Bonjour Bobigny 592

Transcription

Bonjour Bobigny 592
Sous les coupoles
pages 8-9
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
BONJOUR
BOBIGNY
Gurdwara
LE JOURNAL DE LA VILLE
TRAITEMENT DES DÉCHETS
La méthanisation
en question
I n o n d a t i o n
PHOTO : SYLLA GRINBERG
Un danger et une
nuisance pour
l’association
Arivem ; une
technologie propre
et sécurisée pour
l’opérateur Urbaser :
le projet d’usine
de méthanisation
à Romainville
soulève un vif
débat. p a g e 2
:
Jour “sans” à Hector-Berlioz
Le quartier privé d’eau et d’électricité lundi dernier.
page 3
HEBDOMADAIRE N° 592 SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
ON EN PARLE
< 2
TRAITEMENT DES DÉCHETS
Un projet contesté
E
La construction d’une usine de méthanisation à l’emplacement du centre de
traitement des déchets de Romainville suscite
des inquiétudes. Une association pointe les
risques de nuisances pour les riverains.
n pleine Semaine européenne de réduction des déchets, la
construction d’une
usine de méthanisation
en lieu et place de l’actuel
centre de tri des ordures
ménagères de Romainville,
le long de la RN3, inquiète
des riverains et des entrepreneurs*. Ces derniers ont
créé fin août une associa- jours de fermentation, une
tion baptisée “Arivem”, partie du lot finit en comafin de mettre en garde les post revendu aux agriculhabitants des alentours des teurs pour fertiliser les sols ;
dangers possibles d’une l’autre partie se mue en gaz
telle firme. Derrière ce mot vert composé principalebarbare de méthanisation ment de gaz carbonique et
se cache un procédé de de méthane, normalement
valorisation des
déchets prôné
“Nous allons demander
par le Grenelle de
que l’association soit reçue
l’environnement,
en bureau à Est-Ensemble
qui appelle à augmenter le recyavec le Syctom”
clage de 35 % en
CATHERINE PEYGE
2012 et de 45 %
en 2015. Mais la pertinence valorisable en énergie élecde cette technique fait dé- trique ou thermique pour le
bat jusque dans les rangs chauffage. Mais c’est là que
des sénateurs de droite qui le bât blesse pour Arivem.
ont rédigé un rapport mi- D’autres gaz apparaissent
figue mi-raisin en juin 2010. en plus faible proportion,
Sulfure d’hydrogène. En dont le sulfure d’hydroquoi consiste ce système gène à l’odeur si caractérisindustriel ? Il s’agit de trans- tique d’œuf pourri. “Nous
former les ordures ména- sommes allés à Montpellier
gères en compost et en où se trouve un site du même
biogaz. D’abord, les ordures type, c’est insupportable,
sont broyées et triées de dénonce François Mouthon,
manière à ne faire entrer le président de l’association.
que des déchets organiques C’est aussi très bruyant, or
(type épluchures) dans là-bas, seuls deux digesteurs
d’immenses cuves appelées tournent. Ici, il doit y en avoir
“digesteurs”, parce qu’elles
fonctionnent comme des
estomacs. Après quelques
six !” Effectivement, l’usine
de méthanisation Ametyst
de Montpellier est l’objet
de nombreuses critiques.
Un rapport de la Cour des
comptes de septembre dernier relève “plusieurs défauts
de conception de l’installation” qui génèrent de “très
importantes nuisances olfactives” et “un pullulement de
mouches”. Le fabricant du
centre de traitement multifilière de Romainville, et son
futur exploitant, Urbaser
Environnement, se veulent
rassurants. “Ce genre d’installation est soumis à autorisation préfectorale et a fait
l’objet d’une étude poussée en
préfecture, souligne Bertrand
Hyllaire, directeur commercial de ce groupe espagnol.
Les odeurs seront maintenues
dans une ambiance confinée
grâce à des portes à ouverture
et fermeture rapides, en plus
de sas. Des ventilateurs aspireront 24 heures sur 24 l’air
souillé, une sorte de machine
à laver lavera cet air et des
produits chimiques neutraliseront l’odeur. Enfin, des bactéries dégraderont les composants soufrés.”
Incendies… Les membres
d’Arivem craignent en outre
la possibilité d’incendies,
voire carrément d’explosion du fait de la présence
de gaz. “À l’usine de Montpellier, qui est la plus récente
du genre, onze incendies ont
été déclarés en un an où les
digesteurs sont côte à côte,
mais il n’y en a que deux.
Avec les six de Romainville, le
risque est plus grand encore.
Il faut normalement respecter une distance de sécurité
entre les cuves, pour éviter
l’effet domino, qui n’a pas été
prise en compte par Urbaser”,
assène Rachid Boudjenane,
un habitant de Bobigny,
adhérent de l’association.
Cet ingénieur s’appuie sur
une étude commandée par
Arivem au bureau d’études
et de conseil en écologie
Horizons, lequel s’appuie
sur le Dossier de demande
d’autorisation d’exploiter
(DDAE) à remplir obligatoirement par les installations
présentant un danger pour
l’environnement. Rachid
Boudjenane est d’autant
plus préoccupé que le centre
de Romainville sera le plus
gros d’Europe, situé en zone
urbaine dense, avec une
capacité de production de
322 000 tonnes de déchets
par an. Les autres usines
du groupe construites en
France traitent environ
80 000 tonnes d’ordures
ménagères dans des régions
beaucoup moins peuplées.
“Le risque zéro n’existe pas,
mais tous les éléments pour
détecter la présence de méthane ont été pris en compte.
On a imaginé tous les scénarios possibles s’il y avait une
fuite de gaz”, précise Bertrand Hyllaire, d’Urbaser.
Plate-forme fluviale. Interpellée par les membres
d’Arivem en réunion Parlons franchement, le 15 novembre (lire p. 5), la maire
est restée prudente. “On a
toute possibilité encore aujourd’hui d’exiger des choses
pour la sécurité. Nous allons
demander que l’association
soit reçue en bureau à EstEnsemble avec le Syctom.”
Le Syndicat intercommunal
des ordures ménagères de
l’agglomération parisienne,
auquel adhère Bobigny
avec 83 autres villes, est en
effet le maître d’ouvrage
de ce projet qui comprendra également la création
d’une plate-forme fluviale
pour évacuer les déchets
sur le futur port de Bobigny.
Le tunnel a déjà été creusé
sous la RN3. Les travaux de
l’usine devraient commencer début 2012 pour s’achever en 2015. La maire de
Romainville a d’ores et déjà
émis un avis défavorable à
sa réalisation…
Frédérique Pelletier
*De Bobigny, Noisy-le-Sec, Pantin et
Romainville.
PHOTO : SYLLA GRINBERG
Avec une capacité
de production
de 322 000 tonnes
de déchets par an,
l’usine de Romainville serait la
plus importante
d’Europe.
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
ACTUALITÉS
DÉMOCRATIE
HECTOR-BERLIOZ
Pompiers, agents d’ERDF, de Veolia et services municipaux mobilisés toute la journée.
P
dernier à prendre l’ascenseur”, poursuit-il non sans
soulagement. “Même l’éclairage des issues de secours ne
fonctionne pas !” peste Souleymane Camara, qui attend
le retour de son épouse et
ses deux enfants de 2 et 4
ans du McDo pour éclairer
avec sa lampe de poche le
chemin jusqu’à leur appartement, au 10e étage. Mais c’est
l’absence d’informations qui
irrite le plus les habitants. “Si
l’on avait dit que la coupure
d’électricité allait durer toute
la journée, je me serais organisée pour rendre visite aux personnes vivant seules”, déplore
Sultana Ambarak, décidée
à rejoindre les membres de
l’Amicale de locataires pour
“aller frapper à la porte des
personnes isolées”.
Il est 18 h, les équipes de Véolia pompent toujours l’eau
qui s’est échappée des canalisations. “Près de 10 000 m3
ont déjà été puisés”, estime
un des agents de l’entreprise
en charge de la gestion de
l’eau. Avec les services municipaux, elle organise la distri-
bution de pack d’eau minérale – huit palettes de 500
bouteilles chacune – juste à
côté de l’école Hector-Berlioz
restée fermée toute la journée, tout comme le tribunal
des prud’hommes, le consulat d’Algérie et les deux hôtels du quartier. La situation
a commencé à revenir à la
normale vers 20 h 30 avec le
retour de l’eau froide dans les
robinets. L’électricité a jailli
une demi-heure plus tard,
selon les prévisions d’EDF qui
annonçait un retour à la normale en début de la soirée.
Un brin philosophe, Anthony
trouve que cet événement “a
du coup rapproché les gens”.
Munis de lampes de poche,
parfois d’une lampe de vélo
ou tout simplement de leur
téléphone portable, les voisins s’entraident en éclairant
les escaliers. La maire a pour
sa part remercié les services
de la Ville “dont la présence
dès la première heure a permis de faciliter la résolution
du problème et d’atténuer
les désagréments causés aux
habitants”.
KARIM NASRI
RÉNOVATION DE L’ÉTOILE
Réunion le 29 novembre
A
ttendue depuis plusieurs mois, la présentation du nouveau
projet de requalification urbaine aux habitants de l’Étoile
aura lieu le 29 novembre à 18
heures, au gymnase HenriBarbusse. Les représentants
de l’État viendront dans le
quartier pour dévoiler le
résultat de leur travail, un
an et demi après l’arrêt brutal du premier projet Anru
par le ministère de Culture,
soucieux de classer au Patrimoine historique cette cité
d’urgence construite en 1956.
Ce qui n’avait pas manqué de
soulever, à l’époque, la colère
des habitants qui ne comprenaient pas une intervention aussi tardive, puisque
le projet avait été travaillé
pendant plusieurs années
par Emmaüs Habitat, la Ville
et les habitants.
D’après les premiers éléments d’information que
nous rapportions en juillet
dernier, le nouveau projet de rénovation coûtera
plus cher que le premier.
Tenant compte des préconisations imposées par
les Bâtiments de France
pour préserver l’œuvre de
l’architecte Georges Candilis, le projet prévoit moins
de démolitions, l’abandon
de la transformation de la
tour en résidence étudiante
ainsi qu’une isolation des
logements de l’intérieur, ce
qui induira une reconfiguration totale des appartements et une réduction du
nombre de logements dans
la cité. Réclamant la présentation publique du projet,
une quinzaine d’habitants
de l’Étoile avait déployé, le
15 septembre dernier, des
banderoles devant le siège
de l’Anru.
Karim Nasri
certains services de la Ville
d’exposer les grandes lignes
des projets municipaux, la
deuxième partie de la soirée
a été consacrée au bilan des
Clic. L’occasion pour la salle
de pointer la faible mobilisation à l’assemblée générale
et les difficultés de circulation de l’information. Les Clic
peuvent-ils susciter davantage de mobilisation ? Oui,
rétorquent les principaux
animateurs de cet outil de la
démocratie participative, “à
condition de se recentrer sur
les questions de quartiers”. La
réunion s’est terminée par la
proposition de deux groupes
de travail : l’un sur les questions de propreté et l’autre
sur la transformation du mail
de l’hôtel de ville. K. N.
ANNIVERSAIRE
Felisa a 107 ans !
C
’était elle la plus entouGiannina, l’une de ses voirée. En avril dernier, elle
sines de palier. Née le 20 nos’était rendue à Ille-survembre 1904 dans la région
Têt, près de Perpignan, pour
de Madrid, Felisa fut, en 1939,
assister à la commémoration
l’une des milliers de réfugiés
des 80 ans de la première
espagnols à franchir la fronrépublique espagnole. Felisa
tière, “avec seulement une vaSalinas vient d’avoir 107 ans !
lise”, pour fuir le franquisme
La Balbynienne est désortriomphant. “Nous sommes
mais la doyenne des Républilà pour vous souhaiter tout
cains espagnols réfugiés en
le bonheur du monde. Felisa,
France. Un anniversaire divous êtes une Balbynienne à
gnement fêté, lundi dernier,
qui nous tenons beaucoup.
au foyer Gaston-MonmousVous êtes une leçon de vie”, a
seau où elle habite depuis
souligné Catherine Peyge, inquatre ans – seulement –
vitant ensuite la centenaire à
après tant d’années passées
une prochaine inauguration,
rue des Lilas. Au milieu des
celle de la rue des Républiautres pensionnaires, elle
cains espagnols. D. G.
était, là encore, très
entourée. Une semaine auparavant,
deux journalistes
du quotidien El
País étaient même
montés de Madrid
pour recueillir ses
souvenirs. Elle n’arrête finalement
jamais. “Et elle nous
fait encore plein de
cadeaux : elle fait du
crochet”, indique Felisa, 3e en partant de la gauche.
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
PHOTO : SERGE BARTHE
PHOTO : ROLLAND BAZOT
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
L
es questions de propreté
et de fleurissement
ont beaucoup fait réagir la vingtaine d’habitants
présents, vendredi dernier,
à l’assemblée générale de
rentrée des Collectifs locaux
d’initiatives citoyennes (Clic).
Cette réunion a vu apparaître
quelques nouvelles têtes
aux côtés du noyau dur des
Clic, telle cette résidente de
l’Abreuvoir venue voir “comment adhérer aux Clic” ou
en encore ces habitants de
Chemin-vert qui déplorent
le manque de signalétique
dans leur quartier et réclament l’embellissement aux
abords du Magic, “un cinéma
qui attire même des Parisiens”. Ce qui a amené Christine Chrétien-Liotard, maire
adjointe en charge de
la démocratie et de
la citoyenneté, à rappeler d’emblée le démarrage des réunions
Parlons franchement,
“le cadre adéquat pour
exposer ce genre de
problématiques”.
Si la première partie de l’assemblée
générale a permis à
PHOTO : SERGE BARTHE
Les Clic font le point
Une journée “sans”
as d’eau, pas d’électricité, pas de chauffage.
Lundi dernier, les habitants du quartier HectorBerlioz ont vécu une journée
“sans”. Sans ces commodités de base qui rendent la
vie un peu plus dure quand
elles font défaut. La cause ?
La rupture, tôt le matin,
d’une canalisation d’eau
froide dans les sous-sols de
la cité provoquant l’inondation de transformateurs
électriques. Ce qui a amené
l’ERDF à couper l’alimentation électrique dans tout le
quartier. Conséquence : la
chaufferie centrale de Bobigny, se trouvant à l’entrée
du parc de la Bergère, a cessé
de tourner. L’ensemble des
foyers, des administrations
et des écoles connectés à
la chaufferie urbaine s’est
retrouvé sans chauffage, ni
eau chaude. “J’aurais pu rester bloqué dans l’ascenseur”,
réalise Steave en rentrant du
travail. Il apprend, en bas de
sa tour, que la panne de courant dure depuis six heures
du matin. “Je devais être le
<3
ACTUALITÉS
CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS
Ils ont voté !
Le scrutin
en chiffres
168 candidats : 86 filles et
82 garçons parmi les enfants
des CM1, CM2, Clis et Clin de
Bobigny
● Électeurs inscrits : 1 525
● Nombre de votants :
1 307 (85,70 %)
● Bulletins nuls : 97 (3,71 %)
● Suffrages exprimés :
2 517 (96,29 %)
●
PHOTO : HENRI PERROT
209 ! Le record du monde du plus grand nombre de plongeurs immergés ensemble au fond d’une piscine (179 en
2009 à Bobigny) a été battu dimanche au centre nautique.
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
la liste d’émargement. La
scène a tout de la solennité
d’un jour d’élection. Lundi
21 novembre, quelque 1 500
électeurs des classes de CM1
et CM2 étaient appelés à départager 168 candidats pour
renouveler la moitié des
sièges du Conseil municipal
des enfants (CME). Parmi
eux, Yasin, qui se présente
pour faire “arrêter la vente
de tabac et procurer des logements aux SDF”, ou encore
Zeguela, qui souhaite “plus
de sécurité sur les routes”. Les
électeurs suivent consciencieusement le parcours,
avec passage obligé dans
l’isoloir. Adel confie qu’il
va voter pour quelqu’un
de sa classe, “parce qu’il le
connaît”.
“Gardez bien votre carte
d’électeur, car nous nous en
servirons en instruction civique”, annonce Stéphanie,
l’instit des CM1 B de l’école
Hamza SAEED (Paul-Éluard),
Salomon Junior KAANE (PVC),
Ptissème REDOUANI (PVC),
Logan PANNETIER (Paul-Langevin), Saït DOGAN (PaulLangevin), Jade N’GO (JeanJaurès), Mélissa AIT AISSI
(Jacques-Decour), Kyncia PASTOUR (Eugène-Varlin), Jordi
KIBOTO (Eugène-Varlin), Mohamed BENELHADJ (ÉdouardVaillant), Théo MOREIRA DA
SILVA (Édouard-Vaillant),
Bintou COULIBALY (ÉdouardVaillant), Sana BRAHIMI
(Édouard-Vaillant), Keadun
TENAHANDE (Eugène-Varlin),
Enzo-Mehdi CHEBBI (VictorHugo), Maïmouna KONATE
(Marie-Curie), Kévin DIATTA
(Marie-Curie), Mélina CARRIER (Victor-Hugo), Calvin
ROUCHY (Molière), Hakim
BENAKOUCHE (Jean-JacquesRousseau), Rywan LECYGNE
(Jean-Jacques-Rousseau),
Steve BOULIN (Romain-Rolland), Chaïma GHAZI (Marcel-Cachin), Océane SEVELE
(Marcel-Cachin), Marvin
REME (Marcel-Cachin).
Chantier éducatif. Huit jeunes ont travaillé pendant
une semaine à la remise en peinture des placards électriques
de la cité Estienne-d’Orves. Un chantier éducatif monté
en partenariat entre l’OPH de Bobigny, l’association Vie
et Cité et le service municipal de la jeunesse.
Molière. En s’appuyant sur
cette journée de vote, elle
compte en effet parler de
l’histoire de l’élection en
France. La prochaine réunion plénière du CME, ouverte au public, aura lieu le
samedi 3 décembre de 10 h
à 12 h, à l’hôtel de ville.
Daniel Georges
PHOTO : SERGE BARTHE
PHOTO : SYLLA GRINBERG
E
EN PHOTOS
Les 25 petits
nouveaux
Un jour d’élection solennel pour les élèves balbyniens.
ntre Maureen, Halassane et Jason, les rôles
sont bien répartis : la
première tamponne les
cartes d’électeur, le deuxième ouvre la fente de
l’urne transparente pour
que les jeunes électeurs y
glissent leurs deux enveloppes – un vote pour une
candidate fille et un autre
pour un candidat garçon –
tandis que Jason fait signer
<4
EN BREF
Jeudi 17 novembre, trois jeunes
encagoulés se sont attaqués à
coup de marteaux aux vitrines
de Version Or, l’unique bijouterie du centre commercial Bobigny 2. “On a d’abord entendu
un bruit, puis vu le vigile se faire
attaquer à la bombe lacrymogène”, raconte un des agents
de sécurité de la galerie marchande qui ont poursuivi les
malfaiteurs qui tentaient de
fuir. L’un d’eux a été rattrapé
et remis à la police. Depuis,
la bijouterie, n’a toujours pas
rouvert au public.
Nouvel édifice
L’Association départementale
de sauvegarde de l’enfant,
de l’adolescent et de l’adulte
(ADSEA) fait construire un
nouveau pôle de placement
familial avenue Jean-Jaurès.
Ce bâtiment de trois étages,
qui devrait être achevé à l’automne prochain, permettra
de recevoir des mineurs placés
dans des familles d’accueil.
Anniversaire
L’IUT de Bobigny fêtera ses
dix ans le 1er décembre de 9 h
à 19 h. Au programme : table
ronde, concerts et conférences.
Renseignement sur www.iutbobigny.univ-paris13.fr ou au
01 48 38 88 01.
Décès
“C’est avec une profonde émotion que j’apprends le décès
de Danielle Mitterrand”, a
déclaré la maire de Bobigny
dans un communiqué où elle
rappelle que “toute sa vie,
Mme Mitterrand s’est identifiée
à la cause des opprimés par le
monde”. Catherine Peyge a
évoqué sa venue à Bobigny en
1999 pour l’inauguration du
mail François-Mitterand.
ns t
Parloem
en
franch
Aïcha 4. La réalisatrice Yamina Benguigui a tourné, vendredi
dernier sur la dalle Karl-Marx, trois séquences du prochain
épisode d’Aïcha. Intitulé “Vacances Infernales”, le téléfilm
raconte la vie dans la cité pendant les travaux de rénovation
urbaine.
Centre-ville
Réunion des quartiers PaulÉluard, Chemin-Vert, KarlMarx, Paul-Vaillant-Couturier,
Salvador-Allende et HenriWallon ce jeudi 24 novembre,
à 19 heures, dans le salon
d’honneur de l’hôtel de Ville.
Abreuvoir
La réunion aura lieu mercredi
30 novembre, salle Max-Jacob,
à 19 heures. Une navette est
mise en place.
Départ du stade Auguste-Delaune (18 h 15) et du gymnase
Timbaud (18 h 30).
Retour à 21 h 30.
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Cambriolage
Africa. La traditionnelle grande soirée organisée par
l’Association des Africains de Bobigny a attiré moins de
monde que d’habitude. Mais, l’ambiance, elle, était là.
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
ACTUALITÉS
s
Parloen
t
m
h en
franc
LA FERME/ANCIENNE MAIRIE
PHOTO : SYLLA GRINBERG
Une première
effervescente
La maire et les services municipaux ont répondu point
par point aux nombreuses doléances des habitants.
L
es Balbyniens n’ont pas
mâché leurs mots lors de
cette première réunion
Parlons Franchement qui se
déroulait à l’espace MauriceNilès, mardi 15 novembre.
C’est une commerçante du
quartier qui a attaqué bille
en tête. “Je suis très en colère
à cause de la dégradation de
l’avenue Jean-Jaurès. J’ai peur
de sortir le soir, une bande
d’individus fait peur au 191, on
appelle la police qui ne vient
pas.” À sa suite, un monsieur
s’est plaint de la saleté des
rues, notamment de l’avenue Henri-Barbusse. “On
est obligés de nettoyer nousmêmes les trottoirs. Des gens
squattent l’ancienne gare de
déportation et des camions
déversent leurs ordures”. Sa
voisine s’est, quant à elle,
insurgée contre les pratiques
de la Direction départementale de la sécurité publique,
dont les agents garent leurs
véhicules sur les trottoirs
alors que c’est interdit. Elle a
également souligné que les
riverains ont dû chasser euxmêmes les rats qui avaient
envahi le terrain vague
occupé par les Roms avant
l’incendie, entre l’avenue
Henri-Barbusse et la rue de
Montfort. Il a également été
question de la construction
de l’usine de méthanisation
à la place de l’actuel centre
de traitement des ordures
ménagères de Romainville
(voir p. 2).
Le personnel de mairie a
répondu point par point aux
doléances. Sur la sécurité, le
responsable de la tranquillité publique a assuré que les
forces de l’ordre préparaient
une action d’envergure à
l’encontre des jeunes teneurs de murs dans les halls
d’immeubles. Côté propreté,
le directeur général adjoint
chargé des services techniques a précisé que l’avenue Jean-Jaurès était bel et
bien nettoyée tous les jours,
mais que la Ville voyait passer, en plus des habitants, de
25 000 à 30 000 personnes
supplémentaires qui travaillent à Bobigny. “Quand
on demande notre surclassement en préfecture, on nous
le refuse”, a rappelé Catherine Peyge. Une telle mesure
apporterait davantage de
subventions. Un diagnostic
propreté travaillé avec les
habitants va bientôt se monter pour améliorer la situation. Rendez-vous a été pris le
28 novembre à 18 h 30 sur les
questions de stationnement
du côté de la rue de Montfort.
Frédérique Pelletier
PROJET VILLA ODESSA
Opération séduction
R
Dans sa présentation du projet, le directeur général adjoint de Nexity, Charles Toulat, a souligné les avantages
à s’engager dans ce projet
livrable entre fin 2013 et début 2014. Il cite la TVA à 5,5 %,
les prêts à taux zéro pour les
primo-accédants, les charges
de copropriété réduites et la
construction aux normes BBC
PHOTO : SERGE BARTHE
e ster à Bobigny et
acquérir un logement,
voilà le rêve de la
centaine de Balbyniens qui
ont répondu à l’invitation
de Nexity Domaines, filiale
du groupe Nexity, mardi
15 novembre, salle Pablo-Neruda. Ils ont eu le privilège
d’assister en avant-première
à la présentation d’un projet immobilier de 80 logements, dont la moitié est en
accession à la propriété. La
maquette des futurs quinze
maisons et appartements
du 2 aux 4 pièces en duplex
– délimités par les rues de
Leningrad et d’Odessa, par
l’allée Gabrielle et l’avenue
Paul-Vaillant-Couturier –
les aimante dès l’entrée de
la salle de la mairie. Et bien
avant le début de la réunion,
les questions fusent : “Y
aura-t-il des garages ?” “Où
est l’arrêt du tram ?”…
(bâtiment basse consommation). Mme Thiry est conquise :
“Je vais m’inscrire plutôt que
de payer un loyer de 915 euros
à Jean-Rostand. Pour le même
prix, je deviens propriétaire !”
Ceux qui le souhaitaient ont
laissé leurs coordonnées pour
“un rendez-vous dans un lieu
privé”, avertit M. Toulat. “Les
personnes inscrites seront
convoquées avant la fin de
la semaine pour un entretien personnalisé et des simulations de financement.”
Et elles sont nombreuses à
s’inscrire. Mme Jeune est enthousiaste, son “logement
actuel est trop petit et avec
quatre enfants, les voisins
ne sont pas vraiment compréhensifs…”.
Malika Zouba
Un projet de 80 logements, dont la moitié en
accession à la propriété,
livrable fin 2013.
<5
SALON MULTICOLLECTION
Le temps
retrouvé…
L
es collectionneurs de
disques, monnaies anciennes, timbres, cartes
postales ou encore de jouets
anciens ont rendez-vous ce
dimanche de 9 h à 18 h au
gymnase Jesse-Owens, à
l’occasion du 3e Salon multicollection. Organisé par
la Ville, en partenariat avec
l’association Papyrus drancéen (section Bobigny Jadis),
cet événement sera l’occasion de partir à la recherche
de la perle rare qui pourrait
compléter leurs collections.
L’opportunité aussi pour les
amateurs d’objets anciens
de dénicher celui qui fera la
différence une fois installé
dans le salon ou la chambre
à coucher… Comme l’année
dernière, Philippe Ancelin, expert de la salle parisienne de vente aux enchères Drouot, estimera
gratuitement les objets
apportés par les visiteurs.
“J’ai trouvé la dernière édition très sympa au niveau
de l’ambiance et très variée
au niveau des objets proposés”, souligne l’expert, qui
vient bénévolement “partager ses connaissances
avec un public d’amateurs
et de connaisseurs, qui se
déplace rarement jusqu’à
la salle des enchères”.
Sébastien Chamois
왘Entrée gratuite. Les personnes
intéressées peuvent s’inscrire
jusqu’à la veille de l’événement
au 06 42 82 14 81.
Collège République
Inquiétude sur le budget
Pour clore sa tournée de visite des établissements du second
degré, Catherine Peyge – accompagnée de deux adjoints, Abdel Sadi et Bernard Grinfeld – s’est rendue mardi 15 novembre
au collège République, qui compte 665 élèves, dont 80 en Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté).
“La rentrée a été un peu difficile, surtout les quinze premiers
jours, avec quelques bagarres entre jeunes ou des conflits entre
parents. Nous avons dû changer deux élèves d’établissement.
Les choses se sont améliorées depuis”, a expliqué Sophie Nobécourt, la principale adjointe qui assure l’intérim d’Hervé Poirier. La grande inquiétude concerne la baisse de 42 000 euros
de la dotation globale. “Cela nous met en grande difficulté”, a
souligné la principale adjointe, qui devait aller plaider la cause
du collège auprès du conseil général. Au rayon satisfaction,
la bonne intégration de huit enfants roms qui, pour remédier à leur problème de maîtrise de notre langue, bénéficient
d’heures supplémentaires de français. D. G.
Violences conjugales
Mieux protéger les femmes
Après le téléphone d’urgence pour les femmes battues mis en
place en 2009, l’ordonnance de protection introduite en 2010,
la Seine-Saint-Denis lance cette année un nouveau dispositif
pour mieux protéger les femmes contre les violences. Il s’agit de
“l’accompagnement protégé pour les enfants”, qui a pour but
d’éviter tout contact entre une mère et son ex-conjoint violent
au moment où le père exerce son droit de visite. Le dispositif a
été présenté, lundi dernier, devant un parterre de militants associatifs, travailleurs sociaux et acteurs institutionnels, à l’occasion
de la 7e édition de Femmes du monde en Seine-Saint-Denis organisée par l’Observatoire des violences envers les femmes. “Nous
sommes l’unique département à disposer d’un tel observatoire.
Nous en sommes fiers mais nous ne réclamons pas l’exclusivité”, a
déclaré Claude Bartolone, président du conseil général, qui espère
voir les mesures de protection se généraliser dans toute la France.
Par ailleurs, les partenaires ont procédé à la signature de conventions pour le renouvellement du “téléphone portable d’alerte”
– qui a déjà bénéficié à 60 femmes – et du dispositif Un toit pour
elle, qui offre un relogement pérenne aux femmes contraintes de
quitter le domicile conjugal. K. N.
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
VIE PRATIQUE
<6
INFOS VILLE
URGENCES
Fêtes de fin d’année
PHARMACIES DE GARDE
DIMANCHE 27 NOVEMBRE
Pharmacie Principale
URGENCES MÉDICALES
DIMANCHES, JOURS FÉRIÉS.
>Maison médicale de garde de
Bobigny et Drancy. Appeler le 15.
25, BD PAUL-VAILLANT-COUTURIER
À DRANCY.
ÉTAT CIVIL
Mariage
• Bouchra Hiyani et Ahmed
Ayad-Zeddam • Daoyu Fang
et Yuanqing Chen • Jeanne
Belle et Bernard Maçou •
Amna M’Saddak et Youssef
Zagari
Décès
• Guy Passave • Marvin
Ludop-Petris • Horacia Fernandes née Arezes dos
Santos • Lucien Salandre •
Pierrette Martinella née Filippazzi
Noël solidaire
P
our que Noël n’oublie
personne, chaque
année, la Ville permet
aux enfants dont les parents
rencontrent des difficultés
financières de participer à la
fête. Dans un premier temps,
le dimanche 11 décembre de
15 h à 18 h, la maire recevra
sous le chapiteau rue de Paris
les familles autour d’un goûter ludique, puis le mercredi
de légumes, chèvre, liégeois
pomme/chataîgne.
왘 Jeudi 1 er : endives vinaigrette, filet de lingue sauce
Nantua, quinoa bio aux petits légumes, édam, compote
de poire.
왘 Vendredi 2 : concombre
vinaigrette, omelette nature,
épinards/pommes de terre,
petit suisse nature sucré,
éclair chocolat.
MENUS
RESTAURANTS SCOLAIRES
DU 28 NOVEMBRE
AU 2 DÉCEMBRE
왘Lundi 28 : chou rouge vinaigrette, goulasch de bœuf,
carottes vichy, gouda, flan
nappé caramel.
왘Mardi 29 : poireaux vinaigrette, grillade de porc poêlée ou escalope de dinde
poêlée, riz, brie, pomme.
왘Mercredi 30 : salade de blé
aux olives et huile de noix,
poulet au citron, printanière
ÉCOLES
Spectacle de Noël
Un spectacle sera offert par
la municipalité à tous les enfants des écoles maternelles
à l’occasion des fêtes de fin
d’année. Les représentations
du spectacle Les facéties de
Rachel et D’Oswaldo auront
lieu à partir du jeudi 24 novembre jusqu’au vendredi
9 décembre. Pour connaître
la date de la représentation,
informez-vous auprès de la
direction de votre école.
14 décembre de 9 h à 17 h
pour la remise des jouets aux
enfants. Le Noël solidaire est
offert aux enfants balbyniens
nés entre 1997 et 2011, dont
l’un des parents est inscrit à
Pôle emploi et bénéficiaire
d’un minimum social (RSA,
AAH, ASS…) et dont le quotient familial est compris entre
les lettres A et H. Inscriptions
jusqu’au 2 décembre au Centre
ENCOMBRANTS
Collecte
● vendredi 25 novembre
pour le secteur 4.
● samedi 26 novembre pour
le secteur 3.
● lundi 28 novembre pour
les cités Pablo-Picasso, PaulVaillant-Couturier, Les Sablons, Étoile, Chemin-Vert,
Karl-Marx, Paul-Éluard et
Hector-Berlioz.
ENFANTS
Activités au Yoopi
café
Le Yoopi café, rendez-vous
des enfants organisé par
l’association AAE, est ouvert
tous les samedis, dimanches
et lundis de 10 h à 18 h au
local de La Sablière (15 rue
René-Camier). Prochaines
activités :
Samedi 26 novembre :
● Atelier baby gym de 9 h 30
à 10 h 30.
communal d’action sociale, 31,
av. Salvador-Allende à Bobigny
(1er étage) ou dans les mairies
de proximité. Aucune inscription n’est possible par courrier. Pièces à fournir : carte de
quotient familial 2011-2012 si
vous la possédez, le dernier
décompte mensuel de Pôle
emploi pour l’Allocation spécifique solidarité, un justificatif
récent de la CAF pour le RSA
● Atelier p’tits chefs de
14 h 30 à 15 h 30 (+ 0,50 € par
enfants).
● Atelier peinture sur pâte à
sel (toute la journée).
Dimanche 27 novembre :
● Atelier découvertes du
monde (toute la journée).
Participation 1,50 € (accès
aux jeux + une collation).
PROPRETÉ
Déchets dangereux
Peintures, désherbants,
engrais, insecticides, colles,
batteries auto… Tous ces
déchets sont dangereux
pour l’homme et l’environnement. Vous pouvez les
déposer auprès du véhicule
Service planète :
● Le jeudi 1er décembre de
10 h à 12 h à la mairie de
proximité Jean-Racine et de
14 h à 16 h sur le mail JeanRostand, rue Freud.
● Le samedi 3 décembre de
10 h à 12 h, près du marché
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
50, AVENUE DE LA DIVISION LECLERC,
LE BOURGET. TÉL. : 01 48 37 01 02.
Chaque
jeudi
BONJOUR
BOBIGNY
LE JOURNAL DE LA VILLE
raconte
Bobigny
de la Ferme, et de 14 h à 16 h,
près du marché Vaillant.
RENCONTRE
Maison des parents
Groupe de parole : “C dans
l’air des parents”. Mercredi
30 novembre à 18 h à la
Maison des parents Berlioz. Animé par l’association
Epicea. Les enfants sont accueillis par des animateurs
pendant la réunion.
왘32, rue Hector-Berlioz.
Tél. : 01 48 45 84 63.
PERMANENCES
invitation
Le Département de la Seine-Saint-Denis
et Bonjour Bobigny
ont le plaisir de vous offrir une entrée gratuite.
17 H -19 H
30 novembre
MAIRIE DE PROXIMITÉ
ÉMILE-AILLAUD
7 décembre
MAIRIE DE PROXIMITÉ
EPSTEIN
BelleVille 2011 - illustration andré furcy - NE PEUT ÊTRE VENDUE
Du 30 novembre au 5 décembre 2011
(1 visite / 1 personne. Toute sortie est définitive)
Espace Paris-Est-Montreuil. 128, rue de Paris à Montreuil
Métro : ligne 9 / arrêt Robespierre (sortie 2, rue Barbès).
Bus : 102 Place Gambetta - Gare de Rosny / Arrêt Sorins.
Cette invitation est à découper et à présenter
directement aux entrées du Salon, sans passer
par les caisses : rue Étienne-Marcel.
L’entrée au Salon est gratuite pour les
moins de 18 ans, les demandeurs d’emploi, les
handicapés et leur accompagnateur, les bénéficiaires du RSA, et pour tous le vendredi
2 décembre à partir de 16h30 (Nocturne).
14 décembre
HÔTEL DE VILLE
21 décembre
MAIRIE DE PROXIMITÉ
JEAN - RACINE
www.seine-saint-denis.fr
Horaires et programme : www.salon-livre-presse-jeunesse.net
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
LES GENS D’ICI
< 7
JEAN-BAPTISTE AULAS
Verticale limite
Cet auto-entrepreneur en matériel sportif, également président de l’ACB
escalade, a fait de sa passion pour la grimpette son métier. Portrait.
U
n grand lézard
au soleil. Voilà ce
qu’inspire JeanBaptiste Aulas,
plaqué sur le minéral
d’une paroi d’escalade
en Bourgogne. Avec son
gabarit qui rejoint les
2 mètres secs, on l’aurait
plutôt croisé suspendu
à un panier de basket
ou à balancer ses longs
bras de poulpe au-dessus
d’un filet de volley. Un
peu moins sur un terrain
de football, même s’il
est un parent éloigné de
l’illustrissime président
de l’Olympique lyonnais.
“Jean-Michel Aulas est le
neveu de mon grand-père,
donc je suis son…” Zut !
Il cherche le cousinage
éloigné mais ne trouve
pas le fil, “c’est dire si nous
sommes proches”, lance-til en riant. Il ne l’a jamais
approché et ce n’est pas
dans son intention, même
pour un billet PSG-OL au
Parc des Princes. Ce n’est
pas que le ballon l’indiffère, loin de là ! J.-B. joue
régulièrement avec ses
potes au parc de la Bergère mais bon, il a mieux
à faire. À 27 ans, l’échalas
au regard bienveillant
a toute la tête à son business. Le jeune homme en
tenue décontractée est chef
d’entreprise. Pas un “selfmade-man” mais un autoentrepreneur, selon la terminologie en vigueur. Mais
sans cravate, ni Blackberry,
ni stress à fleur de peau
non plus. Tranquille comme
Baptiste ? Presque. L’école
du vertical impose calme,
concentration, lucidité, et ça
lui sert bigrement dans ses
affaires de moins en moins
balbutiantes. Jean-Baptiste
s’est lancé en 2010 dans le
créneau du matériel sportif, dans sa niche de prédilection, l’escalade. Notre
diplômé d’école d’ingénieur
à Rouen, mobilisé un temps
à réparer les vélos au stand
cycle d’un Décathlon de
Croissy-Beaubourg (77), a la
négociation habile sur son
terrain de jeu favori. Il a créé
Escalade and Co – comme
collectivités – dont le site
éponyme a débarqué sur la
toile voici quelques jours.
“J’achète directement aux
fabricants puis je revends aux
associations, aux écoles et aux
communes, mes clients prioritaires.” Cordes, baudriers,
mousquetons, prises, matériels pédagogiques, mais
aussi contrats d’équipement de murs, ouvertures
et relooking de voies, notre
auto-entrepreneur maîtrise
toute la filière. Là aussi, sa
connaissance du milieu
ascensionniste, son vécu
de grimpeur en club – il est
président de l’ACB escalade
– lui ont permis de cibler ses
démarchages et d’être opérationnel illico. Ses hauts
faits ? Le renouvellement
du matériel sur le mur du
gymnase du collège Sémard,
l’ouverture de voies au gymnase Flessel de Drancy, du
matos tout neuf au lycée
Suger de Saint-Denis. “La
légèreté et la souplesse de
ma société me rendent extrêmement concurrentiel sur
les prix, sans compter une
réactivité particulièrement
appréciée par mes clients.”
Comme lorsqu’il a changé
en 24 heures les cordes
aux gymnases Timbaud et
Makowski.
En famille. Pas de quoi
encore s’assurer de faire
bouillir la marmite, mais les
débuts sont encourageants ;
Jean-Baptiste s’appuie sur
la solidarité familiale. Son
camp de base, qui fait aussi
figure d’entrepôt de stoc-
“Je ne veux pas
me faire bouffer
par le boulot.”
kage, culmine à trois étages
d’altitude avec ascenseur,
baigné dans une douce température ambiante de 20 °C
en moyenne. C’est l’appartement paternel à Berlioz.
“Il n’y a pas trop de place mais
ce n’est pas grave. Moins on
stocke et moins on immobilise
de fonds.” Car Jean-Baptiste
ne roule pas encore sur les
pépites d’or. “Si je multiplie
mon chiffre d’affaires par
quatre, je pourrai me dégager l’équivalent d’un Smic”,
estime-t-il. En espérant cet
“état de grâce” en 2012, le
jeune homme remplit des
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
vacations d’éducateur
sportif à l’école des sports
de Saint-Denis. Il a également assuré ces mêmes
créneaux à Bobigny, le
mercredi. “Ma formation d’ingénieur mène à
tout. Elle ne m’a pas seulement servi à monter des
business plans, mais aussi à
apprendre le management
humain et la gestion de
groupe.” Coup de pouce
supplémentaire, grâce
au dispositif municipal
de Contrat de réussite
solidaire qui soutient les
projets de vie des jeunes
balbyniens, il a pu financer sa formation de moniteur d’escalade.
Décompression. Même
si les temps demeurent
incertains, Jean-Baptiste
Aulas s’éclate dans cette
vie qu’il a choisie. “J’ai
créé les conditions d’un
travail tiré d’une passion
et que je peux développer
à mon rythme. Je ne veux
pas me faire bouffer par
le boulot.” Sans hurler
sur les murs que la vie
est trop courte pour la
consumer dans une activité frénétique, le décès
de sa mère à 20 ans lui a
fait relativiser beaucoup
de choses sur les vanités
humaines. Sa philosophie,
c’est de pouvoir lâcher la
bride, s’autoriser à partir sur
un coup de tête en milieu
de semaine pour grimper
“on the rocks” à Fontainebleau ou progresser à flanc
de falaise du côté de Dijon.
Échapper au quotidien, à
100 mètres au-dessus du
vide ou au raz de la chaussée sur le bitume du Marathon de Paris, Jean-Baptiste
Aulas sait décompresser.
En décembre, il participera
à une course pédestre dans
le département du Rhône.
Soixante-huit kilomètres qui
usent entre Saint-Étienne et
Lyon, de nuit s’il vous plaît !
Pas de quoi fouetter un matou. Tranquille, J.-B. assure.
Frédéric Lombard
PHOTO : SYLLA GRINBERG
R E P O R TA G E
<8
Après la lecture
du Livre saint,
les fidèles
peuvent partager
un repas dans
la cantine
ouverte à tous.
Les enfants
prennent des
cours de penjabi
dans la bibliothèque.
Le plus important temple sikh de France vient d’ouvrir r
de rassemblement des disciples de cette religion peu connue, sauf peut-être à Bobig
GURDWARA DE BOBIGNY
Le temple des lions e
U
n e quinzaine de
feuilles sous plastique sont accrochées aux grilles
qui entourent le gurdwara
pour expliquer ce que représente ce lieu pour les sikhs
et, à l’occasion, qui ils sont.
Car depuis son ouverture, les
trois dômes qui surplombent
le gurdwara provoquent la
curiosité ou le malentendu.
Quoi qu’il en soit, les musulmans qui y entrent, per-
suadés de voir les coupoles
d’une mosquée, ou ceux qui
viennent en promeneurs
sont pareillement accueillis.
Tel ce couple, sac Vuitton,
carré de soie et pardessus,
venu tout exprès de Maisons-Laffitte après la lecture
d’un article du Monde sur le
temple et ravi d’avoir fait le
déplacement. Après la visite
complète, on leur a proposé
un thé chaud dans le langar,
la cantine.
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
Valeurs. “Partager, c’est l’un
des trois principes fondamentaux du sikhisme, symbolisés
par les trois dômes, explique
Kashmir Singh, en charge
du suivi des travaux. On ne
compte pas, mais entre 100
et 200 personnes viennent
prendre un repas ici chaque
jour.” Des plats cuisinés par
des bénévoles et financés
par des dons glissés dans une
grande caisse en bois installée dans la salle de prières.
R E P O R TA G E
<9
vrir rue de la Ferme. Trois coupoles signalent ce lieu
obigny, terre d’implantation historique de la communauté.
et des princesses
On peut aussi participer en
donnant de son temps ou de
ses compétences pour les finitions du temple. Des fidèles
ont ainsi réalisé les casiers
à chaussures – on doit être
pieds nus et tête couverte
pour la prière – ou la peinture.
Kashmir Singh aurait plutôt
opté pour un blanc cassé sur
les murs de la chambre du
Livre saint, pour symboliser
le calme, plutôt que du vert.
Mais “le fidèle qui l’avait peint
m’a répondu : «Ce n’est pas
vert, c’est pistache», racontet-il, bienveillant. Il n’y a aucun
souci, Dieu n’a pas de couleur
préférée.” Le travail bien fait,
deuxième valeur de base
Terre d’asile. La chambre est
meublée d’un vrai lit pour
que le Livre saint repose la
nuit, puisqu’il est quasiment
doté d’humanité depuis que
le 10e guru le décréta son
successeur en 1699. Les 1 438
pages du Guru Granth Sahib
rassemblent les enseignements des gourous qui se
sont succédé depuis le gourou Nanak, fondateur de la
foi au XVe siècle. C’est la présence du Livre sacré dans un
lieu qui en fait un gurdwara,
qu’il s’agisse d’un simple
pavillon de banlieue, d’un
préfabriqué ou d’un véritable
temple. Ce qui a été successivement le cas du gurdwara
de Bobigny, d’abord installé
dans la maison d’une Balbynienne convertie au sikhisme
et rencontrée à un cours
de yoga par les premiers
arrivants du Penjab (nordouest de l’Inde) au début des
années 1980. Avant cette
période, c’est plutôt vers
l’Angleterre, leur ancienne
puissance coloniale, que partaient ces émigrants indiens.
Mais le verrouillage des frontières de la Grande-Bretagne
les a laissés en France où les
mesures de régularisation
du premier gouvernement
de gauche leur ont permis
de sortir de la clandestinité.
N’ayant avec la France aucun
lien, ni culturel, ni historique,
les pionniers ont développé
un système d’entraide et de
solidarité dont le centre est le
temple pour favoriser l’intégration des nouveaux venus.
Made in India. C’est pourquoi à côté de la prière, troisième principe central de la
religion, les sikhs tiennent
beaucoup à leur centre
culturel. Derrière la magnifique porte cloutée venue,
comme les dômes, directement de New Delhi, jeunes
et moins jeunes peuvent
suivre des cours. Plutôt de
penjabi pour les générations
nées ici, plutôt de français
pour les plus anciens. Ce sont
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
surtout eux qui portent les
cinq “k”, signes de l’orthodoxie : le kangha (peigne),
le kara (bracelet), le kachha
(pantalon ample), le kirpan
(poignard) et le plus visible
de tous, le kesh (turban), qui
protège les cheveux longs,
jamais coupés. Les keshdhari,
“porteurs de cheveux longs”,
sont peu nombreux dans la
diaspora et les jeunes sont
presque tous des monas, des
“rasés”. Surtout en France où
s’applique depuis 2004 la loi
sur le port de signes religieux
ostensibles à l’école laïque et
où il est déjà assez difficile de
trouver du travail. On le voit
bien à la prière du dimanche,
qui rassemble de plus en plus
de monde depuis l’ouverture
du nouveau gurdwara.
Vitrine. Pour les quelque
10 000 à 15 000 disciples,
le Gurdwara Singh Sabha,
nom du temple de Bobigny,
est une fierté. Celle d’avoir
réussi, malgré la précarité de
nombreux migrants, à financer les quelque deux millions
d’euros qu’il a coûté, et d’être
une porte d’entrée pour
mieux faire connaître leur
religion. “Il pourra accueillir
700 personnes à terme. Il est
le second construit après celui
de La Courneuve, mais le plus
important en termes de surface et c’est un peu normal
puisque la ville est la première
à avoir accueilli un gurdwara
et qu’elle nous a soutenus en
mettant à disposition un terrain en attendant la construction”, explique David Bonga
Bouna, l’architecte des deux
édifices. Il a ainsi concilié son
travail, ses attaches puisqu’il
est balbynien, et sa foi dans
le sikhisme. Lorsqu’il va au
gurdwara, c’est sous son
nom sikh : Sat Karrtar, auquel est accolé Singh pour
les hommes – ce qui signifie “le lion” –, et Kaur pour
les femmes, qui seraient
donc toutes des princesses,
comme ce nom l’indique
pour cette religion !
Sylvie Spekter
photos : Stéphanie
de Boutray
Journée mondiale
de lutte contre le SIDA
minutes
5pour
Communication Ville Bobigny - Graphisme Milène Journe
savoir
dépistage rapide
vendredi 2 décembre 2011 11 h - 17 h
Magic cinéma, rue du Chemin vert - gratuit
SPORT
11
RUGBY FÉMININ
En bref
“Dans le dur”
HANDBALL
Les filles en leader
Et un succès de plus dans
l’escarcelle des Balbyniennes,
qui ont battu Les Lilas samedi
(32-17). Toujours en tête avec
deux points d’avance, elles
joueront leur prochaine
rencontre de championnat
le 3 décembre à Tremblay,
avant-dernier. En attendant,
elles recevront Vélizy, samedi
à 20 h 30 à Wallon, pour le 3e
tour de la Coupe de France des
clubs engagés en championnat départemental.
Battues par l’Usap, dimanche, les Louves restent sur une
série inédite de quatre défaites consécutives. Explications de
l’entraîneur, Fabien Antonelli, qui reste confiant malgré tout.
À la relance
Les garçons l’ont également
emporté à Livry-Gargan (3417), mettant ainsi fin à une
série de deux défaites d’affilée. Le prochain déplacement
verra l’ACB (3e) affronter le
leader, Villepinte, le 3 décembre. Leader que les Balbyniens pourraient rejoindre au
classement en cas de succès.
photo : La meute 93
Bjb : Comment expliquezvous la situation actuelle de
votre équipe (7e à 10 points
de la 4e place) ?
Fabien Antonelli : Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord,
l’intersaison a été compliquée avec le départ de nombreuses joueuses de l’équipe
réserve vers un autre club, à
la suite de divergences d’opinion. On ne savait alors pas
trop où on allait. On a fait le
pari de conserver les deux effectifs, et pour l’instant, on y
arrive*. Mais, cela nous a perturbés, il faut l’avouer. Après,
sur le début de saison de
l’équipe une, il faut dire que
le sort s’est acharné contre
nous avec les blessures de
nombreuses joueuses, et
pas des moindres. Sur les 23
joueuses du groupe qui a disputé la demi-finale en mai
dernier, douze filles sont ou
ont été blessées. Une à deux
filles manquent par ligne.
Ce n’est pas évident de compenser toutes ces absences.
Surtout que, comme vous le
disiez en début de saison, le
niveau du Top 10 s’est resserré…
En effet. Nous sommes désormais sept équipes à jouer
les quatre premières places.
Alors qu’on n’était que cinq
Les filles ont lourdement chuté face à Perpignan (24-5), dimanche dernier à Wallon.
la saison dernière. Là, on
commence à être bien distancés. Ça va être compliqué
d’accrocher une nouvelle
demi-finale.
Comment vivez-vous la
situation ?
On est dans le dur ! C’est difficile pour les filles, qui s’investissent et ne sont pas récompensées de leurs efforts.
Elles se battent à chaque
rencontre et n’y arrivent pas.
Surtout que l’on vient d’encaisser beaucoup de points
(29-3 contre Montpellier et
24-5 contre l’Usap). Les défaites sont logiques, mais le
score trop sévère. Comme on
ne peut pas trop faire tourner l’effectif, les joueuses
sont fatiguées et notre banc
de touche manque d’expérience. Du coup, nous avons
lâché chaque fois en fin de
rencontre. On manque aussi
FOOTBALL
PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY
Un cap mental à passer
B
attu pour la 4e fois
en sept journées, dimanche à domicile par
Antony (3-1), l’ACB connaît
un début de championnat
compliqué. Désormais 9es
avec un seul point d’avance
sur la zone de relégation, les
Balbyniens n’ont pas encore
bien appréhendé leur retour
en DSR. C’est ce qu’explique
leur coach, Arnaud Lacour, à
l’issue de la nouvelle défaite
des siens : “On a de la qualité, mais on ne met pas tous
les ingrédients nécessaires,
notamment au niveau mental. D’où notre situation actuelle…”
Pour l’entraîneur, “les joueurs
sont encore mentalement en
DHR où on enchaînait les
victoires. Mais là, c’est différent. Chaque rencontre est
plus difficile et il faut qu’on
augmente notre niveau
d’exigence.” Du coup, il attend que ses joueurs se re-
mettent en question afin
de rebondir au plus vite.
“On ne s’est jamais fait largement dominer non plus.
On a le niveau, j’en suis
persuadé. Maintenant, on
connaît un passage délicat. Mais, c’est aussi dans
ces moments-là qu’on voit
la force de caractère d’un
groupe. Il faut qu’on passe
un cap mental !” Il reste
trois rencontres avant
Noël, dont deux face à des
concurrents directs pour
le maintien, qui “doivent
nous permettre de nous
positionner pour savoir ce
que l’on pourra ambitionner cette saison”.
S. C.
de confiance. Mais, il ne faut
pas non plus dramatiser.
Comment comptez-vous
aborder la suite de la saison ?
L’idée, à court terme, c’est de
faire le dos rond et de continuer à travailler. J’espère que
l’orage va passer… Je crois
que nous n’avons jamais
connu ça depuis la création de l’équipe féminine
et il faut aussi que les filles
apprennent à gérer ce genre
de situation. On leur dit de
s’accrocher et on ne va plus
parler de classement. On va
accentuer le travail de formation et donner du temps
de jeu à des filles encore peu
expérimentées à ce niveau.
Par la force des choses, avec
les blessures, c’est déjà le cas
depuis le début de la saison.
Plusieurs filles, jeunes par
l’âge ou dans la pratique du
rugby, ont pu s’exprimer.
Et de belles surprises sont
apparues. Avec le travail mis
en place lors de ce premier
trimestre, la progression de
ces jeunes filles et le retour
progressif de nos cadres,
j’ai bon espoir que la phase
retour se passe mieux. En
tout cas, on ne lâchera pas…
Propos recueillis par
Sébastien Chamois
*L’équipe réserve est actuellement
2e de son championnat (Fédérale 2).
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
BASKET
Relégables
Logique respectée samedi à
Paul-Éluard, où le second du
classement, Massy, est venu
s’imposer sur le parquet de
l’ACB (56-69). Avec deux victoires et quatre défaites au
compteur, les Balbyniens
sont en position de relégable
(10e) avant un déplacement
samedi à Chennevières (3e).
En tête
Victorieuse samedi de son
rival au classement, Gagny
(44-40), l’équipe féminine
poursuit son joli début de saison et prend ainsi un succès
d’avance sur cet adversaire
direct qui reste second.
JUDO
Résultats
L’équipe cadette de l’ACB a
terminé 5e des championnats
départementaux par équipes.
Alors que l’entente BobignyBlanc-Mesnil s’est classée seconde en juniors, manquant
ainsi de peu la qualification
pour les Championnats de
France.
FOOTBALL
L’EFC 2e
Lors de la 7e journée de championnat, l’Étoile FC a fait
match nul (3-3) contre Audonienne (4e) à Saint-Denis. Le
club est 2e au classement,
à égalité avec le Drancy FC,
avant de se rendre dimanche
dans la capitale pour y affronter le Paris Gael (11e).
LA SEMAINE DE BOBIGNY
<12
AGENDA
MAGIC CINÉMA
Rue du Chemin-Vert. Tél. : 01 41 60 12 33/34. www.magic-cinema.fr.
Tarifs : 6,5 € / 4,5 € / 3,5 €. Carte UGC illimité acceptée.
왘Toutes nos envies
FRANCE, 2010, 2H
RÉAL. : PHILIPPE LIORET
Philippe Lioret réussit deux
films en un : d’abord un
grand film social, un tableau
implacable d’une société
de la consommation à tout
va, avec des entreprises de
crédit qui poussent délibérément les gens à dépenser
l’argent qu’ils n’ont pas, qui
sont prêtes à tuer socialement ceux qui ne peuvent
plus payer. L’occasion aussi
de montrer le travail de ces
quelques juges courageux
qui se glissent entre les interstices d’une loi souvent
faite pour protéger les puissants.
Séances: JEU 18H15/ VEN 12H/ SAM 21H/
DIM 17H15/ LUN 20H/ MAR 20H30.
왘Honk !
FRANCE, 2011, 1H08
RÉAL. : ARNAUD GAILLARD,
FLORENT VASSAULT
Comme on sait, la peine de
mort est toujours en vigueur
dans certains États des
États-Unis. Comme on sait ?
C’est justement la nature
de ce savoir, son abstraction
et la discrétion perverse de
l’application d’une telle loi
qu’entendent remettre en
cause les réalisateurs.
Séances: VEN 18H30/ SAM 17H45/
LUN 18H30.
왘La source des femmes
FRANCE, 2011, 2H04
RÉAL. : RADU MIHAILEANU
Le point de départ du film est
un fait divers paru dans Libération. L’histoire d’un groupe
de femmes dans un village de
Turquie en 2001, qui avaient
décidé d’entamer une grève
de l’amour. Meurtries quotidiennement lors de leurs
déplacements pour chercher
l’eau au sommet d’une montagne voisine, elles revendiquaient l’installation d’un
puits dans leur village.
Séances: JEU 20H30/ VEN 12H/
SAM 19H / DIM 15H/ MAR 18H15.
왘Finyé/Le vent (vo)
MALI, 1982, 2H07
RÉAL. : SOULEYMANE CISSÉ
Deux adolescents maliens
provenant de milieux différents se rencontrent au
lycée. Bah est le descendant
d’un grand chef traditionnel.
Le père de Batrou, gouverneur militaire, représente le
nouveau pouvoir. Les deux
adolescents appartiennent,
quant à eux, à une génération qui refuse l’ordre établi et remet en question la
société.
Séance : SAM 14H30 SUIVIE D’UNE REN-
Danse
Hip-hop,
la (master)
classe !
Les esthétiques des danses
proches du hip-hop sont
un creuset inépuisable
d’inspiration pour les danseurs, qu’ils soient formés
au classique, au modernjazz… Depuis deux saisons,
dans le cadre de la résidence Moov’N Aktion, Alex
Benth, chorégraphe du collectif Jeu de jambe, accompagné
de Dorian Lagier, professeur de hip-hop au conservatoire
Jean-Wiener, invitent tous les danseurs amateurs à découvrir, par exemple, les spécificités techniques du jazz-rock, ses
codes… Une master-class de chaleur et de sueur pour une
saine émulation. GRATUIT.
DIMANCHE 27 NOVEMBRE À 14 H.
왘CRD Jean-Wiener – 2, place de la Libération à Bobigny. Informations et
inscriptions auprès du service culturel : 01 48 96 25 75.
CONTRE-DÉBAT AVEC LE CINÉASTE.
왘La Martinique
aux Martiniquais
FRANCE, 2010, 2H08
RÉAL. : CAMILLE MAUDUECH
Dans la nuit du 22 décembre
1962, de jeunes Martiniquais
placardent une affiche avec
le slogan : “La Martinique
aux Martiniquais”. Plusieurs
membres sont inquiétés ou
arrêtés. Leur procès a lieu
en France en février 1963 et
s’inscrit sur une toile de fond
particulière : indépendance
des pays d’Afrique noire,
crise de Cuba, guerre d’Algérie, visite de de Gaulle en
Martinique…
Séance: VEN 20H EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE.
JEUNE PUBLIC
왘Mission Noël :
les aventures
de la famille Noël
USA, 2011, 1H40, EN 3D
RÉAL. : SARAH SMITH
Comment le père Noël peutil distribuer les cadeaux dans
le monde entier en une seule
nuit ? Tout simplement grâce
à un centre ultra-secret installé au pôle Nord… À PARTIR
DE 7 ANS.
Séances: JEU 18H15, 20H15/ VEN 18H15
20H15/ SAM 14H30, 16H30, 18H30,
20H30/ DIM 15H30, 17H30/
LUN 18H15, 20H15/ MAR 18H15, 20H15.
SOIRÉE
ENFANTS
Country
Cirque de noël
ENTRÉE : 12 € (CONCERT ET BAL).
SAMEDI 3 DÉCEMBRE DE 13 H À 2 H
DU MATIN.
왘Ensemble sportif Henri-Wallon –
1, rue Bernard-Birsinger à Bobigny.
Site : www.chryscountry-bobigny.fr.
TARIFS : 10 ET 3 € (MOINS DE 12 ANS).
DU 26 NOVEMBRE AU 18 DÉCEMBRE.
왘Académie Fratellini – rue des
Cheminots à La Plaine-Saint-Denis.
Infos/réservations : 01 72 59 40 30.
Stetson et santiags sont
de mise, mais en rien obligatoires ! Au programme :
Master’s Team Île-de-France
Picardie Nord 2011 (compétition de danse amicale
par équipes), bal country et
concert des Eldorado.
Ils sont jongleurs, funambules, trapézistes volants, le
tout enrubanné de poésie et
d’énergie. C’est la création
Cirque de Noël de l’académie
Fratellini, mise en scène par
Anna Rodriguez. Spectacle
tout public dès 5 ans.
EXPO
J’y suis, j’y reste
Citoyen(ne)s
et vous !
DU 2 AU 30 DÉCEMBRE, DU LUNDI
AU VENDREDI DE 10 H À 18 H.
왘Confluences – 190, bd de
Charonne, Paris 20e. Tél. :
01 40 24 16 46.
Site : www.confluences.net.
JUSQU’AU 5 JANVIER 2012.
왘Forum culturel – 5, place de la
Libération au Blanc-Mesnil.
Informations : www.babdp.org.
PHOTO
Une exposition saisissante
signée Cyril Zannetacci. Le
photographe livre le quotidien intime de sans-papiers
de la rue Baudélique (Paris
18e), occupant les 4 800 m2
de locaux désaffectés de la
CPAM, rebaptisée ministère
de la Régularisation des
sans-papiers. ACCÈS LIBRE.
56 récits et témoignages
de vie collectés auprès de
sourds et malentendants
font aujourd’hui l’objet
d’une exposition inédite
présentée par l’association
Bête à bon dieu, sous forme
de bornes interactives. Des
vidéomatons recevront aussi
de nouveaux témoignages
d’entendants et sourds sur
le vivre-ensemble. ACCÈS LIBRE.
Et aussi… Exposition Les mondes de l’école
(JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE DANS LES BIBLIOTHÈQUES). Rencontre
avec les photographes de Tendance floue (JEUDI
24 NOVEMBRE À 19 H, BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET). Film Récréations (SAMEDI 26 NOVEMBRE À 16 H, BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET).
Concert Mani + Jali (SAMEDI 26 NOVEMBRE À 20 H, CANAL 93).
Atelier photographique (MERCREDI 30 NOVEMBRE À 15 H,
BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET). La famille Potin (lecturespectacle) (JEUDI 1ER DÉCEMBRE À 10 H, MARCHÉ DE L’ABREUVOIR).
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
Photo : DR
JEUDI 24 NOVEMBRE > MARDI 29 NOVEMBRE
C U LT U R E
U
n pays imaginaire.
À sa tête, Don
Pablo. Ce riche
directeur d’usines
de pâtes s’empare d’un
pouvoir laissé vacant par la
disparition mystérieuse du
Commandeur. Manipulateur, despote, il impose ses
lois iniques à un peuple qui
se laisse dominer par sa folie.
Face à ce monde mécanique,
absurde, la révolte gronde,
des vieillards et des enfants
refusent de plier. “Les dictatures, les manigances du pouvoir, ses dérives qui existent
de tout temps ici et là, ont été
le canevas original de cette
création, explique Soufian
Khalil, metteur en scène et
comédien. Gilbert Bourébia,
ancien directeur artistique
de la compagnie Mystère
Bouffe, m’en a proposé la
mise en scène, avant que l’ac-
Les bouffons
du pouvoir
tualité récente des révoltes
arabes ne nous rattrape.”
Masque. Servie par la verve
et l’énergie de ses neuf comédiens, dont presque tous
sont issus de l’académie
des arts du spectacle Carlo
Boso, La mécanique du singe
donne aussi à voir la singularité de la compagnie Mystère bouffe, qui s’attache
depuis trente ans à la forme
très populaire du théâtre de
tréteaux : esprit de troupe,
itinérance, proximité du
spectateur, pluridisciplinarité de ses acteurs (pantomime, improvisation, chant,
combat…) font sa marque de
fabrique, l’héritage vivant de
la commedia dell’arte. Sur
scène en effet, les comédiens
arborent un demi-masque,
moulé à même le visage.
SALON DU LIVRE JEUNESSE
Vues sur le monde
PHOTO : ÉRIC GARRAULT
L
a 27e édition du Salon du
livre et de la presse jeunesse déploie ses ailes !
Les bambins et leurs parents
pourront découvrir cette saison sept nouveaux pôles artistiques dédiés au théâtre, à
la BD, aux films d’animation,
au numériques. Une façon
En bref
“Le masque oblige au langage
universel”, glisse le metteur en
scène Soufian Khalil.
Femi Kuti
Le prince de l’afrobeat et son
groupe Positive force font
escale à Bobigny. Le saxophoniste nigérian Femi, fils du
talentueux Fela, honore l’édition 2011 du festival Africolor,
qu’il avait inauguré en 1989.
Jazz, funk, musique traditionnelle… L’artiste déploie toute
la palette musicale dont il est
capable. À ne pas rater !
d’élargir l’univers de la littérature jeunesse. Une escapade mexicaine est aussi au
menu des lectures avec un
focus sur la littérature jeune
public en pleine expansion
dans ce pays. Huit artistes
mexicains représentatifs
de cette créativité seront
présents, et une exposition
d’Alebrijes, sortes d’animaux
fantastiques faits de papier
mouillé, de bois et de carton,
sera montée au cœur de la
librairie mexicaine.
Du nouveau également
sur le front européen, avec
“Il est pour nous un atout
pertinent et impertinent à
la fois parce qu’à travers lui,
toutes nos intentions sont
livrées, toute la psychologie
des personnages est éclairée.
Le masque oblige au langage
universel”, poursuit Soufian
Khalil. Ce dernier qualifie de
bon spectacle de masque
“celui qui, joué en langue
française, serait immédiatement compris par un spectateur italien par exemple”.
Contemporain. Si la farce,
le grotesque et l’absurde
portés par une gestuelle ou
un traitement particulier de
l’espace et des objets restent
le ressort séculaire de la
Commedia dell’arte, la pièce
se veut résolument contemporaine. Côté mise en scène,
Soufian Khalil ne cache
la labellisation récente du
salon comme “Festival européen”. L’occasion de convier
une vingtaine d’auteurs et
illustrateurs allemands, finlandais, portugais, polonais,
suisses, italiens ou hollandais autour d’ateliers et de
rencontres. Un jury professionnel décernera aussi des
prix récompensant des projets prometteurs ou qui ont
marqué la création jeunesse
cette année. Jolie moisson
en perspective…
27e Salon du livre et de la presse
jeunesse de Seine-Saint-Denis. Du
30 novembre au 5 décembre 2011.
Espace Paris-Est-Montreuil – 128, rue
de Paris à Montreuil.
pas ses références toute
brechtiennes. “Sa notion
de théâtre social me touche
beaucoup. Si la commedia
dell’arte construit son récit en
trois actes, j’ai pour ma part
travaillé en tableaux successifs alternant avec des intermèdes musicaux”, conclut-il.
Après avoir mené les imaginaires balbyniens auprès
de Christophe Colomb la
saison dernière, la compagnie du Mystère Bouffe
confie cette fois tragédie,
bouffonneries et acrobaties
à La mécanique du singe.
Créé en août 2011 et joué en
septembre aux arènes de
Montmartre dans le cadre
du festival des Tréteaux
nomades, le spectacle investira prochainement la salle
Pablo-Neruda pour deux
représentations. Mystère
Bouffe, définition : “théâtre
grotesque”. “Il a toujours
été le moyen d’expression
par excellence, un moyen de
communication, de provocation et d’agitation”, disait
Dario Fo, l’auteur, metteur
en scène et comédien de la
pièce Mistero Buffo, jouée
pour la première fois en 1969
en Italie et présentée comme
une “jonglerie populaire”…
MARIAM DIOP
La mécanique du singe, spectacle
tout public, jeudi 1er décembre à
14h30 (séance scolaire) et vendredi
2 décembre à 20h30, salle Pablo-Neruda. 31, avenue du Président-Salvador-Allende à Bobigny. Tarifs : 2,40,
8,60 et 13,70 €. Réservations service
culturel : 01 48 96 25 75 ou www.
culture.bobigny.fr.
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
Femi Kuti en concert, dimanche
4 décembre à 15h30 à la MC 93.
1, boulevard Lénine à Bobigny. Tél. :
01 41 60 72 72. Tarifs : de 8 à 15 €.
Domination
masculine
Dans le cadre de la Journée
contre les violences faites aux
femmes, le Magic Cinéma
convie à un spectacle-débat
initié par l’Association des
avocats et juristes francoberbères, autour de la domination masculine. Au programme, un éclairage sur les
origines culturelles de cette
domination. Mais aussi un
spectacle d’après La domination masculine, de Pierre Bourdieu, des extraits de contes
poétiques et mythes kabyles.
Spectacle-débat, mardi 29 novembre à 9h30 au Magic Cinéma.
Rue du Chemin-Vert à Bobigny.
Contact : [email protected]. Tél. :
01 45 88 09 09.
Commun’Arts
Agents municipaux passionnés de musique, les
tonitruants Commun’Arts
se produiront sur la scène de
Pablo-Neruda ; ils passeront
en revue rock, blues, chansons
françaises… Pour tout public.
Concert des Commun’Arts, samedi
26 novembre, salle Pablo-Neruda.
31, avenue du Président-Salvador-Allende. Entrée libre.
Jam@Canal
Les sessions du premier jeudi
du mois vont bon train. La
scène reste ouverte aux musiciens, chanteurs, slameurs.
Autour d’un verre dans l’espace musical du bar, les surprises sont aussi possibles.
Jam@Canal, jeudi 1er décembre
à partir de 20h à Canal 93. 63, avenue Jean-Jaurès à Bobigny. Tél. :
01 49 91 10 50.
PHOTO : DR
THÉÂTRE DE TRÉTEAUX
PHOTO : DR
Avec La
mécanique
du singe, la
compagnie
Mystère
bouffe livre
un récit onirique et drôle
autour du
pouvoir et de
ses dérives.
Une création
héritée de la
commedia
dell’arte.
< 13
À VOTRE SERVICE
<14
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IRECTEUR DE LA RÉDACTION : BERNARD SAINT-JEAN, RÉDACTEUR EN CHEF : STÉPHANE PARIYSKI (78 00), RÉDACTEUR EN CHEF ADBOBIGNY JOINT : KARIM•NDASRI
(78 02), SECRÉTAIRE DE RÉDACTION, ICONOGRAPHIE : NICOLAS CHALANDON (78 01) • DIRECTION
ARTISTIQUE, RÉALISATION, ICONOGRAPHIE : ANNIE ARNAL • RÉDACTEURS : SÉBASTIEN CHAMOIS (78 07), MARIAM DIOP (78 06), FRÉDÉRIQUE PELLETIER (78 03), SYLVIE SPEKTER (78 04) • PHOTOGRAPHES : SERGE BARTHE, STÉPHANIE DE BOUTRAY, SYLLA GRINBERG •
SECRÉTARIAT : SYLVIA PILLON • ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : CLAUDE BARDAVID, DANIEL GEORGES, FRÉDÉRIC LOMBARD, MALIKA
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SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
D É CO U V E RT E <15
S
aluons l’initiative
de l’Académie des
banlieues et de la
galerie Amarrage qui
consacrent une exposition
à Chaplin et à son affichiste
français Léo Kouper, à SaintOuen. Grâce à un dispositif
simple mais efficace, le travail de Léo Kouper, séquencé
par film pour lesquels il a
travaillé, présente photos,
documents et productions
de l’artiste sur chacun des
films de Chaplin. Complété
par des chevalets posés
en différents endroits de
la galerie, le dispositif rappelle l’ambiance de l’atelier de Kouper. Les temps
modernes, Les lumières de la
ville, La ruée vers l’or, Le dictateur, Limelight et bien sûr le
Kid, vedette de l’exposition.
Tous ceux qui ont vu une
fois dans leur vie ce chefd’œuvre n’ont pu oublier
le visage du gosse interprété par Jackie Coogan. En
La BD de Kouper
éditée par l’académie
des banlieues.
SAINT-OUEN
L’homme de Rio de Philippe
de Broca et celles pour les
films d’André Hunebelle,
Jérôme Savary et JeanPierre Mocky qu’on peut
voir et écouter dans la vidéo
consacrée à Léo dans l’exposition. Et parce qu’il ne renie
pas l’affiche commerciale, il
mit son talent au service de
différents produits dont les
petits pois Cassegrain. “J’ai
aussi fait des affiches pour
des navets !” Léo poursuit sa
route et continue à créer des
affiches pour le théâtre.
Toujours d’actualité. Charlot,
le facétieux crève-misère,
défendant la veuve et l’orLe dictateur, Les lumières de la sez qu’à l’occasion de leur phelin, gardant sa dignité
ville, les films s’enchaînent si longue collaboration, en toutes circonstances,
et le nom de Kouper est Chaplin et Kouper se sont élégant jusqu’au bout de
désormais associé à celui de rencontrés à de multiples ses godasses, n’hésitant pas
Chaplin. Mais, dans cette sé- reprises, vous vous trompez. à jouer de la badine et à botrie, ne figurait pas Le Kid. La Léo Kouper ne peut s’empê- ter l’arrière-train de la maconfiance qu’inspirait à Cha- cher de sourire en rappelant réchaussée, Charlot décidéplin le travail de Kouper in- leur seule et unique ren- ment, en ces temps de crise,
nous renvoie, rappel
cita donc quelques
salutaire, à d’autres
années plus tard LA CONFIANCE QU’INSPIRAIT À CHAPLIN LE TRAVAIL
temps. Pour Franles distributeurs DE KOUPER INCITA DONC QUELQUES ANNÉES PLUS
çois Asensi, présiJo et Sam Siritzky TARD LES DISTRIBUTEURS JO ET SAM SIRITZKY
dent de l’Acadéà lui demander À LUI DEMANDER DE PLANCHER SUR LA BD DU KID
mie des banlieues,
de plancher sur
la BD du Kid. Aujourd’hui contre. “Chaplin était à Paris “Charlot, tantôt vagabond au
encore, dans son atelier de pour la troisième sortie des grand cœur, tantôt ouvrier coSaint-Ouen, en plein cœur Temps modernes” en 1971 baye de sa machine, retrouve
du marché aux Puces, ce et tenait une conférence de une actualité brûlante dans
jeune homme de quatre fois presse. Sa secrétaire, Miss une société où la solidarité
vingt ans et plus continue à Ford, présente à Chaplin et la lutte contre les préjugés
créer, pour son propre plai- l’affichiste : “Léo Kouper, celui de toutes sortes restent des
sir et celui de ses proches, qui réalise toutes vos affiches ! combats sans cesse recomdes affiches de Chaplin. Il Lui m’a simplement répondu : mencés.”
Claude Bardavid
se souvient : “Tous les projets Hello Léo !” La carrière de
d’affiches étaient envoyés en Léo Kouper, outre son tra- Galerie Amarrage, 88, rue des Rosiers
Suisse où vivait Charlie Cha- vail pour Chaplin, est riche à Saint-Ouen. Jusqu’au 1er décembre.
plin. C’est sa femme Oona, au d’une multitude d’affiches. Ouvert les samedi et dimanche de 14
bout du combiné car Chaplin Si parmi toutes celles qu’il h à 18 h. Entrée libre. L’exposition sera
ne parlait pas le français, qui a conçues, Emmanuelle est installée ensuite à la mairie de Tremme rapportait ses remarques.” restée gravée dans nos mé- blay-en-France jusqu’en janvier et au
Rencontre. Si vous pen- moires, on peut aussi citer printemps prochain à Bobigny.
Hello Léo !
Publiées pour la première fois en 1971,
les 30 planches du Kid de Chaplin sont enfin
rééditées. L’occasion pour l’Académie
des banlieues de rendre hommage
à Léo Kouper, le complice affichiste du génial
cinéaste, dans une belle exposition.
1971, les distributeurs décident de ressortir le film et
s’adressent à Léo Kouper.
“Ils m’ont proposé – au lieu
de faire simplement une annonce – de réaliser une bande
dessinée qui paraîtrait tous les
jours pendant un mois dans
France-Soir.” C’est cette BD,
sous forme de bandeaux
avec en dessous un texte
courant – petit clin d’œil au
cinéma muet – que l’Académie des banlieues a éditée.
Pourtant, l’aventure commune entre l’affichiste et
Charlie Chaplin a commencé
bien avant cette BD.
Première affiche. Consulté
dans les années 1950 pour
réaliser l’affiche des Temps
modernes, Hervé Morvan,
l’un des grands noms de l’affiche française chez qui Léo
Kouper faisait ses premières
armes, déborde de travail et
demande à son assistant de
le remplacer. C’est son projet qui, parmi d’autres, est
choisi avec l’assentiment
de Chaplin. La ruée vers l’or,
SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011
PHOTOS : JÉRÔME PANCONI
Photos, documents
et productions
de Léo Kouper
sur chacun des films
de Chaplin…
NOUVEAU
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Devenez enfin PROPRIÉTAIRE à BOBIGNY !
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tramway T1 à 200 m).
NOMBREUX MODÈLES :
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duplex avec balcons ou terrasses.
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*
- Siret 390 295 244 00011- Document et illustration non contractuels. Domaines Féréal RCS Nanterre 415 120 955. Novembre 2011. * Programme en cours de labellisation. **Le Prêt à Taux Zéro + est réservé aux personnes physiques qui
n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années. Le Prêt à Taux Zéro + n’est pas soumis à des plafonds de ressources. Le montant de base du prêt peut-être porté jusqu’à 40% du prix du logement plafonné. Le montant
octroyé dépend de la composition du foyer, de la performance énergétique du logement et de la situation géographique du bien. La durée de remboursement du PTZ + varie selon les ressources de l’acquéreur, la composition du foyer et la situation géographique
du bien. ***Taux de TVA réduit à 5,5%, applicable à la signature de l’acte authentique de vente pour les ventes d’immeubles au sens de l’article 11 du I de l’article 278 sexies du Code General des Impôts, à usage de résidence principale, destinés à des personnes
physiques dont les ressources à la date de signature de l’avant-contrat ou du contrat préliminaire ou, à défaut, à la date du contrat de vente ou du contrat ayant pour objet la construction du logement ne dépassent pas les plafonds prévus à la première phrase
du huitième alinéa de l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation et situés dans des quartiers faisant l’objet d’une convention prévue à l’article 10 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 précitée ou entièrement situés à une distance de moins de
500 mètres de la limite de ces quartiers. Taux susceptible de modification dans le cadre de la loi de finances 2012.