A-t-on étudié des débris de Roswell à l`Institut Battelle

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A-t-on étudié des débris de Roswell à l`Institut Battelle
A-t-on étudié des débris de Roswell à l'Institut Battelle ?
Une nouvelle piste a été ouverte en 2009 sur les études supposées de débris provenant du crash d’un
ovni près de Roswell en 1947. Il s’agit des fameuses feuilles à mémoire de forme, dont l’étude,
menée secrètement dans un important centre de recherche, le Battelle Memorial Institute vers la fin
des années 40, aurait conduit à la création d’un alliage spécial de Titane et de Nickel possédant des
propriétés analogues.
Ce n’est pas la première révélation du genre, mais elle est peut-être plus sérieuse que d’autres. Les
lecteurs qui ont suivi les enquêtes sur Roswell pendant les quinze dernières années se souviennent
des révélations étonnantes du lieutenant-colonel Philip Corso, faites en 1997 dans son livre The Day
After Roswell, l’année où fut fêté le cinquantenaire de l’incident à Roswell. Le colonel Corso a
raconté qu’il avait initié l’étude secrète de débris provenant du crash de l’ovni de Roswell, en 1961
et 1962, alors qu'il était en poste au Pentagone à la Division des Technologies Étrangères. On se
souvient aussi que ces révélations ont été très critiquées, comme je l’ai raconté dans mes livres sur
Roswell et dans la revue LDLN(1), et cette piste des études secrètes sur les matériaux de Roswell a
été quelque peu laissée de côté en attendant des révélations et confirmations plus solides.
En 1998, on a pu croire que s’ouvrait une nouvelle piste, avec des révélations faites par un certain
Jack Shulman, directeur d’une petite entreprise d’informatique, l’American Computer Company
(ACC)(2). Hélas, il a fallu rapidement déchanter lorsque l’intéressé a avoué peu après qu’il avait
inventé son histoire pour se faire connaître ! Ironiquement, cette pseudo-révélation était encore prise
au sérieux dans un live récent, Les sciences interdites, de Douglas Kenyon. Mentionnons au passage
une autre « découverte » qui a fait long feu, celle d’une mystérieuse pierre gravée, censée avoir été
trouvée dans la région de Roswell, et annoncée abusivement comme un « événement majeur » en
2009(3). On voit que la prudence est recommandée face à de telles révélations, mais nous allons voir
que cette nouvelle affaire semble plus sérieuse.
Sur ce terrain des rumeurs d’études secrètes, Il faut aussi rappeler la déjà longue histoire des
révélations, non moins controversées, faites à partir des années 80 sur la création par le Président
Harry Truman d’un groupe ultra secret, surnommé « Majestic 12 », ou MJ-12, pour étudier l’ovni et
les cadavres récupérés à Roswell, et lors d’autres accidents. Dès lors que l’on admet comme
probable la réalité du crash de Roswell, la création d’un tel groupe est une suite logique, et elle a
d’ailleurs été confirmée, notamment, par le général Arthur Exon dans un entretien avec Kevin
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Randle(4). Le général Exon était bien placé pour en parler, ayant été en poste à la base de Wright
Field en 1947, puis nommé commandant de la même base, de Wright-Patterson, en 1964. Il a
confirmé à Kevin Randle en mai 1990, qu’avait bien été créé en 1947 un groupe très secret pour
étudier tout ce qui avait été trouvé à Roswell : débris, ovni et cadavres. Il en avait appris l’existence
indirectement mais de bonne source. Ces études étaient très compartimentées, à trois niveaux. Au
sommet, un comité de direction (oversight committee) surveillait le travail d’ensemble, avec un
premier groupe qui avait le contrôle, un groupe secondaire comprenant des aides et des assistants du
premier groupe, et un troisième niveau où les tests étaient effectivement réalisés. Des études étaient
confiées à l’extérieur, ce qui aurait été le cas pour les études faites au Battelle Institute. Le général
Exon n’était pas certain que le nom «Majestic 12 » ou « MJ-12 » était le bon, ou du moins ce
groupe avait pu changer de nom au cours du temps.
Cependant, les choses se sont obscurcies au cours des années 90 alors que des centaines de pages de
documents ont été publiées, qui étaient censées émaner de ce groupe MJ-12. Mais leur origine reste
obscure, et leur contenu controversé, souvent avec des erreurs facilement détectées (peut-être
semées à dessein par certains agents de désinformation amplifiante ?). Signalons toutefois que
quelques chercheurs, dont Stanton Friedman, continuent à soutenir l’authenticité d’au moins un
petit nombre de documents. Toutefois, Le résultat global est que, à ce jour, l’incertitude demeure sur
leur authenticité. Rappelons encore les révélations fracassantes, aussitôt contestées, d’un jeune
physicien, Robert Lazar, sur sa participation, assez brève au demeurant, à l’étude très secrète
d’ovnis à Groom Lake, dans la Zone 51. Lazar était peut-être sincère mais manipulé. Quoi qu’il en
soit, ses révélations n’ont pas peu fait pour mettre en doute ces rumeurs d’études secrètes. Revenons
vite à cette nouvelle piste, qui semble plus sérieuse, d’études supposées de débris issus du crash de
Roswell.
Les investigations d’Anthony Bragalia sur des études au Battelle Institute
Dans leur livre Witness to Roswell, plus précisément dans la seconde édition, parue en juin 2009(5),
Tom Carey et Donald Schmitt ont donné la parole à un collègue enquêteur, Anthony Bragalia, qui
dit avoir découvert des documents indiquant que des études auraient été menées secrètement, à
partir de 1948, sur les fameuses feuilles métalliques à « mémoire de forme » que l’on aurait
trouvées parmi les débris du crash de Roswell. Rappelons que, parmi les différents matériaux que
plusieurs témoins disent avoir eu en main lors de l’incident de Roswell en 1947, l’un des plus
remarquables consistait en des feuilles métalliques très minces, légères et lisses, que l’on ne pouvait
ni couper ni percer, et qui reprenaient leur forme après avoir été froissées.
Disons-le clairement : les éléments révélés par Anthony Bragalia et d’autres enquêteurs n’apportent
pas une preuve décisive sur l’authenticité des débris de Roswell, ce que ne manquent pas de
souligner les sceptiques qui sont naturellement déjà au rendez-vous pour mettre en doute son
travail, notamment sur Internet. En revanche, ils constituent les pièces d’un puzzle qui esquisse un
scénario crédible d’études très secrètes sur ces feuilles à mémoire de forme. L’enquête n’est
d’ailleurs pas finie et elle va probablement apporter de nouveaux éléments. Bragalia a fait le point
de ses recherches récemment, dans les colonnes du Mufon UFO Journal(6). Il y est présenté
brièvement comme étant le directeur d’un bureau d’études pour les « industries scientifiques », qui
a aidé discrètement, depuis de nombreuses années, les enquêteurs à la recherche de la vérité sur
Roswell. C’est élogieux mais bref, et l’on aimerait en savoir plus. Dans leur livre Witness to
Roswell, Carey et Schmitt le citent comme un « associé », et un « homme d’affaires indépendant »
qui les a aidés dans leurs enquêtes.
Selon Anthony Bragalia, des études auraient été menées secrètement au Battelle Memorial Institute
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dès la fin des années 40, qui auraient joué un rôle important dans la création d’un alliage
aujourd’hui bien connu, le Nitinol, composé de titane et de nickel et possédant des propriétés
analogues à ces feuilles à mémoire de forme. Le Battelle Institute est un centre réputé de recherches
techniques, notamment dans le domaine de la métallurgie, situé à Columbus dans l’Ohio, non loin
de la fameuse base de Wright-Patterson où se trouvent les services techniques de l’armée de l’Air, et
où il est à peu près certain qu’ont été menées des études secrètes sur les ovnis. Le Battelle Institute a
mené, depuis sa création dans les années 30, des études importantes pour les armements, y compris
pour la bombe atomique. Il est intéressant de rappeler que c’est également au Battelle Institute que
fut réalisée au début des années 50, pour le compte de l’armée de l’Air américaine, une remarquable
étude statistique sur les observations d’ovnis. Cette étude, menée sous la direction du Dr Howard
Cross, fut publiée plus tard sous le titre de « Rapport 14 » de la commission Livre Bleu ( Blue
Book), et elle est encore aujourd’hui un document de référence en faveur de la réalité des ovnis.
Un autre épisode intéressant, à rappeler ici, est celui du rôle qu’avait joué le Battelle Institute, à la
même époque, dans la préparation d’une importante réunion scientifique, connue sous le nom de
« Commission Roberstson », qui fut réunie au début de 1953 par l’Air Force et la CIA. Le même Dr
Howard Cross avait écrit une lettre de recommandations à l’Air Force, dont une copie avait été
conservée par son conseiller scientifique Allen Hynek. Jacques Vallée, qui était alors son assistant,
avait découvert cette lettre confidentielle, qu’il a baptisée « Mémo de Pentacle », et il en a fait tout
une histoire, croyant qu’elle était à l’origine de toute une politique de désinformation avec des
mises en scène de faux ovnis. Mais des ufologues américains, notamment du CUFOs, ont
complètement réfuté cette thèse, comme je l’explique dans un autre article, que l’on trouvera sur ce
blog à : http://bourdais.blogspot.com/2001/04/jacques-valle-et-le-mmorendum-de.html
La base de Wright-Patterson, dans l’Ohio
Anthony Bragalia raconte qu’il a trouvé les premières pièces du puzzle sous la forme de références,
citées dans des documents militaires déclassifiés, à deux études métallurgiques faites au Battelle
Institute dès la fin des années 40, qui semblent bien être à l’origine des études faites ensuite pour
créer le Nitinol. Or, selon l’histoire « officielle », les études sur cet alliage n’auraient commencé
qu’au début des années 60. Citons Bragalia :
« Mes propres recherches ont confirmé que les études sur le Nitinol avaient en réalité commencé
chez Battelle juste après le crash de Roswell - et non au début des années 60. Et c'est la base de
Wright-Patterson (où les débris du crash avaient été transférés) qui leur attribua le contrat de cette
recherche secrète. Ce point est confirmé par une annotation que l'on trouve dans une étude réalisée
par l'un des inventeurs "officiels" du Nitinol à l'U.S. Naval Lab. Dans ce rapport militaire sur le
Nitinol, l'auteur se réfère à une étude de Battelle datée de 1949 où il est clairement question de la
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purification du Titane et du Nickel. La citation mentionne un "diagramme de phase" qui détaille le
processus et explique comment réussir l'alliage des deux métaux. En suivant précisément ces
directives, on peut réaliser le Nitinol à mémoire de forme. Il est possible mais pas certain que les
co-inventeurs "officiels" du Nitinol aient ignoré que les propriétés de l'alliage avaient été
découvertes dans l'étude des débris de Roswell. On n'a trouvé que trois autres références sur cet
alliage de Titane et de Nickel dans les rapports de Battelle. A chaque fois, ce ne sont que des notes
en bas de page - et seulement dans les études sur les métaux conduites sous les auspices de l'armée
américaine ».
Anthony Bragalia donne quelques précisions sur la création du Nitinol. On considère
habituellement qu’il a été découvert "par hasard" au début des années 60 dans les labos de l'U.S.
Naval Ordnance, situés dans le Maryland, et que ses co-inventeurs sont les Drs. Wang et Buehler.
Mais la véritable histoire du Nitinol a été volontairement dénaturée, et elle ne tient pas route,
soutient Bragalia. Dès la fin des années 40, c’est le Dr. Howard Cross, expert métallurgiste de
l'Institut Battelle, qui avait fourni l'information nécessaire sur le Titane à l'US Naval Lab. Et c'est ce
laboratoire qui a officiellement mis au point le Nitinol dix ans plus tard. L'un des problèmes qui
apparait tout de suite dans l'histoire "officielle" du Nitinol est l'année précise de sa découverte, qui
est variable selon les sources, de 1959 à 1963. Même les co-inventeurs officiels, William Buehler et
Frederick Wang, avaient évoqué différentes années alors qu'ils travaillaient au Naval Lab. Les
revues scientifiques et les articles de la grande presse indiquent des années différentes. Bragalia
raconte que, lorsqu’il a posé la question à Wang, celui-ci a ri de manière bizarre et a reconnu qu'il
n'était pas très sûr de l'année, en ajoutant qu'il lui faudrait y réfléchir !
Il faut avouer que les premiers éléments d’enquête recueillis par Anthony Bragalia semblent plutôt
minces – quelques notes de bas de page dans des documents militaires – renvoyant à deux études de
Battelle intitulées « Progress Report » 1 et 2. Mais le mystère de la création du Nitinol s’est alors
épaissi. Bragalia, aidé du journaliste Billy Cox, du Saratosa Herald Tribune, a essayé pendant une
année entière d’obtenir copie de ces documents, mais ils étaient introuvables, aussi bien dans les
archives du Battelle Institute que dans celles de la base de Wright-Patterson, malgré les efforts
conjoints des conservateurs, qui ont avoué leur perplexité. Les recherches ont échoué également au
grand centre d’archives techniques de la Défense (DTIC : U.S. DOD’s Defense Technical
Information Center). Sur le conseil de Billy Cox, Tony Bragalia a alors posé une demande en
application de la loi FOIA (Freedom of Information Act). Et voici que, après une assez longue
attente, le « Progress Report » Numéro 2 a fait surface, comme par miracle !
Son titre complet est : "Second Progress Report Covering the Period September 1 to October 21,
1949 on Research and Development on Titanium Alloys Contract No. 33 (38)-3736." Il a pour
auteurs "Simmons, C.W.; Greenidge, C.T., Craighead, C.M. et autres". Il a bien été remis en 1949 à
la Direction technique de l’armée de l’Air qui l’avait commandée (Wright-Patterson Air Materiel
Command). Il semble que la version divulgué soit incomplète, mais elle contient bien des données
scientifiques clés, ouvrant la voie à la création du Nitinol, en particulier des « diagrammes de phase
» (phase diagrams) nécessaires pour fabriquer l’alliage particulier de titane et de nickel. Autrement
dit, ce document prouve que les études étaient déjà bien avancées en1949, contredisant ainsi
l’histoire officielle qui fait démarrer les études au début des années 60. Il est intéressant de noter
que les scientifiques signataires du rapport étaient étroitement associés avec le chef métallurgiste de
Battelle, spécialiste du Titane, le Dr. Howard Cross, déjà mentionné. Les scientifiques ont continué
à produire des rapports sur la métallurgie exotique, en couvrant des domaines comme "les métaux et
la superplasticité", "la transformation des métaux", et "les microstructures des métaux". Précisons
que, pour créer le Nitinol, il fallait obtenir des composant d’une grande pureté. Or l’institut Battelle,
qui était en pointe en matière de métallurgie, était le seul à l’époque à posséder un four à haute
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température adéquat pour obtenir ce résultat. Il reste d’autre part à retrouver le « Progress Report »
Numéro 1, lequel pourrait dater de l’année précédente, 1948, c'est-à-dire de l’année suivant
Roswell… Mais des sceptiques doutent déjà de son existence, en dépit des références qui y sont
faites. On voit cependant que le puzzle prend tournure, et il est temps d’y ajouter une autre pièce
intéressante, le témoignage d’un ingénieur qui avait révélé à des proches avoir participé à cette
étude.
Le témoignage de l’ingénieur Elroy John Center
Toujours selon Anthony Bragalia, un ingénieur du Battelle Institute, Elroy John Center, a reconnu
qu'il avait analysé un métal provenant d'une épave d'ovni alors qu'il était employé par Battelle.
Center avait travaillé comme expert-chimiste pour Battelle pendant près de vingt ans, de 1939 à
1957. Ceci nous a été confirmé, dit Bragalia, à la fois par les registres de l'Université du Michigan
et par les articles scientifiques qu'il avait publié du temps où il travaillait pour Battelle. Ingénieur
chimiste diplômé, Center avait rédigé des articles publiés dans des revues de haut niveau. Il, avait
fait des analyses chimiques de métaux, des études sur la « micro-identification » des métaux dans
des alliages, et sur l'analyse spectroscopique de matériaux particuliers. Center avait le profil idéal
pour être impliqué dans les premières études sur les débris de Roswell. Il avait mis au point une
technique d'analyse des métaux très innovante qui est signalée dans plusieurs études concernant
"l'identification polygraphique du Titane" dans des alliages. Or il faut du Titane spécialement
préparé pour fabriquer du Nitinol semblable au "métal à mémoire" de Roswell.
Elroy John Center
Les membres de la famille de Center ont confirmé qu'il s'intéressait beaucoup aux ovnis et à la vie
extraterrestre. En mai 1992, le Dr. Irena Scott de Columbus, Ohio, chercheuse et historienne réputée
(qui avait aussi fait partie de l'équipe des scientifiques de Battelle) avait interviewé un proche
partenaire professionnel d'Elroy Center. Elroy lui avait confié qu’il avait été impliqué dans un très
étrange programme de laboratoire. Ses supérieurs lui avaient demandé de participer à une étude
hautement classifiée de l'Institut, qui faisait l'objet d'un contrat du gouvernement. Le projet
consistait à travailler sur un matériau très inhabituel. Center avait compris que ces fragments de
matériau avaient été récupérés par le gouvernement américain à la suite d'un crash d'ovni. Center
parlait de l'échantillon qu'il était chargé d'étudier comme d'un "morceau". Il avait expliqué que ce
"morceau" était d'une nature totalement inhabituelle. Il déclara également que d'étranges symboles,
qu'il appelait des "glyphes", étaient inscrits sur ces fragments. Divers témoins des débris du crash de
Roswell ont bien sûr parlé de telles inscriptions. Center ne pourra nous fournir d'autres indications,
étant décédé en 1991.
Espérons que Tony Bragalia, et peut-être d’autres enquêteurs, parviendront à trouver de nouveaux
documents, et à recueillir de nouveaux témoignages susceptibles de renforcer cette histoire. Mais
elle est bien intéressante, en l’état, et elle vient s’ajouter aux témoignages et documents déjà connus
sur les études secrètes de matériaux liés peu ou prou aux ovnis.
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Notes
(1) Gildas Bourdais, Le crash de Roswell. Enquête inédite (JMG – Editions Le temps présent, 2009), et Roswell.
Enquêtes, secret et désinformation (JMG, 2004). Voir également mon article dans la revue Lumières dans la Nuit
(LDLN, numéo 348, avril 1998).
(2) Les « révélations » de Jack Shulman ont été présentées notamment dans la revue américaine UFO Magazine,
Volume 13, No 2, de mars-avril 1998. Elles ont été démenties dès le mois de juillet de la même année.
(3) Article « La pierre de Roswell », dans la revue Monde Inconnu février-mars 2009.
(4) Kevin Randle, The Truth about the UFO Crash at Roswell (Evans and Company, New York, 1994), chapitre 9 :
“The Wright Field Connection”. Voir aussi The Roswell Encyclopedia, Harper Collins, 2000.
(5) Tom Carey et Donald Schmitt, Witness to Roswell. Unmasking the Government Biggest Coverup. Deuxième
édition, 2009, Newpage Books, The Career Press, New Jersey.
(6) Anthony Bragalia, article « Roswell debris inspired memory metal Nitinol; lab located, scientists named », in
Mufon UFO Journal, No 495, juillet 2009.
Gildas Bourdais, septembre 2009
Source : Le Blog Ufologique de Gildas Bourdais
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