quelques armes de la seconde guerre mondiale

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quelques armes de la seconde guerre mondiale
QUELQUES ARMES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE
LES FUSILS
M1 GARAND
Le M1 s'est très vite imposé comme l'arme "standard" de toute l'armée américaine, qui fournissait une précision
intéressante, sachant que les soldats devraient être envoyés au combat sans pouvoir parfois bénéficier d'un
entraînement long et intensif. Il dispose d'une forte cadence de tir.
Mode de tir : semi-automatique
Chargeur : 8 cartouches
KAR 98K MAUSER
En 1898, le fusil K98, devient l'arme standard de l’armée de terre allemande.
Mode de tir : manuelle par culasse
Chargeur : 5 cartouches
LES PISTOLETS-MITRAILLEURS :
THOMPSON M1
Lourd et peu précis, le Thompson M1A1 manque de puissance. Mais il résiste à toutes les conditions
météorologiques et apparait comme une arme fiable.
Mode de tir : Automatique / semi-automatique Chargeur : 20/30 cartouches
MP 40
L'un des plus gros défauts de l'arme réside dans sa structure, qui
manque de protection extérieure. Ainsi, après une longue ou
intense utilisation du pistolet-mitrailleur MP 40, l'arme chauffe
et brûle les mains de son utilisateur s'il la prend autre part que
par la poignée et le chargeur. Toutefois, la célèbre "Schmeisser"
dispose d'une cadence de tir élevée et sa relativement bonne
précision à courte distance va développer son utilisation dans
l'armée allemande.
Mode de tir : Automatique Chargeur : 32 cartouches
STURMGEWEHR 44
Le Sturmgewehr Stg 44 est le
premier fusil d'assaut au
monde. Le Stg 44, qui devait
remplacer petit à petit la
gamme de type MP-40, entre
ainsi en fonction dans l'Armée
allemande en 1944. Malgré
son poids très important (5,22
kilos), son design quelque peu
encombrant et une faible
résistance aux chocs, le Sturmgewehr permet à l'infanterie allemande de disposer d'une puissance de feu accrue
à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les Soviétiques copieront cette arme sous le nom d’AK-47.
Mode de tir : Semi-automatique/automatique Chargeur : 30 cartouches
MITRAILLEUSES / FUSILS MITRAILLEURS:
MG 42
La MG 42 est considérée par les spécialistes comme la meilleure mitrailleuse lourde de la Seconde Guerre
mondiale, et même de tous les temps : les forces militaires allemandes modernes utilisent toujours une
mitrailleuse lourde inspirée de la MG 42, et de nombreuses armées dans le monde l'ont adopté. La mitrailleuse
M-60 américaine est très largement inspirée de cette arme.
Mode de tir : Automatique
Chargeur : par bande de 50 à 250 cartouches
BROWNING M2 HB
En 1921, les Américains mettent au point un dérivé de la 1919A4 pour la lutte antiaérienne, en calibre 12,7
mm, qui intéresse également l'infanterie pour sa lutte contre les véhicules blindés.
Mode de tir : Automatique / Semi-automatique Chargeur : par bande de 100 cartouches
PAR NICOLAS ET PIERRE-LOUIS (SOURCE : DDAY-OVERLORD.COM)
LES CHARS DE COMBAT
M4 SHERMAN
Après la défaite de l'armée française en 1940, les EtatsUnis comprennent l'importance des unités blindées sur le
champ de bataille.
Ainsi, un nouveau char est conçu et produit par les
Américains dès 1942, dénommé M4 Sherman. Il est non
seulement utilisé par les forces américaines, mais
également par les forces britanniques, canadiennes, et
françaises libres.
Différentes version du M4 sont conçues : char bulldozer,
char amphibie (Duplex Drive), char de réparation, char
anti-mines et bien d'autres variantes.
Mais le char Sherman n'est pas le meilleur char de la
Seconde Guerre mondiale. Il ne possède qu'une faible
puissance de feu et d'un léger blindage face aux chars Tigre
allemands. En effet, il fallait en moyenne 5 chars Sherman pour venir à bout d'un char Tigre allemand.
En revanche, les Alliés ont disposé d'une quantité impressionnante de chars M4, suppléants ainsi la qualité par
la quantité.
CHAR MARK IV CHURCHILL
Lorsque les Britanniques déclarent en 1939 la guerre à
l'Allemagne, ils décident de renforcer leur parc blindé,
jugé trop ancien. Mais, en 1940, les troupes françaises
et britanniques fuient à Dunkerque : la majeure partie
des blindés anglais sont aux mains des Allemands.
Face à ce problème, la mise en route du projet
d'armement s'accélère pour que rapidement le premier
modèle soit disponible. Mais dans la précipitation,
tous les premiers modèles de ce nouveau char,
dénommé Cromwell, souffrent de nombreux défauts.
De nombreuses améliorations sont à remarquer depuis
la création du Mark I, notamment le remplacement de
l'obsolète canon de 40 mm par des canons de 57 et 75 mm et l'amélioration du blindage.
Faiblement armé par rapport aux chars allemands, il doit son maintien dans l'armée britannique à son épais
blindage. Son baptême du feu se déroule sur les plages de Dieppe en août 1942.
Ce châssis sert, tout comme pour celui du Sherman américain, de structure de base pour de nombreuses autres
versions (lance-flammes, anti-mines, poseur de ponts...) utilisées par les forces britanniques lors du
débarquement de Normandie et plus connus sous le nom de "funnies" (les "drôles").
Des exemplaires du char Mark IV sont également livrés aux forces soviétiques sur le front de l'est.
PANZER VI TIGRE I
L'étude de conception du Panzerkampfwagen (PzKpfw)
VI Tigre I débute en 1937 et c'est en 1942 qu'il commence
à être produit.
Il s'agit d'un char lourd (plus de 50 tonnes) capable de
traverser toutes sortes d'obstacles et chargé d'opposer une
résistance contre les derniers chars russes armés du canon
de 85 mm (T34/85) tout en remplaçant les PzKpfw II et III
vieillissants qui n'ont pas été très brillants contre les chars
français et britanniques en 1940.
Armé d'un canon de 88 mm qui n'est autre que l'excellent
canon de 88 mm Flak 36 monté sur tourelle, le char Tigre I
est doté d'un important blindage (entre 8 et 10 cm de
blindage selon les emplacements) le protégeant contre la
grande majorité des armes antichars et assurant son invulnérabilité contre les tirs frontaux.
Désormais le maître incontesté des champs de bataille en Europe, le Tigre allie une bonne protection,
une grande mobilité et une puissance de feu incomparable. Il domine très largement le Sherman américain ainsi
que ses homologues britanniques.
Malgré tout, un certain nombre de défauts sont à noter : sa boite de vitesse casse fréquemment et le
Tigre est souvent victime de pannes moteur. La plupart des Tigre ne sont pas neutralisés par les Alliés, mais
abandonnés par les équipages à la suite de problèmes mécaniques. Enfin, le manque de carburant à la fin de la
guerre est problématique pour le Tigre car il consomme énormément.
LES CHASSEURS DE CHARS
CHAR SDKFZ 184 FERDINAND
("ELEPHANT")
Au début de la Seconde Guerre mondiale en Europe,
l'armée allemande tire les premiers enseignements
des batailles de chars qu'elle a livrées en France et en
Pologne. Consciente de sa faiblesse dans le domaine
des véhicules blindés, l'Allemagne souhaite se doter
d'un char lourd, dit "chasseur de chars".
Le prototype du char SdkfZ 184 est construit en
1942. Au mois de juillet, la production commence, et
cet immense char est surnommé "Ferdinand" (en mémoire du Docteur Ferdinand Porsche), mais également
"Elephant", en rapport avec sa masse imposante.
Construits à la hâte en prévision de l'offensive allemande vers l'Union Soviétique, les premiers
exemplaires doivent faire face à de nombreux problèmes techniques, que les ingénieurs militaires ne
parviennent pas à résoudre.
Toutefois, le char "Ferdinand" ou "Elephant" est employé sur le front de l'est et se révèle
particulièrement efficace contre les blindés soviétiques. Malgré ces succès, il ne dispose pas à cette époque
d'arme de défense rapprochée anti-infanterie et nombreux sont les fantassins soviétiques qui parviennent à
détruire des chars SdkfZ 184.
Les versions suivantes de ce "chasseur de chars" seront ainsi dotées de deux mitrailleuses lourdes MG
34. Toutefois son prix exorbitant et sa lenteur pousseront l'armée allemande à ne produire qu'une très faible
quantité de ce char SdkfZ 184 : quatre exemplaires seulement sont encore disponibles à la fin de la guerre en
1945.
PAR NICOLAS ET PIERRE-LOUIS (SOURCE : DDAY-OVERLORD.COM)