Dossier de présentation

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Dossier de présentation
NO NOISE NO REDUCTION
Marc Démereau Marc Maffiolo Florian Nastorg saxophone baryton
saxophone basse
saxophone basse
www.freddymorezon.org/projets/no-noise-no-reduction
nnnr.free.fr
CONTACT
Manu Muré
[email protected]
06 79 91 26 50
© Chez Lily
LE GROUPE
Un trio porté par des rockeurs qui ne se sont pas trompés d’instruments : deux saxophones basse et un sax
baryton.
Marc Démereau (Le Tigre des Platanes, Cannibales et Vahinés, La Friture Moderne...), Marc Maffiolo
(L’Orchestre en Or, Agafia…) et Florian Nastorg (PIAK, BDC La Belle, Ostaar Klaké…) explorent au saxophone
un rock très “ sonore “, porté sur la matière et l’énergie brute. Ils exhument les brûlots sonores des années
90 via Sonic Youth, Melvins, This Heat, Ligtning Bolt… et sans renier l’héritage free des années 70.
En 2014, le trio adapte dans son intégralité The Void, un album de the Flying Luttenbachers, défunt groupe
culte du rock underground évoluant entre free jazz, punk et noise, et digne héritier du mouvement No
Wave autant qu’une influence majeure pour bon nombre de musiciens actuels.
Un premier album paraît en 2015 réunissant une partie une partie du répertoire historique de No Noise No
Reduction et de The Void.
NOUVELLE CRÉATION 2016
En 2016, les trois musiciens de No Noise No Reduction, munis de leurs saxophones graves et de leurs
bagages burinés de noise, de rock et de free jazz, s’attaquent à la création de leur propre répertoire.
Après s’être approprié les codes de la noise et du rock, et après les avoir détournés par son instrumentation
atypique, No Noise No Reduction s’est créé un timbre propre, celui d’un seul instrument composé de trois
saxophones, lointain cousin du quatuor à cordes de par sa tessiture.
L’écriture, à la fois précise et ouverte, laisse toute sa place au jeu et à l’improvisation, au gré des souffles,
des variations de dynamiques et de contrastes. Leur pâte sonore à l’énergie rock est modelée en fonction
du libre choix et de la spontanéité des musiciens, recréée à chaque concert.
No Noise No Reduction était en résidence de création Chez Lily à Germ-Louron du 9 au 13 mai 2016 pour
travailler sur ce nouveau répertoire.
© Chez Lily
LES MUSICIENS
MARC DÉMEREAU
Musicien (saxophones, scie musicale, instruments électroniques,
informatique musicale, composition, enseignement…)
Pratique de longue date toutes sortes de musiques (écrites,
improvisées, produites en temps réel ou élaborées en studio…)
dans toutes sortes de contextes (concerts, sur scène ou dans la rue,
musiques pour la danse, le cirque, le théâtre, les marionnettes, le «
conte » et la parole vivante…) dans une perspective transversale
d’ouverture des idiomes, qu’ils soient populaires ou contemporains.
Titulaire du Diplôme d’Etat de Professeur de Jazz.
© Pierrick Aubouin
MARC MAFFIOLO
Une année d’étude et de rencontres à l’école Music-halle de Toulouse
confirmera son attachement aux musiques populaires transformées.
En découvrant le spectacle de rue, il prendra conscience du rapport
intime qui se tisse entre le jeu et le contexte dans lequel il se pratique.
Il intègrera alors la musique improvisée à sa pratique instrumentale
et musicale, qu’elle soit libre ou liée à l’écriture.
© Maxime Delporte
FLORIAN NASTORG
Après une dizaine d’années de cours et de pratiques du sax alto,
Florian opte également pour le sax baryton puis le saxophone
basse et construit la suite de son parcours sur scène. Il approche la
musique improvisée en 2006 et celle-ci prend désormais une place
prépondérante dans sa pratique. Marqué par le brûlot free-jazz des
années 60/70 et les musiques dites extrêmes et expérimentales
(grindcore, noise, drones…), il cherche la « déferlante sonore », le son
enveloppant, physique, palpable.
Tous trois animent des ateliers axés sur la pratique collective, la
création de répertoires et l’approche de l’improvisation.
© Rémi Angeli
RÉFÉRENCES SCÉNIQUES
Mix’Art Myrys, La Salle Bleue, le Txus, l’Amanita Muscaria, Porte de la Fontaine, l’Impro (Toulouse), les
festival A Voix Haute (Bagnères de Bigorre), Baignade Interdite (Albi) et Raveil Matin (Corneil à Milhas),
l’Espace d’Art Contemporain Memento à Auch... Résidences de création à l’Espace JOB / Music’Halle
(Toulouse) et Art’cade (SMAC Ariège) en 2014 pour la création de The Void. Résidence de création Chez Lily
à Germ-Louron (65) début mai 2016.
REVUE DE PRESSE
David Cristol, Jazz Magazine
<< Un an après son premier passage dans la cave de l’Amanita Muscaria, antre des activistes progressifs
d’Un Archet dans le Yucca, je retrouvai le trio No Noise No Reduction, constitué de soufflants parmi les plus
féroces du Sud-Ouest et déjà respectivement appréciés dans plusieurs projets du cru, de La Friture Moderne
à Cannibales et Vahinés (pour Marc Démereau), de Piak et Grand Piak à BDC La Belle (dans le cas de
Florian Nastorg) et d’Agafia aux Électriques Sonotones (en ce qui concerne Marc Maffiolo). Des sons
XXL, taillés dans le roc, sont projetés contre la brique par trois imposants instruments, exigeant de leurs
praticiens une aptitude physique digne d’athlètes olympiques, même s’ils n’en laissent rien paraître. On
les sait rompusà l’exercice; la robustesse est leur business. En l’absence de soutien rythmique, les deux
saxophones basse et le baryton prennent en charge toutes les dimensions de la musique, avec une
exposition et une implication totales pendant plus de quatre-vingt minutes. Si la configuration peut
sembler minimaliste voire austère, le rendu est au contraire aussi généreux que stimulant. Des volumineux
bois s’échappent mille nuances et reflets. Le répertoire uniquement constitué de reprises (Fantômas,
Melvins, Henry Threadgill, Sunny Murray, Fugazi, This Heat, Shellac, Flying Luttenbachers – mais un projet
autour de compositions originales est sur le feu pour l’année prochaine) cultive une diversité opportune,
et permet aux connaisseurs comme aux néophytes de trouver prises et repères. Lors de deux sets riches
en surprises, joies et bonheurs, certain(e)s se laissent envahir d’images et impressions. Des mini-partitions
sont fixées aux instruments; à partir de structures prédéfinies, ce sont les gestes et regards des musiciens
qui infléchissent le déroulement et l’organisation des morceaux. Ce free jazz fort en forme mise autant
sur les riffs issus du punk underground que sur les méthodes spectrales. Des effets vertigineux résultent
de timbres poussés jusque dans leurs derniers retranchements, des unissons et déviations d’iceux
suscitant des harmoniques puissantes et autant de reliefs granuleux. Le groupe fait pleinement usage
des transitoires d’attaque, de l’acoustique spécifique du lieu. Une inquiétante comptine que n’aurait pas
reniée Tony Duvert (... mais en réalité signée Brigitte Fontaine) parachève la soirée en fanfare. L’occasion
d’entendre NNNR en petit comité était liée à la réalisation d’une vidéo sur le trio, deux caméras mobiles
s’activant entre la scène et les convives. >>
David Cristol, Jazz Magazine, 8 décembre 2015
http://www.jazzmagazine.com/pendant-ce-temps-a-toulouse/
Ludovic Florin, Jazz Magazine
<< N’avez-vous jamais observé des hippopotames nager sous l’eau ? En avez-vous déjà vus charger ? Dans
les deux situations, ces animaux en apparence balourds font preuve autant d’agilité que de puissance. J’ai
pensé à ces hippopotamidae en écoutant les trois gros saxophones qui ont donné une prestation
remarquable à Toulouse. Pour présenter ce groupe, un texte publié sur le net précise : « No Noise No
Reduction exhume les brûlots sonores des années 1990 via Sonic Youth, The Melvins, This Heat, Lightning
Bolt... sans renier l’héritage free des années 1970. Une relecture du beau bruit, sans batterie, sans électricité ».
Voilà qui donne le ton !
Effectivement, la première pièce ne laissa pas le temps au public de s’échauffer, sorte de hard core
dont Peter Brötzman aurait été le soliste principal, l’absence de batterie pour cette approche musicale
permettant à l’ensemble de justement ne pas paraître lourdingue ! La cave voutée de la Pizzeria Belfort
est merveilleusement adaptée pour la formation : les auditeurs sont plongés au coeur d’un son puissant,
plein et hautement chaleureux qui donne quelque chose de tribal aux exécutions. Les pièces suivantes
n’ont rien à voir avec la première. Telle composition consiste en un jeu de mises en place délicat suivi d’une
improvisation processuelle d’où émerge finalement la pulsation initiale ; telle autre prend appui sur un
travail sur le son dans la nuance la plus douce (curieux comme les hippopotames paraissent gracieux dans
les flux) ; puis c’est un choral (qui m’évoque par moment la version en re-recording de Max mon amour par
Portal). Fin orchestrateur, l’auteur de cette dernière pièce joue avec les effets sonores de ces instruments
riches en harmoniques : ce ne sont pas trois voix, mais bien plus que l’on entend, chaque instrument
renforçant les partiels des deux autres, donnant l’impression d’un orchestre bien plus fourni.
La seconde partie du concert débute par une chanson enfantine cauchemardesque, au rire acidulé, à
michemin entre la Marche funèbre pour une marionnette de Gounod (générique de la série Hitchcock) et
un chant trash réalisé au mégaphone. Je retiens aussi une pièce conséquente qui débute par une pulsation
affirmée façon guitare électrique hard rock qui, peu à peu, se transforme en musique répétitive à la Phil
Glass. No Noise No Reduction : un trio grave ! >>
Ludovic Florin, Jazz Magazine, 3 février 2014
http://www.jazzmagazine.com/no-noise-no-reduction/
Réaction de Weasel Walter, leader de The Flying Luttenbachers et compositeur de
l’album original « The Void » paru en 2004, après écoute du projet THE VOID de No Noise
No Reduction
<< J’ai eu l’occasion de l’écouter une fois et j’ai quelques remarques... A priori, je pensais que ce projet
serait une transcription stricte de l’original ou quelque chose comme ça., hahaha, évidemment, ç’aurait
été superflu ! Etant donné que le matériau harmonique de « The Void » tient essentiellement en un petit
ensemble déterminé de clusters dissonants, vous avez réussi à l’arranger avec beaucoup d’imagination, eu
égard au fait que vous avez seulement trois voix (avec la possibilité de jouer des multiphoniques, etc...).
Je devine que vous ne saviez pas, par moments, quelles sections ou quels éléments étaient écrits ou
improvisés, et ça a été amusant d’entendre vos extrapolations et vos choix d’improvisation sur ce matériau.
La réussite de ce projet tient à la manière dont vous avez réinterprété cette suite musicale. Je suis ravi que
ce soit si différent de l’enregistrement original et sur tant de points. C’est en cela qu’il mérite d’exister. Je
vous remercie de l’attention que vous portez à cette musique et vous remercie également d’y investir tant
de temps et d’énergie. Je suis curieux de savoir comment ce sera reçu. Bien à vous. >>
Correspondance par mail du 8 Novembre 2014
FREDDY MOREZON
No Noise No Reduction est membre du collectif Freddy Morezon, actif à Toulouse
depuis 2002 dans les champs du Jazz et de la musique improvisée, repérée aujourd’hui
pour sa direction artistique particulière et sa démarche innovante. Sa ligne artistique
s’est affirmée via de multiples projets qui mettent en œuvre le croisement des
esthétiques, des cultures, et des langages, dans une volonté aiguisée de s’adresser
à tous les publics. Dire les choses autrement, surprendre, proposer et explorer des
chemins de traverse… sont entre autres ce qui constitue l’identité singulière de
Freddy Morezon.
Beaucoup plus qu’un « catalogue de diffusion », la structure s’apparente davantage à
une compagnie dans sa coordination, regroupant des projets (No Noise No Reduction,
Cannibales & Vahinés, Le Tigre des Platanes, Bedmakers, Ostaar Klaké, Aquaserge
Orchestra, Wrong Side...), et des artistes (Marc Démereau, Christine Wodrascka,
Mathieu Sourisseau, Robin Fincker, Didier Kowarsky, Fabien Duscombs...).
Dans sa volonté de privilégier le croisement des esthétiques mais aussi de s’ouvrir
à différents publics, Freddy Morezon met également en place des projets d’action
culturelle innovants s’inscrivant dans une démarche de création artistique.
Freddy Morezon a aussi son propre label d’édition de disques depuis 2008,
Mr Morezon.
www.freddymorezon.org
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Manu Muré
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17 place intérieure Saint-Cyprien,
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