ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE DE SERIGNAN
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ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE DE SERIGNAN
ANALYSE FINANCIERE DE LA COMMUNE DE SERIGNAN Trésorerie de SERIGNAN OCTOBRE 2012 SOMMAIRE Introduction .............................................................................................................................................................................. 3 Principaux constats ................................................................................................................................................................... 3 A) Composantes des charges et des produits réels de fonctionnement ................................................................................. 5 1°) Les charges réelles augmentent de 12,9% : ................................................................................................................ 5 2°) Les produits réels progressent de 4,4% :..................................................................................................................... 7 B) La Capacité d'autofinancement en baisse ...................................................................................................................... 10 II) L'INVESTISSEMENT ...................................................................................................................................................... 13 A) Le financement disponible. ............................................................................................................................................ 13 B) Les dépenses d'équipement. ........................................................................................................................................... 14 C) Le financement des investissements. ............................................................................................................................. 14 ................................................................................................................................................................................................ 15 III ] EQUILIBRE DU BILAN ................................................................................................................................................ 16 A) Le fonds de roulement ................................................................................................................................................... 16 B) Le besoin en fonds de roulement ................................................................................................................................... 17 C) La trésorerie ................................................................................................................................................................... 17 IV) Marges de manoeuvre ...................................................................................................................................................... 19 A) La fiscalité directe locale. .............................................................................................................................................. 19 B) Analyse de l'endettement ............................................................................................................................................... 21 C) Le coefficient d'autofinancement courant ...................................................................................................................... 23 LEXIQUE ............................................................................................................................................................................... 25 ANNEXES.............................................................................................................................................................................. 27 2 INTRODUCTION La présente étude réalisée en Octobre 2012 constitue une mise à jour des analyses précédentes et traite des évolutions marquantes de l’exercice 2011. La commune de SERIGNAN a une population de 6708 habitants au dernier recensement et elle se situe dans la catégorie des communes touristiques de littoral. Depuis 2002, la commune adhère au groupement à fiscalité propre, la CABEME, ce qui a pour conséquence une compensation partielle de fiscalité suite au transfert de la taxe professionnelle (compensation = taxe professionnelle – coût des charges transférées à l’EPCI). La commune de SERIGNAN comprend depuis 2011 un budget principal et un Budget Annexe « La Cigalière » qui s’occupe de la gestion d’une salle de spectacle. Les données sont issues de la balance des comptes 2011 de la commune de SERIGNAN et des Fiches AEFF. Les moyennes utilisées sont les moyennes régionales . PRINCIPAUX CONSTATS Rappel des constats de l’Analyse réalisée en 2011 : « En 2010, et ce , depuis 2008, la situation financière de la commune de SERIGNAN s’est améliorée de façon significative . En effet, on ne peut que constater : une diminution de tous les postes de dépenses de fonctionnement avec une stabilité des charges de personnel une chute réelle du ratio de rigidité une augmentation des recettes grâce à l’effort fiscal des ménages mais également des dotations de l’Etat. une CAF en très forte progression ( x2 en 2010 ) des dépenses d’investissement, financées par la CAF nette et des ressources d’investissement, sans avoir à recourir à l’emprunt. une dette qui continue de diminuer et revient à un niveau raisonnable Vu les bons résultats de la collectivité et si cette dernière continue de maîtriser ses dépenses de fonctionnement, elle devrait pouvoir poursuivre sa politique d’investissements, mais compte tenu des marges de manœuvre qui restent fragiles, la collectivité devra agir avec prudence. En effet, la commune ne pourra pas faire de gros investissements sans devoir emprunter. » 3 Principaux constats d’Analyse Financière 2012 : En 2011, la commune de SERIGNAN présente une situation financière satisfaisante pour la période étudiée. En effet on constate : Une CAF en légère baisse mais qui représente encore un pourcentage important des produits réels et qui couvre largement le remboursement de la dette une diminution du ratio de rigidité donc une bonne maîtrise des coûts de fonctionnement un financement disponible en augmentation couvrant la totalité des dépenses d’investissements un fonds de roulement et une trésorerie en hausse une dette en constante diminution, (signe d’une volonté de désendettement), inférieure au niveau régional En conséquence, l’analyse de la formation et de l’utilisation de l’autofinancement fait apparaître que les comptes de la ville de SERIGNAN sont en équilibre global. On ne peut que conseiller à la commune de continuer dans ce sens. 4 I] LA FORMATION DE L'AUTOFINANCEMENT A) Composantes des charges et des produits réels de fonctionnement 1°) Les charges réelles augmentent de 12,9% : Les charges réelles s’élèvent à 8 117 K€. Les principales composantes sont : les charges de personnel qui augmentent de 8,5% pour atteindre 3885 K€. Elles représentent 48% des charges totales ,soit 579 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 546 €. Cette augmentation vient essentiellement des emplois d’insertion ( + 177 K€ ) et des charges correspondantes ( + 48 K€ ). Les contingents, participations et subventions qui diminuent de 6,8% pour atteindre 1087 K€. Elles représentent 13% du total des charges soit 162 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 112 €. Les postes ayant été touchés sont les contingents et participations obligatoires qui ont diminué de 45 K€ et les subventions aux associations et personnes de droit privé de 33 K€. Les autres charges réelles qui augmentent de 37,11% pour atteindre 2937 K€. Ce poste représente 36% des charges totales. Cette augmentation provient du déficit du Budget Annexe La Cigalière pris en charge par la commune à hauteur de 1.014.000 €. Les charges financières qui diminuent de 31,48% pour atteindre 206 K€ et ne représentent plus que 3% des charges réelles ,soit 31 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 56 €. La répartition de ces charges réelles est donc sensiblement différente de 2010 à 2011 : PERSONNEL CONTINGENTS CHARGES FINANCIERES AUTRES CHARGES 2010 50% 16% 4% 30% 2011 48% 13% 3% 36% 5 Évolution des charges réelles (montant) 9 000 000 8 000 000 2 937 680 7 000 000 6 000 000 (Euros) 2 021 681 2 235 014 2 142 445 481 264 351 677 301 790 1 245 799 1 186 970 1 167 109 3 300 773 3 499 904 3 547 814 3 580 818 3 885 406 2007 2008 2009 2010 2011 2 005 195 5 000 000 479 447 4 000 000 1 127 258 206 757 1 087 493 3 000 000 2 000 000 1 000 000 0 Charges de personnel Charges financières Contingents, participations, subventions Autres charges réelles Structure des charges réelles 2011 Autres charges réelles 36% Charges de personnel 48% Charges financières 3% Contingents, participations, subventions 13% 6 Ratio de rigidité Couverture des charges (personnel, contingents, intérêts) par les produits 56% 56% 56% 54% 49% 48% 41% 2007 2008 Ratio de rigidité 2009 Médiane 2010 2011 Seuil des 10% Le ratio de rigidité des charges structurelles (charges de personnel +contingents et participations + intérêts / produits de fonctionnement ) passe de 49% ( seuil des 10% est de 55% ) à 48%, malgré l’augmentation Cette situation permet à la collectivité d’avoir une plus grande marge de manœuvre pour assurer la maîtrise de ses coûts de fonctionnement. Un ratio élevé traduit la disproportion du poids des charges par rapport aux produits et la difficulté qu’éprouve la collectivité à les rééquilibrer pour les réduire, principalement en matière de frais de personnel. Il mesure la faiblesse des marges de manœuvre budgétaires pour la collectivité. 2°) Les produits réels progressent de 4,4% : Les produits réels s’élèvent à 10.376K€ . Ce sont essentiellement : les ressources fiscales qui augmentent de 3,1% pour atteindre 6156 K€ et qui représentent la plus forte part des produits réels avec 59 %. Elles représentent également 918 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 785 €. Parmi ces ressources fiscales, les Impôts Locaux augmentent de 5,1% ( 3321 K€ ), le reversement de la Cabeme diminue de 8% ( 763 K€ ) et les autres impôts et taxes augmentent de 4,8% ( 2071 K€ ) la DGF et autres dotations , qui augmentent de 5,1% pour atteindre 3202 K€ et qui représentent 31% des produits réels soit 477 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 308 €. La DGF augmente de 1,5% ( 2677 K€ ), les attributions de péréquations et de compensation de 2,3% et enfin les autres dotations et participations de 49,8 %. Les autres produits réels qui augmentent de 5,10 % pour atteindre 1017 K€ . 7 Évolution des produits réels (montant) 12 000 000 10 000 000 (Euros) 8 000 000 926 066 949 878 811 786 2 676 324 2 767 816 4 904 261 5 277 032 2007 2008 1 067 211 2 461 062 1 017 154 3 047 245 3 202 673 5 499 871 5 969 010 6 156 971 2009 2010 2011 6 000 000 4 000 000 2 000 000 0 Ressources fiscales DGF et autres dotations Autres produits réels 8 Structure des produits réels Autres produits réels 10% 2011 DGF et autres dotations Ressources fiscales 59% 31% Structure des produits de la fiscalité en 2011 Structure des produits de la fiscalité en 2011 CFE 0% FNB 5% FB 45% TH 50% TH FB FNB CFE 9 Evolution des charges et produits réels de fonctionnement 12 000 000 10 000 000 En K€ 8 000 000 6 000 000 4 000 000 2 000 000 0 2007 2008 2009 Produits de fonctionnement 2010 2011 Charges de fonctionnement B) La Capacité d'autofinancement en baisse La Capacité d'autofinancement brute (CAF) représente l'excédent de fonctionnement (Produits réels diminués des charges réelles) utilisable pour financer les dépenses d'investissement (c'est à dire, les remboursements de dettes par priorité, puis avec le reliquat de nouvelles dépenses d'équipement…). Les charges ayant augmenté de 12,9% et les produits n’ayant augmenté que de 4,4%, la CAF brute diminue de 17,8%. Avec 2259 K€ en 2011, elle représente 22% des produits réels, soit 337 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 226 €. 10 (Euros) Evolution de la CAF 10 376 798 9 942 321 9 079 473 8 903 234 8 432 534 8 117 336 7 321 475 7 248 648 6 912 673 7 192 162 2 750 159 1 519 861 2007 2 259 462 1 757 998 1 654 586 2008 2009 Produits de fonctionnement 2010 2011 Charges de fonctionnement CAF Utilisation des produits de fonctionnement 2 009 2 010 22€ 25€ 36€ 39€ 19€ 4€ 13€ 28€ 3€ 12€ En 2011, avec 100 euros, la commune a constitué 22€ d'autofinancement et dépensé Autres charges réelles 28€ CAF 22€ Charges de personnel 37€ Charges financières 2€ Contingents, participations, subventions 10€ 11 Evolution de la CAF brute et de la CAF nette 3 000 000 2 500 000 En K€ 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 0 2007 2008 2009 CAF brute 2010 2011 Caf nette 12 II) L'INVESTISSEMENT L'ensemble des dépenses d'investissement s'apparente à des emplois (dépenses d'équipement, remboursements de dettes, autres...). Parallèlement, l'ensemble des moyens financiers dont dispose la commune constitue des ressources (CAF, plus-values de cession, dotations et subventions, emprunts...). Le solde entre le total des ressources et le total des emplois représente la variation du fonds de roulement. A) Le financement disponible. Le financement disponible représente le total des ressources (hors emprunts) dont dispose la collectivité pour investir, après avoir payé ses charges et remboursé ses dettes. La CAF brute s’élevant à 2 259 K€, et le remboursement des dettes de 681 K€ ayant été effectué la commune dispose d’une CAF nette de 1 577 K€ qui diminue de 8,2% . A cette CAF nette il faut ajouter les autres ressources d’investissement de 1 204 K€ ( en hausse de 24,2 % ) qui sont : le FCTVA ( 215 K€ ) , la TLE ( 200 K€ ), et les subventions ( 755 K€ ). Et l’on obtient un financement disponible de 2 773 K€ qui augmente de 3,5% suite à ces résultats favorables. Formation du financement disponible 7 000 000 0 0 6 000 000 5 000 000 (E 4 000 000 ur os) 3 000 000 4 530 738 0 4 353 213 4 318 981 0 0 4 985 645 969 416 1 204 033 1 692 158 2 000 000 1 308 104 3 318 811 3 368 992 0 0 1 000 000 1 447 096 0 1 519 861 1 409 524 2 750 159 1 757 998 1 654 586 1 125 566 0 0 400 764 2 259 462 940503 Emplois Ressources Emplois Ressources Emplois Ressources Emplois Ressources Emplois Ressources 2007 2007 2008 2008 2009 2009 2010 2010 2011 2011 Remboursements de dettes CAF Autres ressources Financement disponible 13 B) Les dépenses d'équipement. En 2011, les dépenses d’équipement restent stables et s’élèvent à 2182 K€, soit 76% des dépenses d’investissement ( le reste des emplois est constitué par le remboursement de la dette en capital soit 689 K€ ). Ces dépenses représentent 325 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 360 €. Les dépenses en 2011 concernent essentiellement : - les frais d’études : 198.000 € les acquisitions immobilières : 420.000 € le matériel ( bureau, transports, voirie..) : 256.000€ les travaux de bâtiments : 349.000 € les travaux de voirie : 528.000 € Évolution des dépenses d'équipement Dépenses d'équipement (Euros) (avec restes à réaliser) 5 612 631 2 002 053 2007 2008 2 147 815 2009 2 185 530 2010 2 181 673 2011 C) Le financement des investissements. Pour la 3ème année consécutive, le financement disponible d’un montant de 2 774 K€ permet de couvrir en totalité les dépenses d’équipement qui s’élèvent à 2 182 K€. La commune n’ayant pas eu recours à l’emprunt depuis 2008, elle a dégagé effectivement plus de ressources et l’excédent d’un montant de 592 K€ ( 233 K€ en 2010 ) vient abonder le fonds de roulement. Elle a su également projeter des programmes générateurs de subventions d’investissement. 14 Financement des investissements 8 000 000 0 7 000 000 1 895 107 6 000 000 0 2 977 000 0 5 000 000 (E 4 000 000 uro s) 3 000 000 1 833 712 0 5 612 631 4 530 738 2 000 000 4 985 645 0 5920319 0 3 151 933 1 000 000 0 0 2330743 2 012 053 2 447 568 2 681 311 1 692 158 2 773 992 2 181 673 0 -319 895 -1 000 000 Emplois 2007 Ressources 2007 Emplois 2008 Ressources 2008 Dépenses d'investissements Emplois 2009 Ressources 2009 Financement disponible Emplois 2010 Ressources 2010 Emprunts Emplois 2011 Ressources 2011 Variation du FDR 15 III ] EQUILIBRE DU BILAN Le bilan décrit, à la clôture de l'exercice, l'ensemble du patrimoine que la commune a constitué d'année en année. Ce patrimoine comprend un 'actif' (total des biens immobiliers ou mobiliers, des créances et de la trésorerie) et un 'passif', total des moyens de financement que détient la commune (dotations, subventions, dettes…). La mesure de l'équilibre financier de la commune s'effectue à travers trois grandeurs caractéristiques : le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie. bilan en 2011 ACTIF PASSIF Subventions, dotations, réserves 52 121 019 Dettes financières Immobilisations 53 925 665 Stocks et créances 6 587 651 973 308 FDR = 4 783 005 Dettes fournisseurs, sociales Trésorerie 5 133 261 1 323 569 BFR = Trésorerie = FDR - BFR = -350 261 5 133 261 A) Le fonds de roulement Le fonds de roulement est égal à la différence entre les financements disponibles à plus d'un an (les dotations et réserves, les subventions, les emprunts) et les immobilisations (les investissements réalisés et en cours de réalisation). Cette différence correspond, en comptabilité budgétaire, à la somme des excédents définitifs que la commune a dégagés au cours du temps. Le fonds de roulement permet de couvrir le décalage entre encaissement de recettes et paiement de dépenses. Au 31.12.2011, le Fonds de Roulement augmente de 55,6% pour atteindre 4 783 K€ soit 713 € par habitant alors que le moyenne régionale est de 235 €. La variation des capitaux propres est de 5.5 % soit 5 447 355 € et argumente l’autofinancement sur ses réserves propres. Les immobilisations d’exploitation diminuent en exploitation, compensé en partie par les immobilisations hors exploitations. ( mise à disposition, BA, transfert de compétences …) 16 B) Le besoin en fonds de roulement Le besoin en fonds de roulement (BFR) est égal à la différence entre l'ensemble des créances plus stocks et les dettes à court terme (dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales…). Une créance constatée, non encaissée génère un besoin de financement. A l'inverse, une dette pas encore payée vient diminuer ce besoin de financement. Le BFR traduit le décalage entre perception de recettes et paiement de dépenses. En 2011, le BFR subit une variation de 167,4 % et atteint –350 K€ ce qui est avantageux ^pour la collectivité car il est négatif. Cette année, cette variation est due à la création du Budget Annexe de la Cigalière : les créances augmentent de 126,9% du fait que des reversements de frais de personnel que doit effectuer la Cigalière à la commune pour 2 207 K€ le Solde débiteur du BA s’élève à 488 K€ les dettes augmentent de 445% parce que la commune doit absorber le déficit de la Cigalière qui s’élève à 1014 K€. C) La trésorerie La trésorerie du bilan comprend le solde du compte au Trésor, mais également les autres disponibilités à court terme comme les valeurs mobilières de placement. Elle apparaît comme la différence entre le fonds de roulement et le besoin en fonds de roulement. Au 31.12.2011 , la trésorerie augmente de 60,2% pour atteindre 5133 K€ , somme qui se décompose comme suit : - compte au trésor : 3209 K€ ( dont 1000 K€ d’emprunt revolving, non utilisé) - compte à terme : 1924 K€ La présence de ce compte à terme témoigne d’une politique active de la Trésorerie 17 Évolution des principaux éléments du bilan 5 133 261 4 783 005 2 856 021 2 839 784 (Eu ros ) 3 204 531 3 073 530 1 714 746 1 325 617 1 210 808 1 005 717 -389 135 2007 -205 091 2008 Fonds de roulement -16 237 -130 996 2009 Besoin en fonds de roulement -350 261 2010 2011 Trésorerie 18 IV) MARGES DE MANOEUVRE A) La fiscalité directe locale. Comparaison des bases (en €/hab.) 1371 1400 1210 1 131 1200 974 1000 800 600 400 27 200 0 13 0 0 TH FB FNB Commune 2011 CFE Moyenne 2011 Comparaison des taux 2011 98,90 100,00 90,00 80,00 70,00 58,03 60,00 Commune 2011 Moyenne 2011 50,00 40,00 30,00 22,61 20,89 17,96 14,34 20,00 0,00 10,00 0,00 0,00 TH FB FNB CFE Structure et évolution du rendement des impôts locaux 3500000 0 0 3000000 0 178502 174997 174082 CFE 2500000 1477486 1417055 Compensation relais TP FNB 1322696 FB 2000000 TH 1500000 1000000 1442581 1558031 1651985 500000 0 2009 2010 2011 19 Structure des produits de la fiscalité en 2011 1800000 1 651 985 1 477 486 TH 1600000 FB 1400000 FNB 1200000 CFE 1000000 Impôts locaux de répartition (CVAE, IFER) 800000 Allocations compensatrices 600000 DCRTP 400000 200000 191 507 178 502 Reversement FNGIR (732) 0 0 0 0 0 Prélévement FNGIR (739) 0 2011 En 2011, les bases de la commune sont toujours inférieures à la moyenne régionale sauf pour le TFNB : Taxe habitation Foncier Bâti Foncier Non Bâti SERIGNAN 1369 974 27 REGION 1570 1235 14 Pour ce qui concerne la TH, on peut constater que la commune applique l’abattement pour charge de familles au taux minimum et a voté la TH sur les logements vacants en 2006. Pour ce qui concerne le FB, aucune exonération n’a été votée. Pour ce qui concerne le FNB, aucune exonération n’a été votée. En 2011, les taux n’ont pas été augmentés et seul le FB reste inférieur à la moyenne régionale : Taxe habitation Foncier Bâti Foncier Non Bâti SERIGNAN 17,96% 22,61% 98,90% REGION 14.71% 22,67% 79,98% En 2011, à l’exception du FB , le produit des autres taxes est supérieur à la moyenne régionale : Taxe habitation Foncier Bâti Foncier Non Bâti SERIGNAN 246 220 27 REGION 231 280 11 20 B) Analyse de l'endettement En 2011, l’endettement chute de 15,6% et atteint 6.587 K€ soit 982 € par habitant alors que la moyenne régionale est de 1370 €. On peut remarquer que la commune passe d’un endettement de 11 381 K€ en 2007 à 6.587 K€ en 2011. Évolution de la dette (Montant) 11 381 705 479 447 9 972 181 481 264 8 846 615 7 808 351 6 587 651 351 677 301 790 206 757 2007 2008 2009 Dettes financières 2010 2011 Charges financières C) Les ratios Deux ratios permettent d’apprécier la solvabilité de la commune, à savoir sa capacité à rembourser ses dettes, soit à partir des produits réels de fonctionnement, soit à partir de la CAF brute dégagée par l’exploitation. Le ratio d’endettement 1 ( encours de la dette / produits de fonctionnement ) ne cesse de chuter et atteint 6 mois en 2011 ( 1,3 en 2007 ). La commune a donc besoin de 6 mois de produits de fonctionnement pour rembourser la dette , la ligne médiane étant à 6 mois. 21 * Strate : 3 500 à 10 000 hab ; Moyennes régionales en 2011 Ratio d'endettement 1 Nombre d'années de produits nécessaire au remboursement de la dette 1,5 1,3 1,1 1,0 0,8 0,6 0,6 2007 2008 2009 Ratio d'endettement (années de produits) 2010 Médiane 2011 Seuil des 10% Le ratio d’endettement 2 ( encours de la dette / CAF ) reste stable par rapport à 2010 et passe de 7.5 ans en 2007 à 2,9 années en 2011. La commune a donc besoin de 2,9 années d’autofinancement pour rembourser le capital restant dû, la ligne médiane étant à 2,5 années et le seuil critique à 9.80 années. 22 Ratio d'endettement 2 Nombre d'années de CAF nécessaire au remboursement de la dette 9,8 6,0 7,5 5,0 2,9 2,8 2,5 2007 2008 2009 Ratio d'endettement (années de Caf) 2010 Médiane 2011 Seuil des 10% C) Le coefficient d'autofinancement courant Le coefficient d'autofinancement courant (CAC) permet de mesurer l'aptitude de la commune à autofinancer ses investissements, après avoir couvert ses charges et les remboursements de dettes. Le CAC remonte légèrement et passe de 83% en 2010 à 85% en 2011, pourcentage qui se situe en dessous de la ligne médiane qui est de 86%. Ainsi, 15% des produits de fonctionnement participent à l’autofinancement. alors qu’en 2007, il n’y en avait que 3%. Coefficient d’autofinancement courant Couverture des charges et des remboursements de dettes par les produits 105% 97% 97% 93% 83% 86% 2007 2008 2009 Coefficient d'autofinancement courant 2010 Médiane 85% 2011 Seuil des 10% 23 24 LEXIQUE Actif A l'actif du bilan sont inscrits l'ensemble des biens du patrimoine (immobilisations pour leur valeur historique) ainsi que l'ensemble des éléments n'ayant pas vocation à y rester de manière durable (stocks, créances, trésorerie). L'actif immobilisé brut représente l'ensemble des immobilisations inscrites au bilan fonctionnel pour une durée supérieure à un an (dépenses d'équipement, titres de participations, opérations pour comptes de tiers). L'actif circulant désigne les stocks et créances qui se renouvellent au cours de l'exercice. Annuité de la dette L'annuité de la dette est composée du montant des intérêts des emprunts et du montant du remboursement du capital. L'addition de ces deux montants permet de mesurer le poids exact de la dette à long et moyen terme pour les collectivités. Autofinancement (voir Capacité d'autofinancement) Besoin en fonds de roulement (BFR) Le BFR représente, à la fin d'un exercice comptable, l'excédent des crédits consentis aux redevables de la collectivité (restes à recouvrer) sur les crédits obtenus de ses créanciers (fournisseurs, État). Une créance crée un besoin de financement; la collectivité a constaté un produit, mais ce produit n'a pas encore été recouvré. A l'inverse, une dette génère une ressource; dans ce cas, la collectivité a effectivement enregistré une charge, mais celle-ci n'a pas encore été payée. Un BFR négatif constitue une ressource. En effet, cela signifie que les sommes non encore décaissées sont supérieures aux sommes non encore encaissées. Bilan Le bilan présente la situation patrimoniale de la collectivité à la date de clôture de l'exercice. Pour l'analyse financière, certaines rubriques du bilan sont reclassées afin de faire ressortir les grandeurs caractérisant la structure financière de la collectivité et d'apprécier son équilibre financier global. Le bilan se présente sur deux colonnes: une colonne actif et une colonne passif. Il se découpe en trois grandes masses permettant de calculer trois grandeurs caractéristiques: les biens et financements à long terme (utilisés pour le calcul du fonds de roulement); l'ensemble des droits et obligations à court terme de la collectivité (calcul du besoin en fonds de roulement) et enfin la trésorerie dans son acception la plus large. Capacité d'Autofinancement (C.A.F.) Elle représente l'excédent des produits réels de fonctionnement (hors produits de cession d'immobilisation) sur les charges réelles de fonctionnement. La CAF permet de couvrir tout ou partie des dépenses réelles d'investissement (remboursements de dettes, dépenses d'équipement…). Capitaux et assimilés Ce sont les fonds à disposition de la commune à long terme hors dettes financières (dotations, réserves, résultat de l'exercice, subventions d'investissement, opérations pour comptes de tiers...). Charges de fonctionnement réels En analyse financière M14 , les charges réelles correspondent à des charges de fonctionnement qui donnent lieu ou donneront lieu à décaissement. 25 Financement disponible Il représente le total des ressources (hors emprunts) dont dispose la collectivité pour investir, après avoir payé ses charges et remboursé ses dettes financières. Excédent brut de fonctionnement (EBF) Il correspond à l'excédent des produits courants sur les charges courantes. C'est la ressource fondamentale de la commune indépendante des produits et charges financières et exceptionnelles. Fonds de roulement Le fonds de roulement est égal à la différence entre les financements disponibles à plus d'un an (les dotations et réserves, les subventions d'investissements, les amortissements et provisions, les dettes financières à moyen long terme) et les immobilisations (les investissements réalisés et en cours de réalisation). Cette différence correspond, en comptabilité budgétaire, à la somme des excédents définitifs que la commune a dégagés au cours du temps. Produits de fonctionnement réels En analyse financière M14 , les produits réels correspondent à des produits de fonctionnement (hors cession d'actifs) qui donnent lieu ou donneront lieu à encaissement. Réel En analyse financière , la notion de réel diffère de celle d'encaissement ou de décaissement. Est considéré comme réelle, une opération qui a ou aura (au cours d'un exercice ultérieur) un dénouement en trésorerie. Résultat de fonctionnement ou résultat comptable Différence entre le total des titres et le total des mandats émis en classe 7 et 6 de la section de fonctionnement. Trésorerie C'est l'ensemble des liquidités disponibles en caisse ou au compte au Trésor et des valeurs mobilières de placement. 26 ANNEXES 27