La Liberté: Cafag est sur les bons rails
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La Liberté: Cafag est sur les bons rails
«Cafag est sur les bons rails» EMBALLAGE • La holding PQH, quigroupe CaJag (Fribourg),Plaspaq (Broc) et Walke fHerisau) termine sa réorganisation. Le point avec son patron Maurice Pasquier. ~ e suis· comme avec les arbres. Mais moi, c'est les vieilles Je ne peux pas imaginer la disparition de bâtiments anciens et de tout ce qu'ils représentent. Cafag, c'est plus de 130 ans d'histoire, Walke à .peu près idem, et Plaspaq, plus d'un. q,ernisiècle. Toutes des PME avec des techniques intéressantes. On a main~enu les sites et les emplois. Aujourd'hui, ces trois entreprises sont à flot'. On a un groupe, une structure,une ligne». Patron et propriétaire unique de la holding PQH, Maurice Pasquier prend le temps de souffler. Tout est allé très vite. PQH a été fondé en 2000, au moment de l'acquisition de sa première société affiliée, Sarnatech Amman, qui deviendra Plaspaq. Puis l'entrepreneur reprendra Walke et Cafag en 2003. Aujourd'hui, la holding vient à peine de digérer ces acquisitions avec la présentation d'une nouvelle équipe dirigeante et la nomination des directeurs des trois entreprises du groupe (lire ci-contre). « 1 UNI VER S ITÊ 1 A quoi sert la formation continue? ÉTUDE • En un peu plus de dix ans, la formation continue universitaire a évolué. Les participants ne cherchent plus seulement à seperfectionner pour changer de poste. Ils veulent aussi se maintenir à niveau pour garder leur emploi t relève une étude du FNS. La formation continue universitaire (FCU) reste le levier indispensable pour obtenir une promotion ou changer d'employeur, notent les auteurs de l'enquête publiéE; dans le cadre du programme national de recherche (PNR43). Mais elle permet aussi de faire face à un marché du travail de plus en plus instable. Il ressort de l'étude «A quoi sert la formation continue universitaire?» que la formation supérieure suivie au début de la vie professionnelle ne suffit plus ,à la stabilité de l'emploi. C'est pourquoi de nombreux cadres supérieurs ou employés de banque estiment nécessaire de suivre une nouvelle formation. UNE POPULATION «PRIVILÉGIÉE» «MIDI MOINS CINQ» été si simple. Tout de risque a été importante. ne prêtant de CHRISTOPHE BOSSET qu'à des conditions extrêmement Maurice Pasquier: «Les trois entreprises sont àflot. On a tmgroupe, une structùre, uneligne» strictes, les banques reportent le risque sur les entrepreneurs. Et des millions ont été investis pour réparer qu'il faut une taille humaine. Une la coque dubq.teau>I"souligne Mauri- fusion aurait cassé tout ça». ce Pasquier. «Ensuite, des employés Maurice Pasquier, à 46 ans, peutsont partis. Il a fallu réorganiser les il être qualifié de' patron à l'ancien• Plaspaq SA, à Broc. ProduitS injectés, pharma et alimentaire. Productrois entreprises. Ça ne s'est pas fait ne? «J'accepte un certain paradoxe. tion Tupperware. 11 millions de chiffre d'affaires. 60 employés. Direcsa,ns casse. Chez Cafag par exemple, Seul dans mon siège, je ne suis rien. teur: ~ierre-Alain Gapany. toute l' équipe était ,dans.la cale et 'Je suis donc attentif aux gens qui • Cafag SA, à Fribourg. Emballage complexe, carton ou plastique. Luxe colmatait. C'était midi moins cinq», font l'entreprise. Par contre, je suis et alimentaire. 15 millions de chiffre d'affaires. 80 employés. Directeur: se rappelle le président de PQH. un gestionnaire intransigeant. J'ai Jean-Daniel Peiry. Cëifag est lauréate du Swiss-Star design 2004, pour «Je suis attaché à l'indépendance pris des décisions dures. Chez Plasun emballage imaginé pour les montres Swatch. des entreprises. Pas mal d'analystes paq, la moitié du personnel est par• Walke SA, à H~risau. Papiers à revêtements spéciaux, comme ceux de Saint-Gall m'auraient dit que ti, 20 personnes sur 40. Aujourutilisés par exemple pour emballer les bonbons. 9 millions de chiffre ' j'étais fou de ne pas fusionner les d'hui, ils sont 60. La croissance est d'affaires. 30 employés. Directeur: Jürg Sarbach. ' trois sites. Mais je suis opposé à ces indispensable mais je défends une • Agrobag. Sacs en plastique. PQH détient 50% du capital. ViC économies d'échelle. Pour créer un juste profitabilité». ViC esprit d'entreprise, je suis persuadé www.pqh.ch Qüifait;q'Jot~CI;ansle groupe PQ·H, Car il faut bien noter que les participants aux cours dispensés par des professeurs d'universités font partie d'une population «privilégiée». Le profil majoritaire est un homme ou une femme, de 35 à 44 ans, marié, deux enfants et déténant un statut socioprofessionnel de cadre supérieur, analysent les chercheurs. Cela explique aussi que le prix d'une FCU - en moyenne 10 000 francs, selon le directeur de la recherche Pierre Dominicé - ne soit pas dissuasif pour les élèves. D'autant plus qu'ils sont·· féquemment soutenus financièrement par leur employeur. Outre l'acquis de nouvelles connaissances, la FCU ouvre d'autres perspectives sociales, voire culturelles. Les participants à l'enquête, une centaine de personnes ayant suivi des cours à Genève, soulignent l'importance du réseau social constitué dans le cadre de la formation. Ils le considèrent comme «une ressource complémentaire». Nombreux sont aussi ceux à s'être ......"'_ ... ,;'" ....J.o n~1 n/â~1 IV :W"\+O~.ê\+c ~I .iil~