences principales 9362 – 9181 (résidences principales en 1999) = 181 résidences principales nécessaires. 3) Résidences secondaires L’hypothèse d’un maintien du nombre des résidences secondaires peut être faite ici, soit 130, donc une évolution nulle des résidences secondaires 4) Logements vacants En 1999, le pourcentage de logements vacants est de 5,1%. Deux hypothèses peuvent alors être faites en fonction du taux de desserrement : a) avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,35 : 9181 (résidences principales en 1999) + 157 (renouvellement) + 380 (desserrement) + 130 (résidences secondaires) = 9848 (parc total sans logement vacant en 2020) 9848 / 0.95 = 10366 (parc total avec les logements vacants en 2020) 10366 X 0.05 = 518 logements vacants en 2020 518- 533 = - 15 b) avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,40 : 9181 (résidences principales en 1999) + 157 (renouvellement) + 181 (desserrement) + 130 (résidences secondaires) = 9649 (parc total sans logement vacant en 2020) 9649 / 0.95 = 9649 (parc total avec les logements vacants en 2020) 9649 X 0.05 = 508 logements vacants en 2020 508 – 533 = - 25 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 69 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Récapitulatif Hypothèse 1 Hypothèse 2 Renouvellement Desserrement égal à 2,38 Logements vacants Résidences secondaires 157 380 -15 0 Renouvellement Desserrement égal à 2,41 Logements vacants Résidences secondaires 157 181 -25 0 TOTAL 522 TOTAL 313 Ainsi, d’après ces premières hypothèses, sur la période 1999 - 2020, 522 à 313 logements doivent être créés pour permettre le maintien du niveau de la population de 1999, soit entre 44 et 26 logements par an. 621 logements ont déjà été construits depuis 2000 (217 entre 2000 et 2005 et 404 entre 2006 et 2009). C’est 621 logements permettent donc d’assurer déjà une croissance de la population. A cela, il faut néanmoins prendre en compte les éventuels départs de la population. Par ailleurs, environ 1677 logements sont prévus (en cours ou programmés)*. Le rythme de construction permet d’augmenter la population. * Projets de constructions : Projet de restructuration secteur des Frères : environ 427 logements dont 100 en Lumière accession et 210 en locatif ZAC Charcot-Zola : 154 logements en accession et locatif sociale Nouveaux logements rue M. Ténine : 50 logements en accession Logements pour fonctionnaire dans le : 137 logements (social) périmètre de la prison Projet « Casino » : 60 logements (locatifs) sociaux projet de construction dans la Vallée au : 41 logements (locatifs libres) Renard Projet ZAC Cerisaie : 750 logements (45% sociaux et 55% accessions) Projet ancien CMS 58 logements locatifs Total : 1677 logements en cours ou programmés So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 70 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 5- ORGANISATION ET PERCEPTION DU TERRITOIRE COMMUNAL UN TERRITOIRE PRESENTANT DES IDENTITES FORTES (HISTORIQUE) Fondations historiques : Les textes anciens affirment que la première mention de Fresnes date de 1152 mais des découvertes prouvent qu’une civilisation existait avant cette date. Fresnes bénéficie d’une situation géographique stratégique, elle est située dans la vallée de la Bièvre, sur un site élevé, près des sources d’eau de Rungis et de la Bièvre. e Le nom de Fresnes faisant référence à l’arbre est attribué à la ville au VIII siècle. Naissance d’un village (XIIe-XVIIIe siècle): e e Durant le XII et XIV siècle, Fresnes est un village regroupé autour de l’église St Eloi. L’espace est occupé par des terres agricoles avec des maisons seigneuriales (domaine de Cottinville) et des habitations plus modestes. e Durant le XV siècle, la population de Fresnes diminue considérablement face aux nombreuses famines qui sévissent dans la région. En 1468, la cité compte 70 habitants. e Le XVI siècle est le moment le plus fastueux de l’histoire locale, les châteaux de Tourvoie et de Berny sont construits. e Au début du XVIII siècle, Fresnes compte près de 300 habitants, qui occupent des maisons regroupées le long de l’actuelle rue Maurice Ténine (appelée auparavant la Grande rue). Le reste du territoire comprend des cultures ou des vignes. En 1790, Fresnes est rattachée au département de Paris (Département de la Seine à partir de 1795) , au district de Bourg-la-Reine, canton de Choisy-le-Roi. Industrialisation de la ville (XIXe siècle): e Le XIX siècle est marqué par l’industrialisation de la ville. Une tuilerie est située à l’emplacement actuel du Monoprix, employant 40 ouvriers. Une fabrique de colle puis de ciment est installée au château de Tourvoie et deux glacières sont établies sur le territoire. En 1875, le centre pénitencier est construit sur un terrain agricole de 19 hectares au Nord-Est de la ville. Construction de lotissements (1920-1950) : Après la guerre 14-18, la structure villageoise de Fresnes se modifie. Des lotissements (la Madeleine, Berny Cottage, Paris Berny…) se construisent là où une opportunité foncière se présente. Ces lotissements urbanisent les grands terrains libres ou se superposent au parcellaire agricole existant. Pendant les années 20, les lotissements pavillonnaires se multiplient, le village rural se transforme, les commerces se développent, les activités agricoles, artisanales, industrielles déclinent. En 1927, la fabrique de Tourvoie ferme. L’urbanisation de cette époque se caractérise par : - l’extension de la ville vers l’ouest et la partie nord de la route nationale - une trame viaire régulière - des parcelles plus ou moins identiques, de tailles petites et moyennes, perpendiculaires à la voie. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 71 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les nouvelles constructions engendrent une organisation spatiale éclatée en zones pavillonnaires implantées de façon dispersée en bordure de la route ou au milieu des champs. Du village à la ville (1950-1980) : En 1950 Fresnes, perd son image de bourg pour devenir une commune de la banlieue parisienne. Entre 1954 et 1969 c’est l’époque de l’urbanisation la plus intense de la ville. De nombreux immeubles collectifs (Air et Soleil, les Près, la Résidence des Fresnes, Le Clos la Garenne, La Peupleraie…) et des pavillons groupés (La Croix de Berny, Emile Zola, Castors de la Butte Fleurie, La Résidence du Clos de Tourvoie…) sont construits sur les terrains disponibles. La population augmente (de 6 044 habitants en 1954 à 26 538 en 1975). Entre 1954 et 1982, le parc de logements est multiplié par cinq. L’urbanisation de cette époque se caractérise par : l’abandon du système parcellaire ancien en lui substituant des parcelles d’îlots typiques des grands ensembles - la construction d’immeubles hauts (tour et barres allant jusqu’à R+12) - la construction de maisons individuelles en bandes (la Peupleraie, le Clos la Garenne) - les voiries nouvelles sont des voies de desserte, privées à chaque grand ensemble, qui finissent en cul-de-sac - l’autoroute A6 sépare et isole une partie du territoire de la ville située à l’est - les terrains situés entre la route de Rungis et l’autoroute gardent leur type d’occupation d’origine (ZAC de la Cerisaie) et s’aménagent de façon semblable aux grands ensembles (voirie de desserte, occupation par îlot) er Au 1 janvier 1968, Fresnes est intégrée dans le Val-de-Marne A la fin des années 1970, la construction des logements collectifs densifie le tissu urbain d’habitat. La croissance de Fresnes est quasiment achevée, certains secteurs sont à la limite de la saturation. Des équipements scolaires, sportifs et les services à la population continuent à être renforcés. - A l’est, l’activité industrielle se développe par la création de la zone d’activités de la Cerisaie, implantée entre l’autoroute A6 et le tissu urbain résidentiel. En moins de 15 ans (entre 1949 et 1967), l’espace bâti de Fresnes a doublé. Reconstruction du centre-ville (1980) Dans le cadre de la ZAC Sablonnière, la partie nord du centre ancien est restructurée. Les anciennes maisons rurales sont détruites et remplacées par des immeubles collectifs. La configuration urbaine est respectée par l’alignement sur voie des immeubles mais le patrimoine bâti n’est pas conservé et les styles architecturaux des ensembles ne s’intègrent pas au reste du bâti. En dehors des terrains de la pépinière de la ville de Paris et de quelques friches, le territoire communal est désormais totalement urbanisé. Fresnes était autrefois un village rural regroupé autour de l’actuelle rue Maurice Ténine. Au XIXe siècle, la cité s’industrialise et à partir de 1920 les premiers lotissements apparaissent. Entre 1950 et 1980, Fresnes devient une ville appartenant à la banlieue parisienne. Elle connaît une croissance urbaine importante par la construction de grands ensembles et de zones pavillonnaires. L’évolution urbaine de Fresnes a abouti à un espace urbain morcelé où s’éparpillent les différents types d’occupation du sol, reflets de l’histoire urbaine de la commune. -Reste du village de Fresnes, de petites maisons ouvrières et des maisons bourgeoises autour de la rue Maurice Ténine. -Anciens ou nouveaux pavillons et villas construites sur des petites parcelles issues des découpages de lotissements. -Les résidences et des immeubles collectifs de grande taille. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 72 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 73 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 74 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation l’occupation du sol Sources : Diagnostic paysage de Fresnes, CAUE 94, 1997 - Etude préalable à l’élaboration d’un Contrat régional, Phase Diagnostic, Espace Ville, Octobre 2004 - Dossier de création de la ZAC Charcot Zola. Fresnes est une ville à dominante résidentielle. On peut distinguer 7 quartiers (cf carte des quartiers) qui correspondent à des unités de vie de proximité et qui s’articulent autour des pôles d’animation (commerces, services, équipements) : - « Les Prés » - « Charcot-Zola et Vallée aux Renards » - « Quartier nationale sud » - « Centre-ville » - «Quartier Anémones-Tuileries » - « la Peupleraie » - « le Parc des Sports » S’y ajoutent : . les zones d’activités à l’est de la ville : la Cerisaie Nord, la Cerisaie Sud, le Parc Médicis. . le centre pénitentiaire qui constitue un ensemble vivant sur lui-même ayant peu de lien avec le reste de la ville. . les 26 hectares des pépinières de la ville de Paris, à l’extrême sud-est du territoire, isolés par l’A6. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 75 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Occupation du sol 8% habitat individuel 20% habitat continu bas habitat collectif discontinu 14% habitat autre 3% grande surface commerciale activités équipements 12% transports parcs, jardins, sport vacant 19% 4% espace rural 1% 7% 12% Source : IAURIF – mode d’occupation des sols - 1999 Historiquement le centre urbain de Fresnes s’est développé dans la partie sud de la commune, autour de ce qui était encore à la fin du XIXème siècle un bourg à dominante rurale groupé autour de son église et de sa mairie. La partie nord de la commune n’a jamais eu de centre urbain. En revanche de nombreux équipements y ont été implantés mais sans notion d’urbanisme d’ensemble. Le développement dans le cadre de la ZAC Charcot-Zola va venir modifier ce secteur et apporter un nouveau dynamisme. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 76 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation PARTIE NORD DE LA COMMUNE DE FRESNES ► Le quartier des Prés Situation et limites de quartier Il s’agit d’un quartier en périphérie nord-ouest de la commune, isolé du centre-ville de Fresnes et dont on peut supposer qu’il vit en partie sur les communes d’Antony et de l’Häy-les-Roses. Le quartier des Près est encadré : au nord par la limite communale avec l’Häy-les-Roses, au sud par la RN 186, à l’ouest par la commune d’Antony, à l’est par le centre pénitentiaire. Trame viaire La principale voie de transit du quartier est l’Avenue de la Liberté – RD 126. Cet axe nord-sud permet de rejoindre le carrefour de la Déportation sur la RN 186. Cette départementale constitue un axe primaire (RD 126). La voirie et le traitement paysager de l’axe sont de bonne qualité avec un alignement d’arbres de haute tige, doublé d’une clôture et d’une haie vive faisant tampon, avec le centre pénitentiaire à l’est. La prison n’est pas visible depuis cet axe, car elle est masquée par le traitement paysager de la voirie et les bâtiments de fonction, qui ceinturent la maison d’arrêt. Le stationnement est assez organisé : il se fait soit à cheval sur le trottoir, soit entre les arbres d’alignement. Malgré son emprise importante, l’avenue de la Liberté n’est pas un axe structurant. En effet, il apparaît plus comme un axe de transit assurant la liaison avec la partie sud de la commune. Les autres voies sont des rues de desserte intra-quartiers. Morphologie urbaine On peut distinguer à l’intérieur de ce quartier hétérogène, trois entités : - un espace vert (Terrain des Près au nord) - un secteur d’habitat pavillonnaire adossé à la RN 186 - une zone d’activités au centre (Zone d’Activités des Près) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 77 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le long de l’Avenue de la Liberté La diversité de l’occupation du sol sur cet axe ne permet pas de conférer une vocation à cette partie de la ville et rend compte du fait qu’il s’agit d’une zone périphérique. On trouve au sud de la rue une station de prélèvement, puis des maisons individuelles jusqu’à l’intersection entre la rue L. Lépine et l’Av. de la Liberté. A partir de la rue L. Lépine se succèdent : un collectif de 3 étages, une activité puis une alternance de petits collectifs, de maisons individuelles et de commerces en direction de l’Häy-les-Roses. Au nord de l’Avenue de la Liberté, la limite communale est marquée par le changement de paysage urbain avec le passage d’une zone mixte de faible hauteur à une zone de hauts collectifs sur l’Häyles-Roses. Le terrain des Près s’inscrit dans la coulée verte de la Bièvre, entre l’avenue de la Liberté et l’Avenue St Exupéry. Il s’agit d’anciennes terres agricoles d’une superficie de 1,3 hectares, situées au NordOuest de la commune. Inexploitées depuis de nombreuses années, ces terres ont retrouvé un aspect « naturel ». Acquis par la ville en 1999, le terrain des Près est inscrit comme terrain classé et la Bièvre a été réouverte en 2003 sur environ 200 m. L’organisation du parc et des cheminements engendre un maximum de milieux terrestres et aquatiques, favorables à la biodiversité ainsi qu’à l’auto épuration de la Bièvre. Au sein du secteur d’habitat pavillonnaire, on peut distinguer trois types de zones résidentielles : - Un premier secteur donnant sur l’Avenue de la Liberté avec des maisons individuelles au bâti assez homogène (R+1), construites en retrait de la voie. - Un second secteur d’habitat individuel organisé en quatre lanières perpendiculaires à la RN 186, desservies par la rue de la cité Jeanne d’Arc à sens unique et la rue du Pr. Bergonié en impasse. La rue de la Cité Jeanne d’Arc est accessible depuis la nationale. Les clôtures y sont basses, le stationnement s’organise sur le trottoir et la voirie y est bien entretenue. L’architecture des maisons est hétéroclite (R ou R+1), cependant un alignement d’arbres de part et d’autre de la voie assure la mise en valeur et la cohérence de la zone. On peut noter la présence d’une friche (maison laissée à l’abandon). - Un troisième secteur se différencie avec des petites maisons uniformes et mitoyennes (R/R+1) de type lotissement, avec toits-terrasses. Ce lotissement est de facture simple (crépi). L’accès au lotissement se fait depuis la commune d’Antony, l’accès par la RN 186 étant fermé. Hormis les maisons donnant sur l’Avenue de la Liberté, la zone pavillonnaire est peu accessible. Ce manque d’accessibilité confère un caractère paisible et confidentiel à cette zone. Si la RN 186 représente une réelle coupure urbaine qui isole le quartier des Près du reste de la ville, la présence de la passerelle piétonne, qui enjambe la RN 186, assure un lien direct entre la zone pavillonnaire et la partie sud de la commune. Cette passerelle permet notamment un accès aisé au pôle commercial en bordure de la nationale et au quartier de la Résidence de la Peupleraie. Cet accès est d’autant plus important qu’il n’existe pas de pôle commercial dans cette partie nordouest de la ville. ► Le Secteur Charcot-Zola et Vallée aux Renards Situation et limites de quartier So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 78 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Ce quartier est délimité : - au nord par la commune de l’Häy-les-Roses, - à l’est par la Zone d’Activités « La Cerisaie », - au sud par la RN 186, - et à l’ouest par le centre pénitentiaire. Ces limites de quartier représentent des coupures urbaines étanches, qui font de ce secteur un espace plus ou moins fermé par rapport au reste de la commune. Ce quartier s’articule autour de l’axe principale : la rue Emile Zola. Structure viaire Quatre axes nord-sud structurent le quartier : -la rue Jean Moulin/Frères Lumière : voie secondaire jouxtant le centre pénitentiaire -la rue Emile Zola, qui mène de l’Häy-les-Roses au nord jusqu’au centre ville au sud, offre une échappée visuelle sur le coteau. Cette rue, tracée à flanc de coteau, constitue un belvédère sur la vallée, qui n’est pas toujours exploité. -l’avenue de la Paix relie l’Häy-les-Roses au nord et le Rond-Point Roosevelt au sud -l’avenue de Stalingrad (RD 126 b) : axe primaire qui permet de rejoindre la Porte d’Italie au nord et le Rond-Point Roosevelt au sud. L’avenue de Stalingrad marque également une limite avec les zones d’activités à l’est du quartier Charcot-Zola. L’orientation nord-sud de ces axes épouse celle de la vallée de la Bièvre. Ces axes permettent le transit et la desserte du secteur, toutefois ils ne conditionnent pas pour autant la morphologie urbaine du secteur. En effet, l’hétérogénéité de l’habitat, la présence de nombreuses résidences implantées de manière discontinue et la présence de voies de desserte sinueuses en cœur de résidences n’ont pas permis d’établir une trame d’axes perpendiculaires à ces voies. Les voies tertiaires Hormis la rue du Docteur Charcot - qui borde l’îlot regroupant les équipements et forme une fourche avec la rue Emile Zola en direction du centre ville - les voies tertiaires sont pour la plupart des voies privées de desserte des résidences. Elles se terminent souvent en impasse. Certaines épousent le relief de la vallée et offrent d’intéressants points de vue : - Echappée visuelle sur le coteau opposé de la Bièvre, depuis la rue du Pr. Einstein, - Rue du G. Louis Warabiot, en dénivelé, offre également des points de vue sur la vallée. Morphologie urbaine On y distingue quatre ensembles : - Collectifs de la vague d’urbanisation entre 1954 et 1969 Le trait principal est la présence de moyens ou de grands collectifs implantés sur le versant, allant de la Bièvre au plateau. Dans l’ensemble, les immeubles sont soit des copropriétés, soit des HLM. L’organisation urbaine et la trame viaire n’y sont pas toujours très lisibles en raison de l’hétérogénéité des styles architecturaux, de la diversité d’implantation des résidences (en cœur d’îlots ou à l’alignement) et des voies de desserte sinueuses, qui épousent le relief, à l’intérieur des résidences. Ces collectifs ne présentent pas une identité urbaine forte bien qu’ils aient été construits à la même période : peu d’homogénéité de la composition urbaine et du cadre architectural. Ensemble de collectifs hauts et bas caractérisés par un urbanisme de tours et de plots, de facture simple, implantés de manière discontinue : soit en cœur d’îlots, soit à l’alignement sur voie, soit en biais par rapport à la voie. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 79 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Ces résidences ont néanmoins une caractéristique commune : celle d’être organisées autour d’espaces collectifs. Datant des années 60, la plupart de ces espaces collectifs sont faiblement hiérarchisés sans progression entre les espaces publics et les espaces privatifs de type résidentiels. Néanmoins, certains espaces bénéficient d’un traitement paysager de qualité avec pour certains des aménagements de type terrain de sport ou aires de jeux pour enfants. Parmi toutes ces résidences, la résidence Jean Moulin se distingue de par son emprise importante et son cadre qualitatif. La résidence présente un style caractéristique qui en fait un élément de repère dans un paysage à faible lisibilité. Située en position de belvédère, la résidence a une identité forte, bien qu’elle soit enclavée. En outre, ces espaces verts sont accueillants, soignés et ouverts aux cheminements piétonniers. Des plots carrés de trois niveaux sur rez-de-chaussée sont posés sur le tapis engazonné qui constituent la trame de fond de la résidence. Les lignes sinueuses des allées et les mouvements de terre invitent le regard à découvrir le fond de la vallée. Le stationnement se fait en périphérie de la résidence, ce qui libère les espaces centraux pour les espaces verts et renforcent la qualité paysagère du site. La Vallée aux Renards Situé à cheval sur le territoire de L’Häy-les-Roses et Fresnes, le quartier de la Vallée aux Renards est composé de logements d’habitat social dont les deux tiers sont implantés sur le territoire de L’Häy-lesRoses. Enclavé de par sa situation géographique et en limite de territoire de part et d’autre des deux communes, ce quartier constitue en fait un espace intercommunal de par son histoire et ses flux de circulation interne ; le suivi social et urbain de cet ensemble est l’objet d’inter relations constantes entre L’Häy-les-Roses et Fresnes, ainsi que les services sociaux du Département. L’ensemble est caractérisé par des logements parfois sous occupés, en raison de la décohabitation ; ainsi que par des situations de ruptures inter générationnelles très fortes. - Un pôle d’équipements. Ce pôle est important : groupe scolaire, crèche, équipements sportifs… . Sa centralité est renforcée par son implantation sur un îlot orthogonal au centre géographique du quartier. La plupart de ces équipements réalisés dans les années 60 et 70 présentent aujourd’hui des signes de vieillissement et des dysfonctionnements. L’îlot Charcot-Zola fait l’objet d’une restructuration d’ensemble afin de donner à ce quartier une véritable centralité. Ces aménagements s’inscrivent dans le cadre d’une Zone d’Aménagement Concerté. La ZAC porte sur un programme de logements, la reconstruction des commerces et des équipements afin d’améliorer le niveau de services aux habitants. En complément, est programmée la réalisation de deux opérations qui s’inscriraient dans une stratégie globale à l’échelle de la ville, visant le rééquilibrage au pôle nord par rapport au centre ville. La ZAC Charcot-Zola La commune de Fresnes est coupée en deux parties en raison des infrastructures de la RN 186/A 86. Le centre ville s’est développé dans la partie sud de la commune autour de l’ancien bourg rural tandis qu’au nord aucun centre ne s’est jamais développé. Le quartier nord de Fresnes représente environ 1/3 de la population et il a été jugé souhaitable, par la création de la ZAC Charcot-Zola de restructurer cet espace autour d’un centre de quartier apte à répondre aux besoins des habitants du secteur. Une étude paysagère, établie par le CAUE conclut que l’îlot constitué par la ZAC est le lieu charnière urbanistique et géographique du quartier nord, mais son état actuel (clôtures de mauvaise qualité, absence de perspectives et de cheminements piétons, vétusté des bâtiments en préfabriqué) est négatif dans la perception visuelle du secteur. Le 15 avril 1999, le Conseil Municipal de la ville de Fresnes approuvait le dossier de création de la ZAC Charcot-Zola. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 80 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le site choisi est actuellement occupé par des équipements communaux d’une qualité architecturale, pour certains médiocres avec une partie de bâtiments provisoires dont la reconstruction est nécessaire. Le projet de ZAC en fournit l’occasion et permet une programmation plus adaptée au besoins. Il existe également un centre commercial vétuste et non orienté vers la future place Charcot-Zola. Dans le périmètre prévu, se trouve également un marché en plein air qui a besoin pour survivre d’être revitalisé. Il a donc été souhaité de le remplacer par un marché aérien et de le déplacer sur la future place afin qu’il jouxte le futur centre commercial réorganisé autour de la place centrale. La création d’un centre commercial attractif devrait attirer les populations du quartier nord de Fresnes et les populations du sud communes limitrophes de l’Häy-les-Roses et de Chevilly-Larue, les centres de ces communes étant trop éloignés. Cette tendance existe d’ailleurs déjà du fait de la fréquentation des établissements scolaires du second degré et des stades existants. Le parti d’urbanisme retenu : - création d’une place publique entourée de bâtiments d’habitations possédant des commerces et des équipements en rez-de-chaussée - création de traversées piétonnes à partir de cette place qui permettent une liaison entre l’est et l’ouest, inexistantes à ce jour - réalisation d’un espace vert en cœur d’îlot - aménagement des rues Emile Zola et du Docteur Charcot autour de cette place avec un nouvel arrêt de bus - nécessité de reprofiler les rues existantes en particulier du fait de la création des pistes cyclables et de l’aménagement d’une aire de retournement de bus - intégration dans le périmètre des parcelles occupées à ce jour par les commerces et le marché de façon à les réintégrer dans le projet global - prise en compte de la démolition des bâtiments vétustes et des reconstructions nécessaires - reconstruction et création d’équipements qui accueilleront les fonctions diverses liées à la vie urbaine (scolaire et périscolaire, PMI, Maison de quartier, crèche Départementale et crèche Municipale…) - limitation de la volumétrie des bâtiments à une hauteur moyenne de R+3, R+4 avec au maximum de R+5 de façon à ne pas dépasser les hauteurs constatées dans les immeubles environnants - création d’un parking public en souterrain permettant d’enterrer les véhicules en libérant un espace au sol pour l’implantation d’un espace vert et de circulations uniquement piétonnes facilitant ainsi l’accès aux commerces et au marché - Des secteurs réservés au pavillonnaire modeste se mêlent aux zones d’habitat collectif. Une première zone pavillonnaire est implantée au nord, rue Brulard et rue H. Boucher : On trouve deux lanières au nord du secteur, qui présente un parcellaire régulier, de type lotissement. On retrouve cette géométrie régulière qui s’alignent perpendiculairement le long des voies de desserte. Les maisons de type R, R+1, R+1+C ont une architecture hétéroclite : elles sont parfois jointives et en retrait par rapport à l’alignement. Ces deux lanières sont desservies par des voies dont l’accès n’est possible que par la commune de l’Haÿ-les-Roses au nord. Elles sont par conséquent enclavées dans ce secteur de collectifs. Cet habitat pavillonnaire provient de l’extension de l’Haÿ-les-Roses vers le sud. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 81 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Une seconde zone d’habitat pavillonnaire se trouve au sud du secteur : Il s’agit d’un ensemble pavillonnaire hétérogène (R+1, R+2) construit sur les terrains du Petit Fresnes, de part et d’autre des voies serpentées. Ces voies encadrent un square enclavé dont l’utilisation du cœur d’îlot en jardin public (square Clair Vallon) permet d’aérer le tissu et constitue une prolongation des jardins privés. La pente du terrain, le tracé des voiries, l’orientation des bâtiments (en biais par rapport à la voie) produisent des perspectives intéressantes. Le square a un aspect plaisant grâce à sa forme irrégulière ainsi qu’à son caractère confidentiel en raison du front bâti qui l’encadre et de sa faible accessibilité. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 82 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - Le centre pénitentiaire Cet îlot hermétique représente une superficie de près de 20 hectares. L’aménagement des abords de la prison le long de l’avenue de la Liberté tend à atténuer son image imposante et à atténuer sa présence. Equipements publics et activités commerciales Les équipements publics sont réunis au centre du quartier. Ce pôle regroupe : -le groupe scolaire Jean Monnet-les Marguerites -une crèche départementale avec une PMI -une crèche communale -le lycée Frédéric Mistral Ce pôle est complété à l’est par des équipements sportifs : ensemble sportif de la Paix (stade et gymnase) ainsi que le collège et gymnase Charcot. Le quartier accueille également des équipements plus disséminés comme le groupe scolaire Frères Lumière-Tulipes roses et blanches, une annexe postale et l’AVARA (Association Vallée aux Renards Animation). L’Eglise Saint-Paul se trouve également dans ce périmètre d’équipements. Au sud du secteur, se trouve un pôle commercial à l’angle des rues E. Zola et de la rue du Dr. Charcot. Au l’ouest de l’Avenue de la Paix est également implanté quelques commerces dont une locomotive alimentaire. Ce secteur est donc caractérisé par un paysage hétérogène ouvert sur la vallée. La force de ce paysage réside dans une perception constante du relief, malgré cette urbanisation qui en a perturbé la lecture. En effet, le peu de lisibilité de l’organisation urbaine provient d’une urbanisation moderne, libérée de toutes contraintes parcellaires. Pour épouser le relief, la voirie se fait moins rectiligne et plus complexe en retrait avec le reste de la commune Ce secteur représente une unité par son enclavement plus que par son fonctionnement. En effet, actuellement, aucune centralité ne peut y être réellement identifiée en raison des caractéristiques de sa morphologie urbaine. Support des premières opérations de lotissement dans la première vague d’urbanisation de Fresnes à partir des années 30, le paysage du coteau de Bièvre offre de grands contrastes d’architecture : l’imbrication d’habitat pavillonnaire, avec des rues aérées ponctuées par des jardins privatifs, et d’habitat collectif. Les traces de l’habitat rural dans le centre qui contrastent avec les opérations récentes ont fabriqué un tissu urbain très hétérogène. Ce secteur est un des quartiers les plus pourvus en équipements publics bien qu’il n’est pas une fonction de centre-ville, il occupe une position fonctionnelle centrale par rapport à l’ensemble du quartier. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 83 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation PARTIE SUD DE LA COMMUNE ► Le quartier nationale sud Situation et limites de quartier Ce quartier est limité au nord par l'emprise de la RN 186, à l'Ouest par l'avenue de la République, à l'Est par la zone d'activités et au sud par le centre ville. Si les limites nord et est représentent des réelles ruptures, en revanche les limites ouest et sud sont plus poreuses avec le quartier Anémones-Tuileries et le centre ville. Structure viaire La RN186 En bordure des voies de la RN186, doublées en souterrain par l’A86, le quartier d’habitat présente un aspect peu qualitatif car vue de l’arrière avec des zones de délaissés au niveau de la voirie publique. Ces espaces peu organisés, en frange du quartier, devrait être remis en valeur avec le TVM. Les traversées se font principalement au niveau des deux carrefours de la Déportation et entre les rues Barbusse et Zola, ou encore, pour les piétons, au niveau de l’esplanade face au centre commercial Casino. L’Avenue de la République Cet axe délimite le quartier Anémones-Tuileries du quartier nationale sud. Il s’agit surtout d’un axe de desserte du quartier Anémones-Tuileries et au centre-ville dans la mesure où il ne permet pas l’accès aux collectifs du quartier nationale Sud, hormis la Résidence du Val de Bièvre au sud de l’A86. L’avenue de la République est bordée par de l’habitat individuel en retrait sur son côté est. La rue Henri Barbusse L’axe H. Barbusse constitue une voie de transit importante, permettant un accès direct au centre ville depuis la partie nord de la commune. Par ailleurs, il s’agit de l’axe d’irrigation central de ce quartier, permettant l’accès aux impasses desservant les résidences, toutefois les liaisons entre cet axe et les voies privées ne sont pas nombreuses. La rue Henri Barbusse, sur sa partie nord, est aménagée d’un mail central affecté au stationnement. L’Avenue Edouard Herriot Cette avenue constitue la limite est du quartier. Cet axe dans le prolongement du rond-point Roosevelt constitue une voie de transit est-ouest au flux important, permettant de relier les deux parties de la commune et menant vers Paris, au nord. Enfin, cet axe permet de matérialiser la séparation entre la zone d’activités et le quartier. Morphologie urbaine Le quartier est composé de deux îlots : So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 84 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - - un premier îlot de forme triangulaire structuré par l’avenue de la République et la rue Henri Barbusse. Ces voies partent depuis le centre-ville de façon radiale et forment un triangle, qui se ferme avec l’axe de la nationale au nord. un deuxième îlot carré délimité par la RN 186, la rue H.Barbusse, la zone d’activités et le centre ville. Ce secteur correspond en majeur partie à l’habitat collectif du Clos la Garenne. Le tissu urbain est caractérisé par des collectifs de grande hauteur, toutefois l’ensemble du quartier présente une certaine hétérogénéité. Au sud de la RN 186, le quartier se caractérise par une dominante de collectifs de grande hauteur pouvant atteindre une hauteur de R+12, qui constituent un front bâti le long de la nationale entre le carrefour de la Déportation et le Rond-Point Roosevelt. Ce front bâti est d’autant plus visible qu’il marque les entrées de villes est et ouest au niveau du carrefour de la Déportation et du Rond-Point Roosevelt. Les collectifs hauts sont notamment présents le long de la RN 186 mais aussi en cœur d’îlot, où l’on retrouve des résidences sous forme de barres avec notamment la résidence du Clos la Garenne et la Résidence du Val de Bièvre. On y trouve aussi des collectifs bas. La Résidence du Clos La Garenne Cette résidence est située à l’entrée de ville dans Fresnes depuis le Rond-Point Roosevelt. L’accès à la résidence se fait à l’est par l’Avenue Edouard Herriot. La Résidence du Clos la Garenne et la résidence Toit et Joie réalisées à la fin des années 50 sont essentiellement des barres qui peuvent atteindre 12 étages pour les plus hautes. La résidence du Clos La Garenne est enclavée avec un maillage de voies de desserte internes peu accessibles depuis la voirie primaire et secondaire. En cœur d’îlot, encadré par les collectifs hauts, se trouve un petit lotissement d’habitations individuelles serrées séparées par des haies vives (avenue de la Garennière et allée du Grand Saule). On note aussi la présence de la Ferme de Cottinville qui accueille un écomusée, l’Ecole Nationale de Musique et la salle de la Grange Dîmière. Cette structure se situe à la limite du quartier Nationale Sud et du centre ville. Bien qu’il s’agisse d’un équipement central, elle appartient, de par son implantation géographique, au quartier nationale sud car elle est enclavée dans le tissu de collectifs du Clos La Garenne. La ferme de Cottainville témoigne du passé agricole de Fresnes. Résidence de la Tuilerie On y relève la présence d’un petit pôle commercial, attaché à un collectif en retrait. L’urbanisme y est sur dalle avec de nombreux petits commerces : pizzeria, fleuriste, institut de beauté, coiffeur, restauration rapide, laverie, pharmacie…. A proximité se trouve une friche sur laquelle est prévue la réalisation de travaux pour la construction de logements étudiants ainsi qu’une extension du centre commercial. Au sud de la rue Barbusse, à proximité du centre-ville, sont implantées des maisons de ville caractérisées par un alignement sur rue. Le long de la rue H. Barbusse un nouvel ensemble collectif, qui abritera le nouveau Centre Municipal de Santé est en construction. En descendant la rue H. Barbusse en direction du centre ville, on trouve également une zone d’habitat pavillonnaire dans la continuité du centre ville. Cette zone est située entre les deux radiales que sont l’avenue de la République et la rue H. Barbusse. Il s’agit de maisons individuelles au bâti hétéroclite. A l’approche du centre-ville, ont été aménagés de nombreux passages piétons sécurisés, qui marquent l’entrée dans le centre ville. Équipements publics et activités commerciales - le centre commercial La Tuilerie : pôle de vie à l’échelle de la commune avec la présence de Casino So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 85 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - le centre commercial du Clos La Garenne le collège Saint-Exupéry Conservatoire d’Arts Plastiques ► Le centre-ville Situation et limites de quartier Le centre ville s’organise autour des rues Salengro, le sud de l’Avenue de la République, la rue Maurice Ténine et le nord de la rue A. Daix. Structure viaire L’axe structurant le centre ville est la rue Maurice Ténine. Il s’agit de l’axe historique de l’urbanisation de la ville. Cet axe est donc encore bordé par du bâti ancien. Dans les années 90, son élargissement dans sa partie centrale a permis d’ouvrir une belle perspective sur l’Eglise Saint-Eloi et d’aménager des commerces en rez-de-chaussée sous des arcades. Cette voie regroupe de nombreux équipements : le centre de santé, la mission locale et la salle Pujo, la bibliothèque. Certains bâtiments présentent des signes de vieillissement, aussi, la commune a acquis plusieurs bâtiments vétustes afin de les réhabiliter à moyen terme et de contribuer ainsi à la requalification de la voie. Morphologie urbaine Ce quartier s’organise autour de la Place de l’Eglise et de la Mairie. Il s’agit d’un centre ville particulièrement lisible de par sa morphologie urbaine de type bourg ainsi que par sa centralité fonctionnelle. En effet, ce ne sont pas les limites qui définissent le quartier mais la concentration de nombreux services et équipements caractéristiques des centres villes. Le centre ville regroupe le centre administratif, un certain nombre de commerces, la Mairie, l’Eglise, le Parc André Villette et la Bibliothèque. De l’ancien bourg de Fresnes, il ne reste que peu de choses : l’église, quelques fermes, des maisons bourgeoises et les constructions vers le Parc André Villette et la rue Maurice Ténine, artère la plus ancienne de la ville. Le centre ville se compose d’un bâti hétérogène avec à la fois du bâti ancien, du bâti rénové, du tissu pavillonnaire traditionnel et des collectifs bas. Ces derniers sont d’époques et de hauteurs différentes. Ainsi, à proximité de la mairie et de l’Eglise Saint-Eloi, les immeubles collectifs situés dans le prolongement du centre ancien datent des années 80, ils présentent des hauteurs modérées (R+4) et accueillent des commerces en rez-de-chaussée. La restructuration du centre ville a donné lieu à la création de deux ZAC dans les années 80, aujourd’hui terminées : la ZAC Saint-Eloi et la ZAC de la Sablonnière. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 86 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La bibliothèque municipale, équipement récent situé à proximité du parc André Villette présente un intérêt architectural particulier. Le centre ville se distingue enfin par la lisibilité et le nombre de ses espaces publics : - La place de l’Eglise Cette place se situe en face de l’Eglise Saint-Eloi, elle est surélevée par rapport à la voie et est accessible par des escaliers situés de part et d’autre d’une grande fontaine contemporaine. Elle est encadrée par des commerces. Cet espace public permet en outre de faire le lien entre la rue Maurice Ténine et la place Pierre et Marie Curie. La partie de la rue Maurice Ténine qui fait face à l’Eglise Saint-Eloi présente un alignement de maisons rurales, ouvrières et bourgeoises du XIXème siècle. - La place Pierre et Marie Curie Face à la mairie, cette place est actuellement occupée par un parking. Les commerces qui bordent la place sont occultés et difficilement accessibles depuis la mairie en raison des véhicules en stationnement. - Le square du 19 mars 1962 Ce square est encadré par l’avenue de la République, la rue Roger Salengro et la gare de bus du centre administratif. De forme triangulaire il est implanté en cœur d’îlot. - Le parc André Villette Ancien parc d’une institution religieuse, cet espace vert joue un rôle important dans le quartier parce qu’il permet d’aérer le tissu dense du centre ville. De plus, il offre un cadre verdoyant à la bibliothèque qui contribue à la mise en valeur de celle-ci. Le parc sert aussi d’élément de liaison entre le centre et le coteau du Ru de Rungis. Une promenade piétonne permet de relier l’Eglise Saint-Eloi au coteau du ru de Rungis. Le Parc André Villette offre des aménagements de qualité avec des cheminements piétonniers minéralisés. Il s’agit d’un espace boisé avec des arbres de haute tige et des candélabres au profil urbain. Équipements publics et activités commerciales On trouve en centre-ville une concentration importante d’équipements publics : - Poste - Bibliothèque - Mairie - Centre administratif - Mission locale - Salle Pujo - Ecole maternelle Les Capucines 1. Collège Pierre Curie - Gymnase Périquoi - Centre Municipal de Santé En terme d’activités commerciales, les principaux commerces sont regroupés le long de la rue Maurice Ténine ou au niveau de la place de l’Eglise. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 87 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation ► Quartier Anémones-Tuileries Situation et limites de quartier Adossé au centre-ville, le quartier Anémones-Tuileries forme un îlot triangulaire. Il est encadré par le Boulevard Pasteur à l’est, le Boulevard Jean Jaurès au sud, l’Avenue de la République et la rue R. Salengro, qui marque la limite avec le centre ville. Morphologie urbaine Le tissu pavillonnaire situé à l’ouest du centre ville s’est construit à partir de la fin des années 20. Il se caractérise par des parcelles, perpendiculaires aux voies secondaires et des constructions de taille moyenne. Il s’agit du secteur pavillonnaire le plus important de la commune avec néanmoins la présence de quelques collectifs autour de la rue de Verdun (Résidence le Prieuré, Résidence des Capucines, Résidences des Frênes). L’Avenue de la République qui le longe est marquée par un alignement de marronniers. Équipements publics et activités commerciales On n’y recense qu’un seul équipement, le foyer E. Roux. Ce quartier est situé à proximité de tous les équipements centraux du centre-ville : équipements administratifs majeurs, commerces, ou encore les pôles commerciaux à l’ouest, vers la Peupleraie. ► La Peupleraie So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 88 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Situation et limites de quartier Le quartier de la Peupleraie est délimité : - au nord par la RN 186, à l’ouest par le tissu pavillonnaire d’Antony, au sud par le Boulevard Jean Jaurès, à l’est par le Boulevard Pasteur. Structure viaire Les voies majeures sont les suivantes : -RN 186 -Boulevard Pasteur -Rue Emile Roux Les autres axes sont des voies de desserte interne au sein de la résidence accompagnées de cheminements piétons. Morphologie urbaine Ce quartier est occupé en grande partie par la Résidence de la Peupleraie et la Résidence des Castors, situées le long de la vallée de la Bièvre. Les résidences se composent : . d’immeubles collectifs de grande hauteur (R+10) sous forme de barres . de petites maisons en bande. Les nombreux espaces paysagers en pied d’immeuble et les jardins privés des maisons individuelles contribuent à l’image verte du quartier. D’autre part, les aménagements en cœur d’îlot offrent des espaces de jeux ou de repos. Le quartier de la Peupleraie est à vocation principale d’habitat et ne possède pas de lieu de centralité particulier. Les espaces collectifs sont complétés par le Parc du Moulin de Berny, espace vert public, adossé au centre commercial marché Sud. La résidence est reliée à la partie nord de la commune par une passerelle piétonne enjambant le RN 186. Le quartier regroupe également des pavillons traditionnels. On trouve un premier regroupement de petites maisons individuelles en limite sud qui s’inscrivent dans la continuité des secteurs pavillonnaires d’Antony. Ces maisons sont implantées sur deux lanières, qui contrastent avec l’urbanisme des années 60 du reste du quartier : grands îlots desservis par des voies en impasse et organisée autour d’espaces verts collectifs. On retrouve le même type d’habitat pavillonnaire traditionnel au nord en limite d’Antony, adossé à la RN 186. La rue du Docteur Emile Roux est la principale voie desserte de la résidence. Elle scinde celle-ci en une partie nord et une partie sud. Équipements publics et activités commerciales Ce quartier dispose de deux pôles commerciaux : - le centre commercial Marché sud le long de la RN 186 qui regroupe un marché couvert, un supermarché (Intermarché) et une galerie marchande, le centre commercial de la Peupleraie, situé le long du boulevard Pasteur et qui offre une diversité de commerces, en particulier dans le secteur alimentaire. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 89 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le quartier accueille le groupe scolaire des Blancs Bouleaux/Roux-Pasteur qui se situe au cœur de la résidence de la Peupleraie. Une grande partie du quartier est éloignée des services administratifs du centre-ville. ► Quartier du Parc des Sports Situation et limites de quartier Ce quartier est délimité au nord par le Boulevard Jean Jaurès, le secteur des équipements publics et le parc André Villette, à l’est et au sud par les limites communales avec Wissous et Antony. Structure viaire Avenue du Parc des Sports Cette voie suit un axe est-ouest. Le stationnement se fait de manière unilatérale. De l’autre côté de la voie, on note la présence d’un talus et d’une palissade en bois fortement détériorée. D’anciennes d’installation sportives sont aujourd’hui inutilisées et en friche. Rue Auguste Daix L’avenue dessert le centre ville au niveau de la Poste et descend en direction de l’avenue des Sports. Deux voies en impasse débouchent sur cette voie : Allée Philippe de Connaye et Allé du Clos de Tourvoie. Boulevard Jean Jaurès Cette rue relie le centre ville à Antony. Elle est plantée d’arbres de part et d’autre de la voirie. Le stationnement y est bilatéral avec des espaces aménagés pour les piétons. Les candélabres sont de profil routier. Le boulevard Jean Jaurès et l’Avenue du 8 mai 1945 sont des axes de liaison forts menant aux stations de RER C et B sur le territoire d’Antony. Morphologie urbaine Sur le coteau du Ru de Rungis, le quartier accueille plusieurs résidences : - la résidence de Tourvoie la résidence des Gémeaux la résidence des Thibaudes la résidence du Clos de Tourvoie la résidence de la Butte Fleurie La résidence Toit et Joie La SCI Jean Jaurès So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 90 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La Résidences des Thibaudes La Résidence des Thibaudes est un espace de collectifs hauts et bas (R+4 à R+8), caractéristique des années 60, qui s’organise autour d’espaces verts collectifs et de voies de dessertes piétonnes. Le stationnement y est particulièrement bien organisé avec des parcs de stationnement en pied d’immeuble et la présence de bornes sur avenue du Parc des Sports pour empêcher le stationnement sauvage. Les espaces verts sont bien entretenus et hiérarchisés avec une résidentialisation des pieds d’immeubles. L’Avenue du Parc des Sports est la voie de traverse principale de la Résidence. S’ajoutent à cette voie, des voies de desserte secondaires en coude. Les nombreuses impasses confèrent un caractère isolé, replié à la résidence. Le sentier des Glaises permet de rejoindre à pied le Parc de la Villette et le secteur des équipements publics adossé au centre ville. Allée du Puits Cette allée qui surplombe la résidence des Thibaudes est marginale par rapport à l’ensemble de la zone avec ses quelques pavillons très récents. Elle permet néanmoins de desservir l’école Robert Doisneau et le terrain de la Roulée. Résidences des Saules A l’arrière de la Résidence des Thibaudes, se trouve la Résidence des Saules. Le Rû de Rungis établit une séparation entre ces deux résidences, accentuée par la présence d’un espace vert aménagé avec des jeux pour enfants au pied de la Résidence des Saules. Y est implanté un collectif bas (R+3), d’une architecture caractéristique des années 60 aux façades colorées. Derrière la résidence, au sud de la limite communale passe la ligne du RER C à Antony. A l’est de ce quartier, la limite communale est marquée par la différenciation du bâti : d’un quartier de collectifs à Fresnes, on passe à un secteur pavillonnaire sur Wissous. Cette zone est enclavée et non reliée au centre-ville. Il n’existe aucun accès direct au nord, hormis la sente piétonne qui assure une jonction. L’isolement de ces deux résidences est notamment lié au relief de la zone, marqué par un fort dénivelé. Résidence de la Butte Fleurie et résidence des Gémeaux Lotissement implanté sur un demi cercle desservi par une allée, qui confère un caractère d’intimité à la résidence, accentué par la faible largeur de la voie. Il s’agit de maisons individuelles de type R+1 en duplex avec toits terrasses, serrées par groupes de quatre et séparées par des clôtures basses, souvent constituées de simples haies. La faible largeur de la voie ainsi que le stationnement à cheval sur le trottoir rendent la circulation difficile. Il s’agit d’un micro-quartier, en impasse. Son isolement est dû à cette implantation en demi-cercle et à l’allée de desserte circulaire. Au nord de la résidence, la vue sur les collectifs hauts de la Résidence des Gémeaux contraste avec le caractère résidentiel et intimiste du quartier. Les collectifs implantés en L encadrent la résidence des Gémeaux. Le CEMAGREF constitue une zone totalement indépendante par rapport au quartier. Résidence de Tourvoie La résidence de Tourvoie se caractérise par des formes bâties mixtes, des petits immeubles collectifs (R+3) de faible hauteur, des petites maisons individuelles en bandes (R ou R+1), mitoyennes, avec toits terrasses. Les espaces collectifs sont arborés et de bonne qualité et présentent une hiérarchisation avec des espaces engazonnés en prolongement des jardins privatifs, qui sont limités par des haies et forment des jardins semi-privatifs. On trouve quelques collectifs bas au nord de la résidence avec des allées So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 91 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation de desserte piétonne. Une seule voie de véhicule dessert l’ensemble, la plupart des logements étant desservis par de allées piétonnes. L’accès à la résidence se fait par l’Avenue du Parc des Sports et par le boulevard Jean Jaurès. Le long du boulevard Jean Jaurès, l’occupation du sol est hétérogène : On trouve de habitat individuel implanté en retrait et en diagonale par rapport à l’alignement de la voie. En direction du centre, la densité est marquée par la présence de collectifs bas. La rue dessert également des voies privées en impasse (Sentier de la Bonde et Allée des Cépages) qui mènent vers lotissements modernes homogènes ou encore le collectif Jean Jaurès (R+4) en fond de parcelle (allée des Rosiers). A proximité du centre ville, le boulevard Jean Jaurès donne sur l’Avenue Jean-Pierre. Dans cette rue, à forte pente, on trouve de l’habitat individuel, la Crèche de la Peupleraie et l’ Eglise Evangélique. L’Avenue débouche sur le nord de l’Avenue Daix à son point le plus haut, avec une vue dégagée sur Antony. La rue Auguste Daix se caractérise par la mixité de son tissu avec de l’habitat individuel, du collectif haut, des équipements sportifs et le centre d’animation H. Thellier et une résidence (Toit et Joie). On y remarque un alignement d’arbres de part et d’autre de la voie. Le Chemin de la Tour aux Chartiers est une seule voie d’accès aux équipements sportifs et publics (Ecole maternelle Les Capucines, Collège Pierre Curie, Gymnase Périquoi) et mène aussi au Parc André Villette (en impasse). A l’est du Parc André Villette, se trouve une zone d’habitat individuel, qui se prolonge au-delà de la limite communale à Wissous. Au sud-ouest du quartier, bordé par l’Avenue du 8 mai 1945, se trouve un secteur pavillonnaire de qualité en retrait par rapport à l’alignement avec de grandes maisons. La limite communale et départementale entre Fresnes et Antony est peu visible dans ce secteur de part une continuité des quartiers d’habitat pavillonnaire. Équipements publics et activités commerciales Le quartier possède de nombreux commerces, et notamment : - le pôle commercial de la résidence des Thibaudes - le pôle commercial Les Fleurs : à l’angle du Boulevard Jean Jaurès et de l’Avenue du 8 mai 1945, avec une locomotive alimentaire Casino et des commerces en rez-de-chaussée. On y trouve en outre une école élémentaire et de nombreux équipements sportifs tels que le Parc des Sports, le stade Gaston Roussel, la piscine et la MJC. L’équipement principal du quartier est le Parc des Sports implanté à l’extrême sud de la commune. Les emprises de l’ancien château de Tourvoie regroupent la piscine, la MJC, deux terrains de football, des terrains de tennis ainsi qu’un espace vert public. De plus, la pièce d’eau de Tourvoie a fait l’objet d’un réaménagement à vocation d’espace naturel. D’autre part, le quartier accueille également une école, la MJC et le centre d’animation Henri Tellier, ainsi que les terrains de tennis le long du chemin de la Tour aux Chartiers. La partie sud de la commune est marquée comme la partie nord par une hétérogénéité des quartiers, des formes de bâti et des paysages. On trouve à côté du centre ville, un quartier exclusivement pavillonnaire, des résidences de moyens et hauts collectifs dans le quartier du Clos la Garenne, un grand ensemble avec la Résidence de la Peupleraie… Cette partie sud offre à la fois des espaces denses mais aussi des respirations notamment le long du ru Rungis ou au sein de la Résidence de la Peupleraie. Bien que le centre ville se trouve au cœur de la partie sud de la ville, ce dernier ne bénéficie pas d’une fonction de centralité sur l’ensemble des quartiers et son rayonnement n’apparaît pas très étendu. En effet les différents quartiers se juxtaposent et semblent vivre plus ou moins de façon autonome, notamment grâce à la présence de différents pôles de commerces. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 92 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Eléments de synthèse Le développement dès le XIXème siècle du réseau ferré constitué par la ligne de Chemin de fer de Paris à Saint Rémy les Chevreuses suivant approximativement l’axe de la vallée de la Bièvre a été à l’origine de l’urbanisation de cette vallée qui s’est donc développée dans un premier temps autour des vieux bourgs urbains et des gares, ce qui correspond à la partie sud-ouest et notamment l’ensemble de la zone pavillonnaire qui caractérise Fresnes. La partie nord a été coupée de l’environnement urbain immédiat tout d’abord à l’Ouest par la construction de la prison de Fresnes puis par la création de l’A6 à l’est et au centre avec l’élargissement de la RN 186-A 86. L’aménagement des ronds-points sur la RN 186- A6 et le Trans-Val-de-Marne contribuent à atténuer cette coupure. La commune de Fresnes bénéficie de nombreux atouts en terme d’accès et desserte : proximité de la capitale, de l’aéroport d’Orly, du pôle de Rungis et de nombreuses dessertes avec l’A6, l’A86, le RER B et C à proximité sur la commune d’Antony et le Trans Val-de-Marne. Le passage des infrastructures routières importantes que sont l’A86, l’A6 ainsi que la RN186 constituent des coupures urbaines et engendrent des nuisances (pollution, bruit). Ces infrastructures représentent en revanche un atout pour la ville en termes d’accessibilité et de desserte puisqu’elles font de Fresnes un nœud de communication. Le domaine pénitentiaire occupant une superficie de 20 hectares est également un élément de rupture urbaine, qui isole une partie nord-ouest de la commune. Les caractéristiques des modes d’occupation des sols : - le territoire communal est presque entièrement urbanisé (surface urbanisée : 78% / surface non urbanisée : 22%) la fonction habitat se trouve principalement à l’ouest alors que les activités sont essentiellement regroupées à l’est les emprises de la maison d’arrêt sont importantes et constituent un élément de coupure entre le secteur nord-ouest et le reste de la commune une mixité urbaine plus grande au sud qu’au nord de la commune un secteur nord un peu isolé par rapport au centre-ville So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 93 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE PATRIMOINE ARCHITECTURAL ET URBAIN REMARQUABLE Le patrimoine architectural classé En ce qui concerne le patrimoine bâti, la ville de Fresnes possède des édifice protégés au titre des « Monuments Historiques » (loi du 31 décembre 1913). -Château de Berny, pavillon XVIIe siècle, incorporé dans l’immeuble 30 rue Jules Guesde (Inv MH avril 1929). -Aqueduc des eaux de Rungis, déjà protégé au titre des MH, regards n°3,4,5 (Inv MH 10 février 1988) - La Croix de Pierre classée à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 06 juin 1933. Château de Berny , 6 promenade du barrage Regard dit Regard Numéro IV, rue du Regard Regard numéro III ou regard de la Loge, rue des Otages sis sur la commune de Rungis -Aqueduc des eaux de Rungis, regard N°2 (Inv.MH :10 février 1988) sis sur la commune de l’Hay les Roses -Aqueduc des eaux de Rungis, regard N°6 (Inv.MH : 1 0 février 1988) Cette protection n’est pas représentative de l’ensemble du patrimoine de la commune (mairie, ferme de Cottinville, dispensaire de 1930…). Les secteurs protégés, en outre, ne sont pas toujours en relation avec les monuments qui les induisent. Selon l’article 40 de la loi SRU, l’architecte des Bâtiments de France propose une modification des périmètres de protection de façon à intégrer des éléments plus significatifs, susceptibles de contribuer à l’identité de la commune. Le patrimoine architectural non classé Certains bâtiments non classés sur le territoire de Fresnes présentent un intérêt architectural dont certains mériteraient une inscription au titre de l’article L123.1 alinéa 7 du code de l’urbanisme. Dans le cadre du diagnostic PLU, un inventaire architectural sur le secteur du centre-ville a été élaboré. Il s’agit d’une liste non exhaustive du patrimoine architectural remarquable repéré sur le secteur du centre-ville de Fresnes. Ainsi édifices et demeures ont fait l’objet d’un descriptive détaillé comprenant : une identification, une description, l’implantation du bâtiment, les caractéristiques techniques, le contexte historique ( si ces éléments ont pu nous être porté à connaissance) et le choix de la sélection. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 94 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Cet inventaire architectural concerne 6 bâtiments situés dans le centre ancien de la commune qui sont les suivants : 1) 2) 3) 4) 5) 6) L’église Saint-Eloi La mairie/école/poste Maison de ville : N° 20 rue du Docteur Maurice T énine Maison de ville : N° 22 rue du Docteur Maurice T énine Maison de ville : N° 30 rue du Docteur Maurice T énine La ferme de Cottinville 1) L’église Saint-Eloi L’église Saint- Eloi est située à l’intersection entre de la place Pierre et Marie Curie et de la rue du Docteur Maurice Ténine. Vue de l’église Saint-Eloi de la rue du docteur Maurice Ténine De style roman, l’église a été construite au XIIe siècle et elle a été restaurée au XIXe siècle. L’édifice est de plan carré, en croix latine, comprenant une nef et un transept. Ce dernier forme une croix avec le corps longitudinal (la nef). Vue du transept et de la nef de l’église Saint-Eloi Le portail d’entrée est composé d’une porte rectangulaire, d’un oculus et d’une plaque en arc-plein cintre. Il est adossé à une tour carrée de trois niveaux. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 95 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Vue du portail de l’église Saint-Eloi Les murs sont recouverts de pierre de meulière qui est le matériau de construction de la région. Ils sont soutenus par de larges contreforts en pierre et sont percés par des baies en arcs plein-cintre de forme simple, jumelées ou triplées. Un sculpteur contemporain a décoré l’ensemble en installant des sculptures aux motifs floraux sur les percées et en inscrivant une scène de la bible sur une plaque. Le couvrement de l’église est en ardoise et de deux pentes pour la nef et le transept. Le toit de la tour carrée est quant à lui de quatre versants. 2) La Mairie/école/poste Située à proximité de l’église Saint-Eloi ce bâtiment est une ancienne école qui abrite aujourd’hui la mairie. L’édifice constitue une forme de «T » à l’envers, soit de deux corps de bâtiments rectangulaires. Le premier est parallèle à la place de l’Eglise et le deuxième est accolé derrière, perpendiculairement. Le bâtiment est imposant, réparti sur trois niveaux d’élévation et divisé en trois travées avec une avancée centrale où se situe l’entrée. La façade principale est recouverte en pierre de meulière et le toit à la Mansarde est en tuile. Le décor architectural est élaboré avec des linteaux de brique au-dessus des baies et des chaînages d’angles aux extrémités des murs du bâtiment central. L’ensemble est surplombé par une horloge. Vue de la mairie de la place de l’église So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 96 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Détail de l’horloge de la mairie Détails de la façade principale de la mairie 3) Les maisons de ville Maison de ville au N° 20 rue du Docteur Maurice Tén ine Grande maison bourgeoise située en retrait de la voie et clôturée par un grand mur de pierre. Le bâtiment est très imposant, composé d’un corps rectangulaire de trois niveaux d’élévation avec un attique et réparti sur six travées. La façade est élégante, recouverte d’un enduit de teinte claire et les fenêtres rectangulaires possédent des volets battants de couleur beige et celles des étages des garde-corps en fer forgé. L’entrée de la maison est marquée par la présence d’un auvent en fer forgé au-dessus de la porte principale. Le toit est en ardoise. Façade principale de la maison bourgeoise Détails de la porte d’entrée et du auvent de la maison Détails de l’entrée de la maison So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 97 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Maison de ville : N°22 rue du Docteur Maurice Ténin e : Maison située à l’alignement de la rue du Docteur Maurice Ténine et mitoyenne. Elle est composée de trois corps de bâtiments avec un corps central moins large et plus haut que les deux autres. Le bâtiment est réparti sur deux niveaux d’élévation, le rez-de-chaussée des deux corps de bâtiments a été transformé en garage et en commerce. L’enseigne de la boutique ne s’intègre pas avec la façade qui a été enduite de peinture de couleur ocre et blanche. Le toit est à deux versants en tuile. Façade principale de la maison Détails de l’étage et des toits en tuile de la maison Maison de ville : N°30 rue du Docteur Maurice Ténin e : Maison bourgeoise située dans la partie centrale de la rue du Docteur Maurice Ténine Elle est implantée en retrait de la voie, on y accède par un portail d’entrée qui donne sur une petite cour intérieure en avant du bâtiment. La clôture en pierre constitue un alignement sur voie. La construction est composée de deux corps de bâtiments. Le principal corps est situé au fond de la cour et le deuxième est latéral avec façade sur rue. Les façades sont enduites de peinture de couleur claire avec fenêtres rectangulaires et volets blancs. Les toits sont en ardoise, à deux versants. Façade principale de la maison bourgeoise So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 98 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Détails de l’étage et du toit en ardoise de la maison Détails du portail d’entrée de la maison 4) La Ferme de Cottinville La ferme de Cottinville est située rue du Docteur Maurice Ténine et a été construite au XVIIIe siècle. Le bâtiment a été radicalement encastré par la construction d’immeuble tout autour et accueille aujourd’hui une école nationale de musique et un écomusée. La ferme est composée de trois corps de bâtiments organisés autour d’une cour carrée non fermée. La volumétrie des constructions est variable, d’un à deux niveaux d’élévation avec combles aménagés. Elle correspond aux différentes fonctions de la ferme : espace habitable, grange, écurie. La façade donnant sur la rue du Docteur Maurice Ténine est dégradée mais les bâtiments à l’intérieur sont en bon état. Les murs des façades sont en pierre. Ils sont percés par des fenêtres rectangulaires, comprenant pour certaines d’entrées-elles des volets battants de couleur marron et des garde-corps en fer forgé. Les toits sont à deux versants en tuile et on note la présence de lucarnes engagées à fronton. Façade principale de la ferme de Cottinville So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris Cour intérieure de la ferme de Cottinville 99 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Cet inventaire est complété par celui dit « Mérimée » réalisé par le ministère de la culture à l’échelle de la ville. Dans ce cadre, 7 édifices ont été repérés : L’Aqueduc des Eaux de Rungis (également sur communes de Rungis, L' Häy-les-Roses, Cachan, Arcueil, Gentilly et Paris 14) 17e s. La Grotte de Jardin 18e s, située avenue du Parc des Sports. En 1897 était encore visible la date de 1752. La grotte ornait le parc du Domaine de Tourvoie et en constitue aujourd’hui le canal ; l’unique vestige étant le bassin et la rocaille qu’elle surmontait autrefois. Maison 19e s, localisée au 22 rue Maurice Ténine Maison revêtue d’un enduit de couleur rouge avec bandes lisses et blanches encadrant la porte piétonne, les fenêtres et le corps de bâtiment situé au-dessus du passage cocher Toits en tuile plate mécanique, à deux pans Maison 20e s située au 85 boulevard Jean Jaurès Cette construction a été réalisée par et pour Mr Gomez, ébéniste et sculpteur, sur des plans qu’il avait tracé en 1937. Les poteaux de la clôture ont été moulés dès 1836 mais la seconde guerre mondiale repoussa les travaux jusqu’en 1947. Les matériaux utilisés sont la pierre de meulière, le moellon sans chaîne en pierre de taille et l’enduit partiel. Le toit est en terrasse. Le décor allie la sculpture, la menuiserie et la fonderie (balustres,…) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 100 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Maison 20e s située au 6 avenue Jean Pierre Maison portant la signature partiellement illisible de C et M REM, architectes à Romainville Seine La construction est constituée de moellons de calcaire en soubassement, d’un toits à 2 pans en tuiles plates mécaniques avec pignon découvert, élévation à travées Maison de Maître dite Sanatorium Sainte-Marguerite 19e s localisée au 20 bis rue Ténine Maison de maître probablement construite au cours de la première moitié du 19e siècle. Au début du 20e siècle, en mémoire de sa mère, Hugues-Auguste Renaudin acquit la propriété, alors en ruine, pour la transformer avec l' aide d' une fille de saint Vincent de Paul en sanatorium pour les jeunes ouvrières pré-tuberculeuses de la région parisienne. L' établissement fut inauguré en 1910 et confié aux soeurs de saint Vincent de Paul. La maison de gardien fut transformée en parloir, salle des fêtes et pavillon d' isolement. Le parc comprenait pièce d' eau, potager, verger, jardin anglais et kiosque. Il appartient aujourd' hui à la municipalité qui l' a ouvert au public La maison de maître s' élève sur un étage de soubassement, un étage carré et un étage d' attique. La couverture est en ardoise ; zinc et est composée d’un toit à deux pans ; croupe. Le décor allie sculpture et fonderie. Dans l’édifice, présence d’un escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; suspendu La Prison, Hôpital dite Centre Pénitentiaire ou Maison d' Arrêt, dit Etablissement d'Hospitalisation Public National de Fresnes 19e s située 1 allée des Thuyas. Composition d’ensemble : murs de clôture et bâtiments en meulière du pays, tuiles et briques provenant de la briqueterie de Fresnes et fours à chaux situés dans le voisinage ; dimensions des cellules exigées par le règlement du 27 juillet 1877 : 400 l, 250 la, cube d' air 30m, fenêtre de 120 x 155 ; à l' origine, une sorte de caniveau arrondi en grès émaille faisait le tour de chaque cellule afin de recevoir les liquides antiseptiques ayant servi au lavage des murs ; les cloisons de la chapelle école destinées à séparer les détenus ont été abattues. toit à longs pans ; croupe ; toit à deux pans ; croupe polygonale ; toit en pavillon Détail des bâtiments : escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours sans jour. Bâtiments comportant sous-sol ; 4 étages carrés. Plan rectangulaire régulier Matériaux utilisés : meulière ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; brique. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 101 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 6- LES EQUIPEMENTS D’INFRASTRUCTURE 7 La Communauté d'Agglomération du Val de Bièvre , créée en décembre 1999, est l’établissement de coopération intercommunale, compétent en matière de déplacements et transports sur son territoire. La politique de déplacements et de transports est donc mise en œuvre dans un souci de mise en cohérence des réseaux entre les sept communes de la Communauté d’Agglomération. L’intérêt communautaire en matière de transports et déplacements s’appuie sur le plan local de déplacements (PLD) approuvé en avril 2006. LA DESSERTE ROUTIERE La commune de Fresnes est traversée par un axe routier majeur qui coupe le territoire selon un axe est-ouest : la RN 186, rocade reliant Versailles à Choisy-le-Roi. La RN 186 est traversée par les départementales RD 126 et RD 126b (axes nord-sud). La RD126 relie Fresnes à l’Haÿ-les-Roses et Cachan au nord et la RD 126b mène à la Porte d’Italie. A l’est de la commune, la RD 126b croise la RN186 et l’A 86 au rond-point Roosevelt, où se fait également la jonction avec l’A6. A l’ouest, la RD 126 coupe la RN 186, ainsi que l’A 86, au niveau du carrefour de la Déportation. LES VOIES DE DESSERTE ROUTIERE PRINCIPALES SONT: - A6 (Paris/Lyon) : passage nord-sud à l’est de la commune - RN 186, doublée par l’A86 qui permet de rejoindre la RN20 et Versailles à l’Ouest de Fresnes et Créteil à l’est. Elle traverse le territoire communal d’est en ouest. La RN 186 et l’A86 coupent la commune en une partie nord et une partie sud. Deuxième rocade d’Ile de France, l’A86 est souvent surchargée puisqu’elle allége à la fois la circulation sur les voiries locales et le boulevard périphérique, tout en favorisant les échanges entre banlieues. - RD 126 : axe nord-sud reliant Fresnes à l’Haÿ-les-Roses et Cachan au nord et au centre administratif de la commune au sud. - RD 126b : axe nord-sud à l’est de la commune. Cet axe conduit à Paris au nord et rejoint la RD 67 au sud. - RD 67 : axe est-ouest. Cet axe permet de rejoindre la gare d’Antony du RER B à l’est et Rungis à l’ouest. - RD 67a : axe nord-sud allant du carrefour de la Déportation au nord vers la zone industrielle d’Antony au sud et la station du RER C Chemin d’Antony. 7 La communauté d’Agglomération du Val de Bièvre regroupe les sept communes à l'ouest du Val de Marne : Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, L'Haÿ-Les-Roses, le Kremlin-Bicêtre et Villejuif. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 102 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 103 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES AXES DE CIRCULATION PEUVENT SE DISTINGUER ENTRE : . axes primaires Ce sont les axes principaux de desserte du territoire : autoroutes, nationales. D’emprises importantes elles drainent des flux importants et marquent le territoire. A Fresnes, les axes principaux structurants sont la RN 186 doublée de l’A86 marquant une coupure franche de la commune entre une partie nord et une partie sud. Lorsque l’on traverse Fresnes par la nationale ou l’autoroute, on ne ressent pas la ville. On trouve de nombreux délaissés de la DIRIF le long de la RN186 nord ainsi que des franges dégradants le paysage (nombreuses palissades de chantier, plantations inorganisées…). Aux abords du Trans Val de Marne, des aménagements paysagers ont été mis en place afin d’améliorer la situation. Plusieurs points de passage permettent d’assurer des liaisons entre la partie nord et la partie sud de la ville : . la passerelle piétonne . le carrefour de la Déportation . l’esplanade de Gaulle (face au centre commercial Casino) . le carrefour Zola/Barbusse (lien entre la mairie et la ZAC Nord) . le carrefour Roosevelt (avec le TVM) L’A6 axe nord-sud, à l’est du territoire constitue également un axe primaire de par son emprise et l’importance des flux. Toutefois, cet axe n’est pas structurant pour la commune puisqu’il se situe en bordure est. . axes secondaires Ces voies assurent un trafic local. Il s’agit du réseau routier de transit intercommunal mais également inter-quartiers. A Fresnes, ces voies sont principalement des axes nord-sud, qui permettent de relier la partie nord et la partie sud de la commune. Il s’agit de la RD 126 (Avenue de la Liberté et Avenue de la République), de la RD 126b (Avenue de Stalingrad et Avenue Edouard Herriot)) et de la RD 67a (Boulevard Pasteur). Enfin, la RD 67 est le seul axe secondaire traversant la commune d’est en ouest (Boulevard Jean Jaurès et Avenue de la Cerisaie) dans la partie sud de la commune. . axes tertiaires Ce sont toutes les autres voies qui sont des voies de dessertes inter-quartiers moins importantes. Il existe en outre de nombreuses impasses, qui empêchent parfois une circulation aisée au sein des différents quartiers de Fresnes mais sont des garants de la tranquillité des riverains. Ces impasses sont : - soit situées en cœur d’îlots : notamment au sein des résidences. soit sont des voies privées fermées So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 104 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 105 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES NUISANCES SONORES La commune de Fresnes comporte un habitat assez dense est soumise, comme de nombreuses villes de la région parisienne, à des sources sonores d’origines diverses, notamment liées au trafic routier (A86, RN186, A6…) et aux diverses activités urbaines. Un diagnostic acoustique semi-quantitatif de l’environnement sonore de la commune de Fresnes a été réalisé fin 2004. Suite à ce diagnostic un plan d’actions va être proposé. Un recensement des principales infrastructures de transports pouvant générer des nuisances sonores sur la commune de Fresnes a donc été réalisé dans ce cadre. Sur la commune, la population est soumise à des niveaux sonores assez élevés dans certains quartiers, surtout en période diurne (supérieurs à 65 dB(A) ). On ne relève cependant pas de « point noir » de bruit, mais le bruit de fond d’origine routière reste très présent sur le territoire communal. La nuit, le bruit de trafic routier (ou autoroutier) est encore nettement perceptible (supérieur à 50 dB(A)) sur une grande partie de la commune. L’écart moyen entre les niveaux diurne et nocturne est de l’ordre de 7dB(A), valeur relativement faible pour un milieu urbain. En revanche, les bruits d’origine ferroviaire ou aéroportuaire, sans être complément absents, ne constituent pas aujourd’hui des nuisances préoccupantes sur Fresnes. De même, en dehors du centre pénitentiaire qui occasionne des nuisances sonores spécifiques, peu de problème récurrents liés à des sources localisées sont à signaler. - - - - - - L’A6a et l’A6b, autoroute qui relie Paris à Bordeaux, Nantes, Lyon… et qui supporte des trafics très importants sur deux fois cinq voies. L’A6 est bordée d’écrans anti-bruit, sauf sur la partie sud-ouest du tronçon où la géographie « en cuvette » induit une gêne pour les habitants du quartier des Thibaudes. L’A86 est la voie routière en deux fois deux voies la plus importante, traversant de part et d’autre la commune. Elle est bordée d’écrans acoustiques au niveau de certains quartiers habités. Cette voirie est couverte sur la moitié du linéaire traversant Fresnes. Elle rejoint la RN186 à l’Ouest de la commune. La vitesse est limitée à 50km/h mais l’A86 est souvent encombrée en heure de pointe… La RN186 est située de part et d’autre de l’A86. Elle ne comporte pas de protection particulière. Les autres voies classées au sens de l’arrêté du 30 mai 1996 relatif au classement sonore des infrastructures de transport sont : la RN20, à l’ouest de la commune, les voies de transit comme le boulevard Jean Jaurès, le boulevard Pasteur, l’avenue Stalingrad. L’avenue de la République et la rue de la Tuilerie, qui comme l’avenue de la Liberté, constituent une voie de délestage lorsque l’A86 est encombrée, aussi bien pour les véhicules particuliers que pour les poids lourds. La circulation importante sur ces voiries est d’autant plus gênante que ces rues sont en pente et génèrent donc des phases d’accélération/décélération fortes. L’avenue de Stalingrad, située au nord-est de la commune fait l’objet de problème de circulation liée à la zone industrielle. Les nuisances sonores sont surtout ressenties la nuit, lors des livraisons de poids lourds. Les autres rues notables sont celles empruntées pas les bus et menant au centre-ville. Plus précisément, les problèmes recensés sont, par type de problématiques : . les nuisances générées par l’A6, l’A86 et les voies routières : Quartier des Thibaudes : l’A6, située en contrebas, est très perceptible des résidences, le niveau sonore descend rarement sous les 50 dB(A). les niveaux sonores en façade des habitations les plus exposées sont toutefois en deçà des seuils de « points noirs » de bruit. Quartier pavillonnaire des rues Jeanne d’Arc et Bergonié, où les nuisances sont dues notamment à la présence d’un écran entre l’A86 et la RN186, et l’absence de protections le long de la RN186. Les mesures réalisées en 2000 par la DDE montraient des niveaux sonores élevés. Habitations situées le long de l’avenue de la République et de la rue des Tuileries, très empruntées aux heures de pointe (lorsque l’A86 est encombrée), notamment par des poids lourds. Une association de riverains a fait signer une pétition contre les nuisances sonores occasionnées Avenue de la République et rue des Tuileries, voiries en pentes de plus en plus empruntées. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 106 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation . les autres nuisances sonores à caractère récurrent : Les avertisseurs sonores des véhicules de police, liés à l’activité pénitentiaire, peuvent être gênants lorsqu’ils sont utilisés la nuit, sur des durées prolongées. Les quartiers concernés sont situés le long de l’avenue de la liberté, de la RN186 et de l’A86, ainsi qu’au carrefour de la Déportation et au rond-point Roosevelt. Le quartier qui entoure le centre pénitentiaire peut en outre être gêné, surtout l’été, par l’instauration de « parloirs sauvages » entre les détenus et l’extérieur, notamment le long de la rue des Frères Lumières. Rues Rue Charles Lindberg Bd Jean Jaurès Rue Maurice Ténine Av. du 8 mai 1945 et Bd Pasteur Av. de la Cerisaie Av. de la Liberté et de la République Av. de la République Av. Edouard Herriot/Av. de Stalingrad TVM ouest Type de voie Caté gorie Limites Largeur des secteurs affectés par le bruit 100m RD 65 3 Tronçon sur la commune de Rungis RD 67 4 RD 67 3 Carrefour avec la rue du Capricorne ⇒Carrefour avec la rue Salengro Carrefour avec la rue Salengro⇒Carrefour avec l’avenue E. Herriot 100m RD 67a 4 En totalité 30m RD 67e 4 En totalité 30m RD 126 4 Limite de commune de l’Hay les Roses/Fresnes⇒Carrefour avec la rue des Glacières 30m RD 126 5 Carrefour avec la rue des Glacières⇒Carrefour avec la rue Ténine 10m RD 126b 4 En totalité 30m A106 RN 186 A6a-A6b A6a-A6b Bretelle d’accès A6 Brettelle de sortie A6 A86 (hors tunnel) Bretelle de sortie A86 Bretelle d’accès A86 (près de l’av. Médicis) Bretelle d’accès A86 Bretelle de sortie A86 1 3 1 1 5 Tronçon sur la commune de Rungis Limite de département 92⇒Carrefour avec l’avenue Stalingrad Tronçon sur la commune de Chevilly-Larue En totalité RN 186⇒A6b 300m 100m 300m 300m 10m 4 A6b⇒RN 186 30m 1 En totalité 300m 4 A86⇒A6b 30m 3 A6b⇒A86 100m 4 A6b⇒A86 30m 3 A86⇒A6b 100m 5 En totalité 10m 30m Source : arrêté préfectoral du 30 mai 1996 relatif au classement sonore des infrastructures de transport So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 107 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 108 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE TRAFIC ET LA SECURITE Les questions de sécurité, surtout pour les piétons, sont une préoccupation forte de la population, y compris sur les voies secondaires à plus faible trafic. Les aménagements sur la commune de Fresnes sont nombreux, que ce soit en centre-ville ou en quartiers périphériques. La sécurité piétonne apparaît comme une priorité de la commune : chicanes, ralentisseurs, vitesse limitée à 30km/h sur certains axes, passages piétons sécurisés et matérialisés par un revêtement particulier (type pierre ou coloré…) avec des panneaux de signalisation au niveau des axes forts de circulation. Certains carrefours sur des voies à plus fort trafic connaissent des taux d’accidents élevés et sont répertoriés comme « zones d’accumulation d’accidents » : c’est le cas de la RN 186 à Fresnes. Etude d’accidentologie pour la période 1999 à 2003 : Années Nombre d’accidents Nombre d’accidents mortels Nombre Tués d’accidents avec au moins un mort ou un BG 1999 24 0 2 0 2000 29 0 2 0 2001 17 1 1 1 2002 27 1 3 1 2003 24 0 0 0 Ensemble 121 2 8 2 Nombre total Nombre total Nombre total Total des tués d’accidents d’accidents d’accidents mortels graves Source : DDE, Cellule Départementale d’Exploitation et de Sécurité BG 2 2 0 2 0 6 Total des BG BL 26 29 17 27 32 131 Total des BL Le nombre d’accidents est fluctuant d’une année sur l’autre. Le nombre total d’accidents en 2003 est identique à celui de 1999. Aucun accident mortel n’a été recensé en 2003, en revanche le nombre de blessés légers est en augmentation. En ce qui concerne les accidents piétons, les données sont les suivantes : Années Nombre d’accidents Nombre d’accidents mortels Nombre Tués d’accidents avec au moins un mort ou un BG 1999 5 0 1 0 2000 10 0 1 0 2001 7 0 0 0 2002 4 0 0 0 2003 7 0 0 0 Ensemble 33 0 1 0 Nombre Nombre Nombre Total des total total total tués d’accidents d’accidents d’accidents mortels graves Source : DDE, Cellule Départementale d’Exploitation et de Sécurité So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris BG BL Indice gravité urbain de 0 1 0 0 0 1 Total des BG 5 0 9 10 7 0 4 0 8 0 33 3,03 Total des BL Total IGU 109 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le nombre d’accidents de chaque commune est à rapprocher de la population, de la superficie, du réseau et du trafic routier. Fresnes se trouve au croisement de grands axes de circulation avec notamment l’A86, la RN 186 et l’A6. Les autoroutes, avec un trafic de niveau inter-régional et national, drainent un flux qui s’élève à plus de 100 000 véhicules par jour. Ces axes de transit, au profil totalement routier, ne font pas partie intégrante de la commune, et viennent marquer le territoire. Les routes départementales supportent aussi un flux accru de déplacement. Le tableau suivant récapitule les données relative aux voies routières classées, dont le trafic est supérieur à 5000 véhicules par jour. Type de voie Voies concernées A6a – A6b A86 RN186 Bretelles d’accès A86/A6 RD67 : Bd Jean Jaurès RD67 : rue Maurice Ténine RD67a : av. 8 mai 1945 et Bd Pasteur Réseau RD67e : av. de la Cerisaie départemental classé RD126 : av. liberté RD126 : av. de la République RD126b : av. Edouard Herriot – av. Stalingrad Réseau national et autoroutier classé TMJA* Données 2002 140 000 100 000 30 000 à 60 000 10 000 à 20 000 25 000 15 000 à 20 000 25 000 24 000 20 000 24 000 *TMJA : trafic moyen journalier annuel (véhicules/jour) La réduction des nuisances sonores émises peut être prise en charge par la ville de Fresnes au moyen des actions suivantes : . limitation de vitesses : par dispositifs usuels d’obstacles, chicanes, ralentisseurs, panneaux de signalisation, zone 30, feux clignotant… . gestion des flux : par optimisation du plan de circulation, restriction éventuelle des circulation PL, coordination des feux tricolores ou remplacement de carrefours à feux par des giratoires capables de donner plus de fluidité lorsque l’emprise le permet. . réfection des chaussées : rénovation des revêtements bruyants, voire mise en place de revêtements bitumeux « acoustiques » sur les voies à circulation fluide. Les points de blocage, en termes de fluidité du trafic, sont principalement situés : - le secteur du centre-ville, et notamment les rue Salengro, rue M. Ténine, rue J. Jaurès… - les voies de délestage de l’A86 telle la RN186 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 110 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - l’avenue Pasteur et l’avenue Liberté (le matin) le Bd Herriot, du fait de la zone d’activités (le week-end) le rond-point Roosevelt l’arrivée sur Stalingrad par le nord LES AMENAGEMENTS DE VOIRIE Récemment, le carrefour Ténine/Chailloux a été réaménagé. L’avenue de la mairie est en cours d’aménagement, avec notamment la réalisation de passage piétons surélevés. La DIRIF projette des travaux de requalification de la rue Jean Jaurès. Il est prévu des traitements axés sur la sécurité (notamment avec la réalisation de chicanes), la réalisation d’un enrobé acoustique, le maintien du double alignement de plantations, et la création éventuelle d’une bande cyclable (inscrite au SDIC). Il est, en outre, projeté un accès direct à la zone SILIC au nord de la zone d’activités, au niveau de l’avenue Roosevelt. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 111 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 112 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 113 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le réseau routier Les autoroutes A6 et A86 sont considérées avant tout comme des sources de nuisances, d’autant que l’intérêt de leur desserte est peu mis en avant, excepté pour les zones d’activités de Fresnes. Le réseau de voirie structurant le secteur est essentiellement constitué de voies départementales orientées nord-sud. Sur le plateau, le long de l’A6, l’axe de la RD 126b supporte un trafic élevé (24 000 véhicules/ jour). En effet, cette départementale joue un rôle de délestage de l’A6, et constitue un accès à Rungis pour les poids lourds. La RD 126 le long de la vallée de la Bièvre supporte un trafic également important. Les axes est-ouest sont moins nombreux et moins directs. Outre l’axe RN 186 / A 86, Fresnes compte un seul axe est-ouest au sud de territoire : la RD 67. Il ne semble pas y avoir de réel problème d’écoulement du trafic sur ce réseau. Ce réseau supporte toutefois un trafic important de liaisons intercommunales. Par ailleurs, ces voies sont aussi pour la plupart les rues principales du centre-ville et à cet égard le support d’une multitude d’activités : commerces, services et équipements, accès riverains, déplacements piétons. Il en résulte parfois des conflits d’usage et une difficulté à trouver des aménagements de voirie optimum par rapport à la multifonctionnalité. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 114 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES TRANSPORTS EN COMMUN LE RESEAU FERRE On ne trouve aucune gare sur la commune de Fresnes, cependant, la ville se trouve à proximité de deux lignes de RER. ligne B du RER A Antony, commune limitrophe de Fresnes, se trouvent deux stations de RER B à environ 700m de la limite ouest la commune:« Croix de Berny » et « Antony ». Une liaison de bus assure l’interconnexion entre ces gares et le centre ville de Fresnes (bus 379 ou 396) ainsi que le TVM. Cette ligne de RER- Roissy-Charles-de-Gaulle / Saint-Rémy-les-Chevreuse - passe à l’Ouest de la RN 20 et permet de rejoindre en quelques minutes la gare TGV de Massy-Palaiseau, gare d’interconnexion entre le TGV Atlantique et le TGV sud-est. ligne C du RER Une station de RER C, « Chemin d’Antony », est également accessible au sud de la limite communale, sur la commune d’Antony. Cette ligne, dont la fréquence est plus faible (un train toutes les demi-heures), assure la liaison avec des gares parisiennes (Austerlitz, Invalides…) et Massy-Palaiseau. LES LIGNES DE BUS Le réseau RATP Les lignes de bus sont principalement nord-sud vers les portes d’Orléans et d’Italie, ou Villejuif. Quelques lignes transversales assurent le rabattement sur les gares RER ainsi que le TVM - ligne 379 : Vélizy 2 /Fresnes- Rond-Point Roosevelt ligne 187 : Porte d’Orléans métro/Fresnes-Charcot-Zola ligne 396 : Antony RER/Choisy-le-Roi RER ligne 286 : Villejuif métro Louis Aragon/Antony RER ligne 299 : Porte d’Orléans métro /Morangis- Place Lucien Boilleau Il existe des zones encore non desservies. La restructuration du réseau est en projet afin d’assurer une meilleure desserte de la ville de Fresnes et notamment de certains quartiers en transports en commun. Ainsi, il est souhaité le prolongement de la ligne 187 jusqu’à la zone SILIC de Fresnes (le comité d’axe de la ligne 187 est dans sa phase finale). Cette ligne desservirait toujours le lycée Mistral, emprunterait l’avenue de la Paix et aurait son terminus dans la zone d’activités de la Cerisaie Sud. Ce terminus sert aussi de terminus à la ligne 186, qui se prolonge jusqu’à Fresnes. En outre, la ligne 396 serait prolongée vers Rungis la Fraternelle et permettrait d’assurer la jonction vers le futur pôle de développement d’Orly-Rungis. Enfin, le projet de prolongement de la ligne 184 jusqu’au quartier de la Peupleraie, permettrait de desservir ce secteur jusque là non desservit par les transports en commun. La mise en accessibilité PMR des points d’arrêts devrait être inscrite comme une priorité dans la politique de déplacement menée par la communauté d’agglomération. Les transports de proximité Il existe un transport collectif intercommunautaire gratuit : « Valouette » La ville de Fresnes est desservie par la ligne intercommunale V2 (Paul Hochart-Pasteur) reliant Fresnes à L’Hay les Roses au nord, puis au-delà Villejuif (ligne Valouette V7). La fréquentation est importante, surtout par les jeunes (avec la desserte des collèges, lycées) ainsi que les personnes âgées. Entre 2007 et 2008 la fréquentation de la ligne a marqué une nette augmentation (de 6470 à 11 731 voyages/mois). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 115 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Concernant le transport de proximité, un projet de mise en place de navettes intercommunales interconnectées est en discussion, ainsi qu’un service social à la demande créé et géré au niveau communautaire. LE « TRANS-VAL-DE M ARNE » Le prolongement de ligne de bus en site propre «Trans-Val-de Marne» (TVM) vers la station du RER B « Croix de Berny » est en service. er L’ouverture du Trans-Val-de Marne entre Saint-Maur Créteil et le Marché international de Rungis le 1 octobre 1993 a constitué une étape importante dans la réalisation de la rocade ferrée en proche couronne. Le prolongement à l’Ouest jusqu’à Croix de Berny s’inscrit directement dans ce schéma. Le TVM se développe sur une longueur de 7 km et traverse les communes de Chevilly-Larue, Rungis, Fresnes et Antony avec la création de 9 nouvelles stations. Le schéma de principe a été adopté le 2 octobre 1998 par le conseil d’administration de la RATP et pris en considération le 10 décembre 1998 par le conseil d’administration du STP (Syndicat des Transports Parisiens). Par arrêté du 6 octobre 2000, les Préfets du Val-de-Marne et des Hauts de Seine ont déclaré d’utilité publique le projet. Les principaux objectifs du prolongement sont : - l’amélioration des liaisons en rocade de banlieue à banlieue, l’augmentation des possibilités de maillage avec le réseau ferré radial, notamment la ligne B à Croix-de-Berny, le renforcement de la vocation du TVM, comme épine dorsale du département du Val-deMarne. Le prolongement du TVM permet d’offrir aux voyageurs un services de transport en commun rapide et de qualité, tout en profitant de cette opération pour améliorer le cadre de vie grâce à une requalification des espaces traversés. La création d’un maillage avec le RER B ouvre aux communes desservies à la fois des possibilités d’échanges accrues et l’amélioration de l’accessibilité au pôle d’activité d’Orly-Rungis. L’infrastructure est constituée par un site propre pour autobus aménagé au niveau de la voirie pour la majeure partie du tracé. La réutilisation des voiries existantes, dès que cela est possible, permet de réduire au strict minimum les acquisitions foncières nécessaires à l’établissement du site propre. Celles-ci sont situées essentiellement dans le secteur du Parc de Médicis, rue de la Cerisaie et rue Edouard Herriot à Fresnes. L’insertion du site propre se traduit souvent par une redistribution des fonctions assurées par les voiries existantes. Le TVM est exploité dans les mêmes plages horaires que le TVM actuel, soit de 05h20 à 00h35. L’intervalle entre les passages est de 4 minutes en période de pointe, 7 minutes aux heures creuses et 15 minutes la nuit. Le trafic journalier prévisible sur le prolongement est estimé à 11 700 voyageurs, soit un trafic annuel de 3.51 millions de voyageurs. Le prolongement dessert dans un rayon de 400m, 16 100 habitants et 8350 emplois. Le site propre et la priorité aux carrefours des bus assurent au TVM la régularité et une vitesse commerciale de 23 km/h pour l’ensemble de la ligne. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 116 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Quatre arrêts sont implantés sur Fresnes : - un arrêt « Parc de Médicis » sur le chemin des Otages à l’est de la commune, - un arrêt « Edouard Heriot » au carrefour entre l’avenue Edouard Herriot et la rue Maurice Ténine - un arrêt « Roosevelt » au niveau du rond-point Roosevelt - un arrêt « Zola-Barbusse » sur la parie sud de la RN 186, à proximité de la couverture partielle de l’A 86 - un arrêt « Déportation » au niveau du carrefour de la Déportation Les transports en commun Fresnes ne dispose pas de ligne SNCF sur son territoire, mais l’accès aux lignes B et C du RER à proximité est aisé. Le réseau RATP est développé sur le territoire avec 5 lignes de bus et est complété par un réseau de proximité afin d’assurer la desserte de l’ensemble des quartiers. La mise en service du TVM permet d’améliorer les liaisons est-ouest. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 117 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 118 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 119 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE STATIONNEMENT La densité de la ville de Fresnes ainsi que l’importance du parc automobile impliquent une organisation importante en terme de gestion du stationnement. Le parc automobile Voitures particulières Nombre % Aucune 1 2 ou + 1 648 5 592 1 952 17,9% 60,8% 21,3% Total 9 192 100% Source : Insee – recensement 1999 Le parc automobile est important puisque 82,1% des ménages de la commune disposaient d’au moins une voiture en 1999, ce qui est supérieur à la moyenne départementale (80,6%). Seuls 17,9% des ménages n’étaient pas motorisés. Environ 1 ménage sur 5 dispose de 2 voitures ou plus. Le parc public de stationnement Il existe plusieurs parcs publics de stationnement en surface : - Parking place Pierre et marie Curie : 41 places Parking avenue de la république : 36 places Parking avenue Henri Barbusse : 22 places Parc du Moulin Berny : 68 places (non matérialisées) Parking du centre commercial Intermarché : 86 places (non matérialisés Parking avenue de la Paix-stade Nord : 25 places Parking rue de la butte (cimetière) : 37 places De plus, en centre ville, à proximité de l’hôtel de ville, se trouve le parking Saint-Eloi en sous terrain, ouvert de jour et gratuit. Sa capacité est de 110 places, réparties sur deux niveaux. Un parc de stationnement souterrain sera construit dans le cadre de la réalisation de la ZAC CharcotZola (capacité de 100 places) . Le stationnement sauvage est assez limité du fait d’une organisation maîtrisée des places de stationnement ainsi que l’implantation de bornes sur les trottoirs. Cependant, on peut noter une emprise en délaissée sur l’A86, au niveau de l’esplanade de Gaulle, où le stationnement y est sauvage et désorganisé. Cette zone se situe sur le tracé du TVM dont la réalisation induit une réorganisation de l’espace, des traitements paysagers et l’organisation d’un stationnement longitudinal. En Centre-ville, la présence d’une armature commerciale nécessite une rotation suffisante des véhicules afin d’éviter un stationnement de longue durée. Actuellement la présence d’une zone bleue limitée à 1h30 constitue une réglementation adéquate. Une zone 30 est à l’étude en centre-ville afin d’apaiser ce secteur où la vitesse pratiquée est souvent excessive au regard de la fréquentation du quartier. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 120 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Sur l’ensemble des voies secondaires et tertiaires, le stationnement sur l’emprise publique est bien organisé. Les places sont nombreuses. La signalétique est claire. La gestion du stationnement apparaît s’adapter pertinemment à la configuration des différents terrains (stationnement unilatéral, bilatéral, implanté sur la route ou les trottoirs, ou encore à cheval entre les deux). Quelques difficultés de stationnement sont signalées en centre-ville ainsi qu’au niveau des différents pôles commerciaux aux heures de pointe. De même, on trouve des voitures ventouses en limite d’Antony - liées aux usagers du RER. La commune prévoit l’institution d’une zone verte à ce niveau. Le stationnement sauvage est particulièrement présent : . sur le bd Herriot, où les automobiliste se sont appropriés l’emprise de la voie publique, . sur l’avenue des Frères Lumières, au niveau du transformateur EDF, . sur l’avenue de la Paix avec des stationnements sur les trottoirs, . ou encore rue de la Méridienne, dans le parc Médicis (phénomène de stationnement sur la chaussée en lien avec l’activité du garage Peugeot et de la carrosserie Médicis). Des difficultés sont également rencontrées dans le parc d’activités Cerisaie Nord (pression sur les places de stationnement rues de la Butte et de Chevilly et stationnement parfois anarchique des poids lourds) et celui des Près (pression liée notamment aux visites de la prison-hôpital en après-midi. Le stationnement La commune de Fresnes dispose d’un parc de stationnement important avec 7 parkings publics de surface et un parking sous terrain. Etant donné l’importance du parc automobile, les possibilités de stationnement reste insuffisante. Le stationnement en centre-ville est réglementé par une zone bleue. Une zone 30 est à l’étude. Le stationnement sur l’ensemble du territoire communal est bien maîtrisé, laissant peu de place au stationnement sauvage. Quelques zones restent à traiter. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 121 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 122 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 123 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES CHEMINS CYCLABLES ET PIETONNIERS La présence de barrières physiques (infrastructures routières et autoroutières) rend difficile les déplacements pour les piétons et les vélos au sein du territoire communal. Afin de palier à ces difficultés, des projet d’actions se profilent au niveau communal ainsi qu’au niveau de l’agglomération: création d’un réseau de modes doux cohérent en valorisant l’existant et liant les projets communaux, départementaux… Le réseau piétonnier Le trottoir représente l’espace piétonnier d’usage quotidien pour les habitants de la Ville de Fresnes. La dégradation de ce dernier et son encombrement par les véhicules peuvent gêner fortement le piéton. C’est pourquoi des aménagements de conforts sont réalisés le long des axes les plus fréquentés : bande passante large, luminaires, bancs, passages sécurisés, bornes pour limiter le stationnement gênant… Les actions qui seront mises en œuvre au travers du PLD projettent d’améliorer et développer ces aménagements. Il existe quelques sentes piétonnes, hors du réseau viaire : . soit pour la balade- promenade (au sein du parc des Prés, ou la vallée verte au niveau du ru de Rungis – avec notamment le projet de prolonger ce chemin au delà de la voie des Martyrs sur les terrains de l’actuel CEMAGREF, le long des berges du ru de Rungis, à ciel ouvert) . soit pour assurer des liaisons avec des pôles d’équipements (sentier des Bondes qui mène au parc des Sports…) . soit au cœur des résidences, avec l’optimisation des voies piétonnes privatives . soit le long de l’aqueduc de Rungis aménagé dans le parc d’activités Médicis. Cette liaison douce part du rond-point d’entrée sud du parc Médicis (regard central) et se poursuit jusqu’au centre-ville de Rungis. Le réseau cyclable Actuellement, le territoire est marqué par l’absence de réseau cyclable. Il existe pour le moment : - une bande cyclable de faible largeur au niveau de la rue Salengro. - une piste cyclable qui suit l’avenue de la Cerisaie et rejoint l’entrée du parc de Médicis (rond-point d’entrée sud). Un schéma directeur des itinéraires cyclables du Val de Marne a été élaboré et approuvé en juin 2002. Dans ce cadre, des projets de réalisations de pistes ou bandes cyclables sont programmés. L’objectif du SDIC est d’arrêter un cadre général cohérent pour assurer la mise en œuvre progressive d’un réseau d’itinéraires cyclables d’échelle départementale. Ce schéma répond aux critères fonctionnels principaux suivants : - renforcement et création de liaisons intercommunales en organisant un réseau maillé de rocades et de radiales drainant l’ensemble du territoire du Val de Marne - desserte et accessibilité des pôles importants : centre-ville, zone d’habitat dense, pôles d’activités, équipements supracommunaux, parcs et sites de loisir et de détente - desserte de gares favorisant l’intermodalité Parallèlement, le réseau cyclable devrait se développer dans les années à venir par le biais des actions prévues dans le cadre du SDIC et du PLD. Les circulations douces L’itinéraire le plus fréquemment utilisé par les piétons sont les trottoirs. Ces derniers nécessitent de nombreux aménagement de confort et de sécurité. Il existe d’autre part, de manière plus accessoire, quelques sentes piétonnes. Le réseau cyclable, actuellement inexistant, devrait se développer dans les années à venir par le biais des actions prévues dans le cadre du SDIC et du PLD. 124 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 125 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 126 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES DOCUMENTS D’ORIENTATION EN TERME DE DEPLACEMENTS LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN (PDU) D’ILE DE FRANCE Le Plan de Déplacement Urbain de la région Ile-de-France a été adopté par arrêté interpréfectoral le 15 décembre 2000. Le PDU définit les principes d’organisation des déplacements de personnes et du transport des marchandises, de la circulation et du stationnement. Il fixe des objectifs, il établit une méthode et une organisation, il détermine les principaux chantiers à mener, il prévoit des financements. Les mesures proposées ont pour but d’améliorer les transports collectifs, de favoriser les modes de déplacements « doux » - vélo et marche à pied – et ainsi diminuer le trafic automobile. Parallèlement au plan de déplacement urbain, une démarche locale peut être engagée pour intégrer les recommandations faites dans ce projet de déplacement urbain et répondre aux préoccupations de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie. Les objectifs sont les suivants : - diminuer le trafic automobile par la promotion de modes de transports combinés et alternatifs aménager et exploiter le réseau principal de voirie afin de rendre plus efficace son usage, organiser le stationnement sur le domaine public, sur voirie et souterrain, réduire les impacts du transport et de la livraison de marchandises Concernant l’Ile-de-France et la commune de Fresnes, le plan de déplacement urbain a été élaboré à l’initiative de l’Etat. Ce PDU vise à : . une diminution de 5% du trafic automobile pour les déplacements à l’intérieur de Paris et départements de la petite couronne et une diminution de 2% pour les déplacements internes à la grande couronne et entre la petite et grande couronne. . une augmentation de l’usage des transports collectifs de 2% en déplacements . une augmentation de 10% de la part de marche pour les petits trajets, le doublement de l’utilisation du vélo . une augmentation de 3% de la part de tonnages de marchandises acheminées par voie d’eau et le fer. LE PLAN LOCAL DE DEPLACEMENT (PLD) Le PLD de l’agglomération de Val de Bièvre a été approuvé en avril 2006. Le diagnostic a permis de mettre en avant les principaux dysfonctionnements du système de déplacements sur le territoire. En s’appuyant sur ce diagnostic, la collectivité a pu arrêter les objectifs qu’elle s’est fixée avec le PLD : - renforcer l’attractivité des transports collectifs - établir une politique cohérente de stationnement au sein du territoire - requalifier l’espace public par le développement de liaisons douces Ainsi ; les actions retenues pour la ville de Fresnes sont les suivantes : - Des transports en commun à développer. Quatre lignes de bus passant à Fresnes sont concernés par le PLD. La 184 prolongée, devrait desservir le centre ville, les quartiers de la Peupleraie et la Vallée aux Renards aujourd'hui à l'écart de l'offre transport. Elle mènera directement aux centres de l'Haÿ-les-Roses, Cachan, Arcueil et Gentilly. La 186 devrait aller jusqu'à la zone d'activités de la Cerisaie, et la 187 vers Rungis. Le maintien de la ligne 396 qui rejoint Antony sera défendu. Enfin, la navette communale qui répond mal aux besoins, sera améliorée et un transport social doit être développé. La mise en service du Trans Val-de-Marne sur la ville crée une liaison est-ouest complémentaire et nécessaire au sud de l'agglomération. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 127 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - Un stationnement à mieux organiser. Fresnes connaît des difficultés de stationnement moindres que les autres villes de l'agglomération. Le stationnement est déjà réglementé dans certains quartiers avec les zones bleues. L'application de la future réglementation communautaire permettra d'améliorer encore la situation, notamment dans les secteurs commerciaux et dans certaines zones résidentielles. De plus, une réglementation plus stricte facilitera les livraisons. - Pacifier la circulation. Avec la mise en place de réseaux de circulations douces, vélos et piétons, programmée par le PLD, les Fresnois pourront plus facilement laisser leur voiture au garage. Les itinéraires cyclables prévus permettront à la fois de se déplacer plus facilement sur la commune, mais également de rallier L'Haÿles-Roses, Antony ou Rungis. Parallèlement, des itinéraires piétons convergeant vers la zone 30 en centre ville seront aménagés et sécurisés. LE SCHEME DEPARTEMENTAL D’ITINERAIRES CYCLABLES (SDIC) Le SDIC du 94 est en cours de mise en place et concerne 170km de pistes cyclables futures. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 128 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Synthèse des déplacements Les liaisons entre les villes, les quartiers et les lieux de vie (travail, loisirs, marchés, commerces…) sont nécessaires pour les habitants et favorisent ainsi le lien social. La commune de Fresnes est traversée et encerclée de nombreuses infrastructures routières locales, nationales et internationales. De nombreux axes routiers et autoroutiers relient la commune à son environnement et à Paris : RD126, RD67, RN186, A86, A6… Le territoire bénéficie d’une desserte régionale en transports en commun dense qui permet une bonne liaison avec l’extérieur, notamment vers Paris: . les axes ferrés RER (lignes B et C), à proximité, sur la commune d’Antony . les lignes routières exploitées principalement par la RATP qui assurent une double mission complémentaire au système ferroviaire pour d’une part, interconnecter le territoire avec son environnement, d’autre part, assurer le rabattement sur les gares RER, . un réseau de proximité avec un réseau de bus intra-urbain afin d’offrir une desserte locale adaptée aux besoins de mobilités sectoriels des habitants. Néanmoins, on peut relever : . l’absence de desserte en transport en commun de certains quartiers, . le manque de desserte axiale (est/ouest) . l’absence de possibilité de contournement du centre-ville qui devient un lieu de passage obligatoire, et induit une saturation du trafic Le territoire communal est bien desservi en parcs de stationnement. Globalement, on ne constate pas de déficit, mais il existe des zones ponctuelles d’insuffisance, notamment à proximité des commerces. Par contre, on constate un manque de liaisons cyclables sur l’ensemble du territoire. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 129 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 7- LES EQUIPEMENTS ET LES SERVICES PUBLICS LES STRUCTURES SCOLAIRES ET PERISCOLAIRES Les écoles maternelles et primaires La plupart des établissements sont regroupés en groupes scolaires : - Groupe scolaire Blancs Bouleaux-Pasteur-Roux dans le quartier de la Peupleraie Groupe scolaire Bastié-Les Bleuets proche du centre ville Groupe scolaire Jean Monnet-Les Marguerites dans le quartier Zola-Charcot-Nationale Groupe scolaire Frères Lumière-Tulipes Roses-Tulipes Blanches à l’ouest du quartier Charcot-Zola-Nationale 186 Seules les écoles Robert Doisneau et Les Capucines sont isolées, respectivement dans le quartier des Thibaudes et en centre ville. La commune dispose de six écoles maternelles publiques réparties de façon homogène sur son territoire. Au sud Les Bleuets Les Blancs Bouleaux Les Capucines Au nord Les Tulipes Blanches Les Tulipes Roses Les Marguerites A la rentrée scolaire 2008-2009, 921 élèves fréquentaient ces écoles (contre 966 en 2003 et 968 en janvier 2007), les effectifs ont baissé depuis 1999. Durant l’année scolaire en cours, les effectifs scolaires ont baissé avec 911 élèves scolarisés en maternelle en janvier 2009. La diminution des effectifs dans les écoles maternelles se répercutera certainement dans les écoles primaires d’ici quelques années. Tableau des effectifs scolaires en maternelle janvier 2007 Ecoles Tt petits Marguerite s Bleuets Blancs Bouleaux Capucines Tulipes Blanches Tulipes Roses Totaux Petits 7 18 25 8 9 23 10 16 18 18 3 27 27 28 16 27 6 24 14 87 Nombre d’élèves par classe Petits Moyens Moyens moyens grands 12 15 28 19 8 4 23 9 18 7 88 158 53 53 26 28 28 29 27 23 189 16 10 Grands Total élèves 156 Total classes 6 184 7 25 26 26 26 27 27 28 28 25 275 10 162 94 6 4 9 18 17 8 24 97 4 42 36 262 968 37 Grands Total élèves 160 Total classes 6 161 6 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Tableau des effectifs scolaires en maternelle janvier 2008 Ecoles Tt petits Marguerite s Bleuets 6 Petits 26 27 20 25 Nombre d’élèves par classe Petits Moyens Moyens moyens grands 27 28 10 17 27 9 19 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 26 26 28 130 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Blancs Bouleaux 27 27 27 28 Capucines 25 Tulipes Blanches Tulipes Roses Totaux 5 23 9 19 28 20 87 215 8 18 19 36 28 28 28 26 27 27 27 28 28 246 9 162 6 29 4 23 84 3 14 11 67 108 4 221 12 15 40 217 921 34 Grands Total élèves 164 Total classes 6 160 6 258 9 160 27 169 6 7 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Tableau des effectifs scolaires en maternelle janvier 2009 Ecoles Tt petits Marguerite s Bleuets Blancs Bouleaux Capucines Tulipes 2 1 Totaux 3 Petits 26 27 25 25 28 28 28 23 26 24 24 71 213 Nombre d’élèves par classe Petits Moyens Moyens moyens grands 26 27 13 14 28 6 21 8 21 29 29 4 9 24 12 34 71 27 23 23 212 8 19 14 40 29 29 28 29 29 29 27 26 253 911 34 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Soit au total en janvier 2007, 2008 et 2009, en maternelle : Ecoles Touts petits Petits Moyens Grands 2007 87 299 284 298 2008 20 320 297 284 2009 3 318 297 293 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Total 968 921 911 Classes 37 34 34 Entre 2007 et 2009, on constate des fermetures de classes en maternelle pour les écoles Bleuets , Blancs Bouleaux et Tulipes et un maintien pour les autres. Six écoles élémentaires publiques sont réparties sur le territoire Au nord Les Frères Lumière Jean Monnet Au sud Pasteur Doisneau Bastié Roux Tableau des effectifs scolaires en primaire janvier 2007 Ecoles Clis Doisneau Bastié 6 Pasteur 9 Roux Monnet CP 25 23 24 25 24 25 23 22 CP/ CE1 Nombre d’élèves par classe CE1 CE1/CE2 CE2 CE2/ CM1 CM1/ CM1 CM2 26 24 25 24 24 29 24 25 29 25 27 12 12 21 25 21 24 11 11 26 27 15 9 24 25 29 14 9 24 25 24 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris Total élèves 119 257 Total classes 5 11 204 9 26 222 9 27 222 9 CM2 19 25 24 27 131 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation F Lumière Totaux 15 28 28 247 26 8 14 29 274 19 25 184 235 9 1259 52 Total élèves 120 287 Total classes 5 12 207 9 27 16 8 28 16 9 8 15 26 221 9 30 14 12 29 228 9 29 11 11 27 250 9 189 65 55 195 1313 54 Total élèves 120 281 Total classes 5 12 206 9 25 26 21 225 14 8 29 29 17 177 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Tableau des effectifs scolaires en primaire janvier 2008 Ecoles Clis Doisneau Bastié 6 Pasteur 7 Roux Monnet F Lumière Totaux 13 CP 23 21 24 23 23 24 25 25 24 23 23 258 Nombre d’élèves par classe CP/CE CE1 CE1/ CE2 CE2/ CM1 CM1/ 1 CE2 CM1 CM2 26 21 25 25 25 25 26 26 26 26 14 8 27 27 23 21 10 8 24 24 24 16 223 22 22 25 25 30 30 252 14 9 14 9 21 CM2 25 30 30 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Tableau des effectifs scolaires en primaire janvier 2009 Ecoles Clis Doisneau Bastié 7 Pasteur 12 Roux Monnet F Lumière Totaux 19 CP 28 26 25 21 21 23 25 24 25 25 266 Nombre d’élèves par classe CP/CE CE1 CE1/ CE2 CE2/ CM1 CM1/ 1 CE2 CM1 CM2 21 24 20 8 12 28 26 25 27 26 25 26 17 6 25 28 14 10 8 29 11 10 24 24 29 15 8 29 29 12 218 27 25 24 43 24 225 CM2 27 23 23 26 12 12 12 9 15 27 223 9 9 15 14 14 12 24 224 9 11 10 28 260 10 9 27 27 12 219 70 35 154 1314 54 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Soit au total en janvier 2007, 2008 et 2009, en primaire : Ecoles Clis CP CE1 CE2 CM1 CM2 2007 15 247 293 235 275 194 2008 13 282 239 266 263 250 2009 19 274 273 258 301 189 Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 Total élèves 1259 1313 1314 Classes 52 54 54 Entre 2007 et 2009, on constate des ouvertures de classes en primaire pour les écoles F Lumière et Bastié et un maintien pour les autres. Au total, on comptait 1314 élèves en 2008-2009 (contre 1352 en 2003). Les effectifs ont diminué depuis 1999, cependant de grandes différences existent entre les établissements. La plupart des écoles ont été réalisées dans les années 60-70. Les bâtiments présentent aujourd’hui des signes de vieillissement et certains sont inadaptés au fonctionnement actuel des établissements : So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 132 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation locaux à étages pour les écoles maternelles, manque de salles d’évolution, organisation des locaux de restauration. Certains établissements auraient besoin d’être rénovés, voire restructurés pour répondre aux besoins qualitatifs et quantitatifs, ainsi qu’aux normes d’accès pour les personnes à mobilité réduite. Ceci est notamment vrai pour les groupes scolaires Jean Monnet-Les Marguerites et Bastié-Bleuets. Le groupe scolaire Bastié-Bleuet est situé au milieu des activités de la Cerisaie Sud. Les enfants sont obligés de traverser l’avenue Edouard Herriot, axe de transit important, ce qui pose des problèmes de sécurité. De plus, les effectifs de ces écoles ont fortement baissé depuis 1999. La municipalité s’interrogeant sur l’avenir de ce groupe scolaire, a prévu le déplacement de l’école maternelle des Bleuets sur des terrains qui lui appartiennent dans le centre ville. Le déplacement de l’école primaire est également prévu, à plus long terme, en un lieu plus central. Le groupe scolaire Jean Monnet-Les Marguerites n’est pas confronté aux mêmes problèmes. Sa localisation au cœur du quartier Charcot-Zola en fait un des éléments structurants du centre nord, les effectifs de ces deux écoles connaissent d’ailleurs une légère augmentation depuis 1999. Toutefois, ces locaux sont vieillissants et mal reliés au reste du quartier. L’école Les Marguerites est formée de quatre bâtiments en pré-fabriqué. La restructuration de ce groupe est prévu dans le cadre de la ZAC Zola/Charcot. Le groupe scolaire Frères Lumière-Tulipes Roses et Blanches est situé à proximité directe de la prison. Ce bâtiment nécessite des travaux de mise aux normes très importants. Se pose la question de la reconstruction de ce groupe scolaire moins proche de la prison, dans des locaux mieux adaptés. Collèges On compte trois collèges à Fresnes. Au nord Au sud Collège Charcot Collège Saint-Exupéry Collège Francine Fromond En 2008, ces établissements totalisent 845 élèves (contre 1040 en 2003). Les effectifs ont baissé de depuis 1999. Lycée Un lycée intercommunal est implanté au nord de la commune : le lycée Frédéric Mistral qui regroupe 1500 élèves en 2003, les effectifs sont restés stables depuis 1999. En plus des filières d’enseignement général, il propose des filières d’enseignement professionnel. Si les effectifs sont restés globalement stables, des disparités entre les filières ont été observées. Les effectifs des sections professionnelles ont augmenté depuis 5 ans tandis que ceux des sections générales ont connu une légère diminution. Centre de loisirs maternels et primaires Au nord Au sud Centre de loisirs maternels Marguerites Centres de loisirs primaires Zola Capucines Blancs Bouleaux Henri Thellier Stade Sud Henri Tellier Stade Sud Blancs Bouleaux Capucines Capacité 150 70 45 70 d’accueil Nbre de 6210 4058 3290 6200 journée d’enfants Source : service de l’enseignement et de l’enfance communale 2009 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris Marguerites 50 4386 133 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Cinq accueil de loisir sont ouverts aux enfants de 2,5 ans à 12 ans scolarisés à Fresnes ou domiciliés (mercredi et vacances scolaires). Hormis les centres de loisirs Henri Thellier et stade, les autres centres de loisirs utilisent les locaux des écoles maternelles ou primaires auxquelles ils sont rattachés. Le centre de loisirs Zola est regroupé au centre H. Thellier. Un centre de loisirs primaires sera construit dans le cadre de la ZAC Charcot-Zola. En 2008, les accueils de loisirs ont fonctionné durant 112 jours. Ils ont accueilli 24 144 enfants contre 23 476 en 2007, soit une hausse de fréquentation de près de 3,7% en rapportant les valeurs au même nombre de jours d’ouverture. La hausse de fréquentation était de 5,6% en 2007. Pour les centres primaires, un ramassage permet de venir chercher les enfants qui habitent au nord de la RN 186 Le centre sportif municipal propose également des activités aux enfants de 9 à 13 ans les mercredis de l’année scolaire. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 134 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES EQUIPEMENTS ADMINISTRATIFS ET DE SERVICES Les équipements et les services sont répartis sur l’ensemble du territoire communal : - Hôtel de ville place Pierre et Marie Curie Le centre administratif Place du 19 mars : perception, centre de sécurité sociale, poste de police, DSSAS, SISID, CMP. La poste centrale, boulevard Jean Jaurès Centre technique municipal, rue de Montjean Centrale Géothermique et centrale de cogénération, allée de la Vanne Bureau de Poste annexe, rue Emile Zola Cuisine centrale, rue des Frères Lumière Cimetière communal, rue de la Butte Le Centre Municipal de Santé, relogé rue H. Barbusse LES EQUIPEMENTS SOCIAUX CULTURELS Les équipements culturels sont nombreux, diversifiés et sont essentiellement regroupés dans la partie sud de la commune : - Ferme de Cottinville, rue Maurice Ténine, comprenant l’école nationale de musique, la grange et l’écomusée. Ces bâtiments appartiennent au patrimoine ancien à protéger. Conservatoire d’Arts plastiques, rue Henri Barbusse. Cet équipement sera relogé dans l’école des Bleuets après le transfert de cette école et sa reconstruction en centre ville. Maison d’art contemporain Chailloux, rue Chailloux La nouvelle blibliothèque-médiathèque qui a été inaugurée en 1999, rue Maurice Ténine, connaît une très bonne fréquentation. Le pavillon des Sons pour éveil musical, avenue de la République Des salles sont disponibles pour les manifestations culturelles : Au nord Salle de spectacles de l’A.VA.R.A., allée du colonel Rivière et salle de Mairie annexe qui sera remplacée par la maison de quartier dans le projet de Z.A.C. Charcot-Zola. Au sud - Grange dimière, rue Maurice Ténine Auditorium de l’Ecole Nationale de Musique, rue Maurice Ténine Salle de spectacles de la M.J.C., avenue du Parc des Sports Salle PUJO rue Maurice Ténine Deux salles peuvent être louées par les fresnois : - Salle Pujo, rue Maurice Ténine - Salle polyvalente du centre Henri Thellier, rue Auguste Daix De plus, certaines salles sont mises gratuitement à la disposition des associations fresnoises : - la salle des la Mairie annexe - les quatre salles du centre Henri Thellier et la salle polyvalente - les deux salles Pujo On Toutefois, des gymnases sont mis exceptionnellement à disposition pour certains évènements (loto, réveillon…) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 135 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES EQUIPEMENTS SOCIAUX ET DE SANTE Equipements socio-culturels Diversifiés, ils drainent une population importante dont une partie provient des communes limitrophes. - Au nord : A.V.A.R.A. (Association Vallée aux Renards Animation), allée du Colonel Rivière. Cette structure propose plusieurs types d’activités et de services : - Activités culturelles (Représentations théâtrales, stages de danse, expositions) - Manifestations et rencontres (Repas, Foire à tout, Bourse aux jouets) - Participation aux actions des communes (Fresnes et l’Häy-les-Roses) - Activités pour les jeunes enfants (Accompagnement scolaire, sorties, accueil pendant les vacances scolaires) et pour les familles (alphabétisation, activités….) - Accueil des services des associations - Mise à disposition des salles aux habitants - Prêt de matériel aux associations L’AVARA regroupe environ 500 adhérents de tous les âges qui viennent essentiellement des communes de Fresnes et de l’Häy-les-Roses. Cet équipement aurait besoin d’être rénové. - Au sud : M.J.C., avenue du Parc des Sports. Cet équipement propose des activités et accueille des associations, il possède également une salle de spectacle de 300 places qui a été rénovée en 2003. Il existe aussi un Point d’Information Jeunesse, rue Maurice Ténine ainsi que le centre Henri Thellier. Les deux structures l’A.V.A.R.A. et la M.J.C. sont à saturation. Les manques concernent principalement les salles de musique bien qu’une offre supplémentaire ait été créée avec la rénovation de la MJC et l’ouverture de salles de musique de répétition. Il semble qu’à l’avenir, la demande d’équipements concerne surtout des salles d’association et d’activités. La commune prévoit d’ailleurs de réaliser de nouvelles salles pour les associations dans le centre ville. Formation - formation professionnelle AIFP, 48 rue du Docteur Charcot cours du soir pour adultes, dans les locaux de l’école Jean Monnet, 75 avenue de la Paix Equipements destinés aux soins - Dispensaire municipal rue Maurice Ténine (il sera déplacé dans le cadre du projet en cours de réalisation, rue Henri Barbusse) Deux centres de PMI (Protection Maternelle et Infantile) rattachés aux crèches départementales Centre Médico-Psychologique et Centre Médico-Psycho-Pédagogique : centre administratif et Place Pierre Curie CAT et projet de création d’une résidence pour personnes du CAT avenue Henri Barbusse So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 136 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES EQUIPEMENTS DESTINES A LA PETITE ENFANCE La commune dispose de différentes structures complémentaires pour l’accueil et l’encadrement de très jeunes enfants dès l’âge de 2 ou 3 mois. Au nord Au sud Crèche collective départementale et PMI, rue du Crèche collective départementale et PMI, place Docteur Charcot Pierre Curie Minicrèche et halte garderie avenue de la Paix Minicrèche et halte garderie « La Sablonnière » Minicrèche « Les oiseaux » rue Emile Zola square L. et A. Barroy Minicrèche et halte garderie « Les Thibaudes » Minicrèche et halte garderie Peupleraie rue Jean Pierre Crèches C. Familiales square L. et A. Barroy Multi accueil Av de la Paix Mini crèche La Sablonnière Les Oiseaux Les Thibaudes La Peupleraie Nbre d’enfants inscrits au 31 12 2008 et en prévisionnel 2009 41 Nbre de places offertes en 2008-2009 26 26 16 16 14 en 2008 et 16 en 2009 25 16 41 20 16 en 2008 et 14 16 en 2009 source : fichier communal 2009 L’ensemble de ces équipements, qui représentent une lourde charge pour la commune, offre un bon niveau de services. Cependant les capacités d’accueil sont à saturation bien qu’elles soient déjà importantes. La crèche multiaccueil de la Paix est en cours de reconstruction dans le cadre de la ZAC CharcotZola. La crèche départementale sera déplacée et reconstruite dans le cadre de la ZAC. La Ludothèque, rue Emile Zola est essentiellement fréquentée par les enfants de la résidence La Lutèce et par les classes maternelles Marguerites et Tulipes. LES EQUIPEMENTS POUR PERSONNES AGEES Pour répondre au vieillissement de la population, plusieurs types de structures d’accueil ont été implantés : Les logements : - Résidence pour personnes âgées, rue de la Poterne (9 logements) - Maison de retraite Soleil D’Automne, rue de Wissous (60 places) Ces deux structures se situent à proximité du centre ville. L’accompagnement : So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 137 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - Foyer-restaurant rue Emile Roux (une centaine de repas par jour pris au restaurant ou porté à domicile) Un centre d’aide à domicile (AFADAR) pour personnes retraitées, avenue de la Paix. (Intervention d’aides ménagères) SISID (services de Soins à Domicile) Une nouvelle résidence pour personnes âgées doit être construite au sein de l’îlot Charcot-Zola pour répondre aux nombreuses demandes. LES EQUIPEMENTS DE SPORTS ET DE LOISIRS Fresnes offre des équipements sportifs variés. Complexes sportifs publics Deux complexes sportifs publics intégrant terrain de sport, pistes de course et tennis : Au nord, complexe sportif de la Paix (35 000 m²), réalisé en 1974, situé avenue de la Paix, dont la piste d’athlétisme a été entièrement rénovée en 2004. Au sud, stade Gaston Roussel (26 869 m²), situé avenue du Parc des Sports à la limite d’Antony Au Nord, un stade de rugby (18 000 m²) situé rue de la Butte vient compléter ces équipements. Les stades sont utilisés par les collèges, le lycée et les associations sportives. Gymnases Les gymnases pour la plupart intégrés aux groupes scolaires sont répartis sur l’ensemble du territoire communal : Au nord Au sud Gymnase Charcot, Gymnase Herriot, passage Herriot avenue de la Paix remplace le gymnase Emile Gymnase Saint-Exupéry, avenue de la Zola République Gymnase intercommunal Frédéric Mistral, Gymnase Pasteur, groupe scolaire Pasteur-Roux rue Frédéric Mistral Gymnase Périquoi, chemin de la Tour aux Gymnase de la Paix intégré au complexe sportif Chartiers de la Paix Le gymnase Frédéric Mistral utilisé par les élèves du lycée était en très mauvais état. Le projet de reconstruction de cet équipement dans le cadre du Syndicat Intercommunal est actuellement en cours. Le gymnase Pasteur a besoin de travaux d’isolation et d’insonorisation. Le gymnase Saint-Exupéry sera construit dans le cadre du projet de reconstruction du collège. Autres équipements sportifs Des terrains de tennis couverts et découverts sont implantés au sud chemin de la Tour aux Chartiers. Ils se situent à proximité du centre ville, en face du collège F. Fromond. Ils sont utilisés uniquement par la section tennis de l’Association Amicale et sportive de Fresnes (AASF). Une piscine municipale couverte est située au sud, avenue du Parc des Sports, à proximité du stade Gaston Roussel. Elle aurait besoin d’une rénovation et d’une remise aux normes. Un stade de rugby est situé au nord-est de la commune, derrière la zone d’activités La cerisaie. Cet équipement est relativement enclavé, il est principalement utilisé par la section rugby de l’AASF, qui y occupe d’ailleurs le club house. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 138 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Des terrains de boule existent : Au Nord, rue du Docteur Charcot Au sud, chemin de la Tour aux Chartiers et Parc du Moulin de Berny. En liaison avec ces équipements sportifs, deux Club houses ont été créés au sud : stade Gaston Roussel, avenue du Parc des Sports et au sein des équipements de la Tour aux chartiers (BoulesTennis). Des terrains de tennis : du stade Gaston Roussel et du stade de la Paix. En plus de ces équipements à vocation précise, il existe des terrains d’évolution. Il s’agit de terrains de sport, mis à la disposition des jeunes fresnois. Il en existe deux sur le territoire communal : - un terrain d’évolution à proximité du gymnase Périquoi - un terrain multisports intégré au stade de la Paix En outre, la commune offre en accès libre : - deux murs de tennis - un terrain de football en synthétique du stade Gaston Roussel L’ensemble des installations sportives est utilisé par les élèves des école primaires, des collèges et du lycée, ainsi que par les associations sportives dont la plus importante est l’AASF (Association Amicale et Sportive Fresnoise) qui regroupe près de 3000 adhérents. Plus généralement, ces équipements sont connus et fortement utilisés par les fresnois. En nombre d’installations sportives, la commune de Fresnes se situe dans la moyenne 8 départementale en ce qui concerne les terrains de grands jeux et les courts de tennis. Elle est audessus de la moyenne pour les pistes d’athlétisme et pour les gymnases. En revanche, elle est en dessous de la moyenne départementale pour les salles de combat puisqu’il n’existe qu’une salle de boxe. Synthèse des équipements et services publics : L’ensemble des équipements assure un niveau des services correspondant globalement aux besoins des fresnois. Il paraît donc nécessaire de garder cet équilibre. Toute augmentation brusque de la population induirait des saturations et nécessiterait de produire de nouveaux équipements. On note néanmoins une saturation des structures d’accueil de petite enfance ainsi que des fermetures de classes pour certaines écoles en maternelle et des ouvertures en élémentaire. 8 Terrains aménagés pour la pratique d’un ou plusieurs sports collectifs de plein air de dimension supérieure à 50mx30m. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 139 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 8- LES RESEAUX Les compétences eau, assainissement et déchets ont été transférées à la communauté d’agglomération. LE RESEAU D’ADDUCTION POTABLE Fresnes, comme les trois autres signataires de la Charte a confié la gestion de l’eau potable au Syndicat des Eaux d’Ile de France (SEDIF). Le SEDIF a confié l’exploitation des installations à la Compagnie Générale des Eaux (CGE). L’eau potable distribuée à Fresnes provient de la Seine. Elle est produite par l’usine Edmond Pépin de Choisy-le-Roi. Ses installations sont performantes et permettent une qualité d’eau conforme aux normes européennes. En cas de besoin, le maillage du réseau permet d’assurer le maintien de la distribution dans le respect de la qualité exigée. LA DEFENSE INCENDIE Les appareils d’incendie appartiennent à la commune. La Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris procède à une vérification tous les trois mois. Les poteaux incendie présentent un débit supérieur à la réglementation en vigueur (circulaire du 10/12/1951), soit 60 m3/h. LE RESEAU D’ASSAINISSEMENT Référence: Schéma Directeur d’assainissement de la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre, Diagnostic, Hydratec, mai 2004. le traitement des eaux usées La desserte du territoire de la commune de Fresnes par les réseaux d’assainissement communaux et départementaux est presque complète : 60% du réseau est en mode séparatif. Le développement de ces réseaux s’est déroulé en quatre étapes : - 1920 à 1940 : assainissement du centre ville historique et de quatre grandes zones pavillonnaires 1950 à 1966 : construction des réseaux départementaux 1966 à1970 : extension des réseaux communaux et départementaux dans la partie nord 1970 à 2006 : renforcement et entretien des réseaux existants L’épuration des eaux usées de Fresnes est assurée par le SIAAP (syndicat interdépartemental d’assainissement de l’agglomération parisienne) sur son usine Seine Amont à Valenton depuis 2006 mais avec une possibilité de maillage vers l’usine Seine Aval à Achères. le traitement des eaux pluviales Pour l’évacuation des eaux pluviales, la Bièvre, ancienne rivière aujourd’hui canalisée, joue un rôle important en tant que collecteur des eaux pluviales. Bien qu’elle soit toujours polluée, les efforts de traitement ont permis son passage à découvert dans le terrain des Près. Le ru de Rungis participe également à la collecte des eaux pluviales, sa partie canalisée est classée au réseau départemental pluvial. Le ru est pollué dans sa partie aval par des eaux de ruissellement qui proviennent de l’A6 et des zones industrielles en amont. Dans le reste de la commune, sa partie couverte joue le rôle d’un égout unitaire. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 140 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le SIAAP réalise actuellement des aménagements structurants qui vont contribuer à l’amélioration de l’assainissement et de la qualité des eaux de la Seine au niveau régional : - réduction des risques d’inondation, notamment sur Fresnes - limitation des rejets polluants par temps de pluie en Seine - amélioration de la gestion des réseaux en temps de pluie via MAGES. LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES DECHETS MENAGERS La collecte La collecte des ordures ménagères traditionnelle non recyclables est assurée de façon trihebdomadaire par un prestataire privé. Les ordures sont traitées par incinération avec récupération d’énergie, conformément aux obligations réglementaires. 23 235 habitants sont desservis par la collecte des déchets ménagers. 10 570 logements sont concernés avec 80% en habitat vertical et 20% en habitat individuel. 190 commerces et entreprises ainsi que 81 bâtiments administratifs sont également concernés par la collecte des déchets. Un système de collecte sélective du verre et du papier par apport volontaire est mis en place depuis très longtemps. Une collecte sélective des emballages ménagers a également été mise en place en porte à porte en octobre 2000. Grâce à une forte densité de conteneurs et à une action de sensibilisation de la population, la ville de Fresnes achemine environ 15% de ses ordures ménagères vers des filières de recyclage. La collecte des encombrants a lieu une fois par mois. La commune organise des campagnes de sensibilisation pour les compostages individuels des déchets verts. Une première campagne a eu lieu en 2005. Une deuxième opération sera lancée en 2005. Le traitement des ordures ménagères Suivant les recommandations du Plan Départemental de Gestion des déchets (PDGD), Fresnes est maintenant membre du Syndicat Intercommunal d’Exploitation et de Valorisation des Déchets (SIEVD) depuis 1999. Il a en charge la réception, le tri et le traitement, par incinération avec valorisation énergétique, des déchets ménagers de la commune. Il regroupe en 2005 Ablon-sur-Seine, Arcueil, Chevilly-Larue, L’Häy-les-Roses, Orly, Rungis, Thiais, Villeneuve-le-Roi, Choisy-le-Roi et Fresnes. Les unités de traitement du SIEVD, usine d’incinération et centre de tri, sont situés sur le Marché d’Intérêt National de Rungis (tonnage incinéré par an : 6 500 tonnes – tonnage recyclé par an : 1 100 tonnes). Le projet de réseau de déchetteries Le SIEVD a signé un contrat Terres Vives en octobre 1999 avec l’Ademe, la Région et EcoEmballages afin de fixer des objectifs de valorisation des déchets et de réalisation de différents équipements pour atteindre ces objectifs. Les communes adhérentes au SIEVD ont décidé de transférer à l’intercommunalité la compétence pour la réalisation de déchetteries intercommunales. Les déchetteries sont des points d’apport volontaires qui accueillent les déchets produits par les usagers de manière ponctuelle. Il s’agit d’un mode de collecte complémentaire aux collectes en porte à porte. Ce transfert a entraîné la modification des statuts du syndicat en 2000 et permet de concevoir la réalisation des déchetteries en réseau. La mise en place des déchetteries est un élément de la gestion globale des déchets. Il a pour objectif de limiter les dépôts sauvages, de procurer aux usagers un service adapté à leur production de So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 141 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation déchets, d’éviter l’enfouissement des déchets, de limiter l’incinération à ce qui ne peut être recyclé, de traiter des tonnages plus importants par valorisation matière. La déchetterie sur la commune de Fresnes est située dans le parc d’activités Cerisaie nord, impasse du stade. Elle est ouverte aux particuliers. - Fresnes est alimenté en eau potable par l’eau de la Seine, pompée à Choisy-le-Roi et traitée par l’usine E. PEPIN. L’exploitation du réseau est gérée par la Compagnie Générale des eaux - les bouches et poteaux d’incendies de la commune présentent un débit supérieur à la réglementation en vigueur. - Le réseau d’assainissement : 60% du réseau est en mode séparatif. - La collecte sélective des emballages, du verre et du papier permet de recycler 15% des ordures ménagères. - Une déchetterie au nord de la commune sera ouverte aux habitants au premier semestre 2006. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 142 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation II - DEUXIEME PARTIE " ANALYSE DE L’ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT" So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 143 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 1- LES DONNEES PHYSIQUES L’ALTIMETRIE La commune de Fresnes se situe sur le plateau de Long-Boyau en bordure ouest. Ce plateau, qui constitue un prolongement de la Beauce est entaillé par deux vallées : - la vallée de la Bièvre, orientée Nord/Sud - la vallée du ru de Rungis, orientée Est/Ouest Les versants de ces deux vallées forment à Fresnes un promontoire à double orientation avec le coteau de la Bièvre orienté vers l’ouest et le coteau du ru de Rungis orienté vers le sud. Les reliefs sont contrastés. Sur le versant Nord-Ouest, qui descend vers la Bièvre, la pente est lente et douce tandis qu’elle est plus marquée sur le versant orienté au Sud, qui descend vers le ru de Rungis. La ville s’étage de +47/+49 NGF au niveau des vallons à +65/+70 NGF au centre ville et +85/+60 NGF sur le plateau en bordure de l’A6. LA GEOLOGIE - HYDROGEOLOGIE L’étagement de la commune de Fresnes se fait à partir d’une vallée sub-méridienne qu’emprunte la Bièvre, affluent de la Seine, et du versant oriental qui est structuré par les formations Sannoisiennes et Ludiennes de la région Parisienne. On trouve également des colluvions de solifluxion argileuse ainsi que des recouvrements limoneux provenant d’un épandage éolien. D’autres part, certains corps de remblais spécifiques ont été aménagés en surimposition aux alluvions modernes de la Bièvre. Les terrains rencontrés sont : - Alluvions récentes localisées dans la vallée de la Bièvre et le ru de Rungis. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 144 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Ce sont des dépôts fins ou organiques compressibles pouvant atteindre une dizaine de mètres d’épaisseur. - Limons des plateau. Cette formation constituée de dépôts argilo-sableux se trouve sur le plateau et sur le coteau sous forme d’éboulis mélangés à d’autres matériaux sur le coteau. - Calcaire de Brie Il s’agit d’un calcaire marneux blanc à grisâtre souvent siliceux, meuliérisé en surface et de marnes calcareuses blanches. - Marnes vertes et glaises à Cyrènes Assise bien constante, comportant des bancs d’argile plastique compacte, de couleur verte ; l’épaisseur est de l’ordre de 6m. Les Glaises à Cyrènes, à la base, sont des argiles marneuses verdâtres, jaunâtres ou grisâtres, avec des filets de sable fin, sur 1 à 2m d’épaisseur. Les Marnes vertes retiennent les eaux qui se sont infiltrées dans les niveaux supérieurs (marno-calcaire de Brie). - Marnes supragypseuses Marnes blanches de Pantin (4-5m) en partie supérieure, puis marnes bleues d’Argenteuil (8-10m) en partie inférieure. Les affleurements sont masqués sous les éboulis provenant des niveaux supérieurs. Les marnes blanches sont plus calcaires et les marnes bleues plus argileuses, grises, bleues, brunes et jaunâtres, avec passées gypseuses. Les marnes supragypseuses constituent le versant oriental de la Vallée de la Bièvre. Ces matériaux érodés ont constitué sur la pente, un manteau d’éboulis argileux soumis aux vicissitudes des variations climatiques. Ces terrains sont très sensibles à l’action des eaux et se rétractent fortement en l’absence d’eau. La majorité des constructions sinistrées sont situées sur ces horizons. - Masses et marnes infragypseuses Les masses de gypse les plus importantes existant au nord ont disparu, il ne subsiste que quelques mètres de gypse saccharoïde séparés par des marnes compactes, reposant sur les marnes à Pholadomyes. Ces marnes reposent sur le niveau marno-calcaire de Saint-Ouen (marnes et calcaires blanchâtres). Ces formations sont tabulaires et suivent les courbes de niveau. Aucune des formations recoupées par le coteau n’est réellement aquifère, bien que des circulations d’eau puissent être rencontrées soit dans les éboulis plaqués sur les pentes, ou dans les niveaux les plus calcaires fracturés (Marnes de Pantin, Marnes du Ludien). Sur le coteau, de nombreuses maisons disposent de puits de 10 à 15m de profondeur. Les alluvions modernes de la Bièvre sont saturées par la nappe alluviale de cette rivière. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 145 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE CLIMAT L’Ile de France, région dans laquelle se trouve la commune de Fresnes bénéficie d’un climat océanique. Les données fournies par METEO France pour la région parisienne indiquent que : So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 146 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - la température moyenne est de 11°C (36.6°C maximu m en juillet, -13°C minimum en janvier) ; - la quantité totale des précipitations enregistrée sur une année est de 641 litres/m² (le mois de mai est celui durant lequel la quantité relevée est la plus importante avec un peu plus de 60 litres/m², le mois d’août la plus faible avec environ 45 litres/m²) ; - on compte en moyenne 75 jours par an durant lesquels la quantité de précipitations est supérieure à 2,5 litres/m². L’AIR Répartition annuelle des indices pour la commune de Fresnes : Historique de l’année en 2004 Indices Nb de jours % du nombre de jours 10 0 0% 9 0 0% 8 0 0,27% 7 1 1,91% 6 7 6,01% 5 22 9,84% 4 36 26,78% 3 98 47,54% 2 174 7,65% 1 28 0% SOURCE : AIRPARIF La qualité de l’air est moyenne à Fresnes. Il n’existe pas de source de pollution industrielle importante dans les villes signataires de la charte. La source principale de pollution provient des transports, toutefois la mesure de cette pollution reste partielle et ponctuelle. Une mesure a été effectuée par le Laboratoire Central en décembre 1984, à proximité de la nationale 186. Lors de cette mesure, la qualité de l’air était comparable à celle des grandes voies parisiennes comme les Champs Elysées. En 2003, les mesures Air Parif relèvent un taux important de NO2, soit 3 3 80 µg/m , comparativement aux villes voisines (50 µg/m ). Cette pollution est due aux infrastructures routières. En revanche, la mise en place d’un réseau de chauffage urbain à partir de la géothermie participe à la limitation des émissions polluantes liées au chauffage. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 147 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation L’EAU SUR LE TERRITOIRE (Source : Schéma Directeur d’assainissement de la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre, Diagnostic, Hydratec, mai 2004. Etude de faisabilité du transfert des eaux de la Bièvre d’Antony à Seine, rapport final, mai 2000, Syndicat intercommunal pour l’assainissement de la Vallée de la Bièvre) La ville de Fresnes est marquée par le passage de deux cours d’eau : la Bièvre et le ru de Rungis. Toutefois, bien que ces cours d’eau aient façonné le paysage fresnois, ils sont aujourd’hui à peine visibles. Historique : Naissant officiellement au hameau de Bouviers sur la commune de Guyancourt, en ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, la Bièvre se dirige vers le sud-ouest jusqu’à Verrières-le-Buisson puis prend une orientation nord vers Paris, en passant par le nord-ouest de Fresnes. La Bièvre croise quatre départements : les Yvelines, l’Essonne, le Val de Marne puis Paris. Le thalweg de la Bièvre se situe à une altitude comprise entre 40 et 50 m. Les pentes de ses versants sont relativement importantes, de 10 à 20% favorisant le ruissellement et la rapidité d’apparition des crues. ème La rivière a longtemps alimenté Paris en eau potable. Jusqu’au milieu du XX siècle, la vallée était un lieu de villégiature. Le bassin s’est progressivement urbanisé en partant de Paris le long des grandes voies d’accès et la ligne de Sceaux. Entaillant les calcaires de Beauce et de Brie, la Bièvre et ses affluents ont dessiné un bassin de forme singulière parallèle au grand axe de Versailles avant de rejoindre la Butte aux Cailles et la Montagne Ste Geneviève. De Guyancourt à Massy, la vallée est rectiligne, étroite et enfoncée entre deux versants abrupts dominés par les plateaux de Saclay au sud et Vélizy au nord. Le cours d’eau bifurque ensuite au pied du coteau de Massy et longe le plateau de Villejuif jusqu’à Paris. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 148 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le réseau hydrographique est simple. En rive gauche : la Sygrie, le ruisseau des Godets, le ru des Morteaux et de Blagis ; en rive droite : le ru St Marc, de Vauhallan, et de Rungis. Le cours de la Bièvre est de 36 kms dont 20 kms à ciel ouvert, 11 kms canalisés sous dalle et 5 kms dans Paris n’ont plus d’eau. Le bassin versant occupe environ 20 000 ha. ème Surutilisée en raison de la qualité de son eau et de la proximité de Paris, dès le début du XIX siècle, la Bièvre a peu à peu disparu de la surface sur plus de la moitié de son parcours aval et a été transformée en égout au service d’une urbanisation importante qui s’est développée entre Antony et Gentilly. Elle est actuellement canalisée et enterrée depuis le bassin d’Antony jusqu’à la Seine à Paris depuis 1952. Plusieurs collectivités et syndicats ont pris collectivement des responsabilités dans l’aménagement de la vallée. Les préoccupations dominantes étant l’assainissement, la maîtrise des inondations et la gestion hydraulique de la rivière. Le Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP), maître d’ouvrage de la Bièvre canalisée, a effectué plusieurs études hydrauliques qui ont servi de base à d’importants travaux réalisés ou en cours, tant pour la préservation de la pollution de la Seine que pour la maîtrise des débits de temps de pluie. Au Sud, le rû de Rungis est un petit affluent de la rive droite de la Bièvre, qui délimite le plateau sud de Vitry/Rungis et inscrit Fresnes dans sa position de promontoire. Le rû de Rungis est en grande partie couvert, notamment dans sa partie aval. Il est en revanche ouvert en amont, dans sa traversée du Parc des Sports. La pièce d’eau du Parc municipal des Sports, ancien vestige du château de Tourvoie, traversée par le rû de Rungis, a d’ailleurs fait l’objet d’un récent aménagement en 2003. Ce projet a permis une mise en valeur paysagère et écologique du site. Réouverture de la Bièvre : La communauté d’agglomération de Val de Bièvre vient d’achever la réalisation du premier tronçon d’un projet de réouverture de la Bièvre. Cette rivière symbolique, qui constitue le seul affluent sur la rive gauche de la Seine à Paris, fédère l’identité du Val de Bièvre et des villes que rassemble la communauté d’agglomération. Recouverte depuis plus de 50 ans, la Bièvre réapparaît ainsi à l’air libre sur plus de 150 mètres sur les terrains du parc des Près, rachetés par la commune de Fresnes en 1999. Le Parc des Près inauguré le 18 mai 2003, est un maillon important de la coulée verte reliant Fresnes à Gentilly en passant par le Moulin de la Bièvre à l’Häy-les-Roses. Il a fallu améliorer la qualité de l’eau, recréer le lit de la rivière, redessiner des berges naturelles, transformer un terrain en friche en un paysage présentant plusieurs ambiances différentes. Les enjeux environnementaux sont bien sûr particulièrement importants : • • • • • aménagement d’un site naturel dans un site densément peuplé à 10 Km de Paris, création d’une zone d’expansion des eaux en cas de crue, mise en œuvre de techniques naturelles d’entretien (auto-purification, oxygénation, vie aquatique, etc.), la biodiversité, aménagement de sentiers pour les promeneurs et randonneurs. La qualité de l’eau : La Bièvre est aujourd’hui entièrement canalisée et intégrée au dispositif d’assainissement. La qualité de la Bièvre s’est nettement améliorée bien que les rejets subsistent. Ce sont essentiellement les rejets d’eaux usées qui contribuent à la dégradation de la Bièvre. En 2000, on comptait 481 rejets directs d’eaux pluviales et d’eaux usées Plusieurs projets globaux ont été étudiés au niveau départemental (réouverture, aménagement paysager…) pour réduire les rejets mais les moyens de mise en œuvre n’ont pas été arrêtés, les communes signataires souhaitant revaloriser la Bièvre, en tant qu’élément de leur patrimoine. Lors du colloque régional du 26 mai 1999, les différents intervenants ont tous souhaité une avancée vers la réouverture de la Bièvre. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 149 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le ru de Rungis est affecté par la qualité des eaux provenant de l’autoroute, des communes de Wissous et Rungis et des zones industrielles amont. La pollution et la décantation empêchent d’organiser un entretien satisfaisant du bassin de Tourvoie. En outre, cet entretien est nécessaire pour assurer la pérennité de la présence d’une espèce protégée : les alytes obstréticans (crapauds accoucheur). Depuis la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, les objectifs qualitatifs et quantitatifs sont définis par deux documents complémentaires d’échelle différente : le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SDAGE) et le Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau (SAGE). Le SDAGE du comité de bassin Seine-Normandie (dont fait partie Fresnes) a été approuvé le 20 septembre 1996 et est en révision à l’heure actuelle. Son application locale sera précisée par le SAGE, qui sera établi par le syndicat mixte de la Bièvre, nouvellement crée. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 150 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 2- LE PATRIMOINE VEGETAL Les superficies boisées se trouvent au sud le long du ru de Rungis, au parc des Sports et au CEMAGREF, au centre ville avec le parc André Villette et au nord-ouest : avec le parc des Prés, espace remis en valeur avec l’ouverture de la Bièvre. Le patrimoine naturel est complété par des entités plantées intégrées à l’urbanisation, des alignements d’arbres sur les routes départementales, ainsi que le cimetière. La commune présente un espace public peu arboré mais dispose néanmoins d’un certain nombre d’espaces plantés comme les placettes, les alignements le long des rues, les cheminements piétonniers et les parcs ou squares au sein des résidences. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 151 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Parcs et espaces verts publics Les parcs publics Fresnes dispose de plusieurs parcs publics aménagés : . Le parc André Villette, avec le square Julien Chailloux, la promenade du Sophora et de la Tour aux Chartiers (2.3 ha pour l’ensemble). Il s’agit du parc d’une ancienne institution religieuse dont le mur d’enceinte a été conservé. . Le Parc du Moulin de Berny (2.2 ha). Ce parc se situe à l’ouest de la commune, derrière le marché sud, à proximité du groupe scolaire Blancs Bouleaux-Pasteur-Roux. . Le Parc des Sports (2.5 ha). La commune a aménagé une aire de jeux pour enfants et des espaces verts au milieu des nombreux équipements à dominante sportive implantés dans la vallée du ru de Rungis. La présence du bassin de l’ancien château de Tourvoie ajoute un caractère patrimonial à ce parc. En 2003, cette pièce d’eau a fait l’objet d’un aménagement. Le parti pris d’aménagement a consisté à ouvrir le plan d’eau pour permettre d’améliorer la biodiversité. Des cheminements ont également été crées. Ce projet a permis une mise en valeur paysagère, écologique et pédagogique puisqu’un ponton a été crée ainsi qu’une passerelle permettant de réaliser une promenade en boucle autour de la pièce d’eau. A long terme, l’aménagement d’espaces verts publics pourrait se prolonger à l’est sur les terrains du CEMAGREF et assurer une continuité de promenade le long du ru de Rungis. . Le terrain de la Roulée (0.7 ha). Enclave champêtre située sur les terrains en pente de la vallée du ru de Rungis, à l’emplacement d’anciens vergers. Ce terrain a été acquis par la commune en 1969 et 1976 au titre de réserve pour équipements scolaires. L’école laisse aujourd’hui une partie de ce terrain aménagée en espace vert de loisirs et de détente avec quelques tables de pique-nique et des jeux pour les enfants. Le terrain est très utilisé par les riverains. . Parc des Près de la Bièvre Il s’agit d’anciennes terres agricoles d’une superficie de 3.1 ha, situé au nord-ouest de la commune. Inexploitées depuis de nombreuses années, ces terres ont retrouvé un aspect « naturel ». Acquis par la ville en 1999, le terrain des Près est inscrit comme terrain classé. C’est un espace vert qui s’inscrit dans la coulée verte de la Bièvre. L’objectif est que cet espace naturel au caractère assez sauvage préservant la faune et la flore participe de la mise en valeur de cette rivière, d’où la réouverture récente de la Bièvre ... Cet espace souffre d’un certain enclavement du à sa position entre les habitations à l’est, la zone d’activités des Près au sud et la limite communale à l’ouest et au nord. Les espaces verts On trouve d’autres espaces verts publics de moindre superficie sur le territoire de Fresnes. . le square du Clair Vallon (0.3 ha) . le square de l’avenue de la Paix jouxtant le stade. . l’espace vert et de jeux pour enfants au cœur de l’îlot communal Charcot-Zola. Utilisé par les enfants de la crèche municipale et du centre de loisirs, son accès est fermé en dehors des heure d’ouverture de l’école. Le projet d’aménagement de l’îlot Charcot-Zola doit améliorer cet espace, qui a vocation à devenir un espace structurant pour le quartier nord. . Les squares Pasteur-Roux et du 19 Mars 1962 sont des espaces de proximité. . Le terrain d’évolution du centre H. Thellier d’une superficie d’environ 2500 m². So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 152 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les zones naturelles protégées Le terrain des Prés est un site inscrit à protéger. Les terrains du CEMAGREF sont répertoriés au titre des « espaces verts à protéger » inscrit au Schéma Directeur de la Région IDF. Le territoire communal n’est concerné par aucune autre zone particulière tels ZNIEFF, ZICO, site inscrit ou classé. Les alignements d’arbres Plusieurs voies sont bordées d’arbres (marronniers, acacias, tilleuls, ginkgo-bilobas…). Les avenues plantées font toute partie du réseau des voies départementales. - Boulevard Jean Jaurès Avenue de la République Boulevard Pasteur Rue Auguste Daix Mail planté de la rue Henri Barbusse Avenue de la Liberté Avenue de Stalingrad Nationale 186 (côté nord) Mail Jean Monnet Avenue du 8 Mai 1945 Avenue Edouard Herriot (côté est) Avenue du Parc Médicis Mail de la rue de la Méridienne La couverture de l’A 86 (Espace Général de Gaulle) supporte des plantations mises en place par le département, sur une superficie de 1400 m². Il y a actuellement un déficit de plantations sur la voirie communale. Les espaces privés L’aspect vert de certains quartiers est dû aussi aux espaces privés. Il convient de continuer à protéger les cœurs d’îlot. Les clôtures sont majoritairement des grilles, sur des murs ou sous-bassements en pierre à clair voie : ce qui donne une légère ouverture sur ces jardins privés. En outre, de nombreux espaces verts aussi sont aménagés en bas des collectifs. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 153 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Ces principaux espaces verts sont les suivants : - Des parcs paysagers intégrés aux résidences Les Castors et la Peupleraie (2.8 ha) La résidence illustre de façon réussie l’urbanisme des années 50 : séparation des circulations automobiles et piétonnes, aération et ensoleillement, aménagement des espaces communs, simplicité des lignes, construction économique. Elle offre une cohabitation harmonieuse entre des immeubles collectifs sous forme de barres et de petite maisons individuelles en bande. - Le Clos la Garenne (0.8 ha) Composée d’immeubles collectifs de grande hauteur et de pavillons, cette résidence située à proximité immédiate de la RN 186 a un caractère paysager semblable aux autres ensembles de la commune. Elle bénéficie de la présence d’espaces plantés en pied d’immeuble qui rendent son environnement agréable. - Jean Moulin (0.8 ha) et Vallée aux renards (0.2 ha) Les petits immeubles de trois étages implantés de façon aérée sur un vaste dénivelé sont entourés d’espaces plantés. Les cheminements piétonniers nombreux et sinueux invitent à la promenade. Les combinaisons d’arbre de haute tige, d’arbustes et de plantations d’ornement offrent des compositions intéressantes et sont bien adaptées à la proportion et au style des constructions. - La résidence des Gémeaux avec son verger. - Les jardins des zones pavillonnaires aèrent le tissu urbain, en particulier à l’Ouest de la Mairie (triangle Jaurès-Pasteur-République), le boulevard Pasteur et le boulevard Jean Jaurès, ainsi que sur le coteau du ru de Rungis (Clos de Tourvoie et Butte Fleurie). Ils aèrent le tissu urbain et contribuent à l’image verte de la commune. - Le parc d’activités Médicis, à l’Est comporte des cheminements piétonniers entourés d’espaces verts. - Le Cemagref, au sud, d’une superficie de 32 743 m² sur Fresnes et de 97 670 m² sur la commune d’Antony. Les espaces verts aménagés sont plutôt localisés au sud. Leur entretien et leur aménagement sont à poursuivre. La végétation des fonds de vallée assure un véritable effet de coulée verte. L’aménagement des espaces verts fresnois participe à la structuration du tissu urbain et doit assurer une meilleure lisibilité du site géographique et de l’organisation urbaine. En outre, les cœurs d’îlots sont verdoyants. Le traitement de la trame verte constituée des voies bordées d’arbres contribue à la hiérarchisation des axes de communication. Les plantations renforcent et valorisent les points de vue et échappées visuelles. Par contre on constate un déficit de plantations sur la voirie communale. La charte communale pour l’environnement Cette charte, réalisée en 1998, a fait l’objet d’une convention de mise en œuvre entre les villes d’Arcueil, de Cachan, de l’Häy-les-Roses et de Fresnes. Il s’agit d’une démarche intercommunale en partenariat avec l’Etat. Elle vise à l’élaboration « d’une politique de l’environnement prise dans sa globalité, dans une perspective d’amélioration de la qualité de vie et de développement durable ». Son fondement est la reconnaissance d’un territoire ayant « en matière d’environnement de réels atouts issus de puissantes racines identitaires, dont la vallée de la Bièvre est le référent structurant ». Une nouvelle charte intégrant les trois autres villes (Gentilly, Villejuif, le Kremlin Bicêtre) de la communauté d’agglomération du Val de Bièvre est actuellement en cours d’élaboration. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 154 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 3- STRUCTURE ET PERCEPTION PAYSAGERE Le paysage fresnois se caractérise par son site en promontoire sur la vallée de la Bièvre. Malgré la densité de l’urbanisation, le relief reste très perceptible avec des vues depuis les coteaux, qui constituent des respirations et des ouvertures dans le paysage. La particularité des paysages fresnois réside également dans le contraste des architectures et dans l’imbrication de formes de bâti hétérogènes. LES ENTITES PAYSAGERES URBAINES On peut décomposer le territoire en trois grandes entités paysagères : - les espaces urbains construits représentant environ 276 hectares soit 77 % du territoire, les espaces urbains non construits, représentant environ 57 hectares les espaces ruraux, représentant environ 26 hectares (les pépinières de la ville de Paris) soit 4 % du territoire communal. (source fiche MOS IAURIF 1999) Ainsi, aujourd’hui, les espaces non occupés par les parcs et jardins sont quasiment entièrement bâtis. Le territoire est marqué par un tissu urbain dense. Le territoire se décompose en plusieurs entités paysagères urbaines définies à partir de composantes homogènes (critères géographiques, historiques, formes urbaines, diversité du parcellaire…) : - Le paysage du coteau ouest de la Bièvre : un paysage hétérogène ouvert sur la vallée Le paysage du coteau de Bièvre offre de grands contrastes d’architecture : habitat pavillonnaire avec des rues aérées et des jardins privatifs, habitat collectif, traces de l’habitat rural dans le centre ancien. La force de ce paysage réside dans une perception constante du relief. - Le paysage du fond de vallée de Bièvre : l’esquisse d’une future coulée verte Au sud de l’A 86, l’emprise importante de la Peupleraie, cité des années 50 de grande qualité paysagère, et au nord le terrain des Près et son prolongement possible sur le Parc de la Bièvre, amorcent la possibilité d’une coulée verte dont le prolongement renforcerait l’image verte du fond de vallée. - La vallée et le coteau du Ru de Rungis : respiration de Fresnes Le coteau sud du ru de Rungis, à l’écart des grands axes de communication, offre une respiration dans le paysage fresnois : espaces ouverts et plantés, ouverture visuelle sur les enclaves agricoles résiduelles en fond de vallée sur la commune de Wissous. Ce paysage aux coteaux abrupts offre de grands contrastes et des paysages variés : traces d’anciens vergers et potagers dans un parcellaire en lanières sur le coteau, respiration naturelle du terrain de la Roulée, végétation des jardins privés de la Résidence de Tourvoie. Cette succession d’espaces libres s’achève dans le fond de vallée du ru de Rungis, qui constitue la limite naturelle de Fresnes avec Antony et Wissous. La valorisation du paysage de ce coteau nécessite de renforcer le réseau de cheminements piétonniers. Le fond de vallée du ru de Rungis : la présence du ruisseau est révélée par une végétation des milieux humides (saules pleureurs, saules têtards, aulnes, frênes, peupliers d’Italie…). Après son passage sous l’autoroute A6, le ru de Rungis traverse à ciel ouvert le bas de la Résidence des Thibaudes. Le ru traverse ensuite des terrains privés aux berges inaccessibles (CEMAGREF). La trace du ruisseau se retrouve ensuite au niveau du parc des Sports où il s’élargit dans l’ancien bassin de Tourvoie ou longe la limite du parc. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 155 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - Le paysage des infrastructures, zones d’activités et commerciales Les deux autoroutes (A6 et A86) se croisent en un énorme échangeur à l’Est sur le plateau de Vitry et constituent de véritables entailles, qui ont engendré un paysage dégradé. L’autoroute apparaît comme une coupure, qui a limité l’urbanisation à l’est. Il offre la vitrine des zones d’activités et commerciales. Cette image négative est renforcée par le passage des lignes hautetension. Cette entrée de ville au niveau du Rond-Point Roosevelt offre cependant un point de vue remarquable sur le plateau de Vélizy, couronné par la forêt de Verrières, belvédère sur la vallée de la Bièvre, qui mériterait d’être plus valorisé. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 156 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES ENTREES DE VILLE Les entrées de ville ne correspondent pas obligatoirement aux panneaux de limite communale : il faut différencier les entrées de ville des entrées sur le territoire. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 157 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation ENTREES DE VILLE PRINCIPALES - L’axe A86/RN 186 Cet axe de par la largeur de son emprise constitue une véritable pénétrante dans la ville, qui traverse la commune d’est en ouest. Cet axe représente une entrée dans la ville balisée par plusieurs grands carrefours. Bien que cet axe soit majeur pour la structuration de la ville, ses abords ne bénéficient pas d’aménagement ni de traitement particulier. Au sud de l’A86, les délaissés de la RN 186 servent à la desserte locale et au stationnement, en particulier du côté de la résidence du Clos la Garenne, qui connaît des problèmes en matière de stationnement. A moyen terme, ces emprises accueilleront le tracé du Trans-Val-de-Marne, qui permettra une restructuration des ces espaces. - Le carrefour de la Déportation Ce carrefour est l’entrée ouest de la commune, depuis la RN 186 en venant d’Antony et l’A86. Il est entouré par la prison au nord et le supermarché « Intermarché » au sud. Cet espace est très minéral et peu mis en valeur. - Le Rond-Point Roosevelt Le Rond-Point marque l’entrée de ville est de la commune, depuis l’A86 en venant de Créteil et depuis l’A6 en venant de la province. Cette entrée de ville est cernée à l’est par les zones d’activités et à l’ouest par des immeubles de grande hauteur. Le belvédère sur la vallée de la Bièvre mériterait d’être plus valorisé. Entre ces deux carrefours majeurs se trouve le carrefour Barbusse-Zola qui se situe au centre géographique de la commune. Sans pouvoir être considéré comme une entrée de ville, ce lieu n’en est pas moins un secteur stratégique à valoriser en terme de perception du paysage environnant car il se trouve au centre fonctionnel de la commune - sur l’axe Barbusse-Zola qui relie les deux pôles de centralité de la commune : le centre ville et le pôle d’équipements Charcot-Zola. ENTREES DE VILLE SECONDAIRES Au nord : . L’entrée nord-ouest depuis l’avenue de la Liberté est peu perceptible. Elle est néanmoins caractérisée par un changement dans le paysage urbain. La commune de l’Häy-les-Roses est surtout occupée dans cette partie sud en limite communale par des immeubles collectifs, tandis qu’à Fresnes l’occupation du sol est caractérisée par de l’individuel. . L’entrée depuis la rue Jean Moulin est peu lisible. La rue est bordée d’une part par une continuité de formes bâties hétérogènes et d’autre part par le centre pénitentiaire, qui constitué l’élément de repère de cette entrée de ville . Depuis la rue Emile Zola, l’entré de ville se fond dans une continuité du bâti avec des résidences collectives de part et d’autre de la limite communale et même pour certaines à cheval sur les deux communes. . Les entrées se situant sur la rue du Dr. Charcot et sur l’avenue de la Paix sont peu marquées. Néanmoins le changement de forme architecturale annonce l’entrée dans Fresnes. Sur Fresnes sont implantées des résidences de collectifs bas tandis que l’Häy-les-Roses se caractérise par un tissu pavillonnaire organisé en lanières. . Avenue de Stalingrad : l’entrée de ville est peu marquée notamment par le fait que cette voie s’emprunte tel un boulevard urbain. Il constitue une pénétrante dans la ville sans pour autant marquer l’entrée de ville. L’entrée sur le territoire se fait ainsi dans un cadre particulièrement routier. L’avenue de Stalingrad constitue un corridor sans élément marquant ou point de repère. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 158 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation On trouve d’un côté de l’habitat avec des formes de bâti hétérogènes et de l’autre coté la Zone d’Activités de la Cerisaie. Au sud : . Les entrées depuis le Boulevard Jean Jaurès et l’avenue du 8 Mai 1945, en limite d’Antony sont peu lisibles parce qu’elles s’inscrivent dans la continuité du tissu pavillonnaire d’Antony. . L’entrée par la commune de Wissous au sud-ouest passe également inaperçue. Elle s’inscrit dans le prolongement du tissu pavillonnaire de Wissous. De plus cette entrée de ville se fait par des voies secondaires : rue de Montjean et rue de Wissous. Enfin les entrées sur le territoire par les autoroutes A6 et A86 ne constituent pas des entrées de ville, les autoroutes ne faisant que traverser la commune sans que l’on perçoive la ville, notamment du fait d’un passage majoritairement en remblais. Les entrées sur le territoire sont peu ressenties surtout sur la RN186, ou l’avenue Roosevelt dont le profil routier prédomine. Les entrées de ville sont marquées principalement : . au cœur du territoire, au niveau des carrefours de la Déportation ou Roosevelt. . au nord, entre l’Hay-les-Roses et Fresnes . au sud, entre Antony et la commune So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 159 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 4- LES RISQUES ET NUISANCES L’information des populations concernées par les risques majeurs s’organise dans le cadre de la loi du 22 juillet 1987 sur l’organisation de la sécurité civile et la prévention des risques majeurs. Le Dossier Départemental des Risques Majeurs est réalisé sous l’autorité du préfet. Il s’agit d’un document de sensibilisation, qui recense l’ensembles des risques majeurs par commune : les conséquences prévisibles pour les hommes, les biens, l’environnement ainsi que les mesures pour en limiter les effets. Le DDRM du Val-de-Marne a été arrêté en 1995. Selon ce document, la commune de Fresnes est soumise à un risque majeur : le transport de matières dangereuses sur les autoroutes et routes nationales. Les services de l’Etat doivent fournir aux communes un Dossier Communal Synthétique (DCS). A partie du DCS, un dossier d’information communal sur les risques majeurs doit être constitué. Il sera consultable en mairie. Il précise les mesures locales de prévention et de protection. Une campagne d’affichage sur les lieux concernés viendra compléter l’information. Dans le Val-de-Marne, les DCS sont en cours de réalisation, celui de Fresnes n’est pas encore disponible. Les risques naturels : Les autres risques Ces risques sont plus localisés et ne menacent pas directement la vie des personnes. Ils ne sont pas pris en compte dans le DDRM. On trouve deux types de risques à Fresnes : les risques liés aux mouvements de terrain et les risques liés aux inondations par ruissellement. - les mouvements de terrain Les risques de mouvements de terrain sont liés à la présence des couches marneuses et argileuses ainsi qu’à la présence de poches de gypse constituant le sous-sol de la commune. Les parties hautes de la commune (rebord du plateau et plateau), sont formées d’argile à meulière et de Calcaire de Brie. La plus grande partie des versants est formée d’argile verte reposant sur des marnes supragypseuses. Les parties basses reposent sur les alluvions récentes de la Bièvre et les marnes et masses du gypse. Les argiles et les marnes en général, et plus particulièrement les marnes vertes, se gonflent ou se rétractent en fonction de la quantité d’eau qu’elles contiennent. Des sécheresses prolongées conduisent à une diminution importante de leur volume qui peut provoquer des désordres (basculement, fissurations) dans les ouvrages insuffisamment fondés. Le phénomène a été observé à Fresnes pendant plusieurs années. Les risques liés aux poches de gypse proviennent du fait que ce matériau est soluble dans l’eau. Lorsqu’une poche a été entièrement dissoute, le terrain peut s’affaisser de manière plus ou moins brutale. La localisation des poches est parfois difficile car elles sont dispersées et parfois en profondeur. La vitesse de dissolution dépend de la qualité du gypse et de la circulation souterraine des eaux, qui peut être modifiée soit de façon naturelle, soit en fonction des travaux. La vitesse d’altération du gypse dépend également de la pluviométrie. Les risques liés aux poches de gypse sont pratiquement imprévisibles. En effet, une cavité laissée par la dissolution d’une poche de gypse peut n’avoir aucune conséquence selon la taille, la profondeur, la nature des terrains. Aucun mouvement de terrain lié au gypse n’a été observé sur la commune pour l’instant. - les inondations par ruissellement Les inondations par ruissellement sont liées à l’imperméabilisation des surfaces et à l’engorgement des réseaux d’assainissement. Elles sont envisageables à Fresnes comme dans toute zone d’urbanisation dense, notamment lors de précipitations conséquentes. Le cas s’est déjà produit, principalement au pied des versants lors d’orages violents comme ceux des 6 et 7 juillet 2001. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 160 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le point bas situé au niveau de la passerelle de la Bièvre, au niveau de la rue Jeanne d’Arc et du quartier Bergonié, pose particulièrement problème et fait l’objet d’inondations régulières. Ce problème provient de l’insuffisante capacité du collecteur d’eaux pluviales Fresnes-Choisy. Actuellement aucune solution pérenne n’est envisagée. Les actions se font donc dans l’urgence avec des interventions rapides pour protéger les biens et les personnes. La solution réside dans l’aménagement du bassin de Sceaux dans les Hauts-de-Seine ainsi que dans d’autre projets en cours ou prévus, en aval ou en amont : collecteur souterrain Bièvre-Seine, bassins de stockage à Cachan et Arcueil, agrandissement de celui de l’Häy-les-Roses. En outre, les limitations de débit prévues lors de la restructuration des réseaux ou de l’urbanisation, devront remédier aux effets de l’imperméabilisation. Les risques technologiques : Le risque de transport de matières dangereuses est consécutif à un accident se produisant lors du transport par voie routière, ferroviaire, aérienne, fluviale ou par canalisation, de matières dangereuses : produits inflammables, toxiques, explosifs, corrosifs ou radioactifs. Les principaux risques sont l’explosion, l’incendie et la dispersion dans l’air. Des statistiques établies par le secrétariat d’Etat aux transports, il ressort qu’une fraction importante des accidents recensés sur le territoire national est imputable aux poids lourds assurant le transport de marchandises. La Ville de Fresnes est traversée par des axes routiers importants du département qui assurent l’approvisionnement d’établissements industriels implantés sur les communes voisines : A86, A6, RN186… La prévention des risques repose sur des réglementations strictes qui s’imposent aux transporteurs. De plus, il existe un fret ferroviaire sur la ligne Massy-Valenton qui présente les mêmes risques technologiques. Les nuisances sonores Les nuisances phoniques liées aux grandes infrastructures routières (A6, A86, N186) sont fortement ressenties par la population fresnoise. Le diagnostic bruit réalisé fin 2004 confirme que la population est soumise à des niveaux sonores élevés (>65 dBa). Le bruit de fond d’origine routière est important. La nuit, le bruit du trafic est nettement perceptible (>50 dBa) et l’écart entre les niveaux diurne et nocturne est relativement faible pour un milieu urbain, soit de 7 dBa. Les quartiers plus particulièrement touchés sont : les thibaudes, la rue Jeanne d’Arc et le quartier Bergonié. Les plus grandes nuisances sonores sont générées par les infrastructures autoroutières : A6 et A86 hors tunnel, classées en catégorie 1 (83 dB en période diurne) par l’arrêté préfectoral du 3 janvier 2002. Les autres infrastructures routières, notamment les voies départementales sont classées en catégorie 3 (73 dB) ou 4 (68 dB). On note notamment le classement de la rue M. Ténine en catégorie 3, voie principale du centre ville, entre le carrefour avec la rue Salengro et le carrefour avec la rue du Capricorne. De plus, la commune subit également les nuisances phoniques liées à l’aéroport d’Orly. Les niveaux sonores n’ont été mesurés que ponctuellement, ce qui ne permet pas d’apprécier le phénomène dans sa globalité. La commune est concernée par : . des nuisances sonores liées aux voies routières (RN186, A86, A6…) ou du TVM . des risques naturels : ruissellement, inondations, mouvements de terrain . des risques technologiques du fait du transport de matières dangereuses sur les grands axes de circulation traversant la commune So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 161 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation III - TROISIEME PARTIE " LES DISPOSITIONS A PRENDRE EN COMPTE" So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 162 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 1. LES DOCUMENTS D’URBANISME LE SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE FRANCE (SDRIF) L’aménagement de la Région Ile-de-France repose sur des principes qui ont été formulés dans des documents de planification : le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (S.D.A.U.) de la région Ile-de-France de 1965, modifié en 1969, mis à jour en 1975 puis approuvé en 1976. Ce SDAURIF a été mis en révision à partir de juillet 1989, révision approuvée par décret du 26 avril 1994. Le SDRIF de 1994 a été mis en révision et approuvé en septembre 2008 par le Conseil Régional sous réserve du contrôle de légalité. Dans l’attente de l’approbation du projet de SDRIF par le Conseil d’Etat, c’est celui de 1994 qui s’applique. Le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France a permis de recadrer les objectifs de développement de la Région de façon concertée entre les services de l’Etat, de la Région, des Départements et des communes regroupées dans le cadre de Syndicats Intercommunaux d’Etudes et de Programmation (SIEP). Le PLU de Fresnes devra être compatible avec les orientations définies dans le SDAURIF. Du point de vue de l’aménagement régional, Fresnes se situe entre deux secteurs particuliers : - le « secteur de redéveloppement économique et urbain » Seine-Amont, bordé par Créteil (pôle de proche de couronne), - le « pôle d’envergure européenne » Massy-Saclay, dans le prolongement d’Orly. La commune est également comprise dans la vallée scientifique et technologique de la Bièvre dont la promotion et le développement sont à l’étude actuellement. Les principaux objectifs du S.D.R.I.F. : • Objectifs généraux pour l’Ile-de-France : - - • « D’abord participer à une véritable politique d’aménagement du territoire avec, comme horizon, sa place au sein de l’Europe en solidarité avec le Bassin Parisien, et dans le cadre d’une croissance raisonnable, durable et soutenable ; ensuite, promouvoir un équilibre harmonieux au sein de ses propres frontières en sauvegardant l’environnement régional, en renforçant les solidarités urbaines et en favorisant les échanges. » Objectifs généraux pour la ville de Fresnes: Pour assurer la mise en œuvre des objectifs essentiels du SDRIF, les dispositions du PLU de Fresnes devront prendre en compte les principes d’aménagement suivants : - Protéger les espaces naturels et les patrimoines de qualité nécessaires à l’équilibre de la région Contribuer à la mise en place de la trame verte d’agglomération, notamment pour l’aménagement paysager de la vallée de la Bièvre, en confirmant la vocation du secteur horticole et la protection du secteur vert aux abords du rû de Rungis. - Maîtriser l’évolution du tissu urbain existant . Favoriser la mixité urbaine entre habitat, activités économiques et équipements . Par le traitement des espaces publics, notamment le long de l’A 86 . Favoriser la diversification des emplois . Assurer l’équilibre de l’armature commerciale suivant plusieurs échelles complémentaires, en faisant place à toutes les formes de distribution . Favoriser la diversification de l’offre de logements, afin de promouvoir la mixité sociale . Assurer une requalification urbaine : So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris territoriales 163 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation par l’amélioration et l’harmonisation des différentes formes urbaines, par la composition urbaine et paysagère par le traitement des espaces publics, notamment le long de l’A86 par la requalification du patrimoine vétuste par la valorisation du tissu pavillonnaire par la poursuite de l’intégration urbaine des grands ensembles d’habitat collectif - Prendre en compte les infrastructures de transport Le prolongement du Trans Val-de-Marne a fait l’objet d’une déclaration d’utilité publique (arrêté interpréfectoral du 06/10/2000). Sa réalisation est inscrite au contrat de plan Etat-Région. 1994 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 164 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE PLAN DE DEPLACEMENT URBAIN (PDU) D’ILE DE FRANCE Le Plan de Déplacement Urbain de la région Ile-de-France a été adopté par arrêté interpréfectoral le 15 décembre 2000. Le PDUIF a été évalué en 2007 et sa révision est en cours. Un Plan Local de Déplacement du Val de Bièvre a été approuvé le 24 avril 2006. Le PDU définit les principes d’organisation des déplacements de personnes et du transport des marchandises, de la circulation et du stationnement. Il fixe des objectifs, il établit une méthode et une organisation, il détermine les principaux chantiers à mener, il prévoit des financements. Les mesures proposées ont pour but d’améliorer les transports collectifs, de favoriser les modes de déplacements « doux » - vélo et marche à pied – et ainsi diminuer le trafic automobile. Parallèlement au plan de déplacement urbain, une démarche locale peut être engagée pour intégrer les recommandations faites dans ce projet de déplacement urbain et répondre aux préoccupations de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie. Les objectifs sont les suivants : - diminuer le trafic automobile par la promotion de modes de transports combinés et alternatifs - aménager et exploiter le réseau principal de voirie afin de rendre plus efficace son usage, - organiser le stationnement sur le domaine public, sur voirie et souterrain, - réduire les impacts du transport et de la livraison de marchandises Concernant l’Ile-de-France et la commune de Fresnes, le plan de déplacement urbain a été élaboré à l’initiative de l’Etat. Ce PDU vise à : . une diminution de 5% du trafic automobile pour les déplacements à l’intérieur de Paris et départements de la petite couronne, et une diminution de 2% pour les déplacements internes à la grande couronne et entre la petite et grande couronne. . une augmentation de l’usage des transports collectifs de 2% en déplacements . une augmentation de 10% de la part de marche pour les petits trajets, le doublement de l’utilisation du vélo . une augmentation de 3% de la part de tonnages de marchandises acheminées par voie d’eau et le fer. Ces objectifs sont particulièrement applicables dans la cadre des réflexions intercommunales envisagées par la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre et seront mises en œuvre notamment dans le cadre du comité d’axe bus intéressant la ligne 187 de la RATP. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 165 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LE PROGRAMME LOCAL DE L’HABITAT (PLH) Le PLH est un outil d’action communal créé dans le cadre de la décentralisation, en 1983, lors du transfert de compétences en urbanisme à la commune. L’Etat restant responsable du financement du logement, la loi du 7 janvier 1983, article 78 propose aux communes d’établir un PLH afin d’obtenir le financement. Trois lois ont modifié quelques points de cet article : - - La LOV (Loi d’Orientation pour la Ville), 13 juillet 1991, article 13 : le PLH devient un outil de programmation articulant l’aménagement urbain et la politique de l’habitat. Le PLH prend un caractère opérationnel direct. Son objectif est de répondre aux besoins en logements et d’assurer la répartition équilibrée et diversifiée de l’offre de logements. Il précise les moyens à mettre en oeuvre pour 7 ans. La loi du 21 janvier 1995 relative à la diversité de l’habitat : la mise à disposition du public du projet de PLH est supprimée. La loi du 14 novembre 1996, relative à la mise en œuvre du Pacte de Relance pour la Ville, article 30 : toute commune dotée d’une zone urbaine sensible (ZUS) doit être dotée d’un PLH. Le quartier du Grand Ensemble a été recensé comme ZUS (décret du 26-12-1996). Un Programme Local de l’habitat intercommunal a été approuvé par le Conseil Communautaire du 15 décembre 2008. Le PLH prévoit des actions à mettre en œuvre pour lutter contre la crise du logement. Il est composé de 4 axes, 9 orientations, 22 actions sur 6 ans (2007-2013). L’axe 1 : produire une offre nouvelle diverse, abordable pour un parcours résidentiel de qualité (6 actions) L’axe 2 : construire des réponses adaptées aux besoins spécifiques des habitants du Val de Bièvre et à l’évolution des modes de vie ( 13 actions) L’axe 3 : promouvoir l’innovation, la qualité urbaine et environnementale de l’habitat dense ( 1 action) L’axe 4 : se doter des outils de connaissance, de suivi et d’animation PLH (2 actions). L’hébergement d’urgence existe sur la commune de Fresnes au travers deux structures existantes et une en projet. En effet, rue Ténine a été mis en place des logements d’insertion (1,5 ans maximum pour accéder à un nouveau logement social). L’Hôtel de la Paix est ouvert en hiver pour les sans abris. Le projet en cours avec le Conseil Général est situé à l’angle de la division Leclerc et Zola : l’objet étant que le Conseil Général prenne en charge les personnes expulsés de leurs logements dans un but de relogement d’urgence. LE SCHEMA DIRECTEUR D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SDAGE) La commune de Fresnes dépend du comité de bassin Seine-Normandie. Ce dernier a élaboré le SDAGE, approuvé le 20 septembre 1996 mais l’élaboration du SAGE n’est pas encore achevée. Le SDAGE est en cours de révision. Le bassin Seine-Normandie couvre 8 régions, 25 départements et 9 000 communes. Il s'étend sur environ 100 000 km2, soit 1/5 du territoire national. La population du bassin est de 17 millions d'habitants (30% de la population française), dont 80 % vivent en zone urbaine. L'agglomération parisienne avec ses 8 millions d'habitants forme un tissu urbain quasi continu d'environ 2 000 km2. Il en résulte des pressions fortes sur les milieux et sur les régions voisines pour l'alimentation en eau potable, en granulats extraits des principales vallées alluviales, et sur l'aval pour l'évacuation des rejets. Il représente 40% des activités industrielles du pays et 60 000 km² (60% de la superficie) en terres agricoles. Ainsi le SDAGE Seine-Normandie demande : • Que soit maîtrisé les rejets polluants, So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 166 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation • De prendre en compte des mesures visant à réduire, maîtriser et traiter le ruissellement urbain, • Que les études d’assainissement prennent impérativement en compte et de façon indissociable les problèmes de pollution de temps sec et de temps de pluie, • L’amélioration, dès la conception, de la fiabilité des ouvrages de traitement pour atteindre une permanence de l’efficacité en dépit des aléas, • La conformité des branchements, • La fiabilité de l’exploitation des réseaux. La commune de Fresnes est traversée par le ru de Rungis dont l’objectif de qualité, préconisé par le SDAGE est de 1B (critères d’appréciation globale de la qualité de l’eau SEQ-EAU). Les rejets des eaux pluviales devront respecter cet objectif. La réalisation d’un contrat de bassin « Bièvre Claire » préfigure la mise en œuvre du SAGE du bassin de la Bièvre. Le contrat de bassin définit les objectifs généraux sur 6 domaines d’actions : - la gestion rationnelle des réseaux d’assainissement - l’amélioration de la qualité des eaux de rivières par temps de pluie - le suivi de la qualité des eaux de rivières - la lutte contre les inondations - l’aménagement et l’entretien du lit et des berges de la rivières - la trame verte Synthèse des documents d’urbanisme et autres à prendre en compte sur le territoire communal : Schéma Directeur d’Ile de France Plan de Déplacement Urbain d’Ile de France et le PLD Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 167 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 3. LES DISPOSITIONS LEGISLATIVES La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain – N° 2000-1208 du 13 décembre 2000. La Loi de Solidarité et Renouvellement Urbains (S.R.U) : article 4 : les Plans Locaux d'Urbanisme (P.L.U) (article L.123.1 à L.123.20) – modifié par la Loi Urbanisme et Habitat du 2 Juillet 2003. Les P.L.U sont constitués de plusieurs documents dont les objectifs sont les suivants : 1. Exposer le diagnostic : - il est établi au regard des prévisions économiques et démographiques - il prend en compte un volet environnemental - et il précise les besoins répertoriés en matière de développement économique, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'habitat, de transports, d'équipements et de services. 2. De présenter le projet d'aménagement et de développement durable. Ce document définit le projet communal mais n’est pas opposable. 3. Fixer les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols permettant d'atteindre les objectifs de la loi. Elles peuvent notamment comporter : - l'interdiction de construire - la délimitation des zones urbaines ou à urbaniser - la délimitation des zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger - la définition des règles concernant l'implantation des constructions. 4. Etre compatibles avec les dispositions des Schémas de Cohérence Territoriale (S.Co.T), les Programmes Locaux de l'Habitat (P.L.H), les Plans de Déplacements Urbains (P.D.U). 5. Avoir la possibilité d'instituer des servitudes dans les zones urbaines, ce qui consiste à : - interdire les constructions ou installations, - réserver des emplacements en vue de la réalisation d'un programme de logements, - indiquer la localisation prévue des voies et des ouvrages publics, les installations d'intérêt général, les espaces verts à créer ou à modifier en délimitant les terrains concernés. 6. Intégrer les Zones d'Aménagement Concerté (suppression des P.A.Z. : Plans d'Aménagement de Zone ) La loi d’orientation sur la ville , la loi relative à la diversité de l’habitat et la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions du 13 juillet 1991 La loi d'orientation pour la Ville du 13 Juillet 1991 affirme la nécessaire prise en compte des préoccupations d'habitat dans tous les documents d'urbanisme, dans le respect de principes d'équilibre, de diversité et de mixité et avec pour objectif général d'assurer sans discrimination aux populations résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transport répondant à la diversité de leurs besoins et leurs ressources. Equilibre du bassin de vie et d'habitat La recherche de l'équilibre doit se concevoir à une échelle intercommunale et, au-delà de l'aspect central du logement, doit prendre en compte toutes les composantes du concept habitat : équipement et services, loisirs, vie sociale, paysages, communication, emploi. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 168 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Diversité des besoins et de l'offre La notion de diversité repose sur la prise en compte des situations de l'ensemble des habitants dans toutes leurs spécificités pour permettre à chacun l'accès au logement correspondant à ses besoins. Mixité des populations La notion de mixité affirme la nécessité d'assurer à tous les habitants des conditions de vie et d'habitat favorisant la cohésion sociale et de nature à éviter ou réduire tout phénomène de ségrégation, qu'il ait pour origine l'âge des populations, leurs ressources ou toute autre cause. La loi Besson n° 90-449 du 31 mai 1990 sur le log ement Dans son article 28, la loi du 31 mai 1990 dispose que les communes de plus de 5000 habitants doivent prévoir les conditions de passage et de séjour des gens du voyage sur leur territoire et réserver des terrains à cet effet. Il n’existe actuellement aucun schéma départemental relatifs aux aires d’accueil des gens du voyage. En l’absence d’aire de stationnement, le maire ne peut interdire le stationnement des caravanes sauf circonstances exceptionnelles, pour une durée inférieure à 2 jours et supérieure 15 jours. La loi n° 2005-32 du 18 janvier 2005 de programmat ion pour la cohésion sociale Le volet logement du plan de cohésion sociale a pour objectifs, sur la période 2005-2009, de relancer la construction de logements notamment sociaux. Ainsi, le PLU devra déterminer les perspectives d’évolution des parties urbanisées et d’urbanisation future et les conditions permettant de respecter une diversité de l’habitat. La loi n° 2006-872 du 13 juillet 2006 portant enga gement national pour le logement Cette loi constitue le principal volet législatif du Pacte national pour le Logement. Elle renforce le pacte de cohésion sociale à travers quatre objectifs : - aider les collectivités locales à construire, - augmenter l'offre de logements à loyers maîtrisés, - favoriser l'(accession sociale à la propriété pour les ménages modestes -et renforcer l'accès de tous à un logement confortable. Elle offre des outils en matière de planification urbaine. Elle permet : - d'introduire un pourcentage de logements locatifs dans les programmes de logements, - d'instaurer une taxe forfaitaire sur les terrains rendus constructibles, - l'association des organismes gestionnaires de logements lors de l'élaboration ou de la révision d'un PLU, - de majorer la taxe foncière sur les propriétés non bâties, - de soumettre les logements vacants à la taxe d'habitation. La loi DALO n°2007-290 du 5 mars 2007 instituant l e droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale La loi désigne l’Etat comme le garant du droit au logement. La mise en œuvre de cette garantie s’appuie sur un recours amiable et un recours contentieux. Les autres dispositions de la loi "DALO » visent principalement à développer l’offre d’hébergements et de logements. Sont notamment prévus : l’augmentation du nombre de logements sociaux à construire sur la période 2005-2009 dans le cadre de la loi de cohésion sociale : il passe de 500 000 à 591 000, afin de rééquilibrer l’offre au profit des logements « très sociaux », l’augmentation des objectifs d’accroissement des capacités d’hébergement figurant dans la loi de cohésion sociale : il s’agit notamment de transformer 10 500 places d’hébergement d’urgence en So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 169 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation places d’hébergement de stabilisation ou places de centres d’hébergement et de réinsertion sociale. le renforcement des obligations fixées aux communes et groupements intercommunaux en matière de création de places d’hébergement d’urgence, l’extension de l’obligation de 20% de logements sociaux, représentant quelque 250 communes de plus. La Loi du 8 janvier 1993 relative à la protection et la mise en valeur des paysages Le plan local d’urbanisme devra prendre en compte la loi du 8 janvier 1993 sur la protection et la mise en valeur des paysages, ce qui nécessite une analyse des paysages et des sites urbains et naturels de qualité existants. Le projet d’aménagement de la commune devra s’organiser en cohérence avec la protection et la mise en valeur des espaces paysagers, notamment les éléments de la trame verte, tels le site de la vallée du rû de Rungis au sud, celui de la vallée de la Bièvre au nord-ouest, ainsi que l ‘espace paysager naturel au sud-est. Prise en compte de la protection et de la mise en valeur des paysages d’entrées de ville : (loi Barnier, article L-111-1- 4 du code de l’urbanisme) Durant ces trente dernières années, les entrées de ville ont souvent fait l’objet d’implantations anarchiques (principalement commerciales), sans souci d’aménagement, de prescriptions urbanistiques et d’intégration dans la ville. Pour maîtriser ce phénomène urbain, la loi du 2 février 1995 (article 52) relative au renforcement de la protection de l’environnement a introduit à l’article L.111-1.4 du Code de l’Urbanisme une mesure forte mais limitée dans l’espace : un principe d’inconstructibilité dans une bande 100 mètres de part et d’autre des axes routiers à grande circulation (autoroutes, voies express) ou dans une bande 75 mètres pour les autres routes classées à grande circulation. A Fresnes, les voies concernées sont l’A6, l’A86 et la RN186. Le principe d’inconstructibilité ne s’applique pas si les dispositions du plan local d’urbanisme prévoient des conditions d’intégration paysagères et architecturales de l’urbanisation le long de ces voies. L’urbanisation de ces secteurs doit être étudiée et motivée aux regards de cinq critères : la qualité architecturale, l’urbanisme et le paysage, les mesures prises aux regards des nuisances et de la sécurité. Ces mesures législatives ont également pour objectif l’amélioration du traitement paysager des entrées de villes. Elles visent à limiter l’urbanisation le long des axes routiers, sans continuités avec les villes et incitent les collectivités locales à mener une réflexion d’urbanisme avant leur aménagement. La Loi du 31 décembre 1992 relative à la protection contre le bruit Le bruit reste aujourd’hui une des premières nuisances ressenties par les habitants des zones urbaines. C’est le bruit des transports qui est le plus fortement ressenti, même si ce n’est pas celui qui engendre le plus de plaintes spontanées, étant souvent considéré comme une fatalité. La loi bruit du 31 décembre 1992 a fixé les bases d’une nouvelle politique pour se protéger contre le bruit des transports : - les maîtres d’ouvrage d’infrastructures doivent prendre en compte les nuisances sonores lors de la construction des voies nouvelles et la modification de voies existantes, et s’engager à ne pas dépasser des valeurs de niveau sonore (article 12 de la loi bruit, décret 95- 22 du 9 janvier 1995, arrêté du 5 mai 1995); So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 170 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - les constructeurs de bâtiments, quant à eux, ont l’obligation de prendre en compte le bruit engendré par les voies bruyantes existantes ou en projet, en dotant leur construction d’un isolement acoustique, adapté par rapport aux bruits de l’espace extérieur (article 13 de la loi bruit, décret 95-20 et 95-21 du 9 janvier 1995, arrêté du 9 janvier 1995 et du 30 mai 1996). Le code de l’environnement, notamment son article L. 571-10, prévoit un recensement et un classement des infrastructures de transport terrestres en fonction de leurs caractéristiques sonores et du trafic. En application de la loi du 31 décembre 1992 et notamment ses articles 13 et 14 et ses décrets d’application, les classements sonores de la voirie nationale, de la voirie départementale et du réseau ferroviaire et sites propres de transport en commun ont été approuvés le 3 janvier 2002 par arrêtés préfectoraux. Ces arrêtés précisent les secteurs du territoire communal affectés par le bruit lié à ces infrastructures qui devront être reportés. A ce titre, sont concernés sur le territoire de Fresnes : . les infrastructures nationales : RN186, A6a et A6b ; A86. . la voirie départementale . les transports en site propre : TVM La Loi relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux du 15 juillet 1975, modifiée par les lois du 13 juillet 1992 et du 2 février 1995 La loi relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux modifiée dispose que les er décharges traditionnelles seront supprimées à partir du 1 juillet 2002. Au delà de cette date, ne pourront être autorisés que les centres de stockage pour déchets ultimes. Suivant les recommandations du Plan Départemental de Gestion des déchets (PDGD), Fresnes est maintenant membre du Syndicat Intercommunal d’Exploitation des Déchets (SIEVD) de Rungis depuis 1999. Il a en charge la réception et le traitement, par incinération avec valorisation énergétique, des déchets ménagers de la commune. Les unités de traitement du SIEVD, usine d’incinération et centre de tri, sont situés sur le Marché d’Intérêt National de Rungis (130 000 tonnes de déchets traités par an dont 6 500 tonnes incinérées et 6000 tonnes d’emballages triés pour Fresnes). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 171 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La Loi relative au renforcement de la protection de l’environnement du 2 février 1995 Le P.P.R. est institué par la loi n° 95-101 du 2 fé vrier 1995 modifiant la loi n°87-565 du 22 juillet 1987. Il délimite les zones du territoire exposées aux risques naturels. Il prévoit également les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde à mettre en œuvre par les propriétaires et les collectivités locales ou les établissements publics. La loi du 2 février 1995 porte sur les risques naturels prévisibles tels que les inondations, les mouvements de terrain, les avalanches, les incendies de forêt, les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes ou les cyclones. - Mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation de sols Depuis le 2 février 1995, date de la création des Plans de Prévention des Risques (P.P.R.) par la loi relative au renforcement de la protection de l’environnement, la commune de Fresnes a fait l’objet de deux déclarations en catastrophe naturelle pour ce type de risques. L’établissement d’un Plan de Prévention des Risques de mouvements différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols a été prescrit par arrêté préfectoral du 9 juillet 2001. Il vaudra servitude d’utilité publique. - Inondations et coulée de boue par ruissellement en secteur urbain Depuis le 2 février 1995, date de la création des Plans de Prévention des Risques (P.P.R.) par la loi relative au renforcement de la protection de l’environnement, la commune de Fresnes a fait l’objet de quatre déclarations en catastrophe naturelle (dont la tempête du 26 décembre 1999). L’établissement d’un Plan de Prévention des Risques Inondations et coulées de boue par ruissellement en secteur urbain a été prescrit par arrêté préfectoral du 9 juillet 2001. Il vaudra servitude d’utilité publique. - Mouvements de terrain par affaissements et effondrements de terrain La commune de Fresnes a fait l’objet d’une déclaration en catastrophe naturelle (tempête du 26 décembre 1999). La Loi sur l’Air et l’utilisation rationnelle de l’énergie du 30 décembre 1996 La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie vise à prévenir, surveiller, réduire ou supprimer les pollutions atmosphériques, à préserver la qualité de l’air et à ces fins, à économiser et à utiliser rationnellement l’énergie. En particulier l’article 20 impose à l’occasion des réalisations ou des rénovations de voies urbaines, à l’exception des autoroutes et des voies rapides, de mettre au point des itinéraires cyclables pourvus d’aménagements sous forme de pistes, marquages au sol ou couloirs indépendants, en fonction des besoins et contraintes de la circulation. La loi aborde les thèmes de surveillance, information, objectifs de qualité de l’air, seuils d’alerte et valeurs limites. Les outils de planification sont notamment constitués par des Plans Régionaux pour la Qualité de l’Air, les Plans de Protection de l’Atmosphère, les Plans de Déplacements Urbains (obligation d’élaborer un PDU pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 172 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La loi sur l’eau du 3 janvier 1992 La loi sur l’eau définit une gestion équilibrée de la ressource en eau dont les objectifs généraux sont fixés par un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) à l’échelle d’un bassin ou d’un regroupement de bassins. Ce document est élaboré à l’initiative du Préfet, coordinateur de bassin, dans un délai de cinq ans à compter de la publication de la loi. Cette loi rappelle l’obligation de gérer l’eau comme un élément du patrimoine. Un schéma global touchant l’eau est nécessaire, cela concerne : - La protection des nappes et forages. - L’organisation des rejets dans les rivières, avec un objectif de qualité pour ces dernières, ce qui touche l’assainissement de chaque commune, - L’aménagement des drainages, la protection des zones humides, - La protection contre les inondations et la préservation des zones d’expansion des crues. Sur l’urbanisme, les incidences de la Loi sur l’Eau sont diverses. Les plus importantes sont : L’alimentation en eau potable : La loi fait obligation d'instaurer officiellement, par arrêté de Monsieur le Préfet, des périmètres de protection de tous les captages publics utilisés pour l'alimentation en eau potable dans un délai de 5 ans à compter du 3 janvier 1992. Ces périmètres sont retranscrits en servitudes. La délimitation se fait après étude par un hydrogéologue agréé. Trois périmètres sont institués : - un périmètre de protection immédiat qui doit être acquis en pleine propriété par la collectivité et où toute activité et construction sont interdites en dehors de celles inhérentes au prélèvement d'eau. - un périmètre de protection rapproché à l'intérieur duquel des précautions quant à l'urbanisation et aux activités sont prescrites et des acquisitions de parcelles sont souhaitables. - un périmètre de protection éloigné à l'intérieur duquel des contraintes peuvent être imposées. En l'absence de périmètres de protection régulièrement instaurés par arrêté préfectoral, il importe néanmoins que tous les points d'eau d'adduction collective destinés à l'alimentation humaine reçoivent un classement spécifique de façon à protéger la ressource. L’assainissement : les communes de plus de 2000 habitants ont l’obligation de collecter et de traiter les eaux usées, en mettant en place une filière complète d’assainissement selon un échéancier. L'article L 222-4-8 du Code Général des Collectivités Territoriales fait obligation aux communes de prendre en charge les dépenses relatives aux systèmes d’assainissement collectif et les départements contrôlent les systèmes d’assainissement non collectif. Les communes peuvent prendre en charge également les dépenses des systèmes d’assainissement non collectif. Les Conseils d’Etat fixent l’étendue des prestations afférentes aux services d’assainissement municipaux et les délais dans lesquels ces prestations doivent être assurées. Au niveau de la commune de Fresnes : La commune de Fresnes dépend du comité de bassin Seine-Normandie. Ce dernier a élaboré le SDAGE, mais l’élaboration du SAGE n’est pas encore achevée. Il convient également de préciser la réalisation d’un contrat de bassin « Bièvre Claire » qui préfigure la mise en œuvre du SAGE du bassin de la Bièvre. La desserte du territoire de la commune de Fresnes par les réseaux d’assainissement communaux et départementaux est presque complète : 60% du réseau est en mode séparatif. L’assainissement des eaux pluviales et usées fait partie des domaines de compétences transférées a fait à la Communauté d’Agglomération du Val de Bièvre. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 173 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Pour l’évacuation des eaux pluviales, la Bièvre, ancienne rivière aujourd’hui canalisée, joue un rôle important en tant que collecteur des eaux pluviales. Bien qu’elle soit toujours polluée, les efforts de traitement ont permis son passage à découvert dans le terrain des Près. Le ru de Rungis participe également à la collecte des eaux pluviales, sa partie canalisée est classée au réseau départemental pluvial. Le ru est également pollué dans sa partie aval par des eaux de ruissellement qui proviennent de l’A6 et des zones industrielles en amont. Dans le reste de la commune, sa partie couverte joue le rôle d’un égout unitaire. Le SIAAP réalise actuellement des aménagements structurants qui vont contribuer à l’amélioration de l’assainissement et de la qualité des eaux de la Seine au niveau régional : - réduction des risque d’inondation, notamment sur Fresnes - limitation des rejets polluants par temps de pluie en Seine - amélioration des conditions d’exploitation des réseaux Ces ouvrages sont actuellement en cours de construction et leur mise en service est prévue en 20062007. La Loi d’orientation agricole L’article 111 de la loi d’orientation agricole du 09 juillet 1999 a modifié l’article L 112.3 du code rural. Cet article stipule qu’un plan local d’urbanisme susceptible d’entraîner une réduction des espaces agricoles ou forestiers lors de son élaboration, sa révision ou sa modification, doit faire l’objet d’un avis de la Chambre d‘Agriculture ou du Centre Régional de la propriété forestière avant d’être approuvé. Loi d’orientation forestière L’article 27 de la loi d’orientation forestière du 09 juillet 2001 prévoit la gestion forestière des bois et forêts des particuliers. Il précise que toute opération volontaire ou accidentelle ayant pour effet de détruire l’état boisé d’un terrain et de mettre fin à sa destination forestière est soumise aux dispositions du défrichement et nécessite une autorisation au titre du code forestier avant toute autre autorisation administrative exceptée celle relative aux installations classées. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 174 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Synthèse des dispositions législatives à prendre en compte sur le territoire communal : La loi SRU et la loi UH Les lois d’orientation sur la ville, relative à la diversité de l’habitat et la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions (équilibre du bassin de vie et d’habitat, diversité des besoins et de l’offre, mixité des populations) La loi sur l’eau (gestion équilibrée de la ressource en eau, assainissement : collecte et traitement des eaux usées) La loi Barnier : protection et mise en valeur des paysages d’entrées de ville : La loi relative à la protection et mise en valeur des paysages (préservation de la qualité des paysages et la maîtrise de leur évolution) Les lois d’orientation agricole et forestière La loi relative à la protection contre le bruit : Des mesures d’isolation acoustique s’imposent de part et d’autre de la plateforme des voies reconnues comme bruyantes, telles les RN186, A86, A6, projet de TVM, et voiries départementales La loi sur l’Air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (réduire les pollutions atmosphériques, préserver la qualité de l’air, économiser l’énergie) La loi relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux La loi Besson sur le logement So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 175 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 4. LES PRINCIPALES SERVITUDES D’UTILITE PUBLIQUE Le territoire de Fresnes est soumis à plusieurs servitudes d’utilité publique. Elles ont été créées et rendues opposables par des procédures particulières et indépendantes de celles suivies pour l’élaboration du PLU. Ces servitudes entraînent soit des mesures conservatoires et de protection, soit des interdictions, soit des règles particulières d’utilisation ou d’occupation du sol. Les servitudes d’utilité publique concernant le territoire communal sont présentées dans l’annexe jointe au présent dossier. Toutefois, la liste succincte des principales servitudes peut être rappelée ciaprès : Servitude relative à la protection des monuments historiques Servitudes générales Electricité et Gaz Servitudes liées au passage des couloirs Haute Tension Servitudes aéronautique de dégagement de l’aérodrome d’Orly Servitudes relatives aux télécommunications Servitudes le long de l’aqueduc de Rungis So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 176 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation IV - QUATRIEME PARTIE " CHOIX ET JUSTIFICATIONS DU PROJET D’AMENAGEMENT " So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 177 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 1. LES OBJECTIFS ET LES ORIENTATIONS DE LA REVISION DU P.L.U : Le PADD LES OBJECTIFS DE LA REVISION DU PLU Les objectifs de la révision La commune connaît une évolution régulière depuis 30 ans qui nécessite l’adaptation en permanence des moyens à mettre en œuvre pour veiller au développement et à l’aménagement harmonieux de son territoire. Le premier POS de Fresnes a été approuvé le 5 décembre 1975. Il a nécessité de multiples adaptations afin d’organiser et maîtriser le développement urbain. Il a ainsi été modifié à 12 reprises au cours des 21 dernières années. La première démarche de révision a été lancée par délibération du 24 juin 1992. Le nouveau POS a été approuvé le 16 novembre 2000. Une nouvelle révision est rendue nécessaire pour envisager une redéfinition de l’affectation des sols et une réorganisation de l’espace communal. Le Conseil Municipal souhaite faire évoluer et actualiser le Plan d’Occupation des Sols dans le respect des grands équilibres de la commune. La commune de Fresnes, par délibération en date du 14 avril 2002, a décidé de prescrire la révision du Plan d’Occupation des Sols sur l’ensemble de son territoire communal (le POS étant actuellement un POS partiel ne comprenant pas la zone du Delta). Les grands objectifs de la révision sont les suivants : . Adapter les documents d’urbanisme communaux conformément à la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbain et la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003 . Faire évoluer et actualiser le Plan d’Occupation des Sols dans le respect des grands équilibres de la commune. . Réaliser un diagnostic global du territoire communal en vue de la conception d’un projet urbain d’ensemble et notamment : - réaffirmer les règles et réactualiser les dispositions réglementaires des ZAC pour les intégrer dans les dispositions générales du document d’urbanisme. Répondre aux besoins d’amélioration du cadre de vie et des liaisons inter-quartiers Affirmer la structure et l’unité urbaine de la ville Maintenir le niveau démographique Favoriser le développement, l’accueil et la diversification des activités économiques . Permettre la réalisation des projets communaux et les intégrer dans une démarche globale. . Mettre en compatibilité le Plan Local d’Urbanisme avec le Programme Local de l’Habitat, le Plan de déplacements urbains de la Région Ile de France, le Schéma Directeur de la Région Ile de France. Les objectifs de la croissance démographique Sur la base des calculs menés sur les phénomènes de consommation lors des périodes inter censitaires entre 1982-1990 et 1990-1999, les besoins en logements d’ici 2020 peuvent être évalués sur la base d’hypothèses correspondantes. Ces besoins ont été estimés dans la partie diagnostic et figurent ci-dessous pour une facilité de lecture. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 178 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les mécanismes de consommation constatés au cours des périodes précédentes à Antony, ainsi que les mouvements enregistrés sur l'ensemble de la France, démontrent qu'il est nécessaire de réaliser de nouveaux logements, pour assurer le maintien de la population. Calcul des besoins théoriques de logements d’ici à 2020 a) Poursuite du phénomène de renouvellement entre 1999 et 2020 : Le renouvellement du parc (abandon, démolition…) devrait se poursuivre. Il peut toutefois être estimé un taux de renouvellement du parc plus important que lors des dernières périodes intercensitaires Il peut donc être estimé un taux de renouvellement du parc autour de 0,10 % par an pendant 16 ans. 9813 (parc total de logements en 1999) x 1,016 (intérêt composé : 0,10% sur 16 ans) = 9970 9970-9813 =157 logements renouvelés, abandonnés ou détruits ou ayant changé d’affectation. b) La poursuite du phénomène de desserrement entre 1999 et 2020 : Il y a tout lieu de penser que le phénomène de diminution de la taille des ménages et du desserrement dans le parc se poursuivra. Le phénomène de la décohabitation a une incidence très importante sur la consommation du parc. Deux hypothèses peuvent être envisagées : a) Hyp 1 : nombre d'occupants par résidence principale autour de 2,35 en l'an 2020. 22649 (population des résidences principales en 1999) I 2,35 = 9561 résidences principales 9561 – 9181 (résidences principales en 1999) = 380 résidences principales nécessaires. b) Hyp 2 : nombre d'occupants par résidence principale autour de 2,40 en l'an 2020. 22469 (population des résidences principales en 1999) I 2.40 = 9362 résidences principales 9362 – 9181 (résidences principales en 1999) = 181 résidences principales nécessaires. 3) Résidences secondaires L’hypothèse d’un maintien du nombre des résidences secondaires peut être faite ici, soit 130, donc une évolution nulle des résidences secondaires 4) Logements vacants En 1999, le pourcentage de logements vacants est de 5,1%. Deux hypothèses peuvent alors être faites en fonction du taux de desserrement : c) avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,35 : 9181 (résidences principales en 1999) + 157 (renouvellement) + 380 (desserrement) + 130 (résidences secondaires) = 9848 (parc total sans logement vacant en 2020) 9848 / 0.95 = 10366 (parc total avec les logements vacants en 2020) 10366 X 0.05 = 518 logements vacants en 2020 518- 533 = - 15 d) avec un nombre d’occupants par résidence principale de 2,40 : 9181 (résidences principales en 1999) + 157 (renouvellement) + 181 (desserrement) + 130 (résidences secondaires) = 9649 (parc total sans logement vacant en 2020) 9649 / 0.95 = 9649 (parc total avec les logements vacants en 2020) 9649 X 0.05 = 508 logements vacants en 2020 508 – 533 = - 25 So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 179 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Récapitulatif Hypothèse 1 Hypothèse 2 Renouvellement Desserrement égal à 2,38 Logements vacants Résidences secondaires 157 380 -15 0 Renouvellement Desserrement égal à 2,41 Logements vacants Résidences secondaires 157 181 -25 0 TOTAL 522 TOTAL 313 Ainsi, d’après ces premières hypothèses, sur la période 1999 - 2020, 522 à 313 logements doivent être créés pour permettre le maintien du niveau de la population de 1999, soit entre 44 et 26 logements par an. 621 logements ont déjà été construits depuis 2000 (217 entre 2000 et 2005 et 404 entre 2006 et 2009). C’est 621 logements permettent donc d’assurer déjà une croissance de la population. A cela, il faut néanmoins prendre en compte les éventuels départs de la population. Par ailleurs, environ 1677 logements sont prévus (en cours ou programmés)*. Le rythme de construction permet d’augmenter la population. * Projets de constructions : Projet de restructuration secteur des Frères : environ 427 logements dont 100 en Lumière accession et 210 en locatif ZAC Charcot-Zola : 154 logements en accession et locatif sociale Nouveaux logements rue M. Ténine : 50 logements en accession Logements pour fonctionnaire dans le : 137 logements (social) périmètre de la prison Projet « Casino » : 60 logements (locatifs) sociaux projet de construction dans la Vallée au : 41 logements (locatifs libres) Renard Projet ZAC Cerisaie : 750 logements (45% sociaux et 55% accessions) Projet ancien CMS 58 logements locatifs Total : 1677 logements en cours ou programmés So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 180 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation RECAPITULATIF DES ORIENTATIONS DU PROJET D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE Le PLU permet à la commune de mieux affirmer ses volontés d’évolutions futures pour son territoire communal. Il traduit les ambitions des élus, les attentes de la population et intègre les grands enjeux de développement durable sur le territoire communal. A l’issue du diagnostic développé dans la première partie du rapport de présentation, le Projet d’Aménagement et de Développement Durable s’articule autour de plusieurs orientations. Elles répondent à des enjeux du territoire communal et sont issues des orientations majeures voulues par la Municipalité, des exigences des lois SRU et Urbanisme et Habitat, des enjeux définis à l’issue du diagnostic territorial. Le Projet d'Aménagement et de Développement Durable est une pièce indispensable du document du Plan Local d'Urbanisme. Il définit, conformément aux dispositions du code de l'urbanisme à l'article L123-1 et suivants, à la loi SRU et à la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003, et dans le respect des objectifs et principes énoncés aux articles L 110 et L 121-1, les orientations d'urbanisme et d'aménagement retenues par la commune, notamment en vue de favoriser le renouvellement urbain et de préserver la qualité architecturale et l'environnement. Le développement durable vise à assurer la continuité dans le temps du développement économique et social, dans le respect de l'environnement sans compromettre les ressources naturelles indispensables à l'activité humaine. Dans cette perspective, les orientations de développement engagées à l'échelle de la commune doivent permettre un développement équilibré de l'ensemble du territoire, en garantissant à long terme, l'équilibre social, l'efficacité économique, la protection de l'environnement. Le rôle assigné au P.A.D.D. de Fresnes est l’assurance d’un développement urbain organisé, par le lancement de projets en matière d’habitat et d’activités économiques, dans le respect de la morphologie et des caractéristiques urbaines et paysagères de la commune. Le PADD propose de fixer les perspectives d’évolution et d’aménagement de la commune, tant sur le plan des espaces bâtis à vocation d’habitat ou d’activités, des équipements publics, des déplacements, que pour la protection de l’environnement et du paysage. Les règles d’occupation du sol et de construction seront édictées dans l’objectif de servir ce projet avec continuité. Les enjeux retenus ont été élaborés sur la base du diagnostic territorial, les orientations du P.A.D.D. peuvent se décliner suivant les thèmes suivants : . Une offre diversifiée en logement . Des équipements publics rénovés et de proximité . Des déplacements facilités . Un tissu économique dynamique . Un environnement naturel et urbain étendu Ces orientations suivent une ligne directrice : le développement équilibré de la ville de Fresnes. Equilibre dans l’accueil de nouveaux logements, équilibre entre accession et locatif - entre la part de maisons individuelles et le collectif, répartition équilibrée des équipements sur l’ensemble du territoire, équilibre dans la polarisation des commerces, équilibre entre commerces de proximité et grande distribution, équilibre entre l’urbanisation, la préservation des espaces naturels et les aménagements paysagers/espaces verts…. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 181 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Ci-dessous : Tableau récapitulatif des forces et faiblesses du territoire qui ont conduit à la définition des grandes orientations. POPULATION CONSTATS ENJEUX Forces - stabilisation de la population : entre 1990 et 1999, si l’on considère la population hors prison, on constate une augmentation réelle de la population de 174 personnes - solde naturel positif : entre 1990 et 1999, les taux de natalité et de mortalité augmentent. Le vieillissement de la population est donc en partie compensée par un taux de natalité en progression - MAINTENIR LE NIVEAU DEMOGRAPHIQUE - ASSURER LE RENOUVELLEMENT DE LA POPULATION Faiblesses - léger vieillissement de la population : la proportion des jeunes est majoritaire, les moins de 40 ans représentent 58% de la population - toutefois, entre 1990 et 1999 la part des plus de 60 ans a augmenté de +15% - un solde migratoire déficitaire : depuis 1968, le nombre de départs est plus important que le nombre d’arrivées sur le territoire communal HABITAT CONSTATS Forces ENJEUX - REALISER DE NOUVEAUX LOGEMENTS POUR REPONDRE A LA DEMANDE ET MAINTENIR LA POPULATION DE LA COMMUNE - ASSURER LA DIEVRSITE DES OFFRES EN LOGEMENTS SPECIFIQUES ET LOGEMENTS SOCIAUX - une part d’habitat individuel (15,1%) inférieur à celle du collectif (83,7%) sur le territoire mais néanmoins très présente en terme de caractère identitaire de Fresnes. - AUGMENTER L’OFFRE DE PETITS LOGEMENTS FACE A LA DIMINUTIION DE LA TAILLE DES MENAGES ET AFIN D’ATTTIRER UNE POPULATION JEUNE Faiblesses - - stagnation de la construction de logements entre 1982 et 1999 RESPECTER L’EQUILIBRE LOCATION/ACCESSION - PERMETTRE LA REHABILITATION DES LOGEMENTS - un niveau de confort satisfaisant - une part importante de logements de taille moyenne - une grande part des habitants sont propriétaires de leur logement - pénurie de logements face à la demande - un parc peu récent : 80% des logements construits avant 1975, une faible part de logements de petites tailles (7,9%), un phénomène de décohabitation : 3,5 en 1968, 2,5 en 1999. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris - PRESERVER LES ZONES PAVILLONNAIRES 182 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation ACTIVITES ECONOMIQUES CONSTATS ENJEUX Forces - un taux d’activités en augmentation - un taux de chômage peu élevé : 8,8% - regroupement de l’activité économique sur deux pôles majeurs à l’est - de multiples pôles commerciaux de proximité - une dynamique de réhabilitation de ces pôles - un pôle d’emploi majeur - Quatre parcs d’activités significatifs : Médicis, Cerisaie Nord, Cerisaie Sud, les Près) en terme d’emprise et de concentration économique. Une bonne visibilité depuis les grands axes (A6, RN 186, RD65, RD126 et RD126b) et une desserte par le Trans Val-de-Marne (TVM). Le parc de la Cerisaie Sud à vocation commerciale (gestion privée Silic/Socomie) fait l’objet d’un projet global de réaménagement et extension sur la période 2009-2015 Dans le cadre de la nouvelle ZAC Montjean : création d’une offre de locaux PME et PMI. - - - FAVORISER LE DEVELOPPEMENT, L’ACCUEIL ET LA DIVERSIFICATION DES ACTIVITES ECONOMIQUES - REDYNAMISER LES D’ACTIVITES ECONOMIQUES - POURSUIVRE LA REQUALIFIATION DES POLES COMMERCIAUX DE PROXIMITE - RENFORCER LA HIERARCHISTAION ENTRE LE POLE COMMERCIAL DU CENTRE VILLE ET LES POLES DE QUARTIERS PARCS Faiblesses - un taux d’emploi inférieur à 1 - les parcs d’activités : locaux inutilités dans la zone SILIC notamment ceux dans l’attente d’être démolis/réaménagés dans le cadre du projet de réaménagement. - concurrence de Belle Epine et de Velizy ainsi que de Thiais Village - certains parcs aménagés dans les années 1970 et 1980 : aujourd’hui vieillissants (voirie dégradée, vacance durable de certains bâtiments,...). une étude de programmation engagée par la CAVB (2008-2009) sur les parcs d’activité Médicis, Cerisaie Nord et des Prés, pour étudier la faisabilité d’une valorisation/requalification de leurs espaces publics. - pôles commerciaux de proximité : faiblesse de certains pôles, faible diversité des commerces, certains centres commerciaux vieillissants, faible hiérarchisation entre le centre-ville et les autres centres de quartiers So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 183 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation TRANSPORT ET DEPLACEMENTS CONSTATS ENJEUX Forces - - une commune accessible et bien desservie : proximité de Paris, aéroport d’Orly, pôle Rungis-Orly, A86/A6/RN186, lignes B et C proches, réseau de bus (5 lignes) Le prolongement du bus en site propre Trans Val de Marne (TVM) jusqu’au RER B Croix de Berny (2007) qui pallie le manque de liaisons est/ouest. Faiblesses - possibilités de stationnement insuffisantes à proximité des commerces et parcs d’activités - inexistence de pistes cyclables - vitesse excessive sur la rue Barbusse et l’Av. de la République - absence de desserte en transport en commun de certains quartiers - absence de possibilité de contournement du centre-ville - trafic important sur les liaisons intercommunales et conflits d’usage résultant de leur multi-fonctionnalité So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris - CONFORTER L’AXE BARBUSSE-ZOLA COMME AXE DE DEVELOPPEMENT MAJEUR DE LA COMMUNE - FAVORISER LES LIAISONS INTERQUARTIERS - DEVELOPPER LES LIAISONS DOUCES - SECURISER LA CIRCULATION - REORGANISER LE STATIONNEMENT - DESSERVIR L’ENSEMBLE DES QUARTIERS PAR DES SERVICES DE BUS 184 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation ENVIRONNEMENT, PATRIMOINE ET CADRE DE VIE CONSTATS ENJEUX La composition urbaine Forces - site en promontoire sur la vallée de la Bièvre - POURSUIVRE UNE POLITIQUE D’ENTRETIEN ET D’AMENAGEMENTS DES ESPACES VERTS - effet de coulée verte avec la végétation de fond de vallée - AFFIRMER LA STRUCTURE URBAINE DE LA VILLE - des espaces verts naturels - - des cœurs d’îlots verdoyants LIMITER LES EFFETS COUPURES URBAINES - potentiel d’extension et de mise en valeur des espaces verts - PROTEGER ET OUVRIR LES CŒURS D’ILOTS VERTS - un tissu urbain bien identifié à travers l’habitat pavillonnaire et les ensembles de collectif - RENFORCER LA PRESENCE D’ALIGNEMENTS D’ARBRES - PRESERVER LES ZONES PAVILLONNAIRES - REFLECHIR SUR L’AMENAGEMENT DE LA ZONE UG LE LONG DE LA RN186 - FAIRE EVOLUER LE TERRITOIRE SUR SA PARTIE EST A PLUS OU MOINS LONG TERME - un habitat pavillonnaire préservant une certaine aération du bâti de part l’implantation de ce dernier sur la parcelle et le maintien d’espaces en jardin ET L’UNITE NUISIBLES DES Faiblesses - les infrastructures urbaines sont des coupures sources de nuisances - une partie nord coupée du reste du territoire par l’urbanisation - les entrées de ville sont peu ressenties et mises en valeur - déficit de plantations communale sur la voirie Les équipements publics Forces - une offre d’équipements importante ainsi qu’une politique de rénovation de ces établissements Faiblesses - de nombreux équipements vieillissants, - une capacité d’accueil arrivée à saturation (pour les structures d’accueil de petite enfance) - structure scolaire : des fermetures de classes pour certaines écoles en maternelle et des ouvertures en élémentaire. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris - POURSUIVRE LA RENOVATION EQUIPEMENTS PUBLICS - ADAPTER L’OFFRE D’EQUIPEMENTS A LA DEMANDE ET AUX BESOINS DES HABITANTS - OFFRIR DES EQUIPEMENTS AU PLUS PRES DES HABITANTS DES DIFFERENTS QUARTIERS DES 185 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation LES CHOIX RETENUS POUR METTRE EN ŒUVRE D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE LE PROJET Les orientations générales d’aménagement et d’urbanisme définies dans le PADD ont été traduites dans le Plan Local d’Urbanisme par diverses mesures, tant spatiales que réglementaires. L’orientation retenue, fil conducteur du projet communal, est elle d’un équilibre territorial : ne pas pénaliser un quartier au détriment d’un autre. L’enjeu est de permettre l’accueil dans chaque secteur de la ville des équipements de proximité, des services et activités / commerces nécessaires à la population habitante, d’espaces verts et espaces de loisirs. Il s’agit aussi de permettre un accueil de population diversifiée : une mixité sociale et une mixité des âges. Cette dernière doit permettre de freiner le vieillissement de la population et ainsi d’attirer une nouvelle population, notamment de jeunes couples avec enfants. Ceci engendre des besoins à l’échelle du territoire communal, notamment en terme d’équipements de petite enfance, scolaire. UNE OFFRE DIVERSIFEE DE LOGEMENTS La commune de Fresnes dispose de peu d’espaces disponibles en terme de réserve foncière. L’accueil de nouveaux logements se fera ainsi par le biais du renouvellement urbain. Sur la base du diagnostic, ont été recensées les zones de développement futur du tissu urbain : projet des Frères Lumières, Zac Charcot-Zola, rue M. Ténine, pôle Casino, Vallée au Renard, et le nouveau quartier Cerisaie Sud. Il s’agit de projets déjà en cours de réalisation. Les ZAC en question ont été intégrées au présent PLU : notamment par la transcription du RAZ dans le règlement du PLU et du PAZ au zonage du PLU. Ainsi, le projet s’appuie sur la délimitation de ces futures zones d’habitat mais aussi sur la volonté de réhabiliter le tissu existant tout en évitant de dénaturer le visage des quartiers pavillonnaires. Il s’agit d’établir un équilibre entre protection, renouvellement et développement. A cette fin, la zone UE : est une délimitation particulière des quartiers d’habitat pavillonnaire. La réglementation privilégie ce type d’implantation afin de ne pas perturber le paysage urbain de ces secteurs. Par ailleurs, l’évolution de certaines zones tant en terme réglementaire qu’en terme de zonage (suppression de la zone UD au profit de la zone UA, du secteur UAb, suppression du COS, évolution de la zone UG,...) donne la possibilité d’assurer le renouvellement urbain, de densifier tant en centreville que le long d’axes importants. Aux abords des stations du TVM, le zonage a évolué afin de permettre une densification du bâti. C’est le cas notamment des zones UA, UG et UB qui permettent une évolution du bâti. En effet, la station située entre la ZAC Cerisaie Sud et le centre-ville présente aux abords immédiats de la zone UA et UB. La station localisée sur la RN186, aux abords du rond-point Roosevelt est ceinturée de zones UB et UG. La station implantée non loin du carrefour de la déportation, sur la RN186 est bordée de zones UB, UG et UA dans lesquelles il est possible de densifier et d’assurer le renouvellement urbain. Dans la programmation des logements, la mixité prédomine : et notamment l’offre manquante actuellement en terme d’habitat pour les jeunes, logements adéquats pour les personnes âgées, ou handicapés… La réglementation de l’article 12 permet d’aller en ce sens : Il a ainsi été distingué par 2 tranche de 100 m . DES EQUIPEMENTS PUBLICS RENOVES DE PROXIMITE Afin d’accompagner l’évolution démographique et face aux besoins en terme d’équipements publics (cf diagnostic), le PADD prévoit la réfection ou la création de nouveaux. La ville doit faire perdurer une politique dynamique en rénovant et renforçant les équipements en place et en permettant l’émergence de nouveaux projets. Avec l’accueil d’une nouvelle population So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 186 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation (mixité des âges : arrivée de jeunes couples avec enfants, maintien des personnes âgées sur la commune,…), l’offre en équipement publics doit répondre aux nouveaux besoins induits (structure d’accueil de petite enfance, équilibrer les structures scolaires, renforcer les équipements sportifs et de loisirs existants…). De nombreux programmes de construction ou rénovation sont projetés : et notamment ceux dans le cadre de la ZAC Charcot-Zola, du futur quartier Cerisaie Sud, de rénovations (piscine) voire reconstructions (gymnases, centre socioculturel…), d’une nouvelle déchetterie… Ces nouveaux équipements sont pris en compte dans le règlement et zonage des zones du présent PLU par une réglementation spécifique ou l’inscription d’emplacements réservés. En effet, les équipements publics sont exonérés de certaines contraintes de constructions afin de faciliter leur implantation et leur rénovation. DES DEPLACEMENTS FACILITES AU CŒUR DE LA VILLE Afin de permettre une mixité d’usages des axes et voiries, il s’agit de mettre en place une trame viaire organisée et hiérarchisée. Une priorité est ainsi donnée à l’axe Barbusse-Zola, axe central qui desservira le nouveau secteur de la ZAC Charcot-Zola et le liera au centre ville. Il est aussi avancée la volonté de faciliter les déplacements doux et à ce titre le PLU met en avant les cheminements piétons, qui sont protéger. Ils sont référencés comme tel au zonage. Enfin, le TVM est pris en compte dans le développement à venir du territoire : et notamment son trajet entre le quartier Cerisaie Sud et la RN186. Pour cela, comme explicité précédemment, aux abords des stations de TCSP, le zonage a évolué permettant de densifier la zone immédiate, notamment en ce qui concerne les zones UA, UG et UB situées à proximité des stations. UN TISSU ECONOMIQUE DYNAMIQUE Pour répondre à cette volonté, il est privilégié l’accueil et la diversification d’activités économiques. Dans les pôles d’habitat, seules celles compatibles avec le voisinage sont tolérées, et les pôles de commerces de proximité sont mis en avant. En dehors de ces espaces, les activités économiques sont regroupées. Il s’agit de rendre ces espaces plus attractifs : et notamment la zone d’activités de la Cerisaie qui nécessite une requalification. Dans la zone dite SILIC, le déplacement du groupe scolaire permet détendre le zonage de cette zone. La réglementation de plus incite à construire plus en hauteur et favoriser les espaces libres à paysager ou traiter en espaces verts. Les entrepôts sont au maximum prohibés. La précédente zone UG qui réservait les abords de la RN186 aux activités est revue dans le sens d’un accueil plus large en terme de mixité : activités et habitat. UN ENVIRONNEMENT URBAIN ET NATUREL A RENFORCER - les espaces verts Cela se traduit par le classement en zone naturelle (N) affectée de règles préservant ces espaces de respiration et d’espaces verts, ainsi que la présence de zones à protéger classées en EPP (espaces paysagers à protéger) ou EBC (espaces boisés classés). Il s’agit du terrain des Prés, du parc A. Villette, du rû de Rungis, mais aussi des différents parcs, jardins ou coulée verte, nombreux sur le territoire. En outre, il est inscrit au zonage les différents alignements d’arbres à créer ou préserver, sur les principaux axes de desserte. En outre, dans les zones urbaines, le souhait est de préserver les plantations existantes ainsi que d’un minimum affecté aux espaces verts (de pleine terre ou plantés) … (article 13). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 187 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Afin d’être en conformité avec le schéma directeur d’Ile de France actuel, le PLU maintien en zone naturelle le site des pépinières de la ville de Paris par un classement en zone agricole (A) tel qu’au POS. A moyen terme, la ville de Fresnes accompagnera le changement de destination de ces terrains afin de les classer en zone à urbaniser telle proposé dans le nouveau document de planification de la région Ile-de-France. - le patrimoine urbain Les espaces mutables sont référencés : les terrains de sport de la Tour aux Chartiers, désormais classés en zone constructible ; le marché sud, les abords de la RN186, dont le classement en zone UG est revue dans le sens d’une réappropriation des lieux. Le PADD s’appuie aussi sur la préservation de la qualité du bâti ancien tel que dans le centre ancien où l’on trouve un patrimoine architectural riche qu’il convient de protéger (recommandations architecturales pour les bâtiments remarquables localisés au plan de zonage). Sur l’ensemble du territoire, il est nouvellement fait mention dans le règlement d’une préservation des constructions en pierres de meulière ou en brique. Une attention particulière est portée à l’article 11 du règlement. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 188 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 2. LES JUSTIFICATIONS DES DISPOSITIONS DU P.L.U : LE ZONAGE MIS EN PLACE ET LA REGLEMENTATION QUI S’Y APPLIQUE En cohérence avec les objectifs et les options décrites dans le présent rapport de présentation, le Plan Local d’Urbanisme de la commune de Fresnes découpe le territoire communal en plusieurs zones distinctes : o o o o Les zones urbaines (U) qui correspondent à des secteurs déjà urbanisés et à des secteurs où les équipements publics existants ou en cours de réalisation ont une capacité suffisante pour desservir les constructions à implanter (R.123.5 du Code de l’Urbanisme), La zone à urbaniser (AU), correspondent à un secteur naturel de la commune, destinés à être ouverts à l’urbanisation à plus ou moins long terme( R123.6 du Code de l’Urbanisme) La zone agricole (A) correspondant aux secteurs de la commune, équipés ou non, qu’il s’agit de protéger en raison du potentiel biologique ou économique des terres agricoles (R 123.7 du Code de l’Urbanisme. Les zones naturelles et forestières (N), correspondant aux secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue esthétique, historique ou écologique, soit l’existence d’une exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels ( R.123.8 du Code de l’Urbanisme.) Chaque zone est soumise à des règles propres conformes aux objectifs d’aménagement. A chacune d’entre elles, correspond un règlement de 14 articles qui définit les règles d’occupation du sol. Le P.L.U prévoit d’autre part les emplacements réservés, pour la réalisation des équipements futurs, cohérents avec le développement de la commune. La transformation du Plan d’Occupation des Sols en Plan Local d’Urbanisme implique un certain nombre de changements d’ordre réglementaire, pour être conforme avec les lois SRU et Urbanisme et Habitat. Pour une meilleure compréhension, il convient de les rappeler ici. Pour le zonage : La dénomination des zones change. Les zones urbaines restent en U. Les voiries sont désormais intégrées au plan de zonage : il n’y a donc plus de zonage particulier pour l’autoroute A6. Vocation des zones Zones urbaines } zones urbaines mixtes Zone à vocation économique } zones spécifiques Zone à vocation d’équipements/loisirs} zones spécifiques Zone naturelle Zone agricole Dénomination des zones POS de 2000 PLU UA/UB/UC/UD/UE/UH UA/UB/UC/ UE/UG/UH/UZ UFa/b/c, UG UFa/b/c, UX UNa/b UNa/b NDa/b NC Na/b A La zone du Delta, zone hors POS, est désormais intégrée au PLU (UX). Par ailleurs il est intégré : le règlement (RAZ) de la ZAC Charcot-Zola (zone UZ), en cours d’aménagement ; ainsi que la ZAC du secteur Cerisaie Sud récemment créée (secteur UFb)– suite à la volonté affichée dans le PADD de restructurer ce secteur. Les ZAC de : Saint Eloi, la Sablonnière, l’aqueduc Médicis ont été supprimées. Leur RAZ a été intégré dans le PLU. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 189 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Pour le règlement : Le règlement est également modifié pour s’adapter à la loi SRU. Ainsi, les articles 1 et 2 dans le POS : Article 1 : occupations et utilisations du sol admises Article 2 : occupations et utilisations du sol interdites Sont remplacées dans le PLU par : Article 1 : les occupations et utilisations du sol interdites, Article 2 : les occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières. L’article 5, qui dans le POS définissait les caractéristiques des terrains est désormais soumi à conditions dans le PLU, suite à la loi Urbanisme et Habitat du 2 juillet 2003 : la superficie minimale des terrains constructibles peut être réglementée lorsque cette règle est justifiée pour préserver l’urbanisation traditionnelle ou l’intérêt paysager de la zone ou pour des conditions d’assainissement. Sur le territoire de la commune de Fresnes, cet article n’est pas réglementé. L’article 15, relatif au « dépassement de COS » est supprimé. En outre, pour toutes les zones, les articles suivants ont évolué pour prendre en compte : . le stationnement (article 12) : en effet, il n’est pas possible de réglementer plus de 9 catégories : logement, bureaux, entrepôts, activités industrielles, artisanales, hôtel, services publics et d’intérêt collectif, commerce, activité agricole. . de plus, afin de prendre en compte le règlement d’assainissement (schéma directeur d’assainissement de la CAVB), l’article 4 a également été modifié. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 190 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 2.1 LES ZONES URBAINES 2.1.1 Les zones urbaines mixtes Présentation des zones : Les zones urbaines mixtes couvrent l’ensemble des tissus urbains mixtes. Elles sont donc constituées d’habitat, de commerces, de services, d’équipements publics ou d’intérêt général. Elles correspondent aux anciennes zones urbaines du POS approuvé en 2000, modifié à plusieurs reprises, avec l’intégration des ZAC. Ces zones aussi ont été étendues en périphérie afin de permettre le développement urbain et d’assurer le renouvellement de la population telle que mentionnée au PADD (et notamment la ZAC de la Cerisaie Sud dans le quartier Montjean). Et désormais la zone du Delta fait partie intégrante du PLU (zone hors POS précédemment). Dans le PLU, pour respecter les spécificités du tissu urbain, plusieurs zones U ont été créées. Ainsi : la zone UA correspond à une zone d’habitat semi-dense et reprend l’espace urbain central de la ville de Fresnes et son tissu ancien la zone UB correspond à une zone d’habitat collectif haut et secteur UBa correspond au plan de masse des Frères Lumières la zone UC correspond à des poches d’habitat semi dense la zone UE et secteurs a/b correspondent au secteur pavillonnaire la zone UF et secteurs a/b/c correspondent aux zones d’activités la zone UG correspond à une zone mixte à vocation principale d’activités le long de la RN186 la zone UH et secteurs a/b correspondent au plan de secteur de la Peupleraie la zone UN et secteurs a/b correspondent à des secteurs affectés aux équipements publics la zone UX correspond à la zone du Delta la zone UZ correspond à la ZAC Charcot-Zola Au total, les zones urbaines mixtes représentent une superficie de 264,67 hectares ; Evolution du zonage POS-PLU des zones UA, UE et UG. A cela, il faut ajouter le fait que les secteurs de UA, à savoir UAa et UAb ont été supprimés pour former une zone UA. Le secteur UEc a été inscrit en UEb. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 191 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Présentation de la zone UA Il s'agit ainsi d'une zone destinée principalement à l’habitation. La zone UA se caractérise par l’imbrication de constructions à usage d’habitation, et quelques activités à préserver (pôles commerciaux secondaires à soutenir : enjeu du PADD). Le tissu est dense, constitué de bâtiments implantés de préférence en ordre continu, à l’alignement. Il s’agit d’y créer un front bâti (volonté affichée au précédent POS et maintenu au PLU). Le règlement de la zone UA est maintenu en ce sens : permettre la constitution d’un front urbain (implantation à l’alignement) , de hauteur moyenne et continu. La zone UA reprend l’ancienne zone UD et ses trois secteurs a/b/c du POS correspondant au centreville. La volonté d’intégrer le centre-ville en zone UD réside dans le fait de pouvoir y assurer le renouvellement urbain, de se donner les moyens de densifier, de renforcer le coeur de ville, tout en limitant la hauteur des bâtiments. En effet, l’ancienne zone UD devenue UA représente une zone urbaine centrale correspondant à la partie agglomérée du noyau ancien de la commune. La fonction d’habitat est dominante mais on trouve également de nombreuses activités : commerces, gare routière, équipements scolaires, équipements publics telle la mairie... Cette zone est un pôle de vie et se différencie d’autres secteurs plus résidentiels. La zone UA centrale se caractérise par l’imbrication de constructions à usage d’habitation, de commerces, de bureaux, d’activités et équipements publics. Le tissu est dense, constitué de bâtiments implantés de préférence en ordre continu. Les règles générales d’implantation (possibilité de limite à limite, alignement obligatoire) visent à maintenir la continuité du front urbain existant. Le règlement évolue peu mise à part la mise en conformité avec la loi SRU et UH, la suppression du secteur UAb du POS qui présentait une spécificité uniquement en terme de hauteur de construction et l’intégration de la zone UD. Au total, la zone UA couvre 13,23 hectares. Justifications des règles adoptées dans la zone UA : Le bâti de cette zone présente un aspect dominant dense et minéral. Les constructions y sont moyennement élevées et sont implantées avec un alignement visuel majoritairement en ordre continu (« front bâti »). Il s’agit donc d’une zone à vocation mixte. Il convient d’en préserver le caractère et la morphologie du bâti existant. Afin de favoriser la mixité urbaine, les occupations et utilisations du sol admises correspondent à celles se trouvant communément dans les tissus urbains de centre ville : logements, et activités compatibles (commerces, services…). Toutefois des restrictions sont maintenues ou ont été adoptées dans le PLU. Les articles 1 et 2 ont ainsi été enrichis par rapport au POS de 2000 et ont pris en compte la loi SRU et loi UH. Ainsi, des occupations et utilisations du sol sont interdites (article1). Elles correspondent essentiellement à celles pouvant générer des désagréments pour les habitants et qui sont inesthétiques : l’implantation et l’extension des installations classées sauf celles prévues à l’article 2, les commerces et activités artisanales de plus de 1000m² de SHON, les entrepôts, les décharges, les carrières, les entreprises de cassage de voiture, les campings et d’une manière générale toutes autres activités polluantes ou bruyantes qui sont de nature pouvant porter atteinte à l’environnement. Dans l’ensemble de la zone, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article 2) permettant le développement harmonieux du bâti existant et du tissu urbain en évitant d’implanter des activités nuisantes. Ainsi, sont autorisés, sous conditions : - les ouvrages d’intérêt général ou collectif et leurs annexes, - les commerces/activités artisanales de moins de 1000m² si elles sont compatibles avec le voisinage, So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 192 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - l’extension ou implantation des installations classées existantes, à condition qu’il n’en résulte pas pour le voisinage une aggravation des dangers ou nuisances - il et nouvellement réglementé : les établissements industriels classés pour la protection de l’environnement sous réserves de mesures spéciales d’aménagement, d’exploitation et d’isolement compatibles avec le présent règlement. Des règles particulières sont préconisées pour les secteurs inondables (compte tenu des inondations résultant des eaux pluviales collectées dans le bassin versant). En terme de conditions d’accès et de voirie (article 3), et afin d’être en conformité avec la législation, ces derniers doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, de la protection civile entre autres. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, et précisé compte tenu du schéma directeur d’assainissement. Pour toutes zones, le réseau d’assainissement devra répondre au règlement d’assainissement du SIAAP, de la CAVB et aux prescriptions du Règlement d’Assainissement Départemental. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). Afin de se conformer à la loi UH, l’article 5 n’est plus réglementé. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6). On retrouve la règle générale du POS de 2000 qui est l’implantation à l’alignement (hors faibles retraits autorisés ponctuellement) et ce pour préserver ou conforter le front bâti et la morphologie des voies concernées : Pasteur, République, Liberté… La construction peut être édifiée en retrait dans 3 cas énumérés : selon l’implantation des constructions voisines et ce afin de préserver la cohérence du bâti dans la rue, pour l’amélioration des constructions qui ne sont pas à l’alignement, pour les équipements publics car ces bâtiments ont des contraintes techniques et architecturales particulières. Ces exonérations ne se justifient que pour faciliter les adéquations et rénovations dans une zone très dense. A été ajouté par rapport au POS le fait que les constructions nouvelles bordant la rue Emile Zola, situées entre les rues de la Garenne et du Regard, devront être édifiées à 4m de l’alignement. Par rapport au POS, a été instaurée une nouvelle règle quant à l’implantation du bâti le long de l’avenue de la Liberté et de la rue du 08 mai 1945 : une bande constructible est imposée pour les constructions de 13,50 m de profondeur par rapport à la voie et 18,50m pour les bureaux afin d’assurer un front bâti le long de ces axes et de ne pas permettre de constructions importantes en fond de parcelle et notamment aux abords de la zone urbaine la jouxtant qui est à vocation pavillonnaire (UEb) ; au-delà de cette bande, les constructions annexes étant autorisées. A été spécifié un retrait de 3 m. par rapport aux limites séparatives, en bordure de sentes pour toutes constructions afin de préserver le principe de cheminement et d’aérer ces secteurs. L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). Le présent article est conservé dans les grandes lignes par rapport à l’ancien POS : les constructions doivent être implantées soit sur limites séparatives soir en retrait dans une bande de 13,50 mètres à compter de l’alignement des voies. Au delà de cette bande, le retrait est la règle. A l’article 7, la bande de 13,50 m passe à 18,50 m uniquement pour les bureaux afin de rendre possible leur implantation sur de petites parcelles. Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 193 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Il a été maintenu les dérogations possibles dans le cas de transformation de bâtiments existants (pour amélioration), pour l’harmonie ou intégration urbaine, pour les ouvrages techniques, ou pour des cas dérogatoires fonction de l’inclinaison de la toiture et/ou de la faible hauteur du bâti…. Afin de s’assurer de ne pas avoir d’implantation en fond de parcelle pouvant nuire au bâti installé rue Bergonié (ensoleillement) en zone UEa, un recul de 12 mètres minimum a été fixé. L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est réglementée comme dans l’ancien POS : les constructions doivent être soit accolées, soit en recul nécessaire à la bonne harmonie des volumes (avec un minimum de 4m pour permettre l’accès pompier, 8 m en cas de vue direct et afin de préserver l’intimité). Une dérogation est prévue pour les annexes. L’emprise au sol (article 9) - comme au POS de 2000- est, dans la bande de 13,50m, de 100% de la surface de l’unité foncière considérée puisque la vocation est de constituer un front bâti et marquer les axes structurants en entrée de ville. En fond de parcelle, l’emprise est limitée à 15%. A l’article 9, la bande de 13,50 m passe à 18,50 m uniquement pour les bureaux afin de rendre possible leur implantation sur de petites parcelles. A été ajouté une dérogation : - dans le cas de constructions existantes avant la date d'approbation du PLU, il n'est pas fixé de règle d'emprise au sol pour les travaux d'amélioration de ces dernières, à l'exception des constructions ou parties de constructions dédiées à l'usage de garages automobiles. - pour les équipements publics afin de pas bloquer la reconstruction. Dans la volonté de préserver la même hauteur et le gabarit des constructions dans une zone pavillonnaire, en vis-à vis de la zone UEb, la hauteur maximale des constructions (article 10) de la zone UA est maintenue uniquement rue Emile Zola. Dans le reste de la zone UA, la règle évolue afin d’affirmer le principe de densification le long des axes importants et en centre-ville : passage à 15 m de façade et 18 m de plafond en hauteur maximale. La zone UA se situe en terme de constructions entre : 9-12m. Ces hauteurs sont fonction de l‘importance de l’axe sur lequel elles se situent ainsi que de leur environnement proche. Au delà de la bande de 13,50m, les hauteurs sont réduites à 7m et 10m. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article 11) est complété. Ainsi, par souci de ne pas porter atteinte au tissu urbain, les constructions doivent être étudiées de façon à s’harmoniser ou à améliorer les caractéristiques du bâti, de l’urbanisation et de l’environnement existant. De même, pour respecter le cadre bâti existant, normaliser l’aspect des constructions et améliorer l’espace public, les façades sur rue doivent disposer d’un minimum de trois niveaux et celles de plus de 20m de long devront présenter des ruptures dans leur traitement et ce afin d’éviter une uniformité d’aspect. Les recommandations ou interdictions concernant les types de matériaux de couverture sont maintenues (les couvertures en tôles ondulées, papier goudronné ou bardeaux bitumeux sont interdits) ainsi que l’interdiction de l’utilisation à nu des matériaux. De même que dans le POS de 2000, et ce afin de garder une unité et d’assurer une certaine densité visuelle dans le centre, les clôtures ne peuvent dépasser 2 mètres. Il est désormais spécifié que les façades des constructions de qualité réalisées en pierre de meulière ou en brique devront être préservées dans la mesure du possible. Ces constructions sont une richesse patrimoniale pour la commune de Fresnes et mérite une protection. Dans cette zone, ont été identifiés des bâtiments remarquables au titre de l’article L123.1-7 du code de l’urbanisme notamment dans le centre ancien. Ces dernières présentent des préconisations en annexe du règlement. L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement évolue. Compte tenu du souci de stationnement mentionné au diagnostic et la volonté affiché au PADD de réguler le stationnement sur le territoire, des règles précises sont établies. Depuis la loi SRU, la réglementation du stationnement est réduite à la différenciation entre 9 catégories. La zone UA est concernée par 3 d’entre elles : - le logement : 1 place de stationnement par tranche de 100 m.² jusqu’à 200 m.² et une place par tranche de 60 m.² au-delà. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 194 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Dérogation pour l’habitation financée avec le concours de l'Etat: une place de stationnement par logement, en outre, une place de stationnement pour deux roues doit être réalisée par tranche de 55 m.² SHON. Dérogation pour les foyers-logement : pas besoins de stationnement imposés - l’hébergement hôtelier: la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON. - Bureau, Commerce, artisanat : la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON - Industrie, entrepôt : 1 place de stationnement par tranche de 100 m² jusqu’à 500 m² et une place par tranche de 350 m² au-delà. - Exploitation agricole : Non réglementé - les services public et d’intérêt général : le nombre de places de stationnement doit être estimé en fonction de l’importance, de la vocation et des besoins de l’opération de construction. Une note exprimant ces besoins sera jointe à la demande d’autorisation du droit des sols. Dans toutes les zones concernées par des activités commerciales et notamment la zone UA a été ajouté afin de pas contraindre l’évolution des constructions que dans le cas de constructions à usage de commerce et en cas de changement de destination de ces dernières, il n’y a pas de besoin nouveau en terme de stationnement. Les places de stationnement doivent être réalisées sur le terrain de l’opération, afin de limiter le stationnement sur la voirie publique. Afin d’assurer le stationnement des vélos et poussettes, il est prévu des places de stationnement. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux, de loisirs et de plantation (article 13) sont identiques à celles du précédent POS : protection des plantations existantes, interdiction d’abattage sans compensation, 20% de terrain traitée en espace vert, 2 arbres de haute tige pour 100m² de terrain en cas de parking aérien. Ces obligations participent à l’amélioration du cadre de vie et de l’espace public, notamment dans ces zones marquées par une densité bâti et un espace plus minéral que les autres secteurs. A été ajouté dans toutes les zones urbaines que 5% maximum des espaces verts pourront être aménagés pour les vélos et autres locaux (tri sélectif, ordures ménagères,...) s’il existe déjà des aires de stationnement et ceci afin de donner les moyens d’assurer le développement durable. Avenue de La Liberté, a été ajoutée afin de s’assurer de garantir un minimum d’espaces verts sur la parecelle, une végétalisation de la bande de retrait par rapport au fond de parcelle édictée à l’article 7. Comme dans l’ancien POS, le coefficient d’occupation du sol (article 14) est non réglementé. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 195 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La transcription aux documents graphiques Cette zone a été définie originellement en prenant en compte la morphologie du bâti, sa densité, les implantations et sa configuration générale. Le zonage UA reprend en totalité l’ancienne zone du POS de 2000 et est positionnée le long des axes structurants. Le secteur UAb du POS a été englobé dans une zone UA unique. La zone UA reprend également l’ensemble de la zone UD du POS et ses trois secteurs UDa/b/c dans un soucis de densification, de renouvellement urbain et de simplification du document d’urbanisme tout en étant en cohérence avec le PADD (ensemble bâti autour de la place de l’église, de l’Hôtel de ville, place Curie, square du 19 mars 1962, extrémité des rues Daix, de la République, croisement de la rue J Tunine et Maurice, Bas de la rue H Barbusse, est de la rue Salengro. Ce zonage comprend quelques poches d’habitat relativement peu étendues et situées : - angle République-Pasteur - angle Pasteur- 8 mai 1945 - avec la présence de commerces en bas d’immeuble - une plus petite poche le long du Bv Pasteur (entre la résidence Capricorne et celle de la Peupleraie) - le long de l’avenue de la Liberté, au nord de l’usine des eaux - en centre-ville, le long de l’avenue Jean Jaurès, face à La Poste La zone UA située à l’angle de la rue Yvon et Pasteur a été réduite de deux pavillons afin de les insérer dans la zone pavillonnaire avoisinante UEb et afin ainsi de les préserver. La forme urbaine permise par ces zones fait transition entre des zones de collectifs et des zones pavillonnaires ou entre des pôles urbains et du tissu résidentiel. La zone reprend un EPP en coeur d’ilôt dans le centre ainsi que des plantations d’alignements à préserver le long des axes menant au centre. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 196 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Des éléments de bâtis remarquables ont également été inscrits au titre de l’article L123.1-7 du code de l’urbanisme et sont explicités en annexe du règlement. Présentation de la zone UB : Il s’agit d’une zone ou sont implantés en grande majorité des immeubles d’habitation collective, y sont également admises les activités compatibles avec la destination dominante d’habitation. Cette zone semi dense est constituée de bâtiments relativement hauts construits en ordre discontinu avec de grands espaces libres accessibles . On y trouve en outre le centre pénitentiaire. L’idée générale de est de préserver ces secteurs d’habitat, sans les développer. Ainsi le zonage UB se limite aux collectifs existants et impose des règles d’urbanisme correspondant à la morphologie du bâti existant. Les subdivisions de la zone UB sont faites pour refléter les coefficients du sols existants. La zone UB comprend un secteur UBa correspondant au quartier des Frères Lumières. Le zonage renvoie au plan masse qui édicte les règles précises de hauteur, retrait, recul par rapport aux limites séparatives… A été rappelée l’interdiction de construire dans une bande de 60 m axée sur l’aqueduc de Rungis sous réserve de dérogations et cela dans les zones UB, UEb, UFc et UG. Au total, la zone couvre 81,33 hectares dont 2,01 ha pour le secteur UBa. Justifications des règles adoptées dans la zone UB: Les occupations et utilisations du sol admises correspondant à celles se trouvant communément dans les tissus urbains à vocation principale d’habitat, notamment sous forme de résidences implantées sur des îlots plutôt fermés, tout du moins privatif. Les articles 1 et 2 ont ainsi été enrichis par rapport au POS de 2000 et ont pris en compte la loi SRU et UH. Ainsi, des occupations et utilisations du sol sont interdites (article1). Elles correspondent essentiellement à celles pouvant générer des désagréments pour les habitants : les activités de plus de 5000m² de SHON, l’implantation et l’extension des installations classées sauf celles prévues à l’article 2, les entrepôts, les dépôts de ferrailles, décharges, les carrières, les campings et d’une manière générale toutes autres activités polluantes ou bruyantes qui sont de nature pouvant porter atteinte à l’environnement. Dans l’ensemble de la zone, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article 2). Il est souhaité principalement de ne pas implanter d’activités nuisantes. Ainsi, sont autorisés, sous conditions : - les activités économiques de moins de 5000m² compatibles avec le voisinage, - l’extension des installations classées existantes ou l’implantation de nouvelles si elles sont liées directement à des commerces de détail ou proximité, des activités artisanales, des équipements publics ou collectifs, à condition qu’il n’en résulte pas pour le voisinage une aggravation des dangers ou nuisances, - l’aménagement des constructions interdites à l’article 1 sous réserve des critères de nuisances et d’environnement. Il est précisé que les constructions admises dans les zones classées en EPP (espaces paysagers à protéger) et qui sont limitatifs (travaux de réfection/entretien de l’existant, constructions de faible importance, stationnement paysager) car ces secteurs ont vocation à être protégés et vont peu évoluer afin d’en conserver la qualité des lieux. En terme de conditions d’accès et de voirie (article 3), et afin d’être en conformité avec la législation, ces derniers doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, de la protection civile. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 197 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, comme au POS de 2000, avec des adaptations pour prendre en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). L’article 5 n’est pas réglementé afin d’être conforme aux lois SRU et Urbanisme et Habitat. Le POS prescrivait une superficie minimum de terrain de 800 m² et une façade de15 minimum dans lesquels on peut inscrire un rectangle de 6mx8m dans la partie du terrain hors marge de reculement (réduit à 400m² et 10m de façade pour les maisons individuelles),. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6) est identique au POS de 2000. Les constructions doivent être implantées en retrait des voies, publiques ou privées, d’au moins 4m (hormis exceptions définies tels motifs d’harmonie, parcellaire voisin, nature du sol, configuration parcelle… et ce afin de ne pas rendre inconstructible une parcelle). Dans le secteur UBa, il est mentionné de se référer aux indications portées sur le document graphique (plan de masse n°2) pour l'implantation d es constructions. L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). A l’identique du POS de 2000, la règle a été maintenue afin de permettre le même style d’implantation qu’à l’heure actuelle. Dans une bande de 20m, les constructions sont autorisées sur les limites séparatives, si la largeur du terrain est de 15 m maximum, ou en retrait d’au moins une limite dans les autres cas : elles doivent s’écarter des deux limites si le terrain est de plus de 30m de large. Au delà de cette bande de 20m, sur les limites séparatives (sauf agrandissement de la construction sur limite pour ne pas figer l’existant). Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. Il est précisé en outre des règles particulières en cas de création de terrasses et balcons dans un souci de préserver l’intimité. Enfin, il est maintenu la règle selon laquelle la longueur en façade sur les limites séparatives ne peut excéder 15m, afin de limiter les fronts bâtis sur les parcelles privatives. Des règles particulières pourront être éventuellement émises à titre exceptionnel (motifs d’harmonie, parcellaire voisin, nature du sol, configuration parcelle…) et ce afin de ne pas rendre inconstructible une parcelle. Dans le secteur UBa, il est mentionné de se référer aux indications portées sur le document graphique (plan de masse n°2) pour l'implantation d es constructions. L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est réglementée comme dans l’ancien POS : les constructions doivent être soit accolées, soit en recul nécessaire à la bonne harmonie des volumes (avec un minimum de 4 pour permettre l’accès pompier ou 8m en cas de vue direct et pour préserver l’intimité). Une dérogation est prévue pour les annexes. Dans le secteur UBa, il est mentionné de se référer aux indications portées sur le document graphique (plan de masse n°2) pour l'implantation d es constructions. L’emprise au sol (article 9), bâtiments ne peut excéder 40% de la superficie du terrain (50% en cas d’amélioration des constructions existantes). Cette règle est telle qu’au POS de 2000. l’emprise au sol So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 198 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation est relativement faible du fait d’une hauteur particulièrement élevée. L’augmentation des possibilités de construire se justifie par le souci de renouvellement urbain et d’amélioration de l’habitat. Dans le secteur UBa, il est mentionné de se référer aux indications portées sur le document graphique (plan de masse n°2) pour l'implantation d es constructions. Dans la volonté d’assurer le renouvellement urbain tout en préservant les mêmes gabarits de constructions, la hauteur maximale des constructions (article 10) sera de 18m au maximum pour les façades, 21m pour le plafond des constructions – sauf dans les EPP : 3,5m maximum. Des dérogations peuvent être admises pour les ouvrages d’intérêt public : édifices religieux, château d’eau, relais hertziens…. Dans le secteur UBa, il est mentionné de se référer aux indications portées sur le document graphique (plan de masse n°2) pour l'implantation d es constructions. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article 11) est complété. Ainsi, par souci de ne pas porter atteinte au tissu urbain, les constructions doivent être étudiées de façon à s’harmoniser ou à améliorer les caractéristiques du bâti, de l’urbanisation et de l’environnement existant. Une dérogation concernant les matériaux des murs des bâtiments est précisée pour les constructions et installations liées au service public et d’intérêt général afin de ne pas contraindre la maison d’arrêt qui est construite en pierre. Les recommandations ou interdictions concernant les types de matériaux de couverture sont maintenues, et il est désormais spécifié (comme dans l’ensemble des secteurs) des couvertures en tôles ondulées, en papier goudronné. La réglementation du PLU a conservé les prescriptions de l’ancien POS concernant les enduits extérieurs afin d’assurer un traitement harmonieux de toutes les façades l’interdiction de l’utilisation de matériaux hétéroclites ou disparates ainsi que de l’utilisation à nu des matériaux. Dans ce secteur d’habitat principalement collectif, il est imposé des locaux particuliers pour le stockage des ordures ménagères. De même que dans le POS de 2000 et ce afin de garder une unité, les clôtures ne peuvent dépasser 2 mètres. Il est désormais spécifié que les façades des constructions de qualité réalisées en pierre de meulière ou en brique devront être préservées dans la mesure du possible. Ces constructions sont une richesse patrimoniale pour la commune de Fresnes et mérite une protection. L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement évolue et est complété. Compte tenu du souci de stationnement mentionné au diagnostic et la volonté affiché au PADD de réguler le stationnement sur le territoire, des règles précises sont établies. - logements : de 1 à 2 places selon la taille du logement et une place pour les logements locatifs aidés par l’Etat. - Pour les constructions à vocation économique, les règles sont assouplies par rapport au POS afin d’y favoriser l’implantation d’activités s’insérant dans le tissu urbain : - Bureau, Commerce, artisanat : la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON - Industrie, entrepôt : 1 place de stationnement par tranche de 100 m² jusqu’à 500 m² et une place par tranche de 350 m² au-delà. - Exploitation agricole : Non réglementé commerce, artisanat : les besoins seront déterminés en fonction des besoins induits par l’activité et les possibilités de stationnement dans le quartier environnant. les places créées à l’intérieur de l’opération doivent satisfaire aux règles générales énoncées à cet article. Afin d’assurer le stationnement des vélos et poussettes, il est prévu leur stationnement dans des locaux. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux, de loisirs et de plantation (article 13) sont identiques au POS de 2000. Les projets de constructions sont à étudier dans le sens d’une conservation des plantations existantes. Les espaces libres doivent être plantés et traités avec soin. Ces obligations de plantations participent à So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 199 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation l’amélioration du cadre de vie et de l’espace public. Il est imposé 40% pour les espaces verts - 30% en pleine terre. Et il est exigé 2 arbres de haute tige pour 100m² de terrain en cas de parking aérien. Dans le secteur UBa, il est mentionné de se référer aux indications portées sur le document graphique (plan de masse n°2) pour l'implantation d es constructions. Au POS de 2000, le coefficient d’occupation du sol (article 14) était réglementé. Dans le PLU, il n’est plus fixé de règle : la réglementation des autres articles permettra de maîtriser le bâti. La transcription aux documents graphiques La zone UB correspond au différentes zones d’habitat collectif et au centre pénitencier. La délimitation se calque sur la zone précédemment définie au POS. Cette zone néanmoins a été étendue le long de la RN186 pour répondre aux objectifs du PADD : requalification des friches le long de cet axe et redéfinition de l’ancienne zone UG et aussi dans l’optique d’assurer le renouvellement urbain tel que mentionné dans le PADD. Ainsi, la zone UB est agrandie légèrement au niveau de l’axe Barbusse Zola qui est notamment définit au sein du PADD comme axe majeur à valoriser. Sont intégrés en zone UB les secteurs suivants: Au sud de la nationale : - le clos de la Garenne - la résidence de la Tuilerie - la résidence des Thibaudes - la résidence Capricorne, - des collectifs face au stade Gaston Roussel - la résidence des Prés - les résidences Fresnes les Prés et ancien Haras, à proximité de la Peupleraie So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 200 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Au Nord de la nationale : - la résidence les Grous - la résidence au niveau de l’allée du plateau - la résidence les hauts de Fresnes - la résidence de la fosse aux Loups - le centre pénitencier Le secteur UBa correspond au programme dit des Frères Lumières, faisant l’objet d’un plan de masse, en annexe du zonage. Ce secteur fait l’objet d’un précision particulière du fait de sa restructuration et de l’implantation de différents équipements, notamment scolaire, ainsi que de logements. Afin d’assurer un aménagement d’ensemble cohérent, un plan masse a été réalisé et joint au zonage du PLU en référence. Présentation de la zone UC : La zone UC se caractérise essentiellement par son tissu pavillonnaire, mais à la différence de la zone UE, l’implantation de petits collectifs est envisageable. Au total, la zone UC couvre 2,67 hectares. Justifications des règles adoptées dans la zone UC: Il s’agit d’une zone à vocation principale d’habitat cependant peuvent être autorisées les activités économiques dans la mesure où elles sont compatibles avec le voisinage du point de vue des nuisances et de l’environnement. La réglementation et le zonage du POS de 2000 ont été repris. Les occupations et utilisations du sol admises correspondant à celles se trouvant communément dans les tissus urbains à vocation principale d’habitat : logements, équipements, activités non classées, telles que, services, commerces de moins de 1000m²… Les articles 1 et 2 ont ainsi été enrichis par rapport au POS et ont pris en compte la loi SRU. Ainsi, des occupations et utilisations du sol sont interdites (article1). Elles correspondent essentiellement à celles pouvant générer des désagréments pour les habitants : l’implantation et l’extension des installations classées (sauf celles prévues à l’article 2), les activités de plus de 1000m² de SHON, les dépôts de ferrailles, entrepôts, campings, décharges, les carrières, et d’une manière générale toutes autres activités polluantes ou bruyantes qui sont de nature à porter atteinte à l’environnement. Dans l’ensemble de la zone UC, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article 2) permettant le développement harmonieux du bâti existant et du tissu urbain. Ainsi, sont autorisés, sous conditions : - les activités (commerces, artisans…) de moins de 1000m² sous réserve de ne pas implanter d’activités nuisantes - l’extension des installations classées existantes ou l’implantation de nouvelles sous conditions restrictives (lié directement à une activité commerciale/artisanale, équipements collectifs), à condition qu’il n’en résulte pas pour le voisinage une aggravation des dangers ou nuisances. - l’aménagement des constructions de l’article 1 si elles sont déjà implantées, et ce afin de pouvoir rénover ou améliorer ces structures. Des règles particulières sont préconisées pour les secteurs inondables (compte tenu des inondations résultant des eaux pluviales collectées dans le bassin versant). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 201 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation En terme de conditions d’accès et de voirie (article 3), et afin d’être en conformité avec la législation, ces derniers doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, de la protection civile.. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, et précisé par rapport au POS de 2000, avec des adaptations pour prendre en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). L’article 5 n’est plus réglementé afin de se mettre en conformité avec les lois SRU et UH. Le POS prescrivait une superficie minimum de terrain de 400 m2, une façade d’au moins 10m, dans lesquels on peut inscrire un rectangle de 6mx8m dans la partie du terrain hors marge de reculement. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6) n’évolue pas par rapport au POS de 2000. Ainsi les règles suivantes sont préservées : par rapport aux autres voies publiques ou privées, les constructions doivent être implantées à 4m minimum de l’alignement des voies publiques ou de l’emprise des voies privées. Des dérogations peuvent être admises dans certains cas particuliers : parcellaire voisin, configuration des parcelles, topographie ou nature du terrain, amélioration des constructions existantes. A été ajouté un recul des constructions par rapport aux berges de la Bièvre canalisée afin d’en assurer sa protection. L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). A l’identique du POS de 2000, la règle a été maintenue afin d’assurer un ensemble cohérent dans cette zone et une certaine densité et continuité des constructions sur rue. Ainsi, les constructions peuvent s’implanter en retrait ou à l’alignement selon des conditions particulières et suivant la différence faite entre la largeur du terrain au droit de la construction avec des règles distinctes dans une bande de 20m. Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est réglementée comme dans l’ancien POS : les constructions doivent être soit accolées, soit en recul nécessaire à la bonne harmonie des volumes : avec un minimum de 4 pour permettre notamment l’accès pompier ou 8m pour préserver l’intimité en cas de vue directe . Une dérogation est prévue pour les annexes. L’emprise au sol (article 9), telle qu’au POS de 2000, ne peut excéder 40% de la superficie du terrain et ce afin de préserver une certaine aération du bâti et d’assurer des espaces libres entre les immeubles. Des exceptions peuvent être faites pour permettre l’amélioration de bâtiment. La hauteur maximale des constructions (article 10) : les hauteurs sont calculées en fonction de la hauteur de façade et de plafond. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article 11) est complété. Ainsi, par souci de ne pas porter atteinte au tissu urbain, les constructions doivent être étudiées de façon à s’harmoniser ou à améliorer le caractère du bâti, de l’urbanisation et de l’environnement existant. Les recommandations ou interdictions concernant les types de matériaux de couverture sont maintenues, et il est désormais spécifié que les couvertures en tôles ondulées, en papier goudronné.. sont interdites. La réglementation du PLU a conservé de même les prescriptions concernant les So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 202 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation enduits extérieurs afin d’assurer un traitement harmonieux de toutes les façades, l’interdiction de l’utilisation de matériaux hétéroclites ou disparates ainsi que de l’utilisation à nu des matériaux. De même que dans le POS de 2000 et ce afin de garder une unité visuelle, les clôtures ne peuvent dépasser 2 mètres. Il est nouvellement spécifié que les façades des constructions de qualité réalisées en pierre de meulière ou en brique devront être préservées dans la mesure du possible. Ces constructions sont une richesse patrimoniale pour la commune de Fresnes et mérite une protection telle que affichée au PADD. L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement évolue et est complété. Compte tenu du souci de stationnement mentionné au diagnostic et la volonté affiché au PADD de réguler le stationnement sur le territoire, des règles précises sont établies : - l’hébergement hôtelier: la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON. - Bureau, Commerce, artisanat : la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON - Industrie, entrepôt : 1 place de stationnement par tranche de 100 m² jusqu’à 500 m² et une place par tranche de 350 m² au-delà. - Exploitation agricole : Non réglementé - les services public et d’intérêt général : le nombre de places de stationnement doit être estimé en fonction de l’importance, de la vocation et des besoins de l’opération de construction. Une note exprimant ces besoins sera jointe à la demande d’autorisation du droit des sols. Afin d’assurer le stationnement des vélos et poussettes, il est prévu leur stationnement dans des locaux. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux, de loisirs et de plantation (article 13) sont réglementées comme au POS de 2000. Tout projet de construction entraîne l’obligation de traiter en espace vert 40% au moins de la superficie du terrain libre. Les projets de construction sont à étudier dans le sens d’une conservation maximum des plantations existantes. Ces obligations de plantations participent à l’amélioration du cadre de vie et de l’espace public, Il est en outre exigée 2 arbres de haute tige pour 100m² de terrain en cas de parking aérien Au POS de 2000, le coefficient d’occupation du sol (article 14) est réglementé. Dans le PLU, il n’est plus fixé de règle : la réglementation des autres articles assurera leur implantation. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 203 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La transcription aux documents graphiques La zone UC a été maintenue telle qu’au POS précédent. La zone UC, correspond à des secteurs limitrophes à des zones pavillonnaires qui peuvent être légèrement densifiés compte tenu de leur localisation sur des axes structurants et comprend les espaces suivants : . deux secteurs le long de l’avenue de la Liberté, . une poche d’habitat, le long de la rue de Verdun, en limite sud de la zone pavillonnaire. Présentation de la zone UE : Il s’agit d’une zone résidentielle essentiellement à caractère pavillonnaire. Parallèlement à la localisation de secteurs bien définis permettant d’assurer le renouvellement urbain et l’accueil de nouveaux logements, le PADD affirme la volonté de préserver l’habitat de type pavillonnaire. La réglementation de la zone UE a donc pour enjeu de venir préserver ce tissu aéré des constructions. Au total, la zone UE couvre 66,47 hectares et est constituée de deux secteurs : UEa (2,51 ha) et UEb (63,05 ha). Le secteur UEa reprend celui du POS et correspond à un bâti implanté sur de petites parcelles. L’ancien secteur UEc correspondait au POS à de grandes parcelles aujourd’hui divisées. De ce fait, ce type de parcellaire ayant disparu, le secteur UEc a été intégré au secteur UEb présentant un parcellaire de taille moyenne sur lequel est installé un bâti en retrait de la voie le plus souvent, en milieu de parcelle ou sur une ou deux limites séparatives. Le regroupement des secteurs UEb et UEc du POS de 2000 permet d’harmoniser et de simplifier la réglementation du PLU. Justifications des règles adoptées dans la zone UE: Les occupations et utilisations du sol admises correspondant à celles se trouvant communément dans les tissus urbains à vocation principale d’habitat: les interdictions sont plus restrictives que dans les autres secteurs du fait de l’enjeu de préservation du caractère pavillonnaire du tissu. Les articles 1 et 2 ont ainsi été enrichis par rapport au POS de 2000 et ont pris en compte la loi SRU. Ainsi, des occupations et utilisations du sol sont interdites (article1). Elles correspondent essentiellement à celles pouvant générer des désagréments pour les habitants de ces quartiers résidentiels: l’implantation et l’extension des installations classées (sauf celles prévues à l’article 2), les activités nouvelles et autres que celles fixées à l’article 2, entrepôts, campings, les dépôts de ferrailles, les carrières, les constructions sur des terrains insuffisamment ou non viabilisés et d’une manière générale toutes autres activités polluantes ou bruyantes qui sont de nature à porter atteinte à l’environnement. Il n’est plus mentionné « les immeubles collectifs d’habitation »… en conformité avec la loi SRU. Dans l’ensemble de la zone, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article 2) permettant le développement harmonieux du bâti existant et du tissu urbain. Il est souhaité en outre de ne pas implanter d’activités nuisantes. Ainsi, sont autorisés, sous conditions : - les établissements industriels classés pour la protection de l’environnement sous réserves d’être lié directement à l’activité commerciale ou artisanale, ou des équipements d’intérêt général. - les commerces de moins de 200m² , les activités artisanales et tertiaires si non nuisantes. - Installations liées aux équipements d’intérêt public ou nécessaires à l’activité et la vie de la zone - Aménagement des constructions interdites mais déjà existantes So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 204 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Des règles particulières sont préconisées pour les secteurs inondables (compte tenu des inondations résultant des eaux pluviales collectées dans le bassin versant). En terme de conditions d’accès et de voirie (article 3), et afin d’être en conformité avec la législation, ces derniers doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, de la protection civile. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, comme au POS de 2000, avec des adaptations pour prendre en compte le SD d’assainissement. Toute construction soit alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). En zone UE, les aménagements réalisés sur les terrains doivent garantir l’évacuation des eaux pluviales : en l’absence de réseau collecteur, ou en cas d’incapacité normale et permanente du collecteur existant ne le rendant pas inapte à sa destination, le riverain ayant construit en toute connaissance de cause, réalisera les aménagements nécessaires. Cette réglementation a été spécifiquement ajoutée sur la zone UE qui est concernée dans le bas de Fresnes par des terrains argileux et marécageux liés au lit supérieur de la Bièvre. De ce fait, l’eau ne peut s‘infiltrer et doit être stockée ou évacuée. L’évacuation n’est possible que par les collecteurs publics dans le bas de Fresnes : c’est pourquoi a été ajoutée la mention « en cas d’incapacité normale et permanente du collecteur existant ne le rendant pas inapte à sa destination, le riverain ayant construit en toute connaissance de cause, réalisera les aménagements nécessaires ». L’article 5 n’est pas réglementé afin d’être conforme aux lois SRU et Urbanisme et Habitat. Le POS prescrivait, selon les secteurs, la possibilité d’inscrire un rectangle de 6x8m, une superficie minimum de terrain variant de 120 à 300 m², et une façade d’au moins 6 ou 8m. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6) est identique au POS de 2000. Il est maintenu que par rapport aux autres voies publiques ou privées, les constructions doivent être implantées dans une bande de 30m et à 4m minimum de l’alignement actuel ou futur des voies publiques ou de l’emprise des voies privées et ceci afin de préserver les coeurs d’ilôts de l’urbanisation. Néanmoins cette marge de recul de 4m ne s’applique pas pour les commerces ou équipements publics ou, nouvellement, l’emplacement réservé n°8 pour le cheminement (ce qui contraindrait trop les constructions dans ce secteur). Des dispositions différentes sont ménagées à titre exceptionnel. En UEa, un liseré de couleur magenta correspondant à la marge de recul a été inscrit au zonage pour plus de lisibilité dans ce secteur (rue du Dc Schweitzer notamment). L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). A l’identique du POS de 2000, la règle a été maintenue : sur limites ou en retrait, selon la largeur du terrain au droit de la construction. Des règles particulières sont ménagées pour les annexes. Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est réglementée comme dans l’ancien POS : les constructions doivent être soit accolées, soit en recul nécessaire à la bonne harmonie des volumes : 3 m minimum entre les bâtiments, 8 en cas de vue principale. Ces marges assureront notamment la facilité de passage des véhicules de sécurité et pompier. Une dérogation est prévue pour les annexes. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 205 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation L’emprise au sol (article 9) des bâtiments ne peut excéder 40% de la superficie du terrain pour UEb. Cette règle est telle qu’au POS de 2000 et se justifie par le maintien du tissu aéré sur cette zone. Le seuil est plus élevé pour UEa (tissu plus dense) ainsi que pour les équipements publics : 65%. Dans la volonté de préserver le gabarit des constructions de cette zone, la hauteur maximale des constructions (article 10) ne peut excéder : 7,5m en façade et 10m au plafond. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article 11) est complété. Ainsi, par souci de ne pas porter atteinte au tissu urbain, les constructions doivent être étudiées de façon à s’harmoniser ou à améliorer les caractères du bâti, de l’urbanisation et de l’environnement existant. Les recommandations ou interdictions concernant les types de matériaux de couverture sont maintenues (couvertures d’aspect tôles ondulées, papier goudronné..) ainsi que les prescriptions de l’ancien POS concernant les enduits extérieurs afin d’assurer un traitement harmonieux de toutes les façades l’interdiction de l’utilisation de matériaux hétéroclites ou disparates ainsi que de l’utilisation à nu des matériaux. Les clôtures sur les voies publiques ne peuvent pas comporter de partie pleine sur plus du tiers de la hauteur supérieure et une hauteur totale de 2m. Il est nouvellement ajouté la préservation des bâtiments de qualité (pierre de meulière et brique), participant à la richesse patrimoniale de la commune. L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement évolue et est complété. Compte tenu du souci de stationnement mentionné au diagnostic et la volonté affichée au PADD de réguler le stationnement sur le territoire, des règles précises sont établies en tenant compte de la vocation résidentielle de ce secteur : - l’hébergement hôtelier: la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON. - Bureau, Commerce, artisanat : la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON - Industrie, entrepôt : 1 place de stationnement par tranche de 100 m² jusqu’à 500 m² et une place par tranche de 350 m² au-delà. - Exploitation agricole : Non réglementé - les services public et d’intérêt général : le nombre de places de stationnement doit être estimé en fonction de l’importance, de la vocation et des besoins de l’opération de construction. Une note exprimant ces besoins sera jointe à la demande d’autorisation du droit des sols. Afin d’assurer le stationnement des deux roues, il est prévu leur stationnement dans des locaux. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux, de loisirs et de plantation (article 13) est modifié depuis le POS de 2000. Le précédent secteur UEc étant intégré au secteur UEb, la règle de 40% en espaces verts est élargie à ces anciens secteur UEc. Pour UEa, il est imposé 20% d’espaces verts minimum. Les espaces libres doivent être plantés et traités avec soin. Ces obligations de plantations participent à l’amélioration du cadre de vie et de l’espace public. Le secteur pavillonnaire apporte un aspect verdoyant à la commune de Fresnes à préserver. Les projets de construction sont à étudier dans le sens d’une conservation des plantations existantes : « la protection des plantations existantes devra être assurée au maximum, l'abattage d'arbre sans compensation est interdit ». Dans une volonté de valoriser et de préserver le patrimoine naturel sur la commune, des Eléments du Paysage à Préserver ont été créés dans la zone UE. Il s’agit ici de permettre la protection d’espaces verts de qualité, qui apportent une aération dans la zone urbaine mais qui ne relèvent pas d’un classement en espaces boisés. Le présent règlement édicte donc des règles afin de les préserver. Ces règles obligent à ne pas porter atteinte à la superficie, l’unité et le caractère de ces espaces verts. Les prescriptions restent donc fortes dans une volonté affirmée de préserver le caractère aéré et verdoyant de ces espaces. L’abattage d’arbres remarquables est interdit. La règle est cependant un peu plus souple puisque les cheminements sont autorisés s’ils sont de nature perméable ou végétalisée. Les plantations d’alignement existantes répertoriées sont à préserver toujours dans la volonté de mettre en valeur le caractère verdoyant de la commune. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 206 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le coefficient d’occupation du sol (article 14) était réglementé en partie au POS . Dans le PLU, il n’y a plus de référence au COS puisque les autres articles du règlement permettent de maîtriser le bâti. Il est nouvellement mentionné, et ce afin de limiter les divisions parcellaires et une sur-densité, l’application de l’article L123-1-1 du code de l’urbanisme. La transcription aux documents graphiques La délimitation se calque sur la zone précédemment définie au POS avec un découpage différents entre les secteurs, comme vu précédemment. Le secteur UEa et peu étendu et n’a pas évolué. Il correspond aux pavillons au niveau des deux secteurs suivants : . l’allée Gervaise, à proximité de la Rue Zola. . la poche d’habitat située entre la RN186 et la ZA des Prés, en limite du territoire communal. Un liseré magenta au plan de zonage reprend la marge de recul imposée. Le secteur UEb intègre désormais le secteur UEc (ce qui n’implique qu’une légère augmentation des droits à construire) et correspond aux : . quartier pavillonnaire le plus important : entre l’Av. de la république et le Bv. Pasteur. . différentes zones pavillonnaires au nord du territoire : du square du Clair Vallon jusqu’au rond point Roosevelt, ou encore la villa Thérèse en limite communale nord et quelques impasses au niveau de la commune de l’Hay les Roses, ou encore plus à l’ouest, au niveau de la rue du Pr. Bergonie. . différentes zones pavillonnaires au sud du territoire : au niveau de la rue Voltaire, entre la rue Bernard et la rue Yvon, au niveau de la rue du 8 mai, en direction d’Antony, oui vers le cœur de ville : rue des Anémone ou rue des Jacinthes, dans les différentes allées donnant sur la rue A. Daix (la butte Fleurie…), au sud Clos la Garenne, et enfin quelques pavillons vers Wissous (allée du Puits). Afin de protéger les parcs et arbres remarquables insérés dans le bâti, des espaces paysagers à So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 207 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation protéger ainsi que des alignements d’arbres ont également été recensés et cartographiés. Plusieurs espaces sont classés en espaces paysagers à protéger (EPP), précédemment définis, et concernent des espaces publics tel le square du Clair Vallon. Il faut noter en outre un recul de 5 mètres de part et d’autre de la Bièvre (secteur UEb à l’extrémité sud ouest du territoire) afin notamment de pouvoir y aménager un cheminement. Présentation de la zone UG : Il s’agit d’une zone mixte destinée principalement aux activités économiques, cependant peuvent y être autorisées les habitations dans la mesure où elles sont intégrées dans des opérations d’activités. La zone UG est localisée de part et d’autre de la RN 186( avec l’A86 en souterrain à ce niveau) et notamment pour une partie en entrée de ville. Dans le cadre de l’article L111-1-4 du code l’urbanisme, la loi Barnier s’applique sur cet axe à grande circulation imposant notamment des reculs par rapport à la voie pour tout projet (bande de 100 mètres de part et d’autre des axes routiers à grande circulation (autoroutes, voies express) ou de 75 mètres pour les autres routes classées à grande circulation. Lorsqu’un projet se réalisera en entrée de ville, il sera de ce fait soumis à la loi Barnier. Afin de déroger à ce principe d’inconstructibilité, il sera nécessaire de réaliser une étude Amendement Dupont justifiant que les règles édictées dans le cadre du projet prennent bien en compte les 5 volets obligatoires, à savoir les nuisances, la sécurité, la qualité architecturale, de l’urbanisme ainsi que les paysages. Au total, la zone UG couvre 9,34 hectares. Justifications des règles adoptées dans la zone UG: La zone UG est principalement destinée à l’accueil d’activités, en raison des nuisances liées au passage de la RN186. La volonté d’obtenir un effet de vitrine implique la constitution d’un front urbain tourné vers la nationale. Il n’existe plus de sous-secteurs tels qu’au POS. Les secteurs a/b/c se différenciaient en terme de réglementation sur la base des articles 5 (désormais non réglementé), 7, 9 et 10 : les implantations, hauteurs et emprises sont désormais homogénéisées. La distinction en secteurs se justifiait du fait d’un parcellaire très différent compte tenu de l’intégration de zones d’habitation dans le secteur UG. Ces espaces n’y sont plus intégrés. Les occupations et utilisations du sol admises correspondent à la volonté d’y assurer un tissu d’activités : effet vitrine de la RN186, mais en y admettant les habitations sous certaines conditions (moins restrictives qu’au POS de 2000) et ce dans la volonté de requalifier les bords de RN186. Les articles 1 et 2 ont ainsi été enrichis par rapport au POS de 2000 et ont pris en compte la loi SRU. Ainsi, des occupations et utilisations du sol sont interdites (article1). Elles correspondent essentiellement à celles pouvant générer des désagréments notamment en terme d’esthétiques ou de nuisances pour les habitations limitrophes : l’implantation et l’extension des installations classées (sauf celles prévues à l’article 2), entrepôts, campings, les dépôts de ferrailles, les carrières, Il n’est plus mentionné l’interdiction d’implantation de constructions nouvelles autres que celles visées à l’article 2 pour mettre en conformité avec la loi SRU. Dans l’ensemble de la zone, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article 2). Cette zone est à vocation mixte afin de permettre l’accueil de nouveaux logements dans une plus large mesure qu’au POS précédent : il est ainsi retiré la mention que la SHON affectée à l’habitation ne pourra excéder 30% de la SHON de l’ensemble de l’opération. Cependant les opérations d’habitation doivent s’intégrer soit à des programmes mixtes avec des activités économiques autorisées dans les alinéas suivants, soit à un programme entièrement à vocation de locatif social. Les activités classés admises le sont sous réserve de compatibilité avec le voisinage. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 208 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation En terme de conditions d’accès et de voirie (article 3), et afin d’être en conformité avec la législation, ces derniers doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, de la protection civile. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, comme au POS de 2000, avec des adaptations pour prendre en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). A été ajoutée une référence au bassin Bergonié qui présente un intérêt évident pour la protection des riverains. Il doit être conservé dans la mesure du possible et devra être approfondi, afin de ne jamais déverser son trop-plein vers la rue Bergonié (point bas) et ceci afin de ne pas inonder les habitations implantées le long de cette rue, inscrite en zone UEa. L’article 5 n’est plus réglementé afin d’être conforme aux lois SRU et Urbanisme et Habitat. Le POS prescrivait, selon les secteurs, une superficie minimum de terrain variant de 800 à 1000 m², et une façade d’au moins 15 ou 25m. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6) est identique au POS de 2000. Il est maintenu que par rapport aux autres voies publiques ou privées, les constructions doivent être implantées à l’alignement actuel ou futur des voies publiques ou de l’emprise des voies privées (sauf dérogations compte tenu du parcellaire voisin). L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). Au POS la règle était la suivante : dans une bande de 20m ou 25m selon les secteurs : sur limites ou en retrait. Au delà, en retrait. Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est réglementée comme dans l’ancien POS : les constructions doivent être soit accolées, soit en recul nécessaire à la bonne harmonie des volumes : 4 m minimum entre les bâtiments, 8 en cas de vue principale. Ces marges assureront notamment la facilité de passage des véhicules de sécurité et pompier et l’entretien des espaces intérieurs. Une dérogation est prévue pour les annexes. L’emprise au sol (article 9) des bâtiments pourra atteindre 85% de la superficie du terrain. Cette règle était au POS de 2000 de 75% à 100% selon les secteurs. A été ajouté une dérogation dans le cas de constructions existantes avant la date d'approbation du PLU, il n'est pas fixé de règle d'emprise au sol pour les travaux d'amélioration de ces dernières, à l'exception des constructions ou parties de constructions dédiées à l'usage de garages automobiles. Dans la volonté de constitution d’un front bâti le long de la nationale, la hauteur maximale des constructions (article 10) est de : 18m, dans une bande de 30m à partir de l’alignement des voies publiques et 10 m au-delà. Au POS, les règles se distinguaient selon les secteurs entre une bande de 15 à 20m, avec des hauteurs maximales de 12 à 18m. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article 11) est complété. Ainsi, par souci de ne pas porter atteinte au tissu urbain, les constructions doivent être étudiées de façon à s’harmoniser ou à améliorer les caractères du bâti, de l’urbanisation et de l’environnement existant. La constitution So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 209 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation d’un front urbain a induit en outre la règle suivante : il est imposé des ruptures de rythme architectural pour les façades de plus de 20m de longueur. Les recommandations ou interdictions concernant les types de matériaux de couverture sont maintenues (couvertures d’aspect tôles ondulées, papier goudronné..) ainsi que les prescriptions de l’ancien POS concernant les enduits extérieurs afin d’assurer un traitement harmonieux de toutes les façades l’interdiction de l’utilisation de matériaux hétéroclites ou disparates ainsi que de l’utilisation à nu des matériaux. Les clôtures sur les voies publiques ne peuvent pas comporter de partie pleine sur plus du tiers de la hauteur supérieure et une hauteur totale de 2m. L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement évolue et est complété. Compte tenu du souci de stationnement mentionné au diagnostic et la volonté affichée au PADD de réguler le stationnement sur le territoire, des règles précises sont établies en tenant compte de la vocation économique de ce secteur : - l’hébergement hôtelier: la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON. - Bureau, Commerce, artisanat : la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON - Industrie, entrepôt : 1 place de stationnement par tranche de 100 m² jusqu’à 500 m² et une place par tranche de 350 m² au-delà. - Exploitation agricole : Non réglementé - les services public et d’intérêt général : le nombre de places de stationnement doit être estimé en fonction de l’importance, de la vocation et des besoins de l’opération de construction. Une note exprimant ces besoins sera jointe à la demande d’autorisation du droit des sols. Afin d’assurer le stationnement des vélos et poussettes, il est prévu leur stationnement dans des locaux. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux, de loisirs et de plantation (article 13) sont modifiées depuis le POS de 2000. Les projets de construction sont à étudier dans le sens d’une conservation des plantations existantes. 15% de la surface du terrain sera conservée en pleine terre et traitée en espace vert (20% au POS opposable). Le coefficient d’occupation du sol (article 14) est non réglementé. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 210 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La transcription aux documents graphiques Cette zone a été modifiée en terme de zonage, afin de permettre la réalisation d’autres objectifs tel le renouvellement urbain : intégration de quelques parcelles contigus à la nationale au sein du secteur d’habitat : en UEb à l’ouest, en UB au centre. La zone UG longe la RN186 : . entre la limite ouest (commune d’Antony) et le carrefour de la déportation : et intègre le pôle commercial et l’usine de relèvement des eaux. Cette zone correspond à l’ancienne zone UGc hormis les parcelles en UEb, le long de l’avenue Gambetta et une parcelle à l’entrée de l’avenue de la république, au carrefour avec le Bv Pasteur, et qui est intégrée en zone UAb, ayant même vocation de constitution de front urbain, et permettant l’accueil d’activités. . au niveau du pôle commercial et de la résidence des Tuilerie, la zone UG est réduite à l’est (l’intégration du foyer à la zone UB étant plus justifiée) et agrandie vers le sud afin de permettre une restructuration de l’ensemble de cet îlot. . le carrefour Roosevelt : les activités entre celles de la Cerisaie et les poches d’habitat (au niveau du Bv Herriot ou entre l’av. de la Paix et celle de Stalingrad). Ont été intégrées les habitations au niveau de l’avenue de la Paix, en zone UEb. Présentation de la zone UH : Il s’agit d’une zone d’habitation constituant un ensemble homogène bâti sous la forme dominante d’immeubles d’habitations collectives. Elle comprend également des maisons individuelles en bande et un centre commercial faisant l’objet d’un secteur UHb. La zone UH correspond à la résidence de la peupleraie et reprend intégralement le plan de masse du POS de 2000. Il s’agit de la résidence de la Peupleraie. Aucune modification du règlement ou du zonage n’est intervenue entre le POS et le PLU, hormis la pris en compte des lois SRU et UH en terme de légalité. Au total, la zone UH couvre 14,07hectares. Justifications des règles adoptées dans la zone UH: Les occupations et utilisations du sol admises correspondant à celles se trouvant communément dans les tissus urbains à vocation principale d’habitat, notamment sous forme de résidences implantées sur des îlots plutôt fermés. Les articles 1 et 2 ont ainsi été enrichis par rapport au POS de 2000 et ont pris en compte la loi SRU et UH. Ainsi, des occupations et utilisations du sol sont interdites (article1). Elles correspondent essentiellement à celles pouvant générer des désagréments pour les habitants : les activités et installations classées non autorisées en article 2, les entrepôts, les dépôts de ferrailles, décharges, les carrières, les campings et d’une manière générale toutes autres activités polluantes ou bruyantes qui sont de nature pouvant porter atteinte à l’environnement. Pour se conformer à l’esprit de la loi SRU, il n’est plus fait mention que tout ce qui n’est pas inscrit en article 2 est interdit. La règle est désormais inversée. Dans l’ensemble de la zone, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article 2). Il est souhaité principalement de ne pas implanter d’activités nuisantes. Ainsi, sont autorisés, sous conditions : - les activités économiques uniquement tertiaires, So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 211 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation les équipements publics et collectifs d’intérêt général, ; et les installations classées leur étant liées - affouillements et exhaussements de sols nécessaires aux constructions autorisées - aménagement liés aux aires de jeux et détente (compte tenu de leur forte présence dans ce secteur résidentiel) En outre, dans la zone UHb, les activités économiques sont plus largement autorisées du fait de la présence d’un petit pôle commercial ainsi que les installations classées leur étant liées. - En terme de conditions d’accès et de voirie (article 3), et afin d’être en conformité avec la législation, ces derniers doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie, de la protection civile. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, comme au POS de 2000, avec des adaptations pour prendre en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). Comme au POS de 2000, l’article 5 n’est pas réglementé. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6) est identique au POS de 2000. Les constructions peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait des ème voies, publiques ou privées et selon les possibilités définies au plan de masse au 1/1000 . L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). A l’identique du POS de 2000, la règle a été maintenue afin de permettre le même style d’implantation qu’à l’heure actuelle : constructions autorisées en limites ou en retrait. Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est réglementée comme dans l’ancien POS : les constructions doivent être soit accolées, soit en recul nécessaire à la bonne harmonie des volumes (avec un minimum de 3 pour permettre l’accès pompier ou 8m en cas de vue principale et pour préserver l’intimité). L’emprise au sol (article 9), bâtiments ne peuvent excéder les zones de constructibilité mentionnées au plan de masse. Hors de ces zones délimitées, peut néanmoins être réalisé tout type d’équipements liés à la distribution d’énergie ou la gestion des différents réseaux…, pour les habitations existantes : des extensions mesurées, et enfin les abris de jardin de moins de 2,40m, afin de ne pas figer les possibilités de construire ou d’adaptation et modernisation des constructions. La hauteur maximale des constructions (article 10) est mentionnée au plan de masse. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article 11) est complété. Ainsi, par souci de ne pas porter atteinte au tissu urbain, les constructions doivent être étudiées de façon à s’harmoniser ou à améliorer les caractéristiques du bâti, de l’urbanisation et de l’environnement existant. Les recommandations ou interdictions concernant les types de matériaux de couverture sont maintenues, et il est désormais spécifié (comme dans l’ensemble des secteurs) que les couvertures en tôles ondulées, en papier goudronné. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 212 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La réglementation du PLU a conservé les prescriptions de l’ancien POS concernant les enduits extérieurs afin d’assurer un traitement harmonieux de toutes les façades l’interdiction de l’utilisation de matériaux hétéroclites ou disparates ainsi que de l’utilisation à nu des matériaux. Dans ce secteur d’habitat principalement collectif, il est imposé des locaux particuliers pour le stockage des ordures ménagères. De même que dans le POS de 2000 et ce afin de garder une unité, les clôtures ne peuvent dépasser 2 mètres. L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement évolue : cf au POS : 1,5pl / logement - l’hébergement hôtelier: la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON. - Bureau, Commerce, artisanat : la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON - Industrie, entrepôt : 1 place de stationnement par tranche de 100 m² jusqu’à 500 m² et une place par tranche de 350 m² au-delà. - Exploitation agricole : Non réglementé - les services public et d’intérêt général : le nombre de places de stationnement doit être estimé en fonction de l’importance, de la vocation et des besoins de l’opération de construction. Une note exprimant ces besoins sera jointe à la demande d’autorisation du droit des sols. Afin d’assurer le stationnement des deux roues, il est prévu leur stationnement dans des locaux. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, d’aires de jeux, de loisirs et de plantation (article 13) sont identiques au POS de 2000. Les projets de constructions sont à étudier dans le sens d’une conservation des plantations existantes. Les espaces libres doivent être plantés et traités avec soin. Comme au POS de 2000, le coefficient d’occupation du sol (article 14) est non réglementé. La transcription aux documents graphiques Cette zone fait l’objet d’un plan de masse à l’échelle 1/1000eme. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 213 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Afin d’en préserver l’esprit, l’ensemble de la résidence de la peupleraie a été intégrée au Plu, telle qu’elle l’était au POS précédent, dans un zonage propre UH, subdivisée en deux sous parties : d’une part les habitations collectives et pavillons en UHa et d’autre part le centre commercial en UHb. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 214 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Présentation de la zone UZ La zone UZ correspond à la Zone d’Aménagement Concerté Charcot Zola, créée par délibération du Conseil Municipal du 15 avril 1999 , modifié le 10 juin 2004. La ZAC Charcot Zola a été intégrée au PLU en intégrant les anciens secteurs UZa 1 et 2 en UZ et en inscrivant l’ancien secteur UZb en zone UNa car correspond à des équipements publics. Le règlement de la zone UZ reprend en partie la réglementation de la ZAC. Le plan de masse du zonage, en dehors de ces quelques changements de nom de zone, reprend les données du PAZ. La zone UZ regroupe ici un pôle de restructuration récent de la commune. Il s’agit d’une zone à vocation mixte : d’habitat, activités de type commercial et de services. Au total, la zone UZ couvre 3,36 hectares. Justifications des règles adoptées dans le secteur UZ Ainsi, afin de favoriser la mixité urbaine, les occupations et utilisations du sol admises correspondant à celles se trouvant communément dans les tissus urbains à vocation mixte : logements, équipements, activités non classées, telles que services, commerces… Ainsi, des occupations et utilisations du sol sont interdites (article 1). Elles correspondent essentiellement à celles pouvant générer des désagréments pour les habitants et qui sont inesthétiques. Elles sont identiques pour les deux sous-secteurs, ayant la même vocation. Ainsi, sont interdites les installations classées, les installations à usage industriel ou entrepôts pouvant ainsi générer des nuisances sonores, visuelles…, les entreprises de cassage de voitures ; les affouillements, exhaussements des sols, exploitation de carrière, les décharges, le camping/caravaning…et plus largement tout type d’installations qui seraient incompatibles avec la sécurité, la salubrité, la commodité ou le caractère du voisinage. certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à certaines conditions ( article 2) permettant le développement qualitatif de ce nouveau quartier de vie : Dans l’ensemble de la zone, la vocation est mixte : habitat, équipement publics, commerces services et activités tertiaires. Il est mentionné la préférence d’implantation des commerces en rez-dechaussée ; favorisant ainsi la dynamique commerciale. Il est autorisée toute installation tels garage, parc de stationnement, station-service, chaufferie, installation de climatisation, dépôt d’hydrocarbures… si nécessaire à la vie de la zone. De même est admise l’implantation des installations artisanales même classées si elles sont compatibles avec le voisinage. Ainsi les activités autorisées doivent correspondre à des besoins nécessaires à la vie et à la commodité des habitants de la zone. Le présent règlement réglemente les conditions d’accès et de voirie (article 3). Il s’agit ici de rappeler la nécessité d’être en conformité avec la législation. Les accès et voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, en prenant en compte le SD d’assainissement, et de telle sorte que toute construction soit alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. La superficie minimale des terrains constructibles (article 5) n’est pas réglementée. En ce qui concerne l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6), aux limites séparatives (article 7), des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8), l’emprise au sol des constructions (article 9) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 215 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation ainsi que la hauteur des constructions ( article 10), la réglementation reprend les éléments inscrits sur le plan graphique de la ZAC. Les articles 11, 12, 13 et 14 ont été uniformisés avec le reste des zones urbaines dans un souci de cohérence urbanistique. La transcription aux documents graphiques L’intégration de la ZAC au PLU a généré la création d’une zone UZ unique (anciens secteurs UZa1 et 2) et l’intégration des constructions à vocation d’équipements publics à la zone UNa qui en a la vocation au sein du PLU. Ce secteur est compris entre l’avenue de la Paix à l’est et l’avenue Charcot Zola à l’ouest. Le plan de zonage du PLU renvoi au plan de masse retenu au titre de la ZAC. Ce document définit précisément : - les emprises maximum du bâti le nombre de niveaux du bâti les espaces verts les arbres d’alignement la localisation des équipements publics les circulation et voies nouvelles (routes ou accès piéton) So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 216 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 2.1.2 Les zones urbaines spécifiques Il s'agit de zones urbaines spécifiques destinées : - soit à accueillir des activités économiques : UF, UX L’objectif du PADD retranscrit au règlement et au zonage est de restructurer les zones d’activités présentes sur le territoire. - soit à vocation d’équipements : UN Présentation de la zone UF: Il s'agit d’une zone urbaine spécifique destinée à accueillir des activités économiques. Elle correspond aux différentes zones d’activités économiques de la commune. Cette zone est affectée principalement à l’accueil d’activités tertiaires, industrielles, commerciales et artisanales et leurs annexes, d’équipements publics ou d’intérêt collectif compatibles avec le caractère de la zone, ainsi qu’aux bureaux et activités supports. Le PADD mentionne en terme d’activités et développement économique le maintien des activités à l’est du territoire. Le zonage établi et la réglementation suivante se sont basés sur cette volonté communale. Les secteurs UFa/b/c sont situés au sud est du territoire, en limite des autoroutes A6/A86 et RN186. Elles sont destinées à regrouper les établissements d’activités dont la présence n’est pas acceptable dans les zones mixtes à vocation d’habitat, service, commerce et équipement public… Cette zone, plus particulièrement le secteur UFb, est concernée par un périmètre d’attente d’un schéma global d’aménagement sur le secteur de la Cerisaie Sud (quartier Montjean). Ce secteur à l’étude (dossier de création de ZAC approuvé le 08 02 2007) sera voué à accueillir des logements, des activités ainsi que des équipements et sera approximativement décomposé comme suit: - Activités : 10 000 m² - Logements accession et locatif : 57 523 m² - Equipement: 6220 m² - Logements spécifiques : 15 000 m² Les secteurs de la zone UF : UFa correspond à des implantions industrielles/grandes surfaces commerciales et couvre 16,18ha essentiellement au nord du territoire (entre les zones d’équipements publics) et légèrement au sud de la zone du Delta. - UFb : correspond à la zone d’activités de la Cerisaie Nord (typologie de locaux mixtes bureaux, activité, stockage) et Sud (typologie de locaux de stockage reconvertis en locaux commerciaux) et couvre 31,64 ha. - UFc : correspond au Parc Médicis (intégration de la ZAC supprimée), ZAE mixte, typologie de locaux mixtes bureaux, activités, stockage et la zone des Prés (bureaux/logistiques) et couvre 25,14 ha. La différence de réglementation entre les secteurs UFa/b/c réside dans la typologie du bâti, son implantation et sa hauteur. De ce fait, les articles d’implantation (6,7 et 8), d’emprise au sol (9) et de hauteur (10) varient. En effet, les secteurs UFa /b ont une réglementation similaire pour les implantations : 5 m de retrait par rapport aux voies à l’article 6, en limite séparative ou en retrait à l’article 7, 5 m entre les constructions à l’article 8 et d’emprise su sol (40% si supérieur à 10m et 70% si inférieur à 10m). La différence entre ces secteurs UFa et UFb est à l’article 10 avec une hauteur de 15 m en UFa en 18 m en UFb. Le secteur UFc présente une réglementation différente (ancienne ZAC) avec des hauteurs plus réduite (10 m au plafond), une emprise au sol moyenne (60%), des reculs par rapport aux voies et entre chaque construction plus réduite (4m) et une bande d’implantation de 20m où les constructions se mettent en limite ou en retrait en fonction du terrain. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 217 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Justifications des règles adoptées dans la zone UF : Le règlement reprend les dispositions du POS et du RAZ de la ZAC du Parc Médicis. Ces zones sont réservées aux activités économiques (industries, artisanat, commerces…). Le type d’occupation du sol y est donc spécifique. Les articles 1 et 2 ont ainsi été enrichis par rapport au POS de 2000 et ont pris en compte la loi SRU. Les occupations et utilisations du sol interdites (article1) sont donc : - l’habitat (sauf logements de gardiennage). - les autres occupations interdites sont les exhaussements et affouillements de sol ou installations classées ne répondant pas à certaines conditions, les carrières, les dépôts de ferraille, le camping et le caravanings, ainsi que les entreprises de cassage de voitures et la transformation de matériaux de récupération Dans l’ensemble des secteurs UFa/b/c, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article2), à savoir : les habitations destinées au logement des personnes dont la présence est nécessaire pour assurer la bonne marche des établissements et services présents dans la zone. Sont admises sous conditions : les installations classées, les exhaussements et affouillements de sol, la reconstruction après sinistre. Et nouvellement il est réglementé le type d’activités ci-contre : Dans la zone UFa et UFc : toutes types d’activités non interdites Dans la zone UFb : seuls les activités industrie/hébergement hôtelier/commerces/bureaux /artisanats et entrepôts liés à ces activités, Il a été précisé que dans les périmètres d’attente d’un projet global d’aménagement identifiés au plan de zonage (Secteur Cerisaie Sud), les travaux ayant pour objet l'adaptation, le changement de destination, la réfection ou l'extension limitée des constructions existantes sont autorisées. Par contre, les constructions ou installations nouvelles sont interdites. Le règlement de la zone UF prévoit des conditions d’accès et de voirie (article 3) par mesure de sécurité, pour laisser le passage des véhicules de secours, les accès doivent toutefois présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, comme au POS de 2000, avec des adaptations pour prendre en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). En adéquation avec la loi SRU, l’article 5 n’est plus réglementé dans la zone UF et ce afin de respecter les lois SRU et UH. Au POS il était prescrit des règles minimales de constructibilité (1000m² de surface et 20m de façade). L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6) est identique aux règles du POS de 2000. Dans un souci de permettre une bonne visibilité et une facilité d’entrée et de sortie de véhicules, les conditions d’implantation par rapport aux voies sont : . dans les secteurs UFa et b : les constructions doivent être réalisées à 5m de l’alignement. . dans le secteur UFc : les constructions peuvent être implantées à 4m de l’alignement Les marges de recul doivent être traitées en espaces verts pour un aspect plus attractif de ces zones d’activités. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 218 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). Le règlement reprend les dispositions du POS et du RAZ de la ZAC du Parc Médicis : Dans les secteurs UFa et UFb : les constructions sont autorisées : soit sur limite (sauf à proximité des zones d’habitations), soit en retrait de la limite. Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. Dans le secteur UFc, il est distingué entre une bande de 20m et au delà selon la largeur au droit de la construction, pour une implantation du bâti cohérente et un tissu lâche. La règle concernant l’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est maintenue. A moins que les bâtiments ne soient contigus, la construction de plusieurs bâtiments sur une même propriété est autorisée à condition de respecter les prescriptions de sécurité et selon la hauteur de la façade. Une dérogation est prévue pour les annexes. L’emprise au sol (article 9) ne doit pas excéder : . dans les secteur UFa et b : 40% de la surface du terrain et ce par volonté de requalifier ces espaces et en préservant un minimum d’espaces non bâtis à traiter en espace paysager (70% lorsque la hauteur est inférieure à 10m). . dans le secteur UFc : 60%. La hauteur maximale pour toutes constructions (article 10) a été maintenue : 15 m dans UFa, 18m dans UFb, 7et 10m dans UFc. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article11) est préservé par rapport au POS de 2000 : aspect convenable, harmonie des bâtiments, interdiction de l’emploi à nu des matériaux, réglementation des couvertures apparentes, clôtures uniformes… Afin de prendre en compte les énergies renouvelables, il est imposé aux constructions une végétalisation de leur toiture ou l’usage de panneaux solaires. Conformément à la loi SRU, l’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement évolue. Afin de favoriser une gestion optimale de l’usage de la voiture par les entreprises, employés, clients, il est exigé en terme de surface de stationnement pour tous établissements à vocation d’activités supérieurs à 250 m² de SHON : - l’hébergement hôtelier: doit être égale à 30% de la SHON. - Bureau, Commerce, artisanat : la surface de stationnement doit être égale à 30% de la SHON - Industrie, entrepôt : 1 place de stationnement par tranche de 100 m² jusqu’à 500 m² et une place par tranche de 350 m² au-delà. Il est ajouté que pour tous établissements à vocation d’activités inférieurs à 250 m² de SHON : il n’est pas fixé de règle de stationnement. - Exploitation agricole : Non réglementé - les services public et d’intérêt général : le nombre de places de stationnement doit être estimé en fonction de l’importance, de la vocation et des besoins de l’opération de construction. Une note exprimant ces besoins sera jointe à la demande d’autorisation du droit des sols. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, et de plantation (article 13) sont confortées en précisant que les espaces libres privatifs et les aires de stationnement seront plantés.. De plus, un rideau d’arbres de haute tige devra former un écran en limite des zones d’habitat. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 219 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La transcription aux documents graphiques Le PLU, comme au POS de 2000, détermine les zones spécifiques réservées aux activités. Les secteurs retenus (Cerisaie, les Prés, Médicis) intègrent une situation de fait : activités existantes, situation contraignante peu propice à l’habitat : proximité des autoroutes, éloignement des zones résidentielles, cimetières… Pour rappel, le secteur de Cerisaie sud (zone Silic/Socomie)-une partie de Cerisaie Nord (But,..) et de Médicis (Castorama) est composé d’une cinquantaine d’entreprises à dominante commerciale et plutôt en commerce de détail. La typologie des locaux correspond à des locaux de stockage reconvertis en locaux commerciaux. Pour le secteur de la Cerisaie Nord, cela correspond plus à une ZAE mixte avec des entreprises spécialisées en commerce de gros, location de voiture, fabrication, construction avec une typologie des locaux mixtes bureaux/activité/stockage. Dans la zone Médicis, ce sont une cinquantaine d’entreprises spécialisées dans le domaine de la santé, commerce de gros, production et une typologie des locaux mixtes. Pour Les Près, une dizaine d’entreprises dans le commerce de gros, de détail, l’industrie légère avec une typologie des locaux mixtes. La zone du Delta a une vocation exclusivement logistique à la différence des Près et de Médicis. Afin d’assurer une cohérence des activités en place, il est distingué : . la zone UFa pour les activités de types industriel et commercial (grandes surfaces), consommatrice d’espace, au nord est du territoire, le long de l’avenue de Stalingrad, ou à l’extrémité est (avec Castorama). . la zone UFb pour la Zone d’Activités de la Cerisaie de part et d’autre du carrefour Roosevelt. Un des enjeux du PADD est de qualifier cette zone afin notamment de la moderniser et de la rendre plus attractif. Les limites ont été modifiées. Le groupe scolaire, anciennement classé en zone UN, est désormais intégré à la zone d’activités - le groupe scolaire ayant été déplacé. Au sud de l’Av. de la Cerisaie, la zone fait désormais partie intégrante de la ZAC nouvellement créée qui « ouvre » un nouveau quartier à vocation mixte : habitat, activités et équipements publics. Les So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 220 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation activités seront uniquement implantées en limite de l’autoroute A6. Dans l’attente d’un schéma global d’aménagement, un périmètre d’attente a été inscrit sur le secteur de la Cerisaie sud. . la zone UFc pour les activités principalement de logistique et les bureaux tel aux Prés ou au parc Médicis. Présentation de la Zone UN Il s’agit d’une zone destinée à l’implantation d’équipements dont les normes de construction ne correspondent pas aux règles habituelles des zones urbaines. Ces équipements sont plus particulièrement destinés - à l’enseignement, aux sports, aux infrastructures, à la distribution d’énergie - aux activités de détente, de plein air ou de loisirs.. La zone UN comprend deux secteurs UNa, comprenant la majorité des groupes scolaires, et UNb, les parcs publics et équipements sportifs. Le règlement n’autorise que la réalisation d’aménagements ou équipements publics dont l’intégration paysagère sera particulièrement étudiée et différencie UNa et UNb par leur emprise au sol respectivement 50% et 10%. Au total, la zone UN couvre 35,55 hectares, dont 16,46 ha pour UNa et 19,09 ha pour UNb. . Justifications des règles adoptées dans la zone UN : Cette zone est réservée aux équipements. Le type d’occupation du sol y est donc spécifique. Toutes les occupations et utilisations du sol non mentionnées à l’article 2 sont interdites (article1) et notamment les dépôts, décharges, entrepôt de cassage de voiture … Dans l’ensemble de la zone UN, les occupations et utilisations du sol suivantes sont autorisées (article2) : - Les constructions et aménagements liés aux équipements d’infrastructures - Les constructions et installations destinées aux équipements collectifs - installations classés si liée à ces équipements - les ouvrages d’intérêt public - les logements liés à ces équipements - les installations liées aux activités sportives/de plein air/ de détente ou de loisirs Il est en outre mentionné les dispositions complémentaires liées aux EPP et la limite des constructions de faible ampleur sur ces sites à préserver. Le règlement de la zone UN prévoit des conditions d’accès et de voirie (article 3) par mesure de sécurité, pour laisser le passage des véhicules de secours, les accès doivent toutefois présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée, comme au POS de 2000, avec des adaptations pour prendre en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 221 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation En adéquation avec la loi SRU, l’article 5 n’est pas réglementé dans la zone UN. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6). Les constructions peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait. Cette règle est souple étant donné les contraintes liées au foncier et permettre ainsi un aménagement le plus adéquate possible. Dans le secteur Charcot-Zola, le secteur UNa devra se référer au plan de masse n°1. L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). En secteur UNa, toute implantation se fera soit en limite, soit en retrait. Concernant le retrait, a été instauré une nouvelle règle quant aux vues. On ne parle plus de vue directe qui faisait référence à l’organisation interne de la construction (cette dernière a été supprimée dans le cadre de la réforme sur les permis de construire de octobre 2007) mais de vue principale faisant référence aux vues extérieures de la construction. Cette dernière définit en annexe fait référence à la hauteur d’allége en fonction que l’on soit en dessous de 1,30 m, on parle de vue principale (à l’exclusion de la porte d’entrée) et au-delà de 1,30 m de vue secondaire. Par ailleurs, la distance de retrait par rapport aux limites séparatives en cas de retrait et de vues a été réduite par rapport au POS. Les constructions devront s’implanter avec un retrait minimum (au moins égale à la hauteur de la construction) dans la zone UNb. Dans le secteur Charcot-Zola, le secteur UNa devra se référer au plan de masse n°1. La règle concernant l’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est qu’entre deux bâtiments la distance ne pourra être inférieure 2,5m, ou 8 m en cas de vue principale. Dans le secteur Charcot-Zola, le secteur UNa devra se référer au plan de masse n°1. L’emprise au sol (article 9) ne doit pas excéder 60% de la surface du terrain dans le secteur UNa (50% au POS, cette augmentation permet de réaliser l’extension des constructions existantes) ; 10% en UNb. Ce qui laisse un espace libre qui doit être traité avec aménagement paysager. Dans le secteur Charcot-Zola, le secteur UNa devra se référer au plan de masse n°1. La hauteur maximale pour toutes constructions (article 10), comme au POS de 2000, ne pourra excéder 16m en façade, 18m au plafond – sauf contraintes techniques. Dans le secteur Charcot-Zola, le secteur UNa devra se référer au plan de masse n°1. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article11). Des dispositions qualitatives sont prises : interdiction des matériaux sans revêtement (parement ou enduit), traitement des façades, … et préservation des éléments repérés au plan de zonage : EPP. Dans cette zone, ont été identifiés des bâtiments remarquables au titre de l’article L123.1-7 du code de l’urbanisme notamment dans le centre ancien. Ces dernières présentent des préconisations en annexe du règlement. L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement : doit répondre aux besoins et être situé en dehors des voies publiques. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, et de plantation (article 13). Les projets de construction doivent être étudiés dans le sens d’une conservation maximum des plantations existantes. Les EPP viennent renforcer ces obligations. Dans le secteur Charcot-Zola, le secteur UNa devra se référer au plan de masse n°1. Le coefficient d’occupation du sol (article 14) n’est pas réglementé. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 222 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La transcription aux documents graphiques La zone UN est une zone spécifique destinée à recevoir des équipements principalement de sports et loisir. Dans cette zone, ont été identifiés des bâtiments remarquables au titre de l’article L123.1-7 du code de l’urbanisme notamment dans le centre ancien (ferme de Cottinville). Ces dernières présentent des préconisations en annexe du règlement. Elle concerne les secteurs : . secteur UNa : la ferme de Cottinville, le parc André Villette, le site au niveau de l‘école Doisneau, le stade de la Paix, le collège st Exupéry (zone agrandie aux marges à l’est pour modernisation de l’équipement), les équipements de la ZAC Charcot-Zola. . secteur UNb : le stade de rugdby et le cimetière, le parc du moulin de Berny, une partie du parc au niveau du stade Gaston Roussel et le parc des Sports. Le secteur UNb a été légèrement réduit dans le secteur des terrains du Cemagref afin d’inclure ces derniers en zone Nb et ceci dans le cadre du projet de réaménagement du Ru de Rungis ; ces terrains étant régulièrement inondés. La zone Nb permet de préserver ce site tout en l’aménageant dans le cadre de la coulée verte (cheminement piéton le long du Ru de Rungis). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 223 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Présentation de la Zone UX Il s’agit de la zone du Delta. Cette zone n’était pas zonée au POS de 2000. Désormais elle est intégrée au PLU. Le règlement correspond à celui de la zone du delta implanté sur la commune de Rungis afin d’en assurer la cohérence en terme d’urbanisation. Au total, la zone UX couvre 21,45 hectares. Justifications des règles adoptées dans la zone UX : Cette zone est réservée aux activités économiques. Le type d’occupation du sol y est donc spécifique. Les occupations et utilisations du sol interdites (article1) sont donc : - toutes sauf mention à l’article 2 . - et notamment carrières, camping, les habitations légères de loisirs. Dans l’ensemble de la zone UX, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à des conditions très précises (article2). Est admis : commerce, artisanat, bureaux, entrepôts commerciaux et locaux industriels, hébergement hôtelier, les constructions et installations à usage d’équipements collectifs, publics ou privés, les ouvrages nécessaires aux services publics : ferroviaire, télécoms, distribution gaz, transformateurs, lignes aériennes électriques à haute ou très haute tension. Les habitations ne sont admises que si elles sont liées aux activités, de même pour les installations et travaux divers. Le règlement de la zone UX prévoit des conditions d’accès et de voirie (article 3) par mesure de sécurité, pour laisser le passage des véhicules de secours, les accès doivent toutefois présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile. Les aires de retournement doivent être aménagées. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée en prenant en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). En adéquation avec la loi SRU, l’article 5 n’est pas réglementé dans la zone UX. L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6). Les constructions peuvent être implantées à l’alignement ou en retrait : en respectant des règles de prospect. L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7) se fera soit en limite, soit en retrait selon des règles de prospect. La règle concernant l’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) est qu’entre deux bâtiments non accolés le prospect au droit de tout point des façades existantes ou à construire soit à un minimum de 4m. Cela rejoint les prescriptions de sécurité. L’emprise au sol (article 9) n’est par réglementée. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 224 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La hauteur maximale pour toutes constructions (article 10) ne pourra excéder la hauteur moyenne des constructions limitrophes pour respecter une certaine harmonie. Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article11). Des dispositions qualitatives sont prises : interdiction des matériaux sans revêtement (parement ou enduit), traitement des façades interdiction des matériaux hétéroclites… L’article 12 sur les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’aires de stationnement : le stationnement doit correspondre aux besoins. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres, et de plantation (article 13). Tout projet de construction entraîne l’obligation de maintien ou création d’ espaces verts ainsi que la préservation des plantations existantes. Le coefficient d’occupation du sol (article 14) n’est pas réglementé. La transcription aux documents graphiques La zone UX est une zone spécifique destinée à recevoir des activités économiques. Il s’agit de la zone du Delta à l’extrémité Est du territoire, en limite de Rungis. Il s’agit d’une nouvelle zone du PLU. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 225 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 2.2 LA ZONE AGRICOLE Présentation de la zone A La zone A est une zone agricole correspondant aux pépinières de la ville de Paris. La zone A coïncide avec l’ancienne zone naturelle NC du POS opposable, correspondant aux activités agricoles. Justifications des règles adoptées dans la zone A Toutes occupations et utilisations du sol non mentionnées à l’article 2 sont interdites (article 1). Cette règle stricte se justifie en raison de la valeur agricole des terrains qu’il convient de protéger. Sont interdites notamment les activités pouvant générer des nuisances, ainsi que les terrains de camping et caravaning, dépôts, décharges, entreprises de cassages…. Plus globalement, toutes constructions sont interdites, quelle qu’en soit la destination, sauf celles autorisées en secteur A, en vertu de l’article 2, Dans l’ensemble de la zone, certaines occupations et utilisations du sol ne sont autorisées que si elles répondent à certaines conditions ( article 2). Les aménagements liés à la vocation de la zone : les activités agricoles sont autorisées, les constructions à usage d’habitation sont également admises à condition qu’elles soient liées à l’activité et les ouvrages techniques indispensable au fonctionnement des réseaux. Les conditions d’accès et de voirie (article 3) : les accès et voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité. Pour respecter la loi sur l’eau, la desserte par les réseaux (article 4) est réglementée en prenant en compte le SD d’assainissement. Toute construction doit être alimentée en eau potable par un branchement sur une conduite publique de distribution. Les constructions doivent évacuer leurs eaux usées dans le réseau collectif d’assainissement de caractéristiques appropriées. Le rejet des eaux pluviales doit être limité afin de protéger le réseau public en cas de pollution. Les eaux de ruissellement sur voirie ou parking doivent se conformer à des règles plus strictes (tel prétraitement). La superficie minimale des terrains constructibles (article 5) n’est pas réglementée L’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques (article 6) Dans le secteur A, les constructions devront être réalisées avec un recul minimum de 10 m par rapport aux voies pour des motifs de sécurisation. L’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7). Les constructions devront s’implanter en retrait de 10 m minimum par rapport aux limites séparatives. L’implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété (article 8) : en retrait ou accolées. L’emprise au sol des constructions (article 9) L’emprise au sol des constructions est réglementée comme au POS : pas de règle pour les serres de production agricole, horticole ou maraîchère. 15% pour les autres constructions afin de limiter leur implantation (et 150m² pour les habitations indépendantes des bâtiments d’exploitation). La hauteur des constructions ( article 10) La hauteur totale des constructions ne peut dépasser 10 m, afin de ne pas contraindre l’activité. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 226 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le règlement de l’aspect extérieur des constructions (article 11) est identique au POS afin de permettre l’harmonie de l’insertion des bâtiments dans le paysage. La réglementation des modalités de stationnement ( article 12) est peu réglementée : le stationnement doit être assuré en dehors des voies publiques. Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres et de plantations (article13) est stricte concernant l’abattage d’arbre qui est interdit sans compensation. La protection des plantations existantes doit être assurée au maximum. Le coefficient d’occupation du sol (article 14) Le Coefficient d’Occupation du Sol (C.O.S) n’est pas réglementé, tel au POS. La transcription aux documents graphiques La zone A est une zone agricole, anciennement classée en zone NC au POS. Afin d’être conforme avec la loi SRU, cette zone a été dénommée A dans le PLU. Elle correspond aux pépinières de la ville de Paris, et classé en zone « vert clair » au SDRIF opposable de 1994. De ce fait, elle est inconstructible, exception faite de constructions ayant un usage agricole. L’inscription d’une zone agricole (A) sur le site de la plaine de Montjean est compatible avec le SDRIF de 1994 qui s’impose au PLU. Dans le cadre du SDRIF en projet, non opposable à ce jour, ce dernier prévoit un éco-quartier sur ce site. Il y est mentionné que le site dit « de la Plaine de Montjean » intègre des terrains détenus par l’Etat et la ville de Paris qui pourraient être ouverts en partie à l’urbanisation à condition de réaliser un projet partagé d’aménagement et de développement durable d’éco-quartier à dominante de logements de qualité et d’équipements se développant autour d’un grand parc urbain. Le SDRIF n’étant pas opposable, le zonage et règlement du PLU ne peut prendre en compte ces projets. Néanmoins, le PADD de Fresnes indique cette volonté d’ouverture du territoire vers l’est et explique que dans ce cadre, la ville de Fresnes accompagnera le changement de destination des terrains à vocation agricole, correspondant à l’heure actuelle aux pépinières de la ville de Paris, en zone à urbaniser telle proposée dans le projet de SDRIF de la région Ile-de-France. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 227 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 2.3 LES ZONES NATURELLES ET FORESTIERES Présentation de la zone N Cette zone est destinée à préserver la qualité du site. Il s’agit d’une zone de grands espaces libres, d’espaces verts, de loisirs ou de détente à protéger contre l’urbanisation du fait de la qualité du site et du paysage. Elle comprend deux secteurs Na (terrains des Près, au nord-ouest du territoire, aux abords de la Bièvre) et Nb (espaces récréatifs et de loisirs au sud du territoire, aux abords du Ru de Rungis). Il n’y a pas d’évolution entre le POS de 2000 et le PLU en terme de réglementation. Au total, la zone N couvre 5,71 hectares. Justifications des règles adoptées dans la zone N : Les occupations du sol interdites (article1) sont celles ne répondant pas à la vocation de la zone. Toutes occupations autres que celles admises sont donc interdites afin de ne pas attenter au caractère naturel de ces espaces à préserver. Cette zone est une zone naturelle. Elle est classée en partie en EPP. Les occupations et utilisations du sol admises sont donc peu nombreuses (article2) de par sa vocation et afin d’assurer sa protection. Du fait de l’intégration de parcs et jardins dans le secteur Nb, et afin d’en permettre des aménagements minimes liés à l’accueil du public, il est ajouté que les constructions, aménagements et installations de faible emprise sont autorisées. Le secteur Na est entièrement classé en EBC. Les conditions générales d’accès et de voirie ( article3), la desserte par les réseaux (article 4) et la superficie minimale des terrains constructibles (article 5), l’implantation par rapport aux voies (article 6), l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives (article 7), l’implantation des constructions les unes par rapport aux autres (article 8) ne sont pas ou peu réglementées. L’article 9 sur l’emprise au sol (comme au POS de 1987) : 1% pour le secteur Nb ou des constructions sont admises. Ce qui limite fortement les implantations pouvant nuire à l’espace naturel. L’article 10 concernant la hauteur maximale des constructions impose une limite de 3,50m pour le secteur Nb – allant dans le sens de limiter les constructions à celles de faible importance L’article 11 sur l’aspect extérieur des constructions et l’aménagement de leurs abords cherche à imposer une insertion harmonieuse dans l’environnement immédiat. En matière de réalisation d’aires de stationnement (article 12) : non réglementé. L’article 13 rappelle la présence d’espaces boisés classés et d’espaces paysagers à protéger. Dans les espaces répertoriés comme « Eléments Paysagers à Protéger » au sens de l’article L.123-.1 du Code de l’Urbanisme, toute construction ou installation devra sauvegarder et mettre en valeur les espaces protégés et devra faire l’objet d’une autorisation préalable. Toute modification de ces espaces de nature à porter atteinte à leur unité ou à leur caractère est interdite. Les cheminements de nature perméable ou végétalisé sont autorisés dans les Espaces Paysagers à Protéger. La coupe et l’abattage des arbres remarquables répertoriés sont interdits, sauf pour raison phytosanitaire dûment justifiée. Le coefficient d’occupation des sols (article 14) n’est pas réglementé. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 228 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation La transcription aux documents graphiques Au PLU, les zones naturelles qu’il convient de protéger se décomposent entre : - Les abords du Ru de Rungis et de la pièce d’eau du parc des Sports qui sont classés en Nb ainsi qu’en EBC. Ce secteur a été légèrement agrandi dans le secteur des terrains du Cémagref. En effet, le secteur UNb a été légèrement réduit dans le secteur des terrains du Cemagref afin d’inclure ces derniers en zone Nb et ceci dans le cadre du projet de réaménagement du Ru de Rungis ; ces terrains étant régulièrement inondés. La zone Nb permet de préserver ce site tout en l’aménageant dans le cadre de la coulée verte (cheminement piéton le long du Ru de Rungis). - Le terrain des Prés est couvert par un zonage Na et est renforcé par un classement en EBC. Ses accès sont inscrits en espace paysager à protéger, doublés de cheminements piétons à protéger. L’accès principal est classé en zone Na en lien avec le terrain des Près. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 229 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation CHAPITRE 13. TABLEAU RECAPITULATIF DES SURFACES DES ZONES ET DES SECTEURS Zones UAa/UA UAb Total UA UB UBa Total UB Superficie POS opposable Zones urbaines mixtes 2,15 ha 2,25 ha 4,4 ha 77,60ha / 77,60ha UC Total UC UDa UDb UDc Total UD UEa UEb UEc UE Total UE UGa UGb UGc UG Total UG UHa UHb UH Total UH Total UZ TOTAL Zones urbaines mixtes 2,60 ha 2,60 ha 2,20 ha 4,40 ha 0,80 ha 7,4 ha 3,70 ha 31,00 ha 24,80 ha / 59,50 ha 1,80 ha 10,40 ha 5,40 ha / 17,6 ha 13,55 ha 0,55 ha / 14,1 ha / / Zones urbaines spécifiques UFa 17,90 ha UFb 20,00 ha UFc 1,30 ha Total UF 39,2 ha UNa 19,00 ha UNb 36,30 ha Total UN 55,3 ha UX / Total UX / TOTAL Zones urbaines spécifiques Zone agricole A 24,90 ha TOTAL Zones agricoles 24,90 ha Zone naturelle et forestière Na 3,20 ha Nb 2,70 ha TOTAL Zones naturelles N 5,9 ha dont Espace boisé classé / Hors POS : 18,80 ha, Total superficie communale ZAC : 28,20 ha, soit 355,55 ha So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris PLU 2,48 ha 0 ha 13,23 ha 79,32 ha 2,01 ha 81,49 ha 2,67 ha 2,67 ha 0 0 0 0 2,51 ha 63,05 ha 0 ha 0,91 ha 66,47 ha 0 ha 0 ha 0 ha 9,34 ha 9,34 ha 0 ha 0 ha 14,07 ha 14,07 ha 3,36 ha 190,47 ha 16,18 ha 31,64 ha 25,14 ha 72,96 ha 17,7 ha 19,09 ha 36,79 ha 21,45 ha 21,45 ha 131,2 ha 30,62 ha 30,62 ha 3,15 ha 2,56 ha 5,71 ha 8,31 ha 358 ha 230 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation CHAPITRE 14 LES DISPOSITIONS COMPLEMENTAIRES 1 Les espaces verts protéger au titre des EBC OU EPP En complément du classement en zone naturelle, et ce quelque soit le type de zonage, zone urbaine (mixte, spécifique) ou zone naturelle, une protection des espaces verts à protéger peut intervenir en se superposant au zonage. - les EBC : espaces boisés classés Les espaces boisés classés qui figurent au plan de zonage sont soumis aux dispositions des articles L130-1 et R130-1 et suivants du Code de l’Urbanisme. Cette mesure a pour conséquence d’interdire tout changement d’affectation de ces terrains qui serait susceptible de compromettre la conservation de cet espace boisé. La demande de défrichement est rejetée de plein droit. Les terrains concernés sont pratiquement inconstructibles. La désaffection d’espaces boisés n’est admise que dans un objectif de protection forestière et sera compensée par la création d’une surface au moins égale attenante au massif forestier. Ils correspondent à l’ancien classement TC du POS de 2000. Ces EBC représentent 8,31 ha. Il est protégé à ce titre : . le square Clair Vallon, parc public aménagé fréquenté par les riverains des lotissements pavillonnaire qui l’entoure, . le terrain des prés, propriété communale, situé essentiellement à l’ouest de la Bièvre, . les principaux massifs dans des ensembles collectifs ou pavillonnaires (Peupleraie, les Thibaudes…), . les espaces inclus dans la zone UN (parc des sports, Parc André Vilette, Parc du Moulin de Berny, terrain de la Roulée, terrain du Cemagref). Au POS, quelques mètres carrés de terrains goudronnés utilisés en aire de stationnement ont été classés en EBC sur Fresnes sur les terrains du Cemagref. Le projet de désenclavement d’une parcelle dans le cadre d’un projet de logements sur la ville limitrophe d’Antony nécessite le déclassement de cet EBC inscrit sur un espace utilisé en parking, goudronné sur lequel aucun arbre n’est implanté. Ce déclassement n’a aucun impact environnemental puisque aucun arbre n’est supprimé et facilite les liaisons entre commune. De même, on note une légère modification, au niveau du terrain des Prés : la limite Est est passée en EPP sur les jardins privatifs car correspond plus à la réalité du terrain ; l’EBC se limitant au tracé sinueux de la Bièvre. Dans la partie ouest du parc des Sports, près de la piscine et de la MJC, deux EBC de très faible emprise ont été supprimés afin de réaliser un City Parc. 2 Au niveau de l’emplacement réservé n°15, au niveau du Moulin de Berny, l’EBC (0,31 m ) inscrit en partie en dessous et supprimé au profit d’un EPP car il s’agit en réalité d’un parc de jeux pour enfants et d’arbres isolés de haute tige plutôt que de boisements. L’EPP correspond plus à cet espace. Par ailleurs, la réalisation sur cet espace du bassin de rétention d’eau en terme d’assainissement au niveau du Moulin de Berny (ER 17) engendrera le remodelage du site et de l’EPP. L’objectif étant de préserver tant que possible le caractère paysager de ces lieux. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 231 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - les EPP : les éléments paysagers à protéger Il s’agit ici de permettre la protection d’espaces verts de qualité, qui apportent une aération dans la zone urbaine mais qui ne relèvent pas d’un classement en espaces boisés. Le présent règlement édicte donc des règles afin de les préserver. Dans les espaces répertoriés comme « Eléments Paysagers à Protéger » au sens de l’article L.123-.1 du Code de l’Urbanisme, toute construction ou installation devra sauvegarder et mettre en valeur les espaces protégés et devra faire l’objet d’une autorisation préalable. Toute modification de ces espaces de nature à porter atteinte à leur unité ou à leur caractère est interdite. Les cheminements de nature perméable ou végétalisé sont autorisés dans les Espaces Paysagers à Protéger. La coupe et l’abattage des arbres remarquables répertoriés sont interdits, sauf pour raison phytosanitaire dûment justifiée. L’EPP permettra une préservation mais en outre des aménagements (cheminements notamment). Ces EPP représentent 19,47 ha. Afin de protéger les parcs et arbres remarquables, jardin, square… insérés dans le bâti, les espaces paysagers à protéger suivants ont été recensés et cartographiés : . au niveau du parc des Prés, en limite Est, sur les jardins privatifs, afin d’y conserver un aspect verdoyant, tout en permettant les petites annexes (zone auparavant classée en EBC), . les deux accès au parc des Près afin d’y préserver les cheminements inscrits au zonage et l’aspect naturel du site. . l’espace sportif au niveau du Stade de la Paix, . les espaces verts et aires de jeux au sein des résidence des Thibaudes et des Saules et à proximité de l’école R. Doisneau . le long du rû de Rungis, des espaces classés auparavant en EBC sur 3 mètres de largeur, afin de permettre l’aménagement d’un cheminement piéton, . des espaces verts au sein de la résidence des Gémeaux, . l’espace public au Parc Andrée Villette, non classés en EBC, . des espaces verts à proximité du centre d’animation Henri Thellier. . l’espace sportif classé vert au SDRIF . le parc de jeux localisé aux abords de l’ER n° 15 . L’EPP est inscrit en partie sur l’ER car ce dernier a pour objectif de réaliser un bassin de rétention d’eau au niveau du Moulin de Berny. Une fois les travaux réalisés, le secteur sera réintégré dans son environnement (réaménagement de l’espace végétalisé en partie supérieure). 2 Les plantations à préserver et à créer Sur le plan de zonage du PLU, des plantations à créer et à préserver ont été inscrites afin de renforcer la qualité environnementale du territoire, le long des axes suivants : - avenue de la Liberté allée des Thuyas, au sein du centre pénitentiaire rue H. Barbusse rue E. Zola av. de la Division Leclerc avenue de la République bv Pasteur, sur sa partie est bv Jean Jaurès rue A. Daix sur sa partie sud av. de Stalingrad So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 232 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation av. de la Paix - 3 Les cheminements Les cheminements piétonniers existants au POS ont été maintenus et d’autres ont été ajoutés afin de marquer la volonté de liaisonner les quartiers d’habitation, au centre-ville, aux espaces de loisirs/sports, ou au sein des pôles d’activités. Les cheminements inscrits au PLU : allée du plateau / allée des stades , au niveau du stade de la Paix au sein de la ZAC Charcot-Zola des liaisons d’accès au terrain des Prés le sentier de la Bonde le sentier des Glaises, menant du centre-ville au terrain des Sports, le cheminement du parc d’activités de Médicis, en direction de Rungis un cheminement au sein du square de la Sablonnière cheminements le long de l’aqueduc - 4 Les bâtiments remarquables à préserver Suite à un inventaire architectural réalisé sur le secteur du centre-ville dans le cadre du diagnostic du PLU, des bâtiments ont été ajoutés/modifiés par rapport à ceux du POS. Six éléments remarquables ont ainsi été repérés et signalés sur le plan de zonage du PLU ainsi qu’au règlement des zones concernées afin de les préserver. Ces derniers sont situés dans la zone urbanisée sud et notamment dans le centre et concernent la zone mixte UA et la zone UNa. Un cahier de recommandations architecturales est annexé au règlement et donne des prescriptions particulières concernant les bâtiments. . L’église Saint-Eloi . La mairie (ancienne école/poste) . Maison de ville : N° 20 rue du Docteur Maurice Té nine . Maison de ville : N° 22 rue du Docteur Maurice Té nine . Maison de ville : N° 30 rue du Docteur Maurice Té nine . La ferme de Cottinville Le cahier s’applique à tous les travaux de réhabilitation, modernisation et constructions repérées sur le zonage du PLU. Les conseils qu’il donne aux habitants sont la garantie de préservation du patrimoine bâti de la commune. 5 LES PROJETS D’EQUIPEMENT ET LES RESERVES FONCIERES Le Plan Local d’Urbanisme permet de préciser les besoins, de définir des projets et de prévoir des réserves foncières nécessaires. Au regard des besoins de la commune en terme d’équipements et conformément au Projet d’aménagement et de développement durable, 15 emplacements réservés ont été inscrits par la commune au plan de zonage afin de : - d’assurer la fluidité du trafic routier (emplacement réservés inscrits à ce titre : élargissement de voirie) de renforcer les circulations douces (emplacements pour des cheminements piétonniers) de gérer l’automobile en ville (emplacement réservé pour aménager du stationnement et les trottoirs) de gérer les problématiques liées à la gestion des eaux (emplacement réservé pour la création d’un bassin de rétention d’eau au niveau du Moulin de Berny). So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 233 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation V - CINQUIEME PARTIE " IMPACTS DES AMENAGEMENTS SUR L’ENVIRONNEMENT " So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 234 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Le territoire de la commune de Fresnes s’étend sur une superficie de 358 hectares, à l’extrémité ouest du Val de Marne, en limite des Hauts de Seine, à environ 10 km des portes de Paris. De par cette situation au cœur de la dynamique parisienne, Fresnes est située dans un secteur entièrement urbanisé. Le territoire est limité : - au nord, par le parc résidentiel de l’Häy-les-Roses, avec de hauts collectifs au nord de l’avenue de la Liberté marquant la limite communale et un tissu pavillonnaire dense au nord de la vallée aux Renards assurant une continuité du bâti. - à l’ouest, la ville d’Antony. Une partie des pavillons de Fresnes en limite communale vivent sur Antony. Antony est attractive de part la présence des lignes B et C du RER ainsi que par ses commerces en centre-ville. -au sud, le territoire est fermé par le parc des Sports et l’activité du CEMAGREF. A l’arrière, se trouvent la ligne C du RER en limite d’Antony puis la ville de Wissous, avec un tissu urbain plus lâche et aéré, - à l’est, l’emprise de l’autoroute A6 se présente commune une réelle limite communale. Plus à l’est, se trouve le parc d’entreprises de Fresnes, le MIN, dont une petite partie est implantée sur le territoire de Fresnes, et au sud-est les pépinières de la ville de Paris. En limite communale, se trouvent les villes de Chevilly-Larue, Rungis et Wissous. Les orientations du PADD suivent une ligne directrice : le développement équilibré de la ville de Fresnes « Equilibre dans l’accueil de nouveaux logements, équilibre entre accession et locatif - entre la part de maisons individuelles et le collectif, répartition équilibrée des équipements sur l’ensemble du territoire, équilibre dans la polarisation des commerces, équilibre entre commerces de proximité et grande distribution, équilibre entre l’urbanisation, la préservation des espaces naturels et les aménagements paysagers/espaces verts…. » Afin de pouvoir mener à bien ces projets, la politique de renouvellement urbain est ciblée sur les secteurs où un potentiel de développement a été reconnu. C’est au travers de ces actions que les impacts doivent être mesurés afin de limiter au maximum les nuisances engendrées à l’environnement. La commune de Fresnes poursuit plusieurs projets susceptibles d’avoir des répercussions sur l’environnement. Ces projets sont : 1/. Des projets en cours intégrés dans le PLU. Par le biais de la procédure de ZAC, ces projets aujourd’hui en phase de réalisation, ont été validés, et par la même ont fait (ou vont faire) l’objet d’études particulières, notamment d’études d’impacts, visant à résorber les atteintes à l’environnement en prévoyant des mesures compensatoires. - Le réaménagement du secteur Charcot-Zola. Cette requalification n’aura cependant pas d’impacts négatifs mais apportera une nette amélioration du secteur. La zone reste urbanisée et le PLU intègre intégralement les éléments de la ZAC Charcot-Zola, dossier ayant déjà fait l’objet d’une étude d’impact dans le cadre de sa réalisation. - La requalification du sud de la zone d’activités de la Cerisaie avec réalisation d’un nouveau quartier : habitat, équipements, et activités en bord de l’autoroute A6. Cet aménagement se fera dans le cadre de la réalisation d’une ZAC dont le dossier de création a d’ores et déjà été approuvé le 08 02 2007 et a fait donc l’objet d’une étude d’impact. Le périmètre de la ZAC figure en annexe du PLU. Ce projet, et donc le dossier de réalisation de la ZAC, n’étant pas finalisé, il a été choisi d’inscrire un périmètre d’attente d’un schéma global d’aménagement sur l’ensemble de la ZAC de la Cerisaie Sud (quartier Montjean). Dans ce cadre, une simple modification du PLU permettra de supprimer le périmètre d’attente et d’ouvrir à l’urbanisation ce secteur en adaptant un plan de zonage détaillé accompagné d’un règlement approprié. 2/. Les autres projets du PADD sont : - La reconquête des franges de la départementale 986 et autoroute 86. Il s’agit ici de requalifier les délaissés par un projet mixte habitat /activités. Anciennement classé en zone spécifique UGa/b/c, dédiée aux activités, il est classé dans le présent PLU en zone urbaine mixte UG. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 235 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation - Des aménagements au sein de l’aire de sport et de loisirs au sud du territoire. Ce terrain situé en limite communale avec Antony correspond au circuit du rû de Rungis et aux parcs des sports à proximité. La classification de ces terrains relève soit de la zone naturelle (Nb) soit de la zone urbaine à vocation de loisir (UNb). Ces délimitations ont évolué. 1 Impacts et mesures de compensation sur le milieu physique (sol, eau et air) IMPACTS L’absence d’extension de l’urbanisation en dehors du tissu urbain existant permet de limiter les impacts sur le milieu naturel. En effet, les projets sont essentiellement des projets de renouvellement urbain et de requalification d’espaces urbanisés (secteur Charcot-Zola, Cerisaie Sud, renouvellement sur la RN186/A86). Le projet des aménagements au sud du territoire, sur le site de sports et loisirs aura quant à lui des impacts. LE RELIEF Les projets d’aménagement s’inscriront dans le respect de la topographie naturelle. La requalification ou la rénovation des sites du quartier Charcot Zola (en cours) ou du futur quartier Cerisaie Sud, des franges de la départementale ou encore des projets plus ponctuels d’accueils de logements, s’adapteront au relief existant. Ces secteurs s’étendent dans le tissu urbain existant et ne nécessiteront que les déblaiements nécessaires aux réalisations de projets. L’HYDROGRAPHIE et L’HYDROLOGIE Les besoins en eau potable seront accrus en fonction de l’augmentation de la population. Les surfaces imperméabilisées seront plus importantes. De même, les aménagements le long du ru de Rungis pourraient entraîner des modifications de son régime. Le schéma directeur d’assainissement devra prendre en compte les projets communaux. LA VEGETATION L’implantation des constructions des opérations de rénovation urbaine sur des terrains déjà bâtis (secteur Charcot-Zola, Cerisaie Sud) ne devrait pas engendrer de suppression d’une végétation, d’ailleurs peu présente voire inexistante sur ces sites. LA FAUNE Les terrains aménagés pourront entraîner une éventuelle modification ponctuelle de la faune. Ainsi l’aménagement de l’aire de sport et de loisirs ou le cheminement piéton le long du ru de Rungis. Par contre, la rénovation ou la requalification d’espaces déjà fortement urbains (les ZAC en cours ou la zone UG) ne devraient pas avoir d’impacts sur la faune locale. MESURES DE COMPENSATION : LE RELIEF : Les projets occasionneront des déblaiements afin de réaliser les infrastructures liées aux bâtiments (tels les parcs de stationnement). Ces mesures ne sont prises que pour mieux servir un parti pris paysager et environnemental du projet : réaliser un aménagement qualitatif, respectueux de l’environnement. La modification du relief ne se fait que pour mieux servir à la préservation de l’aspect naturel des sites. L’HYDROGRAPHIE et L’HYDROLOGIE : La réglementation de l’article 4 de chaque zone (desserte par les réseaux), permet de respecter la loi sur l’eau. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 236 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Les impacts des zones dont l’ouverture à l’urbanisation est programmée, sont notables mais seront compensés par des traitements appropriés. Le PLU tend également à réduire les surfaces imperméabilisées des terrains. Il impose notamment à l’article 13 des aménagements paysagers et des plantations qui favoriseront la pénétration de l’eau dans le sol. LA VEGETATION : Les projets sur le territoire communal, compensent la suppression de la végétation couvrant ces terrains par des obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d’espaces libres et de plantations régies par l’article 13 du règlement. De même, l’article 13 du règlement impose la préservation des éléments paysagers à protéger selon l’article L.123.1-7 du Code de l’urbanisme. De même, des espaces boisés classés et espaces paysagers à protéger ont été répertoriés au plan de zonage. Enfin, des plantations d’alignement repérées au plan de zonage sont à préserver ou a créer. Ainsi, la préservation des éléments de végétation intéressante ou remarquable sur la commune est très forte. Ces secteurs verts préservent des espaces de respiration dans le tissu urbain dense de la ville de Fresnes. Ainsi, les franges de la RD986, pourront recevoir un traitement paysager particulier lors de leur aménagement mettant en valeur l’entrée de ville. En outre, l’axe Barbusse/Zola, mentionné au PADD comme axe structurant entre le centre-ville et le futur quartier Charcot-Zola, est une voie accompagnée d’un traitement paysager à préserver et renforcer. Dans le secteur de la Cerisaie Sud, dans le projet de ZAC tel qu’il a été retenu dans le dossier de création, en ce qui concerne la trame paysagère et végétale, trois grands principes composent le projet : un traitement planté conséquent et perceptible aux abords de l’opération (av de la Cerisaie, rue de Montjean et le long de l’A6), une composition de jardins et cours plantées au sein des ilôts d’habitat et enfin une conception magistrale sur les espaces centraux aux abords des équipements et de l’épine dorsale piétonne. LA FAUNE Les projets d’aménagement apporteront une solution, par une occupation humaine certes, mais avec de larges emprises affectées aux espaces verts. Ces projets devront parallèlement envisager des aménagements et traitements paysagers qui permettront de maintenir une fréquentation faunistique du site et de perpétuer une continuité biologique. Les traitements paysagers, les zones vertes tampons, la protection des espaces de proximité sont autant de levier qui devraient réaliser la mise en place d’un « corridor vert » dans des quartiers très urbanisés, avec la présence d’une faune particulière. L’impact sur la faune est surtout important dans le cadre des aménagements sur les sites les moins urbanisés : tel l’espace sportif au sud. 2- Impacts et mesures de compensation sur le milieu humain IMPACTS Dans les zones urbaines, le PLU prend en compte l’état existant du bâti et tend à le préserver, de ce fait, l’impact dans le paysage des bâtiments sera limité puisqu’il respecte les formes urbaines. De plus, les nouvelles constructions réalisables se feront dans le cadre d’opération de renouvellement urbain. Ainsi l’implantation s’inscrit dans la ville elle-même et non dans des zones d’extension éloignées. Seule opération « neuve » : le programme de logements dans le cadre de l’aménagement des franges routières prend place dans le prolongement d’une zone déjà construite. L’urbanisation nouvelle des franges ainsi que la possibilité d’assurer le renouvellement urbain doivent permettre une augmentation raisonnable de la population et pouvoir compenser les phénomènes de renouvellement, décohabitation entre autres. Ainsi les programmes de logements devraient aboutir à la création de près de 1600 logements. Le rythme de construction permettra d’augmenter la population avec près de 1400 logements. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 237 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation L’accueil de cette nouvelle population se fera principalement par le biais de la création de deux nouveaux quartiers : secteur Charcot-Zola et secteur Cerisaie Sud. MESURES DE COMPENSATION Le découpage entre les différents quartiers dans le PLU permet de préserver les caractéristiques architecturales et urbanistiques de chaque entité. Des éléments architecturaux remarquables repérés au niveau du diagnostic territorial par un inventaire architectural sur le secteur du centre-ville ont été reportés au plan de zonage et sont à protéger en vue de préserver et de mettre en valeur le patrimoine bâti de Fresnes. De même, des éléments du paysage et des parcours piétonniers, reportées au plan de zonage, participent au maintien du caractère verdoyant de la ville et de sa qualité de vie. La limitation des hauteurs, des règles d’implantation et d’aspect extérieur des constructions ont été définies à partir de l’analyse du tissu urbain existant et visent à créer des harmonies entre futures constructions et le bâti existant. La préservation du milieu humain passe également par la promotion d’une qualité architecturale des constructions et l’aménagement des espaces extérieurs. C’est pourquoi a été réalisé un cahier de recommandations architecturales qui permet d’inciter à des opérations de qualité sur le territoire communal. De plus, le règlement des zones urbaines mixtes et des zones urbaines spécifiques a cherché a réglementer via l’article 11 l’aspect extérieur de façon à permettre des expressions architecturales intéressantes. Enfin, les nouvelles entités seront des lieux de vie avec services de proximité, équipements publics (scolaires notamment), espaces de loisirs…. Dans le secteur de la Cerisaie Sud, dans le projet prévu tel qu’inscrit dans le dossier de création de ZAC, l’impact du projet sur le milieu humain va être minimiser du fait de l’aménagement prévu du site qui laissera une grande place aux espaces publics. En effet, ces derniers sont largement renforcés et prennent une dimension essentielle dans l’image de ce nouveau quartier afin de donner une place prépondérante aux espaces de vie et d’accompagnement des constructions (espaces piétonniers, espaces verts, une liaison douce transversale d’ouest en est et une seconde nord-sud) et pour reléguer en second plan les fonctions de desserte et de circulations automobiles (trois voies principales de desserte : av. de la Cerisaie, rue de Montjean, chemin de Montjean réaménagée) assurent le désenclavement du secteur, une voie transversale dessert les ilôts intérieurs et la rue des Ormes est conservées et aménagée). De plus, le projet prévoit la réalisation d’un pôle public au coeur du quartier. Cet ensemble s’organise autour d’un espace central constitué par une liaison douce structurante partant du carrefour de l’avenue Herriot et par des places et espaces publics. Les équipements publics prévus sont divers : équipements scolaires, de petite enfance, sportifs, associatifs, culturels et techniques. En terme d’activités, il s’agit à la fois de proposer aux activités de nouveaux locaux pour leur maintien sur le site et d’augmenter la capacité d’accueil d’activités tertiaires, bureaux et services. Regroupées le long de l’A6, elles bénéficient d’une situation privilégiée. Les constructions à usage d’activités sont donc situées dans une bande le long de l’A6. L’orientation des constructions et le dimensionnement de cette emprise répondent à un triple objectif : -bénéficier de l’effet « vitrine » en offrant le maximum de façades et de vis-à-vis des constructions sur cet axe majeur, -garantir un traitement de qualité de ces façades principales pour valoriser l’image de la ville depuis cette voie très empruntée, -assurer un écran isolant les quartiers résidentiels localisés sur l’arrière Par ailleurs, une offre commerciale de proximité en coeur de quartier est également envisagée : implantation commerciale en rez-de-chaussée d’immeubles d’habitation sur les espaces publics structurants. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 238 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 3 Impacts et mesures de compensation sur l’habitat IMPACTS La commune ne dispose pas d’un foncier libre très important. Les nouvelles constructions d’habitat affecteront . soit quelques parcelles disséminées dans les zones urbaines existantes et présentant des opportunités foncières. . soit les deux secteurs réhabilités en futur quartier comportant des logements. Le maintien dans la majorité des zones urbaines mixtes de règles de densité et de morphologie conformes à l’existant, et qui ne visent donc pas à densifier la commune, ne devrait pas créer de surdensité et ainsi limiter l’impact sur l’environnement. Cependant, il s’agissait également de prendre en compte l'objectif de maintien de la population à son niveau actuel, et d'amélioration et d’extension des constructions existantes, pour répondre aux normes de confort et aux besoins des familles. C’est pourquoi, le règlement des zones urbaines mixtes a envisagé des possibilités d’extension des constructions existantes. L’opération de construction des franges des RD986/A86 ainsi que les opérations de renouvellement urbain présentent quant à elles des opportunités non négligeables. Ainsi, leurs programmes de logements devraient aboutir à la création de près de 1000 logements permettant une augmentation raisonnable de la population, compte tenu du phénomène de décohabitation. Ces programmes de logements cherchent à renforcer la mixité sociale sur la commune et à conforter la diversité de l’offre de logements. Ainsi, les programmes de logements prévoient des chambres d’étudiants, des logements sociaux, logements en accession à la propriété, des logements dans le cadre du foyer pour personnes à mobilité réduite. MESURES DE COMPENSATION Les programmes d’habitat doivent préserver les caractéristiques architecturales et urbanistiques de chaque zone. La plus grande part des logements étant programmée par le biais de zone d’aménagement concerté, cette réalisation sera ainsi cadrée par les différentes études menées par les ZAC et mesurée par le biais d’une étude d’impact. Dans le secteur de la Cerisaie Sud, dans le projet de ZAC, largement dominant dans la programmation, l’habitat se compose essentiellement d’ensembles collectifs d’occupation (location et accession) et de tailles variées. Prévus en second plan par rapport à l’A6 et à ses nuisances, les constructions à usage d’habitat sont réparties sur la plus grande majorité du site assurant ainsi une continuité urbaine avec les quartiers résidentiels limitrophes et dans une vision plus large avec le centre ville. Elles seront généralement conçues sous forme d’immeubles collectifs avec des hauteurs variables allant de R+3 à R+5 (R+6 partiellement) et seront intégrés dans des ilôts délimités d’une part par les voies de desserte mais également par les nombreux espaces piétonniers de liaisons douces et d’espaces verts. L’aménagement de ce secteur permettra en outre la constitution d’un front bâti de qualité en entrée de ville le long de l’avenue de la Cerisaie et d’un front bâti d’activités le long de l’A6. La préservation des qualités de l’habitat sur l’ensemble du territoire passe également par la promotion d’une qualité architecturale des constructions et l’aménagement des espaces extérieurs. Un cahier de recommandations architecturales permet d’inciter à des opérations de qualité sur le territoire communal. De plus, le règlement des zones urbaines mixtes et des zones urbaines spécifiques a cherché a réglementer via l’article 11 l’aspect extérieur de façon à permettre des expressions architecturales intéressantes. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 239 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 4 Impacts et mesures de compensation sur l’espace agricole IMPACTS La zone agricole classée au POS en NC est préservée en zone A au PLU en totalité. Il n’est donc prévu aucune mesure de compensation particulière. 5 Impacts et mesures de compensation des accès et dessertes IMPACTS La requalification des secteurs Cerisaie Sud et Charcot-Zola devrait à terme générer des déplacements vers ces secteurs attractifs et redynamisés. Vecteur d’animation et non « vide urbain » les besoins en accès et desserte pourraient ainsi s’accentuer. L’urbanisation future de la zone des franges le long de la RN186 devrait générer une augmentation du trafic minimisé. Le Trans-Val de Marne a des impacts non négligeables sur les déplacements. MESURES DE COMPENSATION Dans le secteur Charcot Zola, il est programmé : - La création de traversées piétonnes à partir de la place centrale qui permettent une liaison entre l'est et l'ouest - L’aménagement des rues Emile Zola et du Docteur Charcot autour de cette place avec un nouvel arrêt de bus y compris son aire de retournement. - La nécessité de reprofiler les rues existantes en particulier du fait de la création de pistes cyclables et de l'aménagement d'une aire de retournement de bus, - La création d'un parking public en souterrain permettant d'enterrer les véhicules en libérant un espace au sol pour l'implantation d'un espace vert et de circulation uniquement piétonne facilitant ainsi l'accès aux commerces et au marché. Le projet de requalification du quartier Cerisaie Sud organisera de même par ses aménagements des accès routiers de traverses et des parcours piétons, accès routiers tournés vers les voies à circulation les plus importantes (nord) et cheminements piétons privilégiés vers le centre ville. L’aménagement de la zone mixte des franges autoroutières doit prévoir en outre des aménagements d’accès et de desserte adéquate pour compenser le nouveau trafic généré et sécuriser les circulations. Sur l’ensemble du territoire, les cheminements piétonniers existants au POS ont été maintenus et d’autres ont été ajoutés afin de marquer la volonté de liaisonner les quartiers d’habitation, au centreville, aux espaces de loisirs/sports, ou au sein des pôles d’activités. Il faut noter la création d’une réserve importante pour la mise en place du TVM qui assurera une nouvelle desserte du secteur Charcot-Zola et du centre-ville. Dans le secteur Cerisaie Sud, le projet vise à réduire l’impact sur les accès et desserte. En effet, l’aménagement de carrefours et des intersections sur l’avenue de la Cerisaie sera une priorité. La séparation des trafics liés à la zone d’activités et aux zones résidentielles sera également mise en place. Par ailleurs, la bonne desserte en transport en commun à terme de cette zone facilitera les déplacements. La création d’un maillage de circulations douces important et structurant doublée d’une amélioration de la sécurité pour l’accès des enfants aux équipements futurs sont d’autant d’éléments visant à limiter l’impact. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 240 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation 6 Impacts et mesures de compensation sur le paysage IMPACTS Fresnes est une ville dont le paysage est marqué par son implantation entre fond de vallée et coteaux. L’objectif est d’optimiser le potentiel d’expansion des espaces verts actuels et de mettre en valeur le patrimoine urbain. S’inscrivant dans le cadre des orientations du PADD, les objectifs suivants ont été retenus : aménagement des espaces verts mise en valeur des espaces verts existants : aménagement des espaces verts publics, préservation des espaces verts privatifs, paysagement de certains axes, ouvrir les espaces verts sur la ville création de nouveaux espaces verts limiter les fractures urbaines , traitement des entrées de ville … La réalisation des projets urbains, prévus dans le cadre de ce PLU, va produire des modifications du paysage tel qu’il existe actuellement. Ces changements vont dans le sens d’une réappropriation de la ville des friches et délaissés nuisant à la qualité des paysage et de l’environnement. Ces espaces dégradés tels les abords de la RN186 et A86, Cerisaie Sud, … vont ainsi être requalifiés avec une volonté de traitement paysager afin de les intégrer au mieux au paysage environnant. MESURES DE COMPENSATION Il s’agit ici de veiller au maintien des espaces verts dans le souci de préserver le caractère verdoyant de la commune qui participe beaucoup à la qualité du paysage urbain et naturel et améliore ainsi le cadre de vie. En complément du classement en zone naturelle, et ce quelque soit le type de zonage, zone urbaine (mixte, spécifique) ou zone naturelle, une protection des espaces verts à protéger intervient en se superposant au zonage. Les espaces boisés classés qui figurent au plan de zonage sont soumis aux dispositions des articles L130-1 et R130-1 et suivants du Code de l’Urbanisme. Cette mesure a pour conséquence d’interdire tout changement d’affectation de ces terrains qui serait susceptible de compromettre la conservation de cet espace boisé. La modification légère au sud, sur le terrain du Cemagref de l’EBC situé sur un parking afin de permettre à la commune limitrophe d’Antony de pouvoir y réaliser une voie d’accès pour un programme d’aménagement touche en fait un classement en EBC d’un parc de stationnement, l’impact sera ainsi minimisé. De même, on note une légère modification, au niveau du terrain des Prés : la limite Est est passée en EPP et sera par la même protégée. Les EPP : les éléments paysagers à protéger : Il s’agit ici de permettre la protection d’espaces verts de qualité, qui apportent une aération dans la zone urbaine mais qui ne relèvent pas d’un classement en espaces boisés. Le présent règlement édicte donc des règles afin de les préserver. Afin de protéger les parcs et arbres remarquables, jardin, square… insérés dans le bâti, les espaces paysagers à protéger suivants ont été recensés et cartographiés : Sur le plan de zonage du PLU, des plantations à créer et à préserver ont été inscrites afin de renforcer la qualité environnementale du territoire, le long des axes suivants :avenue de la Liberté , allée des Thuyas, au sein du centre pénitentiaire, rue H. Barbusse, rue E. Zola, av. de la Division Leclerc, avenue de la République , bv Pasteur, sur sa partie est, bd Jean Jaurès, rue A. Daix sur sa partie sud, av. de Stalingrad, av. de la Paix. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 241 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation Dans le secteur de la Cerisaie Sud, la pauvreté actuelle du site en terme de faune et flore n’engendrera donc aucun impact. Néanmoins, la création d’une véritable trame verte paysagère et la réalisation de nouvelles plantations viendront renforcer ce site. 7 Impacts et mesures de compensation sur le stationnement IMPACTS Les projets de logements vont générer par la création de SHON des besoins en stationnement pour les habitants et les actifs. Enfin, la volonté affirmée de valoriser la structure économique du territoire et requalifier le site d’activités de la Cerisaie sud doit s’accompagner d’une politique de stationnement afin de gérer les flux automobiles ( voitures particulières, bus…) générés par cette nouvelle attractivité. MESURES DE COMPENSATION Dans l’ensemble des secteurs urbains de la ville, les besoins en stationnement ont été réévalués et réglementer par le biais de l’article 12 : le nombre de places est désormais fonction de la superficie du logement, incitant ainsi à la diversité de l’habitat, et permettant un stationnement adéquate. Parallèlement, l’offre en stationnement public est améliorée notamment avec la restructuration du parking av. de la République. Plus particulièrement, dans les secteurs en développement, ou un besoin plus accru en stationnement se fera ressentir du fait de l’accueil de logements ou d’équipements structurants et recevant du public : - Dans la ZAC Charcot Zola, il a été programmé : un stationnement abondant de façon à contribuer à l’attractivité de la zone. Le stationnement public est proposé sur voirie en général. Au niveau de la place, un parking public est prévu en sous-sol. Le stationnement privé est prévu en sous-sol. Au niveau de la circulation induite par les logements, il est considéré qu'il y aura en moyenne, une voiture par logement (taux actuellement constaté sur Fresnes: 0,8). Sur ces 220 voitures potentielles, le tiers, soit 74 véhicules, serviront aux déplacements domiciletravail, sur une amplitude de temps de 2 heures. Cela revient à moins d'une voiture par minute ce qui est raisonnable pour garder une qualité de vie à l'environnement". - Dans le secteur Cerisaie Sud (source : dossier de création de la ZAC Cerisaie Sud, approuvé par le CM en date du 08 02 2007), le projet consiste en une opération de renouvellement urbain d’un ensemble actuellement dévolu à l’activité et aux entrepôts en vue de la réalisation d’un nouveau quartier composé en majorité d’habitat, d’équipements publics et d’activités économiques. L’organisation et la gestion du stationnement se fera pour une bonne part en souterrain pour les places liées aux nouveaux logements. 8- L’assainissement et les réseaux divers IMPACTS Chaque nouveau projet nécessite des aménagements de réseaux. MESURES DE COMPENSATION A l’article 4, la desserte en eau potable, en assainissement et en électricité dans les zones urbaines mixtes et spécifiques a été réglementée afin de respecter la loi sur l’eau et de minimiser l’impact sur l’environnement. Enfin, une attention particulière a été portée au niveau de la réglementation de l’assainissement afin de veiller au respect de la législation et au non rejet dans le réseau collectif d’eaux polluantes ou So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 242 Fresnes - P.L.U. - Rapport de Présentation d’eaux pluviales issues d’aires de stationnement. Le réseau d’assainissement devra répondre au règlement d’assainissement du SIAAP, de la CAVB et aux prescriptions du Règlement d’Assainissement Départemental. Aussi, dans le cadre de l’aménagement de la ZAC Charcot-Zola, un bassin de rétention permettant de collecter les eaux sera mis en place. Enfin dans le secteur de la Cerisaie Sud, le maillage interne de l’ensemble des réseaux nécessaires au fonctionnement de l’opération sera réalisé et ceux-ci seront raccordés aux réseaux existants. So.R.E.P.A. 99 rue de Vaugirard - 75 006 Paris 243