Contraintes d`Intégrité Sous Oracle
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Contraintes d`Intégrité Sous Oracle
Considérons une partie d’un modèle conceptuel de données avec les schémas d’entités suivants: EMP(EmpNo, Enom, Job, DirNo, Sal, Prime) DEPT(DeptNo, Dnom, Adr) Où EmpNo est la clé primaire de EMP et DeptNo est la clé primaire de DEP. EMP AFFECTER DEPT Figure 1: Une partie du modèle conceptuel de données AFFECTER est une association n-1 de EMP dans DEPT (AFFECTER est une fonction partielle du schéma EMP dans le schéma DEPT). Cette partie de MCD peut être transformée en schémas relationnels suivants: EMP(EmpNo, Enom, Job, DirNo, Sal, Prime, DeptNo) DEPT(DeptNo, Dnom, Adr) L’attribut DeptNo joue le rôle d’une clé étrangère dans le schéma de relation EMP. En SQL Oracle, les schémas EMP et DEPT peuvent être créées par les commandes suivantes CREATE TABLE DEPT ( Deptno NUMBER(3) PRIMARY KEY, Dnom VARCHAR2(15), Adr VARCHAR2(15)); CREATE TABLE EMP( EmpNo NUMBER(5) PRIMARY KEY, Enom VARCHAR2 (15) NOT NULL, Bases de Données - V. Phan Luong 1 Job VARCHAR2(10), DirNo NUMBER(5), Sal NUMBER(7, 2), Prime NUMBER(5,2), DeptNo NUMBER(3) CONSTRAINT dept_cle_etr REFERENCES DEPT); 1 Clés Primaires Les mots clés PRIMARY KEY déclarent la clé primaire d’une table. La déclaration de la clé primaire peut être séparée: CREATE TABLE DEPT ( Deptno NUMBER(3), Dnom VARCHAR2(15), Adr VARCHAR2(15) PRIMARY KEY(Deptno)); Cette forme de déclaration est particulièrement appropriée pour les clés primaires composée de pluiseurs attributs: on cite les attributs qui compose la clé primaire entre les parenthèses, séparés par les virgules. 2 Clés uniques En plus de clés primaires, SQL d’Oracle permet une autre sorte de clés appelées clés uniques. Chaque table peut avoir une seule clé primaire, et zéro ou plusieurs clés uniques. Comme la clé primaire, une clé unique impose la contrainte d’unicité de chaque ligne dans une table: On ne peut pas avoir deux lignes de la table ayant les valeurs identiques sur les attributs composants de la clé primaire (ou unique), même si les deux lignes Bases de Données - V. Phan Luong 2 sont identiques. Les différences entre la clé primaire et une clé unique consistent en deux points: – une table peut avoir une seule clé primaire, mais peut avoir plusieurs clés uniques, et – une ligne de données peut avoir des valeurs NULL sur les attributs composants d’une clé unique, tandis que ceci est interdit pour la clé primaire. On peut modifier dans la table DEPT pour ajouter une clé unique composée de deux attributs Dnom et Adr: ALTER TABLE DEPT ADD CONSTRAINT dnom_cle_u UNIQUE(Dnom, Adr); 3 Clés étrangères - Contraintes Référentielles Dans la définition de la table EMP, la clause: DeptNo NUMBER(3) CONSTRAINT dept_cle_etr REFERENCES DEPT définit une contrainte référentielle. Dans une contrainte comme celle-ci, la table DEPT est appelée table mère (maı̂tre, ou référencée), et la table EMP est appelée table fille (esclave, ou dépendante). L’ensemble des attributs référencés doit être la clé primaire ou une clé unique de la table référencée. On peut expliciter les attributs référencés dans la définition: DeptNo NUMBER(3) CONSTRAINT dept_cle_etr REFERENCES DEPT(DeptNo) L’explicité est nécessaire lorsque les attributs référencés ne sont pas les mêmes que les attributs référencants. Une contrainte référentielle restreint les mises à jour sur les tables référencées et les tables dépendantes à la manière suivante: – Soit L une ligne à insérer ou résultant d’une modification sur la table dépendante. Alors L sera rejetée si la valeur de L sur une clé étrangère ne réfère pas à la valeur sur Bases de Données - V. Phan Luong 3 la clé primaire (ou une clé unique) d’une ligne dans la table référencée, sauf si une des valeurs dans L, sur les attributs de la clé étrangère, est NULL. – La modification ou suppression d’une ligne L’ dans une table référencée sera rejetée s’il existe dans une table dépendante des lignes qui se réfère à L’. Cependant, si l’option DELETE CASCADE est ajoutée à la fin de la définition de la contrainte de chaque table dépendante, alors la suppression sera acceptée, avec la suppression dans les tables dépendantes des lignes qui se réfèrent à L’. Une autre forme de commande: CREATE TABLE EMP( EmpNo NUMBER(5) PRIMARY KEY, Enom VARCHAR2 (15) NOT NULL, Job VARCHAR2(10), DirNo NUMBER(5), Sal NUMBER(7, 2), Prime NUMBER(5,2), DeptNo NUMBER(3), CONSTRAINT dept_cle_etr FOREIGN KEY(DeptNo) REFERENCES DEPT(DeptNo)); D’ailleurs, il est possible que la table maı̂tre est identique à la table dépendante. Par exemple, on peut imposer qu’un numéro DirNo doit être un numéro EmpNo présent dans la table EMP. ALTER TABLE EMP ADD CONSTRAINT dir_ref FOREIGN KEY(DirNo) REFERENCES EMP(EmpNo); 4 Contraintes par conditions booléennes A part de la contrainte NOT NULL qui impose à un attribut d’une table doit avoir une valeur différente de NULL, SQL d’Oracle permet les contraintes spécifiées par les conditions booléenes sur les valeurs dans les domaines des attributs. Bases de Données - V. Phan Luong 4 Sur la table EMP, on peut imposer que – les salaires doivent être positif, les primes doivent être supérieures ou égales à zéro. ALTER TABLE EMP ADD CONSTRAINT sal_prime_pos CHECK (Sal > 0 AND Prime >= 0); – le salaire d’un employé doit être supérieur que son prime, s’il en a: ALTER TABLE EMP ADD CONSTRAINT sal_sup_prime CHECK (Sal > Prime); Une ligne dans la table EMP viole une telle contrainte si la condition booléenne spécifiée est évaluée à False, avec les valeurs sur Sal et Prime de la ligne. Dans ce cas la ligne n’est pas acceptée dans la table. L’action de mise à jour concernée sera annulée. Si la condition booléenne est évaluée à True ou Unknown, parce qu’une des valeurs dans l’expression est NULL, alors la ligne est considérée satisfait à la contrainte. Si l’on veut éviter la valeur Unknown, il faut imposer les contraintes NOT NULL aux attributs concernés. Un autre exemple: ALTER TABLE DEPT ADD CONSTRAINT Adr_chk CHECK (Adr IN (’Marseille’, ’Toulon’, ’Nice’)); Restrictions sur les contraintes par conditions booléennes: – Pour chaque ligne d’insertion ou de mise à jour, la condition doit être évaluable avec les valeurs de la ligne. – Une condition booléene ne peut pas avoir de sous-requêtes SQL. 5 Suppression de constraintes Lorsqu’une contrainte n’est plus valide pour l’application, on peut la supprimer: Alter table DEPT drop unique(dname, loc); Bases de Données - V. Phan Luong 5 Alter table EMP drop primary key, drop constraint dept_fkey; Drop table EMP cascade constraints; La dernière commande supprime la table et toutes les contraintes associées directes ou indirectes. 6 Information sur les contraintes Le dictionnaire de données conserve les informations sur les contraintes définies sur la base. On peut les retrouver dans les vues: CONSTRAINT_DEFS, USER_CONSTRAINTS, USERS_CONS_COLUMNS, USER_CROSS_REFS, Exemple: Select constraint_name, constraint_type, table_name, r_constraint_name from user_constraints; Dans la réponse de cette requête, on trouvera les abréviations: P pour primary, U pour unique, C pour check ou NOT NULL, R pour foreign key, et V pour le type de contraints créées par WITH CHECK OPTION pour les vues. 7 Les déclencheurs de SGBD d’Oracle Les déclencheurs (triggers) sont des moyens pour exécuter des actions appropriées lors des opérations de mises à jour sur une base de données. En particulier, on peut utiliser les triggers pour renforcer les contraintes d’intégrité plus complexes que les contraintes vues précédemment. La création d’un déclencheur Bases de Données - V. Phan Luong 6 L’exemple de trigger suivant est donné dans les documents d’Oracle. On suppose l’existence de la table emp log (emp id, log date, new salary, action), pour le journal de mises à jour sur la table EMP. CREATE TRIGGER log_salary_increase AFTER UPDATE ON emp FOR EACH ROW WHEN (new.sal > 1000) BEGIN INSERT INTO emp_log (emp_id, log_date, new_salary, action) VALUES (:new.empno, SYSDATE, :new.sal, ’NEW SAL’); END; Un déclencheur est définit avec la clause CREATE TRIGGER suivi d’un nom de trigger et la spécification – d’une ou plusieurs types d’opérations de mise à jour sur une table – et le moment de déclencher les opération du trigger, par rapport aux opérations de mises à jour. A la place de la clause AFTER UPDATE ON emp, on peut avoir d’autres clauses: AFTER INSERT, AFTER INSERT OR DELETE, BEFORE INSERT, BEFORE INSERT OR UPDATE, etc. Les opérations INSERT, DELETE, etc dans ces clauses sont appelées opérations déclenchante (triggering statement). La table sousmise aux opérations déclenchantes (table emp) est dite associée au déclencheur. La clause FOR EACH ROW spécifie que les actions à entreprendre seront exécutées pour chaque ligne de la table associée affectée par les opérations déclenchantes; Le déclencheur log salary increase est un déclencheur de lignes: quand on exécute la commande SQL suivante: UPDATE emp SET sal = sal + 1000.0 Bases de Données - V. Phan Luong 7 WHERE deptno = 20; Si le département numéro 20 a 5 employés, alors le déclencheur log salary increase sera exécuté 5 fois, parce que 5 lignes de la table emp sont affectées par la commande. Un déclencheur défini sans la clause FOR EACH ROW est appelé un déclencheur de commande. Le déclencheur suivant est un déclencheur de commandes. Il s’exécute une seule fois pour la commandes SQL ci-dessus, bien qu’il y ait 5 lignes de la table emp affectées. CREATE TRIGGER log_emp_update AFTER UPDATE ON emp BEGIN INSERT INTO emp_log (log_date, action) VALUES (SYSDATE, ’emp salary changed’); END; La clause DECLARE définit les variables utilisées dans le corps du déclencheur. Les variables peuvent être de type numérique (NUMBER, NUMBER(5,2), INTEGER), chaines de charactères (CHAR(n), VARCHAR(n)), DATE, BOOLEAN, EXCEPTION. DECLARE sal_diff number; En particulier, le type EXCEPTION permet de traiter les exceptions lors de l’exécution des instructions dans le corps du déclencheur (les actions). L’effet d’une commande RAISE nom exception dans le corps d’un déclencheur est d’annuler les effets des instructions dans le corps, ainsi que les effets des opérations déclenchantes (comme l’effet de la commande rollback), et les actions définies dans la partie EXCEPTION du trigger, correspondantes à l’exception nom exception seront exécutées. Les actions à entreprendre sont définies en PL/SQL entre les mots clés BEGIN et END qui encadrent le corps du déclencheur. Bases de Données - V. Phan Luong 8 L’exemple ci-dessus définit un déclencheur avec le nom log salary increase associé à la table EMP. Les opérations du déclencheur s’exécutent après chaque modification sur la table EMP telle que la nouvelle valeur de salaire est supérieure à 1000. Si la clause FOR EACH ROW exists, on peut utiliser la clause WHEN qui définit la condition du déclenchement pour chaque ligne de la table associée affectée par les opérations déclenchantes. Si la condition est évaluée à True, les actions seront déclenchées. Si la condition est évaluée à false ou unknown, alors les actions ne seront pas exécutées. La condition WHEN (new.sal > 1000) est évaluée pour chaque ligne affectée par l’opération déclenchante. Si l’expression est évaluée à vraie, alors l’ensemble des commandes entre BEGIN et END, appelé le corps du déclencheur seront exécutées. Notons que new.sal est un nom relatif, prédéfini, associé à la colonne sal de la table emp. Oracle définit les variables pour désigner la nouvelle valeur (new) et l’ancienne valeur (old) pour une ligne courante affectée par des opérations déclenchantes. Précisément, – Un déclencheur avec une opération déclenchante INSERT a seulement l’accès aux nouvelles valeurs (new.nom colonne). Un déclencheur avec une opération déclenchante DELETE a seulement l’accès aux anciennes valeurs (old.nom colonne). – Un déclencheur avec une opération déclenchante UPDATE a les accès aux nouvelles valeurs et anciennes valeures. L’utilisation de ces variables (new.nom colonne, old.nom colonne) dans le corps d’un déclencheur doit précéder par le symbole de deux points (:). Prédicats conditionnels Lors qu’un déclencheur a plusieurs opérations déclenchantes (ON INSERT OR DELETE OR UPDATE OF emp) , le corps du déclencheur peut avoir des instructions comme IF INSERTING THEN ... END IF; IF UPDATING THEN ... END IF; pour prendre les actions appropriées aux opérations déclenchantes. INSERTING, UPBases de Données - V. Phan Luong 9 DATING, ... sont des prédicats conditionnels. On peut préciser quelles colonnes sont soumises aux opérations déclenchantes. Par exemple, CREATE TRIGGER ... ... UPDATE OF sal, comm ON emp ... BEGIN ... IF UPDATING(’SAL’) THEN ... END IF END; Les instructions de la clause THEN ... ci-dessus seront exécutées seulement si l’opération UPDATE affecte la colonne SAL de la table emp, par exemple UPDATE emp SET sal = sal + 100; Le corps d’un déclencheur Le corps d’un déclencheur peut contenir les commandes de manipulation de données (SELECT, INSERT, DELETE, UPDATE, etc). En particulier la commande SELECT doit être de la forme SELECT ... INTO ou définir un curseur. Les commandes de définition de données (LDD) et les commandes de contrôle de transactions ne sont pas permises dans le corps. Ainsi, les commandes ROLLBACK, COMMIT, SAVEPOINT ne doivent pas être utilisées dans le corps d’un déclencheur. Bases de Données - V. Phan Luong 10 Les tables mutantes et les tables contraignantes Une table mutante est une table qui est en cours d’être modifiée par une opération déclenchante (UPDATE, DELETE, ou INSERTION) ou par l’effet de DELETE CASCADE provenant de cette opération. Une table contraignante est une table qu’une opération déclenchante doit lire, soit directement pour une commande SQL (comme UPDATE SET .. WHERE ..) ou indirectement pour une contrainte d’intégrité référencielle. Une table ne peut être considérée comme mutante ou contraignante pour les déclencheurs de commande (sans la clause FOR EACH ROW), sauf si le déclencheur est déclenché comme le résultat d’une commande DELETE CASCADE. Il y a deux restrictions importantes vis à vis des tables mutantes et contraignantes: Les commandes SQL dans le corps d’un déclencheur – ne peut pas lire (par une requête) ou modifier une table mutante d’une opération déclenchante. – ne peut pas changer de valeurs sur les colonnes des clés PRIMARY, FOREIGN ou UNIQUE d’une table contraignante d’une opération déclenchante. Ces restrictions sont pour éviter la consultation d’une table en état transitoire et donc peut-être incohérent. Exemple: CREATE OR REPLACE TRIGGER emp_count AFTER DELETE ON emp FOR EACH ROW DECLARE n INTEGER; BEGIN SELECT COUNT(*) INTO n FROM emp; DBMS_OUTPUT.PUT_LINE(’there are now ’|| n || ’employ\’es.’); Bases de Données - V. Phan Luong 11 END; Lors de l’exécution d’une commande SQL comme DELETE FROM emp WHERE empno = 7499; SQL d’Oracle produit l’erreur suivante: ORA-04091: table SCOTT.EMP is mutating, trigger/function may not see it. 8 Exécution de déclencheurs de contraintes d’intégrité L’exécution de multiples déclencheurs associées à une table et la vérification de contraintes d’intégrité se déroulent comme suit. 1. Exécuter tous déclencheurs de commande BEFORE qui appliquent à la commande. 2. Pour chaque ligne affectée par la commande SQL faire 2.a. Exécuter tous déclencheurs de ligne BEFORE qui appliquent à la commande. 2.b. Verrouiller et changer la ligne, et effectuer la vérification de satisfaction de contraintes. Le verrous n’est pas libéré jusqu’à ce que la transaction soit validée (commit). 2.c. Exécuter tous déclencheurs de ligne AFTER qui appliquent à la commande. 3. Compléter la vérification des contraintes d’intégrité différées. 4. Exécuter tous déclencheurs de commande AFTER qui appliquent à la commande. 9 Informations sur les déclencheurs Pour recompiler manuellement un trigger: ALTER TRIGGER emp_count COMPILE; Pour supprimer un déchencheur: DROP TRIGGER. Le dictionnaire de données a les vues suivantes pour les déclencheurs: Bases de Données - V. Phan Luong 12 USER_TRIGGERS, ALL_TRIGGERS, DBA_TRIGGERS. SELECT trigger_type, triggering_event, table_name FROM user_triggers WHERE name = ’emp_count’; SELECT trigger_body FROM user_triggers WHERE name = ’emp_count’; 10 Examples Exemple 1: Supposons l’existence de la table Salgrade(jobclass, minsal, maxsal) qui définit les salaires minimal et maximal de chaque type d’emplois. Définir un trigger pour vérifier, avant une insertion ou modification de salaire et travail dans la table EMP, que le nouveau salaire soit valide (c-a-d ne soit pas inférieur à minsal et ne soit pas supérieur à maxsal) pour le nouvel emploi (job). CREATE TRIGGER sal_check BEFORE INSERT OR UPDATE OF sal, job ON emp FOR EACH ROW DECLARE minsal NUMBER; maxsal NUMBER; sal_hors_rang EXCEPTION; BEGIN SELECT minsal, maxsal INTO minsal, maxsal FROM salgrade WHERE jobclass= :new.job; Bases de Données - V. Phan Luong 13 IF (:new.sal < minsal OR :new.sal > maxsal) THEN RAISE sal_hors_rang; END IF; EXCEPTION WHEN salary_hors_rang THEN raise_application_error(-20300, ’Salaire’ || TO_CHAR (:new.sal) || ’ hors rang’); WHEN NO_DATA_FOUND THEN raise_application_error(-20322, ’Invalide Job’); END; NO DATA FOUND est une exception prédéfinie. D’autres exceptions prédéfinies sont TWO MANY ROWS, VALUE ERROR, ZERO DIVIDE, INVALID NUMBER. Exemple 2: Sur la table EMP, on veut imposer la contrainte suivante: après l’insertion ou modification dans la table EMP, la moyenne des salaires ne doit pas dépasser 4000 euros. Create trigger limite_salaire_moy After insert or update of Sal on EMP Declare moy number; Depas_limite_sal_moy Exception; BEGIN select avg(Sal) into moy from EMP; If moy > 4000 then raise Depas_limite_sal_moy; End if; Exception Bases de Données - V. Phan Luong 14 When Depas_limite_sal_moy Then Raise_application_error(-20300, ’La moyenne des salaires, ’|| TO_CHAR (moy) || ’, d\’e(passe la limite’); END; Après des insertions ou des modifications des salaires sur la table EMP, si la moyenne des salaires dépasse 4000 euros, alors les insertions ou modifications seront annulées, et le message d’erreur ci-dessus est affiché. Notons que le déclencheur limite salaire moy est un déclencheur de commande. Exemple 3: On veut que, après des suppressions de lignes dans la table EMP, le salaire de chaque employé restant ne soit pas supérieur à 1.5 fois le salaire moyen des restants. Create trigger limite_salaire_restant After Delete on EMP declare zut number; -- ou integer BEGIN Select dummy into zut from Dummy where not Exists (select sal from EMP where sal > (select 1.5*avg(sal) from EMP)); Exception When NO_DATA_FOUND Then Raise_application_error(-20322, ’Existe salaire restant depasse 1.5 la moyenne des salaires’); END; Limite salaire restant est un déclencheur de commande. Dummy est une table du system qui contient une colonne nommée aussi dummy, et a une seule valeur 0. Dans le Bases de Données - V. Phan Luong 15 déclencheur limite salaire restant, s’il existe un salaire, après la suppression, supérieur à 1.5 fois le salaire moyen, alors la requête “Select dummy ...” aura la table de réponse vide, et cela envoie l’exception NO DATA FOUND. Bases de Données - V. Phan Luong 16