Etude des propriétés physico-chimiques et bactériologiques de l`eau
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Etude des propriétés physico-chimiques et bactériologiques de l`eau
الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université de Bechar FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DEPARTEMENT DES SCIENCES Mémoire De Fin D’Etude Pour l'obtention du Diplôme d'Ingénieur d'état en Biologie Option : Contrôle de Qualité et d’Analyse Etude des propriétés physico-chimiques et bactériologiques de l’eau du barrage DJORF- TORBA Bechar Présenté par : HAMED Mahmoud Dirigé par : Encadreur : Mr ZENASNI. M. A GUETTACHE Akram BOUAMER Lemya Co-encadreur : Mme BONAGTA. M Session Juin 2012 Avant tout, nous remercions Allah tout puissant qu'il nous a guidé tout au long de nous vie, qu'il nous a donné courage et patience pour passer tous les moments difficiles, qu'il nous a permis d’achever ce travail et de pouvoir le mettre entre vos mains aujourd'hui. Un travail de recherche, nécessite le concours d’un certain nombre de personnes. Ce mémoire est aujourd’hui l’occasion de remercier toutes les personnes qui ont collaboré à ce travail. Tout d’abord, nous tenons à remercier l'encadreur Mr Zenasni. M.A et co-encadreur Mme Bonagta. M, Qui ont confiance en nous et ils nous ont permis de travailler sur un sujet de mémoire, et qu'ils ont mis à notre disposition tous les moyens et les ressources nécessaires à sa réalisation. Nous remercions par ailleurs vivement les membres du jury de nous avoir fait l’honneur de juger notre travail et d’assister à la soutenance. Nous remerciements à tous les enseignants du département de Sciences. Nous remercions les membres des laboratoires du département de Sciences, merci pour votre disponibilité et vos encouragements. Nous adressons nos sincères remerciements à Mr Kaddouri Farid de nous avoir accueilli dans son laboratoire et pour la confiance et l’aide qu’il nous a accordé, ainsi que toute l’équipe du laboratoire d’ADE de Bechar pour l’accueil cordial et pour l’attention avec laquelle ils ont soutenu nous travail. Nous n’aurions pas pouvoir réaliser les expérimentations sans leurs aide. Nous remercions tous les membres de laboratoire d’ADE de barrage DJORF-TORBA qui nous ont aidés à effectuer les prélèvements et les mesures de terrain et qui m’ont fait part de leurs connaissances et leur expérience. Bien sûr, nous remercions Mr Benyagoub ElHassan, Pour ses conseils et ses instructions ainsi les bonnes informations. Finalement, nous remercions toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la concrétisation de ce mémoire. Je dédie ce travail de fin d’études à ma famille au sens large et à tout mon entourage mais tout particulièrement Ma mère et mon père, pour leur patience, conseils, aident et aussi de m’encourager à la réalisation de ce modeste travaille. « Je vous remercie, mes parents » Mes frères et sœurs dont je suis si fière. Tous mes amis, tout particulièrement : Akram, Brahim, Abd Hakim, Miloud, Lamya … merci pour vos conseils et vos encouragements, mais aussi pour les bons moments qui ont contribué à rendre ces années inoubliables. Bonne chance à touts. Tous les étudiants de biologie: Amine et Mohamed Rida, Asma et Kalthoum, Lina et Hayat, qui ont effectué leur stage en même temps que nous. Tous les Ingénieures de laboratoire biologie qui nous ont encouragé et aidé à la réalisation de ce mémoire : Fatna, Iman et Amina, Rida, Abd hadi et Mr Benyagoub ElHassan, merci. Mahmoud Au tout puissant Allâh A toi la louange, Ô la lumière des cieux ; de la terre et de ce qu’ils renferment. Gloire à toi de nous avoir assisté de ta lumière et en toute circonstance matin et soir. Je dédie cette travaille A mes parents et mes frères et sœurs et surtout mon grandpère et ma grand-mère, qui m'a aidé dans ma vie. Vous vous êtes dépensés pour moi sans compter. En reconnaissance de tous les sacrifices consentis par tous et chacun pour me permettre d’atteindre cette étape de ma vie. Avec toute ma tendresse. Je dédie ce travail A mon beau-frère mohamed et le petite abderrahman A mes amis d’enfance krimo et mustapha et abouda et à leurs familles. A mes camarades et tous ceux de la faculté de biologie et à leurs familles. à mes amis mahmoud et miloud, Lamya que nous avons adoptées un bon moment avec certains événements pleins de bonheur et joie et je pas oublier les bonne souvenirs dans les 5 année que je n’oublierai pas. Et les personnes qui ont aidé dans notre travail les Ingénieures de laboratoire biologie qui sont donné les moyens et qui nous ont encouragés dans ce travail Fatna, Iman et Amina, Rida, Abd hadi et Mr Hassan, merci. Que votre simplicité et votre respect pour les autres me servent d’exemples ! A ma mère A tous et toutes un grand merci Akram Avant tout, je dois remercier Dieu le tout puissant qui m‘a donné l‘envie et la force pour mener à terme ce travail. Je tiens à dédier ce mémoire à Mes très chères parents qui ont soutenu et encouragé. Mes frères : Mohamed Amine et Ilyes Ma sœur :Ilhem son, épou Khaled et ma nièce Darine. ma grand mère Mes toutes les fleurs de mon cœur : Zahra, Fatima, Moussa, Meriem, Réda ,Boufalja ,Zohra , Aichato et Rachid Toute la famille bouamer et djellouli , mes collègues Mahmoud et Akram Lemya Notre travail de recherche consiste tout d’abord à déterminer la qualité de l’eau brute du barrage DJORF-TORBA par réalisation des analyses physico-chimiques et bactériologiques de deux échantillons, un correspondant à l’eau de surface, l’autre à l’eau profonde, ensuite une estimation de coût de différents traitements à appliquer afin d’acquérir à une moindre consommation de produits chimiques. Nous avons étudié l’effet de quelques paramètres physico-chimiques qui sont principalement : la température, le pH, la conductivité électrique, TDS, salinité et la turbidité ; ainsi que les paramètres bactériologiques, ceux-ci sont basés sur la recherche et le dénombrement des germes totaux (coliformes totaux et thermo-tolérant, Streptocoques fécaux et Clostridium sulfito-réducteurs). D’après les résultats obtenus, l’eau brute de barrage DJORF-TORBA est de qualité physico-chimique et bactériologique acceptable car ces résultats sont conformes aux normes françaises et aux recommandations de l’OMS pour les eaux brutes, cette qualité résulte du fait que le barrage DJORF-TORBA est loin d’être pollué avec les rejets directs soit industriels ou des eaux usées domestiques. Malgré que nous avons constaté des contaminations bactériologiques qui sont d’origine fécale issu des animaux vivants et pâturés à proximité du barrage, mais qui restent toujours inférieur aux valeurs fixées par l’OMS et les règlements françaises. En terme de coût, l'eau de surface est plus ou moins facile à traiter que l'eau de profonde, puisque celle ci demande plus de produits chimiques (coagulants) et un pompage plus fort …etc. Mots clés : Barrage DJORF-TORBA, eau brute, qualité physico-chimique, bactériologie et traitement. Our research work is to first determine the quality of raw water dam DJORFTORBA by achieving the physico-chemical and bacteriological two samples match surface water, the other is the deep water, then a cost estimate of different treatment applied to acquire a lower consumption of chemicals. Study of some physico-chemical parameters which are mainly, temperature, pH, electrical conductivity, TDS, salinity and turbidity, and bacteriological parameters, these are based on the detection and enumeration of total germs, search and enumeration germs contaminant (total coliform and heat-tolerant, feces streptococci and sulfite-reducing anaerobes). From the results obtained, the raw water dam DJORF-TORBA is physicochemical and bacteriological acceptable because these results are consistent with French standards and regulations of WHO for the raw water quality that results from this fact that the dam DJORF-TORBA is far from being polluted with direct discharges or industrial or domestic wastewater. Although we found bacteriological contamination that are of fecal origin'' from animals grazed and live near the dam, but remain below the values set by WHO and the French regulations. In terms of cost, surface water is easier or harder to treat than the deep water, as this, require more chemicals (coagulants), and pumping more effort. Keywords: Dam DJORF-TORBA, raw water, quality physico-chemical, bacteriological and treatment. أوجض ٌزا العمل أَال لرحذٌذ وُعٍح ماء سذ جشف الرشتح عه طشٌق الرحلٍل الفٍضٌُكٍمٍائً َالثكرٍشي لعٍىرٍه ،األَلى مه المٍاي السطحٍح َالصاوٍح مه المٍاي العمٍقح، شم ذقذٌش ذكلفح مخرلف المعالجاخ لمعشفح أقلٍما اسرٍالكا للمُاد الكٍماٌَح. ذمد دساسح تعض الخصائص الفٍضٌُكٍمٍائً ج :دسجح الحشاسج ،دسجح الحمُضح ،الىاقلٍح الكٍشتائٍح ،المُاد الصلثح الزائثح ،الملُحح َالرعكش؛ َالخصائص الثكرشٌح الرً ذسرىذ على الثحس عه الجشاشٍم الكلٍح َالثحس عه الجشاشٍم الملُشح. أظٍشخ الىرائج المرحصل أن ماء سذ جشف الرشتح رَ وُعٍح فٍضٌُكٍمٍائٍح َتكرشٌح مقثُلح ،ألن ٌزي الىرائج ذرفق مع المعاٌٍش الفشوسٍح َمىظمح الصحح العالمٍحٌ .زي الىُعٍح واذجح على أن سذ جشف الرشتح تعٍذ مه الرلُز تُاسطح مٍاي الصشف الصىاعً َمٍاي الصشف المىضلٍح .سغم أوً ٌُجذ ذلُز تكصٍشي واذج عه تشاص الحٍُاواخ الرً ذعٍش فً أَ تالقشب مه السذ ،إال أوٍا ذظل أقل مه القٍم الرً َضعرٍا مىظمح الصحح العالمٍح َاألوظمح الفشوسٍح. مه حٍس الركلفح ،المٍاي السطحٍح أسٍل للمعالجح مه المٍاي العمٍقح ،ألن ٌزا تاإلضافإلى طاقح أكثش للضخ. ج األخٍش ٌرطلة الكصٍش مه المُاد الكٍمٍائٍح؛ الكلمات المفتاحية :سذ جشف الرشتح -ماء السذ -الىُعٍح الفٍضَكٍمٍائٍح َالثكرٍشٌح - المعالجح. LISTE DES TABLEAUX . Tableau N°1 : Normes et recommandation pour la minéralisation globale des eaux potables. Tableau N°2 : Normes et recommandations pour les paramètres physicochimiques de l’eau potable. Tableau N°3 : Normes et recommandation pour la qualité bactériologique de l’eau potable. Tableau N°4 : Importance de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°5 : Consommation annuelle des quantités d’eau pour l’Alimentation d’Eau Potable. Tableau N°6 : Climatologie globale de l’Oued Guir. Tableau N°7 : Précipitation moyenne annuelle du bassin versant de Guir. Tableau N°8 : Température moyenne, minimale et maximale mensuelles du bassin versant de Guir. Tableau N°9 : Valeurs de l’évaporation mensuelle et annuelle d’une période 1998-2009. Tableau N°10 : Vitesse de vent moyenne annuelle en période 2010-2011. Tableau N°11 : Résultats de mesure de la température de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°12 : Résultats de mesure du pH de l’eau brute de barrage DJORFTORBA. Tableau N°13 : Résultats de mesure de la conductivité électrique de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Université de Bechar 2011/2012 LISTE DES TABLEAUX . Tableau N°14 : Résultats de mesure de la salinité de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°15 : Résultats de mesure de la turbidité de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°16 : Résultats de mesure de TDS de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°17 : Résultats des analyses des germes totaux à 37°C pondant 24h de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°18 : Résultats des analyses des germes totaux à 37°C pondant 48h de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°19 : Résultats des analyses des germes totaux à 22°C pondant 72h de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°20 : Résultats des analyses des coliformes totaux de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°21 : Résultats des analyses des coliformes thermo-tolérants de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°22 : Résultats des analyses des Escherichia Coli de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°23 : Résultats des analyses des streptocoques fécaux de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°24 : Résultats des analyses des Clostridium Sulfito-réducteurs de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Tableau N°25 : Nombre le plus probable et intervalle de confiance dans le cas du système d’ensemencement. Tableau N°26 : Utilisation de la table de NPP pour dénombrer les coliformes. Université de Bechar 2011/2012 LISTE DES TABLEAUX . Tableau N°27 : Utilisation de la table de NPP pour dénombrer les Streptocoques fécaux. Tableau N°28 : Normes des eaux de surfaces (l’eau brute). Université de Bechar 2011/2012 LISTE DES FIGURES . Fig. N°1 : Etapes de traitement des eaux brutes ........................................................................... 24 Fig. N°2 : Topographie de la zone du barrage DJORF-TORBA .................................................. 27 Fig. N°3 : Précipitation moyenne annuelle du bassin versant de Guir.......................................... 30 Fig. N°4 : Graphe de la température minimum, maximum et moyenne mensuelles annuelles du bassin versant. ................................................................................................................................ 31 Fig. N°5 : Evaporation mensuelle et annuelle d’une période 1998-2009.. ................................... 32 Fig. N°6: Graphe de la vitesse de vent moyenne annuelle ............................................................ 32 Fig. N°7 : Recherche et dénombrement des germes totaux deans l’eau brute. ............................. 46 Fig. N°8 : Recherche et dénombrements des coliformes totaux et fécaux dans l’eau brute ......... 49 Fig. N°9 : Recherche et dénombrement des streptocoques fécaux dans l’eau bute ...................... 51 Fig. N°10 : Recherche et dénombrement des clostridium Sulfito Réducteurs dans l’eau brute .. 53 Fig. N°11 : Evolution de la température de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. ................................................................................................................................... 54 Fig. N°12 : Evolution du pH de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. ........... 55 Fig. N°13 : Evolution de la conductivité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. ................................................................................................................................... 56 Fig. N°14 : Evolution du taux de sels dissous TDS de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. ................................................................................................................................... 56 Fig. N°15 : Evolution de la salinité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. . 57 Fig. N°16 : Evolution de la turbidité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons.58 Fig. N°17 : Evolution des germes totaux à 37°C en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. .................................................................................................................................... 59 Fig. N°18 : Evolution des germes totaux à 22°C en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. .................................................................................................................................... 60 Fig. N°19 : Evolution des coliformes totaux en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. .............................................................................................................................................. 61 Université de Bechar 2011/2012 LISTE DES FIGURES . Fig. N°20 : Evolution des coliformes thermo-tolérants en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. ................................................................................................................ 62 Fig. N°21 : Evolution d’Escherichia coli en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute.. ............................................................................................................................................. 62 Fig. N°22 : Evolution des streptocoques fécaux en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute ..................................................................................................................................... 63 Fig. N°23 : Evolution des Clostridium sulfito-réducteurs en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. ................................................................................................................ 64 Université de Bechar 2011/2012 LISTE DES PHOTOS . Photos N°1 Tavaux de terrains (1951-1954) ................................................................................. 25 Photos N°2 : La crue Novembre (1967) ......................................................................................... 25 Photos N°3 : Construction de la galerie en janvier (1968) ............................................................. 26 Photo N°4 :Tapis du déversoir (1984) ............................................................................................ 26 Photos N°5 : Barrage DJORF-TORBA. ......................................................................................... 26 Photo N°6 : Image satellitaire du site du barrage ........................................................................... 27 Photos N°7 : Ancien point de pompage .................................................................................... 34 Photo N°8 : Nouvelle point de pompage .................................................................................. 34 Photos N°9 : Conduite de refoulement. .......................................................................................... 35 Photo N°10: Station de traitement. ................................................................................................. 35 Photo N°11 : Tableau de commande. ............................................................................................. 36 Photo N°12 : Filtres. ....................................................................................................................... 36 Photo N°13 : Station de pompage d’eau traitée ............................................................................. 37 Photo N°14 : Salle d’injection des produits chimiques. ................................................................. 37 Photos N°15 : Dépôts des produits chimiques. .............................................................................. 37 Photos N°16 : Réservoir de décanteur............................................................................................ 39 Photo N°17 : Vue générale des filtres. ........................................................................................... 39 Photo N°18 : Observation macroscopique des FAMT à 37°C de l’eau de profonde. ......... Annexe 5 Photo N°19 : Observation macroscopique des FAMT à 37°C de l’eau de surface. ............ Annexe 5 Photo N°20 : Observation macroscopique des FAMT à 22°C de l’eau de surface. ............ Annexe 5 Photo N°21 : Observation macroscopique des FAMT à 22°C de l’eau de profonde. ......... Annexe 5 Photo N°22 : Recherche des coliformes totaux sur milieu BCPL (l’eau de surface)....... Annexe 5 Photo N°23 : Recherche des coliformes totaux sur milieu BCPL (l’eau de profonde). ... Annexe 5 Photo N°24 : Recherche des coliformes thermo-tolérants sur milieu Schubert (l’eau de profonde). ............................................................................................................................. Annexe 5 Université de Bechar 2011/2012 LISTE DES PHOTOS . Photo N°25 : Recherche des coliformes thermo-tolérants sur milieu Schubert + kovacs (l’eau de surface). ................................................................................................................. Annexe 5 Photo N°26 : Recherche d’Escherichia Coli sur milieu Schubert + Kovacs (l’eau de profonde / l’eau de surface). ................................................................................................. Annexe 5 Photo N°27 : Recherche des streptocoques fécaux (l’eau de surface). ........................... Annexe 5 Photo N°28 : Recherche des streptocoques fécaux (l’eau de profonde). ........................ Annexe 5 Photo N°29 : Recherche des Clostridiums sulfito-réducteur (l’eau de profonde / l’eau de surface). ................................................................................................................................ Annexe 5 Université de Bechar 2011/2012 LISTE D’ABREVIATIONS ADE : Algérienne des eaux. A.N.B : Agence Nationale des Barrages. BCPL : Bouillon Lactosé au Pourpre de Bromocrésol. BGN : Bacilles Gram Négatifs. CEE : Communauté Economique Européenne. CGP : Cocci à Gram Positif. CMA : Concentration Maximale Admissible. cm : Centimètre. cm2 : centimètre carré. Cond : Conductivité. D/C : Double Concentrations. Ech : Echantillon. E. coli : Escherichia Coli. EP : Eau de profonde. ES : Eau de surface. FAMT : Flores Aérobies Mésophile Totaux. g/l : gramme par litre. H : heure. Km : kilomètre. Université de Bechar 2011/2012 . LISTE D’ABREVIATIONS L/S : Litre par Seconde. m : mètre. m 3 : mètre cube . m3/j : mètre cube par jour. Max : Maximum. MES : Matière En Suspension. mg : milligramme. mg/l : milligramme par litre. Min : Minimum. ml : millilitre. mm : millimètre. m/s : mètre par seconde. NA: Norme Algérienne. NF: Norme Française. NG : Niveau Guide. g/1ml : germes par 1 millilitre. NPP : Nombre Plus Probable. NTU : Unité de Turbidité Néphélométrique. OMS : Organisation Mondiale de la Santé. pH : potentiel d’Hydrogène. Université de Bechar 2011/2012 . LISTE D’ABREVIATIONS PVC : Polyvinyle Chloride. RF : Réglementation Française. S/C : Simple Concentrations. TDS : Taux des Sels Dissous. TGEA : Tryptone Glucose Extract Agar. U.S.A : United States of America. VF : Viande Foie. °C : degré Celsius. µs/cm : micro-siémens par centimètre. % : pourcentage. (+) : positive. (-) : négatif. Université de Bechar 2011/2012 . TABLE DES MATIERES . Résumé. Liste des tableaux. Liste des figures. Liste des photos. Introduction générale ............................................................................................................... 1 Première partie : partie bibliographique Chapitre I : Ressources et qualités des eaux I.1. Généralités .......................................................................................................................... 3 I.1.1. Ressources des eaux ........................................................................................................ 3 I.1.1.1. Eaux superficielles ....................................................................................................... 4 I.1.1.2. Eaux souterraines ........................................................................................................ 5 I.1.1.2.1. Nappes profondes ...................................................................................................... 5 I.1.1.2.2. Nappes phréatiques .................................................................................................. 5 I.1.1.2.3. Nappes alluvionnaires .............................................................................................. 5 A. Nappes libres ........................................................................................................................ 6 B. Nappes captives .................................................................................................................... 6 I.2. Qualité de l’eau ................................................................................................................... 6 I.2.1. Qualité organoleptique.................................................................................................... 6 I.2.1.1. Couleur ......................................................................................................................... 6 I.2.1.2. Odeur et saveur ............................................................................................................ 6 I.2.2. Qualité physico-chimique ............................................................................................... 7 I.2.2.1. Qualité physique .......................................................................................................... 7 A. Température ........................................................................................................................ 7 B. Dureté .................................................................................................................................... 7 C. Résidu sec .............................................................................................................................. 7 D. Turbidité ............................................................................................................................... 8 E. Conductivité électrique ........................................................................................................ 8 F. Résistivité électrique ............................................................................................................ 8 G. Minéralisation globale ......................................................................................................... 8 I.2.2.2. Qualité chimique .......................................................................................................... 9 A. Potentiel d’hydrogène pH .................................................................................................... 9 B. Nitrates ................................................................................................................................. 9 Université de Bechar 2011/2012 I TABLE DES MATIERES . C. Nitrites ................................................................................................................................ 10 D. Fluorures............................................................................................................................. 10 E. Fer........................................................................................................................................ 10 F. Sodium ................................................................................................................................. 11 G. Sulfate ................................................................................................................................. 11 H. Calcium .............................................................................................................................. 11 I. Chlorures .............................................................................................................................. 11 J. Potassium ........................................................................................................................... 12 K. Magnésium ........................................................................................................................ 12 L. Phosphates .......................................................................................................................... 12 M. Matières organiques .......................................................................................................... 13 I.2.3. Normes Physico-chimiques de L’eau Potable .............................................................. 13 I.2.4. Qualité microbiologique ................................................................................................ 14 I.2.4.1. Flore microbienne de l’eau ......................................................................................... 14 I.2.4.2. Critères bactériologiques de l’eau ............................................................................. 15 I.2.4.3. Paramètres bactériologiques de l’eau ....................................................................... 15 Recherche des germes totaux à 22°C et 37°C pathogènes ................................................... 15 Recherche des coliformes totaux ............................................................................................ 15 Recherche des Coliformes Thermo-tolérants ........................................................................ 16 Recherche des streptocoques fécaux (37°C) .......................................................................... 16 Recherche de Clostridium sulfito-réducteur ......................................................................... 16 I.2.5. Normes de la qualité bactériologique de l’eau potable ............................................... 16 Chapitre II : Pollution des eaux et leur traitement II.1. Pollution de l’eau ............................................................................................................. 18 II.2. Origines des pollutions des eaux ................................................................................... 18 II.2.1. Eaux domestiques ........................................................................................................ 18 II.2.1.1. Eaux ménagères ........................................................................................................ 18 II.2.1.2. Eaux des vannes ....................................................................................................... 18 II.2.2. Eaux pluviales .............................................................................................................. 19 II.2.3. Eaux industrielles ........................................................................................................ 19 II.2.4. Eaux agricoles .............................................................................................................. 19 II.3. Méthodes utilisées pour évaluer la pollution ................................................................ 19 II.3.1. Principaux types de pollution ..................................................................................... 19 Université de Bechar 2011/2012 II TABLE DES MATIERES . II.3.1.1. Pollution organique................................................................................................... 20 A. D’origine urbaine ................................................................................................................ 20 B. D’origine industrielle ......................................................................................................... 20 II.3.1.2. Pollution minérale .................................................................................................... 20 II.3.1.3. Pollution microbienne ............................................................................................... 21 II.3.1.4. Pollution par les métaux lourds............................................................................... 21 II.4. Procédés de traitement des eaux brutes ....................................................................... 21 II.4.1. Etapes de traitement ................................................................................................... 21 II.4.1.1. Prétraitements .......................................................................................................... 21 II.4.1.1.1. Dégrillage ............................................................................................................... 22 II.4.1.1.2. Deshuilage .............................................................................................................. 22 II.4.1.2. Traitement physico-chimique .................................................................................. 22 II.4.1.2.1. Coagulation et Floculation .................................................................................... 22 II.4.1.2.2. Décantation ............................................................................................................ 23 II.4.1.2.3. Filtration ................................................................................................................ 23 II.4.1.2.4. Désinfection ............................................................................................................ 23 II.4.1.3. Etapes de traitement des eaux brutes............................................................... 24 Chapitre III : Barrage DJORF-TORBA (Bechar) III.1. Historique....................................................................................................................... 25 III.2. Situation géographique du barrage ............................................................................. 27 III.3. Topographie du barrage DJORF-TORBA.................................................................... 27 III.4. Caractéristique technique du Barrage ........................................................................ 28 III.5. Sources d’alimentation .................................................................................................. 28 III.6. Importance du barrage DJORF TORBA ..................................................................... 28 III.7. Alimentation d’eau potable : ......................................................................................... 29 III.8. Caractéristiques générales du climat .......................................................................... 30 III.8.1. Précipitation ............................................................................................................... 30 III.8.2. Température ............................................................................................................... 30 III.8.3. Evaporation ................................................................................................................. 31 III.8.4. Vitesse des vents ........................................................................................................ 32 III.9. Climatologie globale de l’Oued Guir ............................................................................ 33 III.10. Description des installations et des équipements du barrage DJORF-TORBA..... 33 Université de Bechar 2011/2012 III TABLE DES MATIERES . III.10.1. Prise d’eau ................................................................................................................. 33 III.10.1.1. Ancien point de pompage (Ancienne prise d’eau) ............................................... 33 III.10.1.2. Station flottante .................................................................................................... 34 III.10.2. Conduite de refoulement.......................................................................................... 35 III.10.3. Station de traitement ............................................................................................... 35 III.10.3.1. Définition ............................................................................................................... 35 III.10.3.2. Différentes ouvrages qui composée ce station..................................................... 36 III.10.3.3. Chambre de commande......................................................................................... 36 III.10.3.4. Dépôts de produits chimiques .............................................................................. 37 III.10.3.5. Bassin de mélange ................................................................................................. 37 III.10.3.6. Procédés et produits chimiques ............................................................................ 38 III.10.3.7. Décanteur ............................................................................................................... 38 III.10.3.8. Filtration ................................................................................................................ 39 III.10.3.9. Station de pompage de distribution .................................................................... 39 III.10.4. Réserve d’eau traitée ................................................................................................ 40 III.10.4.1. Réservoir d’accumulation de l’eau traitée ........................................................... 40 III.10.4.2. Réservoir surélevé en charge................................................................................ 40 Deuxième partie : partie expérimentale Matériels et méthodes 1. Objectif ................................................................................................................................. 41 2. Échantillonnage .................................................................................................................. 41 3. Prélèvement de l’eau à analyser ....................................................................................... 41 4. Transport des échantillons ................................................................................................. 42 5. Analyses physico-chimiques ............................................................................................... 42 5.1. Mesure de la température ............................................................................................... 42 5.2. Mesure de pH .................................................................................................................. 42 5.3. Mesure de la conductivité électrique, TDS et salinité .................................................. 43 5.4. Mesure de la turbidité ..................................................................................................... 43 6. Analyses bactériologiques .................................................................................................. 44 6.1. Recherche des germes totaux .......................................................................................... 44 6.2. Recherche et dénombrement des Coliformes en milieux liquides (NPP) .................... 47 6.3. Recherche des Streptocoques fécaux en milieu liquide ............................................... 50 Université de Bechar 2011/2012 IV TABLE DES MATIERES . 6.4. Recherche et dénombrement des Clostridium Sulfito-Réducteurs .............................. 52 Résultats et discussions 1. Résultats des analyses physico-chimiques........................................................................ 54 1.1. Température ..................................................................................................................... 54 1.2. pH ...................................................................................................................................... 55 1.3. Conductivité et le taux de sels dissous TDS .................................................................. 55 1.4. Salinité .............................................................................................................................. 57 1.5. Turbidité ........................................................................................................................... 57 2. Résultats des analyses bactériologiques ........................................................................... 58 2.1. Dénombrement des Flores aérobies mésophile totaux FAMT à 37°C ......................... 58 2.2. Dénombrement des Flores aérobies mésophile totaux FAMT à 22°C ........................ 59 2.3. Recherche et dénombrement des coliformes totaux ...................................................... 60 2.4. Recherche et dénombrement des Coliformes Thermo-tolérantes ................................ 61 2.5. Rechercher et dénombrement d’Escherichia coli........................................................... 62 2.6. Rechercher et dénombrement des Streptocoques fécaux .............................................. 63 2.7. Rechercher et dénombrement des Clostridium sulfito-réducteurs .............................. 64 Conclusion................................................................................................................................ 65 Références bibliographiques. ................................................................................................. 66 Annexe. Université de Bechar 2011/2012 V INTRODUCTION GENERALE . L'eau est l'élément essentiel à la vie, il représente un pourcentage très important dans la constitution de tous les êtres vivants, la molécule d'eau est l'association d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène sous le symbole H2O. L'eau en tant que liquide est considérée comme un solvant universel, il se congèle à 0 C°, il peut devenir vapeur à 100C° qui est sa température d'ébullition, mais ces principales caractéristiques sont qu'il est inodore, incolore et sans goût [40]. Sans cette matière simple et complexe en même temps la vie sur terre n'aurait jamais existé donc c'est un élément noble qu'on doit protéger pour les générations futures, et pour cela la technologie moderne nous a permis la conception des stations de traitement des eaux de surface pour palier aux problèmes de pollution qui menacent la potabilité de l'eau qui a été préservé pendant des siècles, le laboratoire d'analyses a un rôle très important dans le suivi d'une station de traitement car c'est lui qui doit confirmer la potabilité de l'eau après traitement et anticiper toutes les étapes nécessaires avant traitement à l'aide des analyses pour l'obtention des résultats demandés [41]. Une eau destinée à la consommation humaine est potable lors qu’elle est exemptée d’éléments chimiques et/ou biologiques susceptibles, à plus ou moins long terme à la sante des individus. Par conséquent, et en fonction des caractéristiques de l’eau brute destinée à la production d’eau potable, la mise en place de traitements spécifiques s’avère le plus souvent nécessaire afin de répondre aux exigences réglementaires établies par les organismes de la santé publique [42]. La station de traitement de l’eau brute destinée à la potabilisation est sous une pression croissante pour produire une eau potable de bonne qualité et à plus faible coût. Ceci représente une économie en termes de coût mais aussi en termes de respect de l’environnement [43]. L’objectif de ce travail consiste à faire des analyses physico-chimiques et bactériologiques pour déterminer la qualité de l’eau brute du barrage DJORF-TORBA et trouver les solutions pour effectuer des traitements moins couteuses. Ce manuscrit est divisé en cinq chapitres suivis d'une conclusion générale. Université de Bechar 2011/2012 1 INTRODUCTION GENERALE . Le premier chapitre est un rappelle sur l’eau d’une façon générale, avec ses caractéristiques organoleptiques, physico-chimiques et bactériologiques. Le deuxième chapitre présente les diverses pollutions qui affectent l'eau et les méthodes des traitements des eaux brutes utilisées pour la production d'eau destinée à la consommation humaine ; le troisième chapitre rappelle les caractéristiques générales du barrage DJORF-TORBA et les procédures de production d’eau potable, du pompage jusqu’à la distribution vers les châteaux. La partie expérimentale, représente la démarche pour analyser de la qualité de différents échantillons d'eau brute. En fin, les résultats et discussion ont fait l’objet du dernier chapitre de ce manuscrit. Université de Bechar 2011/2012 2 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I I.1. Généralités : L'eau est un composé chimique simple, liquide à température et pression ambiantes. À pression ambiante (1 atmosphère), l'eau est gazeuse au-dessus de 100°C et solide en dessous de 0°C. Sa formule chimique est H2O, c'est-à-dire que chaque molécule d'eau se compose d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène ]1[. L'eau se trouve presque partout sur la terre et elle est vitale pour tous les organismes vivants connus. Près de 70% de la surface de la terre est recouverte d'eau, essentiellement sous forme d'océans. Une étendue d'eau peut être un océan, une mer, un lac, un étang, une rivière, un ruisseau, un canal. La circulation de l'eau au sein des différents compartiments terrestres est décrite par son cycle biogéochimique, le cycle de l'eau ]2[. I.1. Ressources des eaux : Les réserves disponibles d’eaux naturelles sont constituées des eaux souterraines (infiltration, nappes), des eaux de surface retenues ou en écoulement (barrages, lacs, rivières) et des eaux de mer ]3[. Le total des ressources : 2.109 km3 dont 97% en Mer et Océans….. Donc reste 3% qui se trouvent ailleurs et qui est de l’eau principalement non salée. Dans ces 3% il y a : 18 % d’eaux profondes inexploitables. 77 % de glaces. 5 % autres constitué : 3.5 % dans les êtres vivants 1 % dans les rivières 5.5 % dans l’atmosphère 20 % eaux souterraines superficielles 30 % lacs salés 40 % lacs eaux douces ]4[. Université de Bechar 2011/2012 3 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I I.1.1. Eaux superficielles : Elles sont constituées par toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des continents. Elles ont pour origine les eaux de ruissellement ou les nappes profondes dont l’émergence constitue une source de ruisseau puis de rivière ]3[. Ces eaux se rassemblent en cours d’eau caractérisés par une surface de contact eau-atmosphère en mouvement et une vitesse de circulation appréciable. Elles peuvent se trouver stockées en réserves naturelles (étangs, lacs) ou artificielles (retenues, barrages) caractérisées par une surface d’échanges eau-atmosphère quasiment immobile, une profondeur qui peut être importante et un temps de séjour souvent élevé [8]. Il s’agit d’une ressource facilement accessible mais, malheureusement, fragile et vulnérable, qui doit être protégée contre les divers facteurs de pollution qui la menacent. Ces facteurs résultent, pour la plupart, de l’activité humaine et industrielle, mais aussi de processus naturels (eutrophisation: développement excessif d’algues et de plancton) qui peuvent dégrader la qualité de l’eau [10]. La composition chimique des eaux de surface dépend de la nature des terrains traversés par l’eau durant son parcours dans l’ensemble des bassins versants ou hydrologiques. Au cours de son cheminement, l’eau dissout et se charge des différents éléments constitutifs des terrains. Par échange à la surface eau-atmosphère, l’eau va se charger en gaz dissous (oxygène, gaz carbonique, azote) [8]. Ce qui caractérise les eaux superficielles ce sont : Les variations saisonnières (car climatiques) et à degré moindre, journalières des paramètres physiques : température, turbidité et coloration. Les concentrations en matières solides finement dispersées ou à l’état colloïdal peuvent être importantes, tout en étant aléatoires, suite à des pluies soudaines, des orages et des pollutions accidentelles Le développement plus ou moins important de phytoplancton (algues), de zooplancton et dans certaines conditions, d’une vie aquatique intense ]3[. La présence fréquente de matières organiques d’origine naturelle provenant de la décomposition des organismes végétaux ou animaux après leur mort ]3[. La fragilité de la ressource, très vulnérable à la pollution urbaine, industrielle et agricole. On y rencontre par suite très souvent une micropollution minérale (métaux lourds, sulfures) ou organique (hydrocarbures, phénols, solvants, pesticides, herbicides, etc.) pouvant avoir un caractère toxique ainsi que des substances azotées et phosphatées à l’origine des phénomènes d’eutrophisation [8]. Université de Bechar 2011/2012 4 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I Sur le plan bactériologique, ces eaux de surface sont contaminées plus ou moins par des bactéries (dont certaines pathogènes) et des virus. D’une manière générale, on doit considérer que les eaux de surface sont très rarement utilisables pour les besoins industriels et, a fortiori, pour la production d’eau potable à l’état brut, elles doivent être soumises à des traitements de purification qui dans certains cas peuvent être particulièrement sophistiqués [10]. I.1.1.2. Eaux souterraines : Les eaux souterraines constituent 20% des réserves d’eaux soit environ 1000 millions de m3, leur origine est due l’accumulation des infiltrations dans le sol qui varient en fonction de sa porosité et de sa structure géologique. Elles sont généralement d’excellente qualité physico-chimique et bactériologique, elles se réunissent en nappes ; il existe plusieurs types :]6[. I.1.1.2.1. Nappes profondes : Peuvent fournir des eaux naturellement peines utilisables à leur émergence naturelle (source) soit par forage ou par puits, sous réserves que soient protégés contre les infiltrations superficielles ]6[. I.1.1.2.2. Nappes phréatiques : Couramment exploitées en milieu rural par les puits, Malheureusement l’infiltration est importante et la nappe est souvent contaminée ]3[. I.1.1.2.3. Nappes alluvionnaires : Se sont des eaux qui circulent dans les alluvions des grands Oueds qui peuvent alimenter en eau les nappes phréatiques situées au niveau des berges des Oueds. Mais il y a possibilité de contamination par les infiltrations superficielles ]9[. Les nappes d’eau souterraines peuvent se présenter en deux types, qui sont : Université de Bechar 2011/2012 5 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I A. Nappes libres : Elles sont directement alimentées par infiltration des eaux de ruissellement, donc elle très sensible à la pollution de surface ]7[. B. Nappes captives : Elles sont séparées de la surface du sol par une couche imperméable. Elles ne sont pas alimentées directement par le sol. Par conséquence elles ne sont pas sensibles aux pollutions de surface ]9[. I.2. Qualité de l’eau I.2.1. Qualité organoleptique I.2.1.1. Couleur : Paramètre traduisant une nuisance d’ordre esthétique, la coloration des eaux peut : Avoir une origine naturelle (présence de fer et de manganèse dans les eaux profondes, de substances humiques dans les eaux de surface) ]7[. Être une des conséquences du phénomène d’eutrophisation (développement excessif d’algues et de plancton) des lacs, étangs, barrages,…etc. Avoir une origine industrielle chimique (colorants des tanneries et de l’industrie textile d’impression et teintures) ]7[. I.2.1.2. Odeur et saveur : L’odeur d’une eau est généralement un signe de pollution ou de la présence de matières organiques en décomposition en quantité souvent si minime qu’elles ne peuvent être mises en évidence par les méthodes d’analyse. Le sens olfactif peut seul, dans une certaine mesure, les déceler ]7[. Toute eau possède une certaine saveur qui lui est propre et qui est due aux sels et aux gaz dissous. Université de Bechar 2011/2012 6 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I Si elle renferme une trop grande quantité de chlore, l’eau aura une saveur saumâtre, si elle contient de forte quantité de sels de magnésium, l’eau aura un goût amer ]5[. I.2.2. Qualité physico-chimique I.2.2.1. Qualité physique A. Température : C’est une caractéristique physique importante, elle joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la détermination du pH pour la connaissance de l’origine de l’eau des mélanges éventuels. Sa mesure est nécessaire pour accéder à la détermination du champ de densité et des courants. D’une façon générale, la température des eaux superficielles est influencée par la température de l’air et ceci d’autant plus que leur origine est moins profond ]6[. Solen leurs températures, les eaux naturelles sont classées comme suit ; hypothermies, hyperthermies ]7[. B. Dureté : La dureté ou titre hydrotimétrique d’une eau est une grandeur reliée à la somme des concentrations en cations métalliques calcium, magnésium, aluminium, fer, strontium etc. présents dans l’eau, les deux premiers cations (Ca 2+ et Mg2+) étant généralement les plus abondants. Comme le calcium est un des ions les plus abondants, il devient donc un bon indicateur de la dureté de l’eau ]8[. Une eau à titre hydrotimétrie élevée est dit « dure » dans le cas contraire il s’agit d’une « douce » ]9[. C. Résidu sec : Le résidu sec donne une information sur la teneur en substances dissoutes non volatiles (le taux des éléments minéraux). Suivant le domaine d’origine de l’eau cette teneur peut varier de moins de 100 mg/l (eaux provenant de massifs cristallins) à plus de 1000 mg/l ]10[. Université de Bechar 2011/2012 7 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I D. Turbidité : La turbidité de l’eau est liée à sa transparence. Elle donne une idée sur la teneur en matière en suspension. Les eaux troubles sont chargées de substances finement divisées (grains de silice, matière organique, limons…), elles forment parfois d’importants dépôts dans les tuyauteries et dans les réservoirs. Pour la sécurité de l’eau, il faut maintenir une turbidité inférieure à 5 NTU ]3[. NTU : Unité de Turbidité Néphélométrique E. Conductivité électrique : La conductivité électrique d’une eau est la conductance d’une colonne d’eau entre deux électrodes métalliques de 1 cm2 et distantes l’une de l’autre de 1 cm ]9[. La conductivité est une mesure de la capacité de l’eau à conduire un courant électrique, donc une mesure indirecte de la teneur de l’eau en ions. Ainsi, plus l’eau contient des ions comme le calcium (Ca²+), le magnésium (Mg²+), le sodium (Na+), le potassium (K+), le bicarbonate (HCO3-), le sulfate (SO42-) et le chlorure (Cl-), plus elle est capable de conduire un courant électrique et plus la conductivité mesurée est élevée ]11[. F. Résistivité électrique : La résistivité est l’inverse de la conductivité et permet de mesurer la minéralisation globale de l’eau ]12[. G. Minéralisation globale : La minéralisation traduit la teneur globale en sels minéraux dissous, tels que carbonates, bicarbonates, chlorures, sulfates, calcium, sodium, potassium, magnésium. Une minéralisation excessive donne un goût salé et peut avoir des effets laxatifs. La minéralisation des nappes d’eau souterraine dépend tout d'abord des roches traversées. Il y a bien sûr des variations saisonnières et d'une année sur l'autre ]13[. Les eaux souterraines profondes ont une minéralisation plus stable dans le temps et plus importante que les eaux peu profondes Tableau N° 1 ]13[. Université de Bechar 2011/2012 8 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I Tableau N°1 : Normes et recommandation pour la minéralisation globale des eaux potables ]14[. Minéralisation Normes OMS Unité CEE Canadienne Algérienne Marocaine U.S.A NG CMA NG CMA NG CMA NG CMA NG CMA Ca mg/l 75 100 - - - 75 200 - - - - Mg mg/l 30-125 30 50 - - 50 150 100 - - - SO4 mg/l 250 25 250 150 500 200 400 200 - 50 250 Cl mg/l 200- 25 200-600 250 250 200 500 300 750 <25 250 600 K mg/l 10 - - - - - 20 - - - - Na mg/l - - - - - - 200 - - - - I.2.2.2. Qualité chimique La qualité chimique de l’eau est l’ensemble des caractéristiques générales de l’eau et des concentrations de minéraux dissous dans l’eau. Elle dépend des types de matériaux présents dans le sol et du temps de contact de l’eau avec ces matériaux. Le terme technique qui désigne les éléments à analyser est « paramètres » ]15[. A. Potentiel d’hydrogène pH : Le pH ou le potentiel d’hydrogène est le logarithme décimal de l’inverse de sa concentration en ions d’hydrogène (H+), il est inférieur ou supérieur à 7 suivant que l’eau est acide ou basique. Il n’à pas de la signification hygiénique mais il représente une notion importante de la détermination de l’agressivité de l’eau et la précipitation des éléments dissous ]1[. B. Nitrates : Les nitrates NO3- présents dans le sol, dans les eaux superficielles et souterraines résultent de la décomposition naturelle, par des microorganismes, de matière organique azotée telle que les protéines végétales, animales et les excréments animaux. L’ion ammonium formé est oxydé en nitrates. La présence de nitrates dans l’environnement est une conséquence naturelle du cycle de l’azote ]16[. Université de Bechar 2011/2012 9 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I La dose journalière de nitrates admissible pour un homme de 70 kg est de l’ordre de 350 mg de nitrate de sodium par jour. Les valeurs limitent des nitrates dans l‘eau, varient de 25 mg/l (CEE) à 50 mg/l (OMS) et (NA) ]5[. C. Nitrites : Les nitrites NO2- proviennent soit d’une oxydation incomplète de l’ammoniac, soit d’une réduction des nitrates. Une eau renferme une quantité élevée de nitrites (supérieur à 1 mg/l d’eau) ]17[. Les valeurs limitent recommandées pour les nitrites dans l’eau de boisson, sont de 0,1mg/l pour les pays de l’union européenne et Algérie et des doses inférieures à 1 mg/l pour l’OMS ]17[. D. Fluorures : On considère généralement qu’une faible teneur en Fluorure dans l’eau (0,4 à 1 mg/l) est favorable à la formation de l’émail dentaire et protège les dents contre la carie ]7[. Des doses supérieures à 2 mg/l risquent de faire apparaitre des taches sur l’émail dentaire (fluorose) qui s’aggravent par des décalcifications et des chutes des dents ]7[. E. Fer : Les eaux de surfaces peuvent contenir jusqu'à 0.5 mg/l de fer qui peut avoir pour origine des terrains traversées ou les pollutions industrielles, dans les eaux de distribution, il provient plus souvent de la corrosion des conduites d’amenés. Ce métal à l’état ferreux est assez soluble dans l’eau. Il précipite à la suite du départ de l’anhydride carbonique et par oxydation à l’air ]18[. Le fer de l’eau ne présente certes aucun inconvénient du point de vue physiologique, mais à des teneurs très importantes, il influe sur la qualité organoleptique de l’eau (mauvais goût, couleur et saveur) ]18[. Université de Bechar 2011/2012 10 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I F. Sodium : Le sodium est un élément dont la concentration dans l’eau varie d’une région à une autre. Il n’existe pas de danger dans l’absorption des quantités relativement importantes de sodium sauf pour les malades hypertendus. Pour les doses admissibles de sodium dans l’eau. Il faut qu’il ne dépasse pas 200 mg/l ; cependant les eaux trop chargées en sodium deviennent saumâtre et prennent un goût désagréable ]19[. G. Sulfate : Elles sont rencontrées sous forme de sulfates de magnésium et sous forme calcique dans les eaux dures. A fortes concentrations, ils peuvent provoquer des troubles gastro-intestinaux (en particulier chez les enfants). Ils peuvent aussi conférer à l’eau un goût désagréable ]19[. Les normes Algériennes préconisent pour les sulfates une concentration maximale acceptable de 200 mg/l (SO4-2) et une concentration maximale admissible de 400 mg/l (SO4-2) ]29[. H. Calcium : Le calcium est un métal alcalino-terreux extrêmement répandu dans la nature et en particulier dans les roches calcaires sous formes de carbonates. Composant majeur de la dureté de l’eau, le calcium est généralement l’élément dominant des eaux potables. Il existe surtout à l’état d’hydrogénocarbonates et en quantité moindre, sous forme de sulfates, chlorure...etc ]10[. Les eaux de bonne qualité renferment de 200 à 250 mg en CaCO3/l. Les eaux qui dépassent 500 mg/l de CaCO3 ]10[. I. Chlorures : Les chlorures existent dans toutes les eaux à des concentrations variables. Ils peuvent avoir plusieurs origines : Percolation à travers des terrains salés. Infiltration d’eaux marines dans les nappes phréatiques. Université de Bechar 2011/2012 11 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I Activités humaines et industrielles. Les normes Algériennes préconisent pour les chlorures une concentration maximale acceptable de 200 mg/l et une concentration maximale admissible de 500 mg/l. Une présence excessive des chlorures dans l’eau d’alimentation, la rend corrosive pour les réseaux de distribution et nocive pour les plantes. Une forte fluctuation des chlorures dans le temps peut être considérée comme indice de pollution ]14[. J. Potassium : La teneur en potassium dans les eaux naturelles est de l’ordre de 10 à 15 mg/l. A cette concentration, le potassium ne présente pas d’inconvénients pour la santé des individus. Le seuil de perception gustative est variable suivant le consommateur, se situe aux environs de 340 mg/l pour les chlorures de potassium ]18[. K. Magnésium : Le magnésium est un des éléments les plus rependus dans la nature. Il constitue environs 2.1% de l’écorce terrestre. Il est un élément indispensable pour la croissance. Il intervient comme élément plastique dans l’os et comme élément dynamique dans les systèmes enzymatique et hormonaux. Le magnésium constitue un élément significatif de dureté de l’eau. A partir d’une concentration de 100 mg/l et pour des sujets sensibles, le magnésium donne un goût désagréable à l’eau potable ]18[. L. Phosphates : Les ions phosphates contenus dans les eaux de surface ou dans les nappes peuvent être d’origine naturelle : décomposition de la matière organique ; lessivage des minéraux, ou due aussi aux rejets industriels (agroalimentaire…etc.), domestiques (poly-phosphate des détergents), engrais (pesticides…etc.)]19[. En l’absence d’apport d’oxygène, les phosphates n’existent qu’à l’état de traces dans les eaux naturelles, leur introduction dans les eaux de surfaces (rivières, lacs) se fait par les eaux usées dont l’épuration est souvent insuffisante ]19[. Concentration maximale admissible de phosphate en eau potable est 0.5 mg/l ]19[. Université de Bechar 2011/2012 12 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I M. Matières organiques : Les matières organiques susceptibles d’êtres rencontrées dans les eaux sont constituées par des produits de décomposition d’origine animale ou végétale, élaborés sous l’influence des microorganismes. L’inconvénient des matières organiques est de favoriser l’apparition de mauvais goût qui pourra être augmentés par la chloration. Une eau riche en matière organique doit toujours être suspectée de contamination bactériologique ou chimique. Leur teneur est appréciée, le plus souvent, par des tests tels que la réduction du permanganate de potassium en milieu acide et en milieu alcalin. Les eaux très pures ont généralement une consommation en oxygène inférieur à 1 mg/l ]10[. Selon la classification de « Rodier » : Une eau est très pure pour des valeurs inférieures à 1mg/l. Une eau est dite potable pour des valeurs comprises entre 1 et 2mg/l. Une eau est suspecte pour des valeurs comprises entre 2 et 4mg/l. Une eau est mauvaise pour des valeurs supérieures à 4mg/l. I.2.3. Normes Physico-chimiques de L’eau Potable: Les normes visent à fournir aux consommateurs une eau qui ne constitue pas un risque pour la santé. Dans les recommandations, on propose également des objectifs esthétiques. Une eau de mauvaise qualité esthétique fait naître un doute sur sa salubrité dans l’esprit du consommateur. Une mauvaise qualité esthétique découle souvent d’une contamination chimique ou bactériologique, les différents paramètres physico-chimiques et recommandations de ces derniers sont représentés dans Le Tableau N° 2 : Tableau N°2 : Normes Et Recommandations Pour Les Paramètres Physicochimiques de l’eau potable ]14[. Paramètres Normes O.M.S C.E.E Canadienne Algérienne U.S.A physicochimique Unité pH - 7-8.5 NG CMA NG CMA NG CMA NG CMA 6.5 9.5 6.5 - 6.5 - - 6 7.5 Température °C - Université de Bechar 2011/2012 - 8.5 - <15 8.5 - <25 8.5 - - - 13 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX Dureté Total CHAPITRE I mg/l 100 - - - - 100 500 - - mg/l 5 - - - - - - Satu- 4 CaCO3 Oxygène dissous ration - - - - - - 2800 - - mg /l - - - - - 500 2000 - - Turbidité NTU - - - <1 5 - - * - Couleur PtCo - - - <15 15 - 25 - 75 Matières mg/l 500 - - - 500 - - 200 500 N- NH4+ mg/l 0 0.05 0.5 - - 0.05 0.5 <0.01 0.5 N-NO3- mg/l 50-100 25 50 10 10 - 50 * 10 - mg/l - - 0.3 - - - 0.1 * 10 PO43- mg/l - - - - - - 0.5 - - H2 S mg/l 0.05 0 0 0.05 0.05 - 0.02 * - Conductivité µs/cm à 20°C Résidu sec à 105 °C dissoutes N-NO2 I.2.4. Qualité microbiologique : L’eau ne doit contenir ni microbe, ni bactérie pathologique, ni virus qui pourraient entraîner une contamination bactériologique et être la cause d’une épidémie]18[. Les dénombrements bactéries consistent à rechercher des germes aérobies, c'est-àdire se développant en présence d’oxygène. Cette analyse est surtout significative pour l’étude de la protection des nappes phréatiques ]18[. La présence de coliformes fécaux ou de streptocoques fécaux indique une contamination de l’eau par des matières fécales. La présence d’autres coliformes, de staphylocoques laisse supposer une contamination fécale. Dans les deux cas, des mesures doivent être prise pour interdire la consommation de l’eau ou en assurant le traitement ]18[. I.2.4.1. Flore microbienne de l’eau : Les micro-organismes rencontrés dans l’eau sont très variés, leur nature dépend de celle de l’eau analysée ; eau de captage ou distribution, eau de traitement ou de circuits industriels, eaux résiduaires, ces micro-organismes sont classés en trois types : Université de Bechar 2011/2012 14 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX 1. Les germes typiquement aquatique : ce sont CHAPITRE I des bactéries (vibrions, Pseudomonas…). 2. Les germes telluriques : ce sont des bactéries sporulées (bacilles, Clostridium…) ou apportant aux germes streptomyces et des spores fongiques. 3. Les germes de pollution humaine ou animale : ce sont des germes souvent pathogènes et essentiellement d’origine intestinale (E-coli, salmonelles et streptocoques fécaux...) ]14[. On peut également rencontrer dans l’eau des parasites (kystes d’amibes) et des virus (poliomyélite virus des hépatites virales) ]14[. I.2.4.2. Critères Bactériologiques de L’eau : L’eau doit présenter également une potabilité du point de vue bactériologique, en effet celle-ci étant destinée à la consommation humaine, une eau potable doit satisfaire les conditions bactériologiques suivantes : Ne pas contenir dans le cas d’une eau traitée des coliformes totaux et fécaux ni de clostridium sulfito-réducteur, qui constituent des indicateurs de pollution par les matières fécales ]38[. I.2.4.3. Paramètres bactériologiques de l’eau : Les micros organismes à dénombrer ou à rechercher dans l’eau sont d’origines diverses : Recherche des germes totaux à 22°C et 37°C pathogènes : Certaines maladies infectieuses sont transmises à l’homme par absorption d’eau ou d’aliments pollués par une eau contenant des micro-organismes pathogènes. Les plus redoutables d’entre eux sont les salmonelles, responsables de la fièvre typhoïde et le vibrion cholérique responsable du choléra ]38[. Recherche des coliformes totaux : Selon l’organisation internationale de standardisation, il s’agit de bacilles gram négatifs (BGN) non sporulés oxydase négative aérobies ou anaérobies facultatifs, capables Université de Bechar 2011/2012 15 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I de fermenter le lactose avec production d’acide et de gaz en 24 à 48 heures à une température comprise entre 36°C et 37°C. Elles existent dans les matières fécales mais se développent également dans les milieux naturels ]38[. Recherche des Coliformes Thermo-tolérants : Il s’agit des coliformes possédant les mêmes caractéristiques que les coliformes mais à 44°C, ils remplacent dans la majorité des cas l’appellation : (coliformes fécaux) on cite là l’exemple de E. coli qui produisent de l’indole à partir du tryptophane, fermente le lactose ou le mannitol avec production d’acide et de gaz. Elle ne peut pas en général se reproduire dans les milieux aquatique, leur présence dans l’eau indique une pollution fécale récente ]38[. Recherche des streptocoques fécaux (37°C) : Il s’agit de cocci à Gram positif (CGP) de forme sphérique ou ovoïde, se présentant en chainettes plus ou moins longues, non sporulées aéro-anaérobies facultatives, ne possédant ni catalase ni oxydase, ce sont des hôtes normaux d’homme, et ne sont pas considérés comme pathogène ]14[. Recherche de Clostridium sulfito-réducteur : En dehors des streptocoques fécaux et E. coli qui sont des indices de contamination fécale récente, du fait que leur survie dans l’eau peut être très courte, les clostridiums sulfito-réducteurs représentent l’indice d’une contamination fécale ancienne, ils sont résistants aux conditions défavorables grâce à la sporulation, ils sont des bactéries anaérobies strictes, sporulés, Gram positif réduisent les sulfites en sulfures et dont la plupart des espèces est mobile ]20[. I.2.5. Normes de la qualité bactériologique de l’eau potable : Les deux groupes de micro-organismes les plus utilisés comme indicateurs de contamination bactérienne sont les coliformes totaux et les coliformes fécaux, l’objectif visé et l’absence de coliforme dans 100 ml d’eau, mais si cet objectif n’est pas atteint le règlement sur l’eau potable a proposé les limites maximales suivantes : Tableau N° 3 Université de Bechar 2011/2012 16 RESSOURCES ET QUALITES DES EAUX CHAPITRE I Tableau N°3 : Normes Et Recommandation Pour La Qualité Bactériologique de L’eau potable ]14[. Paramètres bactériologiques Unités Recommandation (OMS) Germe/ml 100 Coliformes fécaux Germe /100ml 0 Streptocoques fécaux Germe /100ml 0 Clostridium sulfito-réducteurs Germe /20ml 0 Germes totaux Université de Bechar 2011/2012 17 POLLUTION DES EAUX ET LEUR TRAITEMENT CHAPITRE II II.1. Pollution de l’eau : La pollution des eaux est définie comme toute modification physique ou chimique de la qualité des eaux, qui a une influence négative sur les organismes vivants ou qui rend l’eau inadéquate aux usages souhaités. Donc on dit que l’eau est polluée, lorsque sa composition ou son état est directement ou indirectement modifie par l’action de l’homme [21]. II.2. Origines des pollutions des eaux : La pollution des eaux provient essentiellement des activités domestiques et industrielles ainsi que des précipitations, elle perturbe les conditions de vie de la flore et la faune aquatiques, elle compromet également l’utilisation de l’eau et l’équilibre du milieu aquatique. On distingue quatre grandes catégories d’eaux usées : les eaux domestiques, les eaux pluviales, les eaux industrielles et les eaux agricoles [22]. II.2.1. Eaux domestiques : Dans les eaux domestiques on distingue les eaux ménagères et les eaux vannes. II.2.1.1. Eaux ménagères : Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique. Les eaux des cuisines contiennent des matières insolubles (terre, débris divers), des matières extraites des aliments (organiques ou minérales) ainsi que les graisses provenant de la cuisson, par exemple : les eaux des salles de bains, les eaux des machines à lessiver qui renferment des savons et des détergents et des eaux de lavages des locaux qui sont riches en particules solides (terre, sable,…etc.) et surtout en détergents et désinfectants (eaux de javel, produit de base de chlore ou d’ammoniaque,…) [26]. II.2.1.2. Eaux des vannes : Il s’agit des rejets de toilettes, chargés de diverses matières organiques azotées et des germes fécaux [26]. Université de Bechar 2011/2012 18 POLLUTION DES EAUX ET LEUR TRAITEMENT CHAPITRE II II.2.2. Eaux pluviales : Elles peuvent constituer la cause de pollution importante des cours d’eau, notamment pendant les périodes orageuses. L’eau de pluie se charge d’impuretés au contact de l’air (fumée industrielles), puis en ruissellent, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles des vidanges, carburants, résidus de pneus et métaux lourds,...) [21]. II.2.3. Eaux industrielles : Elles sont très différentes des eaux usées domestiques, leurs caractéristiques varient d’une industrie à l’autre en plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles peuvent également contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micros polluants organiques des hydrocarbures. Certaines d’entre elles doivent faire l’objet d’un pré traitement de la part des industries avant d’être rejetées dans les réseaux de collecte, elles sont mêlées aux eaux domestiques que l’or qu’elles ne présentent plus de danger pour les réseaux de collecte et ne perturbent pas le fonctionnement des usines de dépollution [29]. II.2.4. Eaux agricoles : Sont particulièrement chargées en nitrates et phosphates qui provoquent l’eutrophisation des cours d’eau entraînant la prolifération des algues qui, lors de leur putréfaction, consomment l’oxygène dissous dans l’eau ce qui va perturber l’autoépuration [21]. II.3. Méthodes utilisées pour évaluer la pollution : II.3.1. Principaux types de pollution : La composition des eaux usées est en fonction de nombreux paramètres : Propriété physico-chimique de l’eau potable distribuée ; Mode de vie des usagers ; Importance et le type des rejets industriels. Université de Bechar 2011/2012 19 POLLUTION DES EAUX ET LEUR TRAITEMENT CHAPITRE II D’une manière générale la pollution des eaux se manifeste sous les formes principales suivantes [27] : II.3.1.1. Pollution organique : La pollution organique constitue la partie la plus importante, et comprend essentiellement des composés biodégradables. Ces composés sont de diverses origines [23]: A. D’origine urbaine : Les protides (les protéines) : qui représentent tous les organismes vivants qui sont de nature protéique telle que les animaux, les bactéries et même les virus. Ces protéines subissent une décomposition chimique au contact de l’eau (hydrolyse) en donnent des acides aminés. Les lipides (corps gras) : se sont des éléments rejetés généralement par les eaux domestiques telles que les graisses animales, et les huiles végétales. Leurs décomposition en milieu aérobie se traduit par une libération du CO2, et en anaérobiose, il ya formation de CO2 et CH4. Les glucides : à l’état simple, il s’agit des sucres alimentaires, le glucose, à l’état complet donnant les polysaccharides [21]. B. D’origine industrielle : Ce sont les produits organiques toxiques tels que les phénols, les aldéhydes, les composés azotés, les pesticides, les hydrocarbures et les détergents [23]. II.3.1.2. Pollution minérale : Il s’agit principalement d’effluents industriels contenant des substances minérales tel que : les sels, les nitrates, les chlorures, les phosphates, les ions métalliques, le chrome, le cuivre et le chlore. Ces substances suscitées : peuvent causer des problèmes sur l’organisme de l’individu. Perturbent l’activité bactrienne en station d’épuration. affectent sérieusement les cultures [25]. Université de Bechar 2011/2012 20 POLLUTION DES EAUX ET LEUR TRAITEMENT CHAPITRE II II.3.1.3. Pollution microbienne : Les bactéries, virus et autres agents pathogènes vivant dans les eaux souterraines composent ce que l’on appelle la pollution microbiologique. Elle vient généralement de décharges, d’épandages d’eaux usées, de l’élevage, de fosses septiques, de fuites de canalisations et d’égouts, d’infiltration d’eaux superficielles, de matières fermentées ou du rejet d’eaux superficielle. Ces microorganismes nocifs peuvent générer des maladies graves dans les cas de contact ou d’ingestion de l’eau qui en est porteuse [29]. II.3.1.4. Pollution par les métaux lourds : Parmi les métaux lourds dangereux pour la santé, il faut citer le plomb, le mercure, le cadmium, l’arsenic, le cuivre, le zinc et le chrome. Ces métaux se trouvent à l’état naturel dans le sol, sous forme de traces qui posent peu de problèmes. Cependant, quand ils sont concentrés dans des aires particulières, ils posent un grave danger. L’arsenic et le cadmium, par exemple, peuvent causer le cancer. Le mercure peut provoquer des mutations et des dégâts génétiques, tandis que le cuivre, le plomb et le mercure peuvent causer des lésions aux os [21]. II.4. Procédés de traitement des eaux brutes : Les ressources en eau douce de surface comme les cours d’eau fournissent une eau brute qui contient énormément de pollutions qui la rendent non potable ; l’élimination de ces polluants est indispensable. Dans ce but l’eau brute va subir un certain nombre de traitements nécessaires pour la rendent potable [24]. II.4.1. Etapes de traitement : II.4.1.1. Prétraitement : Ils ont but d’éliminer les éléments solides ou particulaires les plus grossiers, susceptibles de gêner les traitements ultérieurs ou d’endommager les équipements : volumineux (dégrillage) [25]. Université de Bechar 2011/2012 21 POLLUTION DES EAUX ET LEUR TRAITEMENT CHAPITRE II II.4.1.1.1. Dégrillage : Le dégrillage est la première étape d’une filière de traitement, qui consiste à retenir tous les gros déchets. Pour ce faire, un système de grille est mis en place, dont l’espacement dépend de la nature des déchets. Le dégrillage a pour objectif de protection de la station de traitement [24]. II.4.1.1.2. Deshuilage : Permet d’éliminer les MES de taille importante ou de densité élevée (utilisation d’un décanteur classique). C’est étape indispensable notamment pour éviter le bouchage des canalisations et protéger les équipements contres l’abrasion. Ce dessablage est par décantation. Les sables extraits sont envoyés en décharge [23]. II.4.1.2. Traitement physico-chimique : II.4.1.2.1. Coagulation et Floculation : La coagulation et la floculation sont au cœur du traitement de l'eau potable. Il s'agit ici du traitement secondaire que nous effectuons sur une eau brute suivant le dégrillage et le dessablage. Premièrement, nous ajoutons un coagulant, un produit qui aura pour effet de neutraliser la charge des particules colloïdales (responsables entre autres de la couleur et turbidité) de façon à ce qu'elles ne se repoussent plus les une des autres. Le coagulant est ajouté juste avant ou dans un bassin à mélange rapide pour aider à faire effet plus rapidement. Une fois cette étape accomplie, nous injectons un floculant ou aide coagulant qui aura pour effet d'agglutiner toutes les particules devenues neutres c'est-à-dire les rassembler ensemble pour qu'elles forment des flocons assez gros pour sédimenter (couler au fond) par eux-mêmes. Cette étape a lieu dans un bassin à mélange plus lent de manière à ne pas briser les flocons une fois formés mais pour tout de même avoir un effet de diffusion [28]. Université de Bechar 2011/2012 22 POLLUTION DES EAUX ET LEUR TRAITEMENT CHAPITRE II II.4.1.2.2. Décantation : Après avoir les différentes petites particules en de beaucoup plus grosse, il va maintenant falloir faire décanter tout ceci. Dans un corps d’eau immobile les particules en suspension plus lourdes que l’eau sont soumises à leurs poids apparent, elles chutent lentement pour s’accumuler sur le fond : c’est la décantation [23]. II.4.1.2.3. Filtration : La filtration est un procédé physique destinée à clarifier un liquide qui contient des matières solides en suspension en le passer à travers un milieu poreux. L'eau est passée à travers un filtre qui intercepte les petites particules. Plus petites sont les mailles du filtre, plus petite doit être une particule pour passer. La filtration peut être accomplie comme traitement tertiaire d'une eau brute, comme traitement secondaire d'une eau usée ou comme unique traitement si on parle d'une filtration transmembranaire. Les filtres les plus communs dans les stations traitement d'eau sont les filtres au sable et à l'anthracite. Les filtres s'assurent que l'eau qui en sort respecte les normes en vigueur (ou mieux) en ce qui concerne la turbidité (la couleur ayant été enlevée par l'étape précédente). Les virus et bactéries peuvent toutefois passer au travers des filtres c'est pourquoi l'étape finale de désinfection est obligatoire [39]. II.4.1.2.4. Désinfection : Afin d'éliminer les bactéries et les virus, certaines usines de production d'eau potable utilisent la production d'ozone. En effet, l'ozone est un gaz très instable car il est constitué de 3 atomes d'oxygène. C'est cette instabilité qui lui confère une capacité oxydante très importante. En oxydant toutes les substances organiques, l'ozone inactive les pesticides et les organismes pathogènes (virus et bactéries) [39]. La désinfection est le plus souvent effectuée au moyen de chlore. Selon l'OMS, 2 à 3 mg/L de chlore devraient être ajoutés à l'eau, le maximum étant de 5 mg/L. Université de Bechar 2011/2012 23 POLLUTION DES EAUX ET LEUR TRAITEMENT CHAPITRE II II.4.1.3. Etapes de traitement des eaux brutes : COAGULANT FLOCULANT COAGULATION FLOCULATION DECANTATION DESHUILAGE FILTRATION DEGRILLAGE DESINFECTION PRISE D’EAU EAU BRUTE RESERVE D’EAU TRAITEE RESEAU DE DISTRIBUTION Fig. N°1 : Etapes de traitement des eaux brutes [30]. Université de Bechar 2011/2012 24 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.1. Historique : Avant la construction du barrage DJORF-TORBA, ces eaux étaient on quasi-totalité perdues dans les sables du désert après avoir souvent provoqué des inondations et dégâts aux palmeraies (voir les photos N°1) [34]. Le barrage DJORF-TORBA à été construit entre 1966 et 1968 sur l’Oued Guir (voir les photos N°3) et furent marqués par le passage de plusieurs fortes crues (notamment celle du 17 novembre 1967, évaluée à plus de 6000m3/s) (voir les photos N°2) ]31[. Le barrage de DJORF-TORBA rentre en service depuis 1985, il est le seul ouvrage hydraulique du sud Ouest Algérien (voir les photos N°4 et 5). Il est construit sur un bassin versant 22000 km2 à cheval entre l’Algérie et le Maroc [34]. Photos N° 1 : Travaux de terrains (1951-1954) [34]. Photos N° 2 : La crue Novembre (1967) [34]. Université de Bechar 2011/2012 25 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III Photos N° 3 : Construction de la galerie en janvier (1968) [34]. Photo N° 4 : Tapis du déversoir (1984) [34]. Mars 1981[34]. Mars 2012 Photos N° 5 : Barrage DJORF-TORBA. Université de Bechar 2011/2012 26 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.2. Situation géographique du barrage : Le barrage de DJORF-TORBA se situe entre la commune de Kenadsa et la commune de Meridja, et se retrouve à 60 Km à l’ouest de la ville de Bechar et de 50 Km à d’Abadla [31]. Un vaste bassin versant de 22000 Km2 dans l’Oued Guir, s’écoulent du nord vers le sud et qui provient essentiellement de Maroc (situé à quelques dizaines de Km). L’apport moyen annuel enregistré est de l’ordre de 150 million de mètre cubes/an [31]. III.3. Topographie du Barrage DJORF-TORBA : Photo N° 6 : Image satellitaire de site du barrage [34]. Fig. N° 2 : Topographie de la zone du barrage DJORF-TORBA [34]. Université de Bechar 2011/2012 27 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.4. Caractéristique technique du barrage : Type : Pond en béton Longueur : 950 m Hauteur : 37 m Largeur : 6.20 m Rivière : Oued Guir Capacité : 260 Million de m 3 [31]. III.5. Sources d’alimentation : Les eaux du barrage de DJORF-TORBA prennent leurs sources quasi exclusivement dans d'innombrables cours d'eau et ruisseaux dans les massifs montagneux du moyen Atlas marocain [32]. III.6. Importance de Barrage DJORF TORBA : Le barrage de DJORF-TORBA alimente les communes de Bechar, Kenadsa et Abadla et d’autre part pour l’irrigation de la plaine d’Abadla. Bechar étant la principale consommatrice avec prés de 90% de la production de l’eau. La capacité optimale de la station est de 40.000 m3/j a été mise en service en 1985, mais elle est exploitée aux environs de 32.000 m3/j en raison d’une insuffisance de capacité hydraulique sur la conduite de distribution [32]. Tableau N° 4 : Importance de barrage DJORF-TORBA. COMMUNES BARRAGE DEBIT (L/S) BECHAR 245 LAHMAR 00 MOUGHEUL 00 BOUKAIS 00 KENADSA 32,4 MERIDJA 00 ABADLA 27,43 ERG-FERRADJ 7,7 MACHRAA H-B 7,7 Université de Bechar 2011/2012 28 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.7. Alimentation d’eau potable : Ce tableau présent des valeurs et des quantités annuelles d’alimentation d’eau potable à Béchar à partir du barrage DJORF-TORBA pour la période 1991 - 2009. Tableau N° 5 : Consommation annuelle des quantités d’eau pour l’Alimentation d’Eau Potable [34]. Année Consommation en Million de m3 91/92 7.853 92/93 5.751 93/94 6.584 94/95 6.798 95/96 7.274 96/97 7.679 97/98 8.725 98/99 8.734 99/2001 8.758 2001/2002 8.765 2002/2003 8.769 2003/2004 8.788 2004/2005 8.795 2005/2006 8.928 2006/2007 9.910 2007/2008 10.950 2008/2009 14.400 Université de Bechar 2011/2012 29 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.8. Caractéristiques générales du climat : III.8.1. Précipitation : Les données de base pluviométrique disponible au niveau de l’agence nationale des barrages (A.N.B) sur une période qui s’étale de 1998 à 2009 Tableau N°7 (voir annexe 1) [34]. précipitation en mm 60 Max 50 40 30 20 Min 10 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Années Fig. N° 3 : Précipitation moyenne annuelle du bassin versant de Guir [34]. Année 2007 : la précipitation plus que les autres années. III.8.2. Température : Les températures moyennes mensuelles et annuelles régissent le climat local de la région Béchar. Les seules données disponibles en matière de température sont celles fournies par la station de barrage DJORF-TORBA Tableau N°8 (voir annexe 1) [34]. Université de Bechar 2011/2012 30 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III 50 45 Température en °C 40 35 30 minimum 25 maximum 20 moyenne 15 10 5 0 Jan Fév Mar Avril Mai Juin Juill Aout sept Oct Nov Déc mois Fig. N° 4 : Graphe de la température minimum, maximum et moyenne mensuelles annuelles du bassin versant [34]. les températures minimales : minimum en Janvier 4.42 °C et un maximum en Aout 29.59 °C. les températures maximales : minimum en Janvier 17.95 °C et un maximum en Aout 43.03 °C. les températures moyennes : minimum en Janvier 11.18 °C et un maximum en Aout 36.32 °C. III.8.3. Evaporation : L’évaporation est une des composantes fondamentales du cycle hydrologique [33] et son étude est essentielle pour connaître le potentiel hydrique du bassin versant Oued Guir. En général, des analyses spécifiques d'évaporation devront être faites pour des études de bilan et de gestion de l'eau par les plantes Tableau N°9 (voir annexe 1) [31]. Université de Bechar 2011/2012 31 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III Max 450 L'evaporation en mm 400 350 300 250 200 Min 150 100 50 0 Jan Fev Mar Avril Mai Juin Juill Aout Sep Oct Nov Dec mois Fig. N° 5 : Evaporation mensuelle et annuelle d’une période 1998-2009 [34]. Ce graphe nous montre que, dans le mois de Septembre, nous avons moins d'évaporation 142.83 mm. Et le maximum dans le mois d'août, 416.37 mm. III.8.4. Vitesse des vents : Tableau N°10 (voir annexe 1) 6 vitesse en m/s 5 Max 4 3 2 1 Min 0 Jan Fev Mar Avril Mai Juin Juill Aout Sep Oct Nov Dec mois Fig. N° 6: Graphe de la vitesse de vent moyenne annuelle [34]. Université de Bechar 2011/2012 32 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III Les vitesses de vents, en particulier aux mois de Mars 3.85m/s et Avril 4.95 m/s. III.9. Climatologie globale de l’Oued Guir : Le climat globale de l’Oued Guir comme suit : Tableau N°6 : Climatologie globale de l’Oued Guir [34]. Altitude en m Précipitation en mm Température en °C 526 68 21.8 751 162 19.4 884 383 16 924 282 17.1 III.10. Description des installations et des équipements du barrage DJORF-TORBA: III.10.1. Prise d’eau : L’eau brute est prélevées dans le lac créé par le barrage de DJORF-TORBA, la capacité serait de 360 million mètre cubes. Actuellement, deux stations de pompages peuvent fournir de l’eau brute à la station de traitement. L’ancienne station et la nouvelle station flottante [32]. III.10.1.1. Ancien point de pompage (Ancienne prise d’eau) : En 1985, cette station est installée pour l’alimentation de l’eau potable, elle est constituée de quatre pompes du type turbine verticale, ce groupe de pompe est toujours fonctionnel. Le fonctionnement normal de ce pompage est dû à trois pompes fonctionnelles et une en attente. La conduite de refoulement est en PVC et mesure 800 mm de diamètre et la conduite semble en très bonne condition. Le débit de pompage devrait être de l’ordre de 1 890 m3 par heure [32]. Université de Bechar 2011/2012 33 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III Photos N° 7 : Ancien point de pompage. III.10.1.2. Station flottante : Elle est une nouvelle prise d’eau construite en début 2008, qui a été mise en place en raison de bris fréquents à la prise d’eau initial contiguë au barrage lors de vents violents. Cette station est située au niveau du barrage et comprend quatre pompes turbines verticales immergées. Elle alimente la station de traitement à l’aide d’une conduite en acier de 800 mm de diamètre [32]. Photo N° 8 : Nouvelle point de pompage. Université de Bechar 2011/2012 34 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.10.2. Conduite de refoulement : C’est une conduite ou collecteur en acier, qui est a un diamètre de 800 mm et une longueur de 686 m, la vitesse ne dépasse pas 360 m3/s. Cette conduite refoule l’eau brute jusqu'à la station de traitement [32]. Photos N° 9 : Conduite de refoulement. III.10.3. Station de traitement III.10.3.1. Définition Comme l’eau provenant du barrage n’est pas potable, il fallait installer une station de traitement. La station de traitement qui se trouve au centre du barrage de DJORF-TORBA de type lit de sable [32]. Photo N° 10: Station de traitement. Université de Bechar 2011/2012 35 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.10.3.2. Différentes ouvrages qui composée ce station : Un compartiment de distribution du débit. Deux décanteurs floculeuses à recyclage des boues Un compartiment de distribution du débit de l’eau clarifiée. Six filtres à sables. Un système de stockage et dosage de coagulant inorganique. Un système de stockage et dosage de l’hypochlorite de sodium. Une station de production d’air en pression pour la manœuvre [32]. III.10.3.3. Chambre de commande : C’est une salle qui est constitué de trois étages, il se trouve au centre de station de traitement, elle est installé pour contrôler les organes de traitement, elle est affecté par : Un tableau de commande. Les filtres. Station de pompage. Réservoir d’accumulation. Salle d’injection des produits chimiques [32]. Photo N° 11 : Tableau de commande. Université de Bechar 2011/2012 Photo N° 12 : Filtres. 36 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) Photo N° 13 : Station de pompage d’eau traitée. CHAPITRE III Photo N° 14 : Salle d’injection des produits chimiques. III.10.3.4. Dépôts des produits chimiques : La chaux. Poly électrolyte. Sulfate d’alumine. Hypochlorite de sodium [32]. Photos N° 15 : Dépôts des produits chimiques. III.10.3.5. Bassin de mélange : La structure de réparation et de mélange est composée de deux chambres rectangulaires adjacentes. Le dosage des réactifs se fait dans la première chambre qui est la chambre d’arrivée. Tous les réactifs sont appliqués en surface et au même endroit [32]. Université de Bechar 2011/2012 37 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III Le transfert de l’eau du bassin de mélange vers le bassin de répartition se fait par un déversoir. De la chambre de répartition, l’eau est dirigée vers les décanteurs par des tuyaux [33]. III.10.3.6. Procédés et produits chimiques : Au bassin du mélange, l’ajout des produits chimiques est très rudimentaire et le système utilisé est en mauvais état. Les dosages utilisés ne sont pas proportionnels au débit de production de l’usine. Les lignes de dosages de produits chimiques sont exposées au soleil continuellement et donc il y a altération des réactifs. De, plus, la tuyauterie est de type PVC flexible et elle n’est pas protégée mécaniquement contre les impacts [32]. Pour connaître les quantités des coagulants, nous avons fait un test par un appareil appelé « jar test » [33]. Les concentrations appliquées dans les échelles industrielles sont : 150 g/l de sulfate d’ammoniaque ; 50 g/l de la chaux ; 0,8-0,9 mg/l de chlore [33]. III.10.3.7. Décanteur : Dans cette station, nous avons deux décanteurs en voile en béton armé de forme circule, de capacité de 900 m3 pour chaque décanteur. L’eau provenant du bassin de mélange est répartie dans deux décanteurs au raclage de fond effectué par une passerelle mobile. Dans cette étape, nous ajoutons premièrement un coagulant appelé sulfate d’ammoniaque qui est capable de neutraliser la charge des particules colloïdales présentes dans l’eau et deuxièmement des réactifs chimiques chlore Cl- et la chaux qui sont ajoutés à la vasque de mélange pour aider à la coagulation et la floculation. Les matières en suspension (MES) sont décantées sur le fond du bassin sous forme de boues, on utilise un système d’extraction et évacuation des boues pour purger les décanteurs à l’aide des vannes de vidange [32]. Université de Bechar 2011/2012 38 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III Photos N° 16 : Réservoir de décanteur. III.10.3.8. Filtration : Le système de filtration de six bassins est de forme rectangulaire. Sa structure a été réalisée avec des murs en béton armé. Chacun des filtres devrait contenir une couche de sable de granulométrie uniforme pour filtrer l’eau, l’épaisseur des filtres est 75 cm [32]. Photo N° 17 : Vue générale des filtres. III.10.3.9. Station de pompage de distribution : L’eau traitée est aspirée par des pompes vers le grand château et écoulée par gravité vers le réservoir de Kenadsa puis distribuée vers les châteaux de Bechar [32]. Université de Bechar 2011/2012 39 BARRAGE DE DJORF TORBA (BECHAR) CHAPITRE III III.10.4. Réserve d’eau traitée : Le barrage est constitué de 02 réservoirs : III.10.4.1. Réservoir d’accumulation de l’eau traitée : Le réservoir d’accumulation est de forme rectangulaire, caractérisé par les dimensions une largeur de 14 m, longueur de 31,30 m et une hauteur de 5,6 m [32]. III.10.4.2. Réservoir surélevé en charge : En terme général, le réservoir surélevé est un réservoir de charge qui permet de garanti la pression pour crée un écoulement gravitaire. Le réservoir surélevé de type circulaire, il est situé à environ 2,2 km du centre de la station de traitement [32]. Il est caractérisé par : La hauteur 43 m. La cote de terrain naturel 743,25 m. La cote de radier 781 m. La cote de trop plein 786 m [32]. Université de Bechar 2011/2012 40 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV 1. Objectif : L’objectif de notre travail consiste à déterminer la qualité de l’eau brute du barrage DJORF-TORBA par réalisation des analyses physico-chimiques et bactériologiques, et en fin, trouver des solutions pour un traitement efficace moins couteux. Nous avons suivie la qualité de l’eau brute à travers des analyses qui ont été effectué au niveau de laboratoire de l’unité ADE (Algérienne des eaux), et cela pour une duré estimé de cinq mois. 2. Échantillonnage : Les principaux aspects dont il faut tenir compte pour obtenir un échantillon d’eau représentatif sont les suivants : la sélection convenable du point d’échantillonnage. le strict respect des procédures d’échantillonnage. la conservation adéquate de l’échantillon [6]. 3. Prélèvement de l’eau à analyser : Dans notre travail, le prélèvement se fait dans deux différents points du barrage DJORF-TORBA, l’un est à la surface, l’autre à la profondeur de 10 m, dans des conditions réglementaires d’hygiène et d’asepsie. Les principaux renseignements à fournir pour une analyse d’eau : Identité des préleveurs ; Date et heure de prélèvement ; Motif de la demande d’analyse ; point de prélèvement d’eau ; Origine de l’eau (barrage DJORF-TORBA). Les eaux doivent être prélevées dans des flacons stériles. Ceux ci sont immergés en position verticale en le tenant par le fond, l’ouverture soit légèrement plus haute que le fond et dirigée dans le sens contraire de courant. Deux flacons de 250 ml, un est réservé pour l’analyse bactériologique alors que l’autre conçu pour l’analyse physico-chimique. Université de Bechar 2011/2012 41 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV 4. Transport des échantillons : Les analyses bactériologiques doivent être commencées moins de 6 heurs après le prélèvement. Si le transport dépasse 6 heurs, ainsi si la température extérieure est supérieure à 10°C ; le transport doit se faire obligatoirement en glacière à une température inférieure à 4°C. Enfin, les prélèvements sont placés aux froids dès leurs arrivés au laboratoire avant de commencer les analyses (NA 762, 1990). 5. Analyses physico-chimiques : Dans notre pays, l’eau destinée à la consommation humaine est contrôlée. Les paramètres physico-chimiques concernant tout ce qui est relatif à la structure naturelle de l’eau et délimitent des concentrations maximales pour un certain nombre d’éléments souvent des ions comme le chlorure, sulfate, nitrate,…etc. Nous avons donc réalisé des analyses pour déterminer la qualité physico-chimique et bactériologique de l’eau de barrage et les comparer avec les normes. 5.1. Mesure de la température : La température de l’eau, joue un rôle non négligeable dans l’intensité de la sensation de l’eau. La température est le facteur le plus apprécié pour une eau destinée à la consommation, elle est mesurée par un thermomètre [20]. 5.2. Mesure de pH : [6]. Principe : Le pH est en relation avec la concentration des ions d’hydrogène présent dans l’eau. La différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode de référence plongeant dans la même solution est mesuré par le pH mètre [1]. Mode opératoire : Etalonner l’appareil avant la mesure, avec des solutions tampons à pH=7, pH=4 et pH=9. après avoir rincé l’électrode en verre avec de l’eau distillée. Université de Bechar 2011/2012 42 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV Prendre environ 100 ml d’eau à analyser dans un becher, mettre une agitation doucement puis tremper l’électrode dans le becher. Laisser stabiliser un moment avec une faible vitesse d’agitation et noter pH. 5.3. Mesure de la conductivité électrique, TDS et salinité : [6]. On utilise un appareil multi-paramètres pour mesurer les trois paramètres (conductivité électrique, TDS, salinité). Mode opératoire : D’une façon générale, opérer de la verrerie rigoureusement propre et rincée avant usage avec de l’eau distillée. Tout d’abord, rincée plusieurs fois l’électrode avec de l’eau distillée puis en la plongeant dans l’échantillon à examiner. 5.4. Mesure de la turbidité : [6]. Principe : Réduction de la transparence d’un liquide due à la présence de matières en suspension se fait par comparaison entre la lumière diffusée et la lumière transmise par un échantillon d’eau et une gamme étalon constituée de solution de Formazine [30], a été réalisée à l’aide d’un spectrophotomètre HACH DR/2000. La mesure de la lumière diffusée est significative pour les eaux de faible turbidité non visible à l’œil. La mesure de la lumière transmise est significative pour les eaux de turbidité visible à l’œil. Mode opératoire : On fait étalonner le turbidimètre en introduisent dans la première cuvette de l’eau distillée prise comme référence, puis remplir une cuvette de mesure propre et bien essuyer à l’aide du papier hygiénique avec l’échantillon à analyser bien homogénéisé et effectuer rapidement la mesure, il est nécessaire de vérifier l’absence de bulle d’air avant la mesure. Université de Bechar 2011/2012 43 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV 6. Analyses bactériologiques : L’analyse bactériologique a pour but de mettre en évidence la présence des germes, basés sur la recherche et la numération de celles ci dans les échantillons à analyser. L’analyse n’est pas seulement qualitative mais aussi quantitative [38]. Il faut signalé qu’un examen bactériologique ne peut être interpréter que s’il est effectué sur un échantillon correctement prélevé dans un récipient stérile, selon un mode opératoire précis évitant toutes les contaminations accidentelles, correctement transporté au laboratoire et analysé sans délai ou après une courte durée de conservation dans des conditions satisfaisantes. Une analyse complète de l’eau brute a été effectuée en se basant sur les paramètres suivants : Recherche et dénombrement des germes totaux ; Recherche et dénombrement des coliformes totaux et fécaux ; Recherche et dénombrement des Streptocoques fécaux ; Recherche et dénombrement des Clostridium sulfito-réducteurs. 6.1. Recherche des germes totaux : Selon les normes internationales, les micro-organismes reviviscibles se définie comme étant la totalité des bactéries, levures et moisissures capables de former des colonies dans ou sur le milieu de culture spécifié dans les conditions d’essai décrites [9]. Mode opératoire : A partir de l’eau à analyser, porter 2 fois 1 ml dans deux boites de Pétri vides préparées à cet usage et numérotées (figure N°7). Compléter ensuite chacune des boites avec environ 15ml de gélose TGEA (voir l’annexe N°3) et mélanger avec précaution en mouvement rotatoire puis laisser solidifier. Incubation et lecture : Retourner les boites et incuber, une à 37 °C pendant 24 h à 48 h, l’autre à 22 °C pendant 72 h. la lecture se fait après chaque 24h. Université de Bechar 2011/2012 44 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV On calcule le nombre de colonies formées présentes dans un millilitre d’échantillon. Expression des résultats: Les résultats sont exprimés en nombre de germes par ml (Germe/1ml). Université de Bechar 2011/2012 45 MATERIELS ET METHODES Eau à Analyser - Porter 1ml d’eau analyser dans la boite de pétri. - Compléter la boite de pétri avec environ 15 ml de gélose TGEA. CHAPITRE IV TGEA Boite de pétri Incubation 24 à 48 heures à 37°C Incubation 72 heures à 22°C Dénombrement des colonies Fig. N°7 : Recherche et dénombrement des germes totaux dans l’eau brute. Université de Bechar 2011/2012 46 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV 6.2. Recherche et dénombrement des coliformes en milieux liquides (Méthode de NPP) : [6]. Test de présomption : A partir de l’eau à analyser, porter aseptiquement : - 5 fois 10 ml dans 5 tubes contenant 10 ml de milieu BCPL D/C (voir l’annexe N°3) muni d’une cloche de Durham. - 1ml dans un tube contenant 10 ml de milieu BCPL S/C (voir l’annexe N°3) muni d’une cloche de Durham. - 0,1ml dans un tube contenant 10 ml de milieu BCPL S/C muni d’une cloche de Durham (figure N°8). Chassez le gaz présent éventuellement dans les cloche et bien mélanger le milieu, l’incubation se fait à 37 °C pendant 24 à 48 heures. Lecture : Seront considérés comme positif + ; les tubes présentant à la fois : Un dégagement du gaz (supérieur au 1/10 de la hauteur de la cloche). Un trouble microbien accompagné d’un virage du milieu au jaune (ce qui constitue le témoin de la fermentation du lactose présent dans le milieu). La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table de Mac Grady NPP (voir l’annexe N°4). Test de confirmation : Le test de confirmation ou test de Marc Kenzie est basé sur la recherche de coliformes fécaux parmi lesquels on redoute surtout la présence d’Escherichia Coli. Les tubes de BCPL (voir l’annexe N°3) positifs, après l’agitation, prélever de chacun d’eux quelques gouttes à l’aide d’une pipette Pasteur pour faire le repiquage dans un tube contenant le milieu Schubert muni d’une cloche (figure N°8). Chassez le gaz présent éventuellement dans les cloche et bien mélanger le milieu. L’incubation se fait à 44 °C pendant 24 heures. Lecture : Seront considérés comme positif + ; les tubes présentant à la fois : Un dégagement du gaz (supérieur au 1/10 de la hauteur de la cloche). Université de Bechar 2011/2012 47 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV Un anneau rouge ou rose en surface, témoin de la production d’Indole par Escherichia Coli après adjonction de 2 à 3 gouttes du réactif de Kovacs (voir l’annexe N°3). La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table de Mac Grady NPP (voir l’annexe N°4). en tenant compte du fait qu’Escherichia Coli est à la fois producteur de gaz et d’indole à 44 °C. Utilisation d’un seul tube confirmatif (Dénombrement d’E. Coli). Université de Bechar 2011/2012 48 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV Eau à Analyser 5X10 ml 1 ml BCPL D/C 0.1 ml BCPL S/C BCPL S/C Incubation à 37 °C pendant 48 h Milieu positif : dégagement de gaz et virage de couleur Présence des coliformes totaux Test confirmatif Repiquage sur Milieu Schubert+ cloche Incubation à 44 °C pendant 24 h Si culture gaz+ et l’indole + Ajoutes 2 à 3 gouttes de Kovacs Anneau rose Dénombrement d’Escherichia Coli Fig. N°8 : Recherche et dénombrements des coliformes totaux et fécaux dans l’eau brute. Université de Bechar 2011/2012 49 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV 6.3. Recherche des Streptocoques fécaux en milieu liquide: [6]. Test de présomption : A partir de l’eau a analysée, porter aseptiquement : 5 fois 10 ml dans 5 tubes contenant 10 ml de milieu ROTHE D/C (voir l’annexe N°3). 1 ml dans un tube contenant 10 ml de milieu ROTHE S/C (voir l’annexe N°3). 0.1ml dans un tube contenant 10 ml de milieu ROTHE S/C (figure N°9) : - Bien mélanger le milieu et l’inoculum. - L’incubation se fait à 37 °C pendant 24 à 48 heures. Lecture : Seront considérés comme positif, les tubes présentant à la fois : Un trouble microbien accompagné d’un virage du milieu pendant cette période est présumé contenir un streptocoque fécal. La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table du NPP. Test de confirmation : Le test de confirmation est basé sur la confirmation des Streptocoque fécaux éventuellement présents dans le test de présomption. Les tubes de ROTHE positifs, après l’agitation, prélever de chacun d’eux quelques gouttes à l’aide d’une pipette Pasteur donc faire l’objet d’un repiquage dans un tube contenant le milieu LITSKY EVA (voir l’annexe N°3) (figure N°9) : Bien mélanger le milieu et l’inoculum et l’incubation se fait à 37°C pendant 24 heures. Lecture : Seront considérés comme positif, les tubes présentant à la fois : Un trouble microbien. Une pastille violette (blanchâtre) au fond des tubes. La lecture finale se fait selon les prescriptions de la table du NPP (voir l’annexe N°4), le nombre de streptocoque fécaux sont par 100 ml de l’eau analysé. Université de Bechar 2011/2012 50 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV Eau à Analyser 5X10 ml 1 ml ROTHE D/C 0.1 ml ROTHE S/C ROTHE S/C Incubation à 37 °C pendant 48 h Tube positif : présence de trouble bactérien Test confirmatif Repiquage sur Milieu Eva Litsky Incubation à 37 °C pendant 24h Présence de trouble bactérien Présence de streptocoques fécaux Fig. N°9 : Recherche et dénombrement des streptocoques fécaux dans l’eau brute. Université de Bechar 2011/2012 51 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV 6.4. Recherche et dénombrement des Clostridium Sulfito-Réducteurs : [6]. Porter dans deux tubes 10 ml de l’échantillon à analyser (figure N°10), Elaborer pour les deux tubes un chauffage à 80°C, pendant 10 minutes ; puis un refroidissement brutal sous l’eau de robinet (choc thermique qui à pour but d’éliminer la forme végétative et reste seulement la forme sporulée des bactéries Sulfito-Réducteurs). Compléter ensuite chacune des tubes avec environ 15 ml de gélose viande foie (VF+ alun de fer et sulfite de sodium) (voir l’annexe N°3) et mélanger avec précaution. Laisser solidifier, puis incuber à 37°C pendant 48 heures avec une première lecture après 16 heures d’incubation. Lecture : Après la période d’incubation sera considère comme positif, les tubes contenant de grosses colonies noires, qui correspond au Clostridium sulfito-réducteur. Le résultat est exprimé par le nombre des Clostridium sulfito-réducteurs par 20 ml de l’échantillon à analysé. Remarque : Le dénombrement après 24 heures d’incubation est effectué parfois après 48 heures, le tube devient complètement noir et devient donc indénombrable. Université de Bechar 2011/2012 52 MATERIELS ET METHODES CHAPITRE IV Eau à Analyser Chauffage à 80°C, 10 minutes Refroidissement brutal sous l’eau de robinet Ajouter environ 15 ml de gélose VF fondue puis refroidie à 45 °C Laisser solidifier puis incuber à 37°C, 16-24 puis 48 heures Présence des Clostridium sulfito-Réducteurs Fig. N°10 : Recherche et dénombrement des Clostridium Sulfito-Réducteurs dans l’eau brute. Université de Bechar 2011/2012 53 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V 1. Résultats des analyses physico-chimiques : 1.1. Température : D’après les résultats obtenus durant les cinq mois, nous avons remarqué une légère variation de la température pour les deux échantillons ; c’est des températures saisonnières ne dépassent pas les normes française (NF 95-363) estimé de 25°C. Cependant une élévation de la température s’accompagne d’une augmentation de la tension de vapeur saturante à la surface (évaporation), et d’une diminution de la solubilité de gaz (oxygène). L’augmentation de la température favorise le développement des micro-organismes donc consommation de l’oxygène et par conséquence la réduction de la teneur en oxygène dissous ]36[. L’alimentation du barrage se fait à partir des montagnes des frontières Algéromarocaine, c’est pour cela on a remarqué la diminution de la température à la date de 02 Avril 2012 (Fig. N°11), l’origine de cet aspect est du à l’altitude de ces montagnes, après le mois d’avril, l’élévation s’accompagne avec la progression des saisons chaudes. Température 25 °C 20 15 10 L'eau de profonde (Ech 1) 5 L'eau de surface (Ech 2) 0 Date de prélèvement Fig. N°11 : Evolution de la température de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. Cependant, la température de l’eau de surface (Ech 2) était élevée par apport à celle de l’eau de profonde (Ech 1), car les eaux proches de la surface, sont peu à peu réchauffées par l’air et le rayonnement solaire sur une couche de 2 à 5 m de profondeur, alors que les eaux profondes restent froides ]36[. Université de Bechar 2011/2012 54 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V Les résultats de la température de l’eau de barrage de DJORF-TORBA sont favorables pour appliquer notre traitement. 1.2. pH : Le pH est un élément important pour définir le caractère agressif ou incrustant d’une eau ]1[. On constate d’après les résultats obtenus, une valeur moyenne de pH de 8,24 pour l’eau de surface, et 8,25 pour celle de l’eau de profonde (Fig. N°12), ce qui indique que l’eau de barrage de DJORF-TORBA a un pH légèrement alcalin et ne dépasse pas la norme française (NF 95-363) qui se situ entre 5,5 à 9. pH 8,5 8,4 8,3 8,2 8,1 8 L'eau de profonde (Ech 1) 7,9 7,8 L'eau de surface (Ech 2) 7,7 Date de prélèvement Fig. N°12 : Evolution du pH de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. Le pH est compris entre 8 et 8,4, le caractère alcalin d’un sol sableux va affecter directement le pH de l’eau, on note aussi que la dissociation de l’eau par la température est négligeable (10 - 20°C) et n’affecte pas la structure de l’eau ]36[.On remarque une légère diminution de pH dans la période de l’alimentation de barrage par l’Oued (02/04/2012), et cela peut être due à l’origine argilo-humique du terrain traversé par l’Oued. 1.3. Conductivité électrique et le taux des sels dissous TDS : D’après la fig. N°13, on a remarqué que la conductivité électrique était stable durant la période allant du 29/01 au 02/04/2012, et cela à cause de la solvatation des particules de sels minéraux et transfère des ions due à l’augmentation de la température, ensuite une chute de la conductivité pour les deux échantillons au-delà du 02/04/2012 (Fig. N°13) à cause de la crue (Les eaux des crues et les pluies diluent le taux des ions dans le barrage). Université de Bechar 2011/2012 55 RESULTATS ET DISCUSSIONS Conductivité 1800 1600 électrique 1400 µs/cm 1200 1000 800 600 400 200 0 CHAPITRE V L'eau de profonde (Ech 1) L'eau de surface (Ech 2) Date de prélèvement Fig. N°13 : Evolution de la conductivité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. On remarque que les deux courbes presque identiques (Fig. N°13 et 14) dans toutes les dates de prélèvement et cela est dû à la répartition équitable des ions de l'eau. TDS 1000 mg/l 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 L'eau de profonde (Ech 1) L'eau de surface (Ech 2) Date de prélèvement Fig. N°14 : Evolution du taux des sels dissous TDS de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. La conductivité électrique moyenne de l’eau de surface et celui de profonde était 1421 et 1409 µs/cm respectivement, ceci ne dépassent pas les normes recommandées par l’OMS qui est de 1500 μs/cm. La mesure de la conductivité permet d’évaluer rapidement mais très approximativement la minéralisation globale de l’eau de surface et celui de l’eau de profonde estimé de 784,81 et 783,90 mg/l respectivement (fig. N°14). Université de Bechar 2011/2012 56 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V 1.4. Salinité : On constate d’après la figure N°15 que la salinité n’a pas dépassé la norme française (NF 95-363) fixé de 1.5 %, où les valeurs trouvées est donc constantes jusqu'à le 25/03/2012 estimé de 1% pour les deux échantillons, et cela est dû à la diminution du taux d'évaporation dans la période précédente, puis nous avons révélé une diminution de la salinité au dessous de 0,8 % du 02/04/ 2012 au 07/05/2012 à cause de la dilution de l’eau de barrage par la crue. Salinité 1,2 % 1 0,8 0,6 0,4 L'eau de profonde (Ech 1) 0,2 L'eau de surface (Ech 2) 0 Date de prélèvement Fig. N°15 : Evolution de la salinité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. 1.5. Turbidité : La turbidité est due à la présence de matières en suspension entraînées dans les eaux ]20[. Les résultats obtenus révélés que la turbidité est légèrement variable pour les deux échantillons durant la période d’analyse, ces valeurs sont comprises entre 8 à 24 NTU pour l’eau de surface, et celui de l’eau de profonde entre 14 à 32 NTU (fig. N°16), ces valeurs reste dans les normes française (NF 90-330) fixées de 140 NTU. Université de Bechar 2011/2012 57 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V Turbidité 35 NTU 30 25 20 15 10 L'eau de profonde (Ech 1) 5 L'eau de surface (Ech 2) 0 Date de prélèvement Fig. N°16 : Evolution de la turbidité de l’eau brute en fonction du temps des deux échantillons. Les valeurs trouvées sont à l’origine de stabilité de l'eau et le manque de pluies, les crues ainsi que l'absence des eaux usées (le barrage est loin des zones industrielles et agricoles). Outre, on a constaté que la turbidité atteint parfois des valeurs peu élevées et dépasse 25 NTU, révélé pour l’échantillon 2 ; et 32 NTU à celui de l’échantillon 1, cela est du à la présence des produits comme l'argile et le sable d’origine de vent sableux et la crue. La turbidité de l’échantillon 1 était élevée par apport à l’échantillon 2 à cause de l'augmentation des matières en suspension dans la profondeur d'eau. 2. Résultats des analyses bactériologiques : 2.1. Dénombrement des flores aérobies mésophile totaux FAMT (Germes totaux) à 37°C : Ces germes regroupent tous les micro-organismes aérobies facultatifs qui apparaissent sous formes des colonies de taille et de forme différencié ]37[. D’après les résultats obtenus, on a constaté que le taux des germes totaux à 37°C est élevé pour quelques échantillons correspond aux eaux de profonde ainsi de l’eau de surface (Fig. N°17), cependant ces valeurs ne dépasse pas la norme française (NF 95-363) des eaux brute qui est inférieure à 3,0 x 103 g/ml car le barrage DJORF-TORBA est loin d’être pollué avec les rejets directs soit industriels ou des eaux usées domestiques. Université de Bechar 2011/2012 58 RESULTATS ET DISCUSSIONS Germes totaux (37°C , 48h) Germe/1ml 1800 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 CHAPITRE V L'eau de profonde (Ech 1) L'eau de surface (Ech 2) Date de prélèvement Fig. N°17 : Evolution des germes totaux à 37°C en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. Les résultats des calculs de la moyenne des FAMT de deux échantillons, a révélé que la moyenne des germes totaux de l’eau de profonde est plus élevée que celle obtenus des germes totaux de l’eau de surface, les valeurs étaient de (7,19 x102 Germe/ml et 5,59 x102 Germe/ml respectivement). 2.2. Dénombrement des flores aérobies mésophile totaux FAMT (Germes totaux) à 22°C: Cet examen vise à faire le dénombrement non spécifique de plus grand nombre de micro-organismes. Ce dénombrement a pour objectif d’apprécié quantitativement la charge microbienne existant dans l'eau ]37[. L’analyse a montré qu’il y a un changement est survenu concernant le taux des germes totaux pendant la période de l’analyse, où nous avons notez l’augmentation du nombre de celle-ci pour les échantillons arrivant à la date de 02/04/2012 (fig. N°18) ceci est expliqué par l’écoulement d’Oued qui alimentent le barrage, ramassent au cours de leurs trajet de nouvelles charges microbiennes. Université de Bechar 2011/2012 59 RESULTATS ET DISCUSSIONS Germes totaux (22°C, 72h) Germe/1ml 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 CHAPITRE V L'eau de profonde (Ech 1) L'eau de surface (Ech 2) Date de prélèvement Fig. N°18 : Evolution des germes totaux à 22°C en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. On a remarqué que la moyenne des germes totaux de l’eau de profonde est plus élevé que celle de l’eau de surface, où les valeurs étaient de (1,10 x 103 Germe/ml et 9,23 x 102 Germe/ml respectivement). 2.3. Recherche et dénombrement des coliformes totaux : Les coliformes totaux sont considérés comme indicateurs de la qualité microbienne de l’eau parce qu’ils peuvent être indirectement associés à une pollution d’origine fécale ]38[. On n’observe que les deux échantillons de l’eau de barrage DJORF-TORBA présentaient des résultats positif en coliforme qui est de l’origine de matière fécale, mais ne dépasse pas la norme française (NF 95-363) pour les coliforme totaux de l’eau brute qui est de 5,0 x 103 Germe/100ml. On a remarqué que la moyenne des coliformes totaux de l’eau de surface est égale à 71 Germe/100ml, qui est plus élevé que celle de l’eau de profonde estimé de 44 Germe/100ml (fig. N° 19). Université de Bechar 2011/2012 60 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V Coliformes Totaux 300 Germe/100ml 250 200 150 100 L'eau de profonde (Ech 1) 50 L'eau de surface (Ech 2) 0 Date de prélèvement Fig. N°19 : Evolution des coliformes totaux en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. 2.4. Recherche et dénombrement des coliformes Thermo-tolérantes : Les coliformes thermo-tolérants sont des bactéries habituelles du tube digestif de l’homme et des animaux. Sa détection dans l’eau doit faire sérieusement soupçonner une contamination d’origine fécale ]42[. Durant le temps de l’analyses bactériologiques, on a observé que le taux des coliformes thermo-tolérants presque stable et inferieure à 30 Germe/100ml (Fig. N°20), sauf pour les échantillons prélevés le 02/04/2012 où nous avons remarqué une augmentation significative de taux des coliformes thermo-tolérants causée le plus souvent par l’écoulement des oueds qui alimentent le barrage ramassant au cours de leurs trajet des nouvelles charges microbiennes. Université de Bechar 2011/2012 61 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V 300 Coliformes Thermo-tolérants 250 Germe/100ml 200 150 100 L'eau de profonde (Ech 1) 50 L'eau de surface (Ech 2) 0 Date de prélèvement Fig. N°20 : Evolution des coliformes thermo-tolérants en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. On remarque que la moyenne des coliformes thermo-tolérants de l’eau de surface est égale à 34Germe/100ml, qui est plus élevé que celle de l’eau de profonde estimé de 15 Germe/100ml, ces valeurs ne dépassent pas la norme française (NF 95-363) qui est inférieure à 2x103 Germe/100ml. 2.5. Recherche et dénombrement d’Escherichia coli : Escherichia Coli 300 Germe/100ml 250 200 150 100 L'eau de profonde (Ech 1) 50 L'eau de surface (Ech 2) 0 Date de prélèvement Fig. N°21 : Evolution d’Escherichia coli en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. Université de Bechar 2011/2012 62 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V E. coli est une bactérie qui fait partie du groupe des coliformes totaux et constitue le seul membre de ce groupe que l’on trouve exclusivement dans les matières fécales des humains et des animaux. Sa présence dans l’eau indique une contamination récente par des matières fécales ]42[. D’après la figure N°21, nous avons remarqué que le taux d’Escherichia coli presque stable et inferieure à 30 Germe/100ml, sauf pour les échantillons prélevés le 02/04/2012 où nous avons remarqué une augmentation significative de taux d’Escherichia coli causée le plus souvent par l’écoulement des Oueds qui alimentent le barrage ramassent au cours de leurs trajet des nouveaux charges microbiennes (la matière fécale des animaux). 2.6. Recherche et dénombrement des Streptocoques fécaux : Ce germes sont associes aux coliformes fécaux, ils sont considérés comme un bons indicateurs de pollution, aussi utilisés comme indicateurs d’efficacité de traitement, car ils sont nettement plus résistants que les coliformes et autres entérobactéries pathogènes ]38[. L’analyse des prélèvements de l’eau de barrage montraient la présence des streptocoques fécaux, mais avec un taux inferieure à 10 Germe/100ml (fig. N°22) et cela reste dans les normes française (NF 95-363) qui est 103 Germe/100ml. Streptocoques 10 9 fécaux Germe/100ml 8 7 6 5 4 3 2 1 0 L'eau de profonde (Ech 1) L'eau de surface (Ech 2) Date de prélèvement Fig. N°22 : Evolution des streptocoques fécaux en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. Université de Bechar 2011/2012 63 RESULTATS ET DISCUSSIONS CHAPITRE V On a remarqué que le moyen obtenu des streptocoques fécaux de l’eau de profonde égale à 3,16 Germe/100ml qui est légèrement supérieure a celle pour l’eau de surface qui est égale à 2,32 Germe/100ml. 2.7. Recherche et dénombrement des Clostridium sulfito-réducteur : Les Clostridium sulfito-réducteurs sont des germes capables de sporuler et de se maintenir longtemps dans l'eau. Ils sont donc les témoins d'une pollution ancienne. Plus difficilement tués que les coliformes par les désinfectants, ils constituent aussi un bon indicateur de l'efficacité de la désinfection ]35[. D’après les résultats indiqués à la figure N°23, on a remarqué que la moyenne des Clostridium sulfito-réducteur de l’eau de surface est égale à 4,45 Germe/20ml, ceci est élevé que celles de l’eau de profonde estimé de 3,54 Germe/20ml (Fig. N°23). Clostridium sulfito-réducteur Germe/100ml 35 30 25 20 15 10 L'eau de profonde (Ech 1) 5 L'eau de surface (Ech 2) 0 Date de prélèvement Fig. N°23 : Evolution des Clostridium sulfito-réducteurs en fonction du temps des deux échantillons d’eau brute. Université de Bechar 2011/2012 64 CONCLUSION GENERALE Notre étude . porte sur l’évaluation de la qualité physico-chimique et bactériologique de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA, et cela pour deux échantillons, un correspond à l’eau de surface et l’autre est celui de l’eau de profonde, ensuite une estimation de coût de différents traitement à appliquer afin d’acquérir à une moindre consommation de produits chimiques. Les résultats des analyses physico-chimiques de l’eau brute montrent que cette dernière est caractérisée par une température inférieure à 25°C, un pH légèrement alcalin entre 8 à 8.4 ; une moyenne de 14,09. 102 à 14,21. 102 µs/cm pour la conductivité électrique, avec une salinité qui ne dépasse pas 1,5%. Les échantillons présentent une turbidité variable durant la période d’analyse, ces valeurs sont comprises entre 8 à 32 NTU. L’analyse bactériologique de l’eau brute indique qu’elle renferme une charge importante en germe totaux, ainsi pour les germes contaminants d’origine fécale. L’eau brute de barrage DJORF-TORBA est de qualité physico-chimique et bactériologique acceptable car les résultats des analyses sont conformes et en accord aux normes françaises ainsi que les règlements de l’OMS pour les eaux brutes, cette qualité résulte de ce fait que le barrage DJORF-TORBA est loin d’être pollué avec les rejets directs soit industriels ou des eaux usées domestiques. Malgré que nous avons constaté des contaminations bactériologiques d'origine fécale issu des animaux vivent et pâturé à proximité du barrage, mais qui restent toujours inférieur aux valeurs fixés par l’OMS et les règlements française. Selon les analyses physiques et bactériologiques de deux points de prélèvement de barrage DJORF-TORBA, une légère différence des résultats a été révélée entre la profonde et la surface de l’eau brute pour tous les paramètres sauf la turbidité, Où nous constatons que la turbidité de l’eau de profonde était élevée par apport à l’eau de surface avec un écart qui atteint parfois 11 NTU. En terme de coût, l'eau de surface est plus ou moins facile à traiter que l'eau de profonde, puisque celle ci, demande plus de produits chimiques (coagulant) et un pompage plus fort. Université de Bechar 2011/2012 65 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES . [1] : ABDESSELEM. 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Université de Bechar 2011/2012 68 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES . [40] :GERARD. G, L'eau: Milieu naturel et maîtrise, Édition INRA : Volume 1, 1999, 204p. [41] :HENRI. L, L'eau Potable, Édition réimprimée, 2012, 190 p. [42] : JOHN. P, DONALD. A, Microbiologie, 3ème Édition, 2010, 1216 p. [43] : GERARD. G , L'eau: Usages et polluants, Editions QUAE, 1999, 210 p. [44] : HENRI. S, La solidarité pour l'eau potable: Aspects économiques, Édition HARMATTAN, 2004, 288 p. Université de Bechar 2011/2012 69 ANNEXE . ANNEXE 1 Tableau N° 7 : Précipitation moyenne annuelle du bassin versant de Guir. Année Précipitation en mm 1998 31.4 1999 24.3 2000 14.4 2001 9.5 2002 23.9 2003 44.6 2004 23.6 2005 22.2 2006 47.8 2007 49.2 2008 31.7 2009 26.37 2010 14 2011 30 mm : millimètre Tableau N°8 : Température moyenne, minimale et maximale mensuelles du bassin versant de Guir. Température en °C Les moins minimum maximum moyenne Janvier 4.42 17.96 11.18 Février 8.13 20.36 14.24 Mar 11.34 23.41 17.38 avril 13.42 29.92 20.36 Mai 15.48 33.22 24.30 Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . Juin 21.31 36.90 29.10 Juillet 28.72 40.74 34.73 Aout 29.59 43.03 36.32 Septembre 18.77 36.54 27.65 Octobre 15.85 29.86 22.86 Novembre 10.14 23.60 16.87 Décembre 6.27 20.50 13.38 annelle 15.29 29.67 22.40 Tableau N°9 : Valeurs de l’évaporation mensuelle et annuelle d’une période 1998-2009. Mois Evaporation en mm Janvier 204.15 Février 158.46 Mars 162.17 Avril 220.62 Mais 272.5 Juin 338.91 Juill 377.16 Aout 461.37 Septembre 142.83 Octobre 375.91 Novembre 316.42 Septembre 241.87 Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . Tableau N° 10 : Vitesse de vent moyenne annuelle en période 2010-2011. Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juil. Aout Septembre Octobre Novembre Décembre 1.2 1.5 3.85 4.95 4.8 3.8 4 3.95 3.35 3.65 2.9 2.4 Mois Vitesse (m/s) Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . ANNEXE 2 1. Résultats des analyses physico-chimiques : 1.1. Température : Tableau N° 11 : Résultats de mesure de la température de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement 29/01/2012 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Echantillon Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Université de Bechar 2011/2012 Température °C 9,8 11 12,4 14,3 13,5 15,4 12,3 14,2 16,6 17,9 16,3 17,6 14,4 16 16,7 18,4 17,8 18,1 18,8 21,2 20,8 21,9 Normes 25°C ANNEXE . 1.2. pH : Tableau N° 12 : Résultats de mesure du pH de l’eau brute de barrage DJORFTORBA. Date de prélèvement 29/01/2012 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Echantillon Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Université de Bechar 2011/2012 pH 8,12 8,07 8,08 7,96 8,22 8,03 8,40 8,20 8,28 8,35 8,41 8,45 8,15 8,36 8,19 8,28 8,17 8,23 8,36 8,34 8,39 8,34 Normes 5,5 - 9 ANNEXE . 1.3. Conductivité électrique : Tableau N° 13 : Résultats de mesure de la conductivité électrique de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Conductivité électrique µs/cm 1228 1260 1478 1440 1504 1470 1493 1560 1604 1680 1670 1710 1606 1570 1357 1282 1182 1192 1146 1206 1236 1263 Normes 1500µs/cm ANNEXE . 1.4. Salinité : Tableau N° 14 : Résultats de mesure de la salinité de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement 29/01/2012 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Echantillon Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Université de Bechar 2011/2012 Salinité % 0,9 0,9 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 Normes 1,5% ANNEXE . 1.5. Turbidité : Tableau N° 15 : Résultats de mesure de la turbidité de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement 29/01/2012 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Echantillon Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Université de Bechar 2011/2012 Turbidité NTU 14 08 15 09 17 10 21 13 21 10 17 09 30 25 26 16 15 10 30 21 32 24 Normes 140 NTU ANNEXE . 1.6. TDS : Tableau N° 16 : Résultats de mesure de TDS de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement 29/01/2012 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Echantillon Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Université de Bechar 2011/2012 TDS mg/l 867 872 871 898 863 885 884 890 862 877 865 880 872 850 726 662 616 621 588 589 609 609 Normes - ANNEXE . 2. Résultats des analyses bactériologiques : 2.1. Germes totaux à 37°C pondant 24h : Tableau N° 17: Résultats des analyses des germes totaux à 37°C pondant 24h de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Germes totaux (37°C, 24h) Germe/1ml 410 296 340 260 270 276 66 40 1188 1520 902 608 172 414 288 434 406 382 490 456 170 174 Normes 3000 Germe/1ml ANNEXE . 2.2. Germes totaux à 37°C pondant 48h : Tableau N° 18 : Résultats des analyses des germes totaux à 37°C pondant 48h de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Germes totaux (37°C, 48h) Germe/1ml 1486 310 1420 345 1490 362 163 372 1340 1620 1044 724 192 715 366 466 540 450 890 594 274 189 Normes 3000 Germe /1ml ANNEXE . 2.3. Germes totaux à 22°C pondant 72h : Tableau N° 19 : Résultats des analyses des germes totaux à 22°C pondant 72h de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Germes totaux (22°C, 72 h) Germe /1ml 1104 194 1020 345 998 324 208 450 1572 1772 1272 906 3752 3386 650 980 930 910 310 826 295 220 Normes - ANNEXE . 2.4. Coliformes totaux : Tableau N° 20 : Résultats des analyses des coliformes totaux de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Coliformes totaux Germe /100ml 21 38 15 240 5 38 240 96 12 20 15 15 96 240 21 21 12 21 21 38 21 15 Normes 5000 Germe /100ml ANNEXE . 2.5. Coliformes Thermo-tolérantes : Tableau N° 21 : Résultats des analyses des coliformes thermo-tolérants de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Coliformes Thermo-tolérante Germe /100ml 2 15 2 21 2 15 4,4 20 7,6 8,8 15 8,8 96 240 15 21 12 21 5 2,2 2,2 2,2 Normes 2000 Germe /100ml ANNEXE . 2.6. Escherichia Coli : Tableau N° 22 : Résultats des analyses des Escherichia Coli de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Escherichia Coli Germe /100ml 2 15 2 21 2 15 4,4 20 7,6 8,8 15 8,8 96 240 15 21 12 21 5 2,2 2,2 2,2 Normes 2000 Germe /100ml ANNEXE . 2.7. Streptocoques fécaux : Tableau N° 23 : Résultats des analyses des streptocoques fécaux de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Streptocoques fécaux Germe /100ml 2 5 8,8 2,2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 5 2,2 5 2 2 2 2 2,2 Normes 1000 Germe /100ml ANNEXE . 2.8. Clostridium Sulfito-réducteurs : Tableau N° 24 : Résultats des analyses des Clostridium Sulfito-réducteur de l’eau brute de barrage DJORF-TORBA. Date de prélèvement Echantillon 29/01/2012 Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) Echantillon N°1 (EP) Echantillon N°2 (ES) 26/02/2012 04/03/2012 11/03/2012 19/03/2012 25/03/2012 02/04/2012 08/04/2012 15/04/2012 29/04/2012 07/05/2012 Université de Bechar 2011/2012 Clostridium Sulfito-réducteur Germe /20ml 3 0 0 6 0 2 10 3 2 1 4 3 0 0 0 1 1 0 4 2 15 31 Normes - ANNEXE ANNEXE 3 1. Matériels des analyses physico-chimiques: 1.1. Appareillage et verrerie : - Béchers. - Pissette d’eau distillée. - Flacons de 250 ml. - Appareil multi-paramètre (HACH). - Spectrophotomètre HACH DR/2000. - pH-mètre. 2. Matériels des analyses bactériologiques: Le matériel utilisé durant les analyses est le suivant : 2.1. Milieu de culture : - Bouillon lactosé au pourpre de bromocrésol (BCPL). - Milieu indole + mannitol (milieu de schubert). - Bouillon à l’azide de sodium (bouillon de Rothe). - Bouillon à l’éthyl violet et azide de sodium (EVA litsky). - Gélose viande foie (VF). - Tryptone Glucose Extract Agar (TGEA). 2.2. Réactifs, additifs et solutions : - Eau physiologique stérile. - Alun de fer. - Sulfite de Sodium. - Réactif de Kovacs. - Eau de javel. 2.3.Appareillage et verrerie : - Pipettes graduées de 1 ml. - Pipettes graduées de 10 ml. - Tubes à essai stériles. Université de Bechar 2011/2012 . ANNEXE - Bec bunsen. - Les boittes de pétri. - Etuve à 22°C, 37°C et 44°C. - Bain marie. - Réfrigérateur. - Flacons en verre de 250 ml stériles. - Portoirs. - Anse de platine. . 3. Recherche des coliformes : Bouillon lactosé au bromocrésol-pourpre, (BCPL milieu simple et double concentrations) en g/l d’eau distillée: Milieu S/C Milieu D/C - Peptone…………………………5………………………….10 - Extrait de Viande………………2……………………………4 - Lactose…………………………5…………………………..10 - Pourpre de bromocrésol………0,025……………………….0,05 pH final : 6,9 ± 0,2 Bouillon de Schubert en g/l d’eau distillée: - Tryptophane…………………….0,2 - Acide glutamique……………….0,2 - Sulfate de magnésium…………..0,7 - Citrate de sodium……………….0,5 - Sulfate d’ammonium……………0,4 - Chlorure de Sodium…………….. 2 - Peptone………………………….10 - Mannitol…………………………7,5 - Phosphate disodique……………..4 - Phosphate monopotassique……...0,6 pH final : 7,4 ± 0,2 Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . Réactif de Kovacs : - Paradiméthylaminobenzaldehyde……….5 g - Alcool iso-amylique……………………75 ml - Acide chlorhydrique…………………...25 ml 4. Recherche des Streptocoques fécaux : Milieu de ROTHE (milieu simple et double concentrations) en g/l d’eau distillée : Milieu S/C Milieu D/C - Hydrolysat trypsique de caséine..…12,6……………..…………25,2 - Peptone bactériologique……………8…………………………….16 - Glucose……………………………..5…………………………….10 - Chlorure de sodium………………...5…………………………….10 - Phosphate dipotassique…………….2,7…………………………..5,4 - Phosphate monopotassique………...2,7…………………………..5,4 - Azide de sodium…………………...0,2…………………………..0,4 pH final : 6,8 ± 0,2 Milieu Litsky (EVA Litsky) en g/l d’eau distillée : - Peptone ………………………………..20 - Glucose…………………………………5 - Chlorure de sodium…………………….5 - Phosphate dipotassique…………………2,7 - Phosphate monopotassique…………….2,7 - Azothydrate de sodium………………...0,3 - Ethyl-violet…………………………….0,0005 pH final : 6,8 ± 0,2 Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . 5. Recherche des spores de Clostridium sulfito-réducteurs : Gélose viande-foie en g/l d’eau distillée : - Base viande-foie……………….30 - Glucose…………………………2 - Amidon…………………………2 - Agar……………………………11 pH final : 7,6 ± 0,2 Sulfite de sodium à 10% : - Dissoudre 10g de Na2So3 (anhydre) dans 100ml d’eau distillée stérile. - Stériliser par un séjour de 10 min environ dans un bain marie bouillant. Alun de Fer à 5% : - Dissoudre 5g de citrate ammoniacal (alun de fer) dans 100ml d’eau distillée stérile. - L’alun de fer ne doit pas être chauffé. L’eau doit être stérile ainsi que le flacon. 6. Recherche des germes totaux : Gélose tryptophane - glucose de levure-agar (TGEA) en g/l d’eau distillée : - Tryptone………………………5 - Extrait de levure………………5 - Glucose………………..………1 - Gélose………………….……..15 pH final : 7,0 ± 0,2 Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . ANNEXE 4 Tableau N° 25 : Nombre le plus probable et intervalle de confiance dans le cas du système d’ensemencement (NPP). Nombre de tubes donnant une réaction positive sur 5 tubes de 1 tubes de 1 tubes de 10 ml 1 ml 0,1 ml 0 0 0 0 1 0 1 0 0 1 1 0 2 0 0 2 1 0 3 0 0 3 1 0 4 0 0 4 0 1 4 1 0 5 0 0 5 0 1 5 1 0 Université de Bechar 2011/2012 N.P.P dans 100 ml 2 2 2,2 4,4 5 7,6 8,8 12 15 20 21 38 96 240 Limite de confiance à 95 % Limite inférieure 0 0,050 0,050 0,52 0,54 1,5 1,6 3,1 3,3 5,9 6,0 6,4 12 12 Limite supérieure 5,9 13 13 14 19 19 29 30 46 48 53 330 370 3 700 ANNEXE . Tableau N°26 : Utilisation de la table de NPP pour dénombrer les coliformes. Inoculum 5×10ml Test de Nombre Test de Nombre présomption caractéristique confirmation caractéristique Gaz Indole + + + + - + + + + + + + - - + 5 3 1×1ml + 1 + + 1 1×0,1ml - 0 - - 0 Le nombre caractéristique relatif au dénombrement des coliformes totaux est donc 510 ce qui correspond sur la table de NPP à 240 coliformes totaux. 310 correspond sur la table de NPP à 12 coliformes fécaux. 240 coliformes totaux dans 100 ml d'eau à analyser. 12 coliformes fécaux dans 100 ml d'eau à analyser. Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . Tableau N°27 : Utilisation de la table de NPP pour dénombrer les Streptocoques fécaux. Inoculum Test de présomption Test de confirmation Nombre caractéristique Trouble Pastille violette + + + - - - + + - + + + - - - 1×1ml + + - 0 1×0,1ml - - - 0 5×10ml 2 Le nombre caractéristique relatif au dénombrement des Streptocoques fécaux est donc 200 ce qui correspond sur la table de NPP à 5 Streptocoques fécaux. 5 Streptocoques fécaux dans 100 ml d'eau à analyser. Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . Tableau N° 28 : Normes des eaux de surfaces (l’eau brute). Paramètres Unités Eaux de surface Valeur guide Valeur limite Paramètres physico-chimique: Température °C 22 25 5,5 9 µs/cm 1500 2800 mg/l - - % - 1,5 NTU - 140 Germes aérobies à 37°C Germe/ml 3000 Germes aérobies à 22°C Germe/ml - Coliformes totaux Germe/100ml 5000 Coliformes thermo-tolérantes Germe/100ml 2000 Escherichia coli Germe/100ml 2000 Streptocoques Germe/100ml 1000 Clostridium sulfito-réducteurs Germe/20ml - pH Conductivité électrique TDS Salinité Turbidité Paramètres microbiologique (OMS, RF). Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . ANNEXE 5 Résultats des analyses bactériologiques : Photo N°18 : Observation macroscopique des FAMT à 37°C de l’eau de profonde. Photo N°20 : Observation macroscopique des FAMT à 22°C de l’eau de surface. Université de Bechar 2011/2012 Photo N°19 : Observation macroscopique des FAMT à 37°C de l’eau de surface. Photo N°21 : Observation macroscopique des FAMT à 22°C de l’eau de profonde. ANNEXE . Photo N°22 : Recherche des coliformes totaux sur milieu BCPL (l’eau de surface). Photo N°23 : Recherche des coliformes totaux sur milieu BCPL (l’eau de profonde). Photo N°24 : Recherche des coliformes thermo-tolérants sur milieu Schubert (l’eau de profonde). Photo N°25 : Recherche des coliformes thermo-tolérants sur milieu Schubert (l’eau de surface). Université de Bechar 2011/2012 ANNEXE . Photo N°26 : Recherche d’Escherichia Coli sur milieu Schubert + Kovacs (l’eau de profonde/ l’eau de surface). Photo N°27 : Recherche des streptocoques fécaux (l’eau de surface). Photo N°28 : Recherche des streptocoques fécaux (l’eau de profonde). Photo N°29 : Recherche des Clostridium sulfito-réducteurs (l’eau de profonde / l’eau de surface). Université de Bechar 2011/2012