Programme PDF - Documentaire sur grand écran

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Programme PDF - Documentaire sur grand écran
Documentaire sur grand écran
52 avenue de Flandre 75019 Paris
T. 01 40 38 04 00
www.docsurgrandecran.fr
[email protected]
La Filmothèque du Quartier Latin
9 rue Champollion 75005 Paris
T. 01 43 26 70 38
M°: St-Michel, Odéon
www.lafilmotheque.fr
Plein tarif : 9 €
Tarif réduit : 7 € (étudiants, seniors, moins de 20 ans, chômeurs
et adhérents DSGE)
Tarif groupe - plus de 20 personnes : 4 €
Cartes «UGC Illimité» et «LE PASS Gaumont» acceptées
avec le partenariat de
NEW YORK UNDERGROUND
1960,
New-York, Bleecker Street. C'est dans ce quartier de Greenwich Village, à deux
pas du Club où débutent Bob Dylan et Jimi Hendrix, que Lionel Rogosin décide
d'installer sa salle de cinéma. Las de se battre pour projeter ses films ou ceux de ses amis, il
crée ce lieu qui sera l'un des rendez-vous de la scène underground new-yorkaise jusqu'en 1974.
Inauguré avec son film Come Back Africa, le Bleecker Street Cinema accueille nombre des
films de la "neuvième vague" de metteurs en scène, parmi lesquels Shirley Clarke, John
Cassavetes, Robert Frank, Jonas et Adolfas Mekas, Morris Engel, Andy Warhol... Le
Bleecker Street Cinema est alors l'un des cinémas new-yorkais où se jouent les batailles mais
aussi les grands défis esthétiques et politiques emblématiques du cinéma indépendant de ces
années soixante. Un cinéma léger, libre et débridé qui fait écho à l'esprit du cinéma documentaire contemporain. Les petites caméras HD d'aujourd'hui répondant aux caméras 16 mm d'hier.
Les images de contestation d'hier répondant au cinéma activiste d'aujourd'hui.
Cette effervescence créatrice et politique des années soixante se cristallise dans un
mouvement appelé "New American Cinema" emmené par Lionel Rogosin, avec Jonas et
Adolfas Mekas, Shirley Clarke, Bob Downey. Les films réalisés en totale indépendance
d'Hollywood -voire contre Hollywood- deviennent emblématiques d'un cinéma direct, d'un cinéma poétique, d'un cinéma expérimental ou d'un cinéma politique soucieux de montrer l'envers
du décor hollywoodien, l'autre face du rêve américain. Une explosion des thèmes, des styles et
des genres chroniquée avec humour et passion dans la revue Film Culture par l'un de ses protagonistes, Jonas Mekas.
Les quatre ou cinq salles "art et essai" de New-York se partagent cette étonnante production. A l’affiche du Bleecker, on trouve ainsi majoritairement les films politiques d’une nouvelle génération de cinéastes activistes qui s’élèvent contre la guerre du Vietnam, pour les
droits civiques des minorités ou la reconnaissance de la culture gay (Emile de Antonio, Lionel
Rogosin, Shirley Clarke, Kate Millet, Storm de Hirsch…), tandis que les mythiques séances
de minuit sont pleines de l’effervescence des avant-gardes du cinéma expérimental (Jonas
Mekas, Kenneth Anger, Warren Sonbert…). Les Nouvelles Vagues française et tchèque y
sont également très présentes.
À travers la reprise de ces quatorze films sélectionnés dans la programmation du
Bleecker Street Cinema des années soixante, école d'un cinéma indépendant pour nombre de
jeunes cinéastes parmi lesquels Martin Scorsese, John Cassavetes, Milos Forman ou Francis
Ford Coppola, nous vous offrirons un bel aperçu de la formidable pulsation de cette "renaissance
du cinéma américain", comme l'a qualifiée Dominique Noguez.
Et, point d’orgue de cette semaine new-yorkaise, nous profiterons d’une séance spéciale autour du portrait de Shirley Clarke par André S. Labarthe et Noël Burch, Rome is burning, pour échanger sur les influences réciproques des Nouvelles Vagues française et américaine,
à l’occasion d’une « Rencontre entre deux Nouvelles Vagues » en compagnie d’André S.
Labarthe, Jackie Raynal (qui poursuivit l’aventure du Bleecker Street Cinema après Lionel
Rogosin) et Eleni Tranouli, le dimanche 24 novembre après-midi.
Annick Peigné-Giuly, Hélène Coppel
Documentaire sur grand écran
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mercredi 20 novembre
SOIRÉE D’OUVERTURE
20h30
séance suivie d’un débat avec Michaël Rogosin et Jackie Raynal
ON THE BOWERY
Un film de Lionel Rogosin
Etats-Unis, 1957, 35mm, N&B, 65’
Ray, un cheminot à bout de ressources, échoue sur le Bowery, le quartier des clochards à New York. Il traîne
dans les bars, offre des verres aux alcooliques et fait des rencontres éphémères. Dès le premier soir, il s’écroule
dans la rue et se fait voler sa valise par son compagnon de circonstance. Le lendemain, Ray se met en quête d’un
travail pour tenter de se défaire de l’emprise de ce milieu destructeur…
« Un film-clé du cinéma américain... On the Bowery m’est très cher... Le film de Rogosin me rappelle si fidèlement mes souvenirs de cette époque, de ce lieu. Il a accompli son but, dépeindre la vie des gens qui échouaient
dans le Bowery, aussi simplement et honnêtement que possible, et avec compassion. Un exploit rare. »
Martin Scorsese
« D’après moi, ce type est probablement le plus grand documentariste de tous les temps. »
John Cassavetes
Précédé de deux entretiens réalisés par Michaël Rogosin avec Martin Scorsese et Lionel Rogosin. (env. 15’ )
LES INTERVENANTS DE LA MANIFESTATION
Michaël Rogosin, fils de Lionel Rogosin, réalisateur de The perfect Team : Making of de On the Bowery
Jackie Raynal, cinéaste et monteuse, a repris le Bleecker Street Cinema à la suite de Lionel Rogosin.
Federico Rossin, critique, historien de cinéma
Christian Lebrat, cinéaste, photographe, président des Editions Paris Expérimental. Il a notamment
co-dirigé “ Jonas Mekas : le livre de Walden ”, Paris Expérimental 1999 et publié “ Ciné-journal, un
nouveau cinéma américain ” par Jonas Mekas, Paris Expérimental 1992.
Thierry Jousse, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, animateur de "Cinéma Song" sur France Musique.
Il est notamment l'auteur de “ John Cassavetes ”, Ed. Cahiers du Cinéma, 1989
André S. Labarthe, cinéaste, écrivain de cinéma
Eleni Tranouli, diplômée en architecture et titulaire du master 2 recherche en Cinéma et Audiovisuel de
l’Université Paris-3, auteur de “ Les écrits de Maya Deren, 1936-1961 : historique, traduction et commentaire ”, Université Paris-3, 2013
Martha Kirszenbaum, commissaire d’exposition indépendante, met actuellement en oeuvre "La fin de la nuit",
une exposition en deux temps à Paris (Palais de Tokyo) et à Los Angeles (Los Angeles Contemporary
Exhibitions), consacrée respectivement à l'influence visuelle de Kenneth Anger et de L'Enfer d'Henri-Georges
Clouzot.
Jackie Buet, directrice et fondatrice du Festival International de Films de Femmes de Créteil
Dimanche 24 novembre
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RENCONTRE ENTRE DEUX NOUVELLES VAGUES
Animée par Annick Peigné-Giuly avec la participation d’André S. Labarthe,
Jackie Raynal et Eleni Tranouli.
A l’issue de la séance de 15h30.
jeudi 21 novembre
20h30
LES VÉTÉRANS DU MASSACRE DE MY LAI
séance suivie d’un débat avec Federico Rossin
(Interview with My Lai Veterans)
Un film de Joseph Strick
Etats-Unis, 1971, Vidéo, Couleur, 22’
Oscar du meilleur documentaire en 1971
Le massacre de My Lai, survenu pendant la guerre du Vietnam, a été une tuerie menée par des soldats américains contre des civils vietnamiens dont de nombreux femmes et enfants. Joseph Strick a interviewé cinq
soldats impliqués dans ce massacre.
VIETNAM, ANNÉE DU COCHON
(In the Year of the Pig)
Un film de Emile de Antonio
Etats-Unis, 1969, Vidéo, N&B, 101’
Deux ans avant Millhouse, Emile de Antonio est le premier cinéaste américain à tenter d'expliquer les
raisons profondes de la guerre au Vietnam. Se fondant sur une étude méthodique d'une quantité énorme
d'images d'archives, qui remontent même à l'époque de la colonisation française, il démontre à la fois la
préméditation de l'intervention américaine et le caractère, selon lui, inéluctable de la défaite militaire.
Ce film antimilitariste et radical fut évidemment reçu avec une grande hostilité à sa sortie dans les milieux
conservateurs et nombreux furent les actes de vandalisme et les alertes à la bombe dans les cinémas qui le
programmaient.
vendredi 22 novembre
20h
WALDEN
séance présentée par Christian Lebrat
(Diaries, notes & sketches)
Un film de Jonas Mekas
Etats-Unis, 1969, 16 mm, N&B et couleur, 173’ (VO)
« Depuis 1950, je n'ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à
la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. Certains jours, je tournais dix plans, d'autres
jours dix secondes, d'autres dix minutes, ou bien je ne tournais rien... Walden contient le matériel tourné
de 1964 à 1968 monté dans l'ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même
époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significaJonas Mekas
tifs ou non. »
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samedi 23 novembre
18h50
AMPHETAMINE
séance suivie d’un débat avec Thierry Jousse
Un film de Warren Sonbert
Etats-Unis, 1966, 16mm, N&B, 10’
« Sonbert a commencé à faire des films en 1966, alors qu'il était étudiant en cinéma à la New York
University. Dans ses premiers films, il a capté de façon unique l'esprit de sa génération, en s'inspirant de son
milieu universitaire et des figures entourant Warhol. À la fois enjoué et provocant, Amphétamine dépeint de
jeunes gens se shootant aux amphétamines et faisant l'amour à l'ère du sexe, drogues et rock'n'roll. »
Jon Gartenberg
MINGUS : CHARLIE MINGUS
(Mingus in Greenwich Village)
Un film de Thomas Reichman
Etats-Unis, 1968, Vidéo, N&B, 60’
Une nuit avec Charlie Mingus dans son loft de Greenwich Village, alors qu'il attend d'être expulsé par la
police. Filmé par un étudiant en cinéma, c'est un film sublime sur la brutalité de la condition des noirs et des
musiciens de jazz aux États-Unis. Durant toute la nuit, au milieu de son capharnaüm, Mingus se livre dans un
étrange monologue, parle avec sa fille, tire à la carabine dans le plafond. Au petit matin, les policiers débarquent et Mingus part les menottes aux poignets, ses affaires embarquées sans ménagements dans un camion
municipal, sa contrebasse abandonnée sur le trottoir. Mingus in Greenwich Village est un film poignant, brutal dans sa simplicité et son propos. Entouré de journalistes qu'il a convoqués alors que la police et les services de la ville embarquent ses affaires, Mingus demande, "Vous vouliez savoir ce que c'est la soi-disant vie
des musiciens de jazz ? Et bien, c'est ça."
21h
WHERE DID OUR LOVE GO?
séance suivie d’un débat avec Federico Rossin
Un film de Warren Sonbert
Etats-Unis, 1966, 16mm, couleur, 15'
“L'époque de la Factory de Warhol... Des rencontres fortuites, Janis et Castelli ainsi que des vues de
Bellevue... Malanga au travail... Des coups d'oeil sur Le Mépris et La Mort aux trousses... Des groupes rock
de filles et l'ouverture d'une discothèque... Un film ultra-vivant sur ce qui est moderne. Mon second film.”
Warren Sonbert
SHADOWS
Un film de John Cassavetes
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Etats-Unis, 1959, Cin. Num., N&B, 87’
New York, à la fin des années 50. Benny est un jeune homme révolté qui passe son temps à jouer de la trompette et à traîner dans les rues de New York avec ses amis Dennis et Tom. Hugh tente quant à lui de faire
carrière comme chanteur de jazz, tandis que Lelia nourrit le rêve de devenir écrivain. Ils vivent sous le même
toit, ils sont frères et sœur, et ils sont noirs.
«Shadows a gardé toute sa fraîcheur comme si le New York de 1958, capté en direct, était resté éternellement présent. Dernier élément constitutif de Shadows : la musique. Pourquoi ? Tout simplement, parce que
l’auteur et l’interprète est Charles Mingus qui improvise en compagnie de Shafi Hadi, son saxophoniste de
l’époque. Tout au long des images, Mingus fait tellement corps avec Shadows qu’on finit par ne plus savoir
si c’est la musique qui accompagne les plans ou l’inverse. Dans un cas comme dans l’autre, le phrasé, la sonoThierry Jousse
rité, la pulsation, le rythme de Cassavetes comme de Mingus font merveille.»
dimanche 24 novembre
15h30
PEYOTE QUEEN
séance suivie d’une rencontre avec André
S. Labarthe, Jackie Raynal, Eleni Tranouli
Un film de Storm de Hirsch
Etats-Unis, 1965, vidéo, couleur, 9’
“J’avais terriblement envie de faire un court-métrage d’animation, mais je n’avais pas de caméra sous la
main. J’avais un vieux stock de pellicule vierge et plusieurs bobines de bande son 16mm. J’ai utilisé cela
– ainsi que divers instruments chirurgicaux usagés et la pointe tranchante d’un tournevis – en coupant, gravant et peignant directement à la fois sur la pellicule et sur la bande son.” Storm De Hirsch à Jonas Mekas
ROME IS BURNING -
Portrait of Shirley Clarke
Série “Cinéma, de notre temps”
Un film d’André S. Labarthe, Noël Burch
France, 1996, Vidéo, couleur et N&B, 55’
La subversion est-elle soluble dans le cinéma ? Les films militants sont-ils efficaces ? Comment tourner hors
du "système" ? Cinéaste expérimentale, "underground" disait-on à l'époque, Shirley Clarke répond en 1968 à
Noël Burch, André S. Labarthe, Jacques Rivette et Jean-Jacques Lebel.
RENCONTRE ENTRE DEUX NOUVELLES VAGUES
La projection de Rome is burning sera suivie d’un échange sur les influences réciproques des nouvelles
vagues française et américaine.
Avec la participation d’André S. Labarthe, Jackie Raynal et Eleni Tranouli, animée par Annick
Peigné-Giuly
18h30
séance suivie d’un débat avec Jackie Raynal
THE COOL WORLD
Un film de Shirley Clarke
Etats-Unis, 1963, Vidéo, N&B, 100’
Avec Hampton Clanton, Carl Lee, Yolanda Rodriguez, Clarence Williams, Gary Bolling
Adapté du roman de Warren Miller et tourné à Harlem en 1962, The Cool World dresse un portrait singulier, entre fiction et réalisme documentaire, du ghetto noir et de ses habitants.
Entourée d’acteurs non-professionnels repérés dans la rue, Shirley Clarke privilégie l'improvisation et radicalise une méthode amorcée avec The Connection. Dans The Cool World, la liberté formelle s'accompagne d’un
regard sur le réel inédit, au point que Miles Davis a pu affirmer que le sous-titre du film aurait dû être simplement The Truth, la Vérité.
7
lundi 25 novembre
20h
PULL MY DAISY
séance suivie d’un débat avec Martha Kirszenbaum
Un film de Robert Frank et Alfred Leslie
États-Unis, 1959, Vidéo, N&B, 28’
Scénario inspiré du troisième acte de la pièce The Beat Generation de Jack Kerouac
Avec Mooney Peebles, Allen Ginsberg, Peter Orlovsky, Gregory Corso, Larry Rivers, Delphine Seyrig...
Un évêque (Richard Bellamy) et sa mère (Alice Neel) vont voir Milo, un cheminot (Larry Rivers). Dans l’appartement traînent ses amis poètes qui interrogent l’évêque sur le sens de la vie et sur les relations entre profane
et sacré.
“ Pull My Daisy est une fête. Non seulement on y entend un texte peu connu de Kerouac dit par lui-même, mais
on y voit des acteurs étranges : Allen Ginsberg, Gregory Corso et même Delphine Seyrig, tels autant d'anges
dans un film léger comme le temps, celui de la jeunesse, de la rigolade, de la création et de la révolution de
Edouard Waintrop
l'écriture, qui s'envole.”
SCORPIO RISING
Un film de Kenneth Anger
Etats-Unis, 1963, Vidéo, couleur, 31’
"Une vision transcendée du mythe du motard américain. La machine comme totem, du jouet à la terreur.
Thanatos en chrome et cuir noir. Dédié à Jack Parsons, Victor Childe, Jim Powers, James Dean,
T. E. Lawrence, Hart Crane, Kurt Mann, à la Société des Spartans, aux Hell's Angels et à toute la jeunesse
Kenneth Anger
attardée qui ne suivra jamais l'appel du Frère Amour."
mardi 26 novembre
SOIRÉE DE CLÔTURE
21h
séance suivie d’un débat avec Michaël Rogosin, Eleni Tranouli
et Jackie Buet
MESHES OF THE AFTERNOON
Un film de Maya Deren
Etats-Unis, 1943, Vidéo, N&B 14’
Court-métrage expérimental réalisé par le couple Maya Deren et Alexander Hammid. L'intrigue du film est
circulaire et répète des images psychologiques à caractère symbolique, telles qu'une fleur sur une longue route,
une clé en train de tomber, une porte déverrouillée, un couteau enfoncé dans un pain, une mystérieuse figure
habillée en Faucheuse et ayant un miroir pour visage, ou encore un téléphone décroché.
THREE LIVES
(INÉDIT)
Un film de Kate Millett (co-réalisation : Louva Irvine, Susan Kleckner, Robin Mide)
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Etats-Unis, 1971, Vidéo, couleur et N&B, 70’
Le titre du film est emprunté au recueil de nouvelles de Gertrud Stein Three Lives “ qui traite de l’expérience
de femmes tout à fait ordinaires, des personnes dont les vies sont généralement oubliées ou méprisées”. En une
succession de monologues autobiographiques, trois femmes ordinaires mais très différentes, intelligentes et attachantes, se racontent devant la caméra de Kate Millett, l’écrivaine féministe américaine auteur de Sexual
Politics (La Politique du mâle, 1970), accompagnée d’une équipe exclusivement féminine. Elles évoquent les
conflits passés, les décisions et les conséquences de leurs actions qui les mènent aujourd’hui à se réaliser en tant
que femmes.
NEW YORK UNDERGROUND
calendrier des projections en région
En parallèle de la manifestation parisienne, plusieurs programmations, construites à partir d'une liste élargie de
films, sont mises en place partout en France en novembre et au cours des mois suivants.
5 novembre
6 novembre
6 novembre
9 novembre
9 novembre
9 novembre
12 novembre
12 novembre
14 novembre
15 novembre
15 novembre
16 novembre
16 novembre
17 novembre
Gaillac / Imagin’ Cinémas - www.cine81.com
19h : Come Back Africa de Lionel Rogosin (en présence de Michaël Rogosin)
21h30 : Three Lives de Kate Millett
Toulouse / Cinéma Le Cratère - www.cinemalecratere.com
19h : Good Times, Wonderful Times de Lionel Rogosin
21h : Portrait of Jason de Shirley Clarke (en présence de Michaël Rogosin)
Rennes / Institut Franco Américain - www.ifa-rennes.org
20h : Mingus in Greenwich Village de Thomas Reichman
Villejuif / Médiathèque de Villejuif - www.ville-villejuif.fr
15h30 : On The Bowery de Lionel Rogosin (en présence de Michaël Rogosin, Philippe Pilard)
St-Leu-la-Forêt / Médiathèque intercommunale G. Pompidou-www.mediatheques.valetforet.org
15h30 : Mingus in Greenwich Village de Thomas Reichman (en présence de Federico Rossin)
Sète / Cinéma Le Palace - www.imagesingulieres.com
20h : Shadows de John Cassavetes
Sotteville-lès-Rouen / Bibliothèque Municipale - www.mairie-sotteville-les-rouen.fr
18h30 : Mingus in Greenwich Village de Thomas Reichman
Bujumbura / Institut Français du Burundi - www.ifburundi.org
17h : Mingus in Greenwich Village de Thomas Reichman (+ 6 autres projections)
Nantes / Université - www.3continents.com
19h30 : Come Back Africa de Lionel Rogosin (en présence de Michaël Rogosin)
Ajaccio / Palais des Congrès - Corsica.doc - www.corsica.com
21h : The Connection de Shirley Clarke (en présence de Federico Rossin)
Nîmes / Médiathèque du Carré d’Art - www.bibliotheque.nimes.fr
18h30 : On The Bowery de Lionel Rogosin (en présence de Michaël Rogosin)
Villejuif / Médiathèque de Villejuif - www.ville-villejuif.fr
15h30 : Mingus in Greenwich Village de Thomas Reichman
Ajaccio / Palais des Congrès - Corsica.doc - www.corsica.com
18h : Vietnam, année du cochon de Emile de Antonio (en présence de Federico Rossin)
18h30 : Shadows de John Cassavetes (en présence de Federico Rossin) - Auditorium
Ajaccio / Palais des Congrès - Corsica.doc - www.corsica.com
10h30 : On The Bowery de Lionel Rogosin (en présence de Federico Rossin)
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NEW YORK UNDERGROUND
calendrier des projections en région
17 novembre
22 novembre
22 novembre
23 novembre
23 novembre
23 novembre
24 novembre
26 novembre
28 novembre
29 novembre
30 novembre
22 janvier > 4 février
mars 2014
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Foix / L’Estive - Scène Nationale de Foix et de l’Ariège
- www.lestive.com
15h : Portrait of Jason de Shirley Clarke
Saintes / Cinéma Le Gallia - www.gallia-theatre.fr
18h30 : Come Back Africa de Lionel Rogosin
Vincennes / Cinéma Le Vincennes - www.cinemalevincennes.com
20h30 : Come Back Africa de Lionel Rogosin (en présence de Michaël Rogosin)
Villejuif / Médiathèque de Villejuif - www.ville-villejuif.fr
15h30 : Portrait of Jason de Shirley Clarke
Paris / Bibliothèque Lévi-Strauss - www.paris.fr
15h30 : Come Back Africa de Lionel Rogosin (en présence de Michaël Rogosin)
Champigny / Médiathèque Champigny - www.mediatheque.mairie-champigny94.fr
18h : Come Back Africa de Lionel Rogosin
Nantes / Le Cinématographe - www.3continents.com
14h30 : Come Back Africa de Lionel Rogosin (en présence de Michaël Rogosin)
Strasbourg / Musée d’Art Moderne et Contemporain - www.musee.strasbourg.eu
19h : The Brig de Jonas et Adolfas Mekas
Lyon / Ecole Normale Supérieure - www.ens-lyon.eu
19h : On The Bowery de Lionel Rogosin
21h : The Connection de Shirley Clarke (en présence de Michaël Rogosin)
Evreux / Bibliothèque-Médiathèque - www.culture-evreux.fr
20h : On The Bowery de Lionel Rogosin
Champigny / Médiathèque Champigny - www.mediatheque.mairie-champigny94.fr
18h : On The Bowery de Lionel Rogosin
Strasbourg / Cinéma Le Star
- www.cinema-star.com
Rétrospective New York Underground
Nantes / Le Cinématographe - www.lecinematographe.com
Reprise de la programmation New York Underground
2 NOUVEAUX COFFRETS DVD DES COLLECTIONS PARTICULIÈRES
DE DOCUMENTAIRE SUR GRAND ÉCRAN
“Ross McElwee
séduit d'emblée : sa
voix douce et légèrement maladroite et
son empathie envers
les gens qu’il filme,
amis, famille ou
étrangers... font de lui
l’un des plus importants cinéastes
documentaristes
de notre temps."
Richard Leacock
sortie le 5 novembre
2 DVD / 4 films + suppléments
sortie le 2 décembre
2 DVD / 3 films + suppléments
“La trilogie papoue
restera dans sa dimension véritablement
shakespearienne un
sommet du cinéma
documentaire de tous
les temps.”
Thierry Garrel
en vente sur : www.lescollectionsparticulieres.com
Doc & Doc
Documentaire sur grand écran et le Forum des images
mardi 17 décembre 2013
19h
FIRST CONTACT
La trilogie papoue
de Bob Connolly et Robin Anderson
un film de Bob Connolly
et Robin Anderson
Australie, 1982, vidéo, N&B et coul., 52’
En 1930, trois chercheurs d'or australiens découvrent et
filment en Nouvelle-Guinée une population jusqu'alors ignorée
du reste du monde : les Ganiga. Cinquante ans plus tard Bob
Connolly et Robin Anderson retrouvent la tribu et montrent aux
Papous le film de ce premier contact. Chacun commente le souvenir de ce face-à-face historique.
séance suivie d’une rencontre avec Thierry Garrel,
producteur et consultant, ancien Directeur de
l’Unité Documentaires d’Arte France
Forum des images
20h45
BLACK HARVEST
un film de Bob Connolly
et Robin Anderson
Australie, 1992, vidéo, coul., 90’
Troisième volet de la trilogie autour de la tribu papoue des
Ganiga en Nouvelle-Guinée. Joe Leahy, propriétaire d'une
plantation de café où tous travaillent, est perçu comme "l'ambassadeur du monde moderne ". Jusqu'au jour où le prix du
café s'effondre, et les salaires avec. Ressurgit alors le vieux
système ganiga et la guerre tribale éclate.
séance suivie d’une rencontre avec Thierry Garrel,
producteur et consultant, ancien Directeur de
l’Unité Documentaires d’Arte France
2 rue du Cinéma / Forum des Halles 75001 Paris M° : Les Halles - Rens. : 01 44 76 63 00 www.forumdesimages.fr
Tarif / séance : 6€ - Tarif spécial pour les 2 séances : 10€ - Tarif réduit / séance : 5€ (adhérents à DSGE)
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