Bonjour Bobigny 592
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Bonjour Bobigny 592
Sous les coupoles pages 8-9 PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY BONJOUR BOBIGNY Gurdwara LE JOURNAL DE LA VILLE TRAITEMENT DES DÉCHETS La méthanisation en question I n o n d a t i o n PHOTO : SYLLA GRINBERG Un danger et une nuisance pour l’association Arivem ; une technologie propre et sécurisée pour l’opérateur Urbaser : le projet d’usine de méthanisation à Romainville soulève un vif débat. p a g e 2 : Jour “sans” à Hector-Berlioz Le quartier privé d’eau et d’électricité lundi dernier. page 3 HEBDOMADAIRE N° 592 SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 ON EN PARLE < 2 TRAITEMENT DES DÉCHETS Un projet contesté E La construction d’une usine de méthanisation à l’emplacement du centre de traitement des déchets de Romainville suscite des inquiétudes. Une association pointe les risques de nuisances pour les riverains. n pleine Semaine européenne de réduction des déchets, la construction d’une usine de méthanisation en lieu et place de l’actuel centre de tri des ordures ménagères de Romainville, le long de la RN3, inquiète des riverains et des entrepreneurs*. Ces derniers ont créé fin août une associa- jours de fermentation, une tion baptisée “Arivem”, partie du lot finit en comafin de mettre en garde les post revendu aux agriculhabitants des alentours des teurs pour fertiliser les sols ; dangers possibles d’une l’autre partie se mue en gaz telle firme. Derrière ce mot vert composé principalebarbare de méthanisation ment de gaz carbonique et se cache un procédé de de méthane, normalement valorisation des déchets prôné “Nous allons demander par le Grenelle de que l’association soit reçue l’environnement, en bureau à Est-Ensemble qui appelle à augmenter le recyavec le Syctom” clage de 35 % en CATHERINE PEYGE 2012 et de 45 % en 2015. Mais la pertinence valorisable en énergie élecde cette technique fait dé- trique ou thermique pour le bat jusque dans les rangs chauffage. Mais c’est là que des sénateurs de droite qui le bât blesse pour Arivem. ont rédigé un rapport mi- D’autres gaz apparaissent figue mi-raisin en juin 2010. en plus faible proportion, Sulfure d’hydrogène. En dont le sulfure d’hydroquoi consiste ce système gène à l’odeur si caractérisindustriel ? Il s’agit de trans- tique d’œuf pourri. “Nous former les ordures ména- sommes allés à Montpellier gères en compost et en où se trouve un site du même biogaz. D’abord, les ordures type, c’est insupportable, sont broyées et triées de dénonce François Mouthon, manière à ne faire entrer le président de l’association. que des déchets organiques C’est aussi très bruyant, or (type épluchures) dans là-bas, seuls deux digesteurs d’immenses cuves appelées tournent. Ici, il doit y en avoir “digesteurs”, parce qu’elles fonctionnent comme des estomacs. Après quelques six !” Effectivement, l’usine de méthanisation Ametyst de Montpellier est l’objet de nombreuses critiques. Un rapport de la Cour des comptes de septembre dernier relève “plusieurs défauts de conception de l’installation” qui génèrent de “très importantes nuisances olfactives” et “un pullulement de mouches”. Le fabricant du centre de traitement multifilière de Romainville, et son futur exploitant, Urbaser Environnement, se veulent rassurants. “Ce genre d’installation est soumis à autorisation préfectorale et a fait l’objet d’une étude poussée en préfecture, souligne Bertrand Hyllaire, directeur commercial de ce groupe espagnol. Les odeurs seront maintenues dans une ambiance confinée grâce à des portes à ouverture et fermeture rapides, en plus de sas. Des ventilateurs aspireront 24 heures sur 24 l’air souillé, une sorte de machine à laver lavera cet air et des produits chimiques neutraliseront l’odeur. Enfin, des bactéries dégraderont les composants soufrés.” Incendies… Les membres d’Arivem craignent en outre la possibilité d’incendies, voire carrément d’explosion du fait de la présence de gaz. “À l’usine de Montpellier, qui est la plus récente du genre, onze incendies ont été déclarés en un an où les digesteurs sont côte à côte, mais il n’y en a que deux. Avec les six de Romainville, le risque est plus grand encore. Il faut normalement respecter une distance de sécurité entre les cuves, pour éviter l’effet domino, qui n’a pas été prise en compte par Urbaser”, assène Rachid Boudjenane, un habitant de Bobigny, adhérent de l’association. Cet ingénieur s’appuie sur une étude commandée par Arivem au bureau d’études et de conseil en écologie Horizons, lequel s’appuie sur le Dossier de demande d’autorisation d’exploiter (DDAE) à remplir obligatoirement par les installations présentant un danger pour l’environnement. Rachid Boudjenane est d’autant plus préoccupé que le centre de Romainville sera le plus gros d’Europe, situé en zone urbaine dense, avec une capacité de production de 322 000 tonnes de déchets par an. Les autres usines du groupe construites en France traitent environ 80 000 tonnes d’ordures ménagères dans des régions beaucoup moins peuplées. “Le risque zéro n’existe pas, mais tous les éléments pour détecter la présence de méthane ont été pris en compte. On a imaginé tous les scénarios possibles s’il y avait une fuite de gaz”, précise Bertrand Hyllaire, d’Urbaser. Plate-forme fluviale. Interpellée par les membres d’Arivem en réunion Parlons franchement, le 15 novembre (lire p. 5), la maire est restée prudente. “On a toute possibilité encore aujourd’hui d’exiger des choses pour la sécurité. Nous allons demander que l’association soit reçue en bureau à EstEnsemble avec le Syctom.” Le Syndicat intercommunal des ordures ménagères de l’agglomération parisienne, auquel adhère Bobigny avec 83 autres villes, est en effet le maître d’ouvrage de ce projet qui comprendra également la création d’une plate-forme fluviale pour évacuer les déchets sur le futur port de Bobigny. Le tunnel a déjà été creusé sous la RN3. Les travaux de l’usine devraient commencer début 2012 pour s’achever en 2015. La maire de Romainville a d’ores et déjà émis un avis défavorable à sa réalisation… Frédérique Pelletier *De Bobigny, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville. PHOTO : SYLLA GRINBERG Avec une capacité de production de 322 000 tonnes de déchets par an, l’usine de Romainville serait la plus importante d’Europe. SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 ACTUALITÉS DÉMOCRATIE HECTOR-BERLIOZ Pompiers, agents d’ERDF, de Veolia et services municipaux mobilisés toute la journée. P dernier à prendre l’ascenseur”, poursuit-il non sans soulagement. “Même l’éclairage des issues de secours ne fonctionne pas !” peste Souleymane Camara, qui attend le retour de son épouse et ses deux enfants de 2 et 4 ans du McDo pour éclairer avec sa lampe de poche le chemin jusqu’à leur appartement, au 10e étage. Mais c’est l’absence d’informations qui irrite le plus les habitants. “Si l’on avait dit que la coupure d’électricité allait durer toute la journée, je me serais organisée pour rendre visite aux personnes vivant seules”, déplore Sultana Ambarak, décidée à rejoindre les membres de l’Amicale de locataires pour “aller frapper à la porte des personnes isolées”. Il est 18 h, les équipes de Véolia pompent toujours l’eau qui s’est échappée des canalisations. “Près de 10 000 m3 ont déjà été puisés”, estime un des agents de l’entreprise en charge de la gestion de l’eau. Avec les services municipaux, elle organise la distri- bution de pack d’eau minérale – huit palettes de 500 bouteilles chacune – juste à côté de l’école Hector-Berlioz restée fermée toute la journée, tout comme le tribunal des prud’hommes, le consulat d’Algérie et les deux hôtels du quartier. La situation a commencé à revenir à la normale vers 20 h 30 avec le retour de l’eau froide dans les robinets. L’électricité a jailli une demi-heure plus tard, selon les prévisions d’EDF qui annonçait un retour à la normale en début de la soirée. Un brin philosophe, Anthony trouve que cet événement “a du coup rapproché les gens”. Munis de lampes de poche, parfois d’une lampe de vélo ou tout simplement de leur téléphone portable, les voisins s’entraident en éclairant les escaliers. La maire a pour sa part remercié les services de la Ville “dont la présence dès la première heure a permis de faciliter la résolution du problème et d’atténuer les désagréments causés aux habitants”. KARIM NASRI RÉNOVATION DE L’ÉTOILE Réunion le 29 novembre A ttendue depuis plusieurs mois, la présentation du nouveau projet de requalification urbaine aux habitants de l’Étoile aura lieu le 29 novembre à 18 heures, au gymnase HenriBarbusse. Les représentants de l’État viendront dans le quartier pour dévoiler le résultat de leur travail, un an et demi après l’arrêt brutal du premier projet Anru par le ministère de Culture, soucieux de classer au Patrimoine historique cette cité d’urgence construite en 1956. Ce qui n’avait pas manqué de soulever, à l’époque, la colère des habitants qui ne comprenaient pas une intervention aussi tardive, puisque le projet avait été travaillé pendant plusieurs années par Emmaüs Habitat, la Ville et les habitants. D’après les premiers éléments d’information que nous rapportions en juillet dernier, le nouveau projet de rénovation coûtera plus cher que le premier. Tenant compte des préconisations imposées par les Bâtiments de France pour préserver l’œuvre de l’architecte Georges Candilis, le projet prévoit moins de démolitions, l’abandon de la transformation de la tour en résidence étudiante ainsi qu’une isolation des logements de l’intérieur, ce qui induira une reconfiguration totale des appartements et une réduction du nombre de logements dans la cité. Réclamant la présentation publique du projet, une quinzaine d’habitants de l’Étoile avait déployé, le 15 septembre dernier, des banderoles devant le siège de l’Anru. Karim Nasri certains services de la Ville d’exposer les grandes lignes des projets municipaux, la deuxième partie de la soirée a été consacrée au bilan des Clic. L’occasion pour la salle de pointer la faible mobilisation à l’assemblée générale et les difficultés de circulation de l’information. Les Clic peuvent-ils susciter davantage de mobilisation ? Oui, rétorquent les principaux animateurs de cet outil de la démocratie participative, “à condition de se recentrer sur les questions de quartiers”. La réunion s’est terminée par la proposition de deux groupes de travail : l’un sur les questions de propreté et l’autre sur la transformation du mail de l’hôtel de ville. K. N. ANNIVERSAIRE Felisa a 107 ans ! C ’était elle la plus entouGiannina, l’une de ses voirée. En avril dernier, elle sines de palier. Née le 20 nos’était rendue à Ille-survembre 1904 dans la région Têt, près de Perpignan, pour de Madrid, Felisa fut, en 1939, assister à la commémoration l’une des milliers de réfugiés des 80 ans de la première espagnols à franchir la fronrépublique espagnole. Felisa tière, “avec seulement une vaSalinas vient d’avoir 107 ans ! lise”, pour fuir le franquisme La Balbynienne est désortriomphant. “Nous sommes mais la doyenne des Républilà pour vous souhaiter tout cains espagnols réfugiés en le bonheur du monde. Felisa, France. Un anniversaire divous êtes une Balbynienne à gnement fêté, lundi dernier, qui nous tenons beaucoup. au foyer Gaston-MonmousVous êtes une leçon de vie”, a seau où elle habite depuis souligné Catherine Peyge, inquatre ans – seulement – vitant ensuite la centenaire à après tant d’années passées une prochaine inauguration, rue des Lilas. Au milieu des celle de la rue des Républiautres pensionnaires, elle cains espagnols. D. G. était, là encore, très entourée. Une semaine auparavant, deux journalistes du quotidien El País étaient même montés de Madrid pour recueillir ses souvenirs. Elle n’arrête finalement jamais. “Et elle nous fait encore plein de cadeaux : elle fait du crochet”, indique Felisa, 3e en partant de la gauche. SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 PHOTO : SERGE BARTHE PHOTO : ROLLAND BAZOT PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY L es questions de propreté et de fleurissement ont beaucoup fait réagir la vingtaine d’habitants présents, vendredi dernier, à l’assemblée générale de rentrée des Collectifs locaux d’initiatives citoyennes (Clic). Cette réunion a vu apparaître quelques nouvelles têtes aux côtés du noyau dur des Clic, telle cette résidente de l’Abreuvoir venue voir “comment adhérer aux Clic” ou en encore ces habitants de Chemin-vert qui déplorent le manque de signalétique dans leur quartier et réclament l’embellissement aux abords du Magic, “un cinéma qui attire même des Parisiens”. Ce qui a amené Christine Chrétien-Liotard, maire adjointe en charge de la démocratie et de la citoyenneté, à rappeler d’emblée le démarrage des réunions Parlons franchement, “le cadre adéquat pour exposer ce genre de problématiques”. Si la première partie de l’assemblée générale a permis à PHOTO : SERGE BARTHE Les Clic font le point Une journée “sans” as d’eau, pas d’électricité, pas de chauffage. Lundi dernier, les habitants du quartier HectorBerlioz ont vécu une journée “sans”. Sans ces commodités de base qui rendent la vie un peu plus dure quand elles font défaut. La cause ? La rupture, tôt le matin, d’une canalisation d’eau froide dans les sous-sols de la cité provoquant l’inondation de transformateurs électriques. Ce qui a amené l’ERDF à couper l’alimentation électrique dans tout le quartier. Conséquence : la chaufferie centrale de Bobigny, se trouvant à l’entrée du parc de la Bergère, a cessé de tourner. L’ensemble des foyers, des administrations et des écoles connectés à la chaufferie urbaine s’est retrouvé sans chauffage, ni eau chaude. “J’aurais pu rester bloqué dans l’ascenseur”, réalise Steave en rentrant du travail. Il apprend, en bas de sa tour, que la panne de courant dure depuis six heures du matin. “Je devais être le <3 ACTUALITÉS CONSEIL MUNICIPAL DES ENFANTS Ils ont voté ! Le scrutin en chiffres 168 candidats : 86 filles et 82 garçons parmi les enfants des CM1, CM2, Clis et Clin de Bobigny ● Électeurs inscrits : 1 525 ● Nombre de votants : 1 307 (85,70 %) ● Bulletins nuls : 97 (3,71 %) ● Suffrages exprimés : 2 517 (96,29 %) ● PHOTO : HENRI PERROT 209 ! Le record du monde du plus grand nombre de plongeurs immergés ensemble au fond d’une piscine (179 en 2009 à Bobigny) a été battu dimanche au centre nautique. PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY la liste d’émargement. La scène a tout de la solennité d’un jour d’élection. Lundi 21 novembre, quelque 1 500 électeurs des classes de CM1 et CM2 étaient appelés à départager 168 candidats pour renouveler la moitié des sièges du Conseil municipal des enfants (CME). Parmi eux, Yasin, qui se présente pour faire “arrêter la vente de tabac et procurer des logements aux SDF”, ou encore Zeguela, qui souhaite “plus de sécurité sur les routes”. Les électeurs suivent consciencieusement le parcours, avec passage obligé dans l’isoloir. Adel confie qu’il va voter pour quelqu’un de sa classe, “parce qu’il le connaît”. “Gardez bien votre carte d’électeur, car nous nous en servirons en instruction civique”, annonce Stéphanie, l’instit des CM1 B de l’école Hamza SAEED (Paul-Éluard), Salomon Junior KAANE (PVC), Ptissème REDOUANI (PVC), Logan PANNETIER (Paul-Langevin), Saït DOGAN (PaulLangevin), Jade N’GO (JeanJaurès), Mélissa AIT AISSI (Jacques-Decour), Kyncia PASTOUR (Eugène-Varlin), Jordi KIBOTO (Eugène-Varlin), Mohamed BENELHADJ (ÉdouardVaillant), Théo MOREIRA DA SILVA (Édouard-Vaillant), Bintou COULIBALY (ÉdouardVaillant), Sana BRAHIMI (Édouard-Vaillant), Keadun TENAHANDE (Eugène-Varlin), Enzo-Mehdi CHEBBI (VictorHugo), Maïmouna KONATE (Marie-Curie), Kévin DIATTA (Marie-Curie), Mélina CARRIER (Victor-Hugo), Calvin ROUCHY (Molière), Hakim BENAKOUCHE (Jean-JacquesRousseau), Rywan LECYGNE (Jean-Jacques-Rousseau), Steve BOULIN (Romain-Rolland), Chaïma GHAZI (Marcel-Cachin), Océane SEVELE (Marcel-Cachin), Marvin REME (Marcel-Cachin). Chantier éducatif. Huit jeunes ont travaillé pendant une semaine à la remise en peinture des placards électriques de la cité Estienne-d’Orves. Un chantier éducatif monté en partenariat entre l’OPH de Bobigny, l’association Vie et Cité et le service municipal de la jeunesse. Molière. En s’appuyant sur cette journée de vote, elle compte en effet parler de l’histoire de l’élection en France. La prochaine réunion plénière du CME, ouverte au public, aura lieu le samedi 3 décembre de 10 h à 12 h, à l’hôtel de ville. Daniel Georges PHOTO : SERGE BARTHE PHOTO : SYLLA GRINBERG E EN PHOTOS Les 25 petits nouveaux Un jour d’élection solennel pour les élèves balbyniens. ntre Maureen, Halassane et Jason, les rôles sont bien répartis : la première tamponne les cartes d’électeur, le deuxième ouvre la fente de l’urne transparente pour que les jeunes électeurs y glissent leurs deux enveloppes – un vote pour une candidate fille et un autre pour un candidat garçon – tandis que Jason fait signer <4 EN BREF Jeudi 17 novembre, trois jeunes encagoulés se sont attaqués à coup de marteaux aux vitrines de Version Or, l’unique bijouterie du centre commercial Bobigny 2. “On a d’abord entendu un bruit, puis vu le vigile se faire attaquer à la bombe lacrymogène”, raconte un des agents de sécurité de la galerie marchande qui ont poursuivi les malfaiteurs qui tentaient de fuir. L’un d’eux a été rattrapé et remis à la police. Depuis, la bijouterie, n’a toujours pas rouvert au public. Nouvel édifice L’Association départementale de sauvegarde de l’enfant, de l’adolescent et de l’adulte (ADSEA) fait construire un nouveau pôle de placement familial avenue Jean-Jaurès. Ce bâtiment de trois étages, qui devrait être achevé à l’automne prochain, permettra de recevoir des mineurs placés dans des familles d’accueil. Anniversaire L’IUT de Bobigny fêtera ses dix ans le 1er décembre de 9 h à 19 h. Au programme : table ronde, concerts et conférences. Renseignement sur www.iutbobigny.univ-paris13.fr ou au 01 48 38 88 01. Décès “C’est avec une profonde émotion que j’apprends le décès de Danielle Mitterrand”, a déclaré la maire de Bobigny dans un communiqué où elle rappelle que “toute sa vie, Mme Mitterrand s’est identifiée à la cause des opprimés par le monde”. Catherine Peyge a évoqué sa venue à Bobigny en 1999 pour l’inauguration du mail François-Mitterand. ns t Parloem en franch Aïcha 4. La réalisatrice Yamina Benguigui a tourné, vendredi dernier sur la dalle Karl-Marx, trois séquences du prochain épisode d’Aïcha. Intitulé “Vacances Infernales”, le téléfilm raconte la vie dans la cité pendant les travaux de rénovation urbaine. Centre-ville Réunion des quartiers PaulÉluard, Chemin-Vert, KarlMarx, Paul-Vaillant-Couturier, Salvador-Allende et HenriWallon ce jeudi 24 novembre, à 19 heures, dans le salon d’honneur de l’hôtel de Ville. Abreuvoir La réunion aura lieu mercredi 30 novembre, salle Max-Jacob, à 19 heures. Une navette est mise en place. Départ du stade Auguste-Delaune (18 h 15) et du gymnase Timbaud (18 h 30). Retour à 21 h 30. PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Cambriolage Africa. La traditionnelle grande soirée organisée par l’Association des Africains de Bobigny a attiré moins de monde que d’habitude. Mais, l’ambiance, elle, était là. SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 ACTUALITÉS s Parloen t m h en franc LA FERME/ANCIENNE MAIRIE PHOTO : SYLLA GRINBERG Une première effervescente La maire et les services municipaux ont répondu point par point aux nombreuses doléances des habitants. L es Balbyniens n’ont pas mâché leurs mots lors de cette première réunion Parlons Franchement qui se déroulait à l’espace MauriceNilès, mardi 15 novembre. C’est une commerçante du quartier qui a attaqué bille en tête. “Je suis très en colère à cause de la dégradation de l’avenue Jean-Jaurès. J’ai peur de sortir le soir, une bande d’individus fait peur au 191, on appelle la police qui ne vient pas.” À sa suite, un monsieur s’est plaint de la saleté des rues, notamment de l’avenue Henri-Barbusse. “On est obligés de nettoyer nousmêmes les trottoirs. Des gens squattent l’ancienne gare de déportation et des camions déversent leurs ordures”. Sa voisine s’est, quant à elle, insurgée contre les pratiques de la Direction départementale de la sécurité publique, dont les agents garent leurs véhicules sur les trottoirs alors que c’est interdit. Elle a également souligné que les riverains ont dû chasser euxmêmes les rats qui avaient envahi le terrain vague occupé par les Roms avant l’incendie, entre l’avenue Henri-Barbusse et la rue de Montfort. Il a également été question de la construction de l’usine de méthanisation à la place de l’actuel centre de traitement des ordures ménagères de Romainville (voir p. 2). Le personnel de mairie a répondu point par point aux doléances. Sur la sécurité, le responsable de la tranquillité publique a assuré que les forces de l’ordre préparaient une action d’envergure à l’encontre des jeunes teneurs de murs dans les halls d’immeubles. Côté propreté, le directeur général adjoint chargé des services techniques a précisé que l’avenue Jean-Jaurès était bel et bien nettoyée tous les jours, mais que la Ville voyait passer, en plus des habitants, de 25 000 à 30 000 personnes supplémentaires qui travaillent à Bobigny. “Quand on demande notre surclassement en préfecture, on nous le refuse”, a rappelé Catherine Peyge. Une telle mesure apporterait davantage de subventions. Un diagnostic propreté travaillé avec les habitants va bientôt se monter pour améliorer la situation. Rendez-vous a été pris le 28 novembre à 18 h 30 sur les questions de stationnement du côté de la rue de Montfort. Frédérique Pelletier PROJET VILLA ODESSA Opération séduction R Dans sa présentation du projet, le directeur général adjoint de Nexity, Charles Toulat, a souligné les avantages à s’engager dans ce projet livrable entre fin 2013 et début 2014. Il cite la TVA à 5,5 %, les prêts à taux zéro pour les primo-accédants, les charges de copropriété réduites et la construction aux normes BBC PHOTO : SERGE BARTHE e ster à Bobigny et acquérir un logement, voilà le rêve de la centaine de Balbyniens qui ont répondu à l’invitation de Nexity Domaines, filiale du groupe Nexity, mardi 15 novembre, salle Pablo-Neruda. Ils ont eu le privilège d’assister en avant-première à la présentation d’un projet immobilier de 80 logements, dont la moitié est en accession à la propriété. La maquette des futurs quinze maisons et appartements du 2 aux 4 pièces en duplex – délimités par les rues de Leningrad et d’Odessa, par l’allée Gabrielle et l’avenue Paul-Vaillant-Couturier – les aimante dès l’entrée de la salle de la mairie. Et bien avant le début de la réunion, les questions fusent : “Y aura-t-il des garages ?” “Où est l’arrêt du tram ?”… (bâtiment basse consommation). Mme Thiry est conquise : “Je vais m’inscrire plutôt que de payer un loyer de 915 euros à Jean-Rostand. Pour le même prix, je deviens propriétaire !” Ceux qui le souhaitaient ont laissé leurs coordonnées pour “un rendez-vous dans un lieu privé”, avertit M. Toulat. “Les personnes inscrites seront convoquées avant la fin de la semaine pour un entretien personnalisé et des simulations de financement.” Et elles sont nombreuses à s’inscrire. Mme Jeune est enthousiaste, son “logement actuel est trop petit et avec quatre enfants, les voisins ne sont pas vraiment compréhensifs…”. Malika Zouba Un projet de 80 logements, dont la moitié en accession à la propriété, livrable fin 2013. <5 SALON MULTICOLLECTION Le temps retrouvé… L es collectionneurs de disques, monnaies anciennes, timbres, cartes postales ou encore de jouets anciens ont rendez-vous ce dimanche de 9 h à 18 h au gymnase Jesse-Owens, à l’occasion du 3e Salon multicollection. Organisé par la Ville, en partenariat avec l’association Papyrus drancéen (section Bobigny Jadis), cet événement sera l’occasion de partir à la recherche de la perle rare qui pourrait compléter leurs collections. L’opportunité aussi pour les amateurs d’objets anciens de dénicher celui qui fera la différence une fois installé dans le salon ou la chambre à coucher… Comme l’année dernière, Philippe Ancelin, expert de la salle parisienne de vente aux enchères Drouot, estimera gratuitement les objets apportés par les visiteurs. “J’ai trouvé la dernière édition très sympa au niveau de l’ambiance et très variée au niveau des objets proposés”, souligne l’expert, qui vient bénévolement “partager ses connaissances avec un public d’amateurs et de connaisseurs, qui se déplace rarement jusqu’à la salle des enchères”. Sébastien Chamois 왘Entrée gratuite. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire jusqu’à la veille de l’événement au 06 42 82 14 81. Collège République Inquiétude sur le budget Pour clore sa tournée de visite des établissements du second degré, Catherine Peyge – accompagnée de deux adjoints, Abdel Sadi et Bernard Grinfeld – s’est rendue mardi 15 novembre au collège République, qui compte 665 élèves, dont 80 en Segpa (Section d’enseignement général et professionnel adapté). “La rentrée a été un peu difficile, surtout les quinze premiers jours, avec quelques bagarres entre jeunes ou des conflits entre parents. Nous avons dû changer deux élèves d’établissement. Les choses se sont améliorées depuis”, a expliqué Sophie Nobécourt, la principale adjointe qui assure l’intérim d’Hervé Poirier. La grande inquiétude concerne la baisse de 42 000 euros de la dotation globale. “Cela nous met en grande difficulté”, a souligné la principale adjointe, qui devait aller plaider la cause du collège auprès du conseil général. Au rayon satisfaction, la bonne intégration de huit enfants roms qui, pour remédier à leur problème de maîtrise de notre langue, bénéficient d’heures supplémentaires de français. D. G. Violences conjugales Mieux protéger les femmes Après le téléphone d’urgence pour les femmes battues mis en place en 2009, l’ordonnance de protection introduite en 2010, la Seine-Saint-Denis lance cette année un nouveau dispositif pour mieux protéger les femmes contre les violences. Il s’agit de “l’accompagnement protégé pour les enfants”, qui a pour but d’éviter tout contact entre une mère et son ex-conjoint violent au moment où le père exerce son droit de visite. Le dispositif a été présenté, lundi dernier, devant un parterre de militants associatifs, travailleurs sociaux et acteurs institutionnels, à l’occasion de la 7e édition de Femmes du monde en Seine-Saint-Denis organisée par l’Observatoire des violences envers les femmes. “Nous sommes l’unique département à disposer d’un tel observatoire. Nous en sommes fiers mais nous ne réclamons pas l’exclusivité”, a déclaré Claude Bartolone, président du conseil général, qui espère voir les mesures de protection se généraliser dans toute la France. Par ailleurs, les partenaires ont procédé à la signature de conventions pour le renouvellement du “téléphone portable d’alerte” – qui a déjà bénéficié à 60 femmes – et du dispositif Un toit pour elle, qui offre un relogement pérenne aux femmes contraintes de quitter le domicile conjugal. K. N. SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 VIE PRATIQUE <6 INFOS VILLE URGENCES Fêtes de fin d’année PHARMACIES DE GARDE DIMANCHE 27 NOVEMBRE Pharmacie Principale URGENCES MÉDICALES DIMANCHES, JOURS FÉRIÉS. >Maison médicale de garde de Bobigny et Drancy. Appeler le 15. 25, BD PAUL-VAILLANT-COUTURIER À DRANCY. ÉTAT CIVIL Mariage • Bouchra Hiyani et Ahmed Ayad-Zeddam • Daoyu Fang et Yuanqing Chen • Jeanne Belle et Bernard Maçou • Amna M’Saddak et Youssef Zagari Décès • Guy Passave • Marvin Ludop-Petris • Horacia Fernandes née Arezes dos Santos • Lucien Salandre • Pierrette Martinella née Filippazzi Noël solidaire P our que Noël n’oublie personne, chaque année, la Ville permet aux enfants dont les parents rencontrent des difficultés financières de participer à la fête. Dans un premier temps, le dimanche 11 décembre de 15 h à 18 h, la maire recevra sous le chapiteau rue de Paris les familles autour d’un goûter ludique, puis le mercredi de légumes, chèvre, liégeois pomme/chataîgne. 왘 Jeudi 1 er : endives vinaigrette, filet de lingue sauce Nantua, quinoa bio aux petits légumes, édam, compote de poire. 왘 Vendredi 2 : concombre vinaigrette, omelette nature, épinards/pommes de terre, petit suisse nature sucré, éclair chocolat. MENUS RESTAURANTS SCOLAIRES DU 28 NOVEMBRE AU 2 DÉCEMBRE 왘Lundi 28 : chou rouge vinaigrette, goulasch de bœuf, carottes vichy, gouda, flan nappé caramel. 왘Mardi 29 : poireaux vinaigrette, grillade de porc poêlée ou escalope de dinde poêlée, riz, brie, pomme. 왘Mercredi 30 : salade de blé aux olives et huile de noix, poulet au citron, printanière ÉCOLES Spectacle de Noël Un spectacle sera offert par la municipalité à tous les enfants des écoles maternelles à l’occasion des fêtes de fin d’année. Les représentations du spectacle Les facéties de Rachel et D’Oswaldo auront lieu à partir du jeudi 24 novembre jusqu’au vendredi 9 décembre. Pour connaître la date de la représentation, informez-vous auprès de la direction de votre école. 14 décembre de 9 h à 17 h pour la remise des jouets aux enfants. Le Noël solidaire est offert aux enfants balbyniens nés entre 1997 et 2011, dont l’un des parents est inscrit à Pôle emploi et bénéficiaire d’un minimum social (RSA, AAH, ASS…) et dont le quotient familial est compris entre les lettres A et H. Inscriptions jusqu’au 2 décembre au Centre ENCOMBRANTS Collecte ● vendredi 25 novembre pour le secteur 4. ● samedi 26 novembre pour le secteur 3. ● lundi 28 novembre pour les cités Pablo-Picasso, PaulVaillant-Couturier, Les Sablons, Étoile, Chemin-Vert, Karl-Marx, Paul-Éluard et Hector-Berlioz. ENFANTS Activités au Yoopi café Le Yoopi café, rendez-vous des enfants organisé par l’association AAE, est ouvert tous les samedis, dimanches et lundis de 10 h à 18 h au local de La Sablière (15 rue René-Camier). Prochaines activités : Samedi 26 novembre : ● Atelier baby gym de 9 h 30 à 10 h 30. communal d’action sociale, 31, av. Salvador-Allende à Bobigny (1er étage) ou dans les mairies de proximité. Aucune inscription n’est possible par courrier. Pièces à fournir : carte de quotient familial 2011-2012 si vous la possédez, le dernier décompte mensuel de Pôle emploi pour l’Allocation spécifique solidarité, un justificatif récent de la CAF pour le RSA ● Atelier p’tits chefs de 14 h 30 à 15 h 30 (+ 0,50 € par enfants). ● Atelier peinture sur pâte à sel (toute la journée). Dimanche 27 novembre : ● Atelier découvertes du monde (toute la journée). Participation 1,50 € (accès aux jeux + une collation). PROPRETÉ Déchets dangereux Peintures, désherbants, engrais, insecticides, colles, batteries auto… Tous ces déchets sont dangereux pour l’homme et l’environnement. Vous pouvez les déposer auprès du véhicule Service planète : ● Le jeudi 1er décembre de 10 h à 12 h à la mairie de proximité Jean-Racine et de 14 h à 16 h sur le mail JeanRostand, rue Freud. ● Le samedi 3 décembre de 10 h à 12 h, près du marché PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY 50, AVENUE DE LA DIVISION LECLERC, LE BOURGET. TÉL. : 01 48 37 01 02. Chaque jeudi BONJOUR BOBIGNY LE JOURNAL DE LA VILLE raconte Bobigny de la Ferme, et de 14 h à 16 h, près du marché Vaillant. RENCONTRE Maison des parents Groupe de parole : “C dans l’air des parents”. Mercredi 30 novembre à 18 h à la Maison des parents Berlioz. Animé par l’association Epicea. Les enfants sont accueillis par des animateurs pendant la réunion. 왘32, rue Hector-Berlioz. Tél. : 01 48 45 84 63. PERMANENCES invitation Le Département de la Seine-Saint-Denis et Bonjour Bobigny ont le plaisir de vous offrir une entrée gratuite. 17 H -19 H 30 novembre MAIRIE DE PROXIMITÉ ÉMILE-AILLAUD 7 décembre MAIRIE DE PROXIMITÉ EPSTEIN BelleVille 2011 - illustration andré furcy - NE PEUT ÊTRE VENDUE Du 30 novembre au 5 décembre 2011 (1 visite / 1 personne. Toute sortie est définitive) Espace Paris-Est-Montreuil. 128, rue de Paris à Montreuil Métro : ligne 9 / arrêt Robespierre (sortie 2, rue Barbès). Bus : 102 Place Gambetta - Gare de Rosny / Arrêt Sorins. Cette invitation est à découper et à présenter directement aux entrées du Salon, sans passer par les caisses : rue Étienne-Marcel. L’entrée au Salon est gratuite pour les moins de 18 ans, les demandeurs d’emploi, les handicapés et leur accompagnateur, les bénéficiaires du RSA, et pour tous le vendredi 2 décembre à partir de 16h30 (Nocturne). 14 décembre HÔTEL DE VILLE 21 décembre MAIRIE DE PROXIMITÉ JEAN - RACINE www.seine-saint-denis.fr Horaires et programme : www.salon-livre-presse-jeunesse.net SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 LES GENS D’ICI < 7 JEAN-BAPTISTE AULAS Verticale limite Cet auto-entrepreneur en matériel sportif, également président de l’ACB escalade, a fait de sa passion pour la grimpette son métier. Portrait. U n grand lézard au soleil. Voilà ce qu’inspire JeanBaptiste Aulas, plaqué sur le minéral d’une paroi d’escalade en Bourgogne. Avec son gabarit qui rejoint les 2 mètres secs, on l’aurait plutôt croisé suspendu à un panier de basket ou à balancer ses longs bras de poulpe au-dessus d’un filet de volley. Un peu moins sur un terrain de football, même s’il est un parent éloigné de l’illustrissime président de l’Olympique lyonnais. “Jean-Michel Aulas est le neveu de mon grand-père, donc je suis son…” Zut ! Il cherche le cousinage éloigné mais ne trouve pas le fil, “c’est dire si nous sommes proches”, lance-til en riant. Il ne l’a jamais approché et ce n’est pas dans son intention, même pour un billet PSG-OL au Parc des Princes. Ce n’est pas que le ballon l’indiffère, loin de là ! J.-B. joue régulièrement avec ses potes au parc de la Bergère mais bon, il a mieux à faire. À 27 ans, l’échalas au regard bienveillant a toute la tête à son business. Le jeune homme en tenue décontractée est chef d’entreprise. Pas un “selfmade-man” mais un autoentrepreneur, selon la terminologie en vigueur. Mais sans cravate, ni Blackberry, ni stress à fleur de peau non plus. Tranquille comme Baptiste ? Presque. L’école du vertical impose calme, concentration, lucidité, et ça lui sert bigrement dans ses affaires de moins en moins balbutiantes. Jean-Baptiste s’est lancé en 2010 dans le créneau du matériel sportif, dans sa niche de prédilection, l’escalade. Notre diplômé d’école d’ingénieur à Rouen, mobilisé un temps à réparer les vélos au stand cycle d’un Décathlon de Croissy-Beaubourg (77), a la négociation habile sur son terrain de jeu favori. Il a créé Escalade and Co – comme collectivités – dont le site éponyme a débarqué sur la toile voici quelques jours. “J’achète directement aux fabricants puis je revends aux associations, aux écoles et aux communes, mes clients prioritaires.” Cordes, baudriers, mousquetons, prises, matériels pédagogiques, mais aussi contrats d’équipement de murs, ouvertures et relooking de voies, notre auto-entrepreneur maîtrise toute la filière. Là aussi, sa connaissance du milieu ascensionniste, son vécu de grimpeur en club – il est président de l’ACB escalade – lui ont permis de cibler ses démarchages et d’être opérationnel illico. Ses hauts faits ? Le renouvellement du matériel sur le mur du gymnase du collège Sémard, l’ouverture de voies au gymnase Flessel de Drancy, du matos tout neuf au lycée Suger de Saint-Denis. “La légèreté et la souplesse de ma société me rendent extrêmement concurrentiel sur les prix, sans compter une réactivité particulièrement appréciée par mes clients.” Comme lorsqu’il a changé en 24 heures les cordes aux gymnases Timbaud et Makowski. En famille. Pas de quoi encore s’assurer de faire bouillir la marmite, mais les débuts sont encourageants ; Jean-Baptiste s’appuie sur la solidarité familiale. Son camp de base, qui fait aussi figure d’entrepôt de stoc- “Je ne veux pas me faire bouffer par le boulot.” kage, culmine à trois étages d’altitude avec ascenseur, baigné dans une douce température ambiante de 20 °C en moyenne. C’est l’appartement paternel à Berlioz. “Il n’y a pas trop de place mais ce n’est pas grave. Moins on stocke et moins on immobilise de fonds.” Car Jean-Baptiste ne roule pas encore sur les pépites d’or. “Si je multiplie mon chiffre d’affaires par quatre, je pourrai me dégager l’équivalent d’un Smic”, estime-t-il. En espérant cet “état de grâce” en 2012, le jeune homme remplit des SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 vacations d’éducateur sportif à l’école des sports de Saint-Denis. Il a également assuré ces mêmes créneaux à Bobigny, le mercredi. “Ma formation d’ingénieur mène à tout. Elle ne m’a pas seulement servi à monter des business plans, mais aussi à apprendre le management humain et la gestion de groupe.” Coup de pouce supplémentaire, grâce au dispositif municipal de Contrat de réussite solidaire qui soutient les projets de vie des jeunes balbyniens, il a pu financer sa formation de moniteur d’escalade. Décompression. Même si les temps demeurent incertains, Jean-Baptiste Aulas s’éclate dans cette vie qu’il a choisie. “J’ai créé les conditions d’un travail tiré d’une passion et que je peux développer à mon rythme. Je ne veux pas me faire bouffer par le boulot.” Sans hurler sur les murs que la vie est trop courte pour la consumer dans une activité frénétique, le décès de sa mère à 20 ans lui a fait relativiser beaucoup de choses sur les vanités humaines. Sa philosophie, c’est de pouvoir lâcher la bride, s’autoriser à partir sur un coup de tête en milieu de semaine pour grimper “on the rocks” à Fontainebleau ou progresser à flanc de falaise du côté de Dijon. Échapper au quotidien, à 100 mètres au-dessus du vide ou au raz de la chaussée sur le bitume du Marathon de Paris, Jean-Baptiste Aulas sait décompresser. En décembre, il participera à une course pédestre dans le département du Rhône. Soixante-huit kilomètres qui usent entre Saint-Étienne et Lyon, de nuit s’il vous plaît ! Pas de quoi fouetter un matou. Tranquille, J.-B. assure. Frédéric Lombard PHOTO : SYLLA GRINBERG R E P O R TA G E <8 Après la lecture du Livre saint, les fidèles peuvent partager un repas dans la cantine ouverte à tous. Les enfants prennent des cours de penjabi dans la bibliothèque. Le plus important temple sikh de France vient d’ouvrir r de rassemblement des disciples de cette religion peu connue, sauf peut-être à Bobig GURDWARA DE BOBIGNY Le temple des lions e U n e quinzaine de feuilles sous plastique sont accrochées aux grilles qui entourent le gurdwara pour expliquer ce que représente ce lieu pour les sikhs et, à l’occasion, qui ils sont. Car depuis son ouverture, les trois dômes qui surplombent le gurdwara provoquent la curiosité ou le malentendu. Quoi qu’il en soit, les musulmans qui y entrent, per- suadés de voir les coupoles d’une mosquée, ou ceux qui viennent en promeneurs sont pareillement accueillis. Tel ce couple, sac Vuitton, carré de soie et pardessus, venu tout exprès de Maisons-Laffitte après la lecture d’un article du Monde sur le temple et ravi d’avoir fait le déplacement. Après la visite complète, on leur a proposé un thé chaud dans le langar, la cantine. SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 Valeurs. “Partager, c’est l’un des trois principes fondamentaux du sikhisme, symbolisés par les trois dômes, explique Kashmir Singh, en charge du suivi des travaux. On ne compte pas, mais entre 100 et 200 personnes viennent prendre un repas ici chaque jour.” Des plats cuisinés par des bénévoles et financés par des dons glissés dans une grande caisse en bois installée dans la salle de prières. R E P O R TA G E <9 vrir rue de la Ferme. Trois coupoles signalent ce lieu obigny, terre d’implantation historique de la communauté. et des princesses On peut aussi participer en donnant de son temps ou de ses compétences pour les finitions du temple. Des fidèles ont ainsi réalisé les casiers à chaussures – on doit être pieds nus et tête couverte pour la prière – ou la peinture. Kashmir Singh aurait plutôt opté pour un blanc cassé sur les murs de la chambre du Livre saint, pour symboliser le calme, plutôt que du vert. Mais “le fidèle qui l’avait peint m’a répondu : «Ce n’est pas vert, c’est pistache», racontet-il, bienveillant. Il n’y a aucun souci, Dieu n’a pas de couleur préférée.” Le travail bien fait, deuxième valeur de base Terre d’asile. La chambre est meublée d’un vrai lit pour que le Livre saint repose la nuit, puisqu’il est quasiment doté d’humanité depuis que le 10e guru le décréta son successeur en 1699. Les 1 438 pages du Guru Granth Sahib rassemblent les enseignements des gourous qui se sont succédé depuis le gourou Nanak, fondateur de la foi au XVe siècle. C’est la présence du Livre sacré dans un lieu qui en fait un gurdwara, qu’il s’agisse d’un simple pavillon de banlieue, d’un préfabriqué ou d’un véritable temple. Ce qui a été successivement le cas du gurdwara de Bobigny, d’abord installé dans la maison d’une Balbynienne convertie au sikhisme et rencontrée à un cours de yoga par les premiers arrivants du Penjab (nordouest de l’Inde) au début des années 1980. Avant cette période, c’est plutôt vers l’Angleterre, leur ancienne puissance coloniale, que partaient ces émigrants indiens. Mais le verrouillage des frontières de la Grande-Bretagne les a laissés en France où les mesures de régularisation du premier gouvernement de gauche leur ont permis de sortir de la clandestinité. N’ayant avec la France aucun lien, ni culturel, ni historique, les pionniers ont développé un système d’entraide et de solidarité dont le centre est le temple pour favoriser l’intégration des nouveaux venus. Made in India. C’est pourquoi à côté de la prière, troisième principe central de la religion, les sikhs tiennent beaucoup à leur centre culturel. Derrière la magnifique porte cloutée venue, comme les dômes, directement de New Delhi, jeunes et moins jeunes peuvent suivre des cours. Plutôt de penjabi pour les générations nées ici, plutôt de français pour les plus anciens. Ce sont SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 surtout eux qui portent les cinq “k”, signes de l’orthodoxie : le kangha (peigne), le kara (bracelet), le kachha (pantalon ample), le kirpan (poignard) et le plus visible de tous, le kesh (turban), qui protège les cheveux longs, jamais coupés. Les keshdhari, “porteurs de cheveux longs”, sont peu nombreux dans la diaspora et les jeunes sont presque tous des monas, des “rasés”. Surtout en France où s’applique depuis 2004 la loi sur le port de signes religieux ostensibles à l’école laïque et où il est déjà assez difficile de trouver du travail. On le voit bien à la prière du dimanche, qui rassemble de plus en plus de monde depuis l’ouverture du nouveau gurdwara. Vitrine. Pour les quelque 10 000 à 15 000 disciples, le Gurdwara Singh Sabha, nom du temple de Bobigny, est une fierté. Celle d’avoir réussi, malgré la précarité de nombreux migrants, à financer les quelque deux millions d’euros qu’il a coûté, et d’être une porte d’entrée pour mieux faire connaître leur religion. “Il pourra accueillir 700 personnes à terme. Il est le second construit après celui de La Courneuve, mais le plus important en termes de surface et c’est un peu normal puisque la ville est la première à avoir accueilli un gurdwara et qu’elle nous a soutenus en mettant à disposition un terrain en attendant la construction”, explique David Bonga Bouna, l’architecte des deux édifices. Il a ainsi concilié son travail, ses attaches puisqu’il est balbynien, et sa foi dans le sikhisme. Lorsqu’il va au gurdwara, c’est sous son nom sikh : Sat Karrtar, auquel est accolé Singh pour les hommes – ce qui signifie “le lion” –, et Kaur pour les femmes, qui seraient donc toutes des princesses, comme ce nom l’indique pour cette religion ! Sylvie Spekter photos : Stéphanie de Boutray Journée mondiale de lutte contre le SIDA minutes 5pour Communication Ville Bobigny - Graphisme Milène Journe savoir dépistage rapide vendredi 2 décembre 2011 11 h - 17 h Magic cinéma, rue du Chemin vert - gratuit SPORT 11 RUGBY FÉMININ En bref “Dans le dur” HANDBALL Les filles en leader Et un succès de plus dans l’escarcelle des Balbyniennes, qui ont battu Les Lilas samedi (32-17). Toujours en tête avec deux points d’avance, elles joueront leur prochaine rencontre de championnat le 3 décembre à Tremblay, avant-dernier. En attendant, elles recevront Vélizy, samedi à 20 h 30 à Wallon, pour le 3e tour de la Coupe de France des clubs engagés en championnat départemental. Battues par l’Usap, dimanche, les Louves restent sur une série inédite de quatre défaites consécutives. Explications de l’entraîneur, Fabien Antonelli, qui reste confiant malgré tout. À la relance Les garçons l’ont également emporté à Livry-Gargan (3417), mettant ainsi fin à une série de deux défaites d’affilée. Le prochain déplacement verra l’ACB (3e) affronter le leader, Villepinte, le 3 décembre. Leader que les Balbyniens pourraient rejoindre au classement en cas de succès. photo : La meute 93 Bjb : Comment expliquezvous la situation actuelle de votre équipe (7e à 10 points de la 4e place) ? Fabien Antonelli : Il y a plusieurs raisons. Tout d’abord, l’intersaison a été compliquée avec le départ de nombreuses joueuses de l’équipe réserve vers un autre club, à la suite de divergences d’opinion. On ne savait alors pas trop où on allait. On a fait le pari de conserver les deux effectifs, et pour l’instant, on y arrive*. Mais, cela nous a perturbés, il faut l’avouer. Après, sur le début de saison de l’équipe une, il faut dire que le sort s’est acharné contre nous avec les blessures de nombreuses joueuses, et pas des moindres. Sur les 23 joueuses du groupe qui a disputé la demi-finale en mai dernier, douze filles sont ou ont été blessées. Une à deux filles manquent par ligne. Ce n’est pas évident de compenser toutes ces absences. Surtout que, comme vous le disiez en début de saison, le niveau du Top 10 s’est resserré… En effet. Nous sommes désormais sept équipes à jouer les quatre premières places. Alors qu’on n’était que cinq Les filles ont lourdement chuté face à Perpignan (24-5), dimanche dernier à Wallon. la saison dernière. Là, on commence à être bien distancés. Ça va être compliqué d’accrocher une nouvelle demi-finale. Comment vivez-vous la situation ? On est dans le dur ! C’est difficile pour les filles, qui s’investissent et ne sont pas récompensées de leurs efforts. Elles se battent à chaque rencontre et n’y arrivent pas. Surtout que l’on vient d’encaisser beaucoup de points (29-3 contre Montpellier et 24-5 contre l’Usap). Les défaites sont logiques, mais le score trop sévère. Comme on ne peut pas trop faire tourner l’effectif, les joueuses sont fatiguées et notre banc de touche manque d’expérience. Du coup, nous avons lâché chaque fois en fin de rencontre. On manque aussi FOOTBALL PHOTO : STÉPHANIE DE BOUTRAY Un cap mental à passer B attu pour la 4e fois en sept journées, dimanche à domicile par Antony (3-1), l’ACB connaît un début de championnat compliqué. Désormais 9es avec un seul point d’avance sur la zone de relégation, les Balbyniens n’ont pas encore bien appréhendé leur retour en DSR. C’est ce qu’explique leur coach, Arnaud Lacour, à l’issue de la nouvelle défaite des siens : “On a de la qualité, mais on ne met pas tous les ingrédients nécessaires, notamment au niveau mental. D’où notre situation actuelle…” Pour l’entraîneur, “les joueurs sont encore mentalement en DHR où on enchaînait les victoires. Mais là, c’est différent. Chaque rencontre est plus difficile et il faut qu’on augmente notre niveau d’exigence.” Du coup, il attend que ses joueurs se re- mettent en question afin de rebondir au plus vite. “On ne s’est jamais fait largement dominer non plus. On a le niveau, j’en suis persuadé. Maintenant, on connaît un passage délicat. Mais, c’est aussi dans ces moments-là qu’on voit la force de caractère d’un groupe. Il faut qu’on passe un cap mental !” Il reste trois rencontres avant Noël, dont deux face à des concurrents directs pour le maintien, qui “doivent nous permettre de nous positionner pour savoir ce que l’on pourra ambitionner cette saison”. S. C. de confiance. Mais, il ne faut pas non plus dramatiser. Comment comptez-vous aborder la suite de la saison ? L’idée, à court terme, c’est de faire le dos rond et de continuer à travailler. J’espère que l’orage va passer… Je crois que nous n’avons jamais connu ça depuis la création de l’équipe féminine et il faut aussi que les filles apprennent à gérer ce genre de situation. On leur dit de s’accrocher et on ne va plus parler de classement. On va accentuer le travail de formation et donner du temps de jeu à des filles encore peu expérimentées à ce niveau. Par la force des choses, avec les blessures, c’est déjà le cas depuis le début de la saison. Plusieurs filles, jeunes par l’âge ou dans la pratique du rugby, ont pu s’exprimer. Et de belles surprises sont apparues. Avec le travail mis en place lors de ce premier trimestre, la progression de ces jeunes filles et le retour progressif de nos cadres, j’ai bon espoir que la phase retour se passe mieux. En tout cas, on ne lâchera pas… Propos recueillis par Sébastien Chamois *L’équipe réserve est actuellement 2e de son championnat (Fédérale 2). SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 BASKET Relégables Logique respectée samedi à Paul-Éluard, où le second du classement, Massy, est venu s’imposer sur le parquet de l’ACB (56-69). Avec deux victoires et quatre défaites au compteur, les Balbyniens sont en position de relégable (10e) avant un déplacement samedi à Chennevières (3e). En tête Victorieuse samedi de son rival au classement, Gagny (44-40), l’équipe féminine poursuit son joli début de saison et prend ainsi un succès d’avance sur cet adversaire direct qui reste second. JUDO Résultats L’équipe cadette de l’ACB a terminé 5e des championnats départementaux par équipes. Alors que l’entente BobignyBlanc-Mesnil s’est classée seconde en juniors, manquant ainsi de peu la qualification pour les Championnats de France. FOOTBALL L’EFC 2e Lors de la 7e journée de championnat, l’Étoile FC a fait match nul (3-3) contre Audonienne (4e) à Saint-Denis. Le club est 2e au classement, à égalité avec le Drancy FC, avant de se rendre dimanche dans la capitale pour y affronter le Paris Gael (11e). LA SEMAINE DE BOBIGNY <12 AGENDA MAGIC CINÉMA Rue du Chemin-Vert. Tél. : 01 41 60 12 33/34. www.magic-cinema.fr. Tarifs : 6,5 € / 4,5 € / 3,5 €. Carte UGC illimité acceptée. 왘Toutes nos envies FRANCE, 2010, 2H RÉAL. : PHILIPPE LIORET Philippe Lioret réussit deux films en un : d’abord un grand film social, un tableau implacable d’une société de la consommation à tout va, avec des entreprises de crédit qui poussent délibérément les gens à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas, qui sont prêtes à tuer socialement ceux qui ne peuvent plus payer. L’occasion aussi de montrer le travail de ces quelques juges courageux qui se glissent entre les interstices d’une loi souvent faite pour protéger les puissants. Séances: JEU 18H15/ VEN 12H/ SAM 21H/ DIM 17H15/ LUN 20H/ MAR 20H30. 왘Honk ! FRANCE, 2011, 1H08 RÉAL. : ARNAUD GAILLARD, FLORENT VASSAULT Comme on sait, la peine de mort est toujours en vigueur dans certains États des États-Unis. Comme on sait ? C’est justement la nature de ce savoir, son abstraction et la discrétion perverse de l’application d’une telle loi qu’entendent remettre en cause les réalisateurs. Séances: VEN 18H30/ SAM 17H45/ LUN 18H30. 왘La source des femmes FRANCE, 2011, 2H04 RÉAL. : RADU MIHAILEANU Le point de départ du film est un fait divers paru dans Libération. L’histoire d’un groupe de femmes dans un village de Turquie en 2001, qui avaient décidé d’entamer une grève de l’amour. Meurtries quotidiennement lors de leurs déplacements pour chercher l’eau au sommet d’une montagne voisine, elles revendiquaient l’installation d’un puits dans leur village. Séances: JEU 20H30/ VEN 12H/ SAM 19H / DIM 15H/ MAR 18H15. 왘Finyé/Le vent (vo) MALI, 1982, 2H07 RÉAL. : SOULEYMANE CISSÉ Deux adolescents maliens provenant de milieux différents se rencontrent au lycée. Bah est le descendant d’un grand chef traditionnel. Le père de Batrou, gouverneur militaire, représente le nouveau pouvoir. Les deux adolescents appartiennent, quant à eux, à une génération qui refuse l’ordre établi et remet en question la société. Séance : SAM 14H30 SUIVIE D’UNE REN- Danse Hip-hop, la (master) classe ! Les esthétiques des danses proches du hip-hop sont un creuset inépuisable d’inspiration pour les danseurs, qu’ils soient formés au classique, au modernjazz… Depuis deux saisons, dans le cadre de la résidence Moov’N Aktion, Alex Benth, chorégraphe du collectif Jeu de jambe, accompagné de Dorian Lagier, professeur de hip-hop au conservatoire Jean-Wiener, invitent tous les danseurs amateurs à découvrir, par exemple, les spécificités techniques du jazz-rock, ses codes… Une master-class de chaleur et de sueur pour une saine émulation. GRATUIT. DIMANCHE 27 NOVEMBRE À 14 H. 왘CRD Jean-Wiener – 2, place de la Libération à Bobigny. Informations et inscriptions auprès du service culturel : 01 48 96 25 75. CONTRE-DÉBAT AVEC LE CINÉASTE. 왘La Martinique aux Martiniquais FRANCE, 2010, 2H08 RÉAL. : CAMILLE MAUDUECH Dans la nuit du 22 décembre 1962, de jeunes Martiniquais placardent une affiche avec le slogan : “La Martinique aux Martiniquais”. Plusieurs membres sont inquiétés ou arrêtés. Leur procès a lieu en France en février 1963 et s’inscrit sur une toile de fond particulière : indépendance des pays d’Afrique noire, crise de Cuba, guerre d’Algérie, visite de de Gaulle en Martinique… Séance: VEN 20H EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE. JEUNE PUBLIC 왘Mission Noël : les aventures de la famille Noël USA, 2011, 1H40, EN 3D RÉAL. : SARAH SMITH Comment le père Noël peutil distribuer les cadeaux dans le monde entier en une seule nuit ? Tout simplement grâce à un centre ultra-secret installé au pôle Nord… À PARTIR DE 7 ANS. Séances: JEU 18H15, 20H15/ VEN 18H15 20H15/ SAM 14H30, 16H30, 18H30, 20H30/ DIM 15H30, 17H30/ LUN 18H15, 20H15/ MAR 18H15, 20H15. SOIRÉE ENFANTS Country Cirque de noël ENTRÉE : 12 € (CONCERT ET BAL). SAMEDI 3 DÉCEMBRE DE 13 H À 2 H DU MATIN. 왘Ensemble sportif Henri-Wallon – 1, rue Bernard-Birsinger à Bobigny. Site : www.chryscountry-bobigny.fr. TARIFS : 10 ET 3 € (MOINS DE 12 ANS). DU 26 NOVEMBRE AU 18 DÉCEMBRE. 왘Académie Fratellini – rue des Cheminots à La Plaine-Saint-Denis. Infos/réservations : 01 72 59 40 30. Stetson et santiags sont de mise, mais en rien obligatoires ! Au programme : Master’s Team Île-de-France Picardie Nord 2011 (compétition de danse amicale par équipes), bal country et concert des Eldorado. Ils sont jongleurs, funambules, trapézistes volants, le tout enrubanné de poésie et d’énergie. C’est la création Cirque de Noël de l’académie Fratellini, mise en scène par Anna Rodriguez. Spectacle tout public dès 5 ans. EXPO J’y suis, j’y reste Citoyen(ne)s et vous ! DU 2 AU 30 DÉCEMBRE, DU LUNDI AU VENDREDI DE 10 H À 18 H. 왘Confluences – 190, bd de Charonne, Paris 20e. Tél. : 01 40 24 16 46. Site : www.confluences.net. JUSQU’AU 5 JANVIER 2012. 왘Forum culturel – 5, place de la Libération au Blanc-Mesnil. Informations : www.babdp.org. PHOTO Une exposition saisissante signée Cyril Zannetacci. Le photographe livre le quotidien intime de sans-papiers de la rue Baudélique (Paris 18e), occupant les 4 800 m2 de locaux désaffectés de la CPAM, rebaptisée ministère de la Régularisation des sans-papiers. ACCÈS LIBRE. 56 récits et témoignages de vie collectés auprès de sourds et malentendants font aujourd’hui l’objet d’une exposition inédite présentée par l’association Bête à bon dieu, sous forme de bornes interactives. Des vidéomatons recevront aussi de nouveaux témoignages d’entendants et sourds sur le vivre-ensemble. ACCÈS LIBRE. Et aussi… Exposition Les mondes de l’école (JUSQU’AU 31 DÉCEMBRE DANS LES BIBLIOTHÈQUES). Rencontre avec les photographes de Tendance floue (JEUDI 24 NOVEMBRE À 19 H, BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET). Film Récréations (SAMEDI 26 NOVEMBRE À 16 H, BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET). Concert Mani + Jali (SAMEDI 26 NOVEMBRE À 20 H, CANAL 93). Atelier photographique (MERCREDI 30 NOVEMBRE À 15 H, BIBLIOTHÈQUE ELSA-TRIOLET). La famille Potin (lecturespectacle) (JEUDI 1ER DÉCEMBRE À 10 H, MARCHÉ DE L’ABREUVOIR). SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 Photo : DR JEUDI 24 NOVEMBRE > MARDI 29 NOVEMBRE C U LT U R E U n pays imaginaire. À sa tête, Don Pablo. Ce riche directeur d’usines de pâtes s’empare d’un pouvoir laissé vacant par la disparition mystérieuse du Commandeur. Manipulateur, despote, il impose ses lois iniques à un peuple qui se laisse dominer par sa folie. Face à ce monde mécanique, absurde, la révolte gronde, des vieillards et des enfants refusent de plier. “Les dictatures, les manigances du pouvoir, ses dérives qui existent de tout temps ici et là, ont été le canevas original de cette création, explique Soufian Khalil, metteur en scène et comédien. Gilbert Bourébia, ancien directeur artistique de la compagnie Mystère Bouffe, m’en a proposé la mise en scène, avant que l’ac- Les bouffons du pouvoir tualité récente des révoltes arabes ne nous rattrape.” Masque. Servie par la verve et l’énergie de ses neuf comédiens, dont presque tous sont issus de l’académie des arts du spectacle Carlo Boso, La mécanique du singe donne aussi à voir la singularité de la compagnie Mystère bouffe, qui s’attache depuis trente ans à la forme très populaire du théâtre de tréteaux : esprit de troupe, itinérance, proximité du spectateur, pluridisciplinarité de ses acteurs (pantomime, improvisation, chant, combat…) font sa marque de fabrique, l’héritage vivant de la commedia dell’arte. Sur scène en effet, les comédiens arborent un demi-masque, moulé à même le visage. SALON DU LIVRE JEUNESSE Vues sur le monde PHOTO : ÉRIC GARRAULT L a 27e édition du Salon du livre et de la presse jeunesse déploie ses ailes ! Les bambins et leurs parents pourront découvrir cette saison sept nouveaux pôles artistiques dédiés au théâtre, à la BD, aux films d’animation, au numériques. Une façon En bref “Le masque oblige au langage universel”, glisse le metteur en scène Soufian Khalil. Femi Kuti Le prince de l’afrobeat et son groupe Positive force font escale à Bobigny. Le saxophoniste nigérian Femi, fils du talentueux Fela, honore l’édition 2011 du festival Africolor, qu’il avait inauguré en 1989. Jazz, funk, musique traditionnelle… L’artiste déploie toute la palette musicale dont il est capable. À ne pas rater ! d’élargir l’univers de la littérature jeunesse. Une escapade mexicaine est aussi au menu des lectures avec un focus sur la littérature jeune public en pleine expansion dans ce pays. Huit artistes mexicains représentatifs de cette créativité seront présents, et une exposition d’Alebrijes, sortes d’animaux fantastiques faits de papier mouillé, de bois et de carton, sera montée au cœur de la librairie mexicaine. Du nouveau également sur le front européen, avec “Il est pour nous un atout pertinent et impertinent à la fois parce qu’à travers lui, toutes nos intentions sont livrées, toute la psychologie des personnages est éclairée. Le masque oblige au langage universel”, poursuit Soufian Khalil. Ce dernier qualifie de bon spectacle de masque “celui qui, joué en langue française, serait immédiatement compris par un spectateur italien par exemple”. Contemporain. Si la farce, le grotesque et l’absurde portés par une gestuelle ou un traitement particulier de l’espace et des objets restent le ressort séculaire de la Commedia dell’arte, la pièce se veut résolument contemporaine. Côté mise en scène, Soufian Khalil ne cache la labellisation récente du salon comme “Festival européen”. L’occasion de convier une vingtaine d’auteurs et illustrateurs allemands, finlandais, portugais, polonais, suisses, italiens ou hollandais autour d’ateliers et de rencontres. Un jury professionnel décernera aussi des prix récompensant des projets prometteurs ou qui ont marqué la création jeunesse cette année. Jolie moisson en perspective… 27e Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis. Du 30 novembre au 5 décembre 2011. Espace Paris-Est-Montreuil – 128, rue de Paris à Montreuil. pas ses références toute brechtiennes. “Sa notion de théâtre social me touche beaucoup. Si la commedia dell’arte construit son récit en trois actes, j’ai pour ma part travaillé en tableaux successifs alternant avec des intermèdes musicaux”, conclut-il. Après avoir mené les imaginaires balbyniens auprès de Christophe Colomb la saison dernière, la compagnie du Mystère Bouffe confie cette fois tragédie, bouffonneries et acrobaties à La mécanique du singe. Créé en août 2011 et joué en septembre aux arènes de Montmartre dans le cadre du festival des Tréteaux nomades, le spectacle investira prochainement la salle Pablo-Neruda pour deux représentations. Mystère Bouffe, définition : “théâtre grotesque”. “Il a toujours été le moyen d’expression par excellence, un moyen de communication, de provocation et d’agitation”, disait Dario Fo, l’auteur, metteur en scène et comédien de la pièce Mistero Buffo, jouée pour la première fois en 1969 en Italie et présentée comme une “jonglerie populaire”… MARIAM DIOP La mécanique du singe, spectacle tout public, jeudi 1er décembre à 14h30 (séance scolaire) et vendredi 2 décembre à 20h30, salle Pablo-Neruda. 31, avenue du Président-Salvador-Allende à Bobigny. Tarifs : 2,40, 8,60 et 13,70 €. Réservations service culturel : 01 48 96 25 75 ou www. culture.bobigny.fr. SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 Femi Kuti en concert, dimanche 4 décembre à 15h30 à la MC 93. 1, boulevard Lénine à Bobigny. Tél. : 01 41 60 72 72. Tarifs : de 8 à 15 €. Domination masculine Dans le cadre de la Journée contre les violences faites aux femmes, le Magic Cinéma convie à un spectacle-débat initié par l’Association des avocats et juristes francoberbères, autour de la domination masculine. Au programme, un éclairage sur les origines culturelles de cette domination. Mais aussi un spectacle d’après La domination masculine, de Pierre Bourdieu, des extraits de contes poétiques et mythes kabyles. Spectacle-débat, mardi 29 novembre à 9h30 au Magic Cinéma. Rue du Chemin-Vert à Bobigny. Contact : [email protected]. Tél. : 01 45 88 09 09. Commun’Arts Agents municipaux passionnés de musique, les tonitruants Commun’Arts se produiront sur la scène de Pablo-Neruda ; ils passeront en revue rock, blues, chansons françaises… Pour tout public. Concert des Commun’Arts, samedi 26 novembre, salle Pablo-Neruda. 31, avenue du Président-Salvador-Allende. Entrée libre. Jam@Canal Les sessions du premier jeudi du mois vont bon train. La scène reste ouverte aux musiciens, chanteurs, slameurs. Autour d’un verre dans l’espace musical du bar, les surprises sont aussi possibles. Jam@Canal, jeudi 1er décembre à partir de 20h à Canal 93. 63, avenue Jean-Jaurès à Bobigny. Tél. : 01 49 91 10 50. PHOTO : DR THÉÂTRE DE TRÉTEAUX PHOTO : DR Avec La mécanique du singe, la compagnie Mystère bouffe livre un récit onirique et drôle autour du pouvoir et de ses dérives. Une création héritée de la commedia dell’arte. < 13 À VOTRE SERVICE <14 JEUX - PETITES ANNONCES EMPLOIS Jeune étudiante en Master, titulaire du Bafa, propose des cours d’anglais et d’espagnol, du primaire au lycée, de la garde d’enfants. Disponibilité les soirs à partir de 19 h, et les week-ends. Tél. : 06 36 29 42 95. des cours de remise à niveau en période de vacances. Tél. : 06 35 58 54 71. Peintre dans le bâtiment, qualifié, cherche petits boulots sur Bobigny dans la peinture et le petit bricolage. Tél. : 06 83 91 86 08. Peintre qualifié dans le bâtiment cherche petit job dans la peinture, ainsi que des petits bricolages divers sur Bobigny. Tél. : 06 03 98 20 61. Peintre en bâtiment depuis 22 ans cherche petit job sur Bobigny dans la peinture et divers petits travaux de bricolage Tél. : 06 03 98 20 61. Jeune fille cherche emploi de dactylo opératrice de saisie, employée de bureau, secrétaire bureautique, dans société ou établissement à Paris ou dans sa banlieue. Tél. : 01 43 24 16 69 ou 06 05 08 26 48. Jeune femme sérieuse et motivée recherche quelques heures de ménage chez des particuliers ou en entreprise. Tél. : 07 61 52 26 83. Professeur de mathématiques vous propose soutien et encadrement personnalisés en mathématiques et/ou sciences physiques de la 6e à la terminale. Également un accompagnement pour la préparation aux bac et brevet. Cesu acceptés. Tél. : 06 14 48 08 26. 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Imprimante profession- en partenariat avec En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 x 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9. 9, RUE DU CHEMIN-VERT, 93 000 BOBIGNY TÉL. : 01 41 60 78 00 FAX : 01 41 60 78 20 COURRIEL : bonjourbobigny@ BONJOUR hotmail.fr IRECTEUR DE LA RÉDACTION : BERNARD SAINT-JEAN, RÉDACTEUR EN CHEF : STÉPHANE PARIYSKI (78 00), RÉDACTEUR EN CHEF ADBOBIGNY JOINT : KARIM•NDASRI (78 02), SECRÉTAIRE DE RÉDACTION, ICONOGRAPHIE : NICOLAS CHALANDON (78 01) • DIRECTION ARTISTIQUE, RÉALISATION, ICONOGRAPHIE : ANNIE ARNAL • RÉDACTEURS : SÉBASTIEN CHAMOIS (78 07), MARIAM DIOP (78 06), FRÉDÉRIQUE PELLETIER (78 03), SYLVIE SPEKTER (78 04) • PHOTOGRAPHES : SERGE BARTHE, STÉPHANIE DE BOUTRAY, SYLLA GRINBERG • SECRÉTARIAT : SYLVIA PILLON • ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO : CLAUDE BARDAVID, DANIEL GEORGES, FRÉDÉRIC LOMBARD, MALIKA ZOUBA • PICTOGRAMMES : JOCHEN GERNER • DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : CATHERINE PEYGE • DIFFUSION 01 41 60 78 00 • IMPRESSION : YDPRINT • PUBLICITÉ : STRATÉCOM (TÉL. : 01 49 46 29 46) (FAX : 01 49 46 29 40) • BONJOUR BOBIGNY EST TIRÉ À 22 500 EXEMPLAIRES SUR PAPIER 100 % RECYCLÉ. SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 D É CO U V E RT E <15 S aluons l’initiative de l’Académie des banlieues et de la galerie Amarrage qui consacrent une exposition à Chaplin et à son affichiste français Léo Kouper, à SaintOuen. Grâce à un dispositif simple mais efficace, le travail de Léo Kouper, séquencé par film pour lesquels il a travaillé, présente photos, documents et productions de l’artiste sur chacun des films de Chaplin. Complété par des chevalets posés en différents endroits de la galerie, le dispositif rappelle l’ambiance de l’atelier de Kouper. Les temps modernes, Les lumières de la ville, La ruée vers l’or, Le dictateur, Limelight et bien sûr le Kid, vedette de l’exposition. Tous ceux qui ont vu une fois dans leur vie ce chefd’œuvre n’ont pu oublier le visage du gosse interprété par Jackie Coogan. En La BD de Kouper éditée par l’académie des banlieues. SAINT-OUEN L’homme de Rio de Philippe de Broca et celles pour les films d’André Hunebelle, Jérôme Savary et JeanPierre Mocky qu’on peut voir et écouter dans la vidéo consacrée à Léo dans l’exposition. Et parce qu’il ne renie pas l’affiche commerciale, il mit son talent au service de différents produits dont les petits pois Cassegrain. “J’ai aussi fait des affiches pour des navets !” Léo poursuit sa route et continue à créer des affiches pour le théâtre. Toujours d’actualité. Charlot, le facétieux crève-misère, défendant la veuve et l’orLe dictateur, Les lumières de la sez qu’à l’occasion de leur phelin, gardant sa dignité ville, les films s’enchaînent si longue collaboration, en toutes circonstances, et le nom de Kouper est Chaplin et Kouper se sont élégant jusqu’au bout de désormais associé à celui de rencontrés à de multiples ses godasses, n’hésitant pas Chaplin. Mais, dans cette sé- reprises, vous vous trompez. à jouer de la badine et à botrie, ne figurait pas Le Kid. La Léo Kouper ne peut s’empê- ter l’arrière-train de la maconfiance qu’inspirait à Cha- cher de sourire en rappelant réchaussée, Charlot décidéplin le travail de Kouper in- leur seule et unique ren- ment, en ces temps de crise, nous renvoie, rappel cita donc quelques salutaire, à d’autres années plus tard LA CONFIANCE QU’INSPIRAIT À CHAPLIN LE TRAVAIL temps. Pour Franles distributeurs DE KOUPER INCITA DONC QUELQUES ANNÉES PLUS çois Asensi, présiJo et Sam Siritzky TARD LES DISTRIBUTEURS JO ET SAM SIRITZKY dent de l’Acadéà lui demander À LUI DEMANDER DE PLANCHER SUR LA BD DU KID mie des banlieues, de plancher sur la BD du Kid. Aujourd’hui contre. “Chaplin était à Paris “Charlot, tantôt vagabond au encore, dans son atelier de pour la troisième sortie des grand cœur, tantôt ouvrier coSaint-Ouen, en plein cœur Temps modernes” en 1971 baye de sa machine, retrouve du marché aux Puces, ce et tenait une conférence de une actualité brûlante dans jeune homme de quatre fois presse. Sa secrétaire, Miss une société où la solidarité vingt ans et plus continue à Ford, présente à Chaplin et la lutte contre les préjugés créer, pour son propre plai- l’affichiste : “Léo Kouper, celui de toutes sortes restent des sir et celui de ses proches, qui réalise toutes vos affiches ! combats sans cesse recomdes affiches de Chaplin. Il Lui m’a simplement répondu : mencés.” Claude Bardavid se souvient : “Tous les projets Hello Léo !” La carrière de d’affiches étaient envoyés en Léo Kouper, outre son tra- Galerie Amarrage, 88, rue des Rosiers Suisse où vivait Charlie Cha- vail pour Chaplin, est riche à Saint-Ouen. Jusqu’au 1er décembre. plin. C’est sa femme Oona, au d’une multitude d’affiches. Ouvert les samedi et dimanche de 14 bout du combiné car Chaplin Si parmi toutes celles qu’il h à 18 h. Entrée libre. L’exposition sera ne parlait pas le français, qui a conçues, Emmanuelle est installée ensuite à la mairie de Tremme rapportait ses remarques.” restée gravée dans nos mé- blay-en-France jusqu’en janvier et au Rencontre. Si vous pen- moires, on peut aussi citer printemps prochain à Bobigny. Hello Léo ! Publiées pour la première fois en 1971, les 30 planches du Kid de Chaplin sont enfin rééditées. L’occasion pour l’Académie des banlieues de rendre hommage à Léo Kouper, le complice affichiste du génial cinéaste, dans une belle exposition. 1971, les distributeurs décident de ressortir le film et s’adressent à Léo Kouper. “Ils m’ont proposé – au lieu de faire simplement une annonce – de réaliser une bande dessinée qui paraîtrait tous les jours pendant un mois dans France-Soir.” C’est cette BD, sous forme de bandeaux avec en dessous un texte courant – petit clin d’œil au cinéma muet – que l’Académie des banlieues a éditée. Pourtant, l’aventure commune entre l’affichiste et Charlie Chaplin a commencé bien avant cette BD. Première affiche. Consulté dans les années 1950 pour réaliser l’affiche des Temps modernes, Hervé Morvan, l’un des grands noms de l’affiche française chez qui Léo Kouper faisait ses premières armes, déborde de travail et demande à son assistant de le remplacer. C’est son projet qui, parmi d’autres, est choisi avec l’assentiment de Chaplin. La ruée vers l’or, SEMAINE DU 24 AU 30 NOVEMBRE 2011 PHOTOS : JÉRÔME PANCONI Photos, documents et productions de Léo Kouper sur chacun des films de Chaplin… NOUVEAU XYH8O HQYHLH QVRRIIUHDYRXV ¶ Devenez enfin PROPRIÉTAIRE à BOBIGNY ! PROCHE DE CHEZ VOUS : • Toutes les commodités et les axes routiers (accès direct à l’A86, tramway T1 à 200 m). NOMBREUX MODÈLES : • Maisons de 3 chambres avec jardin et appartements du 2 au 4 pièces duplex avec balcons ou terrasses. • Résidence moderne à l’architecture contemporaine. ** Profitez des dispositifs fiscaux en vigueur ! *** * - Siret 390 295 244 00011- Document et illustration non contractuels. Domaines Féréal RCS Nanterre 415 120 955. Novembre 2011. * Programme en cours de labellisation. **Le Prêt à Taux Zéro + est réservé aux personnes physiques qui n’ont pas été propriétaires de leur résidence principale au cours des deux dernières années. Le Prêt à Taux Zéro + n’est pas soumis à des plafonds de ressources. Le montant de base du prêt peut-être porté jusqu’à 40% du prix du logement plafonné. Le montant octroyé dépend de la composition du foyer, de la performance énergétique du logement et de la situation géographique du bien. La durée de remboursement du PTZ + varie selon les ressources de l’acquéreur, la composition du foyer et la situation géographique du bien. ***Taux de TVA réduit à 5,5%, applicable à la signature de l’acte authentique de vente pour les ventes d’immeubles au sens de l’article 11 du I de l’article 278 sexies du Code General des Impôts, à usage de résidence principale, destinés à des personnes physiques dont les ressources à la date de signature de l’avant-contrat ou du contrat préliminaire ou, à défaut, à la date du contrat de vente ou du contrat ayant pour objet la construction du logement ne dépassent pas les plafonds prévus à la première phrase du huitième alinéa de l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation et situés dans des quartiers faisant l’objet d’une convention prévue à l’article 10 de la loi n° 2003-710 du 1er août 2003 précitée ou entièrement situés à une distance de moins de 500 mètres de la limite de ces quartiers. Taux susceptible de modification dans le cadre de la loi de finances 2012.