Abréviations et symboles

Transcription

Abréviations et symboles
Abréviations et symboles
Les abréviations répondent à certaines règles d’usage qu’il faut connaître si on veut éviter de commettre des erreurs.
Parmi les abréviations, on distingue les abréviations courantes (boul., app., etc.) et les symboles, qui ressemblent
parfois à des abréviations et qui remplacent un mot ou une expression (%, $, QC, km).
Source principale : Office québécois de la langue française. Banque de dépannage linguistique, [En ligne], 2011
[http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bdl.html]
Pour connaître les autres sources consultées, cliquez sur Sources, sur la page À propos du site.
N. B. : Le présent document ne tient pas compte des rectifications orthographiques (nouvelle orthographe).
1. QUELQUES RÈGLES GÉNÉRALES
1.
En règle générale, on abrège le moins possible pour ne pas nuire à la clarté et à la compréhension
du texte.
2.
On met un point abréviatif à la fin de toute abréviation où ne figure pas la dernière lettre du mot.
r
C. A. conseil d’administration
D ou Dr docteur
bur.
bureau
qqn
quelqu’un
d
Me
maître (avocat, notaire)
boul. / bd / Bd / B
boulevard
3.
On abrège le plus souvent un mot en supprimant ses dernières lettres; on coupe le mot après une
consonne et avant une voyelle.
janv. janvier
app.
appartement
réf.
référence
tél. cell.
téléphone cellulaire
4.
On abrège aussi en supprimant certaines lettres intérieures du mot; dans ce cas, les lettres restantes
sont souvent surélevées, sauf la première, surtout si l’abréviation peut être confondue avec un mot
ou si elle peut être prononcée comme si c’était un mot.
me
ie
M
Madame
C
Compagnie
gr
o
M
Monseigneur
n
numéro
5.
On peut ne garder que quelques consonnes du mot.
qqn
quelqu’un
qqch.
qqf.
quelquefois
SVP ou svp
quelque chose
s’il vous plaît
6.
Lorsqu’on abrège des mots composés, des locutions ou des expressions, on conserve généralement
les espaces et les signes de ponctuation, surtout s’il s’agit de minuscules.
c.-à-d. c’est-à-dire
P.-S.
post-scriptum
c. c.
copie conforme
N. B.
nota bene
R.-V. rendez-vous
v.-p.
vice-président
7.
La plupart des abréviations ne prennent pas la marque du pluriel. Quand la dernière lettre de
l'abréviation est aussi la dernière du mot, et qu'il n'y a donc pas de point abréviatif, le s est courant.
Le pluriel de certaines abréviations se marque au moyen du redoublement de consonnes suivies du
point abréviatif.
res
p.
pages
1
premières
mes
M
mesdames
MM.
messieurs
8.
Les majuscules conservent accents, trémas, cédilles lorsque les minuscules équivalentes en
comportent.
Î.-P.-É. Île-du-Prince-Édouard
Électr.
Électricité
ts
É.-U. États-Unis
É
Établissements
© Centre collégial de développement de matériel didactique 2011
Reproduction autorisée, à des fins personnelles, aux étudiants et aux employés du réseau collégial québécois
1
Abréviations et symboles
2. QUELQUES RÈGLES PARTICULIÈRES
1.
Symboles et unités de mesure
Les symboles d’unités de mesure sont normalisés, on ne doit pas en modifier l’écriture. Ils s’écrivent
sans point abréviatif et sont invariables.
mm
millimètres
kg
kilogramme
j
jour
min
minute
Il y a toujours une espace (insécable) entre le nombre et le symbole qui l’accompagne.
150 km
3 kg
o
o
o
Le symbole degré ( ) doit toujours être accolé au symbole d’unité de mesure : C, F.
o
o
30 C
85 F
Les symboles des unités monétaires se placent à la suite du nombre.
125 $
275 €
Le symbole du dollar canadien est $ CA. Les symboles $ CAN et CAD sont réservés à des contextes
précis : service international, transferts électroniques de fonds.
Le symbole de l'unité monétaire ne s'emploie jamais dans des sommes où million et milliard sont
écrits en lettres.
60 millions de dollars (et non 60 millions $)
Le symbole QC, normalisé par l’Office québécois de la langue française, tend à remplacer
l’abréviation Qc (la Commission de toponymie n’a pas retenu l’abréviation Qué.). C’est le symbole à
utiliser quand la forme abrégée est nécessaire. Cependant, son emploi doit être réservé aux usages
techniques (tableaux, formulaires…) et doit être exclu, par conséquent, de la correspondance, où l’on
écrira Québec au long.
2.
Jour, mois, date et heure
L’écriture de l’heure se fait selon la journée de 24 heures. Les abréviations a. m. et p. m. utilisées en
anglais sont à éviter.
Dans certains cas, plutôt que d’utiliser les abréviations courantes, on a recours à des codes en trois
caractères, en majuscules, pour les jours (LUN, MAR, MER, JEU, VEN, SAM et DIM) ou les mois
(JAN, FÉV, MAR, AVR, MAI, JUN, JUL, AOÛ, SEP, OCT, NOV, DÉC). Tous ces codes
s’écrivent sans point abréviatif.
Les mots lundi, mardi, jeudi de même que mars, mai, juin, août ne s’abrègent pas, sauf dans le cas
des codes décrit précédemment.
3.
Saint
Il est toujours préférable d’écrire Saint au long dans les noms de rue, place, parc, chemin, boulevard,
avenue, etc. Toutefois, son abrègement est toléré lorsque pour des raisons d’espace il est
t
te
nécessaire. On écrit alors St, Ste (ou S , S ) suivi du trait d’union.
Saint ne s’abrège jamais dans les noms de famille, sauf exception (ex. : graphie officielle). En cas de
doute, il est préférable de l’écrire au long.
© Centre collégial de développement de matériel didactique 2011
Reproduction autorisée, à des fins personnelles, aux étudiants et aux employés du réseau collégial québécois
2
Abréviations et symboles
4.
Titres et prénoms
Lorsqu’on s’adresse directement aux personnes, on n’abrège pas les titres de civilité (Monsieur,
Madame) et la majuscule est de mise.
On n’abrège les prénoms qu’en cas de besoin (manque d’espace dans une adresse, une liste, etc.).
5.
Divers
L’expression pour cent a deux abréviations : % et p. 100. Dans un tableau, un document
administratif, scientifique ou présentant un certain nombre de données statistiques, par exemple,
l’emploi du symbole % (toujours précédé d’une espace insécable) est recommandé.
e, er, ers, es, re, res
Les adjectifs numéraux ordinaux s’abrègent selon le modèle
ème, èmes, ième, ièmes
Les séries
sont à éviter.
er
premier
1
première
e
deuxième
2
deuxièmes
.
re
1
es
2
NOTES PERSONNELLES
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
POUR EN SAVOIR PLUS
e
Le français au bureau, 6 édition, Office québécois de la langue française,
2005, p. 447-482.
Banque de dépannage linguistique de l’Office québécois de la langue française
Les sigles, abréviations et symboles
© Centre collégial de développement de matériel didactique 2011
Reproduction autorisée, à des fins personnelles, aux étudiants et aux employés du réseau collégial québécois
3